Un courrier a été envoyé à Madame Estelle GRELIER, députée de la 9èm circonscription de la Seine-Maritime, au sujet de l’injustice que subissent les anciens combattants de la guerre du Golfe de 1991 dont beaucoup souffrent du syndrome du Golfe alors qu’ils ne bénéficient d’aucune pension d’invalidité et qu’ils ne sont même pas pris en charge par la Sécurité Sociale en longue maladie.
Il faut savoir que de récentes études américaines montrent que les soldats américains qui souffrent de ce syndrome présentent des lésions neurologiques
A cette situation scandaleuse, et injuste, s’ajoute le fait que des indemnités très importantes ont été virées à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arables-Unis, au titre des frais de guerre de l’Opération Tempête du Désert, et qu’elles semblent avoir été détournées.
J’attends toujours un démenti à mes accusations par le ministère des finances.
De plus, une ῝mission d'information sur les conditions d'engagement des militaires français ayant pu les exposer, au cours de la guerre du Golfe et des opérations conduites ultérieurement dans les Balkans, à des risques sanitaires spécifiques῝, a été créée en 2001 par la Commission de la Défense nationale et des Forces armées de l’Assemblée Nationale :
http://www.assemblee-nationale.fr/11/rap-info/i3055-02.asp
Elle a été présidée par M. Bernard CAZENEUVE avec la participation de Mme Michèle RIVASI et M. Claude LANFRANCA puis enregistrée à la Présidence de l’Assemblée nationale le 15 mai 2001.
Je reprends une interview de M. Bernard CAZENEUVE par TF1 :
Bernard Cazeneuve : « Hervé Desplat s’est présenté devant nous. Il a indiqué qu’il ne répondrait à aucune question. Il a lu une déclaration extrêmement agressive à l’égard de la mission d’information parlementaire sur la guerre du Golfe, mettant en cause sa volonté de faire la lumière sur ce dossier – alors même que la mission mène ses auditions tambour battant, et qu’elle a fait procéder à la déclassification de nombreux documents – avant de repartir ».
tf1.fr : « Pourquoi une telle attitude, selon vous ?... »
Bernard Cazeneuve : « L’association Avigolfe affirme depuis plusieurs semaines des choses définitives sur des sujets compliqués. Elle se trouvait aujourd’hui en situation de devoir apporter des explications et des preuves devant la mission d’information, ce qu’elle n’est visiblement pas en mesure de faire. Plutôt que d’affronter cette épreuve de vérité, elle a préféré fuir les débats ».
Sans commentaire.
En 2001, il était impossible de savoir pour quelles raisons de nombreux soldats de la coalition, dont 170.000 Américains, étaient rendus invalides par leur participation au conflit du Golfe.
Mais, depuis cette époque, des examens neurologiques menés par Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) ont découvert des lésions indiscutables de certaines parties du cerveau des vétérans.
Aussi, à la vue de ces nouveaux éléments, le dossier doit être réétudié et nos soldats doivent être indemnisés, me semble-t-il, en tant qu’invalide guerre.
C’est tout le sens de mon courrier à Mme Estelle GRELIER, députée de Fécamp.
Afin d’apporter un peu plus d’information sur ce dossier, vous pouvez découvrir un extrait du témoignage de M. Hervé DESPLATS, président de l’association Avigolfe, et de Norbert SIMÉON, membre du Conseil d’Administration de cette association, qui ont témoigné lors des Auditions de la Mission d’information de l’Assemblée nationale française « Guerre du Golfe : vérité sur un conflit »
Bonne lecture !...
Jean-Charles DUBOC
Extrait du procès-verbal de la séance du mardi 16 janvier 2001
Présidence de M. Bernard Cazeneuve, Président
M. Bernard Cazeneuve, Président : Mes chers collègues, nous allons auditionner en séance publique et donc de façon transparente MM. Desplat et Siméon, de l’association Avigolfe. Nous les avons invités, comme nous le faisons pour d’autres personnalités associatives, civiles ou encore militaires, à venir devant notre mission qui conduit des investigations concernant les conditions dans lesquelles un certain nombre de militaires français se seraient trouvés exposés à des risques sanitaires spécifiques dans le Golfe.
Depuis la réunion de la Commission de la Défense de mercredi dernier, le champ de compétences de notre mission d’information parlementaire s’est trouvé étendu aux Balkans.
Nous sommes satisfaits de vous avoir à nos côtés. Notre objectif est de vous poser l’ensemble des questions qui nous permettront, sur les sujets qui relèvent du champ d’investigation de la mission, de poursuivre nos investigations. Je suis heureux que vous ayez accepté de vous rendre devant nous et je vais vous indiquer aussi précisément que possible les conditions dans lesquelles nous travaillons et la méthode qui inspire nos démarches.
Nos recherches et investigations portent en effet sur les conditions dans lesquelles nos forces ont été engagées dans une opération - en l’occurrence celle du Golfe - conduite en coalition.
S’agissant d’un conflit armé, notre devoir est d’abord de nous assurer de la sécurité collective et individuelle de nos soldats. Notre détermination à comprendre et à expliquer l’ensemble des conditions opérationnelles ayant présidé à l’engagement des troupes est, bien entendu, un élément très important de nos travaux.
Nous examinons pièce par pièce les documents déclassifiés dont nous avons demandé la communication au Ministre de la Défense. Tous les ordres opérationnels, tous les télégrammes échangés au travers du réseau de télécommunication Syracuse, nous ont été communiqués.
Cet ensemble déjà très volumineux ne constitue d’ailleurs qu’une partie du total des documents dont nous avons exigé la transmission intégrale. Nous sommes en tant que parlementaires, les seuls à pouvoir obtenir ce type d’informations. Nous confrontons ces pièces officielles aux déclarations faites devant nous au cours des auditions. Le cas échéant, nous n’hésitons pas à demander des éléments d’information complémentaires lorsque nous estimons qu’il y a contradiction entre les documents qui nous ont été communiqués et les auditions auxquelles nous procédons ou lorsque nous constatons que les documents qui nous ont été communiqués comportent des sources insuffisantes.
Bien entendu, nous ne nous contentons pas de ces seuls éléments d’information : nous travaillons également sur des données ouvertes, y compris celles relatées par la presse ou encore disponibles sur Internet comme au travers d’autres sources qui paraissent devoir être exploitées par la mission.
Nous nous rendrons également à l’étranger pour procéder à des investigations que nous ne pouvons pas conduire ici, en France.
Cette démarche se veut donc très rigoureuse. Elle permettra de répondre aux questions qui concernent le champ d’investigation de la mission pour ce qui concerne le Golfe et nous appliquerons évidemment cette méthode aux Balkans.
Pour ce qui concerne les sources ouvertes, nous n’avons bien entendu pas négligé de lire l’ouvrage qui a été publié par la Secrétaire générale de votre association et dont nous avons apprécié qu’il relève le travail effectué par la mission en soulignant que c’est devant cette dernière qu’un certain nombre de généraux ont été amenés à faire des révélations qui contrastaient avec ce qui avait pu être dit de façon officielle au cours de ces derniers mois. Je veux voir dans la relation entre cet ouvrage et nos auditions, une forme de reconnaissance, d’ailleurs juste, du travail effectué par notre mission. J’apprécie donc la modération du ton employé.
Je voudrais profiter de cette audition pour faire une mise au point sur un article paru dans Le Parisien la semaine dernière au terme de l’audition de Mme Marie-Claude Dubin, article dont les auteurs sont peut-être ici présents et que vous avez pu découvrir dans la presse.
Mme Marie-Claude Dubin a déclaré dans cet article que notre mission, je cite : « chercherait à cacher la vérité, ne serait-ce qu’en raison de sa composition, qui compterait de nombreux officiers qui ont tendance à protéger l’armée. »
Je voudrais que l’on me donne le nom d’un officier intervenant ès qualités au sein de cette mission, qui n’est composée que de parlementaires et qui ne compte pas un militaire. Je voudrais également prendre à témoin la presse du fait que notre mission auditionne non seulement des personnalités militaires mais également des personnalités associatives - en témoigne ici la présence des responsables d’Avigolfe -, des médecins, des ingénieurs de la Délégation générale pour l’Armement (DGA) et des responsables politiques. Par le spectre très large des personnalités qu’elle entend, notre mission d’information montre, s’il en était besoin, que son intention n’est pas de se cantonner à la parole des militaires dont elle n’a pas manqué, au cours des dernières semaines, de relever, lorsque cela était avéré, les contradictions du discours en demandant au Ministre de la Défense des éléments complémentaires d’information.
Nous n’avons pas compris pourquoi une telle déclaration avait été faite au terme de l’audition de la semaine dernière et, si elle a été faite en voulant dire autre chose, que voulait-elle dire exactement ? Je pense que les journalistes qui sont ici et qui font bien leur travail constateront qu’il n’y a pas un militaire dans notre mission et que nous auditionnons l’ensemble de ceux qui peuvent nous apporter des éléments d’information intéressants.
M. Desplat, nous allons procéder avec vous comme nous procédons avec l’ensemble de ceux que nous auditionnons qui, il est vrai, se sont, pour la totalité d’entre eux, présentés devant notre mission d’information parlementaire beaucoup plus facilement que vous ne l’avez fait. Cela dit, j’ai cru comprendre, dans les déclarations que vous avez pu faire, que vous êtes assoiffé de vérité et de transparence. Par conséquent, je suis convaincu que vous répondrez très volontiers à l’ensemble de nos questions posées avec le souci de la transparence et de la rigueur que nous partageons au sein de la mission d’information.
Je vous laisse maintenant le soin, comme c’est le cas pour la plupart des autres interlocuteurs qui viennent devant nous, de nous faire un exposé introductif au terme duquel nous vous poserons les questions de notre choix.
M. Hervé Desplat, Président de l’association Avigolfe : Tout d’abord, je passerai la parole à Norbert Siméon, membre du conseil d’administration, qui aimerait réagir par rapport à une dépêche du ministère de la Défense.
M. Norbert Siméon : Le ministère de la Défense a annoncé, le 15 janvier 2001, que les six militaires français hospitalisés dans ses services n’ont pas été affectés par l’uranium appauvri. Faut-il rappeler que l’uranium appauvri dégage des toxicités chimiques ? On ne peut donc conclure aussi rapidement.
Aujourd’hui, comment avoir confiance dans le Service de santé des Armées après de telles déclarations ? Il nous paraît nécessaire que ce type d’examens soient effectués dans des hôpitaux civils.
M. Hervé Desplat : Madame et Messieurs les députés, tout d’abord, je voudrais excuser l’absence de notre Secrétaire générale, Mme Christine Abdelkrim-Delanne qui, ayant été tardivement informée officiellement de cette audition, avait déjà accepté une invitation au Parlement européen, ce même jour, de la part du groupe de la Gauche unie européenne.
L’association Avigolfe a été créée en juin 2000 à l’initiative de Mme Abdelkrim-Delanne et de moi-même, en toute indépendance. Son but est de faire la vérité sur la guerre du Golfe et ses effets et de faire reconnaître le droit à réparation et aux soins des personnes concernées.
Depuis sa création, Avigolfe a, à plusieurs reprises, exprimé des demandes qui n’ont pas été entendues, à savoir :
- un recensement de la population présente dans le Golfe afin d’obtenir un bilan précis ;
- la mise en place d’une cellule « Golfe » au sein du ministère de la Santé, considérant qu’il s’agit aujourd’hui d’un problème de santé publique : cette cellule étant chargée de centraliser les demandes et d’assurer la gestion médicale et administrative ;
- la mise en place par l’Assemblée nationale d’une commission d’enquête qui aurait été, à l’occasion d’un débat des députés, dûment informée au préalable ;
- la mise en place d’un groupe d’experts totalement indépendants ;
- la mise en place d’un dispositif d’examens approfondis et de dépistage, notamment des cancers, dans le cadre hospitalier public, avec une prise en charge gratuite.
Pourquoi dans le cadre hospitalier public ? Il est un fait que les personnes concernées n’ont plus aucune confiance dans les autorités militaires, quelles qu’elles soient. De nombreux témoignages auprès d’Avigolfe ou dans la presse ont montré les difficultés qu’elles rencontrent dans les hôpitaux militaires.
D’autre part, parmi elles, on compte de nombreux civils détachés auprès de l’armée - notamment par la compagnie Thomson - et des ex-militaires. Il faut savoir qu’il n’en reste plus que 3 000 au sein de l’armée parmi les 26 000 qui étaient présents dans le Golfe. Nous soulignons que seules trente personnes ont répondu à l’invitation du ministère de la Défense de se faire connaître auprès du Service de santé des Armées, ce qui confirme la méfiance dont nous faisons état.
Enfin, nous demandons la reconnaissance du statut de guerre de cette opération multinationale, la plus importante depuis la seconde guerre mondiale.
Sept mois plus tard, où en sommes-nous ?
Alors que, sans Avigolfe, ce problème grave serait encore tenu secret, aucune de nos demandes n’a été prise en considération.
Une mission d’information aux pouvoirs limités a été nommée dans la précipitation, avant même la rentrée parlementaire, privant ainsi l’ensemble de nos élus des éléments leur permettant de se déterminer. Une mission d’information s’informe, une commission d’enquête enquête.
La façon dont se déroulent les auditions, des généraux notamment, révèle des contradictions dans les déclarations, des non-dits et des mensonges par omission que les membres de la mission eux-mêmes, à en croire la presse, ont soulignés : par exemple, toute la confusion autour de la Pyridostigmine, des alertes chimiques et des pilules Virgyl ou les affirmations non fondées à propos de l’uranium appauvri et de ses dangers, dont tout montre aujourd’hui que les autorités militaires ne pouvaient les ignorer.
Soutenue par l’opinion publique, Avigolfe, dont le nombre d’adhérents malades ou de familles de décédés ne cesse de croître, se félicite de la décision du groupe parlementaire communiste de demander à nouveau une commission d’enquête qui s’impose plus que jamais.
Si l’on s’en tient aux déclarations du Ministre de la Défense et du Président de la Commission de la Défense de l’Assemblée nationale, ancien Ministre de la Défense lui-même, le groupe d’experts scientifiques a été réuni à l’initiative des militaires et n’est pas indépendant. Malgré tout le respect que nous éprouvons pour le Professeur Salamon, il est important de dire que quatre de ses huit membres ont été nommés par les autorités militaires.
Dans le même temps, nous avons appris que le Service de santé des Armées a, depuis juin dernier, formé son propre groupe d’experts scientifiques militaires. Pourquoi ?
Avigolfe avait décidé, lors de son assemblée générale du 9 décembre 2000, de ne pas collaborer à la mission d’information. Nous sommes ici, aujourd’hui, uniquement parce que M. Bernard Cazeneuve, Président de la mission d’information, nous a menacés publiquement d’une amende de 50 000 F, à cette même place, alors qu’il auditionnait le Général Janvier et que, par ailleurs, nous n’avions jamais reçu la moindre convocation écrite, ce qui reflète un profond mépris pour notre petite association qui, en huit mois, a fait plus que les autorités avec des moyens très limités.
En revanche, nous collaborerons totalement avec une commission d’enquête. Nous remarquons que, concernant l’affaire des Balkans, tous les Etats européens concernés ont mis en place des commissions d’enquête. Depuis sept mois, nous avons subi des pressions incessantes des autorités. On nous a demandé avec insistance, sinon autoritairement, de transmettre la liste et les dossiers de nos adhérents, ce que nous avons refusé. Etant une association loi 1901, cela serait tout à fait illégal. En outre, le questionnaire que nous avons élaboré est confidentiel.
C’est pour cette raison que nous avions demandé et que nous continuons de demander une cellule « Golfe » au sein du ministère de la Santé.
Avigolfe, qui compte aujourd’hui plus de 180 adhérents, dont des cas pathologiques très lourds en quantité significative, avait déjà publié deux rapports dont vous avez certainement pris connaissance. Ces rapports, modestes et non professionnels, avaient pour but de mettre en évidence la gravité et l’urgence de la situation. Le premier de ces rapports donnait en outre des éléments d’information issus de l’enquête journalistique de Mme Abdelkrim-Delanne et du témoignage des adhérents.
Il est clair qu’aujourd’hui, des personnes civiles et militaires en grande souffrance, des veuves, des invalides et des familles, sont obligées de se battre pour faire reconnaître leurs droits. Depuis la Révolution française, l’Etat a un devoir de prise en charge, de reconnaissance et de réparation à l’égard de ses combattants. Ces civils et militaires étaient dans le Golfe dans le cadre d’une mission sous le drapeau français. Ils ont aujourd’hui le sentiment d’avoir été considérés, pendant ces dix années, avec un total mépris et cela continue.
Par ailleurs, nous avons appris que, dans certaines unités de l’armée, il a été fortement déconseillé aux anciens du Golfe et des Balkans de prendre contact avec l’association Avigolfe ou les journalistes. Nous dénonçons violemment ces tentatives d’intimidation.
Enfin, depuis qu’a éclaté l’affaire des Balkans, Avigolfe a reçu plusieurs témoignages de cas de leucémies, lymphomes et autres pathologies. Nous considérons que le syndrome du Golfe et celui des Balkans - et sans doute, plus tard, celui du Kosovo - sont une seule et même affaire.
Avigolfe, qui a écrit au Président de la République, Chef suprême des Armées, estime que cela suffit ! Nous appelons l’ensemble des députés à prendre leurs responsabilités en exigeant une commission d’enquête pour faire toute la lumière, déterminer les responsabilités et fixer les réparations. Nous leur demandons également de soutenir notre demande de mise en place d’un dispositif cohérent et efficace. L’association ne peut se substituer aux autorités françaises qui doivent faire leur devoir face à la gravité de cette situation, que ce soit pour ce qui concerne le Golfe ou les Balkans.
Nous considérons qu’annoncer de façon encore une fois tout à fait précipitée, sans consultation des députés, que le champ d’investigation de la mission d’information sur les conditions d’engagement des militaires français ayant pu les exposer au cours de la guerre du Golfe à des risques sanitaires spécifiques sera élargi aux opérations conduites ultérieurement dans les Balkans, tout comme celui du groupe d’experts, n’est qu’une façon de gagner du temps.
Il faut maintenant des décisions politiques sérieuses et courageuses qui aillent dans le sens d’une reconnaissance de ce que l’on appelle communément « syndrome du Golfe » et « syndrome des Balkans », d’une reconnaissance également des effets de ces guerres sur les populations locales qui ont droit, elles aussi, à réparation. Je pense particulièrement à la population irakienne, qui souffre depuis dix ans des effets cumulés de la « sale guerre propre » et de l’embargo total.
Je remets à la mission d’information le livre « Guerre du Golfe, la sale guerre propre », dans lequel Mme Abdelkrim-Delanne a réuni un certain nombre de preuves, d’études et de témoignages qui brisent le silence et la désinformation imposés depuis la guerre du Golfe. Je remets également le rapport de synthèse de l’enquête Avigolfe sur 140 dossiers.
Avec ces éléments, la mission d’information devrait pouvoir conclure très rapidement ses travaux.
Nous n’avons rien d’autre à ajouter et nous vous remercions de votre attention.
La suite sur :
http://www.voltairenet.org/article9969.html