Nicolas Sarkozy Flux

« Bling-bling », un « délinquant chevronné » ?

 

Gros éclat de rire !

 

Non mais n’importe quoi, là : Les meks du PNF se mettraient-ils à savoir compter ?

Hélas non, même pas !

Pas croyable…

 

C’était dimanche soir et j’étais dans l’Eurostar quand la nouvelle est tombée sur « ma machine » qui fait aussi téléphone (mais reste toujours incapable de faire la vaisselle) : On sortait du tunnel de dessous la Manche « en marche ! » vers Saint-Pancras.

Et mon rire était tellement … puissant, que ça a jeté un froid, puis ça s’est transformé en fou-rire général dans le wagon : J’en pleurais !

Oui, je fais beaucoup de kilomètres entre Londres, Nice, Monaco, Nice, Paris, Londres : Un tiers « en nucléaire » (j’adore), le reste en « polluant » (avion, voiture).

 

Bon, j’essaye de lire dans le détail : Le parquet national financier aurait signé le 4 octobre dernier un réquisitoire cinglant contre l’ancien chef de l'Etat et son avocat « Titi-Air-Zig » dans l’affaire dite « des écoutes » que ça pourrait même dégénérer en procès.

Une affaire de corruption et de trafic d’influence qui le poursuit depuis trois ans. Selon « Le Monde » (ce journal d’étron : Une opinion personnelle qui touche « à mon papa-à-moi », celui qui me fait frémir depuis que je ne peux plus que l’évoquer sans jamais le croiser, sauf en rêve, que justement j’ai fait dimanche dans la nuit) a eu accès au document de 79 pages, qui indique que « des charges suffisantes à l’encontre de Nicolas Sarkozy et de Thierry Herzog d’avoir commis les faits de corruption et de trafic d’influence actifs pour lesquels ils ont été mis en examen. »

Les magistrats demandent le renvoi en correctionnelle dans le même réquisitoire (encore « une fuite » ?) et compare les méthodes des deux hommes à celles de « délinquants chevronnés ».

Ah non ! Pas chevronnés : C’est quoi, d’abord ce « truc-là » ?

Moi, j’aurai causé de « délinquants d’élite »…

 

Auraient-ils enfin refait les comptes du « Bling-bling-au-thon » pour se rendre compte que 11 millions d’euros à 80 euros unitaire (et en moyenne) de don, ça fait 137.500 généreux-donateurs et 5,5 millions de crédit-d’impôt que personne n’a encore vu ?

137.500, c’est 71 % de plus que ce que peut contenir le « Stade-de-Gauloisie ».

Globalement, ça fait une manif’ d’Étoile au rond-point des Champs-Élysées en rangs-serrés et sur toute la largeur de l’avenue…

Ah bé non, personne, même pas un « journaleux-aux-ordres » n’a cherché à savoir !

Pas plus qu’au PNF, où ils sont censés savoir faire quelques additions…

Étonnant, n’est-ce pas…

D’où mon fou-rire incontrôlable, pensez bien.

 

Une opération d’ailleurs refaite par « Jupiter-Mak-Rond » : 8 Méga-Euros de dons en une poignée de mois pour financer son « mouvement » à son démarrage.

Moyenne des dons : Officiellement 50 euros.

Égale : 160.000 « maks-en-marche » et autant à faire valoir leur crédit-d’impôt que personne n’est encore allé compter.

Là, on va jusqu’à Concorde…

Plus que les manifs’ unitaires des insoumis de « Mélangeons » et de quelques syndicalistes sur le retour qui s’étalent de République à Nation quand elles progressent sur plusieurs heures d’un pas non-chaland et printanier (même au cœur de l’automne).

Je vous jure, l’autisme de nos « élites-journalistiques », ça laisse quand même à désirer…

 

Les gars du « Monde », ils ne sont pas allés plus loin : Objectivité de l’information, surtout quand ils attendent des instructions de leurs loges…

Mais de souligner quand même le fait historique dans l’histoire de la Cinquième République : Un ex-président devrait alors répondre des charges de « corruption » lors d’un procès public.

Magnifique !

J’en rigole ferme, figurez-vous. D’ailleurs, ne retenez qu’une chose, c’est que ça m’a fait hurler de rire dans mon TGV et c’était communicatif !

 

Lui, « délinquant chevronné » ? Splendide !

Mieux que ça à mon sens : Un « expert d’élite » !

Formé par « Bat-la-mou » et « Pair-et-ti » de « Neuilly-sur-la-Seine » que même le « cousin-Pasquale » (de Vico, qu’il repose en paix…) s’en méfiait. Et pourtant…

Vous ne vous souvenez pas ?

« Bat-la-mou » et les rétrocommissions des sous-marins pakistanais pour financer sa campagne de 1995…

Encore une instruction en cours où une poignée d’ingénieurs Gauloisiens se sont fait joyeusement assassinés à l’occasion d’un attentat quand « Le Chi » a interdit le versement des dites « commissions illégales », à peine une fois élu en remplacement de « Mythe-errant ».

 

Ah oui ! « Mythe-errant », un grand « faiseur » qui en a mis plein la gueule à tout le monde : On a causé d’Urba, puis des frégates de Taïwan et de ses bottines, qu’on n’en compte même plus les morts… plus que suspectes !

Ce ne sont plus des « délinquants », mais des « criminels d’élite » : Jamais coupables, jamais responsables, toujours impunis.

Cachés dans le silence honteux d’une « Ripoublique » qui n’en peut plus de nettoyer les écuries d’Augias détenues par une bande de mafieux qui se passent le relai.

Et puis, pour « Mythe-errant » le coup de la fin du millénaire : Jusque-là on comptait en millions de francs, voire de dollars et puis avec le détournement des indemnités de la guerre du Koweït, on s’est soudainement mis à compter en milliards de francs et même de dollars !

Des dizaines de milliards de dollars

Oh pas que pour la « Gauloisie-incorruptible » : Il y en a eu pour tout le monde !

Les irakiens continuent d’ailleurs encore de payer les échéances.

(On peut retrouver aussi cette « affaire » un peu partout sur la toile, mais essentiellement ici, sans compter les nombreux documents du deuxième volet encore plus impressionnant chez « Basanix » : À découvrir de toute urgence pour tous ceux qui ne veulent pas « mourir idiot »…)

 

Corruption et « trafic d’influence » : De la gnognotte, du « pipi-de-chat » pour magistrat atteint de cécité ou seulement l’arbre qui cache volontairement la forêt ?

Qu’il leur faut un réquisitoire de 79 pages pour que le PNF estime qu’« il existe des charges suffisantes à l’encontre de Nicolas Sarkozy et de Thierry Herzog (son avocat) d’avoir commis les faits de corruption et de trafic d’influence actifs pour lesquels ils ont été mis en examen ».

Je ne m’en lasse pas.

À l’origine de l’affaire, des écoutes téléphoniques de « l’ex » ordonnées dans une autre enquête, celle sur les accusations de financement libyen de sa campagne de 2007.

Ah oui tiens donc : Un « délit » que de recevoir un généreux dictateur un 14 juillet – jour de fête nationale chômé – pour ensuite mieux l’exécuter à la première occasion pour qu’il se taise définitivement ?

Je vais devoir réviser mes cours de droit : Une exécution, même à l’occasion d’un contre-coup d’État, je croyais jusque-là qu’il s’agissait d’un acte criminel…

 

Notez que de ce point de vue-là, « Tagada-à-la-fraise-des-bois » il en aura collectionné presqu’une quarantaine, d’après ses propres dires, si je me souviens bien : Les opérations « homos », « homo » pour homicide…

Ne visant que des criminels endurcis naturellement, de surcroît réputés – sans procès ni instruction – être des terroristes patentés et virulents, liquidés pour votre sécurité à vous que vous ne saviez pas qu’elle était menacée.

Je vous le dis : Vous leur direz « merci » !

On attend à cette occasion les « faits-d’armes » du nouvel élu « jupitérien »…

Il a probablement déjà commencé, mais c’est passé inaperçu et pour l’heure, il veut faire croire qu’il est très occupé par « ses réformes » de « transformation ».

Et ça fonctionne assez bien : Personne ne se préoccupe encore de ces « détails-là ».

Pas plus que du financement des 8 méga-patates d’euros de sa campagne : Tout est tellement « clean » chez lui, puisqu’il dit tout ce qu’il pense et fait ce qu’il dit.

 

Pour revenir à « Bling-bling », les enquêteurs s’aperçoivent à l’occasion de leurs travaux que l’ex-chef de l’Etat et son avocat communiquent via des téléphones portables acquis sous fausse identité, notamment celle d’un certain Paul Bismuth pour « Bling-Bling ». « Un mode opératoire le plus souvent utilisé par des délinquants chevronnés cherchant à déjouer les surveillances judiciaires », relève le PNF.

C’est vrai que même mes « cousins » du commando qui a exécuté Érignac (le préfet de région « Corsica-Bella-Tchi-Tchi »), ils étaient assez « chevronnés » pour utiliser des téléphones « empruntés » à des potes, sans se douter qu’on pouvait les localiser « ex-post ».

Depuis, au pays, ils communiquent uniquement par signaux de fumée ou par paghjella, comme dans l’ancien temps où même les corbeaux ne circulaient pas encore dans les vallées.

 

Une affaire où « Bling-Bling » tentait d’obtenir en 2014, via son avocat, des informations secrètes auprès d’un haut magistrat de la Cour de cassation dans une procédure où il demandait la restitution de ses agendas saisis dans l’affaire « Bête-en-cours » (RIP), qui espérait en retour le soutien de sa candidature pour un poste judiciaire à Monaco.

Mais après avoir répété le 25 février qu’il fera cette démarche pour son indic, il explique le lendemain à son avocat qu’il a finalement renoncé. Pour les enquêteurs, ce revirement peut s’expliquer par le fait que les deux hommes viennent d’apprendre par quelques « indiscrets » que leurs téléphones non-officiels avaient été placés sur écoute, après avoir utilisé une première ligne secrète, ouverte sous l’identité de « Gilda Atlan ».

Ce premier téléphone « clandestin » avait été utilisé essentiellement par « Bling-Bling » «pour converser en toute sécurité avec (son avocat), des appels en direction du Qatar, des États-Unis et d’autres en France ont été identifiés par les enquêteurs »…

Euh, les « ex » de l’Élysée ne sont pas équipés de téléphones cryptés, sécurisés, inviolables ?

J’en ai bien un pour bosser avec « mon boss » quand il s’agit de confidentialités…

 

Et je me délecte de précisions ultimes : Selon le parquet « en dépit des dénégations des intéressés, les éléments à charge sont multiples et concordants ». Parmi les principaux éléments cités par le réquisitoire donc, l’utilisation « pendant plusieurs mois » de «téléphones occultes pour passer une partie de leurs communications, celles qui, par nature, devaient échapper à une surveillance judiciaire. Les deux téléphones, achetés en janvier 2014 sous l’identité de Paul Bismuth puis utilisés selon un mode opératoire le plus souvent utilisé par des délinquants chevronnés cherchant à déjouer les surveillances judiciaires, n’étaient pas les premiers ».

Je pointe la « news » et note que selon « Le Monde » (ce journal de m…), le PNF relève qu’une des lignes secrètes a aussi servi à « Bling-Bling » à échanger, du 28 septembre 2013 au 28 janvier 2014 et par 12 fois avec un certain « Vincent utilisant une ligne ouverte au nom de la société « Beau-L’Orée » Participation à Puteaux (filiale) de la société « Beau-L’Orée » » sans savoir pour quelle raison autant de précautions.

Le parquet ne précise pas s’il pourrait s’agir de l’homme d’affaires éponyme, réputé proche de l’ex-chef de l’État (déchu par deux fois).

 

Mais le ministère public déplore aussi que l’information judiciaire, qui s’est terminée en octobre 2016, « a été paralysée pendant 18 mois », en raison de l’exercice par le principal intéressé « de multiples recours ».

Il pensait encore possible de prendre sa revanche sur « Tagada-à-la-fraise-des-bois »…

Et comme l’autre pensait pouvoir encore le battre une deuxième fois, ça eu traîné !

Il avait notamment demandé, en vain, la récusation d’une des deux juges d’instruction, Miss « Claire Thé-pas-bau », en invoquant son appartenance au Syndicat de la magistrature (SM) classé à gôche (vous vous souvenez l’affaire du « murs des kons » & Cie), et l'annulation des écoutes, principaux éléments à charge dans ce dossier.

Ces dernières avaient finalement été validées en mars 2016 par la Cour de cassation.

 

Et puis encore, précisons que dans l’affaire Bygmalion « Bling-Bling » a été renvoyé en début d’année devant le tribunal pour le financement illégal de sa campagne électorale de 2012, avec treize autres protagonistes. La date de leur procès n’a pas encore été fixée et des recours ont été déposés contre l’ordonnance de renvoi qu’un seul des deux juges d’instruction a eu le courage de signer : Ces procéduriers…

Deux campagnes, deux volées de « délinquance présumée », je me demande pour la troisième, heureusement avortée…

 

En revanche, dans son réquisitoire, le parquet préconise l’abandon des poursuites pour «recel de violation du secret professionnel » visant les prochains inculpés, « l’enquête n’ayant pu identifier qui les avait prévenus qu’ils étaient sur écoutes et les avait incités à communiquer sur des téléphones secrets. »

Moi je sais : Un type qui travaille « à l’ancienne », avec des signaux de fumée, pardi !

Bref, je suis arrivé « tout guilleret » pour assister (un peu en retard) au « one-man-show » de « Jupiter » : Ça a définitivement calmé mon épisode rigolatoire !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/10/bling-bling-un-delinquant-chevronne_19.html

 


Guerre du Golfe : Nicolas SARKOZY et la Divulgation

 

Nicolas SARKOZY va-t-il déclencher le « feu nucléaire politique » pour la Présidentielle 2017 ?...

 

 

Voici la lettre dans laquelle je lui faite cette proposition…

 

Le 25 novembre 2016

 

Jean-Charles DUBOC

à

Nicolas SARKOZY

Tout pour la France

209, rue de l’Université

75007 PARIS

 

Monsieur le Président,

 

 

J’ai bien reçu votre courrier du 17 novembre dernier et je vous en remercie.

Bien sûr, j’ai voté à la primaire de la droite en cette période où tout est possible, y compris le pire pour notre démocratie.

Le dossier de la disparition des indemnités de la guerre du Golfe est maintenant largement disponible et huit députés ont posé une question au ministre de la défense à ce sujet.

Vous trouverez avec la présente la dernière note de synthèse disponible sur mon blog « Alerte éthique » où il est bien spécifié que l’Emir du Koweït a fait un don d’UN milliard $ à notre pays pour sa participation à notre effort de guerre tandis que le ministre continue à affirmer, malheureusement, qu’aucune somme n’est arrivée dans les caisses de l’Etat !...

Où est passé l’argent ?...

Parmi les huit députés se trouve Gilbert COLLARD, député FN, qui fut l’avocat de Joseph Ferrayé, l’inventeur de la méthode d’extinction des puits de pétrole en feu avec de l’azote liquide !...

Autant dire que le détournement des fonds virés à la France par le Koweït, les Emirats Arabes Unis et le Koweït est bien connu au « Front » !...

Je crains que Madame LE PEN ne saisisse l’occasion de cette élection pour divulguer le dossier au public. Si c’était le cas, les dégâts seraient considérables pour les « Républicains » car les Frontistes pourraient faire campagne sur le thème du « Tous pourris » et emporter la Présidentielle 2017.

C’est ce qui m’inquiète et est l’objet de cette lettre.

Une prise de pouvoir par le « Front National », c’est une politique nationaliste en même temps qu’une politique économique assez proche de cette de l’extrême gauche, c’est-à-dire que cela pourra être défini comme du « National-Socialisme » !...

Nous avons déjà donné au siècle dernier et je ne vois pas l’intérêt de recommencer même si c’est sous une forme différente.

Les Républicains et les Centristes sont à mon sens les seuls capables de « prendre la barre », de faire les réformes nécessaires, sans tomber dans les excès fous d’un totalitarisme.

Aussi, je me demande s’il ne serait pas souhaitable de désamorcer cette bombe en divulguant nous-mêmes cette affaire au public. Le scandale durerait un mois ou deux avec une suite de révélations successives.

Bien sûr, ce serait terrible, mais vous êtes le seul, me semble-t-il, à pouvoir le faire. Si l’on s’en tient au roman « Opération Juliette-Siéra », de « I-Cube », une partie des fonds disparus aurait été récupérée à votre initiative et placée dans le « Grand Emprunt 2010 ».

Sur cette affaire, vous avez réalisé un coup de maître et une divulgation vous donnerait une image de redresseur de tort, de modèle dans la lutte anti-corruption !...

Les conséquences seraient une « vitrification » des Mitterrandiens et de « couper l’herbe sous le pied » à Madame LE PEN.

Ne rien faire, laisserait le champ libre au « Front National » pour divulguer le dossier eux-mêmes. La conséquence pourrait être que Madame LE PEN soit élue dès le premier tour compte-tenu des rejets et des absentions d’une partie de l’électorat.

Une catastrophe absolue pour notre pays, et l’Europe.

D’autre part, une telle révélation, une telle trahison, serait terrible pour nos militaires. Vous imaginez les tensions provoquées chez nos combattants ?...

Les militaires doivent être respectueux du pouvoir politique et il faudrait un ministre qui soit immédiatement respecté pour rétablir l’ordre dans les rangs.

Vous seul auriez l’aura pour accomplir cette tâche.

A vrai dire, je me demande même s’il ne serait pas souhaitable de créer un super-ministère « de la sécurité intérieure et de la sécurité extérieure » qui regrouperait le ministère de l’Intérieur et le ministère de la défense.

C’est peut-être le moment.

Et à qui confier la direction d’un tel ministère ?...

Pour ma part, je suis prêt à faire face à une divulgation avec un site internet qui totalise plus de 200.000 connexions et un livre disponible sur Amazon.

Je suis prêt à m’en entretenir avec vous.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma plus haute considération.

Jean-Charles DUBOC

 


Guerre du Golfe 1991 : Nicolas Sarkozy à la manœuvre (I)

 

Vous trouverez ci-dessous un courrier de Nicolas SARKOZY, président de l’UMP, qui m’envoie ses remerciements pour le livre « Les milliards disparus de la Division Daguet ».

 

SARKOZY 2015 04 21 REPONSE DAGUET0001

 

Une réponse intéressante si l’on considère que j’accuse nommément François MITTERRAND d’avoir détournée en 1991/92, avec quelques complices, les milliards versés à la France par le Koweït, l’Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis au titre des frais de guerre de la Division Daguet !...

Un dossier qu’il ne peut pas ignorer car j’ai envoyé trois courriers à Christine Lagarde, ministre des Finances, pour l’alerter sur cette affaire.

 

Et puis, il semblerait – c’est tout du moins l’hypothèse développée dans le roman Opération Juliette-Siéra de I-Cube – que les fonds auraient été récupérés et placés dans le « Grand Emprunt 2010 » !...

C’est ce que j’explique dans le livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET ».

En voici un extrait saisissant !...

Jean-Charles DUBOC

 

 

« Si nous nous basons sur les statistiques établies par l’armée américaine, le taux de soldats qui souffrent de séquelles invalidantes du type "syndrome du Golfe" est de 25% à 30% des effectifs ayant participé aux combats.

Ce ferait chez nous entre 3.000 et 4.000 soldats invalides ou décédés.

Si c’est le cas, le scandale sera énorme lors de la divulgation du nombre réel de malades et de soldats décédés.

Compte-tenu que les pensions attribuées le serait rétroactivement, on peut estimer que la somme à trouver, pour indemniser correctement nos vétérans du Golfe, se situe entre un et deux milliards d’euros.

Une somme importante à laquelle il faut ajouter la prime de guerre promise à nos combattants du Golfe, environ 200.000 euros par soldat, et qui n’a jamais été touchée.

Compte-tenu de l’importance des effectifs envoyés dans le Golfe, le montant total de cette "prime de guerre" est compris entre deux et trois milliards d’euros.

Ainsi, si l’on ajoute les pensions d’invalidité pour le syndrome du Golfe à la prime de guerre qui est due, on arrive à un total compris entre 3 et 4 milliards d’euros.

Ce n’est pas prévu dans le budget des armées !…

Même sur plusieurs années…

 

Sauf… sauf si on commence à aborder le sujet des 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe virées à la France en 1991, au titre de « l’Opération Daguet ».

Des "frais de guerre" qui, semble-t-il, ont été détournées par François Mitterrand et quelques responsables politiques de l’époque comme je l’ai expliqué dans les deux premiers chapitres !...

Et là, ce sont environ 7 milliards d’euros en valeur actuelle qui sont encore disponibles !...

Et peut-être près du double, d’après certaines sources.

 

Bien sûr, on pourrait m’objecter : « Mais comment utiliser ces fonds pour indemniser nos militaires alors qu’ils ont été détournés ?... Tout cela est perdu !... Disparu !... ».

Disparu ?...

Est-ce si sûr ?...

Peut-on imaginer que les gouvernements qui ont été alertés depuis dix-sept ans n’aient pas entrepris une opération de récupération de ces fonds ?...

 

Une autre objection est de répondre que : « Les fonds sont tellement importants qu’il est impossible de les faire rentrer dans la comptabilité publique sans que cela se voit !... ».

C’est tout à fait exact !...

Et si on s’occupait des rentrées d’argent qui ne trouvent pas d’explication ?...

 

Et là, il faut aller voir du côté du « Grand emprunt 2010 » !...

En juillet 2013, une tranche supplémentaire de 12 milliards d’euros a été lancée pour le « Programme d’investissement d’avenir » alias « Grand Emprunt 2010 ».

Mais, très curieusement, la première tranche du « Grand Emprunt » de 35 milliards lancée en 2010 lancé par Nicolas Sarkozy est loin d’avoir été utilisée en totalité !...

Pour quelles raisons le gouvernement a-t-il lancé un emprunt supplémentaire alors qu’il n’y a absolument aucun besoin urgent ?...

C’est totalement incohérent, surtout dans une période de grandes difficultés économiques et financières !...

 

Et si le « Grand Emprunt » cachait une opération de récupération des fonds de la guerre du Golfe ?... »

 


Guerre du Golfe 1991 : Lettre au Président de la République (III)

 

Ci-dessous une lettre envoyée à Nicolas Sarkozy, Président de la République de 2007 à 2012, par Atama TEUGASIALE, vétéran de l’Opération Daguet, au sujet des indemnités de la guerre du Golfe et du Syndrome du Golfe.

 

Le 28 novembre 2014

M. Atama TEUGASIALE

 

Monsieur Nicolas SARKOZY

Président de la République

CONSEIL CONSTITUTIONEL

2, rue Montpensier

75031 PARIS

 

Lettre Recommandée avec A.R.

Objet : Pour information

P.J. : - Lettre à M. François HOLLANDE

- Photocopie Lettre à M. Manuel VALLS

 

Monsieur le Président,

 

Etant un de vos fidèles admirateurs et ayant fait parti d’une équipe du SPHP, comme chauffeur, lors de votre venue à Nouméa, je vous dois de vous faire connaître qu’en raison du principe constitutionnel, je me permets de vous informer que j’ai transmis au Président de la République, Monsieur François HOLLANDE, une demande instante, écrite, concernant le détournement des indemnités de la guerre du Golfe dont vous trouverez ci-joint la photocopie ainsi que celle envoyée au Premier Ministre.

Aux vues des prochaines échéances capitales de notre pays, j’attire votre attention sur la gravité de ce dossier très sensible qui porte atteinte aux Valeurs Républicaines :

1°) : C’est une affaire d’Etat : Malgré les multiples dénonciations de Monsieur Jean-Charles DUBOC sur son blog : « Alerte Ethique », l’Etat reste muet et semble sourd face aux diverses revendications, alors que celui-ci est mis en cause.

2°) : Indemnisation des vétérans : C’est une indemnité promise et obligatoirement due…

3°) Existence du syndrome du Golfe : Il existe réellement, tant de vétérans en souffrent…

Pour ces motifs, j’ai l’honneur de solliciter votre bienveillance afin que la vérité soit révélée sur cet épineux épisode durant la fonction du Président Mitterrand, pour que ce sujet soit traité dans l’urgence.

A ma connaissance, en l’application de l’article 40 du Code de Procédure Pénale, je pense que les militaires de la Division Daguet se mobiliseront en masse afin d’avoir gain de cause.

J’ai confiance à vos compétences et je suis certain d’être entendu.

J’espère avoir retenu votre attention et une réponse de votre part.

 

Dans cette attente,

Je vous prie de croire, Monsieur le Président, l’expression de ma plus haute considération.

 

M. Atama TEUGASIALE

 

 

Il est possible de télécharger le dossier « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » sur votre Kindle ou votre ordinateur :

 

 


Élus corrompus : Exil à Mururoa et Fangataufa ?...

 

Que faire des dirigeants qui ont dérobés les milliards de la Division Daguet ?...

 

Pour neutraliser Napoléon, les Anglais l’ont exilé à l’Ile d’Elbe puis à Saint Hélène. C’était bienveillant et humain et l’Empereur bénéficiait d’un confort et des facilités adaptées à son rang.

Nous n’avons pas eu ce recul avec Louis XVI.

 

Nous sommes, deux siècles plus tard, dans une situation quasi-identique dans la mesure où il va falloir juger de hautes personnalités pour les affaires qui s’étalent sur la place publique, comme, par exemple, celles sur les rétro-commissions de la vente de frégates à Taïwan, la vente de sous-marins à Karachi, le scandale Bygmalion, ou encore pour le détournement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991 toujours caché au grand public.

De nouvelles affaires de corruption sont révélées chaque mois et les personnalités mises en cause semblent toujours intouchables. Les citoyens ont ainsi une opinion toujours plus exécrable de leurs dirigeants et du système politique actuel.

Cette déconsidération s’applique aussi à la Justice, car il semble à beaucoup qu’il y a une « justice pour les pauvres », et une « justice pour les puissants ».

Cette déconsidération de la classe politique, et de nos institutions, est la principale raison de la montée de l’abstention et du vote pour un parti politique d’extrême droite qui est devenu le premier parti politique de notre pays lors des élections européennes de mai 2014.

 

Aussi, afin de réaliser une transition humaine entre notre époque mafieuse et un avenir où les citoyens pourront réellement être au pouvoir par le tirage au sort des représentants du peuple, et le développement de la démocratie directe, il me semble souhaitable d’envisager de juger et de neutraliser d’une façon très humaine, et honorable, les « Ripoux de la République ».

Prenons l’exemple de Nicolas Sarkozy.

Est-ce réellement possible de le juger comme un simple citoyen et de l’incarcérer à la santé, s’il le mérite ?...

La réponse est Non !...

Il faut se rapprocher de la façon dont les Anglais ont neutralisé Napoléon !...

L’Exil est souhaitable !...

A la condition qu’il soit confortable, humain, et digne du rang du condamné.

C’est plus facile à dire qu’à faire.

Mais nous avons la chance d’avoir un des plus beaux atolls de la planète, quasiment inhabité, bien surveillé et éloigné des principales routes maritimes et aériennes.

Il s’agit de Mururoa.

Pourquoi ne pas placer une partie de Mururoa sous l’autorité du ministère de la Justice et y installer des demeures particulièrement confortables pour nos députés, sénateurs, ministres et même ancien président de la république ?...

Situé en Polynésie Française et atoll de l’archipel des Tuamotu, Mururoa se trouve à 1250 km de Tahiti.  Avec 28 km de longueur et 11 km de largeur maximale, c’est un des plus beaux atolls de la planète. Il présente  une superficie de terres immergées de 15 km2.

Mururoa a servi de lieu d’expérimentation, ainsi que l’atoll de Fangataufa, à 138 essais nucléaires de 1966 à 1996.

Selon le Conseil économique, social et culturel de la Polynésie française, ces explosions atomiques ont « causé une déstabilisation des flancs de l’atoll de Mururoa » et « des fuites d’éléments radioactifs des cavités-cheminées, notamment du tritium, se sont produites et continuent de se produire ».

Les atolls de Mururoa et Fangataufa appartiennent en pleine propriété à l'État français depuis 1964.

Malgré le vote en 2012 par le Sénat d'une loi proposant leur rétrocession à la collectivité de Polynésie française, le gouvernement Ayrault n'a pas inscrit pas la loi à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale.

L’exil de nos dirigeants politiques indélicats à Mururoa ne dureraient que quelques années puis l’atoll serait rapidement rendu à la Polynésie Française comme c’est prévu.

Evidemment, les « exilés » auraient la possibilité de recevoir leurs familles, d’écrire, communiquer par Internet, et pourraient recevoir la visite de journalistes.

On peut me reprocher d’être trop généreux avec nos élus mafieux, mais il me semble que c’est une solution de sagesse qui permettra de faire paisiblement les importantes modifications politiques qui nous permettront d’envisager l’avenir plus sereinement.

D’autre part, je souligne que j’ai proposé la construction d’un grand voilier-école pour les jeunes pris en charge par l’Epide.

La situation me semble ainsi équilibrée.

 

Jean-Charles DUBOC

 


« Bling-bling » harcelé par des "journalistes pédophiles" !...

 

 

Les gens sont méchants, surtout les "journalistes pédophiles" qui ont harcelé, une fois de plus, notre « Divin et Ô combien vénéré Président », à Lisbonne, le 19 novembre dernier.

En effet, à peine descendu du « Bling-bling One », pour le sommet de l’OTAN, notre « Bling-bling » a été une  nouvelle fois questionné par un journaliste sur le « Karachi Gate » dans lequel des personnages aussi ignobles que « Vil-Pin » affirment qu’il a couvert, alors qu’il était ministre du Budget, le versement de rétro-commissions pour le financement de la campagne de « Balle-à-Mou ».

Avec de telles accusations, parfaitement infondées, il y a vraiment de quoi pendre « Vil-Pin » à un croc de boucher !...

Fort heureusement, notre « Ô combien vénéré président » sait mesurer ses paroles et ce qui est parfaitement adaptée à un Premier ministre ne l’est en aucune façon à un journaliste.

Aussi, notre « Bling-bling » a su trouver l’expression adéquate pour que les « Pov’kons » comprennent bien la situation dans laquelle il se trouve : il est harcelé par des journalistes pédophiles !...

Voilà le texte de la réponse de notre président à la demande d’explications d’un journaliste sur l’affaire de l’attentat de Karachi et les rétro-commissions : « Mais écoutez, on est dans un monde de fous. Il n’y en a pas un seul parmi vous qui croit que je vais organiser des commissions et des rétro-commissions sur des sous-marins au Pakistan ? C’est incroyable et ça devient un sujet à la télévision, (…) Et vous, j’ai rien du tout contre vous. Il semblerait que vous soyez pédophile… Qui me l’a dit ? J’en ai l’intime conviction. Les services. De source orale. Pouvez-vous vous justifier ? Et ça devient "je ne suis pas pédophile". »

Vidéo « "Bling-bling" et  les "journalistes pédophiles" »

 

 

Ça c’est envoyé !...

Quelle répartie !...

Quel à-propos !...

M’enfin les journalistes ne réalisent même pas que notre « Divin et Ô combien vénéré président » se bat pour sauver le monde, que la réunion de l’OTAN était extrêmement importante pour le rapprochement de la Russie avec l’Otan, pour créer un bouclier anti-missiles afin de faire face à d’éventuels missiles iraniens, etc…

Et vous avez vu quoi ?...

Des "journalistes pédophiles" qui s’acharnent  à déstabiliser notre « Bling-bling » lors d’une réunion internationale très importante pour la paix sur la planète !...

C’est incroyable tout de même !...

Déjà qu’il a un ministre de la « Kul-ture » pédophile notoire, voilà maintenant que c’est les journalistes qui s’y mettent !...

Dans quel monde vivons-nous ?...

Attention, avec toutes ces agressions verbales, notre « Bling-bling » va finir par perdre son calme !…

 

Capitaine Haddock

Avertissement : les billets signés « Capitaine Haddock » sont des textes satiriques et humoristiques.


Nicolas Sarkozy et la corruption (V)

 

C’est tout de même incroyable cette opération de déstabilisation de Nicolas Sarkozy, et du gouvernement, par quelques officines de gauche… Où allons-nous avec une telle succession de « révélations » dont beaucoup sont difficilement vérifiables.

Si cela continue de la sorte, il va falloir se préparer à ce que l’UMP, et le gouvernement, tirent un missile politique thermonucléaire pour neutraliser, une bonne fois pour toute, une gauche mitterrandienne moralisatrice et corrompue jusqu’à la moelle.

Maintenant c’est « Marianne » qui s’y met en révélant « que la banque Dexia a refusé un retrait de 500 000 euros à Liliane Bettencourt juste avant que son ex-comptable, Claire Thibout, ne retire 100 000 euros en espèces à la demande de la milliardaire. Le tout à seulement quatre mois de l'élection présidentielle de 2007... ».

Il est temps que tout cela s’arrête, car je n’en peux plus…

Les vacances arrivent et il est nécessaire de penser à autre chose que toutes ces histoires qui commencent à me donner la nausée.

Aussi, je vous proposerai sur ce blog, à partir du vendredi 30 juillet, la reprise d’un feuilleton journalier intitulé « Opération Juliette-Siéra » qui sera disponible sur le site de « l’Ignoble infreequentable » à partir de la même date.

Quelques passionnantes aventures pour vous faire oublier les « Affaires » !...

Bonnes vacances à tous et à toutes.

Jean-Charles Duboc

 


Nicolas Sarkozy et la corruption (IV)

 

Dans la lettre à Christine Lagarde du 14 août 2009, relative au détournement, par François Mitterrand, des indemnités de la guerre du Golfe en 1991, je souligne : « A partir du mois d’octobre 2009, compte tenu des tensions internationales qui vont s’aggraver, ce dossier, largement  disponible sur le web, pourra être repris par tout groupe, français ou étranger, ayant l’écoute des médias ».

Quels pourraient être les états, ou les groupes, qui pourraient reprendre ce scandale en y apportant des informations indiscutables de façon à déstabiliser la France ?...

Il faut savoir que ce détournement de fonds est connu depuis le premier jour par tous les États du Golfe, dont les Iraniens, et que développer une réflexion à ce sujet est du domaine de l’anticipation politique à laquelle doit se livrer le gouvernement.

L’anticipation géopolitique demande d’étudier toutes les possibilités qui pourraient notamment découler d’une crise internationale afin d’en tirer des conclusions et surtout de se préparer, le cas échéant, à prendre une série de décisions destinées à sauvegarder l’indépendance et l’intérêt de notre pays.

Aussi je me pose cette question : « Que se passerait-il si un pétrolier était coulé par les Iraniens dans le détroit d’Ormuz ; c'est-à-dire qu’un conflit éclatait soudainement entre l’Occident et l’Iran ?... ».

Vidéo la guerre imminente avec l’Iran



 

Il est évident que la situation deviendrait rapidement très grave car 40 % du trafic pétrolier de la planète s’arrêterait pour une durée indéterminée et que, de plus, l’Iran pourrait obtenir le soutien de divers pays et développer un conflit global.

La déstabilisation de l’Occident serait immédiate : le prix du pétrole doublerait, puis triplerait en quelques semaines – avec des risques de pénurie - aggravant ainsi la crise économique en cours.

Dans les semaines qui suivraient un deuxième krach boursier aurait lieu et il serait encore plus violent qu’en septembre 2008.

Certains pays, comme la Grande Bretagne, pourraient être obligés de se déclarer en cessation de paiement en raison de leur incapacité à assurer un soutien supplémentaire à leur système bancaire.

Tous les moyens seraient alors bons pour déstabiliser l’adversaire et nous risquerions d’être l’un des premiers touchés.

Et vous savez comment ?...

Et bien tout simplement par une série de « clics » de Téhéran sur le réseau internet.

En effet, les Iraniens ont eu presque deux décennies pour préparer une déstabilisation de la France en se préparant à divulguer, le cas échéant, les détournements de fonds qui ont été réalisés par l’équipe Mitterrand à la suite de la première guerre du Golfe.

Une information en farsi et en anglais auprès des principaux médias de la planète déconsidérerait immédiatement la France et provoquerait une crise politique nationale d’une extrême gravité, au pire moment, et nous mettrait hors jeu auprès de nos partenaires.

Les dégâts seraient considérables et difficilement récupérables à moyen terme.

Fort heureusement, il semble que Nicolas Sarkozy a désamorcé la bombe politique, morale et financière laissée par « l’Arsouille », en faisant procéder à la récupération des fonds.

En fait, en cas de déclenchement d’un conflit avec l’Iran, il y n’a qu’une chose à faire très rapidement : c’est que le Président de la République rende public ce détournement de fonds avant que cela ne soit fait par les Iraniens…

Nous échapperions ainsi à une offensive médiatique iranienne qui affaiblirait gravement la France.

L’histoire s’accélère et il est possible que cette situation se présente prochainement comme le font craindre un certain nombre de nouvelles en provenance du Golfe.

Jean-Charles Duboc

 


Nicolas Sarkozy et la corruption (III)

 

La « République irréprochable » de Nicolas Sarkozy fera suite, après l’intermède Chirac, à la « République bananière » de François Mitterrand.

Les démissions de Christian Blanc et d’Alain Joyandet, secrétaires d'État au Grand Paris et à la Coopération, marquent la volonté de Nicolas Sarkozy de ne plus tolérer les abus de pouvoir des membres du gouvernement et de créer, enfin, une « République irréprochable ».

Ceci est en phase avec le fait que les citoyens ne tolèrent plus les dérives monarchiques de notre démocratie et que nous approchons d’une rupture historique qui permettra de bien mieux contrôler nos élus.

Et si la remise en cause sera éprouvante pour la droite, elle le sera encore plus pour la gauche.

Car lorsque Martine Aubry affirme que "La République est abîmée" par "trois ans de sarkozysme" et que Ségolène Royal dénonce un "système Sarkozy corrompu" puis réclame de la "transparence" et une "enquête impartiale" au sujet de l'affaire Béthencourt/Woerth, il faut se demander si elles connaissent toutes deux la parabole de la « Paille et de la Poutre » ?...

En effet, elles ont manifestement oublié les affaires de corruption de l’époque Mitterrand, et en particulier la plus grave, la plus importante, la plus monstrueuse, qui est celle du détournement, par « l’Arsouille », des indemnités de la guerre du Golfe dont le montant était de 3,5 milliards de dollars de 1991, soit environ 7,8 milliards d’euros actuels.

A ce sujet, vous pouvez vous reporter à la lettre envoyée, le 14 août 2009, à Christine Lagarde, ministre de l'Économie, de l’industrie et de l'emploi.

Il faut souligner que Nicolas Sarkozy a réussi à gérer ce scandale avant qu’il ne passe en phase explosive, même si sa résolution – la récupération des fonds – n’est pas encore connue du public.

Parallèlement, le président de la République se trouve face à une crise systémique globale dont l’intensité va provoquer la disparition du monde tel qu’il existe depuis les accords de Bretton Wood ; c'est-à-dire construit autour du dollar et de la livre sterling – une occasion supplémentaire pour Nicolas Sarkozy d’être l’un des « passeurs » vers une nouvelle époque basée sur plus de liberté et de responsabilité.

De nouvelles bases de fonctionnement du système financier international seront bientôt élaborées. Elles seront destinées à mettre fin, notamment, à une philosophie sacralisant le secret bancaire et l’absence de contrôle des transferts de fonds  - y compris ceux des narco trafiquants.

La révélation du détournement des indemnités de la guerre du Golfe sera une occasion supplémentaire de révéler les vices de ce système et l’absolue nécessité d’y remédier.

Cette bombe atomique financière sera le dernier « cadeau » de François Mitterrand à la « planète finance » et nous risquons de ne pas être déçus dans les mois qui viennent…

Mais, malgré tout, ce sera Nicolas Sarkozy qui révélera ce détournement de fonds au public, aux médias de la planète, et proposera des solutions pour que cela ne se reproduise jamais.

Un véritable travail d’Hercule qui fera de Nicolas Sarkozy un grand président.

Jean-Charles Duboc

 


La parole aux sans-pouvoir…

 

Nous sommes bien dirigés.

Je viens de passer une douzaine d’années à lutter contre la corruption, et je dois avouer que sans Nicolas Sarkozy je ne serais arrivé à rien :

Nicolas Sarkozy et la corruption (I)

http://www.mediapart.fr/club/blog/jean-charles-duboc/220610/nicolas-sarkozy-et-la-corruption-i

Nicolas Sarkozy et la corruption (II)

http://www.mediapart.fr/club/blog/jean-charles-duboc/290610/nicolas-sarkozy-et-la-corruption-ii

Le scandale que vous avez découvert sur ce blog, le détournement des indemnités de la guerre du Golfe par François Mitterrand en 1991, sera rendu public très vraisemblablement à l’automne prochain et j’aurai ainsi atteint l’objectif principal qui est d’améliorer le contrôle des dirigeants par les citoyens.

Je serai ainsi plus libre de m’intéresser à d’autres problèmes d’éthique comme les défis que posent les nouvelles technologies à l’humanité.

Aussi, je vais reprendre un ensemble d’articles des « sans-pouvoir » qui se sont réunis à Grenoble au sein de « Pièces et Main d’œuvre » pour dénoncer les risques du développement incontrôlé des nano-technologies.

Bonne lecture à tous.

Jean-Charles Duboc

 

………………….

 

IBM et la société de contrainte

 

dimanche 16 mai 2010 par Pièces et main d’œuvre

 

Un matin, dans Le Monde, une pleine page d’IBM "pour une planète plus intelligente". Puis de multiples placards au fil des mois, des journaux et magazines, développent ce slogan en longs textes programmatiques par thèmes - la ville, les transports, l’entreprise, la santé, etc.- et vous vous rendez à l’évidence : IBM fait campagne pour un projet techno-étatique global.

Si vous avez quelques réflexes, un peu de curiosité, de sensibilité à la question, vous tâchez de comprendre ; vous remontez la trace d’International Business Machines. Éventuellement vous redécouvrez une vérité énoncée en 1943, lorsque IBM collaborait de toute son ardeur et de toute son expertise à la "solution finale" : "L’ensemble des citoyens du monde est sous la coupe d’un monstre international." Mais encore ?

IBM, à l’origine de l’essor des nanotechnologies grâce à l’invention, en 1981, du microscope à effet tunnel dans ses laboratoires de Zürich, travaille maintenant à la numérisation du monde grâce aux puces, capteurs et connexions rendus possibles par ces mêmes nanotechnologies. Un projet de pilotage du monde-machine (cybernétique), qui complète celui de l’homme-machine sous implants électroniques. Bref IBM travaille à la société de contrainte.

Si la police est l’organisation rationnelle de l’ordre public, et la guerre un acte de violence pour imposer notre volonté à autrui, cette rationalisation et cette violence fusionnent et culminent dans la technologie, par d’autres moyens. Le nanomonde, ou techno-totalitarisme, est l’une de ces vérités qui ne peuvent se regarder en face. Peut-être parce que ceux qui s’estiment au fait, militants, journalistes, scientifiques, croient aussi n’y rien pouvoir ; et donc ils parlent d’autre chose pour s’étourdir, faire diversion et sauver la face.

La suite sur :

http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=253

 


Karachi Gate: la police du Luxembourg met en cause Nicolas Sarkozy

 

Lors de la campagne présidentielle de 2010, j’ai été très étonné de constater que Nicolas Sarkozy n’a jamais abordé le problème de la corruption des élus alors que les « affaires » défrayent la chronique depuis des décennies, et qu’il serait peut-être temps de penser à résoudre ce problème.

Bien que le Président de la République m’ait fait part de son intérêt pour le dossier du détournement des indemnités de la guerre du Golfe par François Mitterrand, jamais, à ma connaissance, il ne s’est réellement penché sur cette affaire, tout du moins dans ses aspects politiques et juridiques.

Pour quelles raisons notre président reste-t-il totalement inactif face à la corruption en France alors que notre pays est régulièrement montré du doigt par Transparency International ?...

Et si c’était parce que Nicolas Sarkozy était lui-même compromis dans une importante affaire de détournement de fonds ?...

Horrible hypothèse qu’il faut commencer à prendre au sérieux.

Aussi, je me fais l’écho du dernier développement du « Karachi Gate », le scandale des rétro-commissions sur la vente des sous-marins au Pakistan dont l’annulation aurait couté la vie, en 2002, à 11 techniciens et ingénieurs travaillant à Karachi.

Le président a déjà été questionné lors d’une conférence de presse au sujet de cette affaire, et il en avait été, pour le moins, troublé :

Vidéo de la conférence de presse du Président de la république

au Conseil européen du 19 juin2009.


 

Vous trouverez quelques articles plus récents sur cette affaire.

Bonne lecture.

Jean-Charles Duboc

 

………………………

 

Tout d’abord un article de Fabrice Arfi  et Fabrice Lhomme paru dans MEDIAPART du 2 juin 2010 :

Un rapport de la police luxembourgeoise désigne Nicolas Sarkozy comme l'architecte, en 1994, d'un dispositif occulte utilisé pour le financement illicite de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur. «Une partie des fonds qui sont passés par le Luxembourg reviennent en France pour le financement de campagnes politiques françaises», affirment les policiers. 

Lire la suite sur :

http://www.mediapart.fr/journal/france/020610/karachi-la-police-luxembourgeoise-met-en-cause-nicolas-sarkozy

 

Ensuite, sur Rue 89 du 2 juin 2010, un article intitulé « Karachi : Sarkozy et Balladur directement impliqués. »

Sarkozy_balladur

Selon un rapport, une société off-shore créée avec leur accord a permis le financement illégal de campagnes politiques en France.

C'est une nouvelle pièce dans le dossier de l'attentat de Karachi. Dans un rapport, dont le contenu est révélé ce mercredi par Mediapart, la police judiciaire luxembourgeoise décortique l'activité d'une société off-shore mise en place par la DCN (Direction des constructions navales) pour distribuer des commissions. Une off-shore créée « directement » sur accord de Balladur et de Sarkozy. Avec la trace de commissions qui ont financé des « campagnes politiques françaises ».

Cela fait deux ans que les pièces s'accumulent dans les armoires des enquêteurs chargés d'analyser le système de financement des contrats d'armement de la DCN dans les années 90. Trois (grosses) affaires sont au cœur de leurs recherches :

. Le contrat des Frégates de Taïwan, six navires vendus 2,4 milliards d'euros ;

. Le contrat des trois sous-marins Agosta B, vendus 826 millions d'euros au Pakistan ;

. Le contrat Sawari 2, trois frégates vendues 3 milliards d'euros à l'Arabie Saoudite.

Lire la suite sur :

http://www.rue89.com/2010/06/02/karachi-sarkozy-et-balladur-directement-impliques-153300

 

Cette information est aussi reprise par lepoint.fr  du 2 juin 2010 :

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy est mentionné dans un rapport de police luxembourgeois concernant le paiement de commissions occultes de dizaines de millions d'euros en marge d'une vente de sous-marins français au Pakistan en 1994.

Ce document daté du 19 janvier 2010 est aux mains de deux juges d'instruction français qui enquêtent sur la Direction des constructions navales (DCN), l'entreprise ayant construit les sous-marins, a dit mercredi une source judiciaire, confirmant une information du site Mediapart.

Les paiements ayant été interrompus après 1995, un lien est soupçonné entre les opérations de corruption en marge du contrat et l'attentat de Karachi, qui a fait 14 morts, dont 11 ingénieurs et techniciens français de la DCN travaillant sur le contrat des sous-marins, en 2002 au Pakistan.

Analysant des documents saisis lors de leur enquête au Grand-Duché, le policiers luxembourgeois évoquent l'implication de Nicolas Sarkozy, ministre du Budget en 1994, dans la création d'une société au Luxembourg, Heine, qui a reçu des dizaines de millions d'euros en marge du marché.

Lire la suite sur :

http://www.lepoint.fr/actualites/2010-06-02/sarkozy-cite-dans-un-rapport-officiel-sur-l-attentat-de-karachi/1037/0/462049

 


Nicolas Sarkozy et le détournement des indemnités de la guerre du Golfe

 

Il me semble utile de faire une mise au point sur la position de Nicolas Sarkozy au sujet du détournement, par François Mitterrand, des 3,5 milliards de dollars d’indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France, en 1991, par les pays arabes.

Nicolas-sarkozy Tout d’abord, je dois souligner qu’à partir du moment  (janvier 1998) où j’ai dénoncé ce détournement de fonds au ministère des Finances, j’ai informé en continu tous les principaux ténors de la classe politique française.

Et bien, je dois absolument souligner que le seul homme politique qui m’a répondu très clairement pour me faire part de son intérêt pour ce dossier est notre Président de la république, Nicolas Sarkozy.

 

Vous trouverez ci-dessous une copie de la lettre que m’a envoyée à ce sujet, le 15 novembre 2005, Jérôme Peyrat, directeur général de l’UMP, et qui est sans aucune ambiguïté : 

 « Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de notre mouvement, a bien reçu votre courrier. Il m’a chargé de vous remercier et de vous répondre.

Nous sommes heureux de vous accueillir à nouveau au sein de notre grande famille politique.

J’ai pris bonne note de la copie du courrier que vous avez adressé à Maître Jean-Paul Baduel sur le détournement des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France. Nous vous remercions de nous tenir informés de vos démarches ».

 

Peyrat

 
L’information sur ce détournement de fonds est largement disponible sur le web (ex : Planète-UMP) et la question que tout le monde va se poser lorsque le dossier sera rendu publique, sera celle-ci « Pourquoi toute la classe politique a-t-elle couvert ce détournement de fonds publics monstrueux ?... ».

Et bien la réponse est : « Tout simplement parce que ceux qui savaient … ne voulaient pas se faire descendre !... ». Et oui !... Les assassinats de Pierre Bérégovoy et de François de Grossouvre ont dissuadé tous ceux qui ont pensé révéler ce détournement de fonds !...

Et il n’y a eu qu’un homme politique a eu le courage de se manifester, et c’est Nicolas Sarkozy !...

Lehmkuhl 14 Je dois rappeler cela au moment où les régionales approchent.

En effet, j’ai proposé au gouvernement de lancer la construction de cinq grands voiliers-écoles sur les chantiers navals de Saint-Nazaire afin de soutenir la construction navale :

http://euroclippers.typepad.fr/ .

 

Et j’ai aussi demandé à être nommé « chargé de mission Euroclippers » au cabinet du ministre de la défense afin de développer ce projet.

Cela me permettra, de plus, d’expliquer à nos militaires, et aux Français, la réalité du détournement des indemnités de la guerre du Golfe et les raisons pour lesquelles cette affaire n’a jamais été rendue publique.

Ce dossier peut très bien sortir pour les régionales, et il est peut-être temps pour les militants UMP de commencer à « affuter les sabres » afin de « tailler en pièces » les socialistes.

Les prochaines régionales seront-elles un grand moment de notre Histoire politique ?...

Jean-Charles Duboc

 


J’ai décidé de ne plus soutenir Nicolas Sarkozy

 

Titanic2 J’ai pris la décision de ne plus soutenir le Président de la République en raison d’un ensemble d’éléments qui me font penser que nous sommes à bord d’un Titanic qui commence à sombrer et que notre « hyper-président » est l’un des principaux responsables de ce naufrage, celui de la Vème république.

De nombreux griefs peuvent être faits à Nicolas Sarkozy, mais un seul reproche sera suffisant pour expliquer cette décision qui laissera, n’en doutons pas, des traces dans l’Histoire.

 Et c’est celui-ci :

Notre vénéré président de la République n’a pas rendu publique le détournement des 3,5 milliards de dollars attribuées à la France, en 1991, par les pays arabes, au titre des indemnités de la guerre du Golfe.

Malgré mes nombreux courriers à l’Elysée, au Premier ministre, et à l’UMP, il n’y rien à faire.

Ni la Présidence de la République, ni le Premier ministre, ni le ministère des finances, ni la direction de l’UMP, ne veulent enquêter sur cette affaire qui révèle le niveau de corruption stratosphérique de la classe politique française.

Il faut savoir que cette affaire est d’une extrême gravité, tant par le montant dérobé que par le symbole que cela représente – la haute trahison d’un Président de la République  – et par le fait qu’elle n’a pu être réalisée qu’avec la complicité d’un paradis fiscal : la Suisse !...

Sarkozy 1 Si Nicolas Sarkozy, alors qu’il était ministre des Finances de Jacques Chirac, s’était penché sur ce détournement de fonds publics, connu de toute la classe politique, il aurait été obligé de réaliser la nocivité des paradis fiscaux qui permettent de détourner, en toute impunité, des sommes considérables.

Et nous n’en serions pas là.

C'est-à-dire que le problème de fond de la crise actuelle, causée principalement par l’ultralibéralisme financier des États-Unis, et du Royaume-Uni, aurait été abordé il y a déjà plusieurs années et des solutions draconiennes auraient dû être prises, notamment sur le nécessaire contrôle des flux financiers au niveau planétaire.

Maintenant, il est trop tard : il est temps de regarder où se trouvent les canots de sauvetage, car le navire commence à sombrer en raison d’une voie d’eau non maîtrisable (le déficit budgétaire).

En avril de cette année, le ministère des Finances estimait que, grâce à la reprise qui démarrait (nous attendons toujours), le déficit budgétaire sera limité à 5,5 % du PIB pour 2009 ; or, en septembre, nous en sommes à 8,4 %... Les génies de la prévision économique à Bercy sont franchement incompétents, et gageons qu’avec la crise qui continue nous aurons entre 9 % et 10% de déficit budgétaire pour la fin 2009…

Cette crise est causée par un système financier dément (les Golden Boys…) mis en place au niveau planétaire par l’ensemble des grands pays industrialisés, mais aussi, malheureusement avec la complicité des élites du Tiers-monde (ex : Omar Bongo).

Bien sûr, je ne suis pas le seul à avoir dénoncé la corruption et ses effroyables conséquences,  et je ne peux que recommander, à ce sujet, le dernier livre d’Eva Joly Des héros ordinaires.

Mais la lutte contre la corruption est parfois le fait de personnes qui arrivent à regrouper les forces vives des États ; et c’est notamment le cas du journaliste Denis Robert qui a lancé, le 1er octobre 1996, l’appel de Genève, avec  sept grands magistrats anti-corruption, afin de créer un espace judiciaire européen.

Denis robert Cet appel fait l'objet du livre La justice ou le chaos de Denis Robert  paru en 1996.

Le 2 octobre 2006, Denis Robert a publié sur Agoravox un bilan des dix ans de l'Appel de Genève, et son constat est amer : [...] Nous devons aujourd’hui, dix ans après Genève, nous interroger sans chercher à biaiser : y a-t-il une justice européenne ? Les criminels financiers sont-ils moins en sécurité ? Les juges communiquent-ils mieux entre eux ? La part d’argent noir est-elle en diminution ? Fabrique-t-on moins de pauvreté dans nos pays développés ? Toutes ces questions sont intimement liées. A chacune d’elles, la simple perception du réel contraint de répondre, sans aucune hésitation, par la négative… En dehors de quelques améliorations minimes dans la transmission des commissions rogatoires internationales qui tiennent surtout aux rapports personnels entre magistrats, aucun satisfecit n’est possible…Les commissions rogatoires internationales (CRI) restent, du fait d’une absence d’harmonisation des législations et des blocages politiques, très difficiles à exécuter... Lorsqu’un juge envoie une CRI à un pays qui n’est pas membre de l’Union européenne, le constat est encore plus accablant. En l’absence de convention de coopération entre les pays, toute procédure est vouée à l’échec. [...]

Cette corruption, cette irresponsabilité, cette cupidité criminelle d’une partie de nos élites, est à la base de la crise financière, économique et sociale, qui se développe.

Le « navire France » commence à sombrer, et certains dirigeants politiques en sont parfaitement conscients, comme François Bayrou, l’un des meilleurs analystes politiques actuels, qui répond aux journalistes du Monde, le 10 octobre 2009, dans un article intitulé « Cela rappelle l’Empire romain »:

L'ouverture participe-t-elle du brouillage idéologique ?

Francois bayrou François Bayrou : « L'ouverture à la mode Sarkozy, ce n'est pas le dépassement des frontières que j'appelle de mes voeux, c'est la société de communication, du spectacle. On prend non pas des idées, des consciences, mais des figures médiatiques, pour abuser l'opinion publique. Mon idée de l'ouverture est exactement le contraire : la situation de la France est tellement grave qu'il sera impératif de traiter la crise sous forme d'une union nationale. Dans l'infinie dégradation qu'il connaît, depuis l'éducation jusqu'à la justice, ce pays exigera qu'on sorte de l'affrontement des camps et du simplisme pour choisir une voie nouvelle et reconstruire - car il s'agira bien de reconstruire - un pays équilibré. »

Pourquoi un tel catastrophisme ?

François Bayrou : « Voyez ce qui vient de se passer en quelques jours. Dans la même semaine, le gouvernement propose de subventionner les élèves pour qu'ils viennent en classe. Il livre le pactole du marché des jeux sur Internet à des intérêts privés, bookmakers et autres, au mépris des principes que la France respectait depuis 150 ans : le jeu, parce qu'il est dangereux, est organisé par l'Etat. Il annonce que le déficit de l'Etat atteint 50 % de la dépense publique ! Et le fils du président de la République se voit installé (à 23 ans et sans aucune compétence particulière) à la tête de l'établissement public d'aménagement du quartier de La Défense, un des intervenants les plus puissants dans l'aménagement au niveau européen. Tous les piliers solides sur lesquels notre pays s'était construit, en termes de principes, de décence, de raison, chancellent et s'effritent. Cela rappelle l'Empire romain ».

Quel est le principal défi de l'après-crise ?

Dette François Bayrou : « La dette : chaque heure de la journée, quand on fait une dépense publique de 1000 euros, il faut en emprunter 500 ! Ce déficit a augmenté de 350 % en deux ans ! Et contrairement à ce qu'on dit, les choses ne vont pas s'arranger. Comme Jean Peyrelevade l'a montré, la charge de la dette est devenue telle qu'il ne peut y avoir de rétablissement à politique constante. Pendant des années et des années, tout le travail des Français sera ponctionné pour rembourser, notamment à l'étranger, cette charge qui a été constituée à leur insu. Ce déficit, désormais, fait boule de neige : il semble hors de tout contrôle. Notamment si les taux d'intérêt augmentent. Pour inverser la tendance, il faudra un immense effort national, Etat, collectivités, citoyens. Cela ne se fera pas sans un changement profond, majeur, dans la politique du pays ».

Maintenant il est trop tard.

Les possibilités de crédit de la France ne sont pas encore épuisées, et il est possible de continuer à verser des aides sociales ; mais pour combien de temps ?... A vrai dire, pas plus de deux ans, car nous atteindrons le pourcentage critique d’endettement en 2010, année à la fin de laquelle la note financière de la France sera dégradée.

Titanic Les socialistes sont responsables en grande partie de cette catastrophe financière, économique et sociale, car ils n’ont à aucun moment lutté contre les paradis fiscaux (au contraire…), mais il faut aussi reconnaître que la droite ne vaut guère mieux ; car Nicolas Sarkozy ne s’est jamais engagé sérieusement, tout au long de sa carrière politique, à lutter contre la corruption et les refuges financiers.

Ce n’était vraiment au programme de la Présidentielle de 2007 !...

Et si, maintenant, le président de la république s’agite contre les paradis fiscaux, c’est bien trop tard ; et il est, de plus, l’un des premiers responsables de cette  situation, au même titre que ses prédécesseurs, François Mitterrand et Jacques Chirac.

Aussi, compte tenu du cataclysme financier, économique et social en cours, qui est provoqué par les dirigeants politiques des quinze dernières années, dont Nicolas Sarkozy, je n’ai pas d’autre choix que de refuser définitivement mon soutien au président car je n’ai plus d’espoir de voir le gouvernement s’attaquer efficacement à la structure des circuits financiers internationaux.

Toute action du gouvernement sera trop tardive et n’empêchera pas la dislocation géopolitique mondiale qui a commencé dès cet été avec le changement de gouvernement au Japon ainsi qu’avec le rapprochement économique de Taïwan avec la Chine.

La remise en cause de la structure des flux financiers se fera par la force des choses, indépendamment des gesticulations présidentielles.

Jean-Charles Duboc


Nicolas Sarkozy

 

Suite à la lettre ouverte à Christine Lagarde, et aux réactions d’incrédulité – tout à fait compréhensible - de nombreux lecteurs, je me dois de vous apporter quelques précisions sur mon action pendant la Présidentielle 2007.

 

Tout d’abord, je dois remonter à 1999 pour vous informer que, dès cette époque, j’avais informé le RPR de ce détournement de fonds.

 

Ensuite, j’ai continué à informé l’UMP sur cette affaire.

 

Et j’ai envoyé, le 29 août 2005, à Nicolas Sarkozy, président de l’UMP, la copie d’une lettre destinée à mon Conseil Maître Jean-Paul Baduel :

 

Baduel_29_08_2005_1_5

 

Baduel_29_08_2005_2_5

 

Suite à ce courrier, j’ai reçu une lettre en date du 15 novembre 2005 de Jérôme Peyrat, Directeur général de l’UMP :

 

Ump_lettre_peyrat_2

 

Le plus intéressant dans ce courrier est la phrase suivante « J’ai pris bonne note de la copie du courrier que vous avez adressé à Maître Jean-Paul Baduel sur le détournement des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France. Nous vous remercions de nous tenir informés de vos démarches ».

 

J’ai pris cette lettre comme une « lettre de charge », c'est-à-dire une lettre qui me donnait la possibilité d’agir avec toute la liberté possible… C'est-à-dire, en fait, que je devenais une sorte de corsaire de l’UMP chargé de passer à l’assaut du navire socialiste sans faire dans la dentelle !...

 

Aussi, un an exactement avant le premier tour de la Présidentielle, j’ai écrit, le 20 avril 2006, au ministre des Finances Thierry Breton afin de lui rappeler le dossier :

 

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/lettre_thierry_breton_ministre_des_finances_20_avril_2006/index.html

 

La réaction ne s’est pas fait attendre car, une semaine plus tard, explosait dans les médias l’affaire Clearstream qui allait tenir en haleine le public pendant plusieurs mois.

 

Puis, j’ai créé, le 2 octobre 2006, six mois avant la Présidentielle, un blog sur lequel j’ai mis une note intitulée « Socialisme et corruption » :

 

http://euroclippers.typepad.fr/mon_weblog/socialisme_et_corruption/index.html

 

Ensuite, je suis largement intervenu sur ce dossier pendant la Présidentielle afin de déstabiliser les Mitterrandiens ; près de 500 sites et blogs ont été alimentés par moi-même sur ce détournement de fonds…

 

Beaucoup de personnes se sont demandées « Mais qui donc a-t-il derrière lui ? »…

 

Mais tout simplement Nicolas Sarkozy…

 

Jean-Charles Duboc