AVIGOLFE (VI) : les études américaines sur le syndrome du Golfe
13 mai 2014
Une ῝mission d'information sur les conditions d'engagement des militaires français ayant pu les exposer, au cours de la guerre du Golfe et des opérations conduites ultérieurement dans les Balkans, à des risques sanitaires spécifiques῝, a été créée, en 2001, par la Commission de la Défense nationale et des Forces armées de l’Assemblée Nationale.
Elle était présidée par M. Bernard CAZENEUVE avec pour co-rapporteurs Mme Michèle RIVASI et M. Claude LANFRANCA et a été enregistrée à la Présidence de l’Assemblée nationale le 15 mai 2001.
Les auditions des médecins militaires réalisées par la Mission d’information parlementaire sont disponibles sur le réseau Voltaire à la rubrique « Auditions de la Mission d’information de l’Assemblée nationale française Guerre du Golfe : vérité sur un conflit ».
Je recommande particulièrement :
1/ Audition du Professeur Roger SALAMON, Président du groupe des experts indépendants nommés par le Ministre de la Défense et la Secrétaire d’Etat à la Santé ;
2/ Audition du Médecin général des Armées M. Daniel GAUTIER, Directeur central du Service de santé des Armées, accompagné du Médecin en chef Jacques BRUNOT ;
3/ Audition publique du Médecin général inspecteur Jean BLADÉ (E.R.), ancien Directeur central du Service de santé des Armées (du 31 octobre 1990 au 18 septembre 1994) ;
4/ Audition du Docteur Yves COQUIN, Sous-directeur à la direction générale de la Santé ;
5/ Audition du Médecin général Jean-Yves TRÉGUIER, Chef du Service de protection radiologique des Armées (SPRA) ;
6/ Audition conjointe du Professeur Harry A. LEE, Responsable du Medical Assessment Programme à l’hôpital Saint-Thomas de Londres pour le compte du ministère de la Défense britannique, et du Professeur Romain GHERARDI, Chef du service d’Histologie-Embryologie-Cytogénétique et Coordinateur du Groupe interdisciplinaire « Nerf-Muscle » à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil.
Malgré le niveau très élevé des intervenants, y compris le professeur Harry LEE, responsable du programme britannique d’évaluation médicale des vétérans de la guerre du Golfe (Medical Assessment Programme), une vaste étude épidémiologique lancée en octobre 1993 par le Gouvernement britannique, il n’est rien ressorti de concluant de cette mission d’information parlementaire.
D’ailleurs, il est intéressant de relire, treize ans plus tard, une interview de Bernard CAZENEUVE, président de la Mission parlementaire, sur le dossier.
Je reprends un article du 17 janvier 2001, paru sur tf1.fr, intitulé ''Les membres d’Avigolfe ne sont pas crédibles'' :
tf1.fr : Hervé Desplat, le président de l'association des victimes civiles et militaires de la Guerre du Golfe, a affiché aujourd’hui son refus de collaborer avec la mission d’information parlementaire que vous présidez. Que s’est-il passé exactement lors de son audition ?
Bernard Cazeneuve : « Hervé Desplat s’est présenté devant nous. Il a indiqué qu’il ne répondrait à aucune question. Il a lu une déclaration extrêmement agressive à l’égard de la mission d’information parlementaire sur la guerre du Golfe, mettant en cause sa volonté de faire la lumière sur ce dossier – alors même que la mission mène ses auditions tambour battant, et qu’elle a fait procéder à la déclassification de nombreux documents – avant de repartir ».
tf1.fr : Pourquoi une telle attitude, selon vous ?
Bernard Cazeneuve : « L’association Avigolfe affirme depuis plusieurs semaines des choses définitives sur des sujets compliqués. Elle se trouvait aujourd’hui en situation de devoir apporter des explications et des preuves devant la mission d’information, ce qu’elle n’est visiblement pas en mesure de faire. Plutôt que d’affronter cette épreuve de vérité, elle a préféré fuir les débats ».
tf1.fr : Quelle a été votre réaction ? Envisagez-vous des poursuites ?
Bernard Cazeneuve : « J’ai fait une mise au point cet après-midi avec le président [de la commission de la Défense] Quilès pour indiquer que nous prenions acte de cette décision. A aucun moment nous n’avons envisagé de poursuite. Nous avions juste demandé à l’association de venir s’expliquer devant nous. Avant même de nous avoir répondu par écrit, elle a déclaré en assemblée générale qu’elle n’accepterait pas de venir devant la mission. Nous avons simplement envoyé par huissier une lettre lui demandant de bien vouloir venir répondre à nos questions, en lui expliquant quelles étaient les peines encourues normalement en cas de refus ».
tf1.fr : Quelles ont été les revendications mises en avant par le président d’Avigolfe ?
Bernard Cazeneuve : « Il a demandé la création d’une commission au sein du ministère de la Défense pour s’occuper des victimes, d’une commission d’enquête plutôt que d’une mission d’information parlementaire, et la création d’une comité d’experts totalement indépendant – considérant sans doute que celui mis en place ne l’est pas. Je vous ferais cependant remarquer que sur la totalité des experts, les militaires sont assez peu représentés. Par ailleurs, il n’y a aucune différence en terme de pouvoir entre une commission d’enquête et une mission d’information parlementaire, si ce n’est que devant une commission d’enquête, on prête serment ; mais une commission d’enquête n’a que six mois pour réaliser sa tâche, alors qu’une mission d’information dispose de tout le temps qui lui est nécessaire.
Quand on conduit des investigations sur un sujet aussi complexe, qui peut impliquer qu’on pousse le gouvernement dans ses retranchements dans le cadre du contrôle de l’exécutif, et qu’on effectue un certain nombre de déplacements à l’étranger, six mois, cela peut représenter un véritable carcan difficile à surmonter. Cette formule nous donne donc plus de temps pour aller plus loin. Mais nous avons eu beau expliquer cela aux membres d’Avigolfe, leur montrer le règlement de l’Assemblée nationale, ils ne l’ont toujours pas compris. Nous devons donc prendre acte que nous avons affaire à des interlocuteurs peu crédibles, qui ont peu de choses à dire, encore moins de les prouver, et qui ne sont pas en mesure d’assumer une confrontation avec des parlementaires qui travaillent de manière rigoureuse ».
Les réactions de Bernard CAZENEUVE et d’Hervé DESPLAT semblent à première vue, toutes les deux, compréhensibles.
Chez l’un, le président de la Mission d’information parlementaire, il n’y a pas de bases médicales et scientifiques qui permettent de faire un lien entre la participation à l’Opération Daguet avec des pathologies médicales, tandis que chez l’autre, le président d’AVIGOLFE, le ῝syndrome du Golfe῝ est une réalité qu’il vit tous les jours dans ses souffrances physiques et mentales !...
Mais avec le recul, on peut penser que M. Bernard CAZENEUVE a perdu une occasion de se taire !...
Il aurait pu être un peu plus prudent !...
Un vrai déni de réalité car le problème est apparu chez de nombreux vétérans des pays de la coalition !...
Les dégâts physiologique chez les victimes de ce syndrome sont caractérisés par divers symptômes comme une fatigue chronique, l’incapacité à avoir un sommeil réparateur, une perte de contrôle musculaire, de très forts maux de tête, des étourdissements et pertes d'équilibre, des problèmes de mémoire, des douleurs musculaires et articulaires, des troubles intestinaux grave, des problèmes de peau et parfois même une résistance à l'insuline.
Aux États-Unis, ce sont 25% à 30% des soldats ayant participé au conflit qui souffrent du ῝Syndrome du Golfe῝. Entre 170.000 et de 250.000 vétérans de la guerre du Golfe de 1991 sont concernés.
Devant l’importance du problème, le Congrès américain a consulté de nombreux experts afin de déterminer les causes des indiscutables pathologies dont souffrent beaucoup de vétérans.
Un premier rapport d’experts de 447 pages du Comité consultatif de recherche sur le syndrome de la guerre du Golfe a été remis au Congrès en 2008 :
http://www.va.gov/RAC-GWVI/docs/Committee_Documents/GWIandHealthofGWVeterans_RAC-GWVIReport_2008.pdf
Ce rapport a incité le Pentagone à réviser sa position pendant les années 2000 car les symptômes du Syndrome de la Guerre du Golfe semblent avoir été déclenchés par l'exposition des soldats à des substances toxiques comme des pesticides utilisés contre les mouches des sables ou encore un médicament administré aux soldats pour les protéger des gaz neurotoxiques
Un nouveau rapport d’experts (114 pages) qui ont travaillé sur la période 2009-2013 vient d’être rendu public :
http://www.bu.edu/sph/files/2014/04/RAC2014.pdf
Plusieurs récents articles de presse reprennent les récentes découvertes des chercheurs américains :
Science et vie du 16 avril 2014 dans un article intitulé « Le syndrome de la guerre du Golfe vient des muscles ».
« Le syndrome de la guerre du Golfe, cette maladie qui touche les vétérans de la guerre du Golfe de 1990 à 1991, viendrait-il d’un dysfonctionnement affectant leurs mitochondries, ces « centrales énergétiques » des cellules ? C’est en tout cas ce qu’affirment des travaux publiés le 27 mars 2014 dans la revue Plos One.
Pour parvenir à cette conclusion, des médecins américains de l’Université de Californie à San Diego (Etats-Unis) ont mesuré la quantité de phosphocréatine, un composé jouant un rôle déterminant dans la production d’énergie au sein de la cellule, présente dans les cellules de sept vétérans de la guerre du Golfe de 1990-91, et de sept volontaires « contrôle ».
Au terme d’un test d’effort auquel les 14 volontaires ont été soumis, les auteurs de l’étude ont constaté que la phosphocréatine se reconstituait beaucoup plus lentement chez les anciens militaires, que chez les individus « contrôle ». Or, le temps de reconstitution de la phosphocréatine après un effort musculaire est un indicateur bien connu des médecins : lorsque ce processus prend trop longtemps, alors il est probable qu’un dysfonctionnement affecte les mitochondries.
Selon les auteurs de l’étude, cette découverte pourrait expliquer plusieurs des symptômes caractérisant le syndrome de la guerre du Golfe. En effet, parmi les conséquences d’un dysfonctionnement des mitochondries figurent la fatigue chronique, une intolérance aux exercices physiques intenses, des problèmes gastro-intestinaux, ou encore des dysfonctionnements cognitifs.
Or, le syndrome de la guerre du Golfe est une affection qui se caractérise notamment par une fatigue chronique, des problèmes de mémoire ou encore des douleurs musculaires lors de l’effort. »
Le Journal de la science du 22 mars 2013, dans un article intitulé « Le syndrome de la guerre du golfe a été associé à des altérations du cerveau ».
« … des chercheurs américains auraient découvert les premiers marqueurs biologiques de ce syndrome.
A-t-on découvert le premier marqueur biologique du Syndrome de la Guerre du Golfe, cette mystérieuse affection caractérisée par une série de symptômes comme la fatigue, des douleurs inexpliquées, des problèmes digestifs ou encore des pertes de mémoire, dont souffrent de nombreux vétérans américains de la première guerre du Golfe ? C'est bien possible.
En effet, selon des chercheurs du Centre Médical de l'Université de Georgetown (Washington, États-Unis), le cerveau des soldats touchés par cette affection présenterait une altération notable des axones, ces prolongements fibreux des neurones qui transmettent l'influx nerveux.
Plus troublant encore, l’une des zones du cerveau dans laquelle les chercheurs ont observé cette altération des axones n'est pas anodine : il s'agit du faisceau fronto-occipital inférieur droit, une aire notamment impliquée dans le traitement des informations liées à la douleur et à la fatigue. Or, la douleur et la fatigue figurent précisément parmi les symptômes qui sont les plus fréquemment rapportés par les vétérans atteints par le Syndrome de la Guerre du Golfe.
Si cet étonnant résultat se voit confirmé par d'autres travaux, il s'agirait là du premier marqueur biologique avéré du Syndrome de la Guerre du Golfe.
Un évènement qui pourrait avoir des répercussions importantes dans le bras de fer qui, encore aujourd’hui, oppose nombre de vétérans de la guerre du Golfe aux autorités américaines.
Mais si la découverte de séquelles scientifiquement mesurables associées au syndrome de la guerre du Golfe pourrait venir bouleverser le rapport de force entre le Pentagone et les anciens soldats de cette guerre, ce résultat pourrait aussi permettre aux recherches scientifiques actuellement menées aux États-Unis sur le syndrome de la guerre du Golfe, qui bénéficient depuis quelques années d'un financement massif par le Congrès américain, de progresser de façon décisive.
Source : l’étude a été publiée le 20 mars 2013 dans la revue en accès libre PLOS One, sous le titre « Increased Brain White Matter Axial Diffusivity Associated with Fatigue, Pain and Hyperalgesia in Gulf War Illness ».
Pourquoidocteur.fr dans un article du 29 avril 2014 intitulé « Syndrome de la guerre du Golfe : le gaz sarin serait responsable ».
"Les troubles psychiatriques sont souvent cités comme une conséquence de la Guerre du Golfe. Le syndrome de la Guerre du Golfe est bien plus fréquent et serait dû à une exposition chimique.
Migraines, troubles de la mémoire, difficultés respiratoires… Voici quelques symptômes du syndrome de la Guerre du Golfe. Il serait dû à une exposition chimique, selon un rapport présenté ce 28 avril au ministre américain des Anciens combattants. Le Comité consultatif sur la Recherche sur les maladies des vétérans de la Guerre du Golfe (RAC) y détaille les dernières évolutions concernant ce syndrome, qui touche 25 à 30% des soldats ayant combattu en 1990-91.
Le système nerveux est affecté
Le syndrome de la Guerre du Golfe arrive en première position des maladies observées chez les vétérans. Loin devant le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) et les autres troubles psychiatriques.
Depuis 2008, toutes les études soutiennent la théorie d’une exposition chimique, « sur les zones de combat », qui aurait causé le syndrome de la Guerre du Golfe. Pendant un certain temps, la thèse psychologique était avancée, pour être rapidement balayée. Des études démontrent d’ailleurs une altération « des systèmes nerveux central et autonome, des fonctions neuroendocriniennes et du système immunitaire », souligne le rapport. Les experts pointent en particulier deux gaz très utilisés lors du conflit : les gaz sarin et cyclosarin, dont on connaît les effets dévastateurs, notamment sur la cognition.
A la recherche de traitements
Peu de traitements sont aujourd’hui disponibles pour ces vétérans, dont la souffrance est bien réelle. Côtés médecins, définir un moyen d’apaiser ces douleurs est le nerf de la guerre. « Les premiers résultats fournissent des signes encourageants. Les objectifs de traitement fixés en 2010 sont atteignables », se félicite Roberta White, directrice scientifique du RAC. Les experts du Comité signalent un certain nombre d’études prometteuses qui soulagent des troubles variés (apnée du sommeil, perte cognitive, fatigue…). Parmi elles, certaines évaluent l’efficacité de traitements simples : insuline intranasale, ventilation à pression positive continue (CPAP) ou encore la coenzyme Q10 (ubiquinol).
Le Comité appelle désormais au développement d’études sur des modèles animaux, pour mettre à l'épreuve ces pistes. « Bien que le modèle animal parfait pour le syndrome de la Guerre du Golfe n’ait pas encore été développé, des modèles animaux précliniques devraient être utilisés pour développer et tester de nouveaux traitements, ciblant les mécanismes pathobiologiques de la maladie et les conséquences d'une exposition [chimique] sur les zones de combat », recommande le RAC en conclusion de son rapport.
Parmi les autres dégâts collatéraux de la 2e Guerre du Golfe, on recense des troubles neurologiques, des troubles du sommeil, de la reproduction… mais aussi des cancers du cerveau. Les soldats exposés aux gaz neurotoxiques lors de la destruction des dépôts d’armes de Khamisiya (Irak) sont aussi ceux qui décèdent le plus de cancers du cerveau. Même constat chez les vétérans exposés aux contaminants issus des incendies de puits de pétrole lors du conflit.
Topsante.com du 30 avril 2014 dans un article intitulé « Le syndrome de la guerre du Golfe n’est pas lié au stress »
« Des experts américains confirment dans un rapport que la maladie dont souffrent les anciens combattants du conflit en Irak est causée par les agents chimiques toxiques auxquels ils ont été exposés. Le stress psychologique lié aux combats, lui, n'aurait aucun effet sur ce syndrome.
Alors que l'utilisation des armes chimiques a été confirmée en Syrie, des experts américains se sont penchés sur les effets de l'exposition à ces produits lors de la guerre en Irak.
Le syndrome de la guerre du Golfe est une vraie maladie, dont souffrent près de 250 000 anciens combattants du conflit en Irak entre 1990 et 1991. Les symptômes peuvent aller des douleurs multiples aux maux de tête, en passant par des pertes de mémoire et des difficultés respiratoires.
Dans un deuxième rapport d'experts, le Research advisory committee, mandaté par le Congrès américain, confirme que cette maladie est causée par les agents chimiques et non par le stress psychologique des combats. Le premier rapport, publié en 2008, établissait un lien entre ce syndrome et l'exposition à des substances chimiques toxiques comme les pesticides et un médicament prescrit pour protéger les soldats des gaz neurotoxiques.
Les produits favorisent les tumeurs cérébrales
"De nombreuses études sur le cerveau, à l'aide de système d'imagerie et d'électroencéphalogrammes, ont apporté davantage d'indications montrant que les dysfonctionnements du système nerveux central sont un symptôme clé de ce syndrome", expliquait le docteur Roberta White, principal auteur du premier rapport, citée par l'AFP. Les IRM réalisée sur les soldats ont prouvé que l'exposition aux gaz sarin et cyclosarin causerait des déficiences cognitives.
La nouvelle étude confirme que le stress psychologique n'est aucunement lié à la maladie. Mais l'exposition à certains produits toxiques aurait favorisé l'apparition de tumeurs cérébrales. Dans le rapport, les chercheurs parlent également des travaux réalisés en vue d'un traitement, comme des compléments alimentaires, de l'insuline intranasale et une technique agissant sur la respiration, rapporte l'AFP. »
Les récentes découvertes médicales remettent en cause les conclusions de la mission d’information parlementaire de 2001.
Il est temps que les pouvoirs publics réétudient le dossier du syndrome du Golfe et j’espère qu’un, ou une députée, saura poser une question à l’Assemblée Nationale à ce sujet.
Je rappelle que les vétérans qui souffrent de ce syndrome ne sont même pas pris en affection longue maladie (ALD) par la Sécurité sociale et qu’ils ont encore moins droit à une pension d’invalidité.
Jean-Charles DUBOC
A propos, il fait quoi dans le "civil", actuellement, "Nanar-Case-neuve" ?
Rédigé par : I-Cube | 13 mai 2014 à 08:07
"Nanar-Case-neuve" ?...
Il s’est installé Place Beauvau !...
Ça mérite une question au gouvernement à la prochaine session de l’Assemblée Nationale !...
Rédigé par : JEAN-CHARLES DUBOC | 13 mai 2014 à 12:28
Nous apprenons avec tristesse que Romuald nous a quitté
dans la nuit du 24 avril à 23h30 .
Il s'est éteint dans les bras de son épouse des suites de sa maladie à l'hopital de Privas en soins palliatifs.
La cérémonie aura lieux Mardi 29 avril à 14h00
au crématorium de BOURG ST ANDEOL .
Les frères d'armes qui veulent se rendre à la sépulture peuvent le faire.
l'amicale exprime ses plus sincères condoléances .
Rédigé par : JEAN-CHARLES DUBOC | 13 mai 2014 à 12:28
"Chers camarades
Je viens d'apprendre le décès d'un ancien du 2 le CCH KIOA Petelo ancien scorpion
Il est mort des suites d'une maladie à l'âge de 54 ans."
Rédigé par : JEAN-CHARLES DUBOC | 13 mai 2014 à 12:29
"Nanar-Case-neuve" ?...
Il s’est installé Place Beauvau !...
Belle réussite !...
Dans cette affaire, il a vraiment perdu une occasion de se taire.
Va-t-il essayer de se rattraper aux branches ?...
Rédigé par : JEAN-CHARLES DUBOC | 14 mai 2014 à 11:37
Vous savez, peut-être que si dans la guerre du Golfe (la première), tous les soldats ont pu être "pollués" par les poussières de métaux lourds que vaporisent à l'impact les munitions à l'uranium appauvri, peut-être que c'est comme pour le nuage de Tchernobyl qui n'a jamais franchi le Rhin !
On ne le sait pas, mais ils étaient peut-être protégés par une "main invisible" telle que celle de "Mythe-errant".
Il a bien réussi à faire croire à tout le monde qu'il était "socialiste", "maître du Verbe" tel que certains le surnommait "Dieu"...
Que même il y en a encore qui le pense vraiment !
Alors pourquoi pas ce miracle-là aussi ?
Rédigé par : I-Cube | 14 mai 2014 à 15:07
Les Américains ont 25% à 30% de leurs vétérans de la guerre du Golfe qui souffrent du syndrome du Golfe, c’est-à-dire entre 170.000 et 250.000 personnes.
D’après les chiffres disponibles, près de 18.000 soldats français ont participé à l’Opération Daguet.
Si nous retenons le même pourcentage, cela ferait de 4.500 à 5.400 de nos vétérans du Golfe qui souffriraient du syndrome.
Ce serait un drame national !...
Il est nécessaire de faire une étude épidémiologique sur le nombre de nos anciens soldats victimes du syndrome du Golfe.
Dans la presse et les médias, on n’en parle pas !...
Il était vraiment, fort ce « Mythe-Errant », pour avoir caché cela !...
Parce qu’il est décédé en 1996.
Il savait.
De la même façon, il a fait disparaître les indemnités de la guerre du Golfe.
Au moins aussi fort !...
Et il est toujours adulé par beaucoup…
Démentiel.
Rédigé par : JEAN-CHARLES DUBOC | 14 mai 2014 à 15:34
Il est grand temps! de tirer la sonnette d'alarme!!!!
Rédigé par : vincent | 14 mai 2014 à 17:34
Aux États-Unis cela bouge beaucoup plus !...
Il faut découvrir la page Facebook des vétérans de l’armée américaine «Gulf War Illness » (maladies de la guerre du Golfe) :
https://www.facebook.com/groups/125208941896/?fref=ts
Rédigé par : JEAN-CHARLES DUBOC | 15 mai 2014 à 13:02