LETTRE A FRANCOIS FILLON Flux

Lettre ouverte à François FILLON (VI)

 

Fillon 13

 

Protection de la Terre contre les astéroïdes géo-croiseurs et les comètes

 

Cher Monsieur,

 

La campagne pour la Présidentielle 2017 est très mouvementée et j’espère que vous serez celui qui tiendra les rênes du pouvoir dans quelques semaines.

Vous serez bientôt responsable de la Sécurité intérieure, et de la Sécurité extérieure de notre pays, et vous ferez des choix qui engageront la France, et les citoyens, dans des investissements considérables sur plusieurs décennies.

 

La planète est engagée dans une course folle aux armements pour parer à la pire des éventualités : un conflit atomique avec une grande puissance !... La dissuasion a permis d’éviter que ne se renouvellent de terribles boucheries comme en a connu le siècle précédent mais il faut se demander si la Russie et la Chine sont de réelles menaces pour le pays.

La construction et la modernisation de nos quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de la classe « Le Triomphant » ont coûté, en 25 ans, près de 15 milliards d’euros tandis que le développement du missile M 51 et l’adaptation des infrastructures de l’Île Longue ont eu un coût de 8,5 milliards d’euros.

Ce qui fait un total de 24 milliards d’euros !...

La modernisation de notre arsenal nucléaire et la construction de la nouvelle génération de SNLE, à partir de 2020, vont représenter près de 40% des investissements de la Défense.

Le développement de la recherche et les efforts industriels sur ces nouvelles armes, comme dans le cas du Laser Mégajoule, représentent des investissements extrêmement importants et d’origines variées comme l’a souligné ICAN France qui a révélé l’implication de neuf institutions financières françaises dans leur financement.

En pleine période de crise économique, et de restrictions budgétaires, cela représente un pourcentage suicidaire pour les investissements en armements classiques – et nous en avons plus que jamais besoin pour lutter contre le terrorisme islamique.

Les USA vont dépenser 500 à 700 milliards de dollars dans les dix prochaines années pour améliorer le niveau de leurs armes nucléaires tactiques et stratégiques.

En 2014, avec un total de 16.300 têtes nucléaires, dont 4000 déployées, il y a suffisamment d’armes atomiques pour éradiquer toute vie sur la planète. Au niveau mondial, le cout de développement et de déploiement des armes atomiques est de 730 milliards d’euros par décennie !...

 

Cette situation est complètement démentielle et on mesure à quel point l’être humain n’est, dans ce cas, qu’un « singe fou ».

Tout ceci est un véritable échec de la pensée, de la réflexion, du savoir.

Et si on faisait autre chose ?...

 

Et si on rassemblait les êtres humains dans un projet vital pour notre avenir à tous ?...

Au lieu de continuer une course folle à l’armement nucléaire, pourquoi ne pas lancer un projet de protection de la planète contre les astéroïdes et les comètes qui croisent régulièrement l’orbite de la Terre ?...

C’est le thème du film « Deep Impact » qui restera d’actualité pour des millénaires.

Les conséquences de la collision d’une comète avec la Terre seraient apocalyptiques. Souvenez-vous de la collision de la comète Shoemaker-Lévy avec Jupiter, le 17 mai 1994.

L’un des fragments de la comète a provoqué une boule de feu de la taille de la Terre.

 

En 2001, les deux astronautes américains Ed Lu et Rusty Schweickart ont présenté des stratégies de déviation d’un astéroïde lors d’une réunion au Centre spatial Lyndon Johnson à Houston.

Un an plus tard, en octobre 2002, ils ont créé la « Fondation B612 » qui a pour objectif de construire un télescope spatial dont l’orbite sera proche de celui de la planète Vénus.

C’est l’ambitieuse « mission Sentinel » qui devrait permettre de détecter 90% des astéroïdes géo-croiseurs de plus de 140 mètres de diamètre, c’est-à-dire ceux qui représentent une véritable menace pour la Terre.

Le budget est de 450 millions de dollars et le lancement devrait voir lieu en 2018.

Rusty Schweickart est aussi l’un des fondateurs de « l’association of Space Explorers » (ASE) qui, à travers son comité international d’astronautes et de spécialistes des astéroïdes, a proposé aux Nations-Unies le projet « Menace des astéroïdes : un appel pour une réponse globale ».

 

Le 2 mars 2012, Dimitri Rogozyne, vice-Premier ministre de la Fédération de Russie et responsable du complexe militaro-industriel, a déclaré lors d’une visite à l'Institut central de recherche du génie mécanique à Moscou qu’il était nécessaire de surveiller les astéroïdes et les comètes qui pourraient arriver sur Terre et présenter un réel danger pour l’humanité.

En février 2013, Dimitri Rogozyne a déclaré qu’il était nécessaire de créer sous l’égide de l’ONU un système de protection planétaire face aux astéroïdes : « Tant sur le plan technique que politiquement, un tel système doit être global et universel et impliquer une concertation dans le cadre des Nations unies … Personne n'est capable de dire ce qui peut se produire dans 25, 30 ou 40 ans. Aussi, doit-on dès à présent commencer à créer ce système pour ne pas être en retard ».

En avril 2013, il a été divulgué lors d’une conférence en Allemagne que Dimitri Rogozyne avait proposé à Vladimir Poutine que le prochain sommet du G-20 soit en priorité consacré à la prévention des menaces venant de l’espace !...

« Ce projet humanitaire au bénéfice de la civilisation repousse la composante militaire au second plan et place sous un jour différent le rôle des Nations unies qui pourraient devenir leur « parrain politique ». Une Initiative de défense de la Terre pourrait devenir un facteur stimulant majeur pour la recherche internationale et la coopération militaro-industrielle entre les pays d’Occident et les BRICS. La Russie y jouerait un rôle de premier plan ».

Une très belle déclaration de politique internationale.

 

Grâce aux efforts soutenus de l’association des explorateurs de l’espace, et à l’engagement russe, l’Assemblée générale des Nations-Unies a approuvé, en octobre 2013, la création d’un « Groupe international d’urgence astéroïde » (International Asteroid Warning Group) pour détecter les objets stellaires qui pourraient menacer la Terre.

L’objectif est de pouvoir réagir, en cas de menace directe, en déviant l’astéroïde dangereux grâce à une installation adaptée à chaque cas (voile solaire, effet gravitationnel, moteur de fusée, etc…).

« Aucun gouvernement dans le monde n’a aujourd’hui la responsabilité explicite de protéger la planète, ni aucune de leurs agences » a expliqué au Scientific American Rusty Schweickart qui a participé à la mission Apollo 9 en 1969.

Le groupe de travail optimisera l’échange des informations entre les organismes qui surveillent le ciel afin de mettre en place des mesures pour réduire les risques de collision entre un astéroïde et la Terre.

 

Si le projet est maintenant officialisé par les Nations-Unies il faut avouer qu’aucun dirigeant politique français n’a repris cette initiative !...

Un tel projet ferait pourtant partie des objectifs de la Direction générale de l’armement (DGA) et du Commissariat à l’énergie atomique (CEA).

Un projet de création d’ogives nucléaires « anti-comètes » et de missiles spatiaux spécifiques permettrait de détruire une comète en trajectoire de collision avec la Terre, tout en accélérant le désarmement nucléaire.

Le Centre national d’études spatiales (CNES) et l’Agence spatiale européenne (ESA) seraient bien sûr des partenaires incontournables ainsi que toutes les structures planétaires identiques.

Serez-vous le président qui reprendra l’idée des cosmonautes américains et de Dimitri Rogozyne ?...

 

Je vous prie d’agréer, cher Monsieur – et j’espère futur président de la république - l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles DUBOC

 


Lettre ouverte à François FILLON (I)

Des grand voiliers-écoles pour les jeunes Français

Lettre ouverte à François FILLON (II)

La paille et la poutre

 

 Lettre ouverte à François FILLON (III)

Création d'une Cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM)

 

Lettre ouverte à François FILLON (IV)

Mesures de redressement des comptes publics

 

Lettre ouverte à François FILLON (V)

Prélèvements obligatoires sur les successions et investissements publics

 

Lettre à François FILLON (VI)

Protection de la Terre contre les astéroïdes géo-croiseurs

 

La dernière actualité de notre système solaire

 

Un astéroïde plus gros que d’habitude qui passera dans le voisinage de la Terre le 19 avril au plus proche. Mesurant environ 650 m, il s’approchera à seulement 1,8 million de kilomètres de nous. Le même jour, mais un peu plus loin, une comète fera aussi une visite au plus près de notre planète.

On se rappelle que le 4 avril dernier, un petit astéroïde a littéralement frôlé la Terre. De la taille d’une voiture, le géo-croiseur 2017 GM (c’est son nom) n’était alors passé qu'à 16.000 km de la surface de notre planète, ce qui est vraiment très proche.

En réalité, nous croisons souvent de semblables petits objets sans que cela ne nous menace (plusieurs fois par semaine).

2014 JO25, qui, comme son nom nous l’indique, a été découvert en mai 2014, passera alors à environ 1,8 million de kilomètres (ce qui correspond à 4,6 fois la distance moyenne entre la Terre et la Lune). La Nasa assure que ce corps céleste n’est pas sur une trajectoire de collision.

C’est la première fois depuis le passage en 2004 d’Apophis (que nous en avions parlé sur un autre blog), un petit monstre potentiellement dangereux de 5 km de diamètre, qu’un astéroïde de cette taille nous frôlera.

Pour 2014 JO25, il s’agit de son passage le plus proche de la Planète bleue depuis quatre siècles, et ce sera encore le cas pour les cinq siècles à venir, toujours d’après les calculs (effectués par des « robots » : Vive le monde des robots et de leurs algorithmes d’intelligence artificielle !).

Pour les chercheurs, cette visite est bien sûr une belle opportunité pour l’étudier et mieux décrire son orbite. Les premières observations, en 2014, avaient montré que l’astre était deux fois plus réfléchissant que la Lune. Les radiotélescopes de Goldstone, en Californie, et d’Arecibo, à Porto Rico, l’attendent donc de pied ferme.

Les astronomes amateurs, et aussi tous les curieux qui possèdent un instrument, pourront le guetter au cours des deux nuits qui précédent son approche. De magnitude 11, il sera cependant faible et guère visible à l'œil nu.

 

De plus, le même jour, la Terre a aussi rendez-vous avec une comète : C/2015 ER61 PanSTARRS !

Il s’agit d’une comète découverte récemment, et qui passera à 175 millions de kilomètres de nous, soit une distance supérieure à celle qui nous sépare du Soleil.

À la faveur de son incursion récente dans le voisinage du Soleil, des sursauts d’activité ont considérablement accru sa luminosité, si bien qu’elle est actuellement visible avec une simple paire de jumelles à l’aube. Une belle surprise comme savent si bien le faire les comètes.

 

Le prochain rendez-vous avec un astéroïde de grande taille sera en 2027 avec 1999 AN10 (découvert en 1999). Mesurant approximativement 800 mètres, il ne passera qu’à 380.000 km de la Terre, soit à peu près autant que la distance qui nous sépare de notre satellite naturel, la Lune.

Rappelons-nous que le soir du 26 janvier 2015, l’astéroïde 2004 BL86 croisait l’orbite terrestre. Il est passé à seulement 1,2 million de kilomètres de nos têtes, soit un peu plus de trois fois la distance Terre-Lune, sans pour autant nous menacer lui non plus. Il a été découvert le 30 janvier 2004, par un télescope du programme Linear (Lincoln Near-Earth Asteroid Research) et tourne autour de notre étoile, le Soleil, en 1,86 an.

Avec une taille estimée entre 500 et 680 m, 2004 BL86 est le plus gros astéroïde potentiellement dangereux (en anglais PHA, potentially haszardous asteroid) à se promener près de chez nous avant le passage de 1999 AN10 (entre 800 et 1.800 m) en 2027, à seulement 388.960 km.

Ce géo-croiseur était visible avec une paire de jumelles ou une lunette astronomique lors de sa traversée de la constellation du Lion, en direction de l’Est, non loin de Jupiter.

Bien sûr, des spécialistes de la Nasa ne manqueront pas le prochain rendez-vous pour mieux cerner et caractériser cet objet, notamment avec l’antenne Deep Space Network à Goldstone (Californie) et celle, immense, d’Arecibo à Porto Rico. « Actuellement, nous ne savons presque rien de cet astéroïde donc, il y aura forcément des surprises. »

 

Voici bientôt deux ans, le géo-croiseur 2012 DA14 (environ 45 m) s’aventurait à seulement 27.700 km de la surface de notre planète, sans pour autant nous menacer. Toutefois, le 15 février 2013, restera marqué par l’intrusion inopinée et l’explosion d’une météorite en Russie, au-dessus de la ville de Tcheliabinsk.

Sans qu'il n'y ait de relation directe entre les deux événements (qui se sont produits à plusieurs heures d’intervalle), ceux-ci nous rappellent notre vulnérabilité et notre intérêt à évaluer les risques des géo-croiseurs. À cet égard, la Nasa montrait dans une étude publiée en novembre dernier que les visiteurs de ce type de plus d'un mètre, sont légions : Au minimum une météorite toutes les deux semaines, partout à travers le globe terrestre !

« Les astéroïdes ont quelque chose de particulier. Pas seulement parce qu’ils ont(vraisemblablement) fourni à la Terre les molécules prébiotiques et la plupart de son eau, mais parce qu’à l’avenir, ils deviendront des gisements précieux de minerais et autres ressources vitales. Ils deviendront également les stations de ravitaillement pour l’humanité tandis que nous poursuivons notre exploration du Système solaire. Il y a quelque chose au sujet des astéroïdes qui donnera toujours envie de les regarder. »

Avis aux curieux, placez-vous à l’abri de la pollution lumineuse et préparez-vous à guetter ce petit corps céleste qui croisera notre chemin orbital.

Source : I3

 

 


Lettre ouverte à François FILLON (III)

 

Création d'une Cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM)

 

Fillon 6

 

Jean-Charles DUBOC

à

François FILLON

LES RÉPUBLICAINS

 

 

 Cher Monsieur,

 

Vous avez reçu ma proposition à Hervé MORIN, président de la Région Normandie, de lancer rapidement le projet « Un grand voilier-école pour la Normandie » qui pourrait être repris pour l’élection présidentielle par « Les Républicains » en tant que symbole de liberté, de responsabilité et de solidarité.

Un projet qui n’a rien de bien difficile à réaliser à partir du moment où une région, un gouvernement et une grande entreprise décident de s’investir dans les études et le financement.

 

J’ai passé une année 2016 épouvantable avec un mois d’hospitalisation, dont deux semaines en neurochirurgie au CHU Charles-Nicole de Rouen, et j’ai eu le temps de découvrir un peu mieux le monde médical.

De quoi réfléchir sur la misère humaine, la souffrance, la précarité, et de découvrir un peu plus le métier de soignant que ce soit les médecins, les infirmiers ou les aides-soignantes.

Aussi, il me semble que les réformes du système de santé doivent être prudentes, afin de ne pas faire fuir les électeurs modestes ou marginalisés, comme les 6 millions de chômeurs et les 9 millions de « pauvres » qui ne peuvent pas se payer une mutuelle, et qu’il est souhaitable d’envisager de nouvelles voies originales de financement de la Sécurité Sociale.

C’est à cet effet que je me permets de vous recommander une proposition de « I-Cube » qui consiste à créer une Cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM).

 

Très brièvement, la « CSPM » est une taxe à vocation sociale, comme la CSG, sur le chiffre d’affaire fait sur le territoire :

Assujettis : Toutes les entreprises, de production, des intermédiaires, des détaillants et commerçants qui ont une activité nationale (sont donc exclues les exportations), sans exceptions.

Exonérations : Exclusivement les matières premières et les produits alimentaires (humaines et animales).

Taux : Celui qu’on veut, mais croissant au fil du temps et jusqu’à 30 %.

Exemption automatique : Produits vendus bénéficiant du label « OFG », et à plus de 50 % pour les revendeurs. C’est simple, le montant des achats payés comporte ou non de la « CSPM » dans le prix d’achat (du produit, de la prestation de service) en rappelant qu’en sont justement exemptés les « labellisés OFG »…

Mécanisme : Celui qui ne remplit pas ces conditions paye et « revend » sa CSPM à ses clients. Puisque naturellement, la « CSPM » n’est pas déductible, ni sur elle-même, ni sur les bénéfices… De plus, elle participe à l’assiette de TVA (et autres droits)… Simple, beaucoup plus simple que le système originellement conçu qui en passait par un travail des douanes supplémentaires. Naturellement, le coût de la certification est déductible et pourrait même faire l’objet d’un crédit d’impôt remboursable. À déterminer.

Objectif : Tout simplement pousser, par les prix, le consommateur à se procurer en priorité des produits et services qualifiés « OFG » pour pousser les revendeurs à en faire autant et ainsi relocaliser les activités « déportées » hors des frontières et ainsi reconstruire au fil du temps un tissu industriel et artisanal, avec pour conséquence de rapatrier de la main-d’œuvre locale, qui fournit du pouvoir d’achat, des assiettes d’impôt et taxe nationales et des cotisations sociales devant assurer l’équilibre de notre modèle social…

Et si vraiment d’autres critères que le prix final entrent dans la décision d’acquisition (la qualité, le SAV, la commodité, la proximité, la signature carbone, que sais-je encore…) qu’on ne trouve pas dans des productions « pro-domo », eh bien le consommateur final accepte de payer la différence de prix : Il reste libre !

Vous trouverez, avec la présente, les développements sur la « CSPM », et le label « OFG », disponibles sur le site de « I-Cube » (texte corrigé) et repris sur mon site « Alerte éthique ».

 

Cette proposition pourrait être reprise, après étude, pour la campagne électorale. Elle pourrait alors rassembler, par son aspect social, les électeurs centristes et, en même temps, « couper l’herbe sous le pied du FN » par sa capacité à privilégier les achats de produits d’Origine France Garantie et à rapatrier nos industries délocalisées.

Je vous prie d’agréer, cher Monsieur, - et j’espère futur Président de la République - l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Lire les "lettres ouvertes à François FILLON" sur :

 

 Lettre ouverte à François FILLON (I)

Des grand voiliers-écoles pour les jeunes Français

 

Lettre ouverte à François FILLON (II)

La paille et la poutre

 

Lettre ouverte à François FILLON (III)

Création d'une Cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM)

 

Lettre ouverte à François FILLON (IV)

Mesures de redressement des comptes publics

 

Lettre ouverte à François FILLON (V)

Prélèvements obligatoires sur les successions et investissements publics

 

Lettre à François FILLON (VI)

Protection de la Terre contre les astéroïdes géo-croiseurs

 

 

  FILLON Réponse CSPM0001

Extrait du site de « I-Cube » :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/le-label-ofg-et-ma-cspm-revisee.html

 

Le label « OFG » et… ma « CSPM-révisée »

 

Origine France Garantie…

 

Je l’ai découvert très récemment, mais ça existe depuis un moment, paraît-il.

Je connaissais les Appellation d’Origine Contrôlée, remplacée peu ou prou par les « Origines géographiques contrôlée » ou de production contrôlée, je savais que les normes « Made in France » répondaient à des critères objectifs de fabrication d’un produit (ou d’un service).

Mais il y a mieux et c’est à l’initiative d’un « ex-UMP » devenu UDI, Yves Jégo.

 

Parmi ses faits d’armes il est l’auteur d’un rapport au Président de la République sur la mondialisation anonyme en mai 2010, qui préconise la création d’un label unique, le label « Origine France Garantie ».

Il a pour but premier d’informer le consommateur sur l’origine française d’un produit. En insistant sur la différence entre la marque et l’origine, le label a aussi pour objet la défense et la valorisation des produits de fabrication hexagonale, des entreprises qui les produisent, des emplois nationaux que cela suppose, ainsi que la promotion de la « Marque France » dans un maximum de secteurs d'activité.

Et à l’été 2015, il lance avec l’ancien ministre de l’Économie socialiste Montebourg, « Les assises du produire en France » qui sont un peu passées inaperçues.

 

Et depuis, ça rame : d’après une étude d’IPSOS réalisé en juin 2016 :

– Seuls 46 % des consommateurs affirment avoir déjà vu le label OFG sur un produit ou une publicité ;

– Le label « OFG » donne l’assurance que le produit est majoritairement fabriqué en France pour 83 % des sondés ;

– Ce label OFG inspire confiance pour 79 % d’entre eux ;

– Les produits sont régulièrement contrôlés par des organismes certificateurs (78 %), ce qui est vrai et parfois de façon aléatoire… après certification ;

– Enfin le label OFG est le seul label qui certifie l’origine française d’un produit pour 61 % des consommateurs…

 

En fait, le label a été créé en juin 2010, au temps du quinquennat de Nicolas Sarkozy à la suite de la publication du rapport Jégo.

Simple et compréhensible par tous, c’est le résultat d’une démarche collective d’acteurs qui souhaitent œuvrer ensemble à la promotion du « produire en France » et à la valorisation des savoir-faire industriels et artisanaux.

L’association « Pro France » qui assure la promotion d’Origine France Garantie est composée de chefs d’entreprise soutenant cette démarche.

Son objectif est de :

– Donner une information claire et précise au consommateur sur l’origine française des produits ;

– Faire connaître les entreprises qui fabriquent en France.

 

Ce Label se singularise des autres mentions telles que « made in France », « conçu en France », « Fabriqué en France »…  qui sont auto-déclaratives et trop lâches, pas assez contrôlées.

En fait « OFG » est l’unique label qui certifie l’origine française d’un produit. Il est, transversal (tout secteur confondu) et incontestable (la certification, obligatoire, est réalisée par un organisme certificateur indépendant).

Autrement dit ce label assure aux consommateurs la traçabilité du produit en donnant une indication de provenance claire et objective.

Car l’obtention du label se fait sur deux critères cumulatifs que les entreprises doivent nécessairement satisfaire pour l’obtenir :

– Entre 50 % et 100 % du prix de revient unitaire est français ;

– Le produit prend ses caractéristiques essentielles dans l’hexagone.

 

Quitte à se répéter, l’usage de ce label peut être demandé par toute entreprise produisant en France. Le principe retenu est simple : 50 % a minima du prix de revient unitaire est français et le produit prend ses caractéristiques essentielles en France.

Grâce au marquage de ce label directement sur les biens de consommation, les entreprises disposent d’un nouvel atout pour faire savoir qu’elles produisent en France, en dit le site « d’OFG ». Le label est clair, simple, facilement identifiable par le consommateur, il est le garant de l’origine du produit.

Et sa délivrance ressort d’une démarche transparente par la certification de Bureau Veritas, Afnor, Cerib, Fcba, Sgs.

1 – L’entreprise constitue un dossier (informations sur les produits concernés et leur processus de production).

2 – Le dossier est évalué par l’organisme certificateur.

3 – Si le résultat de l’étude est positif, le label est décerné.

4 – Dans un délai de 6 mois, un audit de vérification permet de valider les informations communiquées.

5 – Sur présentation de la revue technique, la décision de labellisation est confirmée.

6 – Un audit annuel est prévu afin de s’assurer du maintien de la conformité.

Simple et efficace.

 

Car, il faut que vous sachiez que tous les autres AOC, AOP, AOG et le « Made in France » obéissent à d’autres règles.

Pour les produits d’origine simple et unique, tels les fruits et légumes, pour lesquels d’ailleurs la mention d’origine est obligatoire, la définition est évidemment simple. Mais lorsque les produits sont le résultat de plusieurs composants ou de transformations, c’est-à-dire pour la quasi-totalité des produits industriels et même agro-alimentaires, la définition doit suivre les règles communautaires d’origine non préférentielle édictées par le code des douanes communautaire (CDC), notamment l’article 24 de ce code, qui dispose « qu’une marchandise  pour laquelle sont intervenus deux ou plusieurs pays dans sa production est originaire du pays où a eu lieu la dernière transformation substantielle ayant abouti à la fabrication d’un produit nouveau ou représentant un stade de fabrication important ».

 

Ce qui entretient un grand flou sur la notion de « made in France » et ouvre de larges portes à des pratiques qui brouillent la véritable origine. Par exemple des chemises fabriquées en France mais à partir de tissu chinois peuvent être considérées comme « made in France ».

Autre exemple, des polémiques ont surgi à propos de la viande bovine, réputée française lorsque les animaux n’ont passé qu’un court instant à l’intérieur des frontières politique dudit pays, avant d’être abattus, pour être nés, élevés, engraissés dans plusieurs pays au fil du développement de l’animal.

Vous croyez manger de la viande de terroir, en fait, vous faites vivre tout un tas d’exploitations agricoles qui ne parlent pas français, du moment qu’elle a été « transformée » dans un abattoir sis au pays…

En fait, vous avez dans votre assiette une viande « made in partout ».

Et c’est vrai pour votre brique de lait, votre morceau de beurre, les bouquins que vous lisez (la presse quotidienne), vos médicaments, votre savon de Marseille, les jouets de vos gamins, etc.

 

L’automobile est un excellent exemple, qu’on le veuille ou non, du  royaume du « made in partout ».

Avec son marché domestique de deux millions de véhicules, bien trop peu pour ne pas exiger que les constructeurs nationaux s’adressent très au-delà de leur marché domestique pour survivre, ils seraient incapables de fabriquer autre chose derrière nos frontières que l’équivalent des antiques Trabant est-allemandes.

Alors ils font vivre des usines un peu partout, quitte à monter les pièces détachées en France.

Lorsque le label OFG est apparu, des deux constructeurs français, seul PSA a cherché à faire labelliser celles de ses voitures dont au moins 50 % du prix de revient était d’origine française.

Renault, dont on sait qu’il est depuis longtemps beaucoup plus internationalisé que PSA, notamment avec ses usines dans les ex-pays de l’Est, a dans un premier temps refusé de se soumettre aux procédures. Le groupe a cependant changé d’avis après que PSA, puis Toyota pour son usine de Valenciennes (modèle Yaris) eurent obtenu le label OFG !

Fin 2016, seize véhicules du groupe PSA, dont plusieurs utilitaires, ont obtenu le label OFG. PSA a misé en effet sur l’avantage que lui confère sa tradition de construction en France. En revanche, Yves Jégo signalait fin 2014 que le groupe Renault n’avait pu faire labelliser « OFG » aucun de ses véhicules particuliers, et il semble bien qu’il en soit encore de même aujourd’hui.

Le groupe ne communique pas sur ce point.

Ce qu’on sait c’est que seul Renault Trucks dispose depuis 2014 d’une gamme labellisée OFG.

Ceci signifie donc que, même dans le cas de véhicules assemblées dans les usines française du groupe Renault, 50 % du prix de revient d’aucun d’eux n’est pas d’origine nationale.

Le plus drôle, c’est qu’on peut noter que Toyota a obtenu le label OFG pour sa Yaris qui jusqu’à très récemment (supplanté maintenant par la 308 Peugeot) était le véhicule labellisé OFG le plus vendu dans les frontières, ainsi que pour le ProAce.

Les autres constructeurs étrangers dont les véhicules sont labellisés OFG sont principalement Daimler pour la Smart for two, et Fiat pour la Scudo…

Donc, vous le voyez, aucune barrière capitalistique, ou nationale à mettre en œuvre !

 

À destination de ceux qui croiraient que la France est dans une situation particulière, on rappellera que chez le champion européen de l’automobile, à savoir l’Allemagne, avec ses groupes triomphants VAG, BMW et Daimler, la signification du prestigieux « made in Germany » n’est pas au fond très différente.

Simplement, les constructeurs allemands procèdent autrement, et tous les véhicules de marque allemande sont véritablement assemblés en Allemagne, mais à partir de composants provenant d’autres pays généralement à bas coût de production, alors que Renault et dans une moindre mesure PSA font fabriquer en dehors de leur pays d’origine nombre de véhicules portant leurs marques.

Les groupes allemands ayant des filiales étrangères vendent quant à elles sous leur propre marque (Skoda en Tchéquie, Seat en Espagne…).

La différence n’est dès lors que commerciale, étant toutefois entendu que l’Allemagne avec son fameux Mittelstand dispose de beaucoup plus de sous-traitants que la France.

 

Rappelons aussi que ce sont en vérité l’internationalisation et la mondialisation qui ont sauvé les constructeurs français du désastre. Renault le premier avec l’alliance avec Nissan, qui a ouvert les portes de l’Extrême-Orient et des États-Unis, où Nissan est très présent. Alliance technique et capitalistique s’est révélée très profitable à Renault, ne pas l’oublier non plus.

Les différents accords sur le temps de travail chez Renault ont ainsi permis à Nissan de « prêter » aux usines française la fabrication de certains de ses modèles et d’assurer ainsi le plein emploi des usines concernées.

Chez PSA, c’est encore plus clair. La prise de participation du chinois Dongfen a véritablement sauvé un groupe exsangue au bord de la catastrophe, dont le tort, si l’on peut dire, est précisément d’avoir voulu rester trop patriotique.

En vérité, le problème reste toujours celui de la disparition du tissu industriel français faute de compétitivité.

Mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…) perd son industrie, et avec elle les fabricants des composants nécessaires à la construction automobile.

Mais c’est tout autant vrai pour d’autres industries (pharmaceutiques, textiles et j’en passe).

Par exemple, le pays n’a plus de fabricants de batteries électriques, du moins traditionnelles, raison pour laquelle  la Zoé électrique de Renault ne peut pas être labellisée OFG.

 

Quel rapport avec la « CSPM » (pour cotisation sociale sur les produits manufacturés) ?

Je rappelle le mécanisme proposé : Une taxe (de plus), avec pour assiette non pas la marge (comme pour la TVA), non pas la valeur-ajoutée (comme CVAE), mais directement sur le Chiffre d’Affaires (comme les anciennes TCA), tout le chiffre d’affaires d’une même entreprise fait sur le territoire (les ventes) ; taxe à vocation sociale (comme la CSG).

Assujettis : Toutes les entreprises, de production, des intermédiaires, des détaillants et commerçants qui ont une activité nationale (sont donc exclues les exportations), sans exceptions.

Exonérations : Exclusivement les matières premières et les produits alimentaires (humaines et animales).

Taux : Celui qu’on veut, mais croissant au fil du temps et jusqu’à 30 %.

Exemption automatique : Produits vendus bénéficiant du label « OFG », et à plus de 50 % pour les revendeurs.

C’est simple, le montant des achats payés comporte ou non de la « CSPM » dans le prix d’achat (du produit, de la prestation de service) en rappelant qu’en sont justement exemptés les « labellisés OFG »…

Mécanisme : Celui qui ne remplit pas ces conditions paye et « revend » sa CSPM à ses clients.

Puisque naturellement, la « CSPM » n’est pas déductible, ni sur elle-même, ni sur les bénéfices…

De plus, elle participe à l’assiette de TVA (et autres droits)…

Simple, beaucoup plus simple que le système originellement conçu qui en passait par un travail des douanes supplémentaires.

Naturellement, le coût de la certification est déductible et pourrait même faire l’objet d’un crédit d’impôt remboursable.

 

« I-Cube »

 

 


Lettre ouverte à François FILLON (IV)

 

Mesures de redressement des comptes publics

 

Fillon 5
 

 

Jean-Charles Duboc

à

François Fillon

Les Républicains

 

 

Cher Monsieur,

 

C’est franchement curieux comme les magistrats vous tirent dessus sans scrupule, sans vergogne, en soulevant des problèmes secondaires, dans le but de vous abattre, le tout aux ordres de l’Elysée !...

Mais pourquoi donc, ces mêmes magistrats n’ouvrent-ils pas une instruction sur la disparition du milliard de dollars viré à la France par l’Emir du Koweït en 1991 ?...

Le dossier est pourtant « en béton », indiscutable !...

Il suffit d’aller voir sur le site « Alerte éthique ».

 

D’ailleurs, cette remarque s’applique aussi aux « journalistes-aux-ordres » qui cherchent par tous les moyens à vous empêcher de diriger le pays.

Tous aussi peu curieux les uns que les autres ces journalistes…

 

Si l’on s’en tient à la dernière élection américaine, c’est pendant la dernière semaine de la campagne que tout s’est joué : une déclaration du directeur de la CIA sur Hillary Clinton a fait basculer l’opinion pour Trump.

Vous imaginez un cinq étoiles de la Marine, de l’Armée de Terre, ou de l’Armée de l’Air, faire une déclaration sur la disparition des « milliards de la Division Daguet » en pleine campagne présidentielle, à cinq ou six jours du premier tour ?...

Le seul véritable problème est que je serais alors obligé de disparaître dans l’un des endroits les plus protégés de la planète, sans téléphone, sans internet, sans tablette, avec juste un poste de télévision en mode réception, planqué dans une cage de faraday.

Parce que, s’il y en a un qui sera immédiatement détesté par les « mitterrandolâtres-archaïques », c’est bien le « capitaine Haddock », tel qu’on me surnomme dans les Services.

Vous pouvez imaginer que la pression va monter terriblement si le scandale éclate.

Autant être loin quand on a conçu un « missile thermonucléaire politique » destiné à être tiré à un moment critique de notre Histoire !...

 

Et puis rappelez-vous qu’en cas d’interview, je n’accepterais de ne parler que des "Clippers" que je souhaite faire construire pour nos jeunes (et moins jeunes).

Et savez-vous combien de Clippers représente UN milliards de dollars ?...

Une bonne trentaine !...

 

Alors, il y a eu de l’argent, par milliards, pour des « mafieux roses » mais il n’y a pas d’argent pour nos jeunes, qu’ils soient dans une grande école ou au chômage en raison d’une politique économique désastreuse !...

Comment expliquer cela à nos lycéens, à nos étudiants ?...

La révélation serait tellement calamiteuse pour la « Gauche » que le « clone-socialiste » Macron aura terminé sa carrière politique.

Ensuite, vous devriez avoir le champ libre pour faire les réformes que vous proposez afin de redresser la France.

 

D’ailleurs, à ce sujet, vous trouverez, avec la présente, une étude datant de 2011, mais toujours d’actualité, et qui est intitulée « Mesures de redressement des comptes publics ».

Je vous en souhaite bonne lecture.

Je vous prie d’agréer, cher Monsieur, et, j’espère plus que jamais futur Président de la République, l’expression de toute ma considération.

 

Jean-Charles Duboc

 

Lire les "lettres ouvertes à François FILLON" sur :

 

Lettre ouverte à François FILLON (I)

Des grand voiliers-écoles pour les jeunes Français

 

Lettre ouverte à François FILLON (II)

La paille et la poutre

 

Lettre ouverte à François FILLON (III)

Création d'une Cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM)

 

Lettre ouverte à François FILLON (IV)

Mesures de redressement des comptes publics

 

Lettre ouverte à François FILLON (V)

Prélèvements obligatoires sur les successions et investissements publics

 

Lettre à François FILLON (VI)

Protection de la Terre contre les astéroïdes géo-croiseurs

 

 

  FILLON Réponse CSPM0001

 

EXTRAIT du site de "I-Cube" :

Mesures de redressement des comptes publics

 

Vous l’aviez bien compris : Il va falloir faire un effort.

C’est assez simple : S’il y a 1.741 ou milliards accumulés de dettes publiques à rembourser, nous vous avons expliqué comment y parvenir sur la même durée que la constitution de cet Himalaya (1981 – 2011) pas plus tard que l’autre jour : En créant des excédents, tous les ans pendant la prochaine génération (2012 – 2042).

Objectif : Solder les années de gabegie… Gabegie des années transverses de gestion d’alternance du « toujours plus » et du n’importe comment.

C’est l’excédent qu’il y a à fournir : Vraiment pas un « monticule » à déplacer sur un PIB de 1.900 milliards (2010) même pas 3 % l’an du PIB de référence !

Comme celui-ci peut raisonnablement envisager de croître de 1 % par an sur les « 30 prochaines déprimées », je ne vous fais pas le calcul, mais les « marchés exogènes » seront évincés courant 2038 (c’est une « feuille » sous Excel) au profit de l’épargne des Français.

J’aime bien quand c’est le Peuple qui détient la dette de lui-même : Un jour, c’est un coup à faire une large « compensation-civile » !

Je souscris de l’emprunt national et je paye mes droits de succession (ou mes autres impôts avec ça) le moment venu, quand les comptes seront redressés.

Du Pinay après Pinay, en plus « sexy », mais pas avant 2038 : Le bel héritage que je laisserai ainsi à nos enfants pour la postérité !

J’adore la perspective.

Toutefois, toutefois, non seulement il faudra tenir la distance sans fléchir de cap, mais il faudra réduire bien avant et par un remède de cheval, la « machine à faire des déficits ».

C’était d’ailleurs la mission confiée à Nicolas Sarkozy dès 2007 : Vous avez pu voir comment il l’a largement oubliée en la piétinant consciencieusement, de surcroît.

Car le vrai problème, c’est bien plus de passer de 275 milliards de dépenses non-financées par an, 14,4 % du PIB, à zéro : Un effort gigantesque !

On reprend donc le graphique proposé par l’Institut Montaigne :

– Dépenses de l’État : 302 Md€. Dépenses des collectivités locales : 222 Md€, Dépenses parapubliqueset autres démembrements : 67,5 Md€. Total : 591,5 Md€.

– Recettes publiques de la sphère « fiscale » : 502 milliards !

Déficit = 89,5 Md€.

Tout irait presque pour le mieux dans le meilleur des mondes s’il n’y avait pas les dérives « sociales »du modèle que le monde entier nous envie :

– Dépenses de retraite : 275 Md€. Assurance-maladie : 177 Md€ et autres 50 milliards pour un total de 502 milliards.

– Cotisations sociales : 320 Md€ tout confondu : Déficit social = 182 Md€.

Donc un solde général des comptes publics de 271,5 Md€…

Ce sont les données de bases.

Qu’on rassure tout de suite les économistes de tout poil avant de voir comment.

Comme nous le disions l’autre fois, les « Prélèvements Obligatoires » (PO) sont comptés de la sorte dans les comptes de la Nation :

PIB = Total des Valeurs ajoutées produites – PO = Total des Valeurs ajoutées consommées + Dépenses publiques.

Normalement, il y a égalité et ça donne, dans notre exemple tiré des chiffres arrondis actuellement connus (et pour faire simple) :

1.900 Md€ – 822 Md€ = 1.078 Md€ + 1.093,5 Md€ (la dépense publique totale) en toute logique arithmétique.

PIB réalisé – PIB produit = Déficits publics, ou 1.900 – 2.171,5 = 271,5 Md€, ce qu’on va dire qu’on retrouve effectivement dans les statistiques 2010.

(2011 n’est pas terminé).

Remarque : Quand on veut mesurer la part des PO dans le PIB, on mélange un peu des choux et des carottes et on fait 1.092,5/2.171,5 = 50,31 %.

Mais ce ne sont pas les chiffres qu’on vous présente, bien entendu : « Ils » préfèrent vous causer de 822/1.900, soit 43,26 % pour vous cacher la « nationalisation-rampante » et moscovite-léniniste que nous subissons tous les jours : Ça fait nettement plus « noble » pour un pays démocratique et soi-disant libéral (avancé).

Jusque-là, on est cohérent avec ce qu’on connaît de ce que l’on veut bien nous dire de l’état de santé financière du pays…

Constat : Nous « plombons » les comptes de la nation de 271,5 milliards tous les ans.

Il faut au successeur de « Bling-Bling » arrêter la gabegie et poursuivre l’effort les années suivantes.

Ce qui est assez simple :

1 – Demain, on rend au peuple ce qui appartient au peuple : Ses cotisations sociales !

Aux partenaires sociaux de savoir et de décider quelle couverture sociale ils veulent et à quel prix (de cotisation).

– Risque-Maladie (incapacité, indemnités-journalières, remboursement de soins etc.) ;

– Risque-Vieillesse (retraite de base et complémentaires) ;

– Risque-famille (Quelle politique familiale ils veulent pour récupérer les salariés et leur salaire, pour ne pas euthanasier leurs futurs clients-producteurs ?) ;

– Risque-chômage : Quid des prestations et de l’accompagnement pour soutenir le « consommateur-producteur » ;

– Risque-dépendance : Comment on « gère » les seniors et moins seniors une fois épuisé toutes les ressources de solidarité.

Une base de cotisation, celle qu’ils veulent. Mais un budget à l’équilibre tous les ans (voire même quelques excédents mineurs pour « écraser » les années à grippe)

Le rapport entre les deux = un taux.

Qui varie tous les ans (tous les trimestres ?) en fonction des coûts et des assiettes.

S’ils ne trouvent pas un accord dans les 6 mois, le Président légifère par voie d’ordonnances : Les cotisations sur les revenus du travail sont fusionnés (part salariale + part patronale) ; elles sont remises dans le « brut » à verser, direct sur la feuille de paye, et prélevés d’office avant versement du net dû…

On peut étendre la mesure à toutes les transactions d’argent si ça paraît encore plus simple (une sorte de super CSG, par exemple…)

Et le produit de la CSG actuel est redonné aux caisses.

Globalement, je l’ai déjà dit, il faut 10 points de « cotisation » en plus ou un mix entre assiette élargie et taux enflé.

Gain : 182 milliards.

Le montant des déficits actuels : Simple, non ?

2 – La dépense publique locale : Elle est gelé à 3.700 euros par habitants, tout compris entre commune, communauté de communes, départements, régions. Qu’ils se démerdent.

C’était l’objet attendu de la réforme tant espérée des collectivités locales et de la surprenante initiative relative à la Taxe Professionnelle.

L’une s’est hélas arrêtée au milieu du ruisseau, l’autre n’a pas voulu toucher à l’ensemble mais seulement à un bout…

En contrepartie, on fusionne tous les impôts locaux en un seul qui viennent « s’imputer sur l’impôt sur le revenus des personnes, physique et morale ».

Gain nul, sauf à avoir une meilleure lisibilité et l’interdiction de tout emprunt hors la « clause de sauvegarde » (que je détaillerai peut-être plus tard).

3 – Dépense publique générale : Une autre paire de manches, puisqu’il faut aller chercher 169,5 Md€/an (hors le remboursement de la dette comme expliqué hier) !

Là encore, ce n’est pas très compliqué :

3.1 – Suspension des effets de toutes les niches fiscales (et sociales) : Suspension ne veut pas dire disparition, mais des effets remis à plus tard (quand ça ira mieux).

Gains immédiats et en trésorerie : 77 milliards.

Là, comme ça, rien qu’en claquant dans les doigts.

Et en plus, c’est une mesure générale (simple à mettre en œuvre) et présentée comme provisoire : On ira en dérogeant à cette règle, au fil du temps, pour les niches les moins coûteuses et les plus « sensibles »…

3.2 – 20 milliards à trouver sur la manipulation des taux de TVA (au mieux pour les « moins bien lotis » mais globalement un peu plus de 2 points, presque insensible).

Mais on peut « frapper un grand coup » : Passer au taux normal de 25 %, ce que supporte bien des économies européennes tout-à-fait comparables, c’est en vrac à 35,1 Md€ (dans la réalité bien moins car ce serait ignorer les effets sur la réduction corrélative du pouvoir d’achat : Il me paraîtrait plus souhaitable de retrouver notre ancien taux de 20 %, bien plus commode pour le calcul mental entre HT et TTC). Mais comme ce n’est pas suffisant, il passerait à 22 %.

Gains : 15,6 Md€ (et ça reste encore « insensible » pour le consommateur).

Taux réduit à 7 % généralisé (c’est d’ailleurs dans les tuyaux) : Gains : 3,9 Md€

Idem pour le taux super-réduit qui disparaîtrait au moins provisoirement (avec dérogations au fil du temps, pour les « niches-TVA » les moins coûteuses et les plus sensibles…) Gain : 2,45 Md€.

Total : 21,95 Md€/an

3.3 – Instauration de la CSPM : Cotisation Sur (ou Sociale) les Produits Manufacturés.

Toute entreprise qui a dans ses comptes sociaux plus de 90 % d’acquisitions de biens ou de services, hors les matières premières brutes, dans ses comptes 60, 61 et 62 venant d’entreprises sises en « Gauloisie » en est totalement exonérée.

Les autres payent 20 % de taxe sur leur chiffre d’affaires à répercuter sur leur prix.

Qu’on compte bien : L’assiette est évaluée à 400 milliards !

Peut-être beaucoup plus au début, mais devra diminuer par la suite.

Gain estimé : 70 à 80 milliards les premières années.

Ce qui nous fait donc 168,95 à 180 Md€ soit à peu près le montant que l’on recherche pour ne plus « produire du déficit »…

Et surtout s’y tenir.

Parce que l’un des effets attendus de la « CSPM », bien qu’il faille aux entreprises leur laisser le temps de s’adapter à la nouvelle donne sur les prix et la fabrication de leurs marges, c’est de « relocaliser » au pays.

Comme dit Nicolas Sarkozy : Oui aux entreprises qui délocalisent en Chine pour vendre en Chine, non aux entreprises qui délocalisent en Chine pour vendre en France…

Je vous donne un exemple qui s’appelle Moulinex : Son dernier patron (un « X », ne soyez donc pas surpris) a tenu le raisonnement inverse.

Il a maintenu les sites normands et bretons pour aller vendre en Russie avec des prix et des marges de « Gaulois » : Un flop total tel qu’en même pas deux exercices il a vendu les ruines à SEB (et encore, ce n’est pas lui mais le liquidateur-judiciaire. Lui il s’est contenté de toucher son « golden-parachute », son article 39 et de tirer sa révérence en espérant être recasé dans une autre boutique à détruire).

Au pire, on fait le calcul en tenant compte de la « CSPM », si je suis capable de vendre à prix chinois plus « l’amende », plus les droits de douanes, plus le transport, plus la TVA et plus tout le bastringue en France à prix français alors que le Français-de-base n’est pas capable d’en faire autant avec ses seuls coûts locaux, c’est de la recette en plus pour les comptes de l’État.

En revanche, si je m’appelle Toyota (ou « Simca-1000-Pigeot », ou Dacia), que je monte une usine à Valenciennes avec des sous-traitants locaux qui eux-mêmes s’approvisionnent au pays, à moins cher, je bats à plat de couture n’importe qui.

Car notez au passage que la CSPM exclue les productions à l’export.

Car notez au passage qu’avec tout ça, les salariés qui toucheront moins pour prendre en charge « leur séku », qui vont également devoir assumer les « petites » hausses de TVA, quand ils auront le choix entre une production manufacturière (les produits bruts, en vrac ou agricole ne sont pas manufacturés), importée même partiellement (10 % des coûts) une CSPM de 20 % pour le plaisir, ils vont être les premiers à exiger d’acheter « local » (voire européen dès que la mesure sera étendue à « l’eurozone »)…

D’où une autre conséquence : Car en plus, je crée des emplois locaux, je cotise localement à la Sécurité sociale, transformant des « assistés-sociaux » en « créateurs de valeur-ajoutée » locale.

Tous ceux-là payent leurs impôts localement, j’élargis donc les assiettes : Je peux alors commencer à « déroger » aux principes des points « 3.1 et 3.2 » ci-dessus.

Pas compliqué, non ?

Alors qu’attend-on pour s’y mettre : On vient de perdre 5 ans, on se fait ridiculiser par la première agence de notation venue, on est la risée du monde entier à claquer plus de pognon qu’on peut en produire : Il faudrait quand même que ça s’arrête un jour ou l’autre.

Et puis ensuite, à François Hollande d’affiner dans la dentelle si ça l’amuse.

L’exposé de la « dentelle fine de la rupture » (concept qui va à merveille à un « grand méchant-mou ») tant attendue : Une autre fois !

Car il faut qu’il y aille, même brutalement, comme on l’attendait de François Fillon quand il nous a assuré à l’été 2007 qu’il était « à la tête d’un État en faillite ».

Source :

http://infreequentable.over-blog.com/2015/01/lien-permanent.html

 

  

 


Lettre ouverte à François FILLON (II)

 

La Paille et la poutre

 

Fillon 8

 

M. Jean-Charles Duboc

à

M. François FILLON

LES RÉPUBLICAINS

 

 

 Cher Monsieur,

 

J’admire votre ténacité dans l’épreuve !...

Et si on passait aux choses sérieuses ?...

Car ce que les socialistes (et les autres) vous reprochent n’est quand même grand-chose à côté du détournement par François MITTERRAND des indemnités de la guerre du Golfe virés à la France en 1991 et 1992 par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis !...

Là, il s’agit de 7 milliards $ !...

 

Les socialistes sont capables de voir, de manipuler, la paille qu’ils voient dans votre œil mais sont incapables de voir la poutre qui est dans le leur !...

Et si on leur rappelait ?...

 

Le dossier est disponible sur mon blog « Alerte éthique » et vous trouverez, avec la présente, le billet du 29 septembre 2016 où je rappelle que huit députés ont écrit à ce sujet au ministre de la défense.

Il est facile de divulguer cette affaire car elle est largement disponible sur internet.

D’autre part, j’ai déposé le dossier au ministère des finances en janvier 1998 et demandé une prime d’aviseur qui lève la prescription des dix ans.

Les responsables socialistes de ce détournement de fonds publics sont toujours passibles des tribunaux.

Une divulgation serait terrible pour la gauche et devrait vous laisser le champ libre pour la Présidentielle, d’autant plus que votre gouvernement a récupéré les fonds pour les placer dans le « Grand Emprunt 2010 » me semble-t-il.

Je vous prie d’agréer, cher Monsieur – et j’espère futur Président de la République - l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles Duboc

 

 

Lire les "lettres ouvertes à François FILLON" sur :

 

Lettre ouverte à François FILLON (I)

Des grand voiliers-écoles pour les jeunes Français

 

Lettre ouverte à François FILLON (II)

La paille et la poutre

 

Lettre ouverte à François FILLON (III)

Création d'une Cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM)

 

Lettre ouverte à François FILLON (IV)

Mesures de redressement des comptes publics

 

Lettre ouverte à François FILLON (V)

Prélèvements obligatoires sur les successions et investissements publics

 

Lettre à François FILLON (VI)

Protection de la Terre contre les astéroïdes géo-croiseurs

 

 

  FILLON Réponse CSPM0001


Lettre ouverte à François FILLON (I)

 

 

Des grands voiliers-écoles pour les jeunes Français

 

Fillon 9

 

M. Jean-Charles DUBOC

à

M. François FILLON

LES RÉPUBLICAINS

 

 

 

 

Cher Monsieur,

 

Suite à un courrier que je vous ai adressé lorsque vous étiez Premier ministre, j’ai présenté, le 23 avril 2009, le projet Euroclippers de construction et d’armement de grands voiliers-écoles, sur demande du SGDN, à l’amiral Pierre SOUDAN, directeur de l’École Navale.

Malheureusement, la Défense a d’autres urgences financières que la commande d’un ou plusieurs grands voiliers-écoles et, mis à part une franche marque d’intérêt, la proposition de créer un « Erasmus des Écoles Navales » avec des voiliers n’a pas aboutie.

 

Suite à cet échec, j’ai créé en 2010 le Fonds de dotation Euroclippers qui devait permettre de financer des grands voiliers-écoles pour les jeunes !...

Malheureusement (….), le Fonds de dotation Euroclippers n’a jamais pu obtenir le rescrit fiscal et ce fonds a été dissout récemment…

Les échecs permettent souvent de se renforcer, de mieux définir un projet, même si c’est parfois très long.

 

J’ai récemment obtenu l’intérêt de M.Hervé MORIN, président de la Région Normandie, pour un projet plus élaboré de « Grand voilier-école pour la Normandie » que vous trouverez avec la présente.

Ce projet est en phase de définition et j’espère qu’il sera suffisamment développé dans quelques semaines pour qu’il puisse être lancé à la fin février 2017.

J’espère prochainement un article du Figaro (M. Arnaud de la Grange) pour commencer à communiquer sur un projet qui doit faire rêver, surtout les jeunes, mais qui est parfaitement réalisable s’il est bien défini.

Il faut savoir qu’un rassemblement d’une dizaine de grands voiliers-écoles est le seul événement capable de faire venir à Rouen, et dans la vallée de la Seine, ou ailleurs, près de 10 millions de personnes !...

Succès garanti !...

 

Je souligne que je vous écris ce courrier surtout parce que si ce projet de liberté, de responsabilité, de solidarité, est lancé, vous aurez toute latitude pour le reprendre pour votre campagne présidentielle, avec le soutien du président de  la Région évidemment !...

Ce sera ma modeste participation à la prochaine élection sachant que je ne veux pas voir les socialistes ou le FN diriger mon pays.

Il est temps de faire une franche rupture avec la politique menée depuis plus de trois décennies.

 

Le poids de l’État doit être diminué, et ce ne sont pas les autres candidats qui seraient aptes à faire passer le mot LIBERTÉ en premier dans leur programme !...

Sur le fronton de nos mairies, de nos bâtiments publics, c’est d’abord la Liberté qui a été retenue par les pères fondateurs de la République et en aucun cas l’Égalité ou la Fraternité, bien qu’ils soient aussi nécessaires au fonctionnement harmonieux d’une démocratie.

Alors commençons une nouvelle époque par une franche rupture, un puissant symbole de liberté, d’aventure, de responsabilité, de risque maîtrisé, de solidarité, en construisant des grands voiliers-écoles !...

Une élection présidentielle est très proche et c’est le moment de lancer des projets qui rassemblent, et celui-ci en est un !...

Je vous prie d’agréer, cher Monsieur – et j’espère futur Président de la République - l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles Duboc

 

 

Lire les "lettres ouvertes à François FILLON" sur :

 

Lettre ouverte à François FILLON (I)

Des grand voiliers-écoles pour les jeunes Français

 

Lettre ouverte à François FILLON (II)

La paille et la poutre

 

Lettre ouverte à François FILLON (III)

Création d'une Cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM)

 

Lettre ouverte à François FILLON (IV)

Mesures de redressement des comptes publics

 

Lettre ouverte à François FILLON (V)

Prélèvements obligatoires sur les successions et investissements publics

 

Lettre à François FILLON (VI)

Protection de la Terre contre les astéroïdes géo-croiseurs

 

  FILLON Réponse CSPM0001