Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (4/5)

 

Introduction 

 

Durant ma carrière de pilote de ligne, j’ai pu faire, le 28 janvier 1994, une extraordinaire observation, celle d’un OVNI gigantesque, de près de 300 mètres, en vol stationnaire au-dessus de Paris, et qui s’est dématérialisé devant nous.

 

Cette observation étant indiscutable, car corrélée avec le radar au sol, j’ai été appelé à témoigner devant le « Comité OVNI » des anciens élèves de l’IHEDN présidée par le général Denis Letty.

 

Ce comité a ensuite publié en 1999 le « Rapport Cometa », préfacé par le général Bernard Norlain, et l’a remis au Président de la République, Jacques Chirac, ainsi qu’au Premier ministre, Lionel Jospin.

 

Cette publication a été retardée d’une année en raison de la parution du livre « The Day after Roswell » du Lt-Colonel Philippe Corso, héros de la deuxième guerre mondiale, et qui était en 1961 chef du bureau « of US Army Research and Development ».

 

Je fais partie des 1400 observations d’OVNI faites par des pilotes civils et militaires depuis 1945 et dont 15% sont corrélées radar, raison principale pour laquelle j’ai accepté de témoigner dans plusieurs émissions de radio et TV.

J’ai surtout participé le 12 novembre 2007 à une conférence au National Press Club (NPC) à Washington sur les cas d’observation d’OVNI les plus importants.

Ce qui m’a valu de passer en boucle sur la CNN pendant vingt-quatre heures.

 

Lors de cette conférence, j’ai pu rencontrer le Sgt Jim Penniston qui a témoigné sur son contact direct – il a touché un OVNI posé au sol – dans la forêt de Rendlesham le 27 décembre 1980.

Une observation parfois surnommée le « Roswell britannique ».

 

Il y a plusieurs témoins de cette observation dont John Burroughs, qui serait rentré dans l’OVNI, et le colonel Charles Halt, commandant la base de Bentwaters de la RAF.

Cette événement est largement documenté par la presse, les médias et internet.

Le plus extraordinaire dans cette affaire est le message envoyé par ce que l’on peut appeler une "sonde temporelle ». Celui-ci explique que cette machine vient du futur, de notre futur, et qu’elle a la capacité de voyager dans le passé, jusqu’à 40.000 ans avant son époque de départ…

 

Aussi, le dossier OVNI s’est enrichi ces dernières années d’une hypothèse absolument fantastique : le voyage temporel est possible, vers le passé. De plus, il est aussi absolument nécessaire de le maîtriser pour voyager dans notre Galaxie.

Le voyage temporel est l’un des sujets de prédilection des écrivains et des scénaristes de science-fiction.

Les possibilités de développement sont immenses tout comme l’est la nouvelle physique qui apparaîtra dans les décennies et les siècles qui viennent et permettra d’expliquer les caractéristiques de particules comme le boson de Higgs mais aussi les anomalies de rotation des Galaxiesl’expansion accélérée de l’Univers, et le voyage vers les étoiles.

 

On découvrira aussi des civilisations bien différentes de la nôtre dont les caractéristiques physiques sont vraiment surprenantes.

L’exemple le plus spectaculaire est la « vague d’OVNI de 1954 » où des centaines de témoignages enregistrés par la Gendarmerie décrivent des êtres aux caractéristiques les plus surprenantes descendus de leurs vaisseaux et s’approchant des témoins.

Un vrai « bestiaire galactique » !...

 

Bien sûr, on peut aussi imaginer que nos « Visiteurs » puissent être très semblables ou même identiques aux Terriens comme cela a été familiarisé auprès du public avec les « Men In Black » (MIB).

C’est le rôle des romanciers de développer des scénarios mettant les uns et les autres en relation pour des aventures extraordinaires.

 

Vous trouverez ci-dessous un texte rédigé par « I-Cube », fiscaliste et romancier, qui relate les aventures du capitaine de frégate Paul de Bréveuil dans son roman « Mains Invisibles ».

Celui-ci mène une opération commando de la DGSE destinée à libérer Florence, la femme de Paul de Bréveuil, prisonnière d’un groupe islamiste.

Une action menée avec l’aide de Birgit, une « WIB » sexy !...

 

Et, dans ce chapitre, le « Captain’ Haddock » aux commandes !…

 

Bonne lecture !...

 

Jean-Charles Duboc

 

Dans le domaine du voyage temporel, les chapitres les plus intéressants de « Mains invisibles » sont :

 

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (1/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (2/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (3/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (4/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (5/5)

 

Voyage temporel et Service Action du futur (1/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (2/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (3/3)

 

Mains invisibles II : Haddock

 

Chapitre X : Libération de Florence (4/5).

 

Rencontre d’un énième type.

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

« Mais c’est quoi, ça » s’étonne Matilda !

Pas un « triangle noir » attendu : « Une nouvelle forme d’ovni ! » s’exclame le pilote.

« Je peux demander un check radar ? »

Non, pas maintenant. « Quand j’aurai sauté, vous serez le seul maître à bord, captain’. Pour l’heure, on reste discret. »

Paul file à l’arrière pour s’équiper et Matilda a sorti son GMS et commence à mitrailler.

Tu penses, un agent du SIV qui ramène à Rome des photos d’un Ovni, elle va … se faire virer !

« Paul ! Méfiez-vous, j’ai l’impression qu’on se bat au sol ! » crie « Haddock » pour couvrir le sifflement de l’air autour de la porte ouverte.

Pas possible ? Paul se penche : il y a effectivement des éclairs brefs qui éclairent le sol là où justement il doit atterrir.

« J’y  vais ! À demain ! »

Et Paul s’extirpe hors de son appareil pendant que Matilda s’empresse de refermer la porte et qu’Haddock prend la radio pour demander un balayage radar de sa zone à « Biskra-Approche » avant de relancer le moteur, une fois un peu éloigné.

On lui répondra qu’il y a des perturbations électromagnétiques au-dessus de lui.

 

La chute est longue, et s’il n’y avait pas les lumières au sol, par intermittence, et la « luciole » au-dessus, le vent aurait été insuffisant pour estimer sa vitesse.

L’altimètre, en revanche, lui commande l’ouverture de son « ombrelle ». Ce qui va lui permettre de s’approcher au mieux, jusqu’à entendre les détonations qui parcourent sa cible.

Trois secondes entre un éclair et le son, un kilomètre, comme pour les éclairs d’un orage.

On se bat sous ses pieds : il n’y aura pas d’effet de surprise, où il comptait « neutraliser » quelques membres du commando.

Et il s’agit désormais d’aller au plus vite, de se rapprocher au maximum, en espérant que Florence n’ait pas pris une balle perdue ou ait été exécutée dans l’urgence par ses ravisseurs.

Mais qui sont les « gentils » et les « méchants » dans ce désordre et ce noir ?

Qui sont ces « intervenants-exogènes », là où il lui avait été vivement recommandé d’être « absolument » seul ?

Quand même pas les « forces spéciales » algériennes ? Ni un groupe dissident et concurrent ?

 

Une fois au sol, il avance prudemment mais rapidement vers les bâtisses qu’il distingue parfaitement avec ses lunettes de combat d’amplification lumineuse.

Une silhouette se détache au détour d’une anfractuosité, à moins de 100 mètres.

Curieusement, le gars stoppe sa course, se retourne vers Paul pour lui faire un signe de la main – il doit être équipé du même matériel de vision nocturne – alors que Paul l’épaulait déjà, puis reprend sa course.

Il est rapidement suivi d’une ombre, manifestement en djellaba et équipé, semble-t-il, d’une kalachnikov d’après la forme du chargeur.

Paul ajuste et tire. La silhouette s’abat.

Paul avance encore, sur ses gardes.

Ça tiraille sur la gauche, sur la droite. Il y a des ordres qui fusent, en arabe, brefs, de-ci, de-là. Des invectives. Des appels.

Ils doivent être au moins trois qui se parlent de la sorte : on sent de la peur dans leurs voix.

Il faut dire qu’ils ne sont pas les seuls à pétocher. Paul lui-même en tremble comme une feuille de frêne. À moins que ce soit l’effort de la course : il n’a décidément plus « la forme » d’antan.

Faudra qu’il se méfie à l’avenir…

 

Maintenant, il lui faut entrer dans le bâtiment. Il trouve une fenêtre, puis une porte.

Ça tire aussi à l’intérieur. Il y a des agonisants qui expirent leur dernier souffle après quelques courtes rafales.

C’est une sorte de hangar, avec une mezzanine en pourtour intérieur.

Il fait sombre hors une lumière à l’étage.

Paul explore les pièces une à une, avec mille précautions : il y a des lits, des équipements de vie, des placards, des armoires, des jerricans, un ordinateur éteint.

Des armes.

Un homme équipé, celui lui ayant fait signe avant d’arriver, ou un autre, semble le couvrir de l’autre côté de la grande pièce. Il avance parallèlement, dans la même direction, un peu en arrière, mais à la même allure.

À un moment, il fait signe à Paul de stopper sa progression.

Mais qui sont ces « alliés » là ?

Deux ou trois minutes comme ça, et son « ange-gardien » lui fait signe d’avancer vers une pièce attenante en la désignant du doigt, mais plus loin.

Il entre.

Rien qu’une paillasse en désordre.

Il va pour ressortir.

« Paul ? » C’est la voix de Florence. Elle s’est recroquevillée dans un coin plus sombre que les autres depuis le début de combats et des tirs.

Et elle a reconnu le pas de Paul.

« Mais… Qu’est-ce que tu fais là ? C’est toi, Paul ? »

Paul s’approche, mais ne reconnaît pas toute de suite la « boule » qui s’anime sous ses yeux.

Il note les hayons, les bandages, les joues creusées, le regard hagard, les cheveux sales et en broussailles qui se révèleront blancs à la lumière du jour.

Retournant sur ses pas il répond : « Florence ? Viens, on s’en va ! »

Elle ne peut pas se lever : « Mais Paul, qu’est-ce que tu fais là ? Je rêve ou c’est bien toi ! »

Viens la puce, on se casse…

Miho Mihado surgit alors à l’improviste dans l’embrasure de la porte et fait feu au jugé.

Paul sent la brûlure de sa balle sur le côté gauche au niveau du haut du ventre, sans doute sur une côte flottante, là où le gilet pare-balle n’offre pas de protection pour ne pas gêner les mouvements du bras !

Ça lui en arrache un cri de douleur.

« Que ça fait mal ! », même si c’est manifestement un « petit-calibre » et la blessure semble rester assez superficielle : il peut toujours bouger.

Mais il n’a pas le temps de lâcher Florence pour se retourner et la flinguer en riposte, que son « ange-gardien » lui explose la tête avec une munition nettement plus grosse, dans un grand vacarme : Il y en a partout !

« Dégueulasse ! »

 

Il s’agit de s’extraire au plus vite : le bâtiment est peut-être piégé et il peut y avoir d’autres menaces. Paul sort, Florence accrochée à son épaule, claudiquant atrocement à chaque avancée, quand déboule un pick-up qui stoppe devant lui.

Un « ange-gardien » en débarque, mains bien en vue.

« Des renforts vont arriver avec tout notre vacarme. Prend ça. Tu en auras besoin en Corée. Pas plus d’une toute les trois heures. Tu verras, c’est vraiment très efficace. »

C’est quoi ?

« De la fénéthylline améliorée. Tu verras ça donne une pêche d’enfer, tu ne ressens plus aucune douleur, tu te peux te battre avec une force démesurée à en briser même tes menottes, et sans te fatiguer. Tu marches droit devant, sans t’arrêter et tu ne connais plus la peur. Assez génial. Mais n’abuse pas : quand les effets se dissipent, on a soif et une envie de dormir pendant plusieurs jours ! Et puis fais gaffe aux limites de résistance de tes tendons et il faut savoir rester prudent, se ménager. »

Cette voix-là, derrière la visière d’un casque d’un modèle inconnu, lui ait curieusement familière sans qu’il ne puisse l’identifier…

Et le gars part vers le désert, rejoindre d’autres silhouettes semblables à la sienne.

« Mais tu es qui l’ami ? »

Il le découvrira bien assez tôt : « File, c’est plus urgent ! Chaque chose en son temps ! »

Tu parles d’une rencontre…

« Merci, tout de même ! »

Pas de réponse et puis il a mal sur le côté gauche.

Salope de Miho !

Il ne l’avait même pas vue venir, ni entendue d’ailleurs malgré ses sens en éveil maximum, tendus vers l’improbable.

Quant à Florence, elle est retombée dans les pommes en finissant de geindre.

Sa jambe est moche et ne sent pas bon.

Il l’installe sur la banquette et démarre sur le chemin caillouteux, sans doute tracé par des générations de dromadaires pour n’aller à aucun moment tout droit.

Du moment que ça descend vers le fleuve ou la route nationale…

Même s’il se perd à plusieurs reprises : 45 bornes, près de 4 heures d’enfer « autoroutier »…

 

L’hydravion est là où il était prévu qu’il soit, une fois le soleil levé. Avec Haddock et Matilda qui aident Paul à hisser Florence dans la carlingue.

En piteux état, la jeune-fille. Qui hérite d’une chevelure effectivement toute blanchie de la racine aux pointes, comme totalement peroxydée, quand elle n’est pas noircie par la crasse ; le visage ravagé par des boutons et des crevasses de furoncles pas soignés : elle qui était si soigneuse…

Sa jambe est enflée, déformée. Elle a une fièvre carabinée et Matilda essaye de la faire boire après avoir retrouvé une petit-cuillère, des crayons et couleur et ses cahiers dans les poches de ses hayons.

« On devrait retourner en ville. Il y a sûrement un médecin. Où jusqu’à une grande ville où elle pourrait être hospitalisée, Alger par exemple. »

Qu’elle n’y pense pas !

« Attends, on est venu pour la sortir de ce foutu pays, alors on la sort le plus vite possible de ce foutu pays sans demander notre reste et même en rase-mottes s’il le faut ! Direction Marseille et à bride abattue en plus ! »

Haddock lance la turbine et déjauge impeccablement pendant que Paul vide un bidon d’eau et se laisse aller tellement les événements de la nuit l’ont rincé.

Matilda, une fois qu’elle a bien calé Florence, s’occupe de désinfecter la blessure de Paul : ça fait presque aussi mal que quand il a reçu la balle qui en a fêlé une côte.

Haddock s’impatiente. Dès qu’il a fini de régler la route de l’hydravion, il se retourne :

« Alors ? »

Bé rien.

« Comment ça rien ? » s’enflamme l’ancien commandant de bord de 747 cargo, souffrant un peu de l’exiguïté du poste de pilotage.

« Et vous ? Pas eu de problème ? »

Aucun.

Et l’Ovni ?

« Il n’y avait que du « flou » aux radars de la région, mais il y avait quelque chose d’inconnu. Et puis il a disparu un peu après les une heure du matin des écrans.

Quand même extraordinaire ! On attendait soit un ovoïde, soit une soucoupe, soit un triangle et on a une luciole-folle mais fixe dans le ciel ! C’est la première fois que j’en entends parler. »

En fait, ce n’est pas la première fois qu’un tel engin est filmé, notamment dans l’Utah mais bien plus spectaculairement, et le même soir de janvier 2011 au-dessus du Dôme de  Jérusalem :https://www.youtube.com/watch?v=YRwC_HIL3A8.

En fait, hier soir, ça ressemblait plus à ça : http://www.dailymotion.com/video/x2j9p0l, (autour de la minute 6’) des images prises en 2012 par des journalistes de la TV publique.

« Combien de civilisations, chacune avec ses propres technologies, manifestement différentes vues la forme de leurs engins, nous visitent-elles ? »

Paul n’écoute pas la réponse tellement il est fatigué.

 

« Il y a beaucoup plus de questions que de réponses : combien y a-t-il de civilisations spatiales qui nous rendent visite ?... Avec quels types de vaisseaux ?... D’où viennent-ils ?... De quelles distances ?... Comment font-ils pour parcourir des distances de plusieurs centaines ou milliers d’années-lumière ?... Quels sont leurs différents stades de développement ?... Maîtrisent-ils la « flèche du temps » ?... Nous ressemblent-ils ?... Interviennent-ils dans l’évolution du réseau social ?... Depuis combien de millénaires la Terre est-elle visitée ?... etc…

Les « formes » changent, mais est-ce vraiment surprenant ?... Combien avons-nous de type d’avions sur la planète ?... Les vaisseaux ou objets observés sont-ils progressivement adaptés à notre évolution technologique, à nos moyens de communication, à notre perception du monde ?... »

 

Pour l’instant, il est possible de commencer à évaluer la possibilité statistique de civilisations humaines nous ressemblant.

« Je reprends une analyse sommaire que j’ai réalisée récemment :

La « zone habitable » est la région autour d'une étoile où la pression atmosphérique d’une planète est suffisante peut maintenir l'eau à l'état liquide sur sa surface.

Le Jet Propulsion Laboratory a annoncé que la millième exo-planètes venait d’être découverte par le télescope spatial Kepler de la NASA et que HUIT de celles-ci sont de la taille de la Terre (moins de deux fois sa masse) et orbitent dans la zone habitable.

Ce qui fait, statistiquement, que 1/100 des étoiles de la Galaxie, soit 4 milliards, auraient une planète de la taille de la Terre !... »

Les étoiles de type « G V », identiques à notre soleil sont appelées des « naines jaunes » et représentent environ 10 % des étoiles de la Voie lactée.

Le nombre de planètes de la taille de la Terre orbitant dans la « zone habitable » d’une étoile semblable au soleil serait ainsi d’environ 400 millions dans notre Galaxie !...

« Notre soleil est âgé de 4,5 milliards d’années et la vie évoluée a commencé il y a 300 millions d’années.

La durée de vie de notre étoile est de 10 milliards d’années et sa brillance augmentera d’environ 7 % par milliard d’années, ce qui fait que notre Terre deviendra certainement inhabitable d’ici 1,75 milliards d’années…

Ainsi, les « naines jaunes » ne peuvent avoir une planète habitable comme la Terre que durant 1/5ème de leur vie ce qui veut dire qu’environ 100 millions de « naines jaunes » ont une planète qui permet la vie pendant une durée d’environ deux milliards d’années !... »

La question qu’il convient de poser est celle-ci : « Combien de planètes comme la Terre, orbitant autour d’un soleil comme le nôtre, ont une civilisation spatiale ?... ».

Il faut, bien sûr, émettre des hypothèses : « une civilisation spatiale a une durée de vie moyenne d’UN million d’années ; ce qui est complètement hypothétique, et même optimiste, quand on considère la vitesse à laquelle nous détruisons notre environnement et le fait que je retiens l’hypothèse qu’une civilisation spatiale se développe à un moment sur chaque planète !...

Malgré tout, avec une telle durée de vie, franchement optimiste, ce n’est pas 100 millions de planètes qui sont concernées mais deux mille fois moins !... Soit, environ, 50.000 planètes dans notre Galaxie !... »

Autre question : « Quelles sont les civilisations extraterrestres qui ressemblent aux Terriens ?... ».

Sachant que les dinosaures ont bien failli devenir intelligent (il y avait une espèce à gros cerveau), on peut estimer qu’il n’y a pas plus d’UNE civilisation extraterrestre sur CENT qui ressemble au Terriens !...

« Et on arrive à 500 civilisations de type humaines, et spatiales, dans la Voie Lactée !...

Cela représente, en fait UNE CIVILISATION SPATIALE HUMAINE PAR MILLIARD d’ETOILES !...

Et c’est même franchement optimiste… »

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/08/chapitre-x-liberation-de-florence-45.html

 


Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (3/5)

 

Introduction 

 

Durant ma carrière de pilote de ligne, j’ai pu faire, le 28 janvier 1994, une extraordinaire observation, celle d’un OVNI gigantesque, de près de 300 mètres, en vol stationnaire au-dessus de Paris, et qui s’est dématérialisé devant nous.

 

Cette observation étant indiscutable, car corrélée avec le radar au sol, j’ai été appelé à témoigner devant le « Comité OVNI » des anciens élèves de l’IHEDN présidée par le général Denis Letty.

 

Ce comité a ensuite publié en 1999 le « Rapport Cometa », préfacé par le général Bernard Norlain, et l’a remis au Président de la République, Jacques Chirac, ainsi qu’au Premier ministre, Lionel Jospin.

 

Cette publication a été retardée d’une année en raison de la parution du livre « The Day after Roswell » du Lt-Colonel Philippe Corso, héros de la deuxième guerre mondiale, et qui était en 1961 chef du bureau « of US Army Research and Development ».

 

Je fais partie des 1400 observations d’OVNI faites par des pilotes civils et militaires depuis 1945 et dont 15% sont corrélées radar, raison principale pour laquelle j’ai accepté de témoigner dans plusieurs émissions de radio et TV.

J’ai surtout participé le 12 novembre 2007 à une conférence au National Press Club (NPC) à Washington sur les cas d’observation d’OVNI les plus importants.

Ce qui m’a valu de passer en boucle sur la CNN pendant vingt-quatre heures.

 

Lors de cette conférence, j’ai pu rencontrer le Sgt Jim Penniston qui a témoigné sur son contact direct – il a touché un OVNI posé au sol – dans la forêt de Rendlesham le 27 décembre 1980.

Une observation parfois surnommée le « Roswell britannique ».

 

Il y a plusieurs témoins de cette observation dont John Burroughs, qui serait rentré dans l’OVNI, et le colonel Charles Halt, commandant la base de Bentwaters de la RAF.

Cette événement est largement documenté par la presse, les médias et internet.

Le plus extraordinaire dans cette affaire est le message envoyé par ce que l’on peut appeler une "sonde temporelle ». Celui-ci explique que cette machine vient du futur, de notre futur, et qu’elle a la capacité de voyager dans le passé, jusqu’à 40.000 ans avant son époque de départ…

 

Aussi, le dossier OVNI s’est enrichi ces dernières années d’une hypothèse absolument fantastique : le voyage temporel est possible, vers le passé. De plus, il est aussi absolument nécessaire de le maîtriser pour voyager dans notre Galaxie.

Le voyage temporel est l’un des sujets de prédilection des écrivains et des scénaristes de science-fiction.

Les possibilités de développement sont immenses tout comme l’est la nouvelle physique qui apparaîtra dans les décennies et les siècles qui viennent et permettra d’expliquer les caractéristiques de particules comme le boson de Higgs mais aussi les anomalies de rotation des Galaxies, l’expansion accélérée de l’Univers, et le voyage vers les étoiles.

 

On découvrira aussi des civilisations bien différentes de la nôtre dont les caractéristiques physiques sont vraiment surprenantes.

L’exemple le plus spectaculaire est la « vague d’OVNI de 1954 » où des centaines de témoignages enregistrés par la Gendarmerie décrivent des êtres aux caractéristiques les plus surprenantes descendus de leurs vaisseaux et s’approchant des témoins.

Un vrai « bestiaire galactique » !...

 

Bien sûr, on peut aussi imaginer que nos « Visiteurs » puissent être très semblables ou même identiques aux Terriens comme cela a été familiarisé auprès du public avec les « Men In Black » (MIB).

C’est le rôle des romanciers de développer des scénarios mettant les uns et les autres en relation pour des aventures extraordinaires.

 

Vous trouverez ci-dessous un texte rédigé par « I-Cube », fiscaliste et romancier, qui relate les aventures du capitaine de frégate Paul de Bréveuil dans son roman « Mains Invisibles ».

Celui-ci mène une opération commando de la DGSE destinée à libérer Florence, la femme de Paul de Bréveuil, prisonnière d’un groupe islamiste.

Une action menée avec l’aide de Birgit, une « WIB » sexy !...

 

Et, dans ce chapitre, apparition du « Captain’ Haddock » !…

 

Bonne lecture !...

 

Jean-Charles Duboc

 

Dans le domaine du voyage temporel, les chapitres les plus intéressants de « Mains invisibles » sont :

 

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (1/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (2/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (3/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (4/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (5/5)

 

Voyage temporel et Service Action du futur (1/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (2/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (3/3)

 

Mains invisibles II : Haddock

 

Chapitre IX : Libération de Florence (3/5).

 

Captain’ Haddock.

 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

L’idée maintes fois étudiée serait de se servir d’un petit générateur au thorium afin de chauffer et expulser dans une tuyère un plasma, fabriqué avec de l’eau : Une grosse machine à vapeur, en somme…

Mais que de « sauts technologiques » à faire pour y parvenir, notamment ceux de la puissance et de la miniaturisation de la centrale à embarquer, même si « sur le papier », on peut faire un tel réacteur assez puissant avec seulement 20 tonnes de matériels divers, transportable sur une semi-remorque.

Et puis, trouver un « pays d’accueil » pour ce « genre d’acrobaties », parce que promener une centrale nucléaire volante, même inoffensive, au-dessus de quelques populations, ça n’attire pas nécessairement les autorisations de vol par pelletés enthousiastes…

Même si là encore, ça peut être « en cours ».

 

« Et pourquoi vous n’utiliseriez pas l’E-Cat du professeur Rossi ? » de l’université de Bologne, demande « Haddock » à « Charlotte ».

« Ou votre Z-Machine ? » reprend-il sans lui laisser le temps de répondre, celle de feu McShiant, qui est entreposée dans les caves des locaux du Kremlin-Bicêtre de Paul entre deux cartons d’alcool à destination des grandes écoles de commerce et d’ingénieurs du continent européen.

« L’E-Cat est encore un dispositif expérimental de fusion froide et déjà couvert par des brevets. Quant à ma Z-Machine, non seulement elle n’est pas d’un fonctionnement assez stable et sûr, mais en plus elle produit beaucoup de rayons X dont il conviendrait de se protéger avec de très lourdes enceintes en plomb inutiles et encombrantes pour un vol orbital.

Alors que les indiens et les chinois, mais aussi les norvégiens, sont en avance sur les centrales à sels fondus de thorium, qui sont, semble-t-il, nettement moins dangereuses à faire tourner.

Ils en sont d’ailleurs au stade préindustriel de leur exploitation.

Comment va la Baronne, à propos ! », fait Paul pour changer de conversation avant de prendre des nouvelles de la santé du commandant « Haddock », dont il sait qu’elle n’est pas formidable.

Son « crabe » n’a pas encore eu la mauvaise idée de se métastaser malgré l’absence de tout traitement chimique ou ionisant, et la Baronne affine ses recettes « Cauchoises ».

« Tiens, vous me faites penser à vous refiler la recette du Ruffle-cake suisse, à l’occasion. Une spécialité helvétique de « crème à la crème » montée sur meringue. Chaud en calories, mais ça devrait plaire à votre Baronne, parce que c’est délicieux ! »

 

Mais ce n’est pas de tout ça dont ils doivent s’entretenir.

« Je n’ai que vous sous la main pour le vol de ce soir. D’autant que vous, je sais que vous tiendrez votre langue. Ce qui est devenu, semble-t-il, absolument indispensable. »

Et elle, l’accompagnatrice présumée et qui fait rajeunir « Haddock » par ses sourires attentifs et quasi-mielleux.

« Totale confiance en elle. Et puis elle en sait beaucoup plus que vous depuis mon passage au Vatican ! » (Cf. épisode « Mains invisibles », aux éditions « I-Cube »).

Ok. De quoi s’agit-il ?

« On part pour l’Algérie tout-à-l’heure. Vous me larguerez en parachute au pied des Monts du Zab, au sud des Aurès, au-dessus d’Ain Zaatout pour aller atterrir un peu plus loin sur l’aérodrome de Aéroport de Biskra – Mohamed Khider – une piste de 2.900 m de béton bitumeux sur l’axe 130/310, quelques 50 kilomètres au sud-ouest. »

En parachute ?

« Oui, je vais vous expliquer. Le lendemain à l’aube, après avoir refait le plein, vous irez amerrir sur un lac artificiel formé par le barrage de « Foum Elgherza » où vous m’attendrez sur la rive nord, côté est là où déboule la rivière qui alimente en eau le barrage. J’aurai 45 bornes à faire pour vous rejoindre, soit une arrivée vers 9/10 heures si tout va bien, et on revient à Marseille. »

Une opération « barbouzarde » ?

C’est un peu ça.

« Ma femme a été enlevée il y a plus d’une dizaine de jours et se trouve être retenue par une équipe de rebelles alliés à Aqmi ou quelque chose comme ça, qui va passer la nuit à Ain Zaarout. Inutile de vous dire que je suis sur les nerfs depuis et que je remue ciel et terre pour que les autorités locales se bougent un peu.

Mais c’est sans compter avec l’inertie de fin d’été de notre propre et brillante diplomatie.

Or, depuis quelques jours, j’ai réussi à la localiser avec des moyens, comment dire… « exotiques » ! »

Exotiques ? Ça veut dire quoi !

« – Il n’y a qu’à vous deux que je peux le dire.

– Et pourquoi donc, « qu’à nous deux » ?

– Parce que c’est compliqué. Mais vous allez comprendre puisque vous m’avez dit avoir déjà croisé un OVNI au-dessus de Paris. »

Ça faisait un bail, 21 ans pour tout dire, mais Haddock se souvient parfaitement à la fois de cet épisode de sa vie de commandant de bord d’Air-France et de ce vol Nice-Londres, ainsi que de leur première rencontre, à Barcelone justement, où se tenait un congrès scientifique « très sérieux », sur l’approche de découverte de civilisations spatiales à venir, ou comment aborder le sujet face aux inquiétudes légitimes des populations à qui la découverte pourrait être révélée.

Non seulement ce jour-là, il y avait eu un écho-radar attestant de la présence de l’engin extra-terrestre, mais depuis, il a retrouvé récemment deux témoins oculaires, qui ont vu la même chose, pas par la tranche, mais par-dessous !

« Un passant qui passait et un pilote militaire. »

 

Mais quel rapport ?

« Ces photos ! »

Paul sort d’une enveloppe noire une série de clichés satellite de la région en question.

Avec nombre d’agrandissements focalisés à la fois sur le bourg cité, où, au fil des zooms on finissait par distinguer des silhouettes en grappe dans un coin isolé de la montagne.

Paul pointe son doigt sur une des personnes allongée sur une civière portée par deux gaillards enturbannés.

« Ça, c’est Florence, la mère de ma fille. Je reconnais sa silhouette. Et elle est blessée à ne pas pouvoir marcher. Je vais l’extraire ce soir avec votre aide. »

Il délire, là ? Tout seul ?

Et d’abord, comment Paul a-t-il eu ces clichés ?

« Je vous ai dit que c’était compliqué. Il y en a d’officiels émanant des services de nos armées, mais voyez la date et l’heure de cette série-là ».

Les caractères inscrits dans un coin démontrent qu’elles sont toutes récentes, de la matinée du jour même, pas plus vieux.

« Mais c’est incroyable, ça ! » ne peut-il pas s’empêcher de s’exclamer. « Vous m’avez contacté hier…»

Celle-là, il les a reçues hier soir sur la Cannebière.

 

« Il y a mieux. Ces clichés montrent mon hydravion là où vous allez le poser en m’attendant. Regarder l’immatriculation et la date. »

Pas de doute : une photo qui ne devrait pas encore exister, compte tenu de sa date !

 

Incroyable ! Absolument vertigineux…

« Mais comment vous avez eu ça ? »

 

C’est là que c’est encore plus invraisemblable.

« – Je les ai eus il y a plus d’une semaine maintenant.

– Mais c’est fou !

– Pas tant que ça : On s’y fait avec le temps, vous verrez. D’autant qu’elles vont vous guider. Ces photos m’ont été remises par « Birgit », une brune aux yeux bleus-acier et vêtements noirs se présentant comme l’assistante d’un chercheur suisse de l’école polytechnique fédérale de Lausanne. Son service existe bien et lui aussi, mais il n’a jamais eu d’assistante se prénommant Birgit et aucune ressemblant de près ou de loin à la description que ma pote « Charlotte » lui en a faite.

– Une femme en noire ? Voilà bien la première fois que j’entends parler de cette hypothèse. Des « hommes en noirs », style Matrix, oui, et en quantité mais seulement dans la littérature ufologique. Menaçants même, les « MIB », pour Man in Black, mais jamais de femme !

– D’autant que celle-là n’était pas menaçante, c’est le moins qu’on puisse dire.

– Vous voulez dire une vraie… femme ? Ou une sorte de robot ?

– Je ne sais pas, en tout cas c’était très ressemblant…

– Ne me dites pas que… vous l’avez… comment dire ? Essayée ? »

On ne peut pas vraiment dire ça comme ça.

« Bref, nous avons un accord : elle me permet de récupérer Florence avec ces photos-là, mais je ne dois dire à personne, absolument personne ce qui s’est passé et ce qui va se passer sur place. Donc, personne ne m’accompagne, surtout pas des « officiels », sauf vous, si vous ne craignez par les mesures de rétorsions et gardez à jamais le silence sur ce petit-épisode de votre carrière de pilote ! »

Le « Capitaine Haddock », de son surnom, éclate de rire.

Une véritable explosion d’hilarité !

En revanche, Matilda commence à comprendre pour quelle raison Paul doit être « seul » sur place.

 

« De toute façon, personne ne croirait une pareille histoire ! J’ai déjà testé le problème avec mon Ovni parisien dans un autre millénaire, croyez-moi ! »

Et le voilà qui se met à causer de ses « petits-camarades » exposés aux mêmes soucis de leurs observations iconoclastes sous des cieux divers, de ses réunions de fêlés d’ufologistes et autres tenants du gag Ummo.

Que ça dure un bon moment.

« Vous savez » conclut Paul, « je n’ai jamais cru à ses balivernes de doux rêveurs ou d’excités. D’abord je n’avais jamais fait ce type de rencontre, même céleste. Mais là, depuis quelques jours, je me rends à l’évidence : il n’est pas possible, avec notre technologie actuelle, à moins de faux grossiers, d’avoir des photos du lendemain.

Or, ce ne sont pas des faux, je me le suis fait confirmer par nos services-experts qui ont quand même pris ça pour « quantité négligeable ». C’est bien l’immatriculation de mon hydravion et le bout de peinture manquant quand je l’ai sorti hier soir de son hangar sur le bout de l’aile est visible. Vous pourrez vérifier tout-à-l’heure.

De toute façon, je ne peux pas faire autrement pour récupérer sa mère à ma fille rapidement. Et figurez-vous que je compte sur vous pour me piloter sur place et ne pas prendre le risque de la perdre une nouvelle fois ! »

Banco.

« Une fois de plus, je suis votre homme… Parce que bon, s’il y a des MIB dans les parages, on aura sans doute droit à un OVNI à l’occasion de ce vol et je veux voir quelle forme il va avoir. Le mien était ovoïde, lenticulaire, là je parie que ce sera un triangle noir, comme lors des vagues récentes. »

Il aura la forme d’une luciole-folle, mais aucun d’eux ne le sait encore, pas plus que d’imaginer la vague de ces mêmes engins surnommés « drovnis », sans doute pour dédramatiser la portée de ces observations à l’adresse du grand-public, par les autorités en survol de centrales nucléaires dans le nord de l’Europe et en France qui va suivre et confirmer leur présence, parce qu’elle n’aura lieu qu’au début du mois prochain.

 

« – Le seul problème, c’est que je ne sais pas amerrir ! Je n’ai jamais fait.

– Pas bien grave ! C’est comme un atterrissage mais sans les freins ni les débords et lignes de piste. Il faut juste penser à sortir les gouvernails pour se diriger une fois à l’eau, et le train pour accoster.

Moteur coupé, de toute façon l’eau est un excellent ralentisseur autour des flotteurs et en plus les vaguelettes indiquent la direction du vent : Il suffit de s’aligner à la perpendiculaire… »

Sauf par grosse mer, ce qui ne sera pas le cas.

Son problème sera surtout de ne pas emplafonner les rives qui pourraient être escarpées en cette fin d’été si le barrage a eu le temps de se vider… 

 

C’est ainsi qu’ils décollent en début de soirée, roulant de centre de contrôle en centre de contrôle, sans histoire, pour être aux environs de minuit heure locale – il y a un décalage horaire d’avec le fuseau horaire d’Europe de l’ouest – au-dessus de leur objectif, un peu déporté par rapport à la route directe sur Biskra.

Tout se passe bien jusqu’à l’extinction des feux de position, la mise en drapeau de l’hélice, moteur coupé, en descente lente pour ralentir et ne faire aucun bruit, ne pas se faire repérer !

Soudain : « Là ! » s’exclame « Haddock » en montrant de doigt un point lumineux sur leur 12 heures, droit devant eux et un peu au-dessus de leur altitude du moment.

Une « lumière », virevoltante, stationnant au loin, semble vouloir les guider.

 

I3

http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/08/chapitre-ix-liberation-de-florence-35.html

 


Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (2/5)

 

Introduction 

 

Durant ma carrière de pilote de ligne, j’ai pu faire, le 28 janvier 1994, une extraordinaire observation, celle d’un OVNI gigantesque, de près de 300 mètres, en vol stationnaire au-dessus de Paris, et qui s’est dématérialisé devant nous.

 

Cette observation étant indiscutable, car corrélée avec le radar au sol, j’ai été appelé à témoigner devant le « Comité OVNI » des anciens élèves de l’IHEDN présidée par le général Denis Letty.

 

Ce comité a ensuite publié en 1999 le « Rapport Cometa », préfacé par le général Bernard Norlain, et l’a remis au Président de la République, Jacques Chirac, ainsi qu’au Premier ministre, Lionel Jospin.

 

Cette publication a été retardée d’une année en raison de la parution du livre « The Day after Roswell » du Lt-Colonel Philippe Corso, héros de la deuxième guerre mondiale, et qui était en 1961 chef du bureau « of US Army Research and Development ».

 

Je fais partie des 1400 observations d’OVNI faites par des pilotes civils et militaires depuis 1945 et dont 15% sont corrélées radar, raison principale pour laquelle j’ai accepté de témoigner dans plusieurs émissions de radio et TV.

J’ai surtout participé le 12 novembre 2007 à une conférence au National Press Club (NPC) à Washington sur les cas d’observation d’OVNI les plus importants.

Ce qui m’a valu de passer en boucle sur la CNN pendant vingt-quatre heures.

 

Lors de cette conférence, j’ai pu rencontrer le Sgt Jim Penniston qui a témoigné sur son contact direct – il a touché un OVNI posé au sol – dans la forêt de Rendlesham le 27 décembre 1980.

Une observation parfois surnommée le « Roswell britannique ».

Il y a plusieurs témoins de cette observation dont John Burroughs, qui serait rentré dans l’OVNI, et le colonel Charles Halt, commandant la base de Bentwaters de la RAF.

Cette événement est largement documenté par la presse, les médias et internet.

 

Le plus extraordinaire dans cette affaire est le message envoyé par ce que l’on peut appeler une "sonde temporelle ». Celui-ci explique que cette machine vient du futur, de notre futur, et qu’elle a la capacité de voyager dans le passé, jusqu’à 40.000 ans avant son époque de départ…

 

Aussi, le dossier OVNI s’est enrichi ces dernières années d’une hypothèse absolument fantastique : le voyage temporel est possible, vers le passé. De plus, il est aussi absolument nécessaire de le maîtriser pour voyager dans notre Galaxie.

Le voyage temporel est l’un des sujets de prédilection des écrivains et des scénaristes de science-fiction.

Les possibilités de développement sont immenses tout comme l’est la nouvelle physique qui apparaîtra dans les décennies et les siècles qui viennent et permettra d’expliquer les caractéristiques de particules comme le boson de Higgs mais aussi les anomalies de rotation des Galaxies, l’expansion accélérée de l’Univers, et le voyage vers les étoiles.

 

On découvrira aussi des civilisations bien différentes de la nôtre dont les caractéristiques physiques sont vraiment surprenantes.

L’exemple le plus spectaculaire est la « vague d’OVNI de 1954 » où des centaines de témoignages enregistrés par la Gendarmerie décrivent des êtres aux caractéristiques les plus surprenantes descendus de leurs vaisseaux et s’approchant des témoins.

Un vrai « bestiaire galactique » !...

 

Bien sûr, on peut aussi imaginer que nos « Visiteurs » puissent être très semblables ou même identiques aux Terriens comme cela a été familiarisé auprès du public avec les « Men In Black » (MIB).

C’est le rôle des romanciers de développer des scénarios mettant les uns et les autres en relation pour des aventures extraordinaires.

 

Vous trouverez ci-dessous un texte rédigé par « I-Cube », fiscaliste et romancier, qui relate les aventures du capitaine de frégate Paul de Bréveuil dans son roman « Mains Invisibles ».

Celui-ci mène une opération commando de la DGSE destinée à libérer Florence, la femme de Paul de Bréveuil, prisonnière d’un groupe islamiste.

 

Une action menée avec l’aide de Birgit, une « WIB » sexy !...

 

Bonne lecture !...

 

Jean-Charles Duboc

 

Dans le domaine du voyage temporel, les chapitres les plus intéressants de « Mains invisibles » sont :

 

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (1/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (2/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (3/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (4/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (5/5)

 

Voyage temporel et Service Action du futur (1/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (2/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (3/3)

 

Mains invisibles II : Haddock

 

Chapitre VIII : Libération de Florence (2/5).

 

Raid sur Biskra 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

Quant au Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS), issu de la Sécurité Militaire créée, c’est le service de renseignements algérien avec des missions de contre-espionnage.

Il coopère avec la DCRI française, mais du bout des lèvres, obligé par l’affaire de l’Airbus détourné sur Marseille et quelques enlèvements de ressortissants français, notamment les moines de Tibhirine, alors que la DST aura été expulsée d'Algérie le 1er mars 1962.

Des épisodes qui marquent les esprits.

Les services soviétiques s'installeront pour encadrer ceux de la toute jeune Sécurité militaire algérienne.

C'est le général Vadim Kirpitchenko aidé d'Andréï Zelenine, responsables du KGB et spécialistes du Maghreb qui sont alors chargé de former les Algériens aux services spéciaux.

Et la DGSE est considérée sur place seulement comme d’une agence concurrente avec qui il est possible de cohabiter alors que la DST et ses successeurs n’ont décidément pas « bonne presse ».

 

Mardi en fin de matinée, sous un ciel qui se couvre, le conseiller « Tang-Tsé » reçoit avec force courbettes le conseiller « Simon » du quai d’Orsay et Paul de Bréveuil.

Il écoute assidument l’exposé du conseiller, qui explique, en langage diplomatique, les raisons de l’éventuelle implication des services coréens du DLI dans l’enlèvement de Florence sur le territoire de la République.

Et sollicite l’intercession de la République populaire auprès des autorités coréennes pour dénouer rapidement cette affaire.

« Que mon honorable correspondant soit honoré de sa démarche, qui laisse penser que Pyongyang est une colonie de mon pays. Mais soyez sûr que ce n’est pas le cas. »

Ils auraient dû s’adresser à son collègue coréen « pour voir aboutir fructueusement une telle démarche ! »

Fin de non-recevoir polie et … diplomatique.

C’est là que Paul, n’y tenant plus intervient, se souvenant de l’épisode de l’avant-veille chez lui, avec « Birgit » et son corps-à-corps.

 

« Votre excellence, n’avions-nous pas quelques projets de recherche aéronautique en suspend entre nos deux pays ? »

Bien sûr ! Mais justement, ils sont en suspend depuis quelques années…

« Je prends l’engagement personnel de les reprendre à deux conditions : je récupère ma femme et tout le monde la laisse définitivement en paix ; et vous me faites rencontrer, avant toute collaboration, Kim-Jong Un en tête à tête dans un de ses palais pour saluer sa grand-clairvoyance et son immense pugnacité. »

La tête des deux diplomates !

Même l’interprète, bien inutile puisque l’entretien se déroule en français, car le diplomate chinois maîtrise parfaitement la langue de Molière, presque sans accent, qui sert le thé pour se rendre utile, en fait frémir sa tasse dans sa soucoupe dans le silence de plomb qui suit le dire de Paul.

« Vous ne pouvez pas faire ça sans autorisation… » s’indigne en aparté le français !

« Je vais me gêner ! Si je perds la mère de ma fille, je démissionne de tout et disparais pour m’occuper exclusivement de ma fille. Dans le cas contraire, je pars à Chengdu monter ce prototype jusqu’à son vol inaugural que j’assumerai en personne s’il le faut ! Marche ou crève, c’est comme ça que ça va se passer, et pas autrement ! »

Une offre qui ne se refuse pas pour le chinois.

« Mon pays sera très honoré de recevoir un aussi talentueux ingénieur que vous en ses ateliers. Et s’il y a quelques difficultés, il pourrait même envisager de vous octroyer la protection de sa nationalité. À titre de réfugié politique… »

N’allons pas jusque-là, tout de même s’indignent les deux français !

« Mais monsieur de Bréveuil, vous n’imaginez pas les difficultés avec nos alliés de l’OTAN ? » fait en plus le diplomate français.

 

Si bien sûr. Et rien n’empêche de les calmer en allant à leur proposer à leur tour une petite collaboration avec Paul Allen, Richard Branson ou un autre, SpaceX d’Elon Musk, par exemple, puisque de toute façon personne ne veut financer le « Nivelle 002 ».

Et de rajouter pour faire mousser un peu plus le chinois : « D’autant que derrière, il y a « l’orbiter 003 » avec ses moteurs à plasma, totalement autonome, mais encore dans les cartons… »

Les yeux écarquillés de ses auditeurs !

« Je ne peux pas me porter fort pour Kim-Jong Un, Monsieur de Bréveuil, mais ça peut s’envisager, entre voisins… » fait le chinois qui rebondit opportunément sur la proposition !

Ok, si ça se passe comme prévu « prévoyez mon arrivée à la fin du mois de septembre ou début octobre, pour un séjour de 6 mois ! »

 

Sur le trottoir, Paul se fait engueuler par le représentant du quai d’Orsay.

« Vous ne pouvez pas trahir votre pays, son industrie, sur un simple coup de tête et les beaux yeux de votre épouse ! »

Il ne s’agit pas de trahison, puisque de toute façon le ministère n’a pas l’argent pour développer un prototype dont personne ne veut.

« Et puis au moins comme ça, vous allez enfin vous mettre en quatre pour sortir ma femme de la situation dans laquelle elle se trouve et que personne n’a su prévoir ni même empêcher ! Vu ? »

Une façon pas idiote de « motiver » tous ces fonctionnaires qui se la pètent et de se plier à la volonté de sa violeuse.

 

Le lendemain, boulevard Mortier, on a des précisions : la silhouette de Florence apparaît sur plusieurs clichés satellitaires pris dans la nuit précédente, sur une civière.

Elle est bien là, si c’est bien elle.

Maintenant, il faut confirmer sur place son identité et prévoir les déplacements de la bande de kidnappeurs, les identifier et préparer une action commando.

Plus de 10 jours à prévoir, si ce n’est pas plus, pour réunir l’ensemble des moyens en toute sécurité pour les hommes et le matériel à engager.

Paul écoute, opine, approuve.

Mais il ne compte pas attendre que la pression retombe : il a décidé de le faire lui-même !

Il a le matériel en Normandie, des armes et des munitions, des explosifs, son hydravion qui peut faire le trajet, à condition de partir de Marseille et de refaire les pleins à Biskra.

Et pour ça, il lui faut un copilote.

« Haddock » s’impose. À lui la tâche de faire le plus simple, c’est-à-dire de le parachuter au-dessus de la zone et de le récupérer sur les bords du lac du barrage d’Elgherza situé à l’est de la ville.

C’est à quelques dizaines de kilomètres au sud du camp où seront présumés camper les ravisseurs, vers Mchouneche, un peu plus au nord-est.

 

Évidemment, ses préparatifs ne passent pas inaperçus aux yeux des occupants de la maison de Cabourg. Tel que Matilda et Shirley s’opposent fermement à ce raid.

Quitte à en référer à leurs hiérarchies réciproques.

« Vous faite ça, et si j’en reviens sans Florence, je vous flingue toutes les deux et dans le même élan ! »

Puis, devant sa détermination, elles veulent l’accompagner.

Elles aussi trouvent ça « si romantique » !

« Non ! Je dois le faire seul. C’est un impératif opérationnel pour des raisons que je vous expliquerai plus tard. »

Quel type, ce Paul ! Mais il va au casse-pipe seul. Comment peut-il « extraire » Florence à ses ravisseurs, sans doute surarmés, à lui tout seul et sa pétoire ridicule ?

« Laisse-moi venir dans ton avion, au moins ! »

C’est Matilda, dans une supplique insoutenable.

« Je te préviens, il n’y aura qu’un parachute. Et je vais sauter de haut ! »

Et qui pilote l’avion, s’il doit sauter « de haut ».

Ah, contacter « Haddock » qui n’est encore au courant de rien.

« Non, trop dangereux. Je préfère que l’une d’entre vous reste à surveiller Annabelle et je veux bien que l’autre aille nous attendre à Marseille pour veiller sur Florence, à notre retour ! »

C’est qu’il est persuadé qu’il va réussir, le Paul.

Et s’ils reviennent par Montpelier ou directement à Paris ou Caen ?

C’est comme ça que Matilda embarquera à bord de l’hydravion.

 

Vendredi soir, il décolle pour Marseille. Les autorités envoyées sur la Normandie pour le dissuader de son entreprise en solo trouvent le nid vide.

En revanche, son pote Jean Vecchia, le pêcheur de langoustes corses et gardien du sémaphore de Saint-Florent quand il ne distille pas du mauvais vin sarde en mer pour leur « petits-approvisionnements » en gnôle-forte de l’activité des ventes de flacons aux grandes écoles d’Europe, le rejoint sur la cannebière à l’occasion d’un scampi-fritti à partager.

« Mignone, ta copilote, l’ami ! » fait-il en mirant la silhouette gracieuse de Matilda et son teint halé de ses vacances à bord de la goélette de Paul, Eurydice, restée à Malte.

Un ami sûr, qui sait se rendre utile et rester muet comme les carpes, qui a des « amis » partout autour de la méditerranée et confirme, via les autorités locales, le lieu de parachutage à venir, grâce à des « combines à lui ».

Et puis la conversation prend un tour inattendu pour « la copilote » : il s’agit d’organiser l’importation de tonneaux d’alcool pur distillés en mer depuis la Sardaigne, jusqu’à Sète où les douaniers ne sont pas trop regardants depuis les premiers arrivages passés.

Du moment que sont payés les droits d’importation, de circulation, de consommation, la TVA et qu’ils sont reçus comme « des amis » qui savent tous les usages de « la part des anges », la qualité, elle passe en second plan.

Et là, Paul se montre gourmand : la saison dernière avait fait un malheur avec les mignonettes des « cuvées-spéciales » coupées à la cédratine et autres, qu’il faut en écœurer la concurrence à jamais.

C’est l’objectif cette année : faire du volume et évincer tout le monde des campus.

Du boulot en perspective pour Vecchia qui se voit déjà toucher le loto dans l’ordre…  

 

Comme convenu la veille, le « Capitaine Haddock » débarque à Marignane par l’avion du milieu d’après-midi pour être accueilli par Paul.

C’est la cinquième fois que leurs routes se croisent. Une première fois à Barcelone, sur les indications d’Emily Lison, agent du NSA, la première et unique épouse de Paul, téléguidée par feu le Directeur Almont de la CIA.

C’était il y a bien longtemps et Paul cherchait les milliards disparus de la guerre du Golfe (cf. épisode « Opération Juliette-Siéra »).

Une deuxième fois quelques mois plus tard, après avoir retrouvé lesdits milliards en Grande-Bretagne et les avoir recyclés dans le « Grand-Emprunt » du Président Krasoski, à Bastia, pour le second vol du « Nivelle 001 » qu’il s’agissait de ramener de la base de Solenzara située en Corse à Carita-Air-base où Paul s’était trompé pour atterrir à Orange. Le premier vol quasi-catastrophique de ce prototype hypersonique était parti d’Aubenas, depuis les ateliers, et là, au retour, il s’agissait juste pour « tester les céramiques » des bords d’attaque des ailes en passant au large de la Tunisie à Mach 5.

Une troisième fois, pour un vol historique autour du globe et par les pôles, en une seule traite de 12 heures et 4 minutes, qui les firent entrer tous les deux dans « la légende » des grands exploits aéronautiques (cf. épisode « Au nom du père – Tome II » à paraître aux éditions « I-Cube »), même si cette performance n’a pas eu l’écho mérité en France… avec déjà à bord Miho Mihado la coréenne du nord dans le rôle de l’hôtesse de l’air et d’espionne, équipée d’une balise radio, sa spécialité…

 

Et une quatrième fois, récemment, début juin, en Normandie d’abord, puis, dans la même journée à Carita, la base aérienne de l’armée de l’air où ils avaient ramené le « Nivelle 001 » après leur tour du monde, pour un autre vol de cinglé en travers de la route de deux navires russes faisant « hippodrome » devant la rade de Toulon.

(Cf. épisode « Mains invisibles » aux éditions « I-Cube »)

Une affaire « curieuse », initiée par l’amirauté russe en représailles d’un vol sur Canadair de Paul au-dessus de Kiev, lors des événements de la place Maïdan en février 2014, pour exfiltrer discrètement un commando de snippers des SAS britanniques parachuté l’avant-veille…

Une affaire qui n’est pas passée inaperçue, qui a déclenché la fuite du Président de l’Ukraine à l’époque, pro-russe, et qui n’a jamais été rapportée par aucun média, nulle part sur le globe.

Pour le vol sur Toulon, ils avaient manqué d’y laisser leur peau tous les deux et à plusieurs reprises, à filer à presque Mach 3 au raz des vagues de la méditerranée : Le « piège » était à la limite « du contrôlable » !

Sportif.

 

Et ils avaient convenu tous les deux de ne se retrouver que pour le premier vol du « Nivelle 002 », un prototype qui devait les propulser à 250 km d’altitude, hors de l’atmosphère, là encore, juste pour tester les « céramiques » étalées sur tout l’intrados de l’avion expérimental à construire, dans une tentative de rentrer dans les couches denses de l’atmosphère à très grande vitesse.

Ça passait ou ça cramait…

Or, à l’heure qu’il est, non seulement le premier euro du financement du « 002 » n’a pas encore été trouvé, mais le concept est toujours dans les planches à dessins et les « calculettes » : normalement, ce devait être un avion orbital, type Hermès, Bourane (« Бура́н », « tempête de neige» en russe) ou Shuttle, la Navette américaine mais en plus petit, conçu comme d’un seul bloc, sans le soutien d’accélérateur extérieurs et fonctionnant au kérosène de l’aviation.

Tel quel, le calcul démontre que finalement, il ne peut pas acquérir la vitesse nécessaire pour une mise en orbite, alors il reste à l’état de projet suborbital.

Plutôt si, il pourrait se mettre en orbite, mais dans ce cas, il n’aurait plus assez de carburant pour ne pas « redescendre » avant plusieurs décennies…

Ce sera le rôle assigné au « Nivelle 003 », si Paul parvient à trouver là encore les financements, des ingénieurs et techniciens assez compétents et en quantité suffisante, et une nouvelle source d’énergie primaire : c’est en cours si le projet « chinois » donne satisfaction.

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/08/chapitre-viii-liberation-de-florence-25.html

 


Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (1/5)

 

Introduction 

Durant ma carrière de pilote de ligne, j’ai pu faire, le 28 janvier 1994, une extraordinaire observation, celle d’un OVNI gigantesque, de près de 300 mètres, en vol stationnaire au-dessus de Paris, et qui s’est dématérialisé devant nous.

 

Cette observation étant indiscutable, car corrélée avec le radar au sol, j’ai été appelé à témoigner devant le « Comité OVNI » des anciens élèves de l’IHEDN présidée par le général Denis Letty.

 

Ce comité a ensuite publié en 1999 le « Rapport Cometa », préfacé par le général Bernard Norlain, et l’a remis au Président de la République, Jacques Chirac, ainsi qu’au Premier ministre, Lionel Jospin.

 

Cette publication a été retardée d’une année en raison de la parution du livre « The Day after Roswell » du Lt-Colonel Philippe Corso, héros de la deuxième guerre mondiale, et qui était en 1961 chef du bureau « of US Army Research and Development ».

 

Je fais partie des 1400 observations d’OVNI faites par des pilotes civils et militaires depuis 1945 et dont 15% sont corrélées radar, raison principale pour laquelle j’ai accepté de témoigner dans plusieurs émissions de radio et TV.

J’ai surtout participé le 12 novembre 2007 à une conférence au National Press Club (NPC) à Washington sur les cas d’observation d’OVNI les plus importants.

Ce qui m’a valu de passer en boucle sur la CNN pendant vingt-quatre heures.

 

Lors de cette conférence, j’ai pu rencontrer le Sgt Jim Penniston qui a témoigné sur son contact direct – il a touché un OVNI posé au sol – dans la forêt de Rendlesham le 27 décembre 1980.

Une observation parfois surnommée le « Roswell britannique ».

 

Il y a plusieurs témoins de cette observation dont John Burroughs, qui serait rentré dans l’OVNI, et le colonel Charles Halt, commandant la base de Bentwaters de la RAF.

Cette événement est largement documenté par la presse, les médias et internet.

Le plus extraordinaire dans cette affaire est le message envoyé par ce que l’on peut appeler une "sonde temporelle ». Celui-ci explique que cette machine vient du futur, de notre futur, et qu’elle a la capacité de voyager dans le passé, jusqu’à 40.000 ans avant son époque de départ…

Aussi, le dossier OVNI s’est enrichi ces dernières années d’une hypothèse absolument fantastique : le voyage temporel est possible, vers le passé. De plus, il est aussi absolument nécessaire de le maîtriser pour voyager dans notre Galaxie.

 

Le voyage temporel est l’un des sujets de prédilection des écrivains et des scénaristes de science-fiction.

Les possibilités de développement sont immenses tout comme l’est la nouvelle physique qui apparaîtra dans les décennies et les siècles qui viennent et permettra d’expliquer les caractéristiques de particules comme le boson de Higgs mais aussi les anomalies de rotation des Galaxies, l’expansion accélérée de l’Univers, et le voyage vers les étoiles.

 

On découvrira aussi des civilisations bien différentes de la nôtre dont les caractéristiques physiques sont vraiment surprenantes.

L’exemple le plus spectaculaire est la « vague d’OVNI de 1954 » où des centaines de témoignages enregistrés par la Gendarmerie décrivent des êtres aux caractéristiques les plus surprenantes descendus de leurs vaisseaux et s’approchant des témoins.

Un vrai « bestiaire galactique » !...

 

Bien sûr, on peut aussi imaginer que nos « Visiteurs » puissent être très semblables ou même identiques aux Terriens comme cela a été familiarisé auprès du public avec les « Men In Black » (MIB).

C’est le rôle des romanciers de développer des scénarios mettant les uns et les autres en relation pour des aventures extraordinaires.

 

Vous trouverez ci-dessous un texte rédigé par « I-Cube », fiscaliste et romancier, qui relate les aventures du capitaine de frégate Paul de Bréveuil dans son roman « Mains Invisibles ».

Celui-ci mène une opération commando de la DGSE destinée à libérer Florence, la femme de Paul de Bréveuil, prisonnière d’un groupe islamiste.

Une action menée avec l’aide de Birgit, une « WIB » sexy !...

 

Bonne lecture !...

 

Jean-Charles Duboc

 

Dans le domaine du voyage temporel, les chapitres les plus intéressants de « Mains invisibles » sont :

 

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (1/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (2/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (3/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (4/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (5/5)

 

Voyage temporel et Service Action du futur (1/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (2/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (3/3)

 

Mains invisibles II : Haddock

 

 

Chapitre VII : Libération de Florence (1/5).

 

Birgit

 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

« Que puis-je pour vous, Birgit ? Un verre d’alcool fort ou un jus de framboise ? »

Un verre d’eau fraîche.

« Vous ne voyez pas d’inconvénient à ce que je me serve quelque chose de plus adéquat ? »

C’est mignon chez lui… « Ainsi, c’est ici que vit le « six coups de la rive gauche » quand il est parisien ! La vue (sur la cathédrale de Paris) est tellement sublime. »

Ouh là, ça commence mal… Le six-coups !

« Qu’avez-vous à me montrer de si confidentiel ? »

Et la voilà qui tombe sa veste légère, soulève son chemisier de l’intérieur de sa jupe…

« Oh là, ça, je connais déjà et je suis marié. On devait parler de ma femme, pas de la remplacer illico ! »

Elle a un sourire en coin un peu mécanique et sort une enveloppe elle aussi noire, grand-format, de dessous son corsage.

« Ce sont des photos satellitaires volées pour vous ! »

Pardon ?

« Prenez une loupe. N’est-ce pas l’immatriculation de votre hydravion, là ? » fait-elle en tendant des clichés tirés sur papier-glacé.

Oui, pas de doute. Mais qu’est-ce qu’il fait là au milieu de rien, en bordure d’un lac qui pourrait être artificiel ?

« Regardez la date et l’heure du cliché, en bas à droite ! »

Époustouflant ! Dimanche qui vient, alors qu’on n’est encore que lundi matin précédent, avant les aurores… qui passeront plus tard !

« C’est un faux grossier, vous le voyez bien ! »

Non : elle a seulement « des sources » … étranges !

« Expliquez-vous ! »

 

C’est justement pour cette raison que l’entretien doit rester absolument et strictement confidentiel, pardi !

« Je suis l’assistante de Herr Doctor Otto Von Schubkarre de l’école polytechnique Fédérale de Lausanne. Nous travaillons depuis quelques années sur la théorie des cordes et des conséquences sur la physique des champs… »

Encore des intellectuels qui se torturent les méninges avec de l’impôt local.

« Vous avez entendu parler du boson de Higgs ? »

Oui, bien sûr…

« Eh bien nous y avons travaillé. Mais par hasard, seulement parce que nous avons été, comment dire… « aidés » ! »

Toutes les aides sont les bienvenues.

« Oui mais là, il s’agit d’une énormité cosmique. »

Comment ça ?

« Disons que, pour faire simple, il s’agit d’une inversion de la flèche du temps. Notre futur nous guide dans nos recherches en somme. »

Délire, en pense Paul sur le moment !

« Nous en avions demandé des preuves. Et ce sont ces photos qui sont arrivés dans nos ordinateurs. Il y a d’ailleurs plusieurs mois, dois-je vous avouer.

Mais jusque-là, nous ne savions pas comment interpréter cette… cette farce !

Depuis, nos travaux sur les fameux bosons de Higgs ont pu avancer et nous sommes revenus ensuite à ces photos, jusqu’à comprendre de quoi il s’agissait. L’immatriculation de l’appareil m’a conduit jusqu’à vous ! »

Ce n’est pas vraiment son appareil : il y a une trace sur l’extrados de l’aile qui laisse supposer une dégradation ou un mauvais entretien du revêtement extérieur. Ce qui n’est pas avéré.

« Il suffit de repeindre l’immatriculation sur l’aile et vous avez été bernés ! »

Pas du tout !

Elle s’énerverait presque, la gamine !

« Je n’aurai pas fait le voyage depuis la confédération si je n’en savais pas plus ! Ne me dites surtout rien : votre épouse est retenue prisonnière par des « Soldat du Califat » en Algérie, autour de Biskra. Vous allez vous le faire confirmer par vos services secrets. Et vous devrez aller la chercher tout seul, parce que c’est indispensable pour la suite ! »

Quelle suite ?

« Je sais ce que je dis ! Elle est en train de mourir à petit feu et va perdre l’enfant qu’elle porte si vous ne faites rien. »

Quel enfant ? Le sien ?

« Louis de Bréveuil ! … Sachez que personne ne vous croira si vous révélez ces informations. »

Ça, c’est sûr ! Même lui a du mal à les avaler…

 

« Ce n’est pas tout ! Mardi, vous allez rencontrer des officiels chinois et vous leur proposerez d’aller travailler chez eux à propos de votre avion orbital expérimental.

Ce qu’ils cherchent depuis quelques années.

Sans même attendre de réponse quant au sort de votre épouse.

Vous allez me faire plaisir : vous le ferez à condition qu’ils organisent d’abord une rencontre avec le dictateur de Corée du Nord.

S’ils refusent, vous pourrez jeter cette photo et faire ce que vous voulez. S’ils acceptent, organisez l’évasion de votre Florence le plus rapidement possible ! Vous risquez de ne jamais la revoir vivante… »

Complétement démente, la Birgit, là !

« Et si je vous jette par la fenêtre, là, maintenant ? »

Il ne pourra pas ! « Et je serai obligé de vous violer ! »

Arf : « Vous pourriez me le demander gentiment, puisque c’est ce que vous voulez depuis le début ! »

C’est vrai qu’elle en meure d’envie, d’autant que ç’est marqué comme ça depuis toujours. Mais il n’a pas à savoir…

 

Un petit-bout de bonne-femme que Paul ne parvient pas à maitriser, tellement elle résiste à ses prises, toute en souplesse et force démesurée pure, telle que sa puissante musculature paraît bien faible au regard de la puissance que Birgit semble être capable de développer.

Incroyable : un peu un combat entre une colombe et un lion, ou le lion aurait le dessous…

Ils s’empoignent brutalement et violemment les mains à la façon de catcheurs et c’est Paul qui a invraisemblablement le dessous, obligé de mettre genou à terre.

Elle échappe à plusieurs balayages des jambes et là encore c’est Paul qui se retrouve déséquilibré et sur le ventre, entravé.

Il perd la forme…

Elle finit même par lui bloquer les bras et les jambes avec des clés qui l’immobilisent totalement en parvenant aussi à le retourner sur le dos.

Incroyable : il étouffe et ne peut même pas appeler à l’aide la « voisine au chat » !

« Ce serait plus facile et moins douloureux si vous vous laissiez faire », fait-elle, sûre d’elle-même !

De toute façon, il est rapidement entravé et bâillonné en travers du canapé.

Inexplicable.

Et alors, avec un sourire malicieux, un calme presque olympien, elle prend son temps pour le déshabiller, les yeux brillants… qu’elle a d’un bleu acier intense.

 

(Aparté n° 1)

 

Paul ne parvient pas à se libérer le lendemain-matin. C’est Nathalie, la voisine à l’œil myosotis qui diverge, venue récupérer son chat qui le fait pour lui.

Absolument ravie de mirer la nudité de Paul sous son drap.

« Adepte du sadomasochisme ou juste un essai ? Parce que je ne dis pas non à telle expérience avec toi !... »

Elle avait déjà goûté « aux charmes » de Paul.

« Je n’ai pas la tête à ça et je suis devenu père de famille, depuis la dernière fois ! »

Et alors ?

Sage comme une image…

« Oui, je vois ça, effectivement. »

A-t-elle vu quand est partie son « agresseuse » ?

« Non. Dans la nuit je suppose, pour avoir entendu l’ascenseur fonctionner. »

Il faut dire que depuis qu’il a été « mis aux normes », l’appareil « cogne » bruyamment en descente.

Elle doit se faire une raison même quand ça la réveille, parce que sa chambre est proche de sa salle de bain qui est contiguë à la cage dudit ascenseur.

Il y a urgence : Paul doit passer à Levallois pour essayer de croiser les informations fournies cette nuit et ensuite au quai d’Orsay pour préparer le rendez-vous du lendemain chez les chinois.

Birgit a heureusement laissé ses clichés : ce sera plus simple de convaincre les fonctionnaires du service.

 

Des clichés satellitaires arrivent par ailleurs entre les mains de quelques experts mis à disposition par le service. Pas de doute, on peut reconstituer les allers et venues de plusieurs appareils suspects autour de Rouen.

Peut-être qu’il faut envisager une opération d’exfiltration héliportée en Algérie. Mais ça va être compliqué d’obtenir l’aval des autorités, surtout locales.

Ou en tout cas ne serait-ce qu’un feu vert « politique » des ministères français concernés.

« Plusieurs jours. Au bas mot, une semaine, même si on mobilise tout de suite les réseaux sur place pour les repérages indispensables. »

 

On est fin août et l’opération lancée par les services, sans autorisation au démarrage n’aboutira pas, ou seulement sur un fiasco, avant la troisième semaine de septembre.

En effet, les relations entre services secrets franco-français et franco-algérien ne sont pas au « beau-fixe ».

Parce que d’une part, la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) qui résulte d’une fusion entre RG et DST, annoncée le 13 septembre 2007 par la ministre de l'Intérieur de l’époque, Michèle Alliot-Marie, n’est pas encore totalement digérée.

Les textes fondateurs de la DCRI sont adoptés le 7 avril 2008, avec une date d'application effective au 1er juillet 2008.

Une partie des anciens fonctionnaires des Renseignements généraux intègre à ce moment-là la sous-direction de l’Information générale (SDIG) de la direction centrale de la Sécurité publique, représentée dans les départements de métropole et d'outre-mer par les services départementaux de l'Information générale, au sein des directions départementales de la Sécurité publique.

À cette époque-là, « Bernard Square-Cynique », directeur de la Direction de la Surveillance du territoire (DST) en 2008, est nommé à la tête de la DCRI.

Il est à l'origine assisté de deux directeurs centraux adjoints, « René Bail’ly », ancien fonctionnaire des RG, et « Patrick Cale-var », ancien fonctionnaire de la DST.

« René Bail’ly » quitte ensuite la DCRI au mois de juin 2009 pour prendre la tête de la nouvelle direction du Renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP), « Patrick Cale-var » est nommé directeur du renseignement à la direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE) qui est, quant à lui, remplacé à son poste au début de l'année 2010 par « Frédy le-Veaux-bien », jusqu'alors sous-directeur à la Direction centrale de la Police judiciaire.

Une fusion qui fait naître quelques rancœurs au sein des effectifs dirigés par des égos surdimensionnés.

 

Suite au changement de majorité politique au printemps 2012, les pouvoirs exécutif et législatif souhaitent réévaluer le rôle de la DCRI.

Par décret du 31 mai 2012, « Patrick Cale-var », l’ancien directeur adjoint opérationnel de la DCRI et directeur du renseignement à la DGSE depuis 2009, est nommé directeur central du renseignement intérieur en remplacement de « Bernard Square-cynique ».

En mai 2013, le rapport parlementaire sur les services de renseignement est présenté par le député PS « Jean-Jacques Urvo-l’as » et son collègue UMP « Patrice Verre-cher ».

Le rapport critique le fonctionnement de la DCRI et en particulier le traitement des tueries de mars 2012 à Toulouse et Montauban.

Rappelons que le 17 juin, le ministre de l'Intérieur, futur premier ministre, annonce une réforme du renseignement intérieur.

Cette réforme est officialisée par le décret n° 2014-445 du 30 avril 2014, qui entre en vigueur le 12 mai 2014.

La DCRI devient la direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), et n’est plus placée sous la tutelle de la direction générale de la Police nationale mais sous celle du ministre de l'Intérieur, avec plus d'autonomie.

La DGSI conserve l'intégralité de ses effectifs, auxquels doivent s'ajouter des contractuels (ingénieurs, programmeurs, linguistes). « Patrick Cale-var » est alors confirmé dans ses fonctions.

Autrement dit, dans ces épisodes-là, la DST disparaît des organigrammes, mais les hommes restent.

Ce qu’ont du mal à accepter les homologues algériens qui restent en guerre ouverte avec les ex-membres de la DST.

De son côté, et d’autre part, la direction générale de la Sécurité extérieure, couramment connue sous le sigle DGSE, est placée sous l'autorité du ministre français de la Défense et est moins affectée par les alternances de politique intérieure.

Son siège se situe toujours officiellement au Centre administratif des Tourelles (CAT), à Paris au 141, boulevard Mortier, à proximité de la Porte des Lilas, dans le 20ème arrondissement.

Ses membres, exclusivement des militaires, la désignent sous le nom de « centrale » ou de « Mortier » en raison de son adresse.

Les médias l'ont surnommé la « piscine » en raison de sa proximité avec la piscine des Tourelles, tandis que le surnom donné à l'intérieur de la DGSE serait plutôt la « boîte ».

Notons que la « piscine » est aussi le surnom du siège de la PJ parisienne, pour quelques anciens, en raison de la présence, pendant la guerre de 1939/1945, de baignoires dans ses sous-sols, utilisées par la Gestapo pour des interrogatoires « musclés » de résistants qu’ils appelaient alors « terroristes ».

Le quartier général du service Action de la DGSE, en revanche, se situe lui au fort de Noisy à Romainville.

L'unité qui regroupe le personnel militaire affecté à la DGSE est le 44ème régiment d'infanterie et travaille déjà à « dégager » Florence.

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/08/chapitre-vii-liberation-de-florence-15.html

 


La bande des joyeux-drilles

 

En avant, Marche !

 

On va dire que je suis décidément un vieux grincheux-ronchon qui en devient un konnard acariâtre.

Possible, à vrai dire.

En réalité, je m’amuse. Je relève seulement, ici et là, les pitreries du monde des « sachants » qui nous gouvernent : Et là, ils sont vraiment splendides.

 

Il faut reconnaître que notre tout-nouveau tout-beau Président n’est quand même pas mal dans l’exercice.

Je le vois bien comme étant « piloté » au moins depuis 15 à 18 mois par des « petits-génies » de la haute-finance aidés de quelques « gourous » de façon plus ou moins opaque.

Il est « aux ordres » et si j’ai bien une idée des ordres qu’il a reçu pour lui permettre cette ascension fulgurante qui est la sienne (mais je peux naturellement me tromper… quoique…), il obéit en tout cas à une feuille de route assez surprenante d’efficacité.

Un, il passe à travers les gouttes et les passifs-scandaleux des « boutiquiers-de-la-politique » habituels. Même pas mouillé.

Deux, il fait disparaître le « P.Soce », il est en passe de faire exploser les « Républicains-démocrates », il ringardise « Mes-Luches » et descend en flamme le « F.Haine ».

Rien que ça, c’est déjà mémorable.

Même s’il ressort aussi les « écololos » de leur trou-noir par une fenêtre improbable… de laquelle ils sont exclus !

 

Mais il a fait mieux encore : Il a levé les foules et même la jeunesse. Il suffit de voir la tête de son premier gouvernement qui, s’en le dire ouvertement, fait la part belle à l’énârchie et la technocratie des « sachants ».

Mais également celles des candidats de « REM-pas-en-rêve ». Incroyable.

Je ne sais pas si cette jeunesse-là, pas toujours très jeune mais bon, finance sur ses deniers propres sa campagne (comme les militants du « F.Haine ») ou si de l’argent venu de nulle part dégouline à volonté dans chacune des circonscriptions, dont les derniers sondages semblent indiquer qu’ils vont se retrouver majoritaires à l’Assemblée Nationale dans quelques semaines, mais ça y va.

Quand même incroyable pour un mouvement à peine émergeant il y a seulement quelques mois…

Mieux et c’est « ma nichée » qui m’en a fait mention : Une partie travaille pour un major dans son métier, dans une ville de province et me raconte que le type qui se présente dans sa circonscription sous les couleurs de « Rem-pas-en-rêve » a son âge, est issu de la même « sup-de-co » et travaille dans une start-up locale depuis aussi longtemps qu’elle a commencé à cotiser pour les URSSAF…

« Tu vois papounet, ça donne envie de faire de la politique. Eux sont capables d’accueillir des talents, des jeunes qui veulent prendre en main l’avenir du pays, le leur aussi. Toi, à ramer derrière ton « cousin Jean » (Tiberi), à coller ses affiches durant des décennies, à faire ses permanences, à tracter sur les marchés et à labourer « le terrain », tu n’as jamais pu faire quoique ce soit pour le pays… »

Pan, dans les gencives, parce qu’elle n’a pas tout faux, « ma nichée » à moi-même.

Fier le « papounet » de s’émerveiller devant une telle intelligence en marche.

Car c’est même particulièrement vrai…

 

Ceci dit, dès l’annonce du nom du « premier-sinistre », puis, avec retard, de la composition du premier gouvernement de « son Éminente-Majesté », il y a eu de quoi se péter le larynx et les cordes vocales à hurler de rire.

Qu’il ait respecté ses engagements en matière de parité et d’entrée de personnalités de la société civile, pas de doute.

Que les seniors, qui avaient pris un coup de vieux avec l’âge du capitaine, ont pu reprendre espoir avec des « Gégé-Colombe-la-lyonnaise » ou des « Bébé-Roux », ça peut en rassurer d’autres.

Que ce gouvernement ait un air de gouvernement « Bling-bling » avec ses « Baissons », « Kouche-nerf », « Falbala-Amora », que « L’Aura-Fesse-aile » soit son « Da-vide-Douille-yéyé » version 2017, passe encore.

Qu’il y ait l’incontournable « Nico-las-Hu-lolo » dit aussi « la voix de son maître », dans les rangs, mettant en lumière les « écololos », ça reste stupéfiant.

Que de mettre « Le traître-Maire » (y’en a un autre dont j’ai oublié le nom), celui que je voyais bien succéder à « Juppette » en 2022, à l’économie reste un choix soit tactiquement très brillant soit une erreur totale, passe encore…

Qu’on ait le droit d’avoir à la fois à « Bébé-Roux » ET la « Serre-naze » sans pour autant qu’il y ait pu y avoir un accord dès avant le dernier jour, là franchement, je trouve la ficelle énorme.

Notez que plus c’est gros, plus ça passe : On aura le premier verdict sur ce gouvernement avec les législatives qui arrivent.

 

D’ailleurs, considérez tout de suite que sur 22, ils sont déjà 6 à peut-être se faire piéger par la « jurisprudence » « Juppette/Bling-bling » et à devoir dégager à peine l’encre sèche sur les bristols…

Au moins, ça leur fera des souvenirs.

Les miens ont bien cramé avec le reste récemment

Notez quand même que ça fait tout drôle d’avoir un chef de gouvernement qui n’était pas le dernier à cracher sur « Mak-Rond » jusqu’à l’entre-deux tours…

Et puis alors la claque à suivre : Vous vous souvenez de « T’es-venu-d’où », le phobique-administratif qui suivait « Kaka-zut-Hack » le ministre de la fraude-fiscale, qu’ils en ont tous fait une loi « pour la transparence et la moralisation » de la vie politicarde…

Sur presque 1.200 élus et hauts-fonctionnaires visés par le dispositif légal, y’en a eu que 28 qui se sont faits épingler pour défaut de sincérité ou foutaiseries.

Eh bien votre « premier-sinistre », qui va devoir porter la réforme du dispositif avec « Bébé-Roux » en le renforçant, non seulement n’avait pas voté la première loi, mais en plus il fait partie des 28 !…

Hein, pas croyable, n’est-ce pas ?

Et vous voulez après ce coup-là que je ne sois pas … « ronchon-critique » ou rigolard en n’en plus pouvoir ?

Je vous adore, mais tout de même, avouez qu’il y’a de quoi se fendre la pêche pendant un long moment !

 

Ceci dit, avez-vous remarqué comment la « presse-aux-ordres » ferme sa gueule sur le sujet, imagine-je…

Vous vous souvenez du traitement de faveur dont a bénéficié « Fifi-le-souteneur » depuis le jour où il a gagné la « primaire de droâte & du centre » (alors qu’on n’avait jamais entendu parler de ses cassoerlettes-là auparavant).

Et que tout d’un coup, on lui fiche une paix royale alors qu’il vient de gagner 3,5 M€ exonérés d’impôt (et probablement d’ISF) sur le dos des « généreux donateurs » (qui bénéficient d’un crédit d’impôt pour financement de la vie politique et partisane)…

Remarquez qu’on a raison de lui foutre la paix : Il n’a rien fait d’illégal, a toujours payé ses impôts et cotisations. Il a seulement menti, tenté de dissimuler, le pôvre d’esprit.

Hein « Aide-Fil-lippe », ex-maire du Havre (de paix), lui il ment comme un effronté, il cache encore pire, mais tout le monde ferme sa gueule.

Fabuleux là encore, n’est-ce pas ?

 

Mainmise sur la presse d’opinion et à travers « Mak-Ron », « l’Éminente-Majesté », c’est aussi le fait de l’éminence noire « d’@ctalus », l’un des portes-la-parole des maîtres du monde des plus redoutables, les « Roth-Schild », les banksters et l’Amérique profonde des néo-cons qui prennent finalement leurs quartiers. Et ce gouvernement, sans doute très provisoire, n’est là que pour flouer les futurs électeurs aux Législatives.

Quatre grandes tendances commencent à poindre sous votre nez et vous ne le savez pas encore : 

 

– L’ultra libéralisme saute aux yeux. Peu importe d’ailleurs que l’on se dise de gôche, de droâte, du centre, il suffit de voir arriver « Gégé-Colombe », grand bourgeois partisan de la mondialisation malheureuse (frère trois-points par-dessus le marché), ou au ministère du travail « Mumu-Pénis-Co », engagée dans les multinationales notamment du CAC40 et surtout « Pruneau-Le-traîte-Maire », parrain des jobs à 5 euros qui hérite de l’Économie.

Un « libéraliste-impitoyable » de l’économie pire que « Mak-Rond » soi-même…

 

– La soumission à Bruxelles passera entre autres par deux Européistes acharnées, la « Mac-Modem » « Serre-naze » pour toujours plus d’UE des banksters, et horreur suprême, pour le TAFTA, et la « centriste » « Goût-du-lard », ne voyant pas l’austérité dans les politiques actuelles, et adversaire résolue de la liberté d’information sur le Net.

J’ai bien fait de poser ce blog en Irlande (même si je ne suis plus sûr de rien, puisque « flibustier 20260 » serait stocké en Californie et aurait un avatar « .be »).

Cette politique de soumission à Bruxelles sera probablement contraire aux intérêts des Gauloisiens.

Quant au développement du numérique, voici un homme issu de la biodiversité, originaire d’une famille marocaine, pour créer et porter des « French Bureau ».

Marrant comme idée, là.

On est loin d’un « Monte-et-bourre-la » et ses polos-marine « Merde-in-France » (pour parodier une chanteur devenu balaninéen)…

 

– Pour un Nouvel Ordre Mondial (NWO) cher à « d’@ctalus » qui se met insidieusement en place, avec l’annonce du choix des rythmes scolaires par nos écoles, pour pas après pas, mener à l’autonomie des établissements et à la privatisation de l’enseignement public ?

Après tout le nouveau ministre de « les-ducs-à-Sion » nationale n’est rien d’autre que l’ex-dirigeant de l’ESSEC, la seconde « grande-ékole » de commerce : Je sais, j’ai vu ce qui les motivent tous !

Le fric. D’abord pour me payer une misère quand j’y enseignais les « délices des prélèvements obligatoires » (pas longtemps : Ils adoraient tout ce qui était « optimisation », et perso, je pense que ça passe après avoir assimilé la quintessence du « bidule ») ; ensuite les étudiants qui n’étaient là que pour apprendre « à faire du fric »…

Qui le voit venir au juste ?

Tout est si bien présenté pour vous berner !

Le NWO est totalitaire, avec un seul Parti, des médias collabos, des lois liberticides, la préparation à un monde asexué (la féministe) « Marre-laine-Chichi-chat-pia » travaillera au respect de l’égalité des femmes, surtout des grosses, et des hommes, prélude d’un futur monde asexué assumant les fellations et les cunis comme seuls exutoires à une vie-sexuelle débridée : Juste le plaisir, rien d’affectif…

 

– Probablement également des va-t’en guerres avec « Serre-naze » mettant sur le même plan le grand humaniste « As-Halde » le syrien et les égorgeurs de Daech, à « Goût-Lard », sans parler de « Le Riant », qui a fait ses preuves en ciblant obsessionnellement le syrien, en laissant prospérer Boko Haram, l’EI, en jouant au pompier-pyromane en Afrique, pour après y avoir délégué des mercenaires islamistes.

Je ne sais pas : Je suis peut-être mauvaise langue, mais en attendant, de chef de guerre, il passe patron de la diplomatie ce qui n’augure rien de transcendantal et se baladait encore vendredi sur des zones de guerre au Mali.

Bien la diplomatie de la canonnière…

 

Tout cela pour recycler et donner aux gauloisiens l’illusion de « rassemblement », alors que le but est de draguer les électeurs déboussolés par tous les bouleversements, en particulier par les difficultés que connaissent actuellement les Partis traditionnels, victimes du machiavélisme du pouvoir tout-neuf, appuyé en coulisses par les plus perfides d’entre tous, « Tagada-à-la-fraise-des-bois » et les médias aux ordres ? 
Je ne sais pas encore.

Lui n’avait fait que se coucher devant son « ennemi-du-Bourget », sans même livrer combat.

Aurait-il simplement passé le relais également « sur ordres » à plus fort que lui, un clone survitaminé ?

 

Et puis alors le meilleur : Le leurre « Hue-lolo » la « Voix de son maître » prié de collaborer avec un gouvernement où la défense de l’environnement prime sur tout naturellement, prié d’aller défendre les centrales nucléaires comme le gaz de schiste !

« Un pathétique pitre dont la veste est évidemment réversible vient d’être nommé premier sinistre » : La vie politique moralisée ? Foutaises !

Ainsi, tout semble imposture : Un gouvernement au casting fourre-tout pour berner les indécis, ministres leurres, pseudo renouveau, buts réels masqués dont le plus important est de « diviser pour régner »…

Les gauloisiens vont-ils mordre à l’hameçon, ou enfin se réveiller et démasquer l’imposteur ?
Suis-je vraiment un vieux grincheux-ronchon qui en devient un konnard acariâtre ?

Pas si sûr après tout.

 

D’abord l’idée que les ministres sont « encadrés » : Pas plus de 10 conseillers. Le chef, quand il était ministre, il avait du mal à descendre sous le plafond d’alors de 22 conseillers.

Décision prise par voie de décret : Ça évitera les bavards et les fuites intempestives qui pourraient gâcher le bonne-humeur générale.

Et puis tout de suite après, le souhait manifesté par l’Élysée de choisir les journalistes conviés pour, entre autres, privilégier ceux qui sont spécialisés dans tel ou tel domaine au gré des événements.

L’omerta va régner et cela ne s’est jamais vu, même du temps du général de Gaulle, où les réseaux sociaux n’existaient pas et où le ministre de l’Information pouvait sonner, au sens propre du terme, les responsables de l’information de l’unique ORTF.

 

Dans n’importe quelle autre démocratie, un tel coup de canif à la liberté d’informer provoquerait un tollé. Même « Trompe », peu avare de provocations envers les médias, ne s’est jamais hasardé à les soumettre à un tri sélectif.

Et alors, devant les protestations, le porte-la-parole du gouvernement « Chrichri-Castagneur » a tenté de dédramatiser : « Vous savez comme moi, on s’est croisés souvent ces dernières semaines dans la campagne électorale, que la présence de 50 journalistes, d’une dizaine de caméras, nuit un peu au dialogue direct et à l’échange que peut avoir le président de la République avec les Français. »

 

Une quinzaine de rédactions signaient alors une lettre ouverte au président de la République afin de lui « transmettre nos inquiétudes quant à l’organisation de la communication présidentielle ».

« Il n’appartient en aucun cas à l’Élysée de choisir ceux d’entre nous qui ont le droit ou non de couvrir un déplacement, quel qu’en soit le thème (défense, diplomatie, économie, éducation, social…). Ce n’est pas au président de la République, ou à ses services, de décider du fonctionnement interne des rédactions, du choix de leurs traitements et de leurs regards. Ce choix relève des directions des rédactions et des journalistes qui la composent, qu’ils soient permanents ou pigistes, JRI ou reporters, photographes ou dessinateurs. »

J’adore !

Ils se rebiffent ? Tiens donc : Ils n’ont pas tout compris, ces jeunes-là.

Mais on dira que je fais « vieux grincheux-ronchon qui en devient un konnard acariâtre ». 
Peut-être.

« Aucun de vos prédécesseurs ne s’est prêté à ce genre de système, au nom du respect de la liberté de la presse. Alors que la défiance pèse de plus en plus sur l’information, choisir celui ou celle qui rendra compte de vos déplacements ajoute à la confusion entre communication et journalisme, et nuit à la démocratie. »

 

Euh la démocratie, une fois qu’il aura réussi son hold-up, le beurre, l’argent du beurre, le sourire et le kul de la crémière, qu’est-ce que vous voulez qu’il lui en coûte de plus au juste ?

Bref, il me semble que j’ai des raisons objectives de m’être exilé il y a quelques temps, même si ce n’est pas celles qui ont motivé ce départ.

Au moins, je peux continuer à en rire alors que vous, jeunes-gens, vous êtes finalement assez mal-barrés.

En espérant toutefois que je me trompe et qu’il fera quand même le ménage pour lequel il a été élu.

Bon à tout hasard, je vais aussi allumer un cierge à « Sainte-Rita » en la basilique Saint-Marc : On ne sait jamais, ça peut aider pour les causes désespérées.

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/05/la-bande-des-joyeux-drilles.html

 


Voyage temporel et Service Action du futur (3/3)

 

Durant ma carrière de pilote de ligne, j’ai pu faire, le 28 janvier 1994, une extraordinaire observation, celle d’un OVNI gigantesque, de près de 300 mètres, en vol stationnaire au-dessus de Paris, et qui s’est dématérialisé devant nous.

 

Cette observation étant indiscutable, car corrélée avec le radar au sol, j’ai été appelé à témoigner devant le « Comité OVNI » des anciens élèves de l’IHEDN présidée par le général Denis Letty.

 

Ce comité a ensuite publié en 1999 le « Rapport Cometa », préfacé par le général Bernard Norlain, et l’a remis au Président de la République, Jacques Chirac, ainsi qu’au Premier ministre, Lionel Jospin.

 

Cette publication a été retardée d’une année en raison de la parution du livre « The Day after Roswell » du Lt-Colonel Philippe Corso, héros de la deuxième guerre mondiale, et, en 1961, chef du bureau « of US Army Research and Development ».

 

Je fais partie des 1400 observations d’OVNI faites par des pilotes civils et militaires dont 15% sont corrélées radar et j’ai accepté de témoigner dans plusieurs émissions de radio et TV.

J’ai surtout participé en 2007 à une conférence au National Press Club (NPC) à Washington sur les cas d’observation d’OVNI les plus importants.

 

Lors de cette conférence, j’ai pu rencontrer le Sgt Jim Penniston qui a témoigné sur son contact direct – il a touché un OVNI posé au sol – dans la forêt de Rendlesham le 27 décembre 1980.

Une observation parfois surnommée le « Roswell britannique ».

 

 

 

Il y a plusieurs témoins dont John Burroughs, qui serait rentré dans l’OVNI, et le colonel Charles Halt, commandant la base de Bentwaters de la RAF.

Cette événement est largement documenté par la presse, les médias et internet.

Le plus extraordinaire dans cette affaire est le message envoyé par ce que l’on peut appeler une "sonde temporelle ». Celui-ci explique que cette machine vient du futur, de notre futur, et qu’elle a la capacité de voyager dans le passé, jusqu’à 40.000 ans avant son époque de départ…

 

Aussi, le dossier OVNI s’est enrichi ces dernières années d’une hypothèse absolument fantastique : le voyage temporel est possible, vers le passé. De plus, il est aussi absolument nécessaire de le maîtriser pour voyager dans notre Galaxie.

Cela implique d’envisager de nouvelles hypothèses sur l’origine des OVNI, et parmi celles-ci, on peut retenir que nombre de ceux-ci viennent de notre futur !...

Et que tous les OVNI observés maîtrisent le voyage temporel et viennent, de toute façon de leur futur.

 

On doit envisager la possibilité que nos descendants contrôleront la « flèche du temps », c’est-à-dire le voyage temporel et que certains des vaisseaux observés, y compris celui que j’ai observé, viennent de notre futur.

Le voyage temporel est l’un des sujets de prédilection des écrivains et des scénaristes de science-fiction.

Vous trouverez ci-dessous un texte rédigé par « I-Cube », fiscaliste et écrivain, qui relate les aventures du capitaine de frégate Paul de Bréveuil lors d’une opération commando où il est envoyé dans le passé par une WIB afin de libérer son épouse des mains de terroristes islamistes.

 

Un texte que je reprends sous le thème du « Service Action du Futur » et qui rentrera dans la « Légende » !...

 

Bonne lecture !...

 

Jean-Charles Duboc

 

Dans le domaine du "voyage temporel", les chapitres les plus intéressants de « Mains invisibles » sont :

 

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (1/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (2/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (3/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (4/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (5/5)

 

Voyage temporel et Service Action du futur (1/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (2/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (3/3)

 

Mains invisibles II : Haddock

 

Chapitre XXVII : Promenade hors norme (3/3).

Retours vers le passé.

 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

« Autour de numéro 2. Vous vous souvenez, c’est lui qui couvre le suivant, alors qu’on avait besoin de vous n° 1 pour appuyer son arrivée et aller chercher un véhicule. »

Elle aurait dû lui dire de prendre le pick-up direct au lieu de fouiller tous les véhicules…

« Dites donc, ce n’est pas moi qui conduis le véhicule : vous auriez pu vous en souvenir, tout de même ! »

Grand moment de solitude…

« Puis c’est à numéro 2 de couvrir l’arrivée de numéro 3 qui aura le rôle le plus important pour devoir éliminer la Miho… »

La salope…

Même pas la « reconnaissance du ventre », celle-là !

« Dans l’intervalle, numéro 2 devra repousser un premier véhicule qui arrivera par le chemin du haut. Allez-y franco, le plus loin possible, à la grenade et revenez le plus vite possible pour continuer à couvrir vos deux autres avatars : il y aura plusieurs échanges de tirs avant que ça ne redevienne calme, avant la sortie de Florence.

Bon, on y va pour une deuxième séance d’enduit ! Et soyez sage cette fois-ci ! »

Qu’elle s’applique si bien que Paul en présente une nouvelle érection durable…

« – Ah non ! Pas deux fois quand même ! Et même pas en 5 minutes en plus : je n’ai même pas eu le temps de nettoyer par terre !

– Désolé, mais on m’appelle aussi « le six coups ! ». »

Une expression qu’il aura entendue dans la bouche de Birgit dès après qu’il l’aura introduite chez lui, dans son loft du quai de Seine, il y a un peu plus de huit mois de ça.

« Mais ce n’est pas croyable. Bon, je commence par-là alors… »

C’est qu’elle y prendrait goût la WIB du futur !

« Et si on faisait ça de façon plus naturelle, pour se partager le plaisir ? »

Ah non, ce n’est pas l’urgence !

 

Et il se retrouve, quelques minutes plus tard à droite de la maison.

Effectivement, n° 1 arrive à poste et ça sort par grappes affolées, abattus par longues rafales.

Fameux le Famas.

Puis n° 1 va chercher son pick-up. À la réflexion, Paul aurait dû lui dire de ne pas chercher les clés des 4x4, mais il est déjà loin, avalé par la nuit.

Tant pis.

Quant à lui, il cherche de loin en loin le « chemin de vers le haut ». Il se guide sur les bruits de moteur qui approchent.

Les phares l’aide également et rapidement.

Ils vont arriver par-là, à l’opposé d’où se trouve numéro 1.

Paul se déplace avec souplesse et rapidement vers le véhicule.

Il manque d’ailleurs de se faire renverser en coupant sa route. Courte rafale, les hommes sont hors d’état de nuire et le véhicule finit par verser dans le fossé après avoir dépassé Paul.

Il dégoupille une grenade sur le second véhicule et achève les survivants geignant encore en vidant son chargeur sur les ombres qui bougent.

Pas de pitié pour les tortionnaires de Florence.

 

Il n’a plus qu’à revenir, recharger et attendre numéro 3 qui déboule à l’endroit prévu.

« Mecton, je te rappelle que tu vas voir Paul arrivant par ici et que tu as intérêt à vérifier ton arme deux fois plutôt qu’une ! Parce que souviens-toi, ça fait mal ! »

Il sait.

« Je me poste par-là pour surveiller numéro 1 et garantir ta sortie de ce côté-là. Et je t’attends pour dégager ensemble dès que Paul sera sorti. »

Là encore, il sait pour l’avoir déjà vécu à sa place, juste avant.

« – Dis donc, ces ballades dans le passé, ça ne t’impressionne pas toi ?

– Arrêtes de dire des conneries : on se parle à nous-mêmes, là.

Nous ne faisons qu’un et ce que tu en dis, je l’ai dit avant toi quand j’étais à ta place, tout-à-l’heure.

C’est épuisant de se démultiplier ainsi.

Complètement contre-nature !

– Je veux, mais il faut bien le faire pour je-moi-même, nous quoi !

– Et pour Florence, je te rappelle. Elle nous aura donné un beau bébé au passage.

– Ouais ! En attendant, elle t’a fait quoi, à toi, pour que tu puisses ranger ma bite dans ton scaphandre ?

– Ducon, tu verras bien dans pas longtemps. Mais elle a été mûre pour une fellation ! »

Pour une conversation surréaliste, s’en était une !

Quelle soirée…

« Ah oui, fais gaffe pour ta cheville ! L’idée d’être plâtré ne me plait pas trop ! »

À lui non plus…

Et ils se séparent.

Numéro trois file vers la bâtisse en prenant bien des précautions.

Il se relève, fait un signe à Paul qui apparaît au loin.

Là, une ombre qui se faufile derrière lui et va l’ajuster.

N° 2 n’a pas le temps d’épauler qu’un tir retentit : c’est Paul, plus rapide que lui qui pourtant savait déjà avant que ça n’arrive.

 

Paul entre dans le bâtiment. Quelques minutes plus tard, il y a deux tirs de calibres différents qui se font entendre dans le même intervalle.

N° 3 a encore raté son coup, moins rapide que cette salope de Miho.

La voiture de n° 1 arrive.

N° 2 attend la sortie de n° 3 par la porte et ils s’enfoncent tous les deux vers rien, dans le noir.

« Décidément, tu es nul ! »

Numéro deux est le premier, et le seul, à se retrouver en face de Birgit qui l’extrait de son caisson et commence à lui retirer son scaphandre de combat.

« Ça s’est bien passé ? »

Elle doute de ses boucles du temps, là ?

Pas bon signe ou alors c’est de l’humour…

« Non ! Numéro trois a encore lâché son coup de feu sur Miho un chouia trop tard. »

C’’est lui maintenant, numéro 3.

« Vous essayerez de faire mieux, mais je n’y crois. Ce qui est écrit est écrit. Laissez donc faire. »

À propos : « J’ai entendu dire qu’on gagnerait du temps avec votre pose de lotion magique en pratiquant une petit-fellation ! » alors qu’il s’allonge sur la table.

Encore ? « Mais vous êtes insatiable, vous ! Comment vous faites ? »

Il a vécu plus qu’elle, entre-temps : il a pu « se refaire »…

Et puis non : « On peut prendre le risque de se passer de lotion, cette fois-ci ! »

Elle est vraiment sûre ?

« C’est ce qu’il y a de noté dans la biographie de Charlotte ? Vous êtes certaine ? »

Non ce n’est pas rapporté comme ça, effectivement.

 

Paul numéro 3 se retrouve de nouveau avec n° 2 qui déboule à l’endroit prévu.

« Mecton, je te rappelle que tu vas voir Paul arrivant par ici et que tu as intérêt à vérifier ton arme deux fois plutôt qu’une ! Parce que souviens-toi, ça fait mal ! »

Il sait.

« Je me poste par-là pour surveiller numéro 1 et garantir ta sortie de ce côté-là. Et je t’attends pour dégager ensemble dès que Paul sera sorti. »

Là encore, il sait pour avoir déjà vécu à sa place, juste avant.

« – Dis donc, ces ballades dans le passé, ça ne t’impressionne pas toi ?

– Arrêtes de dire des conneries : on se parle à nous-mêmes, là.

Nous ne faisons qu’un et ce que tu en dis, je l’ai dit avant toi quand j’étais à ta place, tout-à-l’heure.

C’est épuisant de se démultiplier ainsi.

Complètement contre-nature !

– Je veux, mais il faut bien le faire pour je-moi-même, nous quoi !

– Et pour Florence, je te rappelle. Elle nous aura donné un beau bébé au passage.

– Ouais ! En attendant, elle t’a fait quoi, à toi, pour que tu puisses ranger ma bite dans ton scaphandre ?

– Ducon, tu verras bien dans pas longtemps. Mais elle a été mûre pour une fellation ! »

Pour une conversation surréaliste, s’en était une !

Quelle soirée…

« Ah oui, fais gaffe pour ta cheville ! L’idée d’être plâtré ne me plait pas trop ! »

À lui non plus…

Et ils se séparent.

Numéro trois file vers la bâtisse en prenant bien des précautions.

Il se relève, fait un signe à Paul qui apparaît au loin.

Il passe devant une fenêtre et va vers la porte, là où il sait que Paul va l’emprunter.

Un coup de feu dans son dos : ce n’est pas n° 2 qui glande, mais Paul qui protège ses arrières à lui.

 

Il entre dans la bâtisse. Il fait noir.

Une explosion et des rafales au loin, dehors : c’est numéro deux qui « fignole » les ravisseurs de Florence.

C’est une sorte de hangar, avec une mezzanine en pourtour intérieur.

Il fait sombre hors une lumière à l’étage.

Numéro 2 va à l’opposé de là où il sait que Paul va explorer les pièces une à une, avec mille précautions : il y trouvera des lits, des équipements de vie, des placards, des armoires, des jerricans, un ordinateur éteint.

Des armes.

Ils se regardent pour se rassurer et il lui fait signe d’avancer.

Ils avancent parallèlement, dans la même direction, un peu en arrière, mais à la même allure.

Numéro 3 se souvient de la trouille qui étreignait Paul à ce moment-là : pour lui, c'était une découverte. 

À un moment, il fait signe à Paul de stopper sa progression.

 

Deux ou trois minutes comme ça, où numéro trois vérifie qu’une balle est bien engagée dans le canon de son Famas et il fait signe à Paul d’avancer vers une pièce attenante en la désignant du doigt, mais plus loin.

Il entre.

Toujours pas de Miho dans le viseur : rien ne bouge !

Paul réapparait dans l’embrasure de la porte, sans Florence : pourtant c’est là qu’elle est, il le sait pour l’avoir déjà vécu, il y a plusieurs mois.

Un souvenir cruel où il avait découvert une Florence métamorphosée par les douleurs de sa blessure à la jambe.

 

Et puis soudain une ombre qui bouge à l’opposé. La silhouette de Miho Mihado.

Cette fois-ci, il a le temps de l’ajuster et de tirer avant qu’elle ne parvienne devant la porte où se trouve Paul arrivant avec Florence sous le bras.

Il tire : clic et pas bang !

Effaré, il engage dans un geste vif une autre balle dans le canon, et le coup part sitôt après celui de Miho !

Mais quelle salope, celle-là !

Il n’y a plus qu’à rejoindre numéro 2 à l’extérieur.

« Décidément, tu es nul ! » lui fera-t-il déçu.

Et de se laisser rentrer par Birgit qui joue avec ses interrupteurs de tension dans son « bidule » télé-porteur/machine à se projeter dans le passé.

Quand même con cette balle qui foire : il aurait dû prévenir numéro 2 !

C’est si simple d’éjecter la première balle et d’en mettre une dont on sait qu’elle tuera Miho.

Par malchance, Paul n° 3 un peu épuisé par ses « trois actions » simultanées, dans sa course vers rien et la nuit, se prendra une souche dans le pied droit.

À s’étaler de tout son long.

Et là, il ne peut même pas se relever, la cheville tordue qui lui fait affreusement mal.

Mais qu’est-ce que c’est que ce scaphandre soi-disant indestructible qui ne protège même pas les articulations correctement ?

Et il se retrouve pour la troisième fois de la soirée devant Birgit.

« Alors ? »

Conforme, impeccablement conforme.

Tristement conforme à ce qui s’est toujours passé depuis plusieurs mois !

« Parfait ! » répond-elle, ravie.

Elle ne pouvait pas le ramener quelques secondes en avance ?

« Si vous saviez comme ce n’est pas si simple que ça. Et puis c’est marqué comme ça, alors on n’allait pas changer l’avenir à venir. Et vous verrez bientôt pourquoi ! 

Vous n’avez plus qu’à enlever votre scaphandre et vous rhabillez, mon colonel !

Je vous ramène chez vous. »

Et sa cheville ?

« Dites donc, vous étiez prévenu et vous m’avez saboté un scaphandre ! Alors démerdez-vous ! Faites-vous plâtrer votre cheville le plus tôt possible, que vous ne soyez pas deux à boiter inutilement éternellement. 

Nous on se retrouve chez vous fin août l’année dernière et là, je vous promets que je vous passe à la casserole toute la nuit !

Méfiez-vous, j’aurai pris quelques pilules de fénéthylline améliorée. Il paraît que ça donne une pêche d’enfer !

Je vous serai irrésistible. »

Paul sait déjà…

Et hop, un petit claquement plus tard, il se retrouve par terre, la cheville tordue dans sa cave, avec toutes ses bouteilles à portée de regard.

 

Mais quelle soirée !

Il lui faudra appeler au secours pour se faire aider à s’extraire de l’endroit, complètement épuisé.

Ils finiront au CHR de Caen, au service des urgences où on lui plâtre la cheville, ligaments internes-externes arrachés.

Encore un grand moment de médecine urgentiste où l’interne le laisse tomber toute une partie de la nuit pour soigner des ahuris imbibés d’alcool accidentés sur le périphérique-nord.

Ça c’est normal : lui peut se démerder tout seul avec une paire de cannes.

Et les compétences disponibles doivent aller là où le pronostic vital est engagé.

En revanche, ce qui l’est moins, c’est que pour le gars le plus atteint, en écoutant les conversations, tout le dilemme de l’équipe était de savoir s’ils lui faisaient ou non un scanner.

Pour réveiller le radiologue, ils attendaient de savoir comment la victime allait évoluer !

Pas la peine de réveiller le spécialiste si le gamin allait mourir avant son arrivée !

En revanche, si son état était stable ou en amélioration, là, il fallait extraire le toubib des bras de sa moitié…

Choix cornélien.

Finalement, Paul ne saura pas ce que cette victime deviendra, car il sort au matin, alors que l’autre n’avait toujours pas décidé de clamser ou non !  

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/08/chapitre-xxvii-promenade-hors-norme-33.html

 


Houellebecq : Démocratie directe et cases à cocher

 

Houellebecq : Démocratie directe et cases à cocher

 

Article initialement paru le 25 mai 2014

Il y a trois ans se déroulaient des élections européennes qui donnaient l’occasion à Michel Houellebecq de s’exprimer sur sa vision de la démocratie et de l’état du pays en terme de gouvernance. La période actuelle renouvelle ces questionnements, coincée entre une élection présidentielle à nulle autre pareille et des législatives dont tout indique qu’elles seront renversantes.

 

Ce dimanche, des millions de personnes vont se bousculer pour aller voter et exercer ainsi ce droit inaliénable qu’a chaque citoyen européen de pouvoir aliéner les autres à son échelle. Ils vont tous joindre leur voix à ce chœur magistral louangeant la démocratie, permettant ainsi à une joyeuse troupe de 751 personnes d’émarger au budget de l’Union, et, accessoirement, de les représenter, eux, leurs petites lubies et cette compulsion étrange qu’ils ont de vouloir absolument que des décisions soient prises aussi loin d’eux sur des sujets qui ne les concernent la plupart du temps jamais.

 

Avec un peu de recul, on ne peut qu’être surpris de cet engouement pour la chose démocratique. Tout indique que c’est la grande affaire de tous, que chaque personne majeure et citoyenne de l’Union est imbibée de l’utilité et de l’importance de l’exercice démocratique. Non seulement il faut aller voter, mais en plus, ne l’oubliez pas, « des gens sont morts pour ça », voyons ! Moyennant quoi, une fois cette fanfreluche gobée avec un peu de miel républicain, tout le monde est content.

Enfin, content, il faut le dire vite. Parce que la démocratie, actuellement, ne semble réjouir vraiment personne. C’est tellement vrai que c’est devenu le marronnier des journalistes politiques à chaque élection dans laquelle ils découvrent, la bobine blafarde sous le choc de la révélation, qu’une part de plus en plus grande de citoyens ne s’est finalement pas déplacée pour la grand-messe. Sapristi, à ce rythme, les élus vont avoir de plus en plus de mal à asseoir leur légitimité, mes petits canaris !

 

Pariez donc qu’il y aura, à l’issue de ce scrutin européen, les mêmes têtes abasourdies par la hauteur de l’abstention d’abord et par l’inévitable résultat amer de la consultation qui ne sera pas, on peut l’imaginer sans mal, du goût de chacun, avec cette abominable « montée des extrêmes » parfaitement prévisible pour l’observateur aguerri qui verra d’abord une lassitude grandissante des gens honnêtes pour ces mascarades chronophages. Et tant qu’à faire dans le marronnier, on retrouvera immanquablement quelques hérauts de la démocratie directe, solution évidente à tous nos problèmes de représentativité de l’élite politique.

 

Bien évidemment, avant le vote, ce fut le cas d’un paquet de formations politiques plus ou moins colorées et farfelues. De façon plus anecdotique, mais aussi plus amusante, signalons la récente interview de Michel Houellebec dans Lui du mois d’avril, dans lequel Frédéric Beigbeder, l’actuel patron de la revue masculine, l’interroge notamment sur « son projet pour la France ».

Dedans, on y apprend que l’auteur souhaite « … généraliser la démocratie directe en supprimant le Parlement. » et que le président de la République devrait être élu à vie mais instantanément révocable sur simple référendum d’initiative populaire. Comme je l’ai dit, il n’y a rien ici qui ne change de ces nombreux partis et autres groupuscules qui entendent « remettre le citoyen au centre de la République », ou « assurer le renouveau démocratique du pays » afin de résoudre l’énorme « problème de représentativité » constaté actuellement.

 

Pour Houellebecq, si cette démocratie directe est si importante, c’est parce qu’il y a eu « plusieurs tours de vis supplémentaires », et que, pour lui, « le gouvernement semble vouloir augmenter le malheur des gens, dans des proportions peut-être inédites » … Pas de doute, selon l’écrivain, ces tours de vis et cette augmentation du malheur des gens provient de l’inadéquation grandissante entre le peuple et le gouvernement, inadéquation contre laquelle il entend lutter avec une bonne dose de démocratie directe :

Il faut plus de démocratie directe si l’on veut sortir de cette crise de la représentation politique dans laquelle nous sommes.

 

Et pourquoi pas ? Après tout, se passer des clowns actuels serait en tout cas une bonne idée. Cependant, s’il semble clair que leurs choix politiques actuels sont calamiteux, peut-on être absolument certains que les choix de tout le peuple seront plus éclairés ? En quoi la démocratie directe protège-t-elle du populisme ?

 

En rien. Contrairement à ce que beaucoup croient, la Confédération Suisse, souvent citée en exemple de démocratie directe, ne fonctionne pas grâce à celle-ci, mais en dépit d’elle et chaque votation approche le pays un peu plus des « paradis » socio-démocrates aux états étouffants de socialisme qui l’entourent. Il n’est qu’à voir le grossissement progressif des textes de lois qui accompagne le résultat des votes, ou les petits cris stridents que poussent les journaux français quand un vote ne va pas dans le sens attendu pour comprendre qu’en réalité, cette magnifique expérience démocratique ne change pas des masses de celle qu’on connaît ailleurs et est sujette aux mêmes aléas populaires.

 

Et quand bien même cette démocratie directe permet au peuple de s’exprimer plus directement, pourquoi la démocratie deviendrait-elle alors plus légitime ? En quoi le fait qu’elle soit directe permet de s’assurer de façon solide qu’une courte majorité du peuple ne va pas voter l’aliénation d’une courte minorité ?

 

Là encore, rien. Et ontologiquement, la démocratie, aussi directe soit-elle, n’est absolument rien d’autre qu’une forme de dictature du nombre, ni plus, ni moins éclairée qu’un despote.

 

Heureusement, Houellebecq ne s’arrête pas là et profite de son interview pour glisser une autre idée, nettement plus originale que cette démocratie directe qui ne protège de rien, même pas de la démocratie : dans son projet, le budget de l’État sera décidé par les citoyens « qui devront chaque année remplir une feuille avec des cases à cocher. Le peuple décidera ainsi quelles dépenses il juge prioritaires. »

 

Et ça tombe bien : cette idée ne nécessite pas la remise à plat de toute la constitution. Quelques aménagements suffiraient et apporteraient peut-être un vent nouveau dans notre pays, à commencer par le fait que les ministères seraient alors directement placés en concurrence les uns des autres pour obtenir des fonds, par nature limités. Combien de citoyens choisiraient ainsi d’abonder directement aux frasques du ministère de la Culture ? Combien préfèreront donner un peu plus à la Justice ou à l’Intérieur plutôt qu’au Logement, à l’Écologie ou aux Anciens Combattants ? Et plus pragmatiquement encore, comment ne pas saliver à l’idée des combats homériques entre certains ministres pour obtenir des fonds ? À l’évidence, le fait de proposer des mesures aussi intempestives qu’idiotes à la Montebourg ou Royal serait fortement tempéré par le couperet de ces cases à cocher citoyennes… Non, vraiment, cette idée est à creuser.

 

Parallèlement, ce dimanche, des millions de personnes vont exercer cette petite parcelle de pouvoir, ce petit morceau de vengeance sur ceux qui ont, à l’élection précédente, fait exactement la même chose. Youpi, les oppresseurs changeront peut-être un peu. Mais à la fin du dépouillement, il y aura toujours des oppresseurs.

 

Est-ce vraiment utile ? Est-ce vraiment efficace ? Est-ce vraiment souhaitable ?

 

H16

 

Source : http://h16free.com/2017/05/21/58289-redite-houellebecq-democratie-directe-et-cases-a-cocher

 


Voyage temporel et Service Action du futur (2/3)

 

Durant ma carrière de pilote de ligne, j’ai pu faire, le 28 janvier 1994, une extraordinaire observation, celle d’un OVNI gigantesque, de près de 300 mètres, en vol stationnaire au-dessus de Paris, et qui s’est dématérialisé devant nous.

 

Cette observation étant indiscutable, car corrélée avec le radar au sol, j’ai été appelé à témoigner devant le « Comité OVNI » des anciens élèves de l’IHEDN présidée par le général Denis Letty.

 

Ce comité a ensuite publié en 1999 le « Rapport Cometa », préfacé par le général Bernard Norlain, et l’a remis au Président de la République, Jacques Chirac, ainsi qu’au Premier ministre, Lionel Jospin.

 

Cette publication a été retardée d’une année en raison de la parution du livre « The Day after Roswell » du Lt-Colonel Philippe Corso, héros de la deuxième guerre mondiale, et, en 1961, chef du bureau « of US Army Research and Development ».

 

Je fais partie des 1400 observations d’OVNI faites par des pilotes civils et militaires dont 15% sont corrélées radar et j’ai accepté de témoigner dans plusieurs émissions de radio et TV.

J’ai surtout participé en 2007 à une conférence au National Press Club (NPC) à Washington sur les cas d’observation d’OVNI les plus importants.

 

Lors de cette conférence, j’ai pu rencontrer le Sgt Jim Penniston qui a témoigné sur son contact direct – il a touché un OVNI posé au sol – dans la forêt de Rendlesham le 27 décembre 1980.

Une observation parfois surnommée le « Roswell britannique ».

 

Il y a plusieurs témoins dont John Burroughs, qui serait rentré dans l’OVNI, et le colonel Charles Halt, commandant la base de Bentwaters de la RAF.

Cette événement est largement documenté par la presse, les médias et internet.

Le plus extraordinaire dans cette affaire est le message envoyé par ce que l’on peut appeler une "sonde temporelle ». Celui-ci explique que cette machine vient du futur, de notre futur, et qu’elle a la capacité de voyager dans le passé, jusqu’à 40.000 ans avant son époque de départ…

 

 


Alien FilesS01E02 Déchiffrer le code... par grandeetoile

 

Aussi, le dossier OVNI s’est enrichi ces dernières années d’une hypothèse absolument fantastique : le voyage temporel est possible, vers le passé. De plus, il est aussi absolument nécessaire de le maîtriser pour voyager dans notre Galaxie.

Cela implique d’envisager de nouvelles hypothèses sur l’origine des OVNI, et parmi celles-ci, on peut retenir que nombre de ceux-ci viennent de notre futur !...

Et que tous les OVNI observés maîtrisent le voyage temporel et viennent, de toute façon de leur futur.

 

On doit envisager la possibilité que nos descendants contrôleront la « flèche du temps », c’est-à-dire le voyage temporel et que certains des vaisseaux observés, y compris celui que j’ai observé, viennent de notre futur.

Le voyage temporel est l’un des sujets de prédilection des écrivains et des scénaristes de science-fiction.

Vous trouverez ci-dessous un texte rédigé par « I-Cube », fiscaliste et écrivain, qui relate les aventures du capitaine de frégate Paul de Bréveuil lors d’une opération commando où il est envoyé dans le passé par une WIB afin de libérer son épouse des mains de terroristes islamistes.

 

Un texte que je reprends sous le thème du « Service Action du Futur » et qui rentrera dans la « Légende » !...

 

Bonne lecture !...

 

Jean-Charles Duboc

 

Dans le domaine du voyage temporel, les chapitres les plus intéressants de « Mains invisibles » sont :

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (1/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (2/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (3/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (4/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (5/5)

 

Voyage temporel et Service Action du futur (1/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (2/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (3/3)

 

Mains invisibles II : Haddock

 

 Chapitre XXVI : Promenade hors norme (2/3).

Premier saut vers le passé

 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

« Vous allez faire trois sauts successifs vers Biskra en septembre de l’année dernière. »

Trois ? Mais il a déjà sauté une fois !

En parachute.

« Et vous y avez vu quoi, à part votre femme, des barbus et au moins une silhouette « amie » ?

Eh bien, les silhouettes amies, c’est vous ! »

Attend là, non seulement elle va le télé-transporter en Algérie, mais en plus dans son passé et trois fois de suite ?

C’est aberrant !

« Et ça ne vous indispose pas ce genre d’acrobatie ? Et qui vous dit que je vais accepter ? »

Il sera bien obligé : « Soyez raisonnable, vous ne parviendrez pas à extraire Florence tout seul. Et vous en êtes convaincu, puisque vous l’avez déjà vécu.

Ce qui est d’ailleurs très important, dans la mesure où vous vous souviendrez des détails sur le terrain. »

Toutefois, elle reconnaît que c’est une grosse dépense d’énergie…

Mais les relais sont déjà sur place, parce que ce sont ceux-là qui fournissent l’énergie.

« L’un est au-dessus de Briska, et vous l’avez déjà identifié avant votre saut. L’autre, vous y êtes. Dedans, positionné à proximité au-dessus de votre maison et de votre cave.

Et la technologie de ces machines nous permet de faire « des ponts » des transferts de l’un à l’autre.

Là où ils dépensent le plus d’énergie, c’est au moment de leur mise en place. En plus, quand ils sont actifs, ils sont visibles. Après, ce n’est juste qu’une question de mise en phase, de réglages et d’ouverture de champ. »

Simple…

 

« La première fois, environ 20 minutes avant votre arrivée au sol. Je vous envoie à proximité d’un petit groupe de 5 djihadistes qui se réchauffent autour d’un feu au sol. Vous rafalerez et irez ensuite vers votre deuxième avatar que j’enverrai sur le côté de la maison 4 minutes plus tard.

Il s’agira pour vous, numéro 1, d’assurer sa couverture, parce que votre première attaque va provoquer une alerte dans le camp, le réveil et l’arrivée d’une petite escouade sur place, par votre droite.

À vous deux, vous abattrez tout ce qui bouge et qui sort de la maison avant d’accueillir votre troisième avatar environ 10 minutes plus tard. Lui se faufilera vers et dans la maison pour abattre les deux derniers kidnappeurs.

Il croisera la route de votre propre vous-même le vrai : éviter de vous tirer dessus, n’est-ce pas !

Enfin ce dernier avatar-là, n° 3, ira en couverture de vous-même à l’intérieur du bâtiment.

Attention, son arme s’enrayera quand il s’agira d’abattre Madame Miho, le cerveau de cette affaire. »

Salope, celle-là : que Paul en de nouveau a mal à sa côte flottante.

S’il pouvait faire qu’elle ne lui tire pas dessus, ce serait très bien !

 

« Votre premier avatar, là, toute de suite après ces explications, et une fois avoir couvert le second à son arrivée, partira à la recherche d’un véhicule. Ils sont garés un peu plus haut sous les oliviers, près de l’enclos à dromadaire proche du poulailler et l’approchera de la porte d’entrée de la maison.

Là, il vous croise et vous lui remettrez ces pilules d’amphétamines militaires. De la fénéthylline améliorée.

N’oubliez pas, vous en aurez besoin par la suite en Corée. »

Ça, Paul, il sait : il a pu se rendre compte qu’elles ont été très utiles dans sa virée chez Kim Jung Un, le dictateur local.

« Bon, il ne s’agit surtout pas de le tuer, celui-là : il n’a pas encore accompli tout son destin et il ne s’agit pas de changer pour vous les traces du passé, de votre passé. »

Ça aussi, Paul le sait : lui foutre la trouille, une vaste trouille qui ne le calmera même pas !

 

« Il faut qu’il fasse exécuter quelques collaborateurs précieux, qui s’ils surviraient à cet épisode, pourrait être très dangereux pour l’humanité toute entière.

Laissez donc faire les choses.

L’important, c’est que vous libériez Florence et que vous partiez en Chine mettre au point le prototype 002.

Le 003 suivra en son temps, soyez-en sûr puisque je l’ai lu dans nos archives. »

Quand ?

Elle ne répond pas et continue son discours.

« Avatar 1, une fois le véhicule et les pilules remis à Paul et Florence, part au loin. Peu importe la direction et la distance, je vous ramène ici en un claquement d’interrupteur pour vous renvoyer en avatar numéro deux, comme je viens de vous le dire.

N’improvisez pas trop, tout de même.

Avatar n° 2 n’entre pas dans la maison mais couvre n° 3.

C’est le numéro 3 qui escorte Paul premier dans le bâtiment, je vous rappelle.

Je ramène n° 2 avant n° 3 pour le renvoyer sur place, puis numéro 1 et c’est numéro 3 qui s’abîme la cheville.

À ce moment-là, vous me rendez votre équipement, on se sépare et on se revoit à Barcelone une prochaine fois. »

Quel équipement ?

« Mais ce scaphandre, bien sûr, et votre arme. »

Il faut qu’il enfile ça ?

« C’est non seulement une protection contre la plupart des projectiles et explosifs existant dans le cosmos, il est léger et commode, sûr et solide, et est bien mieux que votre gilet pare-balles, mais c’est surtout un équipement qui va vous permettre d’assumer vos trois voyages dans le passé sans en perdre vos facultés, parce que c’est lui qui fait le voyage, avec vous dedans.

Vous verrez ! »

 

Et d’avoir quatre Paul en chair et os au même moment sur un même lieu, ça n’indispose pas les lois du cosmos ?

« Non ! Je vous l’ai déjà dit, c’est une question d’énergie et c’est bien pratique de n’être que deux, l’opérateur et l’opérant, et de pouvoir paraître beaucoup plus nombreux sur place : avec une poignée, on peut réunir une armée complète à un instant « t », si on le voulait ! »

Fabuleux.

« C’est pourquoi le nombre, pour saturer un lieu, n’est vraiment pas indispensable. Mais il faut  être habile.

Des questions ? »

Plein, mais elle n’y répondra pas.

« Bon alors déshabillez-vous intégralement et allongez-vous sur la table. Il faut que je vous enduise d’une lotion qui va « faire corps » avec la combinaison. Sans ça, vous risquez une nouvelle fois de perdre l’équilibre comme à votre arrivée ici.

Et puis trois transferts, je ne veux prendre aucun risque : vous pourriez devenir fou. C’est donc votre combinaison qui sera transférée, avec vous dedans. C’est nettement plus sûr pour votre santé mentale. »

Mais elle, elle semble voyager de la sorte de plus loin et sans combinaison !

« Mais moi je ne suis pas tout-à-fait constituée comme vous. J’ai des implants et ma tenue est aussi ma combinaison. »

Ah oui, tiens donc, réfléchit Paul pour lui-même.

Serait-ce la raison pour laquelle elle ne s’était pas intégralement dévêtue lors de leur première rencontre ?

Elle avait gardé sur elle une sorte de sous-vêtement moulant, de pied en cape, hors le visage et les mains, semi-translucide, assez curieuse et douce, épousant tous ses mouvements, et de couleur sombre, presque noire également…

« Je vous préviens, cette lotion est hydrosoluble et avec votre transpiration, il sera nécessaire de recommencer l’opération après chaque retour !

N’y voyez aucune malice de ma part. »

 

Alors Paul, bien décidé à aller s’aider lui-même à secourir Florence dans un passé récent, puisqu’il n’y avait personne d’autre que lui, se laisse faire.

Miss Birgit, la WIB, enfile des gants de latex et commence à masser le dos, les fesses, les jambes, les pieds, les bras et les mains où elle s’attarde un peu, peut-être fascinée par la longueur des doigts de Paul, pour faire pénétrer sa lotion légèrement huileuse et sans odeur particulière.

En revanche, là où elle a un haut-le-cœur, marquant nettement sa surprise, c’est quand elle le retourne pour masser les pectoraux, les épaules, les abdominaux, les faces antérieures des jambes et des bras.

Elle hésite longuement avant d’aborder l’intérieur des cuisses et le bas-ventre de Paul.

Ce qu’elle fait après avoir badigeonné la figure et les cheveux, quand Paul lui dit : « et là, je reviens sans ? », désignant son sexe.

« Je gardais le meilleur pour la fin ! » finit-elle par lâcher, manifestement contente de masser cette longue verge offerte et déjà tendue entre ses doigts.

« Je comprends mieux ce qui va se passer fin août à Paris. »

Ce qui s’est déjà passé pour Paul…

« – Bon c’est fini. Allez donc enfiler votre combinaison ! Et veillez à bien la laisser s’ajuster !

– Ah non ! Je ne peux pas !

– Comment ça vous ne pouvez pas ?

– Vous avez déjà essayé de marcher avec un double-décimètre dans le caleçon, vous ?

– Soyez sérieux, Colonel Paul de Bréveuil ! Il ne s’agit pas de ça en ce moment. Votre gel va sécher et il va falloir recommencer l’opération de badigeonnage » fait-elle avec un petit rire idiot.

« – Ah oui, mais là, je ne peux même pas marcher et alors quant à rentrer dans votre truc-zire, ça me paraît hors de question dans cet état, alors vite trouvez une solution !

– Ok, je vais vous le dégonfler, rapidement moi ! »

Aussi, quelle idée d’avoir un sexe aussi grand ! Chez elle, ce n’est pas comme ça, d’habitude…

Et la voilà qui empoigne le sexe encore tendu de Paul et le masturbe rapidement, avec agilité et même gourmandise pourrait-on dire.

Paul se laisse faire, grogne un peu et finit rapidement par éjaculer avec quelques soubresauts typiques : il peut maintenant enfiler sa combinaison qui l’enserre intégralement, se saisir des pilules d’amphétamines et du Famas.

Mettre son casque, bien équipés d’optronique et c’est le « grand saut ».

 

Tout s’éteint, il se retrouve dans le noir, l’ouïe démultipliée pour être amplifiée dans les écouteurs du casque, un genou à terre, guettant le foyer du barbecue improvisé à même le sol.

Elle avait dit cinq djihadistes et il n’en voit que quatre autour du feu.

Il n’ose pas faire de bruit ni se déplacer, regarde autour de lui en se disant que Florence est là, dans sa cellule, derrière la seconde fenêtre qu’il serait si simple de bousculer les plans de Birgit et de foncer dans le tas, à travers le mur en torchis.

Et puis non, il va, enfin son second avatar de lui-même, rappliquer : ce serait trop bête de gâcher l’opération dont il sait la réussite.

Il lève le nez au ciel à la recherche des étoiles : l’ovni de relai est là au-dessus de la maison et scintille avec éclats de tous ses feux-follets.

Mais quelle histoire est-il en train de vivre !

Le cinquième homme revient de s’être soulagé : c’est le moment. Deux courtes rafales, ils sont tous à terre.

Elle avait dit 4 minutes avant que son deuxième autre ne débarque.

De quel côté, déjà ? À droite, c’est ça ?

Pas grave, le crépitement des coups de feu a réveillé tout le monde et ça s’agite sur le côté droit.

Paul s’y précipite.

Ils ouvrent le feu sur tout ce qui sort. Encore et encore.

Mais ils sont fous de leur faciliter le travail de la sorte : un vrai carnage !

Maintenant que ça ne bouge plus, les deux hommes se font signe de se séparer.

Paul va derrière, à la recherche du poulailler, des dromadaires et donc des véhicules, vers le haut.

Ça pétarade encore vers la maison : ce doit être numéro 3 qui vient de se radiner.

On est dans les temps, sauf que Paul n° 1 a du mal à trouver un 4x4 avec des clés de démarrage. Il a beau fouiller, chercher, ouvrir la boîte à gants, rien.

On n’entend plus rien vers la ferme, mais en revanche, au loin on peut distinguer le ronflement très ténu d’au moins un véhicule qui approche et sera détruit par une explosion avant d’arriver.

Finalement, il met la main sur un pick-up qu’il reconnaît, où les clés sont restées sur le Neiman.

Deux derniers coups de feu, de calibre manifestement différents : là, c’est Miho qui vient de s’en prendre une.

Ce con de numéro 3 n’a pas encore été le plus rapide : On lui avait pourtant dit de vérifier son arme, qu’elle allait s’enrayer.

Paul démarre et file vers la porte d’entrée en cahotant. C’est le moment d’être utile.

Il stoppe devant la porte quand Paul, se tenant le côté, sort de la maison avec Florence à la traîne sous son bras.

Pour un dialogue historique qui donne :

« Des renforts vont arriver avec tout notre vacarme. Prend ça. Tu en auras besoin en Corée. Pas plus d’une toute les trois heures. Tu verras, c’est vraiment très efficace. »

C’est quoi ?

« De la fénéthylline améliorée. Tu verras ça donne une pêche d’enfer, tu ne ressens plus aucune douleur, tu te peux te battre avec une force démesurée à en briser même tes menottes, et sans te fatiguer. Tu marches droit devant, sans t’arrêter et tu ne connais plus la peur. Assez génial. Mais n’abuse pas : quand les effets se dissipent, on a soif et une envie de dormir pendant plusieurs jours ! Et puis fais gaffe aux limites de résistance de tes tendons et il faut savoir rester prudent, se ménager. »

C’est drôle comme des phrases anodines deviennent historiques à la longue et à force de répétition.

Pas l’air d’avoir la forme, les deux éclopés. Mais ils démarrent et il connaît leur suite.

Tout en se rappelant de sa remarque originelle, à savoir qu’il connaît la voix de Paul, qui lui-même ne le remettait pas, pour être casqué…

Un peu plus loin, un des autres avatars court à travers rien.

Il en fait de même : ce n’est pas lui qui va se tordre la cheville, mais numéro 3 !

 

Et il se retrouve face à Birgit qui lui ouvre sa porte de la malle aux parois translucides.

« Alors ? »

Exactement comme elle le lui avait dit.

« Bon, on recommence ! Déshabillez-vous mon colonel ! »

L’obsédée.

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/08/chapitre-xxvi-promenade-hors-norme-23.html

 


Voyage temporel et Service Action du futur (1/3)

 

Durant ma carrière de pilote de ligne, j’ai pu faire, le 28 janvier 1994, une extraordinaire observation, celle d’un OVNI gigantesque, de près de 300 mètres, en vol stationnaire au-dessus de Paris, et qui s’est dématérialisé devant nous.

 

Cette observation étant indiscutable, car corrélée avec le radar au sol, j’ai été appelé à témoigner devant le « Comité OVNI » des anciens élèves de l’IHEDN présidée par le général Denis Letty.

 

Ce comité a ensuite publié en 1999 le « Rapport Cometa », préfacé par le général Bernard Norlain, et l’a remis au Président de la République, Jacques Chirac, ainsi qu’au Premier ministre, Lionel Jospin.

 

Cette publication a été retardée d’une année en raison de la parution du livre « The Day after Roswell » du Lt-Colonel Philippe Corso, héros de la deuxième guerre mondiale, et, en 1961, chef du bureau « of US Army Research and Development ».

 

Je fais partie des 1400 observations d’OVNI faites par des pilotes civils et militaires dont 15% sont corrélées radar et j’ai accepté de témoigner dans plusieurs émissions de radio et TV.

J’ai surtout participé en 2007 à une conférence au National Press Club (NPC) à Washington sur les cas d’observation d’OVNI les plus importants.

 

Lors de cette conférence, j’ai pu rencontrer le Sgt Jim Penniston qui a témoigné sur son contact direct – il a touché un OVNI posé au sol – dans la forêt de Rendlesham le 27 décembre 1980.

Une observation parfois surnommée le « Roswell britannique »

 

Il y a plusieurs témoins dont John Burroughs, qui serait rentré dans l’OVNI, et le colonel Charles Halt, commandant la base de Bentwaters de la RAF.

Cette événement est largement documenté par la presse, les médias et internet.

Le plus extraordinaire dans cette affaire est le message envoyé par ce que l’on peut appeler une "sonde temporelle ». Celui-ci explique que cette machine vient du futur, de notre futur, et qu’elle a la capacité de voyager dans le passé, jusqu’à 40.000 ans avant son époque de départ…

  Jim Penniston Code

Aussi, le dossier OVNI s’est enrichi ces dernières années d’une hypothèse absolument fantastique : le voyage temporel est possible, vers le passé. De plus, il est aussi absolument nécessaire de le maîtriser pour voyager dans notre Galaxie.

Cela implique d’envisager de nouvelles hypothèses sur l’origine des OVNI.

 

 

On doit envisager la possibilité que nos descendants contrôleront la « flèche du temps », c’est-à-dire que le voyage temporel est possible et que certains des vaisseaux observés viennent de notre futur.

 

Le voyage temporel est l’un des sujets de prédilection des écrivains et des scénaristes de science-fiction.

Vous trouverez ci-dessous un texte rédigé par « I-Cube », fiscaliste et écrivain, qui relate les aventures du capitaine de frégate Paul de Bréveuil lors d’une opération commando où il est envoyé dans le passé par une WIB afin de libérer son épouse des mains de terroristes islamistes.

 

Un texte que je reprends sous le thème du « Service Action du Futur » et qui rentrera dans la « Légende » !...

 

Bonne lecture !...

 

Jean-Charles Duboc

 

Dans le domaine du voyage temporel, les chapitres les plus intéressants de « Mains invisibles » sont :

 

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (1/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (2/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (3/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (4/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (5/5)

 

Voyage temporel et Service Action du futur (1/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (2/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (3/3)

 

Mains invisibles II : Haddock

 

Chapitre XXV : Promenade hors norme (1/3).

Explications préalables.

 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

« Félicitations à l’heureux papa ! » fait-elle avec un sourire forcé.

Mais, mais… mais ?

« Tu es rentrée comment ? »

Elle ne peut pas faire comme tout le monde en sonnant à la porte ?

« Comme ça ! » Elle claque des doigts avec un petit objet dans les mains, comme d’une minuscule télécommande et c’est toute la cave, ses lumières au plafond, ses murs et toutes ses bouteilles qui disparaissent d’un coup !

Paul se retrouve par terre, en ayant mal au coccyx, comme sonné, électrocuté, avec un goût bizarre dans la bouche.

Mais enfin quoi …

« On est où, là ? »

Ailleurs.

« Ne vous en faites pas, on va revenir. »

Bé si il s’en fait : toutes ses si bonnes bouteilles qui disparaissent comme par enchantement…

 

Le local où ils se trouvent tous les deux est clair, bien éclairé, mais bien plus petit que sa cave d’origine, une sorte de parallélépipède sans la moindre ouverture apparente,  meublé d’une sorte de grosse malle posée debout, aux parois transparentes, où trône un tabouret où sont posés une sorte de combinaison vide, noire et semi-rigide et un fusil Famas !

Plus proche, une vaste table recouverte d’une sorte de molleton blanc, trop grande pour la pièce et deux chaises.

Birgit invite Paul à s’assoir alors qu’il note qu’elle emploie le vouvoiement, comme par déférence.

Enfin peut-être : ils sont pourtant censés avoir eu un rapport intime, même non consenti, quelques mois plus tôt et en principe, ça crée des liens qui emportent le tutoiement…

Et puis elle lui balance du « mon colonel » de temps à autre.

Il est en fait capitaine de frégate de réserve, l’équivalent du lieutenant-colonel des biffins chez les marins, qui usent normalement et uniquement du « mon commandant ».

Enfin, peu importe.

 

« Mon colonel, je vous invite à participer à une expérience unique, que peu de personne ont eu à vivre jusqu’à présent. Une expérience que vous ne pouvez pas refuser. »

Ils vont s’inquiéter, en haut, de ne pas le voir revenir.

« Il n’y a pas de souci. Ils ne vont s’apercevoir de rien. Vous allez revenir à votre époque et dans votre cave avec juste une foulure à la cheville droite et vous allez leur raconter, pour en justifier, l’histoire d’une chute dans votre cave.

Je suis désolée, mais il vous faudra porter un plâtre quelques jours. »

Une foulure ? Il ne l’a pas encore, mais ses fesses lui font mal quand il s’assied…

On ne peut pas éviter ?

« Je n’y suis pour rien : vous n’aviez qu’à regarder où vous mettiez les pieds. »

Attend, elle cause au passé d’un épisode qui n’est pas encore arrivé, elle parle « d’époque » où revenir… C’est quoi, tout ce charabia ?

« Asseyez-vous je vais vous raconter quelque chose que personne ne croira si vous la rapportez, mon Colonel ! »

Et quoi donc ?

 

« Vous l’avez peut-être déjà compris de nos futures rencontres… »

Et comment comprendre d’un futur pas encore avéré ?

Jusque-là, leurs rapports sont plutôt à ranger dans la case « passé »…

« Justement, ce n’est pas si simple. Vous, vous venez de votre passé, de votre historique personnel. Mais pour moi, si j’en sais au moins autant que vous sur votre histoire pour avoir déjà lu en détail votre biographe et l’environnement de la planète à cette époque-ci, je suis historienne de formation, je ne l’ai pas encore vécu ! Ça reste du futur en ce qui me concerne. »

En voilà une idée : le passé c’est le passé, on n’y revient pas. Il est figé à jamais !

« Oui et non. Je vous explique mon Colonel. Votre passé, c’est aussi le mien et celui de toute l’humanité, voire même celui du cosmos à venir, n’en doutez pas.

Le temps passe du présent vers l’avenir à son train-train habituel pour tout le monde.

En mode minimal de niveau d’énergie.

Et revenir sur son passé, le passé d’une façon générale, demande beaucoup d’énergie et de savoir-faire. Et encore, seulement si on dispose de la technologie nécessaire. »

Mais de quoi parle-t-elle ?

« Imaginez, imaginez seulement un instant, qu’à mon époque, cette technologie existe et fonctionne bien…

Imaginez, imaginez seulement que l’on s’en serve pour « contrôler » le déroulement de ce fameux passé qui conduit inexorablement à cette technologie… »

Là, c’est beaucoup demander à Paul.

« Plus exactement, imaginez qu’on utilise cette technologie, sans rien changer à ce passé, tel qu’il aboutisse mécaniquement à ces connaissances scientifiques qui débouchent sur cette technologie et que l’on se donne pour mission de protéger son bon déroulement, sous peine de voir disparaître immédiatement ce futur qui est aussi mon présent.

Et le présent et le futur de tous les autres de mon époque et de celles qui suivent… »

Là, franchement, Paul en a le tournis : ce n’est mécaniquement pas possible !

« Si et heureusement ! Parce que sans ça l’humanité aurait disparu à bien des occasions ! Non seulement elle traverse, a traversé et traversera des catastrophes naturelles, mais également des épisodes où elle s’auto-menacera de destruction totale, sans compter que la planète poursuit sa route autour du centre de la galaxie traversée par une grande quantité de civilisations évoluées, elles-mêmes n’ayant pas toujours que des intentions pacifiques à son égard.

Vous saisissez ? »

Non, pas vraiment : c’est quoi ces ovnis qu’on croise parfois dans les cieux ?

« L’essentiel, ce sont des sondes de nos propres services, envoyées en reconnaissance ou en confirmation de traits historiques ou quelques détails à compléter.

Actuellement, elles suivent la montée du saccage de la planète et la pollution du développement engendrée par l’activité humaine.

Elles sont présentes pour être envoyés sur place quand on note des observations de nos engins sur place dans les archives.

D’autres sont des « relais », comme vous allez en utiliser un dans quelques instants, a contrario des véhicules autonomes.

Et enfin, pour certains, ce sont parfois de vrais « hostiles » que nous pourchassons depuis notre propre futur et avec les moyens les mieux adaptés venant eux aussi du futur ! »

Complètement délirant, complètement !

Totalement déjantée la gamine.

 

« Permettez que je complète cet exposé préliminaire, mon Colonel.

Les sauts dans l’avenir sont impossibles. Mécaniquement impossible, mais pas ceux vers le passé. Puisqu’il existe réellement en y laissant ses traces indélébiles.

En tout cas avec les technologies de mon époque à moi.

Et pourtant, la technologie que nous allons utiliser me vient de mon propre avenir et celle de mes contemporains. »

Et comment revient-on du passé si ce n’est en parcourant l’avenir ?

Qu’elle ne dise pas qu’elle ne peut pas y retourner…

« Non, non. Je ne vous le prétendrais pas : on revient au présent de départ depuis la passé, simplement en coupant la tension de la machine. Instantanément. Comme d’un élastique qu’on lâche.

Ne m’en demandez pas plus, je ne suis qu’historienne-linguiste, spécialisée dans les langues-mortes, comme le francilien-moderne, l’anglais post-victorien ou l’allemand-unifié, qui donne quelques coups de mains à un des services « actions » existant à mon époque, à la demande. »

Le « francilien-moderne », une langue morte ?

Elle en a de bien bonnes, là !

 

« Jusque-là, il semble que je n’ai pas fait trop d’erreurs telle qu’on puisse encore me faire confiance. Parce que si l’avenir se met à changer le passé, ne serait-ce que d’un seul petit détail de rien, c’est une catastrophe majeure, par effet amplificateur et chaotique, identifié comme « l’effet-papillon » depuis votre époque, et plus personne ne sait ce qu’il advient à toute l’humanité, ni même si la technologie des vecteurs d’exploration temporelle pourrait ne jamais voir le jour dans l’avenir ! »

Vraiment extraordinaire…

Abyssal !

Ça doit être drôlement pratique de voyager comme ça dans l’espace en maîtrisant la flèche du temps. Tu le suspends et hop tu dépasses les limites physiques de la cosmologie et des vitesses limites de la lumière.

« C’est un autre sujet et ce n’est pas comme ça que ça marche. Réfléchissez deux secondes. Si la Lune est à une distance d’un peu plus une seconde à la vitesse de la lumière, elle s’est déplacée de 137 centimètres pendant la durée du trajet de cette lumière : elle n’est plus là où vous la regarder.

Et encore, il s’agit de l’astre le plus proche de notre planète. Dès qu’on parle d’étoile, on parle en années-lumière. Et rien que notre étoile, le Soleil, se déplace de 7,8894 milliards de km en un an autour de la galaxie qui elle-même se déplace à son tour !

Vous vous imaginez vraiment un engin spatial, engageant hommes et matériels, avec ses propres sources d’énergie autonomes calculées au plus juste, se gourer de près de 34 milliards de kilomètres, 237 UA, soit 6 fois plus loin que l’orbite de Pluton, pour aller visiter alpha du Centaure ?

Soyez sérieux : la lumière des astres nous vient du passé et la route la plus directe et la plus sûre, c’est justement de sauter vers elle, dans le passé.

Et en plus, on peut vérifier qu’il n’y a aucun objet qui coupe la route empruntée, si elle devait se matérialiser en cours de chemin pour faire une pause où se « réajuster ». »

Logique, bien sûr.

Et comment « ils » font ça ?

 

« Je n’en sais rien et de toute façon, je le saurai, que je ne serai pas habilitée à vous le dire. »

Oui, mais le « gel-Birgit », remis à Barcelone, c’est bien déjà un transfert de technologie du futur vers la passé, non ?

« D’abord, je n’ai pas encore vécu ce moment-là. Pour moi, aujourd’hui, c’est notre première rencontre. Le saut dans le passé se fait par étapes de plus en plus lointaines, rarement autrement ou alors dans très court espace de temps, comme vous allez en faire l’expérience. C’est « constitutionnel »… non, constitutif à la technique et ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien non plus.

Mais je sais que nous aurons un autre contact plus lointain, datant de septembre 2014. Mon troisième saut vers vous. Et nos archives, que j’ai pu consultées, m’en dise la teneur.

C’est comme ça que ça va se passer pour moi, et que ça c’est déjà passé pour vous, même si je n’approuve pas vraiment pour le moment et même si je sais que je vais changer d’opinion dès aujourd’hui, bien obligée par ce que nous allons faire.

Et ensuite, je serai peut-être amenée à faire des sauts « plus profonds ».

Mais plus avec vous. »

Ah… voilà donc la raison de cette « distance » de Barcelone et ce vouvoiement d’aujourd’hui !

Un peu compliqué que tout ça…

 

« Et puis ensuite, la fameuse formule, celle que je vous remets bientôt à Barcelone, c’est vous qui allez me la donner. Un savoir-faire qui existe déjà dans la technologie de votre époque. Et depuis plusieurs années. Ce que vous allez inventer, c’est juste une application particulière dont il est vrai qu’elle vous sera utile sur le moment, pour répondre à un besoin particulier de sécurité. Pour vous rassurer en fait. Mais une application parmi déjà des milliers d’autres. »

Il n’a pas reconnu son écriture…

« Je vous la recopierez ! Allez-y ! »

Et Paul de s’exécuter immédiatement avec son stylo appliqué sur un mouchoir en papier, trainant dans sa poche.

Mais dans « l’original » de Barcelone, elle n’aura pas tout recopié…

« Et ne vous trompez-pas, sans ça l’actuel moment n’existerait peut-être pas !... »

Sûr que pour le coup, il s’applique.

Mais ça reste curieux de s’envoyer un message à soi-même, aussi important qu’il soit, vers son passé pour provoquer son présent…

Décidément abyssal.

 

« Je pense que de toute façon, vous auriez découvert le procédé tôt ou tard. Mais nous ne nous serions peut-être pas vus le jour de la naissance de votre garçon. Louis, c’est ça.

Il faut que je m’en souvienne… »

Bon et maintenant, elle qui sait le futur, qu’est-ce qu’il va se passer ?

« Vous allez vivre un moment hors norme. Je vous explique. »

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/08/chapitre-xxv-promenade-hors-norme-13.html

 

 


La honte ! La casse !

 

Attendu que…

 

… aujourd’hui je voulais causer de la composition du gouvernement du havrais ;

Mais attendu qu’ils n’ont pas été foutus d’en faire l’annonce avant-hier, et que je suis en déplacement aujourd’hui et par ailleurs « ravitaillé par les corbeaux » en ce qui concerne les nouvelles de mon pays à moi (que j’aime tant et me le rend si mal…) là où je suis cantonné ;

Par ces motifs :

Décide : D’y revenir seulement lundi prochain ;

Et de parler d’autre chose aujourd’hui.

 

D’ailleurs, c’est la dernière « pilule-empoisonnée » du gouvernement « Case-neuve » et de « Tagada-à-la-fraise-des bois » : Une véritable honte.

Et pourquoi donc ?

Eh bien il s’agit d’enseignement supérieur !

Vous le savez, pur produit de l’enseignement public (de la maternelle aux formations d’élite) j’ai été invité, sollicité, pressé de « restituer » ce que j’ai pu recevoir de mon pays à un moment donné de ma vie. Et pendant une bonne décennie, parce que je n’étais pas mauvais en fiscalité – mais aussi en droit de la sécurité sociale – j’ai donc bourlingué de facultés en facultés, de formations professionnelles en formations professionnelles, de grands ékoles en grandes ékoles, pour initier – voire plus – des post-adolescents aux délices des mécanismes des prélèvements obligatoires.

Avant de lâcher prise au moment de « mon exil ».

Un boulot très mal payé, très prenant, mais tellement « jouissif » que j’y ai pris un réel plaisir.

 

Donc, de mon époque, l’enseignement était constitué de strates : On te prenait des gamins issus du collège (et son enseignement obligatoire), pour te les orienter à l’entrée du lycée dans des « grandes catégories » du « bac-à-lauréats ». Les scientifiques, les littéraires, les bio, les technologiques, etc.

Une fois le bac obtenu et ce n’est désormais pas trop difficile – il suffit seulement de ne pas rendre copie blanche – l’inscription en enseignement supérieur est de droit.

Les meilleurs sont sélectionnés pour intégrer une « prépa », sur dossier et entretien individuel en vue d’accéder dans les meilleures « sup-de-co » ou ékoles d’ingénieurs, d’administrateurs du bien public, etc.

Il est vrai que dans celles du public, il s’agit d’un concours. Dans les autres aussi, mais également d’une histoire de pognon : Les droits coûtent un blinde et entre les bourses à obtenir et les prêts-étudiants qui font le bonheur des banquiers (et plus rarement des mécènes), c’est un véritable business assez lucratif.

Les autres vont en faculté.

Là, pas de sélection en L1 : Il y a normalement de la place pour tout le monde, quelle que part. Il suffit de chercher.

En revanche, la sélection intervient à la fin de la L1 : Faut s’accrocher et parfois s’arracher pour passer en L2.

Après, ça va tout seul jusqu’en fin de M1.

 

Là, si l’étudiant poursuit en M2, il s’agit de se faire prendre dans une des filières proposées : J’y ai participé dans plusieurs facs. Examen du dossier, lecture des lettres de motivation, analyse du CV et du parcours de l’impétrant.

Puis entretien oral : On jauge le candidat, sa réelle motivation, on tente d’estimer son potentiel, son niveau, ce qu’il peut encore avoir dans le ventre en une demi-heure.

Pas facile, très chronophage et il arrive qu’on se trompe.

Là encore, une fois entrés, globalement ils ressortent tous diplômés. Pour échouer, il faut vraiment faire « copie-blanche » ou taper un prof.

 

Mais l’objectif, outre de ne pas trop faire « flancher » le niveau général et donc la réputation du Master, c’est de détecter durant toute l’année de cours, les « potentiels » qu’on ira pousser jusqu’en doctorat.

C’est que la machine « enseignement-supérieur » a besoin de main-d’œuvre qualifiée pour s’auto-entretenir et propose aux doctorants de participer aux enseignements dispensés moyennant l’encadrement des recherches indispensables à une thèse qui se tient…

 

Dès lors, tout est imbriqué et notamment la « réputation » d’une filière qui la rend « attractive », à partir de cette « sélection d’entrée ».

Bing : Les meks en charge de tout ce boulot vont pouvoir désormais jouer aux dés et faire des choix aléatoires avec l’avenir professionnel de vos petiots.

J’admire.

La sélection à l’université par tirage au sort a en effet été décidée en catimini entre les deux tours des élections présidentielles, alors que tout le monde avait les yeux tourné ailleurs.

 

Une décision scandaleuse et grave qui a été prise par le gouvernement sortant le 27 avril. Scandaleuse sur la forme : Une simple circulaire ministérielle et une date choisie pour que le texte passe inaperçu !

Et gravissime sur le fond : Le refus idéologique, dogmatique même, de toute sélection sur des critères de compétence conduit à un arbitraire absurde du tirage au sort !

 

L’origine du problème est archi-connue : Le bac est considéré comme le premier grade universitaire, car les jurys sont présidés par un universitaire qui, de facto, n’a aucun pouvoir, les consignes de correction étant données par le rectorat.

Cette « fiction » permet à tout bachelier d’accéder, comme je viens de le dire, librement à l’université. Ce principe connait des exceptions, puisqu’il existe des filières sélectives dès le départ (comme les IUT) ou au bout d’un an (comme la médecine avec son numerus clausus).

En outre, la liberté est partielle, le droit à l’inscription n’étant automatique que « dans un établissement ayant son siège dans le ressort de l’académie où il a obtenu le baccalauréat ou son équivalent ou dans l’académie où est située sa résidence ». 

 

Critère totalement idiot de la « sectorisation » certes, parce qu’on peut aller faire des études dans un pays étranger, si le dossier est jugé de qualité, mais, à l’intérieur de l’hexagone, il existe des barrières d’une académie à l’autre, qui ne peuvent être franchies que par des critères arbitraires !

Mais bon…

Car il arrive souvent – surtout avec l’afflux croissant d’étudiants – que la capacité d’accueil ne permette pas d’admettre tous les candidats, comme en Staps-activités physiques et sportives, sciences de l’éducation, Arts du spectacle, mais aussi parfois en LEA, Droit ou Psycho, comme je viens de vous l’expliquer. 

 

La logique et les exemples étrangers indiquent une solution équitable : Le choix en fonction des compétences et de la qualité des candidats, suivant ses mentions au bac ou un concours d’entrée (comme dans les grands écoles ou les IEP), ou des prérequis, ou un examen du dossier, … et c’est du boulot.

Mais en « Gauloisie-des-élites », la sélection est un mot tabou à l’université et, au nom d’une égalité confondue avec l’égalitarisme, tout le monde a le droit de s’inscrire partout, alors que chacun sait qu’il n’est de pire injustice que de traiter également de choses inégales.

On confond encore allègrement dans ce foutu pays des lumières « égalité » en droit avec la notion d’équité. On croit encore dogmatiquement que le juste repose sur l’égalité alors que le juste est plus proche de l’équité que du reste, à savoir de traiter différemment des choses inégales.

On retrouve pourtant même cette notion d’équité – qui ne se nomme pas – en droit pénal notamment : Un même crime trouvera des sanctions pénales différentes en fonction de la situation des protagonistes à l’affaire.

Chacune des affaires pénales est différentes des autres et c’est pour cette seule raison que nous avons des juges du fond dans l’appareil judiciaire.

Sans ça, on les remplacerait séance tenante par des logiciels et des robots…

 

Ceci étant pour en revenir à nos facultés, faute de vraie sélection, on a mis en place une usine à gaz qui coûte à la finance publique avec des filtres successifs qui pouvaient se terminer par un tirage au sort.

Celui-ci n’ayant pas de bases légales, les tribunaux ont souvent annulé ces décisions.

Le gouvernement, n’ayant pas le courage de proposer une sélection sur critères universitaires, a voulu redonner sa base légale à ce système en présentant au CNESER un texte en janvier dernier.

Sujet particulièrement sensible : Des représentants étudiants aux élus enseignants, en passant par les présidents d’université, tout le monde s’opposait à cette pratique jugée absurde et barbare.

Face à la levée de boucliers des opposants au projet, le gouvernement a retiré son texte pour ne plus en parler… et le publier, sous forme d’une circulaire adressée aux recteurs et présidents, au BO de « les-duc-à-Sion » nationale ce 27 avril 2017.

Une date qui fait écho à la fin de la campagne de l’entre-deux-tours, et les lycéens et étudiants, dont certains étaient en vacances ou se préparaient à leurs examens, soit n’ont rien vu, soit étaient occupés à manifester contre le capitalisme !

Le sujet a été vite et totalement occulté.

 

Passons sur le fait que l’on a remplacé un projet d’arrêté par une simple circulaire : Cela pourrait être juridiquement discuté, car une circulaire de ce type (« réglementaire », puisque « créant du droit ») peut entrainer des recours devant un tribunal administratif.

L’examen du texte montre à quelle usine à gaz conduit le refus d’une authentique sélection : Les nouveaux bacheliers expriment des choix via le Portail admission-Post-Bac. S’il y a plus de candidats que de capacités d’accueil, on tient compte successivement de plusieurs critères : Le domicile, dont on vient de souligner l’absurdité, puis l’ordre des choix par le candidat, en fonction donc de la priorité parmi l’ensemble de ses vœux.

 

S’il reste alors des candidats ayant le même rang de classement, on accorde la priorité aux étudiants mariés, pacsés ou concubins.

Message subliminal : « Pour obtenir la filière de votre choix, concubinez, zouquez, baisez, quoi » !

On procède de même pour ceux qui viennent d’une autre académie.

In fine, si l’on manque toujours de place, pour choisir entre ceux qui ont un même ordre de priorité « il est recouru à un tirage au sort entre ceux-ci ».

Rappelons que l’ex-secrétaire d’État aux universités, « Titi-Man-t-on », avait déclaré que le tirage au sort « est le plus bête des systèmes ».

Il a raison… mais il est, avec « Nagea-Va-l’Eau-Belle-qui-sème », à l’origine de ce texte.

 

Cette situation est typique des blocages à la gauloisienne :

– Refus des solutions qui existent ailleurs (ici refus d’une sélection sur critères universitaires) ;

– Construction d’une usine à gaz pour faire face à la réalité qu’un refus dogmatique n’a pas fait disparaître ;

– Arbitraire le plus total et donc injuste (ici le tirage au sort, qui peut conduire à prendre un candidat incompétent à la place de celui qui pourrait suivre facilement la filière).

Mais la réalité se vengera et une autre sélection se fera ensuite, par l’échec à la fin de la première année, conduisant les étudiants à des frustrations et ruinant le contribuable, en raison du coût de l’encadrement (les TD notamment) d’étudiants voués à l’échec.

Ajoutons le manque de courage des politiques, qui refusent d’affronter la réalité et camouflent leurs décisions entre les deux tours d’une élection.

On se fout ainsi de l’avenir de la jeunesse, on se moque de l’argent du kon-tribuable et en plus on n’assume pas !

Merveilleux…

 

« Manu-Mak-Rond » avait, dans son programme, sans utiliser le mot de sélection, envisagé des prérequis à l’inscription dans chaque filière « pour enrayer la sélection par l’échec ».

Mais quels prérequis ? Comment vérifier que l’étudiant les possède bien ?

Les universités seront-elles autonomes (donc libres de leurs critères) pour les recrutements ? 

 

Cette circulaire ne suffira de toute façon pas à sécuriser juridiquement la situation pour ceux qui portent une dizaine d’affaires de pratiques déjà existantes sur le sujet devant les tribunaux. « Si le gouvernement a initialement préparé un arrêté, c’est qu’il est bien conscient que ce vide juridique ne peut être comblé par une simple circulaire. Elle pourra facilement être attaquée ».

Si le tirage au sort ne concernerait qu’un tout petit nombre de bacheliers à l’entrée de l’enseignement supérieur – moins de 1 % –, il ne devrait pas diminuer dans les quelques filières concernées cette année : 40.000 candidats supplémentaires sont inscrits sur APB, d’après les chiffres provisoires publiés en mars. « Nous avons actuellement 33.000 premiers vœux de candidats en STAPS, soit 5.000 de plus que l’an dernier, pour toujours environ 15.000 places », constate le patron de la  Conférence des directeurs et doyens de STAPS, qui alerte une fois encore sur la situation des facs de sport, qui ne peuvent plus pousser les murs alors qu’elles sont touchées par cet afflux depuis plusieurs années, sans moyens supplémentaires.

Si le ministère estime qu’en première année commune aux études de santé (Paces) il ne devrait pas y avoir de problème, en droit, l’incertitude demeure, selon la stabilisation des vœux à venir – les candidats peuvent encore en modifier l’ordre jusqu’au 31 mai – et les choix de chacun pendant les différentes phases d’affectation cet été. Pour l’heure, les doyens des facs de droit ne voient pas venir une explosion des candidats.

 

« C’est un joli cadeau de fin de quinquennat » en dit en revanche la présidente de l’UNEF.

« Autoriser ainsi le tirage au sort, c’est un premier pas vers la sélection à l’université, alors que l’urgence est de lui donner les moyens financiers d’accueillir tous les bacheliers, et de développer des cursus plus progressifs afin d’éviter ces engorgements et de lutter contre l’échec. »

Pour l’étudiante, c’est donc un joli cadeau au prochain gouvernement : « Tout le monde est contre le tirage au sort, donc certains pourront d’autant plus facilement défendre une sélection sur dossier, sur examen, sur prérequis… »

Probablement…

De mon temps, c’était assez simple : Premier arrivé aux inscriptions (donc bac avec mention), premier servi et jusqu'à épuisement des places disponibles (donc les plus motivés) !

 

Perso, j’y vois un héritage-catastrophique du quinquennat de « Tagada-à-la-fraise-des-bois », un de plus.

Alors que lui estime qu’il rend le pays dans un meilleur état qu’au début du quinquennat.

Si vous êtes d’accord avec son propos, dites le moi. Parce que moi, je ne sais pas où et en tout cas pas dans le monde de l’enseignement supérieur…

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/05/la-honte-la-casse.html

 


Législatives du fou-rire

 

Qu’est-ce qu’ils sont drôles !

 

Pendant que les djihadistes se font bien méfiants et inertes, « RèM-en-rêv » (pour République En Marche) va probablement avoir une majorité sinon absolue au moins « forte ». « LRD » va contraindre le président nouvellement élu à une cohabitation, c’est moins certain. Le « P.Soce », à les écouter va repartir en retrouvant ses brebis égarées de la présidentielle, une évidence. « Les Insoumis » et le « F.haine » vont capitaliser sur leur percée du 23 avril pour obtenir vingt, trente, quarante, cinquante sièges et que rien ne se fasse sans eux, naturellement.

Tous dingues, tous « hors-sol »…

 

Ces législatives réunissent tous les ingrédients pour être encore plus étonnantes que la présidentielle. Le mode de scrutin, d’abord, qui autorise les configurations très incertaines de triangulaires voire quadrangulaires. Une faible participation (pour se maintenir en triangulaire, il faut recueillir les suffrages de 12,5 % des inscrits) pourrait diminuer leur nombre, mais transformeront dans ce cas les premiers tours en autant de minis-21 avril : Au soir du 23 avril, l’écart entre le candidat arrivé deuxième et celui arrivé troisième était de moins d’un point dans 117 des 577 circonscriptions… 

 

La reconfiguration politique, ensuite, traditionnelle à l’issue d’une présidentielle, est en train de prendre les proportions d’un glissement de terrain général : Entre la gôche du « P.Soce » et les partis à la gôche de la gôche, entre la droâte du « P.Soce » et « RèM-en-règne », entre les mêmes et la droâte, ajoutez-y les traditionnelles révélations locales et parachutages surprises, ou encore le retour vers un candidat de quelques-uns des 8,5 % d’électeurs qui ont voté blanc et vous avez tous les ingrédients d’un joyeux bordel électoral.

De quoi s’exploser la rate…

 

La force du système majoritaire et la réplication sur 577 mini-territoires d’une tendance nationale pourraient en fait déboucher sur un paysage simplifié, voire simpliste : Une majorité absolue des « Mak-Kronistes » (qui deviendrait le nouveau centre-gauche), une forte minorité de droâte, des miettes pour les autres… Un récent sondage affirmait que 61 % des électeurs ne veulent pas donner une majorité à leur Président et pourtant, ça ne veut rien dire sachant que ces 61 % ne veulent pas de la même majorité.

Reste à les bouger…

Alors faisons le tri.

 

Au « P.Soce », c’est le retour des « mamies » qui font de la résistance, comme on l’a vu hier.

« Manu-Mak-Rond » promettait de changer la politique : Reconnaissons-lui d’avoir, d’ores et déjà, réussi son pa ri. Il n’en est que marginalement responsable, mais il n’empêche que son arrivée dans la vie politique gauloisienne joue le rôle d’un catalyseur bienvenu : Comme le PCF en son temps, le P.Soce est en train de se ringardiser à vitesse grand V.

Cette dissolution du « P.Soce » dans ses propres acides gastriques est en grande partie l’œuvre consumée président-sorti qui aura, grâce à son art incroyablement toxique de la synthèse, réussi à faire croire à une survie du parti de « Mythe-errant » bien au-delà de sa réelle capacité.

En réalité, le socialisme en Gauloisie est un patchwork boiteux de crypto-marxistes et autres lambertistes honteux, de sociaux-démocrates et de centristes plus ou moins calculateurs qui n’a tenu que tant que tenaient les gamelles électorales.

 

Les primaires « soces » avait achevé de réveiller les pires dissensions déjà largement attisées par les frondeurs pendant les cinq années pour aboutir au plus mauvais des cancres avec « Deux-noix-Âme-Mont » (« Monsieur Six Pour Cent ») et à une vaste récupération populiste de la part du bateleur « Mes-Luches » pour les égarés qui restaient.

Au passage, on admirera la capacité d’adaptation de ce dernier qui ne recule devant aucun déménagement pour s’assurer une place dans la prochaine Assemblée : Profitant des facilités offertes par le tourisme électoral, voilà notre homme qui se présentera à Marseille où les électeurs du crû pourront faire semblant d’élire un député local pendant qu’il fera semblant de les représenter.

 

Cela n’a donc pas traîné : Tout ce que le pays compte de barons socialistes commence à s’agiter pour tenter de trouver un point de chute alors que porter l’étiquette « P.Soce » va s’avérer complètement invendable aux prochaines élections. En cela, tout se déroule comme prévu.

Ce qui ne nous empêchera pas de nous gondoler d’hilarité en voyant les petits gestes désespérés de plusieurs nageurs-en-eau-trouble dans ce flot déchaîné.

Difficile de réprimer un rire-gras devant l’humiliation gratinée qui est appliquée à « Menuet-Valse » (on va y revenir), mais force est de constater que le bougre a absolument tout fait pour qu’on la lui inflige : Comme lâcheur, social-traître, on ne peut pas faire mieux et il est plus que temps que soit récompensée sa trop grande souplesse essentiellement due à une absence totale de colonne vertébrale.

Un mollusque aurait plus de consistance.

Il devra donc se trouver un petit canton douillet pour tenter de se faire réélire, mais finira minablement pour l’ex-Premier ministre du pays sous état d’urgence.

 

Je ne vous raconte pas non plus la catastrophe « Nagea-Va-L’eau-Belle-qui-sème ». On a appris avec émotion qu’elle va devoir se trouver un vrai job à défaut d’une circonscription gagnable alors que la plupart de ses kamarades seront recasés dans leurs administrations respectives, où sont déjà élus quelle que part.

C’est ainsi qu’un triumvirat de grands-mères soces se sont rassemblées pour tenter de se la jouer du mouvement (cf. post précédent).

Avec leur superbe accroche, de telles marraines et un tel passif derrière lui, « le mouvement » créé aura tout pour plaire, à commencer par une épaisse couche de peinture pour camoufler les vieux relents de « soce-à-l’isme » des années 60 que les porteuses de projet réincarnent si délicieusement.

La prudence conviendrait d’ailleurs de les conduire à appeler leur mouvement « Depuis hier » tant on sent déjà qu’on sera en prise directe avec un passé dont plus personne ne veut entendre parler.

Restera l’épineuse question de l’ineffable « Ségololo »…

Soyons optimistes : Si le Président a réussi à couler la Marine, peut-être pourra-t-il en faire autant avec la Royal. Quoi qu’il arrive ensuite, le pays lui devrait de toute façon une fière chandelle.

 

Idem à droâte : Voilà nos candidats au renouvellement de leur poste de député en train de bricoler le programme déjà passablement cabossé du candidat présidentiel pour tenter, une énième fois, de dissoudre les rares traces de libéralisme et de mesures un tantinet kouillues dans des barils entiers de social-démocratie redistributive, parfaitement et totalement imbuvable.

Le bilan est franchement réjouissant : La gôche, arc-boutée sur ses dogmes passéistes, est en train de mourir de ses contradictions, ses guerres de chapelles et son incapacité dramatique à répondre aux besoins de la population.

La droâte, cadencée sur la gôche depuis « Mythe-errant » et sa cynique arnaque frontiste, suit le même chemin avec la même fébrilité. Dans quelques mois, on peut espérer un petit dépoussiérage de ces vieux partis d’après-guerre. 

 

Si ça bouge encore au « P.soce », c’est que ça remue et ça se tortille dans tous les sens pour échapper à l’évaporation pure et simple, à la disparition spontanée, à la volatilisation des idées et des hommes bien entamée par le processus électoral présidentiel.

Le nouveau Président a été élu mais ne gouverne pas encore, l’ancien Président nous a assuré gouverner jusqu’au bout mais semble surtout occupé à arroser les chrysanthèmes. Depuis il inaugure ses nouveaux locaux et va aller pointer au Conseil Constitutionnel. On en conclurait faussement qu’il n’y a pas de mouvement.

C’est même tout le contraire.

Et pourtant avec seulement 6,36 petits points qui sont venus couronner tant d’efforts et d’espoirs, à peine plus que « Du-pont-gnan-gnan » et ses 4,70 %, et si loin, tellement loin derrière l’ex-sénateur insoumis aux 20 points insolents que le « P.Soce » aurait bien voulu faire entrer dans son jeu, soyons élégants, ne nous interrogeons pas trop sur les voix en provenance des écologistes.

 

Ne parlons même pas de celui par qui tout cela est arrivé premier au concours qui, après avoir plaisanté sur tout ce qui fait la vraie gôche – les 35 heures, le statut des fonctionnaires – a eu l’audace de quitter un gouvernement « soce » et de se présenter en solo à la présidentielle, comme ça, directement, sans aucune expérience électorale préalable, le voilà maintenant Président.

Mal élu, par défaut, d’accord, mais c’est à peine réconfortant car il a l’idée fixe de présenter des députés aussi peu socialistes que possible dans toutes les circonscriptions.

Complainte des 295 députés PS et apparentés : Mais que sont devenus les 29 % de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » de 2012 ?

 

Bref, c’est le « Sauve-qui-peut » sous le soleil diurne. Car, à chacun ses méthodes. « J’y-Sais-Combat-des-lys », en bon chef d’un parti en passe de devenir fantôme, ne pense qu’à assurer la survie de ses députés selon la méthode éprouvée de la « synthèse ». Il prenait encore tous ses crayons de couleurs, ses ciseaux et sa colle pour vous concocter une plateforme législative qualifiée de « constructive », c’est-à-dire susceptible d’être « Mak-Rond-compatible » et « vigilante », c’est-à-dire susceptible de capter l’attention des électeurs de « Deux-noix-Âme-mont » voire de « Mes-Luches ».

Superbe salsa…

Cocktail de reprises, de mélanges et d’abandons, le programme du « P.Soce » va jusqu’à proposer d’habiles nouveautés qui ne viennent ni des uns ni des autres tout en rappelant furieusement les uns et les autres. Plus de revenu universel à l’horizon, mais un capital de départ de 10.000 euros pour tous les jeunes adultes ; plus d’abrogation de la loi Travail, mais pas question de procéder par ordonnance pour l’approfondir. On n’y retrouve même plus la contribution sociale sur les robots qui constituait le cœur du projet « soce » au moment de la présidentielle !

Et ce parti-là pense renouveler 80 sièges de députés au mieux sur les 295 détenus aujourd’hui.  Si l’on en croit les projections actuelles, c’est follement optimiste. L’institut Opinionway ne leur accorde que 28 à 43 sièges.

 

Comme on comprend « J’y-aime-Air-Eau » qui préfère de beaucoup les fondations en bonne et due forme, plutôt que les « refondations » hypothétiques. Les postes y sont plus pérennes et les fonctions plus tranquilles.

Le sortant commémorait l’abolition de l’esclavage et a confirmé qu’une fondation pour la mémoire de l’esclavage verrait le jour en 2018 et qu’elle serait présidée par le premier des-ex-premier-des-sinistres du quinquennat achevé.

Voilà un petit sauvetage appréciable : Non seulement notre discret ministre des Affaires « étranges-air » va pouvoir couler à nos frais une retraite pas trop bousculée, mais il échappe aux disputes du parti. Excellente affaire pour un homme de sa placidité.

 

On revient sur le cas du déserteur, le migrant politique qui ne se retrouve aujourd’hui pas loin d’être un apatride.

« Menuet-Valse » qui n’a pas fait montre de beaucoup de brio politique ces derniers temps, c’est le moins qu’on puisse dire, mais il a au moins compris une chose : Tout Premier-sinistre qu’il fut, l’étiquette « P.Soce » risque de ne pas suffire pour préserver son poste de député.

Il est effarant : Ne doutant de rien (« Je suis, enfin j’étais, le Premier ministre de la France»), il est arrivé l’autre jour sur RTL en assénant à la stupeur générale qu’il était candidat de la majorité présidentielle pour les prochaines législatives.

Petit problème : Au « P.Soce », il est menacé d’exclusion pour désertion, tandis que chez « RèM », où l’on tient beaucoup au renouveau et à la fraîcheur en politique, l’enthousiasme à l’idée d’accueillir cet « ex-là » en mal de siège de député n’est pas débordant : « Menuet-Valse » : « Je t’aime, Manu, je t’ai toujours aimé. Vive la République, vive la France et vive mon poste de député… » Réponse : Heu… mets-toi dans la file d’attente…

Mais vous aurez noté qu’avec une grande magnanimité, il n’aura pas à se faire dessouder par un « Mak-Kroniste ».

Tous les autres seront là pour s’en occuper et étriller l’impudent impétrant.

 

Bref, les semaines à venir, même depuis « ma lagune », promettent de ne pas manquer de piquant extravagant.

J’adore !

On n’aurait pas eu le même « sport » avec un « Fifi-le-souteneur », ni même « Juppette », finalement.

Quant à envisager une élection de « Marinella-tchi-tchi », forcément, il y aurait eu un « front-républicain » qui aurait tué le suspens et l’aspect comique de ce qui se joue en ce moment.

À moins qu’elle ait su faire son « coup d’État » avant les législatives : Vous n’auriez rien à craindre, j’aurai repris mon fusil d’assaut et mes commandos-Corsi pour venir sauver ma patrie de la « peste-blonde »…

 

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http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/05/legislatives-du-fou-rire.html

 


L’incroyable !

 

On s’y attendait, mais tout de même…

 

Édouard Philippe, un des fils spirituel de « Juppette » à Matignon, voilà qui m’en un large bouche un coin : Sont-ils en train de nous faire une union-nationale de gouvernement ?

Beau transfuge pour « REM-en-rêve » de chez « LRD ». Une splendide opération de récupération qui assure une avance confortable aux prochaines élections législatives.

Le petit « Mak-Rond », il est en train de réussir « la synthèse » que « Gras-nul-laid » n’a jamais été capable de faire une fois arrivé « au Château ».

Splendide.

 

Député-maire LR du Havre devient à 46 ans chef du gouvernement de « Manu ». Fidèle soutien de « Juppette », souvenez-vous, il était à ses côtés pendant la primaire.

« Quand ça change, ça change… Faut jamais se laisser démonter. »

Lui, c’est un adepte des Tontons Flingueurs, qu’il cite allégrement. Comme ce 11 janvier 2017, dans une chronique pour Libération, en faisant parler le majordome du Mexicain des Tontons Flingueurs, Jean. Il sait aujourd’hui que sa nomination crée des remous à droâte qui risque de faire exploser son parti et qu’on « va le retrouver, éparpillé par petits bouts, façon puzzle » pour paraphraser Audiard.

 

Souvenez-vous, il est arrivé en politique …par « Michou-Roro-Card » et le « P.soce ». On est alors en 1990. « J’avais grandi dans un milieu plutôt à gauche où l’on votait socialiste, et il y avait chez lui un côté social-démocrate assumé qui m’allait bien », confiait-il au « pointfr » en juillet 2016 pour rendre hommage à son mentor d’antan, dont il se « sentait proche » politiquement. C’est «Roro-card », « qui avait largement conditionné mon intérêt pour la vie politique, et Juppé, qui est celui qui, pour moi, incarne le mieux ce que doit être un responsable politique et un président », décrivait-il.

Le grand écart qu’on retrouvera en binôme dans la gestion du « Grand-emprunt » de « Bling-bling » en 2010.

Un hasard ?

Foutez-vous de ma gueule, tiens, on en reparlera à ma jument-verte et faites gaffe à vos abattis, SVP…

 

Dès 1995, il se rapproche de « Rue-Fnac », le maire du Havre jusqu’en 2012, puis participe à la création de l’UMP aux côtés de « Juppette ». Ils ne se quitteront plus et il se définira comme « indéfectiblement lié » à lui. Leur collaboration va durer quinze ans. Même quand « Juppette » est condamné en 2004 dans l’affaire des emplois fictifs du RPR, il est alors directeur général des services de l’UMP et rejoint un cabinet d’avocats dans le privé mais reste en contact avec l’ancien premier ministre.

Ils retravaillent brièvement ensemble en 2007 quand « Juppette » reste un mois ministre de l’Écolologie.

Battu aux législatives, il doit quitter le gouvernement. Alors notre homme devient directeur des affaires publiques d’Areva. Un poste qu’il occupe jusqu’en 2010, date à laquelle il prend la succession du maire du Havre.

Sa carrière politique est lancée.

 

Il devient le « porte-la-parole » de « Juppette » pendant les primaires. « Que nous laisse-t-il ? Une forme de mystère et l’essentiel : L’ambition de parler juste et d’agir bien, le souci de rassembler, le refus des facilités démagogiques, la primauté du fond, le sens de l’État. Et la niaque d’être à sa hauteur », écrira-t-il le 8 mars dans son bouquin.

S’il était convaincu que le maire de Bordeaux était le meilleur choix pour l’Élysée, il s’interrogeait parfois pendant la campagne sur le choix final des gauloisiens et la volonté de passer à une nouvelle génération. Après la primaire, ce « juppettiste » avait été intégré à l’équipe de « Fifi-le-souteneur » au nom du nécessaire rassemblement. Il avait finalement claqué la porte du QG le 2 mars, après l’annonce de la mise en examen du candidat, évoquant un « souci de cohérence ».

« J’ai soutenu François Fillon après la primaire, parce que c’était le principe même de la primaire. Cela me semblait la meilleure façon de défendre des valeurs et des idées auxquelles je crois. Depuis quelques jours, on a changé de tonalité, on est revenu sur des engagements qui avaient été pris », énonçait-il alors.

Avec une quinzaine d’autres élus locaux, il a depuis publié plusieurs tribunes dans L’Opinion pour dénoncer le faible niveau de la campagne présidentielle. 

 

Ami du nouveau président depuis 2011, le maire du Havre partage avec le nouveau président le souci de ne pas oublier l’Histoire. Ceci dit, on attend avec impatience la composition de son gouvernement : Ça va être fort drôle, présume-je.

Déjà, on connaît quelques noms de l’équipe de « Manu-Mak-Rond ». On sait qu’Alexis Kohler, Philippe Étienne et Patrick Strzoda, sont devenus respectivement Secrétaire général de l’Élysée, Conseiller diplomatique et Directeur du cabinet du Président nouvellement élu.

Je n’ai pas encore leurs CV complets, mais ce sont en tout cas des noms qui fleurent bon la campagne et les terroirs « auvergnats »…

Et pendant ce temps-là, le « big-boss » aura enfilé son costume de « chef de la guerre ».

Et pour cause ! Il n’y a pas que la bataille des législatives à gagner.

 

Écraser le « P.soce », c’est fait.

Exploser les « LRD », c’est en cours.

Remettre à sa place « Bébé-roux » du « Mac-mo-Dem », c’est terminé.

Reste à se construire une forteresse du « centre-total » ou de « l’extrême-centre » (pour singer « Co-Luche ») et se servir de « Mes-Luches » et de « Marinella-tchi-tchi » pour mieux la défendre, c’est son choix stratégique.

Bon, le premier va se faire laminer, la seconde pourrait aller boire la tasse plus tôt que prévu, même si rien n’est encore gagné.

Du coup, en bon stratège, il capitalise sur ses points de faiblesse, la lutte contre le terrorisme et la gestion des conflits dans le monde car il le sait, il a tout à prouver.

Présentant l’image d’un homme neuf lors de la campagne pour plaider pour le renouvellement de la classe politique, le nouveau président de la République a également et par conséquent souligné son manque d’expérience notamment sur les questions régaliennes. À l’occasion de son investiture, le chef de l’État a donc multiplié les symboles en direction du monde militaire.

« On sait très bien que sur ces questions régaliennes, Emmanuel Macron a plus à prouver qu’un autre président », estime un journaliste. « Les questions économiques, il les maîtrise parfaitement. Les questions régaliennes, on l’a vu notamment lors des débats, il les maîtrise un peu moins. Il doit donner des gages. »

 

Après avoir prononcé son premier discours de chef de l’État, son premier geste a été de passer en revue les troupes dans les jardins de l’Élysée. Au même moment, tradition oblige, 21 coups de canon étaient tirés depuis les Invalides, de l’autre côté de la « Seine-sur-Paris ». Une répétition grandeur nature pour le nouveau Président – le seul à ne pas avoir effectué son service militaire – avant le défilé du 14 juillet.

Après avoir été investi, le chef de l’État, tout le monde a pu le voir, a remonté l’avenue des Champs-Élysées à bord d’un véhicule militaire pour aller raviver la flamme sur la tombe du soldat inconnu. Une première pour un président.

Debout, saluant la foule, par ce choix inédit, il a souhaité afficher son soutien aux « militareux » : On ne sait jamais, il vaut mieux prévenir que guérir et on se souvient des déconvenues de son prédécesseur il y a de ça quelques années avec ses « manifs pour tous » alors qu’il gambadait en scooter dans les rues du quartier à conter fleurette auprès d’une starlette : Une belle panique ce jour-là, puisqu’un tueur se promenait entre La Défense (tout un symbole…) et justement les Champs-Élysées. On ne l’aura retrouvé complètement shooté que quelques jours plus tard dans un parking de Levallois, crois-je me souvenir.

Mais pas seulement aux militaires, aux forces de l’ordre également, sa garde rapprochée.

 

En redescendant l’avenue à bord d’une voiture civile mais fortement blindée, pas encore dans le commerce, il a fait une halte au 102, pour rendre hommage à Xavier Jugelé, le policier assassiné lors d’une attaque terroriste juste avant le premier tour de l'élection.

Le 102 ? Bé oui, c’est l’adresse de la boîte gay ultra-branchée, là où il y a encore quelques années on pouvait, paraît-il, croiser le banquier à qui tout réussissait.

Depuis devenu archimillionnaire et même Président du pays…

Là encore, foutez-vous de ma gueule en m’expliquant qu’il s’agit d’un hasard. On en reparlera à ma jument-verte et faites gaffe à vos abattis, SVP…

Parce que ça fait deux « hasards » dans le même post.

Et je peux même vous en sortir un troisième : Quand celui-là s’est fait descendre, le surlendemain, le même mais dans les locaux du FSB est passé de vie à trépas.

Et encore un quatrième : On a glosé sur les « Mac-Rond-Leaks », et pas une semaine plus tard, ce sont 200.000 entreprises dans le monde qui se sont faites hackées.

Curieux, non ?

Ce qui statistiquement fait de toute façon beaucoup trop.

 

Avant son élection, le Président avait assuré qu’il réserverait son premier déplacement aux forces gauloisiennes engagées sur les zones de combat à l’étranger. Une visite est effectivement prévue d’ici la fin de la semaine.

Mais avant, le nouveau président de la République s’est envolé hier pour Berlin, afin de rencontrer la chancelière sortante : Déjà une promesse non-tenue !

Pour remplacer ce geste symbolique, une rencontre avec le chef d’État-major des armées a été organisée dès dimanche après-midi…

« Ce n’est pas innocent de remonter l’avenue des Champs-Élysées à bord d’une ‘‘command car’’, ce n’est pas innocent de recevoir les chefs d’État-major dès cet après-midi », décrypte un « journaleux » politique. « Emmanuel Macron veut s’installer dans le costume de chef de guerre et lever tout de suite les doutes. »

Et puis malgré un programme chargé, il a souhaité aller rendre visite aux soldats blessés à l’hôpital militaire Percy à Clamart, dans les Hauts-de-Seine. « Pour défendre notre nation et la liberté dans le monde », assure-t-on dans son entourage.

Il a pu rencontrer le sergent Philippe blessé par balle au Mali, le caporal-chef Kevin Emeneya, blessé en 2010 en Afghanistan par un tir d’insurgés, et le 1ère classe Geoffrey Dhaenens, blessé par un engin explosif au Mali.

 

Notez que pendant la campagne, le soutien affiché de « Le-Riant », ministre de la guerre, lui avait déjà apporté une certaine envergure et un peu d’étoffe sur ces questions militaires. Cette investiture a été, semble-t-il, l’occasion de montrer que le président se serait donc aussi mué en « chef de la guerre ».

« Cela montre qu’il assume les opérations à l’extérieur qui servent les intérêts des Français, et notamment face à la menace terroriste ».

Euh… Outre les codes nucléaires, peut-être qu’ils ont aussi causé des dossiers « homo » en cours, pendant la passation des pouvoirs ?

Bref, le changement dans la continuité alors ?

Non, ça, ce n’est pas de lui, mais d’un ex encore vivant de nos jours…

C’était en 1974, lui aussi était jeune, il bouffait du lion à tous les repas et voyez donc où en est arrivé le pays.

Car celui-là n’a jamais pu être réélu…

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/05/lincroyable.html

 


Elle vient de perdre la mairie de Paris.

 

Finalement, je vais finir par l’apprécier

 

Et ça, rien que la perspective, j’adore déjà.

Car attention, grâce à l’élection de « Mak-Rond » et la déroute des « sortants », « Sœur-Âne » vient de former un trio infernal avec « Titine-Eau-Brie » et « T’Oublira » : C’est « dès demain » !

Superbe.

 

Il n’y a pas à dire, je sens que ce gars-là, je vais l’aimer, car c’est à lui qu’on doit ce splendide attelage, celui de l’indépendantiste guyanaise, de l’énârque des 35 heures et de l’ex-inspectrice du travail…

Attention, entre l’ultramarine ayant « gardé les sots » et les deux ex-copines qui ont eu une sévère fâcherie réciproque de plus de 5 années, arriver à se retrouver dans un même « mouvement », « sensibilité » ou « courant » du « P.soce » désormais moribond, il y a de quoi rire…

D’ailleurs j’attends le moment où « Âme-mont » viendra rejoindre les trois « pompon-mamies-girls » pour bien enterrer le bidule, que j’en salive par avance !

 

Finalement, elles perpétuent désormais cette éculée tradition avec le mouvement « Dès demain », né dès aujourd’hui, jeudi dernier, même si le changement, ce n’est plus maintenant mais « dès hier ».

Qu’on ne s’y méprenne pas, il ne s’agit pas d’un nouveau parti politique, mais d’un « mouvement citoyen », assure sans rire madame la mairesse des Parigots.

À la base de cette initiative, aussi inédite qu’audacieuse, une tribune publiée dans Le Monde, signée par près de 160 personnes, dont l’ancienne ministre « La-branchue », le photographe/(philosophe) Yann Arthus-Bertrand – celui qui la planète dans son objectif et se met à penser à elle par lui-même – et, par exemple le chanteur Jacques Higelin (celui de « Champagne »… que je pensais qu’il était mort à force de reporter ses concerts), dont l’un des plus célèbres tubes demeure « Irradié » – ceci expliquant probablement cela – tous soutenus avec de l’impôt local quand il s’agit de faire leur promotion par madame la mairesse… C’est franchement rigolatoire !

 

Au programme des réjouissances ? « Fédérer les initiatives locales », afin de créer « un espace commun, national, européen, international, à la fois de discussion et de promotion des solutions inventées tous les jours sur nos territoires. »

Arf ! Le bon-sens-près-de-chez-vous, c’est le Crédit-des-agriculteurs qui avait lancé le slogan, non ?

Là, on sent que les rédacteurs d’une telle feuille de route se sont copieusement essoré le rachis pour nous interpréter un sublime concerto pour tire-bouchon et vents-violents.

Parce que bien sûr, il s’agit de remuer de l’air : C’est bon pour la planète, n’est-ce pas ?

 

Les trois nanas sur le retour n’ont pas encore assimilé qu’elles se sont faites griller la politesse par « Mak-Rond »…

Voyons grand et ratissons large.

En effet, qui est concerné par ce grandissime projet ?

Pardi, « ce sont les citoyens engagés qui relèveront à la fois localement et globalement les grands défis auxquels est confrontée l’humanité ».

Ah bé tiens donc : Les Grands défis de l’humanité, rien de moins, vus par Madame Michu et le Père-la-Gloire au coin du zinc-local par un matin-aviné et ensoleillé…

Je vous le prédis : On va enfin trouver des solutions magistrales au problème de la vie sexuelle des mouches.

En revanche rien sur les questions essentielles, genre chômage ou sécurité au quotidien, préoccupations pourtant premières des gauloisiens-parigots ou lilloisiens qui ne sont même pas évoqués dans cette logorrhée bêtifiante.

 

Bref, à côté de ce viatique-là, la conquête de la planète Mars, chère au très incompris « Cheminable », fait figure de simple virée en Vélib’ à Paris-sur-la-Plage !

Figurez-vous, que j’ai pu en rire à gorge déployée depuis ma lagune…

Puis, histoire de donner corps à cette quête d’un avenir radieux, rien de plus simple : Il suffit de demander. Logique.

Ainsi convient-il de « libérer notre avenir français et européen de la catastrophe environnementale, de la casse sociale, de la faillite démocratique, de l’abandon des valeurs républicaines ».

Ah oui ?

Mais oui !

Que c’est kon ces gonzesses qui n’y avaient pas pensé plus tôt, tient donc…

Chiées ces nanas-là : Elles ne savent même plus comment perdre leurs mairies, à ce que j’en traduis…

 

« Le moment est venu de nous émanciper des vieux carcans d’hier et des débats strictement internes aux appareils politiques pour créer un mouvement. »

Du vent.

Violent vous ai-je dit.

Parce que oui, c’est vrai, la débâcle du « P.Soce » à la présidentielle est dans tous les esprits quand survient l’annonce de cette initiative.

Après l’humiliation de leur candidat, c’est aussi le tsunami des législatives qui s’annonce pour la rue de Solferino. Il ne va rien rester que la fille à l’accueil, derrière son comptoir.

 

Alors, perdu pour perdu, autant essayer de repenser la gauche et forcément avec un horizon bien plus, beaucoup plus lointain que 2017.

Une sorte d’assurance-obsèques.

Et d’ailleurs, il ne s’agirait même pas de recomposer le « P.Soce » a insisté « Sœur-Âne », mais de fonder un « grand mouvement d’innovation pour une démocratie européenne, écologique et sociale ».

Diantre…

Dingue !

Je l’adore : Elle a déjà perdu son magnifique bureau-rive-droâte, qu’elle s’imagine européenne écolologique et « soce-iale ».

Notez que d’un certain côté, il serait temps.

Mais bon, les trois meufs ont plutôt leur avenir derrière elle et ne se voient pas vieillir, finalement…

 

Il faut leur reconnaître au moins que dans l’urgence de la situation, en empruntant la sémantique qui a fait le succès du nouveau Président, elles lui rendre un hommage appuyé sans rendre compte : C’est dit, le mot banni désormais c’est « Parti » : Place aux … « Mouvements » !

C’est bien aussi le sens de la leçon que « Mes-Luches » a infligée au « P.soce ».  « Dès demain » n’est d’ailleurs pas le seul « mouvement » dont la création a été annoncée.

Signe de la dégénérescence-finale soce, même « Âme-mont » – pourtant soutenu et par « Titine-eau-Brie », « Sœur-Âne », et « T’Oubliera » lors de la Présidentielle – a indiqué de son côté qu’en juillet verrait le jour un « mouvement transpartisan »… 

Un de plus : Marrante cette contagion-là.

Ce doit être l’effet d’un virus aérobique : Faudra que je me méfie quand je rentrerai (peut-être) au pays.

Parce qu’il a l’air de rendre dingue, vous savez, de ces maladies dont on meurt ou on en reste idiot…

 

Comment se sortir de ce maelström général ?

Les fondateurs de « Dès demain » en disent vouloir échapper à un « face-à-face entre ceux qui prônent la dérégulation et ceux qui misent sur la démagogie pour renverser la table ».

Ni « Mak-Rond », ni « Mes-Luches » en quelque sorte.

Et de réaffirmer haut et fort : « Dès demain n’est pas un parti politique » et n’a aucune ambition pour les législatives.

Et pour cause…, elles n’en auraient pas vraiment les moyens à seulement 160 signataires dont bien des troubadours.

Mais il paraît que ce serait bel et bien un mouvement permettant de rassembler des personnalités politiques d’horizons divers ainsi que des citoyens.

Seul compte le partage de quatre valeurs : La « démocratie, l’écologie, la solidarité et l’idéal européen ».

Hein, je te vous demande un peu ce qui le plus clivant, dans cette quadrature-là ?

Et d’immédiatement ajouter que les personnes encartées voulant le rejoindre n’auront pas à quitter leur parti.

Ouf : J’angoissais un peu de ne pas pouvoir prendre une carte des chez « Cheminable » ou du « Lassalien »…

Ce qui rappelle une fois de plus la petite musique de qui ?

Mais d’En marche !

Sauf que chez lui, désormais, ça s’appelle « République En Marche » (Rém et non pas règne) et que c’est désormais un parti qui exclut tous les autres dans ses rangs…

Questions de pépettes et de gros sous à venir…

 

Ne cherchez pas trop, « Dès demain » en deviendra un dès qu’il s’agira de collecter des fonds pour les futures campagnes municipales de ses fondatrices, alors que « le chose », il prend l’allure et les habits d’un « think-tank ».

Paradoxale.

Ce qui démontre bien la panique qui s’est emparée de leurs esprits.

« Sœur-Âne » a déjà perdu et elle le sait.

 

Et d’ailleurs, parmi ces 160 premiers signataires, on trouve notamment le député de la 7ème circonscription de Paris réélu depuis près de 20 ans et adhérent au parti depuis… 1972 : Un candidat d’avenir s’il en est !

Mais aussi des élus « écololo-bobos » comme la députée européenne « Kari-mama-D’elle-lit » la bien-pensante d’une autre ère…

Et puis des membres de la « société civile » très divers, comme un humoriste, le président du Samu social de Paris en passant par l’urgentiste-chef sont sur les rangs. Et encore des entrepreneurs, artistes, architectes, biologistes, avocats…

Moi j’adore : Ça sent le sapin pour la mairesse sortante.

Elle fédère ce qu’elle peut et elle peut peu…

 

Pourquoi donc cette mosaïque bien hétéroclite ?

Si la tribune indique de manière assez floue qu’il s’agit de « libérer notre avenir français et européen de la catastrophe environnementale, de la casse sociale, de la faillite démocratique, de l'abandon des valeurs républicaines (…) en faisant émerger en permanence des réponses nouvelles » (c’est dire s’ils sont à cours de thématiques renouvelées), l’entourage de la Mairesse parigote souligne l’importance du travail de terrain, des initiatives locales pour faire émerger ces nouvelles réponses.

Vous savez la grande réussite de « Ségololo » avec ses allures de madone, bras ouverts qui se laissait dire « laissez venir les petits-enfants à moi ».

Kon comme attitude. Le dernier qui a fait ça, il a fini cloué sur une croix et un de ses prédécesseurs a dû en picoler la cigüe jusqu’à la lie.

Ça ne leur a pas bien réussi, finalement.

 

Un site internet devrait mettre en avant ces initiatives, et un premier rassemblement devrait être organisé dans le mois à venir à Paris. Objectif : aboutir dans un an à « 100 propositions qui changeront la France et l’Europe ».

Ouh la vache ! Pourquoi n’y avoir pas pensé plus tôt, au juste ?

100, rien que ça. Et les 1.000 problèmes qui gâchent la vie des parigots et des lilloisiens, alors ?

 

Reste à savoir si ce nouveau mouvement va prendre racine, au milieu de tous les autres… ou s’étioler signant la fin du socialisme à Paris-sur-la-plage…

De son côté, on se rappelle de « Titine-Eau-Brie » reste une spécialiste de l’initiative passant par une tribune : Il y a un peu plus d’un an, elle signait déjà une telle tribune, intitulée « Sortir de l’impasse », où elle s’exclamait : « Trop, c’est trop ! », voulant signifier ainsi au gouvernement du moment qu’elle s’opposait de toutes ses forces à sa politique à base de loi Travail, pacte de stabilité et déchéance de la nationalité. 

Comme d’habitude avec « Titine », les choses en étaient restées là et le reste a été mouru, dépecé.

 

Aujourd’hui, vu les scores astronomiques de « Mak-Rond » dans la capitale, « Sœur-Âne » pense manifestement à sa réélection à Paris en 2020 avec cette alliance hors-sol et, pourquoi pas, à sa sélection aux primaires présidentielles du PS pour 2022. D’ailleurs, elle est suivie par ses lieutenants qui la poussent courageusement au feu de la première ligne, dont son adjoint « Pruneau-Juju-Lard » et  la député « Kaka-Bine Burger ».

Que des apôtres du « vivre-ensemble » à travers la culture et l’éducation, en mettant des voies à contre-sens dans les rues des obstacles partout où c’est possible et transformer les trottoirs en course d’obstacles…

 

Bon, là maintenant, il s’agit d’anesthésier la « machine-à-perdre » à droâte et se mettre dès après les législatives en ordre de marche pour dans trois ans.

Un calendrier « court », compte tenu des délires passés et des rancœurs encore actuelles.

Parce que moi, je ne rentre pas tant que « Sœur-Âne » fait le Grand-Guignol sur les bords de Seine. Il s’agirait de mettre fin au règne « soce » sur la kapitale de mon pays-à-même (que j’aime tant et qui me le rend si mal) pour fêter dignement les jeux olympiques quatre ans plus tard.

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/05/finalement-je-vais-finir-par-lapprecier.html

 


Euroclippers : Lettre au Président de la République

 

Des grands voiliers-écoles pour les jeunes !...

 

Monsieur Jean-Charles Duboc

Pilote B747 retraité (Air France)

à

Monsieur Emmanuel Macron

Président de la République

Palais de l'Élysée

55, rue du Faubourg-Saint-Honoré

75008 Paris

 

Copie : Son Excellence M. Alexandre Orlov,

Ambassadeur de Russie en France

 

Monsieur le Président,

 

Vous êtes maintenant à la tête de la sixième puissance industrielle de la planète et les décisions que vous prendrez influenceront l’avenir de notre pays, mais aussi, peut-être, celui de la planète.

 

Vous avez reçu un courrier de rappel, en date du 8 mai, sur un dossier qui remonte à 1991 et qui ne vous concerne pas directement. Vous étiez trop jeune.  Mais, personnellement, je m’en souviens très bien car j’étais à l’époque pilote d’Airbus A 320 et volontaire pour des vols en zone de guerre sur le Koweït, les EAU et l’Arabie Saoudite.

Ce dossier ne m’amuse pas et je préfère surtout consacrer mon temps à proposer des solutions originales, de rupture, adaptées aux défis actuels.

 

Je vous ai proposé la création d’une cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM) qui permettra de financer différemment la sécurité sociale mais aussi, et surtout, de relocaliser nos entreprises. Ce sera à vous, et aux hauts fonctionnaires des finances, de juger de la validité et de l’intérêt de cette proposition.

 

Concernant le monde de l’entreprise, vous trouverez ci-joint le descriptif du « projet Euroclippers » qui ambitionne de construire des grands voiliers-écoles pour la formation humaine des jeunes.

 

Il faut financer les études sur le financement des voiliers (par quirats), les coûts à la construction, la création d’un armement naval, les charges d’armement, etc… Pas évident, sachant que je n’ai pas de réseau qui puisse me mettre en relation avec des présidents des sociétés du CAC 40, car c’est seulement à ce niveau que je pourrai trouver des fonds. Ce projet comporte en effet un développement social où les navires seront financés par mécénat.

 

D’ailleurs, dans la phase de développement, j’ai l’intention d’étudier la possibilité de créer une ligne de grands voiliers-écoles qui permettra, chaque été, à des jeunes Français et à des jeunes Russes de naviguer ensemble entre Le Havre et St-Pétersbourg, en faisant escale le long des côtes de la Mer du Nord et de la Baltique.

Cela permettra de rapprocher la Russie de la France, de développer nos échanges commerciaux, de mieux nous connaître.

 

J’espère que le « projet Euroclippers » retiendra votre attention.

Je vous prie d’agréer, monsieur le Président de la République, l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles Duboc

 


La « Providence LLC » et les « MacRondLeaks »

 

Y’a un « truc » qui me chiffonne



Souvenez-vous, on s’interrogeait l’autre fois ensemble sur les zones d’ombre du premier de la classe du premier tour des élections présidentielles récentes.

Notamment sur ce point : « Alors qu’il a dirigé une transaction de 9 milliards d’euros, comment se fait-il qu’on ne trouve aucune trace de bonus dans ses déclarations ? »

Depuis, il a été élu « par défaut » à la Présidence de la République pour 5 ans.



Quand moi je fais une opération de ce type-là, avec mes moyens limités, c’est beaucoup de boulot. Un gars veut vendre (ou acheter) une activité, une boutique, un terrain, une maison. Il faut d’abord se faire une idée de qui peut l’acheter (ou la vendre). C’est la phase de « screening ». Passer une annonce serait contreproductif quand il s’agit d’une société, naturellement… L’impératif c’est que tout soit discret.
Il faut ensuite collecter des informations sur les cibles visées. 
Ne serait-ce que pour savoir qui contacter. Mais aussi se renseigner sur la valeur à l’échange, actif, passif, volume d’affaires, le positionnement sur le marché, sa croissance, la situation juridique, financière, détecter et chiffrer les synergies possibles, etc.

Puis engager des contacts utiles avec les décideurs. Fixer « un prix qui ne se refuse pas », y revenir 100 fois, lever les barrières psychologiques, physiques, juridiques, financières et autres, une à une.

C’est complexe, compliqué et quand on arrive, peut-être, à un accord, il faut mettre en place, rédiger, régler les « problèmes d’intendance » de dernière minute et autres qu’on n’avait pas vus de prime abord.

Tout ça se rémunère, bien entendu.


Les heures de travail, mais aussi, en cas de réussite finale, c’est-à-dire en ayant convaincu le vendeur et l’acheteur qu’ils ont fait tous les deux une bonne, voire une excellente affaire, ça se paye par des commissions qui couvrent les honoraires (qu’on aurait de toute façon facturés en cas d’échec) et il faut en plus qu’ils soient contents de les payer.

La com’ est là pour ça et est déterminée à l’avance en pourcentage du montant de la transaction. De 3 à 5 % pour les notaires et les petites affaires. Un peu moins chez les avocats.

Jusqu’à un minimum syndical de 0,5 % pour les plus grosses affaires chez les banquiers (qui se rattrapent en vendant l’argent nécessaire à l’opération à travers un prêt, lui-même refinancé par un emprunt).

Or, 0,5 % de 9 milliards, ça fait 45 millions…

Avec ça, on rémunère le staff, le back-office, l’actionnaire de la structure qui a fait l’affaire, l’apporteur de l’affaire, les intermédiaires et environ le tiers revient au type qui a fait « office de » cheville ouvrière (en fait, de chef d’orchestre de l’opération) : Je sais, j’ai déjà fait.

Or, un tiers de 45 millions, ça fait 15 millions (d’après la « calculette-Windows », merci infiniment à Bill Gates…).

Vous comprenez mieux le propos de votre nouveau Président quand il affirmait qu’il était « à l’abri du besoin pour le reste de ses jours »…

Parce que 15 millions, c’est un train de vie de 1.000 euros/jour pendant 41 ans.

À peu près ce qu’il en disait d’ailleurs par ailleurs…

 


Oui mais alors, maintenant qu’il est élu pour 5 ans à gagner un peu plus du SMIC présidentiel, pourquoi ces « MacRondLeaks » sont venues polluer les toutes dernières heures de la campagne officielle ?

À quoi ça sert, puisque ça n’a de toute façon pas le même effet que le « Pénélopegate » qui a ravagé la candidature de « Fifi-le-souteneur », le « gagne-petit », depuis des semaines et des semaines, voire de longs mois entiers ?

Ça ne vous interroge pas, vous ?

Moi si.



On nous y révèle (on va y revenir) un « truc » qui n’est pas à la portée de tout le monde, mais qui reste une solution qui tombe sous le sens : Mettez-vous une seconde à la place du mek qui vient de toucher un bonus de 15 millions à pas 35 ans. Une fois les impôts payés « au pays », il en resterait certes un peu moins, mais il a tout intérêt à planquer son magot assez loin et se tirer avec : On refait rarement deux fois ce genre d’opération dans une même vie.

Et si ça disparaît du patrimoine du titulaire, c’est que c’est tombé dans un « trou-noir ».

Les « trous noirs », les « Panama-Pampers » en étaient farcis, mais rien n’en est sorti…

Car il n’a pas qu’en physique que cette « singularité » existe, mais également en droit, figurez-vous.

Très simple, je vous en ai d’ailleurs fait une « description-magnifique » dans le roman de l’été dernier (celui qui s’est prolongé outrageusement jusqu’en janvier de cette année) : Vous n’avez qu’à vous y référer et jeter un œil sur le mécanisme juridique du « patrimoine d’affectation ».

D’une simplicité biblique, d’autant que c’est parfaitement légal jusqu’en « Gauloisie-de-la-fiducie » (et pas seulement au Luxembourg ou aux îles tropicales).



Ceci dit, ce qui reste un « peu compliqué » pour celui qui s’y engage, c’est de ressortir les avoirs d’un trust vers un bénéficiaire désigné (hors décès du constituant), tout au long de sa vie.

Vous connaissez le fisc-gauloisien (et d’ailleurs), à chaque fois que « ça bouge », ça le démange.

L’astuce à employer c’est de mettre une société-écran qui fait « tampon » entre le trust et le bénéficiaire ou son constituant (qui devient également bénéficiaire). Le patrimoine est dans le trust, il n’appartient plus à son constituant : Plus d’ISF ni d’impôt sur le revenu sur les gains.

La société-écran, tant qu’elle n’a rien, c’est ensemble-vide. Et tant que « ça ne bouge pas » sur son compte, il n’y a même pas de déclaration à faire.

En revanche, quand « ça bouge », il faut ne pas pouvoir remonter jusqu’au trust, qu’on domicilie sans peine dans un paradis-opaque, ainsi que la société-écran qui va avec : Il sera alors toujours temps de payer de l’impôt sur ce qui ressort pour le croquer et ce n’est même pas de la fraude (contrairement à ce qu’en pense tous les abrutis qui ne savent pas).

Simple.



Pour résumer, s’il n’y a plus de patrimoine « MacRonesque », les revenus de celui-ci sont et seront de toute façon « blanchis » via une société écran, seulement quand le constituant-bénéficiaire en aura besoin.

Quand il n’en a pas besoin, il ne se passe rien : Même pas une déclaration d’existence à fournir au fisc-gauloisien.

Et justement, c’est ce qui se passe sous notre nez.

Certains ont relevé un compte bancaire non déclaré à la First Caribbean International Bank qui possède deux établissements, à Basseterre et à Nevis, dans l’État de Saint Kitts & Nevis, dans les Caraïbes (un gros rocher planté dans l’océan dominé par volcan du même nom).

Fax et coordonnées correspondent (ça, c’est facile) et le compte porte sur un « operating agreement », daté du 4 mai 2012, qui lui-même porte le nom et la signature de « MacRond », soit seulement 11 jours avant que l’intéressé ne quitte son poste à la Banque Rothschild & Cie, pour aller bosser chez « François III ».

Il ne savait pas encore et se voyait bien prof des facultés…

 


Pour moi, il ne s’agit pas de sa signature, mais on peut la modifier (je suis bien incapable de faire deux fois le même paraphe, mais je suis en revanche capable, parmi des milliers de faux, de reconnaître les signatures à « ma main ») et on peut disposer d’une fausse identité : On nous a déjà fait le coup avec « Nagy de Bosca », avec les comptes japonais du « Chi », j’en passe et des meilleures, puisque dans les fichiers « Clearstream » on a même été jusqu’à emmerder un homonyme italien d’un présumé farceur-fraudeur…



Ceci dit, ce n’est pas le plus intéressant dans ces « fuites ». Là où ça devient assez drôle c’est que cette signature emporte la formation d’une LLC dite « La Providence LLC », enregistrée tout ce qu’il y a de plus conforme avec le droit local.

« La Providence », j’imagine que ça vous parle, puisqu’il s’agit du nom du bahut où « Brille-gîte-Trognon » enseignait le francilien-natif et le latin-antique…

Jusque sous les tropiques, un nom qui peut paraître curieux, non ?


Précisons pour les béotiens, qu’une « limited liability company » (LLC) est une forme hybride de société qui abrite ses propriétaires derrière une responsabilité limitée dans la grande majorité des juridictions des États-Unis. Et pour exister, elles n’ont pas besoin d’être organisées à but lucratif. Une sorte de SARL civile, associative, pas commerciale.

La caractéristique principale d’une LLC qu’elle partage avec les « corporations » est certes la responsabilité limitée de ses membres, mais elle est aussi affranchie d’impôt sur les bénéfices.

Elle est souvent plus flexible qu’une corporation et est bien adaptée pour les entreprises avec un seul propriétaire, « unipersonnelle ».

Donc un choix d’éligibilité à l’imposition : Une LLC peut choisir d’être imposée en tant qu’entreprise individuelle, ou non. En utilisant la classification fiscale par défaut, les profits sont imposés personnellement au niveau des membres, non pas au niveau LLC.

Par ailleurs, les propriétaires d’une LLC sont appelés « membres » et non pas associés.

Et quand il n’y a pas de recettes, il n’y a pas de bénéfice, il n’y a donc pas d’impôt, pas plus qu’aucun mouvement bancaire, donc pas de déclaration à faire…

Tout en finesse !

 


De là à la nommer « Providence », soit c’est un coup tordu d’un « service qui n’existe pas », car ça date de 2012, pas ultérieurement, et il fallait être visionnaire quant aux chances du « petit-Manu » une demie-décennie plus tard, soit que nenni : C’est lui qui ne veut pas qu’on mette le nez dans ses affaires…

Et finalement, les « MacRondLeaks » ne nous apprennent rien de plus que ce qu’on pouvait savoir déjà : Elles confirment ce qu’on supposait.

Tout ceci est d’autant plus bizarre que si on avait vraiment voulu lui nuire, ces fuites auraient dû sortir en janvier ou février, au plus tard, pas en avril, date présumé du piratage, et certainement pas après le débat et avant le second tour.

Déduction logique : On ne veut pas vraiment lui nuire.

Juste l’avertir qu’on aurait pu le faire.

Juste lui rappeler « ses devoirs »…

Oui mais qui donc ?

 


Les 9 Go de données personnelles appartenant à l’entourage politique du boss d’en Marche ont fait surface et ont été rapidement relayées par Wikileaks.

Elles proviendraient, à première vue, du forum anonyme 4chan pro-trompiste.

Curieux !

Celui-là vient tout juste de passer le cap des 100 jours, se prend des coups de Trafalgar des juges en pluie serrée et il aurait eu le temps d’initier et de monter ce piratage ?

Le temps et la volonté d’impacter les élections gauloisiennes…

N’importe quoi !

 


Réplique : Un communiqué officiel « d’En Marche » a confirmé rapidement l’authenticité de ces documents tout en affirmant que des faux documents se glissaient dans l’ensemble.

Là, ils sont très forts.

On y trouve pêle-mêle ce qui semble être le contenu d’un disque dur et plusieurs courriels de collaborateurs et responsables politiques « d’En Marche ». Il faudra du temps pour passer au crible tout ça, mais à première vue, il s’agit de documents tout à fait banals.

Mais eux savent déjà qu’il y a des tromperies entremêlées.

Invraisemblable : Ils étaient prévenus, ce n’est pas possible autrement…



On y trouve d’ailleurs des notes de synthèse, des factures, des emprunts dont les montants sont loin d’être délirants, des recommandations et autres réservations, au milieu, bien entendu, d’échanges strictement personnels et privés, des notes personnelles sur la pluie et le beau temps, courriels de confirmation pour l’édition d’un roman, réservation d’une table entre amis etc…

Certains documents, notamment ceux présents sous la forme d’archive et de dossiers, ne semblent pas avoir le moindre lien avec le boss : Ils peuvent avoir été volés sur un espace appartenant à l’un de ses proches et n’ont donc pas forcément de rapport avec le nouvel élu.

S’il est possible également que des faux se glissent au milieu de cette montagne de documents qui ont plus ou moins d’intérêt, il faudra du temps pour les trouver.


De même, cela semble particulièrement difficile de penser qu’il y aura des documents compromettant dans ces échanges. Si cela avait été le cas, les leakers n’auraient pas attendu aussi longtemps avant de les sortir : Ils auraient fait tout leur possible pour remettre dans les mains de la presse ou de l’opposition des preuves accablantes contre leur cible. Même Wikileaks estime qu’il sera difficile de sortir quoi que ce soit avant longtemps et que cela ne devrait pas servir à grand-chose pour influencer le scrutin d’une quelconque manière.

Confirmation d’une chose : On ne veut pas influencer les électeurs.

Le message est totalement différent…


D’autant que jusque-là, les précédentes « révélations » portaient sur un tout autre aspect de celui qui n’était alors que candidat. Notamment un mail reçu de « VestiaireGay » laissant penser que l’honorable-Président serait homosexuel.

Un raccourci intéressant, d’autant que le courriel en question est envoyé à l’assistant parlementaire d’Alain Tourret, Françis Amorim Machado, pas à « Manu-soi-même ».

Justement l’assistant parlementaire d’Alain Tourret aurait commandé, pour le compte de ce dernier (70 ans au compteur) ou pour son propre compte et à trois reprises, de la drogue sur un site, en payant en Bitcoins…

Et si l’on cherche dans la chaîne de bloc Bitcoins, on trouve en effet trois transactions dont les dates et montants correspondent, ainsi que les adresses Bitcoin de destination des paiements indiqués dans les courriels.

Mais contrairement à ce que prétend certain, rien ne relie les adresses Bitcoin utilisées à Alain Tourret ou à son assistant.


Et la drogue, c’est visiblement un truc qui plait chez « Manu-MacRond » puisqu’on aurait découvert un courriel de commande de cocaïne pour lui-même…

Dans une photo d’un écran on peut voir, à l’appui des allégations, que Raphael Coulhon, à la direction des affaires finances de « En Marche », écrire à son destinataire « VIAL Domicile » d’acheter de la « c.. » pour le « boss ».

Arf : C’est sûr qu’on peut penser qu’il est chargé, mais pas à la drogue !

Aux amphétamines de guerre, beaucoup plus probablement, vu le rythme qu’il s’est imposé durant cette campagne.

De toute façon et jusqu’à preuve du contraire, aucune trace de ce mail dans le leak.

Ni aucune de « VIAL Domicile ».

Tout cela a fait « pschitt » comme en a dit « le Chi » à son époque.



Parmi tous les documents auxquels il est possible d’accéder, grâce à un lien apparaissant sur le compte Twitter de Wikileaks, en revanche on retrouve bien la trace d’un « operating agreement ». Le lien de Wikileaks conduit au site « Pastebin » un bloc-notes public en ligne permettant de publier des documents de manière relativement anonyme.

Et c’est bien là qu’on retrouve « La Providence LLC » du nom du lycée jésuite qui avait l’accueilli à Amiens dès 1993.

Un autre document trouvé sur « Pastebin » est un fax concernant une transaction entre « La Providence LLC » et la First Caribbean International Bank.

Le fax qu’aurait adressé la banque caribéenne à « La Providence » par un employé qui existe bien, date du 11 février 2015. Pas de 2012.

Plus sérieusement, un mois après le rachat d’une partie d’Alstom par General Electric.

 

Or, on se souvient que le 26 août 2014, il n’était pas encore candidat à rien, mais se voyait attribuer le poste de ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique dans le gouvernement de « Menuet-Valse ». À ce poste, il refuse la position prônée par son prédécesseur qui s’opposait au rachat de la branche Energie d’Alstom par la firme américaine General Electric. Le 4 novembre 2014, il autorise l’opération, pour un montant de 12 milliards d’euros.

Le rachat de la branche Energie d’Alstom par GE rapporte à vingt-et-un dirigeants d’Alstom – dont le mari de « Valy-Péte-cresse » – une prime spéciale à hauteur de 30 millions d’euros… 

Le 22 décembre de la même année, Alstom accepte, après négociations, de verser la somme de 772 millions de dollars au Département de la Justice des États-Unis. Il s’agit d’une amende pour des faits de corruption en Indonésie. Alstom avait plaidé coupable, après avoir déjà été condamnée pour des faits du même ressort en 2012 par la Banque Mondiale. 

Rappelons qu’en janvier 2016, General Electric a annoncé la suppression de 6.500 emplois en Europe, dont 765 en « Gauloisie », dans les activités Energie d’Alstom faut-il se rappeler…

 

Si des sommes d’argent ont été versées à « La Providence » par Alstom et/ou la General Electric, comme il est suggéré par cette mise en relation internetique, il n’y aurait pas d’autre option que de poursuivre le nouvel élu pour corruption.

C’est ce qu’on tentera de nous expliquer.

Là, franchement, depuis l’affaire des « bottines » des « frégates de Taïwan », je ne vois plus un ministre s’amuser à ce genre de chose : Beaucoup trop dangereux.

Ce serait à mourir de rire, surtout après l’affaire « Kaka-zut-hack » le ministre fraudeur de la lutte anti-fraude fiscale…

Ça ne tient pas debout une seule seconde.

Ceci dit, ces attaques incessantes n’ont pas fait grand-bruit. Pas plus que le dernier piratage du site du parti.

Alors, pour répondre au sens du message, faut-il chercher d’où vient le dernier coup ?



La plupart des observateurs pointent la Russie du doigt, car le mode opératoire de ce hacking ressemble à celui qui avait frappé le parti Démocrate américain et qui avait sans doute joué un rôle dans la défaite « d’Il-a-rit-Pine-tonne ».

D’autant que l’essentiel des media russes, très influencés par la présidence de « Vlad-Poux-Tine », se déchaînait jusque-là contre « MacRond ».

Depuis, il y en a un des deux qui a félicité l’autre et l’appelle même à travailler ensemble pour la stabilité du continent européen « sans crainte mutuelle »…

Curieux, mais si c’est « encore un coup des Russes », ils savent pertinemment qu’ils vont être découverts, à tout le moins, les individus qu’ils ont mandatés pour effectuer le job. Mais ce n’est pas ce qui pourrait déstabiliser le Kremlin qui n’a pas de comptes à rendre à la Commission Nationale de Contrôle de la Campagne Électorale en vue de l’Élection Présidentielle (CNCCEP).

Et puis peu importe à « Poux-Tine » qu’il ait semé le trouble dans le fonctionnement démocratique d’un pays européen : C’est un peu une constance de sa politique, un comportement « normal » de son point de vue, qui consiste principalement en un rapport de force simple.

Toujours affaiblir les autres et renforcer la Russie.

Donc ce n’est pas ce qu’il a recherché, d’autant que la manœuvre est arrivée trop tard pour vraiment faire mentir les sondages.



C’est pourquoi j’assume de dire que ce « MacRondLeaks », c’est dans l’ordre du « coup à trois-bandes » : On cherche seulement à faire prendre conscience au nouvel élu ses propres faiblesses.

Lui dire qu’il doit savoir que l’on sait.

C’est largement suffisant pour être dissuasif et qu’il ait à assumer ce pourquoi il a été élu par le peuple de Gauloisie, mais aussi choisi par ses obligés…

Il a désormais des devoirs à assumer, c’est clair, et même les « Popov » le lui ont fait savoir qu’ils savaient… Ni plus ni moins.

 

Et ce « coup à trois-bandes » alors ?

Mais c’est si simple : Si les affaires de « Mythe-errant » des années 90 ressortent, c’est une mèche-longue qui va se propager jusqu’aux USA.

On rappelle à ce sujet que 40 milliards de dollars ont disparu des coffres du Koweït à cette époque-là.

Ça ne laisse pas indifférent, même au KGB impuissant, en plein « chute du mur ».

D’autant que ces dollars ont bien dû passer quelle que part, puisque les irakiens continuent de rembourser…

Or, solder les années « Boubouche » ne sera pas pour déplaire ni au maître du Kremlin, ni même à « Mac-Donald-Trompe » qui bataille contre son propre Congrès Républicain…

La suite est donc à venir et ça risque d’être très « déstabilisant » pour quelques-uns.
Le résultat « d’élections sous influence », finalement.

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/05/la-providence-llc-et-les-macrondleaks.html

 


Voilà, c’est fait !

 

Un nouveau locataire au palais de l’Élysée…

 

Tout en logique d’un scrutin « sous influence »…

Deux candidats, qui s’étaient affrontés mercredi dernier dans un débat minable, un ex-banquier d’affaires et ex-ministre de l’Économie, pas encore « quadra », arrivé en tête au premier tour, et donné largement favori par les derniers sondages qui le créditaient de 61,5 à 63 % des voix, pour finir à 66,06 %, contre 37 à 38,5 % pour la candidate anti-immigration et anti-mondialisation, pas encore « quinqua », fille-à-papa du leader d’extrême-droâte qui portait les couleurs et les stigmates familiaux, qui « bloque » finalement à 33,94 %, juste le tiers des électeurs et sous le plafond de verre des 40 %.

On rappelle qu’au premier tour, ces deux-là avaient respectivement obtenu 24,1 % des suffrages contre 21,30 %. Soit 8,7 millions de bulletins contre 7,6…

Au second tour, avec une abstention encore un peu plus forte (environ 25,3 %, un record depuis 1969), quantité de bulletins nuls ou blancs (autour de 8,5 %), on compte finalement 11 millions de voix pour l’une, soit presque 4 millions de transfuges venus d’ailleurs pour la « peste-blonde ».

Inquiétant.

Le double pour son vainqueur qui aura su mobiliser.

Elle double le score de son père de 2002 dans une configuration similaire qui était ressorti avec 17,8 %. Une victoire pour « sa ligne », celle de « Fili-Pipot », après avoir « tué » le père et étouffé la nièce…

Inquiétant pour … 2032, ou même avant encore !

Si elle prend 15 % tous les 5 ans, le prochain coup, elle n’est pas loin de la majorité absolue…

En revanche, vous vous rendez compte rapidement que son adversaire gagne à la dernière haie, mais ne réunit que 42 % des gauloisiens en âge de voter sur son nom : Les votes blancs et nuls (ni-ni) représentent 11,47 % des inscrits et avec eux, les abstentionnistes, avec 25,44 % représentent finalement le premier parti d’opposition du pays !

Inquiétant tout autant.

Une campagne riche en rebondissements jusqu’à la dernière minute (cf. un post prochain sur les « MacRond-leaks »), les ténors qui occupaient la scène politique depuis une décennie sont tombés les uns après les autres et pour la première fois depuis près de 60 ans les deux grands partis traditionnels de la gôche (le Parti Soce) et de la droâte (Les Républicains-démocrates) ont été salement écartés du second tour de cette élection.

Et dire qu’il y a un an, tout le monde donnait gagnant, et les doigts dans le nez, « Juppette » soi-même, alors que « MacRond » lançait à peine son propre parti… de « centre-gôche-droâte » (qui se dit de gôche mais gouvernera à droâte et qu’on présente désormais comme « centriste »).

Et que j’avais déjà « exilé » depuis juin 2014, de peur d’un passage direct au premier tour de la « peste-blonde » à la faveur d’une dispersion des voix et d’une abstention massive, confisquant les institutions sans rémission ni séance de « rattrapage » aux législatives par le jeu de « troubles à l’ordre-public » (l’état d’urgence n’était pas encore institué), de l’article 16 de la constitution et d’un référendum issu de l’article 11 plus le jeu des articles 12 et 13.

C’est assez facile à faire pour des « factieux »…

Les derniers jours de campagne, ceux de l’entre-deux tour, ont été particulièrement agités, entre piratage du mouvement « En Marche » (téléguidé par l’extrême droite selon certains spécialistes, mais arrivé une semaine trop tard), la fake-news fabriquée par le vice-président du « F.haine » et les menaces d’attentat d’un ex-soldat radicalisé une fois de plus déjouées.

Le logiciel « BBR » de « Charlotte », l’alias Paul de Bréveuil, fait décidément des merveilles depuis que les forces de l’ordre savent l’utiliser à bon escient.

On s’attendait à un taux d’abstention plus élevé que d’habitude, et plus élevé qu’au premier tour, étant donné le nombre de « Ni-Ni », qui ne veulent voter pour aucun des deux candidats.

Sur les quelques 47,5 millions d’électeurs, seuls 68 % des personnes interrogées se disaient certaines d’aller voter. Et ce, même si certains ont proposé, pour faire barrage au « F.Haine » sans donner un blanc-seing à son concurrent « démocrate », d’aller voter après 17 heures, histoire d’affoler les compteurs, après donc la diffusion des chiffres de participation.

Une sorte de fausse abstention donc, qui permet de faire barrage à l’extrême-droâte sans pour autant se sentir obligé de soutenir un candidat par défaut.

On aura noté que le nombre de procurations sollicitées et délivrées en mairie aura doublé entre les deux tours. Ce qui donne moins de monde devant les urnes, mais plus de bulletins.

Trois heures de queue tout de même dans les bureaux ultra-marins d’expatriés ou devant l’ambassade à Tokyo dont certains avaient voté avec une journée d’avance d’autres avec un retard sur le calendrier. Trois fois rien chez moi.

J’ai même participé au dépouillement au consulat local faute de volontaires en nombre suffisant.

Qu’à la mi-journée, le taux de participation était en léger recul par rapport au premier tour, tendance renforcée à 17 heures quand un sondage donnait en Belgique « MacRond » vainqueur à 60 %, puis 62 à 65 % et que l’euro, en forte vente contre le dollar, grimpait légèrement quand même après le rallye des derniers jours. Et à l’ouverture des marchés en Asie, il dépassait les 1,10 US$.

Les choses étaient désormais « pliées ».

Et déjà, la suite…

La suite, normalement, « Fafa-l’empoisonneur », ex-sinistre des affaires étranges-aires, fera une déclaration officielle sur les marches du Conseil Constitutionnel qu’il préside, demain en fin d’après-midi.

On s’en fout, on sait depuis hier.

Samedi ou dimanche prochain, cérémonie de passation du pouvoir à l’Élysée. Discours, petits fours et coupes de champagne, après la remise des codes nucléaires (ceux qui stoppent un tir de missile : « Tagada-à-la-fraise-des-bois » en a expérimenté l’efficacité en janvier 2013 en mer d’Iroise, laissant perplexes les ingénieurs concepteurs et tous les « militareux » qui n’ont rien compris à la manœuvre), remise du grand-collier de la Légion d’honneur au nouveau Président.

Début de semaine du 15 mai, finalisation des tractations relatives à la formation d’un premier gouvernement.

On saura enfin qui sera le premier-premier-sinistre après un suspens insoutenable sur le sujet, ainsi que la composition de son premier gouvernement.

15 membres minimum, les fonctions régaliennes, naturellement, Matignon, la Défense, la Justice, les affaires étrangères, l’intérieur, l’économie & la finance, avec ou non le budget, la fonction publique et européennes, l’éducation nationale, le travail et la sécurité sociale, plus les anciens combattants et les relations avec le Parlement, l’aménagement du territoire, l’agriculture, mer & pêche plus les « bois et guérets ».

Probablement aux mains de « pros » dont ce ne sera pas le premier passage en ministère.

Et puis les autres, ministres ou secrétaires d’État, qui complèteront dans le numérique, l’écologie, ou les affaires européennes, le logement et que sais-je encore…

Un classique et on verra bien si d’une part la « parité-sexuelle » sera respectée et si, d’autre part, la promesse d’une large ouverture à la « société-civile » se fera jour.

De toute façon, il y a un premier tour des législative trois semaines plus tard et un second qui dégagera ou non une majorité solide ou fragile, à peine un mois après cette première formation gouvernementale.

Ce qui rebattra probablement les cartes pour un gouvernement « durable ».

Ceci dit, vous aurez noté que ce scrutin aura véritablement « lessivé » le paysage politique de ces quarante dernières années : Plus aucun leader ne se retrouve sur les rangs pour gouverner !

À peine quelques dinosaures encore pour hanter les couloirs du pouvoir. Une poignée.

C’est la grande leçon de ce scrutin : Les « Gauloisiens » n’en veulent plus !

Exit.

Impressionnant, finalement, ce renouvellement de la classe politique qui va encore s’accentuer à l’occasion des législatives et des nombreuses triangulaires prévisibles : Les candidats frontistes se maintiendront partout où ils auront obtenu 12,5 % des inscrits. Et là, aucun parti dit « traditionnel » ne tiendra la distance au second tour.

Une vraie raclée à prévoir.

Le vainqueur récent saura-t-il créer en si peu de temps une dynamique « de la gagne » ?

Pourquoi pas : Il est déjà arrivé jusque-là, comme sorti d’un chapeau de magicien…

Et la vraie suite pourra enfin commencer. Il a promis une cellule élyséenne de lutte contre le terrorisme. Je parie qu’il y en aura aussi une, plus ou moins obscure, de lutte contre la corruption et mœurs gouvernementales.

Il faut qu’il y en ait une, même seulement officieuse, pour ressortir « les dossiers » que tous ses prédécesseurs ont soigneusement enterrés depuis des décennies.

C’est pour cette raison-là, et uniquement celle-là qu’il a été « poussé » si haut, après être passé par l’Élysée en qualité de directeur-général adjoint et avoir pu se faire mettre se faire « mettre au parfum » à Bercy : Les dossiers de l’ère « Mythe-errant » qui pourrissent la vie du pays depuis les années 90…

D’autres vous diront que non, que c’est le candidat de la « haute-finance » venu mettre en coupe réglée le pays.

Je ne peux pas abonder pour plusieurs raisons : Des « Rothschild », on en a déjà eu avec « Pompon-pie-doux » ; la « faute-finance » a besoin de clients solvables capables de faire tourner l’économie d’un pays ; et ce que déteste par-dessus tout un banquier, par nature, ce sont les tricheurs et les arnaqueurs, juste avant les marxistes-communistes-léninistes.

Et ceux « qui sortent », y compris « Tagada-à-la-fraise-des-bois », s’il n’est pas lui-même un « tricheur-fraudeur », en sont les héritiers directs depuis des décennies pour avoir couvert les secrets honteux.

Enfin quoi, c’est extraordinaire, d’abord « Déesse-Khâ », au cœur du système frauduleux de cette époque révolue, qui se fait menotter à New-York. Exit !

« Bling-bling » très au courant se fait ensuite jeter deux fois de suite et assez salement, en 2012 et au premier tour de sa primaire. Exit !

« Juppette », également forcément au courant s’est fait écrasé au second tour des primaires. Exit !

« Fifi-le-souteneur », également premier des sinistres pendant 5 ans, s’est fait virer comme un malpropre, et de quelle façon – un véritable acharnement médiatique – dès le premier tour ! Exit !

Lui, tout ce qui l’intéressait, c’est de garder les 3 méga-euros mis à sa disposition pour gagner le second tour : Une sorte de « golden-parachute » du perdant … !

« Tagada-à-la-fraise-des-bois » n’a même pas concouru à sa réélection, gangréné par l’affaire « kaka-zut-hack », la loi « El-Konnnerie », ses résultats mirifiques sur le front de l’emploi et quelques autres dossiers dont celui des « zadistes » de Notre-Dame-des-Landes, le « copulage-pour-tous », sa réforme ratée de « T’oubliera », ses frondeurs, les « bonnets-rouges » et j’en passe : Totalement grillé d’avoir lui aussi dû enterrer « les dossiers » dont il était l’héritier, avec la complicité de ses ministres et notamment « Le-Riant » à a défense (pourtant un bon sinistre-de-la-guerre, celui-là). Exit !

À leur primaire, exit également la « Cruchitude », dehors « Menuet-Valse », pour ne retenir que le plus mauvais, « Âme-mont » qui n’a même pas fait le poids face à « Mes-Luches ». Exit les « héritiers-soces » !

Les « Mes-lus-chiens » justement, conduits par un frère trois-points, pivot du dernier carré des « systémiques-carambouilleurs », qui ne sait même plus comment il s’appelle dans l’entre-deux-tour, totalement cassé après sa sortie (de route). Exit !

Restait plus qu’à abattre – dans les urnes – la « peste-blonde », bien entretenue dans sa propre turpitude et son aveuglement pour ensuite la broyer dans le système à uninominal à deux tours qui engendre nécessairement un vote « contre » au second tour : Fastoche, finalement.

Exit également.

Reste juste « Dac-t@lus », l’âme damnée de « Mythe-errant », qui a entre temps exécuté – il n’y a pas d’autres mots – « Béret-Go-voit » et « Grosse-Ouvre », les seuls à s’être révoltés autour de la notion de corruption, qui se retrouve à soutenir « MacRond » : Pour le guider ou l’influer et protéger encore les secrets du second septennat du « Maître-du-Verbe » ?

Jusque-là, une opération « sous influence » facile à mener d’autant que « MacRond » n’aura pas beaucoup fait de fautes de parcours, hors sa sortie sur l’Algérie…

Le gars et l’équipe de rêve, finalement.

Bien cornaqué, il ne pouvait que gagner à l’arrivée malgré la tentative de déstabilisation de dernière minute, arrivée trop tard pour influer l’opinion (pas comme pour « Fifi-le-souteneur ») : Une opération de dernière minute montée par des hackeurs russes et/ou proches de l’extrême-droâte où l’on apprend, entre autre, que le mouvement de « MacRond » paye ses collaborateurs et ses fournisseurs…

Finalement, sa seule justification d’être arrivé jusque-là, c’est justement pour faire le ménage : On lui a dégagé la route, en amont, il n’a pas pu le faire tout seul.

Et ça s’est probablement joué sous les ors élyséens alors qu’il était encore un inconnu parmi d’autres.

C’est la façon de faire que j’ignore pour l’heure : Il aura fallu convaincre « Tagada-à-la-fraise-des-bois », encore « Capitaine-de-pédalo », « Gras-nul-laid », même s’il avait déjà rendu les armes devant cet « adversaire qui ne vote pas » depuis plusieurs mois alors qu’il était encore « François III »…

Croyait-il à aux chances de « son poulain », son clone désigné, pour accepter de le faire ministre ?

Ou pensait-il qu’il se grillerait les ailes ?

Un des grands mystères de la vie de la Vème République.

À moins qu’il n’ait pas eu le choix de faire autrement…

On ne saura pas tout de suite, en revanche c’est cette suite-là qui va rester intéressante à suivre.

Comment « Manu » va s’y prendre ?

Quelles vont être les conséquences de ce « grand-nettoyage » télécommandé ?

Aura-t-il seulement lieu ? Restera-t-il « discret » ou sera-t-il tonitruant ?

On va savoir dès cet été.

Et je suivrai ça de loin, parce que si « ça pète », y’aura forcément des dommages collatéraux. Et avec « mes romans », si je ne suis pas en première ligne – et heureusement – je ne suis pas loin derrière.

Et de me rappeler que j’ai déjà été victime d’un attentat improbable d’avertissement…

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/05/voila-cest-fait.html

 


Lettre ouverte à Emmanuel Macron, Président de la République

 

Autant passer tout de suite aux choses sérieuses !...

 

M. Jean-Charles Duboc

Pilote B 747 retraité (Air France)

à

M. Emmanuel Macron

Président de la République

Palais de l'Élysée

55, rue du Faubourg-Saint-Honoré

75008 Paris

 

Lettre ouverte

 

Monsieur le Président,

 

Je vous adresse toutes mes félicitations pour cette rapide, et même extraordinaire, conquête du pouvoir.

 

En tant que simple citoyen - qui occupe sa retraite à essayer de trouver des solutions originales, de rupture, au fonctionnement de la société - je me permets de vous adresser quelques remarques et suggestions que vous ne trouverez pas auprès de vos conseillers habituels.

 

La situation du pays est inquiétante : le chômage touche six millions de personnes tandis que la pauvreté s’est étendue à neuf millions de citoyens, que les comptes sociaux sont très difficiles à équilibrer et que nombre d’entreprises délocalisent compte-tenu de l’importance des charges salariales.

Comment en sommes-nous arrivés là alors qu’en Allemagne, et dans d’autres pays, l’économie est florissante, qu’il n’y a pas de déficit budgétaire et que la dette diminue ?...

 

Il serait peut-être nécessaire d’aller au fond des choses, avec le courage que cela implique, et avec toute la mesure, la retenue, qui sied à vos responsabilités.

Tout d’abord, il me semble nécessaire de vous rappeler - ou de vous apprendre - que nous sommes les héritiers d’une époque troublée où la corruption a atteint des sommets que l’opinion publique sous-estime gravement.

 

Permettez-moi de vous adresser copies de questions parues au Journal Officiel et posées par plusieurs députés. Elles sont relatives à une aide financière d’un milliard de dollars (2,7 milliards d’euros en valeur actuelle) attribuée à la France le 25 février 1991 par l’Emir du Koweït afin de contribuer à notre effort militaire pour la libération de son pays

Ce don est bien répertorié par la presse ainsi que dans un communiqué du ministère des affaires étrangères.

 

Par contre, d’après les réponses du ministre de la défense, et du ministre de l’économie et des finances, il n’y a aucune trace de cette somme dans la comptabilité publique.

Où est passé l’argent ?...

 

Avons-nous affaire à un détournement de fonds ? La somme en question a-t-elle été récupérée, et, si elle l’a été, a-t-elle été virée dans la comptabilité publique ?...

 

D’autre part, j’ai déposé le 22 février 1998, à la BCR du Havre, dépendant de la DNEF, en tant qu’aviseur, des informations sur cette affaire.

Après confirmation que la défense nationale n’avait touchée aucune indemnité relative à la guerre du Golfe, j’ai demandé une prime d’aviseur qui lève la prescription des 10 ans.

 

Cette affaire est largement disponible sur le web.

Il règne, à ce sujet, une Omerta indigne de notre démocratie dans la presse, les médias et chez la majorité des élus.

 

Combien de temps encore cette situation va-t-elle durer ?...

Serez-vous celui qui va « nettoyer les écuries d’Augias » en divulguant cette affaire afin de repartir sur des bases saines et assurer un véritable avenir à notre démocratie ?...

 

Mes réflexions de pilote de ligne ne s’arrêtent pas à la lutte contre la corruption.

Il me semble nécessaire de trouver des solutions originales pour redresser les comptes sociaux tout en incitant nos entreprises à relocaliser.

 

A cette fin, je me permets de vous présenter une étude sur une « Cotisation sociale sur les produits manufacturés » (CSPM), développée par « I-Cube » (un fiscaliste anonyme), et qui présente ces caractéristiques :

C’est une taxe (de plus), avec pour assiette non pas à la marge (comme pour la TVA), non pas sur la valeur-ajoutée (comme CVAE), mais directement sur le Chiffre d’Affaires (comme les anciennes TCA), tout le chiffre d’affaires qu’une même entreprise fait sur le territoire (les ventes) ; taxe à vocation sociale (comme la CSG).

Assujettis : Toutes les entreprises, de production, des intermédiaires, des détaillants et commerçants qui ont une activité nationale (sont donc exclues les exportations), sans exceptions.

Exonérations : Exclusivement les matières premières et les produits alimentaires (humaines et animales).

Taux : Celui qu’on veut, mais croissant au fil du temps et jusqu’à 30 %.

Exemption automatique : Produits vendus bénéficiant du label « OFG », et à plus de 50 % pour les revendeurs.

C’est simple, le montant des achats payés comporte ou non de la « CSPM » dans le prix d’achat (du produit, de la prestation de service) en rappelant qu’en sont justement exemptés les « labellisés OFG »…

Mécanisme : Celui qui ne remplit pas ces conditions paye et « revend » sa CSPM à ses clients. Puisque naturellement, la « CSPM » n’est pas déductible, ni sur elle-même, ni sur les bénéfices…  De plus, elle participe à l’assiette de TVA (et autres droits)…

 

Cette cotisation n’est pas conçue comme un prélèvement nouveau pour les consommateurs mais aura pour double objectif de rendre un peu plus compétitives les entreprises sises sur notre territoire, vis-à-vis des importations "low-cost", et donc d’encourager, au moins indirectement, à relocaliser la création de valeur ajoutée.

 

Le premier effet sera de faire de la recette, disons "volontaire" par le comportement d’achat, mais, ensuite, la CSPM disparaît dans les budgets publics dans la case "recette", pour être remplacée  au fil du temps par des emplois nouveaux, des chômeurs en moins, des indemnités à verser en moins, des cotisations en plus, et donc des assiettes de taxes et impôts supérieurs.

C’est cela qu’amène la CSPM dans ses attributs, au contraire de toutes autres taxes et impôts qui sont largement "sans effet" pour être "neutres" en terme de circuit de fabrication de la valeur ajoutée.

 

Les conséquences de la création d’une CSPM sont extrêmement importantes tant pour la collecte des cotisations sociales, pour la ré-industrialisation, pour l’équilibre budgétaire, pour le redressement de notre pays.

 

J’espère que ces considérations retiendront votre attention.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles Duboc

 


Retour sur un débat…

 

Que je n’ai pas vu en son entier,

 

Mais seulement quelques bribes sans avoir le sentiment d’avoir perdu quelque chose, je trace ces lignes alors que les résultats seront tombés dans la soirée.

Pour tout vous dire, on les commentera demain, l’essentiel de mon point de vue sera de savoir quel était le taux de participation : C’est là que résident de potentielles surprises.

Et on ira droit vers ce fameux « troisième-tour », ces triangulaires qui en sortiront, toutes d’ambiguïtés, qui fera la « gouvernance » des 5 prochaines années : Sportif.

 

Il n’empêche, je ne résiste pas à l’idée de pointer les konneries que vous avez été plusieurs millions à suivre mercredi dernier.

L’une et l’autre auront été très drôles, finalement : Je ne sais pas où on va, mais avec des pistolets pareils, on y va !

Et d’autres que moi en ont fait l’inventaire.

Complet, je ne sais pas, mais ça mérite d’être relevé.

 

Les échanges d’arguments s’appuyaient parfois sur de grosses erreurs factuelles, des approximations, voire carrément des inventions ou des mensonges. Dans cet exercice, la candidate du « F.haine » s’est particulièrement distinguée :

 

– « Vous avez été 4 ans conseiller économique de François Hollande puis deux ans ministre »…

Ah oui ?

Il a bien été secrétaire général-adjoint de l’Élysée, où il conseillait « Tagada-à-la-fraise-des-bois » sur les questions économiques, mais pas pendant 4 ans. Il ne l’est que de mai 2012 jusqu’en juin 2014 si mes souvenirs sont bons.

À partir d'août de la même année, il est nommé ministre de L’Économie, un poste dont il démissionnera en août 2016.

Deux plus deux, ça fait quatre, pas encore six, ou alors il s’est passé des choses en arithmétique et personne ne m’a averti !

 

– « Le CICE a été accordé en priorité aux grands groupes ». Selon un rapport de France Stratégie publié en septembre 2016, parmi les entreprises imposées à l’impôt sur les sociétés, « 43 % de la créance sur les salaires de 2015 déjà enregistrée (au titre du CICE)concernait des micro-entreprises ou des PME, 23 % des ETI et 34 % des grandes entreprises ».

Elle n’y connaît décidément rien, d’autant que parmi les « grandes entreprises », on compte nombre d’entreprises d’État (EDF, La Poste, etc…), dont cette dernière a payé l’équivalent en dividende en retour, se souvient-on z’encore…

Mais pas elle !

 

– Elle a assuré vouloir expulser tous les étrangers fichés S hors des frontières.

Le préfet, ou dans certains cas le ministre de l’Intérieur, a déjà le droit d’expulser « l’étranger non-européen vivant régulièrement en France et qui représente une menace grave ou très grave pour l’ordre public (…) même s’il a un titre de séjour valide », détaille la direction de l’information légale et administrative.

Quid novi ?

Ou alors on ne parle pas de la même chose sans vraiment le dire : Kon, ça de prendre ses électeurs pour des andouilles rassises…

 

– Empêtrée dans ses explications sur sa volonté de sortir de la zone euro, « Marinella-tchitchi » a expliqué qu’elle voulait un « retour » à une double monnaie : L’une commune au niveau européen pour les grandes entreprises et, en parallèle, un nouveau franc gauloisien pour les salariés et la consommation de tous les jours.

Elle assure alors que « de 1993 à 2002, toutes les grandes entreprises françaises pouvaient payer en euros ».

C’est complètement et totalement faux : Je sais, j’y étais.

Les seules opérations que les entreprises étaient autorisées à réaliser en ECU étaient des émissions d’emprunt.

En revanche, depuis de très nombreuses années, si elles payaient et continuent de payer leurs fournisseurs et salariés en monnaie locale, les entreprises à l’export (et à l’import) facturent (ou sont facturées) aussi en monnaie locale et dans de la devise étrangère.

Le dollar servant de « pivot » sur toutes les places mondiales de change.

Un peu moins (60 % des transactions mondiales) depuis l’apparition de l’Euro (et non pas de l’ECU) tout de même…

On ne doit pas sortir du même moule-terrain, elle qui le connaît si bien, moi n’ayant jamais été que « plus jeune-DAF » d’une société coté quelques moi (les jeunes pousses poussent très vite) et notamment à l’importation et couvertures de change idoines.

Chacun son truc, mais je peux témoigner que c’est complètement ignare…

 

– « Vous avez refusé de supprimer la directive détachement des travailleurs et aujourd’hui ce sont 300.000 à 500.000 emplois qui ne sont pas accessibles à nos compatriotes français(…), que ce soit par ceux qui fraudent ou ceux qui ne fraudent pas. Car ceux qui fraudent sont quasiment aussi nombreux que ceux qui ne fraudent pas ».

Totalement faux : Seulement 285.000 travailleurs détachés déclarés en 2015, d’après une statistique de la CNLTI, publiée le 30 mai 2016.

Et puis certains travailleurs détachés peuvent par exemple ne rester que quelques semaines dans le cadre d’un projet spécifique. D’ailleurs le détachement est limité à 24 mois au maximum, sauf exception.

Aussi, dans son bilan pour l’année 2014, la CNLTI comptabilise 230.000 salariés détachés déclarés pour 9,7 millions de jours de travail, soit l’équivalent de 42.000 emplois à temps-plein.

Pas grand-chose finalement par rapport aux millions de chômeurs à plein-temps.

Quant aux fraudeurs, un rapport du Sénat de 2013 indique que « le ministère du travail estime ainsi entre 220.000 et 300.000 le nombre de salariés « low cost » (…) sans avoir fait l’objet d’une déclaration ».

Là encore, il faudrait avoir une idée du nombre d’équivalents temps-plein que cela représente. 

 

Enfin, il est particulièrement abusif d’attribuer à son concurrent ou au gouvernement le refus de supprimer la directive sur les travailleurs détachés. La directive européenne du 16 décembre 1996 sur le détachement s’impose au pays, sous peine de faire l’objet d’une procédure de manquement devant la CJUE.

Une directive qui est le fruit d’une décision collective du Parlement européen et du Conseil de l’Union européenne très démocratiquement décisionnaires. 

 

– « Vous avez vendu SFR à vos amis »

« Je n'étais pas ministre quand SFR a été vendu », lui a-t-il rétorqué. « SFR était la propriété d’un groupe totalement privé qui était Vivendi (…) Nous sommes dans un État où la propriété privée est respectée. C’est Vivendi qui l’a vendu ».

En fait, c’est beaucoup plus complexe que cela.

Le 5 avril 2014, Vivendi, propriétaire de SFR, décide de céder l’opérateur télécom à Numericable plutôt qu’à Bouygues, qui était également sur les rangs.

Le mois précédent, « Art-Now-Et-Bourre-la » s’était vivement opposé à l’offre de Numericable et s’était prononcé en faveur de l’offre de Bouygues.

Sans avoir aucun moyen légal d’empêcher la vente entre deux entreprises privées. 

 

– « STX, vous les avez vendus aux Italiens ».

La réalité est bien différente. Les chantiers de STX France ont été officiellement mis en vente en octobre dernier. Lui n’était plus ministre de l’Économie puisqu’il avait démissionné en août 2016…

En outre cette vente est la conséquence des graves difficultés financières du groupe sud-coréen STX Offshore & Shipbuilbing, propriétaire des chantiers STX France.

La justice sud-coréenne avait donné jusqu’au 9 septembre à l’administrateur judiciaire du groupe pour présenter un plan de restructuration.

Le 6 avril dernier, le gouvernement a donné son feu vert sur la reprise des chantiers de Saint-Nazaire par le groupe italien Fincantieri. Et l’État français conserve toujours 33 % du capital avec un droit de veto, tandis que le constructeur naval gauloisien DCNS entre au capital pour disposer de 12 % des parts.

Une minorité de blocage et un bloc de votes de 45 %, c’est une vente « gallo-gauloisienne ».

 

– « Vous, vous facilitez une fois de plus la vie des grands groupes. C’est normal, ce sont vos amis. Ce sont ceux avec qui vous buvez des coups à La Rotonde ».

Ok, mais le problème, c’est qu’aucun grand ou petit patron ou dirigeant d’entreprise, plus ou moins grande, n’était présent ce soir-là.

En revanche parmi les convives, on retrouvait notamment « Dany-le-rouge » (« konne-benne-dite »), Stéphane Bern, Pierre Arditi ou encore Line Renaud, tous des « big-boss » du Caca 40 et de la trilatérale-financière, bien entendu…

À moins qu’on me cache bien des choses…

 

– « L’économie britannique ne s’est jamais aussi bien portée que depuis que les Britanniques ont décidé de reprendre leur liberté », à la faveur du Brexit.

Et pourtant le Brexit n’est pas encore effectif. Le processus officiel de sortie n’a été lancé que le 29 mars dernier.

Là encore on me cache des choses que je ne suis au courant de rien alors qu’un de mes métiers c’est de savoir tout de tous…

 

– Elle aurait assuré que l’Europe coûtait à mon pays (celui que j’aime tant et me le rend si mal…) 9 milliards d’euros par an. Information reprise par son concurrent, qui indiquait que c’était plutôt 6 milliards d'euros, elle a persisté et estimé que son adversaire oubliait les droits de douane.

Elle a une fois de plus tort.

Le pays a versé 19,01 milliards d’euros de contributions au budget de l’UE, auxquels il faut ajouter 2,08 milliards de droits de douane perçus pour le compte de l’Europe. Soit 21,09 milliards d’euros au total.

En retour, l’Europe a dépensé 14,468 milliards d’euros en faveur de l’Hexagone.

Soit une contribution nette de 6,6 milliards d’euros en prenant en compte les droits de douane.

Ou alors, il s’est encore passé quelque chose en matière d’arithmétique…

 

Mais « Manu-MacRond » aurait aussi raconté des konneries de son côté…

On a relevé pour moi :

 

– « Depuis 40 ans dans ce pays, nous avons des Le Pen qui sont candidats à l’élection présidentielle ».

« Papa-le-borgne-de-san-Cloud » s’est effectivement présenté pour la première fois en 1974, il y a donc 43 ans.

Hors 1981, où il n’obtient pas les 500 parrainages.

En clair, il obscure une page d’histoire qui a vu passer « Mythe-errant ».

Croyez-vous que ce soit un hasard ou un blocage psychologique ?

 

– « Nous sommes la 5ème puissance économique mondiale ».

Même pas en rêve…

« Ça, c’était avant » en disait la pub : Depuis 2014, on est passé à la 6ème place derrière le Royaume-Uni (alors dans l’UE).

Mais bon, peut-être qu’avec lui et les effets du brexit on repassera 5ème

Allez donc savoir !

 

– « Le seul pays d’Europe à ne pas avoir réussi à endiguer le chômage de masse », ce serait mon pays à moi-même (celui que j’aime tant et me le rend si mal….).

S’il cite avec justesse un taux de chômage à 10 % (10,1% très exactement), il est cependant exagéré d’affirmer que mon pays serait « le seul » pays à ne pas avoir réussi à endiguer le chômage de masse.

À titre de comparaison, le taux de chômage était en 2016 de 23,6 % en Grèce, de 19,6 % en Espagne, de 11,7 % en Italie et de 11,2 % au Portugal.

Notez qu’il s’agit d pays du « Club-Med » et qu’il considère que le mien (celui que j’aime tant et me le rend si mal…) n’en fait pas parti.

Il faut dire que l’Europe du nord qui ne semble exister que pour comparaison dans son esprit, ça compte quand même le Benelux, où ils se mettent à trois pour ne faire qu’un…

Passons !

 

– « 80 % des médicaments importés »…

En réalité, ce sont 80 % (en volume et non en valeur) des principes actifs intégrés dans les médicaments qui seraient importés, selon le Leem, le syndicat des laboratoires.

Ensuite, ces principes actifs importés servent à la fabrication des médicaments dans des usines Gauloisiennes.

Et puis les labos ont réalisé en 2015 un chiffre d’affaires de 53,2 milliards d’euros, dont 25,4 milliards d’euros à l’export. Dans le même temps, les importations de produits pharmaceutiques ont représenté 17,7 milliards d’euros…

Ça fait drôle, n’est-ce pas ?

 

Bon, il y en a probablement eu d’autres, mais ceci dit, ça ne fait pas de toute façon avancer le schmilblick.

Ce qui compte, c’est le résultat du vote d’hier.

Tout ce qu’on peut en retirer, c’est que l’un et l’autre auraient de toute façon quelques cours de rattrapage à suivre que tout le monde s’en porterait mieux.

Parce que le niveau en « économie » de nos chères têtes blondes n’est déjà pas fameux, pas la peine de leur apprendre à voter de façon rationnelle pour leur avenir, sur des arguties & tromperies, dans de pareilles conditions.

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/05/retour-sur-un-debat.html

 


Bilan d’un quinquennat.

 

Le clone saura-t-il dépasser l’original ?

 

Il ne devrait pas avoir trop de mal, parce que finalement dans les domaines économique, social et budgétaire, le bilan de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » est peu glorieux.

Même le niveau du chômage se dégrade pour son dernier mois (+ 43.900 chômeurs), sa soi-disant priorité quinquennale.

Un gars qui a réussi à changer trois fois de premier-sinistre et quatre fois de sinistre de l’Économie, ce n’est pas fantastique, ça, c’est que le suivant fera forcément mieux.

Il faut dire que sans être des « brillants », il est parfois tombé, avec ses choix, sur des « tordus »…

Si le suivant fait pire, là franchement, c’est à désespérer du bon peuple de « Gauloisie-splendide ».

 

D’autant que finalement, tout a commencé par une erreur de diagnostic sur l’état de l’économie gauloisienne après la crise de 2008-2009. Avouée le 31 décembre 2013, plus d’un an après son élection, cette erreur d’appréciation a conduit celui qui n’était encore que « Capitaine-de-pédalo », certes « Gras-nul-laid » à se tromper de politique. Farouchement obstiné à redresser les comptes publics pour respecter les engagements du pays vis-à-vis de Bruxelles en la matière, la fiscalité pesant sur les ménages (en particulier les classes moyennes et aisées) et les entreprises a brutalement augmenté.

Résultat, la consommation des ménages, le principal moteur de l’activité dans ce foutu pays qui est le mien (et que j’aime tant mais qui me le rend si mal…), a reculé, l’investissement des entreprises a chuté et le commerce extérieur a plongé.

Bravo, génial !

La politique d’austérité a étouffé les velléités de reprise. Depuis, c’est dans un climat de défiance que l’exécutif agit.

 

En 2014, après la création du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), le Pacte de responsabilité donne le coup d’envoi de la politique (très relative) de l’offre du gouvernement. Grâce à cette politique de l’offre lancée en 2014, qui a permis le recul du coût du travail, le taux de marge des entreprises a enfin progressé. Notez que s’il devait régresser, là, c’était la ruine et le chaos : Il est passé de 31,4 % à un poussif 31,8 % de la valeur ajoutée entre 2015 et 2016.

Dans la foulée, également stimulé par la faiblesse des taux d’intérêts, l’investissement repart timidement.

Mais cette progression n’est pas assez forte pour avoir un effet sur l’activité et l’emploi, l’investissement des entreprises ne représentant que 23 % de la consommation des ménages et 12 % du PIB.

La fin de la mesure de suramortissement n’est d’ailleurs pas de nature à prolonger cette dynamique, au contraire : Il va falloir ressortir la trousse des urgences et les bombonnes d’oxygène.

Cette politique, qui a provoqué l’ire des Frondeurs du « Parti-soce », a-t-elle permis au moins de faire reculer le niveau des défaillances d’entreprises ? C’est bien loin d’être le cas, celui-ci restant très élevé. Certes, il a reculé de 8,3 % entre 2015 et 2016, pour s’élever à 57.844. Mais ce nombre reste proche des sommets atteints en 2009 (63.204) et en 2013 (63.452).

 

Miroir des forces et faiblesses de l’appareil productif national, comme on vous l’a expliquédans les posts relatifs à la CSPM, le commerce extérieur affiche des résultats… particulièrement médiocres.

En effet, en 2016, en dépit de la faiblesse de l’euro face au dollar, dont le cours est relativement proche de la parité, et du niveau des cours du baril de pétrole brut, le pays a vu son déficit commercial augmenter !

Une aubaine saccagée…

Il s’est en effet élevé à 48,1 milliards d’euros, soit 3,1 milliards de plus qu’en 2015. Lancé avec assurance en 2013 par « Nini-la-Brique », alors sinistre déléguée au Commerce extérieur, le pari d’équilibrer la balance des produits manufacturiers est complètement raté puisque le déficit a atteint 35,1 milliards d’euros l’année dernière.

9,2 milliards d’euros de dérapage par rapport à 2015…

Et tous les autres indicateurs sont dans le rouge. Les exportations ont reculé de 0,6 % quand les importations ont augmenté de 0,1 %, provoquant un nouveau repli du taux de couverture (le ratio exportations/importations) qui s’élève désormais à 90,4 %.

Soit 0,6 point de moins qu’en 2015.

D’où peut-être demain l’importance de la CSPM (et nous y reviendrons probablement).

« Le recul des ventes de biens intermédiaires est particulièrement marqué, notamment les produits métallurgiques et chimiques, dans un contexte de baisse de la demande européenne et de tassement des prix de matières premières industrielles. Les exportations de produits énergétiques affichent un nouveau repli et celles de produits agricoles diminuent fortement, en particulier les céréales » nous avait détaillé les Douanes.

 

Dans le secteur manufacturier, le bilan est aussi médiocre. Malgré la progression des exportations, le déficit automobile (véhicules et équipements automobiles) se creuse de 3,3 milliards, du fait de la poussée des importations. La livraison du paquebot de croisière « Harmony of the Seas » constitue quasiment la seule amélioration notable du solde manufacturier.

Même le secteur aéronautique voit ses performances s’amoindrir : « L’élargissement du déficit manufacturier s’explique principalement par la réduction de 3,7 milliards de l’excédent aéronautique, passant de 22,3 milliards à 18,6 milliards d’euros », constatent les Douanes.

 

Symbole de ces difficultés chroniques (le dernier excédent commercial remonte à 2003), le nombre total d’opérateurs à l’exportation a reculé de 0,6 % pour atteindre 124.100 unités légales.

Et ce n’est pas nos ventes d’armes qui font reculer le problème : « (Le nombre d’exportateurs) recule vers toutes les zones géographiques, notamment vers l’Afrique et l’Europe hors UE. Les exportateurs de matériel informatique et électronique et de véhicules automobiles sont les plus touchés », précisaient les Douanes lors de la présentation du bilan annuel.

À titre de comparaison, l’Italie et l’Allemagne, qui affichent des balances commerciales excédentaires, disposent de bataillons à l’export bien plus étoffés. L’Italie compte par exemple environ 200.000 entreprises exportatrices. Et l’Allemagne plus de 300.000…

 

Pourtant, comme le précise le bilan de la compétitivité réalisé récemment par l’Institut COE-Rexecode, le coût salarial unitaire n’a augmenté en « Gauloisie-euphorique » que de 0,9 % en 2016, contre + 1,3 % en moyenne dans la zone euro et + 1,9 % en Allemagne… Pour la période de 2012 à 2016, les écarts observés sont encore bien plus marqués. En effet, le coût a progressé de 0,8 % chez nous contre 3,7 % en moyenne dans la zone euro et + 9,1% en Allemagne…

« L’amélioration de la compétitivité-coût a permis à la fois un début de redressement de la compétitivité-prix et un certain rétablissement des marges des entreprises » Gauloisiennes, indique COE-Rexecode.

Qui poursuit son raisonnement ainsi : « La hausse des prix à l’exportation des produitsgauloisiens, qui avait été supérieure de 6 points à la hausse moyenne des prix à l’exportation des produits de la zone euro entre 2000 et 2007, a fait place à une baisse de – 1,4 % sur la période 2011-2016. Le prix moyen des exportations de la zone euro a baissé un peu plus que les produits Gauloisiens (– 2,5 %), tandis que le prix moyen des exportations allemandes a, quant à lui, augmenté de + 1,3 %. »

Gag : Ils coûtent plus chers, ils augmentent plus fort, mais ils exportent mieux que nous !

Comme en 2015, les importateurs européens consultés considèrent toujours les produits estampillés « OFG » comme étant trop chers.

 

Plus grave, la part des exportations de biens et services dans celles de la zone euro a légèrement reculé en 2016, s’établissant à 13,4 %, après 13,6 % en 2015. Elle s’élevait 17 % en 2000.

« Si la part de marché (…) était restée à son niveau de 2000, le montant des exportations de biens et services serait au-dessus du niveau actuel de 170 milliards d’euros », avance COE-Rexecode qui estime à 1.500 milliards d’euros le manque à gagner cumulé depuis quinze ans pour le pays, soit près des trois quarts de son PIB annuel.

 

Et sur le front de l’emploi alors, la priorité nationale du début de quinquennat ?

En mai 2012, lors de l’élection de « Tagada-à-la-fraise-des-bois », 2.922.100 personnes étaient inscrites dans la catégorie A, soit 9,3 % de la population active de la métropole. Aujourd'hui, « Paul-en-ploie » en recense 3.464.400, soit 9,7 % de la population active. Plus de 6 millions de personnes y sont d’ailleurs actuellement inscrites.

Peut-être que la tendance est à la baisse. Car sur les douze derniers mois, le nombre de demandeurs d’emplois en catégorie A a reculé de 3,2 %, ce qui représente 115.000 demandeurs d’emploi en moins. Mais cette tendance est fragile. Très fragile.

Entre décembre et février, leur nombre a progressé de 0,2 %.

 

En revanche, un des rares points positifs du quinquennat, les gouvernements successifs ont réussi à faire reculer le déficit public, dans un souci de tordre le cou à l’idée reçue – émise par la droâte – selon laquelle la gôche est une mauvaise gestionnaire du denier public.

Ce qui est faux au moins depuis « Tonton Yoyo ».

Celui-ci s’élevait à 4,8 % du PIB en 2012 et à 3 % du PIB en 2016. Le ministère espère le faire passer sous la barre des 2,7 % du PIB cette année.

Il faut dire que la potion a été particulièrement difficile à faire avaler à la fois à la classe-moyenne qui a été pressurée comme jamais (et ça va continuer) mais également par les « frondeurs » qui ont défendu avec succès l’idée des « cadeaux au patronat ».

C’est que rappelez-vous que ces efforts ont aussi été faits en présentant « des économies » qui n’en étaient pas : Le budget des finances publiques n’a jamais régressé, à aucun moment quoiqu’on en dise.

Et alors qu’est-ce qu’ils ont pu nous seriner avec « je me retiens de dépenser ce que je devrais dépenser » selon la pente naturelle des dépenses publiques (effet de l’inflation et des GVT).

 

Évidemment, ce sont des faux-nez : L’inflation est réduite à rien (mais ça ne va pas durer) et les « Glissements/Vieillesse/Technicité » n’ont pas empêché de rajouter de l’effectif aux effectifs qui, malgré le sabrage dans les forces armées (justement là où il ne le fallait pas avec nos OPEX et les plans anti-terroristes qui se sont succédés avec le succès que vous savez, ont mobilisé des effectifs nettement plus que prévu) n’a jamais diminué en 5 ans…

Un échec cuisant.

Qui sera probablement reconduit avec « le clone-MacRond » (tout autant voir plus, avec sa concurrente : Elle le dit assez fort à qui veut bien l’entendre !).

 

Au moins, avec ces deux-là, on est certain qu’on avance toujours plus en avant vers une nationalisation globale et avancée de l’économie du pays.

C’est comme ça, c’est le choix de l’électeur.

Reste qu’on peut espérer que le clone sera un peu meilleur que l’original. On peut l’espérer, la conjoncture s’y prête encore…

Mais ça pourrait ne pas durer.

 

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/05/bilan-dun-quinquennat.html

 


L’incroyable pays qui est le mien.

 

J’ai du mal…

 

Très inquiet, non pas de l’issue prévisible du second tour de nos présidentielles prévu pour dimanche prochain, mais pour deux raisons.

D’abord le score qui départagera les deux finalistes. On annonce déjà 40/60.

40 % pour le « F.haine », c’est deux fois plus qu’en 2002 !

C’est seulement 10 % de bulletins qui, en 2022, pourraient basculer d’ici à là…

Le dernier pas avant « le » saut.

Ensuite, c’est l’approche du « 3ème tour » et l’ambition d’afficher « un groupe » avec au moins 30 députés élus à l’occasion de triangulaires innombrables au « 4ème et dernier tour », aux législatives.

On va en avoir probablement 84 à 90. Peut-être 100.

Voire plus.

 

Que sera donc cette « chambre de cohabitation » à venir ?

S’il s’agit d’une « union nationale », avec à sa tête un « Bébé-roux » ou même un « Barre-ointe », c’est sûr, en 2022, pour la « peste-blonde » ce sera « les doigts dans le nez ».

Un autre ? Avec un parti majoritaire « Les Républicains-démocrates » et l’UDI, des chevaux de retour comme « Bord-l’eau », compatible-« Bling-bling », je ne raconte même pas les dégâts…

Et puis quid du « pantin » qui sera élu pour 5 ans à l’Élysée ?

Ce gars-là a un parcours totalement atypique. Sorti de nulle part, il va être le plus jeune président de la République, devant Louis-Napoléon Bonaparte, le « cousin », parrain de mon arrière-grand-mère, en décembre 1848, à l’âge dépassé de 40 ans. 

 

En septembre 2008, il se met en disponibilité de la fonction publique et devient banquier d’affaires chez Rothschild & Cie. Recruté par François Henrot sur recommandation de « Djack-@talus » et de Serge Weinberg, il indique que l’échec de son militantisme local et l’élection de « Bling-bling » l’ont poussé vers cette activité.

En 2010, il offre son aide bénévole à la Société des rédacteurs du Monde (SRM51), dans le contexte de la revente du journal Le Monde. Mais il est aussi en relation secrète avec Alain Minc, alors que celui-ci soutient une offre Perdriel-Prisa-Orange, et alors que cette offre paraissait à la SRM « particulièrement dangereuse » : Un agent-double, déjà !

Amateur des « coups-fourrés », sous cape…

 

Fin 2010, il est promu associé au sein de la banque.

En 2012, il est nommé gérant et dirige l’une des plus grosses négociations de l’année (le rachat par Nestlé d’une filiale de Pfizer). Cette transaction, évaluée à plus de neuf milliards d’euros, lui permet de devenir millionnaire.

François Henrot dira de lui qu’« il aurait été, s’il était resté dans le métier, un des meilleurs en France, sans doute même en Europe »

 

En réalité, il commence à militer au Mouvement des citoyens (MDC) pendant près de deux ans. Alors à Sciences Po, il effectue un stage au cabinet de Georges Sarre, maire du 11èmearrondissement de Paris et proche de Jean-Pierre Chevènement. Il vote pour ce dernier au premier tour de l’élection présidentielle de 2002. Et il explique : « Autant la deuxième gauche m’a inspiré sur le social, autant je considère que son rapport à l’État reste très complexé. Je me suis toujours interrogé sur le rôle de l’État, et c’est pour cette raison que je me tourne, plus jeune, vers Jean-Pierre Chevènement », le ressuscité…

Personnellement, sur ce thème j’ai beaucoup moins d’interrogations et je n’ai pas voté pour un souverainiste pour autant, même de « gôche ».

 

Il rencontrera « Tagada-à-la-fraise-des-bois » en 2006, par l’intermédiaire de « J-P. « Joujou-yéyé », l’homme aux multiples casquettes. En 2007, c’est un « Gracque » qui appelle à une alliance entre « Ségololo » et « Bébé-Roux ».

Vous connaissez la suite…

Il essaie ensuite d’obtenir du PS une investiture aux élections législatives qui suivent en Picardie. Cependant, les « soces » de Picardie refusent de le choisir.

En 2007, alors qu’il est soutenu par une grande partie des commerçants du Touquet-Paris-sur-la-Plage, il renonce à se présenter aux élections municipales, refusant de s’encarter à l’UMP.

En 2010, il aura décliné la proposition, portée par Antoine Gosset-Grainville et validée par le palais de l’Élysée, de devenir le directeur de cabinet adjoint du Premier sinistre du moment, « Fifi-le-souteneur ».

De juillet à décembre 2011, il animera un cénacle d’experts et d’économistes, le « groupe de la Rotonde » (lieu de RDV au soir du premier tour) qui fait un rapport tous les 15 jours à « Tagada-à-la-fraise-des-bois ».

Un groupe qui prône « un véritable choc de compétitivité », idée que « Michou-Pas-Sain », chargé du projet présidentiel, ne retiendra pas.

 

Le 15 mai 2012, ayant réintégré la fonction publique, il devient secrétaire général adjoint de l’Élysée en tandem avec Nicolas Revel où ils secondent le nouveau secrétaire général, « Pierrot-Re-né-Le-Mas ».

Dès l’été 2012, il est notamment l’un des artisans, voire à l’origine du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi et du pacte de responsabilité et de solidarité.

Et il apparait dans la liste des invités à la réunion du groupe Bilderberg de 2014 en sa qualité de secrétaire général adjoint de la présidence de la République.

Là…

Désormais tout s’explique.

 

Le 10 juin 2014, l’Élysée annonce qu’il quitte le cabinet du Président et « Joujou-yéyé » indique qu’il entend « mener des projets personnels dans les domaines de l’enseignement et de la recherche ». Il décroche un poste d’universitaire à l’université de Berlin au début de l’été 2014 et obtient, avec l’aide de Minc, le titre de « Senior Research fellow » en économie politique à la London School of Economics pour y devenir maître de conférences en policy-mix européen, mais échoue à décrocher un poste à Harvard.

Deux mois plus tard, le 26 août 2014, il est nommé ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique dans le gouvernement « Menuet-Valse II » en remplacement de « Monte-et-bourre-la », toujours suggéré par « Joujou-yéyé », mais il reste alors inconnu du grand public : Ça va changer.

Il a besoin d’un espace médiatique, lui qui n’a jamais été élu…

Vous connaissez la suite, ses lois passées au 49-3, la fondation, à Amiens, de son mouvement politique « En marche ! », le 6 avril 2016, son départ du gouvernement était évoqué à plusieurs reprises par la presse à partir de l’été 2015.

Il envisage de démissionner en janvier 2016, après l’annulation de son nouveau projet de loi, puis après le meeting qu’il organise le 12 juillet 2016, au lendemain duquel le premier-sinistre du moment demande son renvoi au Président d’alors.

Qui se voit contraint de repousser l’échéance en raison de l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice et de l’attentat de l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray.

Le 30 août 2016, il démissionne pour se consacrer à son mouvement politique.13 mois après la création de son mouvement, venu de nulle part, il est donné vainqueur dès le premier tour, passant devant « Marinella-tchi-tchi ».

 

Il faut dire qu’il aura été aidé par les circonstances : Les primaires de « Droâte-&-du-centre » éliminent le grand favori, « Juppette », pour faire mordre la poussière à « Bling-bling » qui n’aura pas sa revanche sur « Tagada-à-la-fraise-des-bois ».

Et là, durant des mois et des mois, « Fifi-le-souteneur » s’enfonce tous les jours sous les coups des « révélations » de ce qu’il est en réalité.

Pas présidentiable.

« Bling-bling » éliminé, l’ex-« Capitaine-de-pédalo » se dégonfle à son tour, le rouge de la honte au front de devoir soutenir un bilan quasiment nul…

Et ouvre ainsi la voie à des primaires de « Gôche ».

Là, on aurait dû retrouver des cadors du « P.Soce », capables de lever des foules.

Et, sublime manœuvre, les pôvres se retrouvent avec « Âme-Mont-le-frondeur » à la vue basse pour les représenter.

T’es où Jaurès ?

Tellement nul qu’au lieu de faire campagne, il perd un temps fou à tenter de rallier « Mes-Luches » dont même les cadres du PCF ne voulaient pas.

C’est comme ça que « Mes-Luches » a pu grimper dans les sondages, attirant tous les feux de la rampe de l’actualité.

Qu’on aurait voulu le faire exprès, on n’aurait pas pu faire autrement.

 

En bref, on n’a pas le choix !

Oui, clairement, « MacRond » est le candidat du groupe Bilderberg ;

Oui, clairement, « MacRond » est le candidat de Rothschild & Cie, l’une des « 7 forces » qui gouvernent ce monde ;

Oui, clairement, s’il est là c’est qu’au moins trois autres « forces » ne s’y sont pas opposées ;

Oui, clairement et par voie de conséquence, il est le candidat de la Trilatérale ;

Et nous avons été poussés, via le jeu-faussé des primaires, de faire un choix anticipé : L’Europe ou la sortie de l’Euro.

Quoique même « Marinella-tchi-tchi » en vient dans la dernière ligne-droite de trahir ses électeurs : Elle ne sait plus s’il faut ou non sortir de l’euro, imaginant deux devises circulant au pays, un peu comme il a été un temps avec l’ECU.

Ce qui serait une konnerie sans nom, qui a su enrichir si facilement des « Soros & Cie » avec de bonnes grosses réserves payées avec le labeur des « Gauloisiens » pour maintenir un semblant de parité-fixe, souvenez-vous !

Le choix entre la ruine ou les alliés du moment de la construction européenne.
Tout en notant que de son côté, son opposant commence à modifier son discours : Il veut désormais que l’Europe se réforme d’elle-même, si « ils » veulent qu’il soit réélu en 2022.

 

C’est dingue ses élections sous influence : Car oui, clairement, je ne pense pas une seule seconde qu’il s’agisse là d’un hasard.

Ce n’est tout simplement pas possible en l’état.

Et de saluer ce « beau-gros » travail là, tellement c’est bien fait : Chapeau !

 

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/05/lincroyable-pays-qui-est-le-mien.html

 


Les masques tombent

 

L’entre-deux tours…

 

Plus aucune retenue !

Ils sont incroyables : Capables de cracher sur leurs adversaires et le lendemain, par pur opportunisme, de faire copain-copain, juste contre quelques promesses qui ne tiendront pas jusqu’à l’été, je les trouve de plus en plus ignobles…

C’est incroyable, parce l’ignoble, à en être infreequentable, c’est moi !

Et je suis pourtant largement dépassé…

Je me sens vieux, tout d’un coup, figurez-vous !

 

On a d’abord « Marinella-tchi-tchi » qui est partie à la chasse à l'électorat de « Mes-Luches », cet enfoiré qui a mis près d’une semaine à se souvenir d’où il sort : On ne sait même plus si elle sort ou non de l'Euro.
Deux devises sur un même territoire politique, vous vous rendez-compte ?
Et pourquoi pas l'introduction du dollar ?
Passons.

Comment ont-ils été si nombreux à voter pour lui, pour être trahis devant la dernière haie ?

Parce que lui, il se voit déjà « premier-sinistre » de « MacRond » !

C’est dingue, mais c’est comme ça à voir de nombre de messages subliminaux qu’il a pu envoyer dans sa direction au fil de la semaine.

Et je suppose que ça n’est pas terminé.

 

Je ne suis évidemment pas du tout certain que pour « Marinella-tchi-tchi » ce soit la stratégie la plus rationnelle. Le mythe d'une coagulation des électorats pour sortir du clivage droâte/gôche et passer à un clivage mondialistes/patriotes, c’était déjà ce que prônait « Pruneau-Maigre-haie » au début des années 90… et vous savez combien ça a pu marcher.

Attend, des électeurs frontistes copains-copains avec des trotskistes-cocos, non mais je rigole : On nous refait le coup de l’accord Staline/Hitler, là !

 

C’est complètement débile : L’électorat « F.haine » a pour préoccupation principale l’immigration, un mot-valise qui permet de regrouper de nombreuses choses. L’électorat de « Mes-Luches », lui, n’a pas la même préoccupation. Ce qui lui importe, c’est d’abord la question sociale, la rénovation des institutions, tous ces thèmes assénés konnement depuis des mois et des mois et qui en a séduit plus d’un.

Le candidat des « insoumis » a probablement réussi au premier tour à séduire une partie de l’électorat « F.haine » – surtout parmi les jeunes – ces électeurs peuvent donc être sensibles au discours frontiste, mais la plus grande partie de son électorat est issue de la gauche traditionnelle, la plus éloignée de « Marinella-tchi-tchi » sur les questions de l’immigration et de l’islamophobie.

 

Sur la question sociale, le bruit médiatique des commentateurs politiques est très surprenant, car il reprend à bon compte le storytelling de « Marinella-tchi-tchi ». Quelques exemples : La première mesure que prendrait la « peste-blonde », la pierre angulaire de son programme, c’est la préférence nationale. On ne peut pas dire que ce soit de gôche, tout de même !

Secundo, elle a choisi des alliés pour fonder un groupe au Parlement européen.

Que font-ils ? Aucun de ces alliés, lorsqu’il parvient au pouvoir, ne mène de politique sociale. Au contraire, ils soutiennent des politiques d’austérité. L’extrême droâte passe des accords de coalition dans lesquels elle donne la priorité aux mesures anti-immigrés. Ce qui est logique, puisque c’est la préoccupation principale de ses électeurs.

 

Enfin, elle a rencontré des salariés de Whirlpool et  aucun commentateur ne rappelle que si elle était au pouvoir, ces salariés ne pourraient même pas manifester ! Car la candidate a dit et répété qu’en période d’état d'urgence, comme c’est le cas actuellement, elle interdirait les manifestations !

Et ce tordu, il refuse une nouvelle fois de donner une consigne de vote pour le second tour, déjà tourné vers les élections législatives.

Confiant dans sa victoire au troisième-tour, il s’imagine déjà forcer « Manu-MacRond » à la cohabitation.

Voter « F.Haine » ? Seulement une « terrible erreur » !

Je vais me réveiller : Je fais un cauchemar…

Vraiment un nain : Il y aura probablement cohabitation, mais avec « Barre-ointe ».

Et de rajouter : « Il n’y a pas d’ambiguïté dans ma position (…) Ma position, ce n’est pas « ni ni », je ne voterai pas Front national, je combats le Front national, et je dis à tous ceux qui m'écoutent : Ne faites pas la terrible erreur de voter Front national », mais sans aller plus loin pour l’instant, faute de promesse ou d’accord.

 

D’un autre côté, une partie de l’électorat de « Fifi-le-souteneur » peut être « en porosité » avec le « F.Haine » sur les questions migratoires et sécuritaires.

Mais sur la question économique, il y a un gouffre. C'est là tout son problème.

La droâte a réussi, en parlant de l’économie, à limiter le report des voix de ses électeurs sur les candidats du FN.

C’est sans doute la raison pour laquelle la droâte ne brandit pas aujourd’hui l’argument de l’antifascisme.

Elle martèle que le « F.haine » au pouvoir, ce serait la ruine. Ses ténors ne disent pas cela pour faire plaisir à « MacRond », mais maintenant qu’ils sont débarrassés de leur « boulet » des primaires, leur objectif est de sauver leurs circonscriptions aux élections législatives de juin, le troisième tour. Pour eux, l’enjeu est donc de convaincre l’électeur, même obsédé par l’immigration et les racines chrétiennes du pays, qu’il faut revenir à la maison en juin sans faire de bêtise.

Souvenez-vous, certains « génies » de la science politique ont voulu nous expliquer que l’économie n’existait plus, que seul comptait « l’identité ».

Et donc que « Bling-bling » allait gagner la primaire de la droite… Que bien sûr, « Menuet-Valse » s’imposerait à gôche… Puis que la présidentielle se jouerait sur la question de l’islam…

Non, manifestement, plantés ! Le déterminant économique demeure.

 

Et alors quand on a annoncé le ralliement de « Dupont-gnan-gnan » en début de semaine dernière à « Marinella-tchi-tchi », j’ai eu un haut-le-cœur !

Quoi, celui qui se dit gaulliste, récupéré par la fille de son adversaire de toujours, par l’héritière des OAS qui ont cherché à assassiner le Général ?

Non mais, c’est quoi ça ?

Et ce konnard ne cesse de se revendiquer « gaulliste et humaniste ».

 

Il faut dire que j’ai pu repérer sur les professions de foi des 11 candidats que c’est le seul qui signe « trois-points ».

Un sur le « i » de Nicolas, un autre sur le « i » d’Aignan, mais le troisième est superfétatoire, à la fin de son nom.

Et vu la façon dont ils sont placés, ce n’est ni un « frère » de base (ils forment un « f ») ni un « vénérable » de loge (ils forment un « v ») mais un maître (ils forment un « m », écrasé en l’occurrence).

« Franc-mac », ça ne m’étonne guère de lui, mais de là à le signaler, j’en suis tout bouleversé.

Et alors, de draguer la « peste-blonde » contre quelques picaillons et la promesse de devenir « premiers-des-sinistres » si elle gagne, figurez-vous que j’en suis tout écœuré, jusqu’à la nausée.

« Juppette » peut s’en indigner. Face à tous ceux qui « invoquent les mânes du Général de Gaulle pour conforter leur europhobie. »

Quelle falsification historique !

« C’est De Gaulle qui a voulu nous faire entrer dans la Communauté européenne en 1958 ».

Sûrement pas en sortir…

Mais il s’est opposé à l’entrée des anglais : Ils ont voté leur « Brexit », désormais y’a plus de problème pour une Europe continentale…

 

Désormais, le tout est de savoir si elle atteint ou non les 40 %, le seuil psychologique. En dessous de ce score, ce serait une humiliation. Elle serait renvoyée à la marge, car cela signifierait qu’elle n'est pas en position pour gagner la fois d’après, à la présidentielle de 2022.

Mais si elle dépasse les 40 %, elle sera en position de dire : « Encore un dernier coup de rein, et c’est pour moi ! »

Et les commentateurs, terrorisés, passeront les cinq prochaines années à spéculer sur ses chances en 2022.

 

Le contexte actuel lui est extrêmement favorable. Vu la décomposition des partis politiques traditionnels, faire moins de 40 % ne manquerait pas de susciter des questions. Cela amènerait à s’interroger sur sa stratégie pour le moins baroque consistant à aller chercher les voix à la gauche radicale alors que la droâte est réduite à seulement 20 % des voix.

 

Y’en a qu’un devant lequel je m’incline : C’est « Juppette ».

Celui-là va nous manquer…

Sur son blog, il met en garde contre les atermoiements, y compris de ses « amis », qui font le lit du « F.Haine ».

Il juge que pour faire efficacement barrage à la « peste-blonde », il n'est d'autre choix que de voter pour « MacRond ».

« La trahison de Nicolas Dupont-Aignan, l’attitude ambiguë de Jean-Luc Mélenchon, l’effondrement du PS, les finasseries de certains de mes propres amis politiques ajoutent à la confusion générale sur laquelle prospère le FN ».

« Quand, dans une élection à deux candidats, on veut éliminer l’un, il n’y a pas d’autre solution que de voter pour l’autre. L’abstention ou le vote blanc, c’est un coup de pouce à Mme Le Pen ».

Il devrait rajouter le « vote nul » : D’ailleurs j’y renonce.

Ma voix ne manquera pas le 7.

 

Il appelle « à résister à la tentation de tout casser comme hélas ! vous y ont parfois incités certains responsables de ce qui fut un grand parti de la droite et du centre, le parti qu’avec d’autres j’avais fondé ». Car, il explique que « la France court au désastre ».

« Ce qui paraissait impossible il y a peu de temps encore n’est plus aujourd’hui improbable : Mme Le Pen peut devenir la présidente de la République française ; à tout le moins, le score du Front national au deuxième tour peut dépasser la barre des 40 %, voire des 45 %, ce qui serait déjà un coup de tonnerre politique », selon lui.

 

Et il argumente qu’une victoire de l’extrême droâte provoquerait « un séisme géopolitique», « un désastre économique » avec l’abandon de l’euro : « L’Union européenne, qui peut résister au Brexit et même en tirer profit, ne survivrait pas à un Frexit », prévient-il.

Une dislocation de l’UE serait « une menace pour notre sécurité collective » : « Le monde sans l’Union européenne perdrait encore un peu de sa stabilité, en un temps où le mot de guerre refleurit dans certains discours. »

Il n’a pas tort.

 

Mais ce serait « par-dessus tout une défaite morale ». « Quelles que soient, ces derniers temps, les tentatives de dédiabolisation des dirigeants du FN ou leurs danses du ventre à l’intention de l’extrême gauche (ce qui est là une constante historique), la vérité est criante : l’histoire, l’idéologie, les hommes et les femmes qui ont fondé ou animent ce parti, bref le monde FN est depuis toujours aux antipodes du nôtre ; son antigaullisme a été constant depuis 1940. De façon récurrente, les déclarations de ses chefs nous rappellent que nos valeurs n’ont rien à voir avec sa vulgate », écrit-il.

J’en suis convaincu.

 

Voter « MacRond » donc pour éviter le pire, ce qui ne signifie pas « adhérer à la personne ou au programme d'Emmanuel Macron ».

« Nous ne le connaissons pas bien. Sa nouveauté séduit, son peu d’expérience des hautes responsabilités inquiète. Quant à son programme, il reste flou et ambigu. Mais il faut choisir. »

« Je sais que vous n'avez pas de conseil à recevoir, que vous êtes majeurs et vaccinés, que les consignes des partis ou des dirigeants politiques vous insupportent. Mais si ma parole peut encore avoir un peu de crédit auprès de vous, et d’abord auprès des jeunes qui m’ont accompagné avec tant de foi, ne la balayez pas d’un revers de main. Je ne demande rien, je n’attends rien, je ne cherche pas à me placer. Je ne serai pas président de la République, je ne redeviendrai pas Premier ministre, je ne serai plus ministre », a-t-il assuré.

Avant de conclure : « Peuple de France, ressaisis-toi, reste fidèle à ton génie, aie confiance.»

 

C’est un ultime appel, un cri de rage ou de désespoir.

Ok, vieux.

Je reste derrière toi.

Et ne t’affole pas : On va lui faire rentrer dans la gorge ses mensongeries !

J’en suis absolument certain.

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/05/les-masques-tombent.html

 


Financement sécurité sociale : TVA sociale et CSPM (3)

 

Conséquences ?

On poursuit l’examen de la « Cotisation sociale sur les produits manufacturés » (CSPM), notamment à travers ses conséquences et les objectifs recherchés.

 

Je rappelle la teneur des analyses précédentes : les entreprises du pays ne sont pas assez compétitives, ne serait-ce que par rapport à celles de nos voisins immédiats.

En rappelant au passage que ceux-ci ont à peu près exactement les mêmes contraintes que les nôtres et pourtant ils s’en sortent bien mieux : on peut gloser autant qu’on le veut sur cette étrange réalité, dogmatiser autant que cela vous fera plaisir mais il s’agit de trouver des solutions sinon immédiates mais à tout le moins « fortes ».

 

Juste pour mémoire, je citais l’affaire de la « Taxe poids-lourd », ou encore « Taxe nationale sur les véhicules de transport de marchandises .

Il s’agissait d’une sorte de droit de « douane intérieur » dont il était facile d’exonérer nos routiers, et pas tous les autres qui auraient été priés d’avoir un géo-localiseur à bord pour circuler sur notre réseau routier – un autre droit de passage, octroi ou douane, à dire vrai... 

Cela aurait permis notamment d’arrêter le flux de camions allemands qui traversent l’Alsace pour échapper au péage autoroutier de l’autre côté du Rhin.

 

Mais, devinez qui a reçu la concession d’exploiter et de collecter cette taxe (finalement annulée) ?

La société Autostrade per l’Italia, filiale du groupe Benetton !…

Les entreprises françaises ? Exit, tellement elles sont performantes !

(Hors Thales, la SNCF, SFR et Steria qui ont réussi à s’introduire dans un second tour de table à hauteur respective de 11 %, 10 %, 6 %, 3 % dans le capital de l’entreprise italienne).

 

Et globalement, on en connaît les causes : un taux beaucoup trop élevé de prélèvements obligatoires, sur à peu près tout ce qui bouge dans ce pays.

Ceci dit, c’est pour la bonne cause : on veut la Rolls-Royce du modèle social « que le monde entier nous envie ».

Les autres pays nous l’envient, surtout ceux où il y a peu de protection sociale. Mais ils pourraient nous en payer une partie, d’une façon indirecte, et, accessoirement, qu’on leur montre le chemin au lieu de nous laisser mourir à petit feu, faute de compétitivité suffisante des « travailleurs-français » !…

 

On a vu que nous avons des outils juridiques et fiscaux formidables, capables de tout, du meilleur comme du pire. C’est à la fois à en rire et à en pleurer, mais c’est comme ça.

Nous avons également vu que les marges de manœuvres existent, pas forcément là où tout le monde le pense, mais qu’avec un tout petit-peu d’imagination et de bon sens, on sait faire.

Je vais même au-delà : c’est déjà en place, il suffit de décider de l’exploiter. D’exploiter ce qui existe, d’exploiter nos savoir-faire en la matière et Dieu sait si nous avons les meilleurs administrateurs publics et fonctionnaires pour savoir appliquer des mesures simples : ils savent faire appliquer les plus complexes sans se perdre, ni perdre leur âme…

 

L’outil proposé (avec beaucoup de résistance psychologique de ma part et d’infinies précautions), c’est d’exploiter les effets de la « fiscalité-comportementaliste » en créant une « cotisation sociale » (la CSPM) payée par les entreprises sauf celles qui transforment des produits bruts (extraction, matières premières, agriculture, sans transformation, vendus en vrac, à peine emballés) et celles qui ont le label « OFG ».

 

« OFG » pour « Origine France Garantie », un label inventé par Yves Jégo en 2011, obtenu par les entreprises de services, de transformation (… manufacturière !), de distribution (commerce) dont au moins la moitié de leur chiffre d’affaires est réalisé avec des matières et services d’origine française garantie.

Pour les autres, qui n’ont pas le label « OFG », elles auront l’obligation de… payer la CSPM !

 

Attention : La CSPM ainsi conçue, il faut bien en avoir conscience, est collectée par les entreprises (comme la TVA ou tout autre taxe et impôt mis à leur charge), mais c’est finalement le consommateur-citoyen qui la finance.

 

Autrement dit, il s’agit d’une cotisation sociale (de solidarité, de soutien, de ce que vous voulez) sur les « produits manufacturés », sur ce qui n’est pas « brut », mais façonné, transformé, emballé, présenté, transporté, bref, là où il y a de la main-d’œuvre.

Si cette dernière est « hexagonale », c’est un produit ou un service vendu par une entreprise labellisée « OFG », ce qui l’exonère de « CSPM ». Elle  et transmet alors à ses propres clients cette qualité-là, au moins pour les achats qu’une autre entreprise peut faire à la première : Simple !

Un « effet de contagion » positive qui se transmet de proche en proche et c’est justement ce qui est recherché par le mécanisme proposé. Il ne s’agit pas de taxer une fois de plus, mais d’inciter à des comportements vertueux tout au long de la chaîne de production de la marge-brute (et donc de la Valeur-Ajoutée) jusqu’au consommateur final.

Pour ceux qui n’auraient pas compris, globalement, il s’agit de vérifier (parce qu’il y aura des contrôles) que les factures desdites entreprises sont ou non étiquetées « OFG » à hauteur de 50 %.

Simple et efficace : N’importe quel « Bac – 5 » sait faire ça.

 

On a vu que les outils sont déjà en place, autant ledit label (OFG) que les outils comptables et les outils administratifs. Et l’on a découvert, de plus, que si on ne vise pas spécialement les produits et services échangés à travers les frontières, on passe malgré tout à travers les interdits juridiques auxquels a souscrit notre pays à l’égard de ses partenaires européens et même mondiaux.

 

Bref, on ne viole aucune loi, aucun traité, aucun règlement européen, et on n’a aucune invective quelconque d’une autorité supranationale : c’est juridiquement parfaitement compatible avec tout le reste.

 

On a également découvert que c’était une « cotisation sociale », parce que ce n’est clairement pas une taxe, ni un impôt, ni un droit de douane, ni une redevance ou contribution nouvelle. Juste une cotisation sociale comme il en existe déjà beaucoup sous diverses appellations.

On a prévenu également qu’on ne vise, a priori, qu’à rééquilibrer les régimes sociaux de nos compatriotes, et qu’on souhaitait avec la CSPM viser notamment les entreprises qui payent les charges sociales et fiscales des pays étrangers exportant chez nous…

Bref, qu’on voulait « discriminer ».

Alors que jusque-là tous les outils fiscaux proposés et avancés par les « décideurs » (y compris la TVA-sociale) étaient ou neutres, ou inopérants, ou contre-productifs (sauf à en rire à l’occasion…).

 

En fait, les conséquences cachées – et recherchées – sont ailleurs. Pour comprendre, il faut simuler.

Et on va faire simple (parce que « complexe », je sais faire, j’ai simulé, et on retombe sur nos pieds à tous les coups, par n’importe quel bout).

Nous avons 2.200 milliards de PIB (la totalité des créations de « Valeur Ajoutée » de toutes les entreprises que compte le pays). Sur ce, nous avons entre 880 à 900 milliards (on garde ce dernier chiffre) qui ne correspondent qu’à la consommation des ménages : 41 % au mieux !

Ce sont eux qui nous intéressent : J’en suis (vous aussi)…

 

Notez que, les 1.300 milliards restant sont les 59 % qui disparaissent dans les prélèvements obligatoires signalés ci-avant : le compte est juste quand vous ajustez des déficits publics (environ 3 %) financés par voie d’emprunt public ou assimilé (les différentiels sont nos marges d’erreur dues aux arrondis).

Sur ces 1.300 milliards, il y a globalement 330 milliards de charges fiscales nationales, presque 400 de charges sociales, 250 de charges fiscales locales et le reste sont le fait des entreprises publiques et de la fonction hospitalière, avec des « ponts » entre les unes et les autres (et des « pertes en ligne », naturellement).

 

On retrouve d’ailleurs ce chiffre « par le bas » : quand vous recevez 800 euros de salaire net (traitement, pension), un revenu qui n’est pas un loyer ou un dividende (etc.), c’est que « la référence » est égale à 1.000 €. La différence, ce sont justement les « prélèvements-sociaux » salariés, même si en réalité, ils ont déjà coûté, avant que vous les perceviez, 400 € de plus à celui qui vous fait le paiement (je simplifie : Ce n’est pas vrai sur les « bas-salaires »).

 

Je vous l’ai déjà précisé, ces « charges sociales » servent à payer les retraites, les soins, les indemnités journalières, les pensions d’invalidité qui sont autant de « redistributions » indispensables (le fameux modèle social…) et retournent pour une large partie dans les 900 milliards de consommation ci-dessus définies (« les ponts »).

 

Sur ces 800 nets pour vous, et tous les autres salariés, le fisc repasse sa sébile sous différentes formes (impôts locaux, taxes diverses, IR et TVA), pour environ 300 à 330 milliards qui, avec 90 milliards de déficit (création monétaire ex-nihilo financée par l’emprunt), viennent financer la République.

Le tout est alors redistribué sous des formes diverses et « avantages en nature » en quelle que sorte (écoles, équipements, solidarité, missions régaliennes : défense-sécurité, justice, institutions) et salaires des fonctionnaires. Des services dont l’usager ne paye jamais le vrai prix (puisqu’il est prépayé par les prélèvements fiscaux).

Normalement, et hors déficit, la boucle est bouclée : Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme pour paraphraser Lavoisier.

Comme en comptabilité, débit = crédit, et, si ce n’est pas le cas, c’est qu’il y a une erreur qu’il faut rechercher.

Comme en finances publiques : Dépenses + déficit = Recettes + emprunt. Ou inversement.

Pas compliqué, finalement.

 

Normalement, si toutes nos entreprises étaient « compétitives », ces consommations devraient être produites dans nos frontières. Mais il y a, depuis des années, un déficit important de la balance commerciale sachant que nous importons 500 milliards chaque année de biens et services alors que nous exportons environ pour 450 milliards (la balance était excédentaire de 1995 à 1999).

Miroir des forces et faiblesses de l’appareil productif national, le commerce extérieur affiche des résultats… particulièrement médiocres.

 

En effet, en 2016, en dépit de la faiblesse de l’euro face au dollar, dont le cours est relativement proche de la parité, et du niveau des cours du baril de pétrole brut, le pays a vu son déficit commercial augmenter !

Une aubaine saccagée…

Il s’est en effet élevé à 48,1 milliards d’euros, soit 3,1 milliards de plus qu’en 2015. Lancé avec assurance en 2013 par Nicole Bricq, alors ministre déléguée au Commerce extérieur, le pari d’équilibrer la balance des produits manufacturiers est complètement raté puisque le déficit a atteint 35,1 milliards d’euros l’année dernière.

9,2 milliards d’euros de dérapage par rapport à 2015…

Et tous les autres indicateurs sont dans le rouge. Les exportations ont reculé de 0,6 % quand les importations ont augmenté de 0,1 %, provoquant un nouveau repli du taux de couverture (le ratio exportations/importations) qui s’élève désormais à 90,4 %.

Soit 0,6 point de moins qu’en 2015.

D’où peut-être demain l’importance de la CSPM.

« Le recul des ventes de biens intermédiaires est particulièrement marqué, notamment les produits métallurgiques et chimiques, dans un contexte de baisse de la demande européenne et de tassement des prix de matières premières industrielles. Les exportations de produits énergétiques affichent un nouveau repli et celles de produits agricoles diminuent fortement, en particulier les céréales » nous avait détaillé les Douanes.

 

Dans le secteur manufacturier, le bilan est aussi médiocre. Malgré la progression des exportations, le déficit automobile (véhicules et équipements automobiles) se creuse de 3,3 milliards, du fait de la poussée des importations. La livraison du paquebot de croisière « Harmony of the Seas » constitue quasiment la seule amélioration notable du solde manufacturier.

Même le secteur aéronautique voit ses performances s’amoindrir : « L’élargissement du déficit manufacturier s’explique principalement par la réduction de 3,7 milliards de l’excédent aéronautique, passant de 22,3 milliards à 18,6 milliards d’euros », constatent les Douanes.

 

Symbole de ces difficultés chroniques (le dernier excédent commercial remonte à 2003), le nombre total d’opérateurs à l’exportation a reculé de 0,6 % pour atteindre 124.100 unités légales.

Et ce n’est pas nos ventes d’armes qui font reculer le problème : « (Le nombre d’exportateurs) recule vers toutes les zones géographiques, notamment vers l’Afrique et l’Europe hors UE. Les exportateurs de matériel informatique et électronique et de véhicules automobiles sont les plus touchés », précisaient les Douanes lors de la présentation du bilan annuel.

 

À titre de comparaison, l’Italie et l’Allemagne, qui affichent des balances commerciales excédentaires, disposent de bataillons à l’export bien plus étoffés. L’Italie compte par exemple environ 200.000 entreprises exportatrices. Et l’Allemagne plus de 300.000…

Pourtant, comme le précise le bilan de la compétitivité réalisé récemment par l’Institut COE-Rexecode, le coût salarial unitaire n’a augmenté en « France-euphorique » que de 0,9 % en 2016, contre + 1,3 % en moyenne dans la zone euro et + 1,9 % en Allemagne… Pour la période de 2012 à 2016, les écarts observés sont encore bien plus marqués. En effet, le coût a progressé de 0,8 % chez nous contre 3,7 % en moyenne dans la zone euro et + 9,1% en Allemagne…

« L’amélioration de la compétitivité-coût a permis à la fois un début de redressement de la compétitivité-prix et un certain rétablissement des marges des entreprises françaises, indique COE-Rexecode.

Qui poursuit son raisonnement ainsi : « La hausse des prix à l’exportation des produits françaisqui avait été supérieure de 6 points à la hausse moyenne des prix à l’exportation des produits de la zone euro entre 2000 et 2007, a fait place à une baisse de – 1,4 % sur la période 2011-2016. Le prix moyen des exportations de la zone euro a baissé un peu plus que les produits français (– 2,5 %), tandis que le prix moyen des exportations allemandes a, quant à lui, augmenté de + 1,3 %. »

Gag : Ils coûtent plus chers, ils augmentent plus fort, mais ils exportent mieux que nous !

Comme en 2015, les importateurs européens consultés considèrent toujours les produits estampillés « OFG » comme étant trop chers.

 

Plus grave, la part des exportations de biens et services dans celles de la zone euro a légèrement reculé en 2016, s’établissant à 13,4 %, après 13,6 % en 2015. Elle s’élevait 17 % en 2000.

« Si la part de marché (…) était restée à son niveau de 2000, le montant des exportations de biens et services serait au-dessus du niveau actuel de 170 milliards d’euros », avance COE-Rexecode qui estime à 1.500 milliards d’euros le manque à gagner cumulé depuis quinze ans pour le pays, soit près des trois quarts de son PIB annuel.

 

Nous exportons du produit manufacturé, peu de matières premières, mais des bons vins, de la haute-technologie et du luxe.

Les « OFG », les produits d’origine Française, sont exportables et finalement comptent considérablement dans l’ensemble des consommations finales (67 %, 1.474 Md€/an).

Mais il y a quand même un très important déficit de la balance commerciale - nous ne sommes dépassés que par les Britanniques dans l’Union européenne - selon qu’on exporte ou non de l’Airbus et des Rafale qui ne financent pas forcément l’économie française mais celle des pays concurrents…

 

Dans ces 500 milliards d’importation (on simplifie et on s’en tient à des chiffres ronds), on avait dit qu’une partie sont des matières premières ou des denrées alimentaires (le blé-tendre, le riz, fraises, choux de Bruxelles, clémentines corses, etc.) a priori neutres pour le calcul de la CSPM.

Par contre, les 160 milliards/an de produits manufacturés et services importés, (7,2 % du PIB, mais 17,7 % des consommations des ménages) ne pourront pas avoir le label « OFG » car fabriqués, produits, à l’étranger.

Juste pour fixer les choses, laissant le soin aux statisticiens nationaux de les préciser.

 

Maintenant, imaginez que nous appliquions une CSPM à hauteur de 15 % sur ces 160 Md€ (en notant que le reste est déjà taxé, même si ça ne s’appelle pas droit de douane, mais Taxe sur les produits pétroliers, les produits polluant, et j’en passe des pages pleines.).

Cela fera une recette supplémentaire pour les comptes sociaux de 24 milliards, là où François Hollande estime qu’on peut parler de retour à l’équilibre avec 400 millions de déficit des régimes-maladie (0,4 Md€, ou 60 fois moins)…

Mais ce sont 24 milliards pris directement dans la poche du consommateur local : c’est autant de moins à se mettre dans l’assiette de soupe, signalons-le tout de suite !...

 

D’autant que mes simulations de CSPM montrent à ma grande surprise qu’on redevient « gagnant/gagnant » à un niveau de taux de 30 % et devient contreproductif avec 10 points de plus.

Avec un taux de CSPM à 30%, c’est alors 48 milliards pris sur les achats de nos nationaux sur les produits manufacturés importés…

Il va falloir compenser, parce que c’est insoutenable en hausse des prix, bien entendu, même si les importations baisseront et, par conséquence, le déficit commercial.

 

Ces 48 milliards représentent plus que le CICE (et pacte de compétitivité) et globalement 12 % de tous les budgets « sociaux » du pays (un 13ème mois…).

Premier effet, vous avez le choix de les redistribuer aux entreprises, via un CICE-bis par exemple, ou une baisse des charges sociales (part patronale et part salariale), qui vont faire de la marge, laquelle sera réinvestie soit dans des machines, soit dans l’autre partie de la fabrication de VA que sont les salariés (sur leur salaire brut) lesquels rattrapent du pouvoir d’achat.

Bien sûr au passage, les régimes de retraite et maladies-diverses seront excédentaires.

 

Et attention, le mécanisme de la CSPM est à plusieurs effets à tiroir ! 

D’accord, on en remet dans les circuits, les entreprises deviennent plus « compétitives » et gonflent leur production en exportant, tandis que leurs salariés (et elles-mêmes) vont acquérir des biens et services.

Mais il ne faudrait pas que, comme d’habitude depuis 1981, chaque « plan de relance » vienne gonfler nos importations, n’est-ce pas…

 

Justement, il faut discriminer, avons-nous précisé d’emblée : La CSPM ne s’applique pas aux produits importés (ce serait un droit de douane prohibé), mais aux entreprises qui importent.

Et pas seulement sur les produits et services « non-OFG », mais sur tout leur chiffre d’affaires.

Une TCA avais-je dit, qui plus est, et pourquoi pas, une TCA-sanction, non-déductible, ni des comptes de l’entreprise, ni sur elle-même.

Dès lors, l’effet de contagion pourrait avoir un impact bien supérieur sur tout le tissu économique du pays et dépasser largement les 160 milliards d’assiette supposée ci-avant…

 

Eh bien jeunes-gens, c’est exactement l’effet recherché. Je vous explique.

Prenez deux entreprises qui commercialisent exclusivement du « boulon de 12 » sur tout le pays (on pourrait prendre n’importe quel autre bien ou service). Elles se partagent le marché, parce qu’elles ne sont que deux à savoir faire (on caricature, la réalité est infiniment plus complexe, mais c’est pour être clair).

Elles font toutes les deux 10 M€ de CA (HT).

 

Mais l’une importe l’acier, mettons 5 M€, et fabrique sur place le boulon avec ses machines et son personnel. On va dire qu’elle n’a pas d’autres frais, mais qu’elle paye 100 K€ d’impôts et taxes, compte 100 K€ d’amortissement et dégage 100 K€ de bénéfice taxé à l’IS.

C’est qu’elle paye 3.55 M€ à ses salariés et 1.15 M€ de charges sociales (part patronale) pour un total de 4.70 M€.

Cette première entreprise importe de l’acier hors du champ d’application de la CSPM.

 

Sa concurrente importe le produit-fini emballé dédouané pour 8.38 M€.

Mais elle n’a que 1 M€ de charges de personnel, plus 320 K€ de charges sociales (les frais d’administration et commercialisation), les mêmes charges diverses et le même résultat (pour un total de 300 K€), le tout faisant 1.62 M€.

En fait, ce n’est déjà pas vrai, parce que sa CVAE et sa CET (les impôts locaux des entreprises en remplacement de la taxe professionnelle) seront probablement plus faibles chez elle, mais passons.

Or, comme nous l’avions dit précédemment comme d’une hypothèse de travail, avec les mêmes machines, les mêmes process de fabrication, les mêmes temps-œuvrés et les mêmes compétences, mais avec une main d’œuvre étrangère deux fois moins chère (ou plus, mais retenons l’hypothèse). Le produit de l’un est au prix d’1 € le sachet de douze, celui de l’autre à 0,56 €… et le marché en volume est de 27,8 millions de douzaine et l’origine ne se voit pas dans les comptes publics : Les « décideurs » ignorent superbement.

C’est neutre.

 

Par contre, la seconde entreprise importe des sachets de douze boulons de douze et subit une CSPM au taux de 30%.

Son produit coûte désormais 87 centimes. Eh oui, c’est 56 centimes plus 0,168 € de CSPM, plus la TVA à 20 % sur le tout !...

Il reste moins cher, certes et heureusement pour ses salariés français.

Mais, avec la nouvelle cotisation sociale qu’est la CSPM (3 M€), le CA (HT) est passé tout d’un coup à 13 M€ auquel s’applique 20% de TVA.

Avec 3 M€ de  CSPM, et la TVA qui passe de 2 M€ à 2.6 M€, l’entreprise rapporte nettement plus au Trésor public.

Le tout vient financer les régimes sociaux (« que le monde entier nous envie ») à hauteur de  3.6 M€.

Ça, c’est pour la théorie.

 

Si vous rajoutez de la TVA, ça reste neutre.

Si vous y mettez une pincée supplémentaire d’impôt local, de taxe diverse, sur la VA ou autre chose, c’est neutre ou marginal.

Si vous rajoutez de la cotisation sociale, le boulon-national va disparaître, sauf à reprendre le modèle de son concurrent, et délocaliser…

On appelle ça une délocalisation !…

Notez que c’est ce qui est arrivé à bien des industries françaises du textile en passant par l’acier, le pneumatique et la chaussure.

 

On en voit actuellement un exemple avec Whirlpool, entreprise de sèche-linges vouée à être délocalisée en Pologne en 2018 où les salaires et charges sociales sont plus faibles que chez nous.

Si une CSMP au taux de 30% est appliquée aux entreprises qui importent en France des sèche-linges fabriqués en Pologne, ceux-ci deviendront beaucoup moins compétitifs.

Le consommateur achètera alors un autre sèche-linge fabriqué en France, avec le label « OFG », « Origine France Garantie » (dispensé de la CSPM) ce qui favorisera l’emploi chez nous et rendra la délocalisation beaucoup moins rentable pour les actionnaires.

 

Notez aussi « l’effet-contagion » recherché : si la voiture de Sochaux ou des ateliers de Boulogne-Billancourt ne sort qu’avec des boulons de douze « made in ailleurs », des tôles en acier indien, des boîtes de vitesse Porsche allemandes, de l’électronique chinoise, des garnitures et selleries indiennes ou vietnamiennes, elle n’aura pas  le label « OFG », et la CSPM sera déclenchée :  la voiture coûtera plus chère pour le consommateur français (et étranger à l’export).

Avec la CSPM, la fabrication d’une voiture avec des pièces détachées étrangères coutera plus chère et obligera bien des entreprises à revoir leurs approvisionnements en achetant national mais aussi à monter les véhicules  sur le territoire avec de la main-d’œuvre locale (chargée, taxée localement) dégonflant les statistiques du chômage beaucoup plus certainement que la loi El-Khomri.

 

Tenez, ailleurs, ils en sont déjà là : quand ils montent une voiture à Sochaux destinée au marché russe, ils la démontent à Montbéliard, l’exportent en pièces détachées à Moscou et la remontent sur place.

C’est authentique et savez-vous pourquoi ? Parce que les droits de douane russes sont de 30 % sur les automobiles importées et de 10 % sur les pièces détachées malgré le fait que depuis son entrée officielle à l’OMC le 22 août 2012, la Russie s’est engagée à appliquer toutes les dispositions de l’OMC, notamment un droit de douane moyen de 7,8% pour les marchandises.

 

Alors pourquoi ne pas faire la même chose chez nous, et, en plus,  en finançant  la Sécurité Sociale !...

 

Celui qui paye au final, c’est le « Français de base » qui pourrait mal le prendre en voyant le prix de sa voiture prendre 30 % de mieux : Il faut comprendre, puisqu’il n’a pas les moyens. Et puis, il y en a un autre qui ne va pas apprécier : c’est son vendeur qui ne va plus vendre grand-chose et va crier famine, menaçant d’aller pointer à Pôle Emploi !...

Bien sûr.

C’est la raison pour laquelle il faut y aller « en douceur ». Première année d’un quinquennat, on annonce et on vote la CSPM.

Deuxième année, on met en place la mesure (les mentions obligatoires, l’intendance de contrôle, etc.), mais avec un taux zéro.

De telle sorte que les entreprises simulent, se préparent, fassent des choix, prennent des accords pour monter en puissance ultérieurement, investissent, embauchent.

Troisième année : Entrée en vigueur effective de la CSPM au taux de 10 %.

Quatrième année, 20 %, cinquième : 30 %.

C’est exactement le temps qu’il faut pour que les conditions d’achat s’adaptent, que l’intendance des entreprises poussées à « relocaliser » se mette en place ; Un investissement sur plusieurs années de travail préparatoire.

 

Double objectif : ce n’est pas tant de faire rentrer de la recette nouvelle, mais de faire revenir de l’emploi manufacturier au pays.

C’est du chômage en moins, des emplois, de la cotisation sociale (la classique), de la valeur à taxer (IR, CVAE, CET, TVA, IS) en plus.

C’est donc enfin de la recette publique à redistribuer, du pouvoir d’achat en plus, des outils de croissance et de compétitivité qui sont récupérés.

Et, cerise sur le gâteau, avec une compétitivité de nos entreprises améliorée, ce sont des importations en moins et surtout des exportations en plus.

Là, vous le constatez, sans vouloir me jeter des fleurs et me couvrir de lauriers, c’est franchement assez génial.

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/tva-sociale-cspm-3.html

 


Les zones d’ombre de votre futur Président

 

Question autour de ses patrimoine et revenus 

 

« Manu » fête sa victoire annoncée à la Rotonde. Bel endroit sur le boulevard Montparnasse, au niveau de la station de métro Vavin.

Notez qu’il y a La Coupole à proximité, le Select, et quelques hauts-lieux historiques de la vie nocturne des folles-nuits Rive-gôche de « Paris-sur-la-Seine » de l’entre-deux-guerres et jusqu’à la fin de la IVème République.

Je crois savoir que le « Fouquet’s », la cantine de « Bling-bling » qui n’était alors que notre « Ô-combien-vénéré-Président » serait actuellement en travaux sur les Champs-Élysées : Autres temps, autres mœurs… comment on dit en Auvergne !

Ceci dit, les grandes manœuvres ont pu commencer. Chacun cherche à se placer. Avec par exemple des « Pruneaux-la-Maire » qui sont déjà prêts (alors qu’on ne leur a rien demandé) à entrer dans un gouvernement de « coalition ».

Avec un « Mes-Luches » qui ne sait déjà plus s’il est ou non de gôche – ce qui est fort drôle tellement son programme est finalement un « copié/collé » de celui de « Marinella-tchi-tchi », à quelques nuances près ; comme je vous l’ai toujours dit (même quand j’étais le seul à vous le dire… il y a des années de ça maintenant !)

Alors que certains rêvaient d’un renouvellement de la vie politique, on risque d’assister à des négociations et des tambouilles dignes des grandes heures de la IVème République.

Oh qu’elle s’évanouie la VIème République, d’un coup d’un seul… !

Faudrait qu’ils en tirent les leçons au lieu de rester invariablement autistes, non ?

Pendant ce temps, les sondages annoncent un score pour « La-Peine » de 35 à 40 %.

Ce serait certes une défaite mais 35 à 40 % des « Gauloisiens », citoyens de la patrie des droits de l’homme et des Libertés, votent pour elle alors qu’ils n’étaient que 21 % au premier tour, finalement c’est effrayant et ça ressemble plus à une victoire qu’à une défaite…

Passons : On n’y est pas encore…

Ceci dit, on en dira ce qu’on veut, mais il serait temps qu’après les soirées festives, on revienne aux questions laissées sans réponse., même par la haute autorité pour la transparence, restée bien curieusement trisomique sur ce point-là.

Ce n’est d’ailleurs pas moi qui les pose, mais des professeurs de droit et des avocats qui s’interrogent de manière pertinente sur le patrimoine et les revenus « Manu-MacRond » : M° Frédérique Clavel, avocate au barreau d’Annecy ; M° Marie Dangibeaud, avocate au barreau de Paris ; M° Jean-Philippe Delsol, avocat au barreau de Lyon ; M° Solange R. Doumic, avocate au barreau de Paris, ancienne première secrétaire de la conférence ; Monsieur Guillaume Drago, Professeur de droit à l’Université Panthéon-Assas Paris II (ma fac de droit du temps du GUD) ; Morgane Fauveau Daury, professeur de droit à l’Université de Picardie Jules Verne, M° Stephane Fertier , Avocat au barreau de Paris ; M° Grégoire Gauger,avocat au Barreau de Paris ; M° Jean-François Funke, Avocat au Barreau de Paris ; M° Ph Meysonnier, avocat au barreau de Lyon, Ancien Batonnier, Membre du Conseil National des Barreaux ; M° Régis Pech de Laclause, Avocat au barreau de Narbonne, ancien bâtonnier ; M° Alban Pousset-Bougère, Avocat au barreau de Lyon ; M° Brigitte Regnault, avocate au barreau de Paris ; et M° Patrick Simon, avocat au barreau de Paris…

Des « baveux » qui relèvent quinze questions sans réponse :

– Comment « Manu » peut répondre au journal Le Monde (04/04/2017) qu’il n’a jamais «flambé 1.000 € par jour » alors qu’il a indiqué avoir gagné environ 2.000 € par jour pendant les cinq années précédentes, sans même tenir compte des revenus de son épouse, et n’a déclaré en 2014 qu’un patrimoine de 156.000€ ?

Grand mystère : Déjà, flamber 1.000 €/jour même le dimanche, sans jamais se reposer, franchement, essayez donc…

– Alors qu’il a dirigé une transaction de 9 milliards d’euros, comment se fait-il qu’on ne trouve aucune trace de bonus dans ses déclarations ?

On sait que dans les banques d’affaires le succès d’une telle opération est généralement largement rémunéré en sus des émoluments ordinaires. Il serait dès lors surprenant que la transaction considérée n’ait pas donné lieu au versement d’un « incentive » très conséquent à son profit, que ce soit sous forme de numéraire, d’attribution gratuite d’actions ou d’options d’achat d’actions.

– Comment peut-il soutenir qu’à cause d’importantes charges sociales, son revenu fiscal de référence a été insuffisant pour payer ses impôts alors que le revenu fiscal de référence est déterminé après charges ?

Ce n’est pas très cohérent, ou alors il se dope aux matières hallucinogènes interdites, ce qui serait une réponse à la première question…

Mais alors jusqu’à « défonce-totale ».

Ça devrait se voir…

Où il est comme moi : Il vient d’une autre planète !

– D’où viennent les revenus de capitaux mobiliers qu’il indique avoir perçus pour 291.286 euros en 2011 et 270.296 euros en 2012 ?

Peuvent-ils ne procéder que de la seule détention de la part unique de 16 euros qu’il détenait dans la société en commandite simple Rothschild et compagnie alors que ce type de société ne peut pas distribuer de dividendes à ses gérants commandités ?

Ces dividendes de 560.000€ se rattachent-ils alors à d’autres participations ?

Dans quel cadre et selon quelles modalités juridiques et financières ont-elles été acquises ?

Enfin, que sont-elles devenues depuis lors ?

– Qu’a-t-il fait de ses 20 actions dans le capital de la SAS Financière Rabelais, l’un des principaux associés commandités de la société en commandite simple Rothschild & Cie Banque (SIREN 323 317 032), elle-même associé commandité à 99,99% de Rothschild & Cie ?

Il devait les apporter pour une valeur de 372.187,20 € à la société selon avis préalable de l’assemblée générale d’actionnaires de Paris Orléans prévue le 8 juin 2012.

Mais dans l’avis de convocation lui-même quelques jours plus tard le nom de Monsieur Macron a disparu et les dites actions sont apportées par deux tiers.

Leur a-t-il cédé ses parts ou les leur a-t-il confiées en garde ?

– Comment « Manu » a-t-il pu ne payer que 53.652,97 € d’indemnité de rupture de son engagement dans la fonction publique alors qu’il n’a guère été fonctionnaire plus de six ans et que, dans ce cas, les anciens élèves de l’ENÂ doivent verser une indemnité égale à deux fois le dernier traitement annuel diminuée de 20 % par année de service au-delà des six ans, et qu’il avait gagné 162.120 € en 2013 lors de sa dernière année dans la fonction publique avant d’être nommé Ministre ?

Là, c’est un grand mystère ou un passe-droit invraisemblable…

– Pourquoi a-t-il omis de ses déclarations sa part dans la créance de la communauté sur son épouse au titre des travaux qu’il a réalisés pour 500.000 € dans une maison appartenant en propre à sa femme avec laquelle il est marié sous le régime de la communauté, alors qu’il a porté au passif de ses déclarations la totalité de l’emprunt contracté initialement par la communauté pour 350.000 € afin de réaliser ces travaux ?

D’habitude, les bonnes choses comme les moins bonnes se partagent totalement dans un régime de communauté…

Sans ces omissions, le patrimoine de « Manu » en 2014 et 2017 aurait dû être respectivement plus de trois ou deux fois supérieur à celui qui ressort de ses déclarations, ce qui représente des manquements substantiels rendant leur auteur passible d’une peine de 3 ans d’emprisonnement et 45.000 € d’amende ainsi que, à titre complémentaire, l’interdiction des droits civiques et l’interdiction d’exercer une fonction publique…

Ce qui fait tâche pour un futur Président…

Vous non : Essayez et vous n’y couperez pas !

– D’une manière générale, qu’a-t-il fait de son argent alors qu’il a emprunté pour payer une grande partie des travaux exécutés dans la résidence de sa femme et que le montant des travaux dans son appartement parisien serait resté modeste ?

Où cet argent est-il passé ?

Était-il lui-même dispendieux à ce point qu’il dut emprunter pour payer ses impôts ?

Ça expliquerait la première question mais ne serait pas conforme à ses propos tenus à Libération.fr (ce torchon) le 17 septembre 2012 pour expliquer ses années chez Rothschild : « L’idée était aussi de me mettre à l’abri financièrement. Je n’ai pas de goûts de luxe, ni de gros besoins, mais j’accorde beaucoup de prix à mon indépendance ».

Et le même média d’ajouter, le 26 août 2014 : « Depuis son passage par Rothschild, » il se sent « suffisamment riche pour être à l’abri du besoin jusqu’à la fin de ses jours ».

Mais alors, où est le patrimoine ?

Si vous vous comprenez, moi je ne pige plus rien. Faut dire que je n’ai pas appris à compter, mais manifestement, lui pas plus !

Il nous dit d’un côté claquer 1.000 €/jour et de l’autre n’avoir pas de gros besoins.

Il affirme que le fisc lui pique tout, mais être suffisamment riche pour « être à l’abri du besoin jusqu’à la fin de ses jours ».

Pas très cohérent, pas très convainquant…

Mais alors pas du tout, en pense-je.

Naturellement, aucun de ces éléments ne peuvent pas être rejetés d’un revers de main, ni ne fondent aucune accusation.

Il faudrait qu’il s’explique sans délai ou que la justice se saisisse, afin de lever toutes les suspicions.

Non seulement, la transparence de la vie publique doit s’appliquer avec la même rigueur aux uns et aux autres, et on en a assez soupé durant cette campagne.

Mais vous comprendrez pourquoi je voterai probablement « Lassalien » à ce second tour (j’ai chapardé un bulletin surnuméraire)…

Sauf si la République est en danger, naturellement.

On y reviendra, mais sachez que chaque vote manquant comptera : Imaginez que tous les bulletins soient déclarés nuls ou blancs, que tous les autres électeurs sauf un ce soient abstenus, un seul bulletin valide désignerait le vainqueur de cette élection-là.

Un seul.

Je resterai donc vigilant, mais je ne me vois pas encore ce matin voter pour l’un ou pour l’autre : Pas possible !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/les-zones-dombre-de-votre-futur.html

 


TVA sociale CSPM (3)

 

Conséquences ?

 

Je vous ai laissé digérer la surprise des résultats de ce premier tour des élections présidentielles que je métabolisais de mon côté : Réaction à l’attentat de jeudi dernier obligeait.

Je ne vous ai pas oublié, et on poursuit l’examen de la CSPM (Cotisation sociale sur les produits manufacturés), notamment à travers ses conséquences (et les objectifs recherchés).

 

Je rappelle la teneur des épisodes précédents : Les entreprises du pays qui est aussi le mien (et que j’aime tant … mais me le rend si mal) ne sont pas assez compétitives, ne serait-ce que par rapport à celles de nos voisins immédiats chacun en leur pays-à-eux-mêmes.

En rappelant au passage que ceux-ci ont à peu près exactement les mêmes contraintes que les nôtres et pourtant ils s’en sortent bien mieux : On peut gloser autant qu’on le veut sur cette étrange réalité, dogmatiser autant que cela vous fera plaisir mais il s’agit de trouver des solutions sinon immédiates à tout le moins « fortes ».

Juste pour mémoire, je citais par exemple l’affaire de la « taxe-carbone » (en fait la Taxe nationale sur les véhicules de transport de marchandise ou autrement dite la « Taxe poids-lourd »), où il s’agissait d’une sorte de droit de « douane intérieur » (dont il était facile d’exonérer nos routiers immatriculés au pays et pas tous les autres, priés d’avoir un géo-localiseur à bord pour circuler sur notre réseau routier, hors autoroutes déjà à péage – autre droit de passage, octroi ou douane, à dire vrai…). Devinez qui a reçu la concession d’exploiter et de collecter « le bidule » (finalement démonté) ?

La société Autostrade per l’Italia, filiale du groupe Benetton !…

Les entreprises gauloisiennes ? Exit tellement elles sont si performantes !

(Hors Thales, la SNCF, SFR et Steria qui ont réussi à s’introduire dans un second tour de table à hauteur respective de 11 %, 10 %, 6 %, 3 % dans le capital du « bidule-rital »).

 

Et globalement, on en connaît les causes : Un taux beaucoup trop élevé de prélèvements obligatoires, à peu près sur tout ce qui bouge dans ce foutu pays.

Ceci dit, c’est pour la bonne cause : On veut la Rolls-Royce du modèle social « que le monde entier nous envie ».

Ok, il nous l’envie, mais il faut qu’il nous le paye et, accessoirement, il faut qu’on leur montre le chemin pour qu’il réagisse au lieu de le faire mourir à petit feu, faute de compétitivité suffisante des productions du « prolo-gauloisien »…

On a vu que nous avons des outils juridiques et fiscaux formidables, capables de tout, du meilleur comme du pire. C’est à la fois à en rire et à en pleurer, mais c’est comme ça.

Nous avons également vu que les marges de manœuvres existent, pas forcément là où tout le monde le pense, mais qu’avec un tout petit-peu d’imagination et de bon sens, on sait faire.

Je vais même au-delà : C’est déjà en place, il suffit de décider de l’exploiter. D’exploiter ce qui existe, d’exploiter nos savoir-faire en la matière et Dieu sait si nous avons les meilleurs administrateurs publics et fonctionnaires pour savoir appliquer des mesures simples : Ils savent même faire appliquer les plus complexes sans se perdre ni perdre leur âme…

 

L’outil proposé (avec beaucoup de résistance psychologique de ma part et d’infinies précautions), c’est de créer une cotisation sociale généralisée payée par toutes les entreprises (et d’exploiter les effets de la fiscalité-comportementaliste) sauf celles qui traitent de produits bruts (extraction, matières premières, agriculture, sans transformation, vendus en vrac, à peine emballés) et pour les autres activités, toutes celles qui ont le label « OFG ».

« OFG » pour « Origine Française Garantie », un « truc » inventé par Jégo en 2011 et qui m’avait échappé, qui oblige toutes les entreprises de services, de transformation (… manufacturière !) et de distribution (commerce) à traiter au moins la moitié de leur chiffre d’affaires avec des matières et services étiqueté « OFG » ou au choix… payer la CSPM !

Attention : La CSPM ainsi conçue, il faut bien en avoir conscience, est collectée par les entreprises (comme la TVA ou tout autre taxe et impôt mis à leur charge), mais c’est finalement le consommateur-citoyen qui la finance.

 

Autrement dit il s’agit d’une cotisation sociale (de solidarité, de soutien, de ce que vous voulez) sur les « produits manufacturés », sur ce qui n’est pas « brut de béton », mais façonné, transformé, emballé, présenté, transporté, bref, là où il y a de la « main-d’œuvre ouvrée ».

Si cette dernière est « hexagonale », c’est un produit ou un service vendu par une entreprise labellisée « OFG », ce qui l’exonère totalement de « CSPM » et transmet à ses propres clients cette qualité-là, au moins pour les achats qu’une autre entreprise peut faire à la première : Simple !

Un « effet de contagion » positive qui se transmet de proche en proche et c’est justement ce qui est recherché par le mécanisme proposé. Il ne s’agit pas de taxer une fois de plus, mais d’inciter à des comportements vertueux tout au long de la chaîne de production de la marge-brute (et donc de la Valeur-Ajoutée), de proche en proche jusqu’au consommateur final.

Pour ceux qui n’auraient pas compris, globalement, il s’agit de vérifier (parce qu’il y aura des contrôles) que les factures des comptes comptables desdites entreprises, sont ou non étiquetées « OFG » à hauteur de 50 %.

Simple et efficace : N’importe quel « Bac – 5 » sait faire ça.

 

On a vu que les outils sont déjà en place, autant ledit label (OFG) que les outils comptables et que les outils administratifs. Et l’on a découvert de plus que si on ne vise pas spécialement et aucunement les produits et services échangés à travers les frontières, on passe à travers tous les interdits juridiques auxquels a souscrit notre pays à l’égard de ses partenaires européens et même mondiaux.

 

Bref, on ne viole aucune loi, aucun traité, aucun règlement européen, aucune invective quelconque d’une autorité supranationale : C’est juridiquement parfaitement compatible avec tout le reste.

 

On a également découvert que ça s’appelle « cotisation sociale », parce que ce n’est clairement pas une taxe, ni un impôt, ni un droit de douane, ni une redevance ou contribution nouvelle. Juste une cotisation sociale comme il en existe déjà un sacré paquet sous diverses appellations.

On a prévenu également qu’on ne vise, a priori, qu’à rééquilibrer les régimes sociaux de nos compatriotes, tellement on les aime trop (eux et leur « modèle social-que-le-monde-entier-nous-envie) et qu’on souhaitait avec la CSPM viser uniquement les entreprises qui participent en premier à payer les charges sociales et fiscales de pays exportateurs étrangers qui ne payent pas les nôtres en retour.

Bref, qu’on voulait « discriminer ».

Alors que jusque-là tous les outils fiscaux proposés et avancés par les « sachants » (y compris la TVA-sociale) étaient ou neutres, ou inopérants, ou contre-productifs (sauf à se dilater outrageusement la rate à l’occasion…).

 

En fait, les conséquences cachées – et recherchées – sont ailleurs. Pour comprendre, il faut simuler.

Et on va faire simple (parce que le « complexe », je sais faire, j’ai simulé, et on retombe sur nos pieds à tous les coups, par n’importe quel bout).

Nous avons 2.200 milliards de PIB (la totalité des créations de « Valeur Ajoutée » de toutes les entreprises que compte le pays). Sur ce, nous avons entre 880 à 900 milliards (on garde ce dernier chiffre) qui ne correspondent qu’à la consommation des ménages : 41 % au mieux !

Ce sont eux qui nous intéressent : J’en étais (vous aussi)…

Notez que justement, les 1.300 milliards restant sont les 59 % qui passent par les prélèvements obligatoires signalés ci-avant : Le compte est juste quand vous ajustez des déficits publics (environ 3 %) financés par voie d’emprunt public ou assimilé (les différentiels sont nos marges d’erreur dues aux arrondis).

Et sur ces 1.300 milliards, il y a globalement 330 milliards de charges fiscales nationales, presque 400 de charges sociales, 250 de charges fiscales locales et le reste sont le fait des entreprises publiques et de la fonction hospitalière, avec des « ponts » entre les unes et les autres (et des « pertes en ligne », naturellement).

 

On retrouve d’ailleurs ce chiffre « par le bas » : Quand vous recevez 800 de salaire net (traitement, pension) de revenu qui ne soit pas un revenu d’une chose (loyer, dividende, etc.), c’est que « la référence » est égale à 1.000. La différence, ce sont justement les « prélèvements-sociaux » salariés, même si en réalité, ils ont déjà coûté, en amont et avant que vous les perceviez, 400 € de plus (je simplifie : Ce n’est pas vrai sur les « bas-salaires ») à celui qui vous fait le paiement.

Je vous l’ai déjà précisé, ces « charges sociales » servent à payer les retraites, les soins, les indemnités journalières, les pensions d’invalidité qui sont autant de « redistributions » indispensables (le fameux modèle social…) et retournent pour une large partie dans les 900 milliards de consommation ci-dessus définies (« les ponts »).

Sur ces 800 nets pour vous, le fisc repasse sa sébile sous différentes formes (impôts locaux, taxes diverses, IR et TVA), pour environ (seulement) 300 à 330 milliards qui, avec 90 milliards de déficit (création monétaire ex-nihilo financée par l’emprunt), viennent financer la République et sont à leur tour redistribués sous des formes diverses et « avantages en nature » en quelle que sorte (écoles, équipements, solidarité, missions régaliennes – défense-sécurité, justice, institutions) et salaires (des fonctionnaires), dont l’usager ne paye jamais le vrai prix (puisqu’il est prépayé par les prélèvements fiscaux).

Normalement et hors déficit, la boucle est bouclée : Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme pour paraphraser Lavoisier.

Comme en comptabilité, débit = crédit, si ce n’est pas le cas, c’est qu’il y a une erreur qu’il faut rechercher.

Comme en finances publiques : Dépenses + déficit = Recettes + emprunt. Ou inversement.

Pas compliqué, finalement.

 

Normalement, si nos toutes nos entreprises étaient « compétitives », ces consommations devraient être produites dans nos frontières politiques. Mais il y a depuis des années autour de 480 à 520 milliards d’importation (23 % du PIB) et seulement 380 à 360 milliards d’exportation (17 % du PIB).

Nous, on exporte du produit manufacturé, peu ou pas du tout de matière première, mais quelques bons vins tout de même ou de la haute-technologie et du luxe.

Vous le voyez, les « OFG » sont exportables et finalement comptent considérablement dans l’ensemble des consommations finales (67 %, 1.474 Md€/an).

Mais c’est quand même entre 90 et 140 milliards de déficit de la balance commerciale, selon qu’on exporte ou non de l’Airbus et des Rafale, qui ne financent pas l’économie gauloisienne, mais celle des pays producteurs…

 

Dans ces 500 milliards d’importation (on simplifie et on s’en tient à des chiffres ronds), on avait dit qu’une partie sont des matières premières ou des denrées alimentaires (le blé-tendre, le riz, fraises, choux de Bruxelles, clémentines corses, etc.) a priori neutres pour le calcul de la CSPM.

En terme de flux financier, je n’ai pas retrouvé les données (le site des douanes était en maintenance quand je le visitais, mais ça tourne autour de 14 à 17 tonnes/habitant/an) et on va supposer qu’il s’agit d’un petit-tiers (ça doit être deux fois plus, mais peu importe).

Ce qui veut dire que 160 milliards/an de produits et services sont susceptibles de ne pas pouvoir avoir le label « OFG » (7,2 % du PIB mais 17,7 % des consommations des ménages…).

Juste pour fixer les choses, laissant le soin aux statisticiens nationaux de les préciser.

 

Maintenant imaginez que l’Europe n’existe pas (ni l’OMC) et leurs interdits et que nous pouvons exporter comme maintenant. Mais que nous taxions de 15 % le petit bout des 160 Md€ à notre profit (en notant que le reste est déjà taxé, même ça ne s’appelle pas droit de douane, mais Taxe sur les produits pétroliers, les produits polluant, et j’en passe des pages pleines.), ça fait une recette supplémentaire de 24 milliards, là où « Tagada-la-fraise-des-bois » estime qu’on peut parler de retour à l’équilibre avec 400 millions de déficit des régimes-maladie (0,4 Md€, ou 60 fois moins)…

24 milliards piqués directement dans la poche du consommateur local : Autant de moins à se mettre dans l’assiette de soupe, signalons-le tout de suite.

D’autant que mes simulations de CSPM montrent à ma grande surprise qu’on redevient « gagnant/gagnant » à un niveau de taux de 30 % et devient contreproductif avec 10 points de plus.

48 milliards piqués que sur les achats de nos nationaux sur des produits manufacturés importés…

Va falloir compenser, parce que c’est insoutenable, bien entendu.

 

Sauf que c’est justement l’effet recherché : 48 milliards, ça représente plus que le CICE (et pacte de compétitivité) et globalement 12 % de tous les budgets « sociaux » du pays (un 13ème mois…). Là, premier effet, vous avez le choix de les redistribuer aux entreprises (via un CICE-bis par exemple, ou une baisse des charges sociales, part patronale et part salariale) qui vont faire de la marge, qui sera elle-même réinvestie soit dans des machines, soit dans l’autre outil de fabrication de sa VA à savoir ses salariés (et leur salaire brut chargé) qui rattrape du pouvoir d’achat.

Bien sûr au passage, les régimes de retraite et maladies-diverses seront excédentaires.

 

Et attention, le mécanisme de la CSPM est à plusieurs effets à tiroir ! 

D’accord, on en remet dans les circuits, les entreprises deviennent un tout petit-peu plus « compétitives », mais leurs salariés (et elles-mêmes) vont acquérir des biens et services pour gonfler leur production (à exporter un petit-peu moins chère).

Mais il ne faudrait pas que comme d’habitude depuis 1981, chaque « plan de relance » vienne gonfler nos importations, n’est-ce pas…

Ah bé justement, il faut discriminer, avons-nous précisé d’emblée : La CSPM ne s’applique pas à des produits importés (ce serait un droit de douane prohibé), mais aux entreprises qui importent.

Et pas seulement sur les produits et services « non-OFG », mais sur tout leur chiffre d’affaires.

Une TCA avais-je dit, qui plus est et pourquoi pas, une TCA-sanction, non-déductible ni sur les comptes de l’entreprise, et surtout pas sur elle-même.

Dès lors, l’effet de contagion pourrait avoir un impact bien supérieur sur tout le tissu économique du pays et dépasser largement les 160 milliards d’assiette supposée ci-avant…

 

Eh bien jeunes-gens, c’est exactement l’effet recherché. Je vous explique.

Prenez deux entreprises qui commercialisent exclusivement du « boulon de 12 » sur tout le pays (on pourrait prendre n’importe quel autre bien ou service).

Elles se partagent le marché, parce qu’elles ne sont que deux à savoir faire (on caricature, la réalité est infiniment plus complexe, mais c’est pour être clair).

Elles font toutes les deux 10 M€ de CA. Mais l’une achète l’acier, mettons 5 M€, et fabrique sur place le boulon avec ses machines et son personnel. On va dire qu’elle n’a pas d’autres frais, mais qu’elle paye 100 K€ d’impôts et taxes, compte 100 K€ d’amortissement et dégage 100 K€ de bénéfice taxé à l’IS.

C’est qu’elle paye 3,55 M€ à ses salariés et 1,15 M€ de charges sociales (part patronale).

Sa concurrente n’a que 1 M€ de charges de personnel, plus 320 K€ de charges sociales (les frais de d’administration et commercialisation), les mêmes charges diverses et le même résultat (pour un total de 300 K€), c’est qu’elle importe le produit-fini emballé dédouané pour 8,38 M€.

En fait, ce n’est déjà pas vrai, parce que sa CVAE et sa CET (les impôts locaux des entreprises en remplacement de la taxe professionnelle) seront probablement plus faibles chez elle, mais passons.

Or, comme nous l’avions dit précédemment comme d’une hypothèse de travail, si avec les mêmes machines, les mêmes process de fabrication, les mêmes temps-œuvrés et les mêmes compétences, si c’est avec une main d’œuvre chargée deux fois moins chère (ou plus, mais retenons l’hypothèse), c’est que son produit est vendu 78 % de moins que celui du local…

Autrement dit, il en vend 1,78 fois plus pour un même CA de 10 M€…

Le produit de l’un est au prix d’1 € le sachet de douze, celui de l’autre à 0,56 €… et le marché en volume est donc de 2,78 millions de douzaine et ça ne se voit pas dans les comptes publics : Les « sachants » ignorent superbement.

C’est neutre.

 

Si vous rajoutez de la TVA, ça reste neutre.

Si vous y mettez une pincée supplémentaire d’impôt local, de taxe machin, sur la VA ou autre chose, c’est neutre ou marginal.

Si vous rajoutez de la cotisation sociale, le boulon-national va se faire bouffer et disparaître, sauf à se tirer de là et reprendre le modèle de son concurrent.

On appelle ça une « délocalisation ».

Notez que c’est ce qui est arrivé à bien des industries gauloisiennes du textile en passant par l’acier, le pneumatique et la godasse.

 

Notez aussi « l’effet-contagion » recherché : Si la bagnole de Sochaux ou des ateliers de Boulogne-Billancourt sortent qu’avec des boulons de douze made in ailleurs, des tôles en acier indien, des boîtes de vitesse Porsche allemandes, de l’électronique chinoise, des garnitures et selleries indiennes ou vietnamiennes, elle n’aura pas  le label « OFG » qui déclenche la CSPM et coûteront plus chères pour le consommateur gauloisien (et étranger à l’export).

Tenez, ils en sont là : Quand ils montent une « chignole » à Sochaux destinées au marché russe, ils la démontent à Montbéliard, l’exportent en pièces détachées à Moscou et la remontent sur place.

C’est authentique et savez-vous pourquoi ? Parce que les droits de douane (prohibés) russes sont de 30 % sur les automobiles importées, de 10 % sur les pièces détachées.

Bé avec la CSPM, ce mécanisme n’existe pas mais va obliger bien des entreprises à revoir tout de même leurs approvisionnements en « pièces détachées ».

Et les obliger à « les monter » sur le territoire avec de la main-d’œuvre locale (chargée, taxée localement) dégonflant les statistiques du chômage beaucoup plus certainement que la loi « El-Konnerie ».

 

On reprend l’exemple de nos entreprises fictives de « boulon de douze ». La première importe de l’acier hors du champ d’application de la CSPM. La seconde emporte des sachets de douze boulons de douze depuis ailleurs et prend en plein tête la CSPM au taux de 30 %. Son produit coûte désormais 87 centimes.

Eh oui, 56 centimes plus 0,168 € de CSPM, plus la TVA à 20 % sur les 16,8 centimes de TVA soit 3,36 centimes, égalent 76,16 centimes d’euro.

Il reste moins cher, certes et heureusement pour ses salariés gauloisiens, mais sur 10 M€ de CA, tout d’un coup il rapporte plus au Trésor public (la TVA : 59,8 K€) et il vient financer les régimes sociaux (« que le monde entier nous envie ») à hauteur de 299 K€.

Ça, c’est pour la théorie.

 

Celui qui paye, c’est le gauloisien de base qui pourrait faire la gueule en voyant le prix de sa chignole prendre 30 % de mieux : Il faut comprendre, puisqu’il n’a pas les moyens. Et puis il y en a un autre qui va faire la tronche. C’est son vendeur qui ne va plus vendre grand-chose et va crier famine, menaçant d’aller pointer à « Paul-en-ploie ».

Bien sûr.

C’est la raison pour laquelle il faut y aller « en douceur ». Première année d’un quinquennat, on annonce et on vote la CSPM.

Deuxième année, on met en place la mesure (les mentions obligatoires, l’intendance de contrôle, etc.), mais avec un taux zéro.

De telle sorte que les entreprises simulent, se préparent, fassent des choix, prennent des accords à monter en puissance ultérieurement, investissent, embauchent.

Troisième année : Entrée en vigueur effective de la CSPM au taux de 10 %.

Quatrième année, 20 %, cinquième : 30 %.

C’est exactement le temps qu’il faut pour que les conditions d’achat s’adaptent et toute l’intendance des entreprises, poussées à « relocaliser », se mette en place ; Un investissement sur plusieurs années de travail préparatoire.

 

Double objectif : Pas tant de faire rentrer de la recette nouvelle, mais de faire revenir de l’emploi manufacturier au pays.

C’est du chômage en moins des emplois, de la cotisation sociale (la classique), de la valeur à taxer (IR, CVAE, CET, TVA, IS) en plus.

C’est donc enfin de la recette publique à redistribuer, du pouvoir d’achat en plus, des outils de croissance et de compétitivité que nous avions perdu.

Et, cerise sur la gâteau, si c’est de la compétitivité de nos entreprises en plus, c’est donc à la fois des importations en moins, mais surtout des exportations en plus.

 

Là, vous le constatez, sans vouloir me jeter des fleurs et me couvrir de lauriers, c’est franchement assez génial.

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/tva-sociale-cspm-3.html

 


Les surprises des urnes

 

Une fois de plus, planté… deux fois !

 

Mais de peu…

La première bonne surprise, c’était le niveau de participation à midi. Fort et comparable au scrutin de 2012. Les Gauloisiens se mobilisaient, là où tout le monde pensait qu’ils restaient indécis.

Ce qui signifiait que « Marinella-tchi-tchi » ne pourrait pas faire son hold-up redouté sur la République en passant dès le premier tour.

Ravi…

Restait à savoir contre qui elle serait opposée : « Fifi-le-souteneur » ou « Mes-Luches » comme beaucoup l’annonçaient, et elle avait encore ses chances au second tour.

J’étais à l’aéroport de Bruxelles et surfais sur le wifi local, prêt à une telle catastrophe.

Deuxième indice, le taux de change de l’Euro contre le Dollar : Favorable.

La perspective d’un second tour entre la « peste-blonde » et le « choléra-rouge » s’éloignait.

Mais cette poussée de l’Euro sur le Forex (qui ne ferme jamais) a été un peu terni par la Livre qui grimpe elle aussi…

Troisième indice, un coup de fil d’un pote parisien, qui n’a pas pu voter : Pas inscrit sur les listes de son nouveau domicile, déjà radié sur son ancien domicile.

Il me raconte, déprimé, qu’il y a un monde fou et qu’il dérangeait … comme ayant une existence « niée », effacée, désintégrée…

Une sorte de viol de lui-même.

Je lui conseille d’aller en mairie dès lundi matin avec ses justificatifs de domiciliation en main pour se faire inscrire avant le second tour.

J’ai déjà eu à vivre ce genre de délire, au moins une fois dans ma vie, et ça fait très mal à l’égo.

En ce qui me concerne, ça compensait le fait que je sais pertinemment « qu’on » vote pour moi au moins deux fois en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », même si je n’y suis pour rien… 

Quatrième indice, mais seulement une fois arrivé à l’aéroport Marco-Polo : Les sites d’information ritaux, belges et helvètes confirment la forte participation et l’avance de « MacRond » sur « Marinella-tchi-tchi ».

Donc, une première fois planté : J’avais donné « Marinella-tchi-tchi » devant « Manu », eh bien on aura « MacRond » devant « La-Peine » !

Depuis et sur 97 % des bureaux de vote dépouillés, ça donne :

– 8.528.248 de bulletins pour le premier : C’est à peine croyable pour un type qui « n’existait pas » il y a seulement 18 mois !

– 7.658.854 pour « la blonde ». Il me semble qu’elle améliore son audience dans les foules réactionnaires en délire…

– 7.126.277 pour « Fifi-le-souteneur », à 532.577 voix derrière… Pas grand-chose, finalement, mais pas assez.

– 7.011.590 voix pour « Mes-Luches », l’insoumis soutenu par le PCF : À 19,6 %, c’est quasiment un score stalinien de la meilleure époque !

Il n’est qu’à 114.687 bulletins de « Fifi-le-souteneur » : Une pincée…

– 2.268.738 voix pour « Âme-mont », écololos ralliés en sus !

Une sacrée raclée pour un parti de gouvernement (merci à « Tagada-à-la-fraise-des-bois »…), qui sauve l’essentiel : Avec 6,3 %, le « P.soce » se fera rembourser le prix de sa campagne par vos impôts !

Perso, je n’en reviens même pas pour avoir pu penser qu’il ferait le double.

C’est dire si les « sortants », plus personne n’en veut.

Mais à ce point-là, tout de même…

– 1.689.666 pour « Du-Pont-Gnan-gnan » qui n’aura pas le bonheur avec 4,7 % des suffrages de « renter dans ses frais »…

– « Le Lassalien » qui fait fort pour arriver en 7ème position avec 433.992 voix : C’est mon second « plantage » !

J’avais annoncé à la Terre entière que j’avais un don pour soutenir le loser… Pas de chance, il y en a encore derrière : « Poux-toux » avec 392.444 voix, « As-Linoléum » avec 329.935 bulletins, « Nath-Art-Tau » avec 231.656 et « Cheminable » qui ne décroche pas de la voiture-balai avec 65.073 voix.

Notez que lui il améliore 13 fois son meilleur score.

Tous les espoirs lui sont permis : À ce rythme-là, peut-être que dans 50 ans, il parviendra à se hisser au premier rang…

Autre « plantage », mais là il s’agit des sondeurs, l’abstention grimpe à 22,7 % (contre 16,2 % en 2007 et 20,5 % en 2012).

Et ces abstentionnistes interrogés par Ipsos/Sopra Steria citent plusieurs raisons pour expliquer leur choix. Quelque 41% des sondés qui ne se sont pas rendus aux urnes jugent que « les hommes et les femmes politiques (les) ont trop déçus ».

On peut comprendre…

Par ailleurs, 20 % des abstentionnistes interrogés estiment que « quel que soit le résultat de l’élection (…), cela ne changera rien ».

Ce qui est faux et on va voir (une autre fois) les suites à envisager.

Et presque autant (19 %) jugent qu’« aucun des programmes des candidats ne paraît convaincant ». Là, oui, je veux bien l’entendre…

Un tiers des sondés avaient l’intention d’aller dans un bureau d’abord par « devoir civique », mais sans avoir été véritablement convaincus par un candidat. Enfin, 15 % des votants voulaient « empêcher qu’un candidat soit présenté au second tour ».

Je suis content de moi : Un tiers ne voulait donc pas passer pour un « âne de Buridan » !

Quant au « vote utile », il représenterait une personne sur 6,6.

On retiendra également la faillite de l’exploitation des « signaux-faibles » sur internet notamment qui donnaient « Fifi-le-souteneur » derrière « Marinella-tchi-tchi ».

Il est bien derrière, pas très loin, mais une fois de plus, personne n’avait vu que tout le monde se ferait doubler par le premier canasson venu de si loin dans la dernière ligne droite.

Fort drôle, finalement !

Ceci dit, la première de mes grandes interrogations, c’est quand même le score de « Fifi-le-souteneur ». Il y a presque 17 millions d’électeurs qui se sont déplacés qui sont « le peuple de droâte ».

Et il n’y en a qu’un seul, d’extrême-droâte qui se qualifie.

Euh…, ils sont où les 3 millions qui ont qualifié konnement « Fifi-le-souteneur » à la primaire ?

Plus exactement, ils viennent d’où au juste ? Qui étaient-ils ?

Comment se fait-ce que 4 millions de participants à la primaire de « droâte & du centre » ne se retrouvent que seulement 7 millions devant la première haie ?

Et alors, et les sympathisants, ils seraient moins nombreux que les types qui s’étaient déplacés l’année dernière pour départager « Juppette » de « Fifi-le-souteneur » ?

Le boulot des militants est-il toujours aussi nul ?

La « machine à perdre » s’était-elle remise en marche ?

J’en suis tout retourné, figurez-vous…

Ou alors, c’était déjà un scrutin « sous influence ».

Bref, il va y avoir du boulot pour rebâtir tout ça : Merci « Bling-bling » !

« En Marche ! », justement, le futur vainqueur du second tour…

Auquel se rallieront tous les opportunistes, du centre, certes, mais des écololos et même du « P.soce » qui part en morceau : Chez eux la « reconstruction » sera plus « naturelle », même si ça va être compliqué !

Comme tout cela est si curieux…

Il faut dire que la campagne électorale a été jugée sévèrement par les sondés.

Près des deux tiers d’entre eux l’ont jugée « pas intéressante » contre seulement 8 % qui l’ont trouvée « très intéressante ». Et les électeurs de « Mes-Luches » sont les plus cléments (46 % ont apprécié l’intérêt de la campagne), quand ceux de « Du-Pont-Gnan-gnan » étaient les plus critiques (29 %).

Mais tous les deux retournent aux oubliettes, incapables de réagir le soir même aux questions des journalistes quant à leurs consignes de vote…

Elles sont pourtant logiques et j’ai attendu longtemps dans mes pots-de-peinture pour avoir le mot de la fin devant mon poste branché sur « Transe24 ».

Mais rien.

Il va falloir y revenir : Non seulement la campagne n’a jamais été comme aucune autre, mais, même si « la discrète influence » devient de plus en plus patente, manifestement elle est multiple et elles sont contradictoires, antagonistes.

On peut prendre le pari de la réussite de « MacRond ».

Un « d’jeune », qui avait 13 ans – un gamin imberbe – en 1991 (Opération tempête du désert, pour les incultes)…

Il nous a assez dit qu’il n’était pas l’héritier de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » et de ses compères et complices « soces », même si il a été mis en avant, le pied à l’étrier, par le sérail du président sortant.

Or, ce dernier se sentait « pieds et mains liées » face aux puissances d’argent, son ennemi déclaré au Bourget : Il l’a assez démontré tout-au-long de son quinquennat.

« MacRond », c’est les « puissances d’argent », plutôt de « centre-gôche ».

Pas incompatible en soi.

Sont-ce celles-là qui veulent mettre fin à un quart de siècle de « silence-honteux », l’omerta qui couvre les carambouilles de « Mythe-errant » de l’époque ?

Je n’en serai pas trop étonné, finalement. Mais ça reste à voir et on appréciera avec ce filtre la composition de la première équipe gouvernementale, dans l’attente des législatives.

De toute façon, ça ne pouvait pas être les équipes des « Républicains-démocrates », enfermées elles-aussi dans le « secret des affaires ».

Ni « Bling-bling » qui a « lavé » dans son « grand-emprunt » de 2009, comme on le lui avait demandé, les fonds détournés et récupérés plus tard ;

Ni « Fifi-le-souteneur » qui se tait tranquillement contre la paix dans son petit-business de carambouilles « entre amis » et en famille ;

Ni « Juppette », ami du « Chi », qu’il fallait exploser l’un et l’autre, le premier notamment parce qu’il a co-présidé la commission d’utilisation des fonds du « grand-emprunt » précité : Forcément, ayant oublié d’être né-kon, il a dû comprendre comme « Roro-Card », son autre co-président.

Bref, on élimine la « bande du Chi » (que les administrations « Boubouche » et « Haut-Bas-Mât » n’ont jamais supporté), « Bling-bling » d’abord, « Juppette » ensuite, on en fait autant chez les « soces » pour ne retenir que le plus nul, et on monte en puissance un « tout-neuf » encore aux ordres, « Mac-Rond », encore assez jeune pour laisser croire qu’il n’est pas trop sali par les affaires et qui va remettre de l’ordre… « sur ordre ».

Venu du monde de la phynance après avoir été formé à l’ENÂ, il lui faut blanchir un peu sous le harnais « au château », aille se servir dans les dossiers du ministère pour bien comprendre, et prendre son envol à partir de rien.

Jeunes-gens !

Je tiens enfin mon scénario de l’été prochain…

Mais va falloir que je le complique à souhait pour ne pas me faire fusiller au carrefour d’un canal vénitien.

Mais ça se tient.

Merci d’être passé pour m’éclairer !

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/les-surprises-des-urnes.html

 


Scrutin sous influence…

 

L’attentat sur les Champs-Élysées

 

Une fois de plus, j’ai la gorge nouée. Je suis infiniment triste du décès d’un jeune flic, mort pour le pays, mort pour rien sous les balles assassines d’un terroriste.

C’est affreux, c’est dément.

Je l’ai appris par texto : Un ami s’inquiétait pour moi et moi je m’inquiétais pour ma « nichée » et mes amis.

Presque soulagé finalement qu’il n’y ait pas eu de carnage, juste deux flics et une résidente allemande blessés, mais dans le lot, un homme qui ne reverra plus jamais ses proches.

Je ne vous cacherai pas que je m’y attendais : Depuis le début, cette élection présidentielle ne « fonctionne » pas comment prévu, comme de coutume.

Un scrutin sous influence, d’abord américaine, de l’administration démocrate…

Et leur propre élection présidentielle semble avoir été « sous influence » russe. Semble seulement, mais les traces laissées sur les réseaux ne laissent pas beaucoup de place au doute, sauf aux yeux des aveugles, « bien entendu… ».

Depuis, les efforts « d’influence », de déstabilisation se sont reportés ailleurs. L’Allemagne d’abord, puis probablement dès la rentrée prochaine (puisque ça a commencé en ce début d’année) avec vraisemblablement et un détour par celles organisées par Londres en UK le mois de juin prochain et encore d’autres très prochainement.
Et puis le lendemain, c’était au tour du siège du FSB (ex-KGB, dont on se souvient qu’il a formé le patron du Kremlin) d’être victime d'une attaque à l’arme à feu : Trois morts de ce que j’ai compris.
Comme quoi, les choses semblent infiniment plus complexes qu’il n’y apparaît.
Nous y reviendrons (paragraphe rajouté dimanche, hier, depuis l’aéroport).

Ils auraient peut-être pu se contenter de dérégler le climat et pousser l’anticyclone venu du pôle-nord à quelques gelées qui auraient laissé les « indécis » confinés chez eux, mais même le climat n’obéit plus : Le temps était incertain.

Ils sont déjà 30 % qui ne savaient toujours pas pour qui voter la veille de la clôture de la campagne. Peut-être n’iront-ils pas voter finalement, tellement la menace qui pèse sur les files d’attente devant les bureaux de vote pourrait les en dissuader.

Vous rajoutez les 15 % d’abstentionnistes habituels et ce matin – ou dans la journée – vous aurez les deux « qualifiés-surprise » du second tour.

Je trace ces lignes depuis Bruxelles où je suis ce samedi à l’aube…

Je ne sais donc rien de ce que les urnes contiennent depuis la veille au soir, en attente de dépouillement.

Et j’espère être à l’heure pour glisser mon propre bulletin dans l’urne de mon bureau de vote du consulat-local, tout en restant à la merci d’un retard climatique ou pire, de mon avion…

Non, on nous refait le coup de Madrid-mars 2004.

Puis on nous a fait celui des loups-solitaires (et chapitres suivants) qui attaquent à Toulouse en 2012.

Je me rappelle encore que : Je suis Charlie en janvier 2015. Je n’ai rien à dire en novembre de la même année. Je suis de nouveau sidéré en juillet 2016.

Entre-temps, en avril 2017, on a appris que plus de 17 préparations d’attentats ont été déjouées, parfois de façon in extremis durant l’année 2016.

Et encore 7 en 2017 rien que sur le territoire de l’hexagone : Les forces de l’ordre ont appris à exploiter les « signaux-faibles » des réseaux (et ça n’a rien à voir avec les lois anti-terroristes votées entre-temps).

Mécanisme que je vous « romançais » encore cet été avec la CISA et son logiciel « BBR »(une pure invention romanesque de ma part).

Mes « cousins-natios », en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », savent cela depuis l’assassinat du Préfet Érignac : Un simple texto vous géo-localise aussi sûrement qu’une bouée Argos.

C’est probablement pour cette raison qu’il y a tant de « zones-blanches » dans nos montagnes corses…

À trois jours du premier tour de l’élection présidentielle, un policier a donc été tué et deux autres ont été blessés sérieusement, jeudi soir, lors d’une fusillade à l’arme automatique sur les Champs-Élysées. L’échange a eu lieu non loin du magasin Marks & Spencer (resté fermé le lendemain), près de la station de métro Franklin D. Roosevelt. Une passante étrangère a également été touchée.

« Ça dure quoi ? 30 secondes, 45 secondes… On n’a pas le temps de réagir sur le moment. Il n’y a pas eu de mouvement de foule. »

« Ça a été fulgurant », a raconté un homme interrogé par « trans-info », précisant que « les Champs-Élysées n’étaient pas vraiment pleins à cette heure-là. Il n’y avait pas une grosse affluence. »

L’attaque a été revendiquée très rapidement par l’État islamique (Daech) dans un communiqué rédigé en arabe de son agence de propagande Amaq. Le groupe djihadiste a par ailleurs présenté l’assaillant présumé sous son nom de guerre : « Abou Youssef al Belgiki ». Joseph le Belge…

Aux alentours de 22  h  15, plus d’une heure avant la revendication de l’État islamique, le parquet antiterroriste s’était saisi de l’enquête et avait confié les investigations à la section antiterroriste de la brigade criminelle du 36, quai des Orfèvres (SAT) ainsi qu’à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

Selon les premiers éléments recueillis, l’homme serait né en 1977. Connu des services de police, il n’était toutefois pas sous le coup d’une fiche S (pour Sûreté de l’État) en cours de validité au moment des faits.

Des actes d’identification étaient toujours en cours tard dans la soirée. En outre, une perquisition était également en cours aux alentours de minuit en Seine-et-Marne, à son domicile.

Puis plusieurs personnes de son entourage ont été mises en garde-à-vue.

Au même moment, Matignon avait fait savoir que le Premier ministre, « Nanar-Casa-nova », se rendait à l’Élysée pour faire le point avec « Tagada-à-la-fraise-des-bois », le président en exercice pour encore quelques jours. À l’issue de cette réunion de crise, le président a affirmé que « ces faits sont des faits terroristes ».

« Nous serons d’une vigilance absolue. Chacun comprendra que mes pensées vont vers la famille du policier tué » a-t-il également dit, annonçant qu’un « hommage national sera rendu à ce fonctionnaire de police qui a été ainsi lâchement assassiné. Nous devons tous prendre conscience que les forces de sécurité font un travail particulièrement difficile et que le soutien de la nation est total. »

Bien évidemment.

L’assaillant, qui a été abattu par des tirs de riposte, serait arrivé en voiture peu après 21 heures. Il en est sorti avant d’ouvrir le feu sur un car de police et de se mettre à courir derrière les policiers, précise-t-on de source gouvernementale.

Les Champs-Élysées ont été coupés à la circulation dans les deux sens et la préfecture de police a émis une alerte pour demander aux Parisiens d’éviter la zone. Les stations de métro donnant sur la grande artère ont été fermées. Les cafés et les rues adjacentes ont également été évacués, alors que dans le ciel, la torche d’un hélicoptère de la police balayait les rues. Des policiers lourdement armés hurlaient quant à eux sur les passants qui s’approchaient de s’en aller.

Depuis la semaine dernière, les candidats à l’Élysée bénéficient d’une sécurité renforcée, après la découverte d’un projet d’attentat pendant la campagne.

Jeudi soir, leurs équipes présentes à Saint-Cloud pour l’émission télévisée avant le premier tour ont été prévenues quasiment en direct de l’attaque sur les Champs-Élysées, via leurs gardes du corps, des policiers appartenant au Service de protection de la personne (SDLP).

L’annonce de la fusillade est survenue pendant le passage de « Deux-Noix-Âme-Mont » sur le plateau de TF2, donnant un côté totalement surréaliste à l’émission où il était question d’état d’urgence et de réduction du nombre de fonctionnaires.

Cette attaque est survenue trois jours après l’arrestation de deux suspects à Marseille, accusés de préparer un attentat. Leur garde à vue se prolongeait jeudi soir au siège de l’antiterrorisme en région parisienne.

Puis des précisions survenaient au fil des heures : L’assaillant serait un « Gauloisien » né en 1977 en Seine-et-Marne à Livry-Gargan. En 2005 il avait été condamné à 15 ans de prison pour avoir déjà tiré sur des policiers.

Il se nomme Karim Cheurfi, une carte grise a été retrouvée dans son véhicule garé devant la scène de l’attaque. Ce nom est celui d'un homme connu des services antiterroristes, selon des sources proches du dossier citées par l’AFP.

« L’identité de l’attaquant est connue et vérifiée », a confirmé le procureur de Paris, lors d’un point presse dans la nuit. Des perquisitions dans son domicile de Seine-et-Marne ont été menées dans la soirée, a confirmé le magistrat.

Ce suspect était visé par une enquête, après avoir manifesté son intention de tuer des policiers, pour avoir déjà été l’auteur de plusieurs tirs sur des policiers en 2001 après un contrôle routier, comme en témoigne un article de presse de l’époque.

Lors de sa garde à vue, le suspect alors âgé de 24 ans et déjà connu défavorablement des enquêteurs pour des faits de violence, avait récidivé. Au moment de réclamer des médicaments, il avait profité d’un mouvement du policier qui lui faisait face pour subtiliser son arme, un pistolet 38 spécial.

Le gardé à vue avait fait feu à cinq reprises. Les trois policiers touchés, dont un élève gardien de la paix et le frère de celui-ci, de plusieurs balles lors de ces deux incidents successifs, avaient survécu à leurs blessures.

En première instance, en 2005, Karim Cheurfi avait été condamné à 20 ans de prison ferme pour cette triple tentative d’assassinat. Une peine allégée de cinq ans lors de son jugement en appel, en 2007, par la Cour d’assises du Val-de-Marne.

Rien à l’époque ne faisait état d’une radicalisation.

L'homme était visé par une enquête antiterroriste pour avoir manifesté son intention de tuer des policiers et avait été arrêté le 23 février dernier, avant d’être remis en liberté par la justice faute de preuves suffisantes, selon des sources proches de l’enquête.

Que de défaillances suspectes !…

Paris encore frappée en plein cœur.

Les principaux candidats à la présidentielle, qui défilaient sur un plateau de télévision pour un dernier grand oral, ont dénoncé l’attentat et apporté leur soutien aux forces de l’ordre. Trois « principaux finalistes » ont annulé leurs derniers déplacements prévus vendredi.

En revanche, le quatrième, le candidat de « La France insoumise » a lui souhaité « ne pas interrompre le processus de notre démocratie de manière à bien démontrer que les violents n'auront pas le dernier mot contre les républicains ».

Son entourage a confirmé le maintien de son programme pour vendredi.

Merci : C’est la seule bonne attitude !

Le candidat « soce » également, mais lui sans doute préoccupé par son futur score…

Peu importe.

Il faut que cesse ces « perturbations » du processus électoral que certain se permettent de biaiser.

Islamiste peut-être, martyr-suicidaire plus certainement, agissant probablement sous fausse bannière.

Laquelle ?

On va savoir dans la journée, avec les résultats définitifs de ce premier tour, a qui aura profité le crime.

Un début de réponse.

Et une question : Tout cela vaut-il la mort violente, par arme à feu, de deux personnes à la fleur de l’âge, l’assassin et sa victime ?

Quels sont les cyniques qui tentent de nous manipuler ainsi ?

Il faut que j’y réfléchisse et peut-être vous proposerai-je cet été quelques débuts d’explication.

Comme d’habitude « romancés », parce qu’il est des choses qui ne peuvent pas apparaître autrement.

C’est, jusque-là, de cette façon que je vous dévoile « ce qui n’existe officiellement pas ».

Laissez-moi enquêter et réfléchir, s’il vous plaît.

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/scrutin-sous-influence.html

 


Financement de la Sécurité sociale : TVA sociale & CSPM (2)

 

Ce qu’il nous faut : une cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM)

 

Pour faire suite au post de la veille, je résume la situation : L’activité économique du pays, et sa croissance, sont écrasés de charges sociales et fiscales - ce qui fait que le niveau d’emploi baisse et par conséquence le niveau des revenus - ce qui impacte directement sur la compétitivité de nos entreprises qui, au fil du temps, se dégrade.

C’est seulement un constat.

La faute, s’il en s’agit d’une, incombe à un État obèse qui maintient coûte que coûte à un niveau « acceptable »  notre fameux « modèle-social ».

 

Tout est lié, autant le niveau des prélèvements obligatoires, que nos déficits publics, l’endettement de l’État et de ses démembrements dans ses missions d’intérêt général, et notre balance commerciale…

Comme il n’est pas question de renoncer à ce fameux « modèle-social » et que les « cerveaux » qui nous gouvernent ne parviennent pas à réduire leur train-de-vie (c’est qu’il doit y avoir des raisons « mécaniques » en plus des faux-semblants dogmatiques qui en justifient), il nous faut penser différemment.

Et alors pourquoi ne pas s’appuyer sur une fiscalité-comportementaliste intelligente ?

Je vous en ai déjà dit les limites hier, car le principe est jusque-là appliqué sans remise en cause (et vous allez le découvrir, ce n’est pas fini…).

Ce n’est pas de notre faute : On n’a jamais vraiment que les dirigeants que l’on mérite, pas plus, pas mieux.

 

Si on se doit « d’inventer » autre chose pour compenser et préserver ce qui existe en l’améliorant, ce n’est pas ni une taxe, ni un droit (de douane, d’exister ou de ce que vous voulez), ni un impôt supplémentaire, mais une « cotisation sociale » nouvelle.

L’avantage technique est pluriel : Une cotisation sociale n’entre pas encore dans la grande harmonisation en cours (et à venir) des prélèvements obligatoires au plan européen.

L’UE n’est pas concernée pour être « non-compétente », hors de garantir ce à quoi elle veille jalousement, à savoir la liberté d’installation des personnes : Avec les cotisations sociales, on reste dans le strict domaine régalien des États-membres, leur espace de liberté de décider ou non.

Tant mieux…

Et au contraire même, les règlements européens concernés en matière sociale (qui ont valeur de traité international en droit interne) imposent, à quelques exceptions près (notamment le détachement temporaire et le régime des transfrontaliers) que la règle applicable est celle du pays de résidence effective de la personne qui y est soumise.

Donc le pays reste vraiment libre de décider, totalement ouvert à l’inventivité dans ce domaine…

Avantage pluriel, parce que ne s’agissant pas d’une taxe, d’un droit, d’un impôt, il ne peut pas s’agir d’un obstacle à libre circulation des biens et services au sein des frontières politiques de l’Union.

Je vais vous dire, la meilleure preuve que cette analyse est juridiquement et techniquement exacte, c’est que c’est déjà le cas pour la CSG (Cotisation Sociale Généralisée) et la CRDS (Contribution pour le Remboursement de la Dette Sociale), qui n’existent pas ailleurs dans l’UE sans que ça ne gêne l’Europe…

Logique.

 

Ceci dit, pour les biens et services, vous aurez noté que la TVA est déjà du ressort de l’autorité politique nationale partout dans l’espace économique européen. On paye la TVA au taux décidé par les législateurs nationaux dans le pays de l’utilisateur final.

Et pour l’heure, on finit seulement de boucler une harmonisation des règles d’assiette (en plus des problèmes de collecte et de répartition) avec la directive TVA du 28 novembre 2016. Le taux de TVA minimum est de 15%, pouvant varier d’un pays à l’autre, mais sans maximum.

Le taux minimum de TVA est celui du Luxembourg avec 17% et le taux maximum est de 27% en Hongrie. Les Etats membres peuvent appliquer un ou deux taux réduits (le plus élevé est appelé "taux intermédiaire") d'un minimum de 5%. 

Mais en fait, il faut compter avec les « taux zéro », les « taux-parking », des taux réduits et super-réduits qui survivent dès lors qu’ils existaient avant la directive concernée, mais ont tendance à disparaître au fil du temps.

Voilà une des raisons pour lesquelles ils ne changent pas. Seul le champ d’application à tendance à se rétrécir au fil du temps et François Hollande y a laissé sa marque de façon définitive. Car une fois décidé, on ne peut plus revenir en arrière.

 

Mais vous aurez aussi noté que la TVA est « neutre » (cf. post de la veille).

Neutre pour l’entreprise qui la collecte et la repaye au Trésor, neutre quant à l’origine d’un produit et d’un service : Tout le monde est égal devant l’impôt, c’est le consommateur final du pays qui paye !

Or, justement, il nous faudrait « discriminer » puisque nos entreprises sont elles-mêmes discriminées en termes de charges sociales par rapport à leurs concurrents étrangers.

Conséquemment, la « TVA sociale » ne répond pas à ce critère.

C’est manifestement un « mauvais outil » !

 

Au mieux, c’est seulement une technique fiscale qui consiste à prendre à tous pour tenter soit de rétablir les équilibres de la finance publique, soit d’en redonner un peu à ceux qui en ont besoin (outil de redistribution), soit les deux, en plus de doper à la marge les entreprises exportatrices (grosso modo la haute technologie et le luxe qui ont les moyens de faire du lobbying dans les ministères pour « pousser » à la TVA sociale au détriment du plus grand nombre…).

En plus, c’est particulièrement insensible pour le public : C’est pour toutes ces raisons que les « décideurs » aiment bien, d’autant que c’est relativement facile à collecter auprès de seulement 1,5 million d’assujettis.

 

La « redistribution », c’est hélas encore une présentation, un prétexte et vous l’avez vu avec le CICE qui devait permettre d’accroître le pouvoir d’achat du travailleur (pour doper la demande interne) et qui finalement s’est transformé en « pacte de responsabilité » qui devait faire décroître le chômage.

Résultat, le chômage n’a pas arrêté d’augmenter tout au long du quinquennat finissant et les ménages n’ont rien vu venir pour améliorer leur sort.

On vous dira peut-être que cela aura évité le pire (ça, on ne saura jamais…) et que finalement, « ça aurait fini par payer ».

Admettons, mais personnellement j’estime que quand on arrive « au plus bas », il ne peut qu’y avoir « amélioration » par la suite : C’est mécanique.

Peu importe : Ce ne sont que des opinions alors que les faits restent têtus.

 

Par ailleurs, redonner du pouvoir d’achat aux ménages, c’est très bien, ça relance la consommation, améliore leur niveau de vie et donc le PIB, mais ça relance toutes les consommations, y compris de produits importés avec des charges sociales venues d’ailleurs, pas les nôtres…

Importés parce qu’ils sont moins chers que les mêmes fabriqués par nos salariés et leurs entreprises nationales.

Là, on tourne vraiment en rond sans rien résoudre…

 

Ce qu’il faut retenir, c’est que la TVA n’est probablement pas le meilleur outil pour sauvegarder notre « modèle social » et que le reste, ce sont des effets conjoncturels plus ou moins en phase avec la situation mondiale et les décisions macroéconomiques.

Ce qu’on peut en dire également, c’est que personne n’a jamais essayé la fiscalité-comportementaliste sur les entreprises.

Dans cette hypothèse on ne toucherait pas aux marchandises et services achetés et revendus par les entreprises, mais directement à leurs comportements.

Et pourquoi pas ?

Elles sont sises en France, citoyennes comme les personnes physiques (qui ont en plus le droit de voter), soumise à la loi du pays.

Aussi, vous pensez immédiatement à l’impôt sur les sociétés…

 

Or, il est déjà élevé, lui-même parfois surtaxé, et au taux variable en fonction de la taille de ladite entreprise…

Pour les entreprises, "personnes-morales", c’est l’impôt sur les sociétés (IS), tandis que pour les citoyens, "personnes-physiques", c’est l’impôt sur le revenu (IR).

Et les uns comme les autres contribuent sur une assiette qui reste leurs bénéfices nets (fiscaux, pas comptables : Je vous causerai peut-être un autre jour des différences…).

Et force est aussi de constater que c’est si facile de réduire un bénéfice ou de le délocaliser en mettant une frontière entre le chiffre d’affaires d’une activité et le résultat final de la même activité.

Ce que même les plus basiques des multinationales savent faire depuis des siècles… même si avant on les appelait « transnationales » : Ça existe depuis l’antiquité et les techniques d’évasion sont infinies, bien rodées et légales par-dessus le marché. On n’y peut rien.

Mélenchon, Asselineau, Cheminade, Dupont-Aignan, Marine Le Pen, Poutou et Nathalie Artaud n’y pourront jamais rien non plus, bien entendu.

Mauvaise piste : À écarter !

 

Alors soyons logique, si un produit arrive au pied de votre domicile deux fois moins cher quand il est fabriqué et expédié de l’autre bout de l’univers plutôt que de chez l’artisan de votre quartier, c’est qu’il y a une raison.

Je vous prends l’exemple de votre prothèse dentaire qui arrive de Corée alors que le prothésiste de votre quartier, équipé de la même imprimante 3D, est parfaitement capable de faire le même travail à partir de la même empreinte-dentaire faite par votre dentiste ; mais ça peut être votre « I-Phone » qui vient de Chine alors même qu’Olitech, une entreprise française, a inventé les premiers modem (modulateur/démodulateur), et même le « Bi-bop », le premier téléphone mobile réellement portable qui tenait dans la poche.

Des entreprises qui n’ont pas résisté au low-cost, la faute à notre « modèle-social » : Elles sont mortes, « discriminées », oui discriminées par ce modèle social qu’il s’agit de sauver pour le transmettre aux nouvelles générations !

Et effectivement, quand vous comptez qu’un produit fini – emballé, livré – ou semi-fini compte la même quantité de matières premières, les mêmes temps-machines des mêmes machines, les mêmes « temps-œuvrés » pour les mêmes process, la différence se fait nécessairement sur ce dernier poste, à savoir le coût du temps-œuvré du travailleur (qui travaille pareil derrière sa machine où qu’elle soit posée).

Et là, il n’y a pas photo : On va du simple au décuple, même au sein de l’Union européenne et je ne vous dis pas avec l’abondante main-d’œuvre de pays plus exotiques de mieux en mieux formée…

Alors, discriminons à notre tour, mais à l’envers.

 

Et ce sera ni avec les impôts (directs), ni avec les taxes (indirectes), ni avec une contribution, mais carrément avec une cotisation (pour les raisons évoquées ci-avant).

Oui mais sur quoi ?

Le bénéfice ou le résultat ? On vient de voir que c’est inutile.

La Valeur Ajoutée ? On a déjà (la « cotisation sur la valeur ajoutée » (CVAE) et ça devient un sujet très sensible et contreproductif.

La marge-brute ? On a avec la TVA et on vient de dire qu’elle est neutre, non-discriminante.

Reste le CA, le chiffre d’affaires. Et il se trouve qu’on a déjà aussi.

 

Sur le truc le plus simple du monde qui puisse exister : La « contribution sociale de solidarité des sociétés » (C3S), qui finance le régime de protection sociale des travailleurs indépendants (artisans, commerçants, exploitants agricoles par exemple).

Son recouvrement est assuré par le Département C3S du fameux « Régime social des indépendants » (RSI)…

Celui qui a inventé ça a dû se laisser mourir de honte, parce le taux et l’assiette sont tellement étroits que c’en est ridicule.

Taux faible, assiette large !... Eh bien il a tout fait à l'envers, le gars avec sa calculette !

 

Attention : 0,13 % pour la C3S et, comme ça ne suffisait pas, on a rajouté 0,03 % pour une contribution additionnelle, le tout sur le chiffre d’affaires, mais seulement à partir de… 19 millions annuels…

Taux faible, assiette étroite ! Un vrai gag…

Et puis comme ça ne suffisait pas encore, à partir de janvier 2017, au lieu d’abaisser le plancher, les « décideurs » ont rajouté une contribution supplémentaire à la C3S au taux de 0,04 % pour les entreprises qui feraient un milliard de CA.

Hein, géniaux les « génies » !

Parce qu’en plus, ça n’a de discriminant que le volume d’affaires (peu importe les résultats ou la création de valeur et son origine géographique…).

Le seul avantage, c’est que c’est relativement indolore (sauf pour le type qui fait le chèque) et que c’est déductible des résultats fiscaux…

Une partie est donc assumée par le fisc lui-même : Fort !

 

Et pourtant, les « Taxes sur le Chiffre d’Affaires » (TCA), en France, on s’y connaît.

Il convient de vous rappeler que la TVA a été instituée dans son principe seulement par la loi du 10 avril 1954 à l’instigation de Maurice Lauré (un génie qui s’est inspiré de travaux antérieurs d’un allemand dont j’ai oublié le nom), haut fonctionnaire de la direction générale des Impôts : Celui-ci propose d’éliminer les inconvénients liés aux divers impôts sur la consommation.

Ceux-ci – qu’il s’agisse de la taxe sur le prix de vente payé par les consommateurs ou de la taxe sur le chiffre d’affaires payée par les entreprises – sont en effet très critiqués à l’époque pour leurs effets dits « de cascade » favorisant les « circuits-courts » de distribution (d’où l’apparition du concept de « grande-surface » et la disparition des métiers de grossiste et semi-grossiste qu’il a fallu déménager au MIN de Rungis et protéger par une loi toujours en vigueur d’interdiction d’installation hors dudit carreau).

Maurice Lauré propose donc de les remplacer par un impôt plus moderne, à vocation unique : La TVA qui est un impôt général sur la consommation mais à paiement fractionné.

 

L’assiette de celle-ci est par construction plus rationnelle puisque chaque stade de la filière production-consommation n’est imposé que sur la seule valeur ajoutée constituée à ce stade, en fait la marge brute (sur les opérations soumises à TVA).

Cet impôt moderne n’est d’abord mis en œuvre que timidement dans les débuts : Ce n’est qu’une taxe à la production de biens avec un régime de déduction. Il faudra le choc politique de 1958 pour qu’elle soit appliquée progressivement à l’ensemble des biens et services. Et on peut dater l’achèvement de cet impôt sophistiqué sur la consommation à 1967.

Depuis, il a été adopté par toute l’Europe et même au-delà.

Alors jeunes-gens pourquoi ne pas réinventer une « taxe spéciale sur le chiffre d'affaires » TCA, puisqu’on sait faire depuis des siècles, me suis-je dit ?

 

"Obscurantisme" rallieront « mes » opposants à cette idée dont ils diront qu’elle est rétrograde ou réactionnaire.

J’en conviens, mais au moins, je reste sûr d’une chose, c’est qu’on sait faire : Pas de soucis !

Ni technique, ni juridique, ni politique.

Et puis soyons sérieux, la « Cotisation Sociale sur les Produits Manufacturés » (CSPM) n’est pas une nouvelle TCA généralisée, une cotisation sociale universelle. Ce serait reconstruire une TVA-sociale dont on vient de dire qu’elle est neutre et ne résout rien quant à la compétitivité de nos entreprises (et des emplois qu’elles portent), ni même quant aux équilibres comptables de nos régimes sociaux et ceux de notre balance commerciale.

J’avais pourtant prévenu, il s’agit d’être « discriminant » sans tomber dans les interdits européens (et mondiaux) auxquels le pays a souscrit.

Et là, surprise, la solution est simplissime…

 

Si on taxe tout le monde, toutes les entreprises sises en France, il faut néanmoins :

1 – Exempter tout ce qui est matière première (on en a besoin pour faire tourner « la boutique » et c’est importé pour l’essentiel) ;

Exempter tout ce qui est alimentaire (il ne faudrait pas non plus affamer les foules bêtement…).

Du coup il reste quoi ?

Tout le reste.

Et tout le reste, c’est tous les chiffres d’affaires de toutes les entreprises sises au pays qui « fabriquent » ou commercialisent seulement des produits « manufacturés ».

Des productions qui ont subi une « transformation » sont intégrées à autre chose, un produit fini, emballé ou seulement semi-fini ou un service.

Mais comme on vient de dire que ce n’est pas « discriminant », loin de là, il faut exonérer toutes les entreprises qui ont un « comportement patriote ».

Autrement dit celles qui « fabriquent » leur VA (Valeur Ajoutée) avec des acteurs (salariés et fournisseurs) locaux.

Et comment fait-on ça ?

 

2 – Exonérer les entreprise capables de seulement rajouter une ligne dans leurs déclarations annuelles et une seule ligne sur toutes les factures à côté du numéro de TVA intracommunautaire déjà obligatoire, à savoir la possession (et son numéro de certificat) ou non d’un label dont j’ai récemment découvert qu’il existait déjà : L’OFG !

Pour « Origine Française Garantie ».

Simple, non ?

Les entreprises qui l’ont et le conservent sont exonérées de CSPM.

Les autres, non.

Tout est là.

 

On me dira – et on m’a déjà affirmé et dit – « ce n’est pas possible que la loi soit discriminante ».

Mais si justement : Toutes les lois, les règles applicables, ont une portée générale et universelle dans les frontières politiques du pays concerné, mais toutes ont également leurs exemptions, exonérations, exceptions, hors champs d’application, toutes absolument toutes, même la règle « tu ne tueras point » !

Juste un exemple : Les CSG/CRDS et autres cotisations sociales sur les revenus du patrimoine s’appliquent à tous les produits financiers, hors… les livrets de caisse d’épargne…

Idem pour l’IR.

 

Le label « OFG », c’est un « truc » que je n’avais pas vu et qui n’existe que depuis mai 2011 (mes posts originels sont concomitants, mais, à ma décharge, je n'étais pas informé). Et c’est l’organisme de vérification Veritas qui est chargé de l’attribuer.

La création de ce label était l’une des principales propositions du député (UMP) de Seine-et-Marne Yves Jégo, dans un rapport daté de mai 2010 et baptisé « En finir avec la mondialisation anonyme : la traçabilité au service des consommateurs et de l’emploi ».

Pour obtenir la certification « Origine France Garantie », une entreprise doit réunir deux critères et seulement deux : 

 

– Il faut, d’une part, que le produit qu’elle commercialise « prenne ses caractéristiques essentielles en France ». Ce qui laisse une large marge d’interprétation dans le cas d’un produit industriel.

Dans le cas d’un produit naturel, pour avoir le label « OFG », il doit être extrait, récolté ou élevé dans l’Hexagone, et il est d'office exclus du régime de la CSPM.

Dans le cas d’un produit naturel transformé, il faut que les ingrédients principaux soient d’origine française.

 

– D’autre part, au moins 50 % du « prix de revient unitaire » (PRU) doit être acquis en France-exsangue.

Voilà le critère discriminant que l’on recherche…

Et le PRU se définit comme « le prix du produit sorti d’usine, d’atelier ou d’exploitation », ce qui intègre les coûts liés à la recherche et au développement, mais pas à la commercialisation.

En clair, la moitié du prix du produit, avant toutes les dépenses de marketing, de communication, de transport, etc., doit se justifier par des coûts liés à une activité domestique.

Très bien, bravo même !

 

Je prends volontiers alors même qu’à l’origine je pensais qu’on pouvait être « plus cool » avec les manufacturiers du pays : Mes simulations m’y encourageaient.

Mais pourquoi réinventer l’eau tiède si ça existe déjà, au juste ?

Alors va pour reprendre ce qui existe et on fait avec.

 

Autrement dit le critère existe et ne demande qu’à être exploité, il est attribué par un organisme tiers, mais on peut aussi faire naître un critère plus « comptable », plus facilement vérifiable par les services de l’administration déjà équipés pour ça, et facilement « gérable » par le chef d’entreprise (et ses comptables).

À savoir que dans la totalité des achats autres que les matières premières et agricoles (hors du champ d’application de la CSPM), les comptes des classes 60 à 62 du plan comptable applicable, soit les achats de consommables, de marchandises, et les consommations de « services extérieurs » sont le fait de factures « OFG » à hauteur d’au moins 50 %.

Ultérieurement, on pourrait rajouter d’autres postes comme les salariés détachés (compte 64), la part des amortissements d’immobilisations acquises à l’étranger (compte 68), mais restons simples : Comptes 60 à 62 !

(Les 63 correspondent aux taxes et impôts autres que ceux sur les résultats et hors droits de douane qui restent attachés à l’acte d’achat lui-même. Les 64 correspondent donc aux frais de rémunérations, toutes charges incluses. Les comptes 65 aux « autres charges de gestion courante », dont les redevances de licences, brevets et concessions, les 66 aux frais financiers et les 67 aux charges exceptionnelles).

 

En bref, je n’ai donc rien inventé, tout existe déjà, il suffit d’adapter et de mettre en œuvre.

Là, sans vouloir me jeter des fleurs et me couvrir de lauriers, c’est franchement assez génial.

Mais on voit la suite un autre jour.

Assimilez déjà ces deux premières tranches, on va revenir dans un troisième « papier » sur les effets attendus et calculés de la CSPM ainsi conçue.

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/tva-sociale-cspm-2.html

 


Financement Sécurité sociale : TVA sociale & CSPM (1)

 

Cotisation Sociale sur les Produits Manufacturés (CSPM).

 

Compte tenu des évolutions économiques et politiques du pays, il s’agit d’une mise à jour des notions jusque-là esquissées de la CSPM, même si elles étaient chiffrées, car elles ont besoin d’être réactualisées et précisées.

Ça tombe bien finalement, parce qu’au lieu de partir dans « le détail » parfois technique, il convient probablement de rester simple pour que ce soit le plus accessible possible au plus grand nombre.

Alors, je vais essayer d’être clair.

 

Qu’est-ce que la CSPM ?... (qui d’ailleurs pourrait s’appeler autrement dans un avenir plus ou moins proche) ?

C’est d’abord une réaction à la notion de « TVA sociale ».

On l’évoquait déjà du temps de Jacques Chirac comme d’un moyen d’ajuster les conséquences des déséquilibres de nos comptes sociaux.

Ses partisans expliquaient que c’était une façon d’alléger les charges sociales des entreprises exportatrices, de leur donner un petit coup-de-pouce tout en préservant l’essentiel…

 

En effet, et je rappelle la situation de cette époque du début du troisième millénaire pour ce qui est de la France : Notre ministre du commerce extérieur était Christine Lagarde et son bilan était catastrophique. Le déficit de la balance commerciale du pays s’aggravait de mois en mois.

On importait trop et on n’exportait pas assez.

Vous connaissez la suite : Forte de sa brillante réussite à redresser la situation du pays dans son domaine de compétence, elle a été ensuite ministre des finances, puis première économiste mondiale en remplacement de DSK, non sans laisser quelques casseroles de … légèreté derrière elle, notamment à l’occasion d’une des multiples « affaires-Tapie » et a laissé le pays et ses finances publiques dans une situation similaire sinon pire que ce qu’elle avait trouvé en arrivant.

Ce sont les avocats : Ils ont toujours de bonnes raisons pour faire payer leurs clients quelles que soient les circonstances et leurs incompétences.

Notez qu’il y a d’autres professions comme cela et tous estiment n’avoir jamais tort…

 

Les esprits logiques ont diagnostiqué que si les entreprises du pays n’exportent pas assez, c’est qu’elles ne sont pas assez compétitives.

Et, selon les décideurs du moment, si la compétitivité était et est en berne dans notre pays, c’est que les charges qui pèsent sur les entreprises sont trop lourdes.

Cohérent.

Effectivement, quand on vend à l’étranger, il y a tout le poids desdites charges locales et nationales dans le prix payé par l’acheteur,

Et ils ont aussi les leurs à assumer, alors ils n’ont pas forcément envie de payer les nôtres…

 

Ce n’est pas faux, sauf que les dirigeants politiques et les fonctionnaires vivant de l’impôt prélevé ont visé les seules charges sociales, pas du tout les fiscales (locales, nationales, d’activité, etc.) arguant à juste titre que les exportations étaient exonérées de TVA, ce qui reste quand même la principale source de financement de la chose publique étatique, même s’il y en a d’autres… passées à la trappe pour l’occasion.

Donc, le pays a fait de lourds efforts pour alléger le fardeau des charges sociales supportées par les entreprises afin les rendre « plus compétitives ».

Et en commençant par les salaires les moins élevés.

C’est notamment ce à quoi on s’échine depuis les « allégements » de François Fillon et jusqu’au CICE de François Hollande et son pacte de compétitivité.

 

Mais, comme en même temps on ressortait avec des politiques de « relance » dopant les importations à coup de crédits d’impôt, ou de primes à la casse, les politiques de baisse des seules charges sociales se sont épuisées sans résoudre le problème.

Ni la balance commerciale, ni le chômage, ni la compétitivité, ni les déficits publics qui viennent grossir l’endettement national, n’ont été réduits avec cette « potion-magique-là ».

C’est assez drôle finalement, parce qu’au-delà du Rhin, nos voisins Allemands réussissaient exactement l’inverse, avec globalement les mêmes coûts de personnel et de main d’œuvre et de toute façon la même monnaie.

Comme quoi, ce n’est pas ce qui est dirimant…

 

En fait, cette façon de faire à la française est globalement un faux calcul et il est double.

1 – C’est très bien de « diminuer les charges », mais, de toute façon, il faut prendre l’argent ailleurs (ou l’emprunter à terme) pour payer la facture.

Vous donnez ici mais vous reprenez là, c’est du « perdant/perdant », ça n’a aucun effet sur la compétitivité.

Que ce soit sous Chirac, Sarkozy ou Hollande.

Et ce sera pareil avec le suivant…

2 – Les comparaisons internationales avec nos voisins démontrent qu’à peu de choses près, le coût horaire est très similaire, secteur par secteur, à quelques exceptions près.

Qui plus est, avec les Allemands, comme on vient de le signaler, on compte dans la même monnaie et ils restent souvent plus compétitifs que les entreprises françaises.

Avec les britanniques, la comparaison est un peu plus difficile car ils comptent en pound et les taux de change varient. Mais c’est globalement pareil. Ils ont le même tissu industriel, la même population et les mêmes « inégalités » que les Français, à deux différences près : ils ont du pétrole (là où nous avions du gaz à Lacq) et ils conduisent à l’envers sur les chaussées.

 

En fait, tout le monde se trompe dans les ministères : Les charges sociales, qu’elles soient ou non prises en charge par le fisc, ce n’est jamais que de la rémunération indirecte des travaileurs.

Ce qu’ils n’ont pas tout de suite en fin de mois, ils le retrouvent dans la filière soins et dans la filière retraite (de la rémunération différée).

Et plus vous en retirez plus il faut en rajouter en terme de fiscalité.

Car une entreprise compétitive à l’exportation exporte aussi dans son prix le poids total de la fiscalité locale.

Locale, nationale, réglementaire, hors la TVA…

 

Et là, Allemands et britanniques ont pris de l’avance sur la finance publique française.

C’est d’ailleurs ce qui explique les succès de leurs entreprises, ni plus ni moins (et non pas la monnaie ou le génie de leurs ingénieurs…).

Je vais juste vous donner un exemple frappant : Quand les européens ont décidé de faire Airbus et de se répartir les localisations des usines, ils ont dit que cela ne devait pas profiter à tel ou tel partenaire du consortium en matière fiscale.

Ils ont donc décidé que c’était une activité « franche » et cela a plutôt bien marché.

Ce n’est plus le cas, elle est devenue forfaitaire depuis que de GIEE l’entreprise est devenue société industrielle à part entière.

Mais le dispositif existe toujours pour Eutelsat, « l’Airbus » des satellites, qui siège à Paris mais dont les salariés sont exemptés de tout : Ils ont leur propre système d’assurances-sociales en commun, quel que soit leur lieu de travail, et payent leurs impôts dans leur pays d’origine, comme les diplomates !

Et il y en a d’autres encore.

Passons…

 

Ceci étant, et toujours à l’époque, les hauts fonctionnaires faisaient saliver les « politiques » autour du régime danois : ils payent leur régime social par voie de retenue à la source et par voie de TVA au taux le plus fort autorisé par l’Europe. 25 % !

Et ils sont à l’équilibre.

Dans les couloirs des ministères, on s’est donc dit que c’était la solution à portée de main avec, en plus, une garantie de succès.

Évidemment, 7 points de plus de TVA, ça fait rêver !...

C’est comme ça qu’est née l’idée de « TVA sociale »…

 

Assez curieusement, ils se sont ensuite un peu embrouillés sur la notion de valeur ajoutée. Il ne s’agissait plus d’une TVA – qui est une taxe sur la consommation – mais d’une cotisation sociale sur la valeur ajoutée.

Je vous explique : Globalement, la VA, on sait ce que c’est, puisque c’est juste une soustraction des consommations d’une entreprise du total de ses productions.

Seulement voilà : Il y avait la définition du plan comptable (la légale), une définition relative à la Taxe Professionnelle qui s’appuyait sur le plan comptable ancien (le PCG) lui-même d’origine réglementaire, et enfin la définition reprise par le Code général des impôts (CGI) pour ce qui est de la TVA elle-même.

Et cette dernière n’a rien à voir avec les autres, puisqu’il s’agit de faire le total de toutes les ventes moins tous les achats, mois après mois…

C’est une taxe sur de la marge-brute qui n’a donc rien à voir avec de la valeur-ajoutée…

 

Je simplifie : La taxe professionnelle a disparu au profit de deux nouvelles cotisations, dont une s’appuie sur « la vraie » valeur ajoutée : La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), tandis que l’autre reste une taxe sur le patrimoine des entreprises, la contribution économique territoriale (CET).

(Avec quelques coups de canif ici ou là).

Ce qui, tout d’un coup, à provoquer l’ire de certaines entreprises : On rajoutait des charges, locales cette fois-ci, qui plombaient leur compétitivité à l’exportation.

 

Ce que chacun avait tout de même retenu de toute cette affaire, c’est qu’il y avait une certaine résistance à taxer la vraie VA et qu’il fallait rétablir les équilibres des régimes sociaux en élargissant les assiettes quitte à commencer par des taux très faibles, façon Rocard avec sa CSG (Cotisation Sociale Généralisée).

Vous connaissez la suite : On commence « à rien » et on finit à 34,5 % sur les plus-values du patrimoine en vous expliquant que c’est bien mieux que sans…

Autre façon de plomber l’investissement, notez bien, donc de réduire la compétitivité de l’économie à terme.

 

Et puis, si Hollande est content de lui en ayant pu retrouver un équilibre des régimes maladie (mais avec 400 millions de déficit, ce qui n’est pas vraiment l’équilibre financier…), on n’a pas résolu pour autant le problème de la balance commerciale, signe d’un épuisement de notre tissu productif.

En revanche, est restée l’idée que sur les 2.200 milliards de PIB (le total à l’échelle de la nation de toutes les VA produites), une petite fraction pouvait finalement, rien qu’en le décidant d’un claquement de doigt, réduire à néant tous les déficits publics.

Un taux faible sur une assiette large…

Combien de fois l’ai-je entendu ?

 

Mais c’est déjà une erreur de calcul, puisque la totalité des prélèvements obligatoires rapportée à la plus large des assiettes, le PIB, c’est déjà près de 57 % de l’économie de « France-nationalisée ».

Bref, tout faux : En rajouter, même une pincée, c’est encore détruire la compétitivité !

On aura fait un grand pas en avant quand nos décideurs finiront par s’en rendre compte.

Mais on n’en est pas encore là, même si la voie que je propose est relativement simple à mettre en place (ce sera pour un autre thème à post).

 

D’où l’idée suivante : Si on ne peut plus « en rajouter » avec les splendides résultats que l’on sait - 5 millions de fonctionnaires fabriquant 5 à 6 millions de chômeurs, pour à peine 23 millions de salariés en activité, plus 1,5 million de « patrons », exploitants agricoles compris et 33 millions de foyers de contribuables dont seulement la moitié paye l’IR, mais 47 millions d’électeurs et plus de 66 millions de consommateurs qui payent la TVA - il faut inventer autre chose.

Et pourtant, je ne suis vraiment pas pour inventer une nouvelle taxe !

 

D’ailleurs, vous avez pu voir ce qu’il est advenu de la « taxe-Carbonne » de Sarkozy. À peine votée, elle a fini aux oubliettes en laissant des factures impayées et, en plus, c’est Ségolène Royal qui a signé l’arrêté final !

C’était pourtant une bonne idée : Tout ce qui venait de loin devait être taxé…

Normalement, c’est ce genre de concept qui « rapproche » le producteur de son consommateur, qui amène à « relocaliser » au plus proche.

Une sorte de « droit de douane » qui ne le dit pas et aurait pu être dissuasive pour le trafic routier rhénan, lequel évite les autoroutes allemandes pour venir polluer nos verts pâturages vosgiens.

Ces gens-là sont attirés inexorablement par des recettes nouvelles dont ils vont pouvoir disposer, mais ils n’ont même pas eu l’idée d’appliquer aux routiers allemands cette taxe, du seul fait de leur immatriculation, par exemple…

C’est vous dire s’il s’agit d’être prudent avec toute « création ex-nihilo » d’impôt ou taxe nouvelle : Je ne leur fais absolument pas confiance et je pense que j’aurai mille fois raison…

 

Or, les droits de douane sont en principe interdits.

Mais, curieusement, pas la taxe-carbone, sauf pour l’avion (hors la « taxe-Chirac » au siège, dont sont exonérés de fait les vols internationaux) et le trafic maritime international : le monde à l’envers, en raison du droit de douane intérieur que cela représentait.

Et  personne n’a pipé-mot (hors les bonnets-rouges) !

 

Pour détourner l’attention, on préfère parler de fiscalité-écologique ou de fiscalité-comportementaliste.

Moi, là, j’adore le concept.

 

Prenez la « fiscalité-écologique » et inventez un crédit d’impôt (ou n’importe quoi d’autre qui reste un coût pour la fiscalité du pays) pour favoriser l’énergie éolienne.

Et nos beaux paysages se couvrent d’hélices gigantesques fabriquées par… des salariés allemands…

J’adore…

 

Idem pour le photovoltaïque : Nos entreprises ont tellement de retard…

Vous voulez des voitures électriques-durables ? Inventez donc un « bonus-écolo » et vos routes sont inondées de voitures fabriquées par des salariés asiatiques !

Nos industriels locaux et nationaux ont là encore pris 10 ans de retard pour tenter de développer le travail de leurs salariés sur ce créneau.

Ne cherchez pas : c’est épouvantable pour la balance commerciale du pays et nos chômeurs sont en plus priés de jeter leurs vieilles voitures roulant au diesel.

Je vous le dis : J’adore…

 

De toute façon, pour parler de droit de douane au passage des frontières, c’est de la recette uniquement pour l’UE elle-même, pas pour l’État-membre.

Donc exit, ce n’est pas ce qui financera nos déficits sociaux.

Et deux choses : L’OCM ex-GATT n’aime pas, l’UE non plus ; de toute façon, hors nos matières premières, la plupart de nos importations proviennent, pour près des deux tiers, de l’Espace Économique Européen, justement « hors-droits-de-douane ». Si vous retirez nos importations de matières premières, notamment pétroliers, c’est probablement plus de 80 %.

Donc, c’est hors de question, sauf à sortir de l’Europe, et donc de l’Euro, et à devoir payer plus du quart de notre économie, la part importée, avec de la monnaie de singe…

Le plus sûr chemin vers la faillite, la pénurie et les tickets de rationnement : Un comble. 

 

Car ne comptez pas sur la « compétitivité » des entreprises locales pour contrebalancer en exportant beaucoup plus : Elles seront toujours écrasées des mêmes charges sociales et fiscales et, en plus, elles devront payer leurs matières premières ou autres « consommations intermédiaires » et leurs investissements nécessaires pour « rebondir » avec de la monnaie dévaluée, donc beaucoup plus cher.

Je vous le dis : Un comble.

 

Il fallait donc trouver autre chose.

Cela sera la « CSPM ».

Là, sans vouloir me jeter des fleurs et me couvrir de lauriers, c’est franchement assez g énial.

Mais on voit ça un autre jour.

Assimilez déjà cette première tranche.

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/tva-sociale-cspm-1.html

 


TVA sociale & CSPM (2)

 

Ce qu’il nous faut…

 

Pour faire suite au post de la veille, je résume la situation : L’activité économique du pays, donc sa croissance, le niveau d’emploi et par conséquent le niveau des revenus de remplacement, impactent directement sur la compétitivité de nos entreprises qui, au fil du temps, se dégrade.

C’est seulement un constat.

La faute, s’il en s’agit d’une, incombe à un État obèse qui maintient coûte que coûte à un niveau « acceptable » notre fameux « modèle-social » (que le monde entier nous envie).

Tout est lié, autant le niveau des prélèvements obligatoires, que nos déficits publics, l’endettement de l’État et de ses démembrements dans ses missions d’intérêt général, et notre balance commerciale…

Comme il n’est pas question de renoncer à ce fameux « modèle-social » et que les « autistes-trisomiques » qui nous gouvernent ne parviennent pas à réduire leur train-de-vie (c’est qu’il doit y avoir des raisons « mécaniques » en plus des faux-semblants dogmatiques qui en justifient), il nous faut penser différemment.

Et alors pourquoi ne pas s’appuyer sur une fiscalité-comportementaliste intelligente ?

Je vous en ai déjà dit les limites hier, car le principe est jusque-là konnement appliqué (et vous allez le découvrir, ce n’est pas fini…).

Pas de notre faute : On n’a jamais vraiment que ceux et ce qu’on mérite, pas plus, pas mieux.

Si on se doit « d’inventer » autre chose pour compenser et préserver ce qui existe en l’améliorant, ce n’est pas ni une taxe, ni un droit (de douane, d’exister ou de ce que vous voulez), ni un impôt supplémentaire, mais une « cotisation sociale » nouvelle.

L’avantage technique est pluriel : Une cotisation sociale n’entre pas encore dans la grande harmonisation en cours (et à venir) des prélèvements obligatoires au plan européen.

L’UE n’est pas concernée pour être « non-compétente », hors de garantir ce à quoi elle veille jalousement, à savoir la liberté d’installation des personnes : Avec les cotisations sociales, on reste dans le strict domaine régalien des États-membres, leur espace de liberté de décider ou non.

Tant mieux…

Et au contraire même, les règlements européens concernés en matière sociale (qui ont valeur de traité international en droit interne) imposent, à quelques exceptions près (notamment le détachement temporaire et le régime des transfrontaliers) que la règle applicable est celle du pays de résidence effective de la personne qui y est soumise.

Donc le pays reste vraiment libre de décider, totalement ouvert à l’inventivité dans ce domaine…

Avantage pluriel, parce que ne s’agissant pas d’une taxe, d’un droit, d’un impôt, il ne peut pas s’agir d’un obstacle à libre circulation des biens et services au sein des frontières politiques de l’Union.

Je vais vous dire, la meilleure preuve que cette analyse est juridiquement et techniquement exacte, c’est que c’est déjà le cas pour la CSG (Cotisation Sociale Généralisée) et la CRDS (Contribution au Remboursement de la Dette Sociale), qui n’existent pas ailleurs dans l’UE sans que ça ne gêne l’Europe…

Logique.

Ceci dit, pour les biens et services, vous aurez noté que la TVA est déjà du ressort de l’autorité politique nationale partout dans l’espace économique européen. On paye la TVA au taux décidé par les législateurs nationaux dans le pays de l’utilisateur final.

Et pour l’heure, on finit seulement de boucler une harmonisation des règles d’assiette (en plus des problèmes de collecte et de répartition), les taux pouvant varier d’un pays à l’autre dans une fourchette de 0 à 25 %, en droit de 15 à 25.

Mais en fait, il faut compter avec les « taux zéro », les « taux-parking », des taux réduits et super-réduits qui survivent dès lors qu’ils existaient avant la directive concernée, mais ont tendance à disparaître au fil du temps.

Voilà une des raisons pour lesquelles ils ne changent pas. Seul le champ d’application à tendance à se rétrécir au fil du temps et « Tagada-à-la-fraise-des-bois » y a été pour y coller sa patte de façon définitive. Car une fois décidé, on ne peut plus revenir en arrière.

Mais vous aurez aussi noté que la TVA est « neutre » (cf. post de la veille).

Neutre pour l’entreprise qui la collecte et la repaye au Trésor, neutre quant à l’origine d’un produit et d’un service : Tout le monde est égal devant l’impôt, c’est le consommateur final du pays qui raque !

Or, justement, il nous faudrait « discriminer » puisque nos entreprises sont elles-mêmes discriminées en termes de charges sociales par rapport à leurs concurrents étrangers.

Conséquemment, la « TVA sociale » ne répond pas à ce critère.

C’est manifestement un « mauvais outil » !

Au mieux, c’est seulement une technique fiscale qui consiste à prendre à tous pour tenter soit de rétablir les équilibres de la finance publique, soit d’en redonner un peu à ceux qui en ont besoin (outil de redistribution), soit les deux, en plus de doper à la marge les entreprises exportatrices (grosso modo la haute technologie et le luxe qui ont les moyens de faire du lobbying dans les ministères pour « pousser » à la TVA sociale au détriment du plus grand nombre…).

En plus, c’est particulièrement insensible pour le public : C’est pour toutes ces raisons que les « sachants » aiment bien, d’autant que c’est relativement facile à collecter auprès de seulement 1,5 million d’assujettis.

La « redistribution », c’est hélas encore une présentation, un prétexte et vous l’avez vu avec le CICE qui devait permettre d’accroître le pouvoir d’achat du laborieux (pour doper la demande interne) et qui finalement s’est transformé en « pacte de responsabilité » qui devait faire décroître le chômage.

Résultat, le chômage n’a pas arrêté d’augmenter tout au long du quinquennat finissant et les ménages n’ont rien vu venir pour améliorer leur sort.

On vous dira peut-être que ça aura évité pire (ça, on ne saura jamais…) et que finalement, « ça eut fini par payer ».

Admettons, mais personnellement j’estime que quand on arrive « au plus bas », il ne peut qu’y avoir « amélioration » par la suite : C’est mécanique.

Peu importe : Ce ne sont que des opinions alors que les faits restent têtus.

Par ailleurs, redonner du pouvoir d’achat aux ménages, c’est très bien, ça relance la consommation, améliore leur niveau de vie et donc le PIB, mais ça relance toutes les consommations, y compris de produits importés avec des charges sociales venues d’ailleurs, pas les nôtres…

Importés parce qu’ils sont moins chers que les mêmes fabriqués par nos prolos et leurs entreprises nationales.

Là, on tourne vraiment en rond sans rien résoudre…

Ce qu’il faut retenir, c’est que la TVA n’est probablement pas le meilleur outil pour sauvegarder notre « modèle-que-le-monde-entier-nous-envie » et que le reste, ce sont des effets conjoncturels plus ou moins en phase avec la situation mondiale et les décisions macroéconomiques.

Ce qu’on peut en dire également, c’est que personne n’a jamais essayé la fiscalité-comportementaliste sur les entreprises.

Dans cette hypothèse on ne toucherait pas aux marchandises et services achetés et revendus par les entreprises, mais directement à leurs comportements.

Et pourquoi pas ?

Elles sont « sises-en-Gauloisie », citoyennes comme les personnes physiques (qui ont en plus le droit de voter), soumise à la loi du pays.

Aussi sec, vous pensez, comme tous les « autistes-bornés » à l’impôt sur les sociétés…

Or, il est déjà élevé, lui-même parfois surtaxé, et au taux variable en fonction de la taille de ladite entreprise…

Entreprises personnes-morales, c’est l’IS, entreprises personnes-physiques, c’est l’IR.

Et les unes comme les autres contribuent sur une assiette qui reste leurs bénéfices nets (fiscaux, pas comptables : Je vous causerai peut-être un autre jour des différences…).

Et force est aussi de constater que c’est si facile de réduire un bénéfice ou de le délocaliser en mettant une frontière entre le chiffre d’affaires d’une activité et le résultat final de la même activité.

Ce que même les plus kouillonnes de multinationales savent faire depuis des siècles… même si avant on les appelait « transnationales » : Ça existe depuis l’antiquité et les techniques d’évasion sont infinies, bien rodées et légales par-dessus le marché. On n’y peut rien.

« Mes-Luches », « As-Linoléum », « Cheminable », « Du-Pont-Gnan-gnan », « Marinella-tchi-tchi », « Poux-Toux » et « Nath-Art-Tau » n’y pourront jamais rien non plus, bien entendu.

Mauvaise piste : À écarter !

Alors soyons logique, si un produit arrive au pied de votre domicile deux fois moins cher quand il est fabriqué et expédié de l’autre bout de l’univers plutôt que de chez l’artisan de votre quartier, c’est qu’il y a une raison.

Je vous prends l’exemple de votre prothèse dentaire qui arrive de Corée alors que le prothésiste de votre quartier, équipé de la même imprimante 3D, est parfaitement capable de faire le même boulot à partir de la même empreinte-dentaire faite par votre dentiste ; mais ça peut être votre « Aïe-phone » qui vient de Chine alors même qu’Olitech, une entreprise gauloisienne, a inventé les premiers modem (modulateur/démodulateur) et même le « Bi-bop », le premier téléphone mobile réellement portable qui tenait dans la poche.

Des boîtes qui n’ont pas résisté au low-cost, la faute à notre « modèle-social » : Elles sont mortes, « discriminées », oui discriminées par ce modèle social qu’il s’agit de sauver pour le transmettre aux nouvelles générations !

Et effectivement, quand vous comptez qu’un produit fini – emballé, livré – ou semi-fini compte la même quantité de matières premières, les mêmes temps-machines des mêmes machines, les mêmes « temps-œuvrés » pour les mêmes process, la différence se fait nécessairement sur ce dernier poste, à savoir le coût du temps-œuvré du prolo (qui bosse pareil derrière sa machine où qu’elle soit posée).

Et là, il n’y a pas photo : On va du simple au décuple, même au sein de l’Union européenne et je ne vous dis pas avec l’abondante main-d’œuvre de pays plus exotiques de mieux en mieux formée…

Alors, discriminons à notre tour, mais à l’envers.

Ni avec les impôts (directs), ni avec les taxes (indirectes), ni avec une contribution, mais carrément avec une cotisation (pour les raisons évoquées ci-avant).

Oui mais sur quoi ?

Le bénéfice ou le résultat ? On vient de voir que c’est inutile.

La Valeur Ajoutée ? On a déjà (la CVAE) et ça devient un sujet très sensible et contreproductif.

La marge-brute ? On a avec la TVA et on vient de dire qu’elle est neutre, non-discriminante.

Reste le CA, le chiffre d’affaires. Et il se trouve qu’on a déjà aussi.

Le truc le plus kon du monde qui puisse exister : La contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S), qui finance le régime de protection sociale des travailleurs indépendants (artisans, commerçants, exploitants agricoles par exemple).

Son recouvrement est assuré par le Département C3S du fameux RSI…

Le type qui a inventé ça, il a dû se laisser mourir de honte, parce le taux et l’assiette sont tellement étroits que c’en est ridicule.
Hein : Taux faible assiette large, eh bien il a tout fait à l'envers, le gars avec sa calculette !

Attention : 0,13 % pour la C3S et, comme ça ne suffisait pas, on a rajouté 0,03 % pour une contribution additionnelle, le tout sur le chiffre d’affaires, mais seulement à partir de… 19 millions annuels…

Taux faible, assiette étroite ! Un vrai gag…

Et puis comme ça ne suffisait pas encore, à partir de janvier 2017, au lieu d’abaisser le plancher, les « sachants » ont rajouté une contribution supplémentaire à la C3S au taux de 0,04 % pour les entreprises qui feraient un milliard de CA.

Hein, géniaux les « trisomiques » !

Parce qu’en plus, ça n’a de discriminant que le volume d’affaires (peu importe les résultats ou la création de valeur et son origine géographique…).

Le seul avantage, c’est que c’est relativement indolore (sauf pour le type qui fait le chèque) et que c’est déductible des résultats fiscaux…

Une partie est donc assumée par le fisc soi-même : Fort !

Et pourtant, les « Taxes sur le Chiffre d’Affaires », en « Gauloisie-frénétique », on s’y connaît.

Il convient de vous rappeler que la TVA a été instituée dans son principe seulement par la loi du 10 avril 1954 à l’instigation de Maurice Lauré (un génie qui s’est inspiré de travaux antérieurs d’un allemand dont j’ai oublié le nom), haut fonctionnaire de la direction générale des Impôts : Celui-ci propose d’éliminer les inconvénients liés aux divers impôts sur la consommation.

Ceux-ci – qu’il s’agisse de la taxe sur le prix de vente payé par les consommateurs ou de la taxe sur le chiffre d’affaires payée par les entreprises – sont en effet très critiqués à l’époque pour leurs effets dits « de cascade » favorisant les « circuits-courts » de distribution (d’où l’apparition du concept de « grande-surface » et la disparition des métiers de grossiste et semi-grossiste qu’il a fallu déménager au MIN de Rungis et protéger par une loi toujours en vigueur d’interdiction d’installation hors dudit carreau).

Maurice Lauré propose donc de les remplacer par un impôt plus moderne, à vocation unique : La TVA qui est un impôt général sur la consommation mais à paiement fractionné.

L’assiette de celle-ci est par construction plus rationnelle puisque chaque stade de la filière production-consommation n’est imposé que sur la seule valeur ajoutée constituée à ce stade, en fait la marge brute (sur les opérations soumises à TVA).

Cet impôt moderne n’est d’abord mis en œuvre que timidement dans les débuts : Ce n’est qu’une taxe à la production de biens avec un régime de déduction. Il faudra le choc politique de 1958 pour qu’elle soit appliquée progressivement à l’ensemble des biens et services. Et on peut dater l’achèvement de cet impôt sophistiqué sur la consommation à 1967.

Depuis, il a été adopté par toute l’Europe et même au-delà.

Eh, jeunes-gens, et alors pourquoi ne pas réinventer une TCA, puisqu’on sait faire depuis des siècles, me suis-je dit ?

Obscurantisme rallieront « mes » opposants à cette idée dont ils diront qu’elle est rétrograde ou réactionnaire.

J’en conviens, mais au moins, je reste sûr d’une chose, c’est qu’on sait faire : Pas de soucis !

Ni technique, ni juridique, ni politique.

Et puis soyons sérieux, la CSPM n’est pas une nouvelle TCA généralisée, une cotisation sociale universelle, allons donc : Ce serait reconstruire une TVA-sociale dont on vient de dire qu’elle est neutre et ne résout rien quant à la compétitivité de nos entreprises (et des emplois qu’elles portent), ni même quant aux équilibres comptables de nos régimes sociaux et ceux de notre balance commerciale.

J’avais pourtant prévenu, il s’agit d’être « discriminant » sans tomber dans les interdits européens (et mondiaux) auxquels le pays a souscrit.

Et là, surprise, la solution est simplissime…

Si on taxe tout le monde, toutes les entreprises sises en « Gauloisie-sociale », il faut néanmoins :

1 – Exempter tout ce qui est matière première (on en a besoin pour faire tourner « la boutique » et c’est importé pour l’essentiel) ;

Exempter tout ce qui est alimentaire (faudrait pas non plus affamer les foules bêtement…).

Du coup il reste quoi ?

Tout le reste.

Et tout le reste, c’est tous les chiffres d’affaires de toutes entreprises sises au pays qui « fabriquent » ou commercialisent seulement des produits par conséquent « manufacturés ».

Des productions qui ont subi une « transformation », sont intégrées à autre chose, un produit fini, emballé ou seulement semi-fini ou un service.

Mais comme on vient de dire que ce n’est pas « discriminant », loin de là, il faut exonérer toutes les entreprises qui ont un « comportement patriote ».

Autrement dit celles qui « fabriquent » leur VA (Valeur Ajoutée) avec des acteurs (salariés et fournisseurs) locaux.

Et comment fait-on ça ?

2 – Exonérer les entreprise capables de seulement rajouter une ligne dans leurs déclarations annuelles et une seule ligne sur toutes les factures à côté du numéro de TVA intracommunautaire déjà obligatoire, à savoir la possession (et son numéro de certificat) ou non d’un label dont j’ai récemment découvert qu’il existait déjà : L’OFG !

Pour « Origine Française Garantie ».

Simple, non ?

Les entreprises qui l’ont et le conservent sont exonérées de CSPM.

Les autres, non.

Tout est là.

On me dira – et on m’a déjà affirmé et dit – que ce n’est pas possible que la loi soit discriminante.

Mais si justement : Toutes les lois, les règles applicables, ont une portée générale et universelle dans les frontières politiques du pays concerné, mais toutes ont également leurs exemptions, exonérations, exceptions, hors champs d’application, toutes absolument toutes, même la règle « tu ne tueras point » !

Juste un exemple : Les CSG/CRDS et autres cotisations sociales sur les revenus du patrimoine s’appliquent à tous les produits financiers, hors… les livrets de caisse d’épargne…

Idem pour l’IR.

Le label « OFG », c’est un « truc » que je n’avais pas vu et qui n’existe que depuis mai 2011 (mes posts originels sont concomitants, mais, à ma décharge, je n'étais pas informé). Et c’est l’organisme de vérification Veritas qui est chargé de l’attribuer.

La création de ce label était l’une des principales propositions du député (UMP) de Seine-et-Marne Yves Jégo, dans un rapport daté de mai 2010 et baptisé « En finir avec la mondialisation anonyme : la traçabilité au service des consommateurs et de l’emploi ».

Pour obtenir la certification « Origine France Garantie », une entreprise doit réunir deux critères et seulement deux : 

– Il faut, d’une part, que le produit qu’elle commercialise « prenne ses caractéristiques essentielles en France ». Ce qui laisse une large marge d’interprétation dans le cas d’un produit industriel (mais perso, je pense qu’on peut s’en passer pour la CSPM : Ça existe, tant mieux !).

Dans le cas d’un produit naturel, il doit être extrait, récolté ou élevé dans l’Hexagone. (Là, nous on vient de l’exclure d'office du régime de la CSPM).

Dans le cas d’un produit naturel transformé, il faut que les ingrédients principaux soient d’origine gauloisienne (et c’est justement ce qu’on en retient).

– D’autre part, au moins 50 % du prix de revient unitaire (PRU) doit être acquis en Gauloisie-exsangue.

Voilà le critère discriminant que l’on recherche…

Et le PRU se définit comme « le prix du produit sorti d’usine, d’atelier ou d’exploitation », ce qui intègre les coûts liés à la recherche et au développement, mais pas à la commercialisation.

En clair, la moitié du prix du produit, avant toutes les dépenses de marketing, de communication, de transport, etc., doit se justifier par des coûts liés à une activité domestique.

Très bien, bravo même !

Je prends volontiers alors même qu’à l’origine je pensais qu’on pouvait être « plus cool » avec les manufacturiers du pays : Mes simulations m’y encourageaient.

Mais pourquoi réinventer l’eau tiède si ça existe déjà, au juste ?

Alors va pour reprendre ce qui existe et on fait avec.

Autrement dit le critère existe et ne demande qu’à être exploité, il est attribué par un organisme tiers, mais on peut aussi faire naître un critère plus « comptable », plus facilement vérifiable par les services de l’administration déjà équipés pour ça, et facilement « gérable » par le chef d’entreprise (et ses comptables).

À savoir que dans la totalité des achats autres que les matières premières et agricoles (hors du champ d’application de la CSPM), les comptes des classes 60 à 62 du plan comptable applicable, soit les achats de consommables, de marchandises, et les consommations de « services extérieurs » sont le fait de factures « OFG » à hauteur d’au moins 50 %.

Ultérieurement, on pourrait rajouter d’autres postes comme les salariés détachés (compte 64), la part des amortissements d’immobilisations acquises à l’étranger (compte 68), mais restons simples : Comptes 60 à 62 !

(Les 63 correspondent aux taxes et impôts autres que ceux sur les résultats et hors droits de douane qui restent attachés à l’acte d’achat lui-même. Les 64 correspondent donc aux frais de rémunérations, toutes charges incluses. Les comptes 65 aux « autres charges de gestion courante », dont les redevances de licences, brevets et concessions, les 66 aux frais financiers et les 67 aux charges exceptionnelles).

En bref, je n’ai donc rien inventé, tout existe déjà, il suffit d’adapter et de mettre en œuvre.

Là, sans vouloir me jeter des fleurs et me couvrir de lauriers, c’est franchement assez génial.

Mais on voit la suite un autre jour.

Assimilez déjà ces deux premières tranches, on va revenir dans un troisième « papier » sur les effets attendus et calculés de la CSPM ainsi conçue.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/tva-sociale-cspm-2.html

 


TVA sociale & CSPM (1)

 

À la demande générale,

 

(d’au moins un seul, mais probablement de plusieurs) je reprends la teneur de quelques posts anciens relatifs à la Cotisation Sociale sur les Produits Manufacturés (CSPM).

Ça tombe bien, en cette troisième semaine d’avril 2017, on entre en période électorale finale et la « démocratie de caniveau » va envahir les colonnes de vos éditoriaux habituels. Or, je n’ai pas envie, mais alors pas du tout, d’y participer, même si comme vous, je vais avoir des coups de tension à les découvrir au fil des heures, pré et post-scrutin présidentiel : Ce n’est pas bon pour ma santé et mon taux de glucide dans le sang.

Et puis de toute façon, je suis en déplacement, je n’ai pas trop le temps de faire des commentaires qui seront forcément oiseux.

Ça tombe bien également, parce qu’il s’agit aussi de remettre à jour, compte tenu des évolutions économiques et politiques du pays, les notions jusque-là esquissées, même si elles étaient chiffrées, car elles ont besoin d’être réactualisées et précisées.

Ça tombe bien finalement, parce qu’au lieu de partir dans « le détail » parfois technique, il convient probablement de rester simple pour que ce soit le plus accessible possible au plus grand nombre.

Alors, je vais essayer d’être clair (ce qui n’est pas gagné avec moi, rassurez-vous !)

 

En fait, ça fait longtemps que je tourne autour du pot : C’est quoi la CSPM (qui d’ailleurs pourrait s’appeler autrement dans un avenir plus ou moins proche) ?

C’est d’abord une réaction à la notion de « TVA sociale ».

On l’évoquait déjà du temps du « Chi » comme d’un moyen d’ajuster les conséquences des déséquilibres de nos comptes sociaux.

Ses partisans expliquaient que c’était une façon d’alléger les charges sociales des entreprises exportatrices, de leur donner un petit coup-de-pouce tout en préservant l’essentiel…

 

En effet et je rappelle la situation de cette époque-là du début du troisième millénaire pour ce qui est de la « Gauloisie-généreuse » : Notre ministre du commerce extérieur était « Kiki-la-Garde-meurt-mais-ne-rend-pas » et son bilan était une catastrophe. Le déficit de la balance commerciale du pays s’aggravait de mois en mois.

On importait trop et on n’exportait pas assez.

Vous connaissez la suite : Forte de sa brillante réussite à redresser la situation du pays dans ce domaine de compétence, elle a fait ensuite ministre de la finance, puis carrément première économiste mondiale en remplacement de « Déesse-Khâ », non sans laisser quelques casseroles de … légèreté derrière elle, notamment à l’occasion d’une des multiples « affaires-Tapis » (qui a envoyé l’homme d’affaire homonyme au Tapie), et a laissé le pays et ses finances publiques dans une situation similaire sinon pire que ce qu’elle avait trouvé en arrivant.

C’est ça les avocats : Ils ont toujours de bonnes raisons pour faire payer leurs clients quelles que soient les circonstances et leurs incompétences.

Notez qu’il y en a d’autres et tous estiment n’avoir jamais tort…

 

Un esprit logique vous aurait diagnostiqué que si les entreprises du pays n’exportent pas assez, c’est qu’elles ne sont pas assez compétitives.

Et selon les « sachants » du moment, si la compétitivité était et est en berne en « Gauloisie-du-business », c’est que les charges qui pèsent sur les entreprises sont trop lourdes.

Logique.

Effectivement, quand on vend à l’étranger, dans le prix payé par l’acheteur, il y a tout le poids desdites charges locales et nationales.

Et ils ont aussi les leurs à assumer, alors ils n’ont pas forcément envie de payer les nôtres…

 

Ce n’est pas faux, sauf que les « sachants » vivant de l’impôt prélevé un peu partout au pays, en bons autistes qu’ils sont devenus depuis ce jour-là, ils ont visé les seules charges sociales, pas du tout les fiscales (locales, nationales, d’activité, etc.) arguant à juste titre que les exportations étaient exonérées de TVA, ce qui reste quand même la principale source de financement de la chose publique étatique, même s’il y en a d’autres… passées à la trappe pour l’occasion.

Donc, le pays a fait de lourds efforts pour alléger le fardeau des charges sociales supportées par les entreprises afin les rendre « plus compétitives ».

Et en commençant par les salaires les moins élevés.

C’est notamment ce à quoi on s’échine depuis les « allégements-Fifi-le-souteneur » et jusqu’au CICE de « Tagada-à-la-fraise-des-bois », son pacte de compétitivité, tout-ça, tout-ça.

 

Pas idiot, mais comme en même temps on ressortait avec des politiques de « relance » (« Rilance » en disait « kiki-la-Garde » = Rigueur + Relance) dopant les importations à coup de crédits d’impôt ou de primes à la casse, les politiques de baisse des seules charges sociales se sont épuisées sans résoudre le problème.

Ni de la balance commerciale, ni du chômage, ni de la compétitivité, ni des déficits publics qui viennent grossir l’endettement national, n’ont été réduit avec cette « potion-magique-là ».

C’est assez drôle finalement, parce qu’au-delà du Rhin, nos voisins teutons réussissaient exactement l’inverse, avec globalement les mêmes coûts de personnel et de main d’œuvre et de toute façon la même monnaie.

Comme quoi, ce n’est pas ce qui est dirimant…

 

En fait, cette façon de faire à la « Gauloisienne » est globalement un faux calcul de trisomique, et il est double.

1 – C’est très bien de « décharger les charges », mais de toute façon il faut piquer le pognon ailleurs (ou l’emprunter, donc le piquer ailleurs et à terme) pour payer la facture.

Tu donnes ici mais tu reprends là, c’est du « perdant/perdant », ça n’a aucun effet sur la compétitivité.

Que ce soit sous le « Chi », « Bling-bling » ou « Tagada-à-la-fraise-des-bois ».

Et ce sera pareil avec le suivant…

2 – Les comparaisons internationales avec nos voisins démontrent qu’à peu de choses près, le coût horaire chargé est très similaire, secteur par secteur, à quelques exceptions près.

Qui plus est, avec les Allemands, comme on vient de le signaler, on compte dans la même monnaie et ils restent souvent plus compétitifs que les entreprises Gauloisiennes.

Avec les britanniques, la comparaison est un peu plus difficile car ils comptent en pound et les taux de change varient. Mais c’est globalement pareil : Ils ont le même tissu industriel, la même population et les mêmes « inégalités » que les Gauloisiens, à deux différences près : Ils ont du pétrole (là où nous avions du gaz à Lacq) et ils conduisent à l’envers sur les chaussées.

 

En fait, tout le monde se trompe dans les ministères de « Paris-sur-la-plage » : Les charges sociales, qu’elles soient ou non prises en charge par le fisc, ce n’est jamais que de la rémunération indirecte des laborieux.

Ce qu’ils n’ont pas tout de suite en fin de mois, ils le retrouvent dans la filière soins et dans la filière retraite (de la rémunération différée).

Et plus tu en retires là (rémunérations différées) plus il faut en rajouter en terme de fiscalité.

Car une entreprise compétitive jusqu’à l’exportation, elle exporte aussi dans son prix le poids total de la fiscalité locale.

Locale, nationale, réglementaire, tout quoi, hors la TVA…

 

Et là, teutons et britishs ont pris de l’avance sur la finance publique gauloisienne.

C’est d’ailleurs ce qui explique les succès de leurs entreprises, ni plus ni moins (et non pas la monnaie ou le génie de leurs ingénieurs…).

Je vais juste vous donner un exemple frappant : Quand les européens ont décidé de faire Airbus et de se répartir les localisations des usines, ils ont dit que ça ne devait pas profiter à tel ou tel partenaire au consortium en matière fiscale.

Ils ont donc décidé que c’était une activité « franche » et ça a plutôt bien marché.

Ça ne l’est plus, elle est devenue forfaitaire depuis que de GIEE la boutique est devenue société industrielle à part entière.

Mais le dispositif existe toujours pour Eutelsat, « l’Airbus » des satellites, qui siège à « Paris-sur-la-plage » mais dont les salariés sont exemptés de tout : Ils ont leur propre système d’assurances-sociales en commun, quel que soit leur lieu de travail, et payent leurs impôts dans leur pays d’origine, comme les diplomates !

Et il y en a d’autres encore.

Passons…

 

Ceci étant et toujours à l’époque, les « sachants » faisaient saliver les « politiques » autour du régime danois : Eux payent leur régime social par voie de retenue à la source et par voie de TVA au taux le plus fort autorisé par l’Europe. 25 % !

Et ils sont à l’équilibre.

Que l’on s’est donc dit dans les couloirs des ministères « d’autistes-trisomiques » que c’était la solution à portée de la main qui en plus était une garantie de succès.

Évidemment, 7 points de plus de TVA, ça fait rêver : Qu’est-ce qu’on va pouvoir en claquer comme fric avec ce taux-là !

C’est comme ça qu’est née l’idée de « TVA sociale »…

 

Assez drolâtiquement, ils se sont ensuite un peu embrouillés sur la notion de valeur ajoutée. Il ne s’agissait plus d’une TVA – qui est une taxe sur la consommation – mais d’une cotisation sociale sur la valeur ajoutée.

C’est que quand un trisomique commence à parler de choses qu’il ne connaît pas, ça devient fort rigolo.

Je vous explique : Globalement, la VA, on sait ce que c’est, puisque c’est juste une soustraction des consommations d’une entreprise rapportée au total de ses productions.

Seulement voilà : Il y avait la définition du plan comptable (la légale), une définition relative à la Taxe Professionnelle qui s’appuyait sur le plan comptable ancien (le PCG) lui-même d’origine réglementaire, et enfin la définition reprise par le Code général des impôts (CGI) pour ce qui est de la TVA elle-même.

Et cette dernière n’a rien à voir avec les autres, puisqu’il s’agit de totaliser toutes les ventes (soumises à TVA) moins tous les achats (soumis à TVA), mois après mois…

Telle quelle, c’est une taxe sur de la marge-brute qui n’a donc rien à voir avec de la valeur-ajoutée…

Imaginez bien que là j’ai pu en rire à gorge profonde et déployée devant tant d’ignorances cumulées.

D’autant qu’ils le faisaient sur le ton docte des gens qui savent tout de tout : Les « sachants » !

 

Bon, je vous simplifie : La taxe professionnelle a disparu au profit de deux nouvelles cotisations, dont une s’appuie sur « la vraie » valeur ajoutée : La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), et l’autre reste comme dans le temps une taxe sur le patrimoine des entreprises, la contribution économique territoriale (CET).

(Avec quelques coups de canif ici ou là tout de même pour passer mieux aux entournures).

Ce qui tout d’un coup à provoquer l’ire de certaines entreprises : On rajoutait des charges, locales cette fois-ci, qui plombaient leur compétitivité (à éventuellement exporter).

Passons…

Ce que chacun avait tout de même retenu de toute cette affaire-là, c’est que d’une part il y avait une certaine résistance à taxer la vraie VA, mais qu’il fallait rétablir les équilibres des régimes sociaux en élargissant les assiettes quitte à commencer par des taux très faibles, façon « Roro-card » avec sa CSG (Cotisation Sociale Généralisée).

Vous savez la suite : On commence « à rien » et on finit à 34,5 % sur les plus-values du patrimoine en vous expliquant que c’est vachement mieux que sans…

Autre façon de plomber l’investissement, notez bien, donc de réduire la compétitivité de l’économie à terme, parmi les « effets pervers » du bidule.

 

Et puis, si « Tagada-à-la-fraise-des-bois » est content de lui en ayant pu retrouver un équilibre des régimes maladie (quand même 400 millions de déficit, ce qui n’est pas vraiment l’équilibre financier ou alors il a appris à compter à l’ENÂ…), on n’a pas résolu pour autant le problème de la balance commerciale, signe d’un épuisement de notre tissu productif.

En revanche, est restée l’idée que sur les 2.200 milliards de PIB (la sommation à l’échelle de la nation de toutes les VA produites), une petite fraction de ce gros « machin » pouvait finalement, rien qu’en le décidant d’un claquement de doigt, réduire à néant tous les déficits publics.

Un taux faible sur une assiette large…

Combien de fois l’ai-je entendu ?

 

Mais c’est déjà une erreur de calcul (une de plus des trisomiques), puisque la totalité des prélèvements obligatoires rapportée à la plus large des assiettes, le PIB, c’est déjà près de 57 % de l’économie de « Gauloisie-libérale-nationalisée ».

Bref, tout faux : En rajouter, même une pincée, c’est encore détruire la compétitivité !

On aura fait un grand pas en avant quand les « sachants » finiront par s’en rendre compte.

Mais on n’en est pas encore là, même si la voie que je propose par ailleurs est relativement simple à mettre en place (ce sera pour un autre thème à post).

 

D’où l’idée suivante : Si on ne peut plus « en rajouter » à charger la barque, avec les splendides résultats que l’on sait (5 millions de fonctionnaires fabriquant 5 à 6 millions de chômeurs, pour à peine 23 millions de salariés-esclaves-rançonnés en activité, plus 1,5 million de « patrons », exploitants agricoles compris et 33 millions de foyers de contribuables dont seulement la moitié paye l’IR, mais 47 millions d’électeurs et plus de 66 millions de consommateurs qui payent la TVA), il faut inventer autre chose.

Et pourtant, je ne suis vraiment pas pour inventer une nouvelle taxe !

D’ailleurs, vous avez pu voir ce qu’il advenu de la « taxe-Carbonne » de « Bling-bling ». À peine votée-créée elle a fini aux oubliettes en laissant des factures impayées et en plus c’est la mère des gosses de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » qui a signé l’arrêté final : Trop drôle !

C’était pourtant une bonne idée : Tout ce qui venait de loin devait être taxé…

Normalement, c’est ce genre de concept qui « rapproche » le producteur de son consommateur, qui amène à « relocaliser » au plus proche.

Une sorte de « droit de douane » qui ne le dit pas et qui d’ailleurs aurait pu être dissuasive pour le trafic routier rhénan qui évite les autoroutes allemandes pour venir polluer nos verts pâturages vosgiens.

Ces gens-là sont tellement kons, attirés inexorablement par des recettes nouvelles dont ils vont pouvoir disposer, qu’ils n’ont même pas eu l’idée d’exonérer les routiers gauloisiens de cette taxe-là, du seul fait de leur immatriculation, par exemple…

C’est vous dire s’il s’agit d’être prudent avec toute « création ex-nihilo » d’impôt ou taxe nouvelle : Je ne leur fais absolument pas confiance et je pense que j’aurai mille fois raison…

 

Or, les droits de douane sont en principe interdits. Mais curieusement, pas la taxe-carbone, même si c’est ce que ça veut dire sans le dire.

Bon, sauf pour l’avion (la libre circulation des hommes, hors la « taxe-Chirac » au siège, dont sont exonérés de fait les vols internationaux qui ne payent qu’un droit de contrôle-aérien pour venir polluer de leurs déjections carboniques notre stratosphère, droit qui ne rapporte rien aux citoyens et à leur État, mais aux seuls salariés « mirobolés » des « fonctionnaires » de la DGCA) et le trafic maritime international : Le monde à l’envers, parce que le droit de douane intérieur que cela représentait, personne n’a pipé mot (hors les bonnets-rouges) !

Pour détourner l’attention, on préfère parler de fiscalité-écologique ou de fiscalité-comportementaliste.

Moi, là, j’adore le concept.

 

Prenez la « fiscalité-écologique » et inventez un crédit d’impôt (ou n’importe quoi d’autre qui reste un coût pour la fiscalité du pays financé par vos propres impôts et taxes), pour favoriser l’énergie « écololo-éolienne-renouvelable ». Il paraît que c’est bien pour les Gauloisiens.

Bing ! Nos beaux paysages se couvrent d’hélices démentes fabriquées par… des prolos-teutons…

J’adore…

Idem pour le photovoltaïque : Nos entreprises ont tellement de retard…

Vous voulez des voitures électriques-durables ? Devinez quoi ? Inventez donc un « bonus-écololo » et re-bing, vos routes sont inondées de bagnoles fabriquées par des prolos-asiatiques !

Nos industriels locaux et nationaux ont là encore pris 10 ans de retard pour tenter de développer le boulot de leurs prolétaires locaux à eux sur ce créneau.

Ne cherchez pas : Que du bon pour la balance commerciale du pays et nos chômeurs sont en plus priés de jeter leurs vieilles bagnoles nationales roulant-diesel.

Je vous le dis : J’adore…

 

De toute façon, pour parler de droit de douane au passage des frontières, c’est de la recette uniquement pour l’UE elle-même, pas pour l’État-membre.

Donc exit, ce n’est pas ce qui financera nos déficits sociaux.

Et deux choses : L’OCM ex-GATT n’aime pas, l’UE non plus ; de toute façon, hors nos matières premières, la plupart de nos importations proviennent, pour près des deux tiers, de l’Espace Économique Européen, justement « hors-droits-de-douane ». Si vous retirez nos importations de matières premières, notamment pétroliers, c’est probablement plus de 80 %.

Donc, c’est hors de question sauf à sortir de l’Europe et donc de l’Euro et à devoir payer plus du quart de notre économie, la part importée, avec de la monnaie de singe…

Le plus sûr chemin vers la faillite, la pénurie et les tickets de rationnement : Un comble. 

Car ne comptez pas sur la « compétitivité » des entreprises locales pour contrebalancer en exportant beaucoup plus : Elles seront toujours écrasées des mêmes charges sociales et fiscales et en plus, elles devront payer leurs matières premières ou autres « consommations intermédiaires » et leurs investissements nécessaires pour « rebondir » avec de la monnaie dévaluée, donc beaucoup plus cher.

Je vous le dis : Un comble.

 

Il fallait donc trouver autre chose.

Ça aura été la « CSPM ».

Là, sans vouloir me jeter des fleurs et me couvrir de lauriers, c’est franchement assez génial.

Mais on voit ça un autre jour.

Assimilez déjà cette première tranche.

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/tva-sociale-cspm-1.html

 


Lettre ouverte à François FILLON (VI)

 

Fillon 13

 

Protection de la Terre contre les astéroïdes géo-croiseurs et les comètes

 

Cher Monsieur,

 

La campagne pour la Présidentielle 2017 est très mouvementée et j’espère que vous serez celui qui tiendra les rênes du pouvoir dans quelques semaines.

Vous serez bientôt responsable de la Sécurité intérieure, et de la Sécurité extérieure de notre pays, et vous ferez des choix qui engageront la France, et les citoyens, dans des investissements considérables sur plusieurs décennies.

 

La planète est engagée dans une course folle aux armements pour parer à la pire des éventualités : un conflit atomique avec une grande puissance !... La dissuasion a permis d’éviter que ne se renouvellent de terribles boucheries comme en a connu le siècle précédent mais il faut se demander si la Russie et la Chine sont de réelles menaces pour le pays.

La construction et la modernisation de nos quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de la classe « Le Triomphant » ont coûté, en 25 ans, près de 15 milliards d’euros tandis que le développement du missile M 51 et l’adaptation des infrastructures de l’Île Longue ont eu un coût de 8,5 milliards d’euros.

Ce qui fait un total de 24 milliards d’euros !...

La modernisation de notre arsenal nucléaire et la construction de la nouvelle génération de SNLE, à partir de 2020, vont représenter près de 40% des investissements de la Défense.

Le développement de la recherche et les efforts industriels sur ces nouvelles armes, comme dans le cas du Laser Mégajoule, représentent des investissements extrêmement importants et d’origines variées comme l’a souligné ICAN France qui a révélé l’implication de neuf institutions financières françaises dans leur financement.

En pleine période de crise économique, et de restrictions budgétaires, cela représente un pourcentage suicidaire pour les investissements en armements classiques – et nous en avons plus que jamais besoin pour lutter contre le terrorisme islamique.

Les USA vont dépenser 500 à 700 milliards de dollars dans les dix prochaines années pour améliorer le niveau de leurs armes nucléaires tactiques et stratégiques.

En 2014, avec un total de 16.300 têtes nucléaires, dont 4000 déployées, il y a suffisamment d’armes atomiques pour éradiquer toute vie sur la planète. Au niveau mondial, le cout de développement et de déploiement des armes atomiques est de 730 milliards d’euros par décennie !...

 

Cette situation est complètement démentielle et on mesure à quel point l’être humain n’est, dans ce cas, qu’un « singe fou ».

Tout ceci est un véritable échec de la pensée, de la réflexion, du savoir.

Et si on faisait autre chose ?...

 

Et si on rassemblait les êtres humains dans un projet vital pour notre avenir à tous ?...

Au lieu de continuer une course folle à l’armement nucléaire, pourquoi ne pas lancer un projet de protection de la planète contre les astéroïdes et les comètes qui croisent régulièrement l’orbite de la Terre ?...

C’est le thème du film « Deep Impact » qui restera d’actualité pour des millénaires.

Les conséquences de la collision d’une comète avec la Terre seraient apocalyptiques. Souvenez-vous de la collision de la comète Shoemaker-Lévy avec Jupiter, le 17 mai 1994.

L’un des fragments de la comète a provoqué une boule de feu de la taille de la Terre.

 

En 2001, les deux astronautes américains Ed Lu et Rusty Schweickart ont présenté des stratégies de déviation d’un astéroïde lors d’une réunion au Centre spatial Lyndon Johnson à Houston.

Un an plus tard, en octobre 2002, ils ont créé la « Fondation B612 » qui a pour objectif de construire un télescope spatial dont l’orbite sera proche de celui de la planète Vénus.

C’est l’ambitieuse « mission Sentinel » qui devrait permettre de détecter 90% des astéroïdes géo-croiseurs de plus de 140 mètres de diamètre, c’est-à-dire ceux qui représentent une véritable menace pour la Terre.

Le budget est de 450 millions de dollars et le lancement devrait voir lieu en 2018.

Rusty Schweickart est aussi l’un des fondateurs de « l’association of Space Explorers » (ASE) qui, à travers son comité international d’astronautes et de spécialistes des astéroïdes, a proposé aux Nations-Unies le projet « Menace des astéroïdes : un appel pour une réponse globale ».

 

Le 2 mars 2012, Dimitri Rogozyne, vice-Premier ministre de la Fédération de Russie et responsable du complexe militaro-industriel, a déclaré lors d’une visite à l'Institut central de recherche du génie mécanique à Moscou qu’il était nécessaire de surveiller les astéroïdes et les comètes qui pourraient arriver sur Terre et présenter un réel danger pour l’humanité.

En février 2013, Dimitri Rogozyne a déclaré qu’il était nécessaire de créer sous l’égide de l’ONU un système de protection planétaire face aux astéroïdes : « Tant sur le plan technique que politiquement, un tel système doit être global et universel et impliquer une concertation dans le cadre des Nations unies … Personne n'est capable de dire ce qui peut se produire dans 25, 30 ou 40 ans. Aussi, doit-on dès à présent commencer à créer ce système pour ne pas être en retard ».

En avril 2013, il a été divulgué lors d’une conférence en Allemagne que Dimitri Rogozyne avait proposé à Vladimir Poutine que le prochain sommet du G-20 soit en priorité consacré à la prévention des menaces venant de l’espace !...

« Ce projet humanitaire au bénéfice de la civilisation repousse la composante militaire au second plan et place sous un jour différent le rôle des Nations unies qui pourraient devenir leur « parrain politique ». Une Initiative de défense de la Terre pourrait devenir un facteur stimulant majeur pour la recherche internationale et la coopération militaro-industrielle entre les pays d’Occident et les BRICS. La Russie y jouerait un rôle de premier plan ».

Une très belle déclaration de politique internationale.

 

Grâce aux efforts soutenus de l’association des explorateurs de l’espace, et à l’engagement russe, l’Assemblée générale des Nations-Unies a approuvé, en octobre 2013, la création d’un « Groupe international d’urgence astéroïde » (International Asteroid Warning Group) pour détecter les objets stellaires qui pourraient menacer la Terre.

L’objectif est de pouvoir réagir, en cas de menace directe, en déviant l’astéroïde dangereux grâce à une installation adaptée à chaque cas (voile solaire, effet gravitationnel, moteur de fusée, etc…).

« Aucun gouvernement dans le monde n’a aujourd’hui la responsabilité explicite de protéger la planète, ni aucune de leurs agences » a expliqué au Scientific American Rusty Schweickart qui a participé à la mission Apollo 9 en 1969.

Le groupe de travail optimisera l’échange des informations entre les organismes qui surveillent le ciel afin de mettre en place des mesures pour réduire les risques de collision entre un astéroïde et la Terre.

 

Si le projet est maintenant officialisé par les Nations-Unies il faut avouer qu’aucun dirigeant politique français n’a repris cette initiative !...

Un tel projet ferait pourtant partie des objectifs de la Direction générale de l’armement (DGA) et du Commissariat à l’énergie atomique (CEA).

Un projet de création d’ogives nucléaires « anti-comètes » et de missiles spatiaux spécifiques permettrait de détruire une comète en trajectoire de collision avec la Terre, tout en accélérant le désarmement nucléaire.

Le Centre national d’études spatiales (CNES) et l’Agence spatiale européenne (ESA) seraient bien sûr des partenaires incontournables ainsi que toutes les structures planétaires identiques.

Serez-vous le président qui reprendra l’idée des cosmonautes américains et de Dimitri Rogozyne ?...

 

Je vous prie d’agréer, cher Monsieur – et j’espère futur président de la république - l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles DUBOC

 


Lettre ouverte à François FILLON (I)

Des grand voiliers-écoles pour les jeunes Français

Lettre ouverte à François FILLON (II)

La paille et la poutre

 

 Lettre ouverte à François FILLON (III)

Création d'une Cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM)

 

Lettre ouverte à François FILLON (IV)

Mesures de redressement des comptes publics

 

Lettre ouverte à François FILLON (V)

Prélèvements obligatoires sur les successions et investissements publics

 

Lettre à François FILLON (VI)

Protection de la Terre contre les astéroïdes géo-croiseurs

 

La dernière actualité de notre système solaire

 

Un astéroïde plus gros que d’habitude qui passera dans le voisinage de la Terre le 19 avril au plus proche. Mesurant environ 650 m, il s’approchera à seulement 1,8 million de kilomètres de nous. Le même jour, mais un peu plus loin, une comète fera aussi une visite au plus près de notre planète.

On se rappelle que le 4 avril dernier, un petit astéroïde a littéralement frôlé la Terre. De la taille d’une voiture, le géo-croiseur 2017 GM (c’est son nom) n’était alors passé qu'à 16.000 km de la surface de notre planète, ce qui est vraiment très proche.

En réalité, nous croisons souvent de semblables petits objets sans que cela ne nous menace (plusieurs fois par semaine).

2014 JO25, qui, comme son nom nous l’indique, a été découvert en mai 2014, passera alors à environ 1,8 million de kilomètres (ce qui correspond à 4,6 fois la distance moyenne entre la Terre et la Lune). La Nasa assure que ce corps céleste n’est pas sur une trajectoire de collision.

C’est la première fois depuis le passage en 2004 d’Apophis (que nous en avions parlé sur un autre blog), un petit monstre potentiellement dangereux de 5 km de diamètre, qu’un astéroïde de cette taille nous frôlera.

Pour 2014 JO25, il s’agit de son passage le plus proche de la Planète bleue depuis quatre siècles, et ce sera encore le cas pour les cinq siècles à venir, toujours d’après les calculs (effectués par des « robots » : Vive le monde des robots et de leurs algorithmes d’intelligence artificielle !).

Pour les chercheurs, cette visite est bien sûr une belle opportunité pour l’étudier et mieux décrire son orbite. Les premières observations, en 2014, avaient montré que l’astre était deux fois plus réfléchissant que la Lune. Les radiotélescopes de Goldstone, en Californie, et d’Arecibo, à Porto Rico, l’attendent donc de pied ferme.

Les astronomes amateurs, et aussi tous les curieux qui possèdent un instrument, pourront le guetter au cours des deux nuits qui précédent son approche. De magnitude 11, il sera cependant faible et guère visible à l'œil nu.

 

De plus, le même jour, la Terre a aussi rendez-vous avec une comète : C/2015 ER61 PanSTARRS !

Il s’agit d’une comète découverte récemment, et qui passera à 175 millions de kilomètres de nous, soit une distance supérieure à celle qui nous sépare du Soleil.

À la faveur de son incursion récente dans le voisinage du Soleil, des sursauts d’activité ont considérablement accru sa luminosité, si bien qu’elle est actuellement visible avec une simple paire de jumelles à l’aube. Une belle surprise comme savent si bien le faire les comètes.

 

Le prochain rendez-vous avec un astéroïde de grande taille sera en 2027 avec 1999 AN10 (découvert en 1999). Mesurant approximativement 800 mètres, il ne passera qu’à 380.000 km de la Terre, soit à peu près autant que la distance qui nous sépare de notre satellite naturel, la Lune.

Rappelons-nous que le soir du 26 janvier 2015, l’astéroïde 2004 BL86 croisait l’orbite terrestre. Il est passé à seulement 1,2 million de kilomètres de nos têtes, soit un peu plus de trois fois la distance Terre-Lune, sans pour autant nous menacer lui non plus. Il a été découvert le 30 janvier 2004, par un télescope du programme Linear (Lincoln Near-Earth Asteroid Research) et tourne autour de notre étoile, le Soleil, en 1,86 an.

Avec une taille estimée entre 500 et 680 m, 2004 BL86 est le plus gros astéroïde potentiellement dangereux (en anglais PHA, potentially haszardous asteroid) à se promener près de chez nous avant le passage de 1999 AN10 (entre 800 et 1.800 m) en 2027, à seulement 388.960 km.

Ce géo-croiseur était visible avec une paire de jumelles ou une lunette astronomique lors de sa traversée de la constellation du Lion, en direction de l’Est, non loin de Jupiter.

Bien sûr, des spécialistes de la Nasa ne manqueront pas le prochain rendez-vous pour mieux cerner et caractériser cet objet, notamment avec l’antenne Deep Space Network à Goldstone (Californie) et celle, immense, d’Arecibo à Porto Rico. « Actuellement, nous ne savons presque rien de cet astéroïde donc, il y aura forcément des surprises. »

 

Voici bientôt deux ans, le géo-croiseur 2012 DA14 (environ 45 m) s’aventurait à seulement 27.700 km de la surface de notre planète, sans pour autant nous menacer. Toutefois, le 15 février 2013, restera marqué par l’intrusion inopinée et l’explosion d’une météorite en Russie, au-dessus de la ville de Tcheliabinsk.

Sans qu'il n'y ait de relation directe entre les deux événements (qui se sont produits à plusieurs heures d’intervalle), ceux-ci nous rappellent notre vulnérabilité et notre intérêt à évaluer les risques des géo-croiseurs. À cet égard, la Nasa montrait dans une étude publiée en novembre dernier que les visiteurs de ce type de plus d'un mètre, sont légions : Au minimum une météorite toutes les deux semaines, partout à travers le globe terrestre !

« Les astéroïdes ont quelque chose de particulier. Pas seulement parce qu’ils ont(vraisemblablement) fourni à la Terre les molécules prébiotiques et la plupart de son eau, mais parce qu’à l’avenir, ils deviendront des gisements précieux de minerais et autres ressources vitales. Ils deviendront également les stations de ravitaillement pour l’humanité tandis que nous poursuivons notre exploration du Système solaire. Il y a quelque chose au sujet des astéroïdes qui donnera toujours envie de les regarder. »

Avis aux curieux, placez-vous à l’abri de la pollution lumineuse et préparez-vous à guetter ce petit corps céleste qui croisera notre chemin orbital.

Source : I3

 

 


Inquiétudes…

 

Ce que nous apprend l’initiative de « MacDonald-Trompe »

 

Alors que j’étais coupé du monde, le 7 avril dernier, 2017, en représailles à une attaque chimique touchant des civils le 4 avril au sud d’Idlib, 59 missiles de croisière Tomahawk sont lancés dans la nuit par deux destroyers de la classe Arleigh Burke en Méditerranée orientale pour le bombardement de la base aérienne d’Al-Chaayrate et auraient tué moins d’une dizaine de soldats syriens.

En 2009, plus de 1.700 Tomahawks avaient été tirés dans des opérations de combat, avec un taux de réussite de 85 à 90 %.

Précédemment et plus précisément le 12 octobre 2016, le destroyer USS Nitze (DDG-94) lance des Tomahawks sur trois stations radar tenues par les Houthis, suite à des tirs de missiles sur des navires les jours précédents.

Je rappelle que la décision de fabriquer une version tactique du missile stratégique mer-mer SLCM fut prise en 1972. Deux prototypes pouvant être tirés par un tube lance-torpilles furent mis au point : Le General Dynamics ZBGM-109 et le LTV ZBGM-110. Après essais, le BGM-109 Tomahawk fut retenu, et les premiers modèles de présérie virent le jour en 1977, pour finalement entrer en service opérationnel en 1983.

Rappelez-vous qu’en 1991, il en avait été fait grand usage contre les installations de Bagdad et qu’en 2004 est entré en service le RGM-109E qui, malgré une portée réduite, dispose de la capacité de reprogrammer le missile durant son vol pour attaquer une autre cible et peut survoler une zone cible pendant un certain temps, permettant l’évaluation des dommages à travers une caméra de bord et dont les coûts de production sont moitié moindres que celui des Block III.

Fin 2010, 4.805 exemplaires avaient été commandés. Et en 2013, un système de navigation pouvant être reprogrammé par liaison satellite, couplé à un autodirecteur recherchant des sources électromagnétiques permettant d’engager des cibles mobiles, tels navires ou systèmes de défense antiaérienne, est testé sur le Tomahawk IV.

En 2015, un test démontre la capacité du Tomahawk à détruire une cible mouvante au sol, en utilisant les informations fournies par un réseau de plates-formes.

C’est une munition redoutable : Complètement autonome sur des cibles « fixes », précis au mètre près après un vol de plus de 2.000 km, soit environ 2 heures et quart d’autonomie totale, les versions modernisées sont même capables d’obéir à un changement de destination et de détruire des cibles « mouvantes ».

Ce qui n’a pas été le cas en ce mois d’avril, précisons-le tout de suite.

Un engin qui ne coûte pas 3 millions de dollars comme je l’ai faussement annoncé précédemment, mais environ 1 million.

La poussée initiale pour l’éjection hors du tube de lancement est fournie par un moteur-fusée à carburant solide, relayé ensuite par un turboréacteur Williams F107 pesant 66,2 kg. Le missile est équipé d’un système de guidage inertiel et/ou d’un système GPS qui lui peut-être brouillé par des contre-mesures, ainsi que d’un autodirecteur à infrarouges pour une frappe assez précise (de l’ordre de quelques mètres). Mais il est capable de se guider seul par voie de reconnaissance-terrain et peut emporter plusieurs charges utiles, le BGM-109D Tomahawk emportant 166 sous-munitions de type BLU-97. Il vole à une vitesse subsonique de 880 km/h (environ Mach 0,7) et sa portée maximale est de 2.500 km. Un système nommé TAINS (en anglais « Tercom Aided Inertial Navigation System ») guide le missile tiré sur des cibles terrestres volant à une altitude variant entre 20 et 100 m (pour éviter la détection radar).

Un second système, nommé DSMAC (pour l’anglais « Digital Scene-Mapping Area Correlator », se prononçant « dee-smack »), stocke une représentation graphique de la cible telle que le missile doit la voir en phase finale, pour s’assurer que les deux correspondent.

Je vous passe les analyses et opinions relatives aux conséquences diplomatiques et géostratégiques de cet épisode « Trompe-pour-rien ».

C’est indéniablement une opération qui change du tout au tout d’avec l’administration démocrate « d’Au-bas-mât ».

Mais il n’y a pas que ça.

Chez les Russes, on cache finalement assez mal une sorte de contentement dont nous devinons la nature et la cause. Ils venaient en effet de recevoir le plus beau cadeau que les États-Unis pouvaient leur faire : Un test grandeur nature et en temps réel qui leur a permis d’évaluer ce qu’il adviendrait en cas d’attaque avec les missiles de croisière Tomahawk. Au vu de leurs réactions, cette évaluation semble avoir été très positive.

Les Russes, contrairement à nous, prennent la guerre très au sérieux. Pendant deux siècles, ils ont sacrifié des millions de vies, vu leurs terres brûler et leurs villes détruites, et savent que la prochaine sera pire que les précédentes. Ils ne se contentent donc pas seulement d’armer leurs soldats pour aller combattre aux frontières et à l’extérieur pour les protéger d’un éventuel ennemi. Sachant qu’il ne peut y avoir de guerre sans morts malgré tous les systèmes de défense existant, ils ont mis en place, partout en Russie, des systèmes de protection des civils. L’attaque surprise de la Syrie par des missiles de croisière américains s’est déroulée contre un pays sans bouclier, avec une défense anti-aérienne minimale et dont l’espace aérien est ouvert.

De surcroît, cette attaque a eu lieu dans le contexte d’un accord de quasi non-agression signé entre la Russie et les États-Unis, ce qui signifie que la voie était libre pour les missiles américains, que la Russie, pour respecter ses engagements, ne pouvait pas attaquer les Américains et que, par conséquent, les bateaux pouvaient continuer à tirer, impunément et dans une sécurité maximale, autant de missiles qu’ils voulaient sans être coulés.

Malgré cela, les mesures prises a minima par la Syrie et la Russie ont transformé cette attaque en un véritable fiasco et c’est ce qui reste inquiétant : Plus de 60 % des Tomahawk aurait été annihilés et les dégâts causés par les tirs restants ont été très limités.

D’après un expert allemand, les russes se seraient contentés d’utiliser son nouveau système de brouillage, le Krasuha-5, capable d’agir sur le GPS du missile ennemi pour bloquer ou modifier sa trajectoire rendant obsolète les Tomahawks…

Un système capable de « faire tomber les Tomahawk comme des mouches » ajoute ledit « expert », lequel ajoute qu’un certain nombre de missiles seraient tombés en Méditerranée avant d’atteindre la côte.

Je n’y crois pas : Le GPS n’a pas été utilisé et une partie du vol des missiles s’est déroulé au-dessus du Liban, loin des dispositifs russes.

Mais il est aussi possible que l’armée syrienne ait pu utiliser son propre système de missiles antiaériens et, comme on le voit, la défense qui était en place n’était pas à la hauteur de l’ampleur de l’attaque.

Quelle part de propagande dans ce diagnostic ?

Probablement important, les missiles utilisés, comme je viens de le dire, n’ayant pas eu besoin d’utiliser leur liaison satellitaire GPS pour atteindre leur cible.

Quant à faire abattre un missile volant au ras du sol à Mach 0,7 par la DCA, là, il ne faut pas rêver : C’est coup de chance hasardeux.

En revanche, ce que l’on sait, c’est que ce sont 61 engins qui ont été tirés.

2 tirs auraient avorté…

Et que seulement 35 à 39 auraient atteints leur cible.

Les autres se seraient perdus, une bonne partie en mer, une petite proportion après avoir abordé les côtes…

Il faut dire que la « reconnaissance-cartographique » au-dessus d’un désert relativement plat n’est pas forcément facile pour un robot, même le plus intelligent qui soit.

Et la leçon à retenir c’est qu’il y a eu environ 40 % d’échec, là où jusqu’à présent la munition était créditée d’un taux de réussite de 80 %…

C’est aussi ce qui personnellement m’inquiète, au moment même où nos propres missiles de croisière, nettement moins performant – le SCALP, 400 km de portée, 1,3 tonne dont 400 kg de charge, 850 K€ l’unité, directement inspiré de l’EXOCET – est entré en service en 2002 et dépend pour une large partie du système de guidage GPS américain…

Y’aurait-il des faiblesses inavouées et nouvellement révélées dans les armes US ?

Les stratèges militaires américains, loin d’être dupes des réactions amusées des Russes, ont certainement dû prendre conscience de leur erreur et doivent s’en mordre les doigts aujourd’hui. Ce qui fait dire aux adversaires politiques de « MacDonald-Tompe » aux États-Unis, qui pourtant se réjouissent de cette opération, que leur président est finalement à la solde de Moscou.

Notez quand même que les marins US chargés de l’opération avaient pris quelques précautions : Les missiles ont été tirés par-dessus le Liban pour contourner le système S400 russe.

De plus, le nombre de tirs, 59, semble avoir été nécessaire pour « saturer » le système antiaérien russe, selon le nombre de lanceurs S300 et S400 et des autres systèmes capables d’abattre les missiles présents là-bas.

Et les Russes auraient paraît-il gardé le meilleur « sous le coude », au cas où les missiles de croisière serviraient à vider les tubes antiaériens pour permettre un éventuel raid de B52…

Ce qui signifie quand même que la DCA syrienne a intercepté et détruit environ 34 missiles avant qu’ils n’atteignent la base aérienne de Shayrat, ce qui est énorme pour un engin « furtif » ou alors que les « empêchements-techniques » rendent l’engin peu-fiable.

Et de noter le rôle des radars russes qui seraient entrés en fonctions immédiatement après le premier tir de missile.

Car on sait par la voix du porte-parole de la Maison Blanche que les USA ont annoncé ne pas avoir prévenu les Russes avant l’attaque qu’ils s’apprêtaient à lancer sur le territoire syrien : « Nous n’avons eu aucun contact avec les dirigeants politiques russes. » Cela signifie que les USA ont en réalité voulu prendre de court les Russes.

Mais la surprise semble ne pas avoir bien fonctionné !

Ou alors, les matériels installés en Syrie par son allié russe sont vraiment très performants…

Ce qui est contradictoire avec le shoot d’un Sukhoi le long de la frontière turque en novembre 2015.

Ceci dit, le locataire de la Maison Blanche se taille enfin un costume de président déterminé derrière lequel le peuple américain a toujours aimé se ranger.

Et en s’en prenant aux intérêts russes, le Président des États-Unis démontre qu’il n’est pas sous l’influence du Kremlin comme les médias américains l’ont souvent dépeint.

D’un seul coup, il prouve qu’il est bien indépendant. Et c’est même lui qui dicte les règles du jeu.

En revanche, les dommages causés aux infrastructures militaires syriennes sont «négligeables ». La base al-Chaayrate « abritait un centre pour la fabrication de barils explosifs et un site pour équiper les missiles en substances chimiques », a précisé le 7 avril l’opposant Ahmad Ramadan.

Mais sur le plan politique, en réalité l’intervention américaine pourrait arranger « Poux-Tine ». En levant les suspicions qui pèsent sur lui, le président américain va pouvoir négocier plus librement avec son homologue russe. Et il le fera en donnant le sentiment qu’il le fait dans l’intérêt des États-Unis et non pour satisfaire le Kremlin. 

De plus et à toutes fins utiles, l’administration américaine rappelle aux Iraniens et à leurs alliés que l’arme chimique doit sortir de l’équation. Pas question d’y recourir, par exemple dans une attaque contre Israël, quels qu’en soient les motifs. Les États-Unis réagiront sans qu’il puisse y avoir le moindre doute.

Et la justification sera évidemment d’ordre humanitaire, avec pour seul souci celui de protéger les populations civiles. L’opinion mondiale n’aura pas de raison d’en douter comme elle le fait souvent.

Vous aurez aussi noté que l’opération s’est faite alors qu’il recevait Xi Jinping, le président chinois, dans sa luxueuse résidence privée de Floride. Et qu’il a choisi de ne pas embarrasser son homologue comme il l’a fait de façon routinière pendant sa campagne électorale.

Moi, j’en traduis qu’il a choisi de s’en accommoder. Au contraire, les frappes contre un régime que les Chinois cherchent à protéger montrent que le président américain utilise désormais moins le verbe et plus l’action pour faire passer son message.

Si ces explications sont les bonnes, alors on peut parier que la position américaine n’a pas changé. En d’autres termes, il n’y aura pas d’escalade militaire en Syrie. Et les relations avec la Russie ne vont pas se tendre. Elles devraient au contraire se renforcer.

Et pour ce qui est de la Chine, la priorité reste à la réduction du déficit commercial américain et à la liberté de navigation en mer de Chine. Les États-Unis ont envoyé un signal que les diplomates chinois n’auront aucun mal à décrypter en, de plus, renforçant leur dispositif naval de la flotte du pacifique aux abords de la Corée…

Les USA, s’en redevenir le gendarme du monde à part entière, redeviennent un acteur et pas seulement un spectateur.

Le reste est à suivre…

Mais c’est aussi pour me rassurer que j’avance ce genre de chose, parce que mes inquiétudes sur la capacité militaire américaine, qui semble tout d’un coup et en une soirée avoir perdu de sa superbe, restent sérieuses…

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/inquietudes.html

 

 


Lettre ouverte à François FILLON (V)

 

Prélèvements obligatoires sur les successions et investissements publics

 

Fillon 12

 

M. Jean-Charles Duboc

à

M. François Fillon

Les Républicains

 

 

Cher Monsieur,

 

J’ai beaucoup apprécié votre conférence de presse sur l’Europe ainsi que nombre de vos interventions publiques.

Vous êtes manifestement le seul qui fasse « le poids » pour cette élection présidentielle.

Mais il est souhaitable d’envisager plusieurs scénarios, plusieurs hypothèses – même les pires -  afin de résoudre les problèmes qui peuvent apparaître pour vous assurer de passer le premier tour en vainqueur.

 

Je me dois de vous informer que j’ai une connaissance, ancien militaire, qui est en contact avec Mme Marine Le Pen.

Celle-ci est très intéressée par la disparition des indemnités de la guerre du Golfe.

Elle connaît aussi très bien ce dossier tout simplement parce que M. Gilbert Collard fait partie des huit députés qui ont posé une question au ministre de la Défense au sujet de la disparition du milliard $ donné à la France en février 1991 par l’Emir du Koweït.

Ce don d’un milliard $ est introuvable dans la comptabilité publique comme l’ont confirmé les réponses du ministre.

Où est passé l’argent ?...

 

 

 

Une Divulgation de ce dossier par le Front National ne peut pas être exclue avant le premier tour et même entre les deux tours.

L’arrivée du FN à la tête de notre pays serait une catastrophe nationale, mais aussi européenne.

Ce sera à vous de prendre la décision d’utiliser le « Feu nucléaire politique » sur les socialistes si vous estimez que c’est nécessaire pour neutraliser à la fois Mme Marine Le Pen et M. Emmanuel Macron.

Ceux-ci ne vous font aucun cadeau, et il n’y a pas à leur en faire.

 

Il faudra « tenir » la Défense et je sais que vous avez déjà choisi le ministre qui aura une autorité indispensable pour se faire obéir de l’Etat-major, des officiers et des sous-officiers.

Il est colonel de la Légion et parachutiste.

Déduction logique de la situation…

 

Je connais aussi des militaires qui sont intervenus auprès de vous afin de vous demander de révéler le dossier de la guerre du Golfe.

Ils forment un groupe de 988 « Anciens de la Division Daguet » sur Facebook.

L’argent dérobé est celui du sang de nos soldats et, si vous décidez d’un Divulgation, vous serez le chef indiscutable, et indiscuté, des Armées.

 

Malgré tout, le but final de cette quête du pouvoir est celui de redresser la France.

Il y a de nombreux problèmes à résoudre, mais les principaux sont le déficit public et l’endettement du pays.

Je me permets de vous adresser une nouvelle étude sur « les prélèvements obligatoires et les investissements publics ».

Ce texte vous fera sursauter et vous semblera, dans un premier temps, absolument inadmissible, mais il faut reconnaître que l’analyse (reprise d’un texte de « I-Cube ») est implacable de justesse.

D’ailleurs, lorsque vous serez président, après les législatives, vous serez vraisemblablement obligé de créer une coalition avec les centristes, et même les socialistes dans certains cas, afin de définir la politique économique de notre pays.

Dans cette hypothèse, les propositions ci-jointes deviendront réalistes.

Je vous prie d’agréer, cher Monsieur, et, j’espère futur président de la République, l’expression de toute ma considération.

 

Jean-Charles DUBOC

 

Lire les "lettres ouvertes à François FILLON" sur :

 

Lettre ouverte à François FILLON (I)

Des grand voiliers-écoles pour les jeunes Français

 

Lettre ouverte à François FILLON (II)

La paille et la poutre

 

 Lettre ouverte à François FILLON (III)

Création d'une Cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM)

 

Lettre ouverte à François FILLON (IV)

Mesures de redressement des comptes publics

 

Lettre ouverte à François FILLON (V)

Prélèvements obligatoires sur les successions et investissements publics

 

Lettre à François FILLON (VI)

Protection de la Terre contre les astéroïdes géo-croiseurs

 

 

  FILLON Réponse CSPM0001

EXTRAIT du site de « I-Cube » :

 Une possibilité que j’aurais soulevée si j’avais été de « gauche » !...

Des propositions datant de 2011, mais plus que jamais d’actualité…

 

Mais je ne suis pas de « gauche », alors j’ai laissé couler de l’eau sous les ponts en attendant que les « forces de progrès » s’y attèlent.

Un tort pour mon pays, faut-il rajouter honnêtement, puisqu’elles sont « si nulles » qu’elles n’y ont jamais ouvertement pensé.

Vous vous souvenez naturellement du « Candidat-Président » des années 2006/2007. Son propos était clair : Il voulait, entre autres choses, que les Français puissent transmettre « toute une vie d’efforts et de labeurs » à leurs descendants sans que l’État ne vienne y prendre sa part.

Autrement dit, alléger les droits de succession quand elles s’ouvrent dans la douleur d’un déchirement éternel et par la même occasion les droits de donation, autrement dit toute les cessions « à titre gratuit » et autres « libéralités » entre vifs et « prédécédés » (les termes idoines dans la terminologie juridique).

C’est d’ailleurs ce qu’il a fait avec la TEPA dès qu’il a été élu.

On a raccourcis les délais de répétition, augmenté les planchers, diminué les « droits-dus » afin de permettre qu’une génération aux abois bénéficie des largesses d’une génération de parents comblée par la vie.

Tant mieux : Quand une « niche fiscale » s’ouvre, je ne suis pas le dernier à en mettre en évidence tout l’intérêt de la manœuvre à réaliser, en bon « fiscaliste » bien né. C’est un réflexe professionnel…

D’ailleurs assez curieusement, la plupart de « mes meilleurs clients » en ont largement profité, de façon contre-productive : Tous voulaient échapper à l’ISF (l’Impôt Stupide des Français, selon le mot d’Albert Frère) et « donner » à leur descendance leur paraissait pas stupide du tout.

Mais, pour se protéger des aléas de la vie, en général ils se séparaient, sur les conseils des notaires de famille, de la nue-propriété de leur patrimoine, ou d’une partie, pour se garder au chaud l’usufruit, « l’usage » de leurs biens de rendement et « de rapport ».

C’est que ça fait des actes et donc des honoraires pour l’aimable confrérie des notaires, qui vendait aussi l’idée qu’ainsi la succession à venir de leurs « bons clients » était réglée par avance et sans drame futur dans la fratrie survivante.

Grande rigolade : Ils n’échappaient pas du tout à l’ISF, tout juste étaient-ils délestés de quelques frais (notariaux), parfois des queues de droits dus au Trésor…

Pas toujours en fait : Il s’agissait de passer juste sous les « planchers légaux » du tarif, pour ne rien avoir à payer et d’attendre la prochaine prescription.

C’est dire s’il en restait.

Et puis c’était l’occasion de se montrer généreux envers un fils et la bru désargentés et de se débarrasser d’une partie de patrimoine peu avantageuse, voire « coûteuse » en redonnant des « obligations » au rendement parfois négatif, ou des pâtés d’immeubles squattés par des hurluberlus qui le détruisaient consciencieusement au fil du temps avant que d’être expulsés (et exproprié pour le fils) pour cause d’insalubrité par l’autorité municipale qui s’engageait ainsi à soutenir les « sans papier » et faisait ses choux gras en « municipalisant » des friches à reconquérir au détriment du citoyen lambda !

Je sais, je peux témoigner de ces « immenses générosités », parce que j’ai vu faire…

Mais heureusement, toutes les parentèles ne sont pas tous comme ça : il y a eu effectivement quelques « transferts » judicieux, notamment autour de patrimoine d’activités laborieuses, parfois très réussies.

Revenons au fait de ce billet : Vous avez d’un côté quelques 1.741 milliards (pas tout-à-fait) d’endettement public, tout compris.

Et ça augmente de l’ordre de 5 % l’an tellement nous sommes bien gouvernés par notre « Ô combien vénéré Président » qui en vient à donner des leçons de bonne gestion publique aux meilleurs d’entre les chefs d’États du G20 et de « l’Eurozone » à bientôt 28, ou 17 (selon qu’on cause ou non d’Euro) !

Va pour le passif…

Et à l’actif, on a quoi ?

Un truc proprement stupéfiant !...

Les « ménages », et seulement les ménages, pas les entreprises, ni les « institutionnels », pas la « chose publique » ni ses démembrements, possédaient en 2005 (donc à peu près à la même époque), 9.009,8 milliards d’actifs, duquel il convenait de retirer quand même un endettement « privé » de l’ordre de 943,1 milliards d’après les comptes de la Banque de France (qui ne fait plus banquier mais persiste à faire des « études »).

Soit un net de 8.066,6 milliards d’euros…

Sachant que globalement on a compté 548.541 décès en 2009, ce qui, rapporté aux 65,384.885 millions (d’aujourd’hui) de « résidents », représentent  67,674 milliards d’euros, à peu près, qui « transitent à titre gratuit » d’une poche à l’autre tous les ans.

Mais il faut noter que ces « transmissions » ne représentaient qu’un montant de 6,4 milliards d’euros, dont 5,5 milliards d’euros de droits de succession, au titre des recettes publiques, pour seulement quelques 330.000 successions déclarées par an, et 0,9 milliard de droits de donation, pour 260.000 donations annuelles en 2010 : Tout le monde n’a pas forcément un patrimoine conséquent tel qu’il passe par la case « Trésor-public ».

Ce qui nous fait un taux global de prélèvements obligatoires de l’ordre de 12,3 % pour les seules successions…

Cher, me direz-vous !

Pas tant que ça, en fait.

D’abord parce que ça n’arrive qu’une fois par génération, globalement tous les 30 ans (et 12,3 % sur 30 ans, ça nous fait que 0,41 %/an, même pas le premier taux de l’ISF : D’où l’impérieuse nécessité de ne pas payer deux fois pour la même chose) ;

Et parce qu’il faut savoir compter : En 30 ans de « fiscalité délirante », on a réussi à faire quelques 1.741 milliards d’endettement public, comme rappelé ci-dessus.

Soit environ 58 Md€ par an ou encore + 2,99 % tous les ans de notre PIB actuel (et présumé).

Et l’on constate qu’en valeur, la « fortune des ménages » a cru de + 5,4 %/an de 1995 à 2005, en 20 ans, contre un accroissement de seulement + 3,7 % des dépenses de consommation. Une progression particulièrement soutenue depuis 2004 (+ 10,6 % cette année-là ; + 7,3 % en 2005) d’après l’INSEE.

Notons quand même, pour tempérer le propos, que si les « ménages français » détiennent ensemble 75 % du patrimoine national, 80 % sont propriétaire de leur logement, moins de 10 % le sont des autres bâtiments et ouvrages de génie-civil ou des machines et équipements.

C’est dire que leur « bonne fortune » est immobilisée durablement et ne sert pour l’essentiel qu'à leur logement et celui de quelques-uns de leurs compatriotes.

Pour être encore plus précis, au cours des dix dernières années le patrimoine des ménages a augmenté au rythme de + 10 % par an alors que le produit intérieur brut ne progressait que de + 3,7 % en valeur.

Il représente désormais plus de sept années de revenu disponible brut, contre moins de cinq années sur la période 1995-1997.

Et depuis 1998, c’est la hausse des prix de l’immobilier qui reste le principal vecteur d’accroissement du patrimoine !

Autrement dit, le « marché » augmente face à la rareté, ce qui ne signifie pas que ces patrimoines deviennent « liquides », sauf à l’occasion de successions « forcées » par le destin des mortels que nous sommes tous !

Mais à l’évidence, si j’étais de « gauche », je mettrais en évidence un jeu de vase communicant et bien plus : Plus la « chose publique » s’endette, plus les ménages s’enrichissent !

C’est criant.

Un jeu de vases communicants assez évident.

D’un autre côté, il devient bien clair que plus les politiques économiques conduites par les différents gouvernements successifs pendant la période se mêlent de tout et de rien, plus elles deviennent inefficientes à régler les problèmes sociaux des populations dont elles ont la charge :

1 – Elles y parviennent mal tant l’écart entre les déciles des « plus riches » et les « plus pauvres » s’accroît (on nous le rappelle assez souvent pour s’en souvenir) ;

2 – Elles n’y parviennent qu’en s’endettant toujours plus, ne voyant jamais venir le fruit de leurs efforts consentis en endettement.

Une belle faillite de l’État-providence !

Passons, ce n’est pas le propos du jour.

Si comme on vient de le montrer 67,674 milliards « transitent à titre gratuit » d’une poche à l’autre tous les ans, en 30 ans, c’est donc 2.030,22 milliards qui se baladeront entre générations… de 30 ans !

Soit 116,61 % de notre dette commune actuelle : C’est dire s’il y a des vases plus que communicants.

Imaginez, imaginez un seul instant qu’un individu normalement constitué se dise tout d’un coup que l’enrichissement des ménages n’est pas seulement le fruit de leur labeur (ou de leur bonne fortune de naissance), mais à la fois due à la conduite désastreuse des affaires publiques financées par un endettement massif et la cupidité de ses compatriotes qui entassent des plus-values éhontées pour être financées par l'incurie de la Nation, et se décide à « spolier », donc « à la sortie » de vie ce « racket des particuliers », l’un compensera l’autre en claquant dans les doigts…

Naturellement, ce n’est pas comme ça qu’il faut procéder : La « nationalisation » des patrimoines successoraux est une ineptie : Il ne ferait que faire grossir encore plus le poids de l’État-incapable (et incapacitant) à résoudre ses propres problèmes ; il empêcherait la « liquidation » des patrimoines entraînant ipso-facto le renchérissement des valeurs (et la rareté des disponibilités).

En revanche, tripler les poids des prélèvements obligatoires (de 12 % à 37 %) au moment de l’ouverture d’une succession, non seulement remettrait sur le marché des « ventes forcées » par les héritiers de quelques 16,5 Md€ de patrimoine foncier immobilisé, détendant forcément les prix au mètre-carré, réduisant du coup les soucis d’hébergement de bien des foyers, et ferait rentrer dans les caisses de l’État l’équivalent en recettes supplémentaires à affecter au désendettement.

Vous me direz qu’avec 16,5 milliards tous les ans, on ne comble même pas le déficit courant et qu’il faudrait 105,5 ans pour réduire l’endettement publik à néant.

Il y a d’autres pistes à étudier en complément : Notamment la « création de capital » en investissements publics.

Qu’on compte bien : Quand un ménage est surendetté, il commence par cesser de faire des achats durables pour se concentrer sur l’essentiel du quotidien.

Pas la « force publique », qui persiste à accumuler 55,9 Md€ d’investissement par an, vaille que vaille.

Soit 122 % de l’accroissement de la croissance de la dette brute.

Et si on disait tous ensemble « STOP ! »

Un bien gros, bien fort, bien puissant « STOP » : On se serre la ceinture, histoire de dégonfler la baudruche quelques temps…

C’est naturellement plus compliqué que ça, puisque les premiers à souffrir seraient les entreprises (et leurs salariés) qui participent au PIB en répondant aux appels d’offres d’investissement publics.

Nos équipements communs iraient peut-être même en se dégradant, notre indépendance militaire en souffrirait…

Mettons alors qu’on ne finance plus que le tiers indispensables, par voie d’emprunt (il faut ce qu’il faut en matière de durabilité) émis auprès du public et non pas sur les marchés internationaux qui font la loi (mais vous aurez noté que la semaine dernière, le FESF a pu emprunter 1,98 Md€ à trois mois au taux annuel de 0,222 %/an, 5 fois moins cher qu’auprès de la BCE et son taux de base interbancaire, malgré les « défiances » surmédiatisées des agences de notations anglo-saxonnes), vous venez de trouver, quasi-immédiatement quelques 53,7 Md€, (117 % de la charges des intérêts dus) à affecter au désendettement général.

Ce qui réduit tout d’un coup la durée de l’extinction total, je dis bien total des dettes accumulées jusque-là auprès des « marchés » en quelques 32 ans ! L’objectif, le but, recherché.

À peine plus que ce qui a été fait jusque-là à l’envers…

Avouons aussi que je fais l’impasse sur les « donations entre vifs ».

Je sais bien qu’un « fiscaliste », surtout quand il bosse pour l’administration, un notaire, un juriste, fait souvent l’amalgame.

À tort à mon sens, parce que je reste « civil » et que l’économie d’un transfert de patrimoine est différente quand elle est voulue ou subie.

Dans un cas, on dote d’une cuillère en argent un gamin qui a l’avenir devant lui pour multiplier les pots de confiture dans lesquels piocher, dans l’autre cas, ce sont les « choses » patrimoniales qui changent seulement de titulaire : Le pied n’est plus le même quand il entre dans les charentaises, et les charentaises ne « s’enrichissent » pas d’un nouveau titulaire.

D’autant mieux qu’on « hérite » plutôt vers 65 ans, sa propre vie derrière soi, alors qu’on peut devenir « donataire », 10, 20 ou 30 ans plus tôt, la vie encore devant soi, et ça change tout pour le bonhomme et le pays…

Mais bon, comme je ne suis pas de « gauche », je réserve la recette du devenir à un candidat de « droite » !...

C’est de l’atavisme familial : Je n’y peux rien !

I3

 

Source :

http://infreequentable.over-blog.com/article-y-a-un-truc-que-si-j-etais-de-goche-92447096.html

 


Tout le monde connait le Boléro de Ravel

 

Mais le « Beau-raie-l’eau » de « MacRond »… ?

 

Vous n’avez probablement jamais entendu en parler, ou si peu. Et pourtant : C’est probablement votre futur ministre de la solidarité-sociale, si par le plus grand des hasards de la démocratie élective porte le candidat de « En Marche ! » jusqu’à l’Élysée en mai prochain.

Le premier est une danse de bal et de théâtre à trois temps, apparue en Espagne au XVIIIème siècle. C’est aussi un vêtement que portent souvent nos dames. Le second, c’est un repris de justice.

Oh rien de très grave, reconnais-je : J’aurai moi-même pu être piégé de la sorte.

Fils d'un militaire, nous avons le même âge (à quelques mois près) et c’est d’abord un éducateur spécialisé à 20 ans, alors que je tapais encore dans le frigo-paternel au même moment.

Personnellement, j’ai fait carrière en entreprises alors que lui est directement nommé, en 1982, chargé de mission à la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT).

Au même moment, après avoir servi ma patrie (celle que j’aime tant) sous les drapeaux et bouclé mes études, du jour et du soir tout en étant rapporteur auprès du premier ministre, je devenais patron du service fiscal du 9ème des « big-height ». Lui fonde deux ans plus tard avec Régine l’association SOS Drogue international – sous l'égide de laquelle il ouvre des centres de dépistage du sida – et dirige en parallèle le « groupe Régine ». Puis il crée quelques années après moi « sa boîte », le groupe SOS, dont il devient président du directoire.

À ma différence, en 1999, il est condamné à six mois de prison avec sursis, suite à une saisie d’ecstasy sur un client du Palace, établissement appartenant au « groupe Régine » dont il est alors le PDG pour avoir « facilité l’usage illicite de stupéfiants, en laissant se dérouler et prospérer dans les établissements dont ils avaient la responsabilité (…) un trafic de stupéfiants constitué par une revente et une consommation visibles et notoires d’ecstasy».

Le tribunal a, en effet, considéré que « les éléments matériels (…) rassemblés permettent de considérer que M. « Beau-raie-l’eau » a eu connaissance des faits de trafic et de consommation qui se déroulaient dans son établissement ».

« En fait, (il) apparaît comme le gestionnaire d’un groupe commercial (…) dont le Palace était le “vaisseau amiral” selon son expression. Ce groupe avait besoin d’un chiffre d’affaires important que le Palace était seul à lui permettre de réaliser – la relance des ‘‘afters’’ a fait partie de cette stratégie commerciale. Pour y parvenir, la tolérance à la présence de dealers qui étaient en même temps des “locomotives” de clientèle était nécessaire. (Il) y a consenti, implicitement sans doute, mais effectivement » en disaient les juges.

Il a en outre été condamné solidairement à payer 900.000 francs (137.000 euros) à l’administration des douanes.

Moi, je n’aurai pas pu…

Personnellement j’avais tous mes points sur mon permis de conduire et pourtant j’usai une « chignole » tous les deux ans à parcourir le pays pour redresser des entreprises en désespérance et sauver leurs emplois : Sportif de piler devant les radars !

Là s’arrêtent les comparaisons…

En 2010, il cofonde le Mouvement des entrepreneurs sociaux (MOUVES).

En octobre 2016, il devient délégué national « d’En marche ! », mouvement présidé par votre futur patron de la République, dont il a été le professeur lorsque celui-ci était étudiant à Sciences-Pô Paris.

Vous vous souvenez, je trouvais les filles pas très « abordables » (pour rester polis), préférant celles de la fac nettement plus agréables à l’œil et au « nerf-honteux ».

Parce que Monsieur enseignait à la « grande-Ékole » de la rue Saint-Dominique par je ne sais quel biais, pendant que je « restituais » de la fiscalité-pointue en universités et en diverses « Sup-de-Co » à des « boutonneux » pour être jugé par mes pairs comme « un des meilleurs » (du moment d’il y a maintenant assez longtemps pour estimer qu’il y a prescription extinctive) en terme de techniques légales d’optimisation fiscale (et sociale)…

Comme lui, je ne faisais pas que ça – et heureusement – et j’ai eu à le croiser à plusieurs reprises quand je faisais encore dans les « petites-crèches » à titre totalement bénévole.

Lui n’a rien d’un benêt-volé. Il fait plutôt partie des « voleurs » et vous allez voir comment.

C’est ce qui nous distingue, car pour lui le bénévolat ce n’est pas d’être benêt et se faire voler (son temps, ses compétences, etc.), mais bien un « métier à part entière » et fort lucratif. Il est un de ces « voleurs » profiteurs-usurpateurs qui usent et abusent de la finances-publique, là où je faisais « discounteur » de la « petite-enfance ».

Probablement le nouvel esprit « social & solidaire » dominant en quelle que sorte.

Car son Groupe SOS reste la « principale entreprise d’économie sociale et solidaire française » (15.000 salariés, 800 millions d’euros de chiffre d’affaires, présent dans 35 pays !) : Un modèle !

Pourquoi « profiteurs-usurpateurs » ?

Parce qu’en plus d’être un « donneur de leçons » autour de la notion d’économie solidaire (et durable) comme d’une alternative à l’économie « capitalistique » qui se veut crédible, et pour cela il est dans tous les « papiers » des décideurs comme d’une référence, il a été jusqu’à souffler à son « brillant-élève » de supprimer le régime de sécurité sociale des étudiants, une scorie du CNR de 1945.

Rappelez-vous (si vous étiez nés à l’époque), on créait le régime général d’assurance-maladie. Immédiatement, les centaines de régimes spéciaux ont souhaité ne pas y adhérer.

Et parmi ceux-là, les autorités créaient la mutuelle des étudiants, plusieurs fois rebaptisée et que je connais, pour y avoir cotisé mais aussi parce qu’ils ont été mes clients au moment où j’étais « l’incontournable » des centres de santé, sous le nom de MNEF.

Une usine crypto-trotskistes à fabriquer des « soces ». Vous, vous ne connaissez que les dossiers « Déesse-Khâ », ses fausses facturations d’avocat d’avant de devenir économiste. Moi, je sais que ce n’est qu’un petit glaçon d’un immense iceberg où ils ont tous « touché »…

Une formidable ékole du « gôchisme-appliqué » : Inutile de vous dire que je n’y suis pas resté très longtemps…

Or, justement, vous a peut-être échappé que « Manu-MacRond » veut supprimer ce régime pour le faire absorber par le régime général.

Un vrai coup d’État !

Vous comprenez mieux les enjeux, un seul parmi tant d’autres, de la prochaine élection présidentielle ?

Et c’est pourquoi, tout d’un coup, je me suis rappelé de « Beau-Raie-l’eau ».

Il faut dire que les mutuelles étudiantes, c’est une mine d’or : La cotisation est modérée mais chère pour ce que ça coûte.

Un étudiant n’a pas droit aux indemnités journalières et ses soins sont très modestes.

Ce qui coûte, ce sont les médicaments des épidémies de grippe, les caries, la bobologie et les MST. Les filles enceintes sont en nombre très modéré.

Au total, rien, surtout si l’étudiant n’a pas eu la bonté de souscrire une complémentaire proposée par la caisse.

Et à très, très peu de choses près, on connaît d’une année sur l’autre le nombre d’actes qui seront prescrits, où et quand : Je sais, j’ai vu.

Le reste, c’est que du bénéfice qui paye les « frais administratifs », de gestion et d’administration (dit aussi « frais de siège ») d’autant que c’est intégralement remboursé par la CNAM (vous, quoi) puisque ces assurances étudiantes sont considérées comme des « caisses primaires »…

Pour en revenir aux généralités, il convient de rappeler que l’on estime à 1.300.000 le nombre d’associations actives en mon pays (celui que j’aime tant…). Du club de pétanque à la fondation de Gauloisie.

L’ensemble pèserait 85 milliards d’euros, soit environ 3,2 % du PIB gauloisien, en budget cumulé.

Dans le lot, seulement 165.000 associations sont des associations employeurs, qui gèrent environ 185.000 établissements ou sections d’associations. Et à elles seules, elles emploient 1.800.000 de salariés (environ 7,8 %), à temps plein ou partiel, dont 69 % sont des femmes. 69 % des associations sont dirigées par des hommes, 63 % des présidents sont des professions libérales, des cadres moyens et supérieurs et 32 % ont plus de 65 ans.

Mais ce qui fait leur richesse, c’est qu’elles utilisent les compétences de près de 16 millions de bénévoles actifs !

Et la croissance en volume du bénévolat est de l’ordre de 4 % par an, ce qui est considérable.

Seulement voilà, quand il s’agit d’activité « hors marché », ça ne mange pas de pain et ne fait concurrence à aucune entreprise en lui ôtant le pain de la bouche (et de celle de ses salariés).

Mais ce n’est pas toujours le cas, loin de là…

Par exemple, sur le créneau de SOS Groupe (aide à la personne, crèche, établissements sanitaires, centres sociaux, d’éducation, de logement, d’insertion, maison de retraite et autres), on peut retrouver la puissance publique, là directement concurrent, où quelques « majors » parfaitement capitalistiques et qui s’en sortent pas si mal, comme, toujours pour l’exemple, la générale de santé, quelques compagnies d’assurance, EDF, la SNCF, la RATP à travers leur comité d’entreprise notamment, des mutuelles et autres « banquiers ».

Tout irait pour le mieux si le financement de ses activités était équitable. Or, globalement, 49 % des ressources financières des associations sont d’origine publique (13 % des communes, 11 % des départements, 11 % de l’État et 9 % des organismes sociaux, CNAM, CNAV et CNAF).

Autrement dit vos impôts et vos cotisations sociales…

D’ailleurs, pas si kon, « Beau-Raie-L’eau » est un « grand-pote » du Dégé de la CNAF…

Et dans les années qui précédèrent la crise, les financements publics ont augmenté à un rythme annuel moyen de 1,6 % en 6 ans.

Les financements « privés » (51 % des ressources financières) proviennent surtout de la participation des usagers (46 %), puis des dons et du mécénat (5 %) auquel pour ce dernier est attaché un crédit d’impôt, autrement dit, c’est quasiment 100 % d’argent « subventionné », directement ou indirectement.

Ces financements privés ont, quant à eux, cru à un rythme annuel plus soutenu de 3,5 % sur la même période.

Vous faites les comptes, pour 3,2 % du PIB gauloisien, l’usager ne paye que la moitié du prix du service obtenu… Ça vaut en fait 6,4 %, chiffre un peu plus cohérent avec la part dans le monde salarial (7,2 % rappelle-je).

C’est probablement une nécessité, même si l’autre moitié est payée par tous ceux qui n’ont rien demandé, comme d’une « redistribution solidaire ».

Un impôt invisible…

Et quelques inconnus, jamais élus, pour gérer l’ensemble…

A priori, je n’aurai rien à dire si tout le monde savait tout ça et si au moins la moitié + 1 des « Gauloisiens » en était d’accord.

Mais comme ils ignorent que derrière les « restau-du-Cœur » il y a un business « solidaire » particulièrement attractif pour une petite-élite autoproclamée, je m’interroge.

Quoique les « restau-du-cœur », je ne connais pas bien : Je sais que bien des élites « bien-pensantes » en font leur alpha et oméga, ça fait bien sur un CV, mais que ça ne serait rien sans la Banque alimentaire qui est elle-même financée par l’Europe si décriée…

Ce qu’on sait moins d’une façon générale c’est que « ces métiers » ont toujours existé depuis le moyen-âge et persistent à travers de grosses structures cultuelles notamment.

Celles-là n’ont pas de problème de gouvernance, même quand elles sont laïques. Malheureusement, ce n’est pas le cas de plus petites structures, souvent d’initiative locale, qui n’ont pas les moyens humains.

Et c’est comme ça que « Beau-Raie-L’eau » a bâti son empire.

Pas compliqué et ça ne coûte rien : Tu installes « tes » administrateurs et tu prends le chéquier. Et alors, parce que là je peux en témoigner (j’ai vu faire pour une de mes « petites-crèches »), quand il y a du foncier à récupérer, c’est du pain béni, même quand c’est limite quant à l’activité à reprendre.

Une fois, on m’a demandé quel intérêt ils avaient. J’ai répondu que c’est tout simple : Derrière les activités, du moment qu’il y a une rente de situation à se faire, alors ils y vont.

Ils se payent donc avec ça un loyer (enfin, un… des centaines voire des milliers à travers des participations dans des SCI) financés peu ou prou, directement ou indirectement par la finance publique.

Plus des « frais de siège » qui payent des salaires de « permanents » qui font « administrateurs-bénévoles » dans le civil.

Dans les crèches, « Babilou » (une SAS, celle des frères Karl) fait dans les « frais de siège » financé par la finance publique, même si c’est dissimulé à travers des appels d’offre globale.

« Crèche-attitude » et « Maison bleue » aussi.

Seule l’association sans but lucratif SOS Groupe fait en plus dans la rente foncière…

Et « Beau-Raie-l’eau » a du coup une vaste longueur d’avance.

J’imagine que ça ira en s’accélérant quand il deviendra aussi ministre du « social » sous « Manu-MacRond ».

C’est « Nanar-Tapis », dont vous savez que j’ai eu à le croiser plusieurs fois, qui m’avait expliqué que dans les affaires, à un moment ou à un autre, il faut se mettre à l’abri d’un mandat politique…

C’est exactement ce qu’est en train de faire « Beau-Raie-L’eau » sans rien en dire.

Probablement que ça sent le sapin pour ses miches…

À vous d’en décider.

De décider de persister à vous faire rançonner ou non.

Sachez que s’il réussit, j’irai le féliciter de votre part.

Personnellement, je n’ai jamais eu le culot d’essayer d’être comme lui.

Et heureusement…

Mais je ne me gênerai pas de la ramener en temps et en heure, soyez-en sûrs et certains.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/tout-le-monde-connait-le-bolero-de-ravel.html

 


Financement de la Sécurité Sociale : label « OFG » et « CSPM-révisée »

 

Origine France Garantie…

 

Je l’ai découvert très récemment, mais ça existe depuis un moment, paraît-il.

Je connaissais les Appellation d’Origine Contrôlée, remplacée peu ou prou par les « Origines géographiques contrôlée » ou de production contrôlée, je savais que les normes « Made in France » répondaient à des critères objectifs de fabrication d’un produit (ou d’un service).

Mais il y a mieux et c’est à l’initiative d’un « ex-UMP » devenu UDI, Yves Jégo.

 

Parmi ses faits d’armes il est l’auteur d’un rapport au Président de la République sur la mondialisation anonyme en mai 2010, qui préconise la création d’un label unique, le label « Origine France Garantie ».

Il a pour but premier d’informer le consommateur sur l’origine française d’un produit. En insistant sur la différence entre la marque et l’origine, le label a aussi pour objet la défense et la valorisation des produits de fabrication hexagonale, des entreprises qui les produisent, des emplois nationaux que cela suppose, ainsi que la promotion de la « Marque France » dans un maximum de secteurs d'activité.

Et à l’été 2015, il lance avec l’ancien ministre de l’Économie socialiste Montebourg, « Les assises du produire en France » qui sont un peu passées inaperçues.

 

Et depuis, ça rame : d’après une étude d’IPSOS réalisé en juin 2016 :

– Seuls 46 % des consommateurs affirment avoir déjà vu le label OFG sur un produit ou une publicité ;

– Le label « OFG » donne l’assurance que le produit est majoritairement fabriqué en France pour 83 % des sondés ;

– Ce label OFG inspire confiance pour 79 % d’entre eux ;

– Les produits sont régulièrement contrôlés par des organismes certificateurs (78 %), ce qui est vrai et parfois de façon aléatoire… après certification ;

– Enfin le label OFG est le seul label qui certifie l’origine française d’un produit pour 61 % des consommateurs…

 

En fait, le label a été créé en juin 2010, au temps du quinquennat de Nicolas Sarkozy à la suite de la publication du rapport Jégo.

Simple et compréhensible par tous, c’est le résultat d’une démarche collective d’acteurs qui souhaitent œuvrer ensemble à la promotion du « produire en France » et à la valorisation des savoir-faire industriels et artisanaux.

L’association « Pro France » qui assure la promotion d’Origine France Garantie est composée de chefs d’entreprise soutenant cette démarche.

Son objectif est de :

– Donner une information claire et précise au consommateur sur l’origine française des produits ;

– Faire connaître les entreprises qui fabriquent en France.

 

Ce Label se singularise des autres mentions telles que « made in France », « conçu en France », « Fabriqué en France »…  qui sont auto-déclaratives et trop lâches, pas assez contrôlées.

En fait « OFG » est l’unique label qui certifie l’origine française d’un produit. Il est, transversal (tout secteur confondu) et incontestable (la certification, obligatoire, est réalisée par un organisme certificateur indépendant).

Autrement dit ce label assure aux consommateurs la traçabilité du produit en donnant une indication de provenance claire et objective.

Car l’obtention du label se fait sur deux critères cumulatifs que les entreprises doivent nécessairement satisfaire pour l’obtenir :

– Entre 50 % et 100 % du prix de revient unitaire est français ;

– Le produit prend ses caractéristiques essentielles dans l’hexagone.

 

Quitte à se répéter, l’usage de ce label peut être demandé par toute entreprise produisant en France. Le principe retenu est simple : 50 % a minima du prix de revient unitaire est français et le produit prend ses caractéristiques essentielles en France.

Grâce au marquage de ce label directement sur les biens de consommation, les entreprises disposent d’un nouvel atout pour faire savoir qu’elles produisent en France, en dit le site « d’OFG ». Le label est clair, simple, facilement identifiable par le consommateur, il est le garant de l’origine du produit.

Et sa délivrance ressort d’une démarche transparente par la certification de Bureau Veritas, Afnor, Cerib, Fcba, Sgs.

1 – L’entreprise constitue un dossier (informations sur les produits concernés et leur processus de production).

2 – Le dossier est évalué par l’organisme certificateur.

3 – Si le résultat de l’étude est positif, le label est décerné.

4 – Dans un délai de 6 mois, un audit de vérification permet de valider les informations communiquées.

5 – Sur présentation de la revue technique, la décision de labellisation est confirmée.

6 – Un audit annuel est prévu afin de s’assurer du maintien de la conformité.

Simple et efficace.

 

Car, il faut que vous sachiez que tous les autres AOC, AOP, AOG et le « Made in France » obéissent à d’autres règles.

Pour les produits d’origine simple et unique, tels les fruits et légumes, pour lesquels d’ailleurs la mention d’origine est obligatoire, la définition est évidemment simple. Mais lorsque les produits sont le résultat de plusieurs composants ou de transformations, c’est-à-dire pour la quasi-totalité des produits industriels et même agro-alimentaires, la définition doit suivre les règles communautaires d’origine non préférentielle édictées par le code des douanes communautaire (CDC), notamment l’article 24 de ce code, qui dispose « qu’une marchandise  pour laquelle sont intervenus deux ou plusieurs pays dans sa production est originaire du pays où a eu lieu la dernière transformation substantielle ayant abouti à la fabrication d’un produit nouveau ou représentant un stade de fabrication important ».

 

Ce qui entretient un grand flou sur la notion de « made in France » et ouvre de larges portes à des pratiques qui brouillent la véritable origine. Par exemple des chemises fabriquées en France mais à partir de tissu chinois peuvent être considérées comme « made in France ».

Autre exemple, des polémiques ont surgi à propos de la viande bovine, réputée française lorsque les animaux n’ont passé qu’un court instant à l’intérieur des frontières politique dudit pays, avant d’être abattus, pour être nés, élevés, engraissés dans plusieurs pays au fil du développement de l’animal.

Vous croyez manger de la viande de terroir, en fait, vous faites vivre tout un tas d’exploitations agricoles qui ne parlent pas français, du moment qu’elle a été « transformée » dans un abattoir sis au pays…

En fait, vous avez dans votre assiette une viande « made in partout ».

Et c’est vrai pour votre brique de lait, votre morceau de beurre, les bouquins que vous lisez (la presse quotidienne), vos médicaments, votre savon de Marseille, les jouets de vos gamins, etc.

 

L’automobile est un excellent exemple, qu’on le veuille ou non, du  royaume du « made in partout ».

Avec son marché domestique de deux millions de véhicules, bien trop peu pour ne pas exiger que les constructeurs nationaux s’adressent très au-delà de leur marché domestique pour survivre, ils seraient incapables de fabriquer autre chose derrière nos frontières que l’équivalent des antiques Trabant est-allemandes.

Alors ils font vivre des usines un peu partout, quitte à monter les pièces détachées en France.

Lorsque le label OFG est apparu, des deux constructeurs français, seul PSA a cherché à faire labelliser celles de ses voitures dont au moins 50 % du prix de revient était d’origine française.

Renault, dont on sait qu’il est depuis longtemps beaucoup plus internationalisé que PSA, notamment avec ses usines dans les ex-pays de l’Est, a dans un premier temps refusé de se soumettre aux procédures. Le groupe a cependant changé d’avis après que PSA, puis Toyota pour son usine de Valenciennes (modèle Yaris) eurent obtenu le label OFG !

Fin 2016, seize véhicules du groupe PSA, dont plusieurs utilitaires, ont obtenu le label OFG. PSA a misé en effet sur l’avantage que lui confère sa tradition de construction en France. En revanche, Yves Jégo signalait fin 2014 que le groupe Renault n’avait pu faire labelliser « OFG » aucun de ses véhicules particuliers, et il semble bien qu’il en soit encore de même aujourd’hui.

Le groupe ne communique pas sur ce point.

Ce qu’on sait c’est que seul Renault Trucks dispose depuis 2014 d’une gamme labellisée OFG.

Ceci signifie donc que, même dans le cas de véhicules assemblées dans les usines française du groupe Renault, 50 % du prix de revient d’aucun d’eux n’est pas d’origine nationale.

Le plus drôle, c’est qu’on peut noter que Toyota a obtenu le label OFG pour sa Yaris qui jusqu’à très récemment (supplanté maintenant par la 308 Peugeot) était le véhicule labellisé OFG le plus vendu dans les frontières, ainsi que pour le ProAce.

Les autres constructeurs étrangers dont les véhicules sont labellisés OFG sont principalement Daimler pour la Smart for two, et Fiat pour la Scudo…

Donc, vous le voyez, aucune barrière capitalistique, ou nationale à mettre en œuvre !

 

À destination de ceux qui croiraient que la France est dans une situation particulière, on rappellera que chez le champion européen de l’automobile, à savoir l’Allemagne, avec ses groupes triomphants VAG, BMW et Daimler, la signification du prestigieux « made in Germany » n’est pas au fond très différente.

Simplement, les constructeurs allemands procèdent autrement, et tous les véhicules de marque allemande sont véritablement assemblés en Allemagne, mais à partir de composants provenant d’autres pays généralement à bas coût de production, alors que Renault et dans une moindre mesure PSA font fabriquer en dehors de leur pays d’origine nombre de véhicules portant leurs marques.

Les groupes allemands ayant des filiales étrangères vendent quant à elles sous leur propre marque (Skoda en Tchéquie, Seat en Espagne…).

La différence n’est dès lors que commerciale, étant toutefois entendu que l’Allemagne avec son fameux Mittelstand dispose de beaucoup plus de sous-traitants que la France.

 

Rappelons aussi que ce sont en vérité l’internationalisation et la mondialisation qui ont sauvé les constructeurs français du désastre. Renault le premier avec l’alliance avec Nissan, qui a ouvert les portes de l’Extrême-Orient et des États-Unis, où Nissan est très présent. Alliance technique et capitalistique s’est révélée très profitable à Renault, ne pas l’oublier non plus.

Les différents accords sur le temps de travail chez Renault ont ainsi permis à Nissan de « prêter » aux usines française la fabrication de certains de ses modèles et d’assurer ainsi le plein emploi des usines concernées.

Chez PSA, c’est encore plus clair. La prise de participation du chinois Dongfen a véritablement sauvé un groupe exsangue au bord de la catastrophe, dont le tort, si l’on peut dire, est précisément d’avoir voulu rester trop patriotique.

En vérité, le problème reste toujours celui de la disparition du tissu industriel français faute de compétitivité.

Mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…) perd son industrie, et avec elle les fabricants des composants nécessaires à la construction automobile.

Mais c’est tout autant vrai pour d’autres industries (pharmaceutiques, textiles et j’en passe).

Par exemple, le pays n’a plus de fabricants de batteries électriques, du moins traditionnelles, raison pour laquelle  la Zoé électrique de Renault ne peut pas être labellisée OFG.

 

Quel rapport avec la « CSPM » (pour cotisation sociale sur les produits manufacturés) ?

Je rappelle le mécanisme proposé : Une taxe (de plus), avec pour assiette non pas la marge (comme pour la TVA), non pas la valeur-ajoutée (comme CVAE), mais directement sur le Chiffre d’Affaires (comme les anciennes TCA), tout le chiffre d’affaires d’une même entreprise fait sur le territoire (les ventes) ; taxe à vocation sociale (comme la CSG).

Assujettis : Toutes les entreprises, de production, des intermédiaires, des détaillants et commerçants qui ont une activité nationale (sont donc exclues les exportations), sans exceptions.

Exonérations : Exclusivement les matières premières et les produits alimentaires (humaines et animales).

Taux : Celui qu’on veut, mais croissant au fil du temps et jusqu’à 30 %.

Exemption automatique : Produits vendus bénéficiant du label « OFG », et à plus de 50 % pour les revendeurs.

C’est simple, le montant des achats payés comporte ou non de la « CSPM » dans le prix d’achat (du produit, de la prestation de service) en rappelant qu’en sont justement exemptés les « labellisés OFG »…

Mécanisme : Celui qui ne remplit pas ces conditions paye et « revend » sa CSPM à ses clients.

Puisque naturellement, la « CSPM » n’est pas déductible, ni sur elle-même, ni sur les bénéfices…

De plus, elle participe à l’assiette de TVA (et autres droits)…

 

Simple, beaucoup plus simple que le système originellement conçu qui en passait par un travail des douanes supplémentaires.

Naturellement, le coût de la certification est déductible et pourrait même faire l’objet d’un crédit d’impôt remboursable.

 

« I-Cube »

Extrait du site de « I-Cube » :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/le-label-ofg-et-ma-cspm-revisee.html