Guerre du Golfe 1991 : Lettre à Michel SAPIN

 

Il est temps de créer la Fondation Division Daguet !...

 

Le 16 décembre 2014

Monsieur Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur Michel SAPIN

Ministre des Finances et des Comptes publics

 

Objet : Fondation Division Daguet

 

Copie : Monsieur François HOLLANDE, Président de la République ;

  Monsieur Manuel VALLS, Premier Ministre ;

  Madame Christiane TAUBIRA, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice ;

  Monsieur Jean-Yves LE DRIAN, Ministre de la Défense ;

  Monsieur Jean-Louis DEBRÉ, Président du Conseil constitutionnel ;

  Colonel Alain LE GUEN

 

 

Monsieur le Ministre,

 

 

Aviseur de vos services, j’ai dénoncé le 19 janvier 1998 à la Brigade de Contrôle et de Recherche (BCR), de la Direction Générale des Impôts, à l'Hôtel des Finances du Havre, ce qui semble être le détournement des indemnités de la guerre du Golfe virées à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis.

Vous trouverez, avec la présente, une copie de la lettre envoyée à ce sujet à Monsieur Thierry BRETON, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, et qui a pour objet : « Indemnités de la Guerre du golfe attribuées à la France / Groupe AZF » et dans laquelle vous trouverez les références des courriers adressés à vos prédécesseurs de juin 1998 à avril 2006.

Je joins aussi une copie de la lettre envoyée le 29 janvier 2014, à Monsieur Pierre MOSCOVICI, Ministre de l'Economie et des Finances, et dont l’objet est « Indemnités de la guerre du Golfe 1991 : Demande de prime d’aviseur ».

Je réitère auprès de vous la demande de prime d’aviseur de 1% sur la totalité des fonds détournés en 1991, près de 3,5 milliards $, ce qui représente 7 milliards 600 millions d’euros en valeur actuelle.

Cette prime, à laquelle j’estime avoir droit, se monterait à 76 millions d’euros, et, de surcroit, lève la prescription des dix ans.

D’autre part, je souhaite que, dans sa quasi-intégralité, cette prime soit destinée à créer la « Fondation Division Daguet » qui aura pour objectif d’aider nos soldats souffrant de divers syndromes comme le syndrome de la guerre du Golfe et le syndrome psychique post-traumatique (PTS).

Pour moi-même, je ne demande que l’équivalent du salaire annuel d’un inspecteur général des finances, en fin de carrière, majoré de 40% pour la mauvaise foi mise à me répondre, ainsi que de 4% par année de retard.

Vous savez que notre liberté tient en dernier recours à l’intervention de notre Défense Nationale et que cela a parfois un coût humain dramatique lorsqu’il y a des décès et des blessés, sans compter les combattants qui souffrent du « Syndrome post-traumatique de guerre ».

 Cette pathologie du PTS handicape de nombreux soldats éprouvés au combat. Ils ont alors besoin d’un fort soutien de l’institution militaire. Des stages de restructuration psychique à bord de voiliers-écoles, par la pratique de l’équitation ou par la course en haute montagne sont particulièrement efficaces.

La création de la Fondation Division Daguet répondrait à un véritable besoin humain et, dans le cas où cette proposition retiendrait votre attention, je ne peux que vous recommander de vous rapprocher du colonel Alain LE GUEN, fortement impliqué dans l’aide aux militaires qui souffrent de PTS.

Avec les fonds débloqués, il serait tout à fait possible de construire un grand voilier-école pour nos soldats souffrant de PTS mais aussi pour des adolescents et de jeunes adultes dans un but éducatif et social.

Il est aussi nécessaire que les soldats qui ont participé à « l’Opération Division Daguet » puissent enfin toucher la prime de guerre prévue et que le Syndrome du Golfe soit reconnu par l’Etat.

 

D’autre part, il me semble souhaitable de vous signaler que le détournement de fonds évoqué précédemment pose quelques problèmes sachant que des associations de vétérans ont commencé à demander des explications sur cette affaire à différentes personnalités, dont le président de la République.

Il faut savoir que :

1/ Un article du New York Times de septembre 1992 précise que les banques centrales du Koweït, des Emirats arabes Unis et de l’Arabie Saoudite, ont viré aux USA, à la Grande Bretagne et à la France, un montant total de 84 milliards de dollars au titre des frais de guerre de l’Opération « Desert Storm » ;

New York TIMES 7 sept 1992

 2/ La réponse du chef de cabinet de Christine LAGARDE à l’Union nationale des sous-officiers en retraite (UNSOR) spécifie qu’il n’y a rien à ce sujet dans les archives du ministère des finances ;

 

Lettre BIHAN 2

 3/ La réponse d’Hervé MORIN, ministre de la défense, à la même association, estime que les allégations ne sont pas fondées.

Lettre BIHAN 1

 

Où est passé l’argent ?...

 

Il y a suffisamment d’éléments pour transmettre le dossier au Procureur de la République conformément à l’article 40 du Code de procédure pénale.

 

Dans le cas où, une nouvelle fois, votre ministère ignorerait mes courriers, je me permets de vous signaler que la complicité de détournement de fonds publics et de délinquance financière est très sévèrement réprimée par la loi.

Vous connaissez l’article 34 de la loi n° 2013-1117 du 6 décembre 2013, intitulée « DISPOSITIONS RENFORÇANT LA POURSUITE ET LA RÉPRESSION DES INFRACTIONS EN MATIÈRE DE DÉLINQUANCE ÉCONOMIQUE, FINANCIÈRE ET FISCALE » validée pour l’essentiel par le Conseil Constitutionnel (Décision n° 2013-679 DC du 04 décembre 2013) qui pourrait s’appliquer un jour aux personnes ayant délibérément couvert le détournement de fonds publics précité, dont des ministres des finances, mais aussi certains dirigeants du Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) que j’ai très bien informé lors de la grève de juin 1998.

 

Je me permets de vous rappeler que :

a)   Le « présumé délinquant fiscal » peut être mis en garde à vue pendant 48 heures sans autre forme de procès, son défenseur ne bénéficiant que de trente minutes maximum d'entretien avec son client sans avoir la moindre possibilité d'accéder au dossier ;

 b)   Le « présumé délinquant fiscal » peut être l'objet d'une féroce répression, les peines prévues pouvant aller jusqu'à 2 millions d'euros et sept ans d'emprisonnement… Je rappelle : Un casse dans une bijouterie avec violence, c’est maximum 5 ans … avec circonstances aggravantes relevées ;

 c)   Entre-temps, la nouvelle police fiscale créée par la loi pourra utiliser contre vous les mêmes moyens que ceux déployés contre le trafic international de stupéfiants, le grand banditisme et le terrorisme.

On pourra ainsi vous mettre sur écoutes ainsi que l'avocat qui vous a conseillé sans que ni l’un ni l’autre ne le sache, vous espionner, lire vos courriels, saisir vos comptes bancaires et cartes-bleues et/ou hypothéquer vos biens immobiliers à titre conservatoire en vue de les vendre « à la bougie ». Votre avocat pourra même être taxé d'une amende de 5 % de son chiffre d'affaires, avec un minimum de 10.000 euros, si son client a fait l'objet d'un redressement, juste pour avoir déjeuné avec lui au restaurant ;

d)   Conformément à la loi sur l’Alerte éthique et à « l’inversion de la preuve », c’est vous qui devez apporter les preuves que les milliards de la Division Daguet ont bien été encaissés par le Trésor Public.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma très haute considération

 

Jean-Charles DUBOC

 

Réponse de Michel SAPIN

 

Paris le 17 décembre2014

 

Monsieur,

 

Monsieur Michel SAPIN, Ministre des Finances et des Comptes publics, a bien reçu votre courrier du 16/12/2014.

Il m’a chargé de vous informer que celui-ci était transmis au service compétent pour traiter votre dossier, en lui laissant le soin de vous répondre directement.

Je vous prie de croire, Monsieur, à l’assurance de ma considération distinguée.

 

P/ Le chef du bureau des cabinets

 

Véronique Lévêque-Le Goff

 

 


Le jour où je serai conseiller de François III !...

 

Les mafieux commencent à agacer !...

 

Et pas que moi !...

Ils sont vraiment cinglés !...

Le niveau de corruption de la classe politique atteint un niveau jamais atteint dans aucune autre démocratie et nos élus continuent à se pavaner, faire la morale, et à couler l’économie du pays en levant toujours plus d’impôt pour nourrir un diplodocus étatique de plus en plus infirme, énorme, au détriment de la créativité individuelle.

Le déficit budgétaire est de 4,4 % pour cette année et la dette atteint 2000 milliards d’euros, en constante augmentation depuis les années « Bling-bling » !...

Le détournement de 7,6 milliards d’euros des indemnités de la guerre du Golfe par Mitterrand est toujours soigneusement caché à un public que l’on gave des dernières aventures sentimentales de « François III » notre séducteur national !...

Jusqu’à quand une telle omerta peut-elle tenir face à des citoyens de plus en plus nombreux à rejeter un système qui les pressurise en continu afin de nourrir le Moloch étatique !...

Le président de « François III » est la risée des blogueurs et se retrouve avec un taux de satisfaction du public de 13%...

Un record historique !...

Plus grave, des associations d’anciens combattants commencent à demander des comptes sur leur prime de guerre du Golfe de 1991 qu’ils n’ont pas touchée, sur le fait que le syndrome du Golfe n’est pas reconnu par les Armées et sur la disparition des milliards de la Division Daguet.

La bataille des chefs pour prendre le contrôle de l’UMP ridiculise chaque jour un peu plus une opposition qui n’a aucun recul sur la défaite électorale de 2012 et fortifie un peu plus le « Front ».

Un « Front national » qui est en passe de gagner dès le premier tour la présidentielle de 2017, tant les partis classiques se déconsidèrent en continu.

Mais si le pouvoir craint les mouvements de rue, il devrait aussi craindre des réactions violentes telles que celle du groupe AZF qui a bloqué la voie ferré Paris-Limoges en février 2004.

Un « Groupe de pression à caractère terroriste » qui a déjoué toutes les tentatives d’indentification et de neutralisation de la DST, de la DNAT, de la DGSE, et dont les caractéristiques (bombe, minuterie, camouflage, hélicoptère, communication) signent une action qui ne peut être faite que par des spécialistes de l’action armée, de la communication, de l’aéronautique, c’est-à-dire des militaires, ou d’anciens militaires, de chez nous ou d’ailleurs !...

C’est ce que j’ai développé dans la lettre à Thierry Breton, ministre des finances, d’avril 2006.

Le pouvoir semble avoir oublié cette affaire, mais la situation politique et dans les armées est tellement tendue actuellement qu’une réapparition de ce mystérieux groupe devient possible compte-tenu que le problème de la disparition des indemnités de la guerre du Golfe n’est toujours pas résolu.

Le groupe AZF a les moyens de se débarrasser des mafieux.

 

Que se passerait-il si ce groupe réapparaissait ?...

Il y a plusieurs possibilité, mais je vais en présenter une qui est particulièrement amusante et où « François III » donne la pleine mesure de ses étonnantes capacités politiques :

 1/ Le groupe AZF réapparait et bloque une ou plusieurs voies ferrées ;

2/ Sur le blog « Alerte éthique », et d’autres sites, des explications arrivent sur l’identité des membres du Groupe : des militaires révoltés par le détournement des milliards de la Division Daguet ;

3/ Au bout de quelques jours, une semaine au maximum, le scandale éclate dans la presse et les médias ;

4/ La pression devient terrible au sein des armées et la troupe sort des casernes avec les capitaines et les colonels en tête de cortège ;

5/ Une marche sur l’Elysée est organisée pour demander des comptes au pouvoir politique. Les barrages cèdent les uns après les autres et les gendarmes mobiles, CRS, policiers se joignent aux manifestants. C’est une insurrection ;

6/ Etant le seul capable de calmer nos militaires, je demande un entretien au président « François III » en lui demandant les pleins pouvoirs ;

7/ Il me nomme "conseiller Haddockien* » au Château ;

8/ Afin de changer les règles du jeu, c’est-à-dire nous débarrasser des mafieux qui dirigent et redonner le pouvoir aux citoyens, il suit mes demandes.

 

Afin d’envisager un bouleversement radical de nos institutions politiques, vous trouverez ci-dessous un pastiche de la note intitulée « Le jour où je serai Président » disponible sur :

http://infreequentable.over-blog.com/article-21446679.html

Dans ce billet, « L’Ami-râle Haddock » est conseiller au Château et oriente les décisions de notre bon président « François III » !...

 

Huit jours passent...

 

 Compte-tenu des circonstances exceptionnelles et des risques d’émeutes non contrôlables dans toute la Gauloisie, notre bon et vénéré président « François III » décide sur ma demande de dissoudre l’Assemblée Nationale !...

Une décision classique qu’a prise « Jackouille-le-Fripouille » après avoir un peu trop sniffé !...

Et bien pour notre bon président, ce n’est pas le « Schnouff », mais le Groupe AZF qui a révélé le stratosphérique – Que dis-je ?... cosmique !... - niveau de corruption de nos fats !...

 

Là-dessus, le généreux « Valse » se sacrifie et donne la démission de son gouvernement.

Le peuple n’en attendait pas moins !...

 

Dans sa grande perspicacité, notre « Danube de la pensée » qui tient le château depuis 2012 décide de nommer des « administrateurs » à la place des ministres !...

Il prend pour cela des hauts fonctionnaires, inconnus du grand public, et qui sont pourtant aux manettes de l’administration.

Ce sont des membres du Secrétariat général du Gouvernement, dépendant du Premier ministre, et qui sont tout à fait capables d’administrer l’Etat !...

 

Première « crise » d'opinion : on reproche à « François III » de n'avoir pas nommé de premier ministre !

Bé que non, té ! Ça servirait à quoi puisqu'il n'y a plus de Parlement, déjà en campagne, la faute au renversement du calendrier voulu par le PS de « Yoyo », pour discourir à l'infini sur une politique générale ?

D'ailleurs, « François III », dans sa grande mansuétude, prends tous les pouvoirs, légifère par voie d'ordonnances et de décrets présidentiels, puisqu'il n'y a plus non plus de ministre capable d'émettre des décrets ministériels, vue que « son équipe » administre provisoirement le pays et n'est pas composée de ministre mais d'administrateurs !

C'était marqué dans le texte : il suffisait de savoir lire !

Le Président nomme le Premier ministre, il n'est jamais marqué nulle part qu'il est obligé de le faire, fais-je remarqué insidieusement.

 

D'autant, qu'une fois nommé, il faut qu'il refile sa dém' pour qu'il se casse et lui-même n'est obligé de la faire que si il se prend une motion de censure dans les gencives : ce n'est quand même pas « François » qui va violer la constitution, puisqu’il en est le gardien !

Non mais !

 

« François III », notre généreux président, en profite pour vider les prisons, puisqu’il a un droit de grâce exercé à titre individuel, au cas par cas, de tous les petits délits comme les excès de vitesse ou la fumette de pétards !...

Succès garanti pour notre « Saint-Louis des temps modernes » !...

Cinq points de plus dans l’électorat !...

 

Et puis il va falloir de la place pour les plus « hard », les élus corrompus et qui n’ont jamais eu aucune considération pour l’article 40 du Code Pénal !...

Ceux-là seront embastillés et c’est avec deux ou trois mesures « des plus sévères » d'application immédiate qu'ils seront condamnés : Un beau nettoyage des mairies, des régions, des ministères, en perspective et pour un bout de temps !

10 points de plus dans l’électorat !...

Julie se pâme !...

Rottweiler enrage !...

 

Entre-temps, les « politiques » et autres courtisans sont tous à vouloir être adoubés pour les prochaines législatives, remarquant perfidement qu'aucun « administrateur provisoire » n'est élu ni ne concoure à un mandat électif !

Pour sûr ! Pour cause de stricte incompatibilité : pas plus d'un mandat par personne, qu'il soit local ou national !

Là encore, un engagement de campagne électoral. Et rien n'interdit à notre génial « François III » d'appliquer cette règle « morale », parce que ce n'est tout simplement pas prévu, dans aucun texte !

Et bien évidement entre fonctions électives et fonctions administratives incompatibilité totale : Quand tu décides de l'emploi du pognon des z'autres, t'es prié de le voir passer sans y toucher qu'avec les yeux !

Mais là encore, rien n'empêche de se faire élire, sauf, vous rappelle-je mes chers lecteurs qu'il est dans les propositions de « I-Cube », et de quelques autres, de faire absorber le Code du travail par le Code de la fonction publique, quitte à réformer durablement ce dernier, réforme qui posera bien une incompatibilité de principe entre rôle au service d'autrui et rôle de décision du service d'autrui, quitte à en décider du contraire par voie « d'accord d'entreprise »... sachant qu'il ne peut pas y avoir d'accord d'entreprise dans la fonction publique, puisque ce n'est pas une entreprise !

 

D'ailleurs, pas question d'attendre : « François III » aura prévenu tout le monde. Le lendemain de la passation de pouvoir, il ordonne (par voie d'ordonnance, donc) la refonte du Code électoral et le découpage des circonscriptions.

C'était dans son nouveau programme. Et les ordonnances ont vite été signées dès que Dédé aura eu tôt fait de lui faire des « paquets » de 100.000 habitants.

Bon d'accord, y'en a qui ont cherché à se faire favoriser : car habitant ne veut pas dire électeur !

Et ceux qui connaissent leur terrain mieux que d'autres, forcément qu'ils seront favorisés : c'est l'avantage d'être un élu de proximité.

 

Vote uninominal à un tour prévient « François III », notre « Divin et Ô combien vénéré Président » !

Gros débat philosophico-politique, tu penses : Pendant qu'ils s'amusent à défendre chacun leur conception de la démocratie représentative, ils ne causent pas d'autre chose !

Inco leur refile l'idée d'un scrutin à trois tours histoires de les faire pleurer.

Perso, « François III » qui n’a jamais autant rigolé annonce qu'on pourrait rire avec de la proportionnelle, histoire de garder tous les pouvoirs plus longtemps, incapables qu'ils seront d'avoir et de garder un premier ministre digne de ce nom, mais que finalement, ce serait un véritable putsch et totalementantidémocratique !

 

« Je m'y refuse au nom de l'amour de la République de mon pays, celui où je suis né et où je mourrai ! », déclare « François III » devant 800 journalistes du monde entier !...

Et qu’il siffle la fin du brouhaha en expliquant à Lolo Ferrari qu’il a été élu sur un programme qu’il n’avait pas prévu et qu’il l’applique en toute légitimité : il n'y a pas plus démocratique !

Mais qu’il reste ouvert, naturellement, à toute révision d'origine parlementaire, avec la nouvelle chambre. Rien de plus démocratique.

 

Saisine du Conseil Constitutionnel par quelques sénateurs teigneux. Bien Messieurs, vous savez ce qu'il vous attend, ce sera votre dernier tir de barrage. Après vous pourrez partir à la retraite (mais ce que vous ne savez pas encore, c'est qu'elle ne sera pas payée pour votre temps perdu sur les bancs du Palais du Luxembourg : ça ce sera la cerise sur votre gâteau ! « François III » en causera plus tard).

 

Car il commence par lui-même : Plus de rémunération pour aucun des mandats et fonctions représentatives pour le personnel politique.

Il admet seulement un SMIC horaire d'indemnisation forfaitisé pour tout le monde et exonéré d'impôt (y'a pas de raison).

Justement en commençant pas lui !

Je ne vous raconte pas la côte de popularité sur ce coup-là ! D'autant qu’il augmente quand même le SMIC à titre provisoire et sous réserve d'une loi de ratification à venir.

Maintenant, Messieurs Dames les élus, faudra aller pointer comme tout le monde sur le lieu de travail, c'est-à-dire dans vos hémicycles respectifs ou les commissions pour espérer toucher quoique ce soit !

Bon, petite calculette en main, ils ont globalement 9 mois de 22 jours de 8 heures, voire 10 de boulot (et un seul mandat, rappelle-il, exclusif de tout autre), ça nous fait 229 smic horaires par an...

Un petit temps très partiels pour ces élus-là !

C'est autre chose que du temps plein d'autrui !

Y'en a même qui auraient intérêt à retourner à l'usine !

En compensation, on ne touche pas aux indemnités périphériques : il n'est pas question de les empêcher de travailler pour le plus grand bien de la Nation.

Et puis pour les « has been », ils auront toujours le loisir de donner des conférences (ce qu’il s'apprête à faire dès qu’il aura quitté la rue du Faubourg Saint-honoré : son agent exclusif s'occupe déjà de remplir son carnet de voyage à travers le monde) ou devenir « consultant », parce que pas de retraite autre que celle du régime général, et encore, plafonné tant que le plafond de la SS existera...

 

Quant à « François III », naturellement, il est en fonction 24 heures sur 24, ses futurs ministres aussi. Ça fera donc 8 heures de Smic au taux normal, plus 4 à 25 %, plus 12 à 50 %, sur 5 jours par semaine, plus les 22 jours de congés payés travaillés, plus 52 week-end et 10 % de vrai CP sur un an de 365 jours (avec un peu de chance, il aurait bien droit à une année de 366 jours comme tout le monde), il devrait tourner à 7.300 Smic par an !

Les affaires reprennent... Une petite mousse pour fêter ça ?

 

« Ami-râle Haddock »

 

 Conseiller Haddockien* 

 Deux possibilités :

 1/ Du nom des habitants de la « planète Haddock » qui voyagent dans la galaxie à la recherche des meilleurs vins et élixirs. Ils sont surnommés les « Poivrots de l’espace » et sont prêts à entrer en contact avec des civilisations primitives – ce qui est absolument interdit par la fédération galactique – pour satisfaire leurs tendances à la boisson…

 2/ Du nom de la multitude des « Capitaines Haddock » qui sont autant de piliers de bar dans les estaminets normands, bretons, d’ailleurs et d’Outre-mer, râlant derrière les ectoplasmes, les Krétins stratosphériques, et autres Bachi-bouzouk, qui nous dirigent…

 

 PS de "I-Cube": Je reviens sur un truc. Il faut que je vous précise le déroulé de la crise « philosophico-politique », car il y a « plusieurs options ».

 

Tout le monde, parmi les politiques, voulait que les prochaines législatives se fassent à la proportionnelle intégrale sur liste bloquée au plus fort reste. Au nom de l'égalité des opinions. Au nom du droit à chacun de pouvoir s'exprimer et donc d'être représenté.

Je suis contre, même si ma fibre démocratique me hurlait de crier oui !

 

C'était une question clé qui m'avait attiré les foudres des constitutionnalistes, malgré la sympathie affichée par Beau-Pin et le joli sourire de Clémentine, de la gauche ultra anticapitaliste au deuxième tour, de la droite extrémiste et des centristes de tout poil (y compris des PRG de « Nanard le flambeur » qui aura ramené sa grande gueule), mais aussi des femmes et de tous les indépendantistes du pays sans lesquels je n'aurais pas été élu.

J'étais donc resté vaseux en expliquant que c'était soit ce système là qu'il fallait imposer aux partis, soit celui du vote sec uninominal à un tour par circonscription.

« Mais plus jamais de triangulaires généralisées, le plus mauvais des systèmes », bien que le « cousin » Jean ait pu arriver à reconquérir son siège de Maire du 5ème grâce au maintien du candidat du Modem, dans le temps !

 

N'en déplaisent aux caciques de la « gauche plurielle » et de la « droite décomposée ». Maintenant, ils vont boire la ciguë jusqu'à la lie !

 

En cas de crise, le Conseil constitutionnel sera saisi dans l'urgence des meks qui n'ont pas de campagne à faire pour les législatives (et puisque je gouverne par ordonnances pendant ces quelques semaines avant la fin des législatives, le Parlement se réunit d'office : toujours pas question de violer la constitution de mon pays à moi-même et que je partage volontiers) commence par invalider ladite ordonnance, par un vote de défiance (contre qui ? Il n'y a pas de Gouvernement officiel, juste des administrateurs !).

Je constaterai alors la crise institutionnelle et en imputerai la faute au dit Conseil dont je suspends les prérogatives et le fonctionnement, toujours par voie d'ordonnance.

Tout en affirmant haut et fort que les notables de la République étant rétifs à la modernisation de la vie publique, ce qui est explique pour partie l'état du pays et de ses finances délabrées, il faut bien prendre des mesures annoncées.

« Mais que je prends bonne note de l'imperium ! On se revoit dès le milieu du mois de juin pour en causer ! L'affaire de quelques jours, rien de très grave... »

 

On parle de complot contre l'État, de tentative de coup d'État. La rue s'agite. Un petit coup de passage télévisé et je relégitime ma décision pour avoir été le dernier élu. Une promesse est une promesse et qui s'oppose à la première dénie donc la volonté du peuple que je représente. « Flûte, j'ai été élu par le peuple il n'y a pas 15 jours que déjà on voudrait, au nom de ce même peuple qui m'a élu démocratiquement à la fonction, m'empêcher de tenir ma première promesse ! Mais ce sont ceux-là qui se conduisent de façon anti-démocratique ! Ils sont un véritable danger pour la Nation, l'État et la démocratie ! Pas moi, grand Dieu ! »

 

Le lendemain, réaction des « grandes gueules ». Celles qui n'auront rien compris à rien sont mises sous résidence surveillée pour suspicion d'entrave à la démocratie, les autres peuvent continuer à causer : Je constate dans un communiqué qu'on veut empêcher la tenue d'élections législatives régulières dans ce pays. En application de l'article 16 de la Constitution, « je confirme prendre tous les pouvoirs et suspend la session extraordinaire du Sénat (qui est la contrepartie automatique) au nom du bicaméralisme : L'une des Assemblées n'étant plus en fonction pour cause de législatives, l'autre n'a pas à siéger. Cette situation ne durera que le temps de retrouver le calme dans la rue et l'ouverture prochaine d'une session extraordinaire dès le surlendemain de l'élection législative. A vos votes, citoyens, c'est le moment de confirmer vos choix contre la clique des 80 ! »

Pourquoi 80 ? Je n'en sais rien : on les trouvera bien dans le tas !

 

Or, toujours dans cette hypothèse de crise, on en était encore à préparer des législatives à la proportionnelle avant la crise et 236 listes de 600 noms avaient été validées par l'Administrateur de l'intérieur (sur plus de 853). Il y a de tout. Les grands partis, naturellement, avec quelques retours inattendus. Mais tout autant dix huit listes féministes, obligées d'alterner avec un homme après chaque femme pour cause de parité obligatoire, des spécistes, des défenseurs du camembert authentiques moulés à la louche, en passant par toutes les tendances radicales du gauchisme extrême et jusqu'à un parti de pseudo nazillons, de juifs orthodoxes et quelques « rigolateurs » du parti du plaisir, de celui du rire, ou du « parti pris ».

Des tas de listes d'union locale, professionnelle de la défense des tailleuses de pipe de Saint Claude, de telle ou telle vallée !

Magnifique ! En même pas 15 jours, toutes les revendications ou associations revendicatrices ont réussi à se conformer, même à la va-vite, à cette nouvelle liberté !

 

Un seul tour à la proportionnelle ? La « chambre introuvable » est de retour. Donc volte-face à l'occasion de l'annonce de la suspension du rôle du Conseil Constitutionnel et de la mise ne place de l'article 16 : Vote uninominal à un tour et liste par circonscription !

Et « bibi » d'expliquer chez « Lolo » que « parce que quelques illuminés(la bande des quatre-vingts) ont voulu jouer avec la République, parce qu'ils ont voulu piétiner ce qu'il y avait de plus noble dans la démocratie représentative de mon pays que j'aime tant, parce qu'il est de ma responsabilité d'assurer le bon fonctionnement des institutions, on ne peut pas faire autrement. »

« Toutefois, je tiens personnellement à la bonne représentation de tous les courants d'opinion dans mon pays. Non seulement c'est une promesse, mais c'est aussi une conviction personnelle très fortement enracinée, je confirme donc que les sénateurs rendront leur mandat le même jour que les députés, pour être remplacés, tous, par un citoyen tiré au sort, à raison de trois par département, renouvelable par tiers tous les ans » !

 

Radada : Assemblée hors session et en pleine campagne, plus de Conseil Constitutionnel pour donner le « La », des sénateurs mis à le retraite d'office, délégitimés, décrédibilisés partout hors les « salons feutrés parigots », une future Assemblée Nationale constituée d'une bipolarisation forte et d'un Sénat ayant « image fidèle de l'opinion », j'arrivais à la fois à garantir l'équité représentative du peuple par le peuple et à former un soutien du futur gouvernement sur des assises solides !

Quand je vous dis que je suis un génie qui s'ignore, parfois je suis obligé de croire que c'est plus vrai que vrai !

 

Ça, c'est pour le scénario de crise.

Mais il peut y en avoir un autre de plus raisonnable, puisque je suis élu sur un programme qui dit, « noir sur blanc » : élections uninominales par circonscription à un tour pour les députés, tirage au sort citoyen sur les listes électorales (comme pour les jurés de Cour d'Assises qui débattent de la Liberté d'autrui quand même !) pour le Sénat et refonte du système des nominations au Conseil économique et social, aux Conseils Constitutionnel, Supérieur de la Magistrature, Haute autorité de l'Audiovisuel, etc. faisant la part large aux parlementaires avec « droit de Veto » de l'Élysée !

 

Après tout, vu mon triomphe à l'élection de la semaine passée, la « classe politique » ne peut que s'incliner. Et un décret présidentiel suffira, sans bouleverser les augustes soucis moraux de tous ces messieurs (et les « virgules » du texte de la Constitution en plus) !

Dans ce cas-là, on saute l'étape « élection des députés à la proportionnelle intégrale » : au moins, j'aurai l'air moins kon !

 

« I-Cube »

 

 


L’assassinat de Robert Boulin : 35 ans après…

 

Fabienne Boulin-Burgeat : « L’Omerta protège les assassins de mon père »

 

Je reprends un article de Guillaume Duhamel paru le 30 octobre 2014  dans « Le nouveau Cénacle » au sujet de l’assassinat de Robert Boulin.

 

Hors norme sous bien des aspects, sa vie aurait pu faire l’objet d’un roman ou d’un film. Son histoire est celle de la fille d’un ministre du Travail décédé dans d’étranges circonstances fin 1979. Alors jeune mariée, elle a d’abord, bouleversée, cru en la thèse officielle du suicide. Avant d’écouter des voix discordantes, d’entreprendre des recherches et de découvrir quantité de manipulations, oublis et autres négligences d’importance. Petit à petit, elle a acquis la conviction que son père « premier ministrable » de Valéry Giscard d’Estaing a été assassiné. Son honneur bafoué après la divulgation d’une affaire de terrains qui auraient été acquis illégalement à Ramatuelle, il aurait menacé de faire des révélations et, pour avoir occupé des postes éminents, il savait beaucoup de choses. Trop sans doute.

Intimidée, menacée, surveillée durant des années, cette gêneuse opiniâtre a fait montre d’un courage et d’une détermination exemplaires pour faire émerger une autre vérité, très certainement la vraie, et restaurer l’honneur de son père et de sa famille toute entière.

Auteur du Dormeur du Val en 2011, un ouvrage décapant rédigé dans le sillage du refus de la cour d’appel de Paris de rouvrir l’enquête sur la mort de son père Robert Boulin, Fabienne Boulin-Burgeat revient sur le drame de sa vie. Une affaire d’État qui a secoué l’opinion et qui, trente-cinq ans après, continue de faire parler d’elle.

 

 Fabienne BOULIN-BURGEAT, votre père disparaissait il y a maintenant trente-cinq ans. Dans votre ouvrage Le Dormeur du Val, vous expliquez que vous n’avez pas tout de suite épousé la thèse de l’assassinat. Quels sont les principaux éléments qui vous ont fait changer d’avis ?

Nous avons été immédiatement pris en charge et manipulés pour nous pousser à accepter la thèse officielle du suicide. Nous étions en état de choc, jeunes et naïfs, et nous n’avions jamais eu auparavant de raison de douter de la bonne foi à notre égard des autorités judiciaires et politiques de notre pays. Nous avons donc accepté les dires des responsables de l’enquête judiciaire et des responsables du gouvernement, le Premier Ministre Raymond Barre en tête, qui sont venus nous assurer personnellement que rien n’avait été négligé et que le suicide était parfaitement établi.

Bien sûr, nous avions toujours des doutes au fond de nous, ma mère surtout, mais elle se taisait pour nous protéger. Nous avons subi, dans les semaines et les mois qui ont suivi, des pressions psychologiques et même physiques fortes afin de nous empêcher de sortir de notre silence. Ce n’est qu’après plus d’un an, grâce à notre avocat de l’époque, Robert Badinter, que nous avons enfin pu avoir accès au rapport d’enquête de la police judiciaire sur la mort de mon père et voir les photos prises par l’Identité Judiciaire. Ce fut un choc énorme. Sa tête était celle d’un boxeur…

Nous avons alors, ma mère mon frère et moi, déposé plainte contre X pour meurtre et le juge d’instruction ordonna l’exhumation du corps de mon père et une deuxième autopsie. Celle-ci mit notamment en évidence (outre un embaumement du corps opéré en toute illégalité) la présence de huit hématomes, autour des yeux, et de deux, voire trois fractures sur les os de la face, tous passés sous silence dans le premier rapport d’autopsie. Du sang avait même coulé par le nez lors de la découverte du corps…

Selon les médecins légistes de cette deuxième autopsie, les coups ont bien été donnés avant la mort. D’après les termes de leur rapport, il s’agissait de « coups appuyés par un objet contondant du vivant de Robert Boulin » ! C’est à ce moment-là que nous avons définitivement cessé de nous protéger pour regarder la vérité en face.

C’est aussi à ce moment-là que vous avez été confrontée, vous et votre famille, à d’innombrables obstacles…

Durant plusieurs décennies nous avons en effet travaillé à établir la réalité des faits contre vents et marée: la noyade n’a jamais pu être scientifiquement démontrée et les poumons conservées dans les locaux de l’Institut médico-légal ont été détruits sur ordre du Préfet de Police au moment où nous en demandions une nouvelle analyse ; le vol des bocaux de sang de mon père dans ces mêmes locaux a aussi empêché des vérifications complémentaires ; l’embaumement illégal du corps n’a pas été sanctionné ; l’absence de boue en bas de son pantalon alors que mon père est censé avoir marché dans de la vase sur sept mètres n’a jamais été expliquée ; la preuve scientifique que le corps a été déplacé après la mort a été rapportée, mais ignorée par la justice.

Selon la thèse officielle le corps n’a été retrouvé qu’à 8h45 le matin du mardi 30 octobre, alors même que les témoignages de hautes personnalités affirment qu’elles ont été informées de la découverte du corps de mon père entre 2 heures et 3 heures du matin. Cette double découverte du corps démontre bien que la thèse du suicide repose sur une série de mensonges. Une analyse sérieuse de la lettre « posthume » (dont on n’a jamais retrouvé l’original) attribuée à mon père par la thèse officielle pour justifier son prétendu suicide démontre qu’il s’agit d’un faux grossier (voir sur ce point, entre beaucoup d’autres, la contre-enquête très complète de Benoît Collombat, Un Homme à Abattre, Plon, 2008.)

Toujours selon la thèse officielle mon père aurait déposé cette lettre à la poste de Montfort-l’Amaury dans l’après-midi du 29 octobre juste avant d’aller se noyer dans l’étang voisin du Rompu, alors qu’au même moment il a été vu assis dans sa voiture à la place du passager encadré par deux inconnus ! Nous avons ainsi répertorié plus de soixante-quinze anomalies dans le dossier officiel et des témoins cherchent encore à livrer leur témoignage, mais en l’absence de juge d’instruction la marche vers la vérité est paralysée.

 Trente-cinq ans plus tard, l’omerta protège les assassins de Robert Boulin. Il faut donc des soutiens à la famille pour que ce scandale d’Etat prenne fin et qu’avant que la prescription ne tombe en janvier 2016 sur ce dossier, un juge d’instruction libre et indépendant soit désigné, et puisse faire toute la vérité sur les circonstances réelles de la mort de ce ministre en exercice, un évènement unique dans toute l’histoire de la République. Quand le faux passe pour vrai et le vrai pour faux, il est temps pour les citoyens de s’en indigner et d’exiger que la justice passe dans ce dossier. Mais pour cette réouverture du dossier ait lieu, nous dépendons d’une décision du procureur général de Paris, nommé par Décret en Conseil des ministres. La décision est donc bien uniquement politique et c’est bien là tout le problème. Le Parquet n’est pas indépendant en France, contrairement à la plupart des démocraties occidentales…

 

 Les tenants de la thèse de l’assassinat estiment que celui-ci aurait été légitimé par l’accession probable de votre père à Matignon, perspective désastreuse pour Jacques Chirac, alors président du RPR, dans un contexte de « guerre des droites ». Est-ce aussi votre conviction ?

De fait, la nomination fin 1979 d’un RPR et gaulliste historique comme Robert Boulin à Matignon aurait enlevé beaucoup de légitimité à la candidature de Chirac contre Giscard aux élections présidentielles de 1981. Robert Boulin « gênait », selon l’expression du ministre et historien Jean Charbonnel.

C’était un homme droit, issu de la vraie Résistance, pas celle des derniers mois de la Deuxième Guerre Mondiale. Il ne cherchait qu’à servir l’intérêt général, il proscrivait la connivence entre politiciens et milieux d’affaires et avait toujours lutté pour un partage équitable des bénéfices entre tous. Or, la fin des années 1970 est une époque charnière, en France et dans le monde. L’ultra-libéralisme, dont nous pouvons maintenant observer tous les jours les effets désastreux, commençait alors à s’emparer des esprits et des lieux de pouvoir. Ceux qui, politiques, syndicalistes, journalistes ou magistrats trop intègres, risquaient d’y faire obstacle devaient être détruits.

 

 « Quel assassin ordinaire pourrait faire arrêter une autopsie en cours ? »

 

Outre les ambitions personnelles de Jacques Chirac, les nombreux dossiers que détenait votre père et qui ont disparu peu après sa mort sont-ils d’après vous l’autre cause principale de la disparition de Robert Boulin ?

Tout cela se tient. Certains, au sein même de sa propre formation politique, avaient décidé de l’abattre politiquement par une campagne de calomnie. C’est contre eux que mon père est parti se battre le jour de sa disparition en menaçant de sortir des dossiers compromettants, mais ce n’est pas à moi de dire qui sont les assassins de mon père : c’est à la Justice de le faire et elle peut encore le faire avant que la prescription ne tombe sur cette affaire. Ce dont on peut être certain, c’est que ce ne sont pas des assassins ordinaires. Quel assassin ordinaire pourrait faire arrêter une autopsie en cours et éviter celle du crâne, proférer un mensonge sur l’heure de la découverte du corps et camoufler le fait que le corps a été déplacé, sans compter la liste de tous les scellés et pièces à conviction volés après que nous ayons obtenu l’ouverture d’une instruction judiciaire ?

 Ceux qui ont décidé de mentir aux Français sur la mort de mon père sont puissants et la mort d’un homme ne compte guère pour eux…

 

 Savez-vous ce qu’ils contenaient, même dans les grandes lignes, et à qui ils auraient pu nuire ?

Ils ont été volés dans le bureau de mon père à son domicile le soir même de sa disparition. Depuis, certains d’entre eux ont éclaté sans toutefois que les juges puissent accéder à toutes les informations qu’ils recherchaient, notamment les pièces classées « secret défense », ce qui a protégé des politiques de poursuites criminelles.

 

La riposte que préparait votre père après les accusations concernant l’affaire des terrains de Ramatuelle, prétendument acquis de façon illégale, sur laquelle il a dû s’expliquer et qui avait tout du piège, aurait-elle pu ébranler le RPR voire la classe politique dans son ensemble ?

Peu de temps après la mort de mon père, le Président du Conseil Constitutionnel et maire de Neuilly est venu proposer à ma mère beaucoup d’argent contre son silence, en ajoutant que mon frère serait le suivant sur la liste si elle refusait cette offre. Ce qu’elle fit cependant, en lui lançant tout de go : « je sais tout ». Sur quoi il lui rétorqua: « alors faites sauter la République ! » Monsieur Achille Peretti, également co-fondateur du SAC, vous aura ainsi répondu…

 

 « Le pouvoir fait feu de tout bois »

 

 Pensez-vous que l’ancien Garde des Sceaux Alain Peyrefitte a exercé un rôle dans le drame de Robert Boulin ?

Il s’est en effet conduit d’une façon indigne en essayant de mêler mon père aux démêlés judiciaires d’un affairiste pour se débarrasser d’un concurrent dans sa course pour Matignon. Il a joué un rôle infâme, mais sans doute pas le plus terrible.

 

 Avec le recul, jugez-vous plausible que le président de la République Valéry Giscard d’Estaing a en quelque sorte utilisé votre père, réputé homme intègre, pour tenter d’affaiblir les gaullistes ?

Le pouvoir fait feu de tous bois, en effet. La France est depuis bien longtemps victime de politiques professionnels pour qui seule la carrière compte, ce qui est parfaitement contraire à notre éthique et à l’intérêt général

 

Comment expliquez-vous l’absence du chef de l’Etat aux obsèques de votre père ?

Sans doute pour enterrer plus vite l’affaire Boulin ! Vers 9 heures le matin de l’annonce de la découverte du corps de mon père, le Président a téléphoné à ma mère pour lui dire qu’il allait venir la voir sans tarder. Nous l’attendons toujours ! En fait, il a très vite décidé, selon ses propres termes, de « laisser les morts enterrer les morts ».

Quelques années plus tard, dans ses Mémoires, il tentera de justifier la thèse officielle en mettant en cause l’attitude de ma mère vis-à-vis de son mari. Les tribunaux l’ont condamné pour cette diffamation.

 

 La disparition en février dernier de Jean Charbonnel, ex-ministre qui a soutenu à plusieurs reprises détenir les noms des deux assassins de Robert Boulin, a sans doute été un autre coup dur…

De tels hommes de bien sont rares. Il a été courageux et savait que mon père avait été assassiné. C’était sa conviction profonde, et il l’a maintes fois affirmé publiquement.

Peu de temps avant sa mort, Jean Charbonnel a été très affecté par le lamentable documentaire de Gilles Cayatte sur France 2 et qui vient encore de passer en boucle sur LCP, chaîne publique payée par les contribuables, dans lequel on le voit dire qu’il a cru au suicide. Cette manœuvre de désinformation le révoltait et il s’en était plaint personnellement auprès du patron de la chaîne, en vain…

 

 Jean Charbonnel s’est-il confié à vous pour soulager sa conscience ?

Je ne lui ai pas demandé car j’ai pour principe éthique de ne jamais peser sur les témoins, afin que personne ne puisse dire que je les ai influencés. Il s’est cependant confié à d’autres.

 

« Mon père disait avant sa mort, les salauds ne doivent pas gagner » 

 

 Que répondez-vous à Michèle Cotta, selon laquelle Robert Boulin était un homme faible, pris en tenailles entre Henri Tournet et les pressions exercées par sa famille pour acquérir le terrain de Ramatuelle, et plus largement à tous ceux qui ont mis en cause votre famille dans le décès de votre père ?

 Ces calomnies ne salissent que son auteur, qui ne connaissait pas les Boulin personnellement, et qui n’a jamais enquêté sur cette affaire. Mais j’aimerais qu’un juge d’instruction puisse lui demander qui lui a mis ces propos dans la bouche…

Êtes-vous en relation avec Florent Boudié, député socialiste de la circonscription de votre père, qui demande la réouverture de l’enquête sur sa disparition ?

 Florent Boudié m’a confié s’être engagé en politique en regardant la façon dont Boulin essayait de faire régner plus de justice, d’égalité et de compassion envers ses citoyens.

Je me réjouis de son soutien actif dans la recherche de la vérité, mais je regrette que certains de ses propres amis politiques tentent avec acharnement que la vérité ne soit pas dite afin que les Français ne puissent pas voir comment fonctionnent réellement nos institutions et gardent l’illusion de vivre dans un pays démocratique exemplaire.

Compte tenu des nombreuses déconvenues judiciaires que vous avez essuyées, pensez-vous que sa démarche a des chances d’aboutir ?

Depuis plus de tente ans je tente de faire comprendre combien notre démocratie est corrompue, désarticulée, démantibulée. Heureusement, on peut encore rencontrer dans les allées du pouvoir quelques sages et honnêtes hommes et femmes. J’attends que leurs soutiens deviennent plus opérants.

Il reste encore un an avant que la prescription ne tombe pour éteindre notre action judiciaire. Il faut donc qu’ils fassent vite, sinon le dossier sera définitivement fermé, comme celui de l’assassinat du juge Renault et bien d’autres. Mon père me disait la vieille de sa mort que « les salauds ne doivent pas gagner ». Travaillons ensemble durant cette année pour lui donner raison.

 

 Vous vous êtes battue pendant plus de 30 ans pour que la thèse officielle soit révisée et on peut imaginer que votre image de l’institution judiciaire est désormais passablement écornée…

Le travail assidu sur ce dossier m’a donné une lucidité dont mon enfance très privilégiée m’avait privée. Je sais maintenant qu’aucune institution n’est à l’abri des manipulations de prédateurs au comportement profondément anti-démocratique.

Je suis convaincue qu’il faut changer de paradigme, et pas seulement replâtrer l’institution judiciaire.

 

 Vous avez fait le maximum pour faire bouger les lignes. Aujourd’hui, bien que la justice n’a pour l’heure pas rouvert le dossier, avez-vous le sentiment du devoir accompli ?

 Non, il faut continuer car cette affaire est emblématique de toutes les dérives funestes dont souffre notre pays. Elle donne une grille de lecture qui permet de radiographier nos institutions, celles d’aujourd’hui, et d’aller au-delà des apparences. Pour que le fonctionnement de notre société continue de reposer sur des valeurs essentielles à sa survie, il faut que la vérité passe dans ce dossier.

La suite sur :

http://lenouveaucenacle.fr/fabienne-boulin-burgeat-lomerta-protege-les-assassins-de-mon-pere

 

J’ai déjà rédigé plusieurs articles sur cette affaire :

1/ « L’assassinat de Robert Boulin a-t-il été commandité par Jacques Chirac ?... » :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2009/10/lassassinat-de-robert-boulin-a-t-il-%C3%A9t%C3%A9-commandit%C3%A9-par-jacques-chirac.html

2/ Le « Haddock d’Or 2011 » décerné au gendarme Francis Deswarte

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2011/02/le-haddock-dor-2011-au-gendarme-francis-deswarte.html

3/ Le Bal des crapules !...

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2011/09/le-bal-des-crapules.html

L’assassinat de Robert Boulin est le crime fondateur de notre « totalitarisme mafieux ».

Il s’en est suivi les assassinats de Pierre Bérégovoy, François de Grossouvre, Jean-Edern Hallier, qui tous se sont opposé à François Mitterrand et sa clique de mafieux roses.

Ils ont eu le tort de se sont révoltés quand ils ont appris le détournement par l’Arsouille des 3,5 milliards $ des indemnités de la guerre du Golfe de 1991.

 

Jean-Charles DUBOC

 

 


Guerre du Golfe 1991 : Lettre au Président de la République (III)

 

Ci-dessous une lettre envoyée à Nicolas Sarkozy, Président de la République de 2007 à 2012, par Atama TEUGASIALE, vétéran de l’Opération Daguet, au sujet des indemnités de la guerre du Golfe et du Syndrome du Golfe.

 

Le 28 novembre 2014

M. Atama TEUGASIALE

 

Monsieur Nicolas SARKOZY

Président de la République

CONSEIL CONSTITUTIONEL

2, rue Montpensier

75031 PARIS

 

Lettre Recommandée avec A.R.

Objet : Pour information

P.J. : - Lettre à M. François HOLLANDE

- Photocopie Lettre à M. Manuel VALLS

 

Monsieur le Président,

 

Etant un de vos fidèles admirateurs et ayant fait parti d’une équipe du SPHP, comme chauffeur, lors de votre venue à Nouméa, je vous dois de vous faire connaître qu’en raison du principe constitutionnel, je me permets de vous informer que j’ai transmis au Président de la République, Monsieur François HOLLANDE, une demande instante, écrite, concernant le détournement des indemnités de la guerre du Golfe dont vous trouverez ci-joint la photocopie ainsi que celle envoyée au Premier Ministre.

Aux vues des prochaines échéances capitales de notre pays, j’attire votre attention sur la gravité de ce dossier très sensible qui porte atteinte aux Valeurs Républicaines :

1°) : C’est une affaire d’Etat : Malgré les multiples dénonciations de Monsieur Jean-Charles DUBOC sur son blog : « Alerte Ethique », l’Etat reste muet et semble sourd face aux diverses revendications, alors que celui-ci est mis en cause.

2°) : Indemnisation des vétérans : C’est une indemnité promise et obligatoirement due…

3°) Existence du syndrome du Golfe : Il existe réellement, tant de vétérans en souffrent…

Pour ces motifs, j’ai l’honneur de solliciter votre bienveillance afin que la vérité soit révélée sur cet épineux épisode durant la fonction du Président Mitterrand, pour que ce sujet soit traité dans l’urgence.

A ma connaissance, en l’application de l’article 40 du Code de Procédure Pénale, je pense que les militaires de la Division Daguet se mobiliseront en masse afin d’avoir gain de cause.

J’ai confiance à vos compétences et je suis certain d’être entendu.

J’espère avoir retenu votre attention et une réponse de votre part.

 

Dans cette attente,

Je vous prie de croire, Monsieur le Président, l’expression de ma plus haute considération.

 

M. Atama TEUGASIALE

 

 

Il est possible de télécharger le dossier « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » sur votre Kindle ou votre ordinateur :

 

 


Au commencement, il y a l’indignité

 

La démission de Kader Arif, secrétaire d’Etat aux anciens combattants  

 

Je reprends une partie d'un article de "I-Cube" :

 

C’est décidément le foutoir…

 

 

Au commencement, il y a l’indignité. 
 
Et puis très vite, c’est le boxon.
 
« Kaka-zut-Hack » et ses comptes exogènes, ministre de la fraude.
« Delphes-pine-Bateau » qui critique sans ménagement son budget.
« T’es-venu-d’où » devenu célèbre pour sa « phobie administrative » ! 
« Deux-Noix-Âme-mont », pas d’accord et qui le dit haut et trop fort.
« Hors-élie Fili-pette-t’y » qui préfère draguer au conseil des ministres les beaux-meks au lieu de bosser.
« Hard-no Monte-et-bourre-la » qui en profite pour la tringler et par apprendre enfin l’économie dans une sous-filiale de Harvard.
« Vingt-Sang Payons » qui se planque à Strasbourg après avoir mis « l’ékole-pue-blique » sans dessus-dessous.
« Valy Four-nez-rond » qui s’en fait un ersatz d’AVC anxiogène et aurait préféré ne pas revenir.
« Franc-soi L’a-mis » qui s’est effacé.
« Pierrot Moscou-vicie » qui s’exile à Bruxelles dans une niche fiscale dorée. 
« Sicile-du-flot-vert » qui claque la porte après avoir mis le secteur de la construction de logement à genoux avec son pote « Pascale Qu’Enfin ».
 
Sans compte leur chef « J’y aime- Air-eau » appelé à retourner à son aéroport par l’autoroute.
 
Ni oublier « À-qui-sont-ces-pompes de Maure-elle »,
 
Pas plus que « Cloclo Serre-y-lion », « Davidoff-Caisse-l’air », « Titi-Raie » et « Pierrot-Renato Le-masse » et demain son successeur « J’y-pet Joue-yes ».
 
Y’en a qu’une qui résiste, c’est « T’oubliera », la « garde des sots » : Bien dans son rôle, elle compte les points place Vendôme. 
 
Parce que bon, il faudrait rajouter « Valy-Rottweiler », demain sa succédante en la personne de « Juju-Gallet », qui avant de laisser « François III » s’envoler draguer la MILF australienne en marge du sommet de « Brise-Banne », s’en va pour se faire « photographier » pour l’immortalité sur les balcons du « Château » par un pseudo « papa-rase-eau »…
 
À voir absolument ce moment de bravoure résumé par « Kanal-Puce » (ou d’une autre agence de com’) : http://www.rtl.fr/culture/medias-people/video-francois-hollande-pris-en-flagrant-delit-de-drague-en-australie-7775476905, après la pub… dans le corps du texte !
Je ne m’en lasse pas, dans la mesure où le ton était juste quand je décris le bonhomme à Washington, en février dernier, dans le dernier opus estival ! 
 
Et la liste continue de s’allonger au fil du temps…
 
Toujours dans l’indignité, « Nagea-Val-Eau-Belle-qu’a-s’aime » qui fait sur France 3 l'éloge de son mari « Bobo-risse » qui vient d'être nommé secrétaire général adjoint de l'Élysée (« Un homme doté d'immenses qualités, c'est pour ça que je l'ai choisi, c'est pour ça que d'autres le choisissent pour exercer des responsabilités professionnelles »), on saura tout de ses positions préférées et zones érogènes la prochaine fois.
 
Et « Hard-no » précité qui sort du silence ce dimanche 23 novembre avec ces mots : « Retour à Florange : le texte si juste d'Aurélie Filippetti… »
Tu parles : Aucun n’aura su gérer le problème…
Il fait même la promotion d'une tribune écrite par sa bien-aimée sur le site de Mediapart.
 
Et « la seconde-ex » du boss, celui qui ne sait pas tenir sa queue à sa place dans le pantalon, pendant ce temps-là vitupère sur les ondes de la BBC contre lui et sa politique.
 
Décidément profondément grotesque.
 
Ce qui m’interpelle, c’est finalement qu’on nous sert tout ça en « rafale », comme du temps de « Bling-bling » pas si lointain que ça : Quand ça va mal (chômage, déficits, endettement, panne de croissance, la guerre sur le glacis de l’Europe), ils ne peuvent pas s’empêcher de nous étaler leurs « coïtus-interrompus ».
 
Et « Bling-bling » en faisait déjà des tonnes avec le succès que vous avez pu noter.
 
Alors, quoi donc faut-il nous cacher, cette fois-ci ? 

 

 

« Abdelkader A-riz-rif ».

Secrétaire d'État aux Anciens Combattants, qui était si proche de « François III », parce que c’est un des rares de ceux qui avaient cru en lui quand seulement 3 % des sympathisants du PS le considéraient comme un présidentiable.

C’est dire les qualités du bonhomme !

Voilà une nouvelle apprise par « Radio Intox » sur la route du retour vers mon voilier à en faire une embardée impromptue, parqué loin des côtes nationales, à l’abri d’un raid de la « police politique » de mon pays (celui que j’aime tant…). 

Taille moyenne, la mâchoire carrée, son physique évoque encore le talonneur qu'il fut au Castres Olympique au début des années 80, âgé de 54 ans, il est né en Algérie en 1959 et sa famille s'installe à Castres au début des années 60.

Des harkis « bon teint ».

Remarqué par « Tonton Yoyo », il s'engage en politique dans les rangs de la fédération de Haute-Garonne du Parti socialiste en 1983. Il en prendra la tête à la fin des années 90 pour ne quitter son poste qu'en 2008.

En 2004, il est élu député européen. Huit ans plus tard, au printemps 2012, il gagne un siège de député de Haute Garonne avant d'intégrer le gouvernement de « J’y-aime Air-Eau » en tant que ministre délégué aux Anciens combattants. Poste qu’il conserve sous « Menuet-Valse », mais rétrogradé au rang de sous-secrétaire d'État.

 

Et voilà tout d'un coup que son nom est cité dans une affaire de soupçons de favoritisme dans l'attribution de marchés publics, sur fond d'appels d'offres douteux. Au début du mois de septembre 2014, donc un moment plus tard où il reçoit un courrier de  vétérans, deux élus d'opposition (UMP) déposent un signalement auprès du procureur de Toulouse faisant état « d'anomalies » dans les relations contractuelles existant entre la Région et plusieurs sociétés spécialisées dans l'événementiel : Deux de celles-ci appartiennent à de proches parents du désormais ex-secrétaire d'État. Son frère et de ses deux neveux.

Le parquet de Toulouse ouvre alors rapidement une enquête préliminaire. Et le « futur-ex » dénonce aussitôt des « persiflages », des « insinuations » et se dit « révolté » par ces affaires « qui ne [le] concernent absolument pas ».

Évidemment qu'elles ne le concernent pas, puisque ce n’est pas lui qui signe lesdits contrats, pas plus qu’il n’a mainmise au moment des faits sur les caisses de la région, mais « Marre-teint Mal-vit », premier adjoint à la mairie de Figeac, ancien ministre « soce » de 1992 - 1993 au Budget, justement, né en 1936… 

 

« Par respect pour la fonction ministérielle, par respect pour la politique mémorielle que j'ai conduite et pour le monde combattant que j'ai servi avec fierté et conviction, je fais le choix, en responsabilité, de quitter le poste que j'ai eu l'honneur d'occuper pendant deux ans et demi », a-t-il déclaré vendredi dernier.

Ah oui, tiens donc : L’a-t-on beaucoup entendu causer des souffrances des « vétérans d’OPEX » en général et plus précisément des soldats de la « Division Daguet » empoisonnés par les poussières des munitions à l’uranium appauvri, récemment ?

Ils attendent toujours d’être pris en charge et soignés.

D’autres, très nombreux, en sont morts ou ont été « suicidés ».

Quelques-uns écrivent encore aux ministres du budget, de la défense, à l’Élysée et même à « Bling-bling » en marge des détournements des « Milliards de la « division Daguet » », payés à la « Gauloisie sublime » en 1992 par le Koweït & Cie, remboursés encore et depuis par l’Irak à travers la CINU de Genève, mais dont personne n’a jamais vu la trace dans les comptes du Trésor…

En tout cas, c’est ce qu’ils disent, affirment et écrivent tous depuis 1998. 

 

« Abdelkader A-riz-rif » un « couard-vantard » contraint au silence des maladies honteuses ou un « homme d’honneur » comme il le présuppose ?

Je le lui souhaite et il sera le bienvenu dans le paradis des « honnêtes-gens » si c’est le cas, d'autant que son dernier courrier signé avant sa démission concerne la réponse qu'il apporte à un vétéran du Golfe : Ce qui promet d'autres péripéties, notamment parce que ledit vétéran s'est mis en immersion profonde pour être suivi dans ses déplacements depuis ce week-end. 

Mais entouré comme il l’a été jusqu’à la semaine dernière, notre ex-ministre, par le quarteron d’indignes de leurs fonctions ministérielles et autres, avouez que ça ne fait que rajouter au foutoir du moment !

Belle réussite pour une République qui se voulait exemplaire. 

Et qui chante comme un avant-goût du « chant du cygne », finalement…

 

Ce texte est repris d’un billet de « I-Cube » :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2014/11/cest-decidement-le-foutoir.html

 

 

Indignité : Caractère de quelqu’un ou de quelque chose d’indigne, de méprisable, de vil ; acte odieux, méprisable.

Cette définition du Larousse correspond parfaitement au fait d’avoir détourné les indemnités de la guerre du Golfe de 1991.

Tous ceux qui s’en sont rendu coupable, ou l’on couvert délibérément afin de protéger leurs magouilles, sont des gens indignes de leurs fonction.

Et il y en a beaucoup.

Les plus importants d’entre eux sont évidemment François Mitterrand et sa clique de mafieux qui se sont rendu coupables de ce crime contre nos institutions.

Mais on peut aussi compter tous les dirigeants politiques qui se sont succédés depuis 1998, et que j’ai informé…

Pour en avoir une idée, il suffit de prendre connaissance du courrier à Thierry Breton d’avril 2006 :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2008/06/lettre-thierry.html

  

Concernant Kader Arif, il faut bien réaliser qu’il a reçu il y a trois mois le courrier d’un président d’une association d’anciens des OPEX qui demandait des explications sur la prime de guerre jamais touchée, sur le syndrome du Golfe et sur la disparition des milliards de la Division Daguet.

Et si Kader a commencé à poser des questions sur ces dossiers, il ne faut pas s’étonner qui ait démissionné soudainement, sans véritable raison !...

Et puis, il ne dira rien car tout le monde a en mémoire les ˝suicides˝ de Pierre Bérégovoy, de François de Grossouvre et Robert Boulin.

C’est une nouvelle confirmation que nos dirigeants sont d’authentiques mafieux qui n’hésitent pas à éliminer les gêneurs ou à les menacer.

Ils l’ont prouvé à maintes reprises.

Néanmoins, toutes ces affaires criminelles remontent progressivement à la surface de l’actualité politique et promettent une fin de la Vème république particulièrement nauséabonde.

Et qui pourrait devenir violente, et même sanglante, si le peuple descend dans la rue.

Fort heureusement, auparavant, on aura droit au « chant du cygne » c’est-à-dire à notre « François III » roucoulant avec sa belle dans le palais de l’Elysée…

 

Jean-Charles DUBOC                     

 

Il est possible de télécharger le dossier « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » sur votre Kindle ou votre ordinateur :

 

 


Guerre du Golfe 1991 : Lettre au Président de la République (II)

 

Ci-dessous une lettre envoyée au Président de la République par Vincent FILIMOEHALA, vétéran de l’Opération Daguet, au sujet des indemnités de la guerre du Golfe et du Syndrome du Golfe.

                                       

 

                                      Le 21.11.2014

 

                          Monsieur FILIMOEHALA   Vincent

                                       

                     Monsieur le président François HOLLANDE

                         Président de la République Française

                                    Palais de l’Elysées

                             55, rue faubourg  Saint-Honoré

                                         75008     PARIS.

 

« Transmise par la voie protocolaire et hiérarchie ».

Objet :   Demande a titre de reconnaissance et sous le signe du devoirs de mémoires de vétérans.

S/ref :    présidence  de la République n° : CA14045.

 

 

 

                      Monsieur  le Président de la République,

 

 

               Dans le cadre de ma requête bien spécifique,  que je vous avez porté à votre connaissance lors de ma précédent lettre sous la référence ci-dessus, que j’ai l’honneur a nouveau de vous interpeller  avec la certitude que rien a bougé, suite à ce ‘statu quo’  qui m’est imposé sans aucune explication valable a ce jour !

 

       En effet,  mes nombreux courriers  transmises auprès  des ministères compétentes et concernés de prés par ce dossier dîtes  du « traitement de mes indemnités de la guerre du Golfe 1991 », sont restés  sans réponse en l’occurrence celui du Ministère de la Défense seule compétent et concerné de prés par cette affaire qui date depuis plus de 23 années.

 

       Comme me l’on fait savoir en réponse a mes courriers  le ministre (M.SAPIN) ainsi que le vice président (M .SARKOZY), qu’il est du sort  du ministre de la Défense  de  mener  ainsi une enquête plus large jusqu’à l’époque des faits.                                                                                                                                                                                                   

                                                                                                                                                             ./.

../..

 

        Or ! Jusqu’ici et cela depuis de nombreux années déjà !  Rien n’est fait et tout laisse à croire qu’ils nous faudra bien mettre a l’évidence que l’aboutissement de toutes nos efforts seront  en vain, et que vétérans et familles veuves … seront condamnés à rester dans l’oublie a tout jamais !

 

    Au sein de l’Union Nationale COMBATTANTS du Val d’Oise (95), en tant que membre officiel représentants celles des vétérans des (OPEX) , de la nouvelle génération du FEU ! C’est  à cœur serré que je ressens aujourd’hui ! Celui  touché par la maladie non reconnu celle du fameux « Syndrome du Golfe » et celui d’avoir servi pour rien lors de la guerre du Golfe en 1991. 

 

     Enfin ! Mon souhait le plus chères, et que justice morale  me soit rendus pour service rendu a la Nation !  Pour moi-même et ma petite famille pour qui mon souhait était de leurs offrir tout le meilleurs du monde.

 

        Dans l’attente de vous lire ou de vous entendre dès d’un éventuel entretien avec vous, que je me tiens à votre entière disposition et en vous remerciant bien par avance pour toute votre attention à l’égard de  ma requête personnelle.

 

Daignez, agréer Monsieur le Président  de la République, l’assurance de mon profond respect.

 

 

                      Monsieur FILIMOEHALA  

 

               Membre des OPEX-UNC’ (95)Vincent

 

 

Il est possible de découvrir le dossier dans « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » (numérique) et de le télécharger sur votre ordinateur :

 

                 ‘


Guerre du Golfe 1991 : Lettre au président de la République (I)

 

 

Je mets en ligne une lettre qui vient d’être envoyée au Président de la République par Atama TEUGASIALE, un vétéran de l’Opération Daguet, au sujet des indemnités de la guerre du Golfe et du Syndrome du Golfe.

 

 

Le 19 novembre 2014

Monsieur Atama TEUGASIALE

 

Monsieur François HOLLANDE

Président de la République

Palais de l’Elysée

55, rue du Faubourg Saint-Honoré

75008 PARIS

 

Lettre recommandée avec A/R

Objet : indemnités guerre du Golfe

P-J : - Lettre au Premier Ministre

-      Réponse ministre de l’Economie

-      Titre de reconnaissance

 

 

Monsieur le Président de la république,

 

Après avoir avisé le Premier Ministre (copie jointe) ainsi que le Ministre du Budget, et n’ayant pu vous remettre mon courrier en mains propres, lors de votre visite en Nouvelle-Calédonie, le 17 novembre 2014, je me permets de  vous transmettre ma requête concernant les indemnités détournées de la guerre du Golfe payées à la France par le KOWEÏT.

Pour information, malgré les diverses démarches effectuées, depuis courant juin 1998 jusqu’à ce jour, par Monsieur  Jean-Charles DUBOC, ancien commandant de bord à Air France, qui tient le site « Alerte Ethique », sachez, qu’il n’y a jamais eu de démenti à ces accusations par les différents ministères concernés.

Cette prime de guerre, prévue pour la participation à ce conflit, n’a jamais été virée, alors qu’elle avait été promise par le gouvernement de l’époque. Certains militaires l’ont touchée, mais ils ont dû la rendre très peu de temps après, Pour quelles raisons ?...

Plus grave encore, plusieurs vétérans souffrent du « syndrome du Golfe » dû à l’inhalation de particules d’uranium appauvri utilisé sur certaines zones de combat. Certains sont mêmes décédés… (Copie jointe d’un Titre de Reconnaissance de la Nation d’un frère d’armes).

Malheureusement, à l’heure actuelle, leur pathologie n’a jamais été reconnue officiellement par l’Etat.

Lors de votre discours au centre culturel TJIBAOU vous affirmez : « croire à la force du dialogue et du respect. »

Pouvons-nous espérer obtenir votre appui afin qu’une enquête soit diligentée et que ce dossier soit à l’ordre du jour pour que chacun ait sa part de vérité ?...

C’est pourquoi, au nom de tous mes camarades vétérans vivants et décédés, familles, épouses, veuves, enfants et orphelins, face aux divers disfonctionnements constatés, j’ai l’honneur de solliciter votre bienveillance afin de faire valoir nos droits et que toute la lumière soit faite sur ce détournement.

Je sais, Monsieur le Président, que vous êtes extrêmement sollicité.

Pour ma part, je suis un homme de terrain, Vous, un Serviteur de la République et de ses Valeurs, j’ai une entière confiance en votre jugement.

Dans l’attente, je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma plus haute considération.

 

M. Atama TEUGASIALE

 

 

Il est possible de découvrir le dossier dans « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » (numérique) et de le télécharger sur votre ordinateur :

 

 

 

 

Vous trouverez ci-dessous la réponse de l’Elysée à ce courrier :

 

Le Chef de Cabinet

du Président de la République

 

Monsieur Atama TEUGASIALE

 

Paris le 3 décembre 2014

 

Monsieur,

 

          Le Président de la République a bien reçu le courrier que vous avez souhaité lui adresser.

          Très attentif aux préoccupations des Français ainsi qu’au maintien d’un échange avec ses concitoyens, Monsieur François HOLLANDE m’a confié le soin de vous assurer qu’il a pris connaissance de votre démarche.

         Aussi n’ai-je pas manqué de la signaler à Monsieur le Ministre de la Défense  qui vous tiendra directement informé de la suite susceptible d’y être réservée.

         Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’assurance de ma considération distinguée.

 

Isabelle SIMA

 

 

 

 

 


Troubles de Stress Post-Traumatique de guerre (II)

 

Une thérapie par la navigation en haute mer à bord de grands voiliers-écoles ?...

 

Les troubles de stress post traumatique (PTSD) font des ravages dans les armées lors des périodes de combat où les soldats sont confrontés à la violence, au danger immédiat, aux risques de blessures et de mutilations ainsi que de mort violente.

Depuis quelques années, le PTSD est pris très au sérieux dans les armées tant au niveau des Opérations Extérieures (OPEX) qu’au sein des hôpitaux, notamment à l’Hôpital militaire de Percy.

Les moyens mis en œuvre sont encore modestes.

De plus, l’hospitalisation et le classement en « malade » fait fuir bon nombre de soldats qui n’osent pas signaler leur détresse psychique.

Pourquoi ne pas développer des thérapies éprouvées, déculpabilisantes et même gratifiantes ?...

Bien sûr, le passage par un hôtel de luxe pendant quelques jours est un « sas » agréable avant le retour au foyer mais on pourrait peut-être faire mieux, et plus long, et même avec la famille si besoin.

Il y a plusieurs années, je me suis penché sur la restructuration mentale des jeunes marginalisés par la navigation océanique à bord de grands voiliers-écoles.

 

C’est une thérapie qui a été mise au point notamment par le Docteur Pierre PENNEC fondateur du Centre de Soins en Milieu Maritime des Sables d’Olonne (CSMM).

Vous trouverez ci-dessous un exposé de cette thérapie qui a fait ses preuves :

 « …la déstructuration du processus pathologique dont il s'agit ici, est une constante fondamentale de presque toutes les thérapies, aussi bien biologiques et organicistes que psychothérapiques, qu'elle qu'en soit la profondeur. On peut donc placer en hypothèse, que plus on élimine de facteurs environnementaux ayant participé à l'élaboration morbide, ou en ayant seulement témoigné, plus importante est la déstructuration.

Sur ces bases, il a été établi depuis 1962 en Vendée, que les régions naturelles les plus élémentaires étaient la haute mer, le désert, la haute montagne. L'expérimentation s'y est faite depuis cette date, en Mer. On trouve en ce milieu avec le maximum de prégnance, de spécificité, et de pureté, l'Air, l'Eau, le Temps et l'Espace. Tout s'y déroule en outre, au sein d'un groupe restreint permanent.

Les exigences, voire les contraintes de la vie à bord, sollicitent obligatoirement toutes les fonctions psychiques et physiques de la Vie de Relation. Elles nécessitent leur réorganisation, harmonieuse, dans toutes les dimensions de l'Être intégré (psychique, corporel, social, cosmique).

Ce sont peut-être ces caractéristiques dynamiques mais plus sûrement encore l'environnement qui font que le marin se distingue assez nettement du terrien. A cet égard, pour ce qui nous concerne, on insiste généralement sur la présence constante de l'autre dans les activités coopératives indispensables, qui stimulent grandement la socialité inhibée ou négativée du patient.

Une différence est à faire entre la simplicité extrême de la structure de l'environnement en haute mer et la proximité persistante des éléments de la vie habituelle dans la navigation côtière, en se souvenant que le maximum de dépouillement environnemental sollicite en réaction un maximum de fonctions physiologiques fondamentales.

La relativité du temps devient aussi très vite dans ce contexte, une évidence pour tous. Le cosmos s'impose comme seul recours pour l'évaluation de la durée. Mais outre cette temporalité sidérale, il faut intégrer aussi celle du bord, rythmée par les impératifs de la navigation (quarts) et de l'inévitable vie du groupe (repas, sommeil).

La durée optimale de l'épreuve thérapeutique interroge inévitablement dès les premières étapes de l'expérience. Plusieurs années de réflexion nous amènent à penser que l'unité utile de temps thérapeutique est le mois. Si l'on dispose de moins de temps tout reste possible cependant, il suffit alors d'adapter, peut être de répéter les croisières ou de prolonger le "rêve du voyage".

La temporalité maritime, marquée de ses particularités, n'est pas un temps suspendu dans le cours de la vie. La croisière nécessite une préparation avant l'embarquement, dans un sas institutionnel, à terre si possible, où se retrouvent tous les participants, soignants et soignés.

Au retour on ménage symétriquement un temps de restitution pour l'évaluation, les bilans individuels et collectifs, les projets, les suites du programme collectif, et de chaque programme individuel.

Nous avons pu noter, sans équivoque possible, que même après vingt ans, le groupe marin ainsi formé, perdure et se reconstitue spontanément. Chaque patient reste en effet très marqué par l'expérience vécue et parle à son propos de "bout du tunnel", de "temps de normalité", de "ciel bleu dans l'enfer". "Quand repartons-nous ?" devient un leitmotiv.

Il est souhaitable qu'il s'agisse toujours d'un "voyage de rêve", qui remplit spontanément l'imaginaire pendant le temps de préparation (images, sons, lectures, récits) et qui se retrouve à l'identique, ensuite, dans la réalité du concret.

Cette expérience, d'une grande intensité vécue, appelle la critique, voire l'autocritique de l'imaginaire délirant. Il y a là un support psychothérapique utilement exploitable pendant de nombreuses années.

A travers leurs multiples expériences, les équipes soignantes insistent toujours sur l'importance de points particuliers, notablement répétitifs, sinon constants :

- La responsabilisation : l'homme de barre sent peser sur lui la charge de la vie de tous les passagers, et retrouve un niveau de vigilance et d'attention depuis longtemps oublié.

A l'inverse de la situation thérapeutique habituelle, c'est, ici, le patient qui contrôle : le pouvoir change de camp.

On a même pu dire que dans les cas les plus remarquables d'implication du sujet dans la situation de navigation, la folie l'avait déshabité. Sans doute parce qu'elle n'a plus de sens alors, ni plus de place dans cette nouvelle économie existentielle. Le choix est clair dit-on souvent avec insistance : vivre, ou parler son délire…, ou barrer!!

- Le plaisir, en contrepoint de l'angoisse ou de la peur, se décline sous toutes ses formes pendant le voyage et surtout après. Il constitue un des piliers de la thérapeutique de restructuration. Nul ne le conteste dans le milieu maritime des soins qui rejette massivement le dolorisme comme philosophie fondatrice du soin et de la santé.

La mer et le bateau suscitent des déferlements fantasmatiques universels. Leur puissance, que vérifient les investissements démesurés, imaginatifs ou tangibles, ne peut laisser insensible le thérapeute toujours à la recherche d'une plus grande efficacité. En ces lieux sont accumulés les énergies des origines, archaïques, qui fondent le vivant tout entier et l'humain notamment.

« Cette puissance, ainsi mobilisée, n'a guère d'équivalent pour se mesurer, s'opposer, se substituer aux monstruosités envahissantes de l'univers intérieur dans les déviations pathologiques de la réalité objectale… »

Extrait de "VOILE EN TÊTE VI", présenté lors des régates de La Rochelle le 24 octobre 1997.

 

La navigation à bord de grands voiliers-écoles fait rêver, surtout aux Antilles, en Polynésie et en Nouvelle-Calédonie, qui sont des endroits idéaux pour des navigations destinées à se reposer.

D’ailleurs, nos départements et territoires d’Outre-mer sont des régions privilégiées pour les plaisanciers de toute la planète.

Alors pourquoi ne pas lancer un projet national de grand voilier-école qui naviguerait prioritairement en Outre-mer ?...

Si les médecins des armées retiennent l’idée, et afin d’en savoir plus sur les coûts et la réalisation de ce type de projet, il leur suffit de contacter l’amiral Pierre-François FORRISSIER (ancien chef d’Etat-major de la Marine) qui a créé « l’association du Grand voilier-école » :

http://www.asso-gve.fr/-Journal-de-bord-.html

 

 

 

Pour ma part, j’ai toujours considéré que la Marine Nationale devait avoir deux grands voiliers-écoles à sa disposition pour former les équipages comme c’est le cas dans bon nombre de marines de la planète.

J’ai même présenté le projet à l’Ecole Navale en avril 2009.

C’est à découvrir sur le blog Euroclippers :

http://euroclippers.typepad.fr/

J’avoue que je tiens beaucoup à ce projet tant au point de vue militaire que civil.

En effet, j’ai créé en 1993 un laboratoire d’idées, les « Clippers de Normandie », avec d’éminentes personnalités du monde maritime, afin d’essayer de convaincre les dirigeants politiques de construire des grands voiliers pour les jeunes.

Peine perdue !...

Pourtant, dans le domaine médical, j’avais réussi à intéresser le médecin général de l’Armée de l’Air Robert AUFFRET, président de l’Académie internationale de médecine aéronautique et spatiale, qui avait rejoint l’association.

Bien sûr, tout le monde va me dire « Mais ça coûte cher ?... » !...

Effectivement, cela coûte cher mais la défense de la Liberté a un coût et quand nos soldats reviennent « cassés » d’Afghanistan ou d’ailleurs et bien il faut se donner les moyens de les soutenir psychologiquement !...

Tout a un coût !...

Et puis, de l’argent, il y en a !...

Il suffit d’aller voir où se trouvent les « milliards de la Division Daguet » versés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats en 1991.

Où est passé l’argent ?...

Parce que sur 7 milliards 600 millions d’euros, il y a de quoi financer sans problème deux voiliers-écoles de 85 mètres au pont !...

Et si on commençait à chercher sérieusement ces fonds ?...

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Il est possible de télécharger le dossier « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » sur votre Kindle ou votre ordinateur :

 

 


Troubles de Stress Post-Traumatique de guerre (I)

 

Stress post-traumatique : après la guerre, les soldats meurent encore

 

Les « Troubles de Stress Post-Traumatique » (PTSD) sont pointés comme responsables du suicide de 22 vétérans chaque jour aux Etats-Unis depuis le début de l’année.

Le soldat qui a ouvert le feu mercredi 2 avril dans la base militaire américaine de Fort Hood, au Texas, tuant trois personnes avant de se suicider, "suivait une évaluation pour déterminer s’il était atteint de troubles de stress post-traumatique".

Pour expliquer sa présumée instabilité sur le plan psychiatrique, ce sont les quatre mois passés par Ivan Lopez en Irak en 2011, et leurs possibles séquelles, qui sont mis en avant par les médias américains.

Il faut dire qu’aux Etats-Unis, les Post-Traumatic Stress Disorders (PTSD) sont plus que jamais un problème de santé publique.

Le taux de suicide chez les vétérans américains est de 3 sur 10 000, contre 1,9 pour l'ensemble de la population.

Depuis le début de l’année 2014, 22 vétérans en moyenne se sont donné la mort chaque jour, rappelait récemment le New York Times (en anglais).

C’est plus que le nombre de soldats américains tués en Afghanistan sur la même période, à en croire le décompte du site iCasualties (en anglais). 

Pourquoi les états de stress post-traumatique (ESPT, le terme le plus utilisé en France) touchent-ils autant les soldats ?

 

La guerre, terrain propice aux expériences choquantes

"Risquer une blessure ou la mort. Voir d’autres personnes être blessées ou tuées. Devoir blesser ou tuer. Etre constamment en alerte." Voilà comment le Centre national sur les ESPT, une émanation du département des Anciens combattants des Etats-Unis, décrit le quotidien des troupes en Irak ou en Afghanistan.

Autant de situations qui favorisent le développement d'ESPT et d’autres troubles psychiatriques. Ils naissent, de manière générale, de la confrontation à un évènement traumatisant, "durant lequel vous pensez que votre vie ou celle de quelqu’un d’autre est en danger (...), durant lequel vous avez peur ou le sentiment de n’avoir aucun contrôle sur ce qui se passe autour de vous", explique le site du Centre (en anglais).

Ils touchent aussi bien des victimes d'abus sexuels que des rescapés d'accidents de la route et, bien sûr, des soldats.

Contacté par francetv info, Antony, un Français de 30 ans, dont huit dans l'armée, raconte comment tout a basculé pour lui un jour de 2011 en Afghanistan : "Sur le terrain, on se crée une carapace : après un combat, on fume une cigarette, on boit un café, on parle d’autre chose et on va se coucher. On a l’impression d’être invincible. Quand j’ai été touché [par un tir de mortier], je me suis rendu compte que je n’étais pas si invincible." 

Quarante soldats français ont été victimes d'un"effondrement psychique" après avoir échappé, en août 2008, à une embuscade en Afghanistan qui avait fait dix morts dans leurs rangs, rapporte Le Figaro.

 

Revivre constamment son traumatisme

Pour Antony, c'est au retour en France que les ESPT commencent à se manifester. "Je faisais des cauchemars. Dans ma tête, je n'étais pas rentré.

Revivre constamment les évènements à l'origine de leur traumatisme, c'est le lot des victimes de stress post-traumatique. "Un bruit de chaudière" ou "le sifflement d'une cocotte-minute" suffisent à les faire "penser à des choses", raconte Antony, qui se sent perpétuellement à l'affût d'un danger qui n'est plus là. "L'autre jour, un avion est passé en rase-motte au-dessus de mon jardin. Je me suis jeté à terre. Mes parents n'ont pas compris, ils ne m'avaient jamais vu comme ça."

Ces symptômes pèsent sur la vie quotidienne et la famille des soldats victimes de stress post-traumatique. Les mauvais jours, ils évitent de sortir de chez eux, pour ne pas s'exposer à des situations qu'ils vivraient comme une menace.

Trouver un emploi qui nécessite de travailler en équipe ou sous l'autorité d'un chef est impensable pour Antony, qui est toujours membre de l'armée de terre. 

"J'ai la chance d'avoir une femme forte qui a su me soutenir, raconte le jeune homme, qui est en contact avec de nombreux soldats souffrant des mêmes troubles que lui. Il y a beaucoup de conjoints qui s'en vont. On n'est plus la même personne." Quant à ses jeunes enfants, ils ne comprennent pas toujours pourquoi leur père peut "ne pas sortir pendant trois-quatre jours et reste dans le canapé". Aujourd'hui, eux aussi sont suivis par un pédopsychiatre.

 

Suicides et fusillades

Les séquelles psychologiques des soldats les poussent parfois au pire : aux Etats-Unis, entre le 1er janvier et le 27 mars 2014, 1 892 vétérans se sont donné la mort, soit 22 par jour en moyenne.

En France, les statistiques n'existent pas, mais pour Antony, "bien sûr qu'une solution c'est l'autodestruction, c'est le suicide. (...) On a tous la même expérience."

Aux Etats-Unis, les ESPT sont soupçonnés d'être l'explication de plusieurs fusillades commises dans des bases militaires ces dernières années. Ivan Lopez n'avait pas été formellement diagnostiqué mais était en cours d'évaluation, et souffrait de divers problèmes mentaux. Il avait raconté à un proche que "des bombes étaient tombées près de lui" durant sa mission en Irak.

En septembre 2013, une autre fusillade avait fait treize morts dans une base de la Navy à Washington. Aaron Alexis, le tireur, souffrait d'ESPT après avoir aidé les secours lors des attentats du 11-Septembre.

 


Pièces à conviction - Syndrome afghan les... par 1234angelevil 

 

Un millier de militaires touchés en France

La question des ESPT est beaucoup moins connue en France qu’aux Etats-Unis.

Selon Europe 1, le service de santé des armées évalue à un millier le nombre de soldats français victimes de ces troubles. 

Pourtant, des mesures ont été mises en place pour ménager la santé psychologique des militaires revenant d’Afghanistan. Un séjour de quelques jours à Chypre a été instauré comme "sas de décompression" avant leur retour.

Une chaîne de soutien psychologique, détaillée sur le site de l’armée de terre, a été mise en place : des référents de section sont chargés de repérer les signes de troubles chez les soldats, des officiers préparent leur retour en France et une cellule d’intervention et de soutien psychologique intervient ponctuellement après les évènements traumatisants.

Mais selon Antony, on ne retrouve pas ces personnels formés dans tous les régiments. Contacté, le service de communication de l'armée de terre n'a pas donné suite. "Dans mon régiment, j'étais le deuxième ou troisième blessé en Afghanistan, donc ils ne savent pas comment faire", comment assurer le suivi psychologique des blessés.

La suite sur : http://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/pourquoi-le-stress-tue-plus-de-soldats-americains-que-les-combats_568435.html

 

 

J’ai repris un article qui expose très bien la situation de détresse psychologique des vétérans qui ont vécu une situation extrême lors des combats en Opérations Extérieures.

Si le problème commence à être pris très au sérieux par les autorités militaires, il reste encore beaucoup à faire afin de développer des thérapies adaptées et non culpabilisatrices.

Il nous manque aussi des moyens financiers qui pourraient permettre de développer des thérapies ambitieuses (ex : stages de voile aux Antilles avec la famille sur des grands voiliers-écoles).

Et si on cherchait du côté des milliards d’indemnités de la guerre du Golfe qui sont toujours inconnus dans les comptes de la Défense ?...

De plus, dans notre pays, on en est encore à ignorer le « Syndrome du Golfe » qui affecte des centaines, sinon des milliers, d’anciens combattants de la Division Daguet.

Que font nos politiciens sur ces problèmes ?...

Jean-Charles DUBOC

 

 

P .S. Il y a différentes thérapies et je vous signale le site américain « Open Forest » qui traite notamment du PTSD :

https://openforest.net/essential-talking-points-ptsd/

 

Il est possible de télécharger le dossier « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » sur votre Kindle ou votre ordinateur :

 

 

 

 


Guerre du Golfe 1991 : Lettre au Premier Ministre (I)

 

Je mets en ligne une lettre qui vient d’être envoyée au Premier Ministre par un vétéran de l’Opération Daguet au sujet des indemnités de la guerre du Golfe et du Syndrome du Golfe.

 

 

Le 25 octobre 2014

 

M. Atama TEUGASIALE

à     

                                                                                                    Monsieur Manuel VALLS

                                                                       Premier Ministre

                                                                       Hôtel de Matignon

                                                                       57, rue de Varenne

                                                                       75700 PARIS

 

Lettre recommandée avec A.R

 

 

Objet : traitement des indemnités de la Guerre du Golfe

 

  

        Monsieur le Premier Ministre,

 

        Ancien militaire de carrière, permettez-moi de vous exposer par cette lettre, mon sentiment d’injustice concernant le traitement des Indemnités de la Guerre du Golfe 1991 et le syndrome engendré par celle-ci qui frappe certains de mes camarades.

               Ayant participé avec mon Régiment le 2ème Rima, 1ère compagnie, à l’opération DAGUET, j’ai appris, de source sûre, que certains pays des Emirats ont versé des fonds pour tous les soldats de la coalition qui ont participé à cette guerre.

 

 Je dénonce ouvertement  le détournement des fonds  qui auraient dû être versés aux vétérans Français de la Guerre du Golfe par le Gouvernement de l’époque et sollicite la reconnaissance de l’existence du syndrome du Golfe, dont certains en sont décédés. J’ai une pensée particulière aux veuves et orphelins qui n’ont aucun soutien moral et financier de l’Etat, à ceux qui en souffrent,  parce que ce syndrome n’est pas officiellement reconnu.

 Comment se fait-il que nos Institutions et politiciens soient restés silencieux face à cet état de faits qui les met en cause ?

Actuellement, le Gouvernement  doit afficher  une image d’exemplarité et d’honnêteté, qu’en est-il ?

 L’Opinion Publique approuvera-t-elle ce genre de comportement  lorsque cette affaire prendra de l’ampleur  par sa médiatisation ?

         Si j’ai porté à votre connaissance tous ces faits, c’est pour que vous puissiez diligenter une enquête afin de faire valoir nos droits de Vétérans et  obtenir une reconnaissance pour service rendu à la Nation.

 Sachez, Monsieur le Premier Ministre, que je ne renierai jamais mes engagements pour ma Patrie.

 Dans l’attente d’une réponse de votre part, je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

         Je vous prie de croire, Monsieur le Premier Ministre, en l’expression de mon plus profond respect.

 

                               M. Atama TEUGASIALE

 

Réponse du Premier Ministre en date du 29 janvier 2015.

Le dossier est envoyé au ministre de la Défense...

 

Réponse VALLS à Atama II  .0001

 


Sur Amazon Kindle : LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET

 

Je viens de mettre en ligne sur Amazon Kindle un livre numérique (5,7 euros) intitulée LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET.

 

Ce livre présente une synthèse du détournement des indemnités de la guerre du Golfe :

 

http://www.amazon.fr/MILLIARDS-DISPARUS-Collection-d%C3%A9mocratie-repr%C3%A9sentants-ebook/dp/B00OZMPHIY/ref=sr_1_1?s=digital-text&ie=UTF8&qid=1419096650&sr=1-1&keywords=milliards+division+daguet

 

Le chapitre 3 est consacré au « Syndrome du Golfe ».

Présentation : « Le New York Times du 8 septembre 1992 révèle que les banques centrales du Koweït, des Emirats arabes Unis et de l’Arabie Saoudite, ont virés directement 84 milliards de dollars aux pays de la coalition, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France, au titre des dépenses militaires de la guerre du Golfe de 1991. 

La ministre des Finances et le ministre de la Défense répondent qu’il n’y a aucun fonds à ce titre dans la comptabilité du ministère des Finances, ni dans les comptes de la Défense. 
Où est passé l’argent ?... 

Une question intéressante quand on sait que nos vétérans de « l’Opération Daguet » qui souffrent du syndrome du Golfe n’ont jamais été indemnisés ».

La version papier devrait être disponible dans quelques jours.

 

Jean-Charles DUBOC

 


Les fichiers sur les milliards disparus de la Division Daguet

 

  
   

Suite à la demande de plusieurs journalistes, voici les 21 fichiers sur le détournement des indemnités de la guerre du Golfe !...

 

Les documents disponibles sont :

 

 1/ Les lettres envoyées aux différents ministres des finances depuis juin 1998 ;

 2/ La demande de prime d’aviseur adressée à Laurent FABIUS le 13 juin 2000. Cette demande de prime lève la prescription des dix ans ;

 3/ Un article du New York Times de septembre 1992 qui précise que les banques centrales du Koweït, des Emirats arabes Unis et de l’Arabie Saoudite, ont viré aux USA, à la Grande Bretagne et à la France, un montant total de 84 milliards de dollars au titre des frais de guerre de l’Opération « Desert Storm » ;

 4/ La réponse du chef de cabinet de Christine LAGARDE à l’Union nationale des sous-officiers en retraite (UNSOR) qui spécifie qu’il n’y a rien à ce sujet dans les archives du ministère des finances ;

 5/ La réponse de Hervé MORIN, ministre de la défense, qui estime que les allégations ne sont pas fondées ;

 

Le fait que le New York times diffuse une information selon laquelle plusieurs milliards dollars ont été virés à la France alors qu’il n’y a rien dans les comptes du ministère des finances et du ministère de la défense établit la réalité de ce détournement de fonds.

 

Il faut ajouter la lettre à Thierry BRETON, ministre des Finances, d’avril 2006 :

 

Lettre Thierry Breton 20060001.pdf

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5.57 MB

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20 janvier 2015 13:19:00 PST

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Et la lettre à Pierre MOSCOVICI, ministre des Finances, envoyée le 29 janvier 2014 :

 

Guerre Golfe Moscovici 2014.pdf

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1.62 MB

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5 novembre 2014 14:58:00 PST

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Bonne lecture, et bonne découverte !...

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

 

   
                 
   

                                                                                                             

   
   

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Guerre Golfe 010001.pdf

                                         
     

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Guerre Golfe 02 Strauss-Kahn 8     juin 19980001.pdf

                                         
     

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Guerre Golfe 03 Lettre du     ministère 6 juillet 19980001.pdf

                                         
     

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Guerre Golfe 10 Fabius 20     juillet 20000001.pdf

                                         
     

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Guerre Golfe 11 Thierry     Jean-Pierre 6 nov 20000001.pdf

                                         
     

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Guerre Golfe 12 Fabius 20     juillet 20000001.pdf

                                         
     

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Guerre Golfe 13 DEMANDE DE     PRIME 29 janv 20010001.pdf

                                         
     

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Guerre Golfe 14 C. Lagarde 20     jun 20080001.pdf

                                         
     

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Guerre Golfe 15 LAGARDE 14     août 20090001.pdf

                                         
     

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Guerre Golfe 16 LAGARDE 12 mai     20100001.pdf

                                         
     

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Guerre Golfe 17 MOSCOVICI 29     janvier 20140001.pdf

                                         
     

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Guerre Golfe 4 Strauss Kahn 29     août 19980001.pdf

                                         
     

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Guerre Golfe 5 Strauss-Kahn 23     nov 19980001.pdf

                                         
     

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Guerre Golfe 6 C. Sautter 27     déc 19990001.pdf

                                         
     

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Guerre Golfe 7 C. Sautter 21     fev 20000001.pdf

                                         
     

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Guerre Golfe 8 Fabius 3 avril     20000001.pdf

                                         
     

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Guerre Golfe 9 Fabius 13 juin     2000 Prime0001.pdf

                                         
     

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Il est possible de télécharger le dossier « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » sur votre Kindle ou votre ordinateur :

 

 


Cotisation Sociale sur les Produits Manufacturés (I)

 

Dans l’interview à Radio « Bob vous dit toute la vérité » (Radio BTLV) du lundi 13 octobre, j’ai abordé le problème des très fortes cotisations sur les salaires qui pénalisent fortement nos entreprises, à tel point qu’Air France souhaite délocaliser les emplois pilotes à l’étranger ou créer une entreprise TRANSAVIA FRANCE avec des conditions de travail différentes de la maison-mère.

Ce qui est la raison principale de la grève des pilotes de septembre 2014.

Mais si l’on baisse les cotisations sociales salariés et patronales, comment pouvons-nous espérer équilibrer les comptes de la Sécurité Sociale qui sont déjà fortement déficitaires ?...

C’est la raison pour laquelle j’ai exposé la proposition de « I-Cube » de créer une « Cotisation sociale sur les produits manufacturés ».

Vous trouverez ci-dessous la première note relative à cette « CSMP » !...

Bonne lecture !...

 

Jean-Charles DUBOC

 

N.B : Dans la  5ème colonne de la première ligne du tableau, il faut lire « Manufacture importée avec CSMP » au lieu de « Manufacture locale avec CSMP » ?...

 

 

 

Cotisation Sociale sur les Produits Manufacturés

Plus « invraisemblable », mais carrément « incroyable » !

 

C’est dire que quand je me mets à rêver d’une « Gauloisie radieuse » et que j’en simule les effets, juste avec trois feuilles de calcul sous Excel (merci à toi Bill Gates !), j’en ressors « tout chose ».

Un génie se cacherait-il dans mon unique neurone ?

 

C’était dimanche dernier, pendant que ma « nichée » préparait ses prochaines vacances sur Internet.

Et que je lui répondais systématiquement, trop accaparé par « mes délires » : « Trop cher ! » ou « Trop loin » !

 

Voilà ma démarche : Je te prends une première feuille de calcul ci-jointe, où sont retracées les « lignes fiscales » d’un compte d’exploitation du régime dit « normal ».

Je l’ai piqué sur l’un de mes fichiers qui me servent à analyser une entreprise et simuler les effets synthétiques du redressement prévisible dont on me charge de temps en temps : Un grille des plus classiques, alors que le fichier de calcul des « scoring » d'où il est extrait est assez imposant pour disposer de 650 entrées à incrémenter pour qu’il fonctionne à peu près correctement…

 

Et puis j’y ai mis « les chiffres » d’INCO repris dans son post sur la « TVA-sociale ».

Comme je préfère raisonner en base 1.000, j’ai donc « trafiqué » ses chiffres pour un comparatif basique entre une entreprise théorique qui produit le « boulon de 12 que tout-le-monde-s’arrache » en « Gauloisie du labeur » et la même qui l’importe (franco de port de l’entrepôt sous douane).

Même matière première, mêmes heures laborieuses (mais pas au même coût : J’ai carrément divisé le coût horaire par 10), et puis j’ai réduit l’impact des « dotations ».

En effet, on va dire que nos « prolétaires nationaux » bossent sur des machines neuves et ont parfois du mal à se faire payer, alors que d’autres peuvent aussi bien travailler sur des machines d’occasion et se font payer sur le « quai-départ ».

Ça diffère donc aux entournures.

Peu importe, ce sont des détails !

L’important c’est qu’au bout du bout, la « boutique-patriotique », elle sorte 1 point de bénéfice après impôt, là où l’importation en rapporte 4 fois plus…

 

Et puis je simule une « CSPM » sur l’importation, à des taux différents. À un moment, j’ai même cru qu’il fallait la porter au taux de 50 %, puis de 45, mais le « bon taux » reste autour de 30 %.

Attention, si le taux amont de la « CSPM » est bien de 30 % dans l’exemple ci-dessous, pour comparer des choses comparables, je suis parti de l’hypothèse que notre « entreprise-patriotique » elle ne s’approvisionne pas plus de 2,5 % (hors ses matières premières) auprès d’autres entreprises non-assujetties à la « CSPM ».

 

Je rappelle à cette occasion, que ce ne sont pas les produits qui sont assujettis à la « CSPM », mais les entreprises, celles dont les achats se font auprès d’autres entreprises elles-mêmes soumises à « CSPM » pour plus de 10 %.

Et que les produits agricoles et matières premières livrés en vrac (à peine emballés pour supporter les aléas du transport), c’est-à-dire sans transformation, sans « manufacturage », sont hors du champ d’application de la « CSPM ».

Vous vous souvîntes tous de la jurisprudence de « la crevette rose » : Quand elle est grise, elle n’est pas cuite, en revanche quand elle est rose, elle est cuite, salée, préparée et dans le temps, ce n’était pas le même taux de TVA !

Et je rajoute que la « CSPM » est une charge déductible, mais ne s'impute pas sur la « CSPM-amont », pour que les choses soient bien claires.

 

Sauts répétitifs de joie : Tout le monde gagne de l’argent avec ce « truc-là » quand on redistribue le « tribut » de la « CSPM » !

Bon d’accord, avec des taux d’inflation assez variables.

Mais c’est quand même au taux de 30 % de « CSPM » qu’on peut se permettre de diminuer les coûts de production à l’export (– 2,85 % dans l’hypothèse ci-dessous) et que le produit soumis à « CSPM » éventuellement importé reste moins cher que la même « production-patriotique » et locale, pour entretenir le processus.

 

À condition de redistribuer la « CSPM ».

Là, ce n’est pas difficile : L’employeur reçoit une « prime de pouvoir d’achat » du même montant que l’augmentation consentie des salaires, qui elle-même est de 50 % de la « CSPM » collectée mois par mois (ligne FQ).

Sur 100, 50 vont aux entreprises qui redistribuent à leurs salariés (ligne FW) et 33 vont en réduction des charges sociales part patronale calculées au taux de 40 % (ligne FZ) : C’est de la collecte à l’envers !

J’adore, rien que l’idée, j’adore.

A priori, c’est quaisment neutre pour le business public.

 

Eh bien Ô surprise, pas du tout !

Parce que, par effet multiplicateur, ça alimente quand même à la marge pour + 20 % la pompe à « prélèvements obligatoires », tout en améliorant légèrement les résultats de l’entreprise (« toutes choses égales par ailleurs ») et en dégradant, mais d’à peine 1 point, l’entreprise qui est totalement soumise à la « CSPM »…

 

Et là où les conséquences se font très nettement sentir, mais alors franchement, c’est le pouvoir d’achat du « laborieux ».

Faut admirer la performance du dispositif…

On part de l’indice 100 (en bas du tableau à gauche) pour des achats exclusivement « pro domo » avec le bout de salaire net qui leur reste, qu’il faut toutefois pondérer de la part des importations dans nos achats quotidiens : J’ai repris le taux de 26 % du PIB.

On calcule alors l’indice de 109,75 dans cet exemple (ligne tout de suite dessous).

 

En tenant compte de la redistribution de 50 % de la « CSPM » (financer par « prime de pouvoir d’achat » évoquée ci-dessus, mais il s’agira de lui trouver un nom plus sexy : « Prime Bling-bling », par exemple ?), des cotisations part salariale au taux de 20 % inchangé là-dessus (la retraite, la CSG-CRDS, etc.), ça fait un gros bout en plus : On passe de l’indice 109 à un indice de presque 156 !

42 % de mieux (même ligne, mais colonne suivante à droite).

Je sens que je vais être élu Président par proclamation & standing-ovation, si je me présente prochainement…

 

Car, cerise sur le gâteau, ce sont les produits importés qui passeraient de l’indice 137,5 à 171,3… + 24 % !

C’est histoire d’entretenir le processus.

Je m’admire, savez-vous, même si on doit pouvoir arbitrer autrement (moins de pouvoir d'achat, plus de dumping à l'export, ou plus de cotisations sociales !) 

J'ai fait au plus « bandant » !

 

Faut que j’envoie tout de suite ce tableau à toutes les ambassades pour qu’elles réclament instamment à nos autorités politiques l’institution de la « CSPM » !

Mais avant, vais-je déposer le brevet ?

(M’en voudrais de gagner du pognon en glandant, hors la bonne idée de « François III », car il y a glandage et glandage… naturellement !) :

 

http://infreequentable.over-blog.com/article-cotisation-sociale-sur-les-produits-manufactures-97239261.html

 

Je vous laisse à vos commentaires, bien sûr.

Car pour être complet dans l’autocritique, Inco nous a imaginé une entreprise qui pour faire 11.000 (dans mon exemple) consomme 6.000 « d’achats extérieurs », matières & fluides, marchandises et services.

Taux 54,54 %.

Du coup, le coefficient multiplicateur sur coûts salariaux-chargés est de 5,17, ce qui me paraît énorme, même dans l’industrie qui dépasse difficilement 4 à 4,5.

On rencontre plus fréquemment du 2,5 à 3 au détriment des autres postes de « fabrication de la marge ».

Il faudra donc « affiner » cette simulation pour les entreprises de service qui vendent essentiellement de la main-d’œuvre.

Mais j’étais épuisé ce soir-là : Une autre fois.

 

Notez quand même au passage qu’une simple augmentation des taux de TVA de 19,6 % à 22 % même intégralement redistribuée dans les prix hors taxe, permettrait tout juste de rendre le produit un peu moins coûteux à l’exportation (qui ne représente que moins de 23 % de notre PIB) d’au mieux 2,4 %, sans rien faire gagner au « Trésor publik », là où la « CSPM » en fait gagné 2,85 % (tout à droite du tableau de la ligne FF) et contribue aussi à enrichir ce dernier de plus de 20 % (dernière ligne).

 

Faites vos choix !

Moi, je retourne « glander ».

 


Radio BTLV : « Nous sommes dirigés par des mafieux !... »

 

Podcast du lundi 13 octobre 2014 sur la radio BTLV (Bob vous dit toute la vérité).

 

Voici les cinq premières minutes de l’interview qui a duré une heure :

 

Bob : « Déjà est-ce qu’il y a une vraie lutte contre la corruption en France ?... »

Jean-Charles DUBOC: « Pas tellement car nos élus sont intouchables.

Il y a des affaires connues comme les frégates de Taïwan où il y a eu un milliard d’euros de rétro-commissions. On ne sait toujours pas qui a touché. Très vraisemblablement des élus de premier rang ; donc je n’innove pas tellement.

Par contre, je suis sur un détournement de fonds qui défie l’imagination. C’est la disparition des milliards de la Division Daguet !... »

Bob : « C’est quoi, ça ?... C’est la guerre du Golfe 1991 ?... »

JCD : « Pendant la guerre du Golfe 1991 on a envoyé en gros 18.000 hommes successivement dans le Golfe pour virer Saddam Hussein du Koweït. Cela a causé énormément de frais qui ont été remboursés par le Koweït, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes-Unis. »

Bob : « Notre investissement humain a été remboursé par ?... »

JCD : « L’investissement humain et en matériel. J’ai eu les chiffres de 3,5 milliards de dollars de l’époque, ce qui fait 7 milliards 600 millions d’euros en valeur actuelle. Cela fait une centaine d’Airbus. Une somme énorme.

Et l’information que j’ai eu – j’étais pilote de long-courrier à l’époque ; j’allais très souvent dans le Golfe – c’était que François Mitterrand aurait dérobé, détourné, les indemnités de la guerre du Golfe !... »

Bob : « Nooon !... »

JCD : « Si !... »

Bob : « On le savait un peu margoulin, mais là … »

JCD : « Mais là, détourner le prix de 100 Airbus, il faut quand même le faire !... Et puis, c’est l’argent du sang de nos soldats. Il ne faut quand même pas oublier… »

Bob : « Oui, mais ça, c’est des informations qui vous venaient aux oreilles ?... »

JCD : « Oui, mais j’ai vérifié. Il se trouvait qu’à l’époque j’étais en contact avec l’Etat-major des armées. A très haut niveau… »

Bob : « Et eux vous ont communiqué cette information ?... »

JCD : « Non… En fait, un jour, je déjeunais au Yacht Club de France avec un général, un haut cadre scientifique de la Défense, et le thème était les nouveaux types de propulsion et je leur présentais mon projet de grands voiliers-écoles pour la réinsertion des jeunes.

J’avais créé un laboratoire d’idées qui s’appelait les Clippers de Normandie et à l’époque j’avais une trentaine d’amiraux à bord dont trois chefs d’Etat-major. Donc j’avais accès à l’Etat-major des Armées.

Et, au milieu du repas, je dis « Il parait que François Mitterrand a dérobé les indemnités de la guerre du Golfe… » Et le général qui était en face, un deux étoiles, me dit : « Mais on sait !... J’en ai même discuté avec le colonel du GLAM et pour sa carrière, il ne dit rien… »

Donc, j’ai eu des informations tout en haut de la Défense nationale…

J’étais au RPR à l’époque, et j’ai été voir un député que je connaissais bien et je lui ai dit : « Vous pourriez vérifier cela parce que c’est quand même fou ?... » et puis il me dit quinze jours après : « Personne ne bouge !… »…

Et là j’ai déposé les informations au ministère des finances… »

La suite est pleine de surprises, et c’est en Podcast gratuit sur :

 

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Il est possible de télécharger le dossier « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » sur votre Kindle ou votre ordinateur :

 

 

 


Pour le tirage au sort des sénateurs (II)

 

Peu de personnes ont développé une argumentation pour le tirage au sort des représentants du peuple et en particulier des sénateurs.

J’ai retenu les analyses de « I-Cube » parmi celles qui étaient le mieux argumentée.

Les raisons avancées pour refuser que les sénateurs soient tirés au sort parmi des citoyens volontaires, ne résistent à une argumentation un tant soit peu développée :

 

- « Le tirage au sort ne peut pas fonctionner, comme à Athènes, à l’échelle beaucoup plus large des nations actuelles, trop vastes, trop sophistiquées » opposent les défenseurs du système électif.

Ceci n’est pas recevable car la Justice française, le Royaume-Uni, les États-Unis, et d’autres encore, pratiquent depuis très longtemps le tirage au sort pour constituer les jurys populaires.

Même l’Islande l’a retenu pour créer son Assemblée constituante !...

D’autre part, aujourd’hui, grâce aux nouvelles technologies et à Internet, les États possèdent des fichiers recensant les populations pour des raisons fiscales, sociales et administratives (Sécurité sociale, retraite, chômage, etc…).

Avec ces fichiers, il serait extrêmement simple de créer une base de données composée de citoyens volontaires pour tirer au sort un gouvernement national, européen, ou même mondial !...

En fait, le seul cas où l’élection peut être justifiée est celui du village car tous les habitants se connaissent, comme dans la petite bourgade de 700 habitants du Pays-de-Caux où j’habite et où personne ne veut, d’ailleurs, voir une liste établie par un grand parti !...

La conclusion est que le tirage au sort, très économique, est très bien adapté aux grandes structures territoriales – et même au monde entier... – alors que l’élection ne peut être démocratique qu’au niveau du village ou du quartier, car tout le monde se connait.

 

-      « La démocratie directe cède parfois au populisme, à la dénonciation des élites et au harcèlement judiciaire. » rétorquent certains.

C’est exact et, effectivement, Socrate a été condamné à mort à un moment où la démocratie directe était la plus établie mais il faut souligner que le peuple grec avait protesté contre cette condamnation et que les magistrats coupables furent ensuite bannis d’Athènes !...

La démocratie directe avait fonctionné, mais un peu tard…

Dans un système représentatif, les campagnes électorales des politiciens populistes peuvent rassembler les masses dans des débats haineux basés sur l’exclusion de l’autre, ce qui n’est pas possible dans le tirage au sort.

Les élections permettent alors de rassembler les mécontents avec des promesses irréalistes, pour ne pas dire suicidaires, comme on l’a vu lors des élections européennes de mai 2014 où un parti d’extrême droite a atteint 25,4 % des voix et est devenu le premier parti de France !...

D’autre part, la démocratie directe rend difficile les persécutions judiciaires car les dirigeants et les magistrats sont contrôlés par le peuple, comme aux USA où certains juges sont élus, tandis que dans un système représentatif ils sont beaucoup plus facilement soumis au pouvoir parce que ce sont les élus qui décident de leur avancement !...

 

-      « Les simples citoyens, tirés au sort, ne sont ni assez instruits, ni assez compétents pour régler les affaires de la société et de l’État », d’autant plus que le monde actuel est bien plus complexe que par le passé, nous affirme-t-on !...

Pourquoi les politiciens, qui ne comprennent pas plus que le citoyen l’extrême complexité du monde, seraient-ils plus compétents que des individus tirés au sort ?...

L’argument ne tient pas !...

Les élus actuels sont-ils capables de comprendre la physique des particules, la biologie, la mécanique céleste, la psychiatrie, les mathématiques, la philosophie, l’informatique, la mécanique quantique, la banque, le droit ?...

Bien sûr que non !...

Car aucun être humain ne peut être compétent dans l’extraordinaire variété des activités humaines, sociales, scientifiques, financières, de nos sociétés !...

Et puis, si les politiciens étaient aussi brillants que cela nous ne serions pas dans une situation économique et financière aussi dramatique.

Tous les jours, nous pouvons constater  que les politiciens sont parfaitement incapables d’anticiper les crises. Quant à les résoudre, nous constatons constamment l’impuissance de ces fats.

Dans certains cas, ils sont même capables de créer de graves dysfonctionnements de la société en faisant des choix démagogique qui aggravent la situation !...

D’ailleurs, dans l’Histoire du XXème siècle, nous avons vu comment les dirigeants des régimes totalitaires ont été nommés par le pouvoir parce qu’ils étaient instruits, brillants, supérieurs, éduqués et très politisés.

Ils nous ont montré comment « l’élite » est capable de diriger un  pays !... Souvenons-nous de l’Allemagne nazie, de l’URSS, de la Chine de Mao, de Pol Pot…

De plus, que font les élus lorsqu’ils se trouvent face des problèmes très complexes qui sont compris uniquement par des experts ?... Et bien, ils consultent ces mêmes experts pour avoir leurs avis et prennent ensuite leur décision !...

A partir de ce moment-là, au nom de quoi un politicien serait-il plus compétent pour résoudre un problème complexe qu’un simple citoyen qui lui aussi va faire appel à un expert pour être éclairé sur les enjeux en cours ?...

Il faut bien réaliser que le tirage au sort a l’avantage de mettre au pouvoir des personnes de toutes origines, de tous niveau social, de tous avis politiques, de tous âge, qui sont confrontées à la vie de tous les jours, au contraire des politiciens évoluant dans des cénacles dont la principale caractéristique est de rassembler des vaniteux, des arrogants ayant la prétention d’avoir réponse à tout !...

Pourquoi donc, dans un pays où 80 % des jeunes arrivent au niveau du baccalauréat, où il y a une multitude de professions qui nécessitent une longue formation et où l’ensemble de la population est informée en continu par les moyens audiovisuels, les décisions du gouvernement de la cité et de l’État devraient-elles être prises par une élite autoproclamée ?...

Pourquoi des citoyens volontaires, instruits, tirés au sort et travaillant sous le contrôle d’une Assemblée du Peuple, en étant aidés par des experts, ne seraient-ils pas capable de trouver des solutions à des problèmes complexes aussi bien, sinon mieux, qu’une assemblée de politiciens élus ?...

C’est déjà le cas, lorsqu’un juge fait appel à un psychiatre pour déterminer la responsabilité d’une personne mise en cause dans un crime ou un délit.

Par contre, il y a, bien sûr, le risque que la démocratie directe évolue vers une structure où ce sont les experts qui décident car les « citoyens-tirés-au-sort » délèguent complètement leurs décisions sans remise en cause, sans critique des conclusions des études demandées.

Mais on voit déjà cela dans la démocratie représentative lorsque les députés et les sénateurs ne remettent jamais en cause les budgets alloués à la dissuasion nucléaire !...

Il n’y a même aucun débat à ce sujet, et encore moins un référendum !…

L’une des grandes différences entre l’élection et le tirage au sort tient aussi dans le fait que les politiciens élus le sont pour la durée de leur mandat et qu’ils bénéficient d’une impunité flagrante tandis que les « tirés au sort » sont révocables immédiatement en cas de faute ou de fraude !...

Le tirage au sort évite la création de partis politiques puissants où tout le monde se « serre les coudes » lorsqu’apparait un problème de corruption, comme je l’ai tant expliqué dans ce blog !...

 

On doit aussi se demander « Pourquoi la démocratie directe et le tirage au sort sont-ils maintenus en dehors du débat public ?... », alors qu’il y a des avantages évidents au tirage au sort pour la direction de la société par rapport au système électoral actuel !...

En fait, tout simplement, parce que les élites qui tiennent le pouvoir depuis de siècles n’en veulent surtout pas !...

Ce serait une remise en cause des « avantages acquis », ce dont aucun des politiciens ne veut !...

Le confort des Palais de la république, les rémunérations généreuses, les possibilités de commissions, ou même de rétro-commissions, sur des contrats industriels ou des appels d’offre, constituent une manne dont il est vraiment difficile de se priver d’autant plus que l’impunité est la règle car les juges sont nommés par le pouvoir !...

Ceci est valable dans toutes les démocraties représentatives où les candidats sont remarqués par leur aptitude à débattre, tout en ne remettant surtout jamais le système en cause en sachant bien que la soumission au parti est la meilleure façon d’arriver jusqu’au sommet afin d’obtenir les avantages qui y sont liés.

Depuis les révolutions anglaise, américaine et française, le pouvoir est confisqué par des oligarchies de politiciens professionnels qui se cooptent en choisissant naturellement ceux qui sont prêts à se ˝fondre dans le moule˝, en fait ceux dont l’ambition les porte à toutes les bassesses démagogiques.

Dans une caste sans scrupule, arrogante et cynique, plus occupée à s’auto-reproduire qu’à donner réellement le pouvoir au peuple, le but est d’être élu puis de se maintenir au pouvoir afin de bénéficier des nombreux avantages de la fonction !...

D’ailleurs, le mépris du peuple était déjà contenu dans l’appréciation de l’abbé Sieyès, l’un des rédacteurs de la constitution révolutionnaire qui expliquait : « Il faut écarter le peuple en corps du gouvernement » et créer un « corps choisi de citoyens » qui constituera « une classe de professionnels de la politique ».

Cette idée a été retenue par les révolutionnaires et l’assemblée constituante s’est naturellement composée de citoyens qui s'estimaient supérieurs aux autres et voués à diriger un peuple composé d’ignares justes bons à donner leurs voix lors des suffrages, et à se taire ensuite !...

Sieyès a aussi expliqué que : « Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. »

Ce discours date du 7 septembre 1789.

On ne saurait dire mieux aux citoyens : « Votez, puis bouclez là !... ».

Cette hégémonie d’une classe de politiciens s’arrogeant tous les pouvoirs et les richesses dure toujours et c’est bien la raison pour laquelle aucun parti politique ne veut débattre de l’introduction de la démocratie directe, via des référendums, et encore moins instituer le tirage au sort !...

La vanité, la prétention, la fatuité de nos dirigeants, sont leurs principaux traits de caractère ce qui leur permet une cooptation naturelle.

Ils se retrouvent en haut du pouvoir où ils ne seront pas mis en cause par une opposition peu vindicative car elle aussi composée bien souvent d’arrivistes, de fats, d’hypocrites et de cyniques arrogants.

Nous le voyons malheureusement tous les jours dans l’actualité.

D’ailleurs, afin d’être tranquilles, et fidèle à la philosophie de Sieyès, l’organisation de la justice a été faite en séparant bien les « affaires civiles », relevant de la compétence de l’ordre judicaire, des « affaires de la chose publique » qui relèvent de la compétence exclusive de « l’ordre administratif ».

Dans les tribunaux administratifs et les cours administratives d'appel, ce sont des fonctionnaires qui font office de magistrats et ils sont inamovibles. Ils sont recrutés par la voie de l'ENA, par un concours de recrutement complémentaire, par détachement et par nomination au tour extérieur.

La démocratie directe est totalement inconnue dans ces juridictions endogames ou l’État règne sans partage.

Il y est absolument impensable qu’un juge civil puisse juger une affaire d’État qui est, par essence même, presque de « droit divin » !...

Les juges civils sont là pour la « piétaille » !...

C’est ainsi que, depuis des siècles, aucune démocratie occidentale n’a repris le concept de la démocratie directe et du tirage au sort.

Le pouvoir est ainsi accaparé par des arrivistes aux égos démesurés qui s’estiment tout à fait au-dessus des autres sans avoir bien sûr la moindre autocritique et en mentant parfois honteusement à la tribune de l’Assemblée !...

Ils trouvent dans les partis politiques l’occasion de faire partie d’un groupe qui leur permet d’un même élan vaniteux, n’ayant d’égal que leur incompétence, de gérer le pays sans implication réelle du peuple.

On en voit le résultat aujourd’hui, en continu, avec les scandales qui se succèdent les uns aux autres, l’effondrement économique et financier du pays, l’augmentation du chômage et son corolaire, l’augmentation de la délinquance et la fuite des jeunes.

Mais, plus grave encore, pour beaucoup la solution est l’arrivée d’un pouvoir « fort », d’un chef, ou plutôt d’une « chef » qui va ressortir les vieux discours nationalistes et manipuler le peuple, toujours et encore.

Alors que la véritable solution passe par l’établissement de la démocratie directe et le tirage au sort d’une partie des représentants du peuple parmi des citoyens volontaires, mais aussi par le développement d’une société basée sur la Liberté et la responsabilité des individus.

Aussi, aucun des arguments développés par les opposants au tirage au sort des représentants du peuple ne résiste à une argumentation bien étayée !...

 

 

-      « Il faut très bien payer les représentants du peuple afin qu’ils ne soient pas corrompus !... » est une remarque souvent entendue.

On voit depuis des décennies exactement l’inverse !...

Malgré le fait qu’ils soient très bien indemnisés et bien rien n’empêchent nos élus de détourner des fonds car, pour certains, « faire de la politique », c’est « faire fortune » !...

De la même façon, lorsque des dirigeants détournent des fonds considérables il y a une omerta totale sur l’affaire comme je l’ai longuement expliqué sur ce blog.

Aussi, il me semble que les représentants du peuple doivent être payés au salaire moyen, c’est-à-dire à environ une fois et demi le SMIC et à la condition de pointer pour toucher ses émoluments !...

Là, je sais que je n’aurai le soutien d’aucun parti politique !...

Parce que payer 1700 euros un député ou un sénateur, c’est vraiment un crime de « lèse-majesté » !...

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Billet précédent :

Pour le tirage au sort des sénateurs (I)

 

 

 

 

 

 

 

 


Pour le tirage au sort des sénateurs (I)

 

Le détournement des 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe par François Mitterrand en 1991 révèle que notre pays est devenu un authentique « totalitarisme mafieux » où un chef de l’État peut détourner des milliards en toute impunité.

Ce crime contre les institutions, contre la démocratie, contre la défense, contre nos militaires, n’a été rendu possible que parce qu’une grande partie de la classe politique est arriviste, corrompue, craintive, lâche, ou sans valeurs.

En détournant ces fonds, « l’Arsouille », comme l’appelait le général de Gaulle, savait que tous se tairaient, par crainte pour leur carrière mais aussi par peur d’être ῝suicidé῝ comme Robert Boulin, Pierre Bérégovoy, François de Grossouvre, ou encore Jean-Edern Hallier.

Je rends hommage à ces hommes qui ont payé de leur vie leur opposition à la corruption comme a pu le faire Pierre Bérégovoy le 8 avril 1992 lors du discours qu'il a prononcé devant l'Assemblée nationale :

« Mais je voudrais être plus clair encore. J'entends vider l'abcès de la corruption. J'ai demandé au garde des sceaux de pousser les feux de la justice et du châtiment pour les coupables.

Toutes les procédures seront conduites à leur terme, dès lors qu'elles révéleront des actes frauduleux commis à des fins d'enrichissement personnel.

Je souhaite que cet assainissement soit conduit par la justice avec célérité et sévérité. Pour la part qui revient au parquet, le garde des sceaux y veillera. Toutes dispositions seront prises par la Chancellerie afin de faciliter l'aboutissement rapide des procédures, dans le respect, bien entendu, des décisions des juges. 

S'il est des dossiers qui traînent, croyez-moi, ils ne traîneront plus. Il faut guérir la corruption, il faut aussi la prévenir (…) J'ai ici une liste de personnalités dont je pourrais éventuellement vous parler. ».

Pierre Bérégovoy a été retrouvé suicidé le 1er mai 1993.

Il aura tenu un an face à la corruption.

La situation ne s’est pas améliorée en vingt ans comme le révèlent en continu les scandales politico-financiers qui se succèdent les uns aux autres.

L’opinion publique n’a plus aucune confiance dans ses dirigeants et dans le fonctionnement de notre démocratie.

Les citoyens sont même prêts à se jeter dans les bras nationalistes de « Marina la Peine » comme si c’était le manque d’esprit nationaliste qui avait causé cet effondrement du sens civique de nos élus !...

SI LA FRANCE VA MAL, CE N’EST PAS PAR MANQUE DE NATIONALISME MAIS PARCE QUE LES BASES DE NOS INSTITUTIONS SONT MAL CONÇUES !... ELLES DOIVENT ÊTRE AMÉLIORÉES !...

Les bases du fonctionnement de notre démocratie sont mauvaises et doivent être changées.

Nous devons innover, refonder le système.

Pourquoi ne pas instituer le tirage au sort ?...

 

Dans nos démocraties, très peu de personnes réclament un tirage au sort d’une partie des représentants du peuple.

Pour beaucoup, cela semble même franchement révolutionnaire !...

Nous tellement habitués à aller désigner par le vote nos représentants dans les différentes institutions de la République que le tirage au sort semble une idée totalement saugrenue !...

Pourtant le tirage au sort des citoyens a été institué dans les jurys populaires, ceux-là même qui avaient la possibilité de « raccourcir » une personne lorsque la guillotine était l’instrument de justice le plus radicale, et le plus définitif.

Là, il ne s’agissait pas de diriger une commune, une région ou l’Etat mais, carrément, de tuer un individu jugé coupable au risque, d’ailleurs, de commettre l’irréparable : condamner un innocent !...

Mais, lorsque des personnes tirées au sort votent des lois, au moins le processus est réversible en cas d’appréciation erronée – c’est la grande différence avec la condamnation à « l’échafaud » !...

Le tirage au sort des représentants du peuple peut conduire à des excès démagogiques, mais il faut bien réaliser qu’une démocratie représentative a déjà réussi à se transformer en état totalitaire, comme on a pu le voir lors de l’arrivé au pouvoir de Adolf Hitler en mars 1933.

Nous y sommes, d’une façon différente et bien moins flagrante.

Comme je l’ai déjà expliqué, nous vivons dans un « totalitarisme mafieux », une forme de totalitarisme plus sophistiqué et bien moins visible que le communisme ou le nazisme, mais tout aussi destructeur des libertés sur le long terme.

En fait, la meilleure solution pour garantir les citoyens de toute dérive totalitaire est qu’il y ait deux systèmes, le tirage au sort et l’élection, qui cohabitent simultanément, les deux s’autocontrôlant l’un l’autre.

Ainsi, on peut très bien imaginer que les membres de l’Assemblée Nationale continueraient à être élus tandis que ceux du Sénat seraient tirés au sort.

De la même façon, le développement de la régionalisation devrait aboutir, un jour ou l’autre, à la création de grandes régions pouvant rassembler jusqu’à 10 millions d’habitants, celles-ci étant dotées d’un parlement où il serait souhaitable que la moitié des membres soient tirés au sort.

Chacune de ces régions pèserait aussi lourd qu’un Etat comme la Finlande, la Suède, le Norvège, l’Irlande, la Suisse, le Portugal ou la Grèce.

Aussi, afin de corriger l’évolution dramatique de notre démocratie, et pas seulement la nôtre puisque le problème du rejet de la classe politique n’est pas spécifique à la France, il me semble souhaitable d’instituer une part de tirage au sort parmi les représentants du peuple avec, bien sûr, un système de contrôle par l’institution de façon à se garantir de toute dérive.

Aucun parti politique n’a jamais étudié une telle proposition !...

Ce serait couper la branche sur laquelle les élus sont assis et où ils peuvent se gaver de bonnes « rémunérations » et de divers avantages avec, dans les pires cas, des commissions sur les appels d’offre ou les contrats d’armement !...

Compte-tenu des résistances du système, celui-ci ne pourrait changer que lors d’un effondrement économique et financier pour que les analystes politiques, des politiciens, la presse et les médias, étudient et reprennent cette proposition.

Nous y arrivons progressivement.

Mais il est possible qu’un scandale politique très grave, la révélation d’une gigantesque affaire de corruption, provoque un choc dans l’opinion et précipite les choses ; les citoyens se demanderont alors : « Comment a-t-on pu en arriver là ?... »

Ce sera le moment de la remise en cause du système ; il faudra trouver des explications à cette situation catastrophique puis innover afin de trouver un nouveau type de gouvernement de l’Etat.

Devant la gravité de l’effondrement de l’économie et des finances du pays, et la révélation au public du très grave niveau de ῝pourrissement῝ de la classe politique, les citoyens réaliseront alors qu’il n’y a qu’une seule solution vraiment efficace : celle de briser le pouvoir exclusif des partis politiques !...

C’est là où le tirage au sort d’une partie des représentants du peuple, et le développement de la démocratie directe, deviennent des solutions d’avenir.

Avec ces nouveaux apports dans la démocratie, les mensonges systématiques et les promesses irréalistes et démagogiques qui s’introduisent dans les discours électoraux disparaissent de fait.

De la même façon, les puissances de l’argent sont exclues et elles ne peuvent plus financer, corrompre, en espérant une faveur en retour !...

Ainsi la démocratie directe, le tirage au sort, et une courte durée des mandats, par exemple de un an, comme on l’a vu à Athènes, suppriment une grande partie de la corruption.

 

Je me pose cette question : « Et si on tirait au sort les sénateurs parmi des citoyens volontaires ?... ».

Cette proposition a déjà été faite par « I-Cube » et est étudiée, par exemple, pour le Sénat du Canada.

Le Sénat est composé de 348 sénateurs élus pour six ans par les « grands électeurs » que sont les députés, conseillers régionaux, conseillers généraux et conseillers municipaux. Leur mandat est de six ans et le renouvellement s'effectue par moitié, tous les trois ans depuis 2011.

En 2014, leurs indemnités totales sont de 13.340 euros bruts par mois (indemnité mensuelle, indemnité représentative de frais de mandat et avantages mensuels).

De plus, un sénateur peut cumuler son indemnité parlementaire avec les indemnités d'autres mandats électifs dans la limite d'une fois et demie le montant brut de l'indemnité parlementaire de base, soit un total de 8 272 euros.

La caisse de retraite du Sénat se porte bien : en 2008, elle disposait de 575 millions d’euros... Ce qui fait qu’un ex-sénateur qui a seulement été élu six ans perçoit 1.932 euros de retraite !...

On comprend pourquoi beaucoup s’accrochent !...

Mais si seulement ils étaient réellement performants et soucieux de l’intérêt de la collectivité !...

J’ai des doutes…

Lorsque j’étais membre de l’UMP, j’ai alerté les politiciens de la Seine-Maritime au sujet du détournement des indemnités de la guerre du Golfe, mais j’ai toujours perçu un manque d’intérêt manifeste pour cette affaire.

J’ai exposé la situation à Antoine Rufenacht, maire du Havre, qui n’était manifestement pas du tout intéressé, puis j’ai rencontré Patrice Gélard, sénateur, à qui j’ai aussi présenté le dossier.

Bien que j’aie été reçu au Sénat par l’assistante parlementaire de Patrice Gélard, il n’y a jamais eu de suite à ma requête.

Patrice Gélard est membre de la Haute Cour de justice, l’institution qui permet de prononcer la destitution du président de la République « en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ».

Ainsi, un membre de la Haute Cour de justice, qu’un citoyen alerte sur un détournement de fonds publics considérable, ne va même pas essayer de s’enquérir de la véracité de cette information !...

Cela veut dire qu’il n’hésite pas à couvrir délibérément un détournement de fonds publics effectué par le Premier des élus !...

Peut-on faire confiance à de tels « Guignols » ?...

La réponse est NON !...

 

Aussi, il me semble souhaitable de dissoudre le Sénat et de tirer au sort des citoyens volontaires de façon à briser une fois pour toutes un fonctionnement qui a montré son incapacité à être à l’écoute des citoyens et à respecter un minimum d’éthique et de probité.

Un mandat de trois ans est intéressant : un an pour se former à la fonction, un autre pour siéger en toute connaissance des procédures, un troisième pour instruire le successeur qui vient d’arriver.

Et puis, il faut deux ans pour que les collègues que l’on rencontre peu commencent à vous connaître.

Les influences des uns et des autres sont ainsi diluées ce qui permet à chacun de garder plus facilement son libre arbitre.

Les corrupteurs que sont les grandes puissances financières, les grandes fortunes, les partis politiques, n’ont plus le temps de mettre en place leurs réseaux d’influence, comme on l’a vu à Athènes du Vème au IIIème siècle avant J.C. pendant la première démocratie.

D’autant plus qu’il y avait, à l’époque, un contrôle permanent des magistrats désignés (nos ministres et présidents d’exécutifs locaux) pour être certain qu’il n’y avait pas d’enrichissement illégal ou de collusion d’intérêts.

Je souligne que c’est ce qu’a proposé en novembre2012 Lionel Jospin dans la commission de rénovation et de déontologie de la vie publique. La 35ème proposition consiste en effet à « Mettre en place un dispositif ouvert "d’alerte éthique" » !...

Mais je dois avouer qu’avec la création du site « Alerte éthique », j’ai dix ans d’avance sur cette proposition !...

Et puis, on attend toujours une suite à la « réforme Jospin » qui est devenue une proposition déjà oubliée…

Ensuite, le tirage au sort est fortement égalitaire, ce qui permet une réelle représentation du peuple à travers des citoyens volontaires de toutes origines qui n’ont rien à voir avec « l’élite-élue » que nous connaissons.

C’est ainsi que nous verrons au Sénat des infirmières, aides-soignantes, médecins, agriculteurs, institutrices, militaires, policiers, chômeurs, retraités, commerçants, chauffeurs de taxis et de poids lourds, professeurs, étudiants, jeunes en galère, etc…

Il n’y a alors plus de « discrimination » de certains groupes politiques, de non-représentation de telle minorité, d’exclusion des femmes, des jeunes ou des anciens, d’absence de représentation d’un groupe social récent ou qui présente des problèmes nouveaux.

Le tirage au sort permet que tout le monde, toutes les tendances soient représentées, et il est, de plus, fortement mobilisateur car il incite chaque citoyen à réfléchir aux défis de société, à participer aux affaires de la cité et de l’état, à débattre des questions politiques, à s’informer et à s’instruire, en bref à accroître sa liberté.

Cette implication est constante et permet aux citoyens d’être continuellement « aux commandes », contrairement à la démocratie représentative où les électeurs ne peuvent s’exprimer que pendant les élections.

En conclusion, dans la démocratie directe et le tirage au sort, le peuple est réellement au pouvoir !...

Pourtant, alors que le tirage au sort présente de nombreux avantages, pour quelles raisons son instauration n’a-t-elle été jamais débattue ?...

Mais, tout simplement, parce que les hommes et les femmes de pouvoir n’en veulent surtout pas !...

D’ailleurs, ils présentent aux citoyens toutes sortes d’arguments fallacieux pour ne jamais proposer cette possibilité au peuple !...

 

 

Billet suivant :

Pour le tirage au sort des sénateurs (II)

 

 

 


Grève des pilotes : le différentiel de charges sociales avec l’Allemagne et les Pays-Bas

 

La grève des pilotes d’Air France a débuté le 14 octobre pour se terminer deux semaines plus tard par un échec total de part et d’autre : aucun accord n’a été signé ; la direction a abandonné son projet de créer une compagnie Transavia Europe à l’étranger tandis que les syndicats n’ont pas obtenu la suppression d’un deuxième type de contrat pour Transavia France.

Ils ont réussi une opération « perdant-perdant » ce qui est assez exceptionnel, et même une première, dans l’Histoire du transport aérien national.

Cela vient du fait que le problème de fond n’a jamais été évoqué, par aucune des parties, dans les négociations.

C’est celui du différentiel de charges sociales entre la compagnie nationale et les compagnies étrangères.

 

Je reprends l’analyse disponible sur le site « Perdre la raison » où l’on constate qu'en matière de cotisations sociales pesant sur le revenu, la France est championne du monde des prélèvements !...

En France, sur un salaire brut de 78.000 euros – un salaire de copilote – le total des cotisations sociales est de 63% (22% en part salarié et 41% de part employeur) !...

Voici les pourcentages des prélèvements sociaux, sur un salaire élevé, dans quelques pays européens :

France : 63 %

Allemagne : 32 %

Pays-Bas : 24 %

Norvège : 23 %

Slovaquie : 22 %

Grande Bretagne : 20 %

Espagne : 19 %

Pologne : 18%

Ce n’est quand même pas difficile de comprendre qu’avec un tel différentiel de charges sociales les entreprises françaises du transport aérien, où les salaires des pilotes sont naturellement élevés, ne peuvent en aucune façon concurrencer les compagnies aériennes basées dans un pays moins vorace que le nôtre !...

La direction d’Air France a ainsi essayé de créer une compagnie TRANSAVIA EUROPE basée aux Pays-Bas, en Allemagne et au Portugal.

Malgré tout, après une capitulation sur ce point, et afin de créer une compagnie « Low-cost », la direction s’est repliée sur ce qui lui restait, c’est-à-dire TRANSAVIA FRANCE, sans réaliser qu’en demandant aux pilotes de ligne d’accepter des efforts de productivité supplémentaires, qui casseraient la structure même de la compagnie nationale, le refus allait être total de la part du SNPL et du SPAF.

 

La seule solution réaliste est de demander au gouvernement une réduction des charges salariales sur les salaires.

Ce sera difficile car il faudra, ni plus ni moins, briser « l’idole égalitariste » des « Soces » au pouvoir !...

Ni « Alex », ni les syndicats pilotes, n’ont voulu aborder cette pourtant triviale nécessité !...

Au bout de deux semaines, le blocage était terrible et il s’en est fallu de quelques jours pour que les syndicats de pilotes, le SNPL et le SPAF, ne tirent le « Missile nucléaire politique » qui est à leur disposition depuis que je leur ai transmis le dossier du détournement, par François Mitterrand, des 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe virés en 1991 à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis !... 

Les dégâts auraient été considérables avec, pour conséquence, un scandale mondial où le véritable niveau mafieux de nos dirigeants aurait été révélé à la planète !...

Les statistiques de mes deux blogs « Alerte éthique »  (http://www.alerte-ethique.fr/ et http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/) ont commencé à s’envoler avec 4100 connexions pendant la deuxième semaine de grève, pour un total de 167.000 visites sur plusieurs années.

Un peu plus, et cela passait en « phase explosive » !...

Merci à mes « petits camarades » pour cette petite aide à l’amélioration de notre démocratie !...

 

Maintenant, les syndicats et la direction vont devoir se remettre au travail et recommencer à négocier sur de nouvelles bases, car les anciennes aboutissent manifestement à un blocage total.

Ces nouvelles bases sont l’OBTENTION D’UNE BAISSE DES COTISATIONS SOCIALES SUR LES HAUTS SALAIRES (part salarié et part patronale) jusqu’au niveau appliqué aux salariés aux Pays-Bas et en l’Allemagne.

La solution est politique et on pourrait penser qu’il n’y a aucune possibilité de changer le point du vue du gouvernement sur un dossier aussi sensible qui est défendu par l’argument démagogique « Il faut faire payer les riches !..».

En attendant les « riches » s’en vont, quittent le pays par milliers, et les grandes entreprises accélèrent même le processus en essayant de délocaliser les compagnies aériennes et leurs pilotes qui partent en même temps que leurs cotisations sociales !...

Dans quelques années, les « riches » seront partis, et nous serons enfin tous égaux, dans la misère, sauf nos dirigeants « Soces-mafieux » qui ont réussi à mettre des milliards d’euros à l’abri dans des paradis fiscaux !...

Il faut quand même le faire, sachant que cette situation bénéficie de l'omerta de la droite ainsi que de la presse et des médias !... Nous sommes dans un « totalitarisme mafieux » où un président peut dérober des milliards d’euros en toute impunité !...

Aussi, les syndicats de pilotes vont jouer sur « du velours » en négociant avec Bercy sur une réduction des charges sociales des entreprises !...

Je sens que le MEDEF va m’ériger une statue, à moins que les Français envoient un « capitaine Haddock » à l’Elysée pour faire le ménage !...

Il paraît que la cambuse est bien garnie, d’après « I-Cube » qui est prêt à prendre la suite à partir de 2017 !...

 

 

J’ai retenu l’idée de la création de deux nouvelles cotisations qui sont la Cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM), et la Cotisation sociale sur les matières premières (CSMP), afin de compenser les pertes dues à une baisse des cotisations sociales sur les salaires.

Il suffit de cliquer sur les liens pour en savoir plus !...

Vous trouverez, ci-dessous, un billet de « I-Cube », juriste et fiscaliste, qui expose précisément les coûts de la Sécu et le niveau des prélèvements sur les salaires ainsi que les différentiels avec les autres pays européens.

Un texte indispensable pour les négociateurs du SNPL et du SPAF.

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Ce modèle social …


… que le monde entier nous envie !

À travers la récente grève des pilotes « d’Air-Transe », il convient de faire quelques éclaircissements utiles quant aux « charges sociales » sur les hauts-revenus.

Je vous le dit tout de suite : Personnellement, ça ne me gêne absolument pas que des personnes hautement qualifiées, soumises à des contraintes horaires difficiles (travail de nuit et des week-ends, en décalage horaire total) et sanitaires hors du commun (parfaite santé physique et mentale, régulièrement contrôlée, hygiène de vie draconienne, et j’en passe), puissent gagner 10, 20, trente fois et plus le smic des prolos plantés aux 35 heures ouvrables sans heures supplémentaires… 

 

C’est même plutôt rassurant : On peut encore gagner superlativement bien sa vie sans être patron du CAC 40, ni lécher le kul desdits patrons ou des pouvoirs politiques qui ont le privilège des destinées des grandes entreprises étatiques de « Gauloisie-ultra-libérale », juste avec quelques talents et compétences, et beaucoup de travail ;

Et puis au moins, ça leur donne envie d’arriver à destination en un seul morceau, avec tous leurs passagers en soute, pour pouvoir recommencer, et non pas aller percuter les 40ème rugissants au milieu de l’océan indien ou quelques tours new-yorkaises causant plusieurs milliers de morts et des centaines de millions de dollar de dégâts en quelques instants… 

 

Alors commençons par le régime général de la branche maladie, c’est-à-dire hors les régimes spéciaux tels que les régimes des marins et inscrits maritimes (ENIM), des Mines, de la SNCF, de la RATP, des Industries Électriques & Gazières, de la Banque de France, de l'Assemblée Nationale, du Sénat, des clercs et employés de notaire, des ministres et j’en passe…

Il accuse 11,7 Md€ de déficit sur globalement 144.488 Md€ de dépenses.

Il est prévu que ce déficit soit de quelques 15 Md€ fin 2015…

La caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés (CNAM) considère en effet que le rythme de croissance annuelle des vingt-cinq dernières années (1,3 point supérieur au produit intérieur brut) devrait progresser autour de 1,9 % de différentiel. 

 

Par ailleurs, selon les projections, le taux de croissance des dépenses pour les assurés en maladie de longue durée, ou affection de longue durée (ALD) et les autres assurés seraient respectivement de + 21 % et de + 20 % entre 2005 et 2015.  

Au point que les dépenses liées aux affections de longue durée constituent un véritable enjeu pour le système de santé.

Attention : L’assurance maladie estime que 70 % des remboursements seraient concentrés sur les ALD en 2015.

La croissance des dépenses dues aux ALD représenterait plus de 80 % de la hausse tendancielle des dépenses, principalement en médicament et hospitalisation.

La dernière « tendance » annuelle étant de l’ordre de 1,9 % en données brutes, 2,1 % en données corrigées des variations mensuelles en date de fin juillet 2014…

Conclusion, plus tu es vieux, plus tes maladies sont onéreuses.

Des effets dévastateurs de la progression de la longévité…

Et pourtant, on nous raconte aussi que le temps du « vivre en bonne santé » raccourcit, malgré tout ce pognon… 

 

Selon la CNAM, 73 % des dépenses de soins de ville (+ de 1.000 euros par an et par assuré) étaient, en 2005, concentrées sur 20 % des assurés sociaux, soit 7,4 millions de patients atteints d'une des maladies reconnues en ALD couverte à 100 % pour la partie spécifique de leur traitement.

Un grand pays de grands malades et de trop nombreux chômeurs… 

 

Et vu le faible taux des « prestations monétaires » (essentiellement les Indemnités Journalières (IJ) qui viennent compenser le manque à gagner des temps d’arrêts-maladie, incapacité et invalidité), 8.964 M€/an sur les 144.488 M€ mesuré à la fin du mois de juillet 2014, on peut constater que l’essentiel est consommé par les « prestations en nature ».

Confirmation : Plus tu vieillis, plus tu coûtes !

Ça c’est le volet dépenses. 

 

Côté recettes, il faut savoir que l’essentiel provient, au moins jusqu’en 2009, des cotisations sociales (48 % des recettes totales) et de la contribution sociale généralisée (CSG, 36 %).

Les autres prélèvements (impôts et taxes divers) concernant les taxes sur l’alcool, le tabac, les contributions de l’industrie pharmaceutique (11 % des recettes) et depuis peu l’huile palme et les boissons-« dopées ».

Autrement dit, plus tu fumes, plus tu bois, de préférence des alcools forts (> 50°), meilleur c’est pour la santé financière du régime des maladies !

Et Dieu seul sait combien j’ai pu y contribuer pendant presque 40 ans… 

 

C’est un système de « protection sociale », décliné à peu près partout et peu ou prou à travers l’univers connu, et notamment sur la planète Terre, même si le sort des « Gaulois de Gauloisie » serait particulièrement enviable, en dit-on. 

 

Notons, que d’une part les « accidents du travail » (hé oui, c’est dangereux de bosser !) sont à la charge exclusive des employeurs.

Que d’autre part et pour fixer les idées, presque les trois quart des recettes sont assises sur la masse salariale du pays effectivement due aux « travailleurs » et autres prolos. Et que pour le quart restant, la CSG et la CRDS, plus en l’occurrence les cotisations sociales sur les revenus des patrimoines, pèse sur les « choses », même celles qui ne tombent jamais malades ni se mettent en grève, en contribuant et « cotisant » à des taux plus fort que les revenus du « labeur »… 

Qui eux peuvent tomber malade, chômer, ou « grèver ». 

 

Il s’agit donc d’un vaste système de mutualisation à double vocation de solidarité nationale et de redistribution des richesses.

Parce que bon, quand on est payé cher, on cotise « cher » sur la totalité des salaires et ça ne veut pas dire qu’on est plus souvent malade.

Quoique… ça finit par fatiguer de « bosser-fort » !

En revanche, les IJ à recevoir, par exemple, sont limitées au revenu du plafond de la SS (3.129 €/mois), même si tu cotises.

Qu’il faut donc souscrire une assurance complémentaire et supplémentaire (payer deux fois) dite de « prévoyance » pour assumer les « manquants » et faire la différence, tellement le système ressemble à du racket-obligé.

Notez qu’il en va de même pour les soins afin de financer le ticket modérateur, sur les consultations, les médicaments prescrits, les examens et analyses qu’on ne manquera pas de vous prescrire, et même les forfaits hospitaliers.

Je ne cause pas, bien sûr, des prothèses et autres orthèses diverses… 

 

Là encore, à 13,85 % de taux patronal et salarial, plus 7,86 % de CSG/CRDS le tout sur la totalité du salaire (21,71 % quand même), en limite de tranche C (8 fois le plafond de la SS, soit autour de 300 K€/an), vous avez vite compris que les 65 K€ de cotisations obligatoires annuelles (soit 2,6 M€ sur 40 ans d’affliction), vous n’en reverrez jamais totalement la couleur…

Surtout si vous buvez trop et fumez beaucoup : Dans cette hypothèse, même vos cotisations obligatoires ou volontaires à la retraite, vous pouvez vous asseoir dessus !

C’est pour la Patrie.

Mais c’est une autre histoire, sur laquelle on reviendra peut-être…

À signaler qu’en tranche D et au-delà, il n’y a plus rien d’autre à payer que la cotisation de base et les CSG/CRDS sur tout le reste. 

 

Sauf à signaler aussi que le 1-1° quater (et le 1-2°) de l’article 83 du Code Général des Impôts refuse la déductibilité des « cotisations sociales » en ces termes : « dans la limite d'un montant égal à la somme de 5 % du montant annuel du plafond mentionné à l'article L. 241-3 du code de la sécurité sociale et de 2 % de la rémunération annuelle brute, sans que le total ainsi obtenu puisse excéder 2 % de huit fois le montant annuel du plafond précité. En cas d'excédent, celui-ci est ajouté à la rémunération » à déduire chez l’employeur et imposable chez le salarié.

Le 1-2° du 83 du CGI vous explique que : « Les cotisations ou les primes mentionnées à l'alinéa précédent sont déductibles dans la limite, y compris les versements de l'employeur, de 8 % de la rémunération annuelle brute retenue à concurrence de huit fois le montant annuel du plafond mentionné à l'article L. 241-3 du code de la sécurité sociale. En cas d'excédent, celui-ci est ajouté à la rémunération ». Même cause, même effet superlatif.

Ou l’art de payer l’impôt sur des charges sociales, parce que 8 % de 8 plafonds avec des taux de 13,85 % de cotisation, on y est dès l’entrée dans la tranche C.

Alors quand on cause de 30 fois le SMIC, on est déjà autour de 15 fois le plafond, en pleine tranche D…

Et quand on sait que nos « pilotes +++ » rentrent parfois et en fin de carrière dans la taxe spécifique sur les hauts revenus…

Enfin … passons : Je ne prends plus l’avion. 

 

Ne vous en faites pas non plus, la sécurité sociale, pareillement au code des impôts, elle considère qu’au-dessus de certains seuils de … « cotisations sociales », c’est un revenu supplémentaire soumis à cotisations … sociales !

Mais si ! Il n’y a pas de petit profit.

Idem d’ailleurs de la taxation de 8 % due sur les contrats d’assurance prévoyance complémentaire.

Un vrai déluge ! 

 

Les « cotisations » dites sociales, ce ne sont jamais que des « rémunérations-différées » (le titre même d’un de mes cours sur le sujet qui en faisait l’inventaire et tentait d’en donner quelques pistes « d’optimisation » à de futurs DRH européens).

Il y en a plein des comme ça : La maladie et risques liés (y compris la maternité qui est traitée comme d’une maladie), ça reste aléatoire dans le temps et la quotité, mais personne ne peut dire qu’il ne tombera jamais malade (ou ses gosses et ayants-droits).

Pourtant, quand ça vous tombe sur le « nerf-honteux », vous pouvez espérer ne pas finir ruiné, parce que les caisses compensent votre perte de revenu.

Au moins partiellement. 

 

En revanche, la retraite, si ça reste aléatoire, parce qu’il faut être vivant ce jour-là, les quotités restent incertaines jusqu’au calcul de l’ouverture des droits, alors que tout le reste est déjà fixé dans le marbre dès la première paye : Paiement… beaucoup plus tard !

Donc rémunération … très différée.

Pour toutes les autres, les délais sont plus courts, donc plus certains quant à leur recouvrement effectif et parfois plus attractifs d’un point de vue fiscal, même si la plupart supporte aussi un « forfait social » de 20 % pour être exonérée de l’avalanche de cotisations. 

 

Pour en revenir à l’économie du système, on peut considérer que 21,71 % sur les 2/3 du PIB, ça commence à faire beaucoup… alors même que le système reste déficitaire depuis des décennies, autour de 8 à 9 % de ses volumes.

Parce que, et c’est là où je veux en venir, à savoir comment font par exemple les « Hollandais » (pas le nôtre, mais les bataves) avec un système de soins équivalent et des taux de cotisation de 12,45 % (plus une forfait de 1.141 €/an part salariale) sur un plafond annuel de seulement … 51.414 € ?

Et je ne vous raconte pas à Monaco (où je bosse depuis peu) : 15,60 % sur un plafond de 8.050 €/mois, seulement… Et trois cartes d’affiliation dont la couleur (verte, rose et « à bulle ») détermine le prix de la consultation médicale à l’hôpital « Grace de Monaco » !

Ni les italiens à 2,68 % sur un plafond de 100.222 €/an (mais ils ne comptent pas l’invalidité et tout le reste est taxé à 33 % sur la totalité des salaires, en plus du chômage…) : Un système très favorable pour les faibles salaires, qui explique aussi le succès de Corsica-Ferries…

Comment font les Irlandais avec des taux maximaux de 14,75 % ?

Régime, pour ce dernier pays, des « pilotes de Ryanair », ou de Transavia Europe pour le premier… 

 

7 point de différentiel pour l’Irlande, sur la totalité des salaires, 9 points sur 136 % de notre plafond de SS seulement et, 21 points sur tout le reste aux Pays-Bas, on comprend un peu mieux que :

– Le pédégé « d’Air-Transe » veuille délocaliser sa filiale « low cost » pour fournir enfin un avantage compétitif à ses pilotes ;

– Que le ministre ait pu dire « niet » parce qu’il dogmatiquement « autiste-soce » ;

Mais on ne comprend pas que :

– Les personnels concernés aient préféré couler leur « boutique à eux » dans une guerre de positions incompréhensible ;

– Et qu’ils sortent d’une « grève dure » et longue sans même obtenir le moindre accord signé !

Fabuleux d’une situation de « perdant-perdant »… 

 

Le symptôme de la « Gauloisie-tétanisée » ?

Parce qu’au dumping fiscal irlandais, il faut aussi compter avec l’optimisation sociale qui va devenir un point clé de notre « modèle social » que le monde entier nous envie tant !

Jusqu’à son effondrement prochain… 

 

C’est dire aussi si j’ai bien fait de mettre les voiles et d’aller planter mon « espace professionnel » ailleurs, finalement !

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2014/10/ce-modele-social.html

 

 

Note précédente : Une grève des pilotes de mauvais augure

 

 

 


Une grève des pilotes de mauvais augure…

 

Dans la Rome antique, le vol et le chant des oiseaux étaient interprétés par les Augures comme autant de présages d’événements à venir.

Ces devins avaient un fort pouvoir.

Ils étaient les interprètes de la volonté de Jupiter et devaient être consultés avant de partir en guerre, de définir l'emplacement d'un temple, de désigner un citoyen pour une fonction politique.

Deux mille ans plus tard, les Augures ont changé : ils sont économistes, politiciens, blogueurs, ou simples citoyens à l’esprit critique, et ils observent le vol d’énormes oiseaux d’aluminium dans le ciel !...

Ce sont nos avions de ligne qui permettent à tous ceux qui le désirent, ou presque, de se rendre à un autre point de la planète en quelques heures.

L’une des plus grandes révolutions des temps modernes !...

En 2013, la flotte mondiale était de 17.740 avions. Elle doit passer dans les vingt prochaines années à 36.000 appareils : il sera nécessaire de former pendant la même période 533.000 pilotes dont 216.000 pour l’Asie !...

Si les pilotes « d’Air Transe » en ont « ras le bol » de leur compagnie, ils pourront toujours démissionner et aller travailler un peu partout, au même salaire, mais avec des charges sociales et des impôts sur le revenu bien plus faibles…

La flotte d’Air France est composée de 350 appareils et la compagnie a transporté près de 77 millions de passagers en 2013.

La productivité des pilotes est exceptionnelle.

A titre personnel, en 20 ans d’activité, en tant que copilote sur B727 et B737, puis de commandant de bord sur A320 et B747, j’ai transporté près de 500.000 passagers.

Il faut dire que le nombre de passagers transportés dans une carrière grimpe allègrement lorsque les avions embarquent 350 passagers, ou même 550 avec un B747/300 comme j’ai pu le faire sur un retour des Antilles !...

 

La grève de septembre 2014 est de mauvais augure !...

En effet, l’Augure des temps modernes que je suis, prévoit de très violentes perturbations sociales, et pas seulement pour le transport aérien, pour les mois et les années qui viennent !...

J’ai observé le vol des oiseaux d’aluminium de la compagnie nationale, puis le comportement « d’Alex », les revendications des pilotes ainsi que la situation et l’économie du transport aérien international et je dois avouer que j’ai vu des présages bien funestes pour l’avenir.

Tout d’abord, il faut souligner que la situation économique de notre pays, et en particulier le poids des charges sociales sur les entreprises sont les principales causes de la grève des pilotes.

Ne cherchez pas d’autres causes à la crise actuelle et au refus des pilotes d’accepter la création « d’usines à gaz » pour améliorer la productivité !... Elles sont vouées à l’échec !...

Il suffit, pour rendre compétitifs les équipages Air France, de baisser les charges sociales jusqu’au « moins-disant » européens car nous sommes les champions du monde des prélèvements sociaux !...

Ainsi, un copilote qui coûte à l’entreprise 70.000 euros par an, en incluant les charges patronales, va voir ce coût total subir un prélèvement de 63 % !...

Aux Pays-Bas, d’après le site « Perdre la raison », les prélèvements sociaux sont de 24 %  !...

Avec un tel différentiel de charges, aucune compagnie aérienne française ne peut faire face à la concurrence dans le domaine du « Low-Cost ».

D’où la tentation pour Air France d’employer des pilotes dans les autres pays européens. Mais cela implique aussi que toutes les cotisations sociales des pilotes de ligne, qui cotisent beaucoup, partent à l’étranger. J’ai calculé que pour un millier de pilotes embauchés à l’étranger, c’est environ 50 millions d’euros de perte annuelle pour la Sécu !...

Mais, si le projet a été abandonné sous la pression des pilotes, cela ne signifie pas que les problèmes de surcoût des charges salariales de la compagnie nationale ont été résolus !...

Loin s’en faut !...

En fait, la véritable solution réside dans une baisse importante des prélèvements sociaux dans notre pays de façon à être tout à fait concurrentiels avec nos voisins européens.

Mais, allez-vous me dire : « Mais comment combler une telle perte de revenu pour la Sécurité Sociale  ?... »

Et bien tout simplement en ayant un peu d’imagination, en innovant et en faisant surchauffer s’il le faut les ordinateurs de Bercy car il est souhaitable d’étudier une nouvelle voie dans le domaine des cotisations sociales !...

J’ai retenu l’idée de la création de deux nouvelles cotisations qui sont la Cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM) et la Cotisation sociale sur les matières premières (CSMP).

Il suffit de cliquer sur les liens pour en savoir plus !...

Le ministère des finances dispose des recettes des douanes afin de faire rapidement une simulation, et voir de combien on peut réduire les charges sociales.

Pas très compliqué !...

Evidemment, il faut encore redresser les comptes du pays et surtout diminuer les besoins d’un Etat très dépensier !...

On pourrait par exemple payer les députés et les sénateurs au SMIC !...

L’économie serait d’environ 100 millions d’euros chaque année.

Ils auraient bien sûr l’obligation de pointer s’ils veulent toucher leurs indemnités de présence !...

 

Mais revenons à la grève des pilotes de lignes, ces « Privilégiés », ces « Tout pour ma gueule » (TPMG), encore surnommés les « Seigneurs de l’Atlantique » pour ceux qui sont sur long-courriers !...

Cela fait plus de dix ans que je suis en retraite et je m’étais promis de ne pas intervenir pendant cette grève !...

Et puis, le premier commentaire désobligeant a été lancé par Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS, qui a jugé la grève « Hors de propos quand on connaît la situation des personnels d’Air France », ce qui se résume en une phrase : « À bas les privilèges !... ».

C’est là où j’ai commencé à me dire que ça allait mal se passer, surtout que j’ai un dossier sur la corruption des dirigeants socialistes qui est connu de beaucoup de monde, notamment dans les Armées.

Et j’ai alors commencé à intervenir sur le détournement, par François Mitterrand, des 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis en 1991/92 !...

Le dossier est assez complexe, mais, pour vous assurer de sa réalité, il suffit de prendre connaissance de l’article du New York Times du 8 septembre 1992 qui précise que : « The report, released at a central bankers' meeting in the United Arab Emirates, said that in addition, the governments of Saudi Arabia, Kuwait and the gulf emirates made $84 billion in direct payments to the United States, Britain and France for military expenses.».

Traduction : « L’information relâchée à une réunion de banques centrales aux Emirats Arabes Unis, dit que, en plus, les gouvernements d’Arabie Saoudite, du Koweït et des Emirats du Golfe, ont versés 84 milliards de dollars en paiement direct aux Etats-Unis, à la Grande Bretagne et à la France pour les dépenses militaires ».

Ainsi la France a reçu des milliards de dollars, mais lorsqu’une association de militaires en retraite demande à Christine Lagarde, Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, des explications sur la rumeur qui monte dans les unités au sujet de la disparition de ce fonds et bien on répond qu’il n’y a rien dans les comptes du ministère des finances !...

Pour faire bonne mesure, Hervé Morin, a répondu lui aussi qu’il n’y avait rien dans les comptes de la Défense !...

Ahurissant !...

De qui se moque-t-on ?...

Le New-York Times raconterait-il n’importe quoi ?...

Les documents sont téléchargeables sur :

                             
 
                                                                                               
     

                                                                                                                                                     

     

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Ces fichiers expireront le 28 décembre

   

 

Le dossier complet est disponible à la rubrique « Indemnités de la guerre du Golfe ».

C’est une affaire horrible car l’opération « Division Daguet » a rassemblé près de 18.000 militaires et a nécessité l’envoi de nos soldats dans des zones polluées par des particules d’uranium appauvri et par une multitude de produits toxiques.

Ces différents poisons pour le corps ont provoqué chez environ 25 % à 30 % des anciens combattants un ensemble de pathologies dont des lésions neurologiques irréversibles et des décès.

C’est le « Syndrome du golfe » qui toucherait, si on s’en tient aux statistiques américaines, près de 3.000 à 4.000 de nos anciens combattants !...

Une situation absolument scandaleuse quand on sait que beaucoup de nos soldats sont handicapés et n’ont touché aucune indemnités alors que des « Mafieux roses » ont dérobé des milliards !...

L’affaire est très largement connue dans les armées et les associations d’anciens des OPEX (Opérations Extérieures) ont commencé à remuer sérieusement, à un tel point que des officiers supérieurs ont imaginé que cela irait mieux avec un « Putsch des colonels » !...

On en est arrivé à ce point !...

L’affaire du détournement des indemnités de la guerre du Golfe n’a jamais été pardonnée par l’Etat-major des Armées et maintenant c’est l’ensemble des militaires qui grogne, et pas seulement pour ce détournement de fonds.

Ce n’est jamais agréable de passer pour un « Pov’Kon » surtout lorsque l'on a pour métier de risquer sa vie pour défendre son pays !...

Mais le dossier « Syndrome du Golfe » va, peut-être, avancer car Estelle Grelier, députée à Fécamp, m’a promis d’écrire à Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense.

 

Aussi, en voyant une nouvelle fois une opération de désinformation envers les pilotes de ligne – d’ignobles égoïstes trop payés - je me suis dit que j’allais envoyer un ULTIMATUM à « Alex » !...

Et cet ultimatum est tout simplement le ῝billet῝ que j’ai mis en ligne le samedi 20 septembre 2014 : Grève des pilotes d’Air France : vers un plafonnement des cotisations sociales ?...

J’explique tranquillement dans cette note que c’est le différentiel de prélèvements sociaux sur les salaires qui condamne tout développement du « Low-cost » à Air France et que la solution se trouve dans le plafonnement des charges sociales.

Ce texte se termine par une allusion très directe au dossier du détournement des indemnités de la guerre du Golfe et à la possibilité pour le syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), et pour le syndicat des pilotes d’Air France (SPAF), de le révéler au public par un simple communiqué de presse !...

Et là, « Alex » est en première ligne, car, comme ῝dircab῝ de Christine Lagarde, il ne peut que très bien connaître cette affaire puisque les fonds auraient été récupérés sur demande de Nicolas Sarkozy et placés dans le « Grand Emprunt 2010 ».

J’ai laissé cinq jours à « Alex » pour céder face à mes petits camarades !... Au-delà, je passais à l’étape suivante.

Apparemment le message a été plus ou moins entendu puisque le mercredi 24 septembre le projet TRANSAVIA EUROPE était annulé !...

Il est aussi vrai que les syndicats étaient férocement opposés à ce projet destructeur pour les pilotes, pour Air France et pour la Sécu !...

Malgré tout, « Alex » n’a rien lâché sur le contrat unique qu’il demande aux pilotes.

J’ai alors commencé, le jeudi 25, à mettre des commentaires sur le web où la menace d’une Divulgation par les pilotes est devenue de plus en plus précise.

La tension était telle durant le week-end du 27 septembre qu’il devenait inévitable que le scandale allait éclater au début de la semaine suivante, que ce soit à l’initiative des syndicats où du fait que mes statistiques s’envolaient…

C’était alors la Vème République qui explosait en vol !...

Les syndicats de pilotes n’ont pas voulu aller jusque-là.

Sympas !...

 

Malgré tout la situation est complètement bloquée à Air France et il n’y a quasiment aucune chance d’évolution.

Les pilotes ῝tiennent῝ « Alex » avec cette histoire de détournement de indemnités de la guerre du Golfe qui ῝pourrit῝ l’ambiance politique sans que les citoyens ne puisse le réaliser, par manque d’information.

De plus, les pilotes n’ont absolument aucune raison de céder à une direction qui leur propose de créer un deuxième contrat de travail pour Transavia France.

Autant leur demander : « Voulez-vous devenir pilotes-esclaves ?... ».

Rien ne vaut la liberté.

La vie ne vaut que d’être vécue debout !...

Les pilotes de ligne voyagent sur toute la planète et ils savent qu’ils font face à une structure politique qui favorise la prise de pouvoir par des mafieux et qu’il est hors de question d’accepter l’inadmissible !...

 

Les années 1990 ont atteint des sommets dans la crapulerie politique.

Souvenez-vous des rétro-commissions sur la vente des frégates à Taïwan en août 1991 dont le dossier est toujours classé « Secret défense » !...

Souvenez-vous de Pierre Bérégovoy, suicidé de deux belles de 22 LR, lui qui voulait lutter contre la corruption !...

Souvenez-vous de François de Grossouvre, suicidé à l’Elysée et qui s’est démis l’épaule avec le recul de son 357 magnum !...

Souvenez-vous de l’affaire « Pétrole contre nourriture » où le régime irakien a délivré à des personnalités françaises des bons de pétrole en contrepartie d'activités de lobbying pour la levée de l’embargo.

Souvenez-vous du scandale de l’extinction des 1.100 puits de pétrole en feu au Koweït où 22 milliards de dollars ont disparu – c’est l’affaire Basano/Ferrayé.

Souvenez-vous du suicide de Robert Boulin, ministre du travail de Giscard, retrouvé à quatre pattes dans un étang en regardant sa voiture, le visage tuméfié par les fractures !...

Souvenez-vous du journaliste Jean-Edern Hallier qui tombe de vélo au petit matin à Deauville, le visage dans le même état que celui de Robert Boulin !...

 

L’Augure que je suis, voit dans cette grève un indice supplémentaire à la très grave décomposition de la société.

Très curieusement, lors de la journée du mercredi 24, où j’ai passé une dizaine d’heures à communiquer sur le web, un faucon est entré par le porte ouverte de ma longère – il faisait très beau – puis il a fait le tour de la cuisine en se cognant au Velux pour ressortir.

Finalement, il a réussi à repartir par où il était entré.

Exceptionnel !... Ces prédateurs préfèrent les grands espaces plutôt que l’intérieur des maisons… Je n’ai pas encore trouvé l’interprétation adéquate à un tel évènement.

La grève des pilotes est, en fait, l’un des symptômes d’une SOCIÉTÉ MALADE comme on peut le constater tous les jours avec les scandales politiques qui apparaissent en continu et des manifestations parfois violentes : les perceptions qui brûlent, les manifestations de « Sans-dents », de « Bonnets rouges », de « Tondus », etc…

Les pilotes de ligne viennent de s’y mettre !...

La crise monte progressivement, et les citoyens sortiront dans la rue lorsque les finances publiques seront tellement dégradées qu’il faudra baisser de 10 % à 15% les salaires et les retraites des fonctionnaires.

Encore deux ans de dégringolade et nous y serons !...

Cela nous mène à une crise terrible au deuxième semestre 2016, à moins d’un évènement imprévu d’ici-là.

 

Tout cela me donne envie d’en faire un bouquin, puis de m’exiler en Irlande, le paradis des écrivains (12% de taxes), pour fuir la fiscalité mais aussi pour fuir la montée de Marine « La Peine » qui ne nous promets rien d’autre qu’une dictature policière et militaire avec une faillite totale du pays !...

 

La France mérite mieux.

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Note précédente : Grève des pilotes d’Air France : vers un plafonnement des cotisations sociales ?...

 

Note suivante : Grève des pilotes : le différentiel de charges sociales avec l’Allemagne et les Pays-Bas

 

 

 

 

 


Grève des pilotes d’Air France : vers un plafonnement des cotisations sociales ?...

 

Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) et le Syndicat des pilotes d’Air France (SPAF) ont lancé un appel à la grève pour le lundi 15 septembre 2014.

Cette grève est extrêmement bien suivie avec un taux d’annulation des vols de 85% d’après le SNPL.

Ce qui en dit long sur le « ras le bol » des pilotes qui font des efforts de productivité depuis des années sans voir une fin aux exigences continues de la direction d’Air France.

Les propositions de la compagnie nationale visent à développer l’activité de TRANSAVIA, dont le siège est à Amsterdam, afin de faire face au développement des compagnies aériennes « low-costs ».

Pourquoi aller travailler aux Pays-Bas ?...

En fait, la réponse est très simple.

C’est juste une histoire de cotisations sociales !...

D’après le site « Perdre la raison », on constate qu'en matière de cotisations sociales pesant sur le revenu, la France est championne du monde des prélèvements car, pour un salaire brut de 78.000 euros – un salaire de copilote - les cotisations sociales sont de 63% (22% en part salarié et 41% de part employeur) !...

Alors qu’elles sont de 24% aux Pays-Bas !...

Les prélèvements sociaux sur les salaires sont plus du double en France !...

Aussi, il est impossible pour la compagnie Air France de faire le poids face aux compagnies « low-costs » avec un tel taux de prélèvement sur les salaires.

La solution, logique pour la compagnie, est donc de développer son activité aux Pays-Bas et de casser les contrats en cours à la compagnie Air France pour espérer être concurrentielle face à EasyJet, RYANAIR et tant d’autres compagnies.

Une course sans fin qui ne peut que condamner la compagnie nationale à moyen terme, car demain ce sera le tour des long-courriers.

 

Le mécanisme du détachement social est parfaitement au point puisqu’il permet, depuis des lustres, de cotiser là-bas et de se faire soigner ici (ou ailleurs d'ailleurs) puisque c'est prévu par les règlements européens depuis bien longtemps.

Par exemple, une grande compagnie pétrolière embauche en Suisse ses cadres supérieurs et les détache à son siège de la Défense.

Ce qui donne des cotisations Suisse, des fonds de pension Suisse, des avantages Suisse, mais un domicile à Paris avec des soins sur place pour la famille et les ayants-droit.

Il y a juste une demande à faire, parce que le détachement est obligatoirement de 3 mois à 2 ans.

Une fois l’habitude prise, le détachement peut être porté à 3 ans, renouvelable une seule fois.

Depuis qu'ils ont découverts le système, les personnels de cette compagnie pétrolière en sont à négocier leur 4ème ou 5ème renouvellement de détachement, et cela fait de 12 ans que ça dure…

Il est vrai qu’ils savent se faire entendre !...

A titre d’information, l'organisme d'Etat qui accorde ce type de détachement est le « Centre des liaisons européennes et internationales de Sécurité sociale » (CLEISS), rue de la tour des dames, Paris 9ème.

C'est un agent cadre A qui a délégation de signature, sans même que sa directeur ne lui demande des explications ni même la moindre justification de ses décisions.

Le système marche tellement bien qu’elle fait des conférences dans le monde entier (mais attention : elle dit avoir peur en avion !…).

Comme vous le voyez, la mise au point d’un système de détachement performant est la meilleure solution pour casser le coût des charges sociales et faire face à la concurrence !...

Un tel système permet de briser les contrats sociaux (parfois les êtres humains) et d’expatrier les salariés dans des conditions avantageuses pour une entreprise, mais pas du tout pour la Sécurité Sociale !...

 

Car réfléchissons un peu.

Lorsque la compagnie Air France demande une rupture de contrat à ses pilotes afin qu’ils puissent être embauchés à TRANSAVIA, à Amsterdam, dans le but d’avoir moins de charges salariales, c’est une PERTE TOTALE DE RECETTE POUR LA SECURITE SOCIALE !...

Le pilote embauché aux Pays-Bas va payer ses cotisations sociales dans ce pays et rien ne va rentrer dans les caisses de notre « Sécurité sociale à nous » !...

Aussi, c’est une opération destructrice pour la compagnie Air France, mais aussi pour la Sécurité sociale !...

En fait, LA SOLUTION RÉSIDE DANS LE PLAFONNEMENT DES COTISATIONS SOCIALES POUR LES HAUTS SALAIRES, parce qu’au moins, là, même s’il y a une diminution des prélèvements, il en reste une part (environ la moitié) qui reste chez nous !...

Ce qui est quand même mieux que rien du tout !...

Evidemment, avec des dirigeants complètement « démagos », il n’y a pas de danger que l’on plafonne les cotisations sociales pour les hauts salaires !...

 

Sauf…

Sauf, si mes petits camarades pilotes utilisent le « missile thermonucléaire politique » qu’ils ont sous le coude !...

Et ce « missile thermonucléaire politique » n’est rien d’autre que le détournement, par François Mitterrand, des 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France, en 1991, par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis.

Cette affaire est largement disponible sur le web, notamment sur le site « Alerte éthique » (300 à 400 connexions/jour) que j’ai créé pour dénoncer la corruption qui gangrène notre pays et détruit progressivement l’économie et l’Etat.

Les principaux documents relatifs à cette affaire sont :

1/ Les lettres envoyées aux différents ministres des finances depuis juin 1998 ;

2/ La demande de prime d’aviseur adressée à Laurent FABIUS le 13 juin 2000. Cette demande de prime lève la prescription des dix ans ;

3/ Un article du New York Times de septembre 1992 qui précise que les banques centrales du Koweït, des Emirats arabes Unis et de l’Arabie Saoudite, ont viré aux USA, à la Grande Bretagne et à la France, un montant total de 84 milliards de dollars au titre des frais de guerre de l’Opération « Desert Storm » ;

4/ La réponse du chef de cabinet de Christine LAGARDE à l’Union nationale des sous-officiers en retraite (UNSOR) qui spécifie qu’il n’y a rien à ce sujet dans les archives du ministère des finances ;

5/ La réponse de Hervé MORIN, ministre de la défense, qui estime que les allégations ne sont pas fondées ;

Le fait que le New York Times diffuse une information selon laquelle plusieurs milliards dollars ont été virés à la France alors qu’il n’y a rien dans les comptes du ministère des finances et du ministère de la défense établit la réalité de ce détournement de fonds !...

 

Et c’est fort gênant pour le pouvoir en place, car TOUS savent…

Même, d’ailleurs, le PDG d’Air France, Alexandre de Juniac, qui, de 2009 à 2011, a été le directeur de cabinet de Christine Lagarde, ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi.

A ce poste, il a été naturellement informé de ce détournement de fonds représentant, en valeur actuelle, 7 milliards 600 millions d’euros (le prix d’une centaine d’AIRBUS 320 NEO).

En effet, trois courriers ont été envoyés à Christine Lagarde à ce sujet : le premier est en date du 20 juin 2008, le second du 14 août 2009 et le troisième du 12 mai 2010.

Aucune réponse n’a été donnée à ces lettres qui accusent un Président de la République d’avoir détourné des milliards en toute impunité !...

Aussi, compte-tenu de la large diffusion de cette affaire, et des risques de passer en « phase explosive », le public va être, vraisemblablement, très surpris dans le courant de la semaine prochaine.

 

Car les syndicats pilotes peuvent faire un communiqué de presse sur cette affaire quand ils le veulent.

Dans ce cas-là, c’est la Vème République qui explose en plein vol !...

Aussi, après un temps de réflexion, dans le milieu de la semaine du 22 septembre, logiquement – car tout cela n’est qu’une analyse logique et humaine de la situation - les ministres concernés n’auront pas d’autre choix que d’annoncer que, finalement, les cotisations sociales des pilotes de ligne seront plafonnées dans l’intérêt même de la compagnie Air France et de la Sécurité Sociale !...

Et ce sera aussi valable pour les pilotes long-courriers !...

A suivre !...

 

Jean-Charles DUBOC

Commandant de bord B747/200 (Retraité)

 

 

Note suivante : Une grève des pilotes de mauvais augure

 

 

 


Affaire Basano/Ferrayé (V)

 

Comment découvrir 8 milliards de dollars sur un compte à son nom ?...

 

L’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït en 1991 a été l’occasion d’une énorme arnaque financière à 22 milliards de dollars !...

C’est l’époque où nos dirigeants ont perdu totalement la mesure des choses dans des affaires de corruption inimaginables ; des magouilles crapuleuses toujours cachées aux Français par une presse et des médias plus que jamais complices d’un système politique devenu mafieux.

Car il y a aussi l’affaire des rétro-commissions sur la vente de frégates à Taïwan et surtout le détournement des 3,5 de dollars d’indemnités de la guerre du Golfe virés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis.

« Le pouvoir rend fou, et le pouvoir total rend totalement fou !... » avait déjà constaté Platon il y a deux millénaires…

Il faudra révéler un jour ou l’autre ces affaires aux citoyens et changer un système politique adapté à une personnalité comme celle du général de Gaulle mais en aucun cas à des fats cyniques, manipulateurs et corrompus comme le sont nos dirigeants depuis trois décennies.

La révélation au public se fait progressivement sur le web et on peut se demander combien de temps encore de telles affaires pourront rester cachées à une époque où les scandales se succèdent les uns aux autres.

Il faudra alors changer les « règles du jeu » et instituer un nouveau type de gouvernement notamment en développant le recours au référendum d’initiative populaire et en tirant au sort une partie des représentants du peuple (ex : les sénateurs) de façon à casser pour de bon l’hégémonie des partis politiques.

Mais, pour l’instant, l’information sur ces affaires inadmissibles continue à circuler sur le web et vous trouverez aujourd’hui une reprise d’un chapitre du roman « Mains invisibles » où l’auteur, « I-Cube », raconte d’une manière romanesque comment les fonds disparus ont été récupérés un peu partout sur la planète sur les comptes de « nos chers dirigeants »…

Mais la réalité dépasse bien souvent la fiction et on peut imaginer que ce qui s’est passé est, parfois, bien pire que ce qui est raconté.

Connaitrons-nous un jour la vérité ?...

Aurons-nous droit à un grand déballage ?...

Parce que la droite a beaucoup à dire car les fonds auraient été, en partie, récupérés et placés dans le « Grand Emprunt 2010 » encore dénommé « Programme d’investissements pour l’avenir ».

En raison de la déconsidération toujours croissante des dirigeants politiques le peuple descend régulièrement dans la rue et on se demande jusqu’où cela va aller…

A mon humble avis, nous sommes en situation « pré-révolutionnaire », comme en 1787 ou 1788, et les citoyens vont vouloir se débarrasser, comme il y a deux siècles, de  groupes mafieux sans scrupule, arrogants, méprisants, s’accaparant les richesses : les partis politiques au pouvoir depuis 30 ans...

Si le pire arrive, il faudra proposer des solutions réellement novatrices, démocratiques, afin de sortir « par le haut » d’une crise terrible et d’éviter l’instauration d’un système totalitaire d’extrême-droite.

C’est un peu l’ambition de ce blog.

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

samedi 6 septembre 2014

Chapitre XXXII

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

Massage de Basanix.

 

Entre-temps, « Charlotte » prend le temps de joindre, courant avril le dénommé « Basanix ».

C’est la deuxième fois qu’ils se parlent, la première rencontre ayant eu lieu dans les bureaux de Maître Lardco, l’avocat de Basanix à l’époque de la récupération des 35 milliards d’euros, aujourd’hui député « Bleu-blanc-rouge » qui éructera plus tard à l’idée qu’un détachement de l’armée algérienne défile sur les Champs-Élysées au prochain 14 juillet.

Lui au moins, il est clair et précis, même s’il ne parle pas du même détournement, mais bien de l’escroquerie sur le brevet FERRAYE, le second en 1995.

 

« Début mars 1991, Serge LEBOUR, Fouad HOBIONE et Victor GERBANE organisent une réunion à Paris pour présenter à FERRAYE le conseiller de l’Émir. À cette réunion assiste également un dénommé Al ADADA-SANI, ingénieur de la KOC, cousin de la famille Al BADAIR et Al SINGER.

Suite à cette réunion, la méthode FERRAYE va être immédiatement mise en place (avant même les dépôts des brevets qui seront faits au mois d’avril et mai 1991) : il suffit de regarder le JT d’Antenne 2 du 7 avril 1991 http://www.ina.fr/video/CAB91016867  pour le vérifier !

(Note de l’auteur : Vidéo devenue indisponible depuis, censurée par l’autorité…)

Les personnes citées nous les retrouvons également dans l’autre escroquerie.

Lors de cette réunion, il est utile de rappeler qu’aucun prix n’avait été avancé pour payer l’invention de FERRAYE.

  C

Le 30 juillet 1993, la Kuwait Oil Company (K.O.C) dépose auprès de la Commission d’Indemnisation des Nations Unies, une demande d’indemnisation des frais afférents à la maîtrise des éruptions de puits pour 951.630.871 dollars.

Le 15 novembre 1996, le Conseil d’Administration de la Commission d’Indemnisation des Nations-Unies, dans le cadre du programme humanitaire « Pétrole contre nourriture », après vérification, accorde à la K.O.C une indemnité de 950.715.662 dollars pour les frais afférents à la maîtrise des éruptions de puits.  

La KOC est une filiale contrôlée à 100 % de la Kuwait Petroleum Corporation (KPC) dont l’État du Koweït est le seul actionnaire (…)

On peut raisonnablement penser que les 951.630.871 dollars ont été réglés aux différentes compagnies qui ont participé à l’extinction des puits dont la société Hors-Well. Et les 22 milliards, somme qui correspond à mon devis sur la base de 750 puits en feu, au ministre de l’industrie…

 

Lors de la 37ème session du Conseil d'Administration de la Commission d'Indemnisation des Nations-Unies, considérée comme « un organe de vengeance américaine contre l’Irak », la compagnie pétrolière koweïtienne réclame 22 milliards de dollars ! Le fonds d'indemnisation est financé par un prélèvement de 30 % sur les recettes du pétrole irakien.

Préalablement à la réunion du 27 septembre 2000, le Ministre du Pétrole du Koweït a rencontré le 1er Ministre français d’alors et de sa « majorité plurielle », à Matignon. Et, sur proposition de la France, 15,9 milliards de dollars ont été consentis à une compagnie pétrolière koweïtienne ; et le Conseil de sécurité a accepté de réduire de 30 % à 25 %, le taux des prélèvements qui seront effectués à l'avenir sur les revenus de Bagdad pour indemniser le Koweït.

Pour ces 23 milliards l’explication est assez claire et compréhensible…

 

Le 14 juin 1991, avec FERRAYE et TILIER nous recevons suite au contact téléphonique avec Isam Al SINGER que j’avais pu avoir grâce à Gérard VALITTE qui avait passé plus de 20 ans au Koweït, ses cousins le Général Al BADAIR et l’ingénieur de la KOC Al ADADA-SANI, le même qui avait assisté à la réunion du début mars 1991.

Suite à cette réunion, j’envoie à Isam Al SINGER un devis de 22 milliards de dollars. En sa qualité de directeur de la NBK, il va très vite comprendre comment il va pouvoir obtenir une « partie gratuite ».

Étant donné que l’Émir a pu constater l’efficacité des systèmes FERRAYE, il lui sera facile de lui vendre le prix de 22 milliards de dollars pour les payer, somme qui ne représente en fait que 10 % de la perte de 220 milliards si les opérations d’extinction avaient duré plus de 5 ans comme le prévoyait le spécialiste en la matière, Red ADAIR.

Je pense qu’il ne sera pas très difficile de découvrir qui est l’animateur initial de tout ce trafic !

 

Avec une petite bande de « copains » il va dupliquer les 22 milliards de dollars en jouant au « Jeu de Banques » :

– Un devis de 22 milliards US$, envoyé par BASANIX ;  

– Des visas, des passeports ;

– Un vrai-faux contrat PBE OIL SA signé le 15 novembre 1991 sur lequel apparaît notamment le nom de BASANIX.

Le seul petit problème est que la société PBE OIL SA a été mise en liquidation judiciaire le 9 avril 1989 !

– Un fonds souverain de 22 milliards USD viré d'un seul coût !

– Des comptes ouverts dans différentes banques : dans le cadre de ses investigations notamment avec le fils du Ministre du Pétrole du Koweït de l’époque, Daniel LAVASSEUR avait retracé la piste de l’argent en démontrant que c’était la « Banque Nationale Parisienne » Los Angeles (USA) via la « Banque Nationale Parisienne » Luxembourg, qui a participé en 1991 aux transferts des 23.005.341.300 US$ avant leur éclatement en utilisant de nombreuses sociétés off-shore suivantes : IBAC SERVICE PTE LTD (Singapour), TEXRICE NV (Curacao) INCOME MANAGEMENT, REALITY INVESTORS GROUP, INCOME PROSPECTIES, CITY INVESTMENT.

 

Et on comprend mieux pourquoi :

– « Banque Nationale Parisienne – PARIHAUT » a été choisie dans des conditions plus que surprenantes pour gérer les fonds du programme humanitaire « Pétrole contre Nourriture » notamment pour verser les 15,9 milliards d’US$ à la K.O.C ;

- « Banque Nationale Parisienne – PARIHAUT » a été la seule banque européenne à être autorisée à ouvrir en 2005 une succursale au Koweït ;

« Banque Nationale Parisienne – PARIHAUT » est la seule banque à faire partie du consortium créé par le Groupe « Card-lyle » dont John Biker et Madelon Hall-Bright (représente des États-Unis à l’ONU qui avait fait savoir qu’elle n’a nullement confiance dans la législation bancaire suisse ; le secrétaire général de l’ONU retiendra « Banque Nationale Parisienne – PARIHAUT » pour la gestion du compte séquestre), sont les fleurons, pour le rachat de la dette irakienne en vue de son règlement au plus haut niveau possible (la dette s’élève à 57 milliards de dollars dont 27 milliards de réparation).

Or, selon des documents confidentiels, les sommes collectées seront versées au fonds géré par le consortium Card-lyle – « Banque Nationale Parisienne – PARIHAUT » qui prélèvera au passage 2 milliards de dollars de commissions sur le dos, une fois de plus, du peuple irakien.

Officiellement, Monsieur Rackchi a répondu négativement à Monsieur John Biker ; mais l’Administrateur et Président de « Banque Nationale Parisienne – PARIHAUT » (suisse) s’appelle Georges Cardan-de-Chourcelle, le cousin de l’épouse de Rackchi… (cf. éditions du 12 octobre 2004 : The Nation et Guardian, « démissionné » depuis en juillet 2014).

 

Pour participer à ce détournement de 23 milliards $, les Banques ont utilisé la technique des comptes « Banque écran » dans le cadre du fonctionnement des comptes « nostri » : procédé par lequel, un investisseur, par souci de discrétion, fait réaliser pour son compte, mais par une banque et au nom de celle-ci, une opération financière. Ce système qui suppose un secret bancaire TOTAL…, implique, si l’opération est importante, le risque qu’elle ne soit pas retrouvée dans les bilans de la banque si ceux-ci sont publiés. »

 

Nanar Tapis aura été victime d’un procédé similaire quand il a dû revendre rapidement sa société ADADAS, pour devenir ministre de la Ville de Thiersmirant.

Et le procédé existe bel et bien quand il s’agit de ne pas dévoiler trop vite une tentative d’OPA hostile d’une société sur une autre en dépassant les divers seuils qui imposent aux opérateurs de communiquer sur les marchés sur leurs prises de participation.

Quant aux comptes « nostri », ils peuvent « disparaître » à l’occasion de la publication de comptes des banques, à travers les engagements « hors-bilan », à chaque échéance de publication trimestrielle, d’avec des filiales « off-shore » qui ne sont pas consolidées.

 

« Questions : l’Émir de l’époque, décédé depuis, celui qui a donné l’ordre de virer les premiers 22 milliards $ était-il au courant du montage d’Isam Al SINGER ?

Le nouvel Émir a-t-il bénéficié du montage ?

 

Daniel LAVASSEUR a déclaré le 13 mai 2000 à Alain Désart et Frédéric Müne, journalistes à l’Est Républicain : « Il y avait effectivement un dossier et un système de manipulation financière dont ont profité des princes koweïtiens et d’autres… Par un savant mécanisme de comptes bancaires et de crédits imaginaires, des milliards de dollars ont circulé à la faveur de la juteuse après-guerre »

Lorsque les princes koweïtiens ont voulu récupérer les 23 milliards $, les Américains ont alors demandé que les ADER, ceux qu’Isam Al SINGER avaient désigné, signent les ordres de virement pour régulariser la situation.

D’où les conventions de cessions de droits litigieux préparées par les notaires et avocats en 1995.

Lors de cette réunion ils ont effectivement pu obtenir la signature pour 14.585.354.100 US$. Il reste les comptes de BASANIX pour 8.419.987.200 US$.

Question : qui a aujourd’hui un intérêt à conclure un accord transactionnel ?

Je pense que le maillon faible est Isam Al SINGER qui vient d’être nommé (le 16 février 2014) Président de la NBK. »

 

Par ailleurs, « dans un article du New York Times, du 8 septembre 1992, il est possible de découvrir que :

– « L’information relâchée à une réunion de banques centrales aux Émirats Arabes Unis, dit que, en plus, les gouvernements d’Arabie Saoudite, du Koweït et des Émirats du Golfe, ont versés 84 milliards de dollars en paiement direct aux États-Unis, à la Grande Bretagne et à la France pour les dépenses militaires (…) ».

– Sachant que, pour les USA, le coût militaire de la guerre du Golfe 1991 est de 61 milliards de dollars, et bien cela signifie qu’il y a eu, sur 84 milliards de dollars versés à la coalition, 23 milliards destinés à la Grande Bretagne et à la France.

Or, il apparaîtrait que ces 23 milliards n’aient pas été comptabilisés dans les comptes des États ! »

 

S’il pouvait en faire un petit courriel à transmettre ultérieurement à « Junior n°4 », ce serait très bien.

Ce qu’il accepte de faire à l’occasion de la mise en ligne d’un extrait de « Mains invisibles » sur le blog de « l’I-Cube ».

Après tout, Harrison cherchait à compléter ses informations relatives au personnel politique de son pays…

Et là, il a de quoi en faire des tonnes, si vérification faites, ces informations sont corrélées et fondées.

 

Basanix aura poursuivi sa quête des 8 milliards portés à son nom, par plusieurs biais et à travers divers circuits. Pour les retrouver cantonnés sur une banque canadienne, bloqués par le DEA, comme « n°4 » l’avait d’ailleurs indiqué, il y a plusieurs mois à Paul.

Informations qui se recoupent donc…

Et après ça, on s’étonnera que la justice américaine sanctionne si lourdement la « Banque Nationale Parisienne – PARIHAUT », dès la première étape de ses investigations et poursuites sur les transactions libellées illégalement en dollar avec des pays sous embargo…

Un bon prétexte pour récupérer plus que les commissions sur toutes ces opérations de « blanchiment » de détournements, effectuées au détriment des irakiens…

Plus de 8 milliards, n’est-ce pas le solde des montants bloqués au Canada ?

Et en plus, le Président américain aura eu l’occasion de répéter à son homologue français qu’il n’intervenait pas dans les procédures judiciaires de son pays.

Magnifique !    

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2014/09/chapitre-xxxii.html

 

 


Démocratie directe et Sécurité extérieure (IV)

 

Sécurité extérieure et risque de collision d’une comète avec la Terre (2/2)

La vie sur notre planète a commencé à se développer dans les océans il y a 450 millions d’années.

On compte depuis cette époque près de cinq extinctions massives des espèces. La dernière a eu lieu il y a 65 millions d’années lorsqu’un astéroïde de 15 km de diamètre a percuté la Terre dans la région du Yucatan.

Ces cinq extinctions massives ont été causées par de gigantesques éruptions volcaniques ainsi que par la collision de comètes et d’astéroïdes, mais la sixième pourrait bien être provoquée par un nouveau venu dans l’évolution des espèces : l’homme !...

La première cause de l’anéantissement de l’espèce humaine, et de toute vie sur Terre, pourrait être le développement de nouveaux virus créés par la biologie de synthèse ; la seconde pourrait être causée par une intelligence artificielle hostile, tandis que la troisième serait une guerre nucléaire globale.

Cette dernière possibilité est traitée depuis des décennies dans différentes études et articles de presse ou encore dans des films comme le Docteur Folamour.

En 2014, avec un total de 16.300 têtes nucléaires, dont 4000 déployées, il y a suffisamment d’armes atomiques pour éradiquer toute vie sur la planète.

Les connaissances scientifiques, les sciences humaines, les relations internationales, n’ont pas réussi à arrêter cette croissance démesurée de l’arsenal nucléaire.

 

Au niveau mondial, le cout de développement et de déploiement des armes atomiques est de 730 milliards d’euros par décennie !...

Les USA vont dépenser 500 à 700 milliards de dollars dans les dix prochaines années pour améliorer le niveau de leurs armes nucléaires tactiques et stratégiques tandis que les autres pays nucléarisés, comme la France, vont consacrer des sommes considérables pour l’amélioration de ces armes.

Pour notre pays, la modernisation de notre arsenal nucléaire et la construction de la nouvelle génération de SNLE, à partir de 2020, vont représenter près de 40% des investissements de la Défense.

En pleine période de crise économique, et de restrictions budgétaires, cela représente un pourcentage suicidaire pour les investissements en armements classiques.

Le développement de la recherche et les efforts industriels sur ces nouvelles armes, comme dans le cas du Laser Mégajoule, représentent des investissements extrêmement importants et d’origines variées comme l’a souligné ICAN France qui vient de révéler l’implication de neuf institutions financières françaises dans leur financement.

Cette situation est complètement démentielle et on mesure à quel point l’être humain n’est, dans ce cas, qu’un « singe fou ».

Tout ceci est un véritable échec de la pensée, de la réflexion, du savoir.

Et si on faisait autre chose ?...

Il y aurait peut-être mieux à faire avec l’argent dépensé, et chacun a sa propre idée…

 

Pour ma part, je propose de construire des grands voiliers-écoles pour les adolescents, et les jeunes adultes, afin qu’ils découvrent la planète en navigant, en équipage, le long des côtes européennes, en transatlantique, en tour du monde, dans un but de formation maritime et humaine.

D’ailleurs, après une série de courrier au Premier ministre, j’ai présenté ce projet à l’École Navale en 2009 sur demande du Secrétariat général de la Mer.

Cela a été sans succès. La « Royale » n’a jamais commandé un seul grand voilier-école. Il y a d’autres urgences financières.

Malgré tout, imaginez la question suivante posée aux Françaises et aux Français par le président de la République lors d’un référendum: « Préférez-vous construire des grands voiliers-écoles pour les jeunes plutôt que des armes nucléaires ?... ».

Compte-tenu du vote des jeunes, et de celui des femmes qui vont très mal accepter de payer par leurs impôts la fabrication d’armes de destruction massive destinées à tuer en quelques minutes des millions de mamans chinoises, ou russes, avec leurs petits, on peut parier que la réponse serait « OUI !... ».

On aurait alors l’obligation de désarmer nos sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), de démanteler toutes nos armes atomiques, de supprimer les missiles ASMP, avec leur tête nucléaire de 300 kt, qui équipent les Rafale.

L’aspect positif est que cela ferait d’énormes économies que l’on pourraient utiliser pour construire un deuxième porte-avions, renforcer nos moyens pour les OPEX, construire des grands voiliers-écoles, ou encore autre chose !...

Chaque missile M51 coûte 120 millions d’euros, soit le coût de trois grands voiliers-écoles.

Sachant qu’un SNLE emporte 16 missiles M51, cela signifie que, pour le prix d’une seule salve tirée vers la Chine ou la Russie, et qui va tuer des dizaines de millions de Russes et de Chinois, on pourrait construire 48 grands voiliers de 100 mètres pouvant embarquer chacun 120 jeunes !...

Ma conclusion est que, plutôt que de fabriquer des armes nucléaires d’apocalypse, on pourrait créer des liaisons maritimes, avec des grands voiliers-écoles, entre les ports français et St-Pétersbourg, Mourmansk, Shanghai, Hong-Kong, etc…, pour développer l’amitié entre les peuples.

La construction et la modernisation de nos quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), de la classe « Le Triomphant », ont coûté, en 25 ans, près de 15 milliards d’euros tandis que le développement du missile M 51 et l’adaptation des infrastructures de l’Île Longue ont eu un coût de 8,5 milliards d’euros.

Ce qui fait un total de 24 milliards d’euros !...

De quoi construire 600 grands voiliers-écoles de 84 mètres au pont !...

Chaque voilier étant capable d’embarquer 120 jeunes pour des tours du monde il y a de quoi faire un programme de grands voiliers-écoles pour l’ensemble des jeunes Européens.

Et pas un seul grand voilier-école n’a été construit !...

Pour quelles raisons ?...

 

En fait, c’est juste une histoire de « Eros et Thanatos », de conflit entre l’amour de la vie et la destruction, de lutte entre la néguentropie et l’entropie.

Pour l’instant, « Thanatos » pèse encore très lourd…

Jusqu’à quand ?...

L’apocalypse ?...

Aussi, la dénucléarisation de la planète s’impose.

Et si on essayait de transformer le but de ces armes – tuer des millions d’êtres humains en quelques instants – en un but qui permettrait de protéger notre planète d’un danger qui est loin d’être négligeable ?...

Et ce danger, c’est le risque de collision d’une comète avec la Terre.

J’ai déjà abordé ce sujet dans la note précédente et il est nécessaire de faire le point sur nos capacités à intercepter une comète par une sonde spatiale.

C’est la première étape qui permet de définir les caractéristiques d’un projet de destruction d’une comète avec une arme thermonucléaire.

 

Les premières sondes spatiales vers les comètes

C’est en 1978 que la NASA et l’agence spatiale européenne (ESA) ont envoyé la première sonde vers une comète.

La sonde ISEE/ICE a eu pour destination la comète Giacobini-Zinner qu’elle a croisée en 1985. Elle a ensuite, en 1986, observé la comète de Halley à une distance de 32 millions de km.

En décembre 1984, les Russes ont envoyé les sondes Véga 1 et Véga 2 destinées à mieux connaître la comète de Halley qu’elles ont croisée à 8900 km et 3000 km.

Puis, en janvier 1985, les Japonais ont envoyé la sonde Sakigake vers la comète de Halley dont elle s’est approchée à 7 millions de km.

Mais c’est indiscutablement la sonde Giotto qui a obtenu la meilleure observation de la comète de Halley puisqu’elle a pu s’en approcher à une distance de 540 km en mars 1986.

En novembre 1998, les Américains ont envoyé la sonde Deep Space 1 vers la comète Borrelly qu’elle a observée, trois ans plus tard, à une distance de 2200 km ce qui a permis d’obtenir des détails de seulement 45 m sur son noyau.

 

La sonde Stardust

En février 1999, la sonde petite sonde Stardust, de 400 kg, a été lancée vers la comète 81P/Wild (5 km de diamètre) afin de recueillir des « poussières de comète ».

Après une accélération gravitationnelle lors d’un passage près de la Terre, Stardust est passée dans la queue de la comète à une distance de seulement de 236 km ce qui a permis de capturer des milliers de particules ramenées ensuite sur notre planète.

La capsule de retour, d’un poids de 46 kg, est rentrée dans l'atmosphère à la vitesse très élevée de 12,8 km/sec (46.400 km/h) puis a ouvert son parachute au-dessus du désert de l’Utah.

Cette mission a été un remarquable succès qui a permis de connaître nettement mieux la composition des comètes et leur formation.

 

La sonde « Deep Impact »

Il a fallu attendre la sonde « Deep Impact » pour qu’un objet artificiel percute une comète afin de découvrir sa structure et sa résistance.

Lancée en janvier 2005, la sonde Deep Impact s’est approchée de la comète Tempel 1 (diamètre de 6,5 km) et a lancé, en juillet de la même année, un impacteur de 350 kg.

Celui-ci a créé un cratère de 30 mètres de large et provoqué l’éjection dans l’espace de près de 5000 tonnes de glace et de poussières.

Cette interception a aussi démontré que, dans le cas le plus favorable, il était possible de lancer un objet sur une comète et de la percuter avec une vitesse importante, de 36.000 km/h dans ce cas précis.

Le premier pas pour détruire une comète au moyen d’une arme nucléaire a été fait avec cette petite sonde de 970 kg et cela pour un coût modique estimé à 230 millions de dollars.

 

La sonde Rosetta

En août 2014, la connaissance de la composition des comètes vient de franchir une étape supplémentaire avec l’interception de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko (4 km de diamètre) par la sonde Rosetta lancée, dix ans plus tôt, le 2 mars 2004.

Il a fallu, en effet, dix ans d’un long parcours, avec des accélérations gravitationnelles de la Terre et de Mars, pour que cette sonde de 3000 kg arrive près de cette comète périodique et se mette en orbite autour d’elle.

L’objectif suivant est d’envoyer, en novembre 2014, l’atterrisseur Philae sur la comète 67P avec une dizaine d’instruments qui réaliseront des mesures en surface.

Cela nous permettra de mieux comprendre la composition d’une comète et la formation du système solaire ainsi que d’avoir des informations précieuses sur sa tenue et sa densité – des paramètres fondamentaux pour définir les caractéristiques d’une ogive nucléaire qui percuterait une comète de ce type à la vitesse de 55 km/sec.

La mission Rosetta nous donne aussi une idée du temps et du coût nécessaire pour construire une sonde et l’envoyer sur une comète périodique.

Il a fallu dix ans pour construire cette sonde et dix années supplémentaires de voyage dans l’espace pour intercepter, à 400 millions de km de la Terre, une comète bien connue.

Une mission d’un coût total de 1,3 milliards d’euros.

Si, un jour, nous arrêtons de construire des armes nucléaires destinées à faire la guerre, et que nous décidions de lancer un programme spatial planétaire afin de détruire une « comète de l’apocalypse », il faudra développer un projet progressif sur 50 ans, au minimum, pour un coût de plusieurs centaines de milliards d’euros.

Cette proposition n’a rien d’originale.

 

Les astronautes Edward Tsang Lu, Rusty Schweickart, et la Mission « Sentinel »

C’est en 2001 que les deux astronautes américains Ed Lu et Rusty Schweickart ont présenté des stratégies de déviation d’un astéroïde lors d’une réunion au Centre spatial Lyndon Johnson à Houston.

Un an plus tard, en octobre 2002, ils ont créé la « Fondation B612 » qui a pour objectif de construire un télescope spatial dont l’orbite sera proche de celui de la planète Vénus.

C’est l’ambitieuse « mission Sentinel » qui devrait permettre de détecter 90% des astéroïdes géo-croiseurs de plus de 140 mètres de diamètre qui représentent une véritable menace pour la Terre.

Le budget est de 450 millions de dollars et le lancement devrait voir lieu en 2018.

Rusty Schweickart est aussi l’un des fondateurs de « l’association of Space Explorers » (ASE) qui, à travers son comité international d’astronautes et de spécialistes des astéroïdes, a proposé aux Nations-Unies le projet « Menace des astéroïdes : un appel pour une réponse globale ».

 

Les déclarations de Dimitri Rogozine

Le 2 mars 2012, Dimitri Rogozyne, vice-Premier ministre de la Fédération de Russie et responsable du complexe militaro-industriel, a déclaré lors d’une visite à l'Institut central de recherche du génie mécanique à Moscou qu’il était nécessaire de surveiller les astéroïdes et les comètes qui pourraient arriver sur Terre et présenter un réel danger pour l’humanité.

En février 2013, Rogozyne a déclaré qu’il était nécessaire de créer sous l’égide de l’ONU un système de protection planétaire face aux astéroïdes : « Tant sur le plan technique que politiquement, un tel système doit être global et universel et impliquer une concertation dans le cadre des Nations unies … Personne n'est capable de dire ce qui peut se produire dans 25, 30 ou 40 ans. Aussi, doit-on dès à présent commencer à créer ce système pour ne pas être en retard ».

En avril 2013, il a été divulgué lors d’une conférence en Allemagne que Dimitri Rogozyne avait proposé à Vladimir Poutine que le prochain sommet du G-20 soit en priorité consacré à la prévention des menaces venant de l’espace !...

« Ce projet humanitaire au bénéfice de la civilisation repousse la composante militaire au second plan et place sous un jour différent le rôle des Nations unies qui pourraient devenir leur « parrain politique ». Une Initiative de défense de la Terre pourrait devenir un facteur stimulant majeur pour la recherche internationale et la coopération militaro-industrielle entre les pays d’Occident et les BRICS. La Russie y jouerait un rôle de premier plan ».

Une très belle déclaration de politique internationale.

 

L'ONU adopte un plan pour défendre la Terre contre les astéroïdes

Grâce aux efforts soutenus de l’association des explorateurs de l’espace, et à l’engagement russe, l’Assemblée générale des Nations-Unies a approuvé, en octobre 2013, la création d’un « Groupe international d’urgence astéroïde » (International Asteroid Warning Group) pour détecter les objets stellaires qui pourraient menacer la Terre.

L’objectif est de pouvoir réagir, en cas de menace directe, en déviant l’astéroïde dangereux grâce à une installation adaptée à chaque cas (voile solaire, effet gravitationnel, moteur de fusée, etc…).

« Aucun gouvernement dans le monde n’a aujourd’hui la responsabilité explicite de protéger la planète, ni aucune de leurs agences » a expliqué au Scientific American Rusty Schweickart qui a participé à la mission Apollo 9 en 1969.

Le groupe de travail optimisera l’échange des informations entre les organismes qui surveillent le ciel afin de mettre en place des mesures pour réduire les risques de collision entre un astéroïde et la Terre.

Si le projet est maintenant officialisé par les Nations-Unies il faut avouer qu’aucun dirigeant politique français n’a repris cette initiative !...

 

Ma modeste contribution n’est que le fruit de cette question : « S’il y a l’instauration de la démocratie directe dans notre pays, quels seront les conséquences pour la dissuasion nucléaire ?... ».

La première conséquence est que les programmes de recherche, de fabrication et de déploiement des armes nucléaires, devraient être arrêtés en raison d’un refus extrêmement probable des citoyens de fabriquer des armes nucléaires offensives.

La deuxième est que la structure militaro-industrielle, composée d’une partie de l’élite de nos ingénieurs et techniciens, et le pouvoir politique, feront tout pour éviter l’arrêt de la « Bombe » !...

La troisième conséquence est que la meilleure solution, est d’ajouter, aux objectifs de la Direction générale de l’armement (DGA) et du Commissariat à l’énergie atomique (CEA), un projet de création d’ogives nucléaires « anti-comètes » et des missiles spatiaux spécifiques qui seront destinés à détruire une comète en trajectoire de collision avec la Terre, tout en accélérant le désarmement nucléaire.

Le Centre national d’études spatiales (CNES) et l’Agence spatiale européenne (ESA) seraient bien sûr des partenaires incontournables ainsi que toutes les structures planétaires identiques.

Un jour viendra où un pays de la planète, ou l’ONU, proposera de transférer les moyens de recherche et de fabrication des armes nucléaires vers un programme spatial de protection de la planète d’une « Comète de l’apocalypse ».

Verrons-nous cette initiative dans les années qui viennent ?...

 

Jean-Charles DUBOC

 


Maître Jean-Paul Baduel, avocat de Thérèse Houphouët Boigny

 

La veuve du président Houphoët-Boigny menacée !...

 

 

Maître Jean-Paul Baduel, l’avocat français de Thérèse Houphouët Boigny est dans tous ses états…

Pourquoi?...

Il dénonce dans cette interview exclusif à Eventnewstv, la première à un média Africain, les menaces directes d’atteinte à son intégrité physique qui pèsent sur sa cliente suite à la gestion de l’héritage du premier président ivoirien…

 


Démocratie directe et Sécurité extérieure (III)

 

Sécurité extérieure et risque de collision d’une comète avec la Terre (1/2)

 

En janvier 2014, d’après l'Institut de recherche sur la paix internationale de Stockholm (Sipri), les pays dotés de l’arme atomique ont accumulé un stock de 16.300 têtes nucléaires dont 4.000 sont déployées.

Les États-Unis et la Russie détiennent respectivement 7 300 et 8 000 têtes nucléaires, dont 1920 et 1600 sont déployées au sein d’unités opérationnelles, tandis que la Grande-Bretagne et la France ont un arsenal de 225 et de 300 ogives nucléaires.

Les pays non membres du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires sont la Chine avec 250 têtes nucléaires, l'Inde entre 90 et 110, le Pakistan entre 100 et 120 et Israël 80, la Corée du Nord avec 6 à 8 têtes nucléaires en sa possession.

Ces armes ont des capacités de destruction apocalyptiques.

Une salve de 16 missiles M51 tirée vers la Chine par un de nos quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) pourrait détruire les seize premières agglomérations chinoises et tuer 190 millions de personnes !...

La totalité des armes nucléaires déployées sur la planète permettrait de détruire plusieurs fois toute vie sur Terre dans le cas d’une guerre nucléaire globale.

Malgré tout, le désarmement nucléaire est limité et l’article VI du traité de non-prolifération n’est pas respecté.

Celui-ci spécifie pourtant que : « Chacune des Parties au Traité s'engage à poursuivre de bonne foi des négociations sur des mesures efficaces relatives à la cessation de la course aux armements nucléaires à une date rapprochée et au désarmement nucléaire et sur un traité de désarmement général et complet sous un contrôle international strict et efficace. »

L’un des aspects du problème est que les Françaises, et les Français, paient des impôts qui permettent de construire ces armes alors qu’aucun président n’a jamais posé cette question lors d’un référendum : « Acceptez-vous de fabriquer des armes nucléaires qui permettront de tuer en quelques instants des millions de mamans chinoises, ou russes, avec leurs petits ?... ».

La réponse, compte-tenu de l’opinion de la grande majorité des femmes sur ce sujet, aurait été NON !... En effet, les femmes n’accepteraient jamais de soutenir un projet avec des objectifs aussi démentiels.

Et c’est bien pour cela qu’aucun référendum, dans aucun pays doté de l’arme nucléaire, n’a jamais été lancé.

Et puis, la fabrication des armes atomiques, et leur déploiement, ont-ils encore un sens après l’effondrement de l’URSS et la fin de la guerre froide ?...

Il y a, en fait, une collusion du complexe militaro-industriel, de la majorité des dirigeants politiques, des médias, pour  ne pas ouvrir un débat à ce sujet et laisser le choix aux citoyens et aux citoyennes.

Nous sommes encore loin de la démocratie directe.

Faudra-t-il l’effondrement du système économique et financier pour accepter de changer les « règles du jeu » ?...

 

La première réunion publique sur l’opportunité de fabriquer et déployer des armes atomiques vient de se tenir à l’Assemblée Nationale à l’initiative de l’association « Arrêtez la Bombe », présidée par Paul Quilès, ancien ministre de la défense.

Mais je me demande si on ne doit pas innover et proposer des solutions qui permettront de garder nos centres de recherche, notamment le laser Mégajoule, et tout notre savoir-faire acquis laborieusement depuis 50 ans.

Et c’est pour cela que l’objectif « Global Zéro » ou « Arrêtez la Bombe » me semble extrêmement difficile à atteindre car c’est demander aux puissances nucléaires de renoncer à leurs centres de recherche et de tirer un trait sur des décennies d’investissements extrêmement important.

Aussi, il me semble souhaitable de développer un projet qui rassemblera les Terriens pour construire des armes atomiques destinées à sauver la planète plutôt que de continuer à prendre le risque de détruire l’humanité en gardant un nombre considérable d’armes nucléaires opérationnelles.

Avec un peu d’imagination, il est possible de trouver un nouvel objectif pour nos armes nucléaires.

Il est temps d’évaluer les « menaces cosmiques » et ce que pourrait entraîner la collision d’une comète, ou d’un astéroïde géo-croiseur, avec la Terre.

 

Les comètes.

C’est Edmund Halley qui a identifié la première comète périodique par ses passages en 1531, 1607 et 1682, puis prédit l’apparition suivante de 1758.

Il a fallu attendre 1950 pour que l’astronome Jan Oort émette l’hypothèse que les comètes viendraient d’un gigantesque « nuage » composé de milliards de noyaux cométaires éloignés à plus de 40.000 unités astronomiques du soleil (une UA représente 150 millions de km), soit à plus d’une année-lumière.

Le « nuage de Oort » est maintenant l’hypothèse privilégiée pour expliquer l’origine des comètes.

Les milliards de noyaux cométaires du « nuage d’Oort » sont dispersés dans une sphère de près de 1,5 année-lumière de rayon où ils sont très faiblement retenus par l’attraction du Soleil.

Ce « nuage » a été créé il y a 4 milliards d’années en même temps que le système solaire et la température qui y règne est de – 269° C (le zéro absolu est - 273°C).

Les perturbations gravitationnelles provoquées par le passage d’une étoile à 1 ou 2 années-lumière de notre système solaire - ce qui se produit régulièrement lors de son déplacement dans la galaxie - peuvent accélérer ces noyaux cométaires ou bien les ralentir très faiblement sur leur orbite.

En cas d’accélération, ces corps acquièrent une vitesse suffisante pour échapper à l’influence du Soleil et partent à l’aventure dans les espaces interstellaires et, parfois, peuvent être attirés par l’attraction gravitationnelle d’une étoile et devenir une comète dans un autre système solaire…

Amusant…

Ou alors le freinage d’un noyau provoque la lente modification de son orbite et, dans un laps de temps de plusieurs millions d’années, il plonge très lentement vers le centre du Système solaire pour filer parfois directement dans la fournaise solaire.

Mais, de nombreuses comètes qui plongent vers le soleil parcourent une trajectoire elliptique plus ou moins allongées définissant la périodicité à laquelle elle va revenir.

Dans un cas extrême, l’orbite de la comète est parabolique et celle-ci va échapper à l’attraction gravitationnelle du Soleil et s’éloigner définitivement pour se perdre au milieu des milliards d’étoiles de la Voie Lactée, notre galaxie.

Les comètes ont été classées en fonction de leur période - c’est-à-dire du temps qui s’écoule entre deux passages au périhélie (au plus près du Soleil).

En dessous de 200 ans, on parle de comètes à courte période, au-dessus, de comètes à longue période.

Les noyaux cométaires mesurent de plusieurs centaines de mètres à plusieurs dizaines de kilomètres.

Ils sont constitués d’éléments volatils et de grains de silicates plus ou moins gros, dans un rapport très variable, et avec une ῝tenue῝ différente pour chaque cas.

Ainsi, pour les comètes en provenance directe du nuage d’Oort, il est très difficile de prévoir comment elles vont se comporter en passant près du soleil ou même d’une planète aussi massive que Jupiter. Certaines vont se désagréger en plusieurs noyaux cométaires qui feront autant de nouvelles comètes dans l’avenir tandis que d’autres vont rester d’un seul tenant.

Une comète est constituée d’environ trois-quarts d’eau glacée et de moins d’un quart d’un mélange de monoxyde et de dioxyde de carbone et comporte aussi du méthanol, de l’ammoniac ainsi que de nombreux autres éléments en faible quantité comme des molécules organiques.

La composition des comètes commence à être mieux connue depuis le passage de la sonde Stardust qui est passée à 240 km de la comète 81P Wild (diamètre 5km) en 2004.

En s’approchant du soleil, la glace qui constitue la comète passe de l’état solide à l’état gazeux puis forme, avec les poussières qu’elle entraîne, la « chevelure » et deux « queues », l’une de gaz ionisé et l’autre de poussières, pouvant atteindre des millions de kilomètres de long.

Les comètes ont été observées depuis la nuit des temps.

 

Comète de Halley

La comète de Halley passe tous les 76 ans et est décrite pour la première fois dans les archives chinoises en 611 avant J.C.

Son passage en 837 est relaté dans des textes chinois, japonais et européens. Dans la tapisserie de Bayeux, elle se trouve au-dessus du roi Harold à l’occasion de son magnifique passage d’avril 1066.

On la retrouve aussi sur une fresque dans la chapelle Scrovegni, à Padoue, pour le passage de 1301.

Les trois dernières visites de la comète de Halley remontent à 1835, 1910 et 1986, ce qui a permis à la sonde Giotto, lancée en 1985, de s’approcher à 600 km de son noyau.

Nous savons maintenant qu’elle a une dimension de 16 × 8 × 7 km et que deux importants geysers de gaz alimentaient la chevelure et la queue cométaire lors de son dernier passage.

Cette comète a la taille de l’astéroïde qui a percuté la Terre il y a 65 millions d’années et a provoqué l’extinction des dinosaures !...

 

Les comètes les plus importantes

En septembre 1882, une comète exceptionnellement brillante a été observée en plein jour. Son éclat était au moins 100 fois plus intense que celui de la pleine Lune.

La forme de son orbite a été calculée par l’astronome allemand Heinrich Carl Kreutz qui a trouvé qu’elle a frôlé le soleil à seulement quelques centaines de milliers de kilomètres (diamètre du soleil : 1 million de km) !...

Très curieusement, d’autres comètes ont la même orbite. Ce sont les comètes Du Toit (décembre 1945), Pereyra (août 1963), Ikeya-Seki (octobre 1965) et Lovejoy (décembre 2011).

Ces comètes, dénommées « comètes de Kreutz », seraient issues d’un noyau exceptionnellement gros de plusieurs dizaines de kilomètres de diamètre qui se serait fragmenté, il y a plus de deux millénaires, lors de son passage près du soleil.

Les survols effectués par des sondes spatiales, comme la sonde Rosetta, permettent de connaître avec précision les noyaux de plusieurs comètes : celui de la comète « 1P Halley » est oblong et mesure 15 sur 8 kilomètres ; « 9P Tempel » est plus arrondie et atteint 7,5 kilomètres de diamètre ; « 19P Borrelly » et « 103P Hartley » ressemblent à des ῝cacahuètes῝ de 8,7 kilomètres et 2 kilomètres de long ; « 81P Wild » est presque sphérique et approche 5,5 kilomètres de diamètre.

Les astronomes ont estimé que le noyau de la très grosse comète Hale-Bopp, que j’ai eu la chance d’observer en 1997 au-dessus de l’Alaska lorsque j’étais pilote de B747 cargo, mesurait une cinquantaine de kilomètres de diamètre.

La collision d’une de ces comètes avec la Terre aurait détruit toute vie ou une grande partie de l’humanité.

 

Collision de la comète Shoemaker-Lévy avec Jupiter

Les collisions avec les planètes du système solaire sont assez fréquentes et nous avons pu observer, il y a 20 ans, la spectaculaire rencontre d’une comète avec Jupiter.

La gigantesque Jupiter, de 140.000 km de diamètre (la Terre en fait 12.000 km), peut modifier les orbites des comètes qui s’en approchent mais peut aussi les capturer et les briser.

En mars 1993, Carolyn et Eugene Shoemaker ont découvert, à côté de Jupiter, une comète qui se présentait sous la forme d’une série de noyaux positionnés les uns derrière les autres.

Les observations et les calculs permirent de prouver que la comète D/1993 F2 Shoemaker-Levy avait été capturée par Jupiter et que son noyau s’était brisé en une vingtaine de fragments lors d’un survol trop rapproché de la géante du système solaire.

Certains de ces morceaux mesuraient jusqu’à 2 km de diamètre.

Entre le 16 et le 22 juillet 1994, les vingt et un fragments de la comète ont percuté Jupiter à la vitesse de 60 km/sec dans une succession apocalyptique d’explosions dont certaines avaient la taille de la Terre.

Le télescope spatial Hubble observa notamment l’impact du fragment G qui développa une puissance équivalente à 250 millions de mégatonnes de TNT, soit plusieurs centaines de fois la puissance de la totalité des armes nucléaire déployées sur Terre.

Un tel fragment de la comète Shoemaker-Lévy aurait pu détruire notre planète.

La collision de Jupiter avec une comète a été un avertissement largement médiatisé qui a permis de sensibiliser en direct l’humanité sur les capacités destructrices d’une comète.

On peut objecter que la masse de Jupiter est si importante que cette planète géante attire par sa gravité les comètes qui passent à proximité ce qui n’est pas le cas de la Terre dont la masse est bien plus faible.

Effectivement, Jupiter est percutée environ 5000 fois plus par des comètes et des astéroïdes que la Terre !...

Ce qui ne veut pas dire que la Terre, ou Mars, ne peuvent pas être frappées par une comète qui apparaîtrait soudainement dans le système solaire.

 

Rapprochement d’une comète avec la planète Mars en octobre 2014.

Nous allons avoir, prochainement, un deuxième avertissement, nous, les Terriens, lorsque nous observerons, en octobre prochain, le passage de la comète « Siding Spring C/2013 A1 » près de Mars.

La trajectoire de cette comète est parabolique, ce qui signifie que c’est sa première visite près du soleil et qu’elle ne reviendra pas après son passage.

Par contre, son diamètre est estimé entre 8 et 50 km et les astronomes prévoient une luminosité 15 à 25 fois plus forte que Venus lors de son passage près du soleil.

La comète « Siding Spring » approche à la vitesse de 56 km/sec et les calculs prévoient qu’elle passera, le 19 octobre 2004, à 132.000 km de Mars, ce qui est extrêmement proche.

Par comparaison, le rapprochement le plus faible entre la Terre et une comète a eu lieu le 1er juillet 1771 avec la comète Lexell qui est passée à 2,3 millions de km, soit 6 fois plus loin que la Lune.

Ces chiffres seront précisés au fur et à mesure que la comète se rapprochera de Mars sur :

http://mars.nasa.gov/comets/sidingspring/

L’évènement sera suivi très attentivement pas le CNES et la NASA et peut-être même par les télévisions du monde entier car ce sera un événement cosmique exceptionnel.

 

Une comète a frappé la Terre il y a 13.000 ans

Les sceptiques pourront toujours faire remarquer que la probabilité d’une collision de la Terre avec une comète est extrêmement faible et qu’il n’y a rien dans l’Histoire de l’humanité à ce sujet !...

Est-ce si sûr ?...

Les scientifiques américains étudient depuis des années la succession d’anomalies relevées principalement au Canada et aux États-Unis et qui concernent l’extinction des grands mammifères du continent nord-américain, la soudaine disparition de la civilisation des Clovis, les premiers indiens de l’Amérique du Nord, la soudaine débâcle des glaciers recouvrant l’actuel Canada, les lagunes inexpliquées de Caroline du Nord, la couche de cendre qui recouvre une partie de l’Amérique du Nord et contient des sphérules typiques d’une collision cométaire, les traces d’un cratère récent de 120 km de diamètre sous le lac Michigan, etc…

La conclusion est qu’une comète de 5 km de diamètre a percuté notre planète il y a 13.000 ans en se fragmentant en cinq noyaux lors de la rentrée atmosphérique et en produisant un cratère en Scandinavie et quatre en Amérique du Nord.

Cette collision récente et terrifiante est peu connue dans le public mais se trouve bien documentée au point de vue scientifique (ref : Cycle of Cosmic Catastrophes).

Et si cela se reproduisait ?...

Si une comète arrivait soudainement pour percuter la Terre, que ferions-nous ?...

Pour l’instant, absolument rien, n’en déplaise à Bruce Willis !...

 

Des armes nucléaires pour détruire une « comète de l’apocalypse » ?...

Nous sommes dans une période de bombardement cométaire qui est l’un des plus violents depuis 3 milliards d’années et le risque d’une collision avec la Terre est loin d’être négligeable.

Aussi, je me pose cette question : « Et si on lançait un programme spatial planétaire, sur plusieurs décennies, pour détruire, avec des armes nucléaires, une comète dont la trajectoire la fait entrer en collision avec la Terre ?... »

Ce programme aurait plusieurs objectifs et avantages :

1/ Protéger la Terre de l’arrivée d’une comète qui la percuterait en causant des destructions considérables et pourrait même, dans le pire des cas, détruire toute vie sur notre planète ;

2/ Rassembler les Terriens autour d’un projet planétaire pour notre survie à tous ;

3/ Entrainer une dénucléarisation progressive des grandes puissances dotées de l’arme nucléaire tout en gardant les capacités de recherche et d’ingénierie dans le domaine de l’armement atomique ;

4/ Diminuer fortement le stock d’armes nucléaires déployées ;

5/ Démotiver les pays qui voudraient se lancer, eux aussi, dans la course à l’arme nucléaire ;

6/ Accélérer le désarmement nucléaire et arriver rapidement à un niveau « décent » du stock d’armes atomiques (les Russes l’estime à 1500 têtes) ;

7/ Poursuivre le désarmement nucléaire et arriver à un niveau très bas en armes nucléaires disponibles sur la planète ;

8/ Alléger pour la France la charge financière de la dissuasion nucléaire qui permettrait d’investir dans les forces conventionnelles (ex : un deuxième porte-avions).

L’effort de recherche, en ingénierie, technologique, financier, serait considérable et bénéficierait à l’ensemble des pays nucléarisés et à tous les pays en développement qui veulent participer à l’aventure.

 

L’idée de faire exploser une comète avec des armes nucléaires n’a rien de particulièrement original.

Le thème a été déjà abordé, sous une forme romancée, dans le film « Armageddon » :

http://youtu.be/iq6q2BrTino

 

Et si on commençait à y penser sérieusement ?...

 

Jean-Charles DUBOC

 


Démocratie directe et Sécurité extérieure (II)

 

Devons-nous continuer à accepter de payer des impôts pour fabriquer et déployer des armes nucléaires ?...

 

Nous vivons dans un « totalitarisme mafieux » où les citoyens sont, en réalité, peu informés sur le véritable niveau de corruption de notre classe politique, l’une des plus corrompues de la planète.

Le summum de la corruption a été atteint en 1991 et 1992 lorsqu’ont été détournés les 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe virées à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes-Unis au titre des frais de guerre de l’Opération Daguet.

Une escroquerie gigantesque à 22 milliards de dollars a aussi eu lieu lors de l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït.

C’est l’affaire Basano/Ferrayé.

Si ces deux affaires sont, pour l’instant, uniquement connues sur le web, une troisième affaire, tout aussi sérieuse, a eu lieu lors de la vente de frégates à Taïwan, en avril 1991, où des rétro-commissions très importantes ont été virées.

Le dossier est classée « secret-défense » ; on se demande bien pourquoi...

Nos élus mafieux se protègent comme ils le peuvent et leur manque d’éthique et de responsabilité a réussi à propulser un parti d’extrême-droite en tant que premier parti politique au « pays des droits de l’homme ».

La dégradation de l’économie et des finances de la France s’aggravent en continu et fait le terreau des extrémistes. Il est vrai que ceux-là n’ont jamais été au pouvoir et n’ont pas eu le temps d’être corrompus !...

Il faut s’attendre au pire pour les prochaines élections.

La corruption est inévitable dans nos démocraties modernes car les élus ont besoin d’obtenir des financements auprès des entreprises et des électeurs. Ils sont ensuite tenus.

Il faut changer les règles du jeu !...

La sortie ῝par le haut῝ d’une telle situation passe par le développement de la démocratie directe et le tirage au sort d’une partie des représentants du peuple.

 

Notre système totalitaire s’exprime aussi dans des choix très importants sur lesquels les citoyens n’ont jamais la possibilité de s’exprimer comme, par exemple, au sujet de la fabrication et du déploiement des armes atomiques !...

Imaginez un référendum où le président de la République pose ce type de questions : « Désirez-vous construire des armes atomiques qui ont la capacité de tuer des dizaines de millions de personnes d’un seul coup ?...».

Après une campagne d’explications, où les partisans et les opposants auraient la possibilité de s’exprimer, on arriverait au vote.

Et les femmes ont le droit de vote…

Certaines ne se priveraient pas pour hurler : « Je ne veux pas tuer des mamans chinoises ou russes avec leurs petits !... ».

Evidemment, avec un raisonnement pareil on n’aurait jamais pu construire et déployer des armes nucléaires !...

C’est bien pour cela qu’aucun des pays nucléarisés ne s’est jamais aventuré à faire un référendum sur la construction d’armes atomiques !...

Néanmoins, ajoutons, qu’à l’origine, la dissuasion nucléaire a été développée durant les années 1950 afin de faire face à l’empire soviétique et au risque du déferlement des chars russes dans les plaines d’Europe occidentale, et qu’elle était inévitable.

A l’époque, c’était compréhensible.

Mais la menace que faisait peser l’URSS a disparue.

Nous vendons même aux Russes des bâtiments de guerre, des BPC de type Mistral, construits à Saint-Nazaire.

Quant à la menace chinoise, elle n’existe pas !...

Les Chinois désirent principalement développer leur industrie, le commerce, faire du tourisme à Paris, Londres, New-York, Moscou.

De grandes manœuvres navales américaines viennent même d’avoir lieu dans le Pacifique et la Marine chinoise y a été conviée !...

Aussi, « l’équilibre de la terreur » a de moins en moins de raisons d’être surtout que des pays émergents développent eux aussi des armes nucléaires et que les risques d’un tir intempestif augmentent, tout comme le risque de voir tomber des armes atomiques entre les mains de fanatiques religieux comme au Pakistan.

Un « équilibre de la terreur » à quatre ou cinq devient insensé et ne peut qu’augmenter considérablement le risque d’une réaction en chaîne et d’inciter d’autres pays à s’équiper, eux aussi, en armes nucléaires.

Le monde a changé et les risques actuels pour la planète sont principalement ceux de l’islamisme le plus barbare, digne du nazisme, qui se répand en Afrique du Nord ainsi qu’au Proche et au Moyen-Orient.

Nous sommes dans une situation où il est urgent de diminuer les stocks d’armes nucléaires sur la planète, en raison des risques encourus, alors qu’il est tout aussi urgent de développer des moyens d’interventions classiques pour faire face, à un moment ou l’autre, à la dégradation de la situation dans des pays aussi proches du nôtre que la Libye, la Syrie et l’Irak.

De plus, le financement de notre armement atomique pénalise très fortement nos capacités d’interventions et il faudra, à un moment ou l’autre, faire un choix entre les armes nucléaires qui absorbent 30% des budgets d’investissement (en encore plus dans l’avenir) et le développement de nos forces conventionnelles.

Le débat est lancé depuis des années par le général Étienne Copel, ancien commandant de la première escadre nucléaire tactique, et le général Bernard Norlain, ancien commandant de la défense aérienne.

Plus récemment, ils ont été rejoints par des dirigeants politiques comme Paul Quilès, ancien ministre de la défense et président de l’association « Arrêtez la Bombe », par Hervé Morin, ancien ministre de la défense, et par Claude Bartolone, président de l’Assemblée Nationale.

Mais il faut avouer qu’il y a peu de dirigeants politiques qui osent se lancer dans le débat.

Ils préfèrent parler de « sanctuarisation » de la dissuasion, comme si on pouvait mettre des armes de destruction massive dans un sanctuaire qui est, par essence même, dédié au divin !...

N’importe quoi !...

Ou alors nos élus avancent le terme « d’assurance-vie » comme si on allait toucher de l’argent si les armes atomiques étaient lancées sur des populations civiles !...

Ce sont des arguments d’une grande stupidité – un véritable échec de la pensée -  qui montre bien le néant de la réflexion de nos élus mafieux, plus occupés à s’entre-déchirer et à flatter les égos des présidents des clubs de pétanque de Trifouilly-en-Caux plutôt que de réfléchir sur des problèmes de fond.

 

Les besoins de nos forces conventionnelles sont très importants et il est urgent de développer nos forces de projection notamment par une puissante mise en opération des A 400M de transport, et des A300 MRTT ravitailleurs, ainsi que par une sérieuse mise à niveau de nos moyens OPEX, y compris en blindés.

Dans le domaine maritime, un deuxième porte-avions est nécessaire pour assurer une permanence continue à la mer tandis qu’il nous faudrait une flotte de patrouilleurs pour nos étendues maritimes.

Avec 11 millions de km2 d’océans et de mers, dont 400.000 km² de plateau continental, la zone économique exclusive (ZEE) de la France représente la deuxième superficie maritime au monde !...

La première place revient de justesse aux États-Unis (11.351.000 km2), la troisième à l’Australie (8 millions de km2) et la quatrième à la Russie (7.566.000 km2).

Ainsi, la France est quasiment au même rang que les États-Unis en terme de surface maritime !...

Qu’avons-nous pour la surveillance de nos étendues maritimes alors que l’Arabie Saoudite vient de commander 100 patrouilleurs !...

Faut-il passer notre ZEE sous l’autorité de l’Union européenne pour avoir enfin la possibilité de déployer des moyens de surveillance qui dépassent de loin nos possibilités financières ?...

De plus, nos espaces maritimes nous donnent la possibilité de développer un important projet de construction et d’armement de grands voiliers-écoles pour la navigation océanique, en équipage, des jeunes Français et des jeunes Européens.

Pourquoi aucun dirigeant politique n’a-t-il jamais eu l’idée de faire construire des grands voiliers-écoles qui feraient des tours du monde avec des équipages de jeunes venant de différents pays maritimes de la planète ?...

Serait-ce la peur de développer l’esprit de Liberté et de responsabilité ?...

Et pourtant, ce serait bien pratique pour développer la coopération internationale entre les jeunes et afin de leur faire découvrir les immensités maritimes et la grande variété des pays et des cultures.

C’est le projet Euroclippers !...

C’est bien pour cela que je ne suis plus du tout d’accord pour que mes impôts continuent à financer la Force Océanique Stratégique (FOST) qui est à la fois désuète et monstrueuse.

Il y a mieux à faire !...

Les Russes estiment que 1.500 têtes nucléaires sont suffisantes pour assurer la dissuasion alors qu’il y a encore 17.000 charges nucléaires opérationnelles sur la planète.

La réduction du nombre d’armes atomiques pourrait être rapide si les dirigeants des pays nucléarisés s’y mettaient tous ensemble !...

Mais ces pays ont développé des armes nucléaires à grand coût et ne voudront jamais se débarrasser de leurs centres de recherche et de fabrication de ces armes monstrueusement puissantes et destructrices.

 

Et si on trouvait une autre utilisation aux armes nucléaire qui permettrait de rassembler les Terriens dans un grand projet de protection de la planète ?...

Car la planète fait face, en continu, à un risque très important de destruction, autre que le risque nucléaire.

Au niveau du temps de vie d’un être humain, ou même du développement d’une civilisation, le risque d’une collision avec un astéroïde ou une comète est assez peu élevé.

Il faut se pencher sur l’histoire de la Terre sur des milliers d’années, et même bien plus, pour réaliser que notre planète a été percutée régulièrement par des astéroïdes et des comètes qui, à chaque, fois, ont provoqué des dégâts considérables et parfois même apocalyptiques comme l’extinction des dinosaures il y a 65 millions d’années.

Sans aller si loin, il est possible de découvrir une extinction massive des mammifères d’Amérique du Nord par l’arrivée d’une comète sur l’actuel Canada il y a 15.000 ans.

Il est temps de lever les yeux vers le ciel, vers l’espace, et de bien réaliser que nous pouvons être menacés à tout moment par un astéroïde géo-croiseur ou une comète.

Si les astéroïdes géo-croiseurs sont bien connus et tous placés sur l’écliptique (dans le plan d’évolution des planètes), il en est tout à fait différemment des comètes qui peuvent se décrocher de la ceinture de Kuiper ou du nuage de Oort.

Je signale qu’une comète passe très près de Mars en octobre 2014 et qu’une collision créerait un cratère de 200 km de diamètre et de 2 km de profondeur !...

C’est la deuxième alerte sérieuse en 20 ans.

La première a été la collision de la comète Shoemaker-Lévy qui a percuté Jupiter en juillet 1994.

Cette comète s’est fragmentée en 21 morceaux dont le plus important a frappé Jupiter avec une énergie de 6 millions de mégatonnes soit 600 fois l’arsenal mondial de têtes nucléaires !...

Une collision avec la Terre aurait provoqué la disparition de toute vie sur notre planète.

Faut-il attendre une troisième « alerte cosmique » pour entreprendre la création d’un système de protection de la Terre qui permettra de détruire en une multitude de fragments une « comète de l’apocalypse » ?...

La protection de la Terre serait constituée de dizaines ou de centaines de stations spatiales équipées chacune de missiles spatiaux et d’armes nucléaires dont certaines seraient placées sur une sphère située au-delà de l’orbite de Jupiter afin de détruire les comètes les plus dangereuses.

Pour les astéroïdes géo-croiseurs, les moyens de dévier leur trajectoire pourraient être mis en place dans des bases spatiales situées sur des orbites proches de celle de la Terre on même, plus simplement, par des missions directes parties de notre planète.

La construction d’un tel système de protection spatiale demanderait des décennies et rassemblerait tous les pays de la planète compte-tenu des besoins financiers et techniques colossaux.

Dans ce cas-là, je serais d’accord pour continuer à payer des impôts afin  de fabriquer des armes nucléaires à la condition de les placer très loin dans l’espace pour protéger la Terre !...

Mais pas pour le reste !...

 

Jean-Charles DUBOC


Démocratie directe et Sécurité extérieure (I)

 

Les femmes et les armes atomiques

 

L’approche du 14 juillet 2014 a été pour moi l’occasion de m’envoler vers la Grèce et d’embarquer à bord d’un voilier de 39 pieds pour naviguer tranquillement d’Athènes au golfe de Volos.

Une navigation magnifique où, de mouillage en mouillage, j’ai pu découvrir une nature maritime paisible, peu peuplée, et qui a peu changée depuis des milliers d’années.

A un moment, en navigation, je me suis demandé « Quel est le rôle de l’État ?... ».

La réponse a été immédiate : « Construire des sous-marins stratégiques !... ».

Et j’imaginais un SNLE dans ces magnifiques paysages.

 

Les sous-marins lanceurs d’engins (SNLE) de nouvelle génération, de la classe « Le Triomphant », sont de superbes bâtiments à propulsion nucléaire de 138 mètres de long et de 12 640 tonnes de déplacement en surface.

Leur vitesse en plongée est supérieure à 25 noeuds et leur armement est de 16 missiles M51 qui permettent de frapper un objectif situé à 9.000 km avec une vitesse d’arrivée de Mach 15 (19.000 km/h).

Chaque missile M51 est équipé de 6 têtes nucléaires de 150 kt chacune, soit, par tête nucléaire, dix fois la puissance de la bombe lancée sur Hiroshima.

Ainsi, chaque missile M51 présente une puissance de feu nucléaire d’environ un mégatonne, soit 66 fois la bombe d’Hiroshima.

Les 16 missiles M51 d’un seul sous-marin stratégique représentent une puissance destructrice de 16 mégatonnes, soit 1000 fois Hiroshima !...

Que représente, en nombre de victimes, l’explosion d’une tête nucléaire de 150 kt sur une grande ville ?...

Vous pouvez en avoir une idée en désignant des cibles sur le site nukemap :

http://nuclearsecrecy.com/nukemap/

Le nombre de tués, lors d’un tir d’une seule tête nucléaire, va de 200.000 à un million de victimes, et deux à trois fois plus de blessés graves.

Combien une salve de 16 missiles peut-elle tuer de personnes ?...

Prenons l’exemple de la Chine.

On peut considérer qu’un seul missile et ses 6 têtes nucléaires de 150 kt peuvent détruire une ville comme Pékin et son agglomération, soit 17 millions de personnes.

Les seize missiles d’un seul sous-marin peuvent ainsi détruire les seize premières agglomérations de Chine soit près de 195 millions de personnes en quelques minutes.

C’est complètement démentiel, épouvantable, et donne la mesure du péril en suspend sur la planète.

Une véritable « épée de Damoclès » nucléaire est placée sur l’humanité toute entière.

 

La force de frappe nucléaire a été lancée dans les années 1960 afin de faire face au péril soviétique.

Nous sommes rentrés, à cette époque, dans une stratégie de dissuasion. 

Cela veut dire que, dans une situation où les intérêts vitaux de la France seraient l'objet d'une grave menace, le président de la République a la possibilité d'engager d'éventuelles représailles nucléaires contre l'attaquant.

A l'époque, le général de Gaulle disait qu'on pouvait raser les cinq plus grandes villes de l'Union soviétique, ce qui ferait 80 millions de morts. Est-ce que les soviétiques voudraient jouer à ça ?...

Face au risque d’un enchaînement nucléaire funeste, et à un conflit mondial généralisé, les défenseurs de l’arme atomique se positionnent en disant que ce n’est pas fait pour être utilisé !...

A mourir de rire, si ce n’était pas aussi effrayant.

Car les risques d’une utilisation de l’arme atomique existent bel et bien, tant par la possibilité d’un tir intempestif ou par le risque d’un vol d’armes nucléaires non sécurisées (Pakistan), ou encore par le fait qu’un pays doté de l’arme atomique tombe entre les mains de grands délirants, religieux ou autre.

Les risques sont immenses et de nombreuses personnalités s’en inquiètent, y compris chez des militaires de haut rang comme le général Bernard Norlain.


Le Général Bernard Norlain et la dissuasion... par Tostain2010 

 

Et puis, il y a un problème de fond : les citoyens sont-ils d’accord pour construire des armes atomiques ?...

Les citoyens ?...

Surtout les citoyennes !...

Car la question n’a jamais été posée aux Français, et encore moins aux Françaises !...

Imaginez cette question posée par le président de la République lors d’un référendum sur le nucléaire : « Soutenez-vous la construction d’armes nucléaires capables de tuer des millions de mamans chinoises, ou russes, et leurs petits, en quelques minutes ?... ».

La réponse des femmes serait, très majoritairement, NON !...

Pas plus de 2% à 3% des femmes sont capables de défendre une telle idée.

S’il n’y avait que les femmes, on ne pourrait jamais faire la guerre !...

Et c’est bien pour cela que la démocratie directe n’est appliquée dans aucun pays de la planète, sauf, peut-être, en Suisse.

Et pourtant…

Et pourtant, la démocratie directe me semble être la meilleure solution pour résoudre les défis actuels de la planète.

En effet, posons différemment la question sur les armes nucléaires : « Des fanatiques religieux excisent leurs femmes en Irak en en Syrie, leur mettent une burqa sur la tête, et veulent imposer aux Françaises, un jour ou l’autre, le même traitement. Souhaitez-vous utiliser des bombes atomiques pour les neutraliser ?... ».

Là, le pourcentage de OUI des femmes serait nettement supérieur !...

Mais si on explique à nos charmantes compagnes, maman de nos enfants, que, si les armes atomiques tueraient bien de véritables tarés sanguinaires, elles élimineraient aussi des femmes avec leurs petits… le problème resterait le même.

Là, les femmes comprendraient qu’il faut des armes classiques pour éliminer ces malades mentaux monstrueux qui sont dignes des hordes nazis.

Et ce ne serait pas difficile de faire comprendre aux femmes qu’une défense puissante et classique est absolument nécessaire !...

Une question de fond qu’il est possible de poser à toutes les femmes de la planète.

Il s’en suivrait une politique de réduction inévitable de l’armement nucléaire, une orientation des investissements vers des moyens de défense classique, l’utilisation des moyens de recherche nucléaire vers des applications pacifiques comme la recherche vers de nouvelles sources d’énergie ou encore la protection de la Terre de l’arrivée d’une comète.

Il faudrait aussi créer de puissants moyens de formation humaine des jeunes des pays qui tombent sous le joug de fanatiques religieux.

La navigation en équipage, en haute mer, à bord de grands voiliers-écoles, serait une possibilité.

Une politique qui serait parfaitement comprise par la majorité des citoyens.

Ainsi, le désarmement nucléaire sur la planète passe par la démocratie directe et le tirage au sort d’une partie des représentants du peuple.

Et ceci au niveau planétaire.

 

Jean-Charles DUBOC

 


Budget des armées : un espoir dans le programme d'investissements d'avenir

 

Je suis bien lu par la Direction du renseignement militaire !...

 

Quelques-uns de mes lecteurs assidus à la DRM ont bien compris qu’il manquait 7,6 milliards d’euros dans les comptes de la Défense.

Cela fait, en effet, 16 ans que je hurle que les 3,5 milliards d’euros d’indemnités de la guerre du Golfe de 1991 ont été détournés, et que le Défense a subi, à cette occasion, un préjudice considérable tant financier que moral.

Le dossier est très largement disponible sur mes deux sites « Alerte éthique » mais aussi sur les blogs de « I-Cube » qui a écrit le roman « Opération Juliette-Siéra » pour expliquer comment les fonds disparus ont été récupérés dans un trust basé à Londres puis placés dans le « Grand Emprunt 2010 ».

Les sommes récupérées sont considérables car, en plus des frais de guerre de la Division Daguet, il y a aussi les fonds escroqués lors de l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït.

C’est « l’affaire Basano/Ferrayé ».

Et là, il y en a pour 22 milliards de dollars de l’époque !...

Une première tranche de 35 milliards d’euros a été récupérée en 2009 puis placée dans le « Grand Emprunt », puis une deuxième de 12 milliards d’euros l’a été en 2013.

La récupération des 12 derniers milliards est racontée par « I-Cube » dans son roman de l’été 2014 intitulé « Mains invisibles ».

C’est bien sûr un roman, mais cela doit être assez proche de la réalité.

Et puis, si Bercy veut démentir tout cela, il suffit de divulguer tous les organismes internationaux qui ont acheté du « Grand Emprunt » !...

On attend toujours !...

Aussi, depuis des années les tensions sont terribles entre les Armées et Bercy et elles ont atteint un sommet avant le 14 juillet dernier où j’ai bien cru que le scandale allait exploser au moment de la commémoration du début de la guerre 1914-1918.

J’en suis même parti naviguer en Grèce pour éviter de me trouver au milieu d’un bain de sang, car les réactions de beaucoup de Français pourraient être extrêmement violentes.

Les limites ultimes de la corruption ont été dépassées et la révélation d’un tel scandale ferait exploser en vol la Vème république avec une multitude de conséquences dont certaines pourraient être très difficilement gérables.

Ce sont les raisons pour lesquelles j’insiste depuis des années auprès du pouvoir pour résoudre cette affaire d’une manière paisible afin d’éviter une divulgation explosive et passionnelle.

Toujours est-il que le sujet est suivi avec une grande attention par la Direction du renseignement militaire qui est bien consciente qu’un tel dossier pèse bien plus lourd s’il est disponible sur le web.

C’est même un « missile thermonucléaire politique » qu’il vaut mieux, pour beaucoup de dirigeants politiques, ne pas voir partir.

 

La DRM est une « belle boutique » de 1.620 personnes pour un budget annuel de l’ordre de 160 millions d'euros.

L’unité est composée également de la Brigade des forces spéciales terre (BFST), le 13ème régiment de dragons parachutistes de Martignas-sur-Jalle, le 2ème régiment de hussards de Haguenau, régiment de recherche du renseignement d'origine humaine (ROHUM) dans la profondeur, le 61ème régiment d'artillerie de Chaumont (Haute-Marne), régiment d'acquisition de renseignement d'origine image (ROIM) par déploiement de drones SDTI.

Il faut aussi compter sur :

.le 44ème régiment de transmissions de Mutzig, régiment de guerre électronique opératif qui participe à l'acquisition de renseignement d'origine électromagnétique (ROEM) dans la profondeur et arme un centre de guerre électronique enterré et les détachements autonomes des transmissions dès le temps de paix.

.Le 54ème régiment de transmissions d’Haguenau, régiment de guerre électronique tactique qui participe à l'acquisition de renseignement d'origine électromagnétique (ROEM) au contact et attaque les réseaux radioélectriques adverses.

.Le 28ème groupe géographique d’Haguenau.

.Le « Bougainville » qui succède au « Berry » en juillet 1999, embarquant 30 techniciens de la DRM chargés des interceptions COMINT (Communications Intelligence) et ELINT (Electronic Intelligence).

.Le « Dupuy-de-Lôme », un navire spécialement conçu pour être le nouveau MINREM (Moyen Interarmées Naval de Recherche Electro-Magnétique). Ses missions sont dans l'ordre de « l'interception, la goniométrie et l'analyse de tous types de signaux, y compris ceux émis ou reçus par des satellites », capable de suivre la chute d’une pièce d’un euro depuis Brest, lâchée du haut de la Tour Eiffel.

Ce sont également les moyens de l'armée de l'air, qui supervisent l'utilisation des satellites de renseignement. Il existe deux types de satellites : les satellites de renseignement d'origine électromagnétique (ROEM) ; les satellites de renseignement d'origine image optiques et radars (ROIM).

Et, depuis le 1er septembre 2011 les moyens électroniques, notamment, l'escadron électronique aéroporté 1/54 Dunkerque stationné sur la base aérienne 105 Évreux-Fauville. Plus deux C-160 Transall Gabriel qui ont fait l'objet d'une rénovation. Le premier a été livré en 2010, le second était disponible en 2012.

Une belle armada, finalement.

Tout cela coûte cher, mais c’est absolument vital pour notre sécurité et notre défense.

 

Les tensions entre les politiques et les militaires sont, temporairement, en voie d’apaisement comme l’explique un article d’Alain Ruello dans les Échos du 15 juillet 2014 :

« Le rapport de l'IGF remis ce matin au gouvernement préconiserait de faire de la DGA un opérateur du programme d'investissements d'avenir.

Après la trêve consensuelle du 14 Juillet, la guerre de tranchées entre la Défense et Bercy va pouvoir repartir de plus belle.

C'est aujourd'hui que l'Inspection générale des finances remet à Matignon son rapport sur les crédits militaires.

Il y a urgence : le projet de loi de finances triennal 2015-2017 a sucré d'un trait de plume 1,5 milliard d'euros de crédits budgétaires à la Grande Muette, remplacés par la promesse d'autant de ressources exceptionnelles - les « Rex » -, c'est-à-dire de ressources tirées de la vente de bijoux de famille de l'Etat (« Les Echos » du 10 juillet).

Rendant un arbitrage digne du roi Salomon, François Hollande a donné raison à Michel Sapin, son ministre des Finances, qui a obtenu une nouvelle saignée, en permettant à Jean-Yves Le Drian, celui de la Défense, de sauver la face.

Et encore, l'armée s'en tirerait bien, selon un officier général. Ce qui permet au chef de l'Etat de claironner que la « trajectoire de la loi de programmation militaire » est préservée.

Plusieurs pistes à l'étude

Personne n'est dupe, et surtout pas les militaires à qui l'on demande toujours plus : sur la durée de la LPM, c'est-à-dire de 2014 à 2019, ce sont désormais 7,6 milliards de Rex, par nature très incertaines, qu'il va falloir trouver, faute de quoi le navire va couler.

N'ayant pour l'heure aucune garantie de disposer de l'argent nécessaire, la Direction générale de l'armement (DGA) a gelé toutes les commandes majeures : 4e sous-marin nucléaire d'attaque Barracuda, blindés de l'armée de terre (programme Scorpion), ou encore avions ravitailleurs.

La solution ? C'est tout l'objet du rapport commandé à l'IGF. Plusieurs pistes ont été étudiées. La plus prometteuse, celle qui semble en tout cas la moins difficile à mettre en œuvre, passe par le programme d'investissements d'avenir (PIA).

Aujourd'hui, certains programmes militaires en bénéficient à hauteur de quelques centaines de millions d'euros, via le CNES et le CEA. Mais ces opérateurs sont à la limite de ce qu'ils peuvent absorber. Pour changer d'échelle, l'idée consiste à faire de la DGA un opérateur du PIA. Il suffit pour cela de modifier la loi de finances rectificative de 2010. Jean-Yves Le Drian et ses troupes sont pour, Bercy et ses budgétaires résolument contre. François Hollande devra trancher lors d'un conseil de défense crucial attendu cette semaine.

Pour le plus long terme, un autre projet fait l'objet de réflexions en tout petit comité qui, s'il était confirmé, mettrait l'armée à l'abri des aléas des crédits d'équipement, selon nos informations.

De quoi s'agit-il ? De transformer la DGA en un établissement public à caractère industriel et commercial, un Epic.

Les avantages : pouvoir abonder le capital de cette « DGA new-look » par le produit de la cession de participations d'Etat, gérer la trésorerie de façon plus souple, ou encore les effectifs à la manière de ceux d'une entreprise privée.

La ligne de fracture est, là encore, sans surprise : la Défense y est favorable, Bercy ne voit pas cela d'un bon œil… ».

Comme on peut le voir, les REX se monteraient à 7,6 milliards d’euros.

Une somme qui correspond, en valeur actuelle, aux indemnités de la guerre du Golfe virés à la France en 1991 et 1992 par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes-Unis, et qui n’est jamais arrivée dans le Trésor Public.

Il a fallu une opération de récupération des fonds lancée par Nicolas Sarkozy pour que les milliards disparus de la Division Daguet réintègre la comptabilité publique sous l’appellation fallacieuse de  « Grand Emprunt 2010 » ou encore de « Programme d’investissements d’avenir ».

Ces sommes sont, enfin, en cours de récupération par la Défense, même si c’est par une voie détournée.

 

Il était grand temps, même si j’estime qu’il ne faut pas oublier tous nos soldats qui souffrent du syndrome du Golfe.

En effet, la prime de guerre qui devait être allouée aux militaires de « L’Opération Daguet » n’a toujours pas été virée alors que nous avons entre 3.000 et 4.000 vétérans qui souffrent du syndrome du Golfe, si on s’en tient aux statistiques de l’Armée américaine.

Les Américains ont, en effet, 170.000 vétérans de « l’Opération tempête du désert » qui sont reconnus comme souffrant des séquelles invalidantes causées par la respiration de poussière d’uranium appauvri et d’autres produits hautement toxiques.

Ils ont droit à une visite médicale organisée par le ministère de la défense américaine ainsi qu’à une pension d’invalidité.

Un sénateur américain a même déclaré que « l’aide aux vétérans était un devoir sacré ».

Et chez nous ?...

 

Jean-Charles DUBOC

 


Des voiliers-écoles pour les jeunes du Service militaire adapté d’Outre-mer ?...

 

Formation humaine des jeunes du SMA par un embarquement sur un grand voilier-école.

 

Notre pays s’enfonce en continu dans une crise morale, économique et financière. Le chômage est en constante augmentation, tout comme le niveau de pauvreté d’une partie importante de la population.

L’exclusion d’une partie de la jeunesse est chaque année plus importante.

A l’échec scolaire s’ajoute la difficulté à trouver du travail. La consommation de stupéfiants se banalise et on va droit vers une société où une partie importante de notre jeunesse sera ˝camée˝ !...

Nous devons cela à plusieurs facteurs, mais le plus important me semble être la perte du sens de l’intérêt général par notre classe politique.

Les affaires de corruption se suivent les unes après les autres et le niveau de confiance envers les élus est maintenant extrêmement bas.

On peut même considérer que notre pays est devenu un « totalitarisme mafieux » où le pouvoir a été confisqué par une classe politique ˝corrompue jusqu’à la moelle˝.

Le summum de la corruption ayant été atteint en 1991 avec le détournement des 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe versées à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis, au titre des frais de guerre de la Division Daguet !...

Il est temps de révéler cette affaire (et d’autres) et de juger les responsables de ce détournement ainsi que ceux qui l’ont couvert, comme les ministres des finances depuis 1998.

Pour ma part, je propose d’exiler tous nos mafieux à Mururoa !...

Evidemment, c’est être bien généreux avec des dirigeants qui ont mis le pays à genoux !...

Il me semble pourtant que c’est la meilleure solution afin d’effectuer une transition politique paisible qui permettra de changer les règles du jeu en instituant le tirage au sort d’une partie des représentants du peuple (les sénateurs), et en développant la démocratie directe par l’organisation régulière de référendums pour les grands problèmes de société.

 

En attendant, il semblerait que l’argent ait été récupéré et placé dans le « Grand Emprunt 2010 »… C’est tout du moins l’hypothèse développée par « I-Cube » dans son roman « Opération Juliette-Siéra ».

Et là, il y en a pour plus de 7 milliards d’euros, car les fonds ont été bien placés !...

Ces fonds, et je l’ai écrit maintes fois, doivent revenir à la Défense d’une façon ou d’une autre.

En priorité, il y a, bien sûr, le versement de la prime de guerre des soldats de la Division Daguet (environ 200.000 euros chacun) et une indemnisation décente pour ceux qui souffrent du syndrome du Golfe.

Le coût de ces deux mesures serait compris entre 3 et 4 milliards d’euros.

Il en reste à peu près autant pour des dépenses de fonctionnement de la Défense.

Pour ma part, j’ai déjà proposé de consacrer un somme minimale de 50 millions d’euros pour faire construire un grand voilier-école pour les jeunes de l’Epide.

Le projet est absolument magnifique et parfaitement adapté à la formation de jeunes en difficulté, mais aussi aux autres.

Le navire serait armé par la Royale qui pourrait aussi l’utiliser pour la formation maritime de ses différentes écoles.

Je vous recommande le projet récent de « l’association du Grand voilier-école » dirigé par l’amiral Pierre-François Forissier, ancien chef d’Etat-major de la Marine Nationale, qui est très proche de ce que je propose.

Mais il y a d’autres possibilités d’investissement éducatif de ce type pour les jeunes !...

En effet, pourquoi ne pas construire des grands voiliers-écoles pour les jeunes d’Outre-mer pris en charge par le Service militaire adapté ?...

La seule chose qui empêche le SMA d’avoir des grands voiliers à sa disposition est l’obstacle financier.

Mais il n’existe plus si les fonds récupérés de la guerre du Golfe sont mis à la disposition de la Défense !...

Car, pour l’instant, il n’y a pas eu un seul euro versé à la Défense Nationale au titre des frais de guerre de l’Opération « Desert Storm » !...

Combien de temps allons-nous tolérer cela ?...

Je rappelle qu’avec 7 milliards d’euros il est possible de construire 140 grands voiliers-écoles de 85 mètres de longueur au pont capable d’embarquer chacun 100 jeunes en tour du monde.

 

Le Service militaire adapté est un dispositif militaire d’insertion socioprofessionnelle destiné aux jeunes volontaires les plus éloignés de l’emploi au sein des Outre-mer français.

«Tout est fait pour que se créent naturellement des comportements solidaires, comme soutenir et se sentir soutenu, ne jamais laisser personne en arrière, faire preuve d'esprit d'équipe, être soudé dans les efforts. Autant d'outils de resocialisation pour aider le jeune à se sentir mieux en société

Général Dominique Artur, commandant du SMA de 2010 à 2012

http://www.le-sma.com/

 

Environ 5 000 jeunes sont accueillis par an au sein des 8 formations du SMA :

• 3 jeunes sur 4 insérés à l’issue de leur parcours SMA ;

• Un doublement des effectifs entre 2009 et 2016 : 3 000 en 2009, 5 000 aujourd’hui, 6 000 jeunes à l’horizon 2016 ;

• 60 % des stagiaires ne sont pas titulaires du brevet des collèges ;

• Au moins 30 % des jeunes sont en situation d’illettrisme avant le début de leur formation au SMA ;

• 83 % des stagiaires obtiennent le CFG (certificat de Formation générale) à l’issue de leur parcours au SMA ;

• Plus de 70 % des jeunes du SMA sont titulaires du permis B en quittant le SMA ;

• Plus de 50 ans d'expérience et déjà 130 000 jeunes formés.

 

La vision du SMA consiste à développer un projet éducatif fondé sur la globalité de la personne :

• Une formation professionnelle en vue d’acquérir un savoir-faire ;

• Une évaluation comportementale permanente afin de garantir un savoir-être ;

• Une communauté de lieu pour apprendre à vivre ensemble ;

• Un accompagnement social individuel pour régler les difficultés passagères et construire un projet d’avenir ;

 

Les missions du SMA auprès du jeune :

Lui transmettre le goût de l’effort, grâce à :

• La pratique du sport

• La valorisation du dépassement de soi (mise à l’honneur, avancement en grade, attribution de brevets et qualifications…)

• L’adhésion à la discipline militaire

 

Lui réapprendre à vivre en collectivité, par :

• L’assimilation des règles de vie en collectivité : politesse, hygiène, respect des règlements et des consignes, respect de l’autorité ;

• L’apprentissage du savoir donner : contribution aux tâches de la vie quotidienne de l’internat, acquisition des gestes de premiers secours (PSC11, CSST2) et participation à des missions d’aide aux populations locales (séisme d'Haïti, cyclone Olie, épidémie de chikungunya...).

 

Il y a sept centres du SMA en Outre-mer.

 

Régiment du Service militaire adapté de Martinique

Implanté en Martinique près de Fort de France depuis la création du SMA, en 1961, le RSMA de Martinique est issu du 1er Groupement du Régiment Mixte des Antilles-Guyane. En 1967, il a rejoint le quartier Brière de l’Isle, sur la commune du Lamentin. Il dispose de deux autres emprises, au quartier de la Favorite et à Rivière Pilote. Depuis sa création, ce régiment a dispensé une formation militaire et professionnelle à plus de 20 000 jeunes Martiniquais,

Régiment du Service militaire adapté de Guadeloupe

Implanté en Guadeloupe près de Pointe-à-Pitre, le RSMA de Guadeloupe est issu du 2ème Groupement du Régiment Mixte des Antilles Guyane. Installé au camp de la Jaille, il se trouve au centre du poumon économique de la Guadeloupe où réside une grande concentration de jeunes gens privés d’emploi et en situation d’échec scolaire. Disposant d'infrastructures et de moyens de formation d'un très bon niveau, il dispense une formation professionnelle de qualité au sein de l'une de ses 16 filières de formation professionnelle.

Régiment du Service militaire adapté de Guyane

Implanté à Saint-Jean-du-Maroni et à Cayenne, le régiment du Service militaire adapté de Guyane a été crée le 15 juillet 2008. Jusqu'à cette date, deux unités issues du Régiment Mixte des Antilles-Guyane, un groupement et un régiment, coexistaient dans ce département.
Le choix de son implantation, à plus de 250 kilomètres de Cayenne, marque la volonté de l’État de soutenir l’activité dans la région de Saint-Laurent. Seul organisme à assurer de manière continue une formation professionnelle rémunérée dans l’ouest Guyanais, s'adressant à une population fortement pluriethnique, le RSMA est bien intégré dans son environnement local. Il s'étale sur une emprise de 190 hectares, au milieu de la forêt et abrite plus d'une centaine de bâtiments, construits pour la plupart à l'époque du bagne. Conçu à sa création, en 1961, comme un centre de formation professionnelle au profit des populations des Antilles et de la Guyane, il a conservé cette mission au bénéfice des jeunes guyanais

Régiment du Service militaire adapté de la Réunion

Implanté à la Réunion depuis 1965, le RSMA-R est réparti sur 4 sites à travers l’île : Saint-Denis, Hell-Bourg, Bourg-Murat, et Saint-Pierre.
Il a formé depuis sa création 23 000 stagiaires et réalisé près de 500 chantiers d’application.
En fonction de la situation politique locale et compte-tenu de la proximité avec Madagascar, il peut être amené à conduire des actions de coopération régionales, notamment par le biais de chantiers d’application au profit des populations. L’incorporation de jeunes adultes parmi les plus en difficulté (jusqu’à 30% d’illettrés), positionne le RSMA-R en « chaînon manquant » du dispositif général de la formation professionnelle pour jeunes adultes à la Réunion et  nécessite d’adapter en permanence ses niveaux de formation en formalisant des partenariats (AFPAR, CCIR…)
Avec près de mille hommes, c’est le plus important régiment du SMA qui, dans le cadre du plan SMA 6000, devrait passer à 1500 hommes d’ici 3 ans.

Bataillon du Service militaire adapté de Mayotte

Le groupement du service militaire adapté (GSMA) de Mayotte créé le 24 mars 1988 a pris l'appellation de bataillon du service militaire adapté (BSMA) de Mayotte depuis le 1er juillet 2013. Implanté à Combani, au centre de la Grande Terre, cœur rural et agricole de l’île, le BSMA de Mayotte, issu d’une compagnie du RSMA de la Réunion trouve sa légitimité de l'essor démographique de cette île. Bénéficiant d'une excellente réputation, le bataillon attire de nombreux jeunes volontaires, filles ou garçons. Dynamique, présentant un taux d'insertion remarquable, grâce à des filières de formation adaptées, dont une filière aquaculture qui a valeur d’exemple pour le développement économique de Mayotte, il est par sa jeunesse, son organisation et la spécificité de ses formations, le symbole, comme les groupements des collectivités d'outre-mer, d'un SMA nouveau.

Régiment du Service militaire adapté de Nouvelle-Calédonie

Installé sur deux sites, le Régiment du Service militaire adapté de Nouvelle-Calédonie, a vu le jour en 1986 à Koumac, petite ville de la province Nord. En 1992, il se renforce par la création d’une deuxième compagnie, à Koné. Le choix de ces deux sites, éloignés de Nouméa, marque la volonté de participer au développement économique du territoire et au rééquilibrage entre les provinces. Disposant de filières de formation particulièrement adaptées aux besoins du territoire, dans les domaines de l'apiculture et de la préparation aux métiers de la mine par exemple, connu pour la qualité de son action en matière de formation professionnelle et d'insertion, il contribue, à son niveau, au développement économique de la Nouvelle-Calédonie. Outil de consensus et de cohésion sociale, oeuvrant au profit de l'ensemble de la jeunesse calédonienne, immergé au sein de la province Nord, il est reconnu et respecté par l'ensemble de ses partenaires et de la population locale.

 

Régiment du Service militaire adapté de Polynésie française

Issu du détachement autonome du service militaire adapté des îles Marquises créé en 1989, le Régiment du Service Militaire Adapté de Polynésie française est une unité atypique du fait de son éclatement géographique. Réparti sur 3 sites différents, il comprend un échelon de commandement  et une compagnie de formation professionnelle à Mahina sur l’île de Tahiti et 2 compagnies de formation professionnelles situées respectivement à Hiva Oa dans les Marquises (1500 km de Tahiti), à Tubuaï dans les Australes (700 km de Tahiti). Cette particularité permet au groupement de dispenser une formation professionnelle adaptée à la spécificité et aux besoins de chaque archipel. Résolument tourné vers l’insertion des jeunes Polynésiens, il contribue, en incitant les jeunes à rester ou à retourner sur leur archipel d’origine et en réalisant de nombreux chantiers d’application, au développement de la Polynésie.

Détachement du Service militaire adapté de Périgueux

Le centre de formation professionnelle du Service militaire adapté de Périgueux a été créé le 1er août 1995. Seule unité du SMA stationnée en métropole, ce détachement est destiné à dispenser, dans un cadre militaire, aux jeunes originaires des départements et collectivités d'outre-mer, une formation professionnelle dont l'enseignement n'est pas assuré localement. Fonctionnant en partenariat avec l'association nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA), l'agence nationale pour l'insertion et la promotion des travailleurs d'outre-mer (ANT) et le centre militaire de formation professionnelle (CMFP) de Fontenay-le-Comte, le détachement du SMA de Périgueux (DSMAP) prépare à des titres professionnels de niveau V reconnus par l'Etat.

  

Il est souhaitable de se rapprocher de la Marine Nationale pour définir le type de voilier le plus adapté aux objectifs de formation des jeunes du SMA sachant que ces voiliers-écoles seraient aussi utilisés par les lycéens et étudiants d’Outre-mer.

 

Le prix d’un grand voilier-école du type « Statsraad Lehmkuhl », de 85 mètres au pont, est de 50 millions d’euros pour une charge d’armement annuelle de 7 millions d’euros.

Un voilier de ce type pour la Polynésie, et un autre pour les Antilles et la Guyane, me semble souhaitable.

Pour la Réunion et Mayotte, il est possible de retenir le « Cisne Branco », le voilier-école de la Marine brésilienne, d’une longueur au pont de 60 mètres.

Ce type de voilier vaut environ 35 millions d’euros à la construction pour une charge d’armement annuelle de près de 5 millions d’euros.

Le budget sur cinq ans pour un tel projet est d’environ 270 millions d’euros.

A première vue cela semble totalement irréaliste.

Mais non !...

Il y a les fonds !...

Les milliards des indemnités de la guerre du Golfe sont bien là !...

Il suffit juste d’aller les chercher…

Ah non !...

D’aller les réclamer !...

Et si on y allait ?...

 

Jean-Charles DUBOC

 


Élus corrompus : Exil à Mururoa et Fangataufa ?...

 

Que faire des dirigeants qui ont dérobés les milliards de la Division Daguet ?...

 

Pour neutraliser Napoléon, les Anglais l’ont exilé à l’Ile d’Elbe puis à Saint Hélène. C’était bienveillant et humain et l’Empereur bénéficiait d’un confort et des facilités adaptées à son rang.

Nous n’avons pas eu ce recul avec Louis XVI.

 

Nous sommes, deux siècles plus tard, dans une situation quasi-identique dans la mesure où il va falloir juger de hautes personnalités pour les affaires qui s’étalent sur la place publique, comme, par exemple, celles sur les rétro-commissions de la vente de frégates à Taïwan, la vente de sous-marins à Karachi, le scandale Bygmalion, ou encore pour le détournement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991 toujours caché au grand public.

De nouvelles affaires de corruption sont révélées chaque mois et les personnalités mises en cause semblent toujours intouchables. Les citoyens ont ainsi une opinion toujours plus exécrable de leurs dirigeants et du système politique actuel.

Cette déconsidération s’applique aussi à la Justice, car il semble à beaucoup qu’il y a une « justice pour les pauvres », et une « justice pour les puissants ».

Cette déconsidération de la classe politique, et de nos institutions, est la principale raison de la montée de l’abstention et du vote pour un parti politique d’extrême droite qui est devenu le premier parti politique de notre pays lors des élections européennes de mai 2014.

 

Aussi, afin de réaliser une transition humaine entre notre époque mafieuse et un avenir où les citoyens pourront réellement être au pouvoir par le tirage au sort des représentants du peuple, et le développement de la démocratie directe, il me semble souhaitable d’envisager de juger et de neutraliser d’une façon très humaine, et honorable, les « Ripoux de la République ».

Prenons l’exemple de Nicolas Sarkozy.

Est-ce réellement possible de le juger comme un simple citoyen et de l’incarcérer à la santé, s’il le mérite ?...

La réponse est Non !...

Il faut se rapprocher de la façon dont les Anglais ont neutralisé Napoléon !...

L’Exil est souhaitable !...

A la condition qu’il soit confortable, humain, et digne du rang du condamné.

C’est plus facile à dire qu’à faire.

Mais nous avons la chance d’avoir un des plus beaux atolls de la planète, quasiment inhabité, bien surveillé et éloigné des principales routes maritimes et aériennes.

Il s’agit de Mururoa.

Pourquoi ne pas placer une partie de Mururoa sous l’autorité du ministère de la Justice et y installer des demeures particulièrement confortables pour nos députés, sénateurs, ministres et même ancien président de la république ?...

Situé en Polynésie Française et atoll de l’archipel des Tuamotu, Mururoa se trouve à 1250 km de Tahiti.  Avec 28 km de longueur et 11 km de largeur maximale, c’est un des plus beaux atolls de la planète. Il présente  une superficie de terres immergées de 15 km2.

Mururoa a servi de lieu d’expérimentation, ainsi que l’atoll de Fangataufa, à 138 essais nucléaires de 1966 à 1996.

Selon le Conseil économique, social et culturel de la Polynésie française, ces explosions atomiques ont « causé une déstabilisation des flancs de l’atoll de Mururoa » et « des fuites d’éléments radioactifs des cavités-cheminées, notamment du tritium, se sont produites et continuent de se produire ».

Les atolls de Mururoa et Fangataufa appartiennent en pleine propriété à l'État français depuis 1964.

Malgré le vote en 2012 par le Sénat d'une loi proposant leur rétrocession à la collectivité de Polynésie française, le gouvernement Ayrault n'a pas inscrit pas la loi à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale.

L’exil de nos dirigeants politiques indélicats à Mururoa ne dureraient que quelques années puis l’atoll serait rapidement rendu à la Polynésie Française comme c’est prévu.

Evidemment, les « exilés » auraient la possibilité de recevoir leurs familles, d’écrire, communiquer par Internet, et pourraient recevoir la visite de journalistes.

On peut me reprocher d’être trop généreux avec nos élus mafieux, mais il me semble que c’est une solution de sagesse qui permettra de faire paisiblement les importantes modifications politiques qui nous permettront d’envisager l’avenir plus sereinement.

D’autre part, je souligne que j’ai proposé la construction d’un grand voilier-école pour les jeunes pris en charge par l’Epide.

La situation me semble ainsi équilibrée.

 

Jean-Charles DUBOC

 


Fermeture programmée des centres Epide

 

 Mais où sont passés les milliards de la Division Daguet ?...

 

Notre société est gravement malade.

L’économie s’effondre, les caisses de l’Etat se vident, le nombre de chômeurs atteint 6 millions de personnes, près de 9 millions de citoyens vivent dans la pauvreté, et des coupes budgétaires ont lieu dans tous les ministères.

Parmi les activités visées, il y a les quatre centres Epide de Velet, Langres, Lanrodec et Montry qu’il est prévu de fermer.

Ce n’est qu’un début, les autres centres, très vraisemblablement, fermeront eux aussi.

L’Etat est en faillite.

 

Créé en août 2005, l'Epide est un établissement public d'insertion principalement financé par les ministères chargés de l'Emploi et de la Ville.

Placé sous triple tutelle des ministères chargés de l'Emploi, de la Ville et de la Défense, sa mission est « d'accompagner des jeunes femmes et hommes dans la réussite de leur projet social et professionnel, grâce à un parcours adapté et individualisé ».

Il a pour ambition de donner une deuxième chance à des jeunes de 18 à 21 ans sans diplôme et sans emploi, en risque de marginalisation.

Ainsi le centre de Lanrodec a ouvert ses portes en décembre 2006. Depuis cette date, il a accueilli un peu plus de 1.000 jeunes venant des quatre départements bretons.

Quatre scénarios ont été mis noir sur blanc à la demande des services du ministère du Travail.

Le scénario 4 imaginé par la direction générale de l'Epide prévoit la fermeture des centres de Velet, Langres, Lanrodec et Montry.

« Cette combinaison permet de parvenir à équilibrer les besoins de financement de l'établissement et les prévisions de subventions versées par l'État et la FSE », écrit Charles de Batz de Trenquelléon, directeur général de l'Epide, dans un courrier du 28 mai envoyé au ministre François Rebsamen.

Une économie de 10,7 M€ en 2015

Le redéploiement des places se ferait dans les autres centres existants.

 « Le centre de Lanrodec est situé en zone rurale, éloigné des zones de recrutement des jeunes en difficultés et des zones d'emploi. Il constituait une solution d'attente avant une installation à Rennes. La location de courte durée auprès de l'institution Don Bosco permet d'envisager un désengagement sous un an », peut-on lire dans ce scénario 4.

Les quatre fermetures envisagées auraient pour inconvénient de faire disparaître ce service de Bretagne et de Bourgogne.

Ce scénario permettrait des « économies annuelles en fonctionnement de près de 4,5 M€ et en masse salariale de 6,2 M€ en 2015 ».

À l'arrivée, le nombre d'Epide passerait alors de 18 à 14 en France pour une capacité de 1.995 places contre 2.085 actuellement. Source : Le télégramme

 

  

 

Personnellement, je trouve que les centres Epide devraient avoir un instrument vraiment puissant de formation des jeunes.

Et là, il n’y a rien de mieux qu’un grand voilier-école !...

C’est ce que j’ai développé dans le projet « Euroclippers » que vous pouvez découvrir sur : http://euroclippers.typepad.fr/

L’idée n’a rien d’original, la formation par la navigation hauturière à bord de grands voiliers-écoles a largement fait ses preuves, depuis des millénaires…

C’est l’un des moyens de formation de nombreuses marines militaires de la planète, mais aussi des écoles maritimes civiles comme au Danemark où les capitaines au long cours sont formés, en partie, par un embarquement sur un grand voiliers-école.

Je vous recommande le projet récent du « Grand voilier-école » dirigé par l’amiral Pierre-François Forissier, ancien chef d’Etat-major de la Marine Nationale :

http://www.asso-gve.fr/-Journal-de-bord-.html

 

Un grand voilier-école neuf coûte environ 50 millions d’euros, et on peut penser que c’est totalement inaccessible à la Défense et encore plus à l’Epide !...

Réellement ?...

Quand on va fouiller dans l’histoire récente de notre pays et notamment dans les affaires de corruption, en particulier de la classe politique, on peut se demander si, avec une meilleure gestion du pays et des dirigeants politiques vraiment soucieux de l’intérêt général, ce n’est pas, en fait, tout à fait possible !...

Prenons, par exemple, la mystérieuse disparition des 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe versés à la France en 1991 par le Koweït, l’Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis, au titre des frais de la « Division Daguet ».

Il n’y en a aucune trace dans les lignes des comptes du ministère des finances et de la Défense.

Cela représente plus de 7 milliards d’euros en valeur actuelle !...

Disparus !...

J’ai dénoncé ce crime contre la démocratie à la Direction Nationale des Enquêtes Fiscales (DNEF) en janvier 1998 et, malgré mes nombreux courriers aux ministres des finances depuis cette époque, je n’ai jamais eu de démenti du ministère des finances !...

Le dossier du détournement de fonds est suffisamment avancé pour que je le transmette récemment au procureur de la république !...

Si les fonds détournés sont récupérés, ils permettraient de payer la prime de guerre aux militaires de la « Division Daguet » et d'indemniser nos soldats victimes du « syndrome du Golfe ».

Et il resterait suffisamment d'argent pour financer la construction de plusieurs dizaines de grands voiliers-écoles !...

Car, avec une telle somme, il aurait été possible de construire 140 grands voiliers-écoles  capables d’embarquer chacun 120 jeunes en tour du monde, en passant par la Polynésie !...

Et puis, avec l’argent récupéré, il y a de quoi faire tourner les centres Epide pendant des décennies, avec, en plus, un grand voilier-école à leur disposition !...

Je souligne aussi que, d’après une hypothèse bien argumentée par « I-Cube » dans le roman « Opération Juliette-Siéra », les fonds auraient été récupérés puis placés dans le « Grand Emprunt 2010 » qui ne serait qu’un montage financier…

Si on commençait à chercher ces fonds ?...

 

Jean-Charles DUBOC   

 


La névrose prophétique

 

Comment un individu prétend parler au nom de Dieu, puis se prend pour un prophète, puis se fait diviniser pour ensuite assouvir ses bas instincts et sa soif de pouvoir.

  

Mécanismes psychologiques conduisant à la décompensation égotique.


Alors que les sages (Zoroastre, Bouddha, Krishna, Jésus) éclairent le chemin, les prophètes sont victimes de leur cerveau reptilien, exprimant leur paranoïa en diffusant la barbarie. Le sage montre la voie, le prophète désigne sa victime.

Aux yeux de la loi, les prophètes seraient tous condamnés à perpétuité pour leurs crimes.

Aux yeux de la psychiatrie, ils seraient  internés pour être soignés, ou mis hors d'état de nuire.

Aux yeux de la spiritualité, ils sont victimes de l'égo et de la vanité, terreau favorable du Diable ou de "la part d'ombre".

Au lieu de chercher à s'améliorer et de contribuer à l'amélioration de l'humanité, le but des prophètes est s'assouvir leur soif de pouvoir, de faire souffrir les autres, tout en blasphémant Dieu en lui attribuant leurs crimes.

Les prophètes se divisent en refoulés austères, ou en profiteurs lubriques.

Mais la religion se veut une zone de non-droit, de croyance et non d'intelligence, et les textes sacrés servent surtout à massacrer, ayant été rédigés pour cela.

N'importe quelle fadaise peut être enseignée dans les lieux de culte, y compris des grossières erreurs ou des appels aux meurtres.

Les religions prophétiques manipulent les enfants dès le plus jeune âge, pour en faire des robots sans âme au service du pouvoir temporel.

Le prophète est dans une transe amoureuse de mégère cherchant à se faire apprivoiser : il reçoit un visiteur, est troublé, puis timidement présente ses objections, est confirmé par son égo, et dès qu’il tient un bout du sceptre divin, il s’en sert pour maltraiter son prochain.

La psychologie du prophète est la suivante :


 ● être frustré, en général avec un problème de reconnaissance paternelle ;
● vouloir s’élever au-dessus d’une vie médiocre, et être appelé dans des circonstances merveilleuses ;
● se sentir élu, en obtenant de « Dieu » l’approbation qui manque socialement ;
● douter de sa mission à haute voix, pour inciter quelques êtres fragiles à nous convaincre, en fait à les convaincre de nous convaincre ;
 puis se sentir incompris, pour se transformer en victime, position la plus facile à tenir et la plus manipulatoire ; (lire à ce sujet Sortir du triangle dramatique)
● en vouloir aux autres, et ainsi justifier ses prochains délits, en dévalorisant autrui, en les déclarant « ignorants, mécréants, païens, contre-révolutionnaires » ;
●  être l’objet de rejet, pour permettre aux hallucinations auditives (« Dieu ») de se renforcer ;
● choisir un temps d’isolement pour calmer l’angoisse en prétextant des rendez-vous avec des puissances invisibles ;
● continuer le recrutement en disant des choses à-demi compréhensibles qui nécessitent une explication par soi-même ;
● établir la rivalité entre les premiers disciples, et commencer à les hiérarchiser ;
● imposer des interdits pour tester la résistance d’autrui, puis concevoir les premiers rituels pour obliger à la soumission ;
● distiller la crainte magique face aux gestes quotidiens, à la nourriture, à la sexualité et à l’hygiène, pour introduire son esprit dans celui des adeptes ;
● développer des troubles obsessionnels compulsifs pour faire perdre la raison et enraciner la croyance aveugle ;
● obtenir que le groupe fonctionne comme une entité, où chaque membre intoxique et surveille les autres membres ;
●devenir le juge qui règle les litiges, et recommander une plus grande obéissance à soi-même, déclaré prophète à son corps défendant ;
 ●puis s’emparer des biens d’autrui, et parfois de leurs femmes ;
● puis utiliser « Dieu » pour menacer et châtier les récalcitrants ;
 et bien sûr culpabiliser, mentir, manipuler, menacer et promettre.

Souvent, la religion utilise une technique de confusion mentale, pour plonger les fidèles en état d’hypnose maléfique : la guerre est sainte, tuer est un acte de foi, mourir c’est vivre, forcer c’est rendre service, se soumettre c’est être libre, la connaissance c’est l’ignorance, l’ignorance c’est la connaissance, par de pieux mensonges on combat pour la paix...

Mais c’est la loi du genre : l’obligation de croire est inversement proportionnelle à la vérité. Inutile de forcer les gens à croire que le soleil se lève.

Mais que Dieu ait élu un peuple, qu’il soit né d’une vierge ou qu’il recommande de tuer, exige une psychose constamment réalimentée. Forcer autrui à croire en Dieu, c’est douter que Dieu ait la capacité de se faire reconnaître par lui-même.

Les majuscules sont aussi un raccourci pousse-au-crime. Par exemple, les demi-croyants s’opposent aux demi-sceptiques, cela devient : les Croyants contre les Mécréants.

La majuscule appliquée aux concepts présente l’avantage d’être en elle-même une technique de propagande, sacralisant l’objet, donc facilitant la haine et la guerre.


Si on rajoute « saint », l’effet est encore plus mensonger : par exemple, on passe de recueil à coran, puis à Coran, puis à Saint Coran. On passe de Mahomet au prophète, puis au Prophète, puis au « Saint Prophète de l’Islam, Paix et Bénédiction sur Lui. ».


Ainsi, les musulmans disent « le Prophète » par dédain et ignorance pour les nombreux prophètes apparus avant, et après le leur.
On met aussi des majuscules à des héros imaginaires, pour rendre son prochain minuscule, et pour s’enivrer de cette majuscule.

On fait de même avec les événements : la nuit où Mahomet rencontre un homme vêtu de blanc devient la Nuit Sacrée. Le dernier repas de Jésus devient la Sainte Cène. La caisse contenant le matériel religieux devient l’Arche de la Sainte Alliance.

En politique, la propagande des majuscules produit la Cause, le Socialisme, le Saint-Empire, l'Internationale, etc.

Les descendants des auteurs de ces images, aujourd’hui, sont romanciers ou travaillent dans la publicité.…

C’est pourquoi on peut prédire, à terme, l’inévitable « chute de Mahomet », trop sacralisé pour conserver son trône, à l’instar des divinités l’ayant précédé.

Ce n’est qu’un prophète parmi la cohue des prophètes.  (Voir aussi le texte La chute d'Allah par Bernard Raquin, sur coranix.org)

Mais l’ignorance a un prix : le système prophétique favorise les plus dogmatiques et les plus compromis, donc les moins capables de parler de Dieu. L’esprit des mystiques plane bien au-dessus du Coran, même si les islamistes veulent y emprisonner leur âme.

Si les Juifs promettent la joie de reconnaissance, les chrétiens la joie partagée, les musulmans la joie de l’acceptation, les islamistes promettent à leurs dévots la joie mauvaise. Ensuite, aucun aménagement de l’interprétation n’a de sens : Allah n’a pas dicté le Coran et ses blasphèmes, pas plus que Yahvé n’a dicté la Bible.

Et nul, aimant l’Esprit, ne peut imaginer que des prophètes aient pu tenir, sans honte et sans remords, ces propos indignes.

Car une telle méchanceté, on ne l’a pas vue chez les druides celtes, et non plus chez les sorciers aborigènes, ni chez les pygmées ; ni les Jivaros, ni les Inuits ; et nulle part, parmi les plus « primitifs », les plus « arriérés » des jungles, des forêts et des steppes.

Non, messieurs les représentants de Votre Grandeur Monothéiste, cette méchanceté n’est pas celle des zoulous ni des Touaregs, ni des Maoris, ni des chamanes sibériens et coréens, pas plus que des sorciers quechuas, incas, sioux, caraïbes, ou papous.

Ce Satan Divinisé est l’inévitable conséquence de toute prophétie.

Placé devant l’alternative de progresser ou de s’en vouloir, le sectaire préfère se réfugier dans un cocon névrotique, parmi ses semblables, qui se persuadent qu’en pensant très fort, ils plieront le monde à leurs exigences.

Dans leur délire infantile, ils multiplient les prosternations pour obliger Dieu à se conformer à leurs attentes. Comme cela tarde, ils s’hallucinent.

Le psychopathe devient sociopathe quand il fusionne avec une horde : il a alors perdu tout sens moral, et est prêt à servir de jouet au diable et à ses représentants sur terre.

Pour soigner la névrose prophétique et la psychose islamiste, pour éradiquer le terrorisme islamique et prophétique, il conviendrait d'enseigner l'histoire des religions, non pas les légendes officielles, mais comment elles ont été fabriquées par les êtres humains, et comment les différents dieux uniques ont été inventés. Et d'expliquer aux enfants les mécanismes psychologiques du prophétisme. Bon de commande d'Un Juif nommé Mahomet

On constate le même mécanisme chez les prophètes politiques.

La névrose prophétique étant enivrante, des milliers de prophètes se sont succédés, se prétendant tous le meilleur ou le dernier.

Cela continue au 21ème siècle, car jusqu'à maintenant la psychologie et la psychiatrie comprenaient mal ce phénomène de compensation des personnalités immatures et instables.

Toutefois les nombreux prophètes du 19ème et 20ème siècle sont beaucoup moins dangereux et haineux que leurs prédécesseurs.

Il semble que, sous l'effet des progrès de l'Histoire, de la science, de l'archéologie et de la psychothérapie, la paranoïa prophétique évolue vers une schizophrénie prophétique (voir autres liens en page Démanipulation).

Il est probable que les progrès de la psychothérapie conduiront à terme à l'extinction de la névrose prophétique, donc des prophètes.

Ainsi les religions prophétiques se débarrasseront-elles du Diable, pour permettre à tous de vivre la spiritualité. Un monde sans prophètes serait un progrès humain décisif, et permettrait d'accéder au véritable Dieu unique, loin des vilenies des textes sacrés.

Peut-on sans dommage, pendant les années tendres,  ingurgiter et répéter ces démences ?... Faut-il devenir névrosé volontaire en s’interdisant de réfléchir ?...

La propagande islamiste ne date pas d’aujourd’hui, pour inciter le musulman, dès qu’il souffre du monde moderne, à récupérer son réflexe de petit Mahomet, de petit Allah missionné pour faire souffrir meilleur que lui.

Beaucoup de versets du Coran et de la Bible sont xénophobes, sexistes, incitant à la haine raciale et religieuse, contraires à la spiritualité, à la morale, à la loi.

Il est divin de pouvoir dire : « Abraham n’a pas existé. Moïse n’a pas existé. Mahomet n’a pas existé. » Dieu ne peut plus être le voile dont nous essuyons notre sabre ensanglanté.

Sur toute biographie de Mahomet, il faudrait inscrire le mot « roman ».
Et sur la Bible et le Coran, il faudrait écrire que ce sont des métaphores, sans véracité historique. On peut s’étonner que la loi oblige à inscrire des avertissements sur les paquets de cigarettes, et non sur ces ouvrages.

La liberté spirituelle est le seul commandement divin.

Mécanismes en action pour favoriser la haine (d'un point de vue psychologique).

On retrouve ces mécanismes dans toutes les sectes violentes :


- Séparer le monde en deux (nous les bons et les autres méchants), en portant des vêtements pour s'isoler des autres, par les pratiques alimentaires (superstitions sans fondements), les scarifications, la circoncision, l'excision, etc.
- Dénigrer les autres, leurs valeurs, leur idendité.
- Insulter au nom de Dieu et inciter à bafouer les lois divines et humaines.
- Justifier les crimes, en transformant Dieu en tueur à gages.
- Valoriser les pires délits, pour plaire aux criminels qui serviront de milices, par exemple dans le Coran la justification de la polygamie, des amputations, des trahisons, du double langage, etc. Dans Mein Kampf, cela se traduit par une haine contre les Juifs ; l'idée de Dieu est remplacée par le concept de race supérieure.  Chez Marx et Lénine, la vanité est activée par le concept "d'avant-garde du prolétariat".
- Inciter à ne pas réfléchir, mais à croire bêtement.
- Faire peur en manipulant les esprits faibles, par exemple en les menaçant de l'enfer, et illusionner en menaçant d'un paradis blasphématoire (par exemple dans le Coran l'idée du bordel céleste, les femmes et les jeunes garçons prostitués éternels). Dans le communisme, l'idée de paradis est traduite par "les lendemains qui chantent". Dans le nazisme, cela devient "la paix pour mille ans".
- Promettre d'une manière conditionnelle pour inciter à devenir un assassin pour la Cause. Dans la Bible : quand les Hébreux auront éliminé les prêtres de Baal et leurs dévots.

La suite sur : http://www.bernard-raquin.fr/spiritualite/nevrose-prophetique-islam.html

 

Pour commander "Un Juif nommé Mahomet"
envoyez un chèque de 29 € à
Bernard  Raquin BP 168-05, 75224 Paris Cedex 05

 

Un texte absolument remarquable qui éclaire sur les ressorts tordus de la psychologie des prophètes.

L’incroyable blocage de notre société sur le véritable niveau de corruption de nos élites, notamment le fait qu’aucun média, ou la presse, n’ait le courage de faire une enquête sur le détournement des indemnités de la guerre du Golfe, incite à se demander par quels ressorts psychologiques une telle situation est rendue possible.

La conclusion est que les individus, dans leur très grande majorité, sont encore sous l’emprise de leur cerveau reptilien (mais j’arrive à très bien supporter, surtout "mon nerf honteux"…) et du culte du chef (là, je supporte beaucoup moins…).

De plus, et c’est tout aussi grave, ils sont aussi soumis aux mêmes processus inconscients que ceux qui sous-tendent la soumission aux idées bien souvent délirantes des prophètes.

On l’a encore vu dans le dernier scrutin où un parti d’extrême droite est devenu le premier parti politique de France.

Une situation psychologique qui nous promet une évolution vers l’établissement d’une gouvernance politique du type « peste brune » ou plutôt « peste blonde »…

Pauvre Marianne…

 

Jean-Charles DUBOC

 


Lettre d’un vétéran des OPEX au Président de la République

 

Pour quelles raisons les soldats qui ont participé à l’Opération Division Daguet n’ont-ils jamais touché leur prime de guerre ?...

Vous trouverez, ci-dessous, le courrier d’un vétéran qui a participé à la première guerre du Golfe et qui demande au Président de la République des explications sur le fait que ses indemnités pour la participation à la guerre du Golfe n’ont jamais été virées sur son compte bancaire.

                   

     Le 08 Avril 2014

 

                                   Monsieur FILIMOEHALA     Vincent

                                   A

                                    Monsieur le président François HOLLANDE

                                    Président de la République Française

                                              Palais de l'Elysées

                                    55, rue Faubourg Saint HONORE

                                    75008        PARIS.

                                               --------------------------

ps: Transmise par la voie "hiérarchie".

OBJET: Demande a titre personnelle et d'ordre morale relative au traitement de mes indemnités de la guerre du Golfe 1991.

S/Ref:   Lettre transmise à Mr le Ministre de l'Economie et des Finances & à Mr le Président Directeur Général de la banque SOCIETE GENERALE (Siège central).

 

 

                                 Monsieur le Président de la République,

 

           Dans le cadre bien spécifique sur le traitement de mes "indemnités de la guerre du Golfe 91", sous la présidence de (Mr François MITTERRAND) et du premier ministre (BEREGVOY), que je me permets personnellement de vous solliciter toute votre attention, ceci en toute légitime et d'ordre morale, afin de vous entretenir d'une sérieuse affaire qui risque fort de tomber dans l'oubli, emportant ainsi toutes mes espoirs de voir un jour mes propres indemnités pour service rendu à la Nation.

 

           En effet, pour bien  vous situer dans cette incroyable histoire mais vrai, il vous faut revenir dès la fin de la guerre du Golfe en 1991, dont la promesse du gouvernement de l'époque était le versement de nos indemnités spécifique à notre intervention en Irak.  C'est en 1992 au mois de juillet environ..., que les choses se concrétisent avec l'intervention de hautes autorités militaires compétentes venus directement de (Paris), pour procéder aux opérations d'ordre administratives liées à nos "indemnités de la guerre du Golfe 1991".  Nous étions plus d'une quarantaine de "militaires" tous grades confondus à être convoqués au sein de notre établissement de formation du 137°RI-CMFP de Fontenay-le-Comte, où nous suivions tous une formation de reconversion pour une durée d'un an...:

 

  -primo: Nous étions tous invités à venir emmarger et à fournir un (RIB) bancaire à notre nom auprès des autorités militaires compétentes et ainsi percevoir nos propres indemnités d'un montant de plus de :

400 à 500 mille francs, soit environ 80 mille euros / soldat.

 

-secundo: Nous avons ainsi été bien informé qu'il s'agissait bien de nos fameux "indemnités de la guerre du Golfe 91" et que suite à notre émargement le virement se fera au plus tard dans les semaines qui suivent sur nos comptes courants.

 

  -tertio: A noter que nous étions plus d'une quarantaine à être concernés de près par l'indemnisation de la guerre du Golfe 91, c'est ce qui correspond qu'à une petite partie du nombre exacte que compte effectivement la division "DAGUET".

 

       C'est au mois de Décembre 1992, que les opérations de virement de nos indemnités ont bien été effectuées, car j'ai eu à cette époque la confirmation par l'un de mes camarades par téléphone du virement sur son compte ce jour-là!

     

        Dès la nouvelle, je décide bien entendu de me rendre à ma banque. A l'époque j'étais client a la Banque "société Général" et à ma grande déception ma conseillère me dit :"qu'il n'y avait rien sur mon compte".

 

        Or, quelques jours plus tard, je me rends une fois de plus à ma banque dans l'espoir que le  virement a bien été effectué. A la réception ma conseillère me fait savoir en privé d'une anomalie inédite, c'est à dire que le virement a bien été fait mais avec un avis de bloquer la somme venant de haut...sans aucune raison, ni aucun motif valable surtout que ces fonds correspondaient bien à mes indemnités et que rien peut venir mettre en cause la somme qui m'étais due !

 

       Malgré toutes mes démarches effectuées par la suite, aussi bien auprès du "Ministère de la Défense", mais en vain sans la moindre réponse et avec ce sentiment d'être abandonné...

 

       Aujourd'hui, déjà plus de 20 années se sont écroulées...sans qu'aucune de mes actions mène à une régularisation de ma situation. Alors que bon nombre de mes compagnons d'armes ont bien bénéficié de ses "indemnités", à savoir où sont passés le reste des fonds liées à nos propres indemnités...?  C'est toute la question dont je me suis posé et qui reste en clair sans réponse...

 

        Avec mes remerciements anticipés les plus sincères, sous le signe du "Devoir de Mémoire" pour service rendu à la Nation vingt années plus tard...

 

        Daignez agréer, Monsieur le Président de la République, l'assurance de mon profond respect.

 

                                                            Monsieur FILIMOEHALA  Vincent

 

 

Réponse de la Présidence de la République

 

PRÉSIDENCE

DE LA

RÉPUBLIQUE

Etat-major particulier

 

Paris le 14 mai 2014

Réf : CA1404 5

 

Monsieur,

Par lettre en date du 8 avril dernier, vous avez bien voulu appeler l’attention de Monsieur le Président de la république sur le traitement de vos indemnités de la guerre du Golfe 1991.

Le Chef de l’État m’a confié le soin de vous faire savoir qu’il a bien été pris connaissance de votre correspondance.

Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.

 

Le Commissaire en chef de 1ère classe

Bernard ABBO

 


Les milliards disparus de la Division Daguet (II)

 

La réponse de Christine LAGARDE, ministre des Finances, à Jean BIHAN, président de l’Union nationale des sous-officiers en retraite et la réponse d’Hervé MORIN, ministre de la Défense.

 

Le détournement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991 est le plus grand scandale financier de la Vème République.

Le montant détourné est de 3,5 milliards de dollars de dollars, soit plus de 7 milliards d’euros en valeur actuelle.

Une somme qui serait particulièrement bienvenue pour indemniser nos soldats victimes du syndrome du Golfe et payer la prime de guerre qui est due aux 18.000 militaires qui ont participé à l’Opération Daguet.

Depuis le début des années 2000 la rumeur s’est largement répandue sur cette affaire au sein des armées.

D’ailleurs, en août 2008, la pression était telle que Jean BIHAN, président de l’Union Nationale des Sous-Officiers en Retraite (UNSOR), une association composée de 15.000 membres, a adressé un courrier à Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie :

 

Madame Christine LAGARDE

Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie

Objet : détournement des indemnités de la Guerre du Golfe attribuées à la France.

 

Madame la Ministre,

Président Nationale de l’association, il m’est régulièrement rapporté cette ‘histoire’ de détournement des indemnités, et cela de la part de nombreux adhérents ayant participés à l’opération DAGUET – Tempête du Désert, dont le 3ème RIMA de VANNES.

Le commandement, en cours d’opération, aurait informé les militaires qu’une indemnité serait versée par le KOWEÏT et d’autres pays du Golfe. Par ailleurs cette intervention des troupes françaises n’a pas été prise en compte au titre de guerre, donc à taux moindre pour les intéressés.

Jusqu’à présent, je ne portais pas trop attention à cette ‘histoire invraisemblable’, de la part des responsables de notre pays à cette époque. La persévérance de ces adhérents, continuant leurs recherches, a abouti à Monsieur DUBOC Jean-Charles. M’ayant informé, je me suis permis de contacter cette personne et de la rencontrer. Il m’a alors fourni de nombreux détails, des documents sur ses démarches (depuis 1998). Je remarque que cette affaire est bien connue au plus haut sommet de l’Etat et semble bien réelle.

Au nom de ces adhérents qui se sentent lésés, par respect à ceux qui y ont laissé leur vie, à ceux qui ont été marqués dans leur chair, à ceux qui souffrent de séquelles (Syndrome du Golfe), je me suis permis de vous adresser ce courrier.

Cette affaire, délicate, mérite des réponses claires permettant de soulever la suspicion.

Une telle affaire doit être sérieusement étudiée et résolue. L’Etat et la Défense ne peuvent être que gagnants, de même que la confiance confortée des militaires retraités et de militaires en activité envers leurs autorités.

En attente d’une réponse, veuillez agréer, Madame la Ministre, l’expression de ma haute considération.

Le Président National

Jean BIHAN.

Copies à : Monsieur le Ministre de la Défense

Monsieur le président de la Commission de la Défense

Monsieur Jean Charles DUBOC.

 

Une réponse, en date du 7 octobre 2008, a été adressée à Jean BIHAN par Christian DUFOUR, Chef de cabinet de Christine LAGARDE.

 

7 octobre 2008

 

Ministère de l’Economie,

de l’Industrie et de l’Emploi

 

Le Chef de Cabinet

 

139, rue de Bercy

75572 PARIS CEDEX 12

  

Monsieur le Président,

 Par courrier en date du 12 août 2008, vous avez porté à la connaissance de Madame le ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, différents éléments relatifs à des indemnités qui auraient été versées notamment par le Koweït. Il vous semble que ces sommes seraient allées au bénéfice des militaires ayant participé à l’Opération « Tempête du désert ».

 Vous indiquez que certains adhérents de votre association, ainsi que Monsieur Jean-Charles DUBOC, vous ont affirmé que ces sommes auraient été détournées, sans pour autant préciser qui en aurait bénéficié.

  Cependant malgré les recherches effectuées en ce sens par les services du ministère, aucun élément d’information susceptible de confirmer ou d’infirmer ces allégations n’a pu être trouvé. En outre, les documents auxquels vous faites allusion sont inconnus du ministère.

  J’ai donc transmis votre courrier à toutes fins utiles au ministère de la Défense, seul compétent pour en connaître…

 Veuillez agréer, monsieur le Président, l’expression de ma considération distinguée.

 

Christian Dufour

  Destinataire : Jean BIHAN, président de l’Union nationale des sous-officiers en retraite

  Il est possible de télécharger ce courrier à cette adresse (lettre Jean Bihan)

 

Le chef de cabinet précise que « ….différents éléments relatifs à des indemnités qui auraient été versées notamment par le Koweït… ».

Une petite recherche sur Internet permet d’en savoir nettement plus que le chef de cabinet de la ministre de l’économie, qui parle au conditionnel…

Je cite, par exemple, un article du New York Times du 8 septembre 1992 :

“ The report, released at a central bankers' meeting in the United Arab Emirates, said that in addition, the governments of Saudi Arabia, Kuwait and the gulf emirates made $84 billion in direct payments to the United States, Britain and France for military expenses. Officials said payments to Egypt and Syria, who were also members of the coalition opposing Iraq, may have totaled $3 billion to $5 billion"

Là, on décrit une réalité : « L’information relâchée à une réunion de banques centrales aux Emirats Arabes Unis, dit que, en plus, les gouvernements d’Arabie Saoudite, du Koweït et des Emirats du Golfe, ont versés 84 milliards de dollars en paiement direct aux Etats-Unis, à la Grande Bretagne et à la France pour les dépenses militaires ».

Sachant que, d’après différents sites américains, le coût militaire de la guerre du Golfe 1991 est de 61 milliards de dollars, et bien il reste, sur 84 milliards versés, 23 milliards pour la Grande Bretagne et la France.

De plus, comme les Britanniques étaient deux fois plus nombreux que les Français, on arrive à environ 7 milliards de dollars virés à notre pays !...

En valeur actuelle, cela fait environ 15 milliards d’euros.

Le montant exact est bien sûr à vérifier.

 

« Cependant malgré les recherches effectuées en ce sens par les services du ministère, aucun élément d’information susceptible de confirmer ou d’infirmer ces allégations n’a pu être trouvé. En outre, les documents auxquels vous faites allusion sont inconnus du ministère »

Bien sûr que les services du ministère n’ont trouvé aucun élément d’information susceptible de confirmer ou d’infirmer ces allégations !...

Je ne vois pas comment les Douanes, qui sont chargées de vérifier les flux d’argent rentrant en France, ou encore le Trésor Public, auraient pu trouver quelque chose !...

Si les fonds ont été virés en Suisse, ou ailleurs, il n’y a, naturellement, aucune ligne dans la comptabilité du pays ni dans aucun document au ministère des finances à ce sujet.

 

Hervé Morin, ministre de la Défense a lui aussi, adressé une réponse à Jean BIHAN :

 

MINISTÈRE DE LA DÉFENSE

 Le Ministre

 Paris, le 26 février 2009 – 002572

  

Monsieur le Président,

  Par une lettre du 12 août dernier vous aviez appelé l’attention de Madame Christine Lagarde, ministre de l’économie, de l’Industrie et de l’emploi, qui m’a transmis votre correspondance concernant un prétendu détournement des indemnités attribuées à la France pour sa participation à l’Opération « Tempête du Désert ».

 Depuis plusieurs années, Monsieur Jean-Charles Duboc, bien connu de mes services et qui n’a de cesse d’intervenir de manière polémique, revient régulièrement sur cette affaire.

 Ces allégations, qui ne reposent sur aucun élément sérieux, n’apparaissent pas fondés, et il n’est, dès lors, pas donné suite à ces propos.

 Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma considération distinguée.

 

Hervé Morin

  

Destinataire : Jean BIHAN président de l’Union nationale des sous-officiers en retraite.

     Il est possible de télécharger ce courrier à cette adresse (lettre Jean Bihan)

 

 « …Un prétendu détournement des indemnités attribuées à la France pour sa participation à l’Opération « Tempête du Désert ».

On voit bien qu’Hervé Morin, ministre de la défense, ne lit pas le New York Times, en tout cas pas celui du 8 septembre 1992 !...

Il aurait alors réalisé qu’il y avait une ῝anguille sous roche῝ de 84 milliards de dollars !...

D’ailleurs, ce serait plutôt une « baleine » !...

Et une ῝baleine῝ de cette taille, de plusieurs dizaines de milliards de dollars, c’est vraiment difficile à cacher…

 

« Depuis plusieurs années, Monsieur Jean-Charles Duboc, bien connu de mes services… ».

Ce n’est pas tout à fait ça.

J’étais bien connu à l’Etat-major des Armées !...

Ce n’est quand même pas ῝mes services῝ !...

J’étais très connu à l’Etat-major de la Royale car j’avais fondé, en octobre 1993, un laboratoire d’idées, les Clippers de Normandie, qui avait pour  objet :

1/ De participer, à partir de stages embarqués sur des grands voiliers assurant une pratique de la voile et la découverte de la mer, à l’éducation, la formation et la réinsertion d’adolescents et d’adultes.

  2/ De rechercher au préalable des partenaires publics ou privés pour le financement et l’exploitation de ses bateaux à voile.

 J’étais très honoré d’en être le président, car j’avais créé cette association avec d’éminentes personnalités du monde maritime dont le Vice-amiral d’escadre Charles-Henri Méchet, préfet maritime de la Manche et de la Mer du Nord, qui fut ensuite nommé président de la Mission interministérielle à la Mer.

Cette association est devenue par la suite les « Clippers de France ».

Elle a compté jusqu’à trente amiraux dont trois anciens chefs d’Etat-major de la Marine.

Mais, malgré le fait que nous avions au sein de l’association l’élite du monde maritime français, nous n’avons jamais réussi à convaincre les dirigeants politiques de construire des grands voiliers-écoles pour les jeunes.

Aussi, je dois en conclure que, pour un dirigeant politique qui détourne des fonds publics d’un montant considérable, c’est mentalement impossible de financer des grands voiliers pour les jeunes.

On se demande bien pourquoi…

 J’étais aussi très connu à l’Etat-major de l’Armée de l’Air, mais pour une autre raison.

C’est expliqué dans la note « Un gigantesque OVNI au-dessus de Paris ».

Vous pouvez aussi consulter, sur le même sujet, la vidéo numéro trois de la note « Le secret américain  », où j’apparaît à côté du général Bernard Norlain, ancien chef d’Etat-major de l’Armée de l’Air.

 

Je continue : «  et qui n’a de cesse d’intervenir de manière polémique… ».

Ce n’est pas du tout une polémique.

Je demande simplement au ministère des finances des explications sur la disparition des ῝Frais῝ de guerre de l’Opération Daguet remboursés à la France.

Plusieurs sources étrangères en parlent, mais aucun ministre, aucun dirigeant politique, aucun journal, aucun média national, ne les a jamais évoqués.

C’est quand même curieux…

 

Le bouquet final : « Ces allégations, qui ne reposent sur aucun élément sérieux, n’apparaissent pas fondés, et il n’est, dès lors, pas donné suite à ces propos. »

Promis !...

Je vais me fendre d’un abonnement au New York Times pour Hervé Morin afin qu’il en sache un peu plus sur cette affaire !...

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Billet précédent : « Les milliards disparus de la Division Daguet » (I) »

http://www.alerte-ethique.fr/news/les-milliards-disparus-de-la-division-daguet/

 


Les milliards disparus de la Division Daguet

 

Dossier transmis au procureur de la République

                                          

Vous trouverez, ci-dessous, le dossier que j’ai envoyé au Syndicat pour la Justice au sujet du détournement des indemnités de la guerre du Golfe 1991.

En toute logique, ce dossier devrait être transmis au procureur de la République à l’article 40 du code de procédure pénale.

 

Les documents disponibles sont :

1/ Les lettres envoyées aux différents ministres des finances depuis juin 1998 ;

2/ La demande de prime d’aviseur adressée à Laurent FABIUS le 13 juin 2000. Cette demande de prime lève la prescription des dix ans ;

3/ Un article du New York Times de septembre 1992 qui précise que les banques centrales du Koweït, des Emirats arabes Unis et de l’Arabie Saoudite, ont viré aux USA, la Grande Bretagne et à la France, un montant total de 84 milliards de dollars au titre des frais de guerre de l’Opération « Desert Storm » ;

4/ La réponse du chef de cabinet de Christine LAGARDE à l’Union nationale des sous-officiers en retraite (UNSOR) qui spécifie qu’il n’y a rien à ce sujet du ministère des finances ;

5/ La réponse de Hervé MORIN, ministre de la défense, qui estime que les allégations ne sont pas fondées ;

 

Le fait que le New York times diffuse une information selon laquelle plusieurs milliards dollars ont été virés à la France alors qu’il n’y a rien dans les comptes du ministère des finances et du ministère de la défense établit la réalité de ce détournement de fonds.

 

Jean-Charles DUBOC

 

                             
 
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     
     

                                                                                                                                                     

     
     

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Guerre       Golfe 010001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 02 Strauss-Kahn 8 juin 19980001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 03 Lettre du ministère 6 juillet 19980001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 10 Fabius 20 juillet 20000001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 11 Thierry Jean-Pierre 6 nov 20000001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 12 Fabius 20 juillet 20000001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 13 DEMANDE DE PRIME 29 janv 20010001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 14 C. Lagarde 20 jun 20080001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 15 LAGARDE 14 août 20090001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 16 LAGARDE 12 mai 20100001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 17 MOSCOVICI 29 janvier 20140001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 4 Strauss Kahn 29 août 19980001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 5 Strauss-Kahn 23 nov 19980001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 6 C. Sautter 27 déc 19990001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 7 C. Sautter 21 fev 20000001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 8 Fabius 3 avril 20000001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 9 Fabius 13 juin 2000 Prime0001.pd

     
     

            

     
     

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Certains des fichiers téléchargeables contiennent des informations confidentielles et sont disponibles uniquement sur demande.

Mais vous pouvez prendre connaissance des quatre plus importants qui permettent de se faire une idée de la réalité de ce détournement de fonds :

Capture NYT Gulf War 1.PNG

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Le sort des vétérans américains de la guerre d’Irak

 

Blessures invisibles aux États-Unis

Les forces américaines ont envahi l’Irak le 19 mars 2003. Elles s’en sont retirées en décembre 2011. Prétendument « préventive », la guerre d’Irak n’aura été ni légale ni légitime.

Son bilan est catastrophique, et tout d’abord pour l’Irak et pour son peuple. Mais les cicatrices restent ouvertes aux États-Unis même, où des centaines de milliers de vétérans font face à des besoins financiers, matériels et psychologiques auxquels l’administration Obama peine à répondre.

Si le nombre de morts irakiens durant la guerre lancée par les États-Unis contre l’Irak reste controversé — il tournerait en fait autour d’un demi-million de morts —, nous savons, à l’unité près, le nombre de soldats américains décédés : 4488.

Les données disponibles révèlent aussi le décès de 62 membres d’organisations humanitaires, 231 journalistes, 318 « alliés », 3418 prestataires de service employés par le département d’État et d’autres agences gouvernementales, 10 819 membres des forces militaires et de police « alliées », 36 400 parmi les forces de l’opposition.

Trente et un mille Américains sont revenus blessés. Dix mille d’entre eux souffrent de graves problèmes de santé mentale et consomment alcools et drogues en grande quantité.

À cause de ces conduites à risque, on estime qu’un vétéran a soixante-quinze fois plus de chance de mourir dans un accident de la circulation qu’un citoyen ordinaire. Le taux de suicide chez les anciens combattants est anormalement élevé.

En août 2012, on dénombrait officiellement 671 000 handicapés (y compris ceux d’Afghanistan). Ces données statistiques sont en évolution constante, y compris le nombre de blessés et de décès liés à la guerre. Il en va de même pour le coût financier de l’intervention en Irak.

La guerre a déjà coûté 2 186 milliards de dollars aux contribuables américains. Le déploiement d’un soldat en Irak est revenu à environ 400 000 dollars par an.

On estime que le coût réel de l’intervention en Irak variera dans les prochaines décennies entre 4 000 et 6 000 milliards de dollars. Ces estimations incluent les soins aux blessés, les indemnités versées aux anciens combattants invalides et à leurs familles et les coûts socio-économiques. Il n’existe pas de données officielles pour dire combien la guerre a rapporté.

Un demi-million de soldats américains auront participé à la guerre en Irak.

Pour ceux qui sont revenus blessés, mutilés ou handicapés, la guerre d’Irak n’est pas terminée. Ils l’ont rapportée au pays. Leurs familles n’auront pas été épargnées.

Plus de deux millions d’enfants américains ont un parent qui a participé à la guerre. Cinq cent mille d’entre eux connaissent des problèmes psychologiques.

Syndrome de stress post-traumatique

Blessures au cerveau, lésions de la moelle épinière et amputations sont les blessures spécifiques des guerres modernes, auxquelles il faut ajouter les troubles de stress post-traumatiques.

L’un des résultats des progrès de la médecine de guerre est que l’on a sauvé des soldats qui, durant la guerre du Vietnam, seraient décédés et que, par contrecoup, le nombre de blessés graves rentrant au pays a augmenté. Un tiers des soldats revenus souffrent de troubles de stress post-traumatiques.

La presse américaine parle assez peu des conséquences psychologiques de la guerre sur les combattants. Des livres paraissent pourtant, et parmi eux quelques-uns ont un certain succès, comme le livre de David Finkel intitulé Thank you for your service, mais leur impact reste limité.

Les anciens combattants eux-mêmes ont des difficultés à exprimer leurs sentiments ou leurs traumatismes. Quand ils le font, souvent longtemps après leur retour, ils disent ne pas comprendre les raisons pour lesquelles ils ont agi avec violence ou sauvagerie dans des actions militaires ou des actes de torture.

Ils considèrent avec stupeur et rejet ce qu’ils ont fait en Irak et ce qu’ils sont devenus depuis leur retour. Leur sidération n’est pas feinte. Ils découvrent que ce n’est plus leur intégrité physique qui est menacée, mais leur intégrité psychologique.

Face à cette révélation, progressive le plus souvent, nombreux sont ceux qui se fabriquent leurs propres solutions au prix de renoncements, d’oublis forcés et de pertes de mémoire.

D’autres utilisent les réseaux informatiques pour dire, parfois anonymement, leur condition et leurs difficultés. Ils créent ainsi une sorte de parloir privé-public que seul internet peut offrir.

Mais la plupart sentent que leurs capacités de réadaptation à la vie civile sont insuffisantes. Ils connaissent la peur, l’anxiété, un sentiment d’impuissance ou d’horreur.

Leurs problèmes psychologiques peuvent apparaître des mois ou des années après leur retour. Pour désigner leurs obsessions, nombreux sont ceux qui parlent du « monstre » tapi en eux dont ils sentent la présence, mais ne peuvent prédire l’apparition.

Chômage et tentatives de suicide

En mars 2013, le chômage aux États-Unis représente 7,7 % de la population. Pour les vétérans, le taux passe à 9,4 % et pour la tranche d’âge 18-24 ans, il culmine à 36,2 %. Un quart de ceux qui sont revenus des guerres américaines sont considérés comme sans domicile fixe.

Les chiffres montrent qu’un vétéran se suicide aux États-Unis toutes les quatre-vingts minutes, deux fois plus que la moyenne du pays. Parallèlement, les suicides de soldats américains en période d’active ont augmenté de 15 % en 2012.

Mis bout à bout, ces chiffres montrent qu’il y a davantage de suicides dans l’appareil militaire américain que de soldats morts au combat pendant les guerres d’Afghanistan et d’Irak.

Les tentatives de suicide sont six fois plus nombreuses que les suicides. Les « jeunes » vétérans âgés de 17 à 24 ans sont quatre fois plus nombreux à faire une tentative.

Les causes de leur geste vont des problèmes traumatiques liés à la guerre à des situations économiques où prévalent la pauvreté et la maladie.

En septembre 2012, 26 531 vétérans vivaient dans la rue, deux fois plus qu’en 2010.

Une administration débordée

L’administration peine à répondre aux besoins des anciens combattants. Dysfonctionnement et incompétence sont les deux caractéristiques dénoncées le plus souvent.

Il faut en moyenne entre 316 et 327 jours pour obtenir une première réponse de l’administration et attendre une deuxième année n’est pas inhabituel.

Au début du premier mandat d’Obama (dans les années 2008-2009) 11 000 vétérans ont dû attendre une année pour toucher leurs droits.

En décembre 2009 ils étaient 245 000, soit une augmentation de plus de 2000 %.

En août 2013, 800 000 dossiers étaient en attente de traitement, submergeant le ministère des anciens combattants (Department of Veterans Affairs).

C’est sans surprise que 30 % d’erreurs sont commises dans le traitement des demandes. Une erreur commise donne la possibilité à un vétéran de faire appel ; il doit alors attendre quatre années supplémentaires.

Toutes ces difficultés contribuent à grossir les rangs de ceux qui ne veulent plus entendre parler d’interventions militaires et qui doutent de l’efficacité de l’administration d’Obama. Ce sont eux qui ont milité pour que Washington s’abstienne d’intervenir en Syrie.

Le Congrès compte dans ses rangs seize anciens combattants ayant servi en Irak et en Afghanistan. Quatorze d’entre eux, républicains et démocrates confondus, se sont opposés à une intervention militaire contre le régime de Bachar Al-Assad. Le président a mieux à faire à la maison, répètent-ils.

Une contestation sans écho dans la société

Découvrir que son pays n’est pas la boussole morale du monde, que le terroriste n’est pas celui que l’on croyait, mais soi-même et que ses dirigeants ne sont pas le modèle de vertu démocratique que l’on avait appris à aimer, devrait inciter les 26 millions de vétérans, toutes guerres américaines confondues, à vouloir changer les choses en jouant un rôle politique.

Tous ne reviennent pas blessés ou mutilés, mais tous ont une compréhension nouvelle de la société qui est la leur et de la place qu’ils y occupent.

La guerre aura eu cette « vertu » d’éveiller la conscience de ceux qui sont parvenus à s’extraire du conditionnement militaire auquel ils ont été astreints.

Ils reconnaissent que l’ennemi n’est pas à des milliers de kilomètres de chez eux, mais réside dans un système de gouvernement qui engage des guerres quand il y a un profit à en tirer.

Mais leur contestation de la société ne s’est pas traduite en véritable force politique. Ils ont des difficultés à se mobiliser et s’organiser.

Il existe bien des associations d’anciens combattants, comme le Veterans Party of America, mais leur rôle est le plus souvent celui de groupes de pression. Leurs ambitions se limitent à défendre les droits de leurs membres et à réduire leurs difficultés administratives.

Le groupe des Irak Veterans against the War a été créé, en 2004, pour servir de porte-parole aux anciens combattants. Il s’est associé en 2011 au mouvement Occupy Wall Street, l’équivalent du mouvement des Indignés que l’on retrouve dans d’autres pays.

Mais rien n’y fait vraiment : la société américaine ne souhaite pas les entendre. Un modèle d’action pourrait être les vétérans de la Première Guerre mondiale qui ont joué un rôle important au moment de la grande dépression : vingt mille d’entre eux marchèrent sur Washington en 1932 pour percevoir leurs primes, menaçant la Maison-Blanche.

L’armée intervint et une dure répression s’ensuivit. Ce souvenir reste vivace dans certains milieux américains.

Avec le temps, on dressera un bilan plus précis de l’intervention américaine en Irak. D’ores et déjà, au-delà des destructions, des morts et des blessures, c’est l’image de l’Amérique qui a été durablement ternie.

Les États-Unis paient le prix fort en termes de crédibilité internationale et leur promotion de la démocratie devra trouver d’autres chemins pour séduire.

 

La suite sur :

http://orientxxi.info/magazine/le-sort-des-veterans-americains-de,0453