Le label « OFG » et… ma « CSPM-révisée »

 

Origine France Garantie…

 

Je l’ai découvert très récemment, mais ça existe depuis un moment, paraît-il.

Je connaissais les Appellation d’Origine Contrôlée, remplacée peu ou prou par les « Origines géographiques contrôlée » ou de production contrôlée, je savais que les normes « Made in France » répondaient à des critères objectifs de fabrication d’un produit (ou d’un service).

Mais il y a mieux et c’est à l’initiative d’un « ex-UMP » devenu UDI, Yves Jégo.

 

Parmi ses faits d’armes il est l’auteur d’un rapport au Président de la République sur la mondialisation anonyme en mai 2010, qui préconise la création d’un label unique, le label « Origine France Garantie ».

Il a pour but premier d’informer le consommateur sur l’origine « Gauloisienne » d’un produit. En insistant sur la différence entre la marque et l’origine, le label a aussi pour objet la défense et la valorisation des produits de fabrication hexagonale, des entreprises qui les produisent, des emplois nationaux que cela suppose, ainsi que la promotion de la « Marque France » dans un maximum de secteurs d'activité.

Et à l’été 2015, il lance avec l’ancien ministre de l’Économie socialiste « Monte-et-Bourre-la », « Les assises du produire en France » qui sont un peu passées inaperçues.

 

Et depuis, ça rame : d’après une étude d’IPSOS réalisé en juin 2016 :

– Seuls 46 % des consommateurs affirment avoir déjà vu le label OFG sur un produit ou une publicité ;

– Le label « OFG » donne l’assurance que le produit est majoritairement fabriqué en France pour 83 % des sondés ;

– Ce label OFG inspire confiance pour 79 % d’entre eux ;

– Les produits sont régulièrement contrôlés par des organismes certificateurs (78 %), ce qui est vrai et parfois de façon aléatoire… après certification ;

– Enfin le label OFG est le seul label qui certifie l’origine gauloisienne d’un produit pour 61 % des consommateurs…

 

En fait, le label a été créé en juin 2010, au temps du « règne » de « Bling-bling » à la suite de la publication du rapport Jégo.

Simple et compréhensible par tous, c’est le résultat d’une démarche collective d’acteurs qui souhaitent œuvrer ensemble à la promotion du « produire en France » et à la valorisation des savoir-faire industriels et artisanaux.

L’association « Pro France » qui assure la promotion d’Origine France Garantie est composée de chefs d’entreprise soutenant cette démarche.

Son objectif est de :

– Donner une information claire et précise au consommateur sur l’origine française des produits ;

– Faire connaître les entreprises qui fabriquent en France.

 

Ce Label se singularise des autres mentions telles que « made in France », « conçu en France », « Fabriqué en France »…  qui sont auto-déclaratives et trop lâches, pas assez contrôlées.

En fait « OFG » est l’unique label qui certifie l’origine Gauloisienne d’un produit. Il est, transversal (tout secteur confondu) et incontestable (la certification, obligatoire, est réalisée par un organisme certificateur indépendant).

Autrement dit ce label assure aux consommateurs la traçabilité du produit en donnant une indication de provenance claire et objective.

Car l’obtention du label se fait sur deux critères cumulatifs que les entreprises doivent nécessairement satisfaire pour l’obtenir :

– Entre 50 % et 100 % du prix de revient unitaire est « Gauloisien » ;

– Le produit prend ses caractéristiques essentielles dans l’hexagone.

 

Quitte à se répéter, l’usage de ce label peut être demandé par toute entreprise produisant en France. Le principe retenu est simple : 50 % a minima du prix de revient unitaire est français et le produit prend ses caractéristiques essentielles en France.

Grâce au marquage de ce label directement sur les biens de consommation, les entreprises disposent d’un nouvel atout pour faire savoir qu’elles produisent en France, en dit le site « d’OFG ». Le label est clair, simple, facilement identifiable par le consommateur, il est le garant de l’origine du produit.

Et sa délivrance ressort d’une démarche transparente par la certification de Bureau Veritas, Afnor, Cerib, Fcba, Sgs.

1 – L’entreprise constitue un dossier (informations sur les produits concernés et leur processus de production).

2 – Le dossier est évalué par l’organisme certificateur.

3 – Si le résultat de l’étude est positif, le label est décerné.

4 – Dans un délai de 6 mois, un audit de vérification permet de valider les informations communiquées.

5 – Sur présentation de la revue technique, la décision de labellisation est confirmée.

6 – Un audit annuel est prévu afin de s’assurer du maintien de la conformité.

Simple et efficace.

 

Car, il faut que vous sachiez que tous les autres AOC, AOP, AOG et le « Merde-in-transe » obéissent à d’autres règles.

Pour les produits d’origine simple et unique, tels les fruits et légumes, pour lesquels d’ailleurs la mention d’origine est obligatoire, la définition est évidemment simple. Mais lorsque les produits sont le résultat de plusieurs composants ou de transformations, c’est-à-dire pour la quasi-totalité des produits industriels et même agro-alimentaires, la définition doit suivre les règles communautaires d’origine non préférentielle édictées par le code des douanes communautaire (CDC), notamment l’article 24 de ce code, qui dispose « qu’une marchandise  pour laquelle sont intervenus deux ou plusieurs pays dans sa production est originaire du pays où a eu lieu la dernière transformation substantielle ayant abouti à la fabrication d’un produit nouveau ou représentant un stade de fabrication important ».

 

Ce qui entretient un grand flou sur la notion de « made in France » et ouvre de larges portes à des pratiques qui brouillent la véritable origine. Par exemple des chemises fabriquées en « Gauloisie » mais à partir de tissu chinois peuvent être considérées comme « made in France ».

Autre exemple, des polémiques ont surgi à propos de la viande bovine, réputée « Gauloisienne » lorsque les animaux n’ont passé qu’un court instant à l’intérieur des frontières politique dudit pays, avant d’être abattus, pour être nés, élevés, engraissés dans plusieurs pays au fil du développement de l’animal.

Tu crois manger de la viande de terroir, en fait, tu as fait vivre tout un tas d’exploitations agricoles qui ne parlent pas le gauloisien, du moment qu’elle a été « transformée » dans un abattoir sis au pays…

En fait, tu as dans ton assiette une viande « made in partout ».

Et c’est vrai pour ta brique de lait, ton morceau de beurre, les bouquins que tu lis (la presse quotidienne), tes médocs, ton savon de Marseille, les jouets de tes gamins, etc.

 

L’automobile est un excellent exemple, qu’on le veuille ou non, du  royaume du « made in partout ».

Avec son marché domestique de deux millions de véhicules, bien trop peu pour ne pas exiger que les constructeurs nationaux s’adressent très au-delà de leur marché domestique pour survivre, ils seraient incapables de fabriquer autre chose derrière nos frontières que l’équivalent des antiques Trabant est-allemandes.

Alors ils font vivre des usines un peu partout, quitte à monter les pièces détachées en Gauloisie.

Lorsque le label OFG est apparu, des deux constructeurs gauloisiens, seul PSA a cherché à faire labelliser celles de ses voitures dont au moins 50 % du prix de revient était d’origine Gauloisienne.

Renault, dont on sait qu’il est depuis longtemps beaucoup plus internationalisé que PSA, notamment avec ses usines dans les ex-pays de l’Est, a dans un premier temps refusé de se soumettre aux procédures. Le groupe a cependant changé d’avis après que PSA, puis Toyota pour son usine de Valenciennes (modèle Yaris) eurent obtenu le label OGF !

Fin 2016, seize véhicules du groupe PSA, dont plusieurs utilitaires, ont obtenu le label OFG. PSA a misé en effet sur l’avantage que lui confère sa tradition de construction en Gauloisie. En revanche, Yves Jégo signalait fin 2014 que le groupe Renault n’avait pu faire labelliser « OFG » aucun de ses véhicules particuliers, et il semble bien qu’il en soit encore de même aujourd’hui.

Le groupe ne communique pas sur ce point.

Ce qu’on sait c’est que seul Renault Trucks dispose depuis 2014 d’une gamme labellisée OFG.

Ceci signifie donc que, même dans le cas de véhicules assemblées dans les usines Gauloisiennes du groupe Renault, 50 % du prix de revient d’aucun d’eux n’est pas d’origine nationale.

Le plus drôle, c’est qu’on peut noter que Toyota a obtenu le label OFG pour sa Yaris qui jusqu’à très récemment (supplanté maintenant par la 308 Peugeot) était le véhicule labellisé OFG le plus vendu dans les frontières, ainsi que pour le ProAce.

Les autres constructeurs étrangers dont les véhicules sont labellisés OFG sont principalement Daimler pour la Smart for two, et Fiat pour la Scudo…

Donc, vous le voyez, aucune barrière capitalistique, ou nationale à mettre en œuvre !

 

À destination de ceux qui croiraient que la « Gauloisie » est dans une situation particulière, on rappellera que chez le champion européen de l’automobile, à savoir l’Allemagne, avec ses groupes triomphants VAG, BMW et Daimler, la signification du prestigieux « made in Germany » n’est pas au fond très différente.

Simplement, les constructeurs allemands procèdent autrement, et tous les véhicules de marque allemande sont véritablement assemblés en Allemagne, mais à partir de composants provenant d’autres pays généralement à bas coût de production, alors que Renault et dans une moindre mesure PSA font fabriquer en dehors de leur pays d’origine nombre de véhicules portant leurs marques.

Les groupes allemands ayant des filiales étrangères vendent quant à elles sous leur propre marque (Skoda en Tchéquie, Seat en Espagne…).

La différence n’est dès lors que commerciale, étant toutefois entendu que l’Allemagne avec son fameux Mittelstand dispose de beaucoup plus de sous-traitants que la « Gauloisie ».

 

Rappelons aussi que ce sont en vérité l’internationalisation et la mondialisation qui ont sauvé les constructeurs Gauloisien du désastre. Renault le premier avec l’alliance avec Nissan, qui a ouvert les portes de l’Extrême-Orient et des États-Unis, où Nissan est très présent. Alliance technique et capitalistique s’est révélée très profitable à Renault, ne pas l’oublier non plus.

Les différents accords sur le temps de travail chez Renault ont ainsi permis à Nissan de « prêter » aux usines « Gauloisienne » la fabrication de certains de ses modèles et d’assurer ainsi le plein emploi des usines concernées.

Chez PSA, c’est encore plus clair. La prise de participation du chinois Dongfen a véritablement sauvé un groupe exsangue au bord de la catastrophe, dont le tort, si l’on peut dire, est précisément d’avoir voulu rester trop patriotique.

En vérité, le problème reste toujours celui de la disparition du tissu industriel « Gauloisien » faute de compétitivité.

Mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…) perd son industrie, et avec elle les fabricants des composants nécessaires à la construction automobile.

Mais c’est tout autant vrai pour d’autres industries (pharmaceutiques, textiles et j’en passe).

Par exemple, le pays n’a plus de fabricants de batteries électriques, du moins traditionnelles, raison pour laquelle  la Zoé électrique de Renault ne peut pas être labellisée OFG.

 

Quel rapport avec la « CSPM » (pour cotisation sociale sur les produits manufacturés) ?

Je rappelle le mécanisme proposé : Une taxe (de plus), avec pour assiette non pas la marge (comme pour la TVA), non pas la valeur-ajoutée (comme CVAE), mais directement sur le Chiffre d’Affaires (comme les anciennes TCA), tout le chiffre d’affaires d’une même entreprise fait sur le territoire (les ventes) ; taxe à vocation sociale (comme la CSG).

Assujettis : Toutes les entreprises, de production, des intermédiaires, des détaillants et commerçants qui ont une activité nationale (sont donc exclues les exportations), sans exceptions.

Exonérations : Exclusivement les matières premières et les produits alimentaires (humaines et animales).

Taux : Celui qu’on veut, mais croissant au fil du temps et jusqu’à 30 %.

Exemption automatique : Produits vendus bénéficiant du label « OFG », et à plus de 50 % pour les revendeurs.

C’est simple, le montant des achats payés comporte ou non de la « CSPM » dans le prix d’achat (du produit, de la prestation de service) en rappelant qu’en sont justement exemptés les « labellisés OFG »…

Mécanisme : Celui qui ne remplit pas ces conditions paye et « revend » sa CSPM à ses clients.

Puisque naturellement, la « CSPM » n’est pas déductible, ni sur elle-même, ni sur les bénéfices…

De plus, elle participe à l’assiette de TVA (et autres droits)…

 

Simple, beaucoup plus simple que le système originellement conçu qui en passait par un travail des douanes supplémentaires.

Naturellement, le coût de la certification est déductible et pourrait même faire l’objet d’un crédit d’impôt remboursable.

À déterminer.

 

Objectif : Mais tout simplement pousser, par les prix, le consommateur à se procurer en priorité des produits et services qualifiés « OFG » pour :

– Pousser les revendeurs à en faire autant ;

– Et ainsi relocaliser les activités « déportées » hors des frontières et ainsi reconstruire au fil du temps un tissu industriel et artisanal, avec pour conséquence de rapatrier de la main-d’œuvre locale, qui fournit du pouvoir d’achat, des assiettes d’impôt et taxe nationales et des cotisations sociales devant assurer l’équilibre du « modèle-social-que-le-monde-entier-nous-envie »…

– Et si vraiment d’autres critères que le prix final entrent dans la décision d’acquisition (la qualité, le SAV, la commodité, la proximité, la signature carbone, que sais-je encore…) qu’on ne trouve pas dans des productions « pro-domo », eh bien le consommateur final accepte de payer la différence de prix : Il reste libre !

Pas plus kon que ça.

Non seulement c’est bon pour la finance publique, mais on peut même en espérer mécaniquement un recul du chômage assurant des débouchés pour « nos jeunes » !

 

Vous verrez que vous y viendrez tôt ou tard, au fil de la montée du taux de la « CSPM » dite « révisée » (de 5 % en 5 points jusqu’à 30 % année après année) afin de laisser le temps aux industriels et commerçants de s’adapter et aux entreprises de bénéficier d’un niveau de vie de la population cliente amélioré.

Car l’idée finale, c’est qu’au lieu de « garder le produit » de la « CSPM-Révisée » pour financer les déficits publics, elle doit se retraduire tôt ou tard et pour une large partie par une diminution du coût du travail redistribuée d’une façon ou d’une autre aux salariés et autres (financeurs d’une façon générale).

C’est du « gagnant-gagnant » à tous les étages et bien plus efficace que tout autre « système » indistinctement non-discriminent (comme par exemple une hausse généralisée de la TVA moyennant une réduction des charges sociales sur les bas-salaires ou non).

 

Et avec l’arrivée de « McDonald-Trompe » à la Maison-Blanche et sa politique de repli des importations, eh bien il vous faudra bien retrouver des marges de manœuvres si nos entreprises exportent moins bien et que nos importations deviennent plus faciles (notamment avec la dévaluation du Yuan et le « Hard-Brexit » britannique et son futur dumping-fiscal).

Autrement dit, une réponse de la bergère au berger, ni plus ni moins.

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/le-label-ofg-et-ma-cspm-revisee.html

 

 


La « légitime défense différée »

 

Je m’en suis pris plein la gueule…

 

D’après « ma cousine », je ne suis qu’un « sale-petit-kon-prétentieux » qui n’a rien compris au combat des femmes…

C’est qu’on lui a rapporté mon post de l’autre fois et qu’elle a obtenu mon numéro de portable, je ne sais pas trop comment…

Des femmes battues : Une tous les trois jours meurt sous les coups de leur « compagnon » !

118 en 2014.

Un affreux scandale, révoltant, j’en suis bien d’accord.

Rien qu’une seule, c’est déjà une de trop, je l’ai dit maintes fois, lui ai répété et confirme mon point de vue qui se résume à peu de choses :

1 – Les femmes, « nos femmes » sont incontestablement des êtres supérieurs.

À la fois pour leurs charmes incommensurables mais aussi pour des raisons chromosomiques (leur « X » a un matériel génétique forcément plus important que le ridicule-petit « y » qui nous rend kouillu), tout autant parce qu’elles portent notre avenir d’espèce.

Le jour où l’on pourra se reproduire par parthénogénèse, clonage ou utérus-artificiel, on en recausera, mais pas avant !

Et pas seulement : Anatomiquement, elles sont les seules à avoir un organe spécialement dédié aux orgasmes. Le clitoris qui ne sert à rien d’autre, alors que notre pine portant l’équivalent, le gland, sert aussi à pisser en arrosant ses pompes ou les platebandes environnantes, au choix.

Et je ne vous raconte pas la complexité de la tuyauterie qui va avec en passant par la prostate… Un vrai délire d’aiguillage !

2 – Ce faisant, si les femmes sont dédiées par la nature (ou tout autre divinité créatrice) à l’orgasme, c’est que les hommes, « leurs » hommes, sont forcément dédiés exclusivement à leurs plaisirs à elles et à rien d’autre (hors quelques « ensemencements » bienvenus pour la pérennité de l’espèce)…

Et que s’il vient à l’esprit d’un kouillu de battre une femme, c’est seulement à sa demande et pour son plaisir à elle (y’a des masochistes : Je sais, j’en ai déjà croisées !), ce ne peut-être qu’avec des pétales de rose (pas les épines, naturellement…) et là encore rien d’autre (l’ouate, peut-être ? Je n’ai pas encore eu l’occasion d’essayer…).

Le reste n’est jamais que barbarie innommable d’êtres dont on se demande bien pourquoi ils ont pu naître.

Qu’on se le dise !

Et d’ailleurs ils sont nombreux, très nombreux à guerroyer à travers l’Histoire et la planète, pour leur assurer un minimum de confort et de satisfaction.

Il n’y aurait que des « meks » sur la planète, je vous assure qu’ils passeraient le plus clair de leur temps à faire la sieste, picoler des bières, roter, péter, mettre leurs doigts dans le nez, les pieds sur la table pour mieux en tripoter les phalanges, et jouer au flipper, au ballon « en short et avec des airs supérieurs », ou au PMU, pas à se battre ni à se faire la guerre.

Loin, très-très loin des compétitions pour les beaux-yeux de « nos pouliches-adorées » et vénérées !

Et je lui ai rappelée – comme j’ai pu – la règle qu’elle ne peut pas méconnaître en tant qu’avocate :

« Article 122-5 : N'est pas pénalement responsable la personne qui, devant une atteinte injustifiée envers elle-même ou autrui, accomplit, dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d'elle-même ou d'autrui, sauf s'il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l'atteinte.

N'est pas pénalement responsable la personne qui, pour interrompre l'exécution d'un crime ou d'un délit contre un bien, accomplit un acte de défense, autre qu'un homicide volontaire, lorsque cet acte est strictement nécessaire au but poursuivi dès lors que les moyens employés sont proportionnés à la gravité de l'infraction. »

Elle m’a alors parlé sur le ton véhément des harpies du « Syndrome de la femme battue ». Le « SFB » se traduit habituellement par le fait que la victime concentre toute son énergie à prévenir une nouvelle attaque de la part de son conjoint. La femme ainsi atteinte développe avec le temps une soumission et ou une apathie qui mine son estime de soi et amoindrit sa capacité de jugement.

Et dans un cadre juridique, le SFB est effectivement régulièrement invoquée comme défense par des femmes ayant tué leur conjoint violent, même si c’est parfois pour des raisons plus… « crapuleuses ».

Et moi de noter, contrairement à ce qu’elle prétend au « bon peuple » à une heure de grande-écoute télévisuelle, qu’il n’est pas en soi un moyen de défense à une accusation criminelle, même en droit canadien.

En effet, il s’agit beaucoup plus d’un élément de preuve ou d’interprétation pouvant mener à l’utilisation du moyen de défense qu’est la légitime défense de l’article 34 de leur Code Criminel : « Quiconque est illégalement attaqué et cause la mort ou une lésion corporelle grave en repoussant l’attaque est justifié si :

  1. a) d’une part, il la cause parce qu’il a des motifs raisonnables pour appréhender que la mort ou quelque lésion corporelle grave ne résulte de la violence avec laquelle l’attaque a en premier lieu été faite, ou avec laquelle l’assaillant poursuit son dessein ;
  2. b) d’autre part, il croit, pour des motifs raisonnables, qu’il ne peut pas autrement se soustraire à la mort ou à des lésions corporelles graves.»

Et ça ne concerne pas que les « femmes-battues »…

Néanmoins, ce syndrome est admis en Cour depuis l’arrêt R. c. lavallée (1990 – R.C.S. 852) pour établir l’état d’esprit de la femme violentée lors de la perpétration du meurtre de son conjoint. Mais contrairement à ce qu’elle veut bien raconter, il ne faudrait pas croire que chaque femme victime de violence conjugale pourra faire appel à ce syndrome puisqu’une femme victime de violence conjugale peut tuer dans des circonstances autres que celle de légitime défense…

Y’a rien d’automatique, même chez eux.

Pour être utilisé, un expert doit venir présenter l’état psychologique de la victime de violence physique au moment des faits afin que la Cour puisse comprendre l’état mental de l’accusée lors du meurtre qui s’appuie sur « un ensemble de signes cliniques privant la personne qui en est atteinte de la possibilité de trouver une solution raisonnable pour se sauver de la situation de terreur et de danger vital dans laquelle elle se trouve ».

L’expert permet également de comprendre pourquoi la femme ainsi violentée n’a pas quitté son conjoint…

Cette preuve est primordiale puisqu’elle ouvre seulement alors le recours à la légitime défense en amenant une modulation de la notion du « raisonnable » à la situation de l’accusée.

On y explique, par exemple, les motifs qu’avaient l’accusée d’appréhender sa « mort ou des lésions corporelles graves » ainsi que celui de la croyance de l’accusée selon laquelle elle ne pouvait se protéger qu’en recourant à la force qu’elle a utilisée.

Le « SFB » vient seulement changer la notion de légitime défense en l’interprétant en tenant compte de la perception que la femme battue a vis-à-vis de sa situation notamment au niveau de la notion de ce qui est « raisonnable » et de celle du danger immédiat.

Rien de plus…

Ce n’est donc toujours pas systématiquement « une excuse-exonératoire », même au Canada !

Alors, d’accord, c’est une loi faite par des hommes qu’il conviendrait peut-être de faire évoluer : « Les femmes battues vivent en danger de mort permanent ».

Ma « cousine » Tomasini, la seconde avocate de la graciée, et la députée LR « Valy-l’aboyer », s’adossent d’ailleurs sur cette affaire pour créer une proposition de loi introduisant dans le droit la notion de « légitime défense différée » qui n’est pour moi qu’une « vendetta-légalisée », justifiée peut-être, mais qui, introduit dans la loi là où le dispositif des « larges circonstances atténuantes » sont suffisantes à exonérer de peine une « coupable » avérée de meurtre, ferait double-emploi et redondance.

Et c’est justement là que le bât blesse : Pour ma « cousine », sa cliente doit être déclarée innocente, ce qu'elle n'a pas réussi à obtenir !

Ainsi, avec le dispositif actuel de notre droit pénal, il faut rappeler qu’Alexandra Lange, que ma cousine excipe dans la conversation pour le moins orageuse, battue pendant douze ans par son compagnon, a été acquittée en 2012 du meurtre de son mari, qu’elle avait tué d’un coup de couteau alors qu’il tentait de l’étrangler : Or, justement il y avait bien « légitime défense » immédiate et non pas différée comme avec Sauvage qui tire dans le dos d’un type qui n’était même pas armé…

À la suite du suicide de leur fils, rappelez-vous. Ce qui change la nature du meurtre.

Faudrait voir à ne pas confondre les notions !

Je confirme donc : Elle ne comprend rien aux cours de notre prof’ de droit pénal…

Notons que l’association « Osez le féminisme » défend de son côté « l’élargissement de la présomption de légitime défense aux femmes victimes de violences (…). La légitime défense doit être accordée de façon perpétuelle », affirme sa porte-la-parole.

« Les femmes battues vivent dans un état de peur permanent et de danger de mort. Une spirale de violence s’installe, certaines en perdent leur libre arbitre et sont aliénées par leur partenaire », en abonde une autre.

Elle a été auditionnée par la délégation aux droits des femmes de l’Assemblée nationale qui prépare un rapport sur les violences conjugales. « Certaines femmes ne voient plus d’autre solution que de tuer leur partenaire », constate-t-elle.

D’où la nécessité selon elle de « créer un droit d’exception » pour les crimes et délits commis par des femmes battues, avec des « atténuations de peines, voire une contrainte pénale. Elles pourraient être déclarées coupables mais n’être condamnées qu’à des peines de sursis ».

Je préfère et c’est plus rassurant et mesuré que les propos de « ma cousine » : « Ce texte dit aux femmes que ce sont elles les victimes. Elle parle aussi aux hommes violents qui, eux, sont coupables. »

Et j’en suis bien d’accord…

« Une loi spécifique, c’est un signal fort. Ça montre que notre société n’accepte plus les violences, même quand elles sont au sein du couple, même quand la victime ne porte pas plainte… »

Et là, j’approuve pleinement.

Car voilà : Avec le « coupable mais pas responsable » de « Kiki-la-Garde-meurt-mais-ne-se-rend-pas », le « responsable mais pas coupable » de « George-INA-Du-Foie » dans l’affaire du sang contaminé, Sauvage fait la synthèse : « Je ne me sens pas du tout coupable ».

Non-coupable => non-responsable !

Et là, ça devient inconcevable.

Les juges d’application des peines avaient donc raison de lui refuser un régime de libération conditionnelle : Cette femme-là n’a aucun sens de sa propre culpabilité dans la portée de son acte !

Tu parles d’une évolution du droit positif… 

Même si on peut aussi noter que l’avocat général qui avait demandé l’acquittement d’Alexandra Lange en dit que c’est une proposition « inacceptable » : « Symboliquement, cela reviendrait à placer les femmes sous un régime spécial avec un statut d’infériorité ».

Une position assumée par d’autres : « Il faut une discrimination positive pour ces femmes.»

Euh, et les 2 hommes par mois qui succombent, tous les mois, sous les coups de leurs compagnes ?

On rappelle à l’occasion que « SOS Hommes battus », a vu le jour en 2009.

L’association a provisoirement mis ses activités en pause à la fin de l’année dernière, faute de moyens. Selon ses chiffres, 25 hommes sont morts sous les coups de leur compagne en 2013, 24 en 2012. Mais le site de l’association fait état de 15.000 contacts permanents d’hommes qui se plaignent de violences conjugales.

Or, ils seraient au total près de 150.000 qui se déclarent victimes, entre 2013 et 2014, selon l’Observatoire nationale de la délinquance et des réponses pénales…

Sans vouloir faire d’amalgame outrancier, il s’agit donc d’un problème plus général de violence au sein des couples.

Même si je suis particulièrement triste que ce soit des femmes qui en payent le plus lourd tribut : Aucune ne mérite ce sort-là.

Pas plus que leur conjoint.

L’évolution des conditions de la légitime défense – par ailleurs réclamée par la place Beauvau pour les policiers – fait craindre à Luc Frémiot, de la Cour d’appel de Douai, des « dérives » : « Cela enverrait un message dangereux aux femmes battues, en sous-entendant qu’il faut commettre l’irréparable pour mettre fin à cet état de danger permanent qu’elles subissent. Ce serait une démission de la part des autorités policières, judiciaires et politiques : « Protégez-vous vous-mêmes car nous ne sommes pas capables de vous protéger », » s’inquiète-t-il.

« Tout le monde savait », en dit-on au sujet de Jacqueline Sauvage. « Elle s’est retrouvée quatre fois aux urgences, a tenté de se suicider, une voisine a porté plainte. »

Pour la présidente de l’observatoire des violences faites aux femmes en Seine-Saint-Denis, ces nombreux signaux auraient dû alerter les autorités. Mieux formées, elles auraient pu intervenir avant le drame, estime-t-elle, soulignant aussi l’importance des campagnes de sensibilisation.

Ça, c’est une évidence sur laquelle je vous interpelais : L’inexplicable, c’est qu’aucun service de « l’État-bisou » omnipotent et omniprésent n’ait pu réagir en 47 ans de calvaire…

Notre conversation s’est achevée comme elle a commencé : Je m’en suis pris plein la gueule et elle est repartie sûre de son argutie et ignorante de l’étendue de sa propre ignorance !

Mais tant qu’à faire à « réformer » la notion de « légitime-défense » et puisqu’on fait aussi dans le droit-comparé, élargissons un peu : Il serait peut-être bon de s’interroger sur la pertinence des dispositions du code pénal d’Israël, par exemple, un pays qui a été victime de 665 attaques terroristes recensées entre septembre 2015 et septembre 2016, et pas seulement contre des femmes et des enfants, que ce soit des attaques opérées par des individus seuls (type Thalys, Merah…) ou en petite équipe (type Bataclan).

La section 34J de la Loi pénale dispose que :

« Nul ne doit être pénalement responsable d’un acte qui était immédiatement nécessaire pour repousser une attaque illégale qui représente un réel danger pour sa propre vie, sa liberté, son corps ou sa propriété ; toutefois, une personne n’agit pas en légitime défense lorsque son propre comportement illicite a causé l’attaque, et que la possibilité d’un tel développement était prévisible. »

De ce que j’en sais, les juristes israéliens identifient 6 conditions cumulatives de la légitime défense qui s’entremêlent :

– L’existence d’une attaque illégale, ce qui exclut bien entendu l’homicide d’un membre des forces de l’ordre dans le cadre d’une arrestation.

– L’attaque doit constituer un risque d’une atteinte réelle à la vie, à la liberté, au corps, ou à un bien.

– La réplique doit être immédiatement nécessaire.

Contrairement au droit français qui considère l’instantanéité de la réplique, le droit israélien apprécie l’immédiateté de la nécessité, sans considération pour la temporalité de l’attaque : Ainsi, si celui qui craindrait le retour d’un assaillant le menaçant de revenir après avoir été mis en fuite, pourrait se réclamer de la légitime défense, sans que cela ne l’exempte de remplir la condition de proportionnalité citée plus bas.

– L’attaque ne doit pas être la conséquence d’un comportement illicite.

Les deux exemples classiques sont : A demande à B d’attaquer C puis attaque l’un ou l’autre en prétendant le défendre ; et le cas d’une provocation en duel.

Ce dernier exemple est souvent cité par la doctrine israélienne et qu’il faut en croire que cela arrive plus qu’on ne le pense.

– La réplique devait être nécessaire : Il n’y avait aucun autre moyen d’éviter l’attaque que de répliquer.

Par exemple, la réplique n’est pas nécessaire si le défenseur a la possibilité de se replier dans un endroit sûr, à condition qu’il puisse être certain du bénéfice de ce repli.

– La proportionnalité entre le préjudice occasionné et celui qu’on entendait éviter est en fait sous-entendue dans la notion de nécessité.

Notons tout de suite que la configuration du pays et de son droit diffèrent sensiblement des nôtres : Le droit israélien est à la confluence du droit ottoman, du droit anglais, ex-mandataire en Palestine, et de la loi juive.

Le nôtre est « Napoléonien » et d’origine latine (et apostolique…).

Le port d’arme est une pratique étendue, encadrée et sous licence, et même une obligation pour les appelés et la soldatesque à qui il est interdit de se séparer de son flingue, même à la plage !

Et c’est ainsi qu’on a encore vu le 8 janvier dernier (2017) un conducteur de camion percutant délibérément plusieurs personnes occasionnant 4 morts et 17 blessés.

Lors de cet attentat à Jérusalem, un civil ouvrira le feu pour neutraliser le terroriste (cf. vidéo <- cliquez !).

On pourrait peut-être tenter de s’en inspirer utilement et pas seulement larmoyer sur quelques exceptions, même si celles-ci sont si affreusement dégueulasses…

La mort violente et volontaire d’un homme, d’une femme, d’un gosse est de toute façon toujours dégueulasse et on ne « réforme » pas pour autant à chaque fois.

Il faut aussi savoir raison garder.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/la-legitime-defense-differee.html

 


Mais où est donc passée l’Europe ?

 

 

Les rumeurs circulent de plus en plus vivement…

 

Vous vous souvenez qu’en ce début d’année, je vous signalais les quelques défis urgents à relever (et je ne parle même plus du chômage, de la crise économique et sociale que traverse le pays et quelques autres de la sphère européenne, de la menace terroriste, etc.) alors même que « nos politiques » restaient et restent obstinément muets sur ces sujets au moment où ils débattent à tire-larigot et tous azimuts sur tout ce qui bouge…

Aucun, hors « Deux-noix-Âme-mont » et « MacRond » dans un autre registre, ne vous parle d’Europe que pour en esquisser seulement quelques creuses banalités ou cogner dessus.

L’euro désenchante même « les marchés » et l’Europe est en danger, en grave danger…

Nous, nous en avons causé, à l’occasion notamment du « Brexit », mais aussi de la crise-grecque (qui n’est toujours pas réglée), de la « ritalienne » qui monte en puissance, prochainement de l’Irlandaise et de ses prochaines élections impromptues (et j’en passe avec la Turquie, la crise des migrants, l’Islande elle-même, tous ces « renonçants »).

Je vous passe également les formidables « convergences » internationales qui se mettent en place de Washington à Moscou pour « dissoudre » cette union qui gêne tant les « hyperpuissance » dans leurs zones d’influence…

Et c’est sans compter sur justement les partis extrémistes, « populistes », qui pointent en tête de tous les sondages ici et ailleurs, et encore plus loin, anti-européens par essence.

Je me souviens très bien avoir affirmé, il y a plus d’un an, peut-être deux, que si La « Teutonie » de « Mère-Quelle » continuait telle quelle, elle finirait par « sortir », créant avec le Benelux et autres « pays-du-nord » une nouvelle entité ancrée sur « l’euromark ».

Laissant l’Euro au « Club-Med » avec 10 ans de retard.

Et qu’après tout, pourquoi pas ? Il fallait seulement anticiper…

Mon « boss à moi », l’actuel, m’a rappelé ce week-end mon point de vue d’alors, qu’il combattait bien sûr, alors que désormais c’est lui qui accumule les indices sur « mes visions » et prévisions…

Que j’en suis tout marri, flagada du neurone.

C’est vrai que les chiffres sont têtus, mais je ne suis pas sûr qu’il ait totalement raison, même si on peut redouter le pire : L’éclatement de la zone-euro !

Je m’explique.

Le principal indice de la préparation d’une sortie de l’Euroland de la « Teutonnie » et du Benelux est apparu au grand jour à travers une série de trois informations passées à peu-près inaperçues et une qui a fait les bonnes pages de Der Spiegel :

1 – La « Teutonie », avec le même euro que nous tous, avait déjà accumulé à fin novembre 234 milliards d’euros d’excédent commerciaux et devrait donc dépasser sur l’année le précédent record de 2015 de 244,3 milliards.

En « Gauloisie-failliteuse » notre déficit cumulé dépassera les 50 milliards d’euros.

Parallèlement, les comptes publics afficheront un déficit d’environ 76 à 80 milliards d’euros en « Gauloisie-dépensière » alors que « Mère-quelle » affiche des excédents conséquents…

Le taux de chômage outre-Rhin est de l’ordre de 6 %, malgré le million de migrants accueillis, et de près de 10 % en « Gauloisie-accueillante » de quelques seulement… 200.000 migrants…

Berlin empruntera environ 160 milliards d’euros en 2017 pour probablement 210 milliards (officiellement 185 programmés) en « Gauloisie-ruinée »…

L’endettement public est de 97,6 % du PIB dans l’hexagone, de 78,4 % en « Teutonie ».

Des comparaisons qui rendent dingue, non ?

2 – Globalement, les comptes extérieurs de la zone euro sont excédentaires.

Ce qui signifie que tous ensemble nous vendons plus de biens et services que nous n’en achetons en dehors de nos frontières élargies.

Et on peut en dire que le niveau actuel de l’euro sur les marchés des changes est pour le moins « bizarre », puisque l’Euro est à la baisse. Cette situation d’excédent commercial devrait au contraire pousser l’euro à s’apprécier.

Vraisemblablement une « anomalie » à rattacher avec la flambée du dollar par effet de l’élection de « Trompe », alors que les USA sont perpétuellement en balance commerciale déficitaire payée et financée avec des montagnes d’argent « imprimé » à volonté…

Mais, la « Gauloisie » et la « Ritalie » continuent à importer plus qu’elles n’exportent, tandis que l’industrie de « Teutonnie » exporte de plus en plus, bénéficiant du même euro « trop faible » pour elle, « trop fort » pour les deux premières citées !

3 – Un économiste du CNAM, il y a quelques semaines avait lâché l’information sur BFM de l’existence de groupes d’experts intergouvernementaux, et jusqu’au sein de la BCE, qui travailleraient de façon confidentielle sur différents scénarios, en cas de survenance d’une nouvelle crise, et cette fois-ci majeure, de l’euro.

La forte baisse de l’euro par rapport au dollar sur la période récente peut donner à penser que l’union monétaire bénéficie d’un répit.

Sauf si… 

4 – Le SPD devrait choisir Sigmar Gabriel, son président de longue date qui est aussi ministre de l’Économie, pour conquérir la chancellerie aux élections législatives fédérales prévues en septembre 2017, en affrontant « Mère-Quelle » qui se prépare à briguer un quatrième mandat.

Or, à la question de savoir s’il croyait vraiment pouvoir gagner plus de voix en transférant plus d’argent allemand vers d’autres pays de l’UE, le vice-chancelier a répondu : « Je sais que cette discussion est extrêmement impopulaire, mais je sais aussi dans quel état se trouve aujourd’hui l’Union européenne. Il n’est plus impensable qu’elle éclate (…) et si cela arrive, nos enfants et nos petits-enfants nous maudiront », a-t-il averti.

Et de l’expliquer par « le fait que l’Allemagne était le plus grand bénéficiaire de la communauté européenne, tant économiquement que politiquement. » C’est évidemment la phrase la plus importante prononcée par le vice-chancelier allemand.

« Était », c’est le mot employé.

(« War » et non pas « ist »).

Effectivement, le problème de l’Europe du point de vue des grands équilibres macro-économiques entre « partenaires », ce n’est pas que la « Teutonnie » réussisse et soit le bon élève de l’UE. Le problème c’est la manière dont elle réussit.

Et elle repose uniquement sur une politique de domination monétaire sans partage. L’Euro c’est le mark et seule la « Teutonnie » pouvait le supporter.

Ce faisant, elle a véritablement désindustrialisé le reste de l’Europe.

Consciemment et consciencieusement.

Réfléchissez deux secondes : La part des exportations Teutonnes dans les autres pays de l’UE est de 58 %. La part de ses importations provenant de l’UE est de 66 % en 2015.

Un commerce sans effet de change.

Il y en aurait eu sans l’Euro, elle aurait eu à « pédaler » plus fermement pour plus de la moitié de ses exportations et faire face à une concurrence exacerbée pour 66 % de ses consommations importées : De quoi mettre sur le flanc sa belle industrie, non ?

Et vraisemblablement recourir à des politiques monétaires « compétitives » pour éviter d’aggraver son taux de chômage.

C’est bien l’avenir qui se dessinerait dans l’esprit du « soce-de-chez-eux » et qui le fait parler au passé…

Cette volonté de domination sans partage (par la paix pour une fois) conduit inévitablement et forcément à un affrontement avec les autres pays européens.

Notre choix ?

Aucun ! Soumis et pauvre. Il ne reste plus que la sortie de l’euro… par la « Teutonnie » et garder un euro dévalué pour les autres !

Les économies européennes pourraient alors se réajuster.

Mais elle veut dominer. Elle veut protéger l’euro… car l’euro c’est son outil de domination.

La persistance avec laquelle Berlin insiste encore sur la politique d’austérité dans la zone euro divise l’Europe plus que jamais de sorte qu’une perspective de fracture de l’UE ne paraît désormais plus si inconcevable que ça, estime le numéro deux du gouvernement allemand.

Le patron du Parti social-démocrate (SPD) a prévenu : « J’ai demandé un jour à Mme la Chancelière ce qui serait le plus grave pour l’Allemagne : la France avec 0,5 % de déficit de plus, ou avec Marine Le Pen à l’Élysée ? ».

Et d’ajouter qu’il n’avait toujours pas reçu de réponse…

Tout le monde sait que le Parti social-démocrate privilégie l’investissement tandis que les chrétiens-démocrates de la chancelière mettent davantage l’accent sur la discipline budgétaire comme fondement de la prospérité économique.

Et les faits ne lui donnent pas tort… même si ce n’est pas tout-à-fait l’essentiel, puisqu’elle pille ainsi sans vergogne ses partenaires.

Or, l’objectivité-assumée oblige à constater que la « Teutonnie », du fait de sa démographie vieillissante, a surtout besoin de se créer des revenus en dehors de ses frontières pour financer les retraites de ses seniors.

Avoir chez elle des usines qui tournent à plein régime alors que la main-d’œuvre domestique manque n’est peut-être pas la politique la plus équilibrée dès un avenir proche.

Enfin, la situation financière de certains membres, comme celle de « l’Hellènie », malgré les plans d’aide à répétition, mais aussi celle de Rome, troisième puissance économique de la Zone euro, reste préoccupante.

C’est Alain Madelin, ancien ministre, qui nous le rappelait encore récemment : La crise de l’euro « n’est pas derrière nous mais devant nous ». 

– Dans ce scénario d’éclatement, les pays les mieux gérés économiquement (pour l’essentiel, ceux du nord de l’Europe) sortiraient de la Zone euro, laissant ceux du sud (le « Club-Med ») conserver l’euro. En effet, pour ces pays surendettés, une sortie de la zone euro ferait exploser leur passif qui deviendrait alors libellé dans une devise « étrangère ».

Rappelons que le ratio dette sur PIB est de 98 % en « Gauloisie », 133 % en « Ritalie », et 200 % en « Hellènie ». Si un État endetté à hauteur de 100 % de son PIB quittait l’Union monétaire et si cela se traduisait par une dévaluation de 50 %, sa dette représenterait alors mécaniquement 150 % de son PIB.

Il faut d’ailleurs que vous en causiez à « Marinella-tchi-tchi » qui semble désormais adoucir son discours sur le sujet (mais je me trompe peut-être).

Le service de cette dette ferait un bond encore plus considérable, car en plus les prêteurs exigeraient alors une rémunération beaucoup plus élevée.

Cela rendrait toute solution d’assainissement impossible, sauf à se déclarer en défaut et ruiner les épargnants ayant confié leurs économies à des contrats d’assurance-vie en euros.

Le nouvel euro s’ajusterait à la baisse par rapport aux autres grandes devises. Il y aurait de l’inflation importée du fait de la consommation de produits sans équivalence sur ces marchés intérieurs, et les vacances à l’étranger à l’extérieur de cette nouvelle Zone euro coûteraient plus cher.

– Pour éviter cette cascade catastrophique, ce serait donc à la « Teutonnie », suivie par les membres les plus vertueux de la zone, de sortir de l’euro.

Ceux-là reprendraient leurs devises d’origine ou, plus vraisemblablement, ils adopteraient une nouvelle monnaie commune, toujours dans le cadre européen (afin de rester membres de l’Union, car selon les Traités européens, une sortie de la Zone euro se traduirait également par une sortie de l’Union).

Cette devise serait alors un véritable « nouveau deutschemark » doté d’un nom plus acceptable par ses voisins (euromark), admis dès lors à joindre ce nouveau « club des fourmis ».

C’est ce qui explique en partie pourquoi certains investisseurs institutionnels (fonds de pension, compagnies d’assurance, etc.), outre qu’ils sont dans l’obligation règlementaire d’acheter des obligations d’État, acceptent de prendre des titres à rendement négatif ou ridiculement bas.

En cas de sortie « par le haut » des pays du « nord », l’appréciation de la devise fera plus que compenser le sacrifice actuel sur le taux d’intérêt.

Les Allemands prendront-ils le risque politique de ce schisme européen ?

Les « Gauloisiens » dotés d’un nouveau président accepteraient-ils d’être les nouveaux « Teutons » de cette nouvelle zone et de devoir subventionner à terme tous les autres pays du sud ?

Encore faudrait-il « anticiper » et en débattre…

Or, jusque-là, c’est le « grand silence » des maladies honteuses.

Si tout cela est tenu « secret », naturellement, c’est aussi qu’il s’agit de ne pas fâcher ni inquiéter l’électeur, de mai en « Gauloisie-élective », de septembre en « Teutonnie-démocratique ».

Mais je rajoute deux informations, l’une connue, l’autre plus… « personnelle » :

– La première est en rapport avec le « Brexit » et la dernière déclaration de « Théière-May » qui a mis le feu aux poudres. Une déclaration inattendue.

Directe et même un peu brutale.

On commençait à se faire à l'idée que les Anglais seraient prêts à tout pour conserver leur passeport européen et accepteraient les concessions nécessaires. Or, elle a confirmé dimanche en huit que la Grande-Bretagne n’essaiera pas de garder des petits bouts d’adhésion à l’Union Européenne. Pour elle, le contrôle des frontières, des lois et des réglementations n’est pas négociable.

En fait ce qui inquiète les spécialistes du sujet (et les marchés), c’est qu’elle joue les gros bras mais qu'elle n’a pas vraiment de stratégie. Les députés anglais, même les conservateurs de son propre camp, la pressent d’expliquer ce qu’elle envisage de faire mais surtout comment elle envisage de le faire. Comment va-t-elle gérer les conséquences massives d’un vrai « hard-Brexit » si c'est son choix ?

Pour moi, son choix est tout britannique : « Wait and see » !

En 2019, qu’elle sera l’Europe avec laquelle elle aura à finaliser les négociations ?

Qui, quelle monnaie, quel périmètre ?

Elle, sauf « accident », elle est là jusqu’en avril 2020…

– Enfin, comme vous le savez, je suis allé « en mission » faire un tour en Hongrie avec « mon Boss-à-moi » voir le beau Danube-bleu en décembre dernier.

Sur place, ils sont quasiment prêts à intégrer l’Euro. Reste quelques « ajustements » budgétaires à faire, mais tout le monde est équipé pour diviser par 300 ses étiquettes.

Curieusement, ils ne sont pas pressés : Déjà les JO de 2024, et un passage en « Euroland » autour de 2020, pas avant, juste pour emprunter au mieux le financement de leurs travaux en jouant sur le cours des devises du moment.

Et justement, ils anticipent très clairement qu’ils ne savent pas encore laquelle… des deux euros promis !

Alors quand je vous dis que vos prétendants-candidats se moquent de vous, là encore, je ne suis pas loin de ne pas avoir tort.

Et pour peu que « Marinella-tchi-tchi » passe dès le premier tour, ça va forcément « secouer ».

D’autant que j’entends de plus en plus souvent des « soces », des vrais, des ceux-ce qui ont fait mai 68 et toutes les manifs depuis 50 ans, pour être aussi profondément « anti-F-Haine », qui s’interrogent : Si elle ne passe pas en 2017, au train où vont les choses, elle passera en 2022. Or, élue en 2017, elle n’aura pas de majorité parlementaire… et s’effondrera en 2022.

En revanche, en 2022, elle pourrait bien aussi avoir une majorité à l’Assemblée nationale…

De quoi en frémir.

Et moi je me prépare à pleurer une Europa en voie de disparition…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/mais-ou-est-donc-passe-leurope.html

 


Effet Dunning-Kruger

 

Autre question « métaphysique » du moment !

En ce début d’année, je partage mes « émotions »...

 

On en a tous au moins quelques-uns autour de soi qui se prennent pour des « cadors » alors que ce sont objectivement des « nuls ».

Parfois, ils vous pourrissent la vie, allant jusqu’à vous faire regretter d’être nés, là, à cet endroit, à cette époque et vous génère une furieuse envie de déménager loin.

Qu’on se demande bien souvent pour quelle bonne raison on a à les supporter, qu’ils feraient mieux de se terrer sous terre, disparaître de votre horizon s’ils ambitionnent de vivre à respirer le même air que vous.

Pire que tout, quand vous les croisez et que vous savez rester « civil » maîtrisant avec peine vos pulsions mortifèrrs et vos envies de meurtre ou de suicide, forcément, vous vous posez la question du « et si »… c’était moi le kon et eux les génies ?

Et vous voilà parti pour un voyage d’introspection délirant qui vous retarde immanquablement dans votre quotidien.

Mais que ne ferait-on pas pour devenir meilleur, s’élever un peu avant que d’aller mourir à son tour ?

Eh bien en fait la question est en fait mal posée et je l’ai redécouvert l’année dernière (non pas il y a un an mais), fin novembre 2016.

Redécouvert, car je me souviens très bien que le sujet avait été abordé par mon prof’ de philo en terminale, au milieu des années 70, laissant il est vrai plus de questions que de réponses.

Je résume : Pourquoi les kons les plus incompétents se croient-ils toujours meilleurs que tous les autres ?

Et Dieu m’est témoin, ils sont nombreux à polluer même le domaine « politique », la vie de la cité, jusque dans vos primaires (à « droâte » comme à) « gôche ».

Vous allez en avoir la preuve quotidienne durant tout le mois de janvier avant que se termine la comédie aberrante des « primaires-soces ».

Normalement, je devrais vous en faire rire, mais finalement, c’est plutôt navrant.

En novembre, on en terminait avec le spectacle désopilant de ces « vétérans » de la « droâte-Gauloisienne » qui en finissaient avec leur partie de poker-menteur entre anciens Premiers ministres et « Le Monde » (ce quotidien d’exécration personnelle) ressortait de ses cartons une mémorable étude de psychologie sur l’auto-évaluation des compétences, parue à la fin du millénaire précédent, que résumait le titre de l’article : « Pourquoi les incompétents se croient si doués. »

À l’heure où « Trompe » commençait à distiller les noms de sa future équipe gouvernementale de l’autre côté de l’océan et persiste depuis à « twister » des provocations tous azimuts, l’occasion de faire le lien était également trop belle pour la presse américaine.

En fait, depuis sa publication en 1999 dans le Journal of Personality and Social Psychology, l’étude du psychologue américain David Dunning et de son étudiant de l’université Cornell, Justin Kruger, ce document de référence va et vient inlassablement dans les couloirs de l’information médiatique, régulièrement oubliée puis redécouverte à la faveur d’un événement d’actualité où l’incompétence saute particulièrement aux yeux.

En une quinzaine d’années, le désormais culte « effet Dunning-Kruger » a gagné sa place au Hall of Fame de la psychologie, quelque part entre l’expérience de Milgram et la loi de Murphy.

C’est que derrière son titre un peu rasoir – « Unskilled and Unaware of It: How Difficulties in Recognizing One’s Own Incompetence Lead to Inflated Self-Assessments », pour dire : Non-qualifié et ignorant : Comment les difficultés à reconnaître l’incompétence personnelle conduisent à des autoévaluations gonflées) –, l’article présente des résultats incontestables : Oui, les plus incompétents sont généralement ceux qui ont la plus haute opinion de leurs capacités !

Pour parvenir à ces résultats, Dunning et Kruger ont testé quatre panels de cobayes dans des domaines aussi variés que l’humour, la grammaire ou le raisonnement logique, en leur demandant après chaque épreuve d’évaluer leur prestation.

Après quatre tests, les résultats se sont révélés parfaitement clairs : Les sujets ayant le moins bien réussi se voyaient les plus beaux, tandis que les plus compétents sous-estimaient leurs capacités.

Ce qui explique probablement et a contrario pourquoi j’ai toujours des doutes sur moi-même et la pertinence de mes analyses…

Et pour confirmer l’existence de ce biais cognitif, appelé « effet de sur-confiance », les chercheurs firent revenir les meilleurs et les plus mauvais sujets quelques semaines plus tard… pour leur faire corriger cinq copies et réévaluer leur prestation à l’aune de la concurrence.

Là encore, pour les moins compétents, aucun souci, la confiance en soi était de mise.

Les « meilleurs », en revanche, revoyaient leur opinion d’eux-mêmes à la hausse.

Plus de quinze ans après sa première identification formelle, le biais cognitif qui ferait de nous des « idiots confiants », n’a jamais été remis en cause, et a même été régulièrement confirmé par d’autres travaux.

Ainsi, ce que j’ai découvert le 4 mai dernier, c’est que des chercheurs de l’université McGill de Montréal publiaient une étude montrant que les conducteurs de voitures ayant la conduite la plus dangereuse (en termes de vitesse, d’alcool ou de respect du code de la route) étaient également ceux qui se plaignaient le plus… des autres usagers de la route, sans jamais remettre en question leur vision de la sécurité routière !

Un cas classique de l’effet « Dunning-Kruger ».

Le monde est-il alors condamné à être peuplé d’indécrottables krétins gonflés à l’hélium de l’auto-estime ?

En entreprise (et ailleurs dans n’importe quelle « organisation ») le corollaire dominant – vous l’avez forcément rencontré – se traduit par le « Principe de Peter ».

Je vous résume ce que j’en ai retenu : Le principe de base de Peter est qu’un employé compétent à un poste donné est promu à un niveau hiérarchique supérieur ; un incompétent à un poste donné n’est jamais promu à un niveau supérieur, ni même rétrogradé à son ancien poste.

Premier corollaire : Un employé ne restera dans aucun des postes où il est compétent puisqu’il sera promu à des niveaux hiérarchiques supérieurs ; mais par suite des promotions successives, il finira (probablement) par atteindre un poste pour lequel il sera devenu incompétent.

De par son incompétence à ce dernier poste, l’employé ne recevra plus de promotion, il restera donc indéfiniment à un poste pour lequel il est incompétent et bloquera la progression hiérarchique de ses subordonnés.

Deuxième corollaire : À long terme, tous les postes finissent par être occupés par des incompétents pour leur fonction. La majorité du travail est ainsi effectuée par les seuls salariés n’ayant pas encore atteint leur « seuil d’incompétence ».

Troisième corollaire : Si nous partons du principe que plus un poste est élevé dans la hiérarchie, plus il demande de compétences, plus son impact est grand sur le fonctionnement de l’organisation, il en découle que l’impact de l’incompétence de l’employé aura été maximisé par le niveau hiérarchique du poste auquel il aura été promu.

Mais il y en a d’autres : Laurence J. Peter remarque que plus le nombre d'échelons hiérarchiques est élevé, plus chacun voit une chance de parvenir à son niveau d’incompétence et de subir « la stagnation de Peter ».

Il remarque aussi que les hiérarques, quand ils sont devenus réellement incompétents, se complaisent à fréquenter des réunions, colloques, séminaires, symposiums, conférences…

À croire qu’ils sont faits uniquement pour eux : Il faut dire qu’on y retrouve une forte densité.

Le corps des hiérarques peut alors entrer en « lévitation » sous le nom de « sommet volant ».

Je ne vise personne…

En résumé, on ne peut déboulonner un hiérarque incompétent que pour les raisons suivantes, et il est le seul qui peut le faire (je ne vise toujours personne… vous ferez les rapprochements que vous voudrez).

S’il le fait, il se déjuge et admet son incompétence à discerner le personnel compétent (je ne vise personne en particulier…) : Une des raisons pour lesquels les « hiérarques » soces (« Tonton-Yoyo », « Flanby-à-la-fraise-des-bois-Tagada » ne soutiennent personne : Là, c’était dans mon viseur, je l’avoue honteusement, mais pas seulement).

Le « hiérarque » reste ainsi seul à la tête d’une pyramide sans base, sur son « sommet volant ».

Peter remarque encore que la compétence, chez les employés d’une organisation, se répartit selon une « loi normale » et observe que les 80 % au centre de la courbe restent au sein de la hiérarchie, mais pas les 20 % aux deux extrêmes : C’est la « défoliation hiérarchique ».

Si le renvoi des 10 % super-incompétents semble évident, celui des 10 % super-compétents n’en est pas moins logique : La super-compétence est plus redoutable que l’incompétence, en cela qu’un super-compétent outrepasse ses fonctions et bouleverse ainsi la hiérarchie (là encore, je ne vise personne… quoique « McRond » en garde les stigmates…)

Elle déroge au premier des commandements : « La hiérarchie doit se maintenir » coûte que coûte (c’est aussi une loi de l’analyse systémique).

D’ailleurs, pour qu’un super-compétent soit renvoyé, deux séries d’événements doivent se produire : La hiérarchie le harcèle au point de l’empêcher de produire et il n’obéit plus aux principes de « respect de la hiérarchie ».

Si l’une des deux séries manque, il n’est pas renvoyé (là encore, je ne vise personne…).

Ceci dit, quand j’ai fait un peu de « sciences-po » (pas longtemps, les filles étaient généralement imbaisables et dans le même ordre d’idée, j’ai saboté mes oraux de l’Enâ quand j’ai miré leurs tronches arrivées là : J’ai préféré nettement les charmes discrets de la « petite-blonde » de l’expertise-comptable pour cumuler avec ceux, incendiaires, de la « petite-brune » des élites fiscalistes…), j’avais fait un exposé brillant sur les effets du principe de Peter en politique et plus généralement en « géopolitique ».

Et globalement, ça se confirme quant aux effets depuis quelques décennies, même si ça n’avait pas plu à mes profs’ : Déjà pas dans « le moule ».
Les résultats des deux psychologues cités ci-avant ne sont finalement pas si extraordinaires. Prenez n’importe qui autour de vous et demandez-lui d’évaluer ses compétences dans n’importe quel domaine, et il est peu probable qu’il vous réponde sans détour qu’il n’y connaît rien ou est incapable de faire quelque chose.

Je vous donne l’exemple de mon grand-oral de l’Enâ, où j’ai été bombardé de questions délirantes et décousues par un jury qui s’y entendait, comme tous les autres impétrants.

Le mek qui fait « un blanc », il est impitoyablement éliminé. Alors plutôt que de subir l’humiliation de l’ignorance la plupart préfère bafouiller d’incohérentes banalités et autres poncifs avec l’air suffisant de celui qui maîtrise son sujet, n’importe lequel justement proposé, parfois en employant un vocabulaire « scienteux » à faire pleurer de rire.

C’est comme ça que je me suis fait éliminer, en répondant sciemment à côté avec l’air serein de m’en contre-cogner le coquillard et les roubignoles dans le même élan : Toujours pas dans « le moule » !

Ainsi est fait l’humain : Irrémédiablement confiant dans ses propres capacités, et incapable d’admettre son ignorance !

Mais si manquer de métacognition (la capacité de s’autoévaluer) n’est pas une tare en soi, cela devient rapidement problématique lorsqu’il s’agit de se placer dans la hiérarchie d’un groupe : Si nous avons naturellement tendance à nous placer dans le haut du panier, nous avons quand même suffisamment de discernement pour reconnaître que la moyenne d’un groupe est… moyenne.

Conséquence, si nous faisons partie des meilleurs, les autres doivent forcément être mauvais pour contrebalancer notre talent personnel. Et c’est là que ça devient plus intéressant, car nous sommes non seulement nuls pour nous juger, mais tout aussi nuls pour juger les autres.

Paul Dunning reformule ainsi les résultats de son étude en admettant que « la logique elle-même suppose ce manque de clairvoyance : pour que les incompétents reconnaissent leur inaptitude dans un domaine, il leur faudrait posséder précisément l’expertise qui leur manque. »

Prenez la maîtrise de la grammaire, par exemple : Comment évaluer sa maîtrise des règles grammaticales et celle des autres si on ne les connaît pas en premier lieu ?

Voilà ce qu’illustre réellement l’effet « Dunning-Kruger » : La relation entre la cognition et la métacognition, qui rend excessivement difficile l’évaluation d’une capacité chez soi-même ou les autres dès lors qu’on ne la possède pas.

Mais rassurez-vous, personne n’est condamné à rester un « idiot-confiant ». L’étude montre également qu’une fois les incompétents entraînés, ceux-ci deviennent soudainement plus conscients de leurs faiblesses – et, par corollaire, de la force des autres.

La proportionnalité entre cognition et métacognition n’explique cependant ni l’excès systématique de confiance chez les moins doués, ni le manque de confiance, tout aussi systématique, chez les plus doués. 

Pour le psychologue, le problème ne vient pas de l’absence d’information mais de la désinformation à l’œuvre derrière les stores de notre boite crânienne.

« Un esprit ignorant », écrit Dunning, « n’est pas un vaisseau vide et immaculé, mais rempli d’un fouillis d’expériences trompeuses et superflues, de théories, de faits, d’intuitions, de stratégies, d’algorithmes, d’heuristiques, de métaphores et d’intuitions qui prennent malheureusement la forme de connaissances exactes. Ce fatras est une conséquence malheureuse de l’une de nos plus grandes forces en tant qu’espèce. Nous sommes d’effrénés décodeurs de schémas et de prodigieux théoriciens. »

En d’autres termes, nos cerveaux, et leur imagination sans limites (sauf le mien qui n’a qu’un seule neurone en fonction et a bien du mal dans cet exercice), sont des machines à désinformer, en créant des certitudes de toutes pièces au mépris de la rationalité.

Couplé à notre incapacité à évaluer correctement nos capacités, ce talent inné pour la fabrication de « savoirs » ex-nihilo, nous transformerait en ignorants certains de leur talent. Pire, certaines de ces fausses certitudes se créent durant l’enfance, avant même que nous en prenions conscience.

Enfin, explique le psychologue, notre entêtement à défendre notre vision des choses au mépris de l’évidence provient de « croyances sacro-saintes », que nous ne pouvons pas contredire sans ressentir un choc violent appelé « dissonance cognitive ». Remettre en question une de ces sacro-saintes certitudes revient à remettre en question l’entièreté de sa vision de soi. Et ça, notre esprit s’y refuserait obstinément et catégoriquement.

Nous préférons tous le confort à la véracité des faits pourtant irréfutable : Parfois, nous sommes tout simplement ignorants, et nous gagnerions à l’admettre et à la fermer plutôt que de se lancer dans un exposé aussi pompeux qu’erroné.

Mais la majorité d’entre nous continuera à prétendre qu’elle sait.

Pour échapper à « l’idiotie confiante », rappelle Dunning, il convient de se rappeler que la vraie sagesse réside dans la conscience de ses limites intellectuelles.

C’est le « Je sais que je ne sais rien » de Socrate, le « que sais-je » de Montaigne.

Dans une hiérarchie, il y a toutefois quelques astuces : Je ne vise personne…

Pour rappel des observations de Laurence J. Peter, quand un dirigeant constate qu’il a des cadres supérieurs incompétents, il est conseillé de recourir à la « sublimation percutante ». Une manœuvre qui consiste à accorder à une personne incompétente une promotion vers un poste plus prestigieux en apparence, mais en fait à responsabilité très inférieure.

Pour les personnes constatant leur propre incompétence, Peter recommande plusieurs diversions. Par exemple, la « spécialisation dans le détail » (un directeur d’école ne s'intéressant qu’à établir des sens de circulation dans les couloirs), ou « l’aberration totale», cette dernière consistant à cesser tout-à-fait de tenter d’accomplir son travail (je ne vise toujours personne !).

Ces méthodes ne sont pas considérées comme mauvaises pour l’entreprise ou l’organisation, étant donné que dans toute organisation le travail est accompli par les personnes compétentes, les incompétents ne pouvant que les gêner.

Notez qu’il est toutefois préférable de se maintenir à un poste auquel on est compétent. Or, Peter constate que le refus d’une promotion est mal vu par l’entourage des personnes (puisque ça bloque un poste et tous les autres en-dessous).

Alors, il trouve divers exemples de personnes qui, heureuses à leur poste, accomplissent correctement leur travail principal tout en commettant des gaffes dans un aspect secondaire (ne pas s’occuper correctement de documents administratifs) ou même dans la vie de l’entreprise (se garer à la place réservée à un supérieur de temps en temps, se couper systématiquement la couenne en se rasant, demander en mariage l’épouse du patron à l’occasion de la fête de fin d’année, ou sa fille…).

Cette stratégie, consciente ou non, est baptisée « incompétence créatrice ».

Regardez donc seulement autour de vous pour mieux en rire !

Pour ma part, je démarre l’année avec quelques émois enfin réexpliqués…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/autre-question-metaphysique-du-moment.html

 


Au fait, c’est quoi…

 

« Les valeurs de la Droâte et du Centre » ?

 

Pour avoir participé aux deux tours de leur primaire (bon… pas vraiment « le centre », mais une « droâte » encore plus à droâte que la droâte), j’ai donc payé deux fois 2 euros le bulletin et signé une feuille d’émargement qui n’était autre que mon adhésion personnelle à ces « valeurs » :

« Je partage les valeurs républicaines de la droite et du centre et je m’engage pour l’alternance afin de réussir le redressement de la France », que c’était marqué !

Je n’ai pas osé l’affront : « C’est quoi les valeurs républicaines de la droâte et du centre » de peur de me faire jeter alors que j’étais venu bien décidé à faire barrage à « Bling-bling ».

Donc, je suis ressorti de là aussi kon que j’étais venu. Deux fois…

Et en plus, au lendemain du second tour, je me suis retrouvé cocu-de-première-classe : On avait bien viré le pantin, mais c’était pour se retrouver à ramer pour le pantin du pantin !

Chapeau…

Depuis, je me pose des questions dans ma « ford-intérieur » : D’abord, qu’est-ce qu’une valeur ?

En philosophie, plus particulièrement en philosophie morale mais aussi en philosophie politique, la question de la valeur et d’un système de valeurs divisent depuis Platon sur ce que l’on entend par ces termes, souvent fourre-tout, ainsi que sur leur réalité.

Pour le philosophe athénien, les valeurs se rapportaient à un Bien qui était indiscutable.

Néanmoins, au cours des siècles, le concept de valeur a été balloté entre les « objectivistes » et les « subjectivistes » (entre système de valeurs universelles et système de valeurs propre à chaque individu), sans oublier ceux qui niaient qu’il puisse en exister, comme les plus extrémistes d’entre eux, les nihilistes avec Nietzsche à leur tête.

Bref, on n’en saurait rien finalement. Sauf que moi, je fais la synthèse : À titre individuel (subjectiviste), j’adhère sans retenue aux valeurs universelles (objectiviste)…

Pour faire simple et « prolonger un peu », disons qu’en politique, il existe des systèmes de valeurs défendus par les différents courants politiques ainsi que des systèmes plus larges englobant plusieurs de ces courants, comme par exemple, les fameuses « valeurs républicaines ».

Quant à la valeur, elle peut se définir, très schématiquement, comme une référence et une base à l’action qui la légitiment.

Donc, selon la « Charte de la primaire », non seulement les candidats mais leurs parrains l’ont partagée.

Moi pas ! Curieux, mais c’est comme ça.

J’ai fini par comprendre (mais ça m’a demandé beaucoup d’efforts et de temps) que cette obligation avait comme but d’éliminer les candidats mais surtout les parrains venus de formations politiques de gôche ou d’extrême-droâte.

Voilà pourquoi je n’étais pas concerné.

Alors que si elle est seulement « républicaine », en principe, hors les royalistes et les bonapartistes, tout le monde est concerné…

Ceci dit, puisqu’il s’agit des valeurs « républicaines », prenons d’abord la devise du pays et de ses républiques : « Liberté, égalité, fraternité ».

Mais déjà, on ne peut pas dire que ce sont des valeurs uniquement de la « Droâte et du Centre », la gôche s’en réclamant également, puisqu’ils ne sont ni royalistes ni bonapartistes.

Mais s’il s’agit de l’intensité de ces valeurs et de leurs relations entre elles, on ne peut pas dire non plus que la Droâte et le Centre soient exactement sur le même plan.

Si la Liberté semble aussi importante des deux côtés (de même que la responsabilité qui va avec…) et qu’elle a, à très peu de chose près, la même signification pour la Droâte et le Centre, c’est moins le cas pour l’égalité où si l’égalité politique est identique, ce n’est pas le cas pour l’égalité sociale qui est un peu plus forte au centre qu’à droâte – même si la méritocratie est autant défendue de chaque côté – ce qui découle, avant tout, d’une fraternité plus étendue chez les centristes qui vient, notamment, de leur héritage démocrate-chrétien.

Donc, si l’on s’arrête au triptyque gauloisien, soit tous les partis républicains partagent ses valeurs, soit, si on prend leur interactions les unes vis-à-vis des autres et leur degré d’application, elles ne sont pas identiques ce qui signifie, dans ce cas, qu’elles ne sont pas communes aux partis de droâte et aux partis du Centre.

Évidemment, il faut comprendre que ce terme générique souvent employé ne signifie pas grand-chose si l’on ne dit pas quelles sont ces valeurs, ce que les politiques ne font pas souvent…

D’ailleurs, « Bling-bling » était-il vraiment « droit-dans-ses-bottes » en parlant des « Gauloisiens » exclusivement « petit-gaulois », en excluant les habitants originaires de tous les autres territoires du pays ?

On aurait dû l’exclure, non ?

Peut-être que là, la Droâte et le Centre partagent les mêmes, à l’intensité identique, ce qui les différencierait de la Gôche et de l’extrême-droâte.

Ce doit être ça…

Quoique…

On peut estimer sans beaucoup se tromper que ces valeurs sont, outre la liberté, l’égalité et la fraternité, la tolérance, la solidarité et l’on englobera également la vertu qu’est le respect.

La laïcité, je ne sais pas : Il s’agit d’une loi postérieure (de 1905 et les gens vivaient très bien républicain sans cette loi) pas d’un principe supérieur de constitutionnalité.

Mais il faut néanmoins constater que le Centre défend une tolérance plus grande que la Droâte ainsi qu’une solidarité plus étendue, la Droâte privilégiant avant tout et globalement ici, l’intérêt individuel.

Quant au respect dû à la personne, le Centre en fait une de ses pierres angulaires alors que la Droâte se focalise souvent sur celui dû avant tout aux institutions.

Y’a des nuances, comme ça…

Passons.

Pour étendre le champ de notre exploration, si l’on reprend le principe de laïcité et que l’on dit par un rapprochement un peu excessif qu’il est une valeur républicaine, alors même chose que pour la devise nationale, tous les partis républicains la défendent mais la voient avec une intensité et d’une application dans le champ sociétal qui sont différentes.

Cela vaut pour le Centre et la Droâte dont les positions ne sont pas identiques.

De plus, si l’on prend la sûreté dans ce que « vivre en sécurité » serait une valeur républicaine, même chose que pour la devise nationale, le principe de laïcité ou les valeurs humanistes, tous les partis politiques s’en réclament même s’ils ont des vues souvent très différentes quant à l’application de cette « valeur ».

Bien entendu, on pourrait continuer à étaler des valeurs ou des concepts qui se rapprochent de ce qu’est une valeur mais on quitterait la définition même de la Charte de la primaire de LR qui ne parlait que des « républicaines ».

Force est de reconnaître, in fine, que ces « valeurs républicaines de la Droâte et du Centre » sont identiques à celles de la Gôche sur les grands principes.

Ce n’est que si l’on étudie leurs articulations entre elles et leurs degrés qu’alors chaque courant idéologique est différent d’un autre, ce qui semble normal si l’on estime que la Droâte n’est pas Centre qui n’est pas la Gôche qui n’est pas la Droâte sans même parler de l’extrême-gôche ou de l’extrême-droâte.

Et ce à l’infini.

En bref, comme on ne m’a pas expliqué, ni à l’ékole-pue-blique, ni dans mon bureau de vote, normal que je sois ressorti aussi kon que j’étais venu…

Dès lors, soit les valeurs communes à la « Droâte et au Centre » sont celles qui sont communes à tous les partis républicains, soit leurs articulations entre elles et leurs degrés d’application dans l’organisation de la société sont différents et font qu’il n’existe pas une ligne politique identique entre la « Droâte et le Centre », donc pas de valeurs communes dans cette acceptation pratique de l’expression « valeurs communes ».

Là, je comprendrais plus facilement.

Ce qui revient à signifier que la Droâte n’est pas le Centre est inversement.

Et n’empêche évidemment pas une coalition entre partis droâtistes et centristes… républicains, comme on ne l’a pas vu.

Mais là, peu importe.

(Vous suivez, là ?)

Pour en revenir au paysage politique gauloisien, il faut bien reconnaître donc que la quasi-totalité des partis ou mouvements font référence à la « république », après la faillite de l’État soviétique marquant l’échec du « socialisme réel » : Du « Mouvement républicain et citoyen », du « Parti radical de gôche », au « Parti de gôche » fondé par « Mes-Luches », ils s’en réclament tous.

Mais à droâte, pour se distinguer de la « droite nationaliste », certains se qualifient souvent de « droâte républicaine » tout comme le parti politique « Les Républicains-démocrates ».

Où on trouve au sein de ces mouvements de « droâte » des références au républicanisme, souvent teinté d’autres valeurs : Gaullisme, Conservatisme, Souverainisme…

Par conséquent, l’idéologie du « républicanisme » y est assez vaste sans qu’elle se mélange ou se confonde avec les autres idées comme : Libéralisme politique, Multiculturalisme, Universalisme républicain, Autoritarisme républicain, Communautarisme républicain et j’en passe…

Le triptyque « Liberté, Égalité, Fraternité » pourrait peut-être m’aider, d’où découle la définition de la Liberté comme la non-domination.

L’égalité devient alors la garantie d’une absence d’arbitraire, qui permet la liberté.

On peut même lire une application de cette définition à des débats concrets de la société gauloisienne (la loi de mars 2004 sur le port des signes religieux à l’école, la parité, les revendications d’identité régionale, l’ékole…).

Rappelons que si c’est la devise de la République gauloisienne, c’est aussi celle de la République d’Haïti, de la Grande Loge de France, du Grand Orient de France, du Droit humain et de la Grande Loge Nationale de France, et plus généralement, elle est dite « devise républicaine » de toutes les loges maçonniques gauloisiennes.

Et elle figure en bonne place dans l’article 2 de le texte de la Constitution de 1958.

La liberté et l’égalité sont posées comme principe dans l’article 1er de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, texte qui fait partie du Préambule de la Constitution de la Cinquième République gauloisienne : « Article Premier. Tous les êtres humains naissent libres et égaux en droits », en droits et en devoirs pas en taille de quéquette, ni en QI.

Un texte repris en 1948 comme article 1er de la Déclaration universelle des droits de l’homme en rajoute l’obligation de fraternité : « Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ».

Peut-être que déjà, ça exclut les krétins…

Cette devise est adoptée officiellement en « Gauloisie-des-Lumières » une première fois le 27 février 1848 par la Deuxième République, et surtout après 1879 par la Troisième République, inscrite aux frontons de tous les édifices publics à l'occasion de la célébration du 14 juillet 1880.

Mais ça ne m’éclaire pas plus sur ces « valeurs » républicaines de la « droâte & du centre »…

En fait, pour commencer à comprendre, il faut en revenir aux attentats de janvier 2015, les « Charlie ». Un gigantesque électrochoc !

Depuis l’invocation aux « valeurs républicaines » tourne au moulin à prières, à chaque nouvel attentat. Gôche et droâte s’en gargarisaient pour légitimer leur mise au rebut du « F-haine », même si « Marinella-tchi-tchi » ne s’en réclamait pas moins, souvenez-vous de la manif internationale du 11 janvier à « Paris-sur-la-plage ».

Tous les éditos, tous les sermons politiques soulignaient la nécessité de resserrer les rangs sur les « valeurs républicaines », talisman pour nous prémunir du communautarisme, panacée pour forger l’armature morale de notre jeunesse, icônes pour combattre le terrorisme.

Or, finalement, comme personne n’explique ce que c’est, on peut en conclure que ça n’existe pas.

Voilà l’explication profonde : On confond indûment « valeur » et « principe » !

Parce que finalement, l’honneur, la liberté, l’altruisme, le courage, la probité, la pudeur, l’équité, le respect de soi et d’autrui, la bonté, le discernement, la générosité sont tout autant des valeurs, et il serait opportun qu’on les inculquât à l’ékole. Mais personne n’en parle nulle part.

À la fois universelles et modulées par la culture de chaque peuple, elles ne sauraient être l’apanage d’un régime politique déterminé.

Elles sont aussi enracinées dans les monarchies européennes que dans notre République. Les sujets de Sa très gracieuse Majesté la reine d’Angleterre jouissent de la même liberté que les citoyens gauloisiens.

Ceux des républiques d’Iran, du Soudan, du Pakistan ou de l’ancien empire soviétique en sont privés.

Bref, le mot « république » ne recèle en soi aucune « valeur » et, en conséquence, il n’a pas la moindre vertu morale.

D’autant que ce sont les aléas de notre Histoire qui ont abouti pour l’heure à un consensus sur la forme républicaine de nos institutions et personne n’en conteste la légitimité.

Mais c’est juste un principe, héritage lointain des Latins de Rome, recyclé à partir de la Révolution et pas très assuré sur ses bases, car enfin, depuis la fin de l’Ancien Régime, force est de constater que la « Gauloisie-ma-patrie »  a déjà consommé cinq républiques, plus deux empires, deux restaurations et deux régimes bâtards (La Commune et Vichy) imputables à deux défaites face aux « Teutons ».

Ce qui manque manifestement à tous les étages de la société Gauloisienne, depuis l’école jusqu’aux « élites », c’est bel et bien une architecture morale reposant sur un socle de valeurs. Des vraies.

Les velléités pédagogiques que l’on voit poindre ici et là ne s’y réfèrent d’ailleurs nullement, on n’y distingue en filigrane qu’un catéchisme « républicain » de gôche, autant dire une fiction maquillant un déni de mémoire à des fins bassement partisanes.

Et de constater que « la droâte-républicaine & du centre » est tombée dans le panneau de la récupération…

Puisque personne ne m’explique ce que c’est !

Peut-être qu’il serait urgent de combler ce déficit d’explication et de renouer avec les valeurs cardinales. Elles ont toutes en commun une exigence d’élévation, comme c’était le cas dans toutes les civilisations quand les modèles du saint, du héros ou du sage équilibraient les pulsions inhérentes à la nature humaine.

Et que je me dis qu’aussi longtemps qu’on mettra la barre des aspirations à l’altitude zéro du mercantilisme, « républicain » ou autre, on lâchera dans une jungle sans foi ni loi des êtres intellectuellement, psychiquement et spirituellement invertébrés.

Et surtout, on verra surgir de partout des candidats au djihad ou à une autre barbarie.

Alors j’ose un rappel (certes tardif), pour les béotiens (de mon bureau de vote) : Liberté.

La déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 définit ainsi la liberté : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi. » (article 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen ayant valeur constitutionnelle).

« La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n’ordonne pas. » (article 5).

Égalité (devant la loi) : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. » (article premier).

Le Conseil constitutionnel a néanmoins assoupli ce principe « en admettant des modulations lorsque celles-ci reposent sur des critères objectifs et rationnels au regard de l’objectif recherché par le législateur et que cet objectif n'est lui-même ni contraire à la Constitution, ni entaché d’une erreur manifeste d'appréciation ».

Et de ce principe, il en fait depuis une application constante jusque dans la censure de dispositions fiscales diverses…

Fraternité : « La fraternité a pleine vocation à embrasser tous ceux qui, français mais aussi étrangers, luttent pour l’avènement ou le maintien de la liberté et de l’égalité ».

La notion est donc universelle et appartient plutôt à la sphère des obligations morales plutôt que du droit, des relations plutôt que du statut, de l’harmonie plutôt que du contrat, et de la communauté plutôt que de l’individu.

Une vraie valeur morale.

En effet, l’article 2 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 mentionne également « le droit de résistance à l’oppression » comme l’un des quatre droits fondamentaux avec la liberté, la propriété, et la sûreté.

La fraternité était donc née de l’aspiration à la liberté, et dirigée par une cause commune.

Autrement dit, il n’y a pas de « valeurs républicaines de droâte & du centre », mais des valeurs républicaines tout-court.

C’est au nom de ces dernières que j’ai voté à ces primaires, la conscience claire et tranquille.

De la même façon, je devrais aller voter pour celles de gôche.

Mais eux n’appellent pas à une adhésion à des « valeurs républicaines », même pas de « gôche » ou seulement « soces ». Soit qu’ils n’en ont pas (et je ne voterai pas), soit qu’ils admettent qu’ils ne savent pas ce que c’est (et c’est déjà dommage pour eux).

De toute façon il leur faudrait expliquer en quoi elles sont différentes de celles des autres.

Alors autant les laisser se démerder tous seuls : Ils s’y entendent finalement assez bien pour se faire « haras-qui-rit » et faire le lit de leurs opposants sans moi.

Mais je reste ouvert à toutes explications de mes lecteurs pour mourir moins kon au bout du bout : Alors, à vos commentaires !

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/au-fait-cest-quoi.html

 


Le « monde d’après » se dessine.

 

Vers un triomphe en 2017 ?

 

Le nouvel ordre mondial se met en place et sans effondrement pourtant prévisible du « monde d’avant ». Son acte de naissance officiel sera le 20 janvier prochain lorsque « McDonald Trompe » deviendra officiellement le 45ème Président des États-Unis. 

Totalement inattendu, je l’ai déjà dit hier.

Bé oui, grand naïf que je suis devant l’éternel, je pensais dur comme fer que nous aurions la ressource de léguer à « nos gamins » (et aux gamins de nos gamins) un univers post-Yalta, renouvelé avec pour pivot une Europe-démocratique assez forte pour se faire entendre partout sur la planète.

C’est vous dire si je rêvais les yeux grand-ouverts et que désormais je déchante.

 

1 – La démocratie européenne a été « volée » par la technocratie-européenne, l’Eurocratie jusque-là triomphante.

Elle triomphait à Chypre, ruinant les Chypriotes, elle triomphait en Grèce, ruinant les Grecs.

Elle mettait sous la toise et le harnais l’Espagne et le Portugal ruinant à leur tour les populations.

Jusqu’à ce que tout d’un coup, les « sachants » réalisent enfin que ce n’est pas tout-à-fait ce qu’il fallait faire.

Sans d’ailleurs se poser la question de la méthode pour le moins brutale et anti-démocratique, tellement sûrs d’eux-mêmes, puisqu’il sont nés pour votre bonheur, avec votre pognon et sans vous demander votre avis…

On attendait de « François III » en 2012, pas encore « Tagada-à-la-fraise-des-bois », qu’il conduise avec fermeté et conviction un « front-du-club-Med » afin de faire valoir le droit des peuples à survivre face aux puissances d’argent de l’Europe du Nord et du monde anglo-saxon.

Ah oui, il a su vendre la « troisième voie » gaullienne des non-alignés contre un plat de lentilles à la « finance-qui-ne-vote-pas » et aux « démocrates-Haut-bas-mesques », allant même jusqu’à humilier les Russes avec nos Mistral, abandonnant la Crimée et l’Ukraine, mais aussi la Syrie à « Bachar-El-chimique » et l’Irak aux prises avec les islamistes dont on ne sait plus très bien s’ils sont Chiites ou Wahhabistes…

En revanche, on est certain qu’ils mettront un temps fou à s’en relever.

Certes la « Gauloisie-éternelle » a résisté au moins un peu plus que la « Ritalie » aux diktats des tenants de la « rigueur ».

Mais au prix d’une absence de réformes structurelles, de renoncements divers et de déficits à peine en régression.

Un cap pas si kon, à condition d’en avoir le temps : Or le temps, même « Tagada » a renoncé à s’en donner, s’avouant vaincu, capitulant en rase-campagne avant même d’aller au combat !

Ah, décidément, ces « soces » !

L’Europe des peuples démocratiques a failli s’effondrer en Autriche, a été bousculée, malmenée par la vague de migration forcément incontrôlable depuis nos étroites frontières.

Martyrisée par une série d’attentats pire qu’au temps de septembre-noir, les JO de Munich et j’en passe : Une vraie guerre, asymétrique, mais impitoyable, menée sous le drapeau improbable du Califat, une pure création moyenâgeuse… 

La même de l’intérieur a vacillé avec le « Brexit » de « Camé-Rhône ».

Avec le renoncement de « Mat-et-eau-Rhin-z’y ».

Et demain de « Mère-qu’elle » sous les coups du terrorisme après avoir bousculé le royaume des « Bataves-&-Wallons » réunis.

Bon, le TAFTA en est mort-né au passage, la « Gauloisie-des-Lumières » s’est enfoncée la première dans un dispositif sécuritaire qui touche à l’absurde pour être à la fois inefficace, désuet, ruineux et liberticide.

Faisant le lit de « bien plus » autoritaire jusqu’à probablement la dictature, demain ou après-demain.

Très probablement aussi, les échéances électorales prochaines, déjà sous influences, porteront en elles le germe de la dislocation tant rêvée par les « puissants ».

 

2 – Il y a une conjonction très claire qui se met en place.

« Trompe », nationaliste pur-sucre, futur patron de la Maison Blanche, a déjà abattu ses cartes : Il va tourner la page de « la Chine unique » inaugurée par le tandem Nixon-Kissinger en 1972.

Il s’agissait alors d’établir des relations normalisées entre la Chine et les États-Unis.

Corollaire de ce rapprochement, Washington avait renoncé à reconnaître formellement Taïwan, tout en garantissant néanmoins sa sécurité.

Le nouveau président considère qu’il s'agit d’un marché de dupes dans lequel les États-Unis sont perdants. Il veut des concessions de Pékin et court le risque, pour parvenir à ses fins, d’une très forte tension entre les deux pays. 

Ce revirement diplomatique s’accompagne d’un deuxième changement majeur : Un rapprochement avec la Russie de « Poux-Tine » qui en a profité pour mettre au pas la Géorgie, annexer purement et simplement la Crimée, porter la guerre en Ukraine et le Donbass, faire régner la loi de ses armes en Syrie, emporter l’adhésion de la Turquie « d’Air-Do-Gang » en lui faisant tourner le dos à l’Europe à laquelle son pays aspirait depuis plusieurs décennies et rendre les Balkans encore plus instables comme jamais depuis la guerre de Yougoslavie.

« Trompe » est déjà en train de rompre avec la stratégie occidentale de ces dernières années, c’est-à-dire une politique de sanctions pour répondre à l’expansionnisme russe, laissant ses alliés européens le kul assis au-dessus de rien.

Fesses à l’air…

Mieux encore, l’OTAN vacille, justement avec le turc qui s’en désolidarise et un « Trompe » qui veut faire payer la facture à qui n’en a pas les moyens…

S’il opère bien ce triple mouvement, il va, de fait, profondément modifier la carte du monde.

L’Union européenne ne peut en ignorer les conséquences tant sa relation avec les États-Unis en souffrira.

Que va faire l’Europe avec la Russie si Washington change vraiment de cap ?

Peut-elle agir toute seule et maintenir ses mesures de rétorsion ? 

A-t-elle une chance de tirer son épingle du jeu si les relations entre Pékin et Washington se dégradent ?

Peut-elle assurer la sécurité de ses frontières seule, avec l’unique parapluie nucléaire « Gauloisien » ?

Pourra-t-elle défendre ses débouchés mondiaux, ses sources d’approvisionnement ?

Ses partenariats multiples le moment venu ?

Quel rôle entend-telle jouer dans le nouvel ordre mondial qui se profile à court terme ?

En vérité, elle est l’arme au pied pour plusieurs mois… laissant la bride sur le cou à tous les autres.

« Tagada-à-la-fraise-des-bois » s’est tué politiquement : Il n’a plus d’avenir. Sa voix n’est donc plus crédible sur la scène internationale. Personne n’écoutera un homme qui aura définitivement quitté ses fonctions au mois de mai prochain.

Une grande faute politique et géostratégique…

Et comme les campagnes présidentielles ne se gagnent pas sur les questions de politique étrangère, ces dossiers pourtant essentiels ne seront pas non plus abordés sérieusement dans la bataille élyséenne.

On l’a d’ailleurs constaté lors la primaire de la droâte.

On le vérifiera avec la primaire de la gôche.

Ni l’Europe ni ce nouvel ordre mondial ne seront au cœur de la prochaine bataille électorale.

Autant dire que nous sommes pour le moins affaiblis dans une période cruciale.

Et quelques mois plus tard, avec le printemps, c’est au tour de l’Allemagne de prendre le relai et d’entrer en « zone inaudible ».

 

3 – Mais il y a pire. L’élection américaine a révélé un phénomène inédit : Pour la première fois publiquement, une puissance étrangère, la Russie, a tenté de peser –  et peut-être a réellement pesé – sur le résultat de la course à la Maison-Blanche.

« Poux-Tine » avait fait ouvertement de « Trompe » son candidat et son favori.

Il a visiblement œuvré pour sa victoire parce qu’il savait trouver en lui un partenaire plus compréhensif « qu’il-a-rit-Pine-tonne ». 

Cette ingérence dans les élections d’un autre pays, contraire à tous les usages démocratiques, fait désormais partie de la stratégie « poux-tinienne ».

La Russie aidera sans vergogne les candidats les plus ouverts à ses positions internationales.

Ainsi a-t-on entendu le Président russe se réjouir ouvertement de la victoire de « Fifi-le-vainqueur » dans la primaire de « droâte » !

Là encore, il a choisi son interlocuteur. 

Notez qu’il a déjà, pour la « Gauloisie-saine-de-corps-et-d’esprit », plusieurs fers au feu. Il pousse plusieurs pions à la fois.

Notamment le « F-Haine ». « Marinella-tchi-tchi », au mois de mai dernier, lui a déjà fait une promesse : Si elle est élue présidente, elle reconnaîtra la Crimée russe !

On comprend que son parti ait déjà obtenu un prêt à vue de 9 millions d’euros d’une banque russe proche du pouvoir moscovite et espère boucler le budget pour la présidentielle grâce à Moscou.

Une bagatelle de 25 à 30 millions d’euros !

22,5 étant déjà remboursés par la loi électorale et vos impôts-gauloisiens : Pas de problème !

Bref, dans la mesure du possible, le maître du Kremlin pèsera sur la campagne élyséenne pour influencer la diplomatie de notre pays par la suite.

Pour parvenir à ses fins, il peut, apparemment, compter, sur l’équipe « Trompe ».

En effet, le « F-Haine » a aussi les faveurs de la nouvelle administration américaine.

Le futur conseiller de « MacDonald » à la Maison Blanche, très proche de lui, Stephen Bannon, ne s’en cache même pas : Il souhaite aider « le Front ».

Il envisage même, pour parvenir à ses fins, d’installer en Europe son site d’information « Breitbart news ». Son projet, qui est aussi celui de « Trompe », vise à affaiblir l’Europe, voire de détruire l’Union : Le « Brexit » a fait son affaire.

Une victoire de « Marinella-tchi-tchi » le comblerait car l’Union européenne pourrait alors envisager d’être disloquée.

D’autant que les russes gardent sous le coude la résurgence d’un PCF soutenant « Mes-Luches », pas vraiment un suppôt de l’Euro, ni même de l’eurocratie actuelle, tout eurodéputé qu’il est.

On n’est plus à quelques paradoxes près…

Conclusion, dans le nouvel ordre mondial que rêvent d’installer Washington et Moscou, l’Europe ne doit qu’avoir un rôle mineur, de satellite.

Les deux pays considèrent d’ailleurs que la « Gauloisie-impétueuse » peut très vite en devenir le maillon faible, notamment en cette période électorale.

D’où leur volonté d’ingérence qui devient évidente.
Mais tout autant le terrorisme qui connaît ses cibles désignées, pour mieux les déstabiliser.

Face à cette situation, il faudrait que les candidats à la présidentielle expliquent un peu aux « Gauloisiens » les enjeux de la nouvelle situation internationale en train d’émerger, leur position sur ce sujet, c’est-à-dire leur vision du pays et de l’Europe dans le monde de demain matin.

Et vous aurez noté qu’aucun ne le fait…

Surtout pas !

Or, vous le savez déjà : Si l’Europe est affaiblie, sa monnaie sera « spéculée » par les marchés.

Ils ont assez perdu d’argent et de temps à le faire en des périodes bien plus difficiles pour eux : Les marchés n’attendent désormais que l’occasion de faire passer la sébile et de finir de vous ruiner…

Ce qui reste assez drôle, finalement, loin de ce funeste destin qui se précise tous les jours, c’est que certains voyaient un monde « multipolaire » après l’affrontement de deux « hyperpuissances » durant la guerre-froide.

Le « monde d’après » sera finalement tripolaire !

Si Washington et Moscou réarment, n’oublions pas que Pékin aussi, évidemment…

On en est au début de la phase où l’on « montre ses muscles » qu’on bande et cultive pour mieux impressionner.

Mais aucun n’est assez fou pour déclencher un conflit majeur.

En revanche, les « colonies », déjà épuisées, ne pourront bien entendu pas suivre.

Restera pour la triade à se partager l’Afrique, l’Amérique latine, l’Océanie et… l’Europe !

Le temps de leur effondrement final…

 

Qui peut devenir rapide.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/le-monde-dapres-se-dessine.html

 


Guerre du Golfe : Nicolas SARKOZY et la Divulgation

 

Nicolas SARKOZY va-t-il déclencher le « feu nucléaire politique » pour la Présidentielle 2017 ?...

 

 

Voici la lettre dans laquelle je lui faite cette proposition…

 

Le 25 novembre 2016

 

Jean-Charles DUBOC

à

Nicolas SARKOZY

Tout pour la France

209, rue de l’Université

75007 PARIS

 

Monsieur le Président,

 

 

J’ai bien reçu votre courrier du 17 novembre dernier et je vous en remercie.

Bien sûr, j’ai voté à la primaire de la droite en cette période où tout est possible, y compris le pire pour notre démocratie.

Le dossier de la disparition des indemnités de la guerre du Golfe est maintenant largement disponible et huit députés ont posé une question au ministre de la défense à ce sujet.

Vous trouverez avec la présente la dernière note de synthèse disponible sur mon blog « Alerte éthique » où il est bien spécifié que l’Emir du Koweït a fait un don d’UN milliard $ à notre pays pour sa participation à notre effort de guerre tandis que le ministre continue à affirmer, malheureusement, qu’aucune somme n’est arrivée dans les caisses de l’Etat !...

Où est passé l’argent ?...

Parmi les huit députés se trouve Gilbert COLLARD, député FN, qui fut l’avocat de Joseph Ferrayé, l’inventeur de la méthode d’extinction des puits de pétrole en feu avec de l’azote liquide !...

Autant dire que le détournement des fonds virés à la France par le Koweït, les Emirats Arabes Unis et le Koweït est bien connu au « Front » !...

Je crains que Madame LE PEN ne saisisse l’occasion de cette élection pour divulguer le dossier au public. Si c’était le cas, les dégâts seraient considérables pour les « Républicains » car les Frontistes pourraient faire campagne sur le thème du « Tous pourris » et emporter la Présidentielle 2017.

C’est ce qui m’inquiète et est l’objet de cette lettre.

Une prise de pouvoir par le « Front National », c’est une politique nationaliste en même temps qu’une politique économique assez proche de cette de l’extrême gauche, c’est-à-dire que cela pourra être défini comme du « National-Socialisme » !...

Nous avons déjà donné au siècle dernier et je ne vois pas l’intérêt de recommencer même si c’est sous une forme différente.

Les Républicains et les Centristes sont à mon sens les seuls capables de « prendre la barre », de faire les réformes nécessaires, sans tomber dans les excès fous d’un totalitarisme.

Aussi, je me demande s’il ne serait pas souhaitable de désamorcer cette bombe en divulguant nous-mêmes cette affaire au public. Le scandale durerait un mois ou deux avec une suite de révélations successives.

Bien sûr, ce serait terrible, mais vous êtes le seul, me semble-t-il, à pouvoir le faire. Si l’on s’en tient au roman « Opération Juliette-Siéra », de « I-Cube », une partie des fonds disparus aurait été récupérée à votre initiative et placée dans le « Grand Emprunt 2010 ».

Sur cette affaire, vous avez réalisé un coup de maître et une divulgation vous donnerait une image de redresseur de tort, de modèle dans la lutte anti-corruption !...

Les conséquences seraient une « vitrification » des Mitterrandiens et de « couper l’herbe sous le pied » à Madame LE PEN.

Ne rien faire, laisserait le champ libre au « Front National » pour divulguer le dossier eux-mêmes. La conséquence pourrait être que Madame LE PEN soit élue dès le premier tour compte-tenu des rejets et des absentions d’une partie de l’électorat.

Une catastrophe absolue pour notre pays, et l’Europe.

D’autre part, une telle révélation, une telle trahison, serait terrible pour nos militaires. Vous imaginez les tensions provoquées chez nos combattants ?...

Les militaires doivent être respectueux du pouvoir politique et il faudrait un ministre qui soit immédiatement respecté pour rétablir l’ordre dans les rangs.

Vous seul auriez l’aura pour accomplir cette tâche.

A vrai dire, je me demande même s’il ne serait pas souhaitable de créer un super-ministère « de la sécurité intérieure et de la sécurité extérieure » qui regrouperait le ministère de l’Intérieur et le ministère de la défense.

C’est peut-être le moment.

Et à qui confier la direction d’un tel ministère ?...

Pour ma part, je suis prêt à faire face à une divulgation avec un site internet qui totalise plus de 200.000 connexions et un livre disponible sur Amazon.

Je suis prêt à m’en entretenir avec vous.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma plus haute considération.

Jean-Charles DUBOC

 


Jusqu’où peut-on mentir en politique ?

 

Le cas des 500.000 fonctionnaires à supprimer.

 

Vous connaissez mon point de vue déjà plusieurs fois exprimé : Je n’ai jamais licencié personne (sauf 5 cas) dans toute une vie de redressements d’entreprises. Ce qui ne veut pas dire que j’ai toujours écarté les réductions d’effectif, loin de là.

En fait, sous la poussée des actionnaires, des mandataires ad hoc, ou de ceux des créanciers, tout en laissant partir « ceux qui n’y croyaient pas », j’avais parfois la solution de « les vendre », et avec eux l’activité déficitaire qui plombait le métier premier des « boutiques » dont j’avais accepté la responsabilité de les « relancer ».

Nettoyer la mégalomanie de mes prédécesseurs en définitive, et recentrer sur l’expertise du métier historique de l’entreprise.

Une solution « qui marche », mais qu’on ne peut pas appliquer à la fonction publique, sauf à mentir et à procéder en réalité à des privatisations (cas de « Transe-télécom », de « l’ANPE » par exemple)…

Mais, s’il s’agit de « réduire la voilure », le périmètre de compétence, c’est déjà un mensonge dans les primaires récentes, au moins par omission puisque je n’ai pas souvenir qu’il en fut débattu.

Alors que vous savez bien que de mon point de vue, c’est la seule solution possible, la mère de toutes les autres : Réduire le périmètre d’intervention de l’autorité publique à ses domaines régaliens intouchables, la seule vraie réponse de bon sens, même si elle est « libérale » par essence.

En notant que c’est le rôle de l’État lui-même : Protéger les libertés, toutes les libertés, sans ça, il faut y renoncer et le renverser.

On dénombrait 5.448.312 emplois publics (fonctionnaires, contractuels et militaires) ou 5.070.603 équivalents temps plein en « Gauloisie-hexagonale » en… 2014. Un chiffre pas particulièrement élevé, si l’on se réfère aux comparaisons internationales, établies par l’OCDE…

Trois ans plus tard, il faudra en décompter 70 à 100.000 de plus et hors les emplois-aidés.

De plus, le candidat « Fifi-le-vainqueur » vous expliquait encore la semaine dernière que bien sûr, il n’est pas question de geler les embauches, de flic, de juge, d’assistante-maternelle, de militareux, d’instituteur, d’infirmière, etc.

Mystère donc sur la façon de faire : Mensonge par omission…

Et dans la lignée, vous allez voir que dans les jours qui viennent, on va vous expliquer que tout cela est parfaitement possible, puisque ça aurait déjà été fait… en Angleterre où « Camé-Rhône » y aurait été au bazooka pour avoir supprimé 1 million de fonctionnaires.

Là encore, gros, énorme mensonge !

Deux choses concomitantes sont d’ailleurs assez curieuses : D’une part le gros bobard a été plébiscité chez les électeurs de la primaire de « droâte » et « Time-To-Philo » signalait que dans le dictionnaire d’Oxford, la référence de la langue anglaise, accueillait un nouveau mot cette année : « post-truth », pour post-vérité !

Et de gloser un peu autour de cette notion…

En notant tout d’abord que les élections récentes ont en effet été marquées par une diffusion incontrôlée des contre-vérités, de la part des candidats comme de leurs supporters. Face à un bon buzz sur les réseaux sociaux, un démenti n’a que peu de poids : Nos deux finalistes à la primaire s’en sont plaint l’un et l’autre.

Les algorithmes ne font pas le tri entre le vrai et le faux.

À la question « résultats de l’élection américaine », Google News a par exemple affiché en première position un article publié sur un site bidon qui prétendait que « Trompe » avait gagné en nombre de voix (alors que c’est « miss Pine-tonne » qui a remporté le suffrage populaire).

Et alors, après tout, la vérité a-t-elle jamais été une valeur politique ?

Parce qu’en plus il existe une longue tradition philosophique de… défense du mensonge en politique. Et nos auteurs de nous rappeler que Platon le premier avait prescrit le « noble mensonge » comme remède, « pharmakon », dans la mesure où il est utile à la cohésion de la Cité.

Aristote ou Tacite ne trouveront rien à y redire.

Le droit romain inventera la notion de « bonus dolus » (tromperie acceptable).

Machiavel portera le mensonge et la tromperie au niveau de l’art, pour le Prince comme pour lui-même : « Il y a beau temps que je ne dis jamais ce que je crois et que je ne crois jamais ce que je dis, et s’il m’échappe parfois quelque brin de vérité, je l’enfouis dans tant de mensonges qu’il est difficile de la retrouver. »

De sorte que l’académie de Berlin pouvait encore poser candidement en 1780, la question suivante : « Est-il utile de tromper le peuple ? »

Que ce peuple soit trompé directement par la parole de l’autorité, ou manipulé par les trolls sur les réseaux sociaux, quelle est au fond la différence ?

Et d’analyser que « cette conception suppose une distinction claire entre vérité et mensonge, autant l’idée de « post-vérité » implique une confusion progressive entre les deux. » Progressivement, le vrai et le faux deviennent indémêlables, les faits invérifiables, les débats indécidables.

Le Prince lui-même, simple émanation du marais des opinions contradictoires, ne cherche plus à discerner le mensonge conscient de la demi-vérité.

« C’est l’avènement de ce que Nietzsche annonçait il y a un demi-siècle et demi : le nihilisme, par-delà du bien et du mal, par-delà du vrai et du faux. » 

Dès lors, on peut légitimement se poser la question : Comment le vainqueur de la primaire de « droâte-droâte » peut-il promettre de supprimer 500.000 postes de fonctionnaires sans que personne ne soit pris d’une quinte de fou-rire étouffatrice ?

Une telle saignée dans les effectifs reviendrait à ne pas remplacer neuf départs à la retraite sur dix au cours du prochain quinquennat dans tous les ministères, établissements publics, collectivités locales et hôpitaux. Du jamais-vu !

Du irréalisable.

Que l’on compte bien pour une fois : Sous « Bling-bling » la règle du « un départ sur deux non remplacé », qui se limitait à la seule fonction publique d’État, n’avait permis de supprimer que… 144.000 postes en 5 ans.

Alors certes, pour y parvenir sans voir se déliter les services publics « Fifi-le-vainqueur » a sa recette miracle : Faire basculer le temps de travail des fonctionnaires de 35 à 39 heures… avec un flou total sur les éventuelles augmentations à la clé, qui ne sont nulle part financées.

10 % de travail en plus fourni compenseront 10 % de fonctionnaire en moins.

Mais quid de leur pension de retraite ?

D’ailleurs exactement le même décompte débile que « Titine-Eau-Brie », mais à l’envers : 10 % de travail en moins devait créer 10 % de postes en plus, 3,5 millions de chômeurs en moins…

Vous avez vu ce qu’il en est devenu : 5 millions de fonctionnaires = plus de 5 millions de chômeurs…

En signalant en plus que les deux quarts-d’heure de pause par demi-journée devant la machine à café était déjà compensés par des gains de productivité : Ils ont seulement changé d’affectation et de dénomination pour devenir « RTT ».

Et puis le mécanisme proposé suppose de faire sauter le verrou des « 35 heures » pour tout le monde.

Bille en tête et sans états d’âme, il veut pulvériser même le concept de durée légale hebdomadaire du travail, se contentant de la borne européenne d’un maximum de 48 heures.

Pour l’ex-Premier-sinistre, libre aux entreprises de négocier avec leur syndicat, leurs délégués du personnel, voire par référendum la durée du travail, le seuil des heures supplémentaires et même les compensations salariales qui, précise-t-il, ne seront qu’« éventuelles ».

Démerdez-vous !

À quel coût au juste ?

Et c’est qui qui paye quoi ?

Bon et puis qu’apprend-on de l’ampleur du bodard en faisant des comparaisons avec le précédent de « Camé-Rhône » au Royaume-Uni ?

« Camé-Rhône » a-t-il vraiment atteint le chiffre d’un million de fonctionnaires en moins sur un mandat et demi ? OUI, à condition de tordre le cou aux chiffres et après la privatisation de la poste !

Hors la poste et en juin 2015, la baisse des effectifs n’a été que de 431.000 emplois pendant la première mandature de « Da-Vide-Camé-Rhône » et le début de son deuxième mandat interrompu par le « Brexit ».

Pour arriver aux 979.000 suppressions d’emplois, donc s’approcher du million avancé par « Fifi-le-vainqueur », il faut vraiment inventer un mathématique nouvelle !

Autrement dit, inclure le transfert des salariés du public vers le privé. Et par exemple inclure les privatisations des banques.

Or, celle-ci n’ont rien à voir avec des suppressions d’effectifs.

En clair, le chiffre de 979.000 comprend la reprivatisation des banques qui avaient été nationalisées après la crise de 2008 (Black Rock, Lloyds Bank et Royal Bank of Scotland, Bradford & Bingley).

Sans oublier la privatisation en 2013 de la Royal Mail (la Poste Britannique) qui représentent 160.000 salariés à elle seule. 

Le problème, c’est qu’en « Gauloisie-hexagonale » les banques n’appartiennent pas à l’État et « Fifi-le-vainqueur » n’a jamais indiqué vouloir privatiser la Poste ! 
Et pour être complet au plan des faits, il convient d’inclure des reclassifications qui sont loin d’être neutres, comme la « sortie » comptable d’une partie des salariés de l’éducation et de la formation professionnelle des effectifs de la fonction publique, intervenue en Angleterre en 2012 et correspondant à près de 196.000 emplois (les « further education colleges » et les « sixth form colleges »), alors que ces emplois existent toujours. 

Et le candidat de « la droâte & du centre » ne s’arrêtent pas là. Il oublie de dire que sur les 4,4 millions de fonctionnaires britanniques (à temps plein), seuls 400.000 bénéficient d’un statut qui se rapproche grosso modo de l’emploi à vie de leurs homologues gauloisiens. Les autres sont des contractuels.

Ils sont donc congédiables en contrepartie d’une indemnité. Entre 2011 et 2012, 167.000 fonctionnaires sous contrat ont ainsi été remerciés. Ce qui a coûté la bagatelle de 6,5 milliards de livres (7,65 milliards d’euros) au kon-tribuable du Royaume-Uni.

Dernier point, la majorité de la suppression des effectifs a été réalisée par les collectivités locales. C’est effectivement ce que montrent les statistiques officielles.

Or, en Grande-Bretagne, celles-ci sont totalement soumises à la tutelle de l’État central. À l’inverse de la « Gauloisie » où elles sont complètement autonomes.

Ce qui rend la suppression d’emplois bien plus compliquée.

Enooormes mensonges du candidat !

Et c’est d’autant plus dommage que ce « coup de force » va se heurter à la fois aux syndicats qui n’en veulent pas (c’est dans leur rôle-premier) et à tous les électeurs fonctionnaires et leur famille, gage de succès garanti, s’il en est.

Alors que l’objectif reste de réduire les dépenses publiques, ce qui va devenir un autre mensonge.

D’ailleurs, il a mis la barre haute avec 100 milliards sur le quinquennat (20 par an), alors que sous le mandat de « Bling-bling » la fameuse révision générale des politiques publiques n’avait permis d’économiser que 12 milliards d’euros sur 5 ans !

Cette fois, avec la suppression de 500.000 postes de fonctionnaires (– 15 milliards), le report de l’âge de la retraite à 65 ans (– 20 milliards), la division par deux de la dotation que l’État verse aux collectivités territoriales (– 17 milliards), la limitation de l’augmentation des dépenses de santé sous 2 % (– 20 milliards) et l’équilibre de l’assurance-chômage, via la dégressivité (– 10 milliards), même si ça ne fait pas le compte, tout le monde va souffrir, c’est promis et là il ne ment pas.

Vous finirez même par regretter « Tagada-à-la-fraise-des-bois ».

Pour un objectif final qu’est de réduire massivement la pression fiscale, surtout au profit des entreprises. Après les 41 milliards de CICE et la baisse de charges et impôts institués par votre « Capitaine-de-pédalo », il double la mise avec encore 40 milliards de baisse de charges patronales sur tous les niveaux de salaires, voire 50 milliards pour aussi baisser l’impôt sur les sociétés (de 33 %) à 25 %, le niveau moyen européen.

Le financement est en partie transféré vers les ménages avec une hausse de 2 points des taux intermédiaire et supérieur de TVA que la baisse de charges salariales en leur faveur ne suffira pas à compenser.

Là encore, il ne ment pas : Vous en aurez toujours moins pour, en plus, bosser toujours plus (par semaine et sur toute une vie de labeur) !

Merci pour les gamins.

Indemnités de chômage ? « Il n’est plus possible de maintenir un système aussi peu incitatif à la reprise d’emploi », tonnait le vainqueur de dimanche dernier, qui veut des allocations « fortement dégressives » à partir du sixième mois… sans plus de précisions. Aujourd’hui, l’allocation reste fixe sur vingt-quatre mois.

La dégressivité a existé de 1992 à 2001, puis elle a été abandonnée faute d’être efficace : Rétropédalage réactionnaire ?

L’Institut Montaigne notait qu’« elle a favorisé le retour à l’emploi des plus qualifiés, mais a eu peu d’impact sur les moins qualifiés ».

Les économistes restent réservés sur l’opportunité d’une telle mesure en période de chômage élevé.

C’est discutable, bien sûr, mais un vrai libéral devrait laisser choisir ceux qui payent, à savoir les salariés dans un monde idéal qu’ils côtoient d’ailleurs au moment de la souscription d’un emprunt, au lieu d’imposer des solutions à l’arraché aux employeurs notamment, qui n’aboutissent jamais à des solutions contre le chômage…

En bref, mensonge par omission, par tromperie et le tout mélangé dans quelques saillies de bon sens, et vous avez le parfait Machiavel des temps modernes qui se permet en plus de tacler « la presse aux-ordres » avec élégance.

Parce que vous aurez noté également que d’une part, la potion vaut pour les dix prochaines années, mais qu’il n’est jamais question de vous restituer le fruit des efforts qu’on vous demandera de consentir : Non, tout cela se retrouve dans le niveau d’endettement du pays, déjà en faillite il y a 10 ans et qu’il convient de redresser (de façon d’autant plus urgente que les taux vont augmenter), au moins jusqu’en 2027…

Et encore, seulement « si ça marche », ce qui est moins sûr.

Alors bon, on n’est plus à quelques mensonges près, de « bonus dolus » des latins, c’est la cynique réponse des politiques aux philosophes.

Il n’y a pas de limite à l’exercice, seule la victoire est belle.

Et ils ont été des millions à plébisciter l’exercice : Chapeau !

On ne peut décidément plus rien quand c’est tout un peuple qui devient autiste-trisomique, à ce que j’en dis…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/12/jusquou-peut-on-mentir-en-politique.html

 


La mort de Fidel Castro !

 

L’incontournable de la semaine dernière :

 

Et hop : Un de plus qu’il y a en moins…

Dommage qu’il ait pu faire chier la planète durant plus d’un demi-siècle, et ce n’est pas terminé, en en profitant pour martyriser son peuple au nom d’une Révolution qui n’a jamais apporté la moindre félicité à personne, sauf aux « dictateurs » du peuple qui la portaient.

Il y a bien sûr d’autres sujets d’actualité à parcourir ensemble : Le sort des « grosses-coupures » de la Roupie-indienne, parce que c’est ce qui va se passer en Europe, tôt ou tard, un vrai laboratoire in vivo ; les « gros-mensonges » de « Fifi-le-vainqueur » ; la « goche-soce » qui serait au bord de l’explosion, de l’éparpillement, la lecture des « dossiers scolaires » demandés au corps enseignant, une véritable entreprise de « mise en fiche » de vos « chères-têtes-blondes », et puis « Das-Groβ-Paris » sur la Seine, que j’ai pu parcourir un tout petit-peu les deux derniers week-ends, qui me semble atteint du syndrome du « baiser-de-la-mort » administré par « Sœur-âne »…

C’est fou celle-là : Elle emmerde le chaland, le rackette toujours plus étroitement, mais comme « De-la-Nuée », elle ne pense qu’au spectacle d’une cité festive avec les JO de 2024 et l’expo-universelle de 2025 : C’est dire toute l’ambition des « soces » en ce pays-là !

Nous y reviendront peut-être, car pour l’heure, je voudrai revenir sur le « marigot » des « néo-kons-de-la-pensée-unique-soce ».

Ceux-là, ils vivent je ne sais pas où, ni sur un nuage, ni au fond des mines de leur « paradis-soce », ça devient une certitude de plus en plus affirmée.

Que le secrétaire général du PCF salue à travers la mort (lente) du Lider máximo  un « artisan de l’une des plus importantes révolutions initiées au XXème siècle » et voit dans le castrisme « la démonstration de la possibilité de bâtir une société juste et souveraine pour tous les peuples », c’est dans l’ordre des choses.

J’aurai tendance à en dire que la seule possibilité démontrée est celle de bâtir une société totalitaire particulièrement injuste, mais ça, on savait déjà.

Que « Mes-Luches » sorte ses bougies et ses fleurs, passe encore : Il signe bien ce qu’il est, tendance dictatoriale-dogmatique « raclure de l’humanisme », on va y revenir.

Mais que « Tagada-à-la-fraise-des-bois » parle juste de « manquements aux droits de l’homme » et de « désillusions » à propos des crimes de ce qui restera comme un l’un des pires régimes policiers de la planète, c’est navrant, horripilant même pour cet homme qui parle décidément trop !

« Manquements aux droits de l’homme », les milliers d'opposants emprisonnés, torturés, fusillés ?

« Manquements aux droits de l’homme », les homosexuels persécutés ?

« Désillusions », le traitement inhumain réservé aux malades mentaux et aux malades du sida ?

Et j’en passe : La ruine de tout un peuple et un pays entier, il peut le revendiquer pour le sien aussi, effectivement.

Un tyran vient de mourir. Son survêtement est maculé de sang, le sang de ses opposants, et même le pédégé de l’UE s’incline au nom de tous devant « un héros pour beaucoup » tandis que le canadien loue « un leader remarquable », là, ça fait beaucoup.

Tous acceptent ainsi d’honorer l’horreur totalitaire.

Quand, et pas les moindres, ils n’ont pas sanctifié la terreur.

« Incroyable aveuglement de Sartre et, à sa suite, de toute la mitterrandie (béate et)touristique abusée par les langoustes, les bananiers, et les havanes du dictateur, comme ailleurs par les datchas des maîtres du Goulag ! ».

Rappelez-vous qu’en 1995, la « Gauloisie-des-droits-de-l’homme » déroulait le tapis rouge pour Fidel.

« Qu’aurait-on dit d’un Pinochet en visite à l'Élysée ? »

Un mort dans une prison de droite efface cent morts dans une prison de gauche dans mon pays (celui que j’aime tant et me le rend si mal…) dirait-on !

Du moment qu’il aura su défier la superpuissance américaine pendant plus d'un demi-siècle, ça leur suffit à tous, ces « bien-pensants »… 

L’homme aux 634 tentatives d’assassinat, selon l’ancien chef du renseignement cubain Fabian Escalante, ne se séparait jamais de son pistolet Browning et ne dédaignait pas de participer aux exécutions sommaires.

« C’est l’homme des « É »: Égotiste, égoïste et égocentrique », en dit une dissidente des plus « soft ». Ceux qui ont osé lui résister, ajoute-t-elle, ont connu « l’emprisonnement, les passages à tabac et les actes de répudiation ».

« Il restera comme un dictateur (…) d’une tyrannie dynastique ».

Le co-fondateur du collectif Solidarité Cuba libre souligne « l’exil de près de deux millions de Cubains, ainsi qu’une répression impitoyable qui s’est traduite par des centaines de fusillés et des milliers de personnes condamnées à des peines démentielles, pouvant aller jusqu’à trente ans de prison » pour de simples opinions.

Merci « Mes-Luches » pour cet hommage  glorieux à la souffrance humaine…

Même ses plus proches alliés n’auront pas été épargnés. En 1959, le commandant Huber Matos, compagnon de lutte qui s’était rebellé, a été condamné à 20 ans de prison. Puis, rien qu’en 1960, la répression qu’il avait ordonnée a entraîné l’arrestation de 70.000 prisonniers politiques et 631 condamnations à mort (146 personnes furent exécutées).

Merci au PCF de se montrer solidaire jusqu’après sa mort.

Tortures psychiques et physiques sont pratiquées et, selon un rapport d’Amnesty International, il y aurait eu plus de 20.000 prisonniers politiques cubains en 1961. Lors du « printemps noir » de 2003, 75 dissidents seront incarcérés et trois personnes fusillées sommairement.

Merci à « Tagada-à-la-fraise-des-bois » pour rappel de ces bienfaits-là…

Dans les années 2000, il y avait environ 300 prisonniers politiques. Encore aujourd’hui, plus de 20.000 Cubains s’expatrient chaque année aux États-Unis.

Merci à Junker de ses hommages vibrants.

En revanche, si la fortune de celui qui affirmait se contenter d’un salaire de 40 dollars par mois, a été évaluée à 900 millions de dollars, en 2006 par le magazine Forbes, on dira merci à Trudeau de ne pas nous l’avoir rappelé !

Manquerait  plus que le pape, là…

Son garde du corps personnel, qui a vécu dix-sept ans au service rapproché du maître de Cuba, confirme de son côté que le Lider máximo avait une île à son usage exclusif comme maison de campagne, à 15 km de la baie des Cochons. Sur cette île de Cayo Piedra, « un paradis pour millionnaires », son homme de confiance décrit une vie entourée de yacht, de parties de chasse sous-marine, piscine d’eau douce et une armée de gardes et de serviteurs.

Il disposait selon lui d’une vingtaine des résidences réparties à Cuba. Moscou, dénoncera son train de vie ses 3 yachts, ses 32 résidences et ses 9.700 gardes du corps personnels.

Souffrant de troubles digestifs, Fidel ne mangeait que des produits frais et ne buvait que du lait de la même vache gardée dans une étable privée, alors que le reste de la population cubaine était rationnée…

Fidel Castro était par ailleurs entouré en permanence par deux hommes du même groupe sanguin que lui, le très rare O-négatif, en cas de problème de santé.

Une image qui tranche franchement avec celle du révolutionnaire et tiers-mondiste véhiculée par le mythe Castro et qui ressemble à n’importe quel autre tyran. 

Dans les années soixante, il aide des guérillas en Argentine, en Bolivie ou au Nicaragua. Fin des années 1990, il adopte politiquement le Vénézuélien Hugo Chavez.

Aujourd’hui, Cuba a hébergé les pourparlers de paix entre les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) et le gouvernement colombien. Sa révolution donne « l’envie de lutter, de prendre le maquis, de saisir un fusil pour essayer de changer les choses », affirmait il y a encore peu le numéro deux des Farc.

Il s’est aussi marié à deux reprises et a eu sept enfants de trois femmes différentes. Cinq fils. Et puis au moins trois autres enfants, dont une fille exilée à Miami…

Laissez-moi donc rire aux éclats, SVP !!!

On se rappelle que le cubain aura eu la peau du pouvoir d’un autre dictateur, Batista. Un a priori favorable pour toute l’intelligentsia de « Gauloisie-gôchiste » dès la fin des années 50.

Depuis lors, la population avait été solidement encadrée par les Comités pour la défense de la révolution, ou CDR. L’opposition a été décimée et ne pourra jamais relever la tête. La presse est aux ordres. Fidel Castro lance des « plans grandioses » et la foule sur la place de la Révolution applaudit. Elle n’a pas le choix. Lorsqu’il accueille les intellectuels qui se précipitent vers la nouvelle Mecque, sa faconde et sa verve font merveille. La gauche occidentale voit en lui une sorte de Gargantua de la révolution avec son éternel treillis vert olive, sa casquette et ses gros cigares. Personne ne remarque les gusanos, ces malheureux qui cherchent à fuir le « paradis » cubain, les prisons où croupissent des milliers de détenus politiques, les granjas, ces fermes collectives qui sont en réalité des camps de travail forcé.

Tant que Moscou subventionne Cuba – de 1959 à 1989, La Havane aurait coûté 100 milliards de dollars à l’URSS, participant à son effondrement –, il peut donner le change et vanter à la face « des capitalistes » le système éducatif qu’il a mis en place – les enfants sont en effet tous scolarisés –, les programmes de santé publique et les succès des sportifs cubains.

En oubliant de dire que les chirurgiens faisaient aussi taxi ou chanteur de rue pour acheter des médicaments de contrebande ou seulement mettre un peu de beurre dans les pâtes.

Mais la Perestroïka, que le Lider máximo refuse d’appliquer dans son île, va dévoiler le véritable visage de la révolution cubaine. Sans aide soviétique, tout s’écroule très vite. Le pétrole va bientôt manquer, mais aussi le savon, les légumes, la viande. La pénurie devient endémique, le marché noir aussi.

Sourd et aveugle, Fidel Castro joue encore au matamore, mais l’affaire Ochoa, en 1989, révèle les dessous mafieux du régime, un de plus.

Accusés d’avoir organisé un trafic de drogue international que Fidel Castro ainsi que son frère ne pouvaient ignorer, le général Ochoa, héros des campagnes africaines, le colonel Antonio de la Guardia, un James Bond local, et deux autres officiers seront exécutés à l’issue d’un procès stalinien qui touchait à la caricature ou à un remake de « L’aveu ».

Et là, dans le tas, grosse rigolade à l’occasion de mes lectures dans l’avion du week-end : « On-Fraie », celui que je n’aime pas trop bien en entendant la salve d’hommages qu’une partie de la classe politique a rendue au défunt, a vu rouge !

Enfin un !

Il ne décolère pas contre « Mes-Luches » qui se lamentait hier matin en apprenant la mort de Castro.

Ouf, y’en a au moins un qui n’a pas que du « kaka-dans-les-yeux » !

« Mes-Luches » se serait précipité à l’ambassade de Cuba pour manifester son émotion.

Il est fou, ce gars-là, ce n’est pas possible autrement…

Même la date de mort du commandant de la révolution semble suspecte aux yeux du « philosophe » normand. Le 25 novembre 1956 marque le début de la guérilla menée par Castro : « Cela tombe bien d’un point de vue de la mythologie et de l’histoire », affirme-t-il sceptique.

Nous on chambrait nos « catherinettes », à Monac’.

Il rappelle au passage que le chef d’État décédé se comportait « comme un nabab qui vivait comme un prince des monarchies pétrolières. Rien ne manquait à sa table. Il vivait de manière somptuaire alors que les Cubains manquent de beurre ! » Pour le « philosophe », l’aveuglement a ses limites : « Un dictateur est un dictateur, quels que soient les buts qu'il propose. » 
Merci ! 

Et de conclure : « Sale temps pour la démocratie, sale temps pour la liberté ! »

Eh oui, le prochain G7 de fin d’année 2017 risque d’en faire rire plus d’un : « Marinella-tchi-tchi », « Poux-tine », le chinois, « Mac-Donald-Trompe », il ne manquera plus que le nord-coréen, « Air-dos-gan » et « Bachar-el-chimique » pour changer la face du monde…

Parce que bon, façon succession digne du régime stalinien le plus caricatural, celui de la Corée du Nord, de la Syrie de père en fils ou de la République démocratique du Congo de la famille Kabila, Cuba rajoutera au côté folklorique.

Et on aurait pu également faire référence à des exemples plus anciens, tel le Haïti de Papa Doc et Baby Doc.

Ainsi finit la révolution cubaine, si romantique, si anti-impérialiste, aux yeux de tant d’intellectuels et d’idéalistes de tous bords toujours aussi kons derrières leurs dogmes, ce n’est, tout bien considéré, qu’une tyrannie dynastique de plus, le frangin prenant le relai.

Dans ces conditions, l’armée cubaine et les autres organes de répression de l’État n’attendraient qu’un prétexte pour faire usage de leur force et pour démontrer que, à Cuba, tout est bien amarré, comme l’on disait au cours des dernières années de l’Espagne franquiste, et que rien ne doit bouger.

Souvenez-vous-même de la visite du Pape François en septembre 2015 : « Raul Castro avait annoncé la libération de plus de 3.500 prisonniers, notamment chez les plus de 60 ans, mais en même temps, il y a eu 8.600 personnes arrêtées l’année dernière, et rien qu’au mois de septembre, pendant la visite du Pape, plus de 800 personnes ont été arrêtées », s’est étonnée Genneviève Garrigos.

La porte-parole d’Amnesty International France insiste : « Il n’y a pas de jugement, pas d’enregistrement. Quand les chefs d’État (qui vont à Cuba) demandent la libération de prisonniers d’opinion et demandent à Amnesty International des noms, nous avons du mal à suivre, d’autant que l’on ne peut pas aller sur place ».

« Cette politique de harcèlement permanent qui ne permet pas de donner des chiffres tend à dissimuler la réalité tout en maintenant cette pression sur la société civile », s’indigne-t-elle.

Un « harcèlement permanent » qui peut viser des blogueurs, des journalistes ou encore des artistes qui ont « des opinions divergentes » de celles du régime.

« Cuba n’a toujours pas ratifié à la fois le pacte international sur les droits civils et politiques, mais pas non plus celui sur les droits économiques, sociaux et culturels », a également souligné la même.

Merci à « Mes-Luches » de me rappeler tout ça et pour quoi tu te bats : Une prochaine copie à suivre à « Marinella-tchi-tchi », peut-être ?

Va falloir me dire si je transforme ce blog-ci en « pro-Marinella-tchi-tchi » ou « pro-Mes-Luches » si je veux rentrer mourir au pays un jour ou l’autre.

Je ne suis pas encore prêts à les nommer, à les surnommer « Vénéré-Président(e) », mais ça paraîtrait de toute façon suspect, puisque pendant 5 ans le titulaire c’était « Bling-bling ».

Voilà en quelques mots, mais on devrait en faire des tonnes pour les hommages au « dernier des Mohicans » qui faisait surveiller chacun par son voisin, que la jeunesse de son pays, lasse de ses slogans éculés, ne l’appelait plus que « el loco », le fou.

Muré dans un orgueil hypertrophié, le Lider máximo ne voulait plus rien entendre, rien voir et surtout pas les façades lépreuses de La Havane. Il était devenu une statue qui devait briller pour l’éternité comme un « phare devant les yeux du monde ». Pour laisser à la postérité l’image d'un révolutionnaire pur et dur qui aura été trahi par ses amis –  les Soviétiques –  comme par ses ennemis – les Yankees –, toujours prêt à y sacrifier tous les Cubains pour « la cause ».

Sur la fin, tout échappe au vieux potentat. Lui-même, en triturant un mouchoir blanc que lui a offert mère Teresa, parle à ses visiteurs de l’enfer. En 1996, Fidel Castro, qui a été excommunié, insiste pour rencontrer le Pape au Vatican et l’invite à venir à La Havane. Au mois d’août 1997, la rumeur court à travers toute l’île : « el loco » est malade.

Au 5ème congrès du Parti communiste, en octobre de la même année, il apparaît très affaibli. En 2001, il s’évanouit au milieu d’un de ses interminables discours. Mais ce n’est qu’en 2006, à la suite d’une hémorragie intestinale qui nécessite une opération chirurgicale, que le Lider máximo délègue ses pouvoirs à son frère cadet, Raul, alors numéro 2 du gouvernement.

En 2008, Fidel ne se représente pas à l’élection présidentielle et laisse donc Raul lui succéder à la tête du régime.

La dictature persiste à survivre sous le soleil des tropiques.

Voilà ce qu’aurait dû en dire « Mes-Luches » et rien d’autre.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/11/lincontournable-de-la-semaine-derniere.html

 


Le match « Juppette/Fifi-le-déchu »

 

Dimanche prochain quand vous irez voter…

 

Si vous y allez, vous aurez le choix entre deux « ex-premier-sinistre » proposés par la « droâte républicaine » pour mai 2017, s’il y a un deuxième tour…

Une grosse minorité (10 % de l’électorat) s’est déplacé malgré la pluie pour renverser la table de la « démocratie-d’opinion » celle des « journaleux-sondeurs-médias-aux-ordres » dimanche dernier.

Une franche bouffée démocratique, finalement : Moi, j’adore !

Et je dis « BRAVO » !

D’autant que c’était « dans l’air » : Entre l’élection autrichienne, le « Brexit », les élections américaines et même le « CETA » et, demain, le référendum italien, on sentait bien que l’heure est arrivée où le peuple veut se faire entendre.

Tant mieux !

Mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…) n’y échappe pas…

Et le problème reste désormais de savoir jusqu’où ce mouvement va aller.

Parce que l’enjeu ça reste de faire barrage aux extrémismes-ambiants, populistes et locaux, à savoir celui des « gôches-désorientées », bafouées, portées par « Mes-Luches » et celui des « droâtes-rétrogrades » avec « Marinella-tchi-tchi ».

Or, il est acquis pour presque tout le monde que cette dernière sera présente au second tour de la présidentielle de mai 2017, si elle n’emporte pas le morceau dès le premier tour…

Qui saura le mieux lui faire barrage ?

Un type de « gôche » ?

Improbable : Les « Gauloisiens » en ont assez bavé d’un quinquennat qui les mis à terre, épuisés, écrasés de charges diverses, de « phobies-administratives » et même de taxes, impôts et autres.

Choisir un « Mes-Luches », ce serait voter et se laisser enfoncer plus bas que terre de ce point de vue-là.

Notez qu’à mon sens, porter « Marinella-tchi-tchi » rue du faubourg Saint-Honoré aussi, puisqu’elle a le même programme économique et social.

Passons : Le salut viendra de la drôate-classique, appuyée par le « centre-mou ».

Justement puisque c’est le thème de ce post, premier clivage entre les deux candidats des « Républicains-démocrates et du centre » : Porter « Fifi-le-déchu », c’est ouvrir une fenêtre de tir pour « Bébé-roux », si celui-ci parvient à « promettre assez » aux autres « centres-démocratouilles » pour les réunir sous sa bannière, divisant encore plus l’électorat du « 5 ans, c’est assez ! ».

Inversement, « Juppette » a déjà fait alliance avec le leader du « Mac-MoDem ».

On va voir s’il est capable de les mobiliser dimanche prochain pour emporter ce duel…

Et derrière, savoir quel est le plus « crédible ».

L’atroce suspens, là, entre un type qu’on présente volontiers comme le « Tate-cher » de la Sarthe et l’autre un ersatz du « Chi ». Après tout « Juppette » l’a suivi depuis la mairie de Paris, s’est mangé une grosse mandale en 97 à l’occasion de la dissolution ratée, après s’être fait promener comme un bleu par les syndicats sur sa réforme ratée des retraites et par les « collectivités-locales » sur sa baisse d’impôt, le fameux « cadeau-fiscal » (on parlait même de cagnotte) de 25 milliards de … francs.

Alors que « Fifi-le-déchu » qui n’est pas encore passé par la case « prison », a réussi une réformette des retraites (sous le « Chi ») qu’on ne cesse de ravauder, mais a un programme … « décoiffant ».

« De choc » en dit-il, via ordonnances et référendums déjà programmés !

Petit inventaire à l’arrache :

– Le retour de la TVA sociale : Vous savez ce que j’en pense et ça va se confirmer. L’un et l’autre proposent d’augmenter le taux de la TVA pour financer en partie la baisse des charges qu’ils avancent. Le maire de Bordeaux en dit de son concurrent qu’il est « irréaliste» de vouloir réduire les dépenses publiques de 100 milliards d’euros et de baisser les prélèvements obligatoires des entreprises de 40 milliards et ceux des ménages de 10 milliards, tout en prévoyant une hausse de 2 points des taux supérieur et intermédiaire de TVA.

« Juppette » s’en tient à 85 milliards, notez bien… On n’est plus à ça près.

C’est d’ailleurs assez extraordinairement contradictoire que prétendre vouloir alléger les charges fiscales des ménages et d’augmenter les taux de TVA supportés par les seuls… ménages !

Passons…

D’autant que « Fifi-le-déchu », lui aussi a jugé la potion un peu trop amère, car il a réduit la voilure : La première mouture de son projet prévoyait une hausse de 3,5 points de la TVA ! 

– Les 39 heures… pour la fonction publique : « Fifi-le-déchu » revendique le projet qui fait le moins intervenir l’État (côté « libéral »), avec la suppression de la durée légale hebdomadaire. Aux entreprises de fixer, par accord, une nouvelle durée, dans la limite du plafond légal européen des 48 heures.

Mais, pour que le temps de travail augmente dans le privé, la fonction publique, dit-il, doit aussi voir le sien augmenter.

À 39 heures.

Une hausse du temps de travail qui permettrait, avance-t-il, aux services publics d’encaisser la suppression sur le quinquennat de 500.000 postes de fonctionnaire.

Là, je ne comprends pas bien vous avoue-je.

Dans le détail, il s’agit de revenir au « un sur deux » fonctionnaires partants et non-remplacés.

D’accord, mais comme les retraites des « sortants » sont financées par l’impôt à hauteur de 80 % de leur dernier salaire (hors les primes non-cotisantes), les gains risquent d’être très marginaux.

Quant à augmenter la durée du travail de 14 % (5/35), c’est aussi augmenter les payes du même montant… soit des gains négatifs à l’arrivée !

Ou alors, c’est bloquer le pays.

Un fou…

De toute façon, le pays le sera en septembre 2017 pour des tas d’autres raisons…

Vous avez dit « irréaliste » ? Bien sûr… irréaliste : Il ne peut que reculer sur ce coup et coût-là, forcément, d’autant mieux s’il veut se faire réélire en 2022.

Alors que pour « Juppette », ce n’est pas son ambition ni même son projet : Moins kon, il tempère et agira « au mieux » pour le pays.

Toute la différence, là.

D’ailleurs, je ne le comprends pas plus qui ne cause que de 300.000 postes non-remplacés.

Et pourtant, ils ont tous les deux été « premier-ministre » : Ils devraient savoir qu’ils ne sont « patron » que de tout au plus environ 1,5 millions de fonctionnaires d’État, pas plus, pas vraiment de ceux des collectivités territoriales (qui se sont gavés de « petits-boulots-statufiés » sur le dos du kon-tribuable) et d’un peu moins de fonctionnaires « hospitaliers », secteur qui a parfois du mal à recruter et où les 35 heures de « Titine-Eau-Brie » ont mis un boxon pas croyable, rendant même plus attractive l’hospitalisation privée, celle « à deux vitesses » tant vilipendée par les « bonnes âmes » de gôche…

Quant aux autres, les « agents-assimilés » qui œuvrent à travers entreprises publiques et agences diverses, ils n’ont pas la main…

Alors quid, pose-je comme question ?

– La retraite à 65 ans : Pour « garantir la pérennité » du système de retraite, « Fifi-le-déchu » propose, comme son concurrent, de repousser l’âge à 65 ans, mais aussi de faire converger les règles de calcul entre les régimes du privé et ceux du public, en prenant en compte, pour les fonctionnaires, non plus les six derniers mois mais les vingt-cinq meilleures années, en y incluant toutefois les primes. « Fifi-le-déchu » affirme aussi vouloir supprimer tous les régimes spéciaux.

Rien de tel pour mettre tout le monde dans la rue, déjà que « Juppette » a vécu le même épisode en 1995 et que « Flanby-à-la-fraise-tagada » en a fait autant pour moins que ça… 

– Renforcer le statut d'autoentrepreneur : « Fifi-le-déchu » voudrait créer un statut juridique de prestataire indépendant pour les autoentrepreneurs, qui permettrait de travailler pendant trois ans avec une entreprise sans risque de requalification de son contrat en contrat de travail.

Garde-fou : Une entreprise ne pourrait pas passer un contrat de prestation avec un salarié qu’elle aurait licencié dans les deux ans après la rupture.

Quant aux plafonds des microentreprises, ils seraient en outre revus à la hausse. 

– Revoir la loi « T’oubliera » sur la filiation, mais pas sur le mariage pour tous.

« Fifi-le-déchu » réécrira le texte afin de réserver l’adoption plénière aux couples hétérosexuels. « La droite a choisi un candidat bien à droite, c’est le candidat ultra : ultra conservateur, ultra libéral, ultra anti-mariage pour tous, ultra antisocial, il coche toutes les cases », en a déclaré le premier secrétaire du PS.

« C’est une droite ultra, c’est aussi une droite passerelle avec le Front national sur le terrain de l’identité, de la conception de la famille », a-t-il poursuivi.

C’est vrai pour « Fifi-le-déchu », le libéral-avancé, tellement avancé qu’il va finir par se planter.

C’est moins clair pour « Juppette »…

– Refonte du Code du travail : Celui qui fut ministre du Travail entre 2002 et 2004 promet également une véritable refonte du Code du travail. Son objectif : « ne garder que les normes fondamentales », soit 200 pages – contre plus de 3.000 aujourd’hui. La « thérapie de choc » semble claire.

Une ligne « dure » qui ne manquera pas d’armer tous les syndicats, pendant des mois et des mois, jusqu’à la paralysie…

Alors que « Juppette  propose une réforme du marché du travail avec notamment l’inclusion dans les CDI des motifs de rupture pour améliorer la situation de l’emploi. 

– Donc 40 milliards d’allègements de charges pour les entreprises, disparition de l’ISF, soit presque deux fois plus que les allègements promis par « Juppette » qui lui propose quelque 20 milliards de baisse de charges dans le cadre, notamment, du basculement du CICE en baisse directe de cotisations, et d’envisager de faire voter dès l’été 2017 une baisse de l’impôt sur les sociétés (IS) afin de se rapprocher de la moyenne européenne.

Il s’agirait de l’établir d’ici à 2022 à 30 % pour les grandes entreprises et à 24 % pour les PME, soit une réduction de 8,1 milliards : Une mini-mesure.

– Des allocations chômage dégressives, plafonnées, sur une durée réduite, « Fifi-le-déchu » prône une politique clairement marquée à droite : Dégressivité des allocations chômage – malgré son manque d’efficacité – mais aussi un plafonnement de ces indemnités et une durée d’indemnisation réduite.

Et d’appeler à la création d’une allocation sociale unique, « strictement » plafonnée pour ne jamais dépasser les revenus du travail.

Pourquoi pas, mais n’est-ce  pas anticipé avec autant de chômeurs à faire survivre ? 

– Migration : Réduire de plus de moitié les arrivées d'immigrés ! Là, ils sont tous les deux à peu près sur la même ligne de ce que j’en ai compris, mais l’un parle « d’assimilation » des étrangers et de l’instauration de quotas, alors que l’autre parle « d’identité heureuse ».

« Fifi-le-déchu » entend réduire de plus de moitié les arrivées annuelles d’étrangers et ne verser de prestations « qu’aux étrangers en situation régulière depuis au moins deux ans ».

Là encore, je ne sais pas comment on fait : J’entends, que je croyais que personne ne payait quoique ce soit à des « irréguliers ». En revanche, deux ans pour des « réguliers », il va se faire ramasser par le Conseil Constitutionnel !

« Juppette » s’est prononcé pour une restriction du droit du sol qui serait conditionné à la régularité du séjour d’au moins un des deux parents au moment de la naissance.

– Les signes religieux ? « Fifi-le-déchu » veut interdire le burkini, contrairement à l’autre. Mais là, franchement, où ça va se nicher ?

Bé jusque dans la culotte des filles, chez « Fifi », justement…

– Les méthodes diffèrent également : Les ordonnances et les 100 jours… avant pour celui « plus intéressé par l'exercice que par la conquête » du pouvoir, répète régulièrement le porte-la-parole de « Juppette » (« je préfère perdre en disant la vérité que gagner en mentant » crâne-t-il souvent), il veut réformer par ordonnances. Des textes déjà en préparation qu’il voudrait présenter aux Français avant l’élection présidentielle pour annoncer clairement la couleur avant. De quoi, veut-il croire, disposer de la légitimité suffisante après l’élection pour mener des réformes difficiles, lui qui assure qu’en ne faisant qu’un mandat, il ne sera pas préoccupé par sa réélection et assumera, donc, ses réformes.

Si j’ai bien compris, « Fifi-le-déchu » en fera autant, mais lui consultera aussi directement le peuple par voie référendaire, sur au moins 5 thèmes : L’inscription de l’équilibre budgétaire dans la Constitution (la fameuse règle d’or de « Bling-bling » : Les chiens ne font pas de chat et quand on a été sa carpette, il en reste des traces) ; la réforme des collectivités territoriales en rapprochant régions et départements (ce qu’a totalement loupé « Flanby-à-la-fraise-des-bois-Tagada ») ; la fin des régimes spéciaux de retraites (pas sûr que ça puisse marcher juste en claquant dans les doigts) ; la mise en place de quotas d’immigration ; et la réduction du nombre de parlementaires, alors « Juppette » n’en a inscrit aucun à son programme, puisqu'il aura la légitimité avant.

– Sur la Russie et la Syrie, « Fifi-le-déchu » est favorable à un rapprochement stratégique avec la Russie et la Syrie. Il souhaite lever l’embargo imposé à Moscou après l’annexion de la Crimée et coopérer avec le Kremlin sur la question syrienne.

Il prône aussi une alliance avec « Bas-char el-Chimique » et une coalition avec la Russie pour éradiquer l’organisation État islamique (EI).

C’est en cours, mais sans lui…

« Juppette », bien que favorable au dialogue avec Moscou, est très critique vis-à-vis de la Russie à laquelle il reproche ses bombardements sur Alep et son alliance avec le régime syrien. Il s’oppose par ailleurs à une intervention militaire au sol en Syrie.

– « Juppette » insiste sur la nécessité de réformer l’Union européenne pour la rendre « moins bureaucratique » et il estime qu’il faut avancer sur la question de l’Europe de la défense ; « Fifi-le-déchu » privilégie, lui, la création d’un gouvernement de la zone euro.

Alors plus d’Europe ou moins, finalement ?

Je ne sais pas…

– Le sort réservé aux djihadistes ? « Fifi-le-déchu » s’est prononcé pour l’expulsion des « individus dans la mouvance terroriste »  (où, on ne sait pas), alors que « Juppette » prône l’assignation à résidence des fichés S jugés dangereux. Le premier souhaite empêcher les djihadistes partis combattre en Syrie de revenir en « Gauloisie-meurtrie », quand le second privilégie leur arrestation.

« Juppette » souhaite préserver le principe de précaution entré dans la Constitution en 2005, qui permet de prendre des mesures préventives même quand la preuve scientifique du danger pour la santé ou l’environnement n’est pas établie. Il souhaite toutefois autoriser les recherches agronomiques, comme les OGM, dans un cadre précis et contrôlé, ou les recherches en robotique.

« Fifi-le-déchu » souhaite de son côté supprimer tout bonnement le principe de précaution de la Constitution, le qualifiant de « dévoyé et arbitraire ».

Ah oui ?

Voilà pour un petit aperçu des « clivages » « droâte contre droâte » révélé durant la campagne des primaires : Rien de très passionnant qui pourrait faire rêver et repousser « Marinella-tchi-tchi » aux yeux de son électorat et on y reviendra la semaine prochaine après les résultats à venir…

En tout cas, pas très sûr que « ça en touche une sans toucher l’autre » face à tous les autres aux aguets dans le paysage politique Gauloisien.

Lundi matin on y verra plus clair et on en reparlera mardi prochain…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/11/le-match-juppettefifi-le-dechu.html

 


Début de semaine difficile…

 

Et comme annoncé,

 

Je ne cause pas encore du scrutin d’hier…

Eh, dites donc, 2.700 km pour 28 heures au volant sous la pluie, la neige, juste pour payer 2 euros et avoir le droit de voter pour « Juppette », le tout entre jeudi après-midi et hier soir, faut le faire, hein !

Et je remets ça la semaine prochaine…

Je sens que la « grosse-fatigue » me guette – je n’ai plus 20 ans non plus, le temps où j’allai casser le mur de Berlin avec mon petit-marteau et mon burin et retour le lendemain – d’autant que j’ai un déplacement prévu en Hongrie dans la semaine qui suit !

1.400 km à se coltiner aller-retour…

Mais là, c’est pour m’en mettre plein la vue à travers la Slovénie, faire des repérages pour le prochain « roman d’été » et « activer » quelques correspondants de « mon boss-à-moi » sis sur place.

En attendant, je suis reparti moins kon du Rocher des Grimaldi que je ne suis arrivé.

Bé oui, « mon Boss-à-moi », il tenté de m’expliquer deux ou trois choses qui me dépassaient jusque-là. Tout le monde se posait la question de savoir pour quelle raison les bourses américaines enflaient, le dollar pérorait, l’or baissait, les taux d’intérêt explosaient et quelques autres billevesées du même bois.

Et il peut en effet sembler paradoxal que celui qui avait fustigé durant la campagne les liens entre « Pine-tonne » et Wall-Street devienne, à peine élu, le champion de la finance.

C’est que dans les couloirs, les avis divergeaient, entre les étages également, dans les rues aussi et je ne vous cause même pas du bistroquet du coin !

Les mieux informés remarquaient que les femmes doivent finalement retourner derrière leurs fourneaux, raison pour laquelle elles ont voté pour lui à 48 %…

Non mais ne rigolez pas, je l’ai entendu !

Ils en disent que tous les Mexicains vont être virés, raison pour laquelle ils ont voté pour lui à 38 %…

Que finalement, c’est normal, « les Américains sont tous des bourrins trop bêtes, au QI d’un pétoncle. »

« Trompe » est un monstre, c’est entendu. Il est un raciste, fasciste, xénophobe, sexiste, grossier et gouailleur. Mal éduqué, plouc comme tous les américains qui n’apprécient pas un bon camembert, bien affiné, arrosé d’un verre de vin-fin.

« Qui se ressemble s’assemble ! »

Ce qu’il dit pourtant c’est qu’il faut en finir avec la mondialisation qui appauvrit et qui n’enrichit plus personne.

Qu’il faut en finir avec l’immigration y compris syrienne mais que l’on est généreux et humain et qu’on ne va pas laisser mourir les gens, mais qu’on les protégera chez eux !

Pas aux USA !

Qu’il faut en finir avec la corruption massive…

Qu’il faut en finir avec la trahison d’une caste corrompue qui a oublié de servir le peuple pour se servir d’abord elle-même.

Qu’il faut faire revenir les usines aux États-Unis.

Qu’il faut évidemment refuser les traités de libre-échange !

Bref, il est « antisystème ». 

Il dénonce le système, qui a soumis les démocraties, dompté les peuples, corrompu les élites. Un totalitarisme-mafieux qui ne connaît ni couleur, ni religion, ni nationalité.

Qui est la conjonction d’intérêts privés financiers et monumentaux incarnés à travers les grandes multinationales dont le seul objet est le profit maximum même au détriment de l’intérêt général quitte à corrompre tout le monde avec les marges ainsi dégagées.

Et de noter que finalement, les peuples de la planète n’ont jamais été aussi peu ennemis les uns des autres depuis la « globalisation ». Simplement, ils se sont laissé confisquer leur souveraineté. Leur droit de décider de leur avenir, de leur économie, de leurs modèles nationaux et aussi de la paix ou de la guerre.

Comme les anglais avec leur « Brexit ».

Pas comme les grecs ou les chypriotes et leur soumission totale aux diktats financiers européens et supranationaux !

Ça, c’était pour les plus avertis et les plus rapides à retourner leur veste prestement.

Mais il y a un autre niveau de compréhension de la situation : Pour mon « Boss-à-moi », les Américains ne sont finalement pas aussi stupides qu’on veut bien nous le dire. Ils ont bien vu le chômage monter, la paupérisation se répandre, la disparition de leurs usines comme de leurs classes moyennes, le nivellement par le bas, l’invasion migratoire qui, sous des atours de générosité, ne sert en réalité que le système en exerçant une pression terrible à la baisse des salaires. Ils ont vu tout cela. Et ils ont voté « Trompe » car le système, dans sa totalité, protégeait « Pine-tonne » qui protégeait le système.

Mais bon, c’est son ressenti personnel, une opinion comme une autre et tout ceci n’explique pas pour quelle raison les financiers lui tressent des lauriers.

Alors, il « dépasse ».

Une économie moins mondialisée, c’est nettement moins de profits, de ce que je lui en dis !

Nettement moins de profits pour les grandes multinationales, celles qui produisent là-bas à pas cher en nous revendant très cher ici.

« C’est plus de bénéfices pour d’autres » me répond-il.

Et c’est ça que la Bourse, qui est sans idéologie, a très bien compris en allant de records en records depuis l’élection du 8, alors que l’on nous avait prédit le chaos.

Eh oui, « Trompe » n’est pas un communiste, c’est même un milliardaire !

Un pragmatique : Il vient même de refuser son salaire de président US parce qu’il est suffisamment riche et que c’est un salop de milliardaire qui ne veut pas de l’aumône publique, alors que « Tagada-à-la-fraise-des-bois », le bon « soce » propre sur lui mais qui n’aime pas les « sans-dents », bloque les augmentations des minimas-sociaux, se gave de sa solde présidentielle et de son coiffeur après avoir critiqué « Bling-bling » qui s’était augmenté, en nous expliquant qu’il ne pouvait pas juridiquement se « diminuer ».

Du coup, l’autre aura été élu président des États-Unis d’Amérique…

Vous commencez à saisir la nuance ?

Ce n’est pas un idéologue dogmatique, « autiste et trisomique », il n’est ni contre la richesse, ni contre le business. Bien au contraire.

En revanche, il est contre la corruption et le totalitarisme financier et mafieux.

Pire même, il va « dérégulariser » les marchés : Il n’y aura plus de passe-droit, de racket à l’entrée, que des risques à prendre en toute intelligence et les bulles financières vont pouvoir prospérer comme avant 2008…

Le programme à venir, c’est moins de contrôle budgétaire, plus de déficit et une relance par les « grands travaux » d’infrastructures… donc c’est bon pour la Bourse.

Un milliardaire profondément pro-business à la Maison-Blanche, c’est bon pour la Bourse, m’explique mon « Boss-à-moi ».

Le programme de « Trompe » est inflationniste, d’où la montée des taux par anticipation. Du coup, les valeurs faiblement endettées augmentent. C’est bon pour la Bourse.

Après, si les taux montent trop vite et trop fort, ce sera mauvais pour la Bourse mais pour le moment, cela permet aux banques de regonfler leurs marges donc c’est bon pour l’ensemble des valeurs financières qui tirent les marchés vers le haut… C’est donc bon pour les Bourses !

Il me dit que le pari des marchés financiers est le suivant : Il va relancer l’économie US sans casser pour autant toute la mondialisation… Il va dépenser plus, creuser le déficit public, et ça, c’est bon pour la Bourse. Doublement bon même !

La démondialisation sera très « soft » et les marchés vont gagner de tous les côtés.

Mais attention au krach, là vers la fin de l’année si ce mouvement de hausse se poursuit sans correction, ou le début de l’année prochaine plus précisément.

Parce que traditionnellement, les marchés aiment bien les « rallyes » de fin d’année qui permettent d’avoir de beaux bilans, d’afficher de superbes performances et accessoirement de se gaver de beaux-gros bonus.

Cette année, le rallye risque d’être d’anthologie !

Le krach qui le suivra aussi.

Pourquoi est-il inflationniste ? Moins d’usines en Chine et au Mexique et plus aux USA, c’est plus d’emplois aux États-Unis, moins de chômage et des salaires qui finissent par augmenter.

En clair, moins d’immigrés c’est également moins de main-d’œuvre à occuper, plus de chômeurs qui retrouvent du travail et…. évidemment des salaires qui, là encore, vont augmenter.

Enfin, plus de dépenses publiques et des grands travaux, c’est plus d’ouvriers sur les routes à travailler, moins de chômeurs et au bout du compte, encore une fois, des salaires qui montent.

Des salaires qui montent, cela donne de l’inflation.

Or, de quoi se meurent nos économies occidentales ? Justement de la déflation !

D’où l’euphorie des marchés…

Jusque-là, j’ai pigé d’un trait.

D’ailleurs, officiellement toutes les autorités monétaires, comme la FED, luttent contre… la déflation et cherchent à relancer… l’inflation contre laquelle elles voudront lutter après en montant les taux !

Les marchés anticipent donc une inflation et qui dit inflation dit relèvement des taux… donc les taux montent et se tendent.

Le risque, ici, c’est évidemment le krach obligataire qui serait absolument désastreux pour l’ensemble des épargnants qui termineraient ruinés.

Mais pour le moment, ils restent encore historiquement bas et il sera toujours temps de lancer un énième QE.

Pourquoi l’or baisse ? Parce que les taux montent et les Bourses aussi ! Pourquoi se faire suer à stocker de l’or physique qui ne rapporte rien quand on peut gagner 15 % en Bourse en 2 semaines, ou avoir des taux dits « sans risque » qui sont à la hausse ?

Donc logiquement, l’or baisse parce qu’il est moins attractif sur le très court terme.

Et puis, soit en janvier il commence à appliquer son programme réellement et alors les taux monteront, la mondialisation régressera et il y a aura de très gros problèmes puisque pour des pays endettés à plus de 100 % du PIB, 1 % de taux c’est plus de 1 % de PIB en plus à trouver pour financer les intérêts de la dette et c’est la faillite au bout du chemin qui tuera la croissance.

Si les taux ne montent pas par décision « gouvernementale » avec l’appui de la FED qui injectera les liquidités nécessaires, alors… ce sera l’inflation et même le retour de l’hyperinflation.

Si de surcroît le système, ou « l’establishment » veut jouer contre lui, alors le marché va jouer justement le krach obligataire, faire monter les taux de marché jusqu’à l’explosion de la plus grosse bulle obligataire qui, de toute façon aurait explosé à la moindre remontée de taux, et accuser la politique catastrophique de « Trompe » qui ruinera tous les épargnants de la planète.

Les marchés ? Gagnants à tous les coups…

Donc l’or baisse parce que le marché joue le court terme et les réactions « prévisibles » ainsi que « logiques ».

En résumé, l’or baisse parce que les taux montent mais si les taux montent trop, ce sera la ruine généralisée et il ne restera plus que l’or.

Si les taux ne montent pas assez, il y aura de l’inflation et ce sera également bon pour l’or.

Ces anticipations des marchés, c’est que le programme inflationniste de « Trompe » devrait pousser la FED à relever les taux alors qu’avant l'élection on disait que ce serait l’inverse, ce qui les pousse les « grosses-mains » et les autres par suivisme, à se défaire de leur portefeuille obligataire, qu’elles vendent au rabais, ce qui fait mécaniquement monter les taux puisque la rémunération promise est fixe et contractuelle, ce qui favorise dès maintenant la hausse du dollar et poussera la FED à faire monter celles de ses émissions.

Les promesses d’une déréglementation du secteur bancaire, une mesure confirmée par son équipe de transition, profitent également aux valeurs financières.

Donc les inquiétudes laissent place à l’euphorie sur les marchés sur ces anticipations d’inflation, laquelle sera alimentée par le programme de relance prévu et annoncé.

Du coup « mon Boss-à-moi » passe son temps à spéculer à terme et à se couvrir au comptant : Un sacré sport.

« Oui mais attendez, Boss, vous savez bien que ça ne va durer éternellement comme ça », objecte-je. « Il va se planter et avec lui, tout le monde… »

Probablement, mais d’ici la fin de l’année, il s’agit de gonfler les résultats de la boutique.

Le court-termisme…

D’après lui, il y aura une seconde phase de correction, plus ou moins brutale, selon la façon dont la FED pilote la remontée des taux (désormais acquise dans son esprit, alors que j’étais le seul à l’anticiper encore en début de mois annonçant depuis le mois de juin dernier l’échéance de décembre…).

Et je le contrarie, comme souvent (à croire que je suis payé rien que pour ça) et développe : Pour moi, il aura du mal à financer par les déficits ses projets de relance. Le Congrès n’acceptera de nouveaux déficits que s’ils financent une baisse des impôts, et encore…

On rappelle à l’occasion qu’il a été élu contre son propre parti.

Réplique : Vendredi 11 novembre dans un entretien au Wall Street Journal il a effectivement évoqué des modifications substantielles à la loi Dodd-Frank, cette loi qui a établi des régulations en 2010 au secteur financier pour tirer les leçons de la crise de 2007-2008.

En revanche, le plan de relance des infrastructures de 1.000 milliards de dollars devra effectivement et probablement attendre un peu. Il ne s’en est d’ailleurs pas caché : Ce programme doit être financé par les recettes supplémentaires récoltées par l’accélération des forages pétroliers et par la réduction fiscale accordée aux entreprises qui rapatrient leurs bénéfices aux États-Unis (là, je demande à voir…).

Répartie de ma part : « Tout ceci promet donc d’être encore plus lent et pas forcément utile ».

Et puis, dans ce type de plan, les investissements se concentrent sur les projets les plus rentables qui auraient pu être financés par l’argent privé.

L’impact sur la croissance de ce plan s’annonce donc faible, du moins en début de mandat.

Or, il aura besoin de croissance pour remplir les caisses de l’État et asseoir son pouvoir sur le Congrès et dans l’opinion. Son modèle, de ce point de vue, pour créer rapidement de la croissance, c’est une formule utilisée par « Bou-bouche », la même que dans les années 2000 : Déréguler la finance, favoriser le crédit, notamment envers les plus fragiles.

Et c’est exactement la logique qui a conduit à la crise des subprimes. Le crédit a été utilisé comme levier de croissance de substitution au creusement des inégalités.

La logique est belle sur le papier et on comprend l’engouement des opérateurs boursiers qui rêvent tous d’un retour au printemps 2007, lorsque la bulle financière était à son apogée et qui correspond à leur âge d'or.

Mais est-elle réaliste ? Rien n'est moins sûr. 

L’Histoire montre que le développement tiré par le secteur financier ne réduit guère les inégalités, tant sociales que géographiques. Surtout, elle ne conduit guère à des investissements raisonnés, mais souvent au contraire à un sous-investissement dans le domaine productif à long-terme.

Et puis l’essor de la dérégulation financière dans les pays développés s’est accompagné d’un ralentissement de l’investissement et de la productivité, fais-je remarquer.

Je résume : Lorsque la finance est le moteur de la croissance, on évite effectivement tout ce qui peut la freiner, mais par voie de conséquence, tout ce qui pourrait favoriser l’investissement dans l’économie réelle, l’objectif initial.

Car les rendements financiers détournent l’épargne de l’investissement, comme avant 2007.

Or, pendant sa campagne, « MacDonald-Trompe » avait évoqué le retour du Glas-Steagall Act, cette loi, supprimée par Bill Clinton en 1999, qui interdisait la fusion des activités de banque d’investissement et de banque de détail.

La logique était alors précisément de pouvoir diriger l’épargne vers l’économie réelle et non vers les produits spéculatifs.

Ce projet semble devoir être enterré : On ne fait pas entrer dans son équipe la fine fleur de la banque d’investissement et on ne se donne pas comme priorité la dérégulation financière pour revenir au Glas-Steagall Act…

C’est contradictoire.

Donc il choisira forcément la facilité : Doper la croissance par la finance dérégulée plutôt que de construire une vraie politique industrielle, sociale et territoriale. 

D’ailleurs, dans cette politique économique, la question du protectionnisme se pose immédiatement. La force de la finance étasunienne repose avant tout sur le « recyclage » des excédents des pays gagnants de la mondialisation des échanges.

Pour prospérer, Wall Street, comme la City londonienne, a besoin d’une certaine liberté de circulation des capitaux. Or, cette liberté est le miroir de la liberté de circulation des biens.

Du coup, en misant sur la finance, il ne pourra se permettre de vrai retour au protectionnisme…

Établir des droits de douane prohibitifs sur les produits chinois pourrait conduire à des représailles sur les investissements financiers chinois. Il devrait donc se contenter de mesures symboliques sur quelques produits trop ouvertement subventionnés par Pékin et, peut-être, sur le gel des projets de traités de libre-échange.

Mais tout retour en arrière semble impossible. 

Et les premiers choix du futur président sont très significatifs, y compris pour les Européens. Le mouvement anti-mondialisation mené par un courant xénophobe conservateur est souvent incapable de sortir d’une logique de dérégulation et de libéralisation qui, in fine, l’empêche de traiter les inégalités et de mettre en place une véritable stratégie d’investissement public. Autrement dit de mener réellement le changement promis.

Il ne leur reste alors plus pour « tenir leurs engagements » que l’action autoritaire et répressive, notamment sur les populations étrangères.

Des actions qui, évidemment, ne règlent aucun problème économique.

Autrement dit, sur ce coup-là, je reste un pessimiste raisonnable : Il ne peut pas réussir. En revanche, s’il chute, il va entraîner beaucoup de monde avec lui.

Alors oui, une nouvelle ère s’ouvre, certainement, contre la corruption espère-je, les totalitarismes mafieux qui prospèrent tout autour de la planète, mais à quel prix ?

Si ça ruine le plus grand nombre, les gens auront de nouveau le goût d’être des soumis et regretteront « l’avant-Trompe ».

Ce n’est évidemment pas l’objectif recherché.

En revanche, ça arrangera bien celui des « maîtres du monde » : C’est sans doute la raison qui les a poussés à laisser faire, voire encourager cette élection-là.

C’est la raison pour laquelle je me suis senti « moins kon » en repartant aux aurores samedi matin…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/11/debut-de-semaine-difficile.html

 


Taxer les robots !

 

Parmi les idées perverses du moment…

 

Et ils chassent en meute sur le sujet : Sauver la sécurité sociale, sauver l’emploi, sauver les retraites et j’en passe, allons-y gaiment !

Revue de détail des arguties du moment dont la déferlante a commencé en mai dernier au parlement européen pour une proposition qui va être discutée à la mi-décembre.

Et moi,, comme promis hier j’épuise encore un peu plus « mes archives » dans l’attente du débat de ce soir.

D’après ce projet de loi de la Commission du Parlement européen en charge des affaires juridiques, la bonne réponse à toutes les questions reste de faire cotiser les robots et l’IA.

Il s’agit de l’une des recommandations faites par un groupe de travail sur la robotique et l’intelligence artificielle, qui vise à définir des règles de droit civil sur la robotique (le droit de la responsabilité, des assurances, tout ça…).

Ce groupe estime qu’il « est d'une (grande) importance pour le législateur d'examiner toutes les conséquences » de la révolution que pourraient apporter la robotique et l’IA. De cette révolution, découle en effet de nombreux sujets de préoccupation, « tels que la sécurité physique, par exemple en cas de défaillance du programme d’un robot, ou encore les conséquences possibles d’une défaillance du système ou du piratage de robots connectés ».

Le rapport note également que « dans le même temps, le développement de la robotique et de l’intelligence artificielle pourrait avoir pour conséquence l’accomplissement par des robots d'une grande partie des tâches autrefois dévolues aux êtres humains ».

Et d’ajouter que cette situation « s’avère préoccupante pour l’avenir de l’emploi et la viabilité des régimes de sécurité sociale, si l’assiette de contributions actuelle est maintenue».

L’idée majeure, c’est de taxer les machines, et les logiciels qui les pilotent, puisqu’on ne pourra plus taxer à terme les « hommes-au-boulot ».

« Compte tenu des effets potentiels du développement et du déploiement de la robotique et de l’intelligence artificielle sur l’emploi et donc sur la viabilité des régimes de sécurité sociale des États membres », les robots et l’IA devraient payer des cotisations de sécurité sociale…

Hein, comme si l’IA est forcément « fabriqué » par les machines et d’autres IA…

Plus exactement, il faudrait « définir des exigences de notification de la part des entreprises sur l’étendue et la part de la contribution de la robotique et de l’intelligence artificielle à leurs résultats financiers, à des fins de fiscalité et de calcul des cotisations de sécurité sociale ».

Rien de moins ! 

L’Union européenne veut ainsi s’aligner sur les pays étrangers qui envisageraient déjà des mesures réglementaires en matière de robotique et d’intelligence artificielle. « L’humanité se trouve à l’aube d’une ère où les robots, les algorithmes intelligents, les androïdes et les autres formes d’intelligence artificielle, de plus en plus sophistiqués, semblent être sur le point de déclencher une nouvelle révolution industrielle », explique la rapporteuse du texte, l’eurodéputée luxembourgeoise Mady Delvaux(bien).

Sont concernés tous les robots « intelligents », capables de décider et de se mouvoir en autonomie, ce qui inclut en particulier les robots humanoïdes et les voitures sans conducteur (camion, bus, trains, drones, navires et avions).

Et pour le calcul des cotisations sociales, les entreprises devraient donc être tenues de communiquer les informations suivantes : Le nombre de « robots intelligents » qu’elles utilisent ; les économies réalisées en cotisations de sécurité sociale grâce à l’utilisation de la robotique en lieu et place du personnel humain ; une évaluation du montant et de la proportion des recettes de l’entreprise qui résultent de l’utilisation de la robotique et de l’intelligence artificielle.

Ce n’est même pas encore en place que déjà, ça en devient une usine à gaz !

Il nous faut noter qu’effectivement, la « classe ouvrière » des « prolos » dans les usines est la première victime des robots et de l’IA.

Et de constater qu’elle n’est plus la seule qui devrait être préoccupée par cette menace : Dans une édition de son magazine hebdomadaire publiée en février dernier, le quotidien New-York Times a relevé l’invasion des robots et de l’IA à Wall-Street, pour remplacer certains analystes financiers. Autrement dit, ce ne sont pas uniquement les emplois sous-qualifiés qui seraient menacés.

C’est une réalité que les robots et l’IA mettent certains travailleurs au chômage. Et l’autre réalité, qui est un peu plus cachée bien qu’elle en découle logiquement, est que remplacer des travailleurs par des robots crée du coup un « manque à gagner » pour les services de cotisation sociale. En effet, l’employé mis au chômage ne sera plus en mesure de financer la sécurité sociale. Son employeur qui payait une partie de sa cotisation sociale pourra également se passer de cette charge.

Comment donc combler autrement ce déficit alors que les robots et l’IA sont de plus en plus présents ?

Les taxer, ni plus ni moins !

Il faut remonter au début de l’année 2003, une époque où je ne bloguais pas encore, mais étais déjà « expert » en « redressement d’entreprise », même si j’ai si peu licencié (4 secs au compteur à l’époque) et qualifié par les « experts » de la CDC et de la Banque de France « d’homme des boîtes à un franc » (j’ai commencé en 1990 et en ai porté et développé plus d’une soixantaine de boîtes pour d’autres… ), pour trouver les premières analyses sur le sujet : « Pour sauver les retraites, il faut taxer les robots, machines et progiciels… »

Déjà !

Et d’argumenter : « L’arnaque, c’est de taxer les salaires, donc pénaliser l'emploi au lieu du profit brut… »

Pas faux !

Hasard ? La « Gauloisie-sociale » était à l’époque le pays le plus robotisé du monde…

C’est devenu un lointain souvenir, largement dépassé par l’Allemagne rien qu’en Europe où l’on compte désormais 5 fois plus de robots en fonction que chez vous, un niveau de chômage à faire pâlir « Tagada-à-la-fraise-des-bois », + 21 % de création d’emploi dans l’industrie sous le règne de « Mère-Quelle », une balance des paiements en large excédent depuis une décennie, au même titre que, plus récemment, les budgets publics, alors qu’à l’époque je me battais contre le « pédégé » de Moulinex pour qu’il relance les process de production et automatise ses sites normands : Un « X », ça devait savoir tout ça, imaginai-je à tort.

Mais non, ça sait toujours tout mieux que tout le monde, il a préféré vendre aux russes à prix de fabrication « gauloisiens » et il a fini par dépecer la boutique.

Déjà, il était affirmé que pour sauvegarder le système de retraites, le financement de l’Assedic, de la sécu, les syndicats de salariés avaient accepté de nombreuses augmentations de charges salariales et patronales qui détruisent l’emploi et réduisent d’autant les salaires net des salariés, donc leur pouvoir d’achat.

Par crispation idéologique et dogmatique sur « le travail salarié », ils se sont laissés enfermer dans la logique que les cotisations – salariales et patronales – devaient financer les prestations.

La CSG ayant été la seule tentative de sortir, un peu, de ce cercle, ce merdier infernal.

Pourtant, l’idée de taxer les robots a été soufflée aux syndicats et partis politiques depuis déjà longtemps par d’autres que moi…

Résultat ? Près de 6 millions d’exclus et le travail au noir explose. Dans le même temps, dans de nombreux secteurs d’activités, les artisans, petits commerçants, paysans, patrons de TPME refusent du boulot pour ne pas devoir embaucher…

Les grandes entreprises ? Elles ont robotisé et délocalisé en masse : Un robot, ça se déménage et ça ne fait pas grève !

Bref, depuis les choses se sont aggravées : Le travail humain est devenu encore plus cher et pénalise les petites productions locales, les artisans, les paysans…

Depuis des années, on ne parle plus que de revalorisation du travail manuel, alors que les textes pratiquent la discrimination du travail humain au profit des automates…

Et il faut se rappeler que dans l’équipe de Marie-Noëlle Lienneman, le sujet avait déjà été travaillé au début des années 90.

En 1996, on envisageait déjà une « cotisation Rose ». Rose pour « Robots, Ordinateurs et Systèmes Experts ». Le bénéfice de cette taxe aurait dû servir à créer des emplois, à financer des formations qualifiantes et le système de retraite, à aider les entreprises à embaucher…

Depuis, la ville de Bruxelles a adopté une formule de ce type en imposant une vignette sur les ordinateurs. 

Derrière, il y avait aussi l’idée de « libérer-les-prolos » du travail avec la semaine de quatre jours, soit les « 32 heures non-annualisées ». L’objectif : Travailler moins pour travailler tous et vivre mieux, en réduisant les transports et donc l’effet de serre...

Or, patatras, le passage aux 35 heures n’ayant pas créé d’emplois nouveaux, les employeurs ayant imposé des gains de productivité largement équivalents aux 4 heures de temps réduit grâce aux « robots », ils en sont à penser aux 30 heures, en 4 x 7 H 30, véritablement créatrices d’emplois nouveaux, en prédisent-ils.

Les échecs ne les font même pas réfléchir sur la vacuité de leurs dogmes…

Le raisonnement est le suivant : À temps de travail égal, les salariés ne sont plus compétitifs avec les machines dans de nombreux secteurs, d’abord parce qu’ils sont moins efficaces sur une tache répétitive ou très spécialisée, ensuite parce qu’ils représentent des charges sociales de plus en plus élevées pour l’employeur.

L’idée de la « taxation Rose » est donc de rétablir l’équilibre, pour qu’il n’y ait plus concurrence entre humains et machines.

Au contraire affirment-ils, tout le monde sera d’accord pour que les machines effectuent les travaux pénibles, très complexes ou répétitifs à la place de l’homme, à condition qu’elles cotisent, qu’elles contribuent au même titre que les humains !

En soumettant à une CSG élargie les robots, distributeurs automatiques, Points argents, ordinateurs et systèmes experts, la compétition se réduirait, le chômage aussi et les régimes sociaux par répartition définitivement à l’abri, professent-ils…

La taxation « Rose » permettrait d’endiguer l’automatisation et les licenciements. Elle concernerait les petits ordinateurs professionnels comme les gros systèmes, lecteurs de cartes, distributeurs, robots, pompes à essence automatiques, billetteries, trieuses postales (ces dernières le sont déjà, mais pas à l’époque, ce qui a permis de ne pas faire exploser le prix de votre timbre)…

C’est une taxe sur la productivité et après tout, et c’est le seul critère valable, d’après les libéraux, basée sur un ratio (à préciser) qui serait l’équivalence Machine/Humain (Mac/Man), évaluant ainsi la capacité de production d’une machine par rapport à celle de l’homme. 

Depuis, tout le monde des « sachants » se penche sur « Beux-noix-Âme-mont », le candidat iconoclaste et réactionnaire-social de la primaire du « Parti-soce ».

Il prévoit de soumettre les robots et les machines à l’impôt pour financer le système de protection sociale… des humains.

Taxer donc la plus-value de la « main-d’œuvre » robotique.

« Pour financer le revenu universel d’existence (…) on pourrait imaginer demain un salaire fictif, virtuel, pour un robot et la manière dont on fait contribuer ce robot au financement de notre protection sociale. (…) »

Et paf, comme hier pour les loyers des proprios, j’adore : Taxer le fictif, le virtuel !

Ce doit être une maladie contagieuse…

« Si le robot ne cotise pas, c’est pas possible ; si le robot ne paye pas d’impôt, c’est pas possible ; c’est cette révolution là aussi que je veux mettre en œuvre : Pensons demain une fiscalité qui se fonde non pas sur le nombre de travailleurs qu’il y a dans notre entreprise, mais sur la richesse créée par l’entreprise », a-t-il déclaré sur BFMTV le 30 octobre dernier.

Le gars est tellement nul dans sa tête, qu’il ne s’est pas encore rendu compte que les « richesses créées par l’entreprise » sont déjà taxées à l’IS (et sa cascade d’IR et de CSG en cas de distribution de bénéfice) ou directement à l’IR progressif.

Il est tellement nul qu’il ne se souvient plus de la « grande-réforme » de la patente de « Giskar-A-la-barre », du temps où il n’était que sinistre des phynances et aura été de taxer les salaires et les immobilisations des entreprises (18 % de leur valeur comptable) avec sa taxe professionnelle…

Vous ne vous souvenez plus pour n’être pas nés à cette époque-là, mais ça a été un tel bordel, que tous les ans il a fallu rajouter des correctifs, écrêtements, plafonnements, réductions, exonérations, et j’en passe.

Et qu’il aura fallu attendre « Bling-bling » pour instaurer la CVAE (Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises) et la CFE (Contribution Foncière des Entreprises) pour en sortir définitivement…

Pour le sieur, l’idée est très simple : « La fiscalité est régie par le principe de la « capacité contributive » ; or les robots contribuent à la productivité et richesse d’une entreprise. À ce titre, taxons-les ! »

Le « fiscaliste-diplômé » que je suis en pense que c’est « un peu court », je vous l’ai déjà dit : Un impôt, une taxe, une cotisation, une redevance, c’est un taux sur une assiette.

S’il y a un flux monétisé, on sait faire, l’assiette est toute trouvée.

Dans tous les autres cas, stock, immobilisation, soit il y a une valeur « historique » et on peut se rattraper aux branches, soit on l’invente : C’est la « virtualité » !

Qui ne signifie rien d’autre qu’un le retour à l’ancien régime : On comptait les portes et les fenêtres…

Des forfaits où le principe consistait à prendre la masse totale à prélever et à la diviser par le nombre connu de « portes & fenêtres »…

Tant pis si le sieur n’a aucune idée de la complexité d’un tel impôt qui se pose dès la définition même du mot « robot ». À partir de quand une machine, un ordinateur, sont-ils considérés comme des robots ? Dans quelles mesures tout ordinateur ou même smartphone n’est-il pas déjà un robot en soi qui me permet de gagner en productivité et, à l’échelle d’une entreprise, de se passer d’un certain nombre de tâches : courrier, secrétariat, etc.

Et très vite, plusieurs questions pratiques s’ajoutent à celle-ci : Peut-on vraiment mesurer la productivité d’un robot à l’instant « T » et pour les années à venir ?

En d’autres termes, un même robot peut voir ses usages évoluer, se multiplier et effectuer des tâches nouvelles, à l’instar de nos ordinateurs personnels ou smartphones.

Qui dit que demain, des drones ne mettront pas au chômage des livreurs, et dans ce cas-là, à partir de quand faut-il taxer leur acquisition et leur détention ?

Enfin, quid des robots utilisés par les individus ? Si demain des robots ménagers viennent remplacer des techniciens de surface pour les ménagères ou la râpe de la cuisinière, alors pourquoi cette productivité-là ne serait-elle pas également taxable ?

Dans cette optique, il faudrait peut-être mieux cesser dès à présent de se procurer tout objet connecté et retourner au minitel…

Et puis je rappelle deux principes incontournables de la fiscalité en général et « comportementaliste » en particulier :

1 – D’abord, quel que soit le nom, la nature, le mécanisme d’un prélèvement quelconque, même la « taxe sur les pets de vache » (qui contient du méthane, un gaz archi-à-effet-de-serre), c’est toujours le consommateur final qui paye au bout et personne d’autre.

Peu importe le circuit du prélèvement ou sa forme : C’est lui qui paye… seulement s’il en a les moyens !

S’il ne les a plus, le « bidule » reste sur son étagère et participe à la contraction générale du PIB, de l’activité, de l’emploi, des cotisations, des taxes et de l’impôt.

2 – Tout cela marche bien que si tout le monde à travers la planète met en place, à peu-près en même temps et selon les mêmes modalités, le même prélèvement.

Sans ça, les robots, ils vont déménager, forcément !

Et leurs « servants » avec ou seront remplacés.

Et cela aura pour conséquence un nouvel impact désastreux sur la « désindustrialisation » à marche forcée du pays, entraînant la création de nouvelles cohortes de chômeurs (qui mettent à mal les régimes de sécurité-sociale et celui des retraites) et réduisent les assiettes de tous les autres prélèvements fiscaux, y compris la CSG, la TVA, et d’autant mieux les impôts de type progressif, comme l’IR.

Et qu’on ne vienne pas me dire que les « droits-de-douane » pourraient compenser : Ce serait faire payer deux fois la même chose aux « sans-dents » avec des effets démultipliés !

En conséquence de quoi, si vous persistez à laisser les « trisomiques-autistes » vous tondre tranquillement, ils sont déjà et seront encore mieux, les fossoyeurs du pays.

Et moi, j’en resterai réduit à faire « thanatologue » de mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…) et de ses Libertés !

Drôle de destin, finalement…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/11/parmi-les-idees-perverses-du-moment.html

 


La propriété, c’est la liberté !

 

Ils l’ont bien compris :

 

Révolutionnaire ? Pas du tout puisque les « liberticides » mènent un combat en profondeur contre vos biens… qui veulent vous voler petit-à-petit !

Et il faut le clamer haut et fort, même si plus personne n’aime la Liberté.

Car Proudhon avait « tout-faux » sur le sujet.

Je reprends mes archives accumulées sur le sujet depuis quelques temps, dans ce petit-post d’entre deux débats : Petite pause-technique !
En effet, une série de documents est venue étayer, pour mieux vous y préparer, l’idée de taxer les loyers fictifs des propriétaires-foncier, le « capital d’usage » d’habitation.

L’idée de taxer le « fictif » m’a toujours fait profondément rire en qualité de fiscaliste-diplômé : L’impôt, c’est un taux sur une assiette. Pas d’assiette, pas d’impôt et peu importe le taux !

C’est le principe de base de tout début « d’optimisation-fiscale » parfaitement légale (et même légitime).

En revanche, dès que « ça bouge », il y a une assiette « objective » (le prix de la transaction), qui déclenche une avalanche de taux « à perception » : TVA, droits de mutation, à titre onéreux ou à titre gratuit (donations, successions), cotisations sociales (même sur vos alcools), ribambelle de droits indirects (circulation, consommation, tirages, poinceaux, visas, etc.), voire des droits de douane, des taxes sur les conventions d’assurances et même quand il s’agit d’eau et d’électricité, des flopées de « redevances », de poteau, d’assainissement, de raccordements, d’abonnements, etc. que vous ne voyiez jamais mais qui constituent avec le prix de la chose ou du service échangé, l’assiette de la TVA…

Le tout représente 57 % de toute activité résumée dans le PIB national en « Gauloisie-frénétique »…

Et encore, ça ne leur suffit pas, tel que même au Portugal, ils vont peut-être inventer la « taxe sur le soleil ».

Et chez vous, d’envisager de vous faire payer un « droit à détention », un droit d’usage sur une assiette fictive (sic) de loyers qui auraient pu (ou dû) être perçus par vous-même sur vous-même !

Là, chapeau-bas le mord-moi-le-nœud que voilà…

Encore que si le principe passe, pour l’heure, il ne s’agit que de foncier (votre « chez-vous » à vous : Vous seriez 60 % à le posséder après avoir pu rembourser votre banquier qui vous aurait fait l’avance avec de l’argent déjà taxé et socialisé pour la plupart), mais demain, pourquoi pas votre voiture, votre vélo, votre frigidaire, vos vêtements, chaussettes et pompes, vos CD/DVD et je ne sais quoi encore.

L’usage putatif de votre femme peut-être (une façon de soutenir le petit-métier de péripatéticienne), non ?

Après tout, c’est une des conséquences de l’uberisation de la vie courante, puisque tout se loue et s’échange !

Vive l’économie « de partage » où celui qui n’en tire pas profit sonnant et trébuchant sera de toute façon taxé « comme si que »…

Pour finir par être « effacé », bouffé par la puissance étatique !

Et attention, la démarche intellectuelle commence à être drôlement « construite » par le dogme en passe de devenir dominant.

Deux arguments sont invoqués : La justice fiscale et la neutralité fiscale !

Les loyers payés par des particuliers locataires ne sont pas déductibles du revenu imposable. Certes…

Les propriétaires, eux, occupent gratuitement leur logement mais en retirent un avantage en nature non-imposable. Certes aussi…

Alors, selon nos grands penseurs de la « fiscalité équitable », il faudrait donc ajouter au revenu du propriétaire la valeur estimée de cet avantage en nature.

Le propriétaire serait ramené ainsi dans la même situation fiscale que le locataire. Et puisque la différence de traitement entre locataire et propriétaire est analysée comme une injustice, elle serait ainsi effacée : Pour une « justice fiscale » des deux situations…

Personnellement, moi j’aurai été pour la déductibilité des « frais de vie », dont le loyer des locataires.

Notez que quand je me déplace pour mes activités « productives » (donc imposables), mes notes d’hôtel sont déductibles, alors hein, soyons logiques jusqu’au bout, SVP.

Mais pas eux.

Le deuxième argument en faveur de l’imposition des loyers implicites serait le respect de la neutralité fiscale entre les différents types de revenus du capital.

Le propriétaire-occupant d’un logement retire de son capital immobilier un avantage en nature non-imposable qui constitue un revenu du capital.

Forcément, il n’y a pas de flux comme indiqué ci-avant.

Or, tous les autres revenus du capital sont imposables à l’IR (dividendes, intérêts, loyers perçus en cas de location à un tiers), y compris les capitaux-immatériels, comme les « œuvres de l’esprit » (et autres redevances et droits d’auteur).

Tiens donc, je blogue à mes heures perdues et c’est de la « création ». Devrai-je être taxé alors que je n’en tire aucun revenu ni avantage ?

Pourquoi pas les « loyers-fictifs », dès lors ? 

Euh… Et pourquoi pas les autres type de capitaux, comme les œuvres d’art, les bijoux, les voitures de collection, les frigos, les bouteilles de vins-fins, au juste ?

C’est magnifique comme idée pour remplir les caisses d’un « État-liberticide », omnipotent et spoliateur à outrance qui dépense plus qu’il n’encaisse depuis des décennies.

Souvenez-vous, cette année le Trésor public est à découvert le 19 novembre prochain : C’est mieux qu’avant, mais c’est vivre à découvert tout de même, comme tous les ans.

Parce que l’assiette fictive est en plus estimée à 120 milliards d’euro par an et ne se délocalise pas facilement : Un sacré pactole qui échappe jusque-là aux délires confiscatoires de quelques z’élites brimées de « sachants-trisomiques » qui sont imposables (de façon très réduite) sur l'avantage en nature de leur logement de fonction…

Pour y échapper, il faudrait ne rien posséder, même pas ses slips, vivre à poil et de subventions publiques, minimas-sociaux et de mendicité…

Ou se casser, ce que j’ai fait.

Bon, il faut vous dire aussi que ces deux arguments sont en contradiction totale avec les « politiques » soutenues par vos gouvernants (de « droâte » comme de « gôche » d’ailleurs) :

1 – L'Argument de neutralité fiscale est battu en brèche dans ses grandes profondeurs par le principe de la fiscalité progressive (IR, ISF, droits de mutation à titre gratuit, contra les autres impôts, forfaitaires ou à « Flat-tax », impôts locaux, taxes diverses à la consommation, au volume – l’essence de vos bagnoles par exemple – etc.) ou qui relève aussi de la « fiscalité-comportementaliste » (taxes sur vos tabacs, vos polluants, votre crème-Nutella, vos consommations d’énergie-verte, vos dépenses d’économie, etc.).

L’impôt progressif sur le revenu est par conception un impôt « interventionniste » et ne prétend aucunement à la moindre neutralité.

La progressivité a un effet redistributif et les multiples « niches fiscales » permettant crédits et réductions d’impôt visent à favoriser telle ou telle activité.

Toutes choses qu’on retrouve d’ailleurs dans les 16 % des ménages bénéficiant de logements sociaux et payent donc un loyer très inférieur au prix du marché, financé sur fonds publics : Il y a, à mon sens, un revenu déguisé qu’il faudrait imposer, selon la même logique… !

Les autres, soit environ un quart des ménages, sont des locataires « normaux », payant le prix du marché (tendu par défaut de politique véritablement volontariste en direction de l’immobilier d’habitation), mais peuvent dans certaines circonstances bénéficier de prestations publiques type APL (aide personnalisée au logement).

C’est le cas de « ma nichée » qui a pu ainsi récupérer à ce titre un peu de ce que j’avais pu payer bêtement des années auparavant…

2 – Et justement, le deuxième argument en faveur de la neutralité fiscale entre les différents types de revenus du capital est lui aussi battu en brèche par l’effet de la loi fiscale.

Qu’on y songe : Les autres revenus du capital imposables à l’IR, dividendes, intérêts, plus-values, ne sont pas taxés de façon identique.

Les intérêts et les dividendes ont chacun un régime spécifique.

Certains revenus fonciers bénéficient d’avantages importants s’ils entrent dans un cadre réglementaire précis (dispositifs Borloo, Duflot, Pinel, micro-foncier, etc.), sans même compter les régimes spécifiques sur les quirats, les dividendes du cinéma et de l’exception culturelle avec les SOFICA, ni les « niches-géo-localisées » dans les DOM voire même en « Corsitude » et autres ZEP. 

Une véritable usine à gaz interventionniste, tout le contraire de la neutralité, alors même que les situations sont largement différentes en notant en plus que le montant des loyers fictifs ne correspond nullement aux revenus sur lesquels les contribuables propriétaires seraient taxés s’ils recevaient effectivement des loyers pour ce montant.

Encore un grand écart « anti-neutralité ».

Car en effet, question justice & neutralité fiscale, les propriétaires doivent faire face à des charges très lourdes, notamment pour l’entretien des immeubles, ainsi d’ailleurs qu’à des impayés et difficultés de location, si bien que souvent le rendement de la propriété immobilière est proche de zéro.

Ces charges étant naturellement déductibles, il ne pourrait évidemment pas en être autrement pour calculer la valeur taxable des loyers fictifs des propriétaires occupant leur logement.

Mais alors, comment faire pour nos titulaires d’avantages-locatifs dans les HLM ?

Par ailleurs, faites donc le calcul à ma place : Vous avez la cigale d’un côté et la fourmi de l’autre.

Une cigale qui gagne 1.000 brut et passe son temps à chanter l’été, à faire la teuf. Sur les 1.000, on lui en pique 330 à divers titres (cotisations, taxes, impôts) et elle vit, mal, avec 660 durant la période de disette hivernale.

La fourmi a le même régime mais vit encore plus mal l’été pour en mettre 10 de côté durant ces mois d’été pour améliorer ses mois d’hiver.

Verboten : L’idée c’est de lui repiquer 30 % qu’elle a « capitalisé »…

Autrement dit, elle va être taxée deux fois sur les mêmes sources de revenu malgré la règle multiséculaire « non bis in idem » qui veut qu’il n’y ait pas double taxation sur la même opération (ni deux condamnations pour une même infraction au pénal : C'est vous dire si le principe va loin !).

Or, il n’y a que deux façons de devenir propriétaire : Acheter en empruntant, qui n’est jamais qu’une anticipation sur votre capacité d’épargne (les remboursements plus le loyer de l’argent) grâce à votre capacité de créer des richesses (impôts, taxes et cotisations sociales déduits), à travers votre labeur (talent & chance rajouterait Voltaire) ;

Et hériter ! Oui, mais l’héritage a déjà subi impôts, taxes et cotisations sociales déduits sur la capacité d’autrui à créer des richesses par le labeur, et de plus, l’impôt de détention (taxes foncières, ISF, etc.) tout au fil d’une vie et… et l’impôt de mutation au moment du transfert.

Tout ça pourquoi ? Pour repayer un impôt annuel sur une « virtualité-décrétée » ?

Jusqu’où ça va se nicher…

Et ils vous bassinent avec ce genre d’argutie pour « nabot-du-neurone », encalminés dans leur « autisme-dogmatique » ?

Fabuleux, n’est-ce pas !

D’autant qu’il y a derrière tout cela une question à laquelle on répond depuis des années et des années de façon aléatoire : Faut-il ou non favoriser l’accession à la propriété ?

Car une politique fiscale défavorisant l’accession à la propriété des logements a un impact sur les « mal-logés » toujours plus nombreux et aurait en plus un autre impact, important, sur l’ensemble du secteur du bâtiment (qui ne construit pas assez faute de moyens).

Il comporte un grand nombre d’entreprises artisanales travaillant sur de petits chantiers de maisons individuelles. Pour 2015, la FFB (Fédération française du bâtiment) fournit les chiffres suivants : 380.300 entreprises de moins de 11 salariés sur un total de 401.100 entreprises, dont 94.100 micro-entreprises.

Le secteur emploie 1.051.000 salariés/cotisants.

Des données économiques permettant de comprendre pourquoi aucun gouvernement ne s’est encore hasardé, malgré le lobbying dont vous êtes témoins, à suivre les conseils de quelques « think tanks-débiles » en mal d’innovations fiscales. 

L’écrasante majorité des propriétaires consent un effort financier considérable pour accéder à la propriété. Ce ne sont pas des rentiers. Les remboursements d’emprunts représentent une lourde charge pendant de longues années.

Cette volonté tenace de tout un peuple d’accéder à la propriété doit-elle être découragée ?

Elle représente pourtant un facteur de stabilité sociale unanimement reconnu.

Alors pourquoi certains proposent-ils de défavoriser la propriété individuelle immobilière ?

La réponse est évidente : Moins il y a de propriétaires individuels et plus il y a de propriétés collectives appartenant à de gros investisseurs publics… ou privés !

Si la petite propriété individuelle recule, l’État et le capitalisme complice deviennent tous deux plus puissants…

Les gros avalent les petits…

La technocratie étatique, par sa connivence avec les dirigeants des grands groupes financiers, gagne alors en influence et le marché recule, les gens sont de plus en plus nombreux à être « mal-logés », c’est aussi simple que cela.

Voilà la vraie raison de ces délires de « sachants »…

Ceci étant et pour élever un peu le débat, aucun de ces « sachants-trisomiques » n’a jamais proposer de : 

1 – Réduire drastiquement les dépenses publiques : C’est pourtant assez facile.

Il suffit, sans rien changer au format général, de suspendre l’exécution de dépenses programmées, ne garder que les « urgences », mais virer tout ce qui est « somptuaire » et non-indispensable (et il y en a entre les ronds-points sécuritaires et les dépenses de communication), là, pendant quelques mois.

Parfois, il vaut mieux ravauder un vieux jeu de voiles plutôt que de s’en tailler de nouvelles.

2 – Puis une fois revenu à l’équilibre budgétaire (de caisse), prendre le temps de repenser un régime de recettes fiscales « du-ra-ble », qui ne soit plus à la merci d’un konnard ou d’une konnasse qui passe et veut laisser, dans un élan mégalomaniaque puérile, son nom à une loi débile qu’il faudra détricoter de toute façon tôt ou tard parce que contre-productive.

Il y a des domaines, comme ça, où les incompétents devraient être définitivement interdits d’intervenir.

Et là encore, c’est assez simple, même si on garde (provisoirement) la complexité de notre système fiscal : Il suffit seulement de mettre en place un « bouclier-fiscal » (la seule bonne idée de « Bling-bling » depuis 10 ans), dont on réduit le taux au fil du temps, et/ou, on fait rentrer de plus en plus de taxes, impôts, cotisations, même ceux méconnus du public dans le calcul.

Ça aurait le mérite de la simplicité de principe, de la lisibilité et de la prévisibilité à court, moyen et long terme de tout le système, et entraînerait de facto la sclérose, l’obsolescence, la disparition programmée de nombre de choses cachées pour l’heure.

Mais vous aurez noté que s’il n’en a jamais été question dans l’esprit de votre « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois-tagada », alors même qu’il vous avait promis de simplifier le bidule à travers une grande réforme fiscale, et qu'il n’en est toujours pas question chez les impétrants de « droâte ».

Tout juste feront ils usage de cautères, de pansements, d’emplâtres, de vieilles recettes élitistes de « sachants » à coup de placebo qui n’ont jamais fonctionné, mais resteront tout autant « spoliateurs » et liberticides que ceux qu’ils remplaceront.

En bref, je reste persuadé qu’on reparlera de taxer « du fictif », voire du rayon de soleil, d’ici sous peu…

D'ailleurs, j'y reviens dès demain : Votre liberté est en jeu et tant pis pour vous si vous vous laissez tondre, n’est-ce pas. 
Au moins, en « Ritalie », le soleil reste gratuit à peu près partout, alors qu’à Saint-Pétersbourg, ils n’ont en principe que 3 jours de soleil par an (et qu’ils attendent avec impatience les effets du réchauffement global en espérant avoir droit à un climat tropical d’ici la fin du siècle…).

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/11/ils-lont-bien-compris.html

 


Aaaah les « autistes-trisomiques » appliqués…

 

Qu’est-ce qu’ils sont drôles, finalement !

 

Tous ces « sachants » qui « sachent » tout de tout, censés vous éclairer de leurs informations de première-main, avec leurs opinions définitivement arrêtées et solidement étayées vous expliquent désormais que l’élection de « McDonald-Trompe » était PRÉ-VI-SI-BLE !

Voire évidente…

Mais si, lisez-les, écoutez-les doctement et avec un immense respect, svp !

Leur cécité ne les rend même pas plus humbles que d’habitude : Ils ont une explication à tout, comme à l’accoutumée.

INCROYABLE !

Non mais là, qu’est-ce que je me bidonne depuis quelques jours, je ne vous dis pas !

Même mon « boss-à-moi » ne s’est pas laissé surprendre par la doxa ambiante : « Trompe » ne pouvait pas gagner, il en était convaincu comme tout le monde et pourtant, il avait mis son réveil à sonner à trois heures du matin, des fois que…

Les leçons du « Brexit ».

Eh bien, malgré le marathon romain qui l’avait rincé, il était devant ses écrans de trading pour tirer la « quintessence » des premiers résultats qui se traduisaient par une chute de la bourse de Tokyo !

Et ça a duré toute la journée, mais que la journée, cette fois-ci : il a pu acheter à découvert, à la baisse et revendre ses positions, à la hausse en clôture pratiquement sur toutes les places !

Sauf sur Tokyo, où il aura fallu attendre la séance suivante.

Les élections, ils adorent ça finalement.

Et je suis d’ailleurs en charge de préparer celles du 4 décembre en Italie, sur les valeurs de Milan…

Parce que « Mat-et-Eau-Rein-z’y », en prenant le risque d’un plébiscite personnel risque d’être rincé : À chaque fois que le peuple est consulté sur des questions complexes, il répond « NON » partout depuis 2005 (et le TCE).

Je te vous jure !

1100 points, c’est la variation du Dow Jones entre son niveau le plus bas de la nuit, avant l’annonce des résultats, plus de 800 points de baisse et finalement une clôture en hausse de 256 points.

Je ne te vous dis pas le pognon qu’il s’est fait, mon « boss-à-moi » pour ses clients fortunés…

Pour le CAC, il fallait être rapide, car n’a même pas eu le temps de s’effondrer après l'ouverture des marchés européens, que la tendance s’était soudainement inversée. Et revoici donc l’indice parisien au-delà de ses plus hauts. Et ça continue volatilisant les « résistances ».

Le Nikkei aura effacé sa chute de la veille avec une hausse de près de 7 %. Même la Chine, pourtant systématiquement attaquée par « Trompe-tout-le-monde » dans sa campagne, se paie le luxe d’une journée totalement « paisible ».

Le mouvement le plus spectaculaire c’est la hausse des taux aux États-Unis avec un taux à 10 ans revenu à 2 %.

Après sa chute brutale de la nuit, le dollar a retrouvé des belles couleurs avec un euro à 1,0940 $US.

Il s’est envolé contre le yen à 105,40 yens. L’or a re-glissé mais il reste tout de même très proche des 1.300 dollars l’once, preuve que tout le monde ne croit pas au scénario qu’on nous vendait la semaine précédente et le pétrole est resté au-dessus des 45 dollars.

En fait nous sommes à des niveaux largement meilleurs que quand le marché était convaincu que « Pine-tonne » serait élue.

Si on pousse un peu, la présidence de « Trompe-tout-le-monde » est en fait une super bonne nouvelle pour l’économie des États-Unis et l’économie mondiale, et donc pour les marchés, d’après les mêmes qui n’avaient rien vu venir.

Souvenez-vous de ce que je vous en rapportais

En fait tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.

Tout ça n’était en fait qu’un épiphénomène et on peut tous retourner tranquillement à nos occupations quotidiennes. On peut même se mettre à nouveau à attendre les réunions de la FED sans effroi !

Les analystes financiers expliquent désormais que la hausse des marchés par le côté pro-business de « Trompe-la-mort ».

En vrac, la baisse des impôts, dont on ne sait pas comment elle sera financée, les grands travaux, dont on ne sait pas non plus comment ils seront financés, une plus grande liberté laissée aux entreprises, dont on ne sait pas comment elle se traduira en matière d’emplois, et j’en passe, tout ça, on ne le réalisait pas jusqu’à l’autre jour mais en fait ce sont d’excellentes nouvelles…

Il aura suffi de quelques mots conciliants prononcés par le futur président US lors de sa victoire pour qu’on explique d’ailleurs que « Trompe-Président » n’a déjà rien à voir avec « Trompe-candidat », transfiguré, comme touché par la grâce-divine !

Il lui suffira de changer de coiffeur (le Président-gaulois pourrait lui prêter le sien…) et il deviendra parfaitement fréquentable… Parce que là, il ressemble à s’y méprendre à « Beau-bo-Rice-John-sonne », l’ex-maire de London, qui a œuvré pour le « Brexit » et se voyait bien dans les pompes de « Camé-Rhône »…

Qu’elle facilité étonnante voire stupéfiante avec laquelle tout le monde retourne sa veste…

Même sur les marchés, là où la densité de neurone reste quand même la plus élevée !

Et pourtant, si le personnage a effacé tous ses « twists » les plus torrides (même que le roi d’Arabie Saoudite l’en a félicité), les lignes de son programme les plus controversés, personne ne sait s’il est le nouveau « Rit-gagne », s’il va ou non abandonner des visées protectionnistes destructrices pour les États-Unis et pour l’économie mondiale et comment on fait pour gouverner un pays totalement coupé en deux. 

Et puis ce n’est pas tout : Les « marchés », c’est bien, c’est un excellent thermomètre des « anticipations » (même quand il ne fait pas la météo), mais depuis, dans les journaux on « décrypte », c’est le grand mot du moment, et on commente.

On décrypte ce qui, finalement, était, évidemment… évident : Le rejet des élites, la déconnexion de la classe politique et du monde médiatique avec la réalité de d’Amérique pas si profonde que ça (et c’est valable pour tous les pays, même la « Gauloisie-gauloisienne »), le désastre des sondeurs, une fois de plus, la révolte du « petit peuple », la précarité etc. etc. etc.

Tout était PRÉVISIBLE, donc.

En revanche, comme j’ai toujours pu vous l’affirmer, cette élection-là va avoir probablement un impact direct sur les nôtres et même peut-être la « primaire-de-droâte et du centre ».

Je suis honnête avec vous : Pas tout-à-fait comme je l’imaginais !

« Juppette » baliserait compte tenu de la déroute des sondeurs ; « Du-pont-Gnangnan » se voit déjà élu Président ; votre « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois-tagada » s’y croit lui aussi avec son chômage qui commence à peine à décroître à la marge ; « Bling-bling » se veut soudain le porte-drapeau de tous les laissés pour compte du pays !

Arf, la grosse rigolade, là !

« Non mais, allo, quoi ? »

La grosse récup’ !

Lui, le porte-la-parole des « sans-dents »… ?

Je rêve !

Plus il avance dans l’obscurantisme, plus il s’enfonce dans la cécité, celui-là !

Tous autistes qu’ils ont toujours été, finalement !

Il n’y en a qu’un, pas forcément le meilleur, qui sort un peu du lot : C’est « Raf-la-main-sur-le-cœur » qui a enfin compris !

Il doit venir lire ce blog, ce n’est pas possible autrement…

Là où les sondeurs américains se sont seulement plantés, mais on ne leur posait pas la question, c’est qu’il y a eu 45,8 % d’abstention !

Et ce n’est pas le plus faible des taux (51 % en 1996…), contrairement à ce qu’on vous raconte.

Alors refaites donc les comptes : À ce niveau-là en « Gauloisie-Gauloisienne », avec seulement 10 millions de suffrages, « Marinella-tchi-tchi » est élue au premier tour.

Scénario qu’elle n’est pas loin d’atteindre, tellement elle se réjouit des nouvelles venues de Washington.

Mais se pointe désormais à l’horizon un second scénario : La multiplication des candidatures !

À « droâte », « Bling-bling » exclu dès le premier tour (mais aussi au second) de la primaire qui embarque avec lui les équipes des « Républicains-sa-botte-pas-du-tout-démocrates » pour une candidature « sauvage » et une multiplication à « gôche ».

Là, c’est parti : Les « soces », « Mes-Luches », les « cocos », les « verdoyants », l’extrême-gôche, d’où ressortirait … « Mes-Luches » !

Un hold-up à l’autrichienne.

Un nationalisme des patries, contre un nationalisme social chez vous : « Trompe-qui-peut » est le seul à prétendre pouvoir faire la synthèse des deux !
C’est vous dire si « Marinella-tchi-tchi » attend un ferme coup de pouce de Washington d’ici le début de l’année prochaine…

Croyez-moi, dans ces conditions, face à ce choix-là, je ne serai même pas le dernier à ne pas faire l’aller et le retour pour voter au second tour de mai 2017…

Déjà que j’ai fait l’effort de voter « Cheminable » aux deux tours de 2012, je ne vais quand même pas perdre mon temps par deux fois !

Et elle passe les doigts dans le nez (et une bite dans le kul selon la formule consacrée de mes jeunes-années de handballeur, quand le but marqué était scabreux, mais ça, je ne sais pas), dans cette seconde hypothèse.

Pas pour rien que je vous sermonne depuis juin 2014 avec le « Front-du-refus » !

De toute façon, avec « Mes-Luches », vous ne perdrez rien : C’est le même programme, en moins brutal.

Ceci dit, il faut noter que les sondeurs ne se sont pas du tout plantés comme on vous le raconte : Ils donnaient le vote « Il-a-rit » plus nombreux que le vote « Trompe-tout-le-monde ».

ET ILS ONT EU RAISON : 47,7 % contre 47,5 % !

La candidate démocrate a récolté 206.590 suffrages de plus que son rival républicain sur les 231.556.622 Américains appelés à voter…

Un truc qu’ils ont déjà vécu par la passé outre-Atlantique, par 5 fois et la dernière il y a 16 ans où « Double-V-Bou-bouche » s’était imposé en 2000 face à « Halle-Goré » tout en échouant à remporter une majorité de votes…

Pas suffisant, point-barre.

Alors vos « éliteux » ils se mettent à imaginer que la rue va changer les choses !

Quoi ?

Quelques milliers de manifestants sur les campus ? Laissez-moi en rire.

Que les sites de migration canadiens sont débordés…

Hein ?

Mais c’est tous ceux qui n’ont pas de papier en règle qui se cassent, ni plus ni moins (comme en Turquie venant de Syrie) !

Que peut-être des « Grands-électeurs » pourraient finalement ne pas voter « Trompe-qui-peut »…

N’importe quoi : Il en faudrait plus de 40 !

Il n’y a que deux États sur 50 qui appliquent une « certaine » proportionnelle, et encore sur cette élection-là, ils ont voté « Trompe » pour une large majorité dans le Nebraska et, dans le Maine, il y aura trois grands-électeurs pour la démocrate et un autre pour le candidat républicain.

Ce qui ne changera rien.

Et on note qu’ils ne se sont pas plantés non plus sur le cœur de l’électorat.

Dès mai dernier, on savait déjà le profil d’un supporteur-moyen de « Trompe-qui-peut » : Plus riches et plus diplômés que la moyenne des Américains et même que les défenseurs de sa concurrente : Contrairement à ce qu’on vous serinait la semaine dernière, l’élection de « McDonald » ne peut se réduire à une révolte des « petits blancs » ou à la vengeance du « pays réel » face aux élites côtières.

Chez les Américains les plus riches (plus de 250.000 $/an, soit 5 fois le revenu médian US), on a voté « Trompe-tout-le-monde » à 48 % (son score national est de 47,5 %).

Même chose chez les 50.000 $ à 250.000 $.

Ça n’est que lorsqu’on descend au-dessous de la barre des 50.000 $ de revenu, soit le revenu médian, celui des 50 % de la population US gagnant le moins, que le vote bascule en faveur de « Pine-Tonne ».

C’était elle, la candidate des « sans-dents » (et non pas des « z’élites » comme on vous l’a raconté à tue-tête !). Conclusion minimaliste : C’est plus compliqué que ça !

Il faut dire que le programme de « Trompe-qui-peut » prévoit une réforme fiscale dont l’impact (selon les calculs du Tax Policy Center) serait de réduire de 47 % les impôts du 1 % des Américains les plus riches…

Mais il n’y a pas que ça qui me fait fendre la pipe : Le plus drôle étant quand même ce que j’ai pu lire de chez votre philosophe normand « On-fraie », de ceux qui se prennent pour une lumière de l’univers.

Lui voit « Trompe-tout-le-monde » comme une « poupée gonflable du capitalisme » !

Rien de moins léger pour ce prétentieux autoproclamé-là…

10 milliards de dollars de fortune personnelle (certains disent 45, lui en dit 6,5), c’est sûr que c’est « gonflable » à l’hélium, je suppose…

L’autre « lumière », que je ne supporte pas plus, c’est « bé-hache-aile » qui en dit que tout ça, c’est que la faute à que « Il-a-rit » elle a perdu !

Ooooh punaise : Là, il a réfléchi vraiment « très-beaucoup » pour sortir une pareille lapalissade !

Franchement, tout cela est bien drôle et joyeux de trisomie-appliquée, il n’y a pas d’autres mots.

Ceci dit, c’est toujours facile de critiquer le propos d’autrui (d’autant mieux sur le sujet de sa propre merdouille), mais pas un seul ne vous aura fait remarquer deux choses que je notais en réponse au commentaire de « l’Ami-râle » sous mon post de jeudi dernier.

D’abord, « Trompe-tout-le-monde » a été élu contre son propre parti, à la hussarde !

« Par la chatte » pourrait-il en dire.

À 71 ans et sans viagra, chapeau : le quasi-septa « Juppette » a encore ses chances…

De plus, les républicains lui doivent le Sénat, alors même qu’ils réfléchissaient déjà à la façon de faire le dos rond pendant 4 ans et à se « refonder » !

Joli retour de manivelle…

Mais lui ne leur doit rien. Absolument rien, bien au contraire.

Ce qui ne veut pas dire qu’il aura toute facilité pour gouverner, loin de là.

En revanche, « élu par le peuple, pour le peuple », contre toutes les élites du capitalisme de connivence – qui pour l’heure se régale (cf. ci-dessus) – il a donc les mains libres pour mettre en œuvre son point-28 : Nettoyer les écuries d’Augias !

Lutter contre toutes les corruptions qui gangrènent son pays (et quelques-autres, dont le mien, celui que j’aime tant et qui me le rend si mal !)…

Il l’a dit et répété : C’est clair !

Le fera-t-il ?

Il peut très bien rentrer dans le rang, par confort, paresse et facilité, comme il peut très bien décider de bousculer l’establishment (il ne risque rien, n’a rien à perdre et peut encore tout prouver) et de faire son opération mains-propres.

Et Dieu sait s’il en connaît sur le sujet pour avoir fréquenté les milieux politiques, y compris internationaux, durant des décennies dans ses affaires du BTP !

Alors, avec l’appareil d’État à sa disposition, une petite-chaîne-télé sous le coude comme il l’a déjà préparée, ça pourrait vraiment décoiffer…

Je préviens, je suppute c’est tout.

Conséquence directe, ce serait 30 ans de scandales qui referaient alors surface avec la violence d’un tsunami force 9.

Les histoires de pipe-à-pine-tonne, le Watergate, tout ça, à côté, c’est de l’enfantillage (c’est le cas de le dire).

Qui déborderait jusqu’en Europe, parce qu’en plus, il n’a pas sa langue dans sa poche, on le lui a assez reproché pour en être convaincu.

Trop tard pour « peser » sur nos primaires ?

Possible, je ne sais pas.

Mais pas trop tard pour le scrutin de mai prochain, loin de là…

Quoique, ça puisse paraître « un peu court » à certains.

Ceci dit, il faut préparer l’hypothèse et je ne peux que constater que le meilleur rempart pour nos propres institutions – j’y reste attaché, à cette constitution Gaulliste-là, toujours –, notre état de droit – piétiné inutilement par l’état d’urgence qui se poursuit –, ça reste « Juppette ».

Comme je dis toujours : À suivre car rien n’est encore joué !

Mais ça chauffe enfin !

Ceci dit et pour finir par une note « rigolatoire », une de plus, félicitations aux anglais : Ils se sentent désormais moins kons avec leur « Brexit ».

Qu’ils ont même intérêt à confirmer fissa s’ils ne veulent pas participer à la débâcle des institutions européennes qui tardent à entamer sa mutation et sera emportée à son tour par « Trompe-la-mort ».

Moi ce que j’en dis, n’est-ce pas, c’est comme toujours : Je me bidonne de la comédie humaine que nous livrent les « mains invisibles » en éternel optimiste, finalement !

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/11/aaaah-les-autistes-trisomiques-appliques.html

 

 

 


Assez étonnants, ces américains…

 

Finalement, ils l’ont élu !

 

La veille, lundi 7 novembre 2016, « les marchés » ne croyaient plus à la victoire de « Trompe » alors qu’à la fin de la semaine précédente, avec cette affaire du FBI relaçant une énième fois ses attaques autour « d’Il-a-ri » et ses courriels, par le biais d’une enquête sur la perversité de l’ex de sa vice-directrice de campagne, ils doutaient…

Un gros délire qui aura fait flop dimanche, quand le directeur du FBI soi-même, un conservateur nommé par « Baraque-Au-bas-mât » à ce poste d’inamovible aura annoncé qu’il ne comptait pas poursuivre la candidate…

Qu’est-ce donc que cette manœuvre outrageante de « dernier-recours » ?

On va y revenir, plus tard, parce que ça m’interroge lourdement, d’autant que vous savez que de mon point de vue, ça va impacter nos prochaines élections…

En attendant, l’indice VIX, qui résume la volatilité des cours de bourse avait pris plus de 20 %…

À quelques heures de l’élection, les parieurs se déchaînaient. Sur le site Betfair, les mises atteignent 130 millions de dollars contre 50 millions lors du scrutin précédent en 2012. La probabilité d’une victoire de la démocrate était évaluée à 83 %.

93 % des sondages donnaient « Il-a-ri » gagnante l’avant-veille du scrutin…

Seuls un algorithme indien et un singe (de je ne sais plus où) donnaient gagnant le Républicain !

Du coup, rebond « des marchés » fondé sur cette déclaration du FBI dégageant « Miss-Pine-tonne » de toute responsabilité : Le S&P est repassé au-dessus de 2.100 après 9 séances de baisse consécutives, l’euro en dessous des 1,11 $ puis 1,104, le dollar au-dessus des 104 yens et jusqu’à 104,5, le VIX en baisse à 16 %, le peso en hausse, le Nikkei en hausse de 2 %.

L’or avait chuté en dessous des 1.300 puis 1.280 $ l’once et le pétrole avait repris près de 2 %.

La bourse de Milan était à la hausse, alors que la Capitale et Florence étaient inondées par des tornades ravageuses, l’indice CAC 40 a grimpé de 1,43 % à 4.440,11 points après une baisse vendredi, puis à 4.461,21 points en clôture lundi et 4.468,61 mardi soir.

L’annonce du FBI durant le week-end avait finalement rassuré les investisseurs.

Il y avait une évidence : Les investisseurs ne se sont pas positionnés sur le risque « Trompe ». Ils n’y croyaient pas.

Les pros pariaient largement sur le fait « qu’Il-a-ri » sortirait gagnante, se rassurant avec les derniers sondages lui donnant 5 % d’avance mais en baisse régulière.

Tous plantés !

N’avaient-ils donc rien retenu du « Brexit » ?

Car « Trompe » le leur avait promis.

Et bing : C’est lui le préféré des américains qui l’ont élu sans contestation possible 45èmePrésident des USA.

Sacrée raclée pour les démocrates qui perdent tout, la Maison-Blanche, le Sénat et la Chambre des représentants !

Panique sur les marchés, panique sur la planète, même votre ambassadeur qui se mêle d’envoyer un « twiste » ravageur (qu’heureusement il retire, comme quoi il n’y a pas que « lui » qui « parle-trop »), panique dans les chancelleries…

Même « ma nichée », pas vraiment concernée jusque-là, qui me téléphone en pleurs de l’autre bout de la planète : C’est dire !

Je tente de la rassurer : « Ça ne change pas grand-chose. Au mieux, ça va exacerber le sentiment antiyankee en Europe et va la renforcer ! »

Au pire, ça va donner des ailes à tous les fachos de la planète, même chez vous !

Tenez, on reprend le fil de l’histoire du « Brexit », lui-même pas du tout anticipé par les « sachants » et autres « marchés » : Souvenez-vous, c’était une grosse panique le lendemain du referendum, beaucoup de nervosité pendant quelques jours puis une semaine après à peine, c’était devenu un non-évènement.

Et pour tout vous dire, « Trompe » va tenter de rassurer, tout comme le gouvernement britannique à l’époque et il n’entrera en fonction que le 20 janvier prochain : Le temps nécessaire pour calmer tout le monde.

Et puis à l’époque, la baisse de la livre devenait un facteur de soutien pour les marchés anglais et « les marchés » en général. Les gérants se disaient donc que même si « Trompe » gagnait, il faudrait faire le dos rond pendant une à deux semaines mais que, finalement, la situation pourrait être même plus favorable pour « les marchés » qu’une victoire de sa concurrente démocrate.

Car, si elle gagnait, on aurait eu la hausse des taux en décembre, une petite surchauffe de l’économie et donc probablement un nouveau cycle de hausses de taux en 2017.

Très mauvais pour « les marchés », ça.

Si « Trompe » gagnait, les indices boursiers devaient chuter dans un premier temps (ce qu’ils font actuellement), mais la chute du dollar irait booster les exportations et surtout aucune chance que les taux soient remontés, au contraire.

La FED devrait larguer encore plus de liquidités pour éteindre l’incendie de la baisse. Et donc les marchés remonteront.

Pour de mauvaises raisons.

Voilà ce qui se passait dans la tête des gros investisseurs professionnels. Ce qui explique que, malgré une certaine inquiétude, ils ne faisaient finalement pas grand-chose.

Confirmation hier : On entre dans ce « nouveau » cycle-là.

Celui où les meilleurs cerveaux du « politiquement-correct » et de la « bien-pensance » se prennent régulièrement et de plus en plus fréquemment de grands et magistraux coups-de-pied au kul !

Ceci dit, en « Gauloisie-éclairée », vous me semblez finalement assez mal-informés.

Qui est « Il-a-ri » ? L’épouse de « Billy-Pine-tonne-la-quéquette-baveuse », c’est sûr.

La patronne de sa grosse fondation qui aurait confondu les intérêts de ses généreux donateurs étrangers avec les intérêts de son pays, évidemment.

C’est elle qui a soutenu la guerre en Irak avec beaucoup de zèle sous « Bou-bouche-Junior ». De même quand elle était ministre des Affaires étrangères sous « Baraque » elle a joué un rôle clef dans les attaques de l’OTAN contre la Libye et jusqu’à l’assassinat de son pote-personnel, l’ambassadeur US sur place : Une première en trente ans !

Elle s’est même montrée ennemi juré de l’Iran. Elle a dit en 2008 : « Si je deviens présidente, nous attaquerons l’Iran ! ».

Peut-être aura-t-elle changé d’opinion entre-temps, je ne sais pas…

De toute façon, n’est-ce pas…

Et que savez-vous des morts bien mystérieuses dans sa « sphère d’influence » ?

Depuis juin 2016 les cas de décès se multiplient et s’enchaînent à rythme effréné :

– John William Ashe, un diplomate antiguais, ancien président de l’Assemblée générale des Nations-Unies entre 2013 et 2014 élu par acclamation, aurait dû être un témoin pour des transferts d’argent illégaux de l’homme d’affaire chinois Seng vers le Comité démocrate sous le président « Billy-Pine-tonne ».

Il n’a jamais pu dénoncer tout cela devant la justice.

Le 6 octobre 2015, il avait même été interpellé par les autorités américaines, qui l’accusaient d’avoir accepté plus d’un million de dollars de pots-de-vin en contrepartie de son aide à la réalisation de projets immobiliers.

Il meurt le 22 juin 2016 à l’âge de 61 ans.

Selon l’ONU il a été victime d’un arrêt cardiaque, ce que les policiers locaux ont démenti : Selon le bureau des médecins légistes du Comté de Westchester, il est mort d’asphyxie et d’une fracture du larynx dues à la chute d’une barre de musculation alors qu’il faisait des exercices.

J’ai toujours affirmé que faire du sport était extrêmement dangereux pour la santé…

– Mike Flynn, journaliste d’investigation, mort le 23 juin de manière mystérieuse.

Le jour de sa mort, son article sur la fondation des « Pinne-Tonne » avec ses nombreuses succursales partout dans le monde y compris à Hong-Kong, a été publié. En échange de cadeaux politiques leur fondation a été soutenue financièrement par des hommes d’affaires chinois et par le gouvernement chinois de Pékin… 

– Seth Rich a fait des recherches sur le trucage des votes du Comité démocrate.

D’après son enquête, le Comité a manipulé les pré-élections avec des moyens criminels en faveur « d’Il-a-ri ».

Le 10 juillet il a été tué pour des raisons inconnues. 

– Joe Montano, ancien dirigeant du Comité démocrate, est mort le 25 juillet à l’âge de 47 ans d’un arrêt cardiaque.

Sa mort est survenue juste après que Wikileaks ait publié des informations sur les trucages des élections du Comité démocrate.

Des membres de celui-ci disent que Joe Montano savait trop de choses sur le scandale du Comité. 

– Victor Thorn a écrit des livres sur les abus sexuels de « Billy-Pine-tonne » et sur des preuves de plus en plus nombreuses des meurtres qui ont eu lieu dans l’entourage de la candidate.

Le 1er août dernier, il se serait suicidé par balle. 

– Shawn Lucas est mort le 2 août, le lendemain, pour des raisons inconnues jusqu’à présent.

Il prétendait que les élections étaient une escroquerie.

Ce qui fait beaucoup d’interrogations sur ces « funestes-hasards »…

Et qu’est-ce qui a poussé des dizaines de millions d’américain à porter « Trompe » jusque-là ?

Bien évidemment son rejet du système politique.

Un système incarné jusqu’à la caricature par son adversaire démocrate, brillante avocate, épouse d’un ancien président, ex-sénatrice, ex-ministre de l’administration « Au-Bas-Mât », militante dans une fondation créée par son mari qui mélange joyeusement fonds privés et intérêt public.

« McDonald-Trompe » n’est certes pas un vilain petit canard surgi de nulle part.

Et vous aurez droit à des tombereaux d’analyses délirantes sur le sujet dans les jours qui viennent…

D’autant qu’il n’a jamais été élu et n’a jamais vécu « inside the beltway », le périphérique qui entoure Washington.

Fort de cette virginité (politique), ce baron de l’immobilier peut soutenir que « nous allons assainir le marais qu’est Washington et le remplacer par un nouveau gouvernement, du peuple, par le peuple et pour le peuple. »

La rhétorique va droit au cœur de dizaines de millions d’Américains, ni plus ni moins et un thème que vous allez entendre désormais dans la campagne de vos propres présidentielles…

D’autant que dans un pays très fédéral comme les États-Unis, la capitale est toujours suspecte d’abus de pouvoir.

Et depuis la crise financière, elle est de surcroît soupçonnée de ne pas avoir su réparer l’économie, voire de l’avoir cassée.

Quelqu’un en « Gauloisie-cartésienne » a-t-il d’ailleurs lu son programme en 28 points ? Pas certain que vous y ayez droit…

Un résumé, bien sûr… et comme son prédécesseur, il n’en fera pas la moitié :

« 1. Proposer un amendement constitutionnel pour imposer une limite de durée à tous les membres du Congrès ;

  1. Instituer un gel à l’embauche de tous les employés fédéraux pour réduire les effectifs fédéraux par attrition (départs en retraite), sauf pour les militaires, la sécurité publique et la santé publique (le un sur deux, ça vous rappelle quelque chose…);
  2. Exiger que pour chaque nouvelle régulation fédérale, deux régulations existantes soient éliminées (là encore, la simplification administrative, ça vous cause ?);
  3. Instituer une interdiction de cinq ans aux fonctionnaires de la Maison Blanche et du Congrès de devenir lobbyistes après avoir quitté le gouvernement (« Barre-au-zoo » qui va pantoufler dans le privé et tant d’autres dans nos administrations …);
  4. Créer une interdiction à vie pour les fonctionnaires de la Maison Blanche leur interdisant de faire du lobbying pour le compte d'un gouvernement étranger ;
  5. Instaurer une interdiction complète pour empêcher les lobbyistes étrangers de fournir des fonds pour les élections américaines ;
  1. Annoncer l’intention de renégocier l’ALENA ou de se retirer de cet accord en vertu de son article 2205 ;
  2. Annoncer le retrait du Traité Trans-Pacifique (TTP);
  3. Demander au Secrétaire du Trésor de classer la Chine dans les pays manipulateurs de devises ;
  4. Demander au Ministre du Commerce et au Représentant des États-Unis pour le Commerce extérieur d’identifier tous les abus en terme d’échanges commerciaux profitant à l’étranger qui ont un impact injuste sur les travailleurs américains et les obliger à utiliser tous les outils du droit américain et international pour mettre fin à ces abus immédiatement(la préférence patriotique et nationale, ça ne vous rappelle pas « Hard-no-Monte-et-bourre-la » ou « Tonton-Gorge-Marché » du PCF d’antan ?);
  5. Lever les restrictions sur les exploitations des réserves énergétiques américaines, productrices d’emplois, d’une valeur de 50 trillions de dollars, y compris le pétrole de schiste, le gaz naturel et le charbon propre ;
  6. Supprimer les blocages Obama-Clinton et permettre à des projets d’infrastructures énergétiques vitales, comme le pipeline Keystone, d’être lancés ;
  7. Annuler les versements de plusieurs milliards aux programmes de changement climatique de l’ONU et utiliser cet argent pour réparer les infrastructures environnementales et le réseau d’eau ;
  1. Annuler toutes les actions non constitutionnelles de l’exécutif, les mémorandums et les ordres du président Obama ;
  2. Commencer le processus de sélection pour remplacer le juge Scalia de la Cour suprême, à partir de ma liste de 20 juges, qui fera respecter et défendra la Constitution des États-Unis ;
  1. Annuler tout financement fédéral des villes sanctuaires (villes ne poursuivant pas les clandestins au seul motif de ne pas disposer de papiers)
  2. Commencer à retirer plus de 2 millions d’immigrants illégaux criminels du pays et à annuler des visas pour les pays étrangers qui voudront par les récupérer ;
  3. Suspendre l’immigration en provenance des régions enclines au terrorisme où des enquêtes ne peuvent pas être réalisées en toute sécurité.

Toute sélection de personnes venant dans notre pays devra être extrêmement rigoureuse ;

  1. Travailler avec le Congrès sur une loi de simplification et d’allégement fiscal de la classe moyenne. Ce plan économique visera à faire croître l'économie de 4 % par an et à créer au moins 25 millions de nouveaux emplois grâce à la réduction massive des impôts et à des simplifications, en combinaison avec une réforme du commerce, un allégement réglementaire, et la levée des restrictions sur l’énergie américaine.

Les plus fortes réductions d’impôt seront pour la classe moyenne. Une famille de la classe moyenne avec 2 enfants obtiendra une réduction d’impôt de 35 %.

Le nombre actuel de tranches sera réduit de 7 à 3 et les formulaires d'impôt seront également grandement simplifiés.

L’impôt sur les sociétés sera abaissé de 35 à 15 % et les milliers de milliards de dollars des entreprises américaines à l’étranger pourront être rapatriés à un taux de 10 %…

  1. Travailler avec le Congrès sur une loi « Fin de l’Offshoring », en établissant des droits de douane pour dissuader les entreprises de licencier leurs travailleurs afin de déménager dans d’autres pays puis d’expédier leurs produits vers les États-Unis sans payer de taxes.
  2. Travailler avec le Congrès sur une loi « Énergie et infrastructures américaines ».

Elle utilisera des partenariats public-privé et des investissements privés par le biais d’incitations fiscales, pour injecter 1.000 milliards de dollars d’investissements dans les infrastructures sur dix ans. Cela ne coutera rien de plus !

  1. Travailler avec le Congrès sur une loi « Choix de l’école et Opportunités d’éducation ». Pour rediriger les dollars de l’éducation pour donner aux parents le droit d’envoyer leur enfant à l’école de leur choix : publique, privée, à charte, ZEP, religieuse ou à la maison.

Cesser le noyau éducatif commun, déléguer la supervision de l’éducation au niveau local.

Elle élargira l’enseignement professionnel et technique, et créera des cursus universitaires de 2 à 4 ans plus abordables.

  1. Travailler avec le Congrès sur une loi « Abrogation et remplacement de la loi Obamacare ».

Abroger entièrement l’Obamacare et le remplacer par des comptes d’épargne santé, la possibilité d’acheter une assurance santé dans un autre État, et laisser les États gérer les fonds de Medicaid.

Les réformes prévoiront également de réduire la paperasserie de la FDA : Il y a plus de 4.000 médicaments en attente d’approbation, et nous voulons en particulier accélérer l’approbation des médicaments qui permettent de sauver des vies.

  1. Travailler avec le Congrès sur une loi « Garde abordables des personnes âgées et des enfants ».

Permettre aux Américains de déduire la garde des enfants et des personnes âgées de leurs impôts, inciter les employeurs à fournir des services de garde d'enfants, et créer des comptes d’épargne défiscalisés de soins pour les personnes dépendantes, pour les jeunes et les personnes âgées, avec des subventions pour les familles à faible revenu.

  1. Travailler avec le Congrès sur une Loi pour la fin de l’immigration illégale.

Financer entièrement la construction d’un mur sur la frontière sud, avec le pleine soutient du Mexique qui remboursera aux États-Unis le coût total de ce mur ; établir une peine plancher obligatoire de 2 ans minimum dans les prisons fédérales pour les expulsés récidivistes, portée à 5 ans minimum pour ceux qui auront en outre été condamnés pour crime, pour plusieurs délits ou qui auront déjà été expulsés deux fois ou plus ; réformer également les règles de visa pour augmenter les sanctions pour dépassement des limites du visa et s’assurer que les emplois soient donnés en priorité aux travailleurs américains.

  1. Travailler avec le Congrès sur une loi « Restauration de la sécurité des communautés ».

Réduire la flambée de la criminalité, du trafic de drogue et de la violence en créant un groupe de travail sur les crimes violents et en augmentant le financement des programmes qui forment et aident la police locale ; augmenter les financements des organismes d’application de la loi fédérale et des procureurs fédéraux pour démanteler les gangs criminels et mettre les délinquants violents derrière les barreaux.

  1. Travailler avec le Congrès sur une loi « Restauration de la sécurité nationale ».

Reconstruire notre armée en éliminant le séquestre de la défense et en augmentant notre investissement militaire ; fournir aux anciens combattants la possibilité de bénéficier d’une couverture santé publique ou de choisir le médecin privé de leur choix ; protéger notre infrastructure vitale de cyber-attaques ; établir de nouvelles procédures d’évaluation en matière d’immigration pour assurer que ceux qui sont admis dans notre pays soutiennent notre peuple et nos valeurs.

  1. Travailler avec le Congrès sur une loi « Nettoyer la corruption à Washington ».

Promulguer de nouvelles réformes éthiques visant à « nettoyer les écuries d’Augias » et à réduire l’influence corruptrice des intérêts particuliers sur notre politique. »

Ah ? Voilà la feuille de route ! Et ça va être « rodéo »…

Présenté comme ça, honnêtement, vous auriez voté pour qui au juste ?

Eh bien eux l’ont finalement envoyé à la Maison-Blanche, cet homme qui ne voulait pas devenir Président des USA…

Une révision de son « plan-de-carrière » va devoir s’imposer, me semble-t-il.

Incroyable pour vous et toutes ces « z’élites » de « sachants » qui s’enfoncent de plus en plus, partout au monde, dans la trisomie-appliquée, mais c’est comme ça et pas autrement.

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/11/assez-etonnants-ces-americains.html

 

 


Aujourd’hui, on vote aux USA.

 

Vous pensiez que ce n’est que pour élire leur président ?

 

Pas du tout !

Vous vous plantez largement. D’abord ils n’élisent pas directement leur président, mais seulement les délégués qui vont aller voter pour le Président.

Bon d’accord, comme il s’agit d’un vote bloqué et d’un seul bloc par État, demain nous saurons mathématiquement qui est le successeur « d’Haut-bas-Mât ».

Mais il n’y a pas que ça : Une partie du Sénat et des Représentants remettent en jeu leur mandat qui arrive à terme.

Des juges, des procureurs (des juridictions subalternes) et des shérifs également.

C’est un peu les effets du « spoil-system », dans la mesure où les citoyens ont pris l’habitude de cocher toutes les cases d’un même parti : C’est plus simple, même si le choix est ouvert au panachage.

Ceci précisé, ce n’est pas tout non plus…

Les mêmes doivent se prononcer sur une foultitude de référendums, étatiques ou locaux, qui portent souvent sur des questions complexes et cruciales comme la hausse du salaire minimum, la vente d’armes ou le port du préservatif.

Mais si !

En Californie, il y a tellement de mesures – rien qu’à San Francisco, il y a cette année 42 questions soumises au référendum et un guide d’explication de paraît-il 536 pages épais comme le bottin – que les citoyens auraient trouvé des moyens ingénieux pour résumer les enjeux en créant des chansons, des animations et même des haïkus, ai-je appris fortuitement ! 

Par exemple, les électeurs du Colorado doivent se prononcer sur une mesure qui autorise les malades au stade terminal à mettre fin à leurs jours grâce à des médicaments prescrits par leur toubib.

C’est d’ailleurs ce que fait le mien en réduisant mes doses : Je vais finir par en crever, c’est sûr.

Le patient doit être âgé d’au moins 18 ans et deux médecins doivent confirmer qu’il a toutes ses facultés mentales (moi, j’en ai perdu une partie quelle que part).

Dans l’Oregon, le premier État à avoir adopté ce type de mesure en 1997, 132 personnes ont mis fin à leurs jours l’an dernier, trop désespérés du genre-humain.

Quatre autres États ont légalisé, depuis, le suicide assisté.

Mais sans référendum (ils peuvent le faire…).

Trois États – Arizona, Colorado, Maine – doivent voter pour augmenter ou non le salaire horaire d’environ 4 dollars, à 12 dollars.

Un quatrième, l’État de Washington, propose, lui, une hausse à 13,50 dollars contre 9,47 dollars aujourd’hui.

Les adversaires de la mesure estiment que ces hausses sont ruineuses pour les entreprises, notamment les restaurants, surtout dans les coins ruraux ou sinistrés économiquement.

C’est sûr que ça ne va pas plaire partout…

Un des thèmes de référendum les plus fréquents cette année, c’est de solliciter le vote des citoyens dans au moins neuf États, qui doivent trancher pour la légalisation, d’une manière ou d’une autre, du cannabis.

Les électeurs de la Californie, du Nevada, du Maine, de l’Arizona et du Massachusetts se prononcent sur la marijuana à « usage récréatif », déjà autorisée dans quatre États.

Tous camés, qu’ils vont finir…

Le Dakota du Nord, la Floride, l’Arkansas et le Montana votent sur la marijuana médicale…

Perso, j’en ai déjà eu ma dose à l’hôpital l’année dernière pour affronter les douleurs de ma cicatrice (et surtout ses agrafes…) et j’en ai gardé un peu pour mon prochain suicide : On ne sait jamais si la police politique de mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal) me rattrape à la frontière en cette fin de mois.

Il est probable qu’à l'issue de cette élection la marijuana médicale deviendra légale dans la majorité des États américains en dit-on de sources « bien informées ».

La Californie doit aussi décider, comme précédemment révélé, si l’on doit obliger les acteurs de films pornos à porter un préservatif dans l’exercice de leur profession.

Le comté de Los Angeles a déjà voté cette mesure en 2012.

L’industrie du porno y est évidemment hostile…

On se demande pourquoi au juste.

Exaspérés par l’incapacité du Congrès à faire voter des lois plus restrictives sur les armes, certains États essaient d’agir.

Le Maine et le Nevada proposent des mesures pour durcir les contrôles en exigeant un examen des antécédents de l’acheteur.

Dans l'État de Washington, une proposition prévoit de mettre en place des ordonnances qui empêcheraient les gens violents ou à tendance suicidaire d’acquérir une arme (y’a les médocs à base d’opiacé pour ça…).

En Californie encore, les électeurs vont se prononcer sur un texte qui imposerait une vérification des antécédents des acheteurs de munitions et l’obligation d’obtenir l’autorisation du ministère de la Justice…

Notez qu’il n’y a encore rien sur les consommations d’alcool, ni l’achat des solvants nécessaires pour faire des explosifs artisanaux…

Deux propositions opposées sont mises aux voix en Californie toujours. L’une abolit la peine de mort, l’autre accélère le processus des exécutions.

Quelques 741 détenus sont enfermés dans le couloir de la mort en Californie, un record aux États-Unis.

Et depuis 1978, il n’y a eu que 13 exécutions.

La mesure propose de limiter à cinq ans les procédures d’appel. Si les deux mesures passent, celle qui a reçu le plus de voix sera mise en œuvre.

Le Nebraska doit se prononcer également sur la loi votée l’an dernier qui a aboli la peine de mort.

Dix-neuf États l’ont déjà interdite.

Dans l’Indiana, les électeurs doivent décider d’amender la Constitution de l’État pour y ajouter le droit de pêcher et de chasser : C’est que c’est précieux en ces temps de disette…

C’est déjà le cas dans une vingtaine d’autres États.

Dans l’État de Washington, une mesure taxerait la vente ou l’usage de certains carburants fossiles. Bizarrement, leurs écololos sont contre parce qu’ils ne sont pas d’accord sur la manière d’utiliser les revenus de cette taxe.

L’argent devrait servir à financer des réductions d’impôts pour les entreprises et les employés pénalisés par la taxe carbone. Les groupes de défense de l’environnement voudraient que cet argent finance les transports publics et les énergies propres…

D’autres adversaires soulignent que cela risque d’entraîner une hausse des coûts de l’électricité et du pétrole.

Si la mesure passe, ce sera une première aux États-Unis.

Dans le Massachusetts, une proposition obligerait les éleveurs à donner plus d’espace à leurs bêtes pour s’allonger, tourner et bouger dans leurs cages, ce qui revient à bannir les conditions jugées inhumaines de l’élevage industriel.

Les opposants s’inquiètent d’une hausse des prix des œufs et de la viande.

Des organisations de défense des animaux comme « The Humane Society » ont dépensé plus d’un million de dollars dans cette campagne…

« L’Obamacare » a permis d’assurer des millions d’Américains, mais la réforme est loin d'être parfaite.

Une mesure soumise à référendum dans le Colorado créerait un système de santé sur le modèle gauloisien géré par l’État qui couvrirait tous les résidents et remplacerait les assurances privées.

Le système serait financé par une taxe de 10 %.

Pas cher, trouve-je, mais savent-ils au juste dans quoi ils s’embarquent ?

Les partisans invoquent l’énorme hausse des coûts des assurances et le mauvais fonctionnement du « bidule » « d’Haut-Bas-Mât ».

En revanche, les adversaires s’inquiètent, eux de ce plan, qu’ils jugent trop vague et trop coûteux.

Le Vermont avait voté un projet similaire en 2011, mais a dû l’abandonner en raison du coût en 2014.

Tu parles Charles…

En Californie, pour y revenir, la proposition 53, prévoit que pour tout projet d’infrastructure de plus de 2 milliards de dollars, comme le train à grande vitesse ou l’Hyperloop de Musk, devrait, avant d’être lancé, être approuvé par un référendum.

Si la mesure est acceptée, ce serait une grande victoire pour la démocratie directe, bien sûr, mais elle risque de compliquer encore la mise en place de grands projets.

Sauf à les saucissonner…

Car, il y en a plein dans les cartons (des planches à dessin)…

Naturellement, j’en oublie certainement mais comme vous le voyiez, il ne s’agit pas que des présidentielles.

Chez eux au moins, on les consulte sur plein de sujets (au moins une fois tous les deux ans, à mi-mandat) qu’on fait figure de ringards, de fossiles de la « vieille-Europe » de par chez nous (hors les helvètes d’Helvétie…)

Déjà quand le peuple est consulté de temps en temps, dans un généreux élan de « démocratie-vivante » pour finalement voter « NON » à la constitution européenne, « NON » au plan de rigueur grec, deux Parlements régionaux « NON » au CETA, les britanniques « NON » à l’Europe de Bruxelles, ils hésitent toujours à s’exécuter et parfois on les leur refile quand même sous un autre nom et selon un autre procédé… les fameux « plan B ».

On n’en parle plus, mais souvenez-vous de « Bling-bling » d’il y a seulement quelques semaines, qui se foutait ouvertement de votre tronche en affirmant vouloir organiser deux référendums le jour des élections législatives prévues en juin prochain sur le port du Burkini et le regroupement familial (ou autre chose, je ne sais plus) s’il était élu (dehors les sortants !).

On (le personnel politique d’une façon générale) lui avait opposé des arguties techniques (d’ailleurs parfaitement fondées), mais rien quant au fond.

Eh bien en comparaison, je crois qu’on a encore des choses à apprendre en la matière.

Et l’idée, c’est bien de changer de personnel politique, si ce n’est tout de suite, d’ici à 5 ans, parce que ça demande du temps que de préparer les esprits.

Un boulot de plus pour « Juppette », même s’il n’en dit rien.

Alors qu’aux USA, ils y sont prêts depuis des décennies à y revenir tous les deux ans.

Et parfois, ils sont en avance, finalement.

On reparle de tout ça demain : Là, je suis en déplacement à Rome depuis hier, loin de mes bases et de mes « archives-à-post », avec un agenda archi-booké de « super-ministre » : Je rentre en principe ce soir.

Encore une histoire de « sauvetage-bancaire », sauf à jouer les prolongations…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/11/aujourdhui-on-vote-aux-usa.html

 


L’autre enjeu de la primaire de « droâte »

 

Reprise en main des « Républicains-démocrates »

 

En ce jour de second débat et pour ce retour de week-end de pont (je vous le rappelle, le prochain est attendu à l’ascension de fin mai 2017, ça va donc être long), je vous annonce être passé par Bastia, dimanche dernier, histoire de fleurir « mes » tombes et tombeaux.

Juste un aller et retour dans la journée, par petite brise assez sympathique et temps presque printanier.

Pour vous dire aussi que j’ai croisé quelques « cousins » qui ont reçu la visite des caïds du continent il y a quelques temps (et en attendent d’autres) et causer « politique » en jetant une lumière nouvelle sur les affres des primaires.

Dans le tas, j’ai vu celui qui est « totalement-satisfait » de votre « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois-tagada », vous savez, l’unique ostrogoth sur 100 (parmi les 4 % de satisfaits) : Une denrée rare par les temps qui courent…

Lui, il est très content du quinquennat : Il a enfin une majorité d’autonomistes/indépendantistes à l’Assemblée Territoriale locale !

Aucun autre n’aurait pu y parvenir, d’après lui…

Alors que les autres notent qu’il ne restera rien du quinquennat, « même pas quelques grands chantiers, comme le Centre Pompidou ou la pyramide du Louvre voire même les 35 heures le tout sous « Mythe-errant »… », sauf que lui, il n’a fait que les 39 heures et la 5ème semaine de congés-payés…

Et que le centre Beaubourg a été inauguré en 1977, sous « Giskard-A-la-Barre » !

Enfin, passons.

Plus passionnant, ça eu été la démonstration d’un autre cousin, que j'avais déjà entendue par ailleurs, en principe proche de « Bling-bling », qui balise à l’idée que « son-cheval » perde les primaires.

Pour le rassurer, je lui ai ressorti le pronostic que j’avais pu partager avec vous il y a peu et que les tendances semblent vouloir confirmer : Même l’intéressé ne sait plus s’il continuera à faire de la politique, s’il perd ses primaires (dont je vous rappelle qu’il n’en voulait pas à l’origine) : Comme quoi, c’est une hypothèse qui tout d’un coup semble à ne plus être écartée…

C’est qu’effectivement, dans cette hypothèse, il va se faire happer par un piège tendu par les statuts du parti, notamment à entendre ce « cousin-là », l’article 39 alinéa 4.

Celui de la constitution, vous ne connaissez pas et il règle la question de l’ordre du jour des projets de loi. Et celui du CGI traite de la non-déductibilité de certaines charges à caractère somptuaire (chasse, pêche et résidence de loisir) du résultat des entreprises.

Pour le reste, je suis passé pour un niais : J’ai l’habitude, puisqu’il s’agit d’une attitude « entendue »…

En fait, comme tout bon militant qui se tamponne des moyens, du moment que les fins sont atteintes.

Or, cet article est essentiel pour la compréhension de la campagne – la vraie – qui s’ouvrira à droâte dès que son champion aura été désigné.

Il explique, au passage, les controverses à fleurets à peine mouchetés qui, ces derniers temps, ont agité la commission d’investiture des Républicains en vue des législatives de juin 2017. 
Car il précise que « lorsque le candidat à la présidence de la République est issu du mouvement, il propose au bureau politique les conditions dans lesquelles la direction du mouvement est assurée ».

Traduit en francilien-natif ordinaire, cela signifie donc que le vainqueur de la primaire devient de ce seul fait le patron du parti !

Pour être encore plus explicite, cela veut dire que si « Juppette » ou un autre que « Bling-bling », comme c’est désormais plus que probable, est demain le candidat de la droâte et du centre, la direction actuelle des Républicains-démocrates, présidée par « Veaux-Qui-y’est », devra lui remettre illico les clés de la boutique.

Rien de moins !

Même pas à première demande…

Et pour comprendre la juste mesure de cette disposition, il faut comparer.

La gôche en 2011 avait élaboré un dispositif de primaire que la droâte, en 2016, a recopié point pour point : « Copier/coller ».

Vraisemblablement par manque d’imagination, mais peut-être seulement « pour faire « démocrate » au moins autant les « soces ».

Modalités de candidature, organisation de la campagne interne, conditions de vote, rien ne distingue ces deux scrutins. Ils sont jumeaux et les lois qui les régissent semblent d’ailleurs produire des effets comparables.

Sauf sur un point.

À « gôche » et encore aujourd’hui, parce qu’ils sont tellement trisomiques qu’ils n’ont rien compris, le résultat de la primaire n’a aucune conséquence statutaire sur la direction du parti qui l’organise principalement.

Alors qu’à « droâte », c’est exactement l’inverse et c’est cela qui change tout.

Astucieux…

Comme quoi, ce n’est pas qu’un manque d’imagination : Les « sortis » ont compris les leçons de la primaire « soces ».

En effet, que s’est-il passé rue de Solferino, au lendemain de la désignation de « François III » ?

« Titine-Eau-Brie » qui avait confié l’intérim du PS à « Hard-l’Aime-des-Désirs » le temps de la primaire, a retrouvé son bureau de première secrétaire dès le lendemain de sa défaite.

Et c’est à ce poste qu’elle a accompagné la campagne présidentielle de son vainqueur avec une loyauté affichée mais avec le souci de défendre l’intégralité de ses prérogatives…

Ce qui s’est traduit par la négociation et la signature avec les « écololos » d’un protocole d’accord sur lequel le candidat vainqueur de leur primaire n’a pas pu influer, ou alors seulement à la marge.

On l’a vu également régler « à sa main » et sans consentement du candidat des investitures législatives qui, dans les cas les plus délicats, se sont toutes faites au détriment des amis du candidat à la présidentielle…

On se souvient même du parachutage à « Paris-sur-la-Seine » de « Sicile-Du-flot-vert » qui a fâché durablement, et au sang, même la douce et placide « Sœur-âne ».

« François III », déjà tout mou tel de la guimauve-tagada a été contraint de laisser faire.

Pouvait-il en être autrement, sauf à nourrir, au sein du « PSoce », des tensions dont il avait pu constater – et pour cause ! - combien elles avaient nui en 2007 à la crédibilité de « Ségololo » ?

Non, bien sûr, sauf à culbuter « Titine » et lui faire subir les derniers-outrages, mais il en pinçait déjà pour mieux foutue (et a encore amélioré ses performances sur ce plan-là des « goûts-personnels » depuis…)

Cette paix armée entre le candidat et la première secrétaire a installé une forme de dyarchie dans le dispositif « soce ». Sur le devant de la scène, elle a permis à « François III » de mener la campagne à sa guise jusqu’à son élection du 6 mai. Mais dans les soutes du PS, elle a favorisé l’installation à bas-bruit de ce qu’on appellera plus tard … « la fronde ».

En bref, outre lui tout-seul, « Titine » lui aura pourri en douce son quinquennat en lui refilant le sida par injection d'une dose douce et létale.

Une fois devenu Président, il a bien tenté de reprendre le contrôle de son parti.

Il aurait pu le faire par la bande en nommant son ex-rivale à Matignon.

Mais elle a refusé et il a préféré une solution moins risquée et sans doute plus raisonnable qui l’a toutefois obligé à patienter près de six mois avant qu’un compromis honorable permette l’exfiltration de « Titine-Eau-Brie », lors du congrès de Toulouse en novembre 2012. 

Mais sur le plan parlementaire, c’était bien trop tard !

Au sein de la majorité à l’Assemblée, une fraction de députés « soces & écololos » (n’oubliez jamais qu’ils sont du même bois), investis du temps de l’ancienne direction, avait déjà pris ses quartiers avec la ferme intention de défendre une ligne différente de celle esquissée au sommet de l’État par le Président et son Premier ministre.

Pour le dire autrement, le maintien des équilibres de pouvoir au sein du système « soce », au lendemain de sa primaire, n’a pas empêché la victoire de son candidat mais il lui a lié les mains dans le dos une fois devenu Président : Coincé, « pépère-à-la-fraise-des-bois-tagada » !

Pour mon « cousin » c’est ce qui explique notamment qu’il n’ait pas pu sauver « Bébé-roux » lors des législatives de juin 2012 alors que celui-ci avait été l’un des fervents artisans de son élection et qu’il lui en tient désormais une rigueur absolue qui touche à la haine-recuite.

C’est ce qui explique aussi qu’après ce faux-pas initial, tout le reste de son quinquennat ait été pollué par une contestation interne qui, à l’Assemblée, n’est jamais allée jusqu’au point de rupture mais qui n’a cessé de freiner son action avant de totalement la décrédibiliser, au moins aux yeux de l’opinion. 

Et, sur le papier, un tel scénario ne peut pas se reproduire à droâte.

Paradoxalement, ce « 39-4 » a été introduit dans des statuts des « Républicains-démocrates » en 2015 par « Bling-bling » soi-même, qui assurait la présidence du parti.

Ce qui prouverait, à l’évidence, qu’à cette époque-là, il ne doutait pas un seul instant de sortir vainqueur de la primaire…

Les temps ont changé (comme c’est assez courant en général) et aujourd’hui que l’hypothèse de sa défaite est devenue probable, on mesure tout ce qu’elle signifie concrètement : S’il perd, il sera totalement dépouillé de tous les attributs de sa puissance !

Il était revenu à la présidence de son parti pour reconquérir celle de la République. Ses ambitions étaient liées.

Elles le resteront dans la défaite au point de le laisser tout-nu, sur le bord du chemin.

« Ouais, chouette alors ! J’adore … » ai-je fait à mon cousin qui m’a jeté un regard noir pas possible…

Car pour « Al-Un-Juppette », c’est le contraire. Hier, il était seul, ou presque. Demain, s’il est désigné par la primaire, l’article 39 alinéa 4 lui donne les moyens d’un double sacre.

Contrairement au « capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois-tagada », il sera d’emblée candidat et leader de son parti à la fois.

Certes, il est peu probable qu’il reprenne lui-même les rênes des « Républicains-démocrates ». Mais, pas fou, il va les confier à l’un de ses affidés avec pour mission essentielle de rouvrir le dossier des investitures législatives et donc celui des contours de la future majorité présidentielle.

Et c’est une reprise en main où il va jouer gros pour la suite.

Il en aura statutairement les moyens et c’est déjà beaucoup.

Les aura-t-il aussi politiquement ?

Tout dépendra en fait de l’ampleur de sa victoire finale lors de la primaire.

Sera-t-elle nette et sans bavure ? Je veux d’autant plus !

Parce que s’il se met à négocier avec certains de ses concurrents entre le 20 et le 27 novembre prochain, toute la question va être de savoir sur quoi et avec qui ?

Que des questions qui soulèvent en fait celle de la dynamique dont on voit bien qu’elle le pousse aujourd’hui vers le haut sans que l’on sache pour autant si elle est suffisamment puissante pour balayer demain les obstacles qui immanquablement se dresseront sur sa route.

L’enjeu est simple, au-delà des statuts, des calculs et des ambitions personnelles : C’est celui de la « désarkotisation » des structures politiques de la droâte républicaine qui est en jeu.

Personnellement, j’espère qu’elle sera totale et la plus profonde possible.

Mais à écouter mon cousin bastiais, ce n’est pas gagné : Jusqu’où celle-ci peut être menée, au lendemain de la primaire alors que l’ancien Président a su installer ses hommes, ses thèmes et son programme à un appareil militant dévoué à sa cause ?

Jusqu’où la logique d’opinion dont la primaire est la meilleur expression (là, on va voter pour le « moins pire » et en mai pour le « meilleur ») peut-elle faire bouger les lignes dans un parti qui ne se reconnaitra plus guère dans ce que proposera son nouveau patron ?

Là est la question.

Je m’en tamponne : Il y aura assez de « lécheurs-de-pompes » pour aller mobiliser.

Quitte à changer les hommes, l’appareil existe et c’est l’essentiel.

Être élu Président de la République, c’est bien et c’est l’objectif pour faire utilement barrage à « l’extrême-droâte » et à toutes les « gôches-autistes » ou trisomiques : Le pays en a besoin en urgence primaire et viscérale.

Mais je reconnais qu’avoir les moyens de présider, c’est quand même beaucoup mieux.

Et sous la Cinquième République, on liait jusqu’à présent cette question à celle de l’existence d’une majorité parlementaire fidèle et disciplinée.

L’instauration du quinquennat est d’ailleurs venue renforcer cette exigence.

En devenant la loi des partis de gôche comme de droâte, la primaire modifie toutefois ces règles dans le décalage qu’elle instaure potentiellement entre l’opinion des sympathisants et le cœur militant du principal parti de la majorité.

L’article 39 alinéa 4 prévient finalement ce risque, chez les « Républicains-démocrates » en autorisant de facto le candidat désigné à réexaminer les modalités d’investiture des futurs députés. 

C’est un des pièges de ces « primaires-iconoclastes » qui va générer des dissensions et des candidatures « pirates ».

« François III » en a fait la démonstration tout au long de son quinquennat à la barre du pédalo avec les conséquences que l’on sait.

S’il devient le champion de l’opposition, il appartiendra à « Juppette » de déminer la situation pour faire démentir, avec les armes dont il dispose, cette loi cachée de la primaire qui veut que celle-ci promeut mais entrave en même temps tandis qu’elle installe le battu du second tour – hier « Titine-eau-brie », demain « Bling-bling » – dans un triste rôle de fabrique à frondeurs.

Donc d’empêcheur de présider en rond, comme il se doit.

J’en conclus qu’il faut donner le score le plus fort possible au probable vainqueur, afin qu’il ait les mains libres pour « présider ».

Vous vous souvenez peut-être encore, en 2007, « Bling-bling » a eu tous ces suffrages. Et il en a fait quoi ?

Il a imposé à « Fifi-le-déchu » 6 ministres « d’ouverture », champion toutes catégories des « retournages de veste » :

« Nanar-Kouche-tes-nerfs » qui fait aujourd’hui conférencier (lui aussi) ;

« Riton-Baissons » qui a tourné maire de Donzère, petite ville de la Drôme ;

« J’y-pet-Joujou-yéyé » qui l’a tournée et tellement retournée qu’il ne sait même plus où il en est (si jamais il a su au moins une fois) actuellement futur ex-Pédégé de la BPI où il ne brille pas vraiment, le pote de chambrée à l’Enâ de « Flanby-tagada » ;

« Marre-tain-Kirsch », ex-président d'Emmaüs, qui préside actuellement l’Agence du service civique, sous tutelle du ministère chargé de la Jeunesse, mais traite directement avec le « capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois-tagada » ;

« Falbala-A-mort-au-rat » est restée discrète. Elle a trouvé refuge à l’IGAS ;

« J’y-aime-Beau-Quel » est devenu sénateur UDI du Haut-Rhin.

Avec « Baissons », il a d’ailleurs été le seul, à s’engager pour « Bling-bling » en 2012. Mais pour quel bénéfice pour le pays, au juste ?

De la haute reconnaissance des « socio-traites »…

Je veux croire que « Juppette » tiendra bon et que tous ceux-là ne lui feront pas tourner la tête pour tomber dans les mêmes travers qui n’apportent absolument rien.

Voilà en résumé ma « journée bastiaise » et ses éclairages imprévus jusque-là dont vous allez pouvoir remarquer les traces dissimulées dans les échanges de ce second débat des affaires de primaires délirantes…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/11/lautre-enjeu-de-la-primaire-de-droate.html

 


CETA, c’est passé

 

La farce n’aura pas duré…

 

Le parlement wallon, à Namur, a ouvert la voie au rejet du Ceta par la région de Bruxelles Capitale et par la communauté francophone, y compris à Bruxelles et puis « s’est couché » devant les avancées enregistrées entre-temps.

Finalement, ils ont signé dès dimanche dernier.

Les 28 ont officiellement adopté, vendredi 28 octobre, l’ensemble des textes composant ce traité.

Suite au fait que jeudi dernier, la Belgique a trouvé un compromis sur cet accord controversé.

Les principaux points ?

1 – Une fois signé, le traité sera appliqué de manière partielle et provisoire, le temps qu’il soit ratifié par l’ensemble des parlements d’Europe.

Et cela peut prendre des années.

Pendant cette mise en place provisoire, l’accord réaffirme que les différentes entités du royaume belge garderont un droit de regard, notamment en matière d’agriculture, volet crucial (et constitutionnel) pour la Wallonie.

2 – Le droit « d’activer une clause de sauvegarde ». Dans cet accord, la Belgique a inscrit noir sur blanc son droit à activer la clause de sauvegarde en matière agricole, « en cas de déséquilibre des marchés, y compris lorsque ce déséquilibre est identifié pour un seul produit ».

Toutefois, « des seuils précis seront déterminés dans les 12 mois qui suivent la signature du Ceta déterminant ce que l’on entend par déséquilibre de marché », précise le texte.

3 – Des garanties sur les tribunaux d’arbitrage : Le Ceta prévoit finalement le fonctionnement d’une juridiction (ICS pour Investment Court System), chargée de régler les différends entre les États et les investisseurs. Ainsi, ce système offre la possibilité à une multinationale qui investit à l’étranger de porter plainte contre un État qui adopte une politique publique contraire à ses intérêts.

Ce point ne satisfaisait pas les Belges, mais ils ont obtenu des avancées : Ils n’auront pas de droit de regard sur les juges canadiens, mais les juges européens de ces tribunaux devront être nommés par les États membres.

L’objectif est de s’assurer qu’ils ne soient « pas issus des milieux d’affaires », a expliqué le ministre-président de la région francophone de la Wallonie, devenu chef de file des opposants au Ceta.

Ces juges devront aussi être rémunérés par l’Union européenne et le Canada de manière permanente, un système qui devra progresser vers des juges employés à temps plein.

En outre, la Belgique demandera à la Cour de justice de l’UE si ces tribunaux sont en conformité avec les traités, une fois leur principe définitivement arrêté.

Ce qui est loin d’être assuré, notamment en Allemagne suite à la prise de position de leur conseil constitutionnel.

Et de plus, les tribunaux d'arbitrage ne seront de toute façon pas mis en œuvre tant que l’application du traité sera provisoire.

4 – Le maintien de la législation sur les OGM : La Belgique « réaffirme que le Ceta n’affectera pas la législation de l’UE concernant l’autorisation, la mise sur le marché, la croissance et l’étiquetage des OGM », en particulier « la possibilité des États membres de restreindre ou d’interdire la culture d’OGM sur leur territoire ».

Voilà pour l’essentiel qui a permis la signature dudit traité. Ceci étant, on doit prendre un peu de recul et se poser quelques questions institutionnelles intéressantes.

Car le veto des régions wallonne et bruxelloise et de la communauté francophone en général au traité de libre-échange euro-canadien est en fait le fruit d’une évolution institutionnelle de la Belgique et d’un contexte politique particulier. Dans les deux cas, les partisans du traité ont été pris à leur propre piège. 

Le refus de la région wallonne, de celle de Bruxelles Capitale et de la communauté francophone de Belgique d’accorder au gouvernement fédéral belge leurs pouvoirs pour valider en conseil européen le Ceta est en fait un acte que l’on ne peut comprendre qu’en saisissant la complexité de la situation belge, elle-même fruit d’une lente et difficile évolution de l’État belge assez étranger à celui des gauloisiens.

Mais c’est aussi le fruit d’une évolution de la situation politique belge.

L’histoire de la Belgique, depuis son indépendance en 1830, est l’histoire d’une évolution vers un fédéralisme (en fait plutôt « confédéral ») de plus en plus marqué. Cette évolution vise à établir les conditions d’une cohabitation entre les deux grandes communautés du pays, les Néerlandophones (grosso modo 60 % de la population belge) et les Francophones (environ 40 % de la population), longtemps fort hostiles – et parfois violemment – les uns envers les autres.

Depuis 1970, le pays a ainsi connu six grandes réformes de l’État qui ont transformé le royaume en État fédéral parmi les plus décentralisés du monde.

Et ce « fédéralisme-là » a ceci de particulier qu’il est « double », territorial et communautaire.

Il existe ainsi trois régions, La Flandre, la Wallonie et la région Bruxelles-Capitale et trois Communautés, la Néerlandophone, la Francophone et la Germanophone. À l’exception de la Flandre et de la Communauté néerlandophone qui ont fusionné leurs instances représentatives, chacune de ces entités disposent d’un parlement et d’un gouvernement. À cela s’ajoute un État fédéral doté d'un gouvernement et de deux chambres…

Et chaque réforme de l’État a donné lieu à un effacement progressif du pouvoir central. Ces réformes ont visé à répondre aux aspirations des Néerlandophones, dont les partis politiques, nationalistes ou sous la pression des nationalistes, ont cherché continuellement à réduire le cadre de l’État belge, perçu par eux comme une structure hostile.

Logiquement et parallèlement, les entités fédérées ont acquis de plus en plus de pouvoirs.

Dans ce fédéralisme belge, les compétences peuvent être exclusives ou partagées, partiellement ou non. Mais sa particularité est « l’absence de hiérarchie des normes », pas comme en « Ritalie » dont la constitution prévoit des domaines de compétence exclusifs…

Autrement dit, les entités fédérées sont souveraines dans le cadre de leurs compétences et le pouvoir fédéral ne peut influer sur cette souveraineté. Là aussi, on peut y voir les effets de la volonté néerlandophone de « neutraliser » le plus possible l’État fédéral pour donner une marge de manœuvre plus importante aux entités fédérées.

À défaut d’indépendance, les Flamands ont obtenu une très large autonomie vis-à-vis du pouvoir central. Mais, évidemment, cette autonomie a également été accordée aux Francophones, Bruxellois et Wallons.

Dans le cas du Ceta, plusieurs domaines touchés relèvent de la compétence des régions ou des communautés. C’est le cas de la culture, qui revient aux Communautés ou encore de l’agriculture, qui relève des régions.

L’État fédéral ne pouvait s’engager sur ces sujets qui ne sont pas de sa compétence sans le feu vert des entités concernées, qui, elles, sont souveraines dans ces domaines. Mais l’avis des parlements des entités n’aurait-il pas dû attendre la procédure de ratification par les parlements nationaux ?

En effet, la Commission européenne a décidé que le traité Ceta était « mixte » et qu’il concernait ainsi les compétences européennes et nationales.

En théorie, oui, puisque le gouvernement fédéral belge est compétent concernant la politique européenne. Mais le Ceta, une fois ratifié au niveau européen, entrera en vigueur provisoirement, sans attendre les ratifications nationales.

Pour donner son accord en Conseil européen en a induit des conséquences sur les compétences des entités fédérées et le gouvernement fédéral belge devait donc impérativement disposer d’un mandat de ces entités.

C’est ce qui lui a été refusé par les parlements wallon, bruxellois et francophone qui ont fait usage de leur droit constitutionnel concernant leurs compétences particulières…

Et tenez-vous bien, l’Histoire retiendra qu’une « fois le vote du parlement wallon connu, la Voka, principale fédération patronale flamande, a demandé que l’on outrepasse cette décision au niveau fédéral », eux qui sont les plus « séparatistes » du pays.

Heureusement les constitutionnalistes ont tous estimé que ce n’était pas possible.

L’État fédéral belge ne peut pas imposer sa volonté aux entités fédérées sur leurs compétences.

Et c’est pourquoi Charles Michel, le premier ministre fédéral, qui dirige une coalition très favorable au Ceta, a fait savoir que la Belgique ne pouvait donner son feu vert au traité en Conseil européen. Il n’y a là aucun « dysfonctionnement » de la Belgique : C’est uniquement la traduction de l’équilibre – toujours précaire – sur lequel est fondée la coexistence délicate des deux principales communautés.

Refuser la décision francophone, c’était accepter de mettre en question cet équilibre et donc la viabilité toujours problématique de la Belgique.

Certes, les Néerlandophones se sont donc retrouvés pris à leur propre piège avec cette décision-là, car les grands partis du nord du pays, à commencer par les Nationalistes de la NVA, étaient très favorables au traité avec le Canada.

D’autant que la NVA pourrait utiliser le « non » francophone pour relancer le débat sur l’indépendance de la Flandre.

« On a pu croire que la décision wallonne allait relancer les forces centrifuges, mais la NVA a finalement, malgré son attachement au Ceta, indiqué qu’il n’était pas question de trouver des arguties juridiques contre le vote des Francophones ».

Sage précaution…

D’autant que défendre l’indépendance restait une possibilité. Mais quelle indépendance ?

En cas d’éclatement de la Belgique, la NVA demanderait le maintien des États héritiers dans l’UE, dans l’intérêt de l'économie flamande. Dans ce cas, le Ceta ne n’aurait pas été bloqué par la Belgique, mais par l’État francophone héritier de la Belgique. On aurait vu alors que le problème n’est pas dans le fonctionnement de la Belgique, mais celui de l’UE !

L’autre option aurait pu être celle d’une « recentralisation », proposée par certains libéraux néerlandophones, dans le cadre d’une nouvelle réforme de l’État.

Une position intenable : « À la NVA ou au CD&V (chrétiens-démocrates néerlandophones), la conviction est telle que ce qui se fait en Flandre est ce qui se fait de mieux qu’il existe toujours un refus de tout mouvement dans ce sens ». Ce serait, il est vrai, revenir sur la politique traditionnelle des Néerlandophones.

Bref, la NVA préfère finalement un recul sur le Ceta à une solution centraliste. 

Un élément a cependant conduit au blocage : La politique !

Comme on l’a dit, il n’existe pas de hiérarchie des normes en Belgique. Comment règle-t-on alors les problèmes entre entités fédérés et État fédéral en Belgique ?

S’il n'y a pas d’accord politique, on ne les règle pas. « Il existe des comités de concertation pour discuter des divergences, celui qui s’est tenu lundi 24 octobre a duré un quart d'heure ! En réalité, lorsqu'il y a un décalage parfait entre les majorités fédérales et des entités fédérées, l’accord est très difficile à trouver ».

Or, c’est précisément le cas en Belgique depuis 2014 puisque Charles Michel a constitué une majorité où son parti, les Libéraux francophones du MR, se sont alliés à trois partis flamands : la NVA, la CD&V et l'Open.VLD.

Ce gouvernement de droite a rejeté, pour la première fois depuis 1987 les Socialistes francophones du PS dans l’opposition. Du coup, la majorité wallonne et francophone, constituée du PS et de la CDH (chrétiens-démocrates francophones) est dans l’opposition fédérale. Dans ces conditions, trouver un terrain d’entente est devenu très difficile.

Notez que c’est quand même, toute cette organisation fédérale, ce qui a permis à la Belgique de se passer d’un gouvernement central pendant 18 mois, il y a peu.

La même mécanique a été possible en « Hispanie », grâce à des gouvernements régionaux qui, s’en empiéter sur les prérogatives de Madrid, ont continué à « faire tourner » le pays.

En notant d’ailleurs que tout le monde s’extasie à tort de constater que le pays va finalement mieux sans gouvernement qu’avec…

Du coup dans cette affaire, le gouvernement de Charles Michel a pris des décisions, sans réelle concertation, avec les entités fédérées, alors qu’elles ont été fortement impactées par ces décisions.

C’est le cas notamment du « tax shift », une réforme fiscale coûteuse en termes de recettes fiscales pour les régions et les communautés à laquelle le PS et la CDH se sont opposés en vain. À l’époque de sa mise en place, le gouvernement fédéral n’avait guère mené de concertation.

Lui aussi, désormais, sur le Ceta, a touché ici la monnaie de sa pièce…

Cette donnée de politique intérieure rendait quasiment impossible un accord « intra-belge » sous la forme d’une « capitulation wallonne ».

Les Européens comptaient beaucoup, à tort, dessus. Pourquoi PS et CDH feraient-ils des concessions à un gouvernement qui les a méprisés jadis ?

Et certains d’ajouter que le comportement de Charles Michel, assez prompt à mépriser Elio di Rupo, son prédécesseur socialiste qu’il n’a pas, par exemple, reçu après les attentats du 22 mars, n’ont guère permis d’améliorer la situation. Pas davantage que, parmi les Francophones, le sentiment que le gouvernement fédéral est dominé par les Néerlandophones et que le vrai chef du gouvernement est Bart de Wever, le maire d’Anvers et l’homme fort de la NVA.

Le contexte politique était donc favorable à un « non » au Ceta et à une position de fermeté des entités francophone, wallonne et bruxelloise. Le PS voit avec inquiétude la montée du Parti du Travail Belge (PTB), donné dans le dernier sondage disponible d’Ipsos du mois de septembre à 16 % d’intentions de vote en Wallonie et 11 % à Bruxelles contre 25 % et 15 % pour le PS.

Or, le PTB est très défavorable au Ceta et au TTIP, le traité transatlantique avec les États-Unis. Dans ces circonstances, céder aux pressions européennes et fédérales aurait été suicidaire pour le PS.

Mais on souligne aussi la concurrence entre la CDH et le MR sur l’électorat de droite qui a joué aussi dans la fermeté francophone. « Une partie de cet électorat, petits commerçants ou agriculteurs, s’inquiètent du Ceta et la CDH a voulu jouer la divergence avec le MR ».

Du reste, la première raison de la fermeté à Namur et Bruxelles est peut-être le fort scepticisme de la population francophone sur le Ceta et le TTIP. Il suffira de rappeler que le taux de chômage à Bruxelles était en 2015 de 17,5 %, en Wallonie de 12 % et en Flandre de 5,2 %. Depuis 2005, ce taux a reculé en Flandre, mais a augmenté dans les deux autres régions. L’inquiétude est donc certainement légitime.

Les dirigeants francophones ont répondu à cette inquiétude en demandant davantage de garanties à l’issue d’un processus parlementaire où l’État fédéral et l’Europe ne les ont guère écouté et en usant de leurs droits constitutionnels.

Cette décision comporte peut-être une part d’opportunisme, mais l’ignorer ou le contourner aurait été un désastre pour l’Europe et pour la Belgique.

D’ailleurs, ces garanties ont finalement été obtenues. Alors conclusions ?

Vous aurez noté que l’EU « confédérale » s’est heurtée à une Belgique « fédérale » nettement plus organisée, assise sur des principes constitutionnels qui ont failli faire capoter « l’eurocratie » devenue très vite obsolète, faute d’avoir su anticiper.

On ne disait pas autre chose l’autre jour dans ce post-là.

Et même au regard du « Brexit » et des mouvements centrifuges « d’Eurexit » qui s’amorcent un peu partout.

Je confirme qu’il va falloir corriger le tir, la « façon de faire » des instances européennes prises en flagrant de déni de démocratie.

Le problème, c’est que l’on risque de voir l’inverse, un mouvement centripète plus profond, pour un fédéralisme plus accentué.

Et du coup, je reste toujours aussi divisé (avec moi-même) sur une régionalisation accrue de nos régimes politiques.

Et pour revenir à une autre question d’actualité relative à la vie politique de mes « accueillants-ritaux », c’est un peu ce qui se joue avec le référendum du 4 décembre prochain proposé par « Mat-et-Eau-Rhin-z’y » : Une petite pierre à tout cet édifice institutionnel en évolution.

Une affaire à suivre.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/11/ceta-cest-passe.html

 


Pourquoi les médias ne font pas leur travail ?

 

Interview de Snowden…

 

Un film sort pour vous conter les aventures de l’auteur des « WikiLeaks » qui ont secoué la sphère politico-journalistique il y a quelques années.

Rappelons en ce jour de « tous les saints » (du calendrier et de quelques autres) qu’Edward Snowden est un ancien officier de renseignement qui a servi à la CIA, NSA et DIA (Defense Intelligence Agency) pendant une décennie en tant qu'expert sur la technologie et la cyber-sécurité.

En 2013 il révéla l'ampleur de la surveillance globale exercée par la NSA en fournissant des documents confidentiels de la NSA aux journalistes Glenn Greenwald, Laura Poitras, Barton Gellman et Ewen MacAskill.

Et qu’il est exilé en Russie depuis juillet 2013.

Un espion qui a trahi, quoi…

Emily Bell, l’intervieweuse est directrice au Tow Center for Digital Journalism à l'école de journalisme de Columbia et professeur invitée au Centre de Recherche sur les Arts, Sciences Sociales et Humanités à l'Université de Cambridge.

La journaliste a parlé à Edward Snowden sur une ligne sécurisée au sujet de ses expériences de travail avec des journalistes et son opinion sur le changement du monde des médias. Il s'agit d'un extrait de cette conversation, qui s'est tenue en décembre 2015.

Elle paraîtra dans un livre à venir « Le Journalisme après Snowden » : Le Futur de la Presse Libre sous l'État de Surveillance, qui sera publié par Columbia University Press en 2016.

J’ai cru intéressant de vous occuper le neurone autour de ces extraits que je vous relaie parce que vous ne les trouverez pas dans votre presse habituelle, afin que vous compreniez diverses choses relatives au travail de « communication/information » dévolu aux organes de presse.

Rassurez-vous, rien de « révolutionnaire », juste quelques confirmations mais aussi un éclairage qui pourrait vous en apprendre un peu plus et mieux sur ce business de l’information…

Un seul regret, c’est un peu long.

Emily Bell : Pouvez-vous nous parler de vos interactions avec des journalistes et avec la presse ?

 

Edward Snowden : L'un des plus grands défis concernant le changement de nature des relations du public avec les médias et de celles du gouvernement avec les médias est que les médias n'ont jamais été aussi forts qu'aujourd'hui. Et en même temps, la presse est moins encline à utiliser ce genre de pouvoir à cause de sa commercialisation croissante. Il y avait cette tradition que la culture médiatique dont nous avions hérité depuis les premières diffusions visait à être un service public. Nous avons peu à peu perdu cela, pas simplement dans les faits mais dans l'idéal même, et ce particulièrement à cause des infos 24h sur 24h.

Nous voyons cela de façon constante, même dans des organes comme The New York Times. The Intercept a récemment publié « The Drone Papers » (les articles du drone), ce qui était un acte extraordinaire de service public de la part d'un lanceur d'alerte de l'intérieur du gouvernement pour porter l'information au public de quelque chose d'absolument vital sur ce que nous aurions dû savoir depuis plus de dix ans. Ce sont ces choses que nous avons vraiment besoin de connaître pour être en mesure d'analyser et d'évaluer les politiques. Mais cela nous a été rendu impossible, donc on se retrouve avec un organe journalistique qui casse le morceau, ils s'arrangent pour obtenir l'information. Mais les grands de la presse, notamment le New York Times, ne relaient pas l'histoire, ils l'ignorent complètement. C'était tellement extraordinaire que la responsable éditoriale public, Margaret Sullivan, a dû s'impliquer pour enquêter sur les raisons pour lesquelles ils avaient supprimé une histoire tellement riche en information. Il faut reconnaître au bénéfice du Times qu'ils ont un responsable éditorial public (responsable de la relation avec le public et de l'éthique journalistique, NdT), mais c'est inquiétant qu'il y ait un tel besoin de cette fonction.

Au Royaume-Uni, lorsque The Guardian mettait à jour l'histoire de la NSA, nous avons vu que s'il y a un climat de concurrence dans le milieu des media, s'il y a de l'argent en jeu, de la réputation, de la reconnaissance possible, quoi que ce soit qui a une valeur tangible qui pourrait profiter à la concurrence, même si cela devait en même temps bénéficier au public, les organes de presse sont de moins en moins désireux d'assurer le service pour le public à leur propre détriment. C'est typiquement ce qui se passe pour les rédactions. Il se peut que cela ait toujours existé, mais on ne s'en souvient pas. Culturellement nous n'aimons pas penser que cela a toujours existé. Il y a des choses que nous devrions savoir, des choses qui ont de l'importance pour nous, mais nous ne sommes pas autorisés à les connaître parce que The Telegraph ou le Times ou n'importe quel autre journal à Londres décide que, comme il s'agit d'une exclusivité de quelqu'un d'autre, on ne va pas en faire mention. Au lieu de cela nous allons tenter une "contre histoire" sur le sujet. Nous allons tout simplement rencontrer des officiels du gouvernement et leur demander de faire une déclaration, et nous en rendrons compte sans nous poser de question d'aucune manière parce que c'est cela qui est notre exclusivité. Indépendamment du fait que c'est beaucoup moins intéressant, beaucoup moins substantiel que les faits réels sur lesquels on peut développer des discussions politiques. Nous sommes, semble-t-il, entrés dans un monde où les rédactions prennent les décisions sur les histoires qui doivent être développées sur la base de l'avantage que cela présente pour le concurrent, plutôt que sur l'intérêt de l'information comme telle.

J'aimerais vraiment avoir vos réflexions là-dessus, parce que bien que j'interagisse avec les media, je leur suis extérieur. Vous connaissez les media. En tant que vous avez travaillé dans ce milieu, percevez-vous la même chose ? Une espèce d'effet Fox News où les faits ont moins d'importance ?

Bell : C'est une question fascinante. Si vous regardez Donald Trump, il y a un problème lorsque vous avez une presse qui trouve qu'il est important de rendre compte de ce qui s'est passé sans le prisme d'une mise en perspective. C'est le problème de Trump, n'est-ce pas ? Il dit que des milliers de musulmans faisaient la fête dans les rues du New Jersey après les attaques du 11-Septembre et ce n'est clairement pas vrai. Ce n'est même pas une question de nombre, c'est juste inexact. Cependant, cela domine le manège des nouvelles, et il prend toute la place à la télé, et vous ne voyez rien changer dans les enquêtes d'opinion – ou, plutôt, vous le voyez devenir plus populaire.

Il y a là deux choses, je crois, dont l'une n'est pas nouvelle. Je suis complètement d'accord avec vous à propos de la manière dont les forces économiques ont effectivement produit un mauvais journalisme. Une des choses intéressantes, et qui à mon avis est positive à propos du journalisme américain, est que au cours des dix dernières années il y a eu une rupture dans cette relation de libre marché qui dit que vous ne pouvez pas faire du bon journalisme sans faire de profits, et dans la compréhension que le vraiment bon journalisme non seulement n'apporte pas forcément de profits, mais ne va même plutôt jamais produire que des résultats non profitables.

Je pense que vos actes et vos révélations sont réellement intéressants en ce sens que c'est une aventure très coûteuse, et ce n'est pas le genre d'histoire que les publicitaires souhaitent voir à côté de leurs messages. En fait, les gens ne voulaient pas payer pour les lire. Après quoi ils diront, nous aimons bien The Guardian ; nous soutenons leur travail. Donc je suis d'accord avec vous qu'il y a eu une coupure entre les faits et comment ils sont présentés. J'aimerais pouvoir penser que ça s'améliore.

Vous êtes sur Twitter maintenant. Vous devenez un personnage public beaucoup plus consulté et beaucoup de gens ont vu « Citizenfour » (le film qui raconte l'histoire de Snowden). Vous avez changé entre le moment où vous étiez cette « personne source » et maintenant que vous êtes activement engagé dans la Freedom of the Press Foundation (fondation pour la liberté de la presse), et aussi en ayant votre flux de publication à travers une société de media sociaux. Vous n'avez plus besoin de l'ouverture d'un accès à la presse.

Comment voyez-vous cela ?

Snowden : Aujourd'hui vous avez des gens qui touchent directement leur public avec des outils comme Twitter, et j'ai environ 1,7 million de suiveurs actuellement (ce nombre indique les suiveurs de Snowden en décembre 2015). Ce sont des gens que théoriquement vous pouvez toucher, à qui vous pouvez envoyer un message. Que ce soit une centaine ou un million de personnes, ces individus constituent un public avec lequel vous pouvez parler directement. C'est en réalité un des moyens que vous voyez utiliser par les acteurs des nouveaux média, et aussi par des acteurs malveillants, et exploiter ce qui est perçu comme de nouvelles vulnérabilités dans le contrôle par les média de l'histoire qu'ils veulent présenter, par exemple dans le cas de Donald Trump.

En même temps ces stratégies ne marchent toujours pas (…) pour modifier le regard et persuader les gens sur une plus large échelle. C'est aussi ce qui m'arrive. Le directeur du FBI peut faire une fausse déclaration, ou une sorte de déclaration trompeuse en tant que témoin devant le Congrès. Je peux confronter aux faits et dire que c'est inexact. À moins qu'un organe doté d'un large public ne le répercute, par exemple, un organe de presse reconnu, l'impact de ce genre de déclaration que je peux faire reste plutôt minime. Ils suivent leurs flux d'information et puis rapportent sur ces flux. C'est pourquoi je pense que nous voyons une forte relation et une intéressante interaction émerger entre ces nouveau media d'auto-publication genre Twitter et la fabrication d'histoires et l'utilisation de Twitter comme base par des journalistes.

Si vous regardez qui sont les membres de Twitter en termes d'influence et d'impact qu'ils ont, il y a des célébrités sur Twitter, mais en fait ils sont seulement en train d'essayer d'entretenir leur image, de promouvoir un groupe, d'être mode, de rappeler aux gens qu'ils existent. Ils ne réalisent réellement aucun changement, et n'ont aucune sorte d'influence autre que directement commerciale.

Bell : Abordons la question sous l'angle de votre contribution aux changements du monde, c'est à dire en présentant ces nouveaux faits. Il y a une partie de la presse technologique et de la presse de renseignement qui, au moment des fuites, a dit que nous savions déjà cela, sauf que c'est caché bien en vue. Pourtant, un an après vos révélations, il y eut un important changement dans la perception du public à propos des technologies de surveillance. Cela peut se réduire, et probablement après les attentats de Paris, cela se réduit un peu. Êtes-vous déçu qu'il n'y ait pas davantage d'effet de long terme? Avez-vous l'impression que le monde n'a pas changé assez vite ?

Snowden : En fait je ne pense pas cela. Je suis vraiment optimiste à propos de la façon dont les choses ont évolué, et je suis très surpris de l'importance de l'effet produit par ces révélations, bien au-delà de ce que j'avais imaginé. Je suis célèbre pour avoir dit à Alan Rubridger [rédacteur en chef du Guardian, NdT] que ce serait une histoire à trois épisodes. Vous êtes en train de faire allusion à cette idée que les gens s'en fichent, ou que rien n'a réellement changé. Nous avons entendu cela de différentes façons, mais je pense que cela a réellement changé de manière très profonde.

Maintenant quand on parle au sujet de la presse technique, ou dans le registre de la sécurité nationale, et que vous dites qu'il n'y a rien de neuf dans ces domaines, nous le savions déjà, ce discours est tenu pour des raisons de prestige, de la même manière qu'ils sont obligés de signaler que nous sommes des experts, puisque nous savions que cela se passait. Dans de nombreux cas en fait ils ne savaient pas. La différence c'est qu'ils savaient que le potentiel technique existait.

Je pense que c'est ce qui souligne pourquoi les fuites ont eu un tel impact. Il y a des gens qui disent que les premières publications au sujet de la récupération de masse des enregistrements d'internet et des métadonnées remontent à 2006. Il y avait également une histoire sans garantie d'écoutes électroniques au New York Times. Pourquoi n'ont-elles pas eu le même effet de transformation ? C'est parce qu'il y a une différence fondamentale lorsqu'il s'agit de la mise en œuvre de l'information, différence entre savoir et pouvoir, la déclaration que la possibilité pourrait être utilisée, et le fait qu'elle a été utilisée. La distance entre allégation et fait, parfois, génère toute la différence.

C'est, pour moi, ce qui définit la meilleure forme de journalisme. C'est l'une des choses réellement sous-évaluée à propos de ce qui s'est produit en 2013. De nombreuses personnes me félicitent en tant qu'acteur seul, du genre je suis le personnage incroyable qui a fait cela. Personnellement je me vois comme ayant eu un rôle plus modeste. J'ai été le mécanisme de mise à jour sur un sujet très réduit pour les gouvernements. Ce n'est pas vraiment à propos de la surveillance, c'est à propos de ce que le public comprend - quel contrôle a le public sur les programmes et politiques de leurs gouvernements. Si nous ne savons pas ce que notre gouvernement fait réellement, si nous ne savons pas quels pouvoirs les autorités revendiquent pour elles-mêmes, ou s'arrogent, en secret, on ne peut pas dire que nous tenons le gouvernement en laisse d'aucune manière.

Une des choses qui est réellement oubliée c'est le fait que, aussi valable et important que les informations qui sortirent des premières archives, ce fut l'énorme nombre des très intéressantes révélations que le gouvernement fut obligé de faire, parce qu'ils étaient pris à contre-pied par la nature agressive des faits révélés par les archives. Il y avait des histoires dans le lot qui montraient comment ils avaient abusé de ces possibilités, combien ils étaient intrusifs, le fait qu'ils avaient enfreint la loi dans de nombreux cas ou avaient violé la constitution.

L'un des points les plus importants est que nous avons davantage de publications en concurrence pour un nombre fini et même en diminution de sujets d'intérêt disponibles.

Quand le gouvernement est présenté de manière tout à fait publique, particulièrement pour un président qui a fait campagne sur l'idée de couper court à ce genre d'activités, comme ayant continué de telles pratiques, et dans de nombreux cas de les avoir amplifiées selon des façons contraires à ce que le public attend, ils doivent tenter de se défendre. Alors dans les premières semaines, on a eu droit à la rhétorique genre personne n'écoute vos conversations téléphoniques. Cela n'a pas été très concluant. Alors ils y sont allés de "ce ne sont que des métadonnées". De fait cela a marché un moment, même si ce n'est pas vrai. En ajoutant de la complexité ils ont réduit la participation. Il est encore difficile pour l'homme de la rue de comprendre que les métadonnées, dans bien des cas, sont en fait plus révélatrices et plus dangereuses que le contenu des conversations téléphoniques. Mais des révélations continuaient. Alors ils ont cédé, oui en effet, même s'il s'agit "seulement de métadonnées" c'est quand même une pratique anticonstitutionnelle, alors comment la justifier? Ils ont fini par dire, dans ce contexte elles sont légales, ou bien dans cet autre contexte aussi.

Tout d'un coup ils ont eu besoin de traiter de la légalité, et cela voulait dire que le gouvernement devait faire état d'ordonnances judiciaires auxquelles les journalistes n'avaient pas accès, auxquelles je n'avais pas accès, et auxquelles personne à la NSA n'avait accès, parce qu'elles étaient attachées à une administration tout à fait différente, le Ministère de la Justice (Department of Justice).

Ici, à nouveau, on passe du soupçon, du déclaratif à des faits avérés. Maintenant, bien sûr, comme il s'agit de réponses politiques, chacune d'elles était intentionnellement trompeuse. Le gouvernement veut se montrer sous son meilleur jour. Mais même des révélations orientées peuvent être intéressantes, à condition qu'elles soient basées sur des faits. Elles constituent une pièce du puzzle qui peut fournir le petit détail dont un autre journaliste travaillant ailleurs indépendamment a besoin. Cela débloque un élément, comble le vide qui restait, et rend l'histoire cohérente. Je pense que cela n'a pas été compris clairement et ça a été produit entièrement par des journalistes qui ne faisaient que du suivi.

Il y a une autre idée que vous avez évoquée : que je suis plus engagé vis-à-vis de la presse que je ne l'étais auparavant. C'est tout à fait vrai. En 2013 j'ai clairement pris la position qu'il ne s'agissait pas tellement de moi, je ne désire pas être l'objet du débat. J'ai dit que je ne veux pas être le correcteur des enregistrements des officiels du gouvernement, même si je pourrais l'être, même si je savais qu'ils faisaient des déclarations trompeuses. Nous voyons dans l'actuel cirque électoral que quoique dise quiconque cela peut devenir l'histoire, devenir la déclaration, devenir l'allégation. Ça devient de la crédibilité politique orientée, oh vous savez Donald Trump l'a dit, donc ça ne peut pas être vrai. Mettez de côté toutes les terribles choses qu'il dit, il y a toujours la possibilité qu'il dise quelque chose de vrai. Mais comme ça vient de lui, ce sera analysé et apprécié sous un jour différent. Pourtant ce n'est pas pour dire que ça ne devrait pas l'être, mais c'était mon avis que sans aucun doute je serai soumis à une campagne de diabolisation. En fait ils m'ont photographié durant mes déclarations avant de révéler mon identité. J'avais prévu qu'ils allaient m'accuser dans le contexte de l'Espionnage Act, j'avais prévu qu'ils diraient que j'avais aidé des terroristes, du sang sur mes mains, et tous ces trucs. Et je suis passé au travers. Cela n'a pas été un incroyable exploit de génie de ma part, c'est juste du bon sens, et c'est toujours comme ça que ça fonctionne dans le cas d'importants lanceurs d'alerte. C'est pour cette raison que nous avions besoin d'autres voix, besoin de média pour porter le débat.

En raison de la nature de l'abus de confidentialité par les autorités des États-Unis, il n'y a personne qui n'ait jamais eu une habilitation en matière de sécurité qui soit vraiment capable de mener ce débat. Les organes des média modernes préfèrent ne jamais avoir recours à leur statut institutionnel pour réclamer des faits au sujet d'une histoire établie, ils préfèrent s'abriter derrière quelqu'un d'autre. Ils veulent pouvoir dire : selon cet expert, ou selon cet officiel, et eux ne pas engager leur responsabilité. Mais, à mon sens, le journalisme doit admettre que parfois il faut le poids institutionnel pour appuyer les demandes qui sont accessibles publiquement, et pour prendre position sur cette base, puis mettre en avant les arguments vis-à-vis de qui que ce soit qui est soupçonné, par exemple le gouvernement dans ce cas, et aller chercher toutes les preuves dans ce sens. Vous dites que ce n'est pas le cas, mais pourquoi devrions nous vous croire ? Y a-t-il une raison pour laquelle nous ne devrions pas dire ceci ?

C'est quelque chose que les institutions répugnent à faire de nos jours parce que c'est considéré comme un plaidoyer. Ils ne veulent pas se trouver en situation de devoir démêler ce qui est factuel de ce qui ne l'est pas. Au lieu de cela ils veulent jouer le jeu de l'"impartialité" et plutôt diffuser des interprétations, des revendications des deux parties, leurs présentations de preuves, mais nous n'allons pas prendre parti.

C'est pour cette raison que pendant les six premiers mois je n'ai pas donné d'interview. Ce n'est pas avant décembre 2013 que j'ai donné ma première interview à Barton Gellman du Washington Post. Durant cette période j'espérais que quelqu'un d'autre se manifesterait du côté politique et deviendrait le visage de ce mouvement. Mais je pensais surtout que cela inspirerait une réflexion dans les organes médiatiques sur ce qu'était leur rôle. Je pense qu'ils ont fait un assez bon travail, notamment parce que c'était une première, notamment parce que c'est un domaine dans lequel la presse a été, au moins au cours des quinze dernières années, extrêmement réticente à présenter un esprit critique vis-à-vis des affirmations du gouvernement. Si le mot terrorisme apparaissait il n'était pas question d'interroger les faits. Si le gouvernement disait, regardez c'est secret pour telle raison, c'est confidentiel pour telle raison, les journalistes en restaient là. A nouveau, et ce n'est pas pour taper sur le New York Times, mais lorsqu'on regarde les rumeurs d'écoutes électroniques qui allaient être publiées en octobre d'une année électorale [les élections ont lieu en novembre, NdT], alors que l'issue de cette élection dépendrait d'une très faible proportion des voix, la plus faible dans une élection présidentielle, au moins dans l'histoire récente. C'est difficile de croire que si cette histoire avait été publiée elle n'aurait pas modifié le déroulement de l'élection.

Bell : L'ancienne rédactrice en chef du Times, Jill Abramson, a déclaré que son article comportait des erreurs avérées, « J'aurais aimé ne pas cacher une partie de l'histoire. » Ce que vous dites fait certainement écho à ce que je connais et comprends de l'histoire récente de la presse US, c'est à dire que les préoccupations de sécurité après le 11-Septembre ont réellement modifié en profondeur la manière de rendre compte de de ce que disent l'administration et l'autorité dans ce pays. Ce que nous savons au sujet des programmes de drones provient de déclarations, ou de ce que « The Intercept » a découvert, et de compte-rendu qu'en a fait Jeremy Scahill, ce qui a été incroyablement important. Mais une grande partie des informations est venue du terrain. Le fait que nous étions conscients que les drones bombardaient des villages, tuant des civils, ignorant les frontières là où ils n'étaient pas supposés se trouver, cela vient des gens qui le faisaient savoir depuis le terrain.

Quelque chose d'intéressant s'est réellement produit au cours des trois dernières années, qui me fait penser à ce que vous dites de la manière dont la NSA opère. Nous voyons une relation beaucoup plus étroite maintenant entre journalisme de technologie et la technologie de communication de masse plus que jamais auparavant. Les gens maintenant font complètement confiance à Facebook. Pour partie c'est lié à un changement commercial aux US, mais vous avez aussi des activistes et des journalistes qui sont régulièrement torturés ou tués, comme par exemple au Bangladesh, où il est impossible d'opérer comme presse libre, mais ils réussissent à utiliser ces instruments. C'est pratiquement comme le média public américain qu'est maintenant Facebook. Je me demande ce que vous en pensez ?

C'est un développement tellement récent.

Snowden : L'une des questions les plus importantes est que nous avons beaucoup de publications en concurrence pour un montant fini et en diminution d'attention disponible. C'est pourquoi on constate l'augmentation de ce genre de publications hybrides comme BuzzFeed, qui produisent une énorme quantité de cochonneries. Ils font du test et utilisent les principes scientifiques. Leur contenu est fabriqué spécialement pour attirer l'attention alors qu'il n'a aucune valeur pour le public. Il n'incorpore aucune valeur informative. Du genre voici 10 images de chatons tellement adorables. Mais ensuite ils développent une ligne éditoriale très conformiste, et l'idée est que s'ils entrainent la consultation dans cette direction, théoriquement alors les gens qui consultent les suivront sur les autres sujets.

Il y a des gens qui vont se servir de cela ; si ce n'est pas BuzzFeed, ce sera quelqu'un d'autre. Ce n'est pas une critique d'un modèle en particulier, mais l'idée ici est que le premier clic, la première mise en relation concentre toute l'attention. Plus nous lisons à propos d'une certaine chose, cela en fait réoriente notre cerveau. Tout ce avec quoi nous interagissons a un effet sur nous, une influence, laisse des souvenirs, des idées, instille des expressions mimétiques qu'ensuite nous conservons en nous et qui formatent ce que nous regarderons ensuite, et qui orientent notre regard.

Bell : Oui, c'est la différence entre le journalisme de création et les plateformes technologiques de grande taille, qui ne sont pas foncièrement journalistiques. En d'autres termes, elles n'ont pas d'objectif fondamental.

Snowden : Elles n'ont pas de rôle journalistique, c'est un rôle de simple transmission.

Bell : D'accord, c'est un rôle commercial, et alors ? Quand vous êtes allé voir Glenn et The Guardian, ils n'ont pas hésité une seconde pour savoir que le rôle principal d'un organe de presse est de diffuser cette histoire à l'extérieur aussi vite et de manière aussi sécurisée que possible en s'imposant de protéger une source.

Est-il encore possible de protéger ses sources actuellement ? Vous avez eu une intuition de devin en pensant qu'il était inutile de vous protéger vous-même.

Snowden : J'ai un avantage incomparable.

Bell : Oui, c'est sûr, cependant cela fait une énorme différence par rapport à il y a vingt ans.

Snowden : C'est quelque chose dont nous avons vu d'autres exemples dans l'enregistrement public en 2013. C'était l'affaire James Rosen où on a vu que le Ministère de la Justice (Department of Justice), et plus largement le gouvernement, excédait ses pouvoirs en exigeant les copies des mails et des appels téléphoniques, et dans l'affaire AP où des enregistrements d'appels téléphoniques ont été saisis alors qu'ils étaient effectués depuis le bureau de journalistes.

En soi cela est glaçant, parce que le travail traditionnel de journaliste, la culture traditionnelle, où le journaliste appelle son contact et dit bon maintenant causons, devient soudain quelque chose qui peut conduire à les incriminer. Mais plus sérieusement, si l'individu en question, l'employé du gouvernement qui travaille avec le journaliste pour faire connaître une affaire d'intérêt public, si cette personne est allée si loin qu'elle a effectué un acte journalistique, tout d'un coup ils peuvent être découverts facilement s'ils ne sont pas conscients de la situation.

On voit l'écart entre les périodes pendant lesquelles les gouvernements successifs peuvent garder un secret sont en train de rétrécir. Les secrets deviennent connus du public à un rythme qui s'accélère.

Je n'avais pas cette compréhension au moment où j'essayais de me montrer parce que je n'avais pas de relation avec les journalistes. Je n'avais jamais parlé à un journaliste de manière un tant soit peu consistante. Alors, au lieu de cela, j'ai tout simplement pensé à la relation de confrontation dont j'avais hérité par mon travail en tant qu'officier de renseignement en travaillant pour la CIA et la NSA. Tout est secret et vous avez deux sortes de couverture. Vous avez la couverture du statut qui est la suivante : à l'extérieur vous vivez comme un diplomate pour justifier votre présence. Vous ne pouvez pas dire tout simplement je travaille pour la CIA. Mais vous avez aussi une autre couverture qu'on appelle la couverture "action". Dans ce cas vous n'allez pas rester longtemps sur place, vous pouvez juste être présent dans un immeuble et vous devez pouvoir justifier votre présence, il vous faut un prétexte. Ce genre de déguisement est malheureusement de plus en plus souvent nécessaire dans le cas de reportage. Les journalistes devraient le savoir, les sources devraient le savoir. N'importe quand, si vous êtes arrêté par un officier de police et qu'il veuille récupérer votre téléphone ou autre chose du même genre, vous pouvez vous retrouver obligé d'expliquer votre présence. C'est particulièrement vrai dans un pays comme le Bangladesh. J'ai entendu dire qu'ils recherchent la présence de VPN (logiciel de réseau virtuel privé) qui évite le barrage de la censure et permet d'accéder à des réseaux d'information non surveillés, ce dont ils se servent comme preuve de comportement d'opposition, une qualification qui peut vous causer de sérieux ennuis dans cette région du monde.

Au moment des fuites je pensais simplement, d'accord le gouvernement — et il ne s'agit plus d'un seul gouvernement maintenant — on parle en réalité de l'alliance de renseignement des « Five Eyes » (les cinq yeux : Les États-Unis, le Royaume Uni, la Nouvelle Zélande, l'Australie et le Canada) qui forment un super État pluri-continental dans ce contexte de partage, ils vont devenir chèvres avec ces révélations. Il y a des institutions, par exemple, au Royaume-Uni, qui peuvent imposer des remarques D, ils peuvent dire vous ne devez pas publier cela, ou vous ne devriez pas publier cela. Aux États-Unis il n'est pas certain que le gouvernement n'essaierait pas d'exercer une influence à priori de manières légèrement différentes, ou qu'ils n'attaqueraient pas les journalistes comme complices de quelque délit pour intervenir sur le reportage sans aller jusqu'à attaquer l'institution elle-même, seulement les personnes. On a déjà vu cela dans des documents de justice. Ce fut le cas pour James Rosen où le Ministère de la Justice l'avait désigné comme un accessoire – et ils ont dit qu'il était un conspirateur. Donc l'idée qui me venait était que j'avais besoin d'institutions travaillant au-delà des frontières dans de nombreuses juridictions simplement pour compliquer la situation légalement au point que les journalistes pourraient jouer leur partie, légalement et de façon réellement journalistique plus efficacement et plus rapidement que le gouvernement ne pourrait jouer la partition légale pour intervenir vis-à-vis d'eux.

Bell : C'est vrai, mais c'est le genre de choses qui se sont passées lors du reportage de l'affaire.

Snowden : Et c'est d'une manière que je n'avais même pas anticipée, parce que, qui pouvait imaginer qu'une affaire comme celle-là pourrait réellement échapper au contrôle et aller même encore plus loin : Glenn Greenwald qui vivait au Brésil, et faisait des papiers pour l'agence là-bas d'un organe de presse US, mais domicilié au Royaume-Uni, le Washington Post qui fournissait la carte de visite institutionnelle et disait, voyons, ceci est une histoire vraie, il ne s'agit pas d'un simple débat sur le sujet entre gauchistes allumés, et aussi Der Spiegel en Allemagne avec Laura (Poitras). Tous ces éléments représentaient un système dont je ne pensais pas qu'il pourrait être surmonté avant que l'affaire puisse être rendue publique. Le temps que le gouvernement rassemble tous les éléments du dossier et tente d'intervenir dessus, l'histoire se résumerait à ça.

Bell : Vous donnez en fait une analyse sophistiquée aussi bien de ce qui s'est produit dans les pratiques de reportage que des évolutions des structures des média. Comme vous dites, vous n'aviez eu aucune interaction avec des journalistes. Je pense que l'une des raisons pour lesquelles la presse vous a fait bon accueil était que vous-même faisiez confiance aux journalistes, bizarrement. Et puis vous avez continué à penser que vous pouviez faire confiance à ces gens, pas seulement pour votre vie, mais avec une énorme responsabilité. Alors vous avez passé un temps considérable, particulièrement avec Glenn, Laura et Zwen (MacAskill) dans des chambres d'hôtel. Quel a été ce processus d'approfondissement, de rencontre avec eux ? Mon expérience me dit que plus les gens s'approchent de la presse et bien souvent moins ils l'apprécient. Pourquoi est-ce que vous faites confiance aux journalistes ?

Snowden : Ça renvoie à une question plus large – quelle impression j'avais des journalistes, selon quel processus je devenais familier avec eux ? Il y a deux réponses, l'une politique et l'autre pratique. En particulier pour Glenn, je crois très fort qu'il n'y a pas de qualité plus importante pour un journaliste que l'indépendance. C'est à dire une indépendance de perspective, et particulièrement un esprit critique. Plus l'organe de presse est puissant, plus il devrait cultiver l'esprit critique. Il y a un principe qui a été mis en avant par un ancien journaliste, I.F. Stone : "Tous les gouvernements sont pilotés par des menteurs et il ne faut rien croire de ce qu'ils disent." Selon mon expérience c'est exactement la vérité. J'ai rencontré Daniel Ellsberg et discuté de cela avec lui, et c'est conforme à son expérience également. Il mettrait au courant le Secrétaire de la Défense (équivalent du Ministre de la Défense) dans l'avion, et lorsque ce Secrétaire de la Défense débarquerait au pied de la passerelle en serrant les mains de journalistes, il dirait quelque chose qu'il savait être absolument faux et contraire à ce qui avait été dit lors de la réunion (précédente) parce que c'était sa fonction. C'était son travail, sa responsabilité en tant que membre de cette institution.

Il y a un principe qui a été mis en avant par un ancien journaliste, I.F. Stone : « Tous les gouvernements sont pilotés par des menteurs et il ne faut rien croire de ce qu'ils disent. » Selon mon expérience c'est exactement la vérité.

Passons à Glenn Greenwald, si on l'envisage comme archétype, vraiment il en représente la forme la plus pure. Je dirais qu'en dépit des faiblesses de n'importe quel journaliste, d'une manière ou d'une autre, s'ils ont cette indépendance de perspective, ils ont la plus grande capacité de rendre compte qu'un journaliste puisse atteindre. Finalement, peu importe si vous êtres brillant, peu importe votre charisme, peu importe la perfection de vos sources ou la qualité de votre entregent, si vous vous contentez de reprendre les déclarations des institutions qui disposent du maximum de privilèges à défendre, et que vous vous contentez de les prendre pour argent comptant, toutes les autres qualités qui jouent en votre faveur ne valent finalement rien parce que vous ratez l'essentiel.

Il y avait la question plus large de ce que représente de travailler avec ces journalistes et de parcourir tout ce processus. Il a été avancé que j'étais naïf, en fait c'est l'une des critiques les plus communes sur moi actuellement — que je suis trop naïf, que j'ai trop confiance dans le gouvernement, que j'ai trop confiance dans la presse. Je ne considère pas cela comme une faiblesse. Je suis naïf mais je pense que l'idéalisme est nécessaire pour réaliser le changement, non pas de la politique mais de la culture, correct ? Parce qu'on peut changer une loi ou une autre, on peut changer un programme politique ou un autre, mais en fin de compte ce sont les valeurs partagées par les gens dans ces institutions qui produisent ces politiques ou ces programmes. Ce sont les valeurs des gens qui sont assis à leur bureau devant la page blanche de leur ordinateur, que ce soit avec Microsoft Office ou n'importe quel autre outil.

Bell : J'espère qu'ils n'utilisent pas Microsoft Office, mais on ne sait jamais.

Snowden : Ils ont une page blanche…

Bell : Ils ont une page blanche, exactement.

Snowden : Dans leur système de gestion de contenu, quel qu'il soit. Comment les individus vont-ils approcher cet ensemble de faits la semaine prochaine, le mois prochain, l'année prochaine ou dans la décennie à venir ? Qu'est-ce que le professeur de l'école de journalisme dira dans ses cours pour imprimer de nouveau ces valeurs dans les esprits, pour les mettre en avant pour la prochaine génération de reporters ? Si on ne gagne pas là-dessus, on a perdu globalement. Plus fondamentalement, les gens disent, pourquoi avez-vous fait confiance à la presse étant donné ses échecs ? En partant du fait que j'étais plutôt connu pour critiquer la presse.

Bell : S'ils avaient fait leur travail, vous seriez chez vous actuellement.

Snowden : Oui, je vivrais bien tranquillement à Hawaï.

Bell : Ce ne serait déjà pas si mal.

Snowden : Les gens demandent comment avez-vous pu faire ça, pourquoi avez-vous voulu le faire ? Comment pouviez-vous faire confiance à un journaliste qui n'avait absolument aucune formation en opération de sécurité pour la protection de votre identité, parce que s'ils foirent, vous allez en prison. La raison était que justement c'est ce à quoi je m'attendais. Je n'ai jamais pensé pouvoir sortir d'Hawaï. Je voulais faire de mon mieux, mais mon but ultime était simplement de remettre cette information dans les mains du public. J'ai considéré que le seul moyen de le faire avec un résultat significatif était de le faire avec la presse. Si on ne peut pas avoir confiance dans la presse, si on ne peut pas faire le pari de la confiance, soit être bien servi par eux, soit mal servi et être déçu par la presse, alors on a perdu d'avance. Vous ne pouvez pas avoir une société ouverte sans communication ouverte. En fin de compte, le test d'une communication ouverte est une presse libre. Si les journalistes ne peuvent pas chercher l'information, s'ils ne peuvent pas contester le contrôle du gouvernement sur l'information, et en bout de course diffuser l'information – pas seulement des informations sur le gouvernement, mais aussi sur les intérêts des grandes entreprises qui ont un effet délétère sur les choix faits par le pouvoir, sur les prérogatives du pouvoir – je me trompe peut-être, mais je dirais que ce n'est pas la démocratie américaine traditionnelle dans laquelle je croyais.

Donc l'idée était que je pouvais prendre ces risques parce que je m'attendais à en supporter les coûts. Je m'attendais à une falaise au bout du chemin. C'est assez bien illustré dans Citizenfour parce que le film montre qu'il n'y avait absolument aucun plan pour le lendemain.

Le plan pour arriver à travailler avec les journalistes, pour transmettre cette information, l'expliquer, la contextualiser, ce plan-là était extrêmement détaillé, parce qu'il fallait qu'il le soit. Au-delà, les risques étaient ma partie. Ils ne concernaient pas les journalistes. Ils pourraient faire tout le reste. C'était aussi intentionnel, parce que si les journalistes avaient fait quoi que ce soit de suspect — par exemple, si j'étais resté à la NSA en tant que source, et qu'ils m'avaient demandé tel ou tel document, cela aurait pu affecter l'indépendance à la base, la crédibilité de l'action, et en fait cela leur aurait fait prendre des risques tels que la profession aurait pu se voir imposer de nouvelles contraintes.

Bell : Donc, rien de ce que vous avez expérimenté dans cette pièce avec cette équipe, ou qui s'est passé après, ne vous a fait vous questionner ou réévaluer le journalisme ?

Snowden : Je n'ai pas dit ça. Travailler réellement plus étroitement avec les journalistes a radicalement refondé ma compréhension du journalisme, et cela continue aujourd'hui. Je pense que vous serez d'accord pour dire que n'importe qui qui a travaillé dans le domaine de l'information, soit directement ou même à sa périphérie, a vu des journalistes, ou plus directement, des éditeurs — qui sont terrifiés, qui détiennent une histoire, qui ne veulent pas publier un détail, qui veulent attendre l'avis des avocats, qui sont inquiets de leurs responsabilités.

Vous avez aussi des journalistes qui se lancent tout seuls et publient des détails qui mettent en péril directement la sécurité de certaines personnes. Il y avait des détails publiés par au moins un des journalistes qui débattaient des méthodes de communication que j'utilisais encore activement et qui avaient été secrètes auparavant. Mais le journaliste ne m'a jamais averti, donc tout à coup j'ai dû changer ma méthode. Ce qui a marché parce que j'avais la possibilité de le faire, mais c'était dangereux.

Bell : Quand est-ce que cela est arrivé ?

Snowden : Cela s'est passé lors du maximum de l'intérêt du public. L'idée ici est que le journaliste, au fond, et particulièrement une certaine catégorie de journalistes, ne doit aucune allégeance à sa source. Ils n'écrivent pas l'histoire selon l'orientation que désire la source, ils ne s'occupent pas du calendrier de publication, en théorie, pour favoriser ou défavoriser la source. Il y a de solides arguments pour qu'il en soit ainsi : la connaissance par le public de la vérité est plus importante que les risques que cette connaissance engendre pour quelques-uns. Mais en même temps, lorsqu'un journaliste rend compte de quelque chose comme un programme classé confidentiel et qui implique des sources gouvernementales, il faut un niveau de prudence incroyablement élevé pour s'assurer que ces sources ne seront pas sanctionnées si quelque chose déraille après la publication. Il faut que le journaliste fasse en sorte de conserver ce détail de l'histoire dans des documents confidentiels, parce que s'il nomme l'officiel du gouvernement cela peut les exposer à de gros ennuis, ou cela peut faire fermer le programme en cause, ou même cela peut entraîner la modification des intervenants des opérations dans quelque pays lointain.

Il s'agit d'être juste prudent, n'est-ce pas ? Mais demandez-vous – faut-il que les journalistes soient juste aussi prudents lorsque celui qui aura le choc en retour d'un détail particulier est leur propre source ?

De mon expérience la réponse ne paraît pas aussi évidente que l'on pourrait s'y attendre.

Bell : Est-ce que vous entrevoyez un monde où il n'y aura pas besoin de lanceur d'alerte pour faire sortir le genre de documents que vous avez révélés ? Quel genre de mécanisme interne serait nécessaire de la part du gouvernement ? À quoi cela pourrait-il ressembler à l'avenir ?

Snowden : C'est vraiment une question philosophique intéressante. Cela ne relève pas de mécanismes techniques, cela relève de la culture. On a vu dans l'Union européenne un grand nombre de rapports faits par des commissions parlementaires, par le Conseil de l'Europe, qui disaient il faut protéger les lanceurs d'alerte, en particulier les lanceurs d'alerte dans le domaine de la sécurité nationale. Dans le contexte national aucun pays ne veut vraiment légiférer pour autoriser des individus, à tort ou à raison, à mettre en cause le gouvernement. Mais peut-on fournir un cadre international pour cela ? On pourrait dire, particulièrement quand des lois sur l'espionnage sont utilisées dans les poursuites, que cela existe déjà. C'est pourquoi l'espionnage, par exemple, est considéré comme une infraction politique, parce que c'est un délit politique, comme on dit. C'est un argument assez faible, ou une justification assez faible, pour ne pas réformer les lois sur les lanceurs d'alerte. Particulièrement quand, à travers l'Europe de l'Ouest, il ne s'agit que de dire, oui nous aimons ce gars, il a fait de bonnes choses. Mais s'il frappe à la porte on le renverra chez lui immédiatement, sans se soucier de savoir si c'est illégal, simplement parce que les US vont exercer des représailles contre nous. C'est extraordinaire que les membres les plus importants du gouvernement allemand aient dit à propos de cette affaire - ça c'est de la realpolitik ; c'est une question de rapport de force plutôt que de principe.

Maintenant comment pouvons-nous arranger ça ? Je pense qu'en grande partie cela dépend de la culture, et nous avons besoin d'une presse plus volontaire et réellement désireuse de critiquer le gouvernement plus qu'aujourd'hui. Bien que nous ayons nombre de bonnes institutions pour cela, ou que nous voulions le faire, on a besoin d'une culture commune. Le seul contre-argument que le gouvernement développe en opposition au lancement d'alerte sur la sécurité nationale, et sur bien d'autres choses qui les ont embarrassées par le passé, est que cela comporte des risques, cela pourrait mal se passer, et ils pourraient avoir du sang sur les mains.

Pourquoi ont-ils des règles de base différentes dans le cas du journalisme sur les questions de sécurité nationale ?

On voit cela non seulement aux États-Unis mais en France, en Allemagne, au Royaume-Uni, dans tous les pays Occidentaux, et bien sûr dans tous les pays plus autoritaires ils mettent en avant les idées de secret d'État, de confidentialité, et disent vous ne devez pas savoir ceci ou cela.

Nous nous désignons comme des citoyens privés, et nous désignons les représentants élus comme des officiels publics parce que nous devrions savoir tout sur eux et leurs activités. Dans le même temps, ils sont supposés ne rien savoir sur nous car ils exercent le pouvoir et nous présentons toutes les vulnérabilités. Toutefois, de plus en plus le schéma s'inverse où ils sont les officiels privés et nous sommes les citoyens publics. Nous sommes de plus en plus surveillés, suivis, et l'objet de rapports, quantifiés et repérés et influencés, et eux dans le même temps sont davantage protégés, deviennent moins faciles à atteindre et aussi moins sujets à rendre des comptes.

Bell : Mais Edward, quand vous parlez de cette manière, vous laissez entendre que vous considérez que c'est en développement. Certainement il y a un fort accroissement, comme vous le montrez dans la surveillance et les écoutes depuis le 11-Septembre. Est-ce une évolution progressive ?

De l'extérieur il a semblé que l'Amérique post 11-Septembre, pour des raisons compréhensibles, est entrée dans un climat de psychose nationale. Si vous avez grandi en Europe, il y avait régulièrement des actes terroristes dans pratiquement tous les pays après la Seconde Guerre mondiale, toutefois pas sur la même échelle, jusqu'à une brève période de cinq ans de répit jusqu'en 2001. Ensuite la nature du terrorisme a changé. Dans une certaine mesure c'était prévisible. Vous en parlez comme d'un problème en augmentation constante. Avec le « Freedom Act » en 2015, la presse a repéré cela comme un moment significatif où la température était montée d'un cran. Il ne semble pas que vous pensez réellement cela. Il semble que vous laissez entendre que ce rapport public/privé autour de la confidentialité et de l'espionnage évolue comme un continuum. Si c'est le cas, comment cela est-il en train de changer ?

Particulièrement dans le climat politique actuel, après les attaques terroristes de Paris et d'autres nous avons vu apparaitre des arguments pour casser l'encodage.

Snowden : Je ne pense pas que cela soit en contradiction. Je pense que ce dont nous parlons sont les tendances naturelles du pouvoir et des mœurs, que pouvons-nous faire pour les endiguer, pour maintenir une société libre. Donc, quand on pense à ce que les choses sont devenues dans les USA du « Freedom Act », et quand nous regardons en arrière les années 1970, c'était même pire alors du point de vue de la facilité que le gouvernement avait de commettre des abus et de ne pas en rendre compte. Un des héritages les plus importants de 2013 n'est pas nécessairement quelque chose qui a été publié, mais c'est l'impact de publications sur la culture du gouvernement. Ça a été la confirmation vite venue dans le sillage des révélations de WikiLeaks qui furent aussi très importantes de ce point de vue, que le secret ne dure pas pour toujours, Si vous autorisez une politique qui est clairement contraire à la loi, il vous faudra un jour vous en expliquer.

La question est la suivante, pouvez-vous garder les choses cachées assez longtemps pour ne plus être aux affaires, et de préférence assez longtemps pour ne plus risquer le genre de choses comme une sanction électorale. On voit l'écart diminuer entre les périodes de temps pendant lesquelles les administrations successives pouvaient conserver un secret. Les secrets deviennent publics à un rythme de plus en plus rapide. C'est une bonne chose. C'est pareil dans le contexte du terrorisme.

Il y a une idée intéressante lorsque vous disiez cet effet bizarre sur les US que vous décriviez comme une psychose collective à la suite du 11-Septembre, alors que les pays européens avaient fait face à des attaques terroristes de façon plus habituelle. Les US avaient en fait été soumis au même phénomène, et en réalité on pourrait même dire soumis à des attaques à fort impact comme par exemple l'attaque d'Oklahoma City où un bâtiment fédéral avait été détruit par un individu isolé, un seul acteur.

Bell : Que pensez-vous des relations entre les gouvernements qui demandent à Facebook et les autres plateformes de communication d'aider à combattre Daesh ?

Snowden : Devons-nous à la base sous-traiter à des entreprises la fonction de réglementer le monde ? Si vous regardez dans ce contexte, il devient soudainement très clair que ce n'est vraiment pas une bonne idée, particulièrement parce que le terrorisme n'a pas de définition précise et internationalement reconnue. Si Facebook dit, nous ne prendrons aucun message de quiconque dont le gouvernement dit qu'il est un terroriste, tant que c'est ce gouvernement... et puis tout d'un coup il faut qu'ils le fassent pour un autre gouvernement. Les définitions chinoises à propos de qui est et qui n'est pas un terroriste seront radicalement différentes de celles du FBI. Mais si les entreprises essaient d'être sélectives et disent, bon, on ne va le faire que pour un seul gouvernement, ils perdent immédiatement l'accès aux autres marchés. Donc ça ne marche pas, et c'est une situation dans laquelle les sociétés privées ne désirent pas se retrouver.

Toutefois, même si elles pouvaient le faire, il y a déjà des politiques en vigueur pour qu'elles le puissent. Si Facebook reçoit un avis disant que ceci est un message terroriste, ils peuvent le faire disparaître. Ce n'est pas comme si c'était difficile ou fastidieux lorsqu'il s'agit de violence.

La distinction est que le gouvernement essaie de dire, maintenant nous voulons qu'ils fassent disparaître tout discours radical. Est-ce qu'une compagnie privée serait fiable pour définir, à la place de la société, les limites des conversations publiques ? Et cela va bien au-delà des frontières maintenant. Je pense que ce serait un précédent extrêmement dangereux de prendre ce chemin, et aussi irresponsable de le défendre de la part des responsables Américains.

Les véritables solutions sont sans doute bien plus en termes de nouvelles institutions qui encadreraient la manière de réguler la mise en œuvre des lois, nous éloignant des points de conflits militaires, de conflits sur le secret, et tout simplement en direction de politiques publiques.

Il n'y a aucune raison que nous ne puissions pas avoir une force internationale d'anti-terrorisme qui ait réellement une juridiction universelle. Par universelle j'entends en termes de faits, contrairement au droit actuel.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/11/pourquoi-les-medias-ne-font-pas-leur.html

 

 


Eurexit is coming…

 

Juste un petit post pour votre week-end prolongé…

 

Votre prochain pont est en effet attendu pour l’ascension 2017 (25 mai), mais vous aurez quelques week-ends prolongés : 11 novembre, 17 avril pour le lundi de pâques, 1er et 8 mai 2017 pour compenser le fait que Noël et le jour de l’an prochain tombent un dimanche…

J’en profite pour relayer quelques nouvelles du front… des sceptiques européens qui m’inquiètent au plus haut point, dans la mesure où ils tirent tous la sonnette d’alarme avec de plus en plus de vigueur, alors que je suis à bord de mon voilier pour finir sa mise en hivernage, comme d’autres rentrent leurs plantes dans l’attente des premières gelées.


Il faut dire que l’année qui se termine aura été « sévère » : Le « Brexit », certes (et on va y revenir), après les contingences imposées aux Grecs, le tout sous couvert de crises internationales monétaires, migratoires, économiques et géopolitiques…

Les guerres, les conflits, on vit décidément dans un monde particulièrement instable voire dangereux, avec sa ribambelle d’attentats et ses flots de réfugiés ininterrompus.

Faut effectivement avoir les nerfs drôlement solides et bien accrochés pour vivre l’âme en paix, à nos époques !

Et encore plus récemment, la « sortie » du gouvernement Wallon reprise mercredi dernier sur ce blog (je ne vous fait pas le lien : C’est encore « tout chaud » et d'ailleurs, ils sont revenus dessus. Nous aussi, mais plus tard).

Pour ma part, je note pour vous, là encore parce que vous n’aurez que peu de relai dans votre quotidien habituel (je dis là encore, parce que pour demain je vous réserve un post sur Snowden que je viens de programmer sur l’espion américain exilé en Russie, où je fais œuvre de relayer ces informations qui ne vous sont pas accessibles depuis la « Gauloisie-gauloisienne » le même motif) que le dernier « coup » nous vient de Hongrie.

Un pays européen qui fêtait sa fête nationale la semaine dernière, le 23 octobre.

Viktor Orbán, son « patron » n’a pas hésité : l’Union européenne, selon lui, est en voie de « soviétisation » !

Rien de moins…

Une caricature ? Non, il sait de quoi il parle, lui : En 1956, la Hongrie est une république « populaire », manière de rappeler qu’elle vit alors dans la sphère d’influence de l’Union soviétique, peu soucieuse de démocratie.

Du 23 octobre au 10 novembre, l’insurrection de Budapest entend mettre fin à la dictature. Les étudiants, premiers à descendre dans la rue, sont rapidement rejoints sur le pavé par une foule de citoyens hostiles au régime.

Budapest est relayée par l’ensemble du pays.

Et le pays en révolte y croit, pensant à tort avoir derrière lui le monde-libre désireux de porter un coup fatidique à l’URSS.

Vous connaissez la suite : La révolution, sur le point d’aboutir, est écrasée.

Et plus tard, dans la même veine, ce sera Prague, en pleine révolutions estudiantines en occident, qui protestent aussi contre les bombardements au Vietnam.

Ils veulent surtout ne « pas faire la guerre », comme tous les peuples qui y ont tout à perdre, y compris leur jeunesse…

Les troupes soviétiques envahissent le pays, reprennent Budapest et étouffent les voix discordantes jusqu’à faire taire toute opposition pendant trente ans. 

Écoutons-le : « Les peuples qui aiment leur liberté doivent sauver Bruxelles de la soviétisation, de gens qui veulent nous expliquer comment nous devons vivre dans nos propres pays. »

Eh oui, l’homme qui a fait ériger un mur à sa frontière (un de plus…) pour éviter l’envahissement par les migrants syriens (qui fuient la paisible administration de « Babar-Chat-elle-a-sale » et les exactions des troupes libératrices russes en lutte contre l’EI terroriste) a également rappelé son opposition à la politique d’accueil mise en place sur le continent, ciblant notamment la Commission européenne qui a fait « le choix du modèle le moins coûteux, le plus dilué, le plus confortable, préférant les immigrés à ses propres enfants, préférant la spéculation au travail »…

La charge, là, en une seule phrase !…

Si ce n’est pas un signal d’alarme bien sonore, qu’est-ce donc d’autres ?

Le Premier ministre hongrois en a profité pour rappeler les héritages ayant mené à la liberté : « En tant qu’héritiers de 1956, nous ne pouvons permettre que l’Europe se coupe des racines qui l’ont grandie et qui nous ont aidés à survivre à la répression soviétique. Il n’y a pas d’Europe libre sans États-nations et sans les milliers d’années de sagesse dues au christianisme. »

J’aurai préféré qu’il parle de « judéo-christianisme » et fasse référence aux démocraties antiques, mais bon…

Pour lui, assurément europhile, il se pose paradoxalement comme l’opposant numéro un à l’Europe dite « de Bruxelles ».

Extraordinaire, non ? 

Et de vous rappeler justement le « Brexit ».

Car « mes sources » confirmaient déjà en début de semaine dernière : Ils cherchent tous des locaux disponibles rapidement, à Paris où Francfort, par dizaine de milliers de mètres-carrés. Et les agences immobilières étaient sur les dents.

C’est fort drôle, finalement : Le peuple a voté la liberté et devinez quoi, les businessmen de la City, qui ont fait la réputation mondialement connue de la place de Londres, votent avec leur pieds !

Vous n’étiez pas nés, moi si, et je me rappelle fort bien qu’à l’inverse, si le « mur de fer » est tombé en Allemagne de l’Est, c’est parce qu’ils étaient des dizaines de milliers à « voter avec leur pieds » en passant par l’Autriche…

Depuis l’Autriche a aussi renâclé à la perspective du CETA et vote pour un président d’extrême-droâte… même qu’ils prennent le risque de remettre ça !

C’est curieux, l’Histoire : Il y a trente ans, le « Big Bang » introduit par « Maggie-la-dame-de-fer » dérégulait la finance et ouvrait une ère dorée.

La crise financière de 2008, puis le « Brexit », remettent radicalement en cause cette domination 30 ans plus tard, une génération, au moins autant que le Hongrois.

Chez un des « potes-de-mon-Boss-à-moi » l’un des associés d’une boutique de gestion de fortune n’y allait pas par quatre chemins : « On prépare nos cartons pour déménager à Paris. Moi, j’avais de toute façon prévu de rentrer pour des raisons personnelles à l’été 2018. Mais avec le Brexit, on va très probablement déplacer toute l’entreprise. »

Avec seulement dix personnes, la structure, qui gère 1,5 milliard d’euros, est très légère et peut facilement se déplacer.

Une décision définitive sera prise probablement début 2017.

Ou à Noël.

Goldman Sachs envisage ainsi de transférer entre 1.000 et 2.000 postes londoniens à Paris ou à Francfort. 

Un autre cadre-dirigeant d’une des plus grosses banques de la planète est tout aussi catégorique : « Nos plans pour déménager sont prêts. On attend que « Théière Mai-juste-n’en-peut-plus », la première ministre, lance officiellement les négociations de retrait de l’Union européenne, ce qu’elle a promis de faire d’ici à mars 2017. Si on n’y voit pas plus clair à ce moment-là, on mettra à exécution nos plans. »

Dans un premier temps, plusieurs centaines d’emplois seront transférés. Destination probable : La « Gauloisie » ou la « Teutonie ».

Figurez-vous que si le choix n’est pas totalement bouclé, ce n’est pas tant une question de foncier disponible : Il y a des bureaux vacants tant à la Défense qu’à Francfort. C’est à cause que les rumeurs persistent sur une scission de la zone euro !

Euromark à Francfort, Euro-tout-court à Paris, Rome n’étant pas aussi bien équipé en infrastructures téléphoniques. Quitte à déménager, autant n’avoir pas à le refaire dans 4 ou 5 ans…

Et vous aurez noté que jamais Bruxelles n’apparaît dans leurs choix…

On se demande bien pourquoi, n’est-ce pas.

Et personnellement de rappeler le risque « Gaulois » de voir le pays politiquement basculer vers un extrême compliqué à gérer à plus ou moins long-terme.

Ce à quoi on me rétorque que je suis un oiseau de mauvais augure et que de toute façon « le marché » n’y croit pas.

Et d’avoir le dernier mot : « Les marchés n’ont pas cru au Brexit non plus… »

Manque d’anticipation, sourds aux fameux « signaux d’alarme » (qui persistent…).

Le directeur général de l’Association des banquiers britanniques, Anthony Browne, cité par The Observer, a signalé que « le débat public et politique actuel nous menait dans la mauvaise direction », annonçant la décision des principales banques britanniques de se relocaliser.

Selon lui, le « Brexit » signifie pour les banques non seulement l’imposition de tarifs supplémentaires sur le commerce, mais également sur d’autres secteurs.

« La trajectoire actuelle menace non seulement le libre-échange, mais le droit légal des banques de fournir des services », a-t-il souligné.

« La plupart des banques internationales ont maintenant des équipes de projet affairées à mettre en branle les opérations nécessaires afin d’assurer une continuité de service auprès de leurs clients, la date à laquelle cela doit se faire, et la meilleure façon de le faire », a-t-il fait savoir.

« Leurs mains tremblent sur le bouton de relocalisation. Plusieurs petites banques prévoient d’engager très rapidement le processus de relocalisation avant Noël, les grandes banques devraient emboîter le pas dès le premier trimestre de l’année prochaine. »

Optimiste, dans le même temps, il a suggéré que Londres et sa City, en tant que centre financier international, pourrait « survivre ».

Combien de temps au juste ?

Qu’est-ce qui est en jeu ? Tout simplement une histoire de passeport financier !

C’est la grande obsession de Londres du moment en ce moment, à tel point que les conseillers de la « Théière Mai-juste-n’en-peut-plus » menaçaient d’abaisser l’impôt sur les sociétés à 10 % (contre 20 % aujourd’hui) si le précieux sésame lui était supprimé, transformant la place londonienne en « paradis-fiscal » mieux que Dublin.

Dublin travaille déjà en Euro, à la différence de la capitale de l’empire britannique.

Francfort est au cœur de l’Europe de l’euro-fort.

Paris aux confluents entre l’Europe du nord et celle du sud.

Rome est trop excentrée géographiquement…

Et pourquoi est-ce si important ? Parce que ce passeport (en réalité, il en existe plusieurs versions : Pour les fonds, pour les banques, pour les assurances, etc…) permet aux établissements de la City de vendre des produits financiers dans l’ensemble de l’UE, tout en n’étant régulés que dans un seul pays.

Donc, donc, pas de passeport, pas de business en Europe, tout simplement.

Combien d’entreprises sont concernées ? Selon le régulateur britannique, elles sont 5.500 à se partager 336.000 passeports financiers, sachant qu’il en faut un pour chacun des pays membres de l’UE.

S’ils venaient à leur être retirés, ce sont entre 4.000 minimum à 35.000 emplois qui pourraient quitter Londres, soit entre 1 % et 8 % de la main-d’œuvre de la City  selon le cabinet Oliver Wyman.

Et autant de CA et de masse salariale en moins jusqu’à proximité de Saint-Paul’ en passant par les docks (reconvertis en quartier « bobo-des-affaires »).

À mon sens, c’est déjà plié : Même si Londres paye, achète le droit d’opérer pour ses banquiers – et au nom de quoi le contribuable devrait y consentir, puisqu’il refuse de payer, ce qui a justifié au moins pour partie le vote du « Brexit » ? – de toute façon, c’est sous réserve d’une réciprocité quant au principe de la « libre circulation des personnes », justement le sujet qui a pu fâcher…

Donc c’est peu probable.

Juste pour rappel et à titre d’exemple, même la Suisse, dont les gestionnaires de fortune, banquiers et financiers sont pourtant loin d’être des nains, s’est vu refuser ce passeport financier, alors que l’Helvétie a pourtant approuvé la libre circulation des personnes !

Ceci dit, je constate avec horreur que la plupart des « concentrés de neurones » parmi les plus affûtés du moment se refusent encore à voir les réalités et entendre les rumeurs de l’opinion.

C’est finalement assez drôlatique : Souvenez-vous, il n’y a même pas deux ou trois ans, tout le monde vous assurait que la zone euro exploserait, ne tiendrait pas le choc des crises !

Ils ont tous oublié leurs « fines analyses », spéculant à tout va contre l’Euro et… et, et finissent par s’y réfugier au moment même où elle n’a jamais été plus fragilisée !

Vraiment incroyable, finalement.

http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/10/eurexit-is-coming.html

 


CETA, c’est assez !

 

Moment de grâce démocratique…

 

Il vous faut voir ce petit morceau d’anthologie :

http://www.dailymotion.com/video/x4ymgvy_le-discours-exceptionnel-du-ministre-president-de-la-wallonie-la-belgique-ne-signera-pas-le-ceta_news

Il s’agit d’extraits du discours du Ministre-Président Wallon sur l’accord de libre-échange avec le Canada qui vient de capoter !

Et Paul Magnette, puisqu’il s’agit de lui, n’y va pas par quatre chemins : Un petit-génie ce gars-là, qui ferait bien d’inspirer la Commission, les membres du Conseil et quelques parlementaires européens.

L’accord commercial Canada/Europe, un texte de « 1.600 pages » au moment où je mets en ligne, j’ignore s’il sera ou non finalement signé pour être simplement reporté. Normalement, c’était pour demain, et c’est devenu le « petit-truc » qui fait œuvre d’épine dans le pied de la grande Europe !

Fabuleux, une fois encore.

Un discours à entendre et éventuellement à faire suivre à votre député de circonscription pour qu’il puisse en prendre un peu de la graine !

En effet, d’après une dépêche de l’AFP de dimanche soir, l’Union européenne et le Canada devait décider lundi soir s’ils maintiennent le sommet de signature sur le Traité de libre-échange CETA, prévu jeudi à Bruxelles, avait déclaré à l’AFP une source européenne.

« Demain après-midi/soir (…), le président du Conseil européen, « MacDonald Tutusk » aura une conversation téléphonique avec le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, pour décider s’ils maintiennent le sommet, a dit cette source. »

« Cette décision sera prise d’un commun accord entre M. Tutusk et M. Trudeau », a-t-elle ajouté : Co-responsables, donc.

« Elle dépendra beaucoup de ce que le Premier ministre belge, Charles Michel, dira à« Tutusk », a poursuivi cette source. »

« La Belgique est le seul pays des 28 de l’UE à ne (pas) pouvoir pour l’instant signer l’accord du CETA, négocié pendant sept ans, du fait de l’opposition de la région francophone du sud du pays, la Wallonie. »

Et puis finalement, pas de déplacement, retour à la case « négociation »…

Des négociations lancées depuis 7 ans, un traité occulté par son grand frère, le Tafta, des tractations européennes ne fuitant que quelques semaines avant la signature, les derniers récalcitrants véhéments comme l’Autriche mis dans le rang.

Et la Belgique contrainte de déclarer lundi dernier qu’elle rejetait l’ultimatum lancé par « McDonald Tutusk ».

« Il est évident que, dans les circonstances actuelles, on ne peut pas donner un oui aujourd'hui », a expliqué le chef du gouvernement wallon. Une déclaration dont le Premier ministre belge a tiré la conséquence, constatant que son pays n'était pas « en état de signer le Ceta ».

Drame chez les eurocrates…

D’autant que … le 19 octobre, interviewé sur RTL, le chef du Parti centriste membre du gouvernement wallon déclarait qu'il faudrait « plusieurs mois pour renégocier un traité ». Il affirmait ne pas être « contre le libre-échange », mais que « les études économiques(étaient) controversées : on parle de 0,08 % de croissance en Europe grâce au traité. M. De Roover, économiste des Nations unies, a déclaré que ce traité détruirait 200.000 emplois ».

À ceux qui l'accusaient de se réveiller un peu tard, il rétorquait : « J’ai averti la commission depuis un an de nos réticences et je ‘pas eu de propositions avant ces dernières semaines. »

Et la Wallonie de demander qu’un report, afin que certains points de l’accord soient « réexaminés », ce qui obligeait la réouverture des négociations.

Une attitude qui a provoqué la colère canadienne : Le pays a quitté la table, dans l’espoir que ses partenaires européens auront raison des Wallons avant jeudi.

Raté !

Le « plus-pire » c’est que le chef de gouvernement de la Wallonie est un « soce-démocratouille-pro-européen », ni un europhobe, ni même un eurosceptique. Il est au contraire un fervent défenseur de l’UE. Et il la connaît bien, lui qui a consacré sa thèse à la question de la construction européenne.

C’est avant tout un universitaire. Professeur à l’Université libre de Bruxelles (ULB), il a entre autres enseigné à Sciences-Pô Paris et à Cambridge (Royaume-Uni) et a longtemps été un contact privilégié des journalistes travaillant sur les questions européennes. Si Magnette sait que son refus de signer le Ceta plonge l’UE dans une nouvelle crise, après celle du Brexit, il ne s’en réjouit pas. Son objectif n’est d’ailleurs pas d’enterrer le traité, mais de le renégocier.

Il l’a affirmé à plusieurs reprises.

« Pro-démocrate », s’il refuse, en tant que responsable politique, de signer le Ceta, c’est parce qu’il estime que ce traité ne protège pas, en l’état, le bien commun. Il juge également très peu démocratique la manière dont se sont déroulées les négociations.

Dans le discours très relayé sur les réseaux sociaux, Magnette estime que les Wallons ne sont pas « plus bornés que les autres », mais assure que « la Wallonie a toujours été une terre de grande vitalité démocratique ». Et c’est, poursuit-il, parce que les citoyens wallons ont étudié le texte « avec beaucoup de sérieux », qu’ils « se posent des questions ». D’où la nécessité, selon Magnette, de rouvrir les négociations : « Être isolé de ses propres citoyens, à une époque où la démocratie est si profondément en crise, est aussi grave qu’être isolé diplomatiquement. »

Pour le Wallon, « c’est cette méthode qui ne va pas » : Cette façon de snober le débat démocratique en pensant que les élus « finiront bien par être d’accord ».
« Il y a des moments, il faut savoir dire stop », affirme-t-il. 
Ce qu’il a fait malgré les pressions.

Ceci dit, lundi matin déjà, j’étais aux anges. Non pas parce qu’un Parlement régional puisse bloquer l’avancée irrésistible de l’Europe dans le concert du monde, non, vous me savez profondément européen !

Mais parce que le fonctionnement de l’Europe est manifestement à revoir de fond en comble, en passant au Kärcher tous les étages de « l’eurocratie ».

C’est de plus en plus évident et le nier participe non seulement au déni de démocratie mais devient mortifère pour toute l’institution.

Enfin quoi, après le « Brexit », dont on commence seulement à comprendre toutes les conséquences – les banques de la City, les compagnies d’assurances, les établissements financiers envisagent sérieusement de délocaliser, là avant Noël pour les plus agiles, en janvier pour les mastodontes, les investisseurs américains restent frileux quant à leurs investissements, sur la défensive, dans l’attente, le dollar devient de plus en plus la valeur refuge par excellence telle que vous n’allez pas couper à une augmentation des taux de base de la Fed avant la fin de l’année, ce qui va provoquer d’autres turbulences anxiogènes tout autour de la planète – après le refus allemand de signer le TAFTA (le grand-frère du CETA, avec les USA), confirmer par votre « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois-tagada » cet été, les eurocrates imbus d’eux-mêmes ne comprennent toujours pas…

J’ai dit « autisme » ?

Si oui, je suis alors vraiment moins kon que je ne le pensais…

L’Europe est vraiment un projet bandant et en a mis en érection plus d’un avant moi. Le problème, c’est qu’au fil du temps, c’est devenu un projet non plus « politique », mais anti-démocratique et technocratique à souhait.

Une vraie caricature où on y trouve tout, à boire et à manger, à y coucher aussi, mais reste incapable de parler d’une même voix.

Par nature, effectivement, tant que la machinerie restera d’essence fédérale (par opposition à « confédéral ») alors que l’institution elle-même reste de type confédératif, on n’y arrivera pas.

Or, il n’est pas question de dépasser ce stade et ceci étant, la marche forcée à travers l’Euromark, non seulement sème la discorde là où en attendait tous plus d’harmonie et d’apaisement, mais a ruiné et ruine toujours les pays du « Club-Med », du sud de l’Europe.

Là, soyons clairs : C’est pour cause d’intransigeance allemande, non pas en raison du non-respect des clauses du traité de Maastricht (ils sont nombreux à ne pas les respecter, 10 sur 19 ai-je lu quelle que part) mais parce que la solidarité européenne n’a joué que dans un seul sens !

Au profit de l’Allemagne qui a ainsi pu financer à bon compte sa réunification et en tire aujourd’hui les bénéfices et tant mieux, mais sans les partager pour autant, au contraire…

D’ailleurs, dans les « milieux bien informés », on évoque désormais la création d’un vrai « Euromark » qui se distinguerait de « l’Euro-tout-court » et regrouperait la poignée de « pays économes » et sages, « vertueux » qui respectent et sont dans les critères de Maastricht (les 9, et encore, seulement s’ils sont volontaires).

Là, moi je m’admire : D’une part c’est que j’anticipais déjà il y a quelques années en annonçant la sortie des allemands de la zone Euro (l’Euroland), mais en plus, ça va casser les « vertueux » qui ne pourront pas lutter contre les économies des « Club-Med » qui dévalueront à tour de bras, ne serait-ce qu’en laissant faire les marchés, et pourront enfin se relancer, combattre leur chômage, stopper leur désindustrialisation, etc.

Et puis je vois bien la BCE avoir une petit-sœur jumelle à Paris ou Rome, pour tout vous dire…

Passons, ce n’est pas encore d’actualité, mais seulement « à suivre ».

Depuis le ras-le-bol de « Maggie » (I’want my money back…), dont la successeuse (Théière Mai-juste-n’en-peut-plus) menace tour à tour (IS annoncé au taux de 10 % pour devenir le Singapour de l’occident) et se dit prête à payer pour avoir un passeport pour un droit d’accès au marché commun, à vocation unilatérale bien sûr, sans réciprocité… ils n’ont toujours rien compris.

La pôvre chérie : Finalement, je la plains, même si les anglais ne sont pas à plaindre. Ils savent ce qu’ils font et en ont vu d’autres.

Les conséquences d’une décision de « Camé-Rhône » de s’en remettre au peuple de ses électeurs, juste pour pouvoir rester au 10, Downing-Street un mandat de plus, tellement la soupe y est bonne et le personnel accorte, voilà que ça les mène à sacrifier leur fiscalité !

Où ça va se nicher…

Qu’ils en prennent tous au passage le risque faire exploser en plein vol le Royaume-Uni, qui n’aura d’uni à terme que l’Angleterre et le Pays de Galles.

Vous savez quoi ?

C’est exactement ce qui attend le royaume des « belgies ».

Parce que quoi, entre les deux communautés, « Batave et wallonne », depuis le temps qu’on en cause, soit ils prennent le risque de passer outre pour « sauvetager » l’UE malgré tout et on va droit vers une sécession, soit ils prennent le risque de porter un énième coup à l’UE, déconsidérant définitivement le travail de la Commission, qui a son siège à Bruxelles même, dans le plus grand des secrets, ce qui semble être l’hypothèse du jour.

Une armée d’euro-fonctionnaires, au statut très particulier – salaire, retraite, immunité, avantages personnels, sociaux et familiaux – et hors-normes aura eu la peau de ce qui la fait vivre.

Là, ce n’est plus de l’autisme, c’est de la trisomie-appliquée !

Un peu comme le virus qui a la peau de l’hôte qui l’héberge et en crève à son tour…

Où sont les « gens de raison » dont nous avons cruellement besoin pour conduire les affaires communes ?

Que ce soit sur le plan intérieur, nos nations, nos régions, nos départements et autres communautés de vie, ou sur le plan des institutions internationales, voire seulement européennes ?

Sont-ils tous aux abonnés absents ?

C’est quand même pitoyable que cet immense gâchis, tout ce pognon piqué à faire fonctionner un « machin » qui omet le premier des respects dus aux citoyens qu’ils sont censés servir en premier lieu et avant toute chose…

Pourquoi « négocier » en secret de A à Z alors que la démocratie impose la transparence, le dialogue ouvert ?

Comment se fait-il que tout ce beau monde ignore les règles de droit les plus élémentaires qui gouvernent la plupart des pays européens (et du monde civilisé d’une façon générale) ?

Où a-t-on vu que les justices nationales, et des nations, doivent s’incliner devant des décisions arbitrales américaines ?

Même « Nanar-Tapis » n’y croit plus… Et pourtant, il en a croqué !

Car l’esprit-Wallon n’est pas isolé : La cour Fédérale allemande, questionnée sur le CITA a dit « OK », sauf… sauf à la clause de justice arbitrale « qui ne peut pas être acceptable » et quand bien même elle serait validée par accord gouvernemental et approbation parlementaire, serait aussitôt déclarée par elle-même comme anticonstitutionnelle…

Alors, on fait tout un flan aux Wallons, mais on oublie de dire que le défaut génétique a déjà été critiqué à Berlin !

Idem pour le TAFTA (le grand-frère américain enterré).

Et on ne peut pas dire que ce soit une surprise, puisqu’il en a déjà été question avec la constitution du « MES » (et là encore son statut « hors-normes » d’immunités diverses) qui du coup est plus ou moins bancale.

Et n’a pas eu à fonctionner jusque-là (consacrant le défaut de solidarité allemande).

En bref, toutes ces affaires sont bien trop sérieuses pour persister à les confier à des « rombiers », ridicules ronds-de-cuir, rentiers de leurs propres supériorités affichées de « sachants » mieux que tout le reste du monde entier et irresponsables par nature (comme tout fonctionnaire, d’ailleurs).

C’est quand même kon d’en arriver là : Les canadiens auraient bien aimé « commercer » mieux que ça avec la « Belle-Europa » que le monde entier nous envie.

Et c’était facile et à portée de main dès lors que le modèle de l’Alena (le traité qui lie Canada/USA/Mexique) avait été adapté.

D’ailleurs, signalons qu’il est critiqué pour ses outrances quand la « belle » province québécoise se retrouve condamnée à plusieurs reprises en application dudit texte.

D’ici à ce que eux aussi reparlent d’autonomie sécessionniste, il n’y a pas loin : Ça leur coûte trop cher !

En bref, je note qu’ils sont de plus en plus nombreux à émettre (et reprendre) mon opinion de travailler à remettre à plat l’Europe, ses institutions et surtout ses modes de décision.

Ce n’est pas la première fois qu’un « Mes-Luches » ou des « alter-machins » nous en disent qu’il faut « plus de démocratie ».

J’en dis qu’il ne faut pas laisser la bride sur le cou à des anonymes portés à l’irresponsabilité : Il en va de la survie du fameux « vivre-ensemble » qui forme le ciment de nos nations à travers leur Histoire.

Aucun principe, même de bon sens, ne permet de renvoyer dans les poubelles ce qui fait notre richesse historique.

Mais je dois être bien le seul à le dire.

En revanche, en relisant ce post à l’état de projet, je suis en train de penser que c’est peut-être une opportunité de renforcer une démocratie des régions.

Un « truc » qui ne convient pas bien à un cousin, comme moi, de « Bonaparte », très jacobin dans son approche du rôle de l’État, mais qui finalement se rend compte de la faillite du système poussé dans ses retranchements les plus reculés, et qui n’en peut plus.

Après tout De Gaulle avait proposé une réforme constitutionnelle consacrant le régionalisme jusque dans le Sénat en 1969.

Les « Gauloisiens » y ont vu une façon de l’envoyer en retraite et loupé l’occasion de grandir.

On y reviendra finalement peut-être, par le haut, à travers l’Europe : J’admire les pieds de nez fournis par l’Histoire…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/10/ceta-cest-assez.html

 


Le centenaire de « Mythe-errant »

 

C’est demain !

 

Alors, regardez bien ce qu’il va se passer : Soit on va vous en mettre plein la vue du « grand-homme » érigé comme un totem à panthéoniser de la « gôche-caviar » qui ne recule devant rien, à coup de reportages, émissions-télé-dédiées, unes de canard, bouquins (c’est déjà le cas) ;

Soit on passe sous silence le moment de recueillement, hors quelques détours à Jarnac et quelques réunions entre initiés où seront présents ses gamins ;

Soit…

Et tant qu'à réveiller le totem et ses démons, nos « journaleux-aux-ordres » feraient mieux de rappeler à tous les contribuables de ce pays combien il a détourné de fric !

Les députés se posent des questions, mais personne n’ose encore relayer, caguant de trouille, pétochant chacun pour son matricule…

C’est beau l’asservissement de la « presse-libre », finalement !

Soit on nous ressort justement ses casseroles encore dissimulées (pour œuvre salutaire d’utilité-publique) !

Les choses sont mûres, hors les élections du 8 novembre aux USA et les primaires « Gauloisiennes » pas encore tout-à-fait pliées, ni à « droâte », ni encore moins à « gôche », voire même chez les écololos.

À suivre donc et on en reparlera à l’occasion.

Pour ma part, je vous rappelle, non pas l’histoire politique du « bonhomme » avec laquelle ils vont tous essayer de se faire du fric sur votre dos, mais celle d’avec « Âne-Pigeot-Simca-mille », née le 13 mai 1943 à Clermont-Ferrand, conservatrice honoraire au musée d'Orsay de son état : Un job où tu touches à ne rien faire.

Surtout à ne rien faire, naturellement.

En 1961, lorsqu’il la séduit, il avait 46 ans, elle 19, pas encore majeure : Le démon de midi ! 

Elle aurait pu être sa fille. Et lui, droit dans ses mocassins de détournement de mineur, il rêve tout haut d’inceste.

Il l’écrit même : « Je t’aime de toute ma chair comme je n’ai jamais aimé prendre une femme.

Rien d’autre n’a existé.

Il n’y a donc pas d’erreur possible, ô inceste parfait !

La plaisanterie que je faisais (de mauvais goût !) est devenue vérité : tu es l’enfant auquel j’ai rêvé chaque jour avec toutes les délicatesses du ciel et de la terre.

Te perdre, c’est tous les malheurs à la fois.

Imaginer que tu appartiennes à un autre, physiquement, est atroce. »

Ce n’est pas moi qui le dit, mais lui dans une de ses lettres à « Âne » récemment publiée, le mettant dans le rôle assumé du « vieux-pervers » qui galope les pucelles dans les jardins publics ou à la sortie des ékoles…

Fabuleux comme totem, non ?

Car ce kon, de leur rencontre à septembre 95 à quelques mois avant son décès (janvier 96), il a écrit 1.276 lettres à son « Âne chérie », sa « Nannon aimée », son « canard à l’orange amère », sa « Nannour », son « Animour » : Elle l’aura bien hameçonné, celle-là.

Hameçonné ?

Du vulgaire « fishing », quoi, de préférence de sociopathes, pardon, « socialo-pathes » présidentiels ou présidentiables, tous avides de chair fraîche : « Déesse-khâ » sautant sur une femme de chambre et quelques autres, « Flanby-à-la-fraise-tagada » gambadant après une starlette pas de son âge, et d’autres comme « Beau-peint », « Bling-bling » sautant sur le clone de « Tché-tchi-lia » (douze ans sa cadette, ça reste acceptable) en plus jeune (10 ans plus jeune en fait), etc.

Il n’y a que « Mac-Rond » qui ne nous a pas fait ce coup-là, préférant jouer Œdipe dans le rôle de jeune premier !

Quoique là encore, d’après ma « Petite-sœur » (celle qui, si elle n’existait pas, il faudrait quand même l’inventer…) m’aura révélé que « ça cache quelque-chose », style, il n’est pas du tout ce que l’on croit…

Sous-entendu seulement hétéro.

Moi, je n’ai rien dit : Je m’en tamponne totalement le coquillard !

On verra bien si la suite lui donne raison ou non.

Ce qui m’a étonné, c’est que « L’Obs » tombe en pâmoison devant cet amour stupéfiant, ce génie épistolaire, ces mots parfaits, cette poésie du corps et de l’esprit…

Surtout sans intérêt en pense-je.

À part celui de marquer le centenaire de la naissance de « Mythe-errant ».

À croire, qu’à part dans « L’Obs », le socialisme-gauloisien, ça n’existe plus…

La maison d’éditions gagnera-t-elle du fric avec ce strip-tease sentimental, cet étalage indécent de lettres et de poèmes ?

Disons qu’elle pourrait écraser ses « coûts-fixes » : La « tontonmania » pourrait faire flop…

On y découvre notre auteur du « Coup d’État permanent » se languissant parce que sa belle en a marre de ses retards perpétuels et qu’elle décampe parfois avant l’arrivée de l’amant.

Nous sommes fin mai 68. « Mythe-errant », portant beau ses 50 ans se portait candidat à la succession du général de Gaulle.

Mais visiblement, il avait d’autres préoccupations. Voici ce qu’il écrivait à Âne :

« Mon amour,

Pourquoi m’as-tu fait cette peine ?

Je suis arrivé à l’Orangerie à 10 h 02. Dix-sept minutes, était-ce si long d’attendre en échange de la joie profonde – et un peu nécessaire – que j’espérais ?

Je t’aime.

Je dois vivre les événements rigoureux que tu sais, j’ai besoin de toi comme de l’être qui est le meilleur et la vérité de moi-même, et voilà que dix-sept minutes c’est trop long !

J’étais si heureux de te revoir en paix un bon bout de notre après-midi. Mais il est déjà 3 heures, je t’appelle en vain depuis une demi-heure et je vois le temps mordre mon bonheur d’aujourd’hui.

J’en suis si triste !

Jusqu’à 5 heures j’espérai. Après quoi je serai mobilisé ici.

Pourvu que tu reviennes à temps pour que nous puissions dîner ensemble !

J’éprouve un vrai désarroi. Tu n’as jamais compris à quel point tu étais moi-même.

Tu me manques parce que tu l’as décidé.

Je ne comprends pas, moi, cette dureté.

Je crois bien t’aimer plus que jamais.

Mon (Âne) aimée, en dépit de l’Histoire qui marche en ce jour à grande allure, je suis celui que tu aimes et qui t’aime, celui qui sourit au bonheur de Gordes et au silence de Torcello, celui qui regarde de sa fenêtre les lupins de Saint-Benoît.

Mon amour pour toi est mon sang, ma chair, mon souffle.

Pourquoi me fais-tu cette peine ? »

Hein, c’est beau comme une guimauve prétentieuse que même les éditions Harlequin refuseraient !

Les lettres d’amour de « Mythe-errant » sont finalement à l’image du personnage, un prétendu sphinx, un politicard roué et cynique qui aurait le niveau littéraire qui sied à « Nous deux » quand il la jouait « Lettres » à une nymphette bourgeoise papiste-de-gôche.

Cette correspondance laisserait à mon sens l’impression qu’il se regarde écrire comme d’autres s’écoutent parler : « Je voudrais t’embrasser à petites lapées. Tu es mon oiseau chaud et doux de la nuit. »

Arf, à 50 piges, il faut oser le faire, et pire, publier ce genre de mièvreries ! 

Des pleurnicheries d’adolescent-attardé auraient dû finir dans son musée de Jarnac. Les dizaines de visiteurs annuels auraient pu jouir de la prose de l’inventeur de l’attentat de l’Observatoire dans la plus grande intimité.

Une maîtresse attitrée, une femme (qu’il envoya de par le vaste monde faire la bise à Castro, aux guérilleros salvadoriens, aux zapatistes mexicains au nom de l’association « Trance-Libertés »), des aventures (« On ne peut pas les avoir toutes, mais il faut essayer», avait-il coutume de dire), pour avoir essayer entre autres la suédoise Christina Forsne – il avait 62 ans, elle 31 – parait-il Dalida, Annie Girardot, Christine Bravo et sans doute d’autres.

Preuve « indû-bitable » de son cynisme épuisant, finalement.

Pourtant, entre deux séances de baises et de littérature de quai de gare, il s’occupait aussi du pays : Destruction de la Calédonie-Gauloisienne, création de SOS Racisme, grands travaux parisiens pour complaire à Âne et quelques petites disparitions entre amis : « Grosse-œuvre », « Béret-go-voit », par exemple.

Et c’est aux frais des contribuables, que sont protégées, logées, nourries, maîtresse et fille cachée.

Rappelons que quand en 1984, Jean-Edern Hallier écrivit « L’Honneur perdu de François Mitterrand », livre dans lequel il révélait son cancer-prostatique, sa proximité avec Pétain, ses liens avec « René Bosquet », l’existence de sa fille adultérine, logée quai Branly sur les budgets de l’Élysée, le livre fut refusé par dix-sept éditeurs !

Le dix-huitième publia, mais l’ouvrage, fut détruit en cours de route et n’arriva jamais en librairie : Merci à la censure « démocratique et soce » des forces de progrès en marche…

Le pamphlet finit par sortir en 1996 : Douze ans plus tard !

Merci ce fameux « quatrième-pouvoir » aux ordres qui fait si bien son boulot pour être archi-subventionné par « les puissants » de ce monde…

Et un an plus tard, en 1997, « JEH », à moitié aveugle et fils d’un général de brigade héros de la « Grande-Guerre », sera victime d’un accident alors qu’il circule à bicyclette en Normandie.

Pas de témoin.

Au même moment, le coffre-fort de sa chambre d’hôtel sera forcé et les documents concernant « Mythe-errant » et « Relent-Du-mât » disparaissent, alors même que son appartement parisien, avenue de la Grande-Armée, est également « visité ».

Lors de ses derniers vœux à la Nation, il lança, lui l’agnostique déclaré et revendiqué : « Je crois aux forces de l’esprit et je ne vous quitterai pas ».

C’est sûr, ses arsouilleries persistent à pourrir la vie politique de mon pays.

Petit-rappel pour les mécréants : Suivre le lien de chez « l’Ami-râle ».

Un malheur n’arrivant jamais seul, en même temps que les lettres d’amour, sortirait en librairie un livre de scrapbooking du sieur : « Journal pour Âne ».

493 pages de photos, articles de presse, cartes de visite d’hôtels, cartons d’invitation, faire-part de mariage, dessins, cartes postales, fleurs séchées, coupures de presse, billets de train ou tickets de cinéma collés, scotchés, annotés.

Si ce n’est pas de l’indécente idolâtrie, qu’est-ce donc alors ?

Voilà, juste quelques mots pour dire toute l’estime que je porte sur le personnage pour ne pas avoir à y revenir demain et vous remettre les idées en place sur la place du bonhomme, c’est-à-dire les idées dans le bon sens, SVP : Il n’y en a qu’un qui compte, aller de l’avant sans oublier de rester critique quant aux erreurs déjà commises.

Pour ne plus les renouveler (petite-pique au passage à l’intention de « Bling-bling » et « Fifi-le-déchu »).

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/10/le-centenaire-de-mythe-errant.html

 


La clérocratie ou Lotocratie

 

Lettre ouverte de reproches à «Al-Un-Juppette »

 

Vous le savez, je le pense être notre prochain Président de la République. Sauf coup de Trafalgar sous la forme de quelques attentats (tel l’incendie du Bundestag) et « manœuvres-dilatoires » de votre « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » de dernières minutes ou autres turpitudes de « Bling-bling ».

D’ailleurs, je l’ai dit et le répète, je ferai le déplacement pour participer aux « primaires de droâte », malgré tout le mal que j’en pense au tréfonds de « moi-même ».

La démarche est claire : Faire barrage à « Bling-bling » qui me les casse « menu-menu », l’inapte auto-démontré au pouvoir, pour faire barrage à « Marinella-tchi-tchi », voire à un candidat de « gôche » (nettement plus improbable), quel qu’il soit tellement le bilan de 5 années de « soce » est lamentable.

Autrement dit entre la peste des chemises-brunes et le choléra du drapeau-rouge, mon choix de citoyen-responsable se porte naturellement sur celui qui pourra les écraser dans les urnes…

Logique et cartésien.

Ceci dit, face à la proposition « d’Hard-no-Monte-et-bourre-la » d’introduire une sélection d’élu par tirage au sort, il l’a taclé d’un méprisant – comme il sait le faire parfois – « Soyons sérieux, on ne confie pas le soin de faire la loi à une assemblée tirée au sort » !

Sévère de la part d’un homme qui l’a mis en pratique à Bordeaux dans les assemblées de quartier pour faire vivre la démocratie locale mais, souligne-t-il, « il s’agit d’un conseil non décisionnaire et seulement consultatif. »

Autrement dit, je me fou de ta gueule : Tu peux venir causer, mais à condition de ne rien décider…

Confirmant la célèbre formule : « La dictature, c’est ferme ta gueule ; la démocratie, c’est cause toujours ! », je n’en ai rien à cirer…

Curieuse conception républicaine et démocrate, à vrai dire.

Ceci dit, avant de faire quelques rappels historiques, je vais vous narrer comment j’ai pris un zéro en droit des institutions judiciaires en première année de droit.

En cours de droit constitutionnel, on venait de nous expliquer les mécanismes de la représentation démocratique par voie élective, sans nous expliquer vraiment les vives controverses dogmatiques des fondateurs de la première République sur le sujet.

La vie d’un pays est choses trop sérieuse pour être confiée à des « amateurs », il fallait donc des « filtres » institutionnels, c’était le choix des constituants de l’époque.

En droit pénal, on nous enseignait que les cours d’assises, qui jugent des seuls crimes, étaient composées de jury populaire (tiré au sort sur les listes électorales) au motif du « Vox Populi, vox Dei », mais qu’on avait renoncé à le faire pour les délits (en correctionnelle) et les contraventions (devant les tribunaux de police), faute de moyens suffisants.

Perso, je trouvais ça moins kon d’aller consacrer son service-civique à éclairer et sapiter la justice, plutôt que d’aller faire le guignol sous l’uniforme sous les ordres de chefaillons qui de toute façon ne résisteraient pas plus de 48 heures face à la déferlante de l’armée rouge (c’était l’époque de la guerre-froide, je n’avais pas encore été « casser » le mur de Berlin à Berlin), ce que tout le monde savait, bien sûr (même « Le Chi »).

Valait mieux organiser la « résistance-civile » façon finlandaise, qui avait pu repousser les hordes nazis et l’armée de Staline dans la foulée, après de rudes combats-citoyens…

Cela étant, je m’étonne auprès du type qui nous décrivait sommairement le fonctionnement des tribunaux qu’on puisse avoir la main lourde sur un délinquant primaire et viscéral, décision d’un juge « professionnel » et à la fois s’en remettre « au peuple » pour lui couper la tête, voire confier les larcins entre commerçants à des commerçants eux-mêmes au sein des tribunaux d’exception dit de commerce.

D’autant que ça peut aller jusqu’à la décision de liquidation d’entreprises en mettant sur la pavé quantité de salariés de « l’ex-belle » et ouvrir la voie à des rapaces se disputant les dépouilles, tel un « Nanar-Tapis » (son premier « métier » qui l’a superbement enrichi sous le vocable ahurissant et contrefait de « redresseur d’entreprises »…)

Réplique du prof : « Vous n’avez rien compris ! »

Pour sûr, mais il n’a pas fait l’effort de mieux expliquer pour autant…

Celui-là, comme d’autres, je l’emm… (« étronner ») : Parce que je ne comprends toujours pas !

Qu’est-ce qui ferait d’un « pro » de la politique, un être supérieur, serait le seul compétent et capable de décider du sort d’autrui mieux qu’autrui lui-même – avec du pognon piqué au quidam par voie d’impôts, taxes et cotisations – SVP ?

Perso, quand je claque « mon fric » gagné à la sueur de mon front et de mon unique neurone, je sais au moins pour quelle raison.

Quand j’en vois d’autres claquer du « fric-pas-à-eux » pour monter puis démonter des portiques de péage routiers, je me pose la question de leur niveau intellectuel de « race-supérieure »… de pétoncles hyper-shootés à je ne sais quoi.

Et les exemples sont nombreux et quasiment quotidiens.

Ceci résumé, nous en avons déjà parlé jusqu’ici (même si je ne sais plus quand) : Au lieu de rechercher par la loi et les règlements, des « parités-éphémères », de la représentation de « minorités » et de confier nos destins à des élus-apparatchiks jamais responsables pour être des fonctionnaires pour les deux tiers, ne pourrait-on pas user de la chambre-Haute comme d’un réceptacle des diversités d’opinions par tirage au sort ?

Pour complaire à « Juppette », de toute façon, c’est la chambre-Basse, l’Assemblée Nationale, les députés, qui ont la haute main sur les textes de loi, comme déjà aujourd’hui : Quel risque, sinon d’enrichir les débats et travaux parlementaires grâce à des « amateurs » ?

Qu’on se rassure, la Constitution se contente très bien d’une troisième chambre, le Conseil Économique, Social et Environnemental, constituée de « nommés », censés être représentatifs des « forces-vives » du pays (lesdits « corps-intermédiaires ») sans pour autant gêner qui que ce soit dans le jeu normal des institutions…

Alors, pourquoi ce tacle condescendant ?

C’est une véritable injure à l’électeur, finalement.

D’autant qu’on a dû lui apprendre à l’Enâ et surtout à Normale-Sup où il a forcément fait « ses humanités » qu’en 508 avant notre ère, le système était en vigueur à Athènes durant très longtemps et a fonctionné aussi durant deux siècles, pas un seul mandat, deux siècles, à Venise quant au choix des Doges de la Sérénissime.

Chez les grecs-antiques, les représentants du peuple étaient tirés au sort lors de « la boulè ».

Et on sait que déjà deux thèses s’opposaient : Le tirage au sort sur une liste de volontaires et le tirage au sort sur l'ensemble de la population.

Personnellement, je serai tenté de réclamer l’accord des personnes tirées au sort, histoire de pouvoir compter sur eux.

C’était le cas à Venise, puisque pour l’essentiel les Doges étaient issus des grandes familles fortunées de la cité, alors qu’à Athènes, il suffisait d’être citoyen « participant » à la vie de la cité…

Depuis, même les Islandais ont pratiqué de la sorte pour pondre, en vain, une nouvelle constitution après la crise de leur dette bancaire…

D’autant que pour le Président de Fondapol, « les usages du tirage au sort sont multiples. En politique, dans certaines situations, son utilisation permet à un groupe de prendre des décisions ou de désigner des responsables. Elle s’inscrit dans une perspective à la fois égalitaire et libérale : Le hasard, en effet, ne favorise aucun candidat et rend vaines toutes tentatives de corruption et d’abus de pouvoir. Il peut par ailleurs s’appliquer à toutes les échelles, du plus petit groupe à la nation entière ».

Selon un autre, le vote ne serait plus pertinent, car l’« abstention dépasse la plupart du temps les 50 % ».

L’abstention réelle : Les gens qui ne s’inscrivent pas, ceux inscrits qui ne se déplacent pas, et les votes nuls, les votes blancs de ceux qui se déplacent…

« La démocratie va mal, c'est une évidence. La clérocratie est une alternative salutaire en ce qu’elle garantit l’égalité entre tous les citoyens et permet l’avènement d'une société plus juste. Cela ne s’est jamais réalisé. Dans le système actuel, le peuple ne prend pas en charge son propre destin » en dit-il…

D’autant que le tirage au sort permettrait de renouveler la classe politique.

Mais comment s’assurer que les individus « désignés » par le hasard seront bien à même de présider aux destinées de la Cité ? « Pour Sizif, le tirage au sort désigne seul les gouvernants. Et peu importe que ce soient des incapables. »

D’ailleurs, on le voit bien dans une Amérique des États-Unis qui s’apprête à voter pour… celui qui ne veut pas être élu, fait tout pour et fait juste a pub de sa future chaîne télé !

Passons… 

Un autre encore en dit que « les avantages et les inconvénients du tirage au sort en politique occupent les théoriciens, au moins depuis Aristote. Ce fut un sujet de controverses passionnées dans les Républiques italiennes du Quattrocento ».

Toutefois, les avantages du tirage au sort généralement admis sont :

– Un choix qui, échappant à toute intention, empêche la corruption (sauf fraude dans le mécanisme) ;

– Personne n’est responsable (c’est le cas en cours d’assises), ne peut être blâmé ou loué pour le choix ;

– Personne ne peut tirer vanité d’avoir été choisi (exit la vanité de « Bling-bling » voire celle du « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois ») ;

– Personne n’a la charge de choisir ;

– Tous les participants sont mis sur un pied d’égalité ;

– La procédure est impartiale et équitable ;

– Si la procédure peut être répétée de nombreuses fois, le fait même d’être choisi ne produit pas une forte inégalité entre les sélectionnés et ceux qui ne le sont pas.

En plus, c’est « facile, rapide, économique. Elle ne coûte pas cher, que ce soit en énergie, en moyens matériels ou en longueur de temps ».

Et puis en quoi mon boucher ou ma boulangère seraient-ils moins compétents à traiter de sujets d’intérêt général s’ils sont entourés des compétences nécessaires pour éclairer leurs choix ?

De toute façon, vos dirigeants s’entourent déjà de comités-Théodule à profusion, de commissions d’experts qui pondent des rapports et des propositions, de « think-tanks » d’études et d’organismes spécialisés pour avis consultatif avant toute décision.

Alors quid ?

De plus, « l’Ami-râle » y voit un moyen puissant de lutter contre la corruption qui pourrit sans que vous vous en rendiez vraiment compte toute la vie de nos institutions (et tout le reste de haut en bas).

Personnellement, j’y vois aussi le moyen d’échapper à ses lamentables « primaires » anti-institutionnelles : La Vème République a mis en exergue le rôle des partis politiques (à tort ou à raison, je ne sais pas…).

Du coup, c’est au sortant, que ce soit pour un mandat local ou national, de défendre son bilan devant ses électeurs et c’est au patron de son opposition de briguer sa place.

Une primaire se justifie seulement que quand le sortant ne se représente pas (comme aux USA) et que le « patron » ne veut pas y aller.

Notez que pour mon pays et très conjoncturellement, ça va nous permettre de mettre « Juppette » en orbite.

Si « Bling-bling » ne triche pas et ne se présente à vos suffrages pas malgré tout…

Alors pour quelle raison balayer la proposition d’un revers de manche avec une formule assassine à la clé ?

Ce n’est pas raisonnable ni très « Républicain-démocrates » de la part de « Juppette » d’autant qu’on pourrait lui retourner, à lui et à tous les autres qui se présenteront à vos suffrages, la même argutie : « On vous fait (ou avait fait) confiance pour pondre les lois de la République et regardez donc où nous en sommes tous rendus ? Est-ce vraiment un bon choix que de se fier à des « pros-autoproclamés » ? »

Il y a qu’à voir la profusion d’initiatives « sociétales », comme les zèbres ou le parti du plaisir, voire les « nuits debout » parmi des centaines d’exemples, pour réellement s’inquiéter du déficit des « pros ».

Je paraphraserai bien Clémenceau (qui a dit : « La guerre est une chose trop sérieuse pour être confiée à des militaires. »), pour l’occasion : La vie de la cité est bien trop sérieuse pour être confiée à des « pros-de-la-politique ».

Qu’ils restent ou deviennent des fonctionnaires, ce sera plus serein pour tout le monde.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/10/la-clerocratie-ou-lotocratie.html

 


Un bilan (fiscal) d’un quinquennat (2/2)

 

Du grand délire 

 

En 2012, promis, on allait voir ce qu’on allait voir !

Et personnellement, j’espérais, sans trop y croire, à quelques nouveautés qui nous aurait simplifiées la vie (de fiscaliste-diplômé).

Ce devait être l’heure du « grand soir fiscal », le moment où notre impôt allait enfin devenir« plus juste, plus efficace, plus lisible »… ­

« François III » voulait même en faire « l’acte I » de sa législature, comme il l’avait déclaré à plusieurs reprises. 

Tant mieux : Il arrivait avec la réputation d’être « un fin technicien de l'impôt ».

Et c’est sans doute vrai qu’il s’est peut-être arraché quelques (rares) cheveux pour y parvenir.

Parce que finalement, le système fiscal du pays en ressort « moins lisible », pas plus efficace et probablement beaucoup plus injuste, démontrant que le « Monsieur Jourdain » de la fiscalité, finalement, il n’y connaît rien pour avoir cru en ses professeurs de l’Enâ : Les plus mauvais fiscalistes du pays (peut-être à égalité avec les étudiants de Nanterre dont est issu… « Bling-bling » vous rappelle-je).

Passons.

Car très rapidement, les partisans d’un « big bang » fiscal dont je suis ont déchanté : La révolution n’aura pas eu lieu !

Loin de là…

Abandonnée, la tentative d'introduire plus de progressivité dans la CSG, enterrée l’ambitieuse fusion avec l'impôt sur le revenu, liquidée la taxe à 75 % sur les très hauts revenus, indéfiniment reportée la retenue-à-la-source (qui ne sera que l’ombre d’elle-même à ne pas être « libératoire »), répudié le boxon des plus-values : On se souvient encore du mouvement des « pigeons » (trois modifications de la même loi en une seule année, que même l’administration fiscale ne savait plus quel texte appliquer et qu’il m’en doivent toujours 36 K€ payés à tort mais légalement sur le moment sur mes opérations de « départ en exil »… et je suis sûr d’avoir raison puisque sur ces mêmes bases ils m’en ont déjà rembourser une partie sur les 48.000 arnaqués comme de vulgaires brigands de grands-chemins, qu’on va passer aux actes interruptifs de prescription avec saisine du tribunal administratif) ; jetés aux orties les portiques de la « taxe-carbone » avec le mouvement des « bonnets-rouges » et encore et encore tant d’autres qui laisseront un souvenir pour le moins désagréable d’une suite de reculades invraisemblables…

En revanche, « l’expert », au lieu de faire « sa » révolution qui n’a pas eu lieu, il laisse derrière lui un empilement de mesures désordonnées assez rebutantes pour le quidam moyen et encore plus pour l’investisseur étranger, qui a fini par accroître la progressivité de notre impôt : Ça, il faut le lui reconnaître, ce qui est le plus facile à faire, il a réussi, mal et sans lisibilité, à le faire.

Tout un quinquennat où l’on a vu s’égrener une multitude de mesures fiscales au fil du temps et des débats permanents sur nos impôts.

Je viens de l’évoquer, au point de multiplier des foyers de fronde, de jacqueries et de faire naître une expression, le « ras le bol fiscal », qui marquera pendant longtemps son bilan.

Cinq ans après, force est de constater que l'empilement de ces mesures a fini par transformer notre système fiscal plus qu’il n’y paraît, comme le montrent les données macro-économiques sur le sujet.

1 – La première chose que j’en retiens, c’est que désormais, plus de la moitié des foyers fiscaux sont totalement exonérés d’impôt sur le revenu, qui du coup se concentre exclusivement, et à des degrés divers, sur l’autre moitié.

Là, franchement, ça me faire rire aux éclats pour plusieurs raisons :

– D’abord, la constitution et son préambule causent de « tous les français » (plus les résidents), pas seulement de la moitié d’entre eux ;

– … « chacun selon ses facultés », que fatalement, vous en concluez que la moitié n’a plus… « toutes ses facultés » !

– Que j’en conclus très logiquement qu’il y a désormais trop de « sans-dents », trop de pôvres dans ce pays qui est le mien (que j’aime tant et qui me le rend si mal), ruinés par leur propre gouvernement, pas possible autrement ;

– Sans pour autant être exonérés, tout pôvres qu’ils sont, d’impôts locaux, de TIPPE, TVA, taxe sur les tabacs et autres droits indirects sur leur pinard et leur verre de bière (ou d’alcool-fort qu’ils consomment pour oublier leur malheureux sort) !

Assez fabuleux, finalement, le résultat des forces de « progrès-soce » en marche…

2 – La deuxième c’est qu’à l’impératif de passer sous le seuil des 3 % du PIB de déficit public – repoussé par trois fois –, il y a globalement trois façons de faire : Contenir les dépenses publiques et doper la croissance dudit PIB (quitte à jouer de l’inflation) ; réduire les dépenses publiques si la croissance est trop molle ; augmenter les recettes, les prélèvements obligatoires, quitte à tuer la croissance au moins par le soutien de la consommation, qui entraine mécaniquement un ralentissement de l’investissement (quel est le kon qui va investir sur son marché qui s’essouffle et n’a plus de perspectives ?)

Et souvenez-vous, non seulement ils ont toujours tenté de faire passer les augmentations de budget pour des « économies » (on aurait pu dépenser beaucoup plus, mais on s’est retenu dans un vaste effort démoniaque) mais en plus, ils ont reporté bien des déficits sur d’autres organismes de la sphère publique (collectivités locales, régimes d’assurance collectives, établissements « déconsolidés » et j’en passe) : dans le style, c’est pas ma faute mais celle de l’autre, j’y peux rien…

Autistes–trisomiques irresponsables.

Le pire, c’est que ça passe même par Bruxelles et la « Belle-Angèle-là »…

3 – De plus, il faut voir l’enchaînement mené tambour battant : Les hausses d’impôt du début de mandat, principalement ciblées sur les 10 % des ménages les plus aisés, suivies de baisses concentrées sur les classes moyennes, ont, il est vrai, nettement accru la progressivité de l’impôt sur le revenu.

La création de la prime d'activité a ciblé les aides sur les très, très bas revenus, mais pas les autres (tout principe d’égalité devant l’infortune bu jusqu’à la lie).

Et finalement, indirectement, les ­baisses de charges concomitantes, dans le cadre du pacte de responsabilité, ont abouti à un transfert de fiscalité des entreprises vers celle des ménages : Comment voulez-vous après ça que les entreprises puissent embaucher sur un marché « dynamique » ?

Le report des charges sur autrui ne change strictement rien au poids final des contributions de toutes natures qui pèsent sur le pays : Logique !

4 – Et on vient de l’évoquer, l’autre évolution majeure porte sur la mise au barème progressif des revenus du capital qui a contribué à accroître la fiscalité sur le patrimoine de 50 % en dix ans, pas moins.

Vachement attractif, ça…

On ne sait plus comment tondre les épargnants, même les petits.

Enfin si, j’exagère, on sait toujours comment les arnaquer plus : Il suffit de leur piquer leurs avoirs à l’occasion du « big-crunch » à venir du système bancaire…

Et figurez-vous que même les « exilés portugais », s’ils restent ne pas avoir à payer d’impôt du côté de Lisbonne ou de Porto, comme ils ont encore et toujours leur principale source de retraite en « Gauloisie-gauloisienne », le fisc les taxes très logiquement « au pays » (article 4 du CGI) : On persiste donc à leur en soutirer encore malgré le gel de leurs retraites… 

Et si heureusement le gouvernement n’a pas pu aller plus loin, c’est qu’il s’est heurté aux censures du ­Conseil constitutionnel, sur la taxe à 75 % comme sur les baisses de cotisations salariales ou encore sur la CSG dégressive défendue l’an dernier par « J’y-aime-Air-Eau » dans l'hémicycle : On l’a même sommé de retourner au gouvernement pour le faire taire !

Sans compter que le prélèvement à la source, qui va être débattu en novembre au Parlement, et constitue un préalable nécessaire à la fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG, même si le gouvernement se refuse à le dire, va être un tel pataquès qu’on s’arrache déjà les cheveux.

Avant la prochaine « révolution fiscale »…

5 – Pire, la langue de bois des ministres des Finances, dont le dernier (« Michou-Pas-sain ») a suscité quelques émotions et de nombreuses réactions en déclarant que « les baisses d’impôts avaient absorbé les hausses du début du quinquennat ».

– D’abord, quand on t’en pique dix de plus ou de trop, ils ne te les remboursent pas pour autant par la suite : T’es perdant ;

– Ensuite, ce n’est pas vraiment la même chose d’augmenter les tarifs pour mieux dire ensuite qu’on te fait de royaux rabais au moment des soldes : Si je ne m’abuse, la direction de la concurrence et des prix, ainsi que les tribunaux en racontent que « c’est tromperie » illégale…

Il est sans doute comme moi : A fréquenté l’ékole-pue-blique, il n’a donc pas appris à compter…

(Mais moi, j’ai acheté une calculette qui a appris par cœur tous les résultats de toutes les opérations possibles et imaginables et me les recrache à la demande !)

Une affirmation ministérielle d’autant plus provocante au regard du « ras le bol fiscal » persistant et de la courbe de l’impôt sur le revenu, dont la progression aura atteint des sommets en 5 ans.

Même si le sophisme au regard du impôt sur le revenu et aux décisions prises depuis l’été 2012, cette assertion n’est pas totalement fausse : La hausse spontanée des revenus et des mesures de périmètre (fin de la prime pour l'emploi et intégration du prélèvement forfaitaire) suffisent en effet à expliquer en grande partie l’augmentation des recettes fiscale.

Le reste vient de décisions prises par la droâte « Bling-blinguesque » qui ont continué à produire leurs effets en 2013 et 2014, comme la suppression de la demi-part des veuves et la fin de la déductibilité des intérêts d'emprunts…

Cela dit, la gôche-soce aurait pu revenir sur certaines d’entre elles, en particulier le gel du barème, voté en loi de finances à l’automne 2012.

Et si on inclut les impôts locaux et la fiscalité verte, en revanche, il est indéniable que la pression fiscale sur les ménages a largement augmenté.

6 – En revanche, concernant la fiscalité des entreprises, le compteur est plus ou moins revenu à zéro grâce au CICE et au pacte de responsabilité qui auront allégé les charges de 41 milliards d'euros en 2017, ce qui n’est pas faux (même si on ne parle pas des mêmes et que les impôts et taxes acquittées par les entreprises finissent par se retrouver tous dans vos assiettes).

Pour les économistes de l’OFCE, les entreprises supportent 20 milliards d'euros de charges en moins qu’au début du quinquennat.

Les calculs de COE-Rexecode, un institut à tendance plus libérale, montrent que les prélèvements auront baissé au total de 2,3 milliards depuis début 2012.

En la matière, le juge de paix reste le taux de prélèvement obligatoire. Or, celui-ci stagne enfin en 2017 après avoir pris de l’embonpoint au cours des années précédentes.

7 – Au total et depuis 2012, il faut bien comprendre : Les ménages ont été davantage mis à contribution que les entreprises pour consolider les finances publiques.

Un choix qu’ont fait de nombreux pays développés pour préserver l’emploi dans un contexte de compétition internationale exacerbée.

C’est ce que relevait la dernière étude de l'OCDE sur les prélèvements obligatoires. La « Gauloisie-Gauloisienne » n’a donc pas dérogé à cette règle.

D’après les calculs de la rapporteuse du Budget à l'Assemblée (« Valy-Rabot », PS), la part des prélèvements obligatoires supportés par les ménages est passée de 24,18 % en 2012 à 25,45 % en 2015. En valeur, ils ont progressé chaque année de 3,2 % en moyenne, soit à un rythme légèrement plus rapide que durant le quinquennat de « Bling-bling » (2,5 % par an).

Fort…

Pour les entreprises, l’analyse est différente. La part des prélèvements obligatoires a commencé par augmenter en 2012 et 2013, puis a diminué en 2014 et 2015. Résultat, en valeur, la pression fiscale subie par les entreprises n’a augmenté que de seulement 2 % depuis 2012, alors qu’elle avait progressé de 10 % sous la précédente mandature.

À noter que l’attribution des prélèvements aux entreprises ou aux ménages fait souvent débat, en particulier pour ce qui est de la fiscalité indirecte (TVA, TIPPE) : « Lyne-sait » ne publie pas ces statistiques et Bercy renonce à s'avancer sur de tels chiffrages. Preuve que la répartition des prélèvements est sujette à des interprétations variées : « Valy-Rabot » classe très justement la TVA intégralement chez les ménages, tandis que le Medef, toujours de mauvaise foi jusqu’à l’aveuglement sur ces sujets, considère que c’est un impôt subi entièrement par les entreprises…

Non, les entreprises collectent, se font receveuses des recettes publiques, mais celui qui paye, c’est bien celui qui en mange…

Les entreprises déduisent la taxe amont et revendent le tout au non-assujetti d’électeur.

8 – Les premières mesures du quinquennat (quotient familial, mise au barème des revenus du capital, tranche à 45 %…) ont principalement ciblé les plus aisés mais n’ont pas du tout épargné les classes moyennes.

D’après la commission des Finances du Sénat, la fiscalisation des heures supplémentaires a été portée à 70 % par les ménages situés entre le quatrième et le neuvième décile (entre 17.900 et 37.200 euros de revenus annuels pour un célibataire).

De même pour la fiscalisation de la complémentaire santé et pour les hausses de cotisation dans le cadre de la réforme des retraites, dont le coût a été réparti sur l’ensemble des ménages.

Quant au gel du barème, il a fait rentrer de nombreux ménages déjà « sans-dents » dans l’impôt sur le revenu…

Et pourtant leur nombre total diminue, c’est dire s’ils n’ont même plus de plume et se font tondre jusque sur la peau des os…

Ce que d’ailleurs le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » a souhaité corriger, comme d’une reconnaissance de la catastrophe, par le biais de quatre baisses successives d’impôt sur le revenu, qui, à chaque fois, ont ciblé les mêmes catégories de ménages. Ainsi, le seuil d'imposition pour un célibataire est passé de 13.275 euros en 2012 à 16.340 euros en 2016. Alors que la part des non-imposables est clairement repassée dessus des 50 % durant cette période.

Quant aux ménages les plus modestes (revenus annuels inférieurs à 13.520 euros pour un célibataire, 28.400 euros pour une famille avec deux enfants), ils ont bénéficié des mesures du « plan pauvreté » de 2013 (revalorisations du RSA, de l’allocation de soutien familial et du complément familial), ainsi que de la réforme de la prime d'activité, moins éparse que la prime pour l’emploi qu’elle remplace.

9 – Conséquence mécanique, les hausses de prélèvements se sont concentrées sur les 20 % les plus aisés (plus de 29.580 euros de revenus pour un célibataire et 62.120 pour une famille avec deux enfants), qui ne sont pas très nombreux.

Les estimations de Bercy montrent que, en tenant compte de la modulation des allocations familiales, ces mesures ont fait perdre 1,7 % de niveau de vie aux 10 % les plus aisés : Ils s’en remettront !

Elles ont globalement favorisé les célibataires plutôt que les familles, qui ont perdu en moyenne 0,3 % de niveau de vie.

Et les inactifs auront été légèrement gagnant (+ 0,5 %) par rapport aux actifs (– 0,3 %).

Vive la défense des prolos !

10 – Constat : Si pour redresser ses comptes publics, la « Gauloisie-des-soces » a davantage usé du levier fiscal que ses voisins européens qui ont aussi baissé la dépense publique, en 2012, le gouvernement « Air-Eau » a probablement sous-estimé l’impact du « choc fiscal » aussi bien dans son ampleur que dans sa durée.

Les économistes de l’OFCE estiment que la consolidation budgétaire a coûté 0,8 point de croissance chaque année en moyenne entre 2012 et 2017 (globalement 80 milliards de PIB envolés).

Les travaux de « Lyne-sait » vont dans le même sens : Ils montrent que la hausse des prélèvements de 2011 à 2013 a continué de peser sur l'activité jusqu’en 2016.

Et si le « choc fiscal » a eu un tel effet dans la durée, c’est que les ménages ont dans un premier temps puisé dans leur épargne. À partir de 2014 et par précaution, ils ont reconstitué leur taux d'épargne et la consommation en a souffert.

Pour les entreprises, cela s’est traduit par une baisse de l’investissement comme indiqué ci-avant, et, dans une moindre mesure, de la consommation des ménages via la modération salariale. « Les hausses d'impôts ont un effet moins récessif à court terme, car les ménages comme les entreprises lissent les fluctuations de leur revenu sur leurs dépenses, mais cet effet se diffuse dans le temps », soulignait « Lyne-sait » dans sa note de conjoncture de juin dernier.

11 – Mais ce n’est pas tout : Le « choc fiscal » s’est traduit dans l'épaisseur des textes de lois. D’après les recensements divers, les projets de loi de finances des années 2011 à 2013 ont pu contenir jusqu’à 500 articles et plus de 150 mesures fiscales !

Comment voulez-vous que je suive utilement après le déluge de « Bling-bling » ?

Ces années ont été marquées par de nombreux allers-retours fiscaux perturbant les comportements et donc la croissance.

Parmi eux, on peut citer la re-fiscalisation des heures supplémentaires, la suppression du bouclier fiscal suivie de la création du plafonnement ISF (qu'on ose nous présenter comme un cadeau d'1 milliards fait « aux riches », ceux qui gagne 4.000 €/mois, là où on en leur avait piqué ex-ante presque le double), les allégements puis les aggravations de l’impôt sur le patrimoine.

Sans parler du revirement sur la « TVA sociale », annulée à l’été 2012 puis finalement mise en œuvre en 2014 suite au rapport « Gale-oie » précité dans mon précédant post.

Force est de constater enfin que depuis que la « pause fiscale » a été déclarée en 2014, les projets de loi de finances sont effectivement un peu moins épais.

Quelques taxes ont été supprimées mais leur nombre restait toujours inférieur aux taxes créées.

Les projets pour 2017 pourraient innover en la matière puisqu’ils contiennent 3 projets de suppression de taxes pour une seule création, celle sur les buralistes.

Encore faut-il que les articles résistent à leur passage au Parlement ce qui n’est pas tout-à-fait certain…

Conclusion, un quinquennat de rupture dans… la continuité !

Au lieu de faire mieux, on a persisté à ne pas innover et à reprendre inlassablement toujours les même « solutions qui ne marchent pas ».

Manque de vision, manque d’ambition, manque de hauteur, manque d’intelligence, alors que les exemples au-delà de nos frontières ne manquent pas : Qu’attendre de mieux chez des autistes-trisomiques, SVP ?

Bref, encore un quinquennat de perdu pour la gloire.

Infiniment dommage et… dommageable !

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/10/un-bilan-fiscal-dun-quinquennat-22.html

 


Dingue !

 

Et indigne …

 

Ce gars-là, je veux parler de votre « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois », le « Flanby-à-la-fraise-tagada » national, ce canasson boiteux qu’on vous avait choisi pour ne pas renouveler un mandat à « Bling-bling », il vous aura fait une sortie absolument historique qui frisait l’hystérie la semaine dernière avec son bouquins de « vraies-fausses » confidences où tout le monde en a pris pour son grade…

C’est assez fabuleux comme témoignage de trisomie-appliquée par un autiste-engoncé dans ses convictions de dément.

Et si ce n’était pas la dernière ruade ?

Si derrière « tout-ça », il n’y avait pas un plan démoniaque ?

Je reprends : On passe sur ses saillies quant au petit-personnel politique de la nation, sur sa politique économique, la désindustrialisation à marche forcée du pays, sur ses échecs en matière d’emploi, en matière de sécurité, en matière sociétale, même si on reviendra sur les effets de sa politique fiscale dès demain (un post programmé initialement pour lundi dernier…) et sa politique étrangère.

Tout n’est que catastrophes successives.

On se met à dos Bruxelles, « Poux-tine », la Syrie, l’ONU, on refourgue les Mistral à des pays insolvables qui n’en ont pas besoin, on se fait jeter même par les « polaks » et on menace tout le monde de Cour Internationale Pénale, alors qu’on ordonne soi-même l’assassinat de plusieurs « rebelles » par drones américains interposés, sans la moindre once de procès et de procédure légitime voire légale !

Un grand n’importe quoi.

Justement, la « justice », lui le garant de cette institution, s’en prend plein la tronche pour pas un rond et on se demande bien pour quelle raison, le premier magistrat du pays se mêle de tous les traiter de « lâche » (et j’en passe…).

Bon, moi je sais, enfin je présume, et nous avons tous une petite idée de quoi il retourne.

M’enfin m… (étron) ! Il est à la tête du pays et qu’en a-t-il fait ?

Ah oui, depuis qu’il a présenté ses « excuses », regrettant d’avoir meurtri par ses propos, confirmant ainsi que le « off » était bien du « on » à publier, peu importe les conséquences, il en dit désormais que si « un président ne devrait pas dire ça… » il demande de ne pas sortir telle ou telle phrase de son contexte !

C’est même ce qu’il a expliqué dimanche dans une interview aux « journaleux » qui ont relayé avec gourmandise : « Il ne faut jamais se laisser emporter par tel ou tel bout de phrase, sorti de son contexte. Ce qui m’importe, et je ne cesserai de le faire, c’est de restituer la cohérence de mon action. »

Ah oui ?

« Je peux entendre les doutes et les impatiences, mais mon devoir, avec le gouvernement de « Menuet-Valse » est d’avancer et d’agir sans relâche pour les « Gauloisiens » et notamment pour faire baisser le chômage », a-t-il déclaré.

La si belle réussite que personne ne voit poindre…

Et le chef de l’État de souligner que malgré les nombreuses épreuves traversées par le pays depuis 2012, les nombreuses crises auxquelles il a dû faire face, il a toujours tenu bon. «Depuis quatre ans et demi, les critiques d’une minorité, c’est vrai, nuisent à la perception de la cohérence, » explique-t-il« Mais, avec le recul, nous pouvons maintenant apprécier l’action menée depuis 2012. Nous avons redressé le pays tout en préservant notre modèle social (la santé et les retraites). »

Pour conclure que « Nous devons revendiquer ce bilan. »

Ça, c’est clair que si on doit faire ce bilan, c’est comme pour le stalinisme, pas bien sûr que l’actif dépasse le passif au bout du compte…

Alors quid ? Pourquoi autant de débilité, d’indignité ?

Il veut vraiment passer lui aussi devant la CIP ou seulement devant le tribunal de l’Histoire ?

Dans les deux cas, il aura perdu.

En revanche, c’est également de plus en plus clair : S’il annonce « qu’il prendra sa décision sur une éventuelle candidature au début du mois de décembre », c’est qu’il attend l’issue de la primaire de « droâte ».

Son fantasme, en avait-on décodé jusque-là, c’est d’offrir sa revanche à « Bling-bling » sûr de pouvoir surfer sur le rejet de ce dernier, incapable de passer en seconde position derrière « Marinella-tchi-tchi ».

Et de niquer tout le monde à la dernière haie en appelant à un « front-républicain ».

Son problème de trisomique, c’est qu’il n’a pas tout compris : Ils sont plus de 70 % à ne vouloir revenir ni l’un ni l’autre !

Terminé : Avec ces autistes-là, on a perdu 10 ans, on ne peut pas en perdre encore 5…

Et « Marinella-tchi-tchi », si elle est maline, elle devrait axer sa campagne sur ce « ni-ni » : Là, elle ne fera plus 50 % mais, bien mené, 65 % dès le premier tour !

À suivre sur cette rive-là…

Vu de loin, c’est assez transparent : Pour le chef de l’État, la droâte prépare à rebours de ce qui a été fait par la gôche, c’est-à-dire un « programme de régression pour le plus grand nombre et de redistribution en faveur des plus privilégiés ».

Ce qui n’est pas aussi évident que ça, mais ça le regarde : À chacun ses opinions.

« On ne fera pas avancer notre pays au bénéfice d’une minorité de concitoyens », conclut-il.

Je veux !

Et il sait de quoi il parle, puisqu’il est déjà dans cette position depuis l’apparition de ses « frondeurs ».

Ce Président-là n’est pas seulement mauvais et incompétent. Même son camp se déclare prêt à « s’en débarrasser ».

En revanche, il se montre aujourd’hui sous des atours dangereux pour mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal) et il vient de passer un point de non-retour, de franchir son Rubicon : C’est le moment qu’il a choisi pour jouer la « droâtisation » de l’électorat !

Il y a 30 ans, les risques de guerre civile étaient inexistants. Aujourd’hui, nous sommes au bord de l’explosion. Or, voir un homme de « gôche », qui plus est le président en exercice, allumer la mèche est assez extraordinaire.

Mèche-courte ou mèche-longue (cf. Il était une fois la révolution, le film) ?

Je m’explique : Le Président lui-même, après avoir nommé à la « garde-des-sots », « T’oubliera » au laxisme est assez légendaire qui a permis de vider les prisons de « gentils petits sauvageons », alors que « Menuet-Valse » annonce la construction de 33 nouvelles prisons, nous explique en gros que nous avons un problème avec l’islam, pas assez républicain.

Ah tiens ?

Que l’immigration, il y en a trop et qu’il faut la faire cesser.

Ah oui ?

Que les migrants ne sont pas tous des gentils et qu’on ne sait pas quoi en faire.

Allons donc : Y’a k’a les virer en Angleterre…

Que l’intégration a totalement foirée…

La faute à qui donc ?

Que c’est normal que les gens écoutent « Nardine Boléro-la-blondasse » et que même que 80 % des « Gauloisiens » pensent comme elles.

Qu’après tout, ils en ont rien à foutre de perdre 3 % de pouvoir d’achat et d’être 10 % au « chômedu », mais que tous ces barbus qui lisent le coran dans le métro ça les emmerde !

Bref, par petites-touches successives, se dessine un « homme-nouveau », « Flanby-à-la-fraise-tagada » qui revêt les habits des chemises-brunes des vrais fachos.

Incroyable mutation : C’est le gentil docteur Jekyll qui se transmute en Mister Hyde.

Il a fumé quoi ? Pas que les poils de sa moquette enroulé dans ses rideaux, là, ce que j’en prédis…

À moins que tout cela ressorte seulement d’une effroyable stratégie, certes efficace, mais moralement impardonnable qui sert sa seule ambition personnelle insatiable, très loin des intérêts du bon peuple et de ceux du pays tout entier.

C’est le propre des cinglés, ces grands-malades qui vous gouvernent : Ils osent tout et c'est comme ça qu’on les reconnaît.

Quand ils arrivent là où ils sont, ça leur porte sur le rachis et au lieu de se soigner, ils se prétendre médecin.

Hein, exercice illégal de la médecine, ce n’est pas pour rien que c’est un délit, voire un crime quand « mort-s’en-suit »…

Réfléchissez un peu : Contre « Juppette » donné favori, il n’a strictement aucune chance de se faire réélire.

Les gens de droâte voteront à droâte.

Les gens de gôche à gôche, et même pour un trisomique comme lui : Ils préfèrent encore un « canasson-boiteux » à tous les autres car c’est le « moins-pire » !

Ceci étant posé, pour avoir une chance de passer et de faire un second mandat, le psychopathe élyséen doit donc pourrir au maximum la campagne à venir.

Et en faisant comment ?

Eh bien en la droâtisant au maximum pour ringardiser « Juppette » qui est un « mou » du rachis et qui ne manquera pas de se « chiraquiser » au bout de deux manifestations, ce qui plantera d’ailleurs son quinquennat, hors le procédé des ordonnances dans les 50 premiers jours (juillet-août) : Il lui suffit de tenir fermement la barre, arguant qu’il a été élu pour ça, et jusqu’après la rentrée scolaire…

« Juppette » est rassurant, tout le monde se disant qu’il est le moins excité de tous les autres, ce qui est loin d’être faux.

Ultime stratégie : Il faut donc anéantir les modérés.

Le centre, ça n’existe plus, si tant est que ça a pu exister, reste ces modérés de droâte à anéantir.

Comment ?

Mais en « déculpabilisant » le vote FN et le vote « Bling-bling », ce que « Flanby » s’emploie désormais à faire tout en sachant que les bonnes âmes de gôche ont également de plus en plus de mal à suivre et à voir la « diversité-heureuse » que l’on tente de vendre de Grigny à la Grande Borne…

Bref, ça sonne « juste »…

Et pour droâtiser la droâte, on tient à gôche un discours… de droâte !

C’est ce à quoi a servi le bouquin récemment sorti.

Et j’imagine qu’on va avoir d’autres « fuites », des « verbatim » du même genre d’ici sous peu.

Du coup, « Juppette » le centriste en prend un gros coup sur le carafon (de Petrus-décanté), « Bling-bling » se frotte les mains et « Marinella-tchi-tchi » se pourlèche les babines.

L’idée du « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » ? Choisir son adversaire et entrer en campagne contre « Juppette », quitte à aider « objectivement » « Bling-bling » quoiqu’il en coûte au pays.

Comme il l’a dit… « il est prêt », ce qui peut se traduire par « je vais me représenter ». Et pour affronter « Bling-bling » sa stratégie est techniquement la bonne.

Que l’autre le sait également : Primaire gagnée ou perdue, de toute façon, il se présentera lui aussi, même contre son propre parti et contre « Juppette ».

Et alors là, au premier tour, nous risquons d’atteindre un taux d’abstention historique pour une présidentielle…

Je vous le dis depuis juin 2014 : En poussant un peu, surtout si nous avons un ou deux attentats de plus, alors « Marinella-tchi-tchi » peut être élue presque par défaut et faute de votants avec 50,0001 % des voix au premier tour parce que personne ou presque n’ira voter pour le même choix qu’en 2012, ce qui serait une provocation et un désastre démocratique.

Pire… Hollande sait que sa seule chance est de faire en sorte que le maximum de voix aillent au Front National et ce, dès le premier tour, car si les gens de gôche ne voteront jamais pour elle, les gens de droâte, eux, excédés et déculpabilisés par les propos du Président-soce, pourraient fort bien voter massivement « Marinella-tchi-tchi » une fois bien digérée la démarche proposée. 

Son objectif ? À l’arrivée un bon 35 % pour le FN, 21 % pour « Flanby-à-la-fraise-tagada », 20 pour « Juppette » et autant pour « Bling-bling ».

Alors, il incarnera le « front républicain » et passera les doigts dans le nez (et une bite dans le kul de tout le monde) !

Et pour me donner raison, dans les prochaines semaines et mois qui viennent, vous verrez qu’il fera tout pour exacerber les sentiments « droâtiers » et jusqu’à faire le jeu du « Elf-Haine ».

Le problème, c’est que nous dansons joyeusement sur un volcan. Nous ressentons tous ce raidissement des communautés entre elles, et au bout du chemin, la confrontation est inévitable si personne ne calme le jeu et si d’autres versent de l’huile bouillante sur les braises.

Or, le pire des scénarios pour un pays est celui de la guerre civile.

Et la guerre civile est devenue la norme des guerres depuis la fin du dernier millénaire et les années 90 : 95 % des guerres qui secouent la planète sont déjà des guerres civiles !

Toutes les politiques de montée des laxismes, d’immigration incontrôlée, de dérives religieuses acceptées, nous conduisent tout droit à un chaos prévisible à échéance relativement brève.

Il a décidé de jouer avec le feu. Et ce trisomique-là va se brûler et avec lui tous ses vaisseaux en déclenchant le plus effroyable incendie que ce pays n’ait jamais connu, justifiant une fois de plus la prolongation de l’état d’urgence, des lois d’exception et pourquoi pas de l’état de siège : Nous y arrivons petits-pas à petits-pas !

Le charmant avenir que le tribunal de l’Histoire devra trancher et a déjà condamné.

Alors, à vous de réagir à tous ces plans démoniaques sur la comète : Ne le laissez pas faire, SVP : Faites-le taire !

Dites-lui qu’il pourrait finir sur l’échafaud plus vite que prévu, faites-lui peur au moins autant qu’il fait désormais peur à vos gamins en le menaçant de le destituer pour faute lourde envers les institutions, judiciaires, notamment.

Vous savez, moi, je ne risque plus grand-chose, posé sur la Lagune. En revanche, vous… je ne sais pas !

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/10/dingue.html

 


Un bilan (provisoire) d’un quinquennat (1/2)

 

De la grande désillusion !

 

Enfin, personnellement, je ne suis pas trop surpris. Mais y’en a qui n’ont pas assez de larmes pour se consoler : Splendide !

Car au fil du quinquennat, « François III » devient un simple « capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois », perdu au milieu des tempêtes qu’il soulève dans son verre d’eau, toute référence aux engagements de campagne paraissant sombrer dans l’oubli et le pays est retombé dans cette vieille idée selon laquelle « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ». 

1 – Et ça commence très vite : À la veille de son premier sommet européen, fin juin 2012, le PR accueille la chancelière à l’Élysée. Sur le perron du château, les sourires sont un peu crispés et les mots choisis avec prudence. Depuis son élection, le président gauloisien tente de prouver sa capacité à peser pour réorienter les choix européens, notamment en matière budgétaire. De son côté, l’allemande tient fortement à son pacte budgétaire européen pour assurer la stabilité de la zone euro. Un traité qui a été signé par « Bling-bling » en mars 2012, mais qui n'a pas encore ratifié. 

Le président gauloisien tente de faire comprendre à Berlin sa promesse de renégociation du pacte, « en privilégiant la croissance et l’emploi, et en réorientant le rôle de la Banque centrale européenne », selon l’engagement numéro 11 de son programme. Mais le nouveau président comprend vite la difficulté de la tâche devant la rigidité allemande. Au bout des négociations, il se retrouve contraint de demander à sa majorité d'approuver un texte identique en tous points à celui signé par son prédécesseur !

Il a beau mettre en avant l’obtention d’une contrepartie avec un pacte de croissance européen de 120 milliards d'euros, le symbole est douloureux… Une partie des électeurs et certains parlementaires « soces » se sentent floués. Ils se souviennent de la campagne à l’entendre de marteler son « devoir », son « obligation » de renégocier le traité.

Une première saignée !

« On était d’accord entre nous sur le fait qu’on n’obtiendrait pas grand-chose. On avait seulement le petit espoir de changer quelques expressions dans le corps du traité, et surtout d’obtenir que l’Europe s’engage à prendre des mesures pour soutenir la croissance », se souvient sa chargée de ce sujet durant la campagne.

« Nous savions que ce serait très difficile à obtenir, mais il fallait rester dans le flou sur nos objectifs réels pour des raisons tactiques. »

En réalité, après son élection, il est très difficile de faire bouger le contenu du traité alors qu'on l’attendait comme d'un espoir jusqu’en « Hispanie » et encore ailleurs, me souvins-je. Au moment du sommet de Bruxelles, le 28 juin 2012, dix pays ont déjà entamé leur procédure de ratification et les Irlandais l’ont approuvé par référendum. La moindre virgule ajoutée dans le texte implique de recommencer toute la procédure depuis le début.

Le traité est donc renégocié par ajout plutôt que par modification. Et selon l’ex-ministre du Commerce extérieur, le PR obtient même une victoire sur le fond, en imposant l’idée que la croissance est aussi importante que la rigueur. « Il a montré que la barre des 3 % de déficit n’était pas un dogme, car la France ne l’a pas respectée et n’a pas été sanctionnée », analyse le directeur de l’Institut Jacques Delors.

L’impression de trahison s’installe dans l’opinion comme chez une partie des parlementaires de la majorité. C’est d’ailleurs le premier accroc pour « flanby-à-la-fraise-tagada » avec sa majorité, puisque 29 députés du groupe PS ne votent pas la ratification du traité.

Il s’agit en quelque sorte de l’acte de naissance du groupe des frondeurs, qui vont empoisonner la vie du locataire de l'Élysée tout au long du quinquennat.

2 – Nombre de kouillons d’électeurs de « Flanby-à-la-fraise-tagada » gardent en mémoire le discours du Bourget. Janvier 2012 : « Mon ennemi, c’est le monde de la finance. » Derrière ces mots, le candidat formule des engagements très précis, à commencer par la réforme bancaire. Celle-ci devait séparer « les activités de dépôt, de crédit, que lesGauloisiens connaissent, qui les rassurent » de celles « liées à la spéculation, qui les inquiètent », selon ses propres mots.

L’objectif est d’éviter que les difficultés des banques sur les marchés financiers ne se répercutent sur les particuliers, comme pendant la crise de 2008.

Mais les grandes banques parviennent à faire entendre leur voix auprès du directeur de campagne « Pierrot-Moscou-vicié » pour le convaincre de renoncer à la séparation des activités ou, au moins, pour gagner du temps. Devenu ministre des Finances, ce dernier attend le mois de décembre 2012 pour présenter sa réforme, alors que le candidat l’avait promise pour l’été…

La liste des activités spéculatives retenue dans la loi est réduite au minimum, car il a été convenu d’isoler seulement les activités spéculatives « dont on considère qu’elles ne sont pas utiles à l’économie ». Au final, cela représente à peine 3 à 5 % des activités d’investissement, et donc moins de 1 % des revenus des banques, de l’aveu même du patron de la Société générale. Et ils réussissent à convaincre le gouvernement que tout le reste est utile au financement de l’économie.

« Sur le point le plus symbolique, c'est-à-dire la question de la séparation, on n’était pas en ligne avec les engagements ». Une députée PS tente bien de faire bouger la réforme, mais le PR, aidé par son secrétaire général-adjoint « manu-MacRond », finit par arbitrer en faveur des grandes banques gauloisiennes.

Les critiques venues des frondeurs et de la gauche du PS n’y changeront rien, la loi bancaire restera une réforme a minima. Pour l’ancienne ministre de la Décentralisation, l’explication de cet épisode est assez simple : « Moscou-vicié » avait « peur de faire perdre de l’importance à la place financière » parigote face à ses rivales européennes, réputées moins régulées.

« Cela faisait prendre un énorme risque aux champions bancaires gauloisien, mais surtout, cela ne servait à rien, car la séparation des activités n’empêche pas les crises », ajoute un ancien conseiller ministériel à Bercy. « On s’est retrouvés à devoir faire un truc dont on pensait que c’était une konnerie : C’est pour ça qu’on l’a fait petit… »

La même logique, selon un ancien conseiller, a conduit le gouvernement à reculer sur la suppression des stock-options, l’encadrement des bonus, la limitation des salaires des patrons ou l’interdiction du trading haute fréquence (ces opérations boursières accusées par certains de menacer l’équilibre du système financier). De même, les banques peuvent toujours exercer des activités dans les paradis fiscaux, à condition de les déclarer.

Enfin, concernant la taxe sur les transactions financières européennes, elle est perdue dans les méandres des négociations à Bruxelles.

Et plus tard, le principe du « Bail-in » – qui veut que vos dépôts peuvent servir à éponger les dettes d’une banque en défaut avant toute aide étatique par ailleurs prohibée – est adopté par la loi.

Pire encore, la loi « Pas-sain II » est en passe d’autoriser l’interdiction de retraits massifs de vos avoirs sur vos pôvres petites assurances-vie !

Bloqués, piégés, ruinés, baisés…

3 – Dernier symbole de la « gôche-triomphante », la taxe à 75 % sur les revenus supérieurs à 1 million d’euros par an, fruit d'une annonce surprise lancée au cours de la campagne. Une fois élu, le PR n’a pas su gérer ce symbole, sans doute un peu trop encombrant. Entre censure du Conseil constitutionnel et lobbying des clubs de football professionnels, le dispositif a été adapté et la belle idée de campagne s’est vite transformée en usine à gaz.

Au total, la taxe aura rapporté un peu plus de 420 millions d’euros en deux ans, soit à peine 0,5 % des recettes générées en une seule année par l’impôt sur le revenu, autrement dit beaucoup d’énergie et de temps pour un résultat minuscule de modestie.

Les députés « soces-frondeurs », qui avaient proposé d’alourdir la taxe dans le budget 2014, ont constaté avec impuissance sa disparition…

4 – Tout en faisant leur deuil des espoirs du Bourget, certains sympathisants socialistes s’inquiètent du pacte de compétitivité, annoncé dès novembre 2012.

Sur la base du rapport « Galle-oie », le gouvernement choisit une relance économique basée sur une politique de l’offre, avec le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). Il s’agit d’un allègement de 20 milliards pour entreprises, financé par une augmentation de la TVA.

Si pour certains observateurs, le PR assume avec le CICE la tonalité sociale-démocrate de son quinquennat, de nombreux militants ne cachent pas leur déception. L’ancien président du Mouvement des jeunes socialistes, évoquera même une « cassure » : « Quand le rapport Gallois sort, je suis en réunion avec le MJS, et je dis à ce moment-là : ‘‘Ils ne sont pas fous, ils ne feront pas ça’’. »

Bé si !

Le plus dur pour cette gôche-là reste de constater l’absence de contreparties, qui donne l’impression d’un chèque en blanc aux entreprises. « Pierrot-Moscou-vicié » évoque bien des réformes sur « la gouvernance des entreprises, sur les rémunérations et sur le civisme fiscal », mais les paroles ne se transforment pas en actes. Il « aurait très bien pu faire accepter au patronat des concessions », affirmera un ancien membre de son équipe de campagne. « Mais à la place, il s’est contenté de demander des négociations par branche. »

Et « Flanby-à-la-frais-tagada » va encore plus loin, lors de ses vœux pour l'année 2014, avec le pacte de responsabilité. Le gouvernement décide d'une nouvelle diminution des charges des entreprises de 40 milliards d’euros, financée par des économies budgétaires. Le dispositif est accompagné de promesses patronales de création d’emplois. Mais au bout d'un an, même « Manu-MacRond » reconnaît un « échec » qu’il l'attribue à la mauvaise volonté du patronat…

Pour justifier le tournant, ils ne mettent à expliquer avoir découvert une compétitivité bien plus dégradée qu’attendue en arrivant au pouvoir.

« On a mal estimé la situation du pays, on n’était pas prêts à le gérer dans cet état », concède le patron des sénateurs soces.

Eh oui, quand on porte les œillères du dogmatisme, qu’on est autiste-trisomique, voilà ce qui arrivent : « Le rapport « Galle-oie » a permis de dire qu’il fallait faire quelque chose. Puis est venu le pacte de compétitivité, avant l’accélération et l’amplification grâce au pacte de responsabilité. Et on voit aujourd’hui que les entreprises reconstituent leurs marges ».

Ce qui évite au passage de jeter des chômeurs de plus à « Paul-en-ploie »…

Mais n’a nullement profité au pouvoir d’achat des ménages : Ils rament tous toujours autant !

Mais du côté des frondeurs, l’analyse est différente. Avec le pacte de compétitivité puis le pacte de responsabilité, le président a clairement épousé, selon eux, l’option défendue par « Bling-bling » pendant la campagne : Baisser le coût du travail par des réductions massives de cotisations pour permettre aux entreprises de reconstituer leurs marges et d’améliorer leur compétitivité. « À chaque fois qu’il a eu un choix à faire depuis le début, à chaque moment, il a toujours penché plutôt ‘‘sur sa droite’’ », résume l'ancienne ministre de la Culture « Or-élie-Fili-petti ».

5 – Un changement d'orientation qui va vite se matérialiser par des remaniements ministériels. Il y a d'abord, fin mars 2014, l'arrivée de « Menuet-Valse » à Matignon, provoquant le départ des écologistes du gouvernement.

Puis, à l'été de la même année, « Monte-et-bourre-la » claque la porte, accompagné « Or-élie-Fili-petti » et de « Deux-noix-Âme-Mont » des « gôchistes-pur-sucre » fossoyeurs du pays qui estiment encore avoir un avenir.

Sur le plan du symbole, le gouvernement libéralise alors un peu plus son image en remplaçant « Monte-et-bourre-la » à Bercy par « Manu-MacRond », à qui la gauche de la gauche reproche vite d’avoir été banquier d’affaires chez Rothschild.

La contestation se multiplie aussi sur les bancs de l'Assemblée face à ce que beaucoup dénoncent comme un tournant social-libéral. Les députés frondeurs et une partie du groupe écologiste s’opposent de plus en plus aux lois présentées par le gouvernement, illustrant la déception d'une partie du peuple de gôche.

Forcément, quand on vit d’illusion, c’est en général ce qui arrive par la suite.

6 – Mais le président a l’occasion de se refaire dans les sondages grâce aux grandes réformes de société contenues dans son programme, à commencer par le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels. Pourtant, le chef de l’État ne parvient pas à capitaliser autant qu’il le pourrait sur cette mesure.

La séquence devrait lui permettre de soigner son image de gôche, mais il semble s'effacer derrière une « Cri-cri-T’oubliera » régulièrement applaudie à l'Assemblée.

Même s’il tient bon face à la rue, le président de la République ne soutient pas cette promesse autant qu’il aurait pu. Entre le temps qu’il met pour lancer la réforme, sa déclaration sur la « liberté de conscience des maires » et ses réserves personnelles relatées par Le Parisien, le chef de l’État fait le service minimum.

Il ne s’investit pas suffisamment dans le débat, selon un des rares députés de l’opposition à avoir voté la loi sur le mariage pour tous : « Alors même qu’il y avait des gens dans la rue, un débat fort dans le pays, il n’a jamais pris la parole pour faire de la pédagogie ! »

Plus grave du point de vue d’une partie de la gôche, le gouvernement baisse les armes contre la Manif-pour-tous sur la question de l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux lesbiennes.

De l’aveu même de la ministre de la Famille, « les vociférations de la Manif-pour-tous ont tout paralysé ».

Sur le papier, tout le monde est pourtant d’accord au PS pour ouvrir la PMA à toutes les femmes. Mais, « c’était un cap de plus à passer dans les esprits » constate le chargé des questions LGBT dans son équipe de campagne. Le candidat socialiste en avait conscience et il n’a d’ailleurs pas intégré la proposition à ses 60 engagements.

« L’appel des 100 députés socialistes » favorables à la PMA ne change rien, le gouvernement a progressivement abandonné sa promesse.

Dans le même genre, la promesse du droit de vote des étrangers aux élections locales est mise de côté avec toute une série d’engagements qui nécessitaient une révision constitutionnelle et la majorité des 3/5ème du Parlement.

Adieu donc, par exemple, la modification du statut pénal du chef de l’État ou la ratification de la Charte européenne des langues régionales.

« Flanby-à-la-fraise-tagada » a beau désigner l’opposition comme seule responsable, cette série de renoncements sur les questions de société ne fait qu’amplifier les désillusions d’une partie des électeurs de gôche alors que le PR semble s’être contenté du mariage pour tous comme seule réforme de société d’ampleur pour marquer son mandat.

7 – Au cours de sa campagne en 2012, le candidat choisit d'ériger la thématique « jeunesse » comme le cœur de son programme.

Or, en cette fin de mandat, le bilan est terne. Côté emploi, la situation n’a pas bougé. L'inflexible courbe du chômage reste au plus haut, avec près d’un actif de moins de 25 ans sur quatre sans emploi…

C’est presque trois fois plus que pour le reste de la population !

Alors que sur la même période, le taux de chômage des jeunes a baissé de plus de quatre points dans le reste de l’Europe…

Visiblement, la « boîte-à-outils » présidentielle ne fonctionne pas.

Le meilleur exemple reste la mise en place des contrats de génération, cette idée fumeuse qui consiste à subventionner les entreprises qui embauchent un jeune en CDI tout en maintenant un senior en poste. En raison de leur complexité, à peine un dixième des 500.000 contrats annoncés ont été signés en cinq ans.

Et la plupart du temps, les entreprises détournent même l’esprit du dispositif, en constituant de faux binômes vieux/jeunes ne travaillant même pas au même endroit, simplement pour bénéficier des aides de l’État, comme le détaille le rapport 2016 de la Cour des comptes (page 58). « Même si on savait que ça ne marcherait pas, on l’a pleinement assumé, car cette idée de partage de connaissances d’un aîné, c’était intéressant », assure l’ancien président du MJS.

Pourtant, il serait faux d’affirmer qu’il n’a rien fait pour la jeunesse : Encadrement des loyers, emplois d’avenir, élargissement des bourses universitaires, encadrement des stages, caution locative étudiante, garantie jeunes, accès à une contraception gratuite et accompagnée, service civique universel !

Il aura multiplié les dispositifs pour aider les jeunes à trouver leur place dans la société. Mais même quand les résultats semblent positifs, « il y a eu un manque de récit sur les chantiers menés », estime son communicant.

« Quand on faisait le bilan des feuilles de route interministérielles, il y avait plein de choses qu’on avait faites. Mais ça manquait d’un portage politique », reconnaît  l'ancienne ministre de la Jeunesse « Valy-Four-nez-rond ».

« C’est une certitude : On n’a pas réussi à porter collectivement cette priorité. »

C’est comme ça et pas autrement chez les autistes-trisomiques…

À l'inverse en misant tout sur sa promesse d'inversion de la courbe du chômage, il s’est sans doute enfermé dans un piège politique. « C’est une erreur, car c’est absurde, (…) ça ne veut rien dire », estime un sénateur soce. 

8 – Et la fracture finale est arrivée en deux temps, avec le débat sur la déchéance de nationalité puis avec la loi Travail.

Pourtant, dans un premier épisode, il semble enfin gagner une stature présidentielle et un regain de popularité après les attentats de janvier 2015 dans les locaux des « Charlie » et à l'Hyper-Cacher de la porte de Vincennes, à Paris.

Mais la multiplication des attentats va le pousser à la faute.

Au lendemain des attentats du 13 novembre 2015 à Paris-sur-la-plage et à Saint-Denis, le chef de l’État prononce un discours devant le Congrès, à Versailles. Il reprend alors à son compte une proposition issue de la droâte et propose d’inscrire dans la Constitution la déchéance de nationalité et de l'étendre pour pouvoir priver un terroriste binational de sa nationalité gauloisienne, « même s’il est né gauloisien ».

Une manœuvre destinée à piéger la « droâte » et qui va finir par le couler.

Les « Gauloisiens » sont majoritairement favorables à la mesure, mais une partie de la gôche se retrouve désorientée par cette proposition.

« C’est la fracture la plus grave et la plus profonde, parce qu’elle est morale », estime aujourd’hui « Sicile-du-Flot-vert ».

« La déchéance était un sujet de mobilisation éthique et moral très fort pour la gauche » quand « Bling-bling » l’avait évoqué en 2010. « Et là, elle fait le contraire. Cela salit l’intégrité même de l’homme politique ».

Pan dans la truffe !

Le débat provoque jusqu’à la démission de « Cri-cri-T’oubliera », l’une des dernières cautions de gôche du gouvernement.

Son remplacement au ministère de la Justice par « Jiji-Ur-veau-as », rapporteur de la loi sur le renseignement, envoie un signal très clair : Même si une fois de plus, il ne va finalement pas au bout sur la déchéance, il a profondément divisé son camp et a provoqué une rupture définitive. « Il y a plein de militants (…) qui étaient à l’époque déjà en rupture avec le PS, mais ne le disaient pas. La déchéance aura eu le grand mérite de mettre fin au deuil ».

Tout ça pour une réforme qui n’est qu’à peine esquissée, vite abandonnée.

Et ils ne sont pas au bout de leur peine. À l’hiver 2016, le PR veut affirmer sa capacité à réformer jusqu’au bout de son mandat : Il dégaine alors la loi Travail ! 

9 – Porté par « Mimi-Elle-Konnerie », un avant-projet de loi est présenté au mois de février 2016. Ce dernier suscite très vite une levée de boucliers des syndicats et de la société civile, symbolisée par le succès d’une pétition en ligne contre la loi ouverte par une militante féministe et ancienne militante soce.

Le gouvernement est donc contraint de revoir sa copie. Mais ni les aménagements du texte ni les avancées sociales contenues dans la loi (ouverture des congés-payés dès l’embauche, droit à la déconnexion numérique ou compte personnel d’activité) ne calment la colère de la rue, ni ne parviennent à éteindre le mouvement des « Nuit debout ».

Le principal point de tension concerne l’inversion de la hiérarchie des normes. Il s’agit de donner la primeur aux accords d’entreprises, plutôt qu’aux accords de branche ou à la loi, pour régler, par exemple, la question de la durée du temps de travail.

Pour ma part, je n’ai pas lu ça comme ça, mais admettons…

Du point de vue des « soces-frondeurs », c’est prendre le risque de donner des moyens de pression aux patrons pour imposer leurs volontés dans les entreprises où les syndicats sont faibles.

« Pas ça, pas nous, pas la gauche ! » s’écrie « Titine-Eau-Brie » dans une tribune, en portant la voix d’une partie des sympathisants de gôche.

Mais la loi Travail est finalement adoptée, malgré l'opposition des frondeurs, grâce au 49-3. Au final, la réforme symbolise le dernier coup porté aux espoirs d'une partie de la gôche autiste et trisomique : « Il y en a eu beaucoup des clous et à chaque fois je me suis dit que c’était le dernier. Après la déchéance de nationalité, il y a le clou de la loi Travail. Là, le cercueil, il est bien, bien solide » en dit « Or-élie-Fili-petti ».

Moi, j’aime bien l’épisode : D’abord parce que ça m’a permis de prendre conscience qu’au fil du temps et des échéances électorales intermédiaires, plus il en faisait et plus « Marinella-tchi-tchi » engrangeait de bons résultats.

Il devenait plus que temps le lever l’ancre avant de se retrouver coincé à devoir quémander un visa chez nos voisins au motif d'exil politique pour cause de sortie de l’espace Schengen (et de l’UE)…

Et puis c’est la démonstration de la loi-politique sui generis que j’avais d’abord prise pour une boutade dans ma jeunesse, puis pour un postulat indémontrable : « Le socialisme en Gauloisie, c’est une utopie ! La preuve, c’est un « mythe-errant ». »

Eh bien, en un quart de siècle et trois mandats, ils ont réussi à faire la preuve par l’absurde, les désordres, le saccage des tissus politique et économique du pays qu’il s’agit bien d’une loi-politique incontournable, quoiqu’on en dise (hors chez les autistes-trisomiques).

Incroyable.

Une erreur historique de plus.

Bon, si encore cela avait été fait de façon indolore, pourquoi pas se laisser bercer dans l’indolence des poisons artificiels ?

Mais pas du tout : C’est dans la douleur que vous vous êtes tous fait arnaquer.

Mais on verra ça une prochaine fois !

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/10/un-bilan-provisoire-dun-quinquennat-12.html

 


De primaires en primaires

 

Tout se passe comme prévu…

 

Vous vous souvenez sans doute que le 29 septembre, je vous ai gratifié d’un post lu plusieurs centaines de fois

Où je vous avertissais de tout l’intérêt des « primaires »… américaines, en l’occurrence.

En fait, elles étaient closes et il s’agissait du premier débat « Il-a-ri-Pine-Tonne »/« McDonald-Trompe ». Et de vous expliquer comment les élections du 8 novembre allaient peser sur les « primaires de droâte » en « Gauloisie-éternelle ».

Je confirme.

Plusieurs choses.

Nous y reviendrons, mais il me semble que le mécanisme des primaires a tendance à mettre en exergue les « plus-mauvais » postulants.

C’est déjà le cas pour « Il-a-ri » dont bien des sondages d’opinion montrent combien elle est impopulaire aux USA.

Et c’est encore plus frappant avec « MacDo », au moins comme autant ça l’avait été avec les primaires « soces » de 2006 et de 2011 en « Gauloisie-gauloisienne ».

En 2006, le meilleur candidat (pour le pays) était « Déesse-khâ » : Il s’est opportunément désisté au profit de « Ségololo » devenue dès après incapable de mobiliser les éléphants et l’appareil du parti et vous avez eu droit très logiquement à « Bling-bling » en vainqueur.

Un scrutin manifestement truqué…

L’erreur de « D’jack-langue » que de l’ouvrir à tous…

En 2011, la meilleure (pour le pays) était « Titine-eau-Brie ». Vous avez eu la « fraise-des-bois-tagada » qui s’est transformé au fil du temps en « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » avec constance (et consternation)…

Là encore, un scrutin « ouvert » qui a permis tous les subterfuges & manipulations possibles.

La « droâte-républicaine » s’y essaye à son tour à la fin de ce mois de novembre.

Le meilleur candidat (pour le pays) reste « Le-Mère », mais vous aurez « Juppette ». Là, la tendance est claire.

« Le-Mère » est bien trop « neuf », « Juppette », feu « le meilleur-d’entre-nous » sera donc désigné pour être « le moins mauvais d’entre tous »…

Parce que bon entre « Bling-bling » qui fait peur même au FRAC (et à beaucoup trop de « Gauloisiens-de-Gauloisie ») et te propose deux référendums là où ce n’est techniquement pas possible (a-t-il suivi ses cours de droit constitutionnel de la fac de Nanterre, au juste ?) sur des questions dont on n’a rien à battre (ex-post-burkini et attentats divers : Le kon qui a été ministre de l’intérieur, il ne sait même pas que les « fichés-S » c’est de la gnognotte, puisqu’il existe un autre fichier bien plus riche desdits « radicalisés »), « Fifi-le-déchu » aux affaires dans son ombre pendant 5 ans et qui n’en a rien glandé et « J’y-Elfe-Coopé » qui ment presqu’aussi bien que tous les autres réunis, y’a pas trop le choix…

Et là, « sauf erreur ou omission », vous verrez que « Juppette » désigné, « Bling-bling » se présentera quand même, malgré les tricheries et bourrages d’urnes dont il s’est fait une spécialité, comme on l’a vu avec l’élection du président du parti, en plus de ses financements passés pour le moins « douteux & obscures »…

Une catastrophe pour les institutions-démocratiques, ce dernier quidam-là.

Les primaires, c’est donc un jeu de dupes.

Pareil aux USA : Regardez donc l’improbable « Trompe » !

Un phénomène de mélange ultra-mégalomaniaque (plus de 20 % des élus de son propre camp républicain le réfutent désormais, et, sommé de se désister, il s’accroche malgré l’avertissement prodigué de ma part jeudi 29) et d’ultra-démagogie qui frise la puérilité perverse.

Alors, bien sûr, j’ai regardé en direct le dernier débat des deux impétrants, dimanche dans la nuit.

Même si je n’ai pas tout vu, pour cause grosse de fatigue : Hier matin, je n’étais « pas clair » pour aller bosser, les yeux pas en face des orbites, planant un peu à côté de mes ailes, mettant mêmes des chaussettes dépareillées aux pieds !

Ce gars-là, il est bon pour nettoyer les chiottes, rien de plus…

Et s’il est élu – contre tous pronostics, il faut bien le dire désormais, mais le pire n’étant jamais sûr, le meilleur l’est encore moins – il va balancer un maximum durant ses quatre années de mandat, que Snowden et Assange vont passer pour de ridicules-lilliputiens à côté de lui.

Je vous le rappelle, on cherche toujours 20 à 25 milliards de dollars piqués en douce aux koweïtiens en août 1990. Enfin, « on cherche », non, on devine où ils sont planqués, mais ce sont des secrets qui sont jalousement gardés au chaud, parce que ce serait une catastrophe internationale pour le « gendarme du monde » et ses services de barbouzeries (encore en action en Syrie, en Irak et dans bien des endroits ailleurs)…

C’est tout l’enjeu du scrutin du début novembre prochain aux States, même si on ne le vous dit surtout pas (des fois que ça vous ouvre les yeux sur le niveau de corruption désormais atteint un peu partout).

Notez que sachant tout cela à travers les études du BRI (150.000 milliards de dettes cumulées qui se promènent autour de la planète, 215 % du PIB mondial : Ça laisse forcément des traces…), la FED noie le poisson sous ses montagnes de QE depuis quelques années.

Pas facile d’y repérer après coup ces quelques 20 milliards pas tout-à-fait dormants…

Et il vaut mieux s’imaginer qu’« Il-a-ri » va finalement l’emporter, parce que les incidences sont énormes tout autour de la planète jusque même en « Gauloisie-républicaine » (que déjà vos députés s’inquiètent en douce…).

Eh, ce n’est pas pour rien si les « hackeurs » de « Poux-tine » s’emmêlent les pinceaux à hacker les fichiers de « Pine-tonne » et pas ceux de son adversaire, pas plus que les dossiers « classifiés »…

Justement, si ça sort (et ça peut très bien venir à l’occasion du centenaire de « Mythe-errant » le 26 de ce mois-ci), tout le monde en sera surpris sauf, devinez qui ?

Sauf « Bling-bling » un des rares « qui sait » et se retrouve en situation de pouvoir jouer le rôle de la « blanche-colombe » aux mains propres, puisqu’il a assumé sa part de « grand-secret » à travers son « grand-emprunt » (décembre 2009/loi de finances de mars 2010).

Ceux qui exploseront en vol, outre « Déesse-Khâ » (mais il ne risque pas grand-chose pour avoir déjà atterri) parce qu’il était à la manœuvre à l’époque, voire « D’jack-@talus » au courant de tous les secrets du Président de 1990/1991, ce sont tous les autres, y compris « Juppette » premier des ministres du « Chi » de 1995 à 1997, époque où il n’a rien vu ou détourné le regard, et sinistre des « affaires-étranges-aires » de « Bat-la-mou » de 1993 à 1995 et de « Bling-bling » de 2011 à 2012 après avoir été celui de la guerre et des anciens combattants de 2010 à 2011 (plus quelques autres fonctions d’importance également : Il a de « l’étoffe » comme on disait autrefois…), là où il pouvait avoir accès à tout ce qu’il voulait des secrets de la Nation, de ses forces armées et de sa diplomatie.

Bref, personne ne pourra croire qu’il ne savait rien de tout ce fatras…

Et quand je vous dis que « Bling-bling » se présentera à vos suffrages en avril prochain, c’est bien en comptant sur la stratégie de la terre brûlée de « Trompe » (après moi, l’herbe ne repousse plus sur mon passage…), délégitimant complètement la primaire de « droâte ».

D’autant que votre « capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » compte plutôt sur l’administration démocrate pour trouver quelques appuis-discrets à l’occasion des « primaires soces », vu qu’il a donné le change à « Haut-bas-Mât » quant à sa « crétinudité-absolue » sur ces dossiers, au même titre que « Bling-bling » qui croit encore rester le « bon-soldat » de l’administration de l’Oncle Sam (chauffe…).

Fou, et vous passez à côté de tout ça !

Ceci dit, ce deuxième débat a tenu ses promesses : « Trompe » ressortait d’une semaine catastrophique et il a joué de la pirouette (de ce que j’en ai compris) pour s’en sortir tout en fracassant les « Pine-tonne » en s’attaquant à « Billy-la-quéquette-baveuse », accusé de viol, rien de moins et en faisant « conférence de presse » avec ses quatre victimes, avant l’ouverture des débats, ce qui contrebalançait assez bien ses propres « propos de vestiaire » sur les chattes (adorées , adulées) de ces dames.

Même que « Miss-Trompe » en a été retournée, à ce qu’il paraît…

Pas vraiment un scoop dans la mesure où ses quatre casseroles sont déjà passées par la case justice…

Et on se souvient que leur « presse-aux-ordres » en avait fait des tonnes sur ces sujets.

D’ailleurs, on se demandait si « Trompe » ne se trompait pas d’adversaire dimanche soir, sur ce coup-là.

Moi-même, je ne suis pas sûr d’avoir tout bien compris…

Les effets de la barrière des langues et de l’heure avancée.

La tension était en tout cas palpable, les deux candidats ayant refusé de se serrer la paluche en entrant sur la scène. Puis ils se sont livrés à un véritable duel mêlant attaques personnelles et critiques de fond, confinant parfois au règlement de comptes. Alors que le format du débat prévoyait que l'essentiel des questions soient posées par les spectateurs, les modérateurs ont eu du mal à interrompre les prétendants tant leurs échanges étaient vifs.

Miss est apparue moins détendue qu’au cours du premier débat. Mister avait du mal à contenir son exaspération, marchant nerveusement de long en large sur la scène comme un tigre en cage pendant les interventions de sa concurrente.

Elle-même a donné des signes marqués d’exaspération.

Le ton est donc monté rapidement dès les premières minutes. « J’ai toujours dit que Donald Trump n'était pas apte à gouverner », a lancé « Il-a-ri », royale.

Parlant de la vidéo accusatrice de 2005, elle « montre exactement qui il est, non seulement avec les femmes, mais avec les Latinos, les immigrés, les Noirs, les handicapés, les musulmans… ».

Bing, dans les dents !

Et les attaques ont continué sur ce rythme tout du long des 90 minutes de débat.

J’en ai loupé un paquet et je me suis réveillé pour la fin du débat alors que les deux candidats se sont enfin serrés la main, après qu'un spectateur leur a demandé de «nommer une chose positive que vous respectez chez votre adversaire ».

« Je respecte ses enfants, capables et dévoués », a déclaré la miss : Mièvre.

« Elle ne lâche pas, elle ne renonce pas, c'est une battante », a concédé de façon inattendue « Trompe ».

Une sorte d’hommage à ses « grandes qualités » politiques peut-on supposer…

Et finalement, on en a presque plus appris avec le débat des « seconds-couteaux » des « vices » du 4 octobre.

Mike Pence avait tenté de sauver son partenaire « MacDonald »… Quant au sénateur de Virginie Tim Kaine, son job a été d’interrompre un Pence impavide une soixantaine de fois en 90 minutes.

Résultat : Les sondages des médias institutionnels ont donné Pence gagnant. Car ce dernier a projeté une image rassurante, présentant ses dossiers sans arrogance, d’un ton posé.

Quand je vous dis que les américains ont tout intérêt à passer directement la Maison-Blanche au vice-président, il n’y a que « MacDonald » pour ne pas s’en rendre compte !

Kaine faisait un discours, là où Pence tenait une conversation. Une conversation avec le peuple, fixant la caméra aux moments importants. Bottant en touche la litanie d’accusions brassées par son adversaire, il est resté focalisé, adulte.

Reste que la tendance de l’opinion, dès lundi semblait confirmer que « Miss Pine-Tonne » a quand même capitalisé, probablement de peu, mais elle « conforte ».

Au peuple de choisir ensuite « le moins mauvais » des candidats à un seul tour, après le prochain et dernier débat.

C’est bien le défaut de conception « primaire et viscéral » du mécanisme des primaires, quel que soit le pays, d’ailleurs.

Vous aurez noté qu’en GB, après le choc du « Brexit », tout le monde donnait premier ministre « Beau-Rice-Gore-Donne » et finalement, c’est « Théière-mais-n’en-peut-plus » qui dirige le gouvernement de sa très gracieuse-Majesté : Pas eu besoin de « primaire », juste quelques discussions sur le ton feutré et discret qui sied si bien à l’empire-britannique et ses aimables sujets.

Alors que chez nous, ça va commencer à chauffer : À « droâte », ils vont faire le boulot de leurs opposants.

À « gôche », ils vont s’entredéchirer. Y’en a même un qui reconnaît avoir fait une erreur-manifeste en choisissant de soutenir « feu-François III ».

Dites-moi : Celui-là, il veut vraiment Présider à la Patrie s’il est capable de bourdes aussi énormes, là ?

Et chez les « écololos » ils vont remettre le couvert pour se disputer les 5 % de dogmatiques-réchauffistes du pays…

Va-t-il falloir que je prévois autant de déplacements pour un concours opportun au « plus-nul », alors que j’ai prévu de me déplacer que fin novembre ?

Vous me savez de « droâte-gaulliste » : Je vais donc voter « Juppette », droit dans mes bottes.

Mais si je me déplace pour les deux autres primaires, qui est donc le plus nul ?

Va falloir que j’étudie la question…

Et ensuite ? Irai-je en Allemagne pour voter « coco » histoire de bien foutre le merdier ? Et en Angleterre soutenir les écossais-séparatistes ?

Faut que je pense à m’inscrire en qualité d’expatrié.

Je ne sais pas si ce sera possible avec ma double-qualité d’expat’ monégasque qui sera acquise pour leurs prochaines élections, et d’impat’ en « Ritalie » pour le référendum de « Rein-z’y », ou l’art de voter plusieurs fois…

Déjà qu’au pays qui est le mien (que j’aime tant et qui me le rend si mal…), je ne suis toujours pas radié des listes électorales et qu’en plus on me fait voter au moins deux fois en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », mes cartes d’électeur se baladant entre des mains inconnues (probablement celles des maires en place…).

Elle est chouette la démocratie élective, ne pensez-vous pas ?

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/10/de-primaires-en-primaires.html

 


Guerre du Golfe : Huit députés ont écrit au ministre de la Défense !...

 

Huit députés ont posé une question au ministre de la Défense, et au ministre des finances et des comptes publics, au sujet de l’absence dans les comptes publics de toute trace de virement relatif à la guerre du Golfe de 1991.

 

Ce sont :

 

Nicolas DUPONT-AIGNAN, député de l’Essonne, le 08/09/2015 (Question 87853) ;

Patrick HETZEL, député du Bas-Rhin, le 19/09/2015 (Question N° 88412) ;

Nicolas D’HUICQ, député de l’Aube, le 01/3/2016 (Question N° 93653) ;

Gilbert COLLARD, député du Gard, le 01/03/2016(Question N° 93652) ;

Philippe MEUNIER, député du Rhône, le 15/03/2016 (Question N° 94071) ;

Jean-Sébastien VIALATE, député du Var, le 22/03/2016 (Question N° 94335) ;

 

Ainsi que :

Michel VOISIN : compte-rendu N°35 du mardi 16 février 2016 de la séance de 17 heures de la commission de la défense nationale et des forces armées

Jean LASSALLE, député des Pyrénées-Atlantiques, le 24 mars 2016 par courrier au ministre.

 

Je viens d’envoyer à ces courageux députés la nouvelle édition de mon livre « Les milliards disparus de la Division Daguet ».

Je leur propose aussi de créer une commission d’enquête parlementaire compte-tenu que les faits sont avérés : un milliard a été donné à la France, mais lorsqu’on le cherche dans la comptabilité publique il n’y en a aucune trace !...

Il me semble que la représentation nationale devrait essayer d’en savoir plus, ou tout du moins de confirmer cette disparition, car l’affaire n’est tout de même pas mince.

En valeur actuelle, cela fait environ 2,5 milliards euros.

 

A titre d’exemple, je reprends la question posée par Philippe MEUNIER, député du Rhône, au ministre de la Défense :

 

Texte de la question

  1. Philippe Meunier appelle l'attention de M. le ministre de la défense sur l'attribution à la France d'une aide financière du Koweit en 1991 dans le cadre de la guerre du Golfe. Par un communiqué de presse du 25 février 1991, le ministère des affaires étrangères faisait part de l'annonce, par l'émir du Koweit, d'un don de un milliard de dollars à la France au titre de son effort militaire dans le Golfe. Aussi, il lui demande si cette somme a bien été versée à la France et souhaite connaître, si cela est le cas, l'utilisation qui en a été faite.

Texte de la réponse

Le ministère de la défense ne dispose d'aucun élément ni d'aucune information permettant d'établir que la France aurait perçu des sommes, versées par le Koweït, les Emirats Arabes Unis et l'Arabie Saoudite, correspondant à des indemnités de guerre attribuées aux pays de la coalition ayant participé à la guerre du Golfe en 1991.

 

Cette réponse est absolument sidérante car il y a des documents officiels qui prouvent le contraire !...

Nous savons maintenant qu’après moult tractations secrètes, le Président François Mitterrand a été informé par l'émir du Koweït de sa décision de contribuer à hauteur d’un milliard de dollars à l'effort militaire français pour libérer son pays.

Dans un communiqué, le ministère français des Affaires étrangères explique : « Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité ».

L’information a été commentée par le quotidien « Le Monde », daté du 27 février 1991 en ces termes : « POUR aider la France à financer sa participation à la guerre, le Koweït va lui verser 1 milliard de dollars (environ 5 milliards de francs). L'émir du Koweït l'a fait savoir directement, lundi 25 février, au président de la République ».

Une bonne nouvelle pour les finances de l'État : M. Michel Charasse, ministre délégué au budget, n'a pas manqué de s'en féliciter immédiatement. Un don toujours bon à prendre, mais les Français aimeraient sans doute aussi participer plus activement à la prochaine reconstruction du pays.

Appréciant le "geste" de l'émir, M. Charasse ajoutait : "C'est une grosse contribution, mais qui n'a rien d'exceptionnel." Effectivement, la guerre du Golfe a ceci d'original qu'elle réunit, au sein des forces alliées, deux types de pays : ceux qui ont de l'argent mais des armées maigrichonnes (le Koweït, l'Arabie saoudite, mais aussi l'Allemagne et le Japon) et ceux qui ont de puissantes forces militaires mais pas beaucoup de moyens financiers (les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France). Tels des mercenaires, ces derniers travaillent... » etc…

 

L’info est aussi disponible sur le site du ministère des Affaires étrangères :

Capture écran Don de Un milliars du  Koweït (1)

Ainsi, il ne fait aucun doute qu’UN milliard $ a été viré à la France à cette époque, mais on ne trouve aucune trace de ce virement ni au ministère des Finances (voir la réponse à l’UNSOR sur mon site Alerte éthique), ni au ministère de la Défense comme ont pu le constater les sept députés qui ont écrit au ministre !…

Monsieur Roland DUMAS, ministre des Affaires étrangères au moment des faits, (et son administration), est-il un menteur, ou messieurs les ministres de la défense, de l’Economie, du Budget et des Douanes, sont-ils des menteurs ?...

Ou alors, s’ils ne le sont pas, comme on veut bien le croire, faut-il en déduire qu’un milliard de dollars s’est perdu avant d’arriver à Paris ?...

Dans ce cas-là, qu’a-t-il été entrepris par les gouvernements successifs actuels et antérieurs pour retrouver ces fonds en cette période difficile pour les budgets ?...

Le dossier est très lourd et complexe, mais « I-Cube » a écrit le roman « Opération Juliette-Siéra » (Nota 1) qui retrace la récupération des fonds sur demande de Nicolas Sarkozy en 2009.

Les fonds récupérés auraient été placés dans le « Grand Emprunt 2010 » qui n’est rien d’autre qu’un montage financier.

Les montants sont considérables car il faut ajouter une escroquerie de 23 milliards $ relatif à l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït (Affaire Ferrayé).

Jean-Charles DUBOC

 

Nota 1 : Roman « Opération Juliette-Siéra » :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2010/07/operation-juliette-siera-00.html

 

SOMMAIRE

 

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !

 Premier chapitre : Journée d’été particulière

Deuxième chapitre : Bastard of froggies !

Troisième chapitre : Panique à l’Élysée !

Quatrième chapitre : Le retour de Charlotte !

Cinquième chapitre : Haute tension

Sixième chapitre : Les duperies

Septième chapitre : Contacts-Sms

Huitième chapitre : Retour en Afghanistan

Neuvième chapitre : Escale à Malaga

Dixième chapitre : L’opération Haddock

Onzième chapitre : Dîner au Crillon

Douzième chapitre : Ferrayé et AZF

Treizième chapitre : De AZF au Koweït

Quatorzième chapitre : L’argent de la « division Daguet »

Quinzième chapitre : De « Clearstream à Clearstream »

Seizième chapitre : Les morts de « Clearstream »

Dix-septième chapitre : L’opération « bravo »

Dix-huitième chapitre : Second attentat

Dix-neuvième chapitre : Le rapt

Vingtième chapitre : Escale à Saint-Florent

Vingt-et-unième chapitre : Miho Mahido

Vingt-deuxième chapitre : De fox au sémaphore

Vingt-troisième chapitre : Révélations…

Vingt-quatrième chapitre : Confirmations…

Vingt-cinquième chapitre : Descente à Londres

Vingt-sixième épisode : Rencontres londoniennes

Vingt-septième chapitre : En attente d’instructions

Vingt-huitième chapitre : Le compromis

Vingt-neuvième chapitre : Haute-voltige

Trentième chapitre : Débouclage final

Trentième-et-unième chapitre : Derniers épilogues

Trente-deuxième chapitre : Vendredi 27 août 2010

Trente-troisième chapitre : Fin de parcours


L’histoire que je vous raconte est « plus pire que pire ». 

Et j’espère que ça ne fera pas pour autant sauter la République : j’y tiens moi à cette République, même si elle reste « perfectible » !

Et heureusement, ce n’est qu’un « roman », dont la trame a été conçue de septembre à octobre 2009.

Puis, « précisée » en décembre de la même année, « à partir de rien », juste des coupures de journaux, un petit effort de mémoire et de réflexion, quelques déductions et inductions, plus quelques recherches (détaillées, celles-là) sur Internet.

Terminée en mai 2010 avec quelques retards : faut que je bosse de temps en temps moi aussi, figurez-vous !

Aucun complot « politico-médiatique » de ma part, je vous assure : tout juste un jeu, une « construction intellectuelle » pure.

Manuscrit relu et corrigé dans sa dernière version en juillet 2010.

Avant sa mise en ligne.

J’espère qu’il n’y a pas trop de fautes d’orthographe. Je voulais surtout m’assurer de sa cohérence d’ensemble et rajouter quelques détails.

Notez également que ce texte a été enrichi par le « Capitaine Haddock » soi-même, dont il a déjà été question dans le blog, mais tout autant dans ce roman.

À deux reprises : La rencontre à Malaga et les deux derniers chapitres. En effet, entre-temps j’avais obtenu quelques précisions sur le projet Saphir des soviétiques et le F-136 de l’USAF que je n’avais pas au tout début de l’écriture (plus de la matière pour le prochain roman de l'été... prochain, si Dieu le veut bien !).

« I-Cube »

 


Présidentielle 2017 et Élections américaines

 

Les débats « Il-a-ri »/« McDonald-Trompe » devraient vous passionner.

 

Parce qu’il va directement impacter nos propres élections !

Et pour plusieurs raisons.

 

Les premières tenant au « solde-de-tout-compte » des années « Boubouche-papa ».

Vous n’avez jamais voulu le savoir, mais en août 1990, quand Saddam Hussein est allé faire son hold-up sur le Koweït, ce n’était pas seulement pour solder son ardoise de dettes monstrueuses (financements de la guerre contre les chiites iraniens obligent) et annexer les secondes réserves de pétrole de la péninsule.

Que croyez-vous, espèce d’enfant-de-bénitier : Il faisait aussi une razzia sur les coffres du trésor princier !

48 milliards de dollar en billet, en pierre précieuse et autre breloque, plus des lingots et des barres d’or…

Un « petit-bout » des 238 milliards d’avoirs détenus en Suisse et ailleurs par les princes locaux envahis.

Une vraie caverne d’Ali-Baba, tout ce qu’il y a de plus officielle !

Réduite en cendre en quelques heures : Une opération « main basse sur le grisbi » des plus « faciles ».

C’est d’ailleurs tout le thème (mais pas que ça) des posts du « Roman d’été » (qui se prolonge actuellement), « Laudato si… ».

De quoi voir l’avenir avec un certain optimisme et motiver tout un peuple.

Le problème, et là encore, c’est parfaitement officiel, c’est que les irakiens n’ont restitué que 8 milliards à la fin de la guerre.

Et comme ils ne roulaient pas sur l’or par la suite, c’est le cas de le dire, on peut considérer que ce sont perdus environ 40 milliards.

Évidemment… pas pour tout le monde.

On sait plusieurs choses sur toute cette affaire-là, grâce aux communiqués officiels du moment.

Notamment que « la coalition » venue libérer le pays a été « dédommagée » comme d’une vulgaire troupe de mercenaires : 84 milliards de dollar, là, juste après la fin des opérations militaires…

Notamment la « Gauloisie-des-gauloisiens », et c’est très officiel, qui a reçu 1 milliard de dollar dès le début de l’offensive terrestre, en février 1991 (voir ici aussi ->, uniquement pour ceux que ça intéresse, bien sûr !).

Pas venu du « trésor-retrouvé », puisqu’il  n’a jamais été retrouvé, mais bien d’une partie du « trésor-volé »…

Et pas d’un virement depuis les comptes suisses du Cheik El-Jaber, le koweïtien (ce sera plus tard, dont une partie venant d’Arabie-Saoudite), puisque personne n’en retrouve la trace, ni en Gauloisie, ni même en Suisse.

En fait, et je m’en fais régulièrement le relai, aucun de vos sinistres de la guerre, des phynances, du « bud-jet » ou des « affaires étranges-errent » ne sont désormais capables de donner une quelconque information cohérente sur le sujet : Ils se taisent et nient jusqu’au « déni de réalité-historique ».

Et pourquoi donc ?

Seraient-ils tous devenus « morveux/bouché-à-l’émeri » ?

Pas du tout : Ils sont « tenus » !

Tenus par qui et à quoi ?

Mais tout simplement au silence contre toutes évidences dénoncées, démontrées, par l’administration démocrate américaine et par leur propre héritage « Mythe-errant-dien ».

Une seule explication possible : L’administration « Haut-bas-mât » a mis la main sur le dossier qui compromet le « Clan-Boubouche » : Ces membres sont définitivement « hors-course » pour la Maison-Blanche et on a pu le constater avec le renoncement de Jeb, le « candidat le mieux financé » de la campagne, le second fiston-à-papa en février dernier.

Que ça aurait pu être extraordinaire, si lundi soir, au lieu d’affronter « Trompe » lors du premier débat télévisuel « Pine-tonne » avait pu torpiller « Jeb » avec ce dossier, délivré en direct : Là, ça aurait eu de la gueule !

Vous imaginez le scandale et sa portée mondiale immédiate ?

Non et vous ne le verrez peut-être jamais : Les « Boubouche » font désormais profil bas…

Car « Papa »  a bien enterré le dossier tel que « Billy-à-la-quéquette-en-liberté », il n’a rien vu trop occupé aux flatteries de ses organes génitaux-qu’il-a-externes.

Quant au premier des fistons, « Double-view », il a pris le relai pour l’enterrer encore plus profond : L’époque et le 11 septembre l’y ont aidé à satiété, tel qu’on se pose désormais bien des questions sur l’opportunité de ces attentats et « leur gestion ».

Pourtant, son successeur a tout compris.

Et comme tout est resté discret, il a préféré garder sa « bombe-thermonucléaire » pour plus tard : Un secret d’État, ça se planque tant faire se peut, tant que les circonstances le permettent.

Il faut dire qu’il a été aidé par « Bling-bling ». Je vous explique : Les fonds « happés » par « Papa-Boubouche » depuis le Koweït ont notamment servi à pré-dédommager le Koweït qui s’est fait rouler dans la farine comme un débutant à l’occasion de l’affaire de l’extinction des incendies de ses puits-d’or-noir (dite « Affaire Ferrayé/Basano »), de mars à novembre 1991.

Une affaire de 23 milliards de dollar, dont 22 ont été détournés par l’administration Gauloisienne de l’époque.

Bon, une fois, d’accord, puisqu’il avait signé, mais une seconde fois, parce qu’il a payé une seconde fois en 1995, pas d’accord.

Alors il a fallu rembourser « la première-fois », puisque la seconde fois, les bénéficiaires étaient des Koweïtiens de la propre famille régnante : Ça ne sortait pas vraiment du pays.

Et évidemment, si l’argent a bien été sorti des comptes koweïtiens, ils ne sont pas rentrés sur ceux du Trésor-Gauloisien (c’était une escroquerie) en 1991, donc ils ne pouvaient pas en ressortir non plus après 1995 : Par conséquent, les américains ont fait l’avance, sur compte-secret, et à hauteur de 15 milliards pour calmer les humeurs du Cheik, d’autant qu’ils ne sont pas forcément « tout-blanc-blanc » sur la seconde.

Comment le sait-on ?

Mais tout simplement en relisant la déclaration de « Bling-bling » de décembre 2009 qui présente son « Grand-emprunt », expliquant à la « presse-aux-ordres » que sur les 35 milliards d’euros à emprunter, « 12 à 13 rembourseront des dettes » seront affectés à rembourser des échéances arrivées... à échéance !

Remboursement aux … américains, un engagement pris lors de la dernière année de l’administration « Boubouche II » à l’occasion de sa rencontre sur la côte-est avec « Papa & fiston », lors de ses dernières « vacances » avec « Tché-tchi-lia ».

Je n’invente rien, c’est marqué comme ça dans son texte.

Vous faites la conversion euro/dollar de l’époque, vous tombez pile-poil sur « environ » 15 milliards de dollar : Aussi simple que cela.

Sauf que là, si l’injonction de remboursement vient bien de l’administration de « Boubouche II », c’est « Haut-bas-mât » qui est aux commandes quand les fonds reviennent (loi de finances rectificative « Gauloisienne » de mars 2010).

Et sur le coup, j’imagine qu’on a pu lui fournir des explications vaseuses telles qu’il n’a rien compris : Il garde juste à l’esprit que les « Gaulois-mangeurs-de-grenouilles », ils ont « un chef pas très propre sur lui », qui en plus réclame au même moment, à cors & à cris, la moralisation des affaires financières mondiales… Le comble !

C’est plus tard qu’il a pigé que ses services possèdent une « force de frappe » d’environ 25 milliards (je ne sais pas préciser plus avant : Il y en a peut-être encore ailleurs…) gardés au secret, hors de la vue de ses Parlementaires et Sénateurs…

Comment sais-je ce détail ?

Mais y’avait qu’à voir comment il tenait ses distances avec « Bling-bling », le snobant ouvertement dans tous les sommets internationaux, jusque sur les plages normandes du débarquement et à Strasbourg un peu plus tard.

Et l’autre « pingouin » de ne pas comprendre alors qu’il s’est comporté comme un « vaillant-soldat » de l’empire-US…

Non seulement il avait honoré la dette de son pays née des turpitudes du « Mythe-errant », là où ni le « Chi », ni « Vil-pain » n’avaient jamais rien voulu savoir quoique ce soit malgré les pressions (AZF, le commando à bombes sur les voies ferrées, la série des balles de 9mm reçues en catimini), mais en plus il avait gardé le secret !

Le secret, le secret… il avait été près à le briser contre « Déesse-Khâ » si celui-ci se présentait en 2012 : Il l’avait dit, redit et prévenu à plusieurs reprises : « On sort l’artillerie nucléaire » contre le bonhomme s’il se présente.

Une menace tellement grave pour « Haut-bas-mât » que finalement, c’est le plus nul des « soces » qui a remporté les primaires-soces (décidément pas par hasard), et pire que ça, les présidentielles, là, à la surprise générale de « Bling-bling » lui-même (mais pas de moi-même…) !

Tiens, qu’est-ce qu’a fait « Haut-bas-Mât », complètement soulagé ?

Eh bien, alors qu’il n’avait reçu « Karlita & Bling-bling » qu’en dîner privé et après moult demandes, il te reçoit le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » en dîner d’État dès sa réélection contre le Mormon, en février 2014, même pas un an après l’élection du gauloisien, avec tout le gratin des 3.000 VIP que compte le « tout-Washington » : Un vrai festin-festoyant et festif à souhait !

C’est qu’il lui fallait tester le bonhomme dans sa « crétinudité ».

Rassuré (parce qu’il est vraiment « Gras-Nul-Laid »), « Haut-bas-Mât » peut commencer à mettre en orbite « Il-a-ri » pour lui succéder.

Là encore, je n’invente rien, vous pouvez vérifier le calendrier.

Dès lors, seconde série de raisons , « Flanby-à-la-fraise-des-bois-tagada » croit qu’il est soutenu par la grande-Amérique et plus particulièrement par l’administration démocrate, vue la fête qu’on lui avait faite. Il parie donc sur le succès de la « Pine-tonne » en 2016 : Il vous suffit de voir comment « la presse-aux-ordres » traite de son adversaire pour vous ouvrir les yeux…

Et curieusement, « Bling-bling » croit aussi et dur comme fer à ce même soutien !

D’ailleurs, il en aura besoin pour ses propres primaires, là où on vient de lui expliquer que jusqu’à 10 % des électeurs de l’actuel président se déplaceront pour lui faire barrage au profit de « Juppette »…

Lui, il compte d’abord sur les électeurs de « Marinella-tchi-tchi » qui se déplaceront pour faire barrage à « Juppette » et par ricochet favoriser leur « original à la pâle-copie » : Un jeu de dupes.

Torride cette affaire de « primaires-de-droâte » !

Et sur un « petit-coup-de-pouce » discret de l’administration américaine.

Si c’est « Pinte-tonne », elle va bien avoir un geste en douce aux moments décisifs pour préserver « son secret », leur secret, à garder au chaud pour les échéances US « de-dans-quatre-ans ».

Si c’est « Trompe », il va falloir le « mettre au parfum » rapidement avant qu’il bouge sa carcasse, mais ça se fera nécessairement, par solidarité « Républicaine » (pas tout-à-fait un hasard ni pour rien si l’UMP s’appelle désormais comme ça sur son initiative…).

Sauf que…

Sauf que, d’une part « Pine-tonne » semble avoir fait la différence lors de ce premier débat : Je ne l’ai pas vu, mais ça ressort de tous les commentaires et sondages.

Elle a été largement donnée vainqueur : Ce n'est pas moi qui le dis, ni les commentateurs politiques américains, mais il suffit de regarder l’historique du cours du peso mexicain qui a bondi tout au long du débat et ceux des indices américains qui ont progressé hors séance pour s’en convaincre.

Confirmation dans les journées qui ont suivi.

Elle est apparue plus humaine, presque sympathique, et surtout mieux préparée. « Trompe » à côté, qui comptait sur son talent naturel de bateleur, a fait figure de dilettante.

Et puis, vis-à-vis de « Bling-bling », elle n’a aucune raison de changer d’attitude, celle d’« Haut-bas-Mât », qui lui convient très bien…

Bon, je vous passe le fond de leurs débats – sans intérêt puisque tout a déjà été dit – même si je reviendrai peut-être.

Ce qui devrait vous importer, ce sont les incidences sur vos prochains votes.

Imaginons que « Trompe » l’emporte tout de même début novembre : les sondages se trompent et les bourses tout autant.

Trop tard pour les primaires de « Bling-bling ». Restera plus qu’à faire « barrage-au-front », sa seule carte, même si ce n’est pas un atout contre le « tout-sauf-Bling-bling » (qui a d’ailleurs déjà assez bien fonctionné en 2012…).

Et justement, le candidat « Trompe » est plus proche d’une « Marinella-tchi-tchi » que d’un « Bling-bling », c’est une évidence : Elle sera d’ailleurs la première à se réjouir de son élection, vous verrez… peut-être.

Si c’est « Pine-Tonne », elle préférera naturellement un type « hors du coup » comme votre sortant, et c’est « Juppette » qui hérite de la situation, car il est « vierge » au regard « de ces secrets » pour la future administration américaine, républicaine et/ou démocrate et « fera barrage » encore mieux au FN que « Bling-bling » toujours suspect de bipolarité à ses yeux…

C’est cela qui devrait vous intéresser, finalement.

En ce qui me concerne, et je sens que vais être très déçu (et je ne vais pas être le seul dans ce cas) : C’est que j’attendais un coup de Jarnac (c’est le cas de le dire) en mars dernier !

La révélation publique du dossier de « Mythe-errant », conçue par lui-même (son véritable et seul mobile politique à s’être comporté comme d’une « arsouille ») devait sortir.

J’explique : 2016, ça correspond à l’élection présidentielle en « Gauloisie-républicaine » si on avait gardé le septennat…

Chose établie au moment de son décès.

Une remise du dossier en début de campagne, et ça aurait détruit l’ambiance, donc février ou mars 2016.

Ça n’a pas eu lieu, ce qui veut dire que la « mécanique » est contrôlée par quelques humanoïdes parfaitement conscients des enjeux.

Qui ont repoussé la date prévue, soit pour la fin du mois prochain, octobre, à l’occasion du centenaire du « grand-homme »…

Presque impeccable pour ne pas avoir d’incidence sur l’élection américaine, l’autre pays détenteur du « secret ».

(Je ne dis pas « Grand-Secret » : C’est déjà pris par René Barjavel)

Soit pour février/mars 2017…

À condition que les américains acceptent d’éventer leur part à eux et d’en subir toutes les conséquences, et que les « soces » y trouvent un intérêt : Hypothèse très  peu probable pour l’heure, j’en suis bien conscient.

D’ailleurs, eux ou d’autres s’y emploient activement et préparent le public à ces révélations à suivre : D’abord les fichiers « Clearstream », un outil de compensation entre banques, où sont forcément passés les « milliards volés » , s'ils ont bougé, changé d'affectation (or, on suppose qu'ils ont été mobilisés au profit du financement de la réunification des deux Allemagne) ; ensuite les fichiers HSBC, pas de n’importe où, mais de Suisse-helvétique ; plus tard les « Panama-Pampers » ; puis les « Banana-leaks » tout récemment et désormais la recherche de 45.000 comptes numérotés UBS-Suisse sur saisie de listing de la police allemande…

Comment ne pas y voir une action concertée et opiniâtre qui se construit pas-à-pas et sur la durée ?

Et surtout, surtout, fait déterminant, comment ne pas s’étonner de découvrir ce qu’en fait la « presse-aux-ordres » internationale qui ne s’intéresse qu’à quelques « têtes de liste » du monde politique ?

Ou l’art de noyer un poisson dans son verre d’eau…

D’autres voudraient enterrer tout cela, « le temps qu’il faut », qu’ils ne s’y prendraient pas autrement.

De quoi être interpelé, finalement…

Par conséquent : À suivre de très près !

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/09/les-debats-il-ri-mcdonald-trompe.html

 


Les services de Renseignement

 

L’été a passé…

 

Qu’en ont-ils fait ?

 

Souvenez-vous, Georges Fenech, un député « Républicain-démocrate », co-auteur d’un rapport de la commission parlementaire sur les services de renseignement et le terrorisme, début juillet, remis au ministre de la sécurité et des cultes qui avait aussitôt opposé une fin de non-recevoir.

Juste un café, pour la forme…

Au lendemain de l’attentat de Nice, le député avait piqué une gueulante : « L'exécutif ne sait même pas ce qu'on a fait comme travail. Ils ne le savent pas. Seul « Nanar-Case-neuve » en a pris connaissance, pour finalement nous expliquer qu'il ne l'appliquera pas. Nous avons demandé à le remettre au président de la République. Il n'y a eu aucune réponse. » 

Ledit rapport pointait pourtant trois faiblesses persistantes du système « Gaulois » : Le renseignement territorial, le renseignement pénitentiaire et bien sûr le manque de coordination entre services et leur trop grand nombre, symbolisé par la multiplication d’acronymes plus barbares les uns que les autres.

L’attentat de Nice puis celui de Normandie ont passé dessus avec cette imprécation gouvernementale : La coordination et la coopération des services avait parfaitement fonctionné, que personne n’en doute !

Au fait, comment les services de renseignement fonctionnent-ils ?

Sans tenir compte de l’aspect judiciaire ou de l’organisation des forces d’intervention (le RAID, le GIGN et la BRI…) en fait personne ne semble savoir.

Rien que la liste ci-dessous a toutes les chances d’être incomplète.

 

On y trouve :

– La Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE). Créée en 1982, elle est placée directement sous l’autorité du ministère de la Défense. C’est le service de renseignement extérieur du pays, chargé de l’espionnage et du contre-espionnage et donc aussi de la lutte anti-terrorisme.

– La Direction du Renseignement Militaire (DRM). Créée en 1992, elle dépend du Chef d’État-Major des Armées (CEMA) qui est lui-même placé sous l’autorité du Président de la République et du Gouvernement. Elle est chargée du renseignement tactique et stratégique sur les théâtres d’opération.

– La Direction de la Protection et de la Sécurité de la Défense (DPSD). Créée en 1981, elle dépend directement du ministère de la Défense. Elle intervient manifestement « en matière de sécurité du personnel, des informations, du matériel et des installations sensibles ».

– La Direction Nationale du Renseignement et des Enquêtes Douanières (DNRED). Créée en 1988, elle est rattachée à la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects (DGDDI) du ministère des Finances et des Comptes publics. Elle est chargée de mettre en œuvre la politique du renseignement, du contrôle et de la lutte contre la fraude en matière douanière.

– Le service Traitement du Renseignement et de l’Action contre les Circuits Financiers clandestins (Tracfin). Créé en 1990, c’est une des directions du ministère des Finances et des Comptes publics, au même titre que la DGDDI. C’est un service qui enquête sur la fraude financière, notamment dans le cadre du financement du terrorisme.

– La Direction générale de la Sécurité Intérieure (DGSI). Créée en 2014 pour remplacer la DRCI elle-même issue de la fusion de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) et de la direction centrale des Renseignements Généraux (RG) en 2008. Elle dépend directement du ministère de l’Intérieur et est chargée du contre-espionnage et de la lutte antiterroriste à l’intérieur de nos frontières.

– La Sous-Direction Anti-Terroriste (SDAT). Créée Dieu seul sait quand, elle dépend de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) au sein de la Direction Générale de la Police Nationale (DGPN) du ministère de l’Intérieur. Installée dans les mêmes locaux que la DGSI, elle est manifestement chargée des enquêtes liées au terrorisme.

– Le Service Central du Renseignement Territorial (SCRT). Créé en 2014, il dépend de la Direction Centrale de la Sécurité Publique (DCSP) au sein de la Direction Générale de la Police Nationale (DGPN) du ministère de l’Intérieur. Ce service reprend manifestement les missions autrefois confiées aux Renseignement Généraux.

– La Direction du Renseignement de la Préfecture de Police de Paris (DRPP). Créée en 2008, elle fait partie de la Préfecture de Police de Paris qui est elle-même placée sous l’autorité du ministère de l’Intérieur et des cultes. Il semble qu’elle assure les mêmes missions que le SCRT mais à Paris et dans la petite couronne.

– Le Bureau de la Lutte Anti-Terroriste (BLAT). Créé en 2003, il dépend de la Sous-Direction de la Police judiciaire (SDPJ) qui, contrairement à ce que l’on pourrait penser, dépend de la Direction Générale de la Gendarmerie nationale (DGGN). Le BLAT intervient dans le renseignement et la répression anti-terroriste.

– La Sous-Direction de l’Anticipation Opérationnelle (SDAO). Créée en 2013, elle dépend aussi de la Direction Générale de la Gendarmerie nationale (DGGN). La SDAO est un service de renseignement qui interviendrait, si j’ai bien compris, en soutien au BLAT.

– Enfin, le Bureau du Renseignement Pénitentiaire (BRP). Créé allez savoir quand, il dépend de la Sous-Direction des Missions de la Direction de l’Administration Pénitentiaire du ministère de la Justice. Comme son le nom le suggère, le BRP est chargé des activités de renseignement dans les prisons.

 

Voilà, voilà ! Un vrai boxon administratif, même pas « chapeauté », qui forcément se marche sur les pieds des uns des autres, hors toute velléité de se glisser des peaux-de-banane sous les semelles, naturellement : Que des fonctionnaires assermentés œuvrant avec abnégation, courage et force d’âme, et une redoutable efficacité pour la protection de tous les citoyens !

Douze structures dont les missions et attributions me semblent parfois largement redondantes.

Douze structures qui ont leurs propres chaînes de commandement, leurs propres organisations, des systèmes peu ou pas partagés.

Douze structures qui « collaborent » même au-delà du nécessaire, cela va sans dire…

Ça marche tellement bien que cette organisation porte le sceau infamant des machins administratifs qui ne fonctionnent pas : Une Structure de Coordination !

Pis que ça, pas une structure mais… trois !

 

La coordination de nos efforts de renseignement est en effet assurée par :

– Le Conseil National du Renseignement (CNR). Créé en 2008 et présidé par le président de la République, il assure la coordination des six services constituant la « communauté française du renseignement » (la DGSE, la DGSI, la DRM, la DPSD, la DNRED et Tracfin).

– L’Unité de Coordination de la Lutte AntiTerroriste (UCLAT). Créée en 1984 et rattachée au cabinet du directeur général de la Police Nationale (ministère de l’Intérieur), elle est supposée coordonner la DGSI, la DGSE, le BLAT, la DNRED, le BRP et la DPSD.

– L’État-Major Opérationnel de Prévention du Terrorisme (EMOPT). Créé en 2015 et directement rattaché au ministre de l’Intérieur, qui coordonne le suivi des « personnes radicalisées » pour « s’assurer que celui-ci est bien effectif ».

Mais si !

Même avec les meilleurs spécialistes équipés des meilleurs outils, même en partant du principe que tous collaborent en mettant leur ego de côté, même en multipliant les financements et les dispositifs légaux, c’est sûr que ça ne peut pas marcher.

Même pas en rêve !

C’est d’ailleurs ce que dit la commission d’enquête parlementaire, celle dont le rapport a été enterré version « première-classe » avec palmes !

Il faut dire que les députés proposaient de « créer une agence nationale de lutte antiterroriste, rattachée directement au Premier ministre, en charge de l’analyse de la menace, de la planification stratégique et de la coordination opérationnelle. »

Un comité Théodule de plus tel qu’on pouvait se demander pourquoi ça n’existait pas déjà, puisque là, c’est pire que dans la multiplication des poissons sur les bords du Jourdain ?

Et puis il y a le fond : Tout d’abord, le renseignement de proximité a été le maillon faible de la grande réforme de « Bling-bling » dans sa tête (le bien-nommé), qui a abouti à la création de l’actuelle Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), issue de la fusion de la Direction de la Surveillance du Territoire et des Renseignements Généraux.

Les missions des RG dites en milieu ouvert (suivi des cités, des conflits sociaux…) ont été externalisées au sein d’une sous-direction de la police, qui porte le nom de Service central de renseignement territorial (SCRT), aux effectifs insuffisants.

Du coup, le fossé s’est creusé entre la DGSI et le SCRT, qui permet pourtant de détecter les premiers signes de radicalisation dans les quartiers sensibles.

Et encore, le SCRT a vu ses effectifs passer de 1.622 agents en 2008 à 2.350 aujourd’hui. Il ne s’occupait que d’une centaine d’individus « radicalisés » il y a deux ans, il en compte désormais environ 3.600.

Mais il laisse les plus dangereux (au nombre de 2.000) à la DGSI selon une répartition des tâches plus claires qu’auparavant.

Sauf que le SCRT doit aussi cohabiter avec deux autres entités territoriales : La Sous-direction de l’anticipation opérationnelle (540 analystes), créée en 2013 au sein de la gendarmerie, dont le rapport du député déplore qu’elle soit « encore trop absente des locaux de la DGSI » et la Direction du renseignement de la préfecture de Paris (DRPP), sorte d’État dans l’État, peu impacté par les réformes. 

Le rapporteur « soce » « Seb-Pierre-Sainte » prône d’ailleurs la création d’une seule direction générale du renseignement territorial, regroupant le SCRT, la SDAO et certaines missions de la DRPP. 

Autre faille béante pointée par le rapport : Les services pénitentiaires, qui n'ont fait leur entrée dans la « communauté du renseignement » que le mois dernier, après un an de tergiversations dues aux réticences de « T’oubliera », l’ex-Garde des Sceaux, merci à elle !

Attention les yeux : Le service mobilise aujourd’hui 114 agents en équivalents temps-plein, pour 189 prisons et 68.000 détenus !

« Si les renforcements en effectifs déployés depuis un an vont permettre de professionnaliser ces services, ils ne constituent pas encore le « saut capacitaire » que la délégation parlementaire au renseignement appelait déjà de ses vœux dès 2014 », remarque poliment le rapport…

Celui-ci pointe ainsi le manque persistant de coordination globale des services, symbolisée par l’absence de fichier consolidé des individus dangereux.

« Tout au long de ses investigations, la commission d’enquête a éprouvé de grandes difficultés pour obtenir le nombre d’individus, identifiés comme représentant une menace pour la sécurité nationale, faisant l’objet d’un suivi de la part de l’ensemble des services en charge de la lutte antiterroriste. »

À l’ère des datas, ça fait un peu tache…

La Commission appelle donc à la création d’une base de données commune tout en notant quand même des progrès notables dans le partage d’informations : « Avec la création de la cellule Allat en juin 2015, qui regroupe des officiers de liaison des différents services sous la houlette d'un commissaire de la DGSI, les infos circulent beaucoup mieux, c’est une vraie révolution », en dit le chef de l’un des services concerné.

Mais ces efforts restent largement insuffisants et le rapport s’inquiète de la multiplication intempestive des structures. Ainsi, l’unité de coordination de la lutte antiterroriste (UCLAT), placée au sein de la police, était déjà censée permettre d’unifier les efforts de tous les ministères…

« Les réunions de l’Uclat ne m’ont jamais servi à rien », balance, lapidaire, un des participants. Et comme si cela ne suffisait pas, le ministre s’était adjoint une nouvelle cellule resserrée : L’état-major opérationnel de prévention du terrorisme (EMOPT) !

En réponse aux attentes, rappelez-vous que le « Capitaine-de-pédalo-à-la-frais-des-bois » a veillé à ne parler que des veilles recettes au lendemain de l’attentat du 14 juillet à Nice : Augmenter les frappes, prolonger l’État d’urgence et le déploiement de la force Sentinelle, etc.

Trois propositions qui ont montré leur inanité dans l’instant : On a bien vu par exemple que la force Sentinelle n’avait même pas eu le droit d’intervenir au Bataclan…

Selon les premiers éléments de l’enquête, l’auteur de l’attentat de Nice n’était pas fiché pour terrorisme et même pas pour « radicalisation » soudaine…

L’enquête parlementaire a montré que les auteurs des attentats du 13 Novembre étaient tous connus des services de police et par la justice, et que personne ne les a empêché de passer à l'action…

Et le mode opératoire d’un camion jeté à pleine vitesse contre une foule rassemblée, ça évoque quoi aux autorités ?

Le patron de la DGSI, en aurait dit qu’il va y avoir des attentats avec des voitures piégés.

On l’attendait à Calvi, souvenez-vous, à l’occasion la clôture de son festival « Calvi on the rocks », mais d’autres voix en disent que c’était à Cannes…

Résultat, le « garde des sots », s’est résigné au début de l’été à revoir les rapporteurs et le rendez-vous doit toujours ne se tenir qu’en ce mois septembre, malgré les urgences. 

La proposition phare à l’ordre du jour sera surtout de créer cette « grande agence nationale de lutte antiterroriste », rattachée à Matignon, sur le modèle américain. Elle serait chargée de gérer la base de données commune, de l’analyse globale de la menace et de la planification stratégique.

« Elle regrouperait en son sein des spécialistes issus à la fois de la fonction publique, des services de renseignement et du monde académique ».

Les universitaires sont ainsi peu impliqués chez nous…

Le ministre de l’intérieur, de la sécurité et des cultes reconnaît qu’il faudrait une plus grande centralisation. Selon Le Monde, il s’est ainsi montré favorable au renforcement du rôle du coordonnateur national du renseignement, très puissant aux États-Unis.

Mais entre-deux, les « cultes » se sont réunis pour envisager un « discours anti-Djihad », une transparence des financements des mosquées par des puissances étrangères, la création de centres et cursus universitaires obligatoires pour devenir Imam.

Vous l’ai-je déjà dit ?

Oui, c’était le 3 août dernier (et encore auparavant d’ailleurs), vous pouvez vérifier : Le terrorisme-islamique n’a rien à voir avec l’islam.

C’est juste une récupération « politique » du Califat et le fait de quelques « désocialisés » de nos zones de non-droit, de nos ghettos-déscolarisés.

Et il me semble, sauf erreur ou omission de ma part, que cette réalité n’est toujours pas prise vraiment en compte : C’est vous dire si je fulmine…

Autrement dit, il ne s’est rien passé d’utile cet été pour la protection de vos chérubins (et accessoirement de vous-même) !

Merci qui ?

Mais aux autistes que vous avez portés au pouvoir en 2012, tiens donc…

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/09/lete-passe.html

 


Guerre du Golfe : lettre à Gilbert COLLARD

 

Encore un rappel !...

 

Le 08 septembre 2016

 

 Monsieur Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur Gilbert COLLARD

Député du Gard

Assemblée Nationale

126 Rue de l'Université

75355 PARIS 07 SP

 

Objet : les milliards disparus de la Division Daguet

 

Monsieur le Député,

 

       Vous avez posé à Monsieur le Ministre de la Défense la question suivante (Question N° 93652 du 01/03/2016) : « M. Gilbert Collard attire l'attention de M. le ministre de la défense sur les indemnités versées à la France pour son intervention dans la guerre du Golfe de 1991 par le Koweït, les Émirats arabes unis et l'Arabie saoudite. Ces indemnités étatiques auraient été versées directement à la République française. Elles sont retracées dans la comptabilité des États concernés, et l'une d'entre elles au moins a fait l'objet d'une communication officielle. Les forces de la coalition auraient reçu au total la somme de 84 milliards de dollars. Il souhaiterait connaître la quote part reçue par la France ainsi que la date de son enregistrement dans les comptes publics ou sur un budget privé. Il souhaiterait également savoir selon quelles modalités ces fonds seraient pour partie au moins réalloués aux soldats des unités combattantes, notamment aux militaires souffrant de symptômes post traumatiques depuis la guerre du Golfe de 1991 ».

      La réponse parue au JO le 03/05/2016 est la suivante : « Le ministère de la défense ne dispose d'aucun élément ni d'aucune information permettant d'établir que la France aurait perçu des sommes, versées par le Koweït, les Emirats Arabes Unis et l'Arabie Saoudite, correspondant à des indemnités de guerre attribuées aux pays de la coalition ayant participé à la guerre du Golfe en 1991. Par ailleurs, il est à noter que les militaires ayant pris part à ce conflit ont pu bénéficier, à leur demande et avant le soixantième jour suivant leur retour sur leur lieu d'affectation, d'un dépistage médical portant sur les risques sanitaires spécifiques auxquels ils étaient susceptibles d'avoir été exposés, ainsi que d'un entretien psychologique.

(…) ».

Le ministère de la Défense n’a vraiment pas poussé loin ses enquêtes.

Vous avez eu droit à la même réponse que celles faite aux sept autres députés qui ont posé la même question relative à la disparition des indemnités de la guerre du Golfe :« Il n’y a rien à voir » !...

Vous trouverez quelques-unes des interventions des députés sur cette affaire dans le livre « Les milliards disparus de la Division Daguet » (page 108) que vous trouverez avec la présente.

Votre intervention sera incluse dans la prochaine édition.

Quant aux problèmes de santé relatifs au « Syndrome du Golfe », le ministre a franchement éludé surtout quand on sait les vétérans américains (plus de 150.000 soldats » sont reconnus malades de ce syndrome et indemnisés.

Alors, essayons d’apporter un peu d’information, sur les fonds détournés, à Monsieur le ministre de la Défense qui est vraiment très mal renseigné !...

Nous savons maintenant qu’après moult tractations secrètes, le Président François Mitterrand a été informé par l'émir du Koweït de sa décision de contribuer à hauteur d’un milliard de dollars à l'effort militaire français pour libérer son pays.

Dans un communiqué, le ministère français des Affaires étrangères explique : « Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité ».

L’information a été commentée par le quotidien « Le Monde », daté du 27 février 1991 en ces termes : « POUR aider la France à financer sa participation à la guerre, le Koweït va lui verser 1 milliard de dollars (environ 5 milliards de francs). L'émir du Koweït l'a fait savoir directement, lundi 25 février, au président de la République ».

Une bonne nouvelle pour les finances de l'État : M. Michel Charasse, ministre délégué au budget, n'a pas manqué de s'en féliciter immédiatement. Un don toujours bon à prendre, mais les Français aimeraient sans doute aussi participer plus activement à la prochaine reconstruction du pays.

Appréciant le "geste" de l'émir, M. Charasse ajoutait : "C'est une grosse contribution, mais qui n'a rien d'exceptionnel." Effectivement, la guerre du Golfe a ceci d'original qu'elle réunit, au sein des forces alliées, deux types de pays : ceux qui ont de l'argent mais des armées maigrichonnes (le Koweït, l'Arabie saoudite, mais aussi l'Allemagne et le Japon) et ceux qui ont de puissantes forces militaires mais pas beaucoup de moyens financiers (les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France). Tels des mercenaires, ces derniers travaillent... » etc…

Ainsi, il ne fait aucun doute qu’UN milliard $ a été viré à la France à cette époque, mais on ne trouve aucune trace de ce virement ni au ministère des Finances (voir la réponse à l’UNSOR sur mon site Alerte éthique), ni au ministère de la Défense comme ont pu le constater les huit  députés qui ont écrit au ministre, dont vous-même !…

Monsieur Roland DUMAS, ministre des Affaires étrangères au moment des faits, (et son administration), est-il un menteur, ou messieurs les ministres de la défense, de l’Economie, du Budget et des Douanes, sont-ils des menteurs ?...

Ou alors, s’ils ne le sont pas, comme on veut bien le croire, faut-il en déduire qu’un milliard de dollars s’est perdu avant d’arriver à Paris ?...

Dans ce cas-là, qu’a-t-il été entrepris par les gouvernements successifs actuels et antérieurs pour retrouver ces fonds en cette période difficile pour les budgets ?...

Une véritable question de fond.

 

L’info est aussi disponible sur le site du ministère des Affaires étrangères :

Capture écran Don de Un milliars du  Koweït (1)

Il faut essayer de résoudre cette incertitude.

Mais, plutôt que de reposer la même question au  ministre de la Défense, dont on connaît déjà la réponse, ne faudrait-il pas mieux créer une commission d’enquête parlementaire compte-tenu que les faits sont avérés : un milliard a été donné à la France, mais lorsqu’on le cherche dans la comptabilité publique il n’y en a aucune trace !...

Il me semble que la représentation nationale devrait essayer d’en savoir plus, ou tout du moins de confirmer cette disparition, car l’affaire n’est tout de même pas mince.

En valeur actuelle, cela fait environ 2,5 milliards euros.

D’autre part, l’interrogation sur les fonds manquants donnés par l’Emir du Koweït est toujours d’actualité.

J’ouvre un aparté en vous signalant que « I-Cube » a rédigé, sur cette période de la guerre du Golfe 1991, le roman « Laudato si… » (Loué sois-tu…).

Vous trouverez avec ce courrier une copie du chapitre XV de ce roman qui retrace notamment, d’une façon romanesque, l’évacuation d’une partie des 48 milliards $ déposés à la banque Centrale du Koweït et au Palais de l’Emir lors de l’invasion irakienne d’août 1990.

Bien sûr, ce texte est romancé et la réalité ne peut être que différente, mais c’est un bon point de départ pour imaginer que les 40 milliards $ jamais retrouvés du Trésor royal koweïtien ne sont pas perdus pour tout le monde.

En valeur actuelle, cela représente 100 milliards d’euros.

Quels sont les bénéficiaires ?...

Vraisemblablement pas la France (mis à part un milliard $ qui est tout simplement le Don de l’Emir à notre pays)…

Je vous recommande aussi la lecture des deux précédents chapitres et les suivants (http://flibustier20260.blogspot.fr/).

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Député, l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles DUBOC

 


Charles Gave

 

Mes lectures d’estives

 

En fait, je n’ai pas eu trop le temps de lire entre deux quarts et quelques escales locales cet été.

J’avais bien pris avec moi un traité de droit douanier et quelques bouquins d’analyses financières axés sur les marchés financiers (j’ai du mal à y voir clair : C’est de la « formation-continue »…) mais je les ai laissés de côté pour replonger dans des « Hercules Poirot », y chercher un peu d’inspiration pour les prochaines « Enquêtes de Charlotte » : Titre provisoire, « Cherche Charlotte désespérément » (en contrepoint de « Recherche Suzanne désespérément » avec Rosanna Arquette, que j’adore et Madonna), si je parviens à introduire la notion de « Charlotte Intelligence & Security Agency », « CISA » pour ne pas faire CIA, dans l’actuel roman en ligne (Laudato si…).

Rappelons que l’exposé de l’opus en cours, actuellement mis en ligne n’est pas terminé d’être écrit, vous fais-je remarquer, que déjà le suivant se profile !

Du grand n’importe quoi…

De fil en aiguille, je suis donc tombé sur « Des lions menés par des ânes » (éditions Robert Laffont – 2003) de Charles Gave.

Charles Gave, c’est un économiste-entrepreneur Gaulois, né en septembre 43, plutôt « libéral-avancé », pas très « nobélisable », quoi.

Diplômé de gestion et d'économie de l'université de Toulouse et de l'Institut d'études politiques de Toulouse (promotion 1967), il part à Binghamton pour obtenir un MBA de finance et gestion.

Bien sûr, il y rencontre Milton Friedman avec qui il entretiendra une correspondance. Friedman a d'ailleurs préfacé son premier livre en « francilien-natif », celui que j’ai lu.

Il commence sa carrière comme analyste financier dans une banque d’investissement gauloise et crée en 1973 l'entreprise « Cegogest », spécialisée en recherche économique.

En 1986, il est cofondateur de Cursitor-Eaton Asset Management à Londres, où il résidait depuis 1981. La société est vendue 14 ans plus tard à Alliance Capital.

Atteint du virus de la création d’entreprise, un peu plus tard, il fonde « Gavekal » à Hong Kong en 2001, avec Anatole Kaletsky et son fils, une société de recherche et de conseil en gestion de portefeuille, qu'il préside toujours aujourd'hui.

« Gavekal » conseille 800 institutions dans le monde et c’est à cette occasion que j’en entends parler par « mon Boss-à-moi », le Monégasque : Tout le monde connaît tout le monde, dans ce milieu-là…

Mais le plus intéressant, c’est qu’il est président du think tank libéral « Institut des Libertés», sur le site duquel il publie une chronique hebdomadaire, tout en étant administrateur chez « Scor », le réassureur.

Charles Gave est l'auteur de cinq ouvrages de vulgarisation économique. Dans ses prises de position, il prône une diminution du poids de l'État.

Là, j’aime bien…

Et quand j’ai pu avoir quelques connexions internet – ce qui n’a pas été le cas tout le temps dans mes pérégrinations ensoleillées – il se fait l’apôtre d’un libéralisme, un vrai et pas seulement celui de « nos autistes-politiques » qui se bagarrent pour une primaire (dont il me semble que le sort sera réglé le soir de l’élection américaine de début Novembre : On y reviendra pour que je vous explique pour quelle raison…).

Lui, il prend le problème par un autre bout, mais, avant d'y venir, il faut se rappeler de son premier essai que j’ai donc lu en version originale, paru il y a quinze ans, et dans lequel il développe sa théorie d'une « évidence accablante », celle du « cercle vicieux français » : «Plus la part de l'État dans l'économie est forte, plus la croissance est faible. Plus la croissance est faible, plus le chômage monte. Plus le chômage monte, plus les dépenses de l'État augmentent et plus la croissance est faible… Un cercle vicieux dans toute son horreur ! »

Ça peut paraître caricatural, mais c’est pourtant ce que je constate de mon côté depuis des décennies, d’autant que dans des pays de types européens où la part de l’État dans l’économie a tendance à se dissiper, les résultats sont inversement meilleurs sur la plan macro-économique.

Ce ne sont que des constats de pur-fait que tout à chacun peut encore faire de nos jours, hors les « autistes » et les « trisomiques », naturellement.

Et Gave d’ajouter pour commencer à expliquer le mécanisme : « La France n'est plus aujourd'hui en démocratie, mais un pays en coupe réglée sous le joug d'une écrasante technocratie (…). Les technocrates au pouvoir et leur idéologie SONT le problème et attendre d'eux la solution est hilarant. Cela revient à confier la clé de sa cave à vins à un sommelier alcoolique. »

On ne dit pas autre chose jusqu’à ici-même…

Il observe d’ailleurs que « les entrepreneurs français sont comme le tiers état en 1789. Ils portent sur leur dos la noblesse (le système politique) et le clergé (le système syndical) et la France en crève. Rien ne peut empêcher un pays de se suicider. Nous sommes sur la bonne voie. »

Depuis 15 ans, on ne peut pas vraiment dire que les faits l’ont contredit…

En creusant « un peu », on constate qu’il réfléchit sur cette question du suicide économique du pays, depuis plus récemment.

Sans chercher à être exhaustif, il nous propose quelques réformes simples et audacieuses, après avoir égratigné au passage ces « candidats à la primaire, atteints d'une amnésie rétrograde, eux qui ont tous été au pouvoir à un moment ou à un autre (…) et dont les changements qu'ils ont apportés ont toujours été désastreux ».

C’est également ce que je souligne régulièrement, que ce soit pour le « capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » ou « Bling-bling » et « Fifi-le-déchu »…

Mais c’est valable aussi pour « Juppette », même si là, il y a prescription.

Et il propose des réformes qui « sont faciles à faire, ne coûteraient rien et pourraient changer bien des choses ».

 

1 – « Rendre les fonctionnaires inéligibles », sauf s'ils démissionnent pour toujours de la fonction publique (et sauf, à mon sens, à repasser les concours externes), ce qui est le cas aux États-Unis, en Grande-Bretagne et en Suisse, dans les trois plus vieilles démocraties du monde.

Là, je m’étonne moi-même : C’est exactement une de mes anciennes propositions, toujours d’actualité (avec le tirage au sort des membres de la « Haute assemblée », le Sénat, où là, ils ne seraient pas obligés de démissionner).

Lui de remarquer qu’actuellement, « pour un fonctionnaire qui se présente à une élection, c'est pile je gagne, et face je ne perds pas ».

Du coup, entre la moitié et les deux tiers des députés sont fonctionnaires, « ce qui rend notre pays irréformable puisque réformer la France, c'est réformer son État et qu'on ne peut pas demander à nos héros de se tirer une balle dans le pied ».

On peut en convenir largement…

 

2 – « Limiter à une seule le nombre des retraites des fonctionnaires », payées par vos impôts, pour empêcher certains de cumuler des retraites de maire, député, ministre et président de conseil général ou régional, sans compter, pour certains autres, des retraites à taux plein de professeur (« Air-Eau ») ou de juriste à la Cour des comptes (« Le Chi », le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois »), des métiers qu'ils ont à peine exercés et seulement à leurs débuts.

À mon sens, pas seulement : Il s’agirait aussi de remettre le niveau des rémunérations, cumulées ou non, autour d’un plafond proche du revenu médian des populations ainsi administrées…

Et on en est loin, ma foi !

 

3 – En cas de retraites cumulatives payées par vos impôts, il faudrait calculer la valeur actualisée de toutes ces retraites afin que, « dans un esprit de justice fiscale », nos élus paient l'ISF sur ces sommes actualisées.

Ce n’est pas un dogme et pourrait bien être inutile après le point précédent, mais seulement « un calcul ».

En prenant l'exemple d'un entrepreneur qui vit des dividendes que lui verse son entreprise et qui doit financer entièrement sa retraite, il lui faut posséder un capital très important, de 10 ou 20 millions d'euros minimum, pour dégager des intérêts suffisants afin de pouvoir toucher une retraite comparable à celle de nos élus cumulards, sachant que, pour ces derniers, leurs retraites bénéficient de la garantie de l'État et qu'elles sont indexées, ce qui n'est pas le cas dans le privé !

En bref, une simple mesure d’équité…

 

4 – Un homme politique au sommet de l'État doit avoir un casier judiciaire absolument vierge !

Là, je veux.

Lui, il remarque qu’en « Gauloisie-juridique », nul ne peut être officier dans l'armée, gendarme ou juge s'il a un casier. Ce devrait être également le cas d'un président de la République ou d'un Premier ministre.

Perso, j’étendrai la mesure à tout élu, à n’importe quelle charge ou fonction publique : Les voyous, même de la route, n’ont rien à faire à prétendre gouverner autrui avec le pognon d’autrui (hors les sénateurs s’ils sont tirés au sort…).

 

5 – Une loi devrait obliger les hommes publics à une vraie transparence, a fortioriconcernant leurs liens avec des clubs d'influence ou des groupes de pression.

Charles Gave prend l'exemple de « Caca-zut-hack » : S'il est « tombé », dit-il, « ce n'est certes pas à cause du zèle des autorités françaises, c'est parce que les autorités suisses avaient décidé de faire plonger ce Tartuffe qui n'arrêtait pas de leur donner des leçons de morale » !

C’est vrai que « L’Ordre du Tartuffe » a disparu faute d’animateurs, mais cet « élu » aurait sûrement gagné une mention toute particulière…

Pour lui, c'est à ce moment-là seulement, dans un entrefilet d'un journal, qu'on a appris que le Grand-Orient l'avait rayé de ses cadres.

« Honnêtement, je me contrefous de savoir qui est ou qui n'est pas membre de ces organisations. En revanche, en tant que citoyen, j'ai le droit de savoir si M. Ayrault faisait partie de la même organisation, ou M. Valls ou Mme Taubira ou M. Hollande. Ce manque de zèle que chacun a pu constater dans la sordide affaire Cahuzac est-il dû à l'incompétence de nos magistrats ou au fait que M. Cahuzac avait des amis qui pouvaient bloquer le dossier ? »

Une vraie transparence « assainirait considérablement l'atmosphère dans notre système politique, nos tribunaux, nos commissariats ou nos médias ».

Pépère, là, il n’est pas arrivé, parce que les « frangins-trois-points », ils ont investi depuis belle lurette toutes les sphères du pouvoir politique et médiatique, tel que ce n’est plus un réseau, mais une véritable colonie-bananière (et fromagère).

Dire qu’on leur doit la Déclaration des droits de l’homme et le fait que « mon pays » (celui que j’aime tant…) en est depuis la patrie…

 

6 – « Supprimer la notion même de syndicats représentatifs dans le monde du travail. »

Les syndicats officiels jouissent d'un monopole contraire à la liberté d'association et de candidature constate-t-il, et sont les seules institutions dans notre République à recevoir des subventions étatiques sans jamais être auditées, ne serait-ce que par la Cour des comptes.

Bon, là, il retarde : C’est en train de changer.

« La seule chose qui donne un caractère représentatif à un élu, c'est que l'élection ait été libre. Nous en sommes loin, très loin. »

Là, on peut dire que ça tombe sous le sens, à moins de vivre en dictature d’état-d’urgence généralisé.

Notez que nous y sommes encore pour un moment…

 

7 – Enfin, « la dernière des réformes qui ne coûterait rien et pourrait rapporter gros consisterait à sortir l'État de tout ce qui concerne l'information ou la culture ».

Il propose de « supprimer toutes les subventions, toutes les radios et les chaînes d'information d'État et tous les avantages fiscaux dont bénéficient les journalistes et les journaux ».

Une vraie mafia qui défend ses prébendes avec une vigilance sourcilleuse…

Il ajoute à cela « la suppression du ministère de la Culture et du service de Matignon chargé de distribuer des enveloppes à certains journaux ».

Fort drôle : C’est là que les « frangins-trois-points » restent les meilleurs pour vivre avec « l’argent des autres », tels des rapaces et parasites vampirisant le « denier pue-blik » sans ni émotions ni limites !

Faudrait qu’il se réveille le grand-homme.

Eh bien figurez-vous, que je ne savais pas que j’étais aussi « libéral-avancé » que ça.

Je vais enfin pouvoir commencer mon travail « sur moi-même » quant à dessiner une esquisse de programme politique pour mon pays…

Si j’en ai le temps, si je reviens d’exil, si ça peut servir à quelque-chose pour « ma nichée ».

Ce qui est moins certain…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/09/charles-gave.html

 


Guerre du Golfe : lettre à Philippe MEUNIER, député du Rhône

 

Encore une relance...

 

Le 1er septembre 2016

 Monsieur Jean-Charles DUBOC

2, rue de la Gaieté

76540 SAINT-PIERRE-EN-PORT

à

Monsieur Philippe MEUNIER

Député du Rhône

Assemblée Nationale

126 Rue de l'Université

75355 PARIS 07 SP

 

Objet : les milliards disparus de la Division Daguet

 

Monsieur le Député,

Vous êtes intervenu le 15/03/2016 (Question N° 94071) auprès du ministre de la défense : « Philippe Meunier appelle l'attention de M. le ministre de la défense sur l'attribution à la France d'une aide financière du Koweït en 1991 dans le cadre de la guerre du Golfe. Par un communiqué de presse du 25 février 1991, le ministère des affaires étrangères faisait part de l'annonce, par l'émir du Koweït, d'un don de un milliard de dollars à la France au titre de son effort militaire dans le Golfe. Aussi, il lui demande si cette somme a bien été versée à la France et souhaite connaître, si cela est le cas, l'utilisation qui en a été faite. »

La réponse du ministre (19/04/2016) est la suivante : « Le ministère de la défense ne dispose d'aucun élément ni d'aucune information permettant d'établir que la France aurait perçu des sommes, versées par le Koweït, les Emirats Arabes Unis et l'Arabie Saoudite, correspondant à des indemnités de guerre attribuées aux pays de la coalition ayant participé à la guerre du Golfe en 1991 ».

Le ministère de la Défense n’a vraiment pas poussé loin ses enquêtes.

Vous avez eu droit à la même réponse que celles faite aux six autres députés qui ont posé la même question !...

Vous trouverez quelques-unes des interventions des députés sur cette affaire dans le livre « Les milliards disparus de la Division Daguet » (page 108) que vous trouverez avec la présente.

Alors, essayons d’apporter un peu d’information à Monsieur le ministre de la Défense qui est vraiment mal renseigné !...

Nous savons maintenant qu’après moult tractations secrètes, le Président François Mitterrand a été informé par l'émir du Koweït de sa décision de contribuer à hauteur d’un milliard de dollars à l'effort militaire français pour libérer son pays.

Dans un communiqué, le ministère français des Affaires étrangères explique : « Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité ».

 

L’information a été commentée par le quotidien « Le Monde », daté du 27 février 1991 en ces termes : « POUR aider la France à financer sa participation à la guerre, le Koweït va lui verser 1 milliard de dollars (environ 5 milliards de francs). L'émir du Koweït l'a fait savoir directement, lundi 25 février, au président de la République ».

Une bonne nouvelle pour les finances de l'État : M. Michel Charasse, ministre délégué au budget, n'a pas manqué de s'en féliciter immédiatement. Un don toujours bon à prendre, mais les Français aimeraient sans doute aussi participer plus activement à la prochaine reconstruction du pays.

Appréciant le "geste" de l'émir, M. Charasse ajoutait : "C'est une grosse contribution, mais qui n'a rien d'exceptionnel." Effectivement, la guerre du Golfe a ceci d'original qu'elle réunit, au sein des forces alliées, deux types de pays : ceux qui ont de l'argent mais des armées maigrichonnes (le Koweït, l'Arabie saoudite, mais aussi l'Allemagne et le Japon) et ceux qui ont de puissantes forces militaires mais pas beaucoup de moyens financiers (les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France). Tels des mercenaires, ces derniers travaillent... » etc…

 

L’info est disponible sur le site du ministère des Affaires étrangères :

Capture écran Don de Un milliars du  Koweït (1)

Ainsi, il ne fait aucun doute qu’UN milliard $ a été viré à la France à cette époque, mais on ne trouve aucune trace de ce virement ni au ministère des Finances (voir la réponse à l’UNSOR sur mon site Alerte éthique), ni au ministère de la Défense comme ont pu le constater les sept députés qui ont écrit au ministre, dont vous-même !…

Monsieur Roland DUMAS, ministre des Affaires étrangères au moment des faits, (et son administration), est-il un menteur, ou messieurs les ministres de la défense, de l’Economie, du Budget et des Douanes, sont-ils des menteurs ?...

Ou alors, s’ils ne le sont pas, comme on veut bien le croire, faut-il en déduire qu’un milliard de dollars s’est perdu avant d’arriver à Paris ?...

Dans ce cas-là, qu’a-t-il été entrepris par les gouvernements successifs actuels et antérieurs pour retrouver ces fonds en cette période difficile pour les budgets ?...

Une véritable question de fond.

Il faut essayer de résoudre cette incertitude.

 

Mais, plutôt que de reposer la même question au  ministre de la Défense, dont on connaît déjà la réponse, ne faudrait-il pas mieux créer une commission d’enquête parlementaire compte-tenu que les faits sont avérés : un milliard a été donné à la France, mais lorsqu’on le cherche dans la comptabilité publique il n’y en a aucune trace !...

Il me semble que la représentation nationale devrait essayer d’en savoir plus, ou tout du moins de confirmer cette disparition, car l’affaire n’est tout de même pas mince.

En valeur actuelle, cela fait environ 2,5 milliards euros.

 

D’autre part, l’interrogation sur les fonds manquants donnés par l’Emir du Koweït est toujours d’actualité.

J’ouvre un aparté en vous signalant que « I-Cube » a rédigé, sur cette période de la guerre du Golfe 1991, le roman « Laudato si… » (Loué sois-tu…).

Vous trouverez avec ce courrier une copie du chapitre XV de ce roman qui retrace notamment, d’une façon romanesque, l’évacuation d’une partie des 48 milliards $ déposés à la banque Centrale du Koweït et au Palais de l’Emir lors de l’invasion irakienne d’août 1990.

Bien sûr, ce texte est romancé et la réalité ne peut être que différente, mais c’est un bon point de départ pour imaginer que les 40 milliards $ jamais retrouvés du Trésor royal koweïtien ne sont pas perdus pour tout le monde.

En valeur actuelle, cela représente 100 milliards d’euros.

Quels sont les bénéficiaires ?...

Vraisemblablement pas la France (mis à part un milliard $ qui est tout simplement le Don de l’Emir à notre pays)…

Je vous recommande aussi la lecture des deux précédents chapitres et les suivants (http://flibustier20260.blogspot.fr/).

 

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Député, l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles DUBOC