Parti de la Mer -Normandie
« Parti de la Mer » : les grands voiliers-écoles retenus
Parti de la Mer : Premier article dans le Progrès de Fécamp

Le « Parti de la Mer », un parti politique maritime, européen, humaniste et libéral

AVERTISSEMENT : Ce billet fait partie d’un ensemble de notes qui sont autant d’ébauches pour la création d’un nouveau parti politique, le « Parti de la Mer ». Les considérations que vous y trouverez ne sont pas forcément définitives. Ce sont juste des éléments de réflexion qui permettent d’avancer afin de définir les caractéristiques et le programme du « Parti de la Mer », un parti politique de droite, du type « libéral maîtrisé », humaniste, caractérisé par une action privilégiée en faveur des jeunes, et de l’Europe, au moyen du développement de la navigation en équipage à bord de grands voiliers.

Comment définir le « Parti de la Mer » ?...

Je rappelle que le slogan du « Parti de la mer » sera « Des grands voiliers-écoles pour les jeunes Français et les jeunes Européens !...», mais c’est tout de même un peu juste pour être classé politiquement !...

Le « Parti de la Mer » sera tout d’abord un parti maritime, le seul en France, et même en Europe, dont la stratégie sera principalement axée sur la mer.

L’objectif est d’avoir des élus dans chaque port de France de façon à être représenté dans les conseils municipaux, les régions et départements, afin de créer une école de voile de haute mer dans chaque port de Métropole et d’Outre-mer.

Evidemment, cette volonté d’être représenté localement s’étend bien sûr à la représentation à l’Assemblée Nationale et au Sénat.

Vous imaginez un groupe d’une cinquantaine de députés à l’assemblée nationale en train de chanter (en picolant…) : « On veut un ministère de la mer !... » ?...

Succès garanti !...

La représentation ne s’arrêtera pas, bien sûr, au niveau national car les élections européennes présenteront un intérêt majeur pour le « Parti de la Mer ».

En effet, le « Parti de la Mer » ambitionnera de faire naviguer des jeunes Français et des jeunes Européens le long des côtes européennes mais aussi entre des ports et des régions européennes qui n’ont aucun contact entre-elles !...

Un fantastique défi dont le but est d’accroitre les échanges entre les jeunes Européens qui prendront mieux conscience de leur histoire commune et de ce qu’il a fallu comme souffrances avant de construire l’Europe : des siècles de conflits, massacres et guerres, que nous avons du surmonter.

C’est aussi un projet humaniste, car il s’adresse à tous les jeunes, quelles que soient leurs origines sociales, religieuses et ethniques.

Un projet dont l’Europe a plus que jamais besoin au moment où les partis xénophobes et racistes refont surface dans quasiment tous les pays européens.

Un phénomène qui nous rappelle la funeste montée des extrémismes durant les années 1930.

Il faut à l’Europe une solution pour contrer la réapparition de sa « face sombre » en lui donnant un nouveau et puissant moyen de développer les échanges entre les jeunes Européens et enrichir la compréhension mutuelle de ses 500 millions d’habitants, et ce sera le « Parti de la Mer » qui l’apportera.

Par contre, tout ceci n’est pas suffisant pour définir les grands axes d’une politique économique et je me dois de développer la philosophie « libérale maîtrisée » qui sera retenue par ce parti.

Et, pour cela, je reprends un extrait d’un texte rédigé par « I-Cube » et disponible à l’adresse suivante :

http://infreequentable.over-blog.com/article-les-constats-de-vcrm-66722548.html

La « casse des services publics », voilà la justification principale des syndicats et partis de gauche pour affirmer que le libéralisme s'est emparé de la « Gauloisie sociale », sous la pression des directives européennes (l'exemple emblématique est donné avec EDF et la SNCF).

Or la « sauvegarde des services publics » (comprendre « sous leur forme actuelle ») est présentée comme l'un des « piliers » du « modèle social français » menacé par le libéralisme outrecuidant.

Ceci est une pure invention des étatistes.

Les « Services d'Intérêt Général » prennent des formes très différentes selon les pays, tout en ayant une efficacité équivalente voire meilleure qu'en « Gauloisie éclairée » où des formules différentes ont été expérimentées avec succès (ex les « points poste » tenus par les commerçants).

Faute de s'en tenir à l'essentiel et de faire les choix qui s'imposaient pour ne pas verser dans le « toujours plus », ce modèle n'est plus qu'une machine à produire des échecs.

L'essentiel du « modèle social français », en amont de ses résultats catastrophiques est constitué, comme le dit R.Cayrol (Institut CSA), de 4 « piliers » :
– Le droit à l'éducation gratuite ;

– Le droit à l'assurance maladie gratuite ;

– Le droit à la retraite ;

– L'indemnisation des chômeurs.

Ces points sont effectivement plébiscités par les « gaulois » qui y sont viscéralement attachés (et on les comprend).

Or, il faut faire preuve d'une mauvaise foi manifeste pour oser affirmer que le libéralisme met en péril ces points clés du système actuel, même si des aménagements y sont apportés : Serait-il si scandaleux que l'enseignement supérieur soit payant, sans aide pour les familles aisées et avec un système de bourses renforcé pour les plus démunies (ce qu'a fait T. Blair en GB) ?

Ils ne sont d'ailleurs pas une exclusivité « Gauloise » dans la mesure où tous les pays européens, y compris les plus libéraux, les respectent, avec des variantes d'application bien entendu.

Le tableau suivant pour juger des risques de menace (réels ou imaginaires) qui pèseraient sur nos ces acquis sociaux, dans l'optique d'un libéralisme modéré (je dis « maîtrisé »), par comparaison avec « l'ultra libéralisme ».

Bien entendu, la « menace » est claire et assumée pour certaines « corporations » qui verraient leurs propres « avantages acquis » (en fait des privilèges qu'elles présentent comme des acquis pour l'ensemble du « peuple des Gaules ») supprimés ou à tout le moins sérieusement entamés.


On y trouve, pour chacun des thèmes, les points clés ...
– De la situation française actuelle (« étatiste ») ;

– De la solution « libérale maîtrisée » ;

– De la version « ultralibérale » (que je ne fais pas mienne !) :

THEME

ETATISTE

LIBERAL

ULTRA-LIBERAL

SERVICES PUBLICS

sureffectifs
statut lourd et dévoyé
monopoles sur services marchands
privilèges pour entreprises publiques (réductions de tarifs, horaires, retraites)

réduction drastique des effectifs
révision du statut
vraie GRH
concurrence sur services marchands
suppression des privilèges

régalien pur

EDUCATION

égalitarisme --> inégalités
sureffectifs administratifs (mammouth)
enseignement supérieur "gratuit"

décentralisation autonomie
réduction effectifs admin
enseignement supérieur payant (avec bourses)

chèque éducation
privilégier le privé

SANTE

Dilution des moyens
(hôpitaux)
peu/pas d'optimisation de l'administratif

Optimisation des moyens
Quantitatifs-Qualitatifs
Moyens pour CHUs
Hôpitaux privés à but non lucratif

privatisation

RETRAITES

Uniquement répartition

Mixte répartition/capitalisation

uniquement capitalisation

PROTECTION SOCIALE

Monopole d'État

Suppression du monopole
renforcement de la mutualité

libéralisation totale

FISCALITE

système complexe
niches
ISF démagogique

3 tranches
suppression des niches
suppression ISF

Flat-tax

suppression ISF

CODE DU TRAVAIL

complexe et lourd
fuite en avant sur le smic
35 h
restriction des licenciements --> frein à l'embauche + précarité
protection des emplois

contrat unique
contrat de mission (seniors)
modération du smic baisse des charges
35h privé : le mal est fait
35h public : augmentation pour 35h vraies
libéralisation des licenciements
protection des personnes

idem
35h : abolition
idem
idem

SUIVI DES CHOMEURS

laxisme des contrôles
pas d'accompagnement
allocation/durée moyennes

+ contraignant
+ sérieux (oblig. résultat) + délégation au privé
fortes allocation/durée

très contraignant
privé pur
faibles allocation/durée

ENTREPRISES

maintien en survie artificielle des industries obsolètes
subventions

abandon contrôlé industries obsolètes
subventions avances sur cdes de l'État
incitations à la recherche

laisser aller laisser faire

RECHERCHE

peu de recherche privée car pas d'incitation
peu de stratégie
gabegie (CNRS)
saupoudrage des moyens

pôles excellence
incitation privé
vraie réforme CNRS suppression disciplines/labos non « stratégiques » concentration des moyens

idem

Au vu de ce tableau, comment peut-on décemment affirmer qu'on a déjà passé au pays entier une « camisole libérale » ?

A contrario, il montre clairement que, dans les grandes lignes, la même politique a été menée depuis 30 ans, tant par la « gauche » que par la « droite ».

Qu'attendent les médias pour l'affirmer et le démontrer haut et fort ?

S'il est une carence de l'information, c'est bien celle-là !

Et bien, voilà !... Si vous voulez avoir une idée du programme politique du « Parti de la Mer » et bien c’est dans la colonne Libéral !...

Et où ce serait placé à l’Assemblée Nationale ce parti là ?...

Et bien là où se trouve l’UMP !...

C’est mon « Bling-bling » qui va être content !...

Mille millions de mille sabords !...

« Capitaine Haddock »

P.S. (Ajout du 4 mai 2011)

Le « Parti de la Mer » sera composé d’un réseau de partis régionaux totalement indépendants comme le « Parti de la Mer – Bretagne » ou encore le « Parti de la Mer – Martinique ».

Un parti politique est simplement une association loi 1901 auquel est liée une association pour le financement.

Ainsi, toute personne peut créer un « Parti de la Mer régional ».

Si vous êtes intéressé vous pouvez me contacter par email :

[email protected]

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