Parti de la Mer -Normandie
Dépense publique : étude n°1518 de la BCE mars 2013
Programme économique : le retour des "Déclinistes" ?... (I)

Tolérance zéro pour les drogues

 

Le « Parti de la mer- Normandie » sera un parti politique du type « libéral contrôlé »  qui proposera de sévères ruptures dans les habitudes sociétales en instituant par exemple une tolérance zéro pour la consommation de drogue.

Pour la consommation des drogues, les lois et décrets mis en place s’inspireront de l’expérience suédoise.

Après une «expérience libérale» de 1965 à 1967, la Suède a décidé d'abandonner l’expérience et de recourir à la sanction.

En Suède, l'objectif est clair: celui d'une société sans drogue.

L'État scandinave respecte de façon stricte les exigences établies dans les trois conventions des Nations unies sur les drogues, et les dépasse même parfois.

Il a d'ailleurs le niveau le plus bas d'utilisation de drogue de l'Union européenne.

Ses performances en matière de taux de criminalité, de maladies, de problèmes médicaux et sociaux résultant de la dépendance placent également Stockholm en tête des statistiques européennes.

En 1965, le pays aux longs hivers, durant lesquels de nombreux habitants dépriment, met en place une «expérience libérale».

Mais deux ans suffisent pour décrédibiliser complètement l'approche de la légalisation. Alors qu'en 1965 20% des personnes arrêtées étaient des toxicomanes, ce nombre a pratiquement doublé en 1967.

En 1968, place à la sanction: la consommation va fortement baisser. Sauf que si cette politique de contrôle est efficace sur les consommateurs occasionnels, elle n'a que peu d'effet sur les toxicomanes.

La politique est aujourd'hui basée sur trois grands piliers: la prévention, la répression et la sortie de la toxicomanie.

Trois quarts des municipalités ont nommé une personne chargée d'organiser la prévention, que ce soit auprès des écoliers ou des parents.

Ces programmes commencent dès l'école élémentaire et figurent à tous les niveaux scolaires. Le cannabis est classé au nombre des drogues dangereuses, car «son usage est considéré comme le point de départ de la toxicomanie».

Depuis 1988, avoir de la drogue sur soi ou aider quelqu'un à en vendre constitue une infraction pénale, très sévèrement punie.

Autant dire que la Suède n'a jamais envisagé d'ouvrir des salles d'injection… Les pharmacies n'ont pas le droit de vendre des seringues sans prescription. Il est possible d'obliger les toxicomanes à suivre un traitement, qui vise l'abstinence complète.

Cette politique a l'appui de tous les partis politiques et de 95 % des citoyens. Mais elle coûte très cher: entre 0,2 et 0,4 % du PIB, selon les dernières données disponibles, datant de 2002. La France, elle, y consacre 0,1 % de son PIB.

La suite sur :

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/10/22/01016-20121022ARTFIG00616-pourquoi-la-suede-n-en-a-jamais-voulu.php

 

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