Fermeture programmée des centres Epide
21 juin 2014
Mais où sont passés les milliards de la Division Daguet ?...
Notre société est gravement malade.
L’économie s’effondre, les caisses de l’Etat se vident, le nombre de chômeurs atteint 6 millions de personnes, près de 9 millions de citoyens vivent dans la pauvreté, et des coupes budgétaires ont lieu dans tous les ministères.
Parmi les activités visées, il y a les quatre centres Epide de Velet, Langres, Lanrodec et Montry qu’il est prévu de fermer.
Ce n’est qu’un début, les autres centres, très vraisemblablement, fermeront eux aussi.
L’Etat est en faillite.
Créé en août 2005, l'Epide est un établissement public d'insertion principalement financé par les ministères chargés de l'Emploi et de la Ville.
Placé sous triple tutelle des ministères chargés de l'Emploi, de la Ville et de la Défense, sa mission est « d'accompagner des jeunes femmes et hommes dans la réussite de leur projet social et professionnel, grâce à un parcours adapté et individualisé ».
Il a pour ambition de donner une deuxième chance à des jeunes de 18 à 21 ans sans diplôme et sans emploi, en risque de marginalisation.
Ainsi le centre de Lanrodec a ouvert ses portes en décembre 2006. Depuis cette date, il a accueilli un peu plus de 1.000 jeunes venant des quatre départements bretons.
Quatre scénarios ont été mis noir sur blanc à la demande des services du ministère du Travail.
Le scénario 4 imaginé par la direction générale de l'Epide prévoit la fermeture des centres de Velet, Langres, Lanrodec et Montry.
« Cette combinaison permet de parvenir à équilibrer les besoins de financement de l'établissement et les prévisions de subventions versées par l'État et la FSE », écrit Charles de Batz de Trenquelléon, directeur général de l'Epide, dans un courrier du 28 mai envoyé au ministre François Rebsamen.
Une économie de 10,7 M€ en 2015
Le redéploiement des places se ferait dans les autres centres existants.
« Le centre de Lanrodec est situé en zone rurale, éloigné des zones de recrutement des jeunes en difficultés et des zones d'emploi. Il constituait une solution d'attente avant une installation à Rennes. La location de courte durée auprès de l'institution Don Bosco permet d'envisager un désengagement sous un an », peut-on lire dans ce scénario 4.
Les quatre fermetures envisagées auraient pour inconvénient de faire disparaître ce service de Bretagne et de Bourgogne.
Ce scénario permettrait des « économies annuelles en fonctionnement de près de 4,5 M€ et en masse salariale de 6,2 M€ en 2015 ».
À l'arrivée, le nombre d'Epide passerait alors de 18 à 14 en France pour une capacité de 1.995 places contre 2.085 actuellement. Source : Le télégramme
Personnellement, je trouve que les centres Epide devraient avoir un instrument vraiment puissant de formation des jeunes.
Et là, il n’y a rien de mieux qu’un grand voilier-école !...
C’est ce que j’ai développé dans le projet « Euroclippers » que vous pouvez découvrir sur : http://euroclippers.typepad.fr/
L’idée n’a rien d’original, la formation par la navigation hauturière à bord de grands voiliers-écoles a largement fait ses preuves, depuis des millénaires…
C’est l’un des moyens de formation de nombreuses marines militaires de la planète, mais aussi des écoles maritimes civiles comme au Danemark où les capitaines au long cours sont formés, en partie, par un embarquement sur un grand voiliers-école.
Je vous recommande le projet récent du « Grand voilier-école » dirigé par l’amiral Pierre-François Forissier, ancien chef d’Etat-major de la Marine Nationale :
http://www.asso-gve.fr/-Journal-de-bord-.html
Un grand voilier-école neuf coûte environ 50 millions d’euros, et on peut penser que c’est totalement inaccessible à la Défense et encore plus à l’Epide !...
Réellement ?...
Quand on va fouiller dans l’histoire récente de notre pays et notamment dans les affaires de corruption, en particulier de la classe politique, on peut se demander si, avec une meilleure gestion du pays et des dirigeants politiques vraiment soucieux de l’intérêt général, ce n’est pas, en fait, tout à fait possible !...
Prenons, par exemple, la mystérieuse disparition des 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe versés à la France en 1991 par le Koweït, l’Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis, au titre des frais de la « Division Daguet ».
Il n’y en a aucune trace dans les lignes des comptes du ministère des finances et de la Défense.
Cela représente plus de 7 milliards d’euros en valeur actuelle !...
Disparus !...
J’ai dénoncé ce crime contre la démocratie à la Direction Nationale des Enquêtes Fiscales (DNEF) en janvier 1998 et, malgré mes nombreux courriers aux ministres des finances depuis cette époque, je n’ai jamais eu de démenti du ministère des finances !...
Le dossier du détournement de fonds est suffisamment avancé pour que je le transmette récemment au procureur de la république !...
Si les fonds détournés sont récupérés, ils permettraient de payer la prime de guerre aux militaires de la « Division Daguet » et d'indemniser nos soldats victimes du « syndrome du Golfe ».
Et il resterait suffisamment d'argent pour financer la construction de plusieurs dizaines de grands voiliers-écoles !...
Car, avec une telle somme, il aurait été possible de construire 140 grands voiliers-écoles capables d’embarquer chacun 120 jeunes en tour du monde, en passant par la Polynésie !...
Et puis, avec l’argent récupéré, il y a de quoi faire tourner les centres Epide pendant des décennies, avec, en plus, un grand voilier-école à leur disposition !...
Je souligne aussi que, d’après une hypothèse bien argumentée par « I-Cube » dans le roman « Opération Juliette-Siéra », les fonds auraient été récupérés puis placés dans le « Grand Emprunt 2010 » qui ne serait qu’un montage financier…
Si on commençait à chercher ces fonds ?...
Jean-Charles DUBOC
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