Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1990 (IV)

 

Laudato si… (XI)

Onzième chapitre : Koweït-city.

 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

La conversation se poursuit encore de la sorte avant que Camille ne devienne plus entreprenante.

« – C’est normal », s’excuse-t-elle. « Quand on tombe nez-à-nez avec le sosie de son idéal masculin, on ne peut pas rester insensible. Tu sais, je sais que je suis repoussante au premier abord, mais tout le reste fonctionne parfaitement bien !

– Je n’en doute pas. Mais je ne suis pas venu pour ça.

– Et alors ? Pourquoi es-tu ici ? Ne me dis pas que tu es venu pour te faire un plan-pute avec les pouffiasses libanaises des bordels d’hôtel qui font les délices des locaux friqués. Ils sont tous friqués et ne pensent qu’à ça.

D’ailleurs, t’es descendu où ? »

Il lui précise son adresse, Fahad Al-Salem St, 35ème rue, dans le bloc 12, pas très loin.

La ville est divisée en « blocs » et tourne autour de la pointe nord et du palais princier.

Sauf pour les faubourgs, mais Paul ne le découvrira que plus tard.

« – Tu disposes d’une voiture ou non ? Parce que j’ai besoin de reconnaître quelques lieux avant la fin du mois.

– Je peux même te servir de chauffeur : j’ai le droit de conduire si je suis accompagnée : Un privilège d’étrangère.

Pourquoi avant la fin du mois ? Tu repars à ce moment-là ? Ça ne nous laisse pas beaucoup de temps…» fait-elle mystérieuse à souhait, un sourire en coin, beau comme une grimace à cause de son bec de lièvre.

« Ne t’imagines pas des trucs, Camille. Hors, ton… ton faciès, tu n’es pas du tout mon type de femme et ma vie est déjà bien remplie. »

La moue de déception : tragi-comique !

« Non, je vais te dire, je peux en échange te donner des informations qui vont te faire promouvoir au sein de l’agence. »

Lesquelles ?

« Les irakiens vont envahir la pays dans quelques jours. Et je veux être là pour faire quelques photos ! »

N’importe quoi : il n’y aura pas de guerre !

C’est trop fou comme hypothèse.

« Eh bien détrompe-toi, Camille. Pour tout de dire, quand on a les moyens militaires de faire le hold-up du siècle sur la fortune d’un pays tout entier et, qui plus est, de se payer les secondes réserves de pétrole du monde en plus que d’effacer une dette de 15 milliards de dollars alors même que les américains disent s’en contre-foutre, il n’y a aucune raison de s'en priver ! »

Vu comme ça, évidemment…

« – Mais les négociations ne sont pas terminées. Ils vont trouver un accord !

– Écoute, si tu veux être la première et la seule à annoncer l’invasion du pays pour le compte de notre agence, tu te postes à la frontière le 2 août avant les deux heures du matin GMT, soit un peu avant l’aube locale, sur le coup des 5 heures. Et tu files le plus vite possible jusqu’à ton téléscripteur…

– Toute une nuit avant de devenir célèbre ? Génial ! Tu m’accompagnes !

– Non, moi, il faut que je sois en ville pour photographier quelques débandades autour de la banque centrale et du palais princier, le premier objectif des troupes de Saddam !

– Alors moi aussi : je veux voir ça ! Chouette, on passe la nuit ensemble. Tu verras, tu ne le regretteras pas ! »

Décidément…

 

« – Non, toi tu feras ton boulot de journaliste. Mais je veux bien que tu me montres le palais de l’émir et le bâtiment de la banque centrale.

– D’accord, mais, je veux un acompte : caresse moi les seins ! Si tu veux, je mets un sac sur la tête !»

On en reparlera conclut Paul qui ne sait plus trop comment se débarrasser de cette sangsue.

« – Dis-moi plutôt Camille, tout-à-l’heure tu as dit « nous », en parlant des « punis » consignés ici. C’est qui ce « nous » ?

– Il y a Alex, la stagiaire, qui fait son stage de « sciences-Po-Paris » ici cet été, et Mouloud, notre émigré soudanais qui nous sert de chauffeur. Il a l’avantage de baragouiner un peu le français et il est fluently en English.

– Et on dispose de combien de véhicule ?

– Bé la jeep et un vieux pickup de récupération, pourquoi ?

– Pour savoir. Pas de moto ? »

Non.

« On mange quoi dans ce coin de la planète ? »

Il sait déjà pour avoir fait, plus tard, quelques détours comme agent VIP de chez Dassault dans plusieurs pays du Golfe, mais sait-on jamais, ils pourraient peut-être trouver des crêpes bretonnes.

Ce sera de la cuisine pseudo-grecque, à mi-chemin de son hôtel.

L’après-midi est consacrée à se signaler à l’ambassade de France, un petit bâtiment insipide entouré d’une grille, où un gendarme plantonne, orné d’un drapeau tricolore poussiéreux, situé dans le Block 1, villa 24 dans la treizième rue, et à faire le tour de la ville dans le vieux pickup « de récupération ». Il fait du bruit et affiche plus de 150.000 km au compteur, mais il roule, quand il veut bien démarrer.

Al-Kuwayt signifie en arabe classique « la forteresse construite près de la mer » et c’est 17.818 km² de sable…

Le Koweït a neuf îles, la plus grande étant Bubiyan, qui est reliée au continent par un pont : Failaka, Bubiyan, Warbah, Auhah, Miskan, Qaruh, Umm Al'Maradem, Kubar et Umm Al-Namil.

Le pays, bien que très aride, abrite une biodiversité spécifique à sa zone biogéographique. Il est situé en outre sur un axe majeur de migration aviaire (un « corridor biologique »).

La baie de Koweït constitue le seul bon port naturel du fond du golfe Persique. Ses eaux profondes, son accès facile, contrastent avec l'incommodité du Chatt-el-Arab et de Bassorah, en Irak.

Et les ports sont aux nombres de 5 dont 3 terminaux pétroliers.

 

La ville historique fut appelée Grèn par les Perses, a été désignée sous le nom de Kuwayt (« l'embrasure ») par les marins, devenu Kouet, puis Koweït. Le Koweït actuel fut fondé par la famille d'Al-Sabah en 1715 et au XVIIIème siècle, les voiliers koweïtiens faisaient du commerce avec les Indes orientales.

En 1776, de nombreux marchands quittent Bassorah tombé aux mains de la Perse et s'installent dans la ville de Koweït. La Compagnie anglaise des Indes orientales suivit le mouvement, ce qui fut l'une des raisons de l'enrichissement de cette ville.

En 1826, une flottille koweïtienne se lança à l'aide de la ville de Bassorah assiégée par des tribus. En 1841, un accord est conclu avec le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande pour cesser la traite des esclaves et garantir la sécurité des mers.

En 1856, une flottille de la Royal Navy fit escale dans la ville de Koweït, les Britanniques alors en guerre avec la Perse offrirent leur protection et demandèrent l'établissement d'un dépôt de charbon, le cheik Djaber 1er refusa ces propositions mais accepta qu'aucune autre puissance, y compris l'Empire ottoman n'en installe.

La souveraineté de celui-ci sur le Koweït n'a été réelle qu’en 1871, sous pression militaire, transformée en sous-préfecture et le cheik Abdallah Al-Sabah nommé sous-préfet.

En 1899, celui-ci conclut un traité de protectorat avec le Royaume-Uni. Le 13 novembre 1914, un traité d'alliance entre le Koweït et la Grande-Bretagne fut signé, et le Koweït entreprit des opérations contre l'Empire ottoman.

À la suite de l'attaque d'un navire koweïtien sous pavillon turc, le cheik créa le premier drapeau koweïtien. Sous protectorat britannique après-guerre, les frontières avec l'Irak sont définies par les accords d'Akir de 1922-1923, huit îles dont Bubiyan sont alors rattachées au Koweït.

Le Koweït signe alors le 19 juin 1961 un traité d'amitié avec le Royaume-Uni qui lui reconnaît sa pleine indépendance, il récupère ses compétences en matière de défense et d'affaires étrangères mais est très vite menacé d'annexion par l'Irak par le premier ministre irakien Abdul Karim el-Kassem qui revendique « le territoire koweïtien comme partie intégrante de l'Irak ».

Les britanniques viennent protéger le pays et il reçoit l’appui de la République arabe-unie, de la Jordanie, de l'Arabie saoudite et des États-Unis. Le Conseil de sécurité des Nations unies est saisi le 2 juillet, mais le veto de l'URSS empêche toute résolution.

La Ligue arabe accueille finalement le Koweït le 20 juillet 1961 et les troupes arabes remplacent les militaires britanniques présents au Koweït. Depuis, l'Irak ne peut plus attaquer le Koweït sans s'opposer aux autres États arabes.

 

C’est une monarchie constitutionnelle. Le pays est dirigé par un premier ministre, responsable devant le parlement, composé de 50 députés élus et des ministres en exercice qui ont également droit de vote.

Les femmes sont toutefois exclues du corps civique ainsi que les militaires (jusqu’en 2005). L'âge minimum pour voter est de 21 ans. L’article premier de la loi électorale du Canton de N'Dlaboulalla, qui date de 1962, limitait ainsi le nombre des électeurs à 145.000 personnes soit une faible partie de la population autochtone adulte.

 

Le pays est riche de son pétrole, mais doit faire face au manque de ressources en eau : les nappes sont localisées dans les zones d'Al-Rudatain et d'Um-Aish et produisent une eau légèrement salée, qui est de plus aussi utilisée par l'industrie pétrolière.

Coupée d'eau distillée, elle alimente le réseau d'eau potable, avec l'eau de désalinisation. La nappe diminue, malgré les 1,5 milliard de litres par an produit par dessalage d'eau de mer, alors que la consommation augmente de 7 % par an, avec localement, un certain gaspillage : piscines, arrosage de jardins de loisirs.

90 % des recettes publiques du Koweït viennent du pétrole et le pays a l'intention d'investir pour moderniser ses installations dans l'industrie pétrolière.

Du pétrole fut découvert dans l'émirat en 1937 et les premières exportations d'hydrocarbures ont débuté en 1946.

Le pétrole transforma en quelques décennies la modeste cité de Koweït en métropole, attirant de très nombreux expatriés. La population du pays passe de 152.000 habitants en 1950 à 738.000 habitants en 1970 dont 347.000 koweïtiens et 391.000 non-Koweïtiens.

57 % des habitants du Koweït sont des Arabes (parmi lesquels on retrouve beaucoup d'Égyptiens et de Libanais).

Le reste de la population comprend des Indiens, des Pakistanais et des Philippins et 85 % sont musulmans, dont 60 % de rite sunnite et 40 % de rite chiite.

Les 15 % restants sont composés de chrétiens (12 %) et d'hindous.

 

La ville est donc divisée en « blocs », traversés par des rues plutôt larges et cernés en demi-cercle par des artères à 2 fois 2 voies avec des carrefours parfois somptueux.

Le tout est barré par deux voies rapides d’est en ouest qui débouchent sur les deux autoroutes de deux fois trois voies, au moins sur leur majeure partie.

L’une va vers le sud et l’autre vers l’Irak, non sans traverser ou longer les champs de pétrole et de gaz, d’Al-Jahra qui va au nord vers le gisement de Rumaylah et se prolonge jusqu’à la frontière, la fameuse future « autoroute de la mort », et l’autre vers Jeleeb Al-Shuyoukh au sud et vers l’aéroport, avant que l’ensemble ne débouche sur une route frontière qui sépare le pays de l’Arabie-Saoudite.

L’ensemble conduit à l’est sur le terminal pétrolier de Messila, lui-même accessible depuis la route côtière.

Paul photographie tout ce qui passe à portée d’objectif de son Nikon tout neuf : une reconnaissance fouillée et visuelle des lieux.

Une ville animée mais écrasée de chaleur.

Ils rentrent en début de soirée au bureau, non que Camille n’ait pas tenté de lui faire visiter à plusieurs reprises son appartement, situé sur le parcours.

Pour découvrir Alex, la stagiaire aux yeux « menthe-à-l’eau », bagues aux doigts, colliers, boucles d'oreille et bracelets, une fille curieuse, petite et toute menue, avec une implantation des cheveux très reculée sur le haut du crâne, dont les cheveux longs descendent en longue mèches claires jusqu’au creux des reins ou sont réunis dans un chignon extravagant qu’elle porte sous son tchador quand elle sort et dont elle passe son temps à mâchouiller les mèches à portée de bouche.

Curieusement, sans l’infirmité de Camille, elle parvient très bien à zozoter, l’étudiante « Sciences-Po-Paris ».

Et il croise le fameux Mouloud, le chauffeur soudanais au crâne rasé, grand comme une montagne de muscles d’haltérophile : impressionnant !

Belle inspiration : « JW » est passé dans l’après-midi pour inviter Paul à dîner et passe le prendre à 19 heures devant les locaux de l’agence.

 

Ils vont au « Mais Alghanim », situé en bord de mer, sur l’Arabian Gulf Street, pas très loin de l’ambassade britannique, à la pointe nord de la ville dans la tour de la télévision située dans l’une des « Kuwait Towers », un lieu où l’histoire remonte au siècle précédent quand le fondateur, Edmond Barakat (Abu Emile) a ouvert une cantine pour les employés de Yusuf Ahmed Alghanim & Sons Co., appelé « Mess Alghanim ».

L'origine de « Mais Alghanim » restaurant remonte à 1953 quand le fondateur Edmond Barakat, a ouvert sa cafétéria pour ses employés-là.

« Ce fut le début d'une relation durable entre le Koweït et les communautés d'expatriés et de feu Abou Emile et son « Mess ». Dans un court laps de temps, la cafétéria est devenue un lieu de rencontre pour tous au service de repas complets ou à emporter, transformant l'humble cantine en un restaurant à part entière. »

C’est en 1974 qu’Emile Barakat, fils aîné d’Edmond succèdant à son défunt père, développe l'entreprise, et sous sa direction, le restaurant a déménagé à l'ancienne station de télévision du Koweït dans un décor « ante-moderne ».

En 1987 le nom du restaurant a été modifié de « Mess Alghanim » en « Mais Alghanim ».

Il faut dire que l’endroit est célèbre pour son l'hospitalité et sa nourriture délicieuse de style « maison », avec sa cuisine libanaise, méditerranéenne, arabe et hallal, et « Mais Alghanim » a continué à gagner en notoriété.

Bref, une des meilleures tables que peut offrir ce pays-là et Paul s’est régalé des brochettes de moutons… à moins que ce soit autre chose.

C’était bon.

 

William sans « t » voulait absolument que Paul rencontre le général Ali, petit-neveu du roi, un homme fort cordial, qui sent fort un mélange de transpiration et d’eau de rose, de loukoum affreux, escorté de deux G-men en tenue occidentale alors que lui est en djellaba et s’exprimant parfaitement en anglais. Lui aussi avait hâte de croiser un nouveau « honorable correspondant » en sa qualité de patron des services de sécurité du pays.

Et une fois les présentations faites, il invite ses convives à prendre place autour de sa table.

« – Salam aleykoum !

– Salam aleykoum !

– Salam aleykoum ! »

River sort son appareil photo pour faire quelques clichés alors que le général Ali, qui paraît bien jeune pour ce grade-là, mais c’est bien un « petit-neveu » de l’Émir ceci expliquant cela selon le principe que les affaires de famille se traitent toujours « en famille », ils prennent place autour d’une table dressée « à l’occidentale ».

« Alors, Monsieur …Dupont, qu’elles sont les nouvelles venues de France ? »

Voilà que Paul se doit d’improviser, comme « George », son MIB qui l’a mis dans cette situation le lui a suggéré, pour intéresser son vis-à-vis…

« – De France, je ne sais pas vraiment. Je rentre des USA en passant par Londres.

– Et alors ? Aucun message des autorités françaises ?

– Vous savez sans doute, mon général, qu’il y a actuellement des tractations secrètes entre l’Élysée et Bagdad.

– Oui bien sûr. Mais elles ne devraient pas avoir lieu : ce fils de chien de Saddam joue les gros bras uniquement pour faire pression sur les chancelleries occidentales. Et celles-là tombent dans son piège qui consiste à se faire plus gros qu’il n’est. Vous avez une fable, dans la littérature française, à ce sujet : La grenouille et le bœuf, je crois, de je ne sais plus qui.

– De De La Fontaine. Ce n’est pas l’avis de certains au Pentagone : votre pays est une cible facile pour la 4ème puissance militaire du globe…

- … Pffft ! Des racontars et des vantardises ! L’Irak est un pays ruiné et épuisé qui ne peut plus mener la moindre guerre, même contre nous qui sommes adossés à la Ligue Arabe et encore sous sa protection et celle des britanniques. Or, le Royaume-Uni est membre de l’Otan. Et on a vu de quoi ils sont encore capables tout seul au fin fond de l’atlantique-sud avec les Falkland, contre la première puissance militaire de la région, souvenez-vous !

Tout cela n’est que du vent…

– À Londres, ils ne semblent pas mesurer le danger… Les relations diplomatiques sont plutôt axées sur la nouvelle donne avec la Russie, son évolution politique, et la finalisation du rapprochement des deux Allemagnes, qu’ils voient comme beaucoup plus déstabilisant.

– Et ils ont bien raison ! Tout se passera bien ici. Ici comme ailleurs. Saddam va remettre sa langue dans sa poche, l’Otan aura définitivement gagné contre le pacte de Varsovie, sans tirer un seul coup de feu et puis c’est tout ! »

Têtu le bonhomme apparemment cultivé, très au courant du ballet diplomatique qui tourne autour de son pays et de son voisin belliqueux, et surtout tellement sûr de lui, au moins autant que William sans « t » qui acquiesce ou en rigole à chaque instant après avoir rangé son attirail photographique… 

 

« – Mon général, j’admire votre optimisme. Mais je vais vous expliquer deux ou trois choses. Je ne suis pas réellement journaliste, ni même photographe.

– On s’en doutait un peu… Et quel est votre vrai nom ? Ou votre nom de code.

– Ça ne vous dira rien : j’appartiens à un service qui n’existe pas et nous n’avons pas d’identité officielle. Donc, peu importe !

– Un « service qui n’existe pas » ? Et c’est quoi ?

– Je suis chargé de modéliser, pour le ministère, des situations de crises comme celle-ci, afin d’en évaluer les conséquences en vue d’adapter nos réactions. Et croyez bien que si notre Président s’échine, en plus des services diplomatiques du quai d’Orsay, à faire évoluer la situation vers une sortie honorable pour tout le monde, c’est que les études de mon service sont très crédibles » invente-t-il.

« Parce que vous êtes capables de prévoir l’avenir, vous ? »

Oh oui, surtout quand on en vient… !

« – On appelle ça la méthode « hypothético-déductive », où on fait un inventaire complet des éléments du moment, une mise en situation en quelle que sorte, et où on émet certaines hypothèses. À partir de là, on en déduit les comportements futurs et ensuite on vérifie s’ils sont corrélés dans le temps avec les « observations-terrain », quitte à corriger à la fois les hypothèses et les éléments en présence à chaque étape.

Or là, depuis plusieurs semaines, le modèle n’est pratiquement plus corrigé : tout se passe comme si Saddam Hussein et tous les autres acteurs de la région lisaient au-dessus de nos épaules les déductions simulatrices que nous faisons que, je vais vous dire, s’en est terrifiant !

– Et qu’est-ce qui va se passer de si terrifiant, cher Monsieur … Dupont ?

– Sans doute jeudi prochain aux aurores, l’armée irakienne va envahir ce pays et mettra à peine quelques jours à le soumettre en totalité ! »

Crise d’hilarité instantanée et débordante à la table telle qu’elle est communicative aux tables voisines.

Il faut dire qu’il faudra encore un ou deux jours pour que les rumeurs les plus folles circulent enfin à Koweït-city.

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/07/laudato-si-xi.html


Chapitre précédent :

Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1991 (III)

 

Dans le domaine du voyage temporel, les chapitres les plus intéressants du roman « Mains invisibles » sont :

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (1/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (2/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (3/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (4/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (5/5)

 

Voyage temporel et Service Action du futur (1/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (2/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (3/3)

 

Mains invisibles II : Haddock

 

Tandis que l’aventure temporel qui propulse le capitaine de frégate Paul de Bréveuil à Koweït-City au début de la guerre du Golfe est décrite dans les chapitres suivants du roman « Laudato si… » :

Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1990 (I)

Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1991 (II)

Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1991 (III)

 Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1990 (IV)

 Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1990 (V)

Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1990 (VI)

 Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1990 (VII)

Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1990 (VIII)


Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1990 (III)

 

Laudato si… (X)

Dixième chapitre : Voyage vers Koweït-city.

 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

Une fois « en ville », Paul commence par acheter des vêtements et sous-vêtements, une paire de chaussure de sport et un sac à dos avant de se rendre dans une banque souscrire 68 titres de « BKR A » à 7.100 dollars le bouts de papier, au porteur, payés comptant et en cash.

Après « l’opération », il se sent plus léger : il lui reste un peu plus de 17.000 $, de quoi survivre correctement et personne n’a tiqué !

C’est pourtant une sacrée somme, là, « au porteur »…

Puis il file à l’adresse indiquée « avant qui est après », en taxi.

Il a un peu de mal à trouver son correspondant qui n’est autre qu’une officine de photographie dans un quartier d’afro-hispaniques plus ou moins « louches », même les gosses qui jouent dans la rue, où, pendant qu’ils bossent sur « ses papiers », il complète ses emplettes du  fameux Nikon, deux objectifs supplémentaires, dont un zoom, quelques boîtes de pellicule Kodak de sensibilités différentes et le sac qui va avec tout ça.

Les gars avaient oublié de viser le visa d’entrée aux USA sur le passeport : ça a duré plus longtemps que prévu, le temps d’une autre paire de bières.

Puis direction l’aéroport où Paul claque encore quelques billets pour acheter son fauteuil en direction de New-York, sur un Tristar.

Il arrive au petit-matin local, juste pour embarquer dans le « bel oiseau blanc » aux couleurs de British-Airways.

 

Le Concorde ! Depuis le 4 février 1976, date où le secrétaire américain aux transports William Coleman lève l’interdiction pour les vols supersoniques au-dessus des eaux territoriales et accorde les atterrissages à Washington et à New York, mais retardé jusqu’au 11 mars par les autorités portuaires new-yorkaises qui s’opposent pour six mois au survol local du Concorde, l’avion dessert plusieurs destinations transatlantiques.

Avec le peu de choix qu’elles avaient en destinations, Air France et British Airways ont commencé les transatlantiques avec Washington (District de Columbia) le 24 mai. Finalement, en 1977, les nuisances sonores que les New-Yorkais devaient subir ont été annulées par les avantages de Concorde et la liaison Paris et Londres vers l’aéroport new-yorkais John-F. Kennedy commence le 22 novembre 1977.

Jusqu’en 1983, les destinations pour Air France sont : Rio de Janeiro, Caracas, Dakar, Mexico, Washington, Dallas et New York.

À partir de 1983, pour rentabiliser au maximum son supersonique, la compagnie française réduit ses vols à la seule destination de New York, assurant cependant et en plus des vols spéciaux appelés charters, et des tours du monde.

Le temps de vol moyen sur l’un ou l’autre itinéraire est environ de trois heures et demie. D’ailleurs, jusqu’en 2003, Air France et British Airways ont continué à avoir des liaisons quotidiennes avec New York. En plus, Concorde a volé vers la Barbade pendant la saison de vacances d’hiver et, de temps en temps, aux destinations de Rovaniemi en Finlande.

Le 1er novembre 1986, un Concorde fait le tour du monde en trente-et-une heures et cinquante-et-une minutes.

Une vraie formule 1 : l’entretien du Concorde avec les contraintes exigées, sécurité des vols, ponctualité, régularité du passage en vol supersonique, peut être effectivement assimilé à l’entretien d’une Formule 1, donc gourmand en heures de main-d’œuvre et en pièces.

À titre de comparaison, la maintenance d’un Concorde est de 18 à 20 heures par heure de vol alors que celle d’un avion classique en 2015 est en moyenne de 2 heures.

Par ailleurs, le nombre réduit de vols entraîne des stationnements prolongés au sol.

D’autant que l’arrivée du Concorde entraîne une petite révolution en maintenance puisque les circuits étaient commandés en électrique et en hydraulique, avec pour certains, des tests embarqués pour faciliter le dépannage.

Il a fallu repenser les métiers des mécaniciens et électriciens pour entretenir les Concorde : l’électronique faisait son entrée dans tous les circuits en commande et en surveillance.

 

En effet, Concorde est le premier avion civil à disposer de commandes de vol entièrement électriques et analogiques (fly-by-wire) : en vol supersonique se produisait une augmentation importante de température sur la cellule, ce qui provoquait l'allongement du fuselage. Comme une transmission par câbles aurait été trop compliquée, on a opté pour des commandes entièrement électriques. Toujours pour la même raison, l'avion dispose de réacteurs reliés en thrust-by-wire, ancêtres des réacteurs actuels contrôlés par FADEC.

Le pilote automatique permet une gestion automatique de la puissance (ou encore « auto-manette »), autorisant un contrôle « mains libres » (ou hands off) de l’avion de la montée initiale à l’atterrissage. L'électricité à bord est générée par des IDG (Integrated Driving Generator), prédécesseurs et de même technologie que ceux montés sur les avions actuels (Airbus et Boeing).

Le Concorde dispose de trois circuits hydrauliques à haute pression de 28 MPa soit 4.000 PSI pour les composants légers à circuits hydrauliques utilisant un liquide hydraulique à huile synthétique (M2 V) résistant à haute température.

Pour le freinage, Concorde est équipé d'un système SPAD (système perfectionné antidérapant) de contrôle de glissement, c’est-à-dire de l’écart de vitesse entre roues freinées et roues non freinées, l’ancêtre de l’ABS.

Par rapport au principe de contrôle de la décélération angulaire des roues freinées, ce système permet de réduire les distances d’arrêt de 15 % sur sol sec et d’améliorer la sécurité sur sol mouillé. Ce système a été repris par Airbus et sur les avions militaires français à partir du Mirage F1.

Le système de freinage est contrôlé électriquement. Une commande agit sur une servovalve faisant interface entre la consigne électrique d'entrée et la grandeur hydraulique (débit ou pression) agissant sur les freins hydrauliques. Un système qui remplaçait les commandes classiques hydromécaniques plus lourdes et plus complexes à installer. Ce système a été complété sur les avions d'Airbus par l’orientation de la roue avant sur l’A320.

Des disques de freins en carbone ventilés offrent un gain de masse de 500 kg par rapport à des disques en acier, ainsi qu'une meilleure tenue à l’échauffement.

 

Le rééquilibrage des masses (gestion du centrage) permet une optimisation des performances. Pendant toutes les phases de vol, le carburant est déplacé afin de positionner au mieux le centre de gravité par rapport au centre de poussée dans la phase de vol concernée (centrage avant en subsonique, centrage arrière pour le vol supersonique), ce qui réduit la trainée en contrôlant l’assiette mise ainsi en équilibre permanent.

Des pièces sont usinées à partir d’une ébauche unique (et non issues d’un assemblage), ce qui permet de réduire la masse et la nomenclature des composants.

Les gouvernes de direction et élevons sont constitués de matériaux composites. Toutefois, il s'est révélé que le vieillissement du matériau entraînait des pertes partielles de gouvernes, particulièrement de direction.

 

Certaines de ces nouveautés technologiques avaient 20 ans d’avance. Si les coûts de conception ont été élevés, cela a permis aux constructeurs aéronautiques français et anglais de rester dans la course avec les États-Unis, puis de créer Airbus.

Nombre de ces améliorations sont maintenant des standards dans les avions de ligne actuels. Par ailleurs, la Snecma a commencé à construire des moteurs pour l’aviation civile avec le Concorde, et l’expérience qu’elle en tire lui donne l’expertise technique nécessaire à l’établissement du consortium CFM International avec General Electric, qui produit avec succès le moteur CFM56.

Un avion qui vole aux confins de la stratosphère : la vitesse de croisière du Concorde est de Mach 2,02 à une altitude variant de 16.000 à 18.000 mètres. De toute façon, malgré la puissance de ses quatre moteurs, à 10.000 mètres, l’altitude habituelle des vols commerciaux transatlantiques, il est à peine supersonique !

Il est doté d’une aile magnifique en delta spécifique, dite « gothique », et de moteurs à postcombustion développés d’abord pour le bombardier britannique Avro Vulcan.

 

S’il arrive en début d’après-midi à Heathrow, un aéroport qui n’avait rien à voir avec celui que Paul connaît des années 2000, puisque le principal terminal de la compagnie anglaise reste celui désormais attribué au fret, il arrive finalement trop tard pour emprunter le vol à destination de Bahreïn sur le même « joujou ».

Un bijou, mais assez semblable à une Caravelle en cabine, un peu plus longue peut-être, avec ses rangées de deux fauteuils coupés par une allée centrale unique : on est loin des « paquebots » aériens habituels !

La seule différence, c’est qu’il y a un machmètre qui affiche la vitesse sur la cloison du poste avant des hôtesses… en Mach, bien sûr et une secousse à peine perceptible au moment du passage du mur du son, tout en douceur.

On est nettement plus secoué, même si ça reste très léger aussi, au moment du basculement du contenu des réservoirs de l’avant vers l’arrière.

Le foyer de portance, du fait du dessein de l’air et du régime de vol, se déporte vers l’arrière, tel que pour équilibrer, les masses sont plantées à l’avant au décollage et à l’atterrissage, pour assurer le roulage, sans ça l’avion se basculerait sur sa roulette arrière, le nez bien dressé vers le ciel !

Et il repasse derrière le train principal en phase de vol.

C’était la seule solution aérodynamique ingénieuse pour éviter aux pilotes d’être aveuglés à l’approche des pistes et ne pas alourdir l’appareil. Et encore, il a fallu leur inventer le nez basculant vers le bas pour qu’ils puissent « voir devant », là où ils devaient atterrir !

 

Aussi Paul se remet du « jet-lag » au Hilton voisin, sauf qu’il faut sortir de l’enceinte de l’aérogare et traverser une autoroute : un trajet forcé en navette ou en taxi qui fait tout le tour de l’aéroport.

Le temps de changer quelques dollars contre des pounds-locales et d'annoncer son arrivée par télégramme à l'agence de l'AFP à Koweït-City .

C’est là qu’il se fait son « petit coup de madeleine proustienne »…

Juillet 1990… Incroyable ! Quelle histoire ces voyages dans le passé…

Il est là, derrière la Manche à aider Michel dans sa saison du « Newvox » jusqu’au 15 juillet, il passera 15 jours chez le grand-père paternel dans sa maison Normande dont il est aujourd’hui, enfin plus tard, propriétaire.

C’était sa dernière année sans examen, l’année suivante, il y aurait le bac en français et en histoire et les cours s’étaient arrêtés à Louis Le Grand depuis la mi-mai pour laisser la place aux concours des écoles supérieures et puis au bacheliers, les vrais.

Là, cette année-là ou une des suivantes,  il « butinait » les « trois cochonnettes », tour à tour, ses cousines germaines, les filles de l’oncle honteux, qui ne l’était pas encore, Arlette et ses « bagues aux dents », Huguette et sa poitrine enflammée, et Pierrette, « la mignonne », qui s’emmerdaient sévère en attendant Jacques, leur cousin, frère aîné de Paul, déjà à la fac de droit et titulaire d’une voiture offerte pas le grand-père en cadeau pour son bac, le seul moyen de s’échapper vers la côte et ses activités festives.

Parce que bon, en vélo c’est faisable, mais il faut revenir et même si la Normandie ce n’est pas de la « haute-montagne », ça grimpe quand même…

 

Paul jouait à « cache-cache » dans le parc : c’était histoire d’échapper à la surveillance de la tante et de passer quelques moments volés de tendresse.

Fin juillet, quand Jacques arrivait, il filait « dégourdir » les voisines de la ferme voisine : France et Lucia, déjà bien « délurées », avec leur physique de fermière normande en herbe, rondes sous tous rapports…

En août, il irait en Alsace animer sa mère et sa grand-mère, les « pharmaciennes » de la famille, et tenter sa chance auprès du cheptel local très surveillé par leurs « grand-frères », avant de rentrer à l’hôtel de tante Jacqueline, André et ses deux autres cousines Sylviane et Josiane, parfois très sensuelles quand elles étaient « chauffées » à point, retrouver Mylène, Michel et toute la clique pour une nouvelle saison parisienne, ses gardes de nuit, ses cours de jour, les repas du soir à servir et desservir, les week-ends parfois torrides au « Newvox » quand les deux tauliers et les gamines partaient dès la sortie des classes « à la campagne ».

Une drôle d’époque, mais tellement insouciante !

« Qu’est-ce que je suis devenu ? »

Pas tout-à-fait ce qu’il aurait pu imaginer, même si la vie ne l’a finalement pas déçu.

Fera-t-il un tour en France à son retour, histoire de respirer l’air du pays à cette époque-là, revoir le Paris des années 90 qu’il avait tant aimé pour y vivre comme un poisson dans son bocal ?

 

Il est à l’heure le lendemain et reposé pour son second vol en Concorde, vers Manama capitale du royaume de Bahreïn. Où les transits sont assurés vers Ryad, Koweït-city et quelques capitales d’émirats voisins.

Une heure de vol supplémentaire qui le fait arriver à la nuit tombante à destination finale.

C’est là que les choses sérieuses commencent.

Durant ce vol (et les précédents), Paul tente de rassembler ses souvenirs de la guerre du golfe de 1990/91. Et il débarque sous sa nouvelle fausse identité à l’aéroport international de Koweït-city (Code KWI) par la piste 33L qui déroule ses 3.400 m de béton sous les roues du vol du soir arrivant de Bahreïn.

Ce qui est saisissant, ce sont les odeurs moites des effluves de pétrole sulfuré mélangé de loin en loin aux odeurs iodés de la mer toute proche et le ciel légèrement pollué des lumières des torchères d'une raffinerie située plus au sud.

Mais on s’y fait très vite jusqu’à les oublier.

En revanche, il fait chaud malgré la nuit dès que l’on sort des espaces clos sous « température dirigée ». Et du coup, on comprend mieux le port généralisé de la djellaba qui a la faculté de « voleter » au gré des déplacements, ce qui évite d’avoir trop chaud.

Son taxi, dont le chauffeur l’accueille d’un « salam aleykoum » qui signifie « que la paix soit sur vous », ils commencent toutes leurs conversations par cette formule, le dépose en moins d’une demi-heure au Carlton-Tower, son hôtel retenu depuis Londres, où il devra séjourner quelques jours.

 

Drôle d’idée ce nom que l’on retrouve un peu partout dans le monde quand il s’agit d’hôtel de luxe.

Étymologiquement, c’est un diminutif du prénom Carltet qui veut dire Charles. « Carl-Town » désignant la « Ville de Charles » en Anglais.

Rien de luxueux, pour un établissement qui est pourtant un quatre étoiles pas trop cher, propre et confortable, mais sans rien d’ostentatoire.

Trop tard pour un coup de fil à l’agence AFP locale où il est censé être employé, ou flâner jusqu’au port, d’autant que les températures fraîchissent et deviennent même agréables.

Il n’a plus qu’à se restaurer légèrement, boire du thé local, se doucher et récupérer du décalage horaire de son fantastique voyage… hors norme. 

 

C’est donc le lendemain qu’il croise le fameux « Johnny Walker », rencontré peu avant à San Francisco … enfin, des années plus tard !

C’est le même homme, en nettement plus jeune, sans ses rides profondes, plus svelte, mais armé de la même voix rocailleuse des plaines du middle-west.

Comme lui, il est affublé d’une casquette et d’un sac de photographe en bandoulière qui tangue et roule depuis l’épaule et comme lui, il « baguenaude ».

C’est effectivement à lui que Paul, qui l’a reconnu de loin, demande son chemin.

En fait, sur le coup et en se rapprochant, il a un doute, ne le reconnaît pas vraiment tellement il apparaît plus efflanqué qu’un quart de siècle plus tard.

Mais au son de sa voix, il n’y a plus de doute : c’est celui qu’il aura eu le malheur de croiser 25 ans plus tard à San Francisco, et à qui il doit ce voyage ahurissant dans son passé.

« L’AFP, je connais. Je suis photographe au « WP » (le Washington Post) Tu sais, le Watergate ! Tu as entendu parler, au moins ».

William River, alias « Johnny Walker », « presque que comme la marque de whisky, car moi j’ai un « y », pas « ie » », compte tenu de sa fabuleuse descente putative, telle une fougueuse « river » !

« – Mon nom est William. William sans « t ».

– Enchanté, moi c’est Gérard Dupont. William comment ?

– William, sans « t ».

– Mais, il n'y a pas de « t » à William !

– Je le sais ! Ça fait même deux fois que je te le dis ! »

Et le voilà parti dans un éclat de rire d'une de ses blagues qu’il est bien le seul à apprécier.

 

Ses bureaux ne sont pas loin et ils devisent de la situation politique actuelle.

« Oh, ici, ils sont tous en vacances. Il n’y a que les punis comme nous pour être consignés à la tâche. Moi, je pars faire des photos de la classe moyenne restée au turbin, dans le sud du pays, autour des raffineries. Et toi ! »

À lui, il n’allait pas lui dire tout de suite qu’il venait prendre des photos de l’invasion irakienne…

« – Je vais prendre des clichés des tours de la Liberté (les deux réservoirs d’eau douce qui dominent la ville) et faire du rab en prenant quelques shoots des lieux privilégiés du pays.

– Oh, ici, il n’y a rien. Même pas une montagne pour couper l’horizon. Mais si tu as le temps, va donc dans le désert te régaler des folies de l’émir… Il a fait peindre en vert des dunes le long de l’autoroute de l’aéroport !

– En vert ?

– Oui ! Une lubie. Ils ont tellement de pognon qu’ils ne savent plus comment le claquer ! »

Paul n’avait pas vu ça dans la nuit tombante d’hier.

 

« – Ah, méfie-toi de ta collègue Camille. Elle doit t’attendre.

– Et pour quelle raison je dois m’en méfier ?

– Elle a le feu aux miches. Pour le reste, elle n’est pas gâtée par la nature. Il ne faut donc jamais sortir sans être couvert !

De toute façon, elle n’a que quatre types d'orgasme !

– Ah oui, intéressant, et lesquels ? 

– L'orgasme positif, « oh oui, oh oui » … ;

L’orgasme négatif, « oh non, oh non » … ;

L’orgasme religieux, « oh mon Dieu ! Oh mon Dieu »… ;

Et l'orgasme simulé. Pour toi, ce sera : « oh, Gérard ! Oh Gérard ! »

Tu verras. »

Nouvel éclat de rire de « Johnny » !

Sympa, la présentation en pense Paul.

 

Camille, c’est effectivement tout un poème ! Elle t’accueille à l’étage des locaux de l’AFP en tchador et boubou en te faisant : « Oh ! Gérard Dupont ? » et elle se fige. « Je vous attendais : Excusez-moi de ma surprise, mais vous êtes exactement mon type d’homme ! C’est incroyable ! », fait-elle de sa voix nasillarde.

Gérard, enfin Paul, elle ne le sait pas, mais lui est père de famille, rangé des voitures et quasiment marié à la belle Florence et sa jambe toute neuve qui l’empêche encore de marcher…

Enfin quoique… en 1990, elle devait encore « faire bébé » dans les jupons de sa mère de la vie courante du moment.

Mais le pire, c’est quand elle retire son voile qui ne laisse que les yeux apparents et l’on comprend mieux l’avertissement de « Johnny Walker » de « ne jamais sortir sans être couvert », la locution anglaise de « never without being covered » ayant deux sens, masculin et féminin et il parlait « au féminin ». Une des carences de la langue de Shakespeare parmi d’autres.

Le tout sachant que l’épidémie de SIDA, démarrée au début des années 1970 aura pris un tour nouveau dans les années 90 avec les contaminations par transfusion sanguine, alors que jusque-là, elle était largement cantonnée aux milieux homosexuels, aux drogués et nettement moins largement aux actes hétérosexuels « non-protégés », un peu comme n’importe quelle MST.

Tout le drame de cette fille à l’allure pas très féminine, mais bon, et la voix nasillarde est qu’elle est affublée d’un « bec de lièvre » à peine réparé par la chirurgie corrective, tel qu’elle présente un nez écrasé et une absence curieuse, repoussante, de « marque des anges » sur la lèvre supérieure.

Un repoussoir, même dans le noir le plus profond… au toucher, quoi !

Et avec ça, elle ne zozote même pas mais nasillarde affreusement… 

 


« – Tu restes combien de temps avec nous Gérard ? » se reprend-elle en passant au tutoiement.
« – Le temps de quelques clichés et je rentre à Paris. Il faudrait entre-temps que je me familiarise un peu avec la ville et ses habitants et que je rencontre l’ambassadeur.
– L’ambassadeur, ça m’étonnerait, il est en vacances avec sa famille en métropole. Comme le chef d’antenne d’ici, notre boss direct. Nous, on assure la permanence.

Mais il faut que tu signales ton arrivée aux services de l’ambassade le plus tôt que tu pourras quand même.

Je te sers un thé ?

– Il n’y a rien de plus … fort dans ce pays ?

– Non, c’est interdit. Ici on applique la charia. Le coran « dur ». Les femmes sont voilées et ne sortent jamais seules sauf à être prise pour des putes. Si on te retrouve saoul sur la voie publique, t’es carrément mis au gnouf en vue de ta lapidation. On coupe la main des voleurs et on bastonne les femmes infidèles. »

Charmant pays que voilà : Heureusement qu’il ne compte pas s’attarder.

«  Quant aux gens, à cette époque, tu ne trouveras que des étrangers, ceux qui bossent. Des pakistanais, des palestiniens, des sri-lankais, des jordaniens. Y’en a même qui sont payés à balayer les autoroutes, c’est te dire.

Les koweïtiens, ils sont à l’abri dans leur air conditionné, au bureau, chez eux ou dans leur voiture et ne sortent que la nuit à pareille époque.

Ce sont des bédouins assis sur une éponge à pétrole que ça en pue toute la journée et quand il fait plus frais en hiver, ils n’ont qu’une hâte, c’est d’aller camper sous leur tente dans le désert avec leurs dromadaires.

– Et du café, c’est possible ? »

 

Paul apprend ainsi que tout ou presque est gratuit pour les citoyens koweïtiens : le téléphone, les études, même dans les universités étrangères, les soins. Il n’y a vraiment que l’eau qu’ils payent, la nourriture et parfois leur loyer, leur essence, mais ce n’est pas très cher.

« L’eau ! Il y a deux immenses citernes sur les tours de la liberté au nord de la ville. Elles ont été construites pour ça. Et deux usines de dessalement d’eau de mer au sud du pays. Et dire qu’il y a 30 ans, ils importaient encore leur eau douce depuis l’Irak par bateaux et camions citernes, paraît-il. Aujourd’hui, ils arrosent leurs jardins et même les pelouses des bas-côtés de leurs routes ! »

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/07/laudato-si-x.html


Chapitre précédent :

Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1991 (II)

 http://www.alerte-ethique.com/2017/07/voyage-temporel-retour-%C3%A0-kowe%C3%AFt-city-en-1991-ii.html

 

Dans le domaine du voyage temporel, les chapitres les plus intéressants du roman « Mains invisibles » sont :

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (1/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (2/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (3/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (4/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (5/5)

 

Voyage temporel et Service Action du futur (1/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (2/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (3/3)

 

Mains invisibles II : Haddock

 

Tandis que l’aventure temporel qui propulse le capitaine de frégate Paul de Bréveuil à Koweït-City au début de la guerre du Golfe est décrite dans les chapitres suivants du roman « Laudato si… » :

Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1990 (I)

Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1991 (II)

 


Aux plaisirs du palais - Acte III – Scène IV

 

Acte III – Scène IV

Aux plaisirs du palais – (Comédie dramatique en 3 actes et en prose !)

 

Avertissement : Ceci est une œuvre de totale fiction. Toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé, a fortiori à naître, ne peut qu’être pure coïncidence totalement fortuite, fruit de l’aléa propre au pur hasard. Tout rapprochement incongru relèverait donc de la plus haute fantaisie et son auteur se verrait impitoyablement poursuivi en justice pour répondre du préjudice qu’il aurait pu ainsi créer.

 

BM – Bé te voilà dans un drôle d’état, mon bichon. Baisse ton pantalon, s’il te plait.

EM – Tu as amené Bzzz tes jouets ?

BM – Allonge-toi sur le bureau, fesses à l’air. J’ai toujours sur moi tes médicaments, mon fouet et mon godemiché, ne t’en fais pas : ça va bien se passer.

EM – Ooooh Bzzz ma bibiche !

BM – Juste une petite crise. Mais faudrait pas que ça se renouvelle trop souvent. Si tu te laisses envahir par le stress et les émotions, ça pourrait devenir compliqué, je t’assure…

EM – Bzzz, je sais. Fais Bzzz vite !

BM – Une seconde, s’il te plait. Mets-toi en position.

(EM pousse son fauteuil présidentiel, face à la scène, s’allonge sur le bureau, imagine-ton fesses à l’air.

BM passe derrière lui après avoir déballé sa trousse à médicaments. Elle lui enfonce un suppositoire qu’elle va « pousser » avec le gode).

BM – Écarte un peu les jambes, s’il te plait. J’y vais … profond !

EM – Bzzz Oh oui ! Vas-y fort !

(Suivent une série de mouvements de va-et-vient qui secouent de façon grotesque le président qui râle de plus en plus fort…)

BM – Voilà ! C’est assez profond comme ça !

EM – Oh ma Bibi. Qu’est-ce que c’était bon. On remet ça ?

BM – Arrête. Tu es le président en exercice, alors au boulot.

EM – Mais et toi ? Tu sais bien que ça me met une trique…

BM – Moi ? Tu sais bien que ce qui compte pour moi c’est de te savoir heureux. Tu l’es, là ?

EM – Oui, très ! Tu te rends compte où nous sommes ?

BM – Bien sûr ! Tu le voulais, tu l’as ce fauteuil. Rhabille-toi et je te laisse travailler.

EM – Je me rhabille mais… je ne vais pas pouvoir marcher avec cette putain de gaule dans le caleçon.

(Claque, s’ouvre dans le mur un petit clapet où un bouton rouge clignote)

BM – Mais… On dirait que ça te fais de l’effet. Mais je ne comprends pas que tu te sois laissé submerger par le lyonnais tout-à-l’heure… Mais c’est quoi ça ?

EM – Quoi, ça ?

BM – Ce truc qui clignote dans le mur ?

EM – Ah ça… Le code nucléaire.

BM – Il y a la guerre ?

EM – Mais non pas tout de suite… Tu sais, Gérard, il avait l’air si touché par notre réussite.

BM – Rappelle-toi ce que je t’ai toujours dit : la tienne n’est pas la sienne ! Comme tous les autres que tu fréquentes depuis des années.

EM – Je sais, je sais.

(BM, après avoir rangé son « matériel », s’inquiète du nœud de cravate se son mari qu’elle remet en place avec soin).

BM – Bon, je te laisse.

EM – Non, pas maintenant. J’ai envie de toi.

BM – Non mais ça ne va pas, petit vicieux ! Pas ici !

EM – Mais si justement…

BM – Tu plaisantes : il peut y avoir des caméras, des micros…

EM – Mais non, absolument pas : il n’y a rien ! Viens !

BM – Non t’ai-je dit. Pas ici, pas maintenant ! On a 5 ans devant nous pour ça.

EM – 5 ans, ça va être long.

BM – Ce soir, dans tes appartements. Promis !

EM – Ce soir ? Tu promets ? Ça va être long !

BM – Tu es le meilleur. Tu le sais bien.

EM – Bon alors c’est moi qui te laisse. Tu es sage et tu gardes bien le bureau. Je reviens.

BM – Tu vas faire quoi ?

EM – Comme tu le dis ma Bibi, j’ai du travail. Faut que je voie mon chef d’état-major.

BM – Pense à en changer.

EM – Oui, je sais.

BM – Je fais monter mes enfants…

EM – Comme tu veux ! Bises ma Bibi. Et merci pour tes bons soins : ça va mieux.

BM – Pas de quoi ! Bise.

(EM sort de la pièce, un air satisfait sur le visage.

BM compose un numéro sur son portable).

BM – Vous montez, les trognons ? La voie est libre.

(Quelques instants passent ou BM examine en détail la pièce.

Elle examine au passage le contenu de la boîte à chaussures restée sur le bureau présidentiel et mire le bouton rouge qui persiste à clignoter accroché au mur de la pièce)

BM – Ah, eh bien ! Ils sont drôles les « secrets de la République ».

(Entrent SA, LA et TA).

BM – Ah mes chéris ! Ils vous ont laissé passer ?

TA – Oui maman. Comme tu as l’air heureuse ?

LA – Ravissante ! Et il va bien, beau-papa ?

SA – C’est cosy ici, dis donc !

BM – Ne dites pas de bêtises. Asseyez-vous. Vous voulez quelque chose à boire où à grignoter ?

(BM s’assied dans le fauteuil présidentiel et soulève un des combinés téléphoniques pendant que ses enfants prennent place.)

SA – Non merci. Je vais finir par être saoul à faire tous ces mélanges…

TA – Moi j’ai amené mon « eat-bag ». Tu crois que je peux en emporter à la maison ?

LA – Arrête Tiphaine ! On n’est pas là pour piller la cantine non plus.

SA – Il te va bien ce fauteuil, Maman !

BM – Je sais. Il est confortable en plus. Mais bon, ce n’est pas le mien et je n’en ai pas besoin non plus.

SA – Pour ?

LA – Pour en faire quoi ?

BM – Pour « mon bon plaisir », pardi, mes enfants !

TA – Ah maman ! Tu nous étonneras toujours, finalement…

BM – Et ce n’est pas fini. Vous allez voir ce que vous allez voir !

SA – Et quoi donc ? Tu t’intéresses à la politique, maintenant ?

BM – Non pas le moins du monde. C’est un jeu désuet, presque ringard. Tu le sais bien. Mais maintenant, pour compléter le tout, il faut engranger une chambre à la hauteur des ambitions de Manu. Et il va s’en occuper. Après, mais seulement après, je vais te transformer ce palais en palais des plaisirs.

TA – De tes « bons plaisirs ».

LA – Oui, de nos plaisirs !

BM – Et quels sont-ils, mes enfants ?

TA – Des teufs d’enfer !

BM – Oui, peut-être, mais à condition de rester discrets.

SA – Bof, avec la presse aux ordres de beau-papa… ce sera facile !

BM – Non, tout de même. Ne gâchons pas nos plaisirs et notre chance. On restera discret.

LA – Et comment ça ?

BM – Je n’ai pas encore tout visité. Mais il me semble possible dans cette grande baraque de trouver quelques lieux d’une absolue discrétion qui nous seront utiles.

SA – Et du personnel tout autant discret.

BM – Bien sûr mon garçon !

TA – Tu sais maman, qu’avant de devenir un palais présidentiel, c’était un hôtel particulier très chicos où se donnaient déjà de somptueuses fêtes pour la haute-société ?

LA – Et beau-papa, il va prendre ça comment ?

BM – Je le tiens comme ça, dans ma pogne !

SA – Par les roubignoles ?

BM – Seb ! Ne sois pas grossier, s’il te plaît. En plus ça ne te ressemble pas, tu le sais bien.

TA – C’est quoi cette boîte à chaussures, là ?

BM – Ah tiens, justement. Vous voulez découvrir les secrets de la République ?

(En chœur, les trois enfants de BM) : Oh oui !

BM – Vous me promettez de garder le secret le plus absolu ?

(En chœur, les trois enfants de BM) : Oh oui, bien sûr !

BM – Parce qu’il y a peut-être le code nucléaire.

SA – Passionnant ! On va pouvoir faire sauter la planète d’ici, dans un instant.

TA – Arrête, Seb ! Tu n’es vraiment pas drôle !

SA – Je plaisante, petit-sœur. Vas-y maman, montre-nous.

(BM ouvre la boîte à chaussures avec mille précautions)

LA – Bouououh ! (crie-t-elle très fort. Tout le monde fait un bond !)

BM – Mais que tu peux être bête, ma fille. Tu nous as fait peur !

(Les trois enfants de BM rient aux éclats)

LA – Alors ?

BM – Bé, je ne comprends pas…

SA – Quoi ?

BM – Regardez vous-mêmes.

SA – Mais c’est un gode ?

LA – Dingue ! Ça sert à quoi ?

TA – Arrête de jouer l’ingénue, Laurence, s’il te plaît !

BM – Les enfants, s’il vous plait…

SA – Et ça, c’est le pot de vaseline qui va avec ! Forts, les secrets de la République !

BM – Il doit y avoir une explication logique.

TA – Ça ne peut pas être ça, le code nucléaire…

BM – Je présume également.

SA – Et là, dans l’œuf Fabergé ?

LA – Et cette bille ?

SA – Attends, j’ouvre.

(SA se saisit de l’œuf Fabergé et l’ouvre. Il en extrait un petit bout de papier soigneusement plié, qu’il déplie).

SA – Je l’ai !

TA – Montre !

LA – On dirait un numéro de téléphone.

BM – Tu crois ?

SA – 07 et huit chiffres après, c’est probable.

TA – On essaye ?

BM – Non, non ! On va tomber sur un QG secret… J’ai peur !

TA – Arrête maman ! On dira que c’est une erreur.

SA – Mais oui. Une erreur. J’essaye !

BM – Non !

SA – Si !

(SA décroche un téléphone posé sur le bureau, mets le haut-parleur en marche et compose le numéro).

FH – Allo oui ?

SA – Bonsoir. C’est qui à l’appareil ?

FH – Mais c’est … moi !

BM – Raccroche Seb !

SA – Vous ? Vous qui ?

FH – Mais … Mais, c’est Emmanuel ? Déjà ? … Je ne suis pas encore … arrivé ! Un problème ?

SA – Emmanuel qui ?

FH – Déjà besoin de mes … conseils ?

BM – Raccroche !

SA – Emmanuel qui ?

FH – Mais enfin… mon successeur ! Vous êtes qui, vous ?

SA – Son beau-fils et vous l’ex ? C’est ça ?

FH – Mais parfaitement ! François Hollande. Mais … ce numéro devait rester secret à … son seul usage ! Je ne … comprends pas !

SA – Excusez-nous, nous ne savions pas. Mais puisque je vous ai en ligne, vous allez nous dire ce que c’est que cet attirail posé sur son bureau dans une boîte à chaussures.

FH – Demandez-le-lui … vous-même !

SA – La vaseline et le gode, je vois à peu près l’usage qu’on peut en faire, mais la bille de verre…

(FH part dans un rire sonore et bruyant)

FH – Excusez-moi … Vous me faites rire, jeune-homme ! Et je vous rappelle que vous n’avez pas à fouiller le … bureau présidentiel ! On m’a assez … reproché de laisser trainer des plans … d’assaut sous le nez de … journalistes ! Vous faites bien … pire.

BM – Raccroche !

(SA repose le combiné, coupant la communication).

SA – Dingue ça !

TA – Tu n’aurais pas dû appeler.

BM – Je vous l’avais dit…

LA – Et ça ? C’est quoi ?

(LA désigne le bouton rouge clignotant sur son support sorti du mur).

SA – Putain !

BM – Seb ! Tes gros-mots !

SA – C’est ça le bouton nucléaire !

TA – Hein ?

SA – Bé oui. Il n’y a rien dans la boîte à chaussures. En revanche, ça, c’est le bouton nucléaire !

LA – Tu es sûr ?

SA – Et quoi d’autre ?

BM – Je ne sais pas : le groom-service peut-être.

TA – Alors comme ça, ça tiendrait dans un seul bouton … ?

SA – Forcément !

BM – Bon les enfants, on a fait assez de bêtises comme ça aujourd’hui dans ce bureau. Alors on s’en va ! S’il vous plaît.

TA – Et si j’appuie dessus, qu’est-ce qui va se passer ?

LA – Tiphaine ! Arrête : tu me fais peur !

BM – Ma fille, ne touche pas à ça et sors de là. Vite s’il te plaît !

SA – Tiphaine. Ne fais pas ta gamine. Viens on se tire de là !

TA – Attends, il faut savoir !

(TA se jette dans un mouvement brusque et implusif vers le bouton rouge)

BM (dans un hurlement strident) – Noooooon Tiphaine !

LA – (paniquée) Arrête !

(Tiphaine appuie sur le bouton rouge qui s’éteint et le rideau tombe)

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/07/acte-iii-scene-iv.html

 


Ce début de quinquennat décoiffe.

 

Qu’est-ce qui restera le plus marquant ?

 

Les poignées de main viriles, qui marquent un début de recentrage de la politique extérieure du pays ou les mesures de réduction des déficits publics, avec tous ses « effets pervers », dont la récente démission du CEMA « Deux-Villes-Liées » que nous vous avions annoncée ?

Après tout, il n’y a pas de honte à mettre ses convictions (argumentées et raisonnées) en cohérence avec ses actes : Je l’ai déjà fait à plusieurs reprises et on se sent mieux… après.

À moins que ce soit l’organisation de la vie « politique » du pays qui semble se dessiner ?

Nous l’avions également évoquée encore plus récemment

À vrai dire, je n’en sais rien encore…

Mais ce qu’il y a de sûr, c’est que si « ça décoiffe », le droit pénal, lui, glisse petit-à-petit vers une « dictature-douce » qui ne le dit pas.

 

« Pénal » veut dire peine, punition. Tu es puni parce que tu as fait une action, une konnerie « interdite ». L’interdit est décidé par « l’autorité » et édicté dans une loi.

Et nul n’est censé ignorer la loi… au moins pénale.

Bon, d’accord, des discussions jésuitiques infinies ont été générées depuis des siècles sur l’objectif du « pénal » : S’agit-il de punir seulement ou de dissuader de devenir « punissable » ?

Probablement les deux.

Mais ne s’agit-il pas également de punir comme d’une repentance – la théorie chrétienne des cellules conventuelles – ou de protéger ?

Protéger qui ? Le pénitent et/ou « tous les autres » en écartant le « hors la loi » ?

La controverse doctrinale n’est toujours pas tranchée et évolue au fil du temps entre « réinsertion » et « écartement » plus ou moins définitif, entre « rémission » et « normalisation ».

 

Seulement voilà, le Sénat vient d’adopter le nouveau projet de loi antiterroriste, dans la nuit de mardi à mercredi 19 juillet. Avec ce texte, le gouvernement veut remplacer le régime exceptionnel de l’état d’urgence à partir du 1er novembre, en pérennisant et en inscrivant dans le droit commun certaines de ses mesures.

Aïe !

L’ensemble de la droite sénatoriale « Républicaine-démocrate » et centriste, majoritaire, mais aussi les sénateurs de « REM-même-pas-en-rêve » et ceux du RDSE, à majorité PRG – soit 229 élus – ont voté en faveur du texte, en première lecture.

Ouille, ouille !

En revanche 106 ont voté contre : Les « soces », les « Cocos-staliniens » et deux anciennes membres du groupe « écolologiste » désormais disparu.

Ah oui, quand même…

 

Du coup, on peut noter que ce texte pérennise le système de suivi des données des dossiers de passagers aériens (PNR) et autorise la création d’un nouveau traitement automatisé de données à caractère personnel pour les voyageurs de transports maritimes.

Il instaure également un nouveau cadre légal de surveillance des communications hertziennes et élargit les possibilités de contrôle dans les zones frontalières.

Le Sénat a même proposé des mécanismes d’évaluation et d’encadrement des associations de prévention et de lutte contre la radicalisation, et autorisé les agents des services de sécurité de la SNCF et de la RATP à transmettre en temps réel les images captées par leurs caméras individuelles lorsque leur sécurité est menacée.

Par ailleurs, le Sénat a validé des modifications apportées au projet de loi par sa commission des Lois, en mettant en avant la défense des libertés publiques.

Triste gag !…

Les sénateurs ont ainsi limité dans le temps, au 31 décembre 2021, l’application des dispositions qui autorisent les mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance et de procéder à des visites domiciliaires et des saisies : Le projet de loi initial, lui, ne fixait pas de date limite dans le temps.

De plus, il est prévu que chaque année, une évaluation devra l’utilité de ces mesures.

À suivre…

 

En revanche, prévus pour sécuriser des lieux potentiellement sous la menace d’actes terroristes, les périmètres de protection ont été circonscrits par la commission des Lois. Celle-ci a considéré que le risque devait être « actuel et sérieux » et les a donc encadrés plus strictement. Les sénateurs ont aussi renforcé les garanties relatives à la vie privée, professionnelle et familiale des personnes contrôlées au sein de ces périmètres.

De bonnes mesures ?

Pour plusieurs organisations, dont Amnesty International France, la Ligue des droits de l’Homme ou le syndicat de la magistrature (SM), mais aussi des personnalités comme le défenseur des droits « Jacquot All-Good » et le commissaire européen aux droits de l’Homme, ce n’est pas le cas.

Pourtant la menace terroriste « est là, toujours prégnante », répond le ministre de l’intérieur « Gégé-la-Colombe ».

« Nous voulons sortir de l’état d'urgence, mais nous ne pouvons le faire sans adapter notre dispositif de lutte contre le terrorisme », a-t-il déclaré.

On veut bien le croire : Il en va de la sécurité publique, priorité des priorités, notamment parce qu’il s’agit de quoi ?

Pour un juriste bien-né, il s’agit ni plus ni moins d’une contamination du système pénal qui plus est, représentant un risque de « despotisme doux ».

Ce n’est pas moi qui le dit (je parlerai plutôt et naturellement comme « Vlad » de « dictature-douce ») : « Si on éprouve de fortes réticences, c'est que, tout en annonçant l’adoption de “nouveaux instruments permanents de prévention et de lutte contre le terrorisme”, le projet de loi automatise les instruments de prévention ».

Et de préciser : « Certes, la prévention est nécessaire et doit être renforcée face aux fureurs terroristes, mais la séparer de la punition pour en faire un objectif répressif en soi marque une rupture, conduisant d'une société de responsabilité à une société de suspicion».

Bien vu !

Tous coupables, jusqu’à preuve du contraire, alors que la loi présume, même « au civil » et dans les affaires, même chez le fisc, demain encore mieux avec le futur « droit à l’erreur », toujours et partout la « bonne foi »… jusqu’à preuve du contraire !

Sacré renversement des présomptions à venir, d’autant plus en matière « pénale ».

« Cette rupture (…) est consommée dès lors que la punition n’est plus l’objectif d’un droit que l’on persiste à nommer « pénal », alors qu’il tend vers des mesures qui sont imposées à une personne non pas pour les punir d’un crime qu’elle a commis, mais pour prévenir ceux qu’elle pourrait commettre ».

C’est du « délit de sale-gueule », même pas « d’intention », généralisé…

 

Vous me direz – comme ma « petite-sœur » que si elle n’existait pas, il faudrait l’inventer quand même… – que puisque vous n’avez rien fait de répréhensible, vous ne craignez rien.

Erreur funeste : Ce n’est pas parce que vous n’avez (encore) rien fait que vous ne ferez jamais rien, tiens donc !

C’est ça la nouvelle « logique » pénale qui a été votée.

Et ce n’est pas pour rien que plus de 500 chercheurs et universitaires ont signé un appel dénonçant une « régression de l’État de droit ».

Mais la rupture opérée par le projet de loi est « aussi politique », car « l’extension de la punition de la prévention » invite « à affaiblir la garantie judiciaire », analyse-t-on également.

 

« Même limitées au terrorisme, des mesures telles que l’assignation à résidence, les visites, perquisitions et saisies administratives, les périmètres de sécurité ou la fermeture administrative de lieux de culte pourraient être décidées, comme en état d'urgence, par le ministre de l’Intérieur ou le préfet », rappelle-t-on.

« L’ajout d’une référence au juge des libertés et de la détention (JLD) ne suffit pas au rééquilibrage » : Lui n’est de toute façon pas compétent pour autre chose que les portes des prisons et maisons d’arrêt.

« En somme, il est nécessaire de lever l’état d’urgence, mais il ne serait ni légitime ni d’ailleurs efficace de le remplacer par une contamination permanente du système pénal » qui pointe, avec finalement le risque d’aboutir à un « despotisme doux ».

 

Personnellement, je me pose une autre question (puisque le despotisme est déjà en place,comme on l’a vu mardi dernier, même si c’est insidieux).

En effet, j’ai noté comme vous que les presque 700 mesures prises jusque-là par les préfets dans le cadre de l’état d’urgence visaient finalement moins que quelques poignées de « terroristes en puissance ».

Pis que ça, ça n’a pas empêché, en aucune manière, la réalisation d’attentats, plus ou moins réussis, dont on vient spectaculairement de « festoyer » celui de Nice d’il y a un an, et dont la dernière tentative remonte à seulement quelques semaines sur les Champs-Élysées.

Alors si, on nous raconte à qui veut l’entendre, que plusieurs dizaines d’attentats ont été déjoués depuis, dont celui de la voiture garée à proximité de Notre-Dame (qui avait bien des bombonnes de gaz, mais pas de détonateur), d’ailleurs lieu ou un militaire a été agressé à coups de marteau devant un parterre de touristes des mieux-venus, on ne peut que s’interroger sur la pertinence du « bidule »…

Bref, ça n’empêche pas grand-chose, même si on veut bien admettre l’inverse : Après tout, l’État est dans son rôle et il a besoin de moyens !

 

Faut-il croire que les moyens sont insuffisants pour en revenir une quatrième fois à de nouveaux textes ?

Faut-il croire que les moyens militaires sont « bien dimensionnés » alors qu’on réduit les budgets ?

 

Croyez ce que vous voulez, la vraie question – celle que je me pose – c’est une fois que si le terrorisme, qui vient de gagner la première manche, à savoir la réduction drastique, jusque dans la loi votée, de vos libertés publiques, fondamentales jusque dans votre constitution, passe de nouveau à l’offensive en divers attentats « low-cost », c’est quoi l’étape répressive suivante ?

L’état de siège ?

La loi martiale ?

Le couvre-feu généralisé ?

Magnifique perspective pour cette Nation qui se veut éclairer l’univers entier des mille feux de ses « Lumières »…

 

Accessoirement – mais vous n’êtes pas obligé de lire jusque-là – n’est-ce finalement pas un « plan diabolique » qui se met tout doucement en place ?

Vous vous souvenez du « 1984 » d’Orwell, naturellement. L’hystérie utopique de toute une population, sans exception, mise sous contrôle de « l’autorité »…

Ce plan de mise sous tutelle de la Liberté de chacun, de penser, de le dire, de l’enrichir…

Eh bien, si ce n’est sûrement pas ça – quel procès d’intention ! – ça y ressemble comme deux gouttes d’eau issues de la même rivière.

Finalement, on pourrait même en penser qu’entre la « peste-blonde » et « Mak-Rond », il n’y a que la méthode qui diffère.

Là au moins, la grenouille ne va pas sauter hors de sa casserole tout de suite, puisqu’elle n’est pas encore brûlée : Elle cuit seulement à petit feu, mijote tranquillement, sans s’en rendre compte.

Superbe, non ?

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/07/ce-debut-de-quinquennat-decoiffe.html

 


« Les milliards disparus de la Division Daguet » en langue arabe

 

Vous trouverez ci-dessous un premier article en langue arabe qui présente le détournement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991.

 

Ce texte est issu de plusieurs conversations et reprend des informations disponibles en français sur le site « alerte éthique » notamment dans le billet « Les milliards disparus de la Division Daguet ».

 

Il est disponible sur le site ahewar.org sous le titre :

موريس صليبا - من اختلس مليارات دول الخليج التي دفعت إلى فرنسا بعد ...

Ce qui signifie : « Les milliards payés par les pays du Golfe après la libération du Koweït à la France ont-ils été détournés ? »

 

La référence internétique en français est :

www.ahewar.org/debat/show.art.asp?aid=565790

 

Bonne lecture !...

Jean-Charles Duboc

 

 

 

من اختلس مليارات دول الخليج التي دفعت إلى فرنسا بعد تحرير الكويت؟

 


موريس صليبا 
الحوار المتمدن-العدد: 5584 - 2017 / 7 / 18 - 19:21 
المحور: مقابلات و حوارات 
     
 

حوار مع "جان-شارل ديبوك"(Jean-Charles Duboc)

خلال السنوات العشرين الأخيرة تكاثرت إشاعات في فرنسا، خاصّة في الدوائر الرسميّة حول اختفاء المبالغ الضخمة التي رصدتها دول الخليج وسدّدتها لهذا البلد كتعويض ومكافأة لمشاركة قوّاتها في تحرير الكويت من الإحتلال العراقي عام 1991. فنادرا ما كانت الصحافة ووسائل الإعلام الأخرى تهتمّ بهذا الأمر أو تجري تحقيقات بشأنه. لذلك مرّت السنوات وكأنّ شيئا لم يحدث. فهناك صمت رهيب مطبق خيّم على هذه القضيّة منذ البداية. فهل وراء ذلك سرّ أو بالأحرى أسرار غامضة لم يكشف عنها النقاب أو يحظّر البحث عن خفاياها؟ 

منذ فترة وجيزة، شاءت الصدف أن ألتقيت في مناسبة إجتماعيّة بربّان طائرة سابق كان يعمل قبل إحالته إلى التقاعد على متن شركة الخطوط الجويّة الفرنسيّة المعروفة بـ((آر فرانس)) ويعرف العالم العربيّ جيّدا، كما تسنّى له أن يعمل سابقا طيّارا في شركة الطيران الملكيّة المغربيّة وأن يعيش فترة من حياته في المغرب. فهو يعرف العالم العربيّ والإسلاميّ أفضل بكثير من العرب والمسلمين.

خلال هذا اللقاء علمت من هذا المواطن الفرنسيّ، واسمه "جان-شارل ديبوك"(
Jean-Charles Dubok)، بأنّه يناضل منذ أكثر من عشرين سنة لكشف خفايا المليارات التي دفعتها دول الخليج إلى فرنسا والتي لم ييرز لها أيّ أثر في المحاسبة العامّة ولا في أي من وزارتي المال أو الدفاع. وقد أخبرني أنّه بعد مثابرة طويلة وشاقّة في البحث والتنقيب وجمع مختلف الوثائق، أصدر كتابا بالفرنسيّة يوزّع عبر "أمازون"، بعنوان : ((مليارات "فرقة داغات" المفقودة)) – [Les milliards disparus de la division Daguet]. فكان الهدف من ذلك إثارة الموضوع وإطلاع الهيئات الرسميّة والرأي العام على هذه القضيّة الدقيقة والحسّاسة والخطيرة، بحثا عن مصير هذه الأموال ومعرفة من اختلسها وكيفيّة اختفائها. إضافة إلى ذلك اعلمني بنشره دوريّا على شبكة الإنترنات وثائق وتقارير عن كلّ الأنشطة والإتّصالات التي يجريها منذ أكثر من عشرين سنة مع المسؤولين، بما فيها الرسائل التي يوجّهها إلى رؤساء الجمهوريّة والوزراء المختصّين بهذا الأمر. 

في البداية أثار هذا الأمر لديّ دهشة واستغرابا وأيضا شكوكا، فلم أعره للتوّ أيّ اهتمام إذ لم أقتنع كثيرا بصحّة الخبر، بسبب مرور الزمن وعدم إثارة الأمر في وسائل الإعلام. ولكن بعد فترة من الوقت فكّرت طويلا بالأمر، فتناقشت حول هذا الموضوع مع بعض الأشخاص المطّلعين والمدركين لخفايا الأمور، فأدركت أن لا دخان دون نار. 

هنا ثارت الحشريّة لديّ، فحاولت الإتّصال بالسيّد ((ديبوك)) لمناقشة الموضوع معه مجدّدا. كما سألته إن كان يقبل بإجراء مقابلة حول ذلك والسماح لي بنشرها باللغة العربيّة بغية إعلام القارئ العربيّ والمسؤولين في دول الخليج عن مصير هذه القضيّة وخفاياها، والتي من المحتمل جدّا أن لا تكون الأولى ولا الأخيرة على هذا المستوى. فرحّب بكل سرور ودون تردّد.

لذا يسعدني اليوم إطلاع القارئ العربيّ على هذه المقابلة ونشرها على صفحات هذا الموقع الرائع، فاتحا المجال لوسائل الإعلام العربيّة المرئيّة وغيرها لتركيز الإهتمام على هذه القضيّة والإسهام في تسليط الضوء لتفكيك ألغاظها الغامضة والخفيّة. 


س- سيّدي، أشكركم بادئ ذي بدء على قبولكم إجراء هذه المقابلة والجواب عن أسئلتنا. يبدو أنّ الراي العام في العالم العربي لم يسمع قطّ بهذه القضيّة ولم تتحدّث وسائل الإعلام العربيّة عنها إطلاقا. فهل لكم أن تشرحوا لنا بدايتها وتوضيح معالمها كي يطّلع قرّاء العربيّة على شيء من تفاصيلها؟

جان-شارل ديبوك (ج ش د )- شكرا لكم على الإهتمام بهذا الأمر الذي طال أمده ولم يكشف النقاب بعد عن خفاياه. يتلخّص الموضوع بكل بساطة حول دفع دول الخليج، بما فيهم الكويت والإمارات والسعوديّة مبالغ طائلة إلى دول التحالف التي أسهمت قوّاتها المسلّحة في تحرير الكويت بعد احتلاله عام 1991 من قبل القوّات المسلّحة العراقيّة.

س- ما هو دليلكم على ذلك، وبالتالي ما هي المبالغ التي دفعت إلى هذه الدول؟

ج ش د - الأدلّة واضحة. من حيث المبدأ، تعرفون جيّدا أنّه من المستبعد جدّا أن ترسل، دول حليفة أو صديقة، دون أيّ مقابل، جيوشا جرّارة وسلاحا جوّيّا وعتادا عسكريّا متطوّرا إلى منطقة بعيدة عنها في سبيل تحرير بلد ما من احتلال جيوش بلد مجاور له. 
ومن حيث الواقع، الأمر واضح للغاية. فقد نشرت معلومات في الصحافة تفيد بدفع مبالغ طائلة إلى الدول التي شاركت قوّاتها في تلك الحرب التي عرفت باسم (عاصفة الصحراء). كما صدرت تصريحات عن مسؤولين كبار بهذا الخصوص.

س- أيّة صحافة نشرت ذلك؟

ج ش د - في فرنسا، نشرت أسبوعيّة (الكورياه إنترناسيونال) [
Courrier International] في عددها الصادر بتاريخ 2 ديسمبر 1998، خبرا يفيد بما يلي: ((بشأن التعويضات التي دفعت مقابل الكلفة العسكريّة في ما عرف بـ (عاصفة الصحراء)، فقد تسلّمت الولايات المتحدة من الكويت 13،5 مليار دولار، والمملكة المتّحدة 1،4 مليار دولار، وتركيّا 1،4 مليار دولار، ومصر 970 مليون دولار، والزايير 20 مليون دولار. وهناك 6،89 مليار دولار دفعت "كأكلاف غير عاديّة وللأمور الطارئة. وقد ذكرت هذه الأسبوعيّة أنّ دولة الإمارات العربيّة المتّحدة دفعت لفرنسا أكثر من مليار دولار)).

س- هل هذا هو المصدر الوحيد الذي اعتمدتم عليه لإثبات ذلك؟

ج ش د - كلاّ. هناك جريدة (نيويورك تايمز) [
New York Times] الأميركيّة نشرت قبل ذلك مقالا في شهر سبتمبر 1992، جاء فيه ما يلي:
((تسرّب خبر من إجتماع للبنوك المركزيّة في دولة الإمارات العربيّة المتّحدة، يقول، إضافة إلى ذلك، إنّ حكومات المملكة العربيّة السعوديّة والكويت والإمارات في الخليج، دفعت 84 مليار دولار مباشرة إلى الولايات المتّحدة، وبريطانيا وفرنسا كتعويضات عن الأكلاف العسكريّة.))
إليكم النصّ بالإنكليزيّة كما جاء في تلك الصحيفة: 
«
The report, released at a central bankers’ meeting in the United Arab Emirates, said that in addition, the governments of Saudi Arabia, Kuwait and the Gulf Emirates made -$-84 billion in -dir-ect payments to the United States, Britain and France for military expenses... » 
فاستنادا إلى ما نشرته بعض المواقع الأميريكيّة، وصلت كلفة حرب الخليج عام ،1991 إلى 84 مليار دولار، دفع منها 61 مليار دولار للولايات المتّحدة، و23 مليار دولار إلى كلّ من بريطانيا وفرنسا. وبما أنّ عدد الجنود البريطانيّين الذين شاركوا في تلك الحرب بلغ ضعفي عدد الجنود الفرنسيّين، يتّضح أنّ قيمة التعويضات التي حوّلت لصالح بلدنا فرنسا، تبلغ سبعة مليارات!... وإذا أردنا تقيّيمها مع مرور الزمن، فستصل حدود هذه الكميّة إلى 15 مليار دولار تقريبا اليوم.

س- هل أنتم متأكّدون من أنّ فرنسا لم تتسلّم إطلاقا أيّة مبالغ من دول الخليج لقاء مشاركتها في حرب تحرير الكويت؟

ج ش د - نعم وهناك مؤشّرات كثيرة على ذلك، خاصّة عدم وجود أثر حسّي لأيّ حوالات ماليّة في الخزانة العامّة. 

س- من هو برأيكم المسؤول الذي يقف وراء عمليّة الإختلاس هذه؟ 

ج ش د – أنا متأكّد من أن رئيس الجمهوريّة آنذاك، ((فرانسوا ميتران)) [
François Mitterand]، وأعوانه هم الذين تدبّروا الأمر وخطّطوا لتنفيذ عمليّة إخفاء هذه الأموال.

س- هذا إتّهام خطير! هل طالب أحد المسؤولين السياسيّين بالكشف عن هذا الأمر وهل لديكم ما يثبت ذلك؟

ج ش د - عندما علمت أن ((فرانسوا ميتران)) اختلس تعويضات حرب الخايج عام 1991 التي دفعتها دول الخليج لفرنسا، تبيّن لي أن الكيل قد طفح ولم يعد بوسعي السكوت عن هكذا فضائح. فقد تجاوز غياب المسؤولية ومستوى السفالة كل الحدود. لذا قررت المباشرة عمليّا بفضحها والتصدّي لها بصورة شرعيّة، بعكس حكّامنا الذين يعتبرون أنفسهم بمنأى عن كل قانون.

س- وكيف تسنّى لكم معرفة ذلك والتحقّق من هذا الأمر؟

ج ش د - بحكم مهنتي وأنشطتي المتعدّدة، تمكّنت من الإطلاع على ملفّات ساخنة، إن لم نقل، مفجّرة للفضائح. 
في أواخر نوفمبر عام 1997، وخلال توقّفي غالبا كربّان طائرة في بعض مدن الشرق الأوسط، علمت أن رئيس الجمهوريّة الفرنسيّة فرانسوا ميتران هو الذي اختلس أموال كلفة مشاركة الجيش الفرنسي في حرب الكويت، وهي أموال دفعتها دول الخليج إلى فرنسا عام 1991. 
في بداية شهر ديسمبر 1998، خلال غداء في نادي اليخوت الفرنسي مع ضابط كبير في سلاح الجوّ برفقة إختصاصيّين في محرّكات الدفع الحديثة، تأكدت أثناء المناقشات التي تعرّضنا لها،إلى صحّة اختلاس تلك الأموال، التي كانت قيادة أركان الجيش على علم بها. 
إضافة إلى ذلك، أجريت تحقيقا آخر لدى المسؤولين الكبار في حزب "التجمّع من أجل الجمهوريّة"(
RPR) ، وهو حزب كنت عضوا فيه، وقد تمّ التأكيد بشكل نهائي حول حدوث عملية الإختلاس. 

س- على أثر ذلك، ما هي الخطوات العمليّة التي قمتم بها لنزع القناع عن هذه العمليّة؟ 

ج ش د - في البداية توجّهت في شهر يناير من العام 1998 وبدعم من شخصيّات وهيئات مختلفة، إلى ((مفرزة المراقبة والمباحث)) في مدينة - لو هافر" - (
Le Havre)، وهي مفرزة تابعة لـ(لمديريّة الوطنيّة للتحقيقات الضريبيّة)، وأطلعتهم على عملية إختلاس المال العام هذه، بالإستناد إلى المعلومات التي كانت متوفّرة لديّ، تفيد بأنّ كميّة الأموال المختلسة تجاوزت عدّة مليارات من الدولارات. 

س- بعد تلك الخطوة التي قمتم بها، هل تحرّك المسؤولون وقاموا بإجراء أيّ تحقيق حول هذه القضيّة؟ 

ج ش د - في الحقيقة لا أدري ماذا جرى إذ لم أتلقّ اي جواب من الهيئات المعنيّة. لذلك أخذت أوجّه كتابا رسميّا إلى كلّ وزير يتسلّم حقيبة المال الفرنسيّ للسؤال عن مسار عمليّة التحقيق الضريبي التي أطلقت حول هذه الفضيحة. ولكن بقيت كلّ المحاولات عقيمة. فلا جواب من أحد.

س- كيف تفسّرون سكوت المسؤولين عن هذه القضيّة رغم كلّ هذه المراسىلات والإتّهامات الخطيرة؟ 

ج ش د - هناك احتمال واحد، أعتقد أنّ سكوتهم يعني محاولة عدم إثارة فضيحة كبيرة على مستوى كبار المسؤولين في الدولة، والتي شارك فيها أو تواطأ عدد كبير من المسؤولين من مختلف الأحزاب في إخفائها. ولو لم يكن الحال هكذا، لقامت النيابة العامّة القضائيّة وطالبت بمحاكمتي وتقديمي إلى المحاكم بحجّة تلفيق اخبار كاذبة تسيء إلى سمعة الدولة وتطعن في كرامة كبار المسؤولين فيها. 

س- هل يئستم من كلّ هذه المحاولات أم واصلتم الجهاد؟

ج ش د - كلاّ، لم أيأس بل كشفت عن هذه القضيّة في رسالة إلى السيد "تياري بريتون" (
Thierry Breton)، وزير الإقتصاد والمال والصناعة آنذاك، وذلك في شهر أبريل 2006. ونشرتها على موقع(Euroclippers) تحت عنوان - الإشتراكيّة والفساد - (Socialisme et corruption). 

س- ماذا قلتم للوزير في تلك الرسالة؟

ج ش د - عرضت فيها الحملة التي قمت بها حتّى الآن، دون حذف أو إضافة شيء جديد عليها بعد ثماني سنوات من البحث والتوثيق عن الإختلاس المروّع جدّا للمال العام، أيّ تعويضات حرب الخليج العائدة لفرنسا وللجنود الفرنسيّين الذين شاركوا فيها. فقد قلت له حرفيّا: [بما أنّني أعلمت سابقا دوائر وزارتكم، أرى من واجبي الآن أيضا مواصلة العمل والتحرّك من جديد كي تتطلّعوا على الوثائق المتعلّقة بعمليّة اختلاس الأموال العامّة المشار إليها. 
[بدأت العمليّة عندما أطلعني مخبر (مكتوم الإسم) على هذه القضيّة في شهر نوفمبر 1997، مؤكّدا لي أنّ تعويضات حرب الخليج العائدة لفرنسا إختلسها - فرانسوا ميتران -، رئيس الجمهوريّة. آنذاك كنت طيّارا في شركة الخطوط الجويّة الفرنسيّة وكنت أقود غالبا طائرة
B747 كارغو إلى دُبيّ وأبو ضبي والدوحة. 
[أذكّركم بالتعويضات التي دفعت مقابل الكلفة العسكريّة في ما عرف بـ (عاصفة الصحراء). فقد تسلّمت الولايات المتحدة من الكويت 13،5 مليار دولار، والمملكة المتّحدة 1،4 مليار دولار، وتركيّا 1،4 مليار دولار، ومصر 970 مليون دولار، والزايير 20 مليون دولار. وهناك 6،89 مليار دولار دفعت "كأكلاف غير عاديّة وللأمور الطارئة. وقد ذكرت الصحافة آنذاك أنّ دولة الإمارات العربيّة المتّحدة دفعت لفرنسا أكثر من مليار دولار (المرجع:
Courrier International, 29 novembre – 2 décembre 1998)
بعدما مررت في مرحلة تشكيك بهذا الأمر، تمكّنت من الحصول على تأكيد قاطع له من أعلى المستويات في قيادة أركان الجيش الفرنسيّ. 
[فبحكم نشاطي المهني والجمعيّاتي، توفّرت لديّ إمكانيّة الإتّصال بكبار المسؤولين في البحريّة الفرنسيّ وفي قيادة طيران سلاح الجوّ الفرنسيّ. 
[في بداية شهر يناير 1998، حصلت على تأكيد إضافيّ حول عمليّة الإختلاس هذه من قبل "حزب التجمّع من أجل الديموقراطيّة" الذي كنت عضوا فيه.
[فكبار الضبّاط وقيادات الحزب ذهلوا جدّا من تلك الفضيحة. فإذا كانت كميّة المال المختلس بهذه الضخامة، فلا يمكن التغاضي عنها ولا السكوت عن هكذا جريمة أخلاقية، علما أن هذه الأموال مرتبطة بدماء جنودنا ومن المفترض اعتبارها مقدّسة...] 

س- عفوا، ألا تعتبرون هذه الخطوة نوعا من الوشاية؟ 

ج ش د - كلاّ،لقد سمّيت ذلك إنذارا أخلاقيّا. لذا اضفت في رسالتي إلى الوزير ما يلي: 
[استنادا إلى الثوابت المؤكدة لعمليّة اختلاس الأموال، قررت، مع شخص آخر، السيّد
X التنديد بها وإبلاغ وزارة الماليّة وبالتالي إطلاق ما يسمّى بعمليّة ((الإنذار الأخلاقيّ)) ]

س- ماذا تعني عمليّة ((الإنذار الأخلاقيّ)) ؟

ج ش د - هذا ما أوضحته أيضا في رسالتي إلى الوزير إذ قلت: 
[الإنذار الأخلاقي هو نقيض الوشاية، فهو يسمح للفرد بمراقبة المسؤول عن شركة أو مؤسسة خاصّة أو عامّة كالدولة مثلا. كما يسمح من خلال مراقبة المسؤولين الإسهام في تحسين سير العمل الديمقراطي وإدارة سليمة للشركات، وذلك لأنّ الغاية الحقيقيّة من النظام الديمقراطي تقضي بإعطاء المواطن أو العامل أو الموظّف، إمكانية اختيار مسؤول يفكّر ويقرّر لصالحه.]

س- إذا، إعتمدتم على هذا المبدأ للطعن في هذه العملية والمطالبة بتحقيق قانوني لمعرفة خفاياها؟

ج ش د - نعم، وهذا من حقّ كلّ مواطن أن يمارسه، بهدف منع اختلاسات المال العام. 

س- هل ذكرتم للوزير مختلف الإتّصالات التي قمتم بها حتى ذلك الحين؟ 

ج ش د - حتما، لقد سردت له كلّ التفاصيل وكل الإتّصالات التي أجريتها مع المسؤولين الرسميّين، خاصّة وزراء المال السابقين، مع تاريخ الرسائل التي وجّهتها إليهم. 

س- ألم تؤدّي إطلاقا هذه الحملة الإنذاريّة التي تقومون بها للكشف عن هذه القضيّة إلى إنعكاسات أو تحرّكات من قبل المسؤولين؟

ج ش د - طبعا، كشف التحقيق عن مدى سؤ العمل في كيفيّة معالجة الأمور من قبل المسؤولين، وهذا ما ذكرته حرفيّا في رسالتي للوزير، وذلك إستنادا إلى ما أبلغني إيّاه في 29 يناير 2001، ضابط من وزارة الدفاع الوطنيّ، وبحضور ممثّل عن المديريّة العامّة للضرائب، بأنّه كنتيجة لمختلف الرسائل التي وجّهتها إلى المسؤولين،قال لي حرفيّا: ((بعد فتح تحقيق بالأمر ومراجعة دقيقة في ديوان المحاسبة الخاصّ بوزارة الدفاع، جرى التأكّد أنّه لم تدفع أيّة تعويضات لفرنسا مقابل مشاركتها في حرب الخليج ...))

س- لأوّل مرّة يتم الإعلان عن هذه القضيّة أمام العالم العربيّ. هل تعتقدون أنّ دول الخليج التي دفعت أكلاف حرب ((عاصفة الصحراء)) تستطيع اليوم أن تساهم في رفع الغطاء عن هذه القضيّة والإعتراف العلني بأنّها دفعت فعلا كلفة تلك الحرب وتحديد كيفيّة الدفع والتعريف بالمسؤولين الذين قبضوا المبالغ وبأي طريقة؟ 

ج ش د - أولا، أنا لست الوحيد الذي يطالب بالكشف عن حقيقة هذه القضيّة. في خريف 2015 وجّه ثمانية نوّاب أسئلة واضحة إلى وزير الدفاع الفرنسيّ حول هذا الموضوع. وفي الفترة الأخيرة وجّه أحد الجنود السابقين الذين شاركوا في حرب الخليج وفي إطار ما عُرف بـ "فرقة داغات" العسكريّة، واسمه ((آتاما تويغازيال)) [
Atama Teugasiale] كتابا إلى كلّ من رئيس الجمهوريّة المنتخب، ((ايمانويال ماكرون)) ورئيس الحكومة ووزير الدفاع، جاء فيها: ((,,, أمام مختلف إساءة التعاطي التي كشف عنها حول التعويضات والمكافآت العائدة لفرقة "داغات" التي شاركت في حرب الخليج، وإيمانا بالقيم الجمهوريّة، واحتراما لذكرى رفاقي المتوفين والجرحى والمتقاعدين والذين ما زالوا في الخدمة، أطلب من فخامتكم تشكيل لجنة نيابيّة للتحقيق في اختلاس الأموال العامّة والكشف عن فشل الدولة في الوصول إلى ذلك. فالاعتراف سيسمح بدفع تعويضات أقلّه للجنود المصابين بـ"متلازمة حرب الخايج" [Pathologie du syndrome du Golfe] )). وهناك أيضا جنود آخرون طالبوا سابقا رؤوساء الجمهوريّة والمسؤولين السياسيّين بالكشف عن هذا الأمر. 

س- هل تعتقدون أنّ النقاب سيكشف يوما عن هذه القضيّة وتستعيد الدولة المبالغ المختفية؟

ج ش د - لا أستطيع الجواب بالتأكيد عن هذا السؤال. غير أنّني أتمنّى أن يكون الإفتراض الذي تحدّث عنه السيّد (
(I-Cube)) في روايته « Opération Juliette-Siéra » أكيدا أو ممكنا. فهو يشير إلى أنّ قسما منها قد جرى أستعادته وإدخاله في "القرض الكبير لعام 2010" الذي أنشأه الرئيس الأسبق "نيقولا ساركوزي". هل هذا صحيح؟ لا أعلم بالتأكيد. فهناك احتمال كبير أن تقوم الدولة بتمريرهذه القضيّة، بشكل أو بآخر، تحاشيا لفضيحة كبيرة أمام الرأي العام والعالم أجمع. 

س- ولكن لم تجيبون بعد عن سؤالي: هل تعتقدون أنّ كل هذه الجهود التي تبذلونها ستشكّل في النهاية معركة خاسرة مسبقا؟ هل تستطيعون مناطحة الدولة ومؤسّساتها وإمكانياتها الضخمة؟ ما قيمة عمل الفرد أمام جبروت الدولة؟

ج ش د - لا يهمّني أن تكون المعركة خاسرة مسبقا أم لا. إنّ التّحدّي هنا يتجاوز قضيّة إختلاس الأموال العامّة. هذه القضيّة كشفت بنظري التحدّي الكبير الذي يواجه مسار العمل الديمقراطي في ظلّ نظامنا السياسيّ الحاليّ. فلا يستطيع النظام الديمقراطي أن يعمل بسلامة دون وجود سلطة مضادة وإعلام جريء وحوارات عامّة مفتوحة. وفي غياب ذلك، يشرّع الباب واسعا لبروز نظام توتاليتاري جديد، وفقدان الحريّات العامّة، وانهيار النظام الإقتصاديّ والماليّ. لذلك أعتبر أن النضال في سبيل فضح هذه القضيّة أمام الرأي العام أمر ضروريّ وحيويّ لبلادنا ولمؤسّساتنا حتّى وإن كان صعبا ومؤلما ومحرجا. 

س- لأوّل مرّة يتم الإعلان عن هذه القضيّة أمام العالم العربيّ. هل تعتقدون أنّ دول الخليج التي دفعت أكلاف حرب ((عاصفة الصحراء)) تستطيع اليوم أن تساهم في رفع الغطاء عن هذه القضيّة والإعتراف العلني بأنّها دفعت فعلا كلفة تلك الحرب وتحدّد كيفيّة الدفع وتكشف عن المسؤولين الذين قبضوا المبالغ وبأي طريقة؟

ج ش د - في الواقع، أعترف بأنّ هذه القضيّة يجري الحديث عنها لأوّل مرّة في الصحافة العربيّة، والفضل يعود لكم ولشجاعتكم على إجراء هذه المقابلة معي. لذلك أشكركم وأشكر مسبقا الموقع الإلكتروني الذي سينشرها. 
أمّا المبالغ التي دفعت لدول التحالف فيمكن البحث والكشف عنها بشكل رسميّ وعلنيّ. فهناك مصادر عديدة يمكن العودة إليها، مثل ((نيويورك تايمز)) في عددها الصادر في 8 سبتمبرعام 1992، وكذلك مراجعة ((التقرير العربي الإقتصادي)) [
Arab Economic Report] الذي ينشره صندوق النقد العربيّ والصندوق العربيّ للتنميّة الإقتصاديّة والإجتماعيّة وجامعة الدول العربيّة ومنظمة الأوبيك العربيّة. فحسب هذا التقرير نعرف جيّدا أنّ الكويت والإمارات والسعوديّة دفعت مباشرة 84 مليار دولار إلى الولايات المتّحدة وبريطانيا وفرنسا.
ولمعرفة المزيد عن هذا الموضوع، أعتقد أنّ باستطاعة الإعلاميّين في العالم العربيّ التحقّق من الأمر لدى ((صندوق النقد العربيّ)). فمن شأنه أن يوضح لهم وللعالم أجمع كلفة تلك الحرب وكيفيّة دفعها وهويّة المسؤولين الذين قبضوها وأين أودعوها. 
لربّما يتحرّك عندئذ الإعلاميّون والمحقّقون الغربيّون ويمارسون أخيرا عملهم. وهكذا ينكشف للقاصي والداني من هم المختلسون لهذه المبالغ، من هم الشركاء الذين استفادوا من عمليّة الإختلاس هذه. وفي النهاية يظهر للعلن ما كان مصير تلك المبالغ ومعرفة إذا كانت قد استردّت بالكامل أو استردّ قسم منها فقط. 

س- ما هو الهدف الذي دفعكم إلى الإهتمام بهذه القضيّة ومتابعة النضال في سبيل فضحها منذ أكثر من عشرين؟ 

ج ش د - هدفي الأوّل هو توجيه ضربة قاسيّة لفساد الطبقة السياسيّة وإعادة الحقوق للمواطنين والمواطنات، باعتبار أنّ حقّهم الأساسي هو مراقبة حكّامهم. وآمل أن تشكّل عمليّة اختلاس تعويضات حرب الخليج دافعا قويّا ومدرسة للمقاومة في فرنسا، وفي أوروبا، وبالتالي في العالم أجمع.

س- شكرا لكل هذه المعلومات التي وافيتمونا بها متمنيا أن تثمر جهودكم قريبا في الكشف عن هذه الفضيحة التي حصلت قبل خمس وعشرين سنة. يبدو أن لا شيء عسير على القضاء الفرنسيّ الذي يكشف اليوم عن جريمة حصلت قبل أربع وثلاثين سنة. فهل ما زال أملكم كبيرا؟

ج ش د- نعم، وساواصل النضال حتى الساعات الأخيرة من حياتي. وشكرا لكم.

ملاحظة: لمن يريد الإطلاع أكثرعلى هذه القضيّة يستطيع مراجعة كتاب جان شارل ديبوك المذكور أعلاه 

 

JCD Abu Dhabi 1
Jean-Charles Duboc en escale à Abu Dhabi en avril 1996


Ce qui vous attend.

 

Il faut le savoir

 

Parce que c’est déterminant quant au fonctionnement de votre démocratie représentative, le « pire des systèmes politiques, à l’exception de tous les autres ».

Étienne Girard nous en a fait un descriptif dans « Marianne » l’autre semaine.

Je voudrai lui dire pourquoi, non seulement il a raison, mais également pourquoi vous allez tous passer sous la toise.

Et que vous direz merci (*)… 

 

C’est d’abord une information qui est un peu passée inaperçue : « Beau-Raie-L’eau » est confirmé très démocratiquement Délégué national « d’En marche », poste qu’il occupait depuis octobre 2016. Depuis, de « mouvement », la structure est devenue « Parti » : « LREM-même-pas-en-rêve ».

Vous pensez qu’à l’instar d’une vie démocratique assumée, comme dans tous les autres partis du pays, les adhérents ont pu voter, soumettre des candidatures, débattre, même en interne.

Pas du tout, pas du tout.

Détrompez-vous !

 

S’ils assurent que le parti de « Manu-Mac-Rond » « appartient à ses adhérents » (c’est marqué comme ça dans les futurs statuts), ceux-ci ne prévoient aucune élection interne !

Toutes les décisions seront prises par d’autres.

Ce qui est normal : Ne sont adoubés que ceux qui font acte de candidature et montrent quelque intérêt pour la vie politique.

Souvenez-vous, pour obtenir l’investiture du parti aux législatives, il fallait non seulement avoir fait une déclaration de foi en bonne et due forme, présenter un dossier complet de soi-même, mais également passer un « grand-oral » de confirmation et signer une « charte de l’élu », où ‘impétrant s’engageait par écrit à voter – sans discuter – toutes les mesures proposées par le futur gouvernement !

Pas de discussion : De bons soldats, bien obéissants, les débats, même pas en interne sous peine d’exclusion !

Passons et pourquoi pas : On n’est pas facho par hasard, on le devient !

 

Ça va d’ailleurs plus loin. Ce samedi 8 juillet au Paris Event Center, la question de la structuration du mouvement aura occupé la majeure partie des interventions, lors de la première convention de « La République en marche » (LREM-même-pas-en-rêve).

« Modernité », « ouverture » et « renouvellement », ont été répétés par la plupart des orateurs. Et Ô surprise, il devient alors indéniable que le parti majoritaire absolu du pays s’oriente vers un modèle inédit : À force de vouloir se démarquer des autres formations politiques, ça devient finalement le parti le moins démocratique de la « Gauloisie-totalitaire ».

Les « adhérents » vont voter pour avaliser ces statuts d’ici au 30 juillet, et ils n’auront ensuite plus aucune prise sur les décisions au sein du mouvement.

Bien sûr, ces 373.000 militants auront un rôle, mais il sera absolument accessoire.

Ils pourront par exemple saisir le bureau exécutif de « toute information utile à l’organisation et à la vie du mouvement » (c’est prévu), mais pas d’imposer une position.

Un petit nombre d’adhérents pourront intégrer « le Conseil », présenté dans les statuts comme le « Parlement » du parti, mais 20 % d’entre eux seront tirés au sort, et 80 % pré-désignés pour être déjà des élus locaux du parti et les référents territoriaux déjà adoubés par ailleurs par les dirigeants « non-élus ».

Au nombre de 110.

Autant dire que les 308 députés et 25 sénateurs du parti-présidentiel disposeront probablement de la majorité absolue au sein de l’instance et pourront ainsi imposer le point de vue officiel puisqu’ils… ont déjà signé pour ça. 

 

D’autant que ça tombe bien puisque le Conseil contrôlera l’ensemble des instances importantes du parti, dans une organisation en forme de poupées russes, où chaque collège s’emboîte dans un autre.

Le ou les dirigeants ? Nommés par le Conseil.

La commission d’investiture, chargée de sélectionner les candidats aux élections ? Désignée par le Bureau exécutif, lui-même… nommé par le Conseil.

Quant aux référents territoriaux du mouvement, ils ne sont pas non plus élus mais nommés par la direction de « LREM-même-pas-en-rêve ».

Tout se tient : Ce n’est pas « la base » qui se fait représenter, mais « la tête » qui en impose !

 

Vous vous souvenez que je vous avais déjà causé de « Beau-Raie-L’eau » en avril dernier. Je le voyais ministre des affaires sociales et m’étais engagé à aller le féliciter s’il y parvenait. Il n’a manifestement aucune appétence pour les feux de la rampe : Il a bien mieux.

Non seulement il est de ces « visiteurs du soir » qui viennent « contrôler » – non, on dit « conseiller », c’est vrai – l’action présidentielle de façon officieuse (tellement officieuse que la presse accréditée a été priée de déguerpir de devant l’entrée…), mais il réplique exactement ce qui fait sa fortune personnelle (et celle de quelques-uns qui l’entourent).

Je vous explique : Dans une société, commerciale ou civile, celui qui décide, c’est celui qui juridiquement possède. Dans une association, une coopérative, c’est celui qui paye sa cotisation. Dans une fédération, c’est pareil.

Dans une démocratie, c’est l’électeur inscrit (les autres ne comptent pas, pas plus que ceux qui ne se déplacent pas le jour du scrutin).

Seulement voilà, dans une démocratie, une association, une coopérative un peu moins, l’électeur est versatile.

Versatile, il change d’avis comme de chemise et on ne peut pas compter sur lui dans la durée.

Sauf à le manipuler, mais c’est une autre histoire dont on recausera plus tard : Pour l’heure il me manque encore des éléments pour essayer de vous paraître pas trop kon sur le sujet.

 

Comment se démerde depuis plus de 30 ans « Beau-Raie-L’eau » pour réunir dans sa « fédération » d’association quelques 800 à 1.000 associations tel qu’il « consolide » 15.000 salariés ?

C’est très simple et bête comme chou : Il fonctionne à l’envers !

Un vrai modèle du genre…

Globalement, pour x ou y raisons, notamment l’instabilité de la « gouvernance » des associations, ses troupes entrent dans le Conseil d’administration de l’association-cible. Non pas des hommes ou des femmes mortelles et « versatiles » par excellence, mais des associations représentées par des « salariés-de-confiance ».

Ce n’est pas pyramidale, c’est circulaire (vous savez, « l’économie-circulaire », bé ça vient de là…), les « boutiques » se contrôlent mutuellement avec une poignée de « fidèles-désignés » et choisis, avec un lien de subordination étroit qu’est le contrat de travail : Ils dékonnent, hop dehors et ils sont remplacés dans l’heure par d’autres plus dociles à qui on fait un pont d’or inespéré.

J’en connais plusieurs, de « bons soldats », qui sont totalement infatués à « la Coupole » de tête et son patron, « Beau-Raie-L’eau » soi-même.

D’ailleurs, lui aussi est officiellement « salarié » de son groupe. Et il choisit ses propres administrateurs de patron, qui changent régulièrement et sont « choisis » pour procurer une « caution morale » indubitable et notoire.

Puis ils s’en vont et sont remplacés quand ils commencent à se rendre compte de l’abus de confiance que cela représente…

C’est la clé de voute.

Bref, une fédération d’association, qui ne coûte pas un rond – un vrai hold-up – qui ne fonctionne pas de bas en haut, mais de haut en bas.

Et ça marche… depuis 30 ans comme ça !

 

Avec « LREM-même-pas-en-rêve », l’administrateur de tête, c’est « Mak-Rond ». La clé de voute.

Et tout le système mis en place est là pour le soutenir avec dévotion, payé par le denier public justement pour ça.

Ça ne coûte toujours pas un rond et en plus ça va rapporter gros.

La présidente par intérim « d’En Marche », assume ainsi benoîtement une volonté de privilégier l’efficacité du mouvement sur des élections internes qui pourraient susciter des ambitions mal placées.

Les idiots utiles, décidément…

La rhétorique est magnifique : « En observant le fonctionnement des autres partis, nous nous sommes aperçus que plus vous créez des postes, plus vous risquez de créer des ambitions pas forcément tournées vers l’intérêt du mouvement. Nous voulons éviter ça ».

Un autre en dit : « On ne veut pas de baronnies locales et de rivalités où le succès de l’un dépend de l’échec de l’autre, comme ça a pu être le cas au PS ».

 

Il faut dire que ces dernières années, avec l’organisation de primaires au « P.Soce », chez les « Républicains-démocrates » et les « écololos » le phénomène a pris une ampleur jamais vue. Au « P.Soce », on vote même pour chaque désignation interne : Tous les candidats aux législatives ont été adoubés par les militants de leur circonscription avec les résultats que vous avez pu noter.

À la direction de « LREM-même-pas-en-rêve », on vous dit que cette absence de démocratie interne n’empêchera pas les débats : « Avec leur pouvoir de faire remonter des sujets, les adhérents auront au final beaucoup plus de poids qu’ils n’en auraient eu en élisant un premier secrétaire tous les deux ans ».

Tiens donc ?

Facile quand tu es écarté des décisions.

Au moins, au PCF, on débattait, on remontait les bonnes idées qui passaient le filtre de commissions élues et on décidait ensuite, « un pour tous et tous pour un ».

 

Car effectivement, dans « Groupe SOS », les ex-adhérents sont regroupés en « comités ». D’usagers, de bénévoles, d’habitants, de quartiers, d’experts…

D’ailleurs, c’est une idée géniale de la CNAF pour l’accueil dans les centres sociaux qu’elle subventionne. En fait, elle a été soufflée à leur « Dégé » qui l’impose par « Beau-Eaie-L’eau » et en retour, signe d’une probité notoire, le « Dégé » s’est même fendu d’une inauguration parigote de la reprise d’un centre social par le groupe SOS !

Mais là encore, même les meilleures volontés et idées, tant qu’elles ne sont pas validées par la « Coupole » de décisionnaires auto-élus par des adhérents choisis par les mêmes, il ne se passe rien…

Déni de démocratie…

 

Ceci dit, c’est le schéma des meilleures dictatures !

Rappelez-vous des élections ayant porté au pouvoir quelques nazillons, de celles des Bolchéviques, de celle qui a su soutenir le Duce, j’en passe et des meilleurs.

On est exactement entré dans un schéma démocratique similaire.

Et il se peut qu’on ne puisse pas en sortir avant de nombreuses années.

Cinq ans minimum, malgré ce qu’on en a dit hier, probablement plus, car un « système », quel qu’il soit, une fois en place n’a d’objectif que de se maintenir.

Et il va tout faire pour s’imposer dans les esprits, soyez-en sûr.

Ce n’est pas grave : C’est vous qui avez choisi, en plus c’est vous qui payez et c’est vous qui direz « merci » (*) !

Finalement, je suis parti en exil pensant le raz-de-marée de la « peste-blonde » incontournable. Eh bien je ne regrette pas, parce que c’est le « sida-de-l’intellect » qui a pris ses aises « au pays ».

Et vous le savez, les sidas une fois chopés, même avec une lourde trithérapie, ce n’est pas si facile de s’en défaire…

 

(*) Selon la formule des « Maîtres du monde »…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/07/ce-qui-vous-attend.html

 


C’est qui le chef ici ?

 

Le terrible aveu…

 

Péripatéticienne de gourgandine ! Quelle sortie !

Et ils ne sont pas nombreux à avoir compris qu’il s’agit là d’un révélateur rare : Tout le monde parle de « recadrage », de l’affirmation de l’autorité du chef de l’État, de la prééminence institutionnelle sur le nombre d’étoiles sur la manche et le képi, d’un exercice d’autoritarisme.

Les uns critiquent la forme, d’autres le contenu du message. Les autres applaudissent et sont fiers de « leur chef » élu par le peuple.

Oui, certes cette phrase, cette « petite phrase » est tout ça aussi.

Il y a pourtant pire : L’aveu d’impuissance, peut-être beaucoup plus, un aveu d’incompétence !

 

Dans ma courte vie – qui est déjà trop longue, c’est moins de vue, personnel, forcément – des « chefs » j’en ai croisé des dizaines. Et c’est une constante, à chaque fois que certains ont pu me rappeler mes devoirs à leur égard de la sorte, vous pouviez être sûr que c’était des « kons-dangereux »…

Impuissant, incompétent.

Des erreurs de casting.

Et à chaque fois, les événements à suivre m’ont donné raison.

 

Il y a deux sortes de « patron ». Le gars qui explique, qui fait adhérer, qui fait comprendre, qui est « pédagogue », non pas pour se « faire bien voir », devenir « complice », se faire aimer, mais parce qu’il vaut infiniment mieux un collaborateur, subalterne informé et bien informé des enjeux, de la tactique, de la stratégie qu’un ignorant à qui on confie, délègue des responsabilités.

Soit il en fait son miel et vous saurez que vous pouvez compter sur lui, qu’il assumera ses fonctions avec succès, soit il vous met des bâtons dans les roues, soit il démissionne, va voir ailleurs.

L’idéal, dans ces deux derniers cas, c’est qu’il vous explique pour quelles raisons.

Ce n’est pas toujours facile, mais parfois ça permet de détecter les raisons d’un malaise et d’une cause d’échec de vos décisions que vous n’aviez pas vue préalablement.

Au mieux, on corrige le tir, au pire on a raté une occasion de s’enrichir et de s’améliorer.

Parce que bon, vos erreurs, vous les verrez bien arriver assez tôt… de toute façon.

 

En revanche la seconde espèce de « boss », celle qui joue de son autorité, se rend autiste à l’intelligence d’autrui, il est mort.

Il va ou ira droit au mur et ne pourra jamais en prendre conscience.

Il ne pourra jamais s’améliorer, s’enrichir et la « boîte » qu’il conduit va mourir des mauvaises décisions qu’il aura à prendre à tort.

Un classique du management, que l’on rencontre souvent, d’autant mieux que dans un de mes métiers qui consiste à redresser des entreprises. Si je débarque parfois dans des « boutiques » en perdition, jouant les « Zorro » du management, c’est parce qu’elles sont jugées être dans un état pitoyable, souvent au bord de la faillite et de la disparition.

Moi, ça m’a toujours fendu le cœur que d’entrer dans une entreprise qui a eu son heure de gloire, pour laquelle les personnels se sont parfois arraché les tripes durant des années et ne pas comprendre comment ils en sont arrivés à être « bons pour l’équarrissage ».

Naturellement, ils réfléchissent, puisqu’ils connaissent leurs métiers bien mieux que vous et depuis bien plus longtemps que vous, et vous propose des diagnostics parfois intelligents et parfois accompagnés de solutions tout autant intelligentes.

Mais au démarrage des difficultés, forcément il y a les dérapages propres à un « chef » qui n’a pas su faire face.

 

J’ai appris tout ça au fil de mon parcours professionnel, mais dès « mes classes » d’appelé sous les drapeaux, j’avais sous le nez une vaste application de ce que la hiérarchologie est capable d’apporter au management.

C’est simple, il y a les hommes du rang encadrés par des sous-officiers. Eux, on ne leur demande pas de réfléchir, mais d’obéir et de rapporter.

Simple et accessible à peu près par n’importe qui d’un peu entraîné.

Il y a les sous-officiers eux-mêmes encadrés par des officiers.

Là, on voit tout de suite la différence entre un officier qui a appris à commander à l’ékole – celui qui est disponible, écoute et sait expliquer à ses sous-officiers – et les officiers sortis du rang des sous-officiers.

Ceux-là n’ont appris à commander qu’en gueulant : Une vraie caricature !

Ils ne savent rien faire d’autre et croient dur comme fer que l’autorité tient uniquement dans la vocalise la plus puissante possible.

Dément…

Et puis il y a des officiers supérieurs, futurs officiers généraux, qui ont eu quelques mérites à commander avec succès en opération – ou non d’ailleurs – et qui ont su aller au-delà : Non seulement ils savent se faire obéir sans plus d’autoritarisme que ça, sans « gueuler » uniquement, et ils savent motiver leurs officiers et sous-officiers.

Seuls ceux-là gagnent dans la bataille, dans les difficultés, sous la grenaille et dans le bourbier des emmerdements quotidiens.

Ceci dit, je ne me prends pas pour un général étoilé, tout juste un capitaine (trois barrettes) qui a seulement parfois, le rôle d’un colon (5 barrettes). Pas plus et je sais que c’est toujours provisoire.

De toute façon, ça ne m’intéresse pas de durer – j’en deviendrai trop vite un vieux kon, vieux j’y suis déjà, kon… probablement aussi – et ça pourrait nuire « à la mission », à l’entreprise à diriger et redresser.

 

Eh bien « Mak-Rond », il ne sait pas tout ça et que j’en rigole. Il pense d’abord au coup de gueule, au coup de menton.

Vous l’avez vu faire avec ses ministres, même le premier d’entre eux, qu’ils traitent comme de vulgaires collaborateurs incompétents, les remettant sur les rails de la « pensée-complexe & jupitérienne » à tour de bras.

Après en avoir poussé d’autres – et pas les moindres – à la démission.

D’ailleurs, ils ne savent pas, mais ils sont tous des démissionnaires en puissance. Seul « le chef » est là pour cinq ans, les autres, ils sont soumis par avance à la « clause de résultat » promise à l’électeur…

 

Et alors, que va donc faire le général « Deux-Villes-Liées » ?

Un, il obéit. L’un et l’autre de ces protagonistes sont chacun dans leur rôle institutionnel.

Je ne suis pas dans la tête de « Mak-Rond », mais je suis certain que le général « 5 étoiles » s’est fait une opinion très carré sur « son chef ».

L’option « normale » qui s’offre au Chef d’état-major des armées n’est pas sorcière : Il n’en qu’une.

Son devoir de militaire de carrière c’est de proposer des solutions au problème – resté non expliqué – des impératifs budgétaires imposées par les circonstances au Président élu.

Celui-là veut retrouver de la crédibilité européenne en mettant toutes ses forces au respect du critère des 3 % de déficit budgétaire à la fin de l’année.

Il l’a dit et répété et il a raison.

 

Pour quelle raison il a raison ? Mais tout simplement parce qu’avec le quinquennat précédent, où comme les grecs, « Tagada-à-la-fraise-des-bois » a affreusement triché pour avoir fait voté un budget « insincère », il faut tourner la page pour pouvoir « faire payer » l’Europe.

Après tout, seule la « Gauloisie-rayonnante » assume sur le vieux continent l’essentiel de la lutte antiterroriste internationale.

Sur son territoire avec l’opération « Sentinelle », mais également sur le continent africain et en Syrie avec ses nombreuses, coûteuses et longues OPEX.

Ça a un coût qu’elle assume sans soutien autre que logistique et seulement anglo-saxon. Teutons, Ritaliens, Polaks, Ibériques et autres sont absents, notamment au plan des financements indispensables.

Bon, il faut dire, qui prêterait de l’argent à une nation de « paniers-percés » ?

À part aux grecs, bien sûr…

D’où la sortie par le haut qui se dessine : Une défense commune, un ministre de la finance commun, qui va pouvoir se rendre compte qu’on ne peut pas mégoter sur la sécurité intérieure (ça, il sait déjà) et extérieure (là, il faut qu’il découvre combien ça coûte) s’il est teuton.

 

Tout général qu’il est « Deux-Villes-Liées » sait tout ça. Il a compris qu’on ampute aujourd’hui, là pendant 6 mois, ses budgets alors qu’il est déjà « à l’os », pour lui en redonner des fameux dès 2018… dans 6 mois.

Il n’est pas kon, il a entendu comme tout le monde et il aura compris.

Oui mais alors, deux, pourquoi « sa sortie » devant la commission de la défense ?

Mais attendez, il est très exactement dans sa mission, son rôle que d’avertir la représentation nationale qui l’interroge légitimement qu’on ne peut pas perpétuellement vouloir le beurre sans l’argent du beurre et que la crémière, toute mignonne qu’elle peut être, elle n’en peut plus de se faire baiser par tous les orifices par tous les ministres et présidents qui passent et repassent.

C’est simple, si l’armée est la variable d’ajustement budgétaire depuis des décennies, il faut réduire ses missions au lieu de les alourdir.

Aussi bête que ça.

 

Et au pouvoir politique (« le chef ») de faire les arbitrages.

On  va savoir vendredi s’il en est capable.

Soit « Deux-Villes-liées » parvient à lui expliquer clairement la situation et, dans les prochains jours, on aura l’annonce de la réduction des dispositifs d’OPEX – sachant que l’opération Sentinelle prendra fin avec la fin de l’état d’urgence le 1er novembre prochain – et le chef d’état-major reste encore pour l’année en cours à son commandement.

Soit, il considère avoir affaire à un « autiste » et il démissionne considérant qu’il n’a plus les moyens de remplir sa mission.

À ses successeurs de se démerder pour remettre la piqûre autant de temps qu’il faudra.

Aussi simple que cela.

 

En fait, tout le reste est bavardage inutile.

Et moi, je saurai pouvoir vous dire si « le chef » que vous vous êtes choisi, il est ou non définitivement « mauvais ».

Pour l’heure, j’en reste à ce qui apparaît le plus flagrant : Cet incroyable aveu de faiblesse du bonhomme.

Ce terrible aveu…

Accessoirement, je pourrai vous dire s’il va planter le pays ou non.

Nous y reviendrons demain, sous un autre angle d’analyse : Pour l’heure, « l’autoritarisme » de « Mak-Rond » supporte bien la structuration de son pouvoir personnel.

Ce qui reste intéressant, c’est de comprendre comment il fonctionne.

Sachant que l’organe crée la fonction et que la fonction peut dépendre d’un « organe-dédié ».

À demain 

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/07/cest-qui-le-chef-ici.html

 

 


Aux plaisirs du palais - Acte III – Scène III

 

Acte III – Scène III

Aux plaisirs du palais – (Comédie dramatique en 3 actes et en prose !)

 

Avertissement : Ceci est une œuvre de totale fiction. Toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé, a fortiori à naître, ne peut qu’être pure coïncidence totalement fortuite, fruit de l’aléa propre au pur hasard. Tout rapprochement incongru relèverait donc de la plus haute fantaisie et son auteur se verrait impitoyablement poursuivi en justice pour répondre du préjudice qu’il aurait pu ainsi créer.

 

(AK entre dans le bureau alors que des équipes d’ouvriers en bleu de chauffe équipés de détecteurs en sortent)

AK – Bien messieurs ! Rien d’anormal ?

O1 – Non Monsieur le secrétaire général. Pas de micro-espion dans ce bureau. Le téléphone est clean et le télex aussi.

AK – Parfait messieurs. Merci à vous.

(Les ouvriers sortent de la pièce avec leur matériel et le secrétaire général parcourt la pièce, remet en place quelques fauteuils et un coussin, va vers le bureau présidentiel, ouvre la boîte à chaussures, marque son étonnement, la referme sans un mot et va vers la fenêtre, les mains croisées derrière le dos.

Entrent alors EM, JA et JMB).

EM – Venez donc jeune-gens, j’ai à vous parler. Ah, re-bonjour Monsieur le secrétaire général !

AK – Monsieur le Président, Monsieur Attali, Monsieur Borelo…

EM – Tout va bien ici ?

JMB – Bonjour Alex.

JA – Bonjour Monsieur le secrétaire général.

AK – Oui, tout est en ordre. Vous pouvez commencer à travailler. Je peux vous laisser.

EM – Non restez. Il faut qu’on trouve une solution.

AK – À quel problème ?

JMB – Gérard a chialé grave dans le grand salon. Il faut lui trouver un ministère d’importance.

EM – La justice ? L’intérieur ? Les affaires étrangères ? Ou la défense ?

JA – Méfie-toi Emmanuel. Tu bouscules « nos plans » à la dernière minute. Ce n’est pas très sain.

JMB – On a en effet déjà parlé de ça. On devait l’envoyer au numérique…

EM – Le numérique, il n’y connaît rien. Non mais vous l’avez déjà vu se battre avec un clavier, Jean-Marc ? Et puis je ne peux pas le laisser sur la touche avec tout ce qu’il a fait depuis des semaines.

JMB – Le travail alors ?

EM – Non, il nous faut une vraie professionnelle… On était tous d’accord là-dessus.

JA – L’économie ? Le budget ?

EM – Mais il faudrait trouver une place pour le grand con de Le Maire. Quoi ? Ça ne ferait que déplacer le problème.

JMB – Oui, tu as raison, mais tu nous emmerdes là, avec « tes émotions », Manu.

AK – Puis-je me permettre ?

JMB – Non !

JA – Et si on laissait arbitrer ton futur premier ministre, Emmanuel ?

EM – Et puis quoi encore ? Depuis quand on laisserait une marge de manœuvre à celui qui va plancher à Matignon ?

JMB – Ce n’est pas dans nos plans, Jacques.

JA – Oui mais Monsieur le Président veut en changer, justement…

JMB – On peut adapter…

JA – On peut.

EM – Bzzz. Si on met Gérard à l’intérieur, il faudrait trouver un plan pour ce connard de Bayrou.

JMB – Pourquoi à l’intérieur ?

EM – On a toujours dit qu’il fallait un homme de totale confiance à l’intérieur.

JA – C’est vrai ça : Une règle de la République. Mais justement Bayrou, c’est un piège à cons. Il est loyal comme un âne qui recule !

JMB – C’était une façon de le piéger. De l’avoir sous la main et de lui faire fermer son clapet.

EM – Bzzz. Je sais. Une belle manœuvre : il n’aurait pas tenu 6 mois !

JA – Bon, alors on le percute à l’éducation !

EM – Ah non ! J’ai besoin de Jean-Mi à ce poste-là. Bzzz.

JMB – Alors tu le mets à la justice.

JA – Tu parles de Bayrou ?

JMB – Oui ! Et Gérard à l’intérieur…

EM – Bayrou à la justice… ? Bzzz. Avec ses casseroles au cul ? Mais c’est cinglé, ça !

JMB – Non justement : On le piège total. Si les enquêtes avancent sur les attachés parlementaires du Modem, il ne peut plus être le patron de l’administration qui diligente lesdites investigations…

EM – Pas idiot ! Bzzz.

JA – Oui mais alors, on fait quoi de la mariole de Sarnez ?

EM – Oui ! On la met où, Jean-Marc ?

JMB – Ok, ok ! Je vous rappelle qu’il nous faut un équilibre entre transfuges du PS, des LR et du Modem. Et je suis partisan d’y coller aussi un UDI.

JA – On en a déjà parlé. Morin ne veut pas et de toute façon il ferait de l’ombre à Le Maire.

JMB – Et puis ça ferait un peu trop de normands au gouvernement. Déjà avec le havrais… j’en conviens. Dans une prochaine étape quand il s’agira d’élargir encore l’assise électorale à l’occasion de la fin de mandat.

EM – Bzzz. Ce n’est pas idiot, la justice, après tout.

JA – Pas chaud pour ma part.

AK – Excusez-moi, messieurs…

JMB – Dis donc Manu, tu fais « Bzzz » un peu trop souvent depuis quelques minutes…

EM – Vous croyez ?

JA – Je confirme.

AK – J’allais le dire…

EM – Mais non, je vais très bien. Bzzz.

JMB – Tiens ! Tu vois ? Tu viens de le refaire.

EM – Mais non ! C’est ma langue. Soyons sérieux, Bzzz, l’urgence est de caser Gérard. Et donc de recaser Bayrou. Bzzz. Du coup on peut penser à déplacer Sarnez et on garde les deux autres Bzzz à leurs places.

JMB – Jacques, appelle Bibi, s’il te plaît. Il va nous faire un malaise.

AK – Je peux aider ?

EM – Mais qu’est-ce que vous racontez, Bzzz, Jean-Marc ?

JMB – Non ! Vous, vous sortez Monsieur le secrétaire général.

JA – Sans vouloir te froisser, Emmanuel, avec tout ce que tu viens de vivre, ta dose n’est manifestement pas suffisante.

EM – Ma dose ? Bzzz. Vous insinuez quoi au juste ? Je vous dis que l’urgence c’est de caser Bzzz Gérard.

JMB – Bon assied-toi. Respire profondément : On s’occupe de ce petit détail d’intendance.

AK – J’appelle un médecin ?

JA – Et puis quoi encore ? Vous êtes fou ? Et encore là, vous ? Jean-Marc vient de vous demander de sortir, s’il vous plait !

AK – Mais…

JA – La situation est sous contrôle : Une petite baisse de tension. Rien d’inquiétant.

AK – Si vous le dites…

(AK se déplace vers la porte, sort et ferme la porte.

Pendant ce temps-là les deux compères allongent EM dans le canapé du fond de la pièce).

JMB – Punaise ! Un grand malade.

JA – Arrête ! Avec tout ce qu’il avale depuis une décennie, c’est un peu normal, aussi.

JMB – Pourvu qu’il tienne la distance. Tu appelles sa femme oui ou non ?

JA – Je le fais, je le fais.

(JA décroche le combiné téléphonique et compose un numéro)

JA – J’espère qu’il n’y a aucun mouchard dans cette pièce ni sur cette ligne… Ah re-bonjour Brigitte. C’est Jacques. Tu peux nous rejoindre rapidement dans le bureau présidentiel ?

JMB – Tu rajoutes « discrètement ».

JA – Le plus discrètement possible, si c’est possible… Oui. Merci !

EM – Mais vous faites quoi tous Bzzz les deux.

JMB – Bibi va te remettre une dose.

EM – Ah oui, ça Bzzz j’aime bien. Bzzz.

JA – Ça va devenir urgent. Comment ça se fait qu’il ait été si mal « dosé » ce matin ?

JMB – La tension du moment, l’émotion, j’imagine.

JA – Mais normalement, c’est justement fait pour ça. Qu’il puisse se maîtriser sans rien laisser paraître…

EM – Elle arrive Bzzz quand, Bibi ?

JMB – Tout de suite.

EM – Et Bzzz mon Gégé ? On a décidé quoi Bzzz ?

JA – On s’en occupe. T’inquiète pas Monsieur le Président.

(Entre en trombe « Bibi » dans sa robe bleue)

EM – Ooooh Bibi ! Tu Bzzz es magnifique ma fée !

BM – Ouh-là, les garçons ! Dans quel état vous me l’avez mis ? Tout s’était bien passé jusque-là.

JMB – Oui, mais là, avec les larmes de Gégé Collomb, il a craqué…

EM – Ma Bibzzzzzzbiche !

BM – Ok ! Sortez de là. Je m’en occupe.

(JMB et JA sortent)

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/07/acte-iii-scene-iii.html

 


Aux plaisirs du palais - Acte III – Scène III

Acte III – Scène III

Aux plaisirs du palais – (Comédie dramatique en 3 actes et en prose !)

 

Avertissement : Ceci est une œuvre de totale fiction. Toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé, a fortiori à naître, ne peut qu’être pure coïncidence totalement fortuite, fruit de l’aléa propre au pur hasard. Tout rapprochement incongru relèverait donc de la plus haute fantaisie et son auteur se verrait impitoyablement poursuivi en justice pour répondre du préjudice qu’il aurait pu ainsi créer.

 

(AK entre dans le bureau alors que des équipes d’ouvriers en bleu de chauffe équipés de détecteurs en sortent)

AK – Bien messieurs ! Rien d’anormal ?

O1 – Non Monsieur le secrétaire général. Pas de micro-espion dans ce bureau. Le téléphone est clean et le télex aussi.

AK – Parfait messieurs. Merci à vous.

(Les ouvriers sortent de la pièce avec leur matériel et le secrétaire général parcourt la pièce, remet en place quelques fauteuils et un coussin, va vers le bureau présidentiel, ouvre la boîte à chaussures, marque son étonnement, la referme sans un mot et va vers la fenêtre, les mains croisées derrière le dos.

Entrent alors EM, JA et JMB).

EM – Venez donc jeune-gens, j’ai à vous parler. Ah, re-bonjour Monsieur le secrétaire général !

AK – Monsieur le Président, Monsieur Attali, Monsieur Borelo…

EM – Tout va bien ici ?

JMB – Bonjour Alex.

JA – Bonjour Monsieur le secrétaire général.

AK – Oui, tout est en ordre. Vous pouvez commencer à travailler. Je peux vous laisser.

EM – Non restez. Il faut qu’on trouve une solution.

AK – À quel problème ?

JMB – Gérard a chialé grave dans le grand salon. Il faut lui trouver un ministère d’importance.

EM – La justice ? L’intérieur ? Les affaires étrangères ? Ou la défense ?

JA – Méfie-toi Emmanuel. Tu bouscules « nos plans » à la dernière minute. Ce n’est pas très sain.

JMB – On a en effet déjà parlé de ça. On devait l’envoyer au numérique…

EM – Le numérique, il n’y connaît rien. Non mais vous l’avez déjà vu se battre avec un clavier, Jean-Marc ? Et puis je ne peux pas le laisser sur la touche avec tout ce qu’il a fait depuis des semaines.

JMB – Le travail alors ?

EM – Non, il nous faut une vraie professionnelle… On était tous d’accord là-dessus.

JA – L’économie ? Le budget ?

EM – Mais il faudrait trouver une place pour le grand con de Le Maire. Quoi ? Ça ne ferait que déplacer le problème.

JMB – Oui, tu as raison, mais tu nous emmerdes là, avec « tes émotions », Manu.

AK – Puis-je me permettre ?

JMB – Non !

JA – Et si on laissait arbitrer ton futur premier ministre, Emmanuel ?

EM – Et puis quoi encore ? Depuis quand on laisserait une marge de manœuvre à celui qui va plancher à Matignon ?

JMB – Ce n’est pas dans nos plans, Jacques.

JA – Oui mais Monsieur le Président veut en changer, justement…

JMB – On peut adapter…

JA – On peut.

EM – Bzzz. Si on met Gérard à l’intérieur, il faudrait trouver un plan pour ce connard de Bayrou.

JMB – Pourquoi à l’intérieur ?

EM – On a toujours dit qu’il fallait un homme de totale confiance à l’intérieur.

JA – C’est vrai ça : Une règle de la République. Mais justement Bayrou, c’est un piège à cons. Il est loyal comme un âne qui recule !

JMB – C’était une façon de le piéger. De l’avoir sous la main et de lui faire fermer son clapet.

EM – Bzzz. Je sais. Une belle manœuvre : il n’aurait pas tenu 6 mois !

JA – Bon, alors on le percute à l’éducation !

EM – Ah non ! J’ai besoin de Jean-Mi à ce poste-là. Bzzz.

JMB – Alors tu le mets à la justice.

JA – Tu parles de Bayrou ?

JMB – Oui ! Et Gérard à l’intérieur…

EM – Bayrou à la justice… ? Bzzz. Avec ses casseroles au cul ? Mais c’est cinglé, ça !

JMB – Non justement : On le piège total. Si les enquêtes avancent sur les attachés parlementaires du Modem, il ne peut plus être le patron de l’administration qui diligente lesdites investigations…

EM – Pas idiot ! Bzzz.

JA – Oui mais alors, on fait quoi de la mariole de Sarnez ?

EM – Oui ! On la met où, Jean-Marc ?

JMB – Ok, ok ! Je vous rappelle qu’il nous faut un équilibre entre transfuges du PS, des LR et du Modem. Et je suis partisan d’y coller aussi un UDI.

JA – On en a déjà parlé. Morin ne veut pas et de toute façon il ferait de l’ombre à Le Maire.

JMB – Et puis ça ferait un peu trop de normands au gouvernement. Déjà avec le havrais… j’en conviens. Dans une prochaine étape quand il s’agira d’élargir encore l’assise électorale à l’occasion de la fin de mandat.

EM – Bzzz. Ce n’est pas idiot, la justice, après tout.

JA – Pas chaud pour ma part.

AK – Excusez-moi, messieurs…

JMB – Dis donc Manu, tu fais « Bzzz » un peu trop souvent depuis quelques minutes…

EM – Vous croyez ?

JA – Je confirme.

AK – J’allais le dire…

EM – Mais non, je vais très bien. Bzzz.

JMB – Tiens ! Tu vois ? Tu viens de le refaire.

EM – Mais non ! C’est ma langue. Soyons sérieux, Bzzz, l’urgence est de caser Gérard. Et donc de recaser Bayrou. Bzzz. Du coup on peut penser à déplacer Sarnez et on garde les deux autres Bzzz à leurs places.

JMB – Jacques, appelle Bibi, s’il te plaît. Il va nous faire un malaise.

AK – Je peux aider ?

EM – Mais qu’est-ce que vous racontez, Bzzz, Jean-Marc ?

JMB – Non ! Vous, vous sortez Monsieur le secrétaire général.

JA – Sans vouloir te froisser, Emmanuel, avec tout ce que tu viens de vivre, ta dose n’est manifestement pas suffisante.

EM – Ma dose ? Bzzz. Vous insinuez quoi au juste ? Je vous dis que l’urgence c’est de caser Bzzz Gérard.

JMB – Bon assied-toi. Respire profondément : On s’occupe de ce petit détail d’intendance.

AK – J’appelle un médecin ?

JA – Et puis quoi encore ? Vous êtes fou ? Et encore là, vous ? Jean-Marc vient de vous demander de sortir, s’il vous plait !

AK – Mais…

JA – La situation est sous contrôle : Une petite baisse de tension. Rien d’inquiétant.

AK – Si vous le dites…

(AK se déplace vers la porte, sort et ferme la porte.

Pendant ce temps-là les deux compères allongent EM dans le canapé du fond de la pièce).

JMB – Punaise ! Un grand malade.

JA – Arrête ! Avec tout ce qu’il avale depuis une décennie, c’est un peu normal, aussi.

JMB – Pourvu qu’il tienne la distance. Tu appelles sa femme oui ou non ?

JA – Je le fais, je le fais.

(JA décroche le combiné téléphonique et compose un numéro)

JA – J’espère qu’il n’y a aucun mouchard dans cette pièce ni sur cette ligne… Ah re-bonjour Brigitte. C’est Jacques. Tu peux nous rejoindre rapidement dans le bureau présidentiel ?

JMB – Tu rajoutes « discrètement ».

JA – Le plus discrètement possible, si c’est possible… Oui. Merci !

EM – Mais vous faites quoi tous Bzzz les deux.

JMB – Bibi va te remettre une dose.

EM – Ah oui, ça Bzzz j’aime bien. Bzzz.

JA – Ça va devenir urgent. Comment ça se fait qu’il ait été si mal « dosé » ce matin ?

JMB – La tension du moment, l’émotion, j’imagine.

JA – Mais normalement, c’est justement fait pour ça. Qu’il puisse se maîtriser sans rien laisser paraître…

EM – Elle arrive Bzzz quand, Bibi ?

JMB – Tout de suite.

EM – Et Bzzz mon Gégé ? On a décidé quoi Bzzz ?

JA – On s’en occupe. T’inquiète pas Monsieur le Président.

(Entre en trombe « Bibi » dans sa robe bleue)

EM – Ooooh Bibi ! Tu Bzzz es magnifique ma fée !

BM – Ouh-là, les garçons ! Dans quel état vous me l’avez mis ? Tout s’était bien passé jusque-là.

JMB – Oui, mais là, avec les larmes de Gégé Collomb, il a craqué…

EM – Ma Bibzzzzzzbiche !

BM – Ok ! Sortez de là. Je m’en occupe.

(JMB et JA sortent)

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/07/acte-iii-scene-iii.html

 


Aux plaisirs du palais – Acte III – Scène II

Acte III – Scène II

Aux plaisirs du palais – (Comédie dramatique en 3 actes et en prose !)

 

Avertissement : Ceci est une œuvre de totale fiction. Toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé, a fortiori à naître, ne peut qu’être pure coïncidence totalement fortuite, fruit de l’aléa propre au pur hasard. Tout rapprochement incongru relèverait donc de la plus haute fantaisie et son auteur se verrait impitoyablement poursuivi en justice pour répondre du préjudice qu’il aurait pu ainsi créer.

 

(Entrent FH et EM)

FH – Entre donc, mon Judas … C’est chez toi ici … désormais …

EM – Judas, Judas, il ne faut rien exagérer tout de même. Juste, et encore, peut-être un peu opportuniste, celui qui aura su balayer vos indécisions devant votre porte. Vous auriez fait ce que je vous disais de faire au moment où il fallait le faire, nous ne serions pas là tous les deux !

FH – Si tu veux … Dis donc … c’était quoi cette … arrivée au pas de la … légion ?

EM – Un hommage, voyons !

FH – Toi ? Un hommage, toi qui n’as jamais … porté les armes pour le … pays, tu aurais pu faire … ton entrée au pas des … chasseurs alpins, tout de même !

EM – Je n’étais pas pressé. J’ai tout mon temps pour assumer une décennie ! Et puis on m’avait dit que le moment était solennel. Alors un peu de gravité l’a rendu encore plus solennel.

FH – Un décennie ? Rien que … ça ! Ce n’est pas gagné … crois-moi !

EM – Mais si, vous verrez. Bon, on fait vite : Mes amis m’attendent dans la salle des fêtes.

FH – Ils … attendront. C’est qui … ce « on ».

EM – Quoi, « on » ?

FH – On. Pas … quoi, mais… qui ?

EM – Ah ! Mais c’est « Bibi ».

FH – « Bibi » ? Tu veux dire … « ta vioque » ?

EM – S’il vous plait ! Mon épouse. Épouse légitime, figurez-vous. Moi, quand j’aime, je marie et je reste fidèle. Pas comme certain ici dans cette pièce. Alors un peu de respect pour ce que vous ignorez qui puisse exister. On y va où je file ?

FH – J’ai quelques petites … choses à te montrer.

EM – Le code nucléaire.

FH – Entre autres. Dis donc, ça va être qui … ton premier ministre ?

EM – Vous allez le savoir très rapidement.

FH – Qui ?

EM – Probablement un transfuge LR.

FH – Mais … C’est qui ?

EM – Peut-être un juppéiste ou autre chose.

FH – Ouh là ! Tu … débauches alors ?

EM – Il me faut une majorité à l’Assemblée, dans un mois ! Et je vais tout faire pour l’avoir. On me l’a dit.

FH – « Bibi » encore ? … Elle entend des … voix, comme … Jeanne-d’Arc ?

EM – C’est un peu ça. Elle « communique » avec son ange-gardien …

(FH est pris d’un fou-rire qu’il maîtrise rapidement).

FH – Rien que ça ?

EM – Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle. Sans lui ni elle, je ne serai pas ici. Et je n’aurai pas de majorité à l’Assemblée-Nationale. Alors, je fais comme « on » lui dit qu’il faille que je fasse.

FH – Eh bien … bon courage ! Tu n’as pas peur que l’opinion crie … à la haute trahison ?

EM – Vous vous êtes bien démerdé pour tous les éliminer lors des primaires. Alors mois je récupère.

FH – Et des socialistes … alors ?

EM – On verra. Les meilleurs viendront probablement. Pour l’heure, votre parti est moribond. Je vais l’achever. La folle d’extrême droite n’existe plus. Il me reste à exploser les Républicains en ralliant un maximum et après, je fais une OPA sur le Modem. Un bon plan.

FH – Et tu t’y connais en … OPA ?

EM – Aussi !

FH – Restera les insoumis et le … PCF …

EM – Le quoi ? Les qui ? Les insoumis j’ai dit non et j’ai été élu. Les staliniens ont déjà disparu …

FH – Pas totalement faux… Et les écolos ?

EM – Je vais probablement débaucher le plus illustre d’entre eux.

FH – Qui ? Ségolène ?

(Éclats de rire bruyant d’EM. Lui, il a du mal à garder son sérieux)

EM – Arrêtez ! Elle n’est écologiste que quand elle ne peut plus écarter les cuisses.

FH – Je ne te permets pas, mon Judas … préféré ! C’est … la mère de mes enfants … tout de même !

EM – C’est exactement ce que je dis …

FH – Et puis tu aimes les vieux … chaudrons ! Elle peut encore … te servir !

EM – Je ne vous permets pas non plus, vieux con : C’est ma femme !

FH – Oh oui, ça … tout le monde sait. Il n’empêche que dans … cinq ans, il va falloir lui … payer un sacré ravalement si tu … veux qu’elle soit encore … présentable !

EM – Ça sera fait. Ségo s’est bien fait retendre la peau du cou et regonflé les pommettes.

FH – Mais pas du tout !

EM – Mais si ! Tout le monde sait.

FH – Mais … je t’interdis, Judas !

EM – Bon, on abrège les mondanités, là. Parce que moi j’attrape la crampe.

FH – Un seconde. Viens là … on change de … fauteuil.

(Les deux hommes se lèvent. L’un va à droite pour contourner le bureau. FH partait à gauche, puis voyant son vis-à-vis arriver de ce côté-là, tourne lui aussi autour du bureau par la droite.

Et ils se rassoient tous les deux, chacun dans le fauteuil de l’autre.)

FH – Tu as devant toi la « boîte à … pouvoirs ». Ouvre et je te … raconte.

(EM ouvre la boîte à chaussures et reste interdit.)

EM – C’est quoi tout ce bazar ?

FH – Ce que j’ai reçu de mon … prédécesseur, le « petit-connard » agité … celui monté sur … talonnettes.

EM – Il est où le code nucléaire. Dans l’œuf ?

FH – Non ! Là, j’y ai mis mon … numéro de portable, des fois… que tu en aies besoin.

EM – Je le connais.

FH – Le crypté.

EM – Pas besoin. C’est quoi cette bille de verre ?

FH – C’est la boule de cristal de la … République. Comme tu le vois, elle n’a pas beaucoup … de moyens. Alors, il faut se contenter … de peu. Je peux te dire que … ça n’est pas très … utile !

EM – Je veux bien le croire.

FH – Si elle avait fonctionné … correctement, tu ne serais jamais … entré ici !

EM – Mais si ! De toute façon, c’était écrit. Un jour, je vous raconterai peut-être comment et pourquoi.

FH – Pas la peine … Tes frangins francs-maçons m’ont déjà … tout expliqué !

EM – Et le code ?

FH – Une seconde … J’ai reçu du « petit-con » excité … les deux paquets que tu … vois. Déballe-les !

(EM déballe le pot de vaseline et le godemiché)

EM – Mais enfin, c’est quoi encore cette connerie ?

FH – Oh, un truc qu’il aurait reçu … du « grand-con » qui le tiendrait lui-même de tonton … Mitterrand. Il paraît que c’est pour … s’habituer à la fonction. Il faut dire que je peux … en témoigner : On n’arrête pas de se … faire baiser, dans ce … fauteuil-là ! Tu en es la preuve … vivante.

EM (énervé) – Vous êtes tous des tarés ! Des tarés et des obsédés : Il était tant que j’arrive.

FH – Si tu veux … si tu veux. Mais il paraît que tu aimes bien … te faire mettre…

EM – Je ne vous permets pas ! Continuez comme ça et vous allez recevoir mon poing dans votre sale tronche ! D’ailleurs, je ne sais pas ce qui me retient, hors votre grand-âge avancé ! J’ai du respect pour les momies croulantes, moi !

FH – Oui … ça tout le monde … le sait ! Une irrésistible attraction … Ne t’en fais pas : J’ai … eu la même réaction ! Et note que si l’orgasme prostatique… ne m’a jamais fait bander …

EM – … On ne parle pas de choses qu’on ne connaît pas !

FH – Et toi tu sais pour … connaître ?

EM – Trop con pour en parler ici … Il est où le code nucléaire ?

FH – Une seconde … t’ai-je dit. De toute façon, juste une précision … quand je bande … ce n’est sûrement pas pour un trou du cul. En revanche, si toi … tu ne bandes pas ferme, va falloir que tu y remédies.

EM – Et de quoi je me mêle ? J’ai une épouse qui sait faire des choses que vous n’imaginez même pas que ça existe, alors hein ? La preuve, vous, vous en changez comme de costume.

FH – Du calme … C’est en rapport avec le bouton … nucléaire.

EM – Ah enfin, on y vient !

FH – J’ai dit … « bouton », pas code !

EM – Et alors ? Quelle est la différence ? Il faut l’utiliser en bandant ?

FH – Non mais … Vraiment n’importe quoi, là !

EM – Vous accouchez, « gros-con », oui ou non ? Je n’ai pas que ça à faire, moi, aujourd’hui.

FH – J’imagine. Mais reste poli … s’il te plait. Après tout … qui donc t’a mis le pied à l’étrier ?

EM – …

FH – Voilà … Il paraît que le grand-Charles, il voulait la bombinette.

EM – Tout le monde sait ça.

FH – Mais qu’il voulait aussi … en contrôler les explosions depuis … ici.

EM – Et alors ?

FH – Et alors, il a fait installer … dans cette pièce, un dispositif qui … désamorce toutes les munitions … tirées par la chaîne de commandement.

EM – Pas plus simple de ne pas donner l’ordre de tir ?

FH – Bien sûr, mais on ne … sait jamais … Il peut y avoir des … interférences.

EM – Et alors, ça marche ?

FH – En marche ! Ouh-ouh, que je suis … drôle !

EM – …

FH – Bien sûr que ça … marche. Je l’ai testé en 2013 … avec un tir de missile que j’ai saboté depuis … ici, même que ça a mis tous nos … industriels et militaires en émoi.

EM – Je m’en souviens. Et comment ça fonctionne ?

FH – C’est le grand-con de Chirac qui a … retrouvé le bidule. Parce que Tonton-Mitterrand … ne savait pas.

EM – Et pourquoi ça ?

FH – Parce que le grand-Charles, il s’est cassé sur un … coup de tête, suite à son référendum … raté de 69 … année érotique – ouh décidément… que je suis drôle … que du coup, Poher… le président par intérim n’a pas su, ni même … ses successeurs, par voie de … conséquence.

EM – Et comment le Chirac a su alors ?

FH – En abusant de dose … de viagra !

EM – De viagra ? Il faut du viagra pour désamorcer les ogives nucléaires ?

FH – Que tu es bête … décidément !

EM – Il faut bander, alors ?

FH – Même pas ! Sans ça … enfin … passons.

EM – Bon alors crachez le morceau, qu’on en finisse !

FH – Eh oh ! Un peu de respect … pour tes aînés …

EM – Moi, le respect quand on m’emmerde dans ma marche en avant…

FH – Je sais : Pas la peine … de développer. Non, le grand con, il s’est pris une … trique pas possible, comme à ses vingt ans …

EM – Et alors ?

FH – Eh bien, il s’est exclamé … « putain de gaule » !

(Un petit clapet s’ouvre alors dans le mur, offrant à la vue des deux personnes présentes, un bouton rouge clignotant).

FH – « Putain, De Gaulle », il n’y avait que lui pour … prononcer ce code dans cette pièce. Tu comprends ? Putain … de gaule, putain, De Gaulle.

EM – Oui ça va ! Je ne suis pas encore trisomique. Et ça marche comment ?

FH – Tu appuies dessus et … le bouton s’éteint mais … toutes les munitions tirées et même les autres … armées, seront devenues … inertes pendant dix minutes. Le temps que ça se réarme pour … une seconde slave !

EM – Et ça marche ?

FH – Ouh-ouh qu’il est drôle ! … Puisque je te le dis. Le grand-con … en a fait l’expérience lors de la … dernière campagne d’essais dans le … pacifique.

EM – Et Sarko ?

FH – Il me l’a raconté avant … que je ne déménage son estrade.

EM – Il y avait une estrade ?

FH – Oui ! Sous son bureau, là. Moi, … je te dis. À te signaler qu’il y aurait le même … dispositif à Matignon, mais … je n’en sais rien … je n’y suis jamais allé ; à Creil et aux Invalides. Tu en fais ce que tu veux …

EM – Ok ! On en a terminé ?

FH – Oui, je crois… Ah non : Tu réarmes le … bouton en refermant le clapet …  comme ça (joignant le geste à la parole) Tout simple ! Tu verras. Tes équipes ont-elles été bien … reçues par les miennes ?

EM – Je crois.

FH – Alors, je te tire ma révérence !

EM – Il était temps. Je vous raccompagne et on se sourit.

FH – Si tu veux.

(Les deux hommes se lèvent et sortent)

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/07/acte-iii-scene-ii.html

 


Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1991 (II)

Laudato si… (IX)

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/07/laudato-si-ix_17.html

 

Neuvième chapitre : Defense Intelligence Agency.

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

À ne pas confondre avec la DEA, un faux-ami de prononciation, le super-gendarme des stupéfiants américain.

Cette agence dépend du Département de la Défense des États-Unis, autrement dit le ministère de la défense, alors que l’autre dépend du ministère de la justice.

 

C’est une création du 1er octobre 1961 qui remplace la division de contre-espionnage, dont le rôle reste le renseignement militaire et qui compte environ 16.500 personnes à ses effectifs, dont à peine 35 % de militaires détachés/rattachés. Elle siège, pour un tiers des effectifs, au Pentagone et tous sont commandés par le lieutenant général Vincent R. Stewart depuis janvier 2015.

Elle sert de principal gestionnaire et producteur du renseignement militaire étranger, y compris l'information politique, économique, industrielle, géographique et médicale étranger liée à la défense nationale.

La DIA répond aux besoins du président des États-Unis, du Secrétaire à la Défense, du comité des chefs d’États-majors interarmées, et collabore avec les autres hauts fonctionnaires de la communauté des agences du renseignement.

Tous travaillent à l'acquisition et à l’analyse du renseignement partout dans le monde. L'agence a aussi son propre service des opérations clandestines, le « Defense Clandestine Service » (DCS), qui mène des activités d'espionnage dans le monde entier, en particulier dans les pays où le DoD a un meilleur accès, ou des experts plus spécialisés que la Central Intelligence Agency (CIA).

 

La DIA se distingue de la CIA qui est, elle, plus focalisée sur la production de renseignement non-militaire à destination du président des États-Unis, du Conseil de sécurité nationale et du cabinet.

Elle est décrite, en 1986, comme un département de la Défense pour le soutien de combat et comme agence de renseignement.

Victor Marchetti et John D. Marks, anciens hauts fonctionnaires américains, ont publié en 1974 le livre « La CIA » et son culte du renseignement indiquant les effectifs et budgets concernant les agences de renseignement des États-Unis, mais si ces chiffres sont à prendre avec précaution, les effectifs de la NSA sont par exemple surestimés par rapport aux chiffres donnés dans une histoire officielle de la NSA.

La guerre du Viêtnam n'était pas alors terminée, ce qui explique en partie les effectifs des renseignements militaires : l’effectif a été estimé dans ce livre à 5.000 employés et elle avait environ 200 millions de dollars de budget (900 millions de dollars valeur 2010). Elle passe des marchés propres et compile les rapports des services de renseignement militaire pour le ministère de la Défense, le gouvernement et d'autres services et, curieusement, elle est alors loin d'avoir les effectifs des services de renseignement des principales branches des forces armées des États-Unis.

Par exemple, l’Air Intelligence Agency pour l'USAF compte 56.000 employés et un budget de 2,7 milliards de dollars (12 milliards de dollars valeur 2011) ; l’United States Army Intelligence pour l'armée de terre dénombre 35.000 employés et un budget de 700 millions de dollars (3,13 milliards de dollars valeur 2011) ; l’Office of Naval Intelligence pour l'US Navy emploient 15.000 personnes et son budget aurait été de 600 millions de dollars (2,68 milliards de dollars valeur 2011).

La DIA fait figure de « parent-pauvre ».

 

Mais en 2012, un nouveau service, le Defense Clandestine Service (DCS), dédié au renseignement humain extérieur a été créé. Et en 2014, 500 agents sous couverture ont été formés au lieu des 1.000 prévus car les programmes de formations de ce service ont été revus à la baisse.

Depuis, les chiffres exacts du budget alloué à la DIA sont tenus secrets pour des raisons de sécurité.

Si la DIA a son siège au Pentagone, son quartier général se situe au Defense Intelligence Agency Headquarters (DIAHQ), situé sur la base aérienne Joint Base Anacostia-Bolling dans Washington, DC.

Elle a des activités majeures à son quartier-général, mais tout autant au National Center for Medical Intelligence (NCMI) à Fort Detrick, Maryland, au Joint Use Intelligence Analysis Facility à Charlottesville, Virginie et au Missile and Space Intelligence Center (MSIC), à Huntsville (Alabama).

C’est une administration qui est membre de la communauté du renseignement des États-Unis et elle est donc placée sous l’autorité du directeur du renseignement national.

Ses activités sont souvent comparées à celles du GRU (Russie), du Defence Intelligence Staff (Royaume-Uni), de la Direction du Renseignement militaire (France) et de l'Aman (Israël).

 

William River a été recruté par les équipes du lieutenant général Harry E. Soyster, issu de l’armée de terre des USA, en poste de décembre 1988 à septembre 1991, puis confirmé par le lieutenant général James R. Clapper, de l’USAF, en poste de novembre 1991 à août 1995 après l’intérim de Dennis M. Nagy, directeur civil pendant deux mois.

Un homme qui apporte des fonds secrets dérobés aux koweïtiens, ça mérite une protection juridique et financière dont il a bénéficié à l’époque d’un « reclassement » à la hauteur de ses espérances, organisé par le service.

Et là, en septembre 2015, alors que cet « agent » dormait, l’inattendu : il prend contact selon la procédure secrète prévue en cas d’imminent danger, pour rencontrer au plus vite son « officier traitant » à Anacostia-Bolling.

Il a été « repéré », démasqué, d’après ses dires où il rapporte sa rencontre impromptue avec Paul de Bréveuil.

L’officier sort quelques archives en amont de leur rencontre et ne croit pas à sa version : Paul de Bréveuil, si c’est bien lui dont il s’agit, n’est autre que « Charlotte », un agent « extracteur » hors pair de la CIA, un héros pour les services officiels des USA et à plus d’un titre. Au moins depuis la guerre en Afghanistan, mais aussi après l’épisode du Boeing tombé dans l’océan, il est depuis double médaillé du Congrès et de la Liberté, citoyen d’honneur de plusieurs villes des USA, fait chevalier de la Légion d’honneur dans son pays, et pair d’Angleterre depuis peu.

Il avait bien 15 ans en 1990 : ça ne peut pas être ça.

Pourtant, William a apporté une photo d’époque, sur papier argentique.

Elle a été prise avant l’offensive irakienne, alors que « Gérard » était reçu par le jeune général Ali, le patron de la sécurité koweïtienne.

En la comparant avec un cliché issu du dossier de l’officie-traitant de la DIA, il y a de quoi être étonné : les deux personnages sont identiques, les mêmes, un « copié/collé », traits pour traits !

 

Mais, « de toute façon, il serait soupçonné d’avoir pillé Fort-Knox un sabre en travers des mâchoires et une hache à la main, qu’on ne pourrait rien contre lui sans l’intervention de la Maison-Blanche ou d’un juge assez suicidaire qui se contenterait de spéculations et d’affabulations. Soyez sérieux, s’il vous plaît. Ce n’est pas un danger ! »

Pour lui, si.

« – Et pourquoi ça ?

– Parce qu’il a été le témoin direct de cette fameuse offensive des irakiens sur le palais princier.

– Et alors, l’histoire est connue. Vous en avez-vous-même fait un rapport complet à l’occasion de votre intégration à nos effectifs, si je ne m’abuse.

– Peut-être, mais croyez-vous réellement tout savoir sur le sujet, sinon ce que j’ai bien voulu raconter à vos prédécesseurs ?

– Il y a des choses que je devrais savoir et que nous ignorons jusque-là ? »

« JW » ne peut que se dérober : la peine de mort est abolie à Washington DC, mais pas les années de prison à vie.

« Ok, je vais faire avec. Mais c’est tout de même dommage qu’après un quart de siècle, dont vous avez largement profité, et tous les efforts consentis, vous preniez le risque d’un dévoilement total du rôle de la DIA dans cette affaire-là. Tant pis : je vous aurai prévenus ! » fait-il comme d’une ultime bravade avant de prendre congé.

« Ne vous en faites pas. On va surveiller un peu votre bonhomme et on vous tient au courant si besoin. Il n’y a mon avis rien à craindre. Une ressemblance, ça peut être une coïncidence ou tout simplement un ressort psychologique d’un sentiment de repentance de votre part. Vous nous tenez au courant si ça se reproduit. Là, on prendrait des mesures. Je compte sur vous ! »

C’est ça, pour qu’on le taxe de cinglé à éliminer parce que présumé devenu un dangereux psychopathe ?

Son chef peut compter sur lui et sur sa discrétion absolue.

Il faudra bien qu’il se débrouille autrement pour assurer sa propre sécurité envers et contre tous si nécessaire.

 

« Vous pouvez me virer un million de dollar à San-Francisco dans un établissement où je peux le retirer en liquide ? »

Paul serait en voie de payer une rançon : « Vous les voulez aussi en coupures usagées ? »

Quel con !

« - Vous savez très bien que je dispose pas d’un million de dollars, mon cher Paul. Tout juste de la moitié, et encore à prendre sur votre « cagnotte personnelle ». Car moi, je ne me sépare pas de mes gains : je veux pouvoir revoir mon argent.

– Vous le reverrez dans la semaine. Je n’ai qu’une parole. J’ai une autre question à vous poser : si je dois acheter en juillet 1990 une valeur au porteur, comptant avec ce million de dollars, pour le revendre la semaine prochaine en septembre de cette année sur les marchés, je maximise mes profits en me portant sur quoi ? De l’or, des matières premières, autre chose ? »

Décidément, cet analphabète de Paul n’y connaît rien en matière de bourse !

« Sur l’or, au mieux, vous plus que triplerez vos avoirs. Le mieux serait d’acheter un terrain où des droits d’exploitation sur les nouveaux gisements découverts récemment.

Mais comment feriez-vous ? »

Non, ce n’est pas ça : on ne peut pas les prendre sous le bras…

Et puis quand Paul se porte sur du foncier, c’est soit pour habiter, soit pour exploiter sous forme d’hostellerie, de commerce ou de bureau. Peut-être qu’un jour il spéculera sur des vignobles, mais sûrement pas sur des gisements : un truc pour « mineux » ça, pas pour un « X-Sup-aéro ».

« – Bé alors sur du BRK. Le A… Oui, ils existaient déjà dans les années 90. Et puis ils n’ont jamais distribué de dividende…

– Parfait, ça. Et c’est quoi, BRK-A ? »

 

Comment peut-on ignorer BRK se demande bien Anjo à l’autre bout du fil ?

« L’oracle d’Omaha », Warren Buffet et ses deux fonds « Berkshire Hathaway » A et B, qui sont des conglomérats de participations, deux sociétés d'investissement américaines basées à Omaha dans le Nebraska (États-Unis).

Warren Edward Buffett y est né et son père y était courtier en bourse et membre du Congrès.

Buffett étudie à l'université du Nebraska et décroche un master d'économie à l'université Columbia. Revenu à Omaha en 1958, il gère des portefeuilles boursiers, en regroupant l'argent de ses amis et connaissances, de sa famille ainsi que le sien.

Dès 1969, ses investissements ont réalisé des plus-values de presque 30 % en moyenne et par an, dans un marché où la moyenne se situe entre 7 et 11 % et où les meilleures performances sont exceptionnelles et souvent, très souvent non-renouvelées.

Or, sous sa direction, le fonds Berkshire A surpasse les références des marchés tels que le S&P 500 et le Dow Jones pendant plus de quarante ans d’affilée, performance réellement « hors norme » quand on sait que plus de 80 % des investisseurs ne battent pas leur indice boursier, et qui fait des envieux tout autour du monde, mais c’est un fond actuellement réservé à seulement 20.000 actionnaires, qui certes s’échange en bourse, mais n’émet plus de nouveau-papier depuis des années…

« Mais vous faites ça comment, vous ? » demande Anjo, un peu inquiet.

« – Ce ne serait pas illégal au moins ?

– Pas du tout et j’ai même l’autorisation d’une haute autorité qui m’y encourage. Un demi-million alors ?

– Mais vous n’aurez plus rien sous le coude…

– J’en fais mon affaire. Vous me dites où et quand. Mais faut que ce soit rapide et sûr ! Sans embrouille…

– Ok, ok, je fais comme vous dites, sur notre compte de l’American Bank, boss, parce que c’est vous le patron et que je ne prends pas de risque avec les fonds dédiés à leur mission première, mais c’est une connerie pure et simple. Je vous aurai averti ! »

Tu parles : reste à mettre à exécution la suite du plan du MIB !

Puis il surfe sur internet à la recherche des pages historiques relatant l’épisode de la guerre du golfe, la première.

En fait, elle a été précédée par ce qu’on appelle la guerre du Golfe, Iran contre Irak, et là Paul était trop petit pour s’en souvenir. Puis la première, au Koweït, et enfin la seconde, directement menée celle-là par « la coalition » contre l’Irak.

Toutes choses qui déboucheront plus tard sur une présence militaire durable des USA sur les Terres saintes de l’islam et donc aux attentats de septembre 2001 d’Al-Qaïda, qui eux-mêmes ouvriront un nouveau conflit en Afghanistan, alors même que l’occupation occidentale de l’Irak radicalisera une fange de la population à travers le Califat de l’EI.

Et les deux organisations terroristes ensanglanteront le monde, d’orient jusqu’en occident, en passant par presque tout le continent africain et une partie de la péninsule arabique et jusqu’aux portes de la Turquie…

Un engrenage monstrueux et imprévisible !

 

Coup de fil nocturne en Normandie – ils sont à peine réveillés sur place – pour les inviter à prendre des billets pour le lundi suivant, détour matinal par la clinique, et le camping-car de George fait son apparition devant celle-ci.

« Je vous emmène à votre banque. Et je vous rappelle que vos faux papiers seront à faire faire en 1990. »

Ça, il avait compris. À l’adresse indiquée, il y a désormais un centre commercial : rien à voir avec une « zone ».

« Rappelez-vous, un passeport français, avec un visa US, un autre pour la péninsule arabique, et un permis de conduire international. Rien de plus. »

Le banquier se fait un peu tirer l’oreille et tarde à éponger le compte.

Les fonds ont bien été reçus la veille par virement interne depuis les îles Caïmans, date de valeur d’aujourd’hui, commissions de transfert et de change payées, mais l’opération reste suspecte.

Ce n’est pas courant de lâcher d’un demi-million de dollars à un quidam qui se présente avec sa bonne mine et un passeport belge, Julius Molenbeek, la couverture éventée de Paul, domicilié dans une ville au nom impossible du petit royaume, sur ordre d’un fond spéculatif européen, dirigé par un gérant français, portant la signature d’un citoyen portugais, virement « à vue » au profit d’un inconnu qui se présente au guichet…

On vérifie et revérifie que le virement est bien provisionné, on réclame copie du passeport auquel il manque le visa d’entrée, ce qui intrigue et on fait signer décharge après avoir réuni les liasses de 100 dollars sur le comptoir, opérations supervisées par le directeur de l’agence, venu en renfort.

« – Monsieur compte rester dans notre ville quelques jours ?

– Je suis descendu au Marriott pour la semaine et la suivante (il y a plusieurs Marriott) et je compte acheter un bateau avec cette somme pour caboter un peu dans votre région. Si les affaires vont bien, je repasse en début de semaine prochaine compléter mes avoirs en vous vendant quelques titres.

– Et pour quel montant, si je peux me permettre ?

– Je ne sais pas encore. Ça devrait être des Berkshire Hathaway A. Ils ne me servent à rien et je ne sais pas quoi en faire.

– Il y en aura pour combien ?

– Je ne sais pas non plus… Disons quelques dizaines ».

Au cours de 192.200 $ le bout de papier, c’est près 2 millions de dollars « la dizaine » !

Un belge totalement excentrique…

« – Vous souhaitez que nos agents de sécurité vous escortent quelle que part en ville.

– Non merci. Mais un petit sac ne serait pas de refus. »

Et Paul se voit remettre une petite pochette aux armes de l’établissement en « gratification ». Juste de quoi empaqueter la livre de billets…

« Merci pour votre accueil. Vous êtes ouvert lundi ou mardi ? »

Bien sûr.

Un « marginal » vu qu’il grimpe dans une guimbarde « colorée » des années 90, c’est une évidence !

 

« Première étape terminée. Où va-t-on ? » questionne Paul à « George », son chauffeur.

« – Moi, je vais me baigner. Mais à une autre époque.

– Et vous venez d’où comme ça ? Je veux dire de quand ?

– Parce que vous pensez que je vais vous répondre ? Non, sérieusement ?

– Et Miss Birgit, elle va bien, au moins ?

– Je ne sais pas : elle n’est pas encore née à mon époque… »

Drôle de conversation en pense Paul…

Une fois arrivés à « Ocean-beach », la grande plage de San Francisco, pas très propre pour cause de détritus divers apportés par les vagues régulières de la houle de l’océan, George gare consciencieusement son camping-car à un endroit bien précis, alors que le parking est libre de toute part.

« Et maintenant ? »

Une seconde : il manœuvre des boutons depuis ce qui lui sert de kitchenette, derrière son siège.

« Non mais je veux dire, on fait comment pour le saut vers le passé ? »

Le MIB se retourne et revient s’assoir sur le siège du conducteur : « Voilà, c’est fait. Nous sommes en juillet 1990 ! »

Mais comment ça ? Paul n’a rien vu, rien senti… 

« Parce que vous aviez vu quelque chose la première fois ? »

Non pas vraiment non plus, c’est vrai. Même pas un éclair, juste la luminosité qui changeait à chaque « passage ».

Alors que là, il est vrai le véhicule a très légèrement tressauté, mais Paul avait mis ça sur le compte d’une rafale de vent océanique et le soleil n’a pas changé de place dans l’azur.

« – Non, ça c’est dû à un dénivelé du sol qui n’est pas tout-à-fait identique. C’est un vieux modèle.

– Mais je ne comprends pas. Lors de ma première expérience, il y avait la présence de relais… aériens.

– Peut-être, mais pas là. Je viens de vous le dire : non seulement c’est un modèle un peu usagé de caisson de transfert, je veux dire tout le véhicule, mais à mon époque, nous ne disposons pas, en tout cas pas moi pour cette mission, d’un modèle disposant de relais spatiaux.

Sans ça, je vous aurai emmené directement sur les bords du Golfe persique.

Même si ça vous aurait privé de voler sur le Concorde !

Et d’ailleurs, je préfère. Ça évite de se badigeonner d’un gel spécial assez dégueulasse quand il ne pénètre pas bien dans l’épiderme, d’autant que je suis allergique à ces produits.

Nous sommes partis d’ici et nous arrivons ici, au même endroit géo-spatial, mais pas à la même époque.

Pareil pour notre retour : je vous attends de mon côté exactement au même endroit qu’aujourd’hui, et un interrupteur coupe-circuit plus tard, on se retrouvera à votre époque d’origine.

Simple et efficace ! »

L’élastique… temporel.

« Et vous retournerez à votre propre époque de la même façon, je présume. »

Effectivement.

« – Bon, en attendant, au travail colonel. Vous n’avez à peine que quelques jours pour rejoindre Koweït-city, alors ne trainez pas.

Pensez à vos faux papiers, pensez à acheter vos titres de bourse, vos billets d’avion, à faire deux photos d’identité et vous me donnez vos papiers de 2015 et votre téléphone portable : je les garde précieusement pour vous les rendre à votre retour parce qu’ils ne vous seront d’aucune utilité.

Et puis ce serait un gap technologique qui n’a pas eu lieu.

Des questions ?

– Je suis censé faire quoi, comme boulot je veux dire, une fois sur place ?

– Ah oui : vous êtes officiellement photographe de presse envoyé sur place au bureau de l’AFP par le siège, alors improvisez au mieux. Vous achèterez d’ailleurs un Nikon d’époque avant de partir de San Francisco et vous prétendrez avoir égaré votre carte de presse : ici ils ne savent pas en faire.

Mais officieusement, vous laisserez entendre que votre « autorité » est un service de renseignement français. De toute façon, à cette époque-là, ça n’étonne personne sous ses latitudes-là. 

Rien d’autre ? Alors vous pouvez filer. Il va vous falloir marcher un peu pour attraper un bus là-bas. »

Tu parles d’une balade !

Il avait dit « colonel »… Donc dans sa hiérarchie à lui, contrairement à « Birgit », la WIB, il est d’un rang supérieur.

Ou c’est un « civil »…

 

Chapitre précédent :

Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1990 (I)

 

Dans le domaine du voyage temporel, les chapitres les plus intéressants du roman « Mains invisibles » sont :

 

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (1/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (2/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (3/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (4/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (5/5)

 

Voyage temporel et Service Action du futur (1/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (2/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (3/3)

 

Mains invisibles II : Haddock

 

Tandis que l’aventure temporel qui propulse le capitaine de frégate Paul de Bréveuil à Koweït-City au début de la guerre du Golfe est décrite dans les chapitres suivants du roman « Laudato si… » :

Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1990 (I)

Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1991 (II)

Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1991 (III)

Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1990 (IV)

 Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1990 (V)

Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1990 (VI)

 Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1990 (VII)

Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1990 (VIII)


Le politiquement correct envers l’Islam – Frère Rachid en francais

 

Frère Rachid en français


Traduction de la vidéo originale: https://www.youtube.com/watch?v=11eS5…

 

Après chaque attaque terroriste, les politiciens occidentaux se transforment soudainement en théologiens; ils s’empressent de défendre l’Islam plutôt que de s’occuper de gérer le terrorisme en lui-même.


Comment les politiciens tels qu’Obama, François Hollande, ou David Cameron savent-ils que l’Islam est une religion de paix? Je me demande combien de temps ils ont passé à lire le Coran et à essayer de le comprendre? Ont-ils lu la biographie de Mohammed par exemple (la Sira)? Je peux vous assurer qu’aucun d’entre eux ne l’a fait, mais pourtant, ils se permettent de donner des affirmations concernant l’Islam.

Source : http://www.blog.sami-aldeeb.com/2017/07/11/le-politiquement-correct-envers-lislam-frere-rachid-en-francais/

 


Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1990 (I)

 

Introduction 

Durant ma carrière de pilote de ligne, j’ai pu faire, le 28 janvier 1994, une extraordinaire observation, celle d’un OVNI gigantesque, de près de 300 mètres, en vol stationnaire au-dessus de Paris, et qui s’est dématérialisé devant nous.

 

Cette observation étant indiscutable, car corrélée avec le radar au sol, j’ai été appelé à témoigner devant le « Comité OVNI » des anciens élèves de l’IHEDN présidée par le général Denis Letty.

 

Ce comité a ensuite publié en 1999 le « Rapport Cometa », préfacé par le général Bernard Norlain, et l’a remis au Président de la République, Jacques Chirac, ainsi qu’au Premier ministre, Lionel Jospin.

 

Cette publication a été retardée d’une année en raison de la parution du livre « The Day after Roswell » du Lt-Colonel Philippe Corso, héros de la deuxième guerre mondiale, et qui était en 1961 chef du bureau « of US Army Research and Development ».

 

Je fais partie des 1400 observations d’OVNI faites par des pilotes civils et militaires depuis 1945 et dont 15% sont corrélées radar, raison principale pour laquelle j’ai accepté de témoigner dans plusieurs émissions de radio et TV.

J’ai surtout participé le 12 novembre 2007 à une conférence au National Press Club (NPC) à Washington sur les cas d’observation d’OVNI les plus importants.

Ce qui m’a valu de passer en boucle sur la CNN pendant vingt-quatre heures.

 

Lors de cette conférence, j’ai pu rencontrer le Sgt Jim Penniston qui a témoigné sur son contact direct – il a touché un OVNI posé au sol – dans la forêt de Rendlesham le 27 décembre 1980.

Une observation parfois surnommée le « Roswell britannique ».

Il y a plusieurs témoins de cette observation dont John Burroughs, qui serait rentré dans l’OVNI, et le colonel Charles Halt, commandant la base de Bentwaters de la RAF.

Cette événement est largement documenté par la presse, les médias et internet.

Le plus extraordinaire dans cette affaire est le message envoyé par ce que l’on peut appeler une "sonde temporelle ». Celui-ci explique que cette machine vient du futur, de notre futur, et qu’elle a la capacité de voyager dans le passé, jusqu’à 40.000 ans avant son époque de départ…

 

Aussi, le dossier OVNI s’est enrichi ces dernières années d’une hypothèse absolument fantastique : le voyage temporel est possible, vers le passé. De plus, il est aussi absolument nécessaire de le maîtriser pour voyager dans notre Galaxie.

Le voyage temporel est l’un des sujets de prédilection des écrivains et des scénaristes de science-fiction.

Les possibilités de développement sont immenses tout comme l’est la nouvelle physique qui apparaîtra dans les décennies et les siècles qui viennent et permettra d’expliquer les caractéristiques de particules comme le boson de Higgs mais aussi les anomalies de rotation des Galaxiesl’expansion accélérée de l’Univers, et le voyage vers les étoiles.

 

On découvrira aussi des civilisations bien différentes de la nôtre dont les caractéristiques physiques sont vraiment surprenantes.

L’exemple le plus spectaculaire est la « vague d’OVNI de 1954 » où des centaines de témoignages enregistrés par la Gendarmerie décrivent des êtres aux caractéristiques les plus surprenantes descendus de leurs vaisseaux et s’approchant des témoins.

Un vrai « bestiaire galactique » !...

 

Bien sûr, on peut aussi imaginer que nos « Visiteurs » puissent être très semblables ou même identiques aux Terriens comme cela a été familiarisé auprès du public avec les « Men In Black » (MIB).

C’est le rôle des romanciers de développer des scénarios mettant les uns et les autres en relation pour des aventures extraordinaires.

 

Vous trouverez ci-dessous un texte rédigé par « I-Cube », fiscaliste et romancier, qui relate les aventures du capitaine de frégate Paul de Bréveuil dans son roman « Laudato si… ».

Dans ce chapitre il rencontre un Men in Black (MIB) qui lui propose de l’envoyer dans le passé au moment de l’invasion du Koweït par l’armée irakienne.

 

Bonne lecture !...

Jean-Charles Duboc

 

Laudato si… (VIII)

Huitième chapitre : Rencontre capitale

 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

Sitôt le repas terminé, « Junior n° 4 » escorté de son fils rejoint la table de Paul, jusque-là entouré par de « vieux-cons » fort aimables, certes, mais imbus de leurs réussites, parfois accompagnés de leurs épouses adipeuses ou de quelques « jeunettes » du meilleur effet.

 

En anglais-côte-ouest :

« Puis-je enlever votre convive sans que ça ne dérange personne ? »

Ils l’ont à peine entendu…

Il faut dire que l’oreille de Paul ne s’est pas encore faite à l’accent local et puis les conversations sur des sujets inconnus entre gens d’un monde hermétique d’archimillionnaires et eux-mêmes inconnus, ce n’est pas sa tasse de thé habituelle, alors il s'était fait discret.

Et n° 4 ne peut s’empêcher : « C’est un personnage pourtant très intéressant : Pilote de chasse, colonel dans l’aéronaval de son pays, il a battu deux records de tour du monde… »

Capitaine de frégate, et le second n’en était pas véritablement un…

« – … et c’est le seul français à avoir été distingué de la médaille du Congrès et de la médaille de la Liberté. Mais plus que ça, il a récemment été ennobli par la Reine d’Angleterre et été distingué par le pape Benoît dans le très prestigieux Ordre du Christ… Je crois qu’il est un des rares titulaires encore vivants sous nos cieux…

– Ça va, arrêtez donc !

– … et ce qui aurait pu vous intéresser, c’est qu’il est le gérant d’un fond de plus de 2 milliards de dollars. Mais bon ! »

Gloussement d’une des grosses dindes, sifflement qui s’échappe inopportunément des lèvres d’un autre convive…

Heureusement que n° 4 ne sait pas tout, en pense Paul !
« – Vous pourriez être aussi discret que je le suis !

– Et êtes-vous marié ? » demande la plus jeune d’apparence, celle qui a des Nike rose-fluo aux pieds.

« Oui, bien sûr mademoiselle ! Comme tous les marins de mon pays et exclusivement avec une femme dans chaque port. Mais jamais qu'une seule par port et ce soir la place est prise à San Francisco ! », lâche Paul en prenant congé.

Rigolade et œillades…

Incroyables ces américains : ils ont parfois un mauvais-goût phénoménal.

 

Et « n° 4 » persiste à finir son exposé sur la Fondation Musk qui lui tient tellement à cœur, plutôt axée elle sur la recherche des énergies renouvelables, l'exploration spatiale humaine, la recherche pédiatrique et d’une façon générale la science et l'ingénierie.

« Une organisation créditée de 12,4 milliards de dollars. C’est Musk qui sert de fiduciaire de la Fondation X-Prize, où il prend en charge des concours pour promouvoir les progrès en matière d'énergie propre.  Sa Fondation Musk a été formée en 2002.

C’est un partisan engagé de l'exploration spatiale et il a même financé un projet qu'il a appelé « Mars Oasis », dans lequel il mettra une serre expérimentale sur la planète rouge.  L'idée est de développer les cultures vivrières dans la serre, ce qui pourrait éventuellement conduire à une colonisation de la planète. »

Un doux rêve, là où il n’y a pas d’atmosphère respirable, soufflée par les vents solaires à cause de l’absence de champ magnétique protecteur… 

« Mais il a finalement dû faire le choix de mettre le projet en attente quand il a réalisé que le manque de technologie de fusée appropriée le rend actuellement impossible. 

Par conséquent, il fait ce que tout solveur de problème ferait en l’occurrence, et a créé SpaceX pour guider le développement de nouvelles fusées interplanétaires, plus avancées qui pourraient rendre une telle colonie possible. »

 

La philanthropie apparente de Musk reflète toujours sa même vision de l'avenir, mais tout cela comprend aussi l’élément de l'exploration spatiale. Dans l'ensemble, son objectif déclaré à long terme est d'aider l'humanité à voyager dans l’espace, un objectif en voie de devenir réalité grâce à SpaceX en pensent-ils tous.

Et puis poursuit également un objectif « libertaire » : se passer de tout État, d’autorité et de ses impôts et taxes, il ne faut pas l’oublier non plus…

Sauf qu’il se finance, apparemment,  en siphonant des fonds publics : pas à un paradoxe près, finalement.

D’où l’idée de créer des villes-marines, flottantes et en eaux internationales, que « n° 4 » ne mentionne pas encore.

« D'une certaine manière, on pourrait dire que SpaceX, en plus que d'être une entreprise rentable, guide sa vision philanthropique. Il a ainsi annoncé son soutien à un effort pour préserver et transformer le site du laboratoire de Nikola Tesla, dans le Tesla Science Center en musée et, à travers sa Fondation il se livre à une série de projets qui doit aboutir à des systèmes d'énergie solaire dans les zones touchées par des catastrophes naturelles. Et ce à travers sa société d'énergie solaire, Solar City. » 

 

Le premier a été expérimenté à travers l’activité de « Response Center Hurricane », mis en place à « Sud Bay Communautés Alliance à Coden », en Alabama, sur la côte du Golfe. 

« Il a construit un système de 25 kilowatts, l'un des plus importants dans l'État de l'Alabama, composé de 108 panneaux solaires fabriqués dans le Tennessee, et cette centrale produira 90 % à 100 % de la consommation d'électricité du centre. 

Sa fondation a également fait don de 250.000 $ pour construire un système d'énergie solaire similaire dans la préfecture de Fukushima du Japon après son tremblement de terre dévastateur. »

Une façon comme une autre d’allier effectivement philanthropie et « mise en situation » expérimentale.

Et puis il reprend : « Musk et son collègue Sam Altman ont fondé OpenAI, un centre d’un milliard de dollar pour la recherche en intelligence artificielle. 

Ce centre est particulièrement préoccupé par la recherche de moyens sûrs et bénéfiques de l'avènement d'une ère potentiellement incertaine de l'intelligence artificielle. 

Il a également fait don de 10 millions de dollars à l'Institut de la vie, à des fins similaires. »

 

Mais à force de causer, on finit par être distrait et ne pas atteindre sa cible.

D’autant qu’entre deux, Paul Allen les arrête dans la cohue des tablées qui s’éparpillent et convergent plus ou moins vers les Gates ou quelques « politiques » qui commencent à prendre la poudre d’escampette.

Et Allen, tout à sa joie de croiser de Bréveuil, les retarde d’autant mieux qu’à cette occasion, un certain « Johnny Walker », le surnom de William River, qui se tenait à proximité, se jette littéralement sur Paul :

« Ça alors ? Gérard ! Gérard Dupont ! Mais qu’est-ce que tu étais devenu ? C’est incroyable, tu n’as pas changé, même pas vieilli ! »

Gérard, Paul ne connaît pas… Quant à Dupont, il en a un dans sa poche.

« – Vous devez faire erreur, monsieur. Je ne m’appelle pas Gérard !

– Mais si ! Souviens-toi. William River, William sans « t », dit « Johnny Walker ? Le Koweït ? Août 1990 ! Enfin quoi. Tu ne peux pas ne pas te souvenir de l’offensive de la clique de Saddam Hussein ?

– Désolé, mais en août 1990, je devais avoir 15 ans et passais des vacances chez mon grand-père en Normandie… Il doit y avoir une erreur, une confusion en quelque sorte ! »

L'importun en reste bouche bée…

« …Désolé si je vous ai importuné ! La ressemblance est pourtant étonnante : vous avez un sosie disons … antérieur ! » finit-il par lâcher.

Tu parles.

Du coup, Musk s’est éclipsé et maintenant Gates est inaccessible alors qu’Allen a disparu, poursuivi du fameux William sans « t ».

Comme si William prenait un « t »…

Et quel rapport avec la marque de whisky ?

Rageant !

Frustrant depuis le départ d’Emily que Paul aurait bien saluée, ne serait-ce que pour la féliciter de son show éblouissant.

L’achat d’un smoking hors de prix, d’une paire de chaussures qui lui torturent les pieds, un ticket d’entrée au coût astronomique, son ex-épouse qui lui passe sous le nez, tout ça pour rien qu’une belle perte de temps si ce n’est que d’avoir pu faire plaisir à « n° 4 » qui lui a déniché une coquette maison en contrepartie, côté pacifique qu’il visitera dès le lendemain.

Mais ce n’est pas terminé. 

 

« Johnny Walker » n’en revient pas de son côté : ce type-là, c’est sûr, c’est Gérard !

Et il n’a même pas demandé comment il s’appelait tel qu’il a fallu qu’il se ressaisisse et fasse parler Allen qui semblait le bien connaître !

Même carrure, même allure, même corpulence, même timbre de voix, même french accent approximatif, même pas vieilli en 25 ans, ce qui peut paraître extraordinaire, le témoin direct de ses turpitudes de l’époque, voilà qui est étrange, alors même qu’il prétend qu’il n’avait que 15 ans…

« Un mensonge éhonté ! », puisque c’était un « faux journaliste », envoyé sur place par son pays en correspondant de l’AFP, soi-disant photographe, pour le moins éphémère à l’époque.

Mais plus certainement un agent des services secrets de la France en cette période trouble d’avant l’offensive irakienne, le SDECE ou la DRM, il ne se souvient plus.

Un faux-nez qui n’a abusé personne, pas même « Ali », le général koweïtien chargé de la sécurité intérieure de l’époque.

Il va falloir qu’il s’en inquiète, d’autant qu’il était accompagné des Harrison père et fils, ces « faiseurs » qui trempent dans tous les coups tordus de la ville et même bien au-delà.

« Johnny » renifle l’entourloupe, le danger. Il rentre rapidement de son côté pour élaborer une réponse au danger que représente cette rencontre inattendue et rendre compte avant de décider d’une réaction.

Un quart de siècle plus tard, ce serait vraiment con de se laisser découvrir ainsi, même par hasard !

Dans la vie d’un agent de la DIA, on sait prendre des précautions pour garantir ses couvertures. Et là, son passé risque de lui exploser à la figure par inadvertance.

Une situation vraiment très inconfortable.

 

Le lendemain, les rencontres de hasard se multiplient pour Paul. Il sort de l’hôtel pour héler un taxi et aller à son rendez-vous avec l’agent immobilier de Harrison pour visiter la villa posée de l’autre côté de la colline.

Quand s’arrête à sa hauteur une sorte de camping-car déglingué avec au volant un homme qui aurait dû glacer le sang de Paul : Lunettes noires, cheveux noirs et courts, teint blafard, l’élocution en français, mal assurée, comme hachée…

S’il n’y avait pas eu la chemise fleurie du type hawaïen et la planche de surf sur le toit du véhicule, il aurait instantanément pensé à un MIB, de ceux qui encadraient « Birgit », sa WIB (cf. épisode« Mains invisibles » tome II, publié aux éditions I-Cube).

« George. Montez, je vous emmène à votre RDV. »

Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?

« Vous savez où je vais ? »

Bien sûr : il l’a lu dans les archives laissées par son biographe, l’Ignoble Infreequentable.

Là, plus de doute…

 

« Et vous me faites faire quoi, cette fois-ci ? »

Il va le découvrir en chemin.

« Vous avez bien rencontré William River, hier soir, dit « Johnny Walker », William sans « t ». »

C’est assez précis pour ne laisser aucun doute dans l’esprit de Paul, tel qu’il grimpe sur le siège du passager du camping-car.

« De ce fait, vous avez ouvert une brèche du temps qu’il va vous falloir refermer. D’autant mieux que ce gars-là, vous allez le découvrir assez tôt, est un type extrêmement dangereux ! Et ne manquez pas de vous méfier aussi des vendredis 13. »

Allons bon :

« – Mais je n’y suis pour rien ! Je n’ai rien à voir avec cet olibrius-là !

– Ce n’est pas tout-à-fait son vécu à lui : il vous a réellement croisé au Koweït fin juillet et début août 1990 et vous l’avez vu faire des choses qu’il préfère cacher. Alors autant que vous les voyiez pour de vrai, parce qu’il va tenter de vous faire taire… »

Non mais quelle histoire, en pense Paul !

« – Je vous rappelle que je visite une maison et qu’ensuite je vais rendre visite à ma femme avant que d’aller acheter une voiture, si j’ai le temps. Il me paraît matériellement impossible de faire un aller et retour au Koweït aujourd’hui. Même pour vous faire plaisir.

– Oh non pas aujourd’hui ! Pour ça il vous faut des faux papiers au nom de Gérard Dupont, et quelque argent pour les avoir et financer votre voyage et votre séjour. »

Gérard Dupont ? Le patronyme d’hier soir ?

« – Parce que c’est encore moi qui paye en plus ? Et avec quoi ?

– Avec à peine plus qu’une dizaine de milliers de dollar. C’est votre associé-banquier qui va vous les avancer, mais comme vous êtes un malin, vous allez en profiter pour faire un joli coup de bourse qui n’est possible qu’avec un voyage dans le passé… Vous me suivez ? »

Ah, non ! Mais si ça arrondit aussi les fins de mois difficiles, il veut bien écouter le bonhomme.

« Et comment ça va se passer, cette fois-ci ? » sous-entendu qu’il doit être enduit d’un gel spécial sur tout le corps, toutes les parties du corps, mêmes intimes, pour ne pas revenir en morceaux épars…

Et qu’il ne se voit pas se mettre nu devant un couillu qui ne soit pas diplômé d’une faculté de médecine, avec ou sans uniforme et blouse blanche…

« Je vais faire le voyage avec vous. On part lundi en matinée et on revient quelques instants plus tard. Pendant votre séjour, vous aurez l’occasion de faire faire des faux papiers à cette adresse-là(il lui tend un papier griffonné d’une adresse San-franciscaine), d’aller jusqu’à New-York faire vos achats de titres de bourse, de prendre le Concorde pour Londres, puis le suivant pour Bahreïn, de revenir à Koweït city et de passer moins d’une semaine sur place pour faire ce que vous avez à faire. Je ne vous en dis pas plus, mais vous aurez le temps de revenir par le même moyen, et je vous dépose ici pour que vous alliez récupérer vos enfants et vos beaux-parents à l’aéroport. Pas de souci !

Pendant ce temps-là, je vous attendrai sur la plage et en profiterai pour faire quelques tubes sous le soleil de Californie : un vieux fantasme ! »

S’il le dit…

« Et si je refuse ? »

Il ne saura jamais pourquoi il se fera abattre par une équipe qui n’existe pas, ni pour quelle raison.

« Mais ça ne se passe pas comme ça et on ne saura jamais… Ni même si votre femme et vos enfants feront ou non partie du carnage probable.

Et puis réfléchissez : Je sais bien que vous n’êtes pas un « homme-d’argent », mais les fonds que je vais vous permettre de collecter en toute légalité, ça peut venir vous adoucir la vie et celle de votre entourage ! »

Tu parles d’un plan des « mains invisibles » qui font leur retour alors que Paul pensait en avoir définitivement terminé.

« Ne me dites pas que ça a un rapport avec les détournements des milliards de la division Daguet ? »

D’une certaine façon, si, malheureusement, mais indirectement.

« C’est en fait pire que ça ! »

Voilà qui promet !

On en aura donc jamais terminé avec la corruption internationale en pense Paul…

« Jamais non, mais dans longtemps, si, effectivement. »

La maison est très « correcte », assise dans une rue qui « descend » en pente prononcée jusqu’à l’océan.

Surélevée, on y accède en traversant un micro-jardinet depuis la rue, puis un escalier qui débouche sur un petit perron qui lui-même ouvre sur un vestibule.

En face, la cuisine américaine donnant sur un jardin potager, à droite un vaste living-room tout aménagé, à gauche, au-dessus de la cave à chaufferie, une première salle d’eau et un escalier.

Il descend au sous-sol, vers la chaufferie d’un côté, une vaste cave à bouteilles, vide, sous la cuisine, et le garage à droite sous le living-room.

Quand on grimpe au premier étage, l’escalier s’ouvre à droite et sur la rue vers une seconde salle d’eau et trois chambres en face et à gauche, dont deux qui donnent sur l’arrière de la maison et de son vrai jardin.

Pas de combles aménagées, mais une dépendance bizarre pour être un peu en contre-bas du living-room qui débouche à son tour et de plain-pied sur le jardin et des deux côtés, rue et arrière.

Simple, confortable, au moins en apparence, clair et propre.

Quant au jardin, il n’est accessible que depuis le garage au même niveau, la cave ou la dépendance, ou le living-room par un petit escalier de travers et reste assez vaste pour y cultiver des fraises et des fleurs, en plus que d’accueillir un espace « dinette » sous-pins autour d’une table en bois, un coin « barbecue » et quelques chaises-longues.

Et au fond du « domaine », encore une cabane pour les outils de jardinage, dont une tondeuse électrique.

Particularité, le versant sud du toit est équipé de panneaux solaires qui fournit l’électricité, alors que sur le versant nord sont posés des ballons d’eau chaude sanitaire solaires.

Une maison à la Musk…

Il manque juste la Tesla dans le garage pour aller faire du shoping en ville ou lézarder sur la plage en contre-bas et on s’y serait cru !

Malgré le prix annoncé et les escaliers qui seront un handicap pour Florence, au moins un premier temps, Paul signe et récupère les clés.

Reste à rentrer en ville, parce que George le MIB, il s’est tiré. Alors il se fait raccompagner jusqu’à un tram accessible par l’agent immobilier et va à la clinique.

 

Pour se faire engueuler par Florence, qui trouve inconvenant qu’il n’ait pas pensé à quelques photos prises avec son portable, ne serait-ce que pour lui montrer son « home » provisoire.

Il a oublié, la tête ailleurs, à vrai dire.

« – Tu auras le temps d’en faire le tour. La seule difficulté pour tes cannes, ce sera les escaliers. Mais tout le reste semble confortable et déjà meublé. Ça ne te plaira peut-être pas, mais c’est comme ça.

– Tu as l’air contrarié… » reçoit-il pour tout commentaire.

Il y a de quoi et y retournera dans l’après-midi, après avoir libéré la chambre d’hôtel.

Et « papy-mamy » seront ravis d’apprendre qu’ils sont attendus le plus tôt possible, c’est-à-dire la semaine prochaine…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/07/laudato-si-viii.html

 

Dans le domaine du voyage temporel, les chapitres les plus intéressants du roman « Mains invisibles » sont :

 

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (1/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (2/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (3/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (4/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (5/5)

 

Voyage temporel et Service Action du futur (1/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (2/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (3/3)

 

Mains invisibles II : Haddock

 

Tandis que l’aventure temporel qui propulse le capitaine de frégate Paul de Bréveuil à Koweït-City au début de la guerre du Golfe est décrite dans les chapitres suivants du roman « Laudato si… » :

 

Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1990 (I)

Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1991 (II)

Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1991 (III)

Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1990 (IV)

 Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1990 (V)

Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1990 (VI)

 Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1990 (VII)

Voyage temporel : retour à Koweït-City en 1990 (VIII)


L’Observatoire de la Christianophobie (I) : Chrétiens d’Orient

 

Chrétiens d’Orient : ce qu’ils éprouvent aujourd’hui pourrait nous arriver demain

 



 

Excellente vidéo de nos amis de Réinformation TV qui ont obtenu un entretien avec Priscille des Minières, une volontaire de SOS Chrétiens d’Orient qui revient d’une mission en Irak.

Son témoignage est clair : ce que les chrétiens d’Orient éprouvent aujourd’hui pourrait nous arriver demain…

 

Source : https://www.christianophobie.fr/cartes-des-evenements/2017/072017/chretiens-dorient-quils-eprouvent-aujourdhui-pourrait-arriver-demain

 


« Brexit », vous avez suivi ?

 

« Théière-Mais » dans la mélasse.

 

La pôvre-chérie, aveuglée par des sondages-idiots croyait pouvoir assoir son autorité sur un Parlement renforcé. Patatras, non seulement elle perd la majorité absolue, mais en plus, pour se maintenir au pouvoir, elle est obligée d’acheter – il n’y a pas d’autre mot – l’allégeance de quelques partis sectaires.

Bon, ce n’est pas « son argent », mais celui du kontribuable britannique, alors peu importe, n’est-ce pas.

 

Sauf que…

Sauf que, l’UE est partie pour « faire payer » la trahison ourte-manchière au prix fort, histoire de dissuader les impétrants europhobes pour l’avenir, et que finalement certains anticipent le retour du Royaume Uni dans une nouvelle Europe…

Je rigole, mais eux, pas du tout !

Il faut dire que les uns comme les autres, de la Grèce au Royaume-Uni, il va falloir qu’ils se rendent tous compte qu’il n’y a pas de sortie possible de l’Europe.

C’est comme ça.

 

Rappelez-vous, la crise grecque a prouvé qu’il fallait changer d’Europe, le « Brexit » en a ouvert la possibilité. Cela dit, une année durant, il a été difficile de savoir à quelle sauce nous allions être mangés : À la « sauce des Britishs » (nous emmenant vers une nouvelle alliance des nations) ou à la « sauce moutarde » des continentaux, maintenant les principes unionistes, mais reprenant le contrôle des institutions d’une manière ou d’une autre.

Ce n’est pas le second vote britannique qui constitue la trame de ce qui se joue dans les capitales européennes mais le triple vote austro-batave-gauloisien qui marque en réalité la fidélité des continentaux aux principes de communauté de destin…

Il est vrai que les continentaux, contrairement aux insulaires, savent de manière atavique que les guerres européennes ont toujours lieu « chez soi ».

 

Mais cette expression démocratique continentale marque l’échec de la sauce de la « Théière-mais » et laisse le Royaume-Uni sur le bord de la route, à regarder le train passer. La nouvelle priorité du Royaume-Uni devient soudain : « Comment renouer avec un continent qui ne nous a pas suivi sans perdre la face et en sauvant notre propre union ? »

Et l’air de rien, l’élection anticipée voulue par la première-ministre sert ces objectifs, même si le Royaume-Uni doit désormais faire face à l’avidité des milieux financiers en particulier, rêvant de « hard-Brexit » pour récupérer le maximum des activités européennes de la City.

Rappelez-vous, le 3 juin, le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, a dévoilé son projet de révision de la directive sur les chambres de compensation (Emir) qui pourrait à terme signifier un rapatriement de Londres vers l’UE des opérations de compensation libellées en euros.

Logique, remarquez bien…

 

Or, si tout le monde joue intelligemment (ce qui pourrait devenir habituel avec nos « experts » du moment), cette nouvelle priorité peut emmener le continent vers une étape positive de réinvention : Par le haut, à savoir en permettant l’intégration de l’Islande, la Norvège et le Lichtenstein dans un cadre communautaire renouvelé,  et, espérons-le, par le bas, à savoir suivant des orientations démocratiquement validées par les citoyens européens.

 

Revenons au 8 juin, jour où les Britanniques ont élu un nouveau Parlement dont la majorité échappe à la première ministre et à son parti conservateur.

Pour former un gouvernement avec une majorité absolue, il lui fallait dix voix de plus, qu’elle est allé rechercher dans une coalition hasardeuse avec le parti unioniste d’Irlande du Nord (DUP).

Hasardeuse, car le programme du DUP est loin de faire l’unanimité au sein du parti tory : Ultraconservateur, anti-avortement, homophobe, contre tout référendum irlandais… Le DUP défend en même temps une ligne ultralibérale, opposée à la mise en place de tout contrôle douanier entre les deux Irlande, ce qui est incompatible avec un « hard-Brexit » tel que soutenu par la première-ministre, qui implique au contraire de telles installations.

Hasardeuse aussi parce que dans la nouvelle configuration du Parlement britannique, les conservateurs sont seuls à défendre une ligne de « hard-Brexit ».

Tous les autres partis confondus sont partisans du « soft-Brexit », autrement dit un statut proche des pays faisant partie de l’espace économique européen sans être dans l’Europe et encore moins l’Euro.

 

On ne peut que constater que ces résultats remettent en cause le processus même du Brexit, si ce n’est le Brexit lui-même. Tout simplement aussi parce que l’effondrement de « Théière-Mais » dans les sondages, à l’occasion de la courte campagne électorale, est bien évidemment beaucoup moins le fait de prétendues « bourdes » commises par la première ministre que d’une acceptation par le peuple britannique de cette élection comme un second référendum.

La konne, persuadée en avril dernier et sur la foi de sondages d’opinion très favorables qui lui feront dire que tout le pays est derrière elle, elle s’était lancée dans la reconquête de Westminster pour maîtriser l’ensemble des forces politiques du pays dans le cadre des négociations de sortie de l’UE.

Une démarche renforcée très peu de temps après, dès début mai, par des élections locales qui ont couronné le parti conservateur en évinçant notamment l’UKIP et balayant a priori les prétentions du parti travailliste, sous le leadership très à gauche de « Jerem-my-Cor-Pine ».

Ils ne sont pas très nombreux à avoir relevé que le taux de participation de ces différentes échéances électorales était de 72 % pour le référendum en juin 2016, et qu’il a plafonné à 36 % pour les élections locales de mai 2017, puis il est remonté à 68,73 % en juin 2017…

Le même phénomène qu’en « Gauloisie », qui trompe plus d’un sondeur d’opinion et autre « analyste-expert ».

Un pari que les instituts de sondages britanniques donnaient gagnant en lui accordant entre 48 % et 50 % d’intentions de vote.

 

Sa stratégie était alors à « plusieurs volets » :

– Renforcer sa majorité parlementaire, certes, pour avancer sur une ligne « hard-Brexit » qu’elle jugeait en phase avec l’opinion britannique exprimée lors du référendum de juin dernier et avec l’effet domino espéré sur le continent.

Mais une stratégie bien difficile à mettre en œuvre contre un Parlement britannique majoritairement opposé à cette ligne. À ce stade, elle appelait juste les électeurs à s’associer à elle pour porter une voix renforcée autour de la table des négociations avec Bruxelles sur un projet dont elle ne maîtrisait même pas la première lettre. Insuffisant pour assurer une victoire ;

– S’assurer que durant la période de négociations, qui court jusqu’en mai 2019, rien ne vienne remettre en cause son leadership en barrant la route à la pression montante des travaillistes, et plus particulièrement de « Jerem-my-Cor-Pine ».

Certes, les travaillistes n’ont pas profité du vote des élections locales, avec seulement 30 % de participation, et ont certainement fait les frais des deux attentats perpétrés à la veille des élections.

Ceci étant, la première-ministre a oublié qu’elle n’était pas seulement la ministre du « Brexit », mais aussi la dirigeante d’un pays dont l’austérité pèse sur les citoyens ;

– Porter un coup d’arrêt aux velléités centripètes des régions comme l’Écosse et l’Irlande du Nord.

Sur ce dernier point, si les forces centripètes en question ne datent pas du référendum de juin 2016, elles ont tout de même été très renforcées par le « Brexit ».

En effet que l’Écosse, notamment, avait rejeté en bloc le « Brexit » et envisagé de recourir à une nouvelle consultation référendaire pour son indépendance.

De plus, rappelez-vous, en janvier 2017, alors que la Cour suprême britannique avait contraint le gouvernement à consulter le Parlement sur le recours à l’article 50, elle avait dans le même arrêt dénié aux assemblées régionales tout droit de veto sur la décision du Royaume-Uni de quitter l’UE (arrêt du 24 janvier 2017), renforçant par là même les velléités sécessionnistes.

 

Et les résultats sont clairs :

– Coup dur pour le parti indépendantiste écossais, grand perdant de cette consultation électorale : il abandonne 19 sièges !

Alex Salmon, le champion de l’indépendance écossaise, n’est même pas réélu et Nicola Sturgeon est en position délicate pour le leadership du parti.

Au vu des résultats, il n’est même plus concevable d’avancer sur un nouveau projet de référendum écossais.

– La situation est analogue en Irlande du Nord, où le parti indépendantiste perd tous ses sièges au profit du Sinn Fein, mais c’est le parti unioniste DUP qui arrive en tête et s’allier avec les tories pour former le gouvernement avec le parti conservateur de la première-ministre ;

– Quant au Pays de Galles, c’est le Labour qui arrive largement gagnant, ce qui éloigne toute politique sécessionniste quelle qu’elle soit.

 

Désormais et après les élections du 8 juin, on peut se poser la question de savoir si les régions britanniques, Écosse, Irlande du Nord, Pays de Galles, ont encore vocation – et intérêt – à défendre des prétentions indépendantistes dans la reconfiguration des forces parlementaires et nationales qui en est issue.

Leur intérêt n’est-il pas plutôt de jouer la carte de la communauté d’intérêts entre elles et avec le pouvoir central, au lieu de s’opposer à ce dernier dont les représentants sont les seuls habilités à être à la table des négociations ?

De cette façon, elles s’associeraient au processus (politique du lobby très chère aux Britanniques), s’assurant que la voie ainsi ouverte conduise bien à un « Brexit » supportable.

 

D’autant plus que l’autre conséquence de ces élections est la remise en cause de la ligne de négociations pour un « hard-Brexit » telle qu’elle avait été défendue par la première ministre.

Car, l’autre résultat au bout du compte positif de cette élection générale pour « Théière-Mais », c’est qu’elle lui permet de justifier un changement de ligne de négociation, passant d’un projet de « hard-Brexit » à celui d’un « soft-Brexit », désormais adapté à l’objectif vital pour le RU d’éviter d’être marginalisé par rapport à un continent qui n’a pas suivi sa voie.

Enfin, c’est ce qu’en projettent les analystes.

 

Le grand défenseur du « Brexit », l’UKIP, est complètement out, ne raflant même pas un siège avec 1,8 % de votes.

Ce résultat étonnant, un an seulement après sa victoire référendaire retentissante, souligne bien le rôle pernicieux qu’a joué ce parti, dont on peut se demander s’il n’a pas servi à faire la campagne du « Brexit » qu’une partie des tories, dont la première-ministre n’avait pas osé faire.

Le « Brexit » acquis, cet encombrant « partenaire » a purement et simplement été aspiré par l’aile d’extrême droâte de tories décomplexés – un glissement vers l’extrême droâte qui aura fait perdre des voix à son aile gôche, ou au profit de plus petits, dont le DUP en Irlande du Nord.

 

Du coup, l’ensemble des factions politiques représentées au sein du Parlement britannique défend une ligne de « soft-Brexit » et même, dans une certaine mesure le DUP, pourtant anti-européen, s’inscrit dans une ligne qui ne supporterait pas les conséquences d’un « hard-Brexit » sur la libre circulation entre les deux Irlande.

Au sein même du parti conservateur, les lignes de négociations sont divisées.

Si le parti a fait front derrière sa première-ministre en défendant une ligne dure, toute une faction du centre droit de son parti, qui avait fait campagne pour le « remain », dont George Osborne (pour qui « Théière » « est une femme morte qui marche encore »), ou son directeur de cabinet, appellent aujourd’hui à revenir à un « soft-Brexit » ou à la démission même de la patronne.

 

Dans l’opposition, « Nicola-Laisse-Sturgeon », leader du SNP, appelle quant à lui à un front commun des partis d’opposition pour demander la suspension des négociations du « Brexit » et les libéraux-démocrates sont même prêts à organiser un second référendum (c’était d’ailleurs une promesse de campagne).

Dès lors, les négociations pour un « soft-Brexit » commencent à peine entre le Labour et le gouvernement britannique…

Vous savez quoi, avec cette histoire-là, on ne sera pas exempt de surprises.

 

Et je reste quant à moi tout étonné de cette vague de naturalisations qui précède un tsunami possible vers le continent de quelques « z’élites ».

Pas grand-chose : Ils iront bosser là où l’herbe sera la plus verte, naturellement, et il restera pour ma part vraisemblablement plus intéressant de rester « exilés-chez-eux » en UK avec une double nationalité.

Parce que bon, probablement, en 2019, tous ces zozos-là auront trouvé un accord avec l’UE pour gommer la plupart des effets du « Brexit » et finalement restés arrimés au vieux-continent (dont ils font partie d’un point de vue « géostratégique »).

Et là, la leçon vaudra autant pour nos europhobes que pour les grecs et tout autre.

De plus et à mon sens ce sera l’opportunité pour les institutions européennes de se « moderniser », les rendant plus « acceptables » pour être déjà incontournables.

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/07/brexit-vous-avez-suivi.html

 


Éoliennes et fusion nucléaire : lettre à Nicolas Hulot

 

Un moratoire de deux ans sur l'installation de parcs éoliens dans le Pays-de-Caux serait bienvenu compte-tenu des progrès technologiques dans la mise au point des réacteurs hybrides et des réacteurs à fusion nucléaire.

 

 Le 7 juillet 2017

Monsieur Jean-Charles Duboc

Pilote B747 retraité (Air France)

à

Monsieur Nicolas Hulot

Ministre d’État

Ministre de la Transition Écologique et solidaire.

246, bld Saint-Germain

75700 PARIS

 

Monsieur le Ministre,

 

Par courrier du 1er juin, je vous ai informé que la société ENGIE Green avait obtenu du conseil municipal de St-Pierre-en-Port l’autorisation de lancer des études préliminaires pour l’installation de plusieurs éoliennes sur notre commune.

Une intense campagne d’information a été rapidement lancée pour mesurer les inconvénients d’une telle installation dans notre zone touristique renommée.

Suite aux inconvénients découverts (notamment les coûts de démantèlement), les conseillers des communes de Sassetot-le-Mauconduit et d’Ancreteville-sur-Mer, les communes avoisinantes concernées elles-aussi par le projet, ont rejeté par 11 voix contre, et zéro pour, une étude de faisabilité sur l’installation de ces éoliennes et le projet a été abandonné par ENGIE Green.

Pour ma part, je suis partisan d’un moratoire de deux ans sur les installations d’éoliennes dans le Pays-de-Caux tout simplement parce que les progrès technologiques sont extrêmement rapides dans l’industrie nucléaire.

Est-ce la peine d’installer, en dépensant beaucoup d’argent public, des éoliennes qui seront devenues désuètes dans huit ans lorsque les premiers réacteurs à fusion nucléaire seront commercialisés comme l’estiment des start-up américaines comme generalfusion et Tri Alpha Energy mais aussi Lockheed Martin, la première société de défense de la planète ?...

Vous trouverez, avec la présente, le texte d’un billet que je viens de mettre en ligne sur « Alerte éthique » et qui est relatif  aux quatre projets américains et canadiens de fusion nucléaire.

Je  vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma plus haute considération.

Jean-Charles Duboc

 


La république « Mak-Rond-niste » sera-t-elle exemplaire ?

 

Probablement pas…

 

D’abord, ces histoires de ministres « sortis » à peine nommés. Admettons que ça aille dans le bon sens. Mais ça fait tout de même tâche…

Ensuite, aujourd’hui même un Président qui s’exprime devant le Congrès réuni à Versailles (députés et sénateurs réunis) et demain son « Premier sinistre » qui va devoir faire le perroquet-présidentiel à l’occasion de sa déclaration de politique générale, avec vote de censure rejeté derrière : Pas de commentaire, tout est déjà plié. Vive la démocratie-vivante d’un pouvoir qui se veut absolu…

Par ailleurs, la bataille des questures, vice-présidence et secrétariats : Pliée également. Les « Mak-Rond-nistes » se choisissent « leur » opposition et réduisent au silence tous les autres, même ceux qui totalisent 20 % de l’AN au profit d’une minorité de « tourne-la-veste ».

J’adore !

Là-dessus l’arrivée de « Trompe-le-touche-cha-chatte » sur les Champs le 14 juillet prochain que même « Trude-Haut » se désiste : « Bibi » aurait peut-être intérêt à garder ses distances…

Je ne sais pas.

Enfin, « l’olympien » qui se refuse à la traditionnelle conférence de presse du 14 juillet. Raison invoquée – je vous le donne dans le mille – « La pensée complexe du président ne se prête pas à l'exercice ».

Hein, elle n’est pas mal celle-là !

En fait, peut-être qu’il ne sera pas en état à surveiller « Trompe » et sa pouliche…

Je ne sais pas non plus.

Et à venir, les premiers débats sur les lois d’habilitation pour les futures ordonnances : C’est tellement bien plié qu’on a l’impression que l’on change de cap tous les jours, tellement c’est effectivement complexe, tel un tourbillon semés de vortex.

Pas grave, les « députacrouilles » aux ordres se feront un plaisir de voter les yeux fermés.

 

Autrement dit, ils sont en liberté surveillée, avec aux manettes leur chef-de-groupe et Président de leur Assemblée déjà passés « aux ordres » (et la presse applaudit, certes moins bruyamment), les casseroles font moins de bruit, mais force est de constater que la prime est systématiquement donnée aux « transfuges », aux « retourneurs-de-veste ».

Je me demande encore comment on peut être élu sur un programme de « clarté » et de « cohérence », d’exemplarité, et finalement aller mouiller sa chemise pour tous ceux-là qui étaient hier des adversaires à abattre…

Il suffisait finalement de se présenter.

À une primaire.

N’importe laquelle. De gôche ou de droâte. Et de faire un score pourri.

Et ensuite de changer de camp.

« Pruneau-le-Mère » avec ses 2,4 % est devenu ministre de la finance.

« Franc-soi-Rugby », l’écololo, avec ses 3,81 % est devenu président de l’Assemblée Nationale.

C’est simple, non ?

 

Quant à « Sol-Air », qui a gagné haut-la-main le titre de « champion de la trahison », le parvenu absolu de chez les « Républicains-démocrates-constructifs », le voilà propulsé à quelques sommités de la questure d’opposition !

Une première depuis « plus de 50 ans » et « des droits de l’opposition jamais autant piétinés ».

C’est l’application du principe « soce » énoncé sous « Mythe-errant » : « Vous avez juridiquement tort car vous êtes politiquement minoritaire » qui revient au galop…

Pour l’exemplarité, suppose-je.

Grâce aux 308 députés de « La République en marche-forcée », qui ont fait leur rentrée mardi dernier à 8 heures du matin, la consigne est claire : « Marchez droit, les marcheurs » !

 

Ils sortaient de leur interminable réunion un large sourire aux lèvres. « Les 308 », groupe moteur de la mandature d’après son nouveau président « Ricard-Fer-rang », ont fait leur rentrée dans la salle Victor Hugo du 101 rue de l’Université, annexe moderne du Palais-Bourbon aux allures de salle de cinéma.

Confortablement installés dans des fauteuils en cuir rouge, ils se sont attaqués au menu, costaud, du jour. Désignation du candidat « REM-même-pas-en-rêve » au perchoir, lequel sera élu président de l’Assemblée nationale dans l’après-midi, élection du bureau exécutif du groupe, répartition des députés dans les différentes commissions, etc.

Le vote à main levée pour décider d’accepter l’ancien Premier-sinistre soce élu sans étiquette dans l’Essonne.

Dans la salle, d’après « ma pote-élue » qui me l’a rapporté encore toute étonnée de se trouver là, tout le monde s’observait du coin de l’œil, tentait de mettre des visages sur des noms. Si certains se connaissent bien pour avoir mené ensemble depuis Paris-sur-la-plage la campagne de « l’olympien », les autres se découvrent.

D’après leur recruteur-en-chef « beaucoup de ces jeunes travaillent dans un désordre créatif, réagissent à l’instant ». Pas des « milléniums », mais c’est tout comme.

La génération « Y » à l’œuvre…

 

Pour les novices, le défi est le suivant : Comment se fondre dans le moule d’une si lourde institution tout en tirant son épingle du jeu ?

Tous ces jeunes ambitieux ne le savent pas encore. « J’ai l’impression d’être au début d’une saison de football, on est quarante à l’entraînement, ça part dans tous les sens. Avec le temps, on verra ceux qui sortent du lot », s’amuse un jeune élu.

Leur « chef-de-groupe » leur a bien fait comprendre qu’il fallait en dire le moins possible à la presse, fidèle à la doctrine établie par le président « Mak-Rond » depuis l’Élysée (qui lui n’a rien à dire, tellement nous sommes tous devenus des trisomiques) : Verrouillage de la com’ et maîtrise de la parole.

« Dès l’instant où on vit ensemble, on s’applique des règles communes », confirmait d’ailleurs l’éphémère ministre de la Cohésion des territoires. « La liberté totale et l’unité totale », ajoute, amusé, le patron en guise de slogan pour le groupe.

 

Que les choses soient claires, ils ont tous intérêt à filer droit. C’est ce qu'ils ont d’ailleurs fait en élisant leur président de leur groupe par ailleurs déchu de son ministère. Et puis, dès le premier tour l’ancien écololo, ancien candidat à la primaire du PS, nouveau rallié à « Mak-Rond », assumant son troisième et probablement son dernier mandat. « Il a la légitimité, l’expérience, il a été vice-président de l’Assemblée, a déjà été président d'un groupe (EELV) », justifiait-on.

Ensuite, les députés LREM ont élu sans broncher le bureau du groupe. Une équipe paritaire qui devra quitter son poste en décembre 2019 pour jouer le renouvellement dans la deuxième partie du mandat. Puis il a fallu commencer à discuter de la composition des commissions. Là, ces députés-là ont eu leur mot à dire ! Tous ont dû formuler trois choix dans un formulaire, comme des bacheliers postulant pour la fac.

Ils découvriront plus tard lequel de leur choix a été satisfait.

Quatre candidats ont par ailleurs postulé pour la commission Culture et éducation, deux pour la commission des Affaires économiques, deux pour la commission Défense, six pour la commission des Affaires sociales, sept pour la commission Développement durable, deux pour la commission des Lois. La commission des Finances reviendra à « Riton-Worst-à-tes-souhaits », un autre champion aux « mains-propres ».

Dommage qu’ils n’aient pas été élus, mais on aurait pu y mettre « T’es-venu-d’où » le « phobique-administratif », voire « Caca-zut-hack », le ministre de la fraude, ç’aurait été plus drôle…

Et la rumeur attribuait déjà la commission des Affaires étrangères à « Mariolle-Serre-naze », bras droit de « Bébé-Roux ».

 

Bon alors, exemplaire ou non ?

Exemplaire en plaide-je !

Exemplaire dans la « soumission », aveugle et irrationnelle, au tout-nouveau-tout-beau Président.

Une nouvelle ère, affirme-je.

Une contre-performance « historique » de la vie démocratique du pays tout entier.

Pouvait-il en être autrement, au juste ?

Sans lui, elles et ils ne sont rien que des anonymes dans les rues de leurs bleds de province. Aujourd’hui, ils sont « dans les ors de la République ».

Quelles destinées…

En revanche, force est de considérer que la plupart n’ayant pas vraiment de « background » suffisant pour déjouer les pièges de la vie parlementaire, pour amender correctement les écarts de conduite (là on sait déjà en moins d’un mois) des projets de textes à voter afin d’en corriger les effets les plus pervers (on peut penser à la future loi « sécurité » dans le sillage du remplacement de l’état d’urgence qui reprend une disposition censurée par le Conseil Constitutionnel, mais aussi « tous les autres » à venir), la dérive est certaine.

 

Dès lors, pas besoin de VIème République : Elle va se mettre en place toute seule, par petites-touches, avec probablement le concours malheureux de la rue et virer à la « dictature-douce » dont nous parlions l’autre fois.

Le problème des gauloisiens sera de savoir jusqu’où ira « l’expertise » des « maîtres du pays » et dans quel délai ils vont s’en mordre les doigts ou… applaudir à tout rompre, jusqu’au sang.

Car il faut se rappeler que si « tout va bien », il manque l’essentiel : Une adhésion populaire qui fera cruellement défaut avec un taux d’abstention de près de 57 % des électeurs.

Ce qui ne peut manifestement pas durer tout un quinquennat…

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/07/la-republique-mak-rond-niste-sera-t.html

 

 


Indemnités de la Guerre du Golfe : lettre à la ministre de l’Outre-Mer

 

Lettre d’information à Madame Annick GIRARDIN, ministre de l’Outre-mer, au sujet de la disparition des indemnités de la guerre du Golfe de 1991.

 

Atama TEUGASIALE

PAITA, le 30 juin 2017

Nouvelle Calédonie

 

Madame Annick GIRARDIN

Ministre de l'Outre-Mer

27 rue Oudinot

75358 Paris SP 07

 

Lettre Recommandée avec A.R

 

Objet : Indemnités de la Guerre du Golfe

 

P.J :

1) Lettre au Président de la République

2) Lettre au Premier Ministre

3) Lettre au Député GOMES de la Nouvelle-Calédonie

 

Madame la Ministre,

 

Originaire de la Nouvelle-Calédonie et ancien vétéran de la Guerre du Golfe 1991, je viens par la présente attirer votre attention concernant un délit relatif à une affaire d'Etat.

C'est la raison pour laquelle, j'ai avisé le Président de la République, le Premier Ministre et le Député Philippe GOMES (copies jointes).

Devant la gravité des faits, le manque d'éthique des élus et le mauvais fonctionnement des Institutions, je souhaite aviser l'ensemble de nos dirigeants pour que nous puissions récupérer les fonds disparus promis aux soldats.

Où est passé cet argent ?

J'espère, Madame la Ministre, que vous saurez saisir l'importance de ce courrier en lançant au sein de votre Ministère une enquête lorsque le détournement de la Guerre du Golfe sera rendu public.

Ce dossier n'a jamais été médiatisé tout simplement parce que tous ceux qui connaissent cette affaire ont été muselés par la peur, la compromission, ou les deux

Conscient que votre priorité est celle de votre Ministère, j'espère seulement obtenir votre soutien dans cette démarche audacieuse transmise au Premier Ministre et au Président de la République : Qu'une Commission d'Enquête Parlementaire soit enfin diligentée afin de rendre public le détournement des Indemnités de la Guerre du Golfe attribuées à la France et donner un coup définitif à la corruption qui gangrène notre démocratie.

Sachez que cette affaire est largement connue sur le site « Alerte Ethique » de Monsieur Jean-Charles DUBOC auteur de l'ouvrage << Les Milliards disparus de Ia Division Daguet >>.

Pour conclure, je trouve regrettable qu'aucun Secrétaire d'Etat chargé des Anciens combattants et de la Mémoire n'a été nommé au sein du Gouvernement.

Est-ce normal pour un pays comme la France fidèle à sa devise et ses valeurs Républicaines ?

Dans l'attente, je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

Je vous prie de bien vouloir agréer, Madame la Ministre, l'expression de ma plus haute considération.

 

Atama TEUGASIALE

 

 

Un courrier à Madame Annick GIRARDIN, député de Saint-Pierre et Miquelon, qui me touche pour plusieurs raisons.

Tout d’abord parce que c’est un nouveau rappel sur une affaire indigne d’une démocratie et ensuite parce je connais assez bien l’Outre-Mer pour avoir voyagé pendant huit ans aux commandes de B747/200 d’Air France.

Mais pas seulement.

Je me souviens des vols vers New-York où nous passons régulièrement par « Banks », le point d’entrée Amérique du Nord qui est proche de St-Pierre et Miquelon. Et je pensais à chaque fois à mon arrière-grand-père qui a disparu en 1907 à bord du « Notre Dame de Lourdes » lors d’une campagne de pêche à Terre-Neuve, en laissant une veuve et quatre petits dont mon grand-père paternel.

Terrible !...

J’espère que Madame Annick Girardin, née à St-Malo, et qui connaît la dure vie des marins pêcheurs à Terre-Neuve, sera celle qui dénouera le dossier des indemnités de la Division Daguet.

Et j’ai aussi une pensée pour le colonel Alain Le Guen qui avait les mêmes origines familiales que moi et dont les ancêtres ont fréquenté les ˝Bancs˝ en même temps que les miens.

Oui, tout se rejoint…

Merci à Atama pour ce courrier.

 

Jean-Charles Duboc

 


Indemnités de la Guerre du Golfe : lettre à la Ministre de la Défense

 

Notre petite équipe rappelle à l’ordre nos dirigeants politiques sur le détournement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991.

Aujourd’hui, c’est Atama Teugasiale qui écrit à la toute nouvelle ministre des Armées.

 

 

Atama TEUGASIALE

PAITA,

Nouvelle-Calédonie

 

Le 30 juin 2017

 

Madame Florence PARLY

Ministre des Armées

14 rue Saint Dominique

75700 Paris SP 07

 

Lettre Recommandée avec A.R

 

Objet : Indemnités de la Guerre du Golfe

 

P.J : 1) Lettre au Président de la République

2)Lettre au Premier Ministre

3) Lettre au Député GOMES de laNouvelle-Calédonie

 

Madame la Ministre,

 

Originaire de la Nouvelle-Calédonie et ancien vétéran de la Guerre du Golfe 1991, je viens par la présente attirer votre attention sur un délit relatif à une affaire d'Etat.

C'est pour cette raison que j'ai avisé le Président de la République, le Premier Ministre et le Député Philippe GOMES (copies jointes).

Devant la gravité des faits, le manque d'éthique des élus et le mauvais fonctionnement des Institutions, je souhaite aviser l'ensemble de nos dirigeants pour que nous puissions récupérer les fonds disparus promis aux soldats.

Où est passé cet argent?

J'espère, Madame la Ministre, que vous saurez saisir l’importance de ce courrier en lançant au sein de votre Ministère une enquête lorsque le détournement de la Guerre du Golfe sera rendu public. Ce dossier n'a jamais été médiatisé tout simplement parce que tous ceux qui connaissent cette affaire ont été muselés par la peur, la compromission, ou les deux.

Conscient que votre priorité est celle de votre Ministère, j'espère seulement obtenir votre soutien dans cette démarche audacieuse transmise au Premier Ministre et au Président de la République : Qu'une Commission d'Enquête Parlementaire soit enfin diligentée afin de rendre public le détournement des Indemnités de la Guerre du Golfe attribuées à la France et donner un coup définitif à la corruption qui gangrène notre démocratie.

Sachez que cette affaire est largement connue sur Ie site << Alerte Ethique » de Monsieur Jean-Charles DUBOC auteur de l'ouvrage << Les Milliards disparus de Ia Division Daguet ».

Pour conclure, je trouve regrettable qu'aucun Secrétaire d’Etat chargé des Anciens combattants et de la Mémoire n'ait été nommé au sein du Gouvernement.

Est-ce normal pour un pays comme la France fidèle à sa devise et ses valeurs Républicaines ?

Dans l'attente, je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

Je vous prie de bien vouloir agréer, Madame la Ministre, I'expression de ma plus haute considération.

 

Atama TEUGASIALE

 


Fusion nucléaire (III)

 

Les quatre projets américains et canadiens de fusion nucléaire

 

New York, 2050.

Le plasma d’hydrogène vient de s’enflammer à 150 millions de degrés Celsius. Les atomes d’hydrogène fusionnent et dégagent une immense quantité d’énergie.

Le réacteur, qui abrite la réaction thermonucléaire, a la taille d’un conteneur de semi-remorque. Malgré ses dimensions modestes, il alimente près de 150.000 foyers.

Plus loin, un réacteur identique pousse un cargo géant de 200.000 tonnes à l’assaut des océans.

À quelques centaines de kilomètres dans le ciel, une navette spatiale accélère. Propulsée par la fusion nucléaire, elle rejoindra Mars en à peine un mois. Six fois plus vite que les sondes traditionnelles !

La mise au point, entre 2025 et 2050, d’une multitude de petits réacteurs à fusion nucléaire par des sociétés nord-américaines est une révolution.

En reproduisant la réaction qui a lieu au cœur du Soleil, le monde peut désormais produire une grande quantité d’électricité à partir d’un combustible quasi illimité, l’hydrogène, sans engendrer de gaz à effet de serre ni de déchets.

De l’autre côté de l’Atlantique, à Cadarache (Bouches-du-Rhône), Iter, avec son gigantesque tokamak, l’installation capable de produire les conditions pour obtenir la fusion, est à l’arrêt. Ce mégaprojet, financé par sept pays et l’Union européenne, est entré en service en 2025. Il a réalisé ses premières fusions en 2029, offrant une compréhension inédite de la physique des plasmas à la communauté scientifique. Mais trop coûteux, trop complexe, il n’est jamais devenu le modèle préindustriel escompté.

Compact Fusion de Lockheed Martin

 



Science-fiction ? Bien sûr ! Mais ce scénario optimiste nourrit les ambitions d’une nouvelle génération d’entrepreneurs.

Dans les années 1950, le monde de la physique promettait la fusion avant l’an 2000… Mais face à un défi technologique immense et à la concurrence de grands projets (comme l’Initiative de défense stratégique, la fameuse Guerre des étoiles lancée par le président Ronald Reagan en 1983, qui a monopolisé beaucoup de cerveaux), la fusion semblait tombée dans les oubliettes de l’histoire.

Le pari de la nouvelle économie

Aujourd’hui, elle renaît de ses cendres, sous l’impulsion de start-up, aux États-Unis et au Canada, qui construisent dans leurs garages les prototypes de futurs réacteurs à fusion.

Leurs noms : General Fusion, Helion Energy, Tri Alpha Energy.

D’illustres inconnues. Pourtant, avec quelques dizaines de salariés, des budgets de moins de 100 millions de dollars et des petites machines, ces start-up prétendent pouvoir dépasser le réacteur Iter, en cours de construction à Cadarache, avec ses 23 000 tonnes et son budget de 15 milliards d’euros.

Mieux ! Là où Iter annonce des premières expérimentations pour 2025-2030, elles prévoient de livrer des réacteurs fonctionnels et commerciaux dès 2025 ! Fol espoir pour certains, arrogance pour d’autres…

Sauf qu’en septembre dernier, la société californienne Tri Alpha a bluffé le monde entier. Elle venait de confiner un plasma de 10 millions de degrés Celsius pendant cinq millisecondes dans un réacteur utilisant un champ magnétique inversé, une technologie complètement différente de celle d’Iter. Une performance modeste, mais qui ne semblait jusque-là qu’à la portée des grands groupes de recherche.

Tri Alpha veut mettre en œuvre une fusion complexe sans production de neutrons, qui finissent par endommager les réacteurs. Cette fusion nécessite des températures de l’ordre de 300 millions de degrés Celsius, le double de la fusion traditionnelle. « Cette réaction de fusion est idéale, mais inaccessible aujourd’hui. L’idée est encourageante, mais nous en sommes encore loin », tempère Frank Carré, directeur scientifique de la direction de l’énergie nucléaire au Commissariat à l’énergie atomique (CEA).

Vidéo Tri Alpha Energy

 



« Dix millions de degrés pendant cinq millisecondes, c’est bien… mais les tokamaks le faisaient déjà dans les années 1970 », ironise Tony Donné, responsable de programme chez Eurofusion, un organisme européen de recherche sur la fusion.

L’objectif de Tri Alpha et de ses consœurs est-il trop élevé pour elles ?

Une partie de la communauté scientifique serait tentée de le penser. Mais quelques-uns des plus grands patrons de la nouvelle économie misent sur ces start-up.

Peter Thiel, le cofondateur de PayPal, qui n’hésite pas à dénoncer la frivolité de l’innovation numérique, a investi plus de 10 millions de dollars, à travers son fonds Mithril Capital Management, dans Helion Energy, une société implantée dans l’État de Washington.

Paul Allen, le cofondateur de Microsoft et créateur du fonds Vulcan Capital, finance les recherches de Tri Alpha à hauteur de 40 millions de dollars.

Jeff Bezos, le PDG d’Amazon, a mobilisé son fonds Bezos Expeditions pour donner plus de 20 millions de dollars à General Fusion.

Bill Gates, lui-même, qui a lancé le programme d’énergie verte Mission innovation lors de la COP 21, s’intéresse de près à la fusion. Il a récemment visité les installations de l’Italian National Agency for New Technologies (Enea).

Video generalfusion

 



Quel est le but de ces géants du numérique ? « Nous notons un accroissement de l’intérêt du secteur privé pour la fusion. Ces investissements stimulent la recherche mondiale, se réjouit Richard Kamendje, physicien de la fusion et des plasmas à l’Agence internationale de l’énergie (AIEA). La recherche dans la fusion est très intéressante, car elle peut créer des percées technologiques dans les supraconducteurs ou l’imprimerie 3 D, qui seront applicables dans d’autres domaines, comme la médecine. » Bernard Blanc, le directeur du développement nucléaire chez Assystem, veut croire que ces milliardaires s’attaquent avant tout à la question de l’énergie et de la protection du climat, pour laquelle « la fusion est une vraie réponse ». Même si c’est aussi l’occasion de « développer de nouvelles technologies dans d’autres domaines comme ce fut le cas lors du programme spatial. La fusion sert d’incubateur technologique ».
 

À côté de ces start-up, trois monstres de l’industrie et de la recherche s’embarquent dans l’aventure de la fusion.

L’américain Lockheed Martin, premier vendeur d’armes au monde, a ainsi promis un réacteur à fusion nucléaire dans cinq ans.

« S’ils ont identifié une rupture technologique, pourquoi ne la publient-ils pas ? », s’interroge toutefois Bernard Saoutic, ingénieur à l’Institut de recherche sur la fusion par confinement magnétique (IRFM) du CEA. Outre le temps de développement ultracourt, la multinationale américaine assure que son réacteur, suffisamment petit pour être déplacé sur un camion, servira à alimenter des villes, à propulser des avions et des navettes. Malgré les critiques, il maintient l’échéance à 2020. « C’est de la science-fiction complète ! », juge Tony Donné, d’Eurofusion.

L’institut Max-Planck de physique des plasmas, à Greifswald (Allemagne), semble plus crédible. Il a inauguré le Wendelstein 7-X (W7X), un réacteur expérimental qui a coûté 1,1 milliard d’euros.

En décembre 2015, il a confiné un plasma d’un million de degrés pendant un centième de seconde. Le W7X est un stellarator, un modèle concurrent du tokamak utilisé pour Iter, qui se caractérise par un positionnement extrêmement complexe des bobines pour créer le champ magnétique. « Il offre une alternative technologique à ne pas oublier », prévient Franck Carré, du CEA.
 

Outre-Atlantique, c’est le puissant Massachusetts Institute of Technology (MIT) qui est entré dans la course en août 2015.

Il annonce le développement d’ici à dix ans du réacteur ARC (abordable, robuste, compact). En utilisant de nouveaux matériaux supraconducteurs baptisés Rebco (rare earth barium copper oxide), tout juste sortis des laboratoires, le centre de recherche assure que son réacteur sera plus puissant qu’Iter, le gigantisme en moins. Côté européen, on est séduit par le concept, mais on relativise en assurant qu’il faudra travailler au moins trente ans sur ces supraconducteurs pour les employer en milieu industriel.

Vidéo MIT ARC reactor

 

 



Ces acteurs peuvent-ils reléguer Iter au second plan ? « Ce qui est sûr, c’est que l’apparition de projets de réacteurs à 100 millions de dollars met à mal l’image d’Iter et ses milliards de dollars ! », constate Tony Donné.

 « En l’état, Iter reste la démonstration la plus avancée. C’est la seule machine qui va démontrer une réaction de fusion, là où les autres prototypes ne démontrent que du confinement », souligne Franck Carré du CEA.

Même Stephen Dean, l’un des fondateurs du programme de fusion américain dans les années 1960, aujourd’hui président de Fusion power associates, n’enterre pas Iter. Il se réjouit de voir la fusion renaître massivement aux États-Unis, mais affirme que « tous ces projets sont à des années lumières d’Iter, le seul réacteur qui n’est plus qu’à un pas de produire de l’électricité ».
 

Une source d’énergie propre

Qu’Iter soit le premier à réaliser la fusion ou pas, tout le monde s’accorde à dire que c’est la construction de ce réacteur, longtemps jugée impossible, qui a relancé les travaux sur la fusion.

Pour Tony Donné, « la prise de conscience de l’imminence du changement climatique est favorable à l’investissement dans la fusion ». Le jeu en vaut la chandelle : 10 grammes de deutérium et 15 grammes de tritium, deux isotopes de l’hydrogène, suffisent à alimenter en énergie un habitant d’un pays développé pendant toute sa vie ! Les réserves de deutérium dans l’océan se chiffrent en millions d’années.

Quant au tritium, il se forme dans le réacteur à partir de lithium. Un réacteur de 1 000 mégawatts (l’équivalent d’une centrale nucléaire française) émettrait pour seul déchet 250 kilogrammes d’hélium par an, un gaz inerte. En cas d’incident, le plasma se disperserait en quelques secondes et le réacteur s’arrêterait, sans autre conséquence.

Pour autant, la fusion s’inscrit, selon ses partisans, dans un mix énergétique varié. « En 2100, elle devrait avoir trouvé sa place dans la production électrique mondiale », prédit Bernard Blanc d’Assystem. D’autres évoquent même 2060. « La diffusion de la fusion dépendra du bon vouloir des communautés. Avec la fusion, on règle un problème majeur de l’humanité : l’énergie », assure Richard Kamendje de l’AIEA. Une promesse faite au monde depuis plus de soixante ans. Et si cette fois, c’était la bonne ? 

Les cinq grands projets en concurrence

 Iter : le plus connu

Première fusion : 2029 (Nota : en fait 2035, dernière estimation)

Investisseurs : Union européenne, Suisse, Russie, Inde, Corée du Sud, États-Unis, Japon, Chine

Le réacteur thermonucléaire expérimental international (Iter), en construction à Cadarache (Bouches-du-Rhône), est le plus grand projet de fusion au monde, doté d’un budget de 15 milliards d’euros. Il ne produira pas d’électricité, mais permettra de mieux comprendre les plasmas pour donner naissance à un réacteur préindustriel en 2050.
 

General Fusion : le plus simple

Premier réacteur : 2025

Investisseurs : Bezos Expeditions, Cenovus, fonds souverain de Malaisie…

Implantée au Canada, près de Vancouver, la start-up General Fusion a repris un modèle de fusion testé dans les années 1970. Il s’agit de maintenir le plasma par confinement magnétique, comme Iter, et par confinement inertiel comme le Laser Mégajoule, à Barp (Gironde). Mais les lasers étant chers, General Fusion les remplace par des pistons à vapeur, une solution plus robuste et plus économique.
 

Lockheed Martin : le plus mystérieux

Réacteur commercial : 2020

Investisseur : Lockheed Martin

Quand le grand conglomérat de défense et d’aérospatial américain a décidé d’investir dans la fusion nucléaire, cela a surpris tout le monde. D’autant que Lockheed Martin affirme pouvoir commercialiser un réacteur dans moins de cinq ans. Au-delà de la fourniture d’énergie, la multinationale assure que son réacteur servira à la propulsion marine, aérienne et spatiale.
 

MIT et le réacteur ARC  : le plus crédible

Prototype : 2025

Investisseur : Département de l’Énergie des États-Unis

Le fameux Massachusetts Institute of Technology (MIT) a également son projet de fusion : le réacteur ARC. Il ressemble beaucoup à Iter, à la différence qu’il utilise des matériaux supraconducteurs de nouvelle génération. Ils permettraient de créer un réacteur plus petit et plus puissant. Reste que ces nouveaux matériaux sortent tout juste des laboratoires. Il faudra encore les tester en milieu industriel.
 

Tri Alpha Energy : le plus sensationnel

Pas de date précise

Investisseurs : Goldman Sachs, Vulcan Capital, Venrock…

La société américaine Tri Alpha a fait sensation fin 2015 en maintenant un plasma de 10 millions de degrés Celsius pendant cinq millisecondes. Une prouesse que l’on pensait réservée aux grands instituts de recherche et non à une petite start-up. Tri Alpha veut aller plus loin que les autres en créant une fusion sans production de neutrons, qui abîment les machines.

Source : L’Usine Nouvelle du 11 février 2016

 


Indemnités de la Guerre du Golfe : Lettre de rappel au Président de la République

 

Atama Teugasiale a été le Premier à adresser à M. Emmanuel Macron, Président de la République, une lettre de rappel sur le dossier de la disparition des indemnités de la guerre du Golfe de 1991

Merci à lui !...

 

Atama TEUGASIALE

                                                                       PAITA 31 mars 2017

Monsieur Emmanuel MACRON

Président de la République

Palais de l’Elysée

55, rue Faubourg Saint- Honoré

750008 PARIS

                                                                                                          

Lettre Recommandée avec A.R    

                                                                                                

Objet : Recours Hiérarchique

 

Monsieur le Président de la République,

            Tout d’abord, au nom de tous mes frères d’armes, Vétérans de la Guerre du Golfe, je salue votre victoire et vous adresse tous mes vœux de succès pour gouverner la France.

            Le but de cette lettre est de vous informer d’un fait gravissime relatif à la Guerre du Golfe, le détournement des Indemnités de la Guerre du Golfe attribuées à la France en 1991.

 Il a été dénoncé en  1998 par M. Jean-Charles DUBOC auteur de l’ouvrage «  Les Milliards Disparus de la Division Daguet » et détenteur du site « Alerte-éthique.fr » Commandant de bord B747/200 Retraité. Celui-ci a fourni des indications très précises sur ce dossier, ces informations sont très importantes.

 A savoir, qu’il  n’a jamais eu de démenti à ces accusations par les différents Ministères concernés.

Pour votre information, en multipliant les actions de communication, forts de leur détermination, bon nombre de Ministres, Députés ainsi que l’ensemble de Hauts Fonctionnaires de l’Etat ont été avisés par M. Jean-Charles DUBOC et M. Vincent FILIMOEHALA (vétéran) qui est un témoin clé dans ce dossier épineux.

A ce jour, le Ministère de la Défense reste muet aux nombreuses doléances. Pour quelle raison ce silence ? Vivons-nous réellement dans un pays démocratique ? La liberté d’expression est-elle bafouée par nos élus ? Ils ne sont pas au dessus de la loi, qui s’applique à tout citoyen. Dans ce cas précis, sont-ils aussi complices de cette corruption titanesque ? Et pour finir, je pense que le cynisme en politique est une attitude dictatoriale.

 La prime de guerre prévue pour la participation à ce conflit n’a jamais été virée, alors qu’elle avait été promise par le Gouvernement de l’époque.

            Cependant, malgré les diverses missives envoyées par mes soins à votre prédécesseur (le 19 décembre 2014, 12 février 2015 et le 21 juillet 2015), face au mutisme, j’ai l’honneur de vous transmettre ma requête.

           

Lors de votre première allocution le soir du deuxième tour du scrutin Présidentiel, vous avez affirmé être attentif aux préoccupations  des citoyens en évoquant :

            - Les maux, les irrégularités et les discriminations ;

- Que vous servirez avec Humilité et Amour au nom de notre devise « Liberté, Egalité, Fraternité » ;

- Que vous serez fidèle aux engagements pris vis-à-vis des français ;

- Que vous direz à chaque fois la vérité ;

- Que vous protégerez la République ;

Et, vous avez conclu par ce message : « renouer avec l’optimisme et rendre aux Français les chances de réussites ».

 

C’est pourquoi, face aux divers dysfonctionnements constatés à propos de cette indemnité, fidèle aux valeurs Républicaines et en mémoire de mes camarades décédés, blessés, retraités et actifs, j’ai l’honneur de solliciter votre bienveillance afin qu’une « Commission d’Enquête Parlementaire soit enfin diligentée officiellement ».

Cela permettra l’analyse des conditions d’un détournement de fonds publics et définir les causes de cet échec de l’Etat. La reconnaissance sera  la régularisation des fonds disparus et prouver que certains de nos soldats souffrent de la pathologie du syndrome du Golfe.

Je sais, Monsieur le Président, que vous êtes extrêmement sollicité et trouverez ma démarche très audacieuse, mais, j’agis dans le but d’améliorer le fonctionnement de notre démocratie. Sachez que l’effet médiatique de cette corruption aura un impact énorme dans l’opinion publique Française et Européenne.

L’opinion publique approuvera-t-elle ces dérives lorsque cette affaire prendra de l’ampleur par sa médiatisation ? Notre détermination sera à la hauteur de l’enjeu afin que nous puissions enfin bénéficier des droits correspondants exactement à notre engagement pour la défense de la Nation.

Pour ma part, je suis un vétéran de la 1ère compagnie du 2ème RIMA, j’ai participé à cette opération et vous, un nouveau serviteur de la République et de ses valeurs. J’ai une entière confiance en votre jugement et sachez, que je ne renierai jamais mes engagements pour ma patrie et suis fier d’être français.

En révélant ce délit au Peuple, aux militaires, le détournement des indemnités de la Guerre du Golfe et en transmettant le dossier au Ministère de la Justice, vous redonnerez à la République Française une légitimité qu’elle a perdue et lui garantirez un fonctionnement sain de notre démocratie qui la préservera de toute dérive totalitaire.

Si j’ai porté à votre connaissance ce recours hiérarchique, c’est dans le cadre d’une demande d’audience à titre personnel au profit de M. Jean-Charles DUBOC et de M. Vincent FILIMOEHALA qui sont prêts à vous fournir plus en détail toutes les informations capitales liées à la gravité de l’ampleur de cette affaire d’Etat.

Je comprends très bien que vos préoccupations du moment vous en empêchent mais je compte sur votre soutien, en qualité de Chef des Armées.

Pour conclure, en me référant au cinquième chantier de votre Programme, celui du renouveau démocratique, j’espère qu’une suite favorable sera accordée à ma requête et l’examen de la recevabilité de la demande.

            Dans l’espoir, que cette démarche retienne toute votre attention, ainsi que votre équipe Gouvernementale,

Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma plus haute considération

 

Atama TEUGASIALE


Indemnités de la Guerre du Golfe : lettre d’Atama Teugasiale au Premier ministre

 

Lettre de rappel destinée à M. Edouard Philippe, Premier ministre, sur le détournement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991

 

Atama TEUGASIALE

 

Le 30 juin 2017

 

Monsieur Edouard PHILIPPE

Premier Ministre Hôtel de Matignon

57, rue de Varenne

75700 PARIS

 

Lettre Recommandée avec A.R

 

Objet: Indemnités de la Guerre du Golfe

 

P.J :

1) Lettre au Président de la République

2)Lettre au Député GOMES de la Nouvelle-Calédonie

3) Lettre de Monsieur Jean-Charles DUBOC

 

Monsieur le Premier Ministre,

 

Par courrier en date du 17 mars 2017 (copie jointe), j'ai porté à la connaissance du Président de la République un fait relatif au détournement des indemnités de la Guerre du Golfe attribuées à la France en 1991, afin qu'une Commission d'Enquête Parlementaire soit diligentée.

A savoir que les pays de la coalition qui ont participé à celle-ci, en ont bénéficié. D'autre part, toujours dans le cadre de notre combat, j'ai envoyé un courrier au Député Philippe GOMES de la deuxième circonscription de la Nouvelle-Calédonie le 22 Juin 2017 (copie jointe).

Et pour terminer, Monsieur Jean-Charles DUBOC auteur de l'ouvrage « les Milliards de Ia Division Daguet » vous a transmis une lettre le 24 août 2015 (Copie jointe). 

Pour ma part, étant un ancien vétéran, j'ai souhaité vous informer sur cette affaire qui nécessite un examen plus approfondi, car, malgré les diverses démarches menées par mes compatriotes, à l'heure actuelle, nous sommes toujours dans l’expectative.

Devant l'ampleur de ce dossier je suis conscient que cette démarche nuira forcément aux Valeurs Républicaines. Comment se fait-il que nos Institutions et Politiciens soient restés silencieux face à cet état de fait qui les met en cause ?

En me référant aux promesses du Président de la République, le Gouvernement doit afficher une volonté d'exemplarité et d'honnêteté, puis-je espérer un signe fort du pouvoir actuel ?

Sachant qu'il n'y a pas de Secrétaire d'Etat chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire dans votre Gouvernement, notre détermination sera à la hauteur de l'enjeu : faire en sorte que les vétérans soient considérés comme des citoyens exemplaires et qu'ils puissent bénéficier de droits correspondants exactement à leurs engagements pour la défense de la Nation.

Au nom de tous mes compagnons d'armes, je continuerai à me battre pour que la vérité soit connue de tous et obtenir la reconnaissance que nous méritons.

En espérant que mon courrier retienne toute votre attention, Dans l'attente, je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

Je vous prie de croire, Monsieur le Premier Ministre, à l'expression de ma plus haute considération.

 

Atama TEUGASIALE

 


Fusion Nucléaire (II)

 

Le réacteur à fusion nucléaire de Sir McShiant

 

Les spectaculaires avancées de la fusion nucléaire, en particulier dans des start-up américaines et canadiennes, vont rendre obsolètes les investissements européens pour développer ITER.

Ces entreprises de quelques dizaines ou centaines de salariés, dirigées par des scientifiques-entrepreneurs, développent de nouveaux types de fusion nucléaire bien moins lourds que les Tokamaks.

Les romanciers s’y sont aussi mis et vous trouverez ci-dessous un extrait du roman « Au nom du Père » de « I-Cube » qui rappelle les bases de la fusion nucléaire et retient l’hypothèse de compression d’un plasma au moyen d’un ensemble de pistons.

Très curieusement, c’est le type de technologie qui est développée par generalfusion à Vancouver.

Bonne lecture !...

JCD

 

Au nom du père (Chapitre X : Tome I)

 

Les caves du « gros caillou » 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite ! 

 

Il s’agit en réalité de plusieurs îlots situés au large des Hébrides, à moins de 2 miles nautiques et distant de 12 miles de l’Écosse, avec un vieux sémaphore perché au-dessus de falaises de rochers découpés en cube empilés par la mer.

Le château ? Une bâtisse victorienne, assez massive, construite avec les pierres sombres de l’île, au sommet de l’une de cette falaise difficile d’accès s’il n’y avait pas plusieurs chemins.

L’un passe par la baie proche où siège la maison du garde-phare, près d’un ponton aléatoire et demande une petite demi-heure en carriole attelée afin de grimper au sommet, une sorte de plateau qui se décline en pente douce, toute couverte de verdure à ras du sol où l’on y élève des moutons « pré-salé » de grande qualité, dit-on.

L’autre suit la rive escarpée sur une centaine de mètres et mène au pied de la maison par un escalier étroit directement taillé dans la falaise !

Personnes sujettes au vertige, s’abstenir.

Par grand vent, préférer le chemin de terre…

Et c’est par-là que Lady Catherin entraîne Paul, la carriole d’un autre temps étant déjà encombrée de ses passagers. 

 

Le téléphone portable de Paul sonne une minute plus tard, alors qu’il est resté lumineusement silencieux depuis l’avant-veille.

Charlotte au bout de l’écouteur : « Il faut qu’on se voit. Nous rentrons tout de suite à Paris ! »

Qu’est-ce qui se passe ? Elle doit être à Reims en pays de champagne, la capitale de Saint-Rémy et de Dom Pérignon, à faire du tourisme avec Aurélie, leur associée commune dans l’agence de sécurité que Paul avait fondé quelques années plutôt avec la prime d’aviseur touchée à l’occasion de la récupération du magot du fameux vol des bijoux de la Guilde des Orfèvres [1].

« Je ne serai à Paris que demain soir. Pas avant : Y’a urgence ? »

Pas vraiment…

Les femmes…

Elles ont assisté par hasard à un phénomène étrange, une sorte de « grand doigt de feu » qui a traversé les vitraux du transept de la cathédrale de part en part.

« Tout le monde en parle ici ! » Et alors ?

« Je t’envoie la photo qu’on a prise. Il faut trouver une explication à ce phénomène ! »

Et ça rapportera combien si on déduit les frais de leurs agapes et séjours en cette région à toutes les deux ?

Ou la manière de couper court aux jérémiades de ces deux-là. Provisoirement en tout cas.

Paul attaque les premières marches de l’escalier quand parvient sur son portable la photo des deux tours et de la façade partiellement en restauration de la cathédrale de Reims pour ces 800 ans prochains.

Effectivement, une traînée blanche semble descendre des cieux sans nuage en oblique et traverser le monument au niveau de son cœur, sans ressortir de l’autre côté, celui du musée de Tau.

La foudre ?

Improbable dans ce ciel apparemment sec.

Un micro-météore qui arrive jusque-là ?

Bizarre : s’il est si petit, il aurait dû disparaître au premier contact avec la haute atmosphère, entre 100 et 80 km d’altitude. Plus gros, il aurait dû ressortir dans la cour du musée.

Belle lumière blanche et rectiligne… Bizarre, bizarre. 

 

La montée est un peu périlleuse et au deux-tiers du parcours, Lady Catherin s’enfonce dans une anfractuosité pénétrant dans la montagne.

« C’est un passage secret qui mène à la maison et à ses caves où sont installés les laboratoires de mon grand-père et de ma sœur. » Tant qu’on y voit clair et qu’on est abrité du vent, pourquoi pas.

Et comme la lumière fuse de plafonniers installés tout au long de la galerie, d’abord rectiligne puis faisant un coude vers la droite pour rattraper, sans doute, le pourtour de l’île, Paul ne se plaint que d’une chose : « C’est taillé pour des nains ! »

Il progresse quasiment cassé en deux alors que la maîtresse des lieux ne baisse la tête que de très peu tout au long du plan légèrement incliné du parcours. Encore une maladresse verbale…

« Tu sais quoi, » fit-elle alors que la galerie s’élargit un peu « j’ai toujours rêvé d’être violée ici ! »

Les femmes et leurs fantasmes !

Pas facile avec son pantalon de cuir moulant et cintré au-delà de sa taille fine…

 

(Aparté n°4) 

 

Finalement, ils arrivent à l’air libre les premiers… On a du mal à croire cela possible.

Le maître des lieux entraîne Paul par une autre entrée vers les sous-sols de la maison, qui débouche sur un labyrinthe de salle où il a installé ses « laboratoires ».

Certaines salles ouvrent même sur la mer par quelques ouvertures « confidentielles ».

« Vous êtes venu pour voir ceci, non ? »

Oui : une sorte de cube en taule ondulée, tel un conteneur de 20 pieds, posé au milieu d’une des salles et duquel sort nombre de câbles de tailles différentes.

Et Sir McShiant de se lancer dans une explication sans fin.

Pour résumer, il y a une demi-dizaine d’années, il s’était intéressé aux « mouvements perpétuels positifs » en montant l’équivalent d’un moteur Minâto. Globalement, il s’agit de disposer deux séries d’aimant au néodyme, en fait un alliage avec du fer (Nd2Fe14B), qui s’oxyde facilement, s’attirant les uns les autres et de disposer d’une masse telle qu’il y ait une asymétrie du centre de gravité par rapport à l’axe de rotation, comme il l’avait précisé la veille.

Les aimants animent la masse jusqu’à la monter au sommet du dispositif circulaire, puis s’écartent les uns des autres par l’effet de la rotation de leur support et le rotor retombe jusqu’à relancer les interactions magnétiques pour recommencer un cycle…

« Naturellement, il faut donner les impulsions électriques suffisantes, mais il ne s’agit que de mises en phase d’avec les aimants installés sur le stator et le bilan énergétique est positif au point de pouvoir fournir plus de courant électrique que le dispositif n’en consomme ! De l’énergie libre ! »

Vu comme ça, une sacrée révolution !

Mais plus loin d’expliquer quand même que l’énergie magnétique fournie au départ pour fabriquer les aimants permanents est gros consommateur d’énergie et se dégrade assez vite. « Ça fonctionne en fait comme d’une batterie lente et peu gourmande. Les volants inertiels sont nettement meilleurs, mais plus lourds. Car finalement, à force de décharges, les aimants finissent par perdre de la vigueur, s’oxydent et doivent être remplacés ou refondus. »

C’est alors qu’il s’est plongé dans la lecture des travaux autour de la fusion nucléaire et travaux sur les « éclateurs » qui se situent dans les machines de Marx.

« Ils fournissent de très grosses tensions avec des ampérages également très importants, qu’on peut décharger en quelques nanosecondes ! Passionnant. »

Et de faire un petit cours théorique à Paul qui connaît pourtant ces mécanismes… 

 

« Une réaction de fusion nucléaire nécessite que deux noyaux atomiques s’interpénètrent. Il faut pour cela que les noyaux surmontent la répulsion due à leurs charges électriques toutes deux positives, phénomène dit de « barrière coulombienne ». Si l’on appliquait uniquement les lois de la mécanique classique, la probabilité d’obtenir la fusion des noyaux serait extrêmement très faible, en raison de l’énergie cinétique, correspondant à l’agitation thermique, extrêmement élevée elle, nécessaire au franchissement de la barrière. Cependant, la mécanique quantique prévoit, ce qui se vérifie en pratique, que la barrière coulombienne peut également être franchie par effet tunnel, à des énergies plus faibles. »

Les énergies nécessaires à la fusion restent très élevées, et correspondent à des températures de plusieurs dizaines ou même centaines de millions de degrés selon la nature des noyaux.

« Au sein du Soleil par exemple, la fusion de l’hydrogène, qui aboutit, par étapes, à produire de l’hélium s’effectue à des températures de l’ordre de 15 millions de kelvins, mais suivant des schémas de réaction différents de ceux étudiés pour la production d’énergie de fusion sur Terre. Dans certaines étoiles plus massives, des températures plus élevées permettent la fusion de noyaux plus lourds. »

Lorsque de petits noyaux fusionnent, le noyau résultant se retrouve dans un état instable et doit revenir à un état stable d’énergie plus faible, en éjectant une ou plusieurs particules, photon, neutron, proton, noyau d’hélium, selon le type de réaction. L’énergie excédentaire se répartit entre le noyau et les particules émises, sous forme d’énergie cinétique.

Pour que la fusion soit énergétiquement rentable, il est nécessaire que l’énergie produite soit supérieure à l’énergie consommée pour l’entretien des réactions et par pertes thermiques vers le milieu extérieur.

Dans les réacteurs à fusion, il faut ainsi éviter tout contact entre le milieu de réaction et les matériaux de l’environnement, ce que l’on réalise par un confinement immatériel.

Dans les cas où aucun état à peu près stable n’existe, il peut être impossible de provoquer la fusion de deux noyaux (exemple : 4He + 4He).

« Les réactions de fusion qui dégagent le plus d’énergie sont celles qui impliquent les noyaux les plus légers. Ainsi les noyaux de deutérium, un proton et un neutron, et de tritium, un proton et deux neutrons, sont impliqués dans les réactions suivantes :

Deutérium + deutérium → (hélium 3 + 0,82 MeV) + (neutron + 2,45 MeV)

Deutérium + deutérium → (tritium + 1,01 MeV) + (proton + 3,03 MeV)

Deutérium + tritium →(hélium 4 + 3,52 MeV) + (neutron + 14,06 MeV)

Deutérium + hélium 3 →(hélium 4 + 3,67 MeV) + (proton + 14,67 MeV) »

Il s’agit d’atteindre le critère de Lawson qui établit que le facteur Nτ (densité x temps de confinement en relation avec la température) doit atteindre un certain seuil pour obtenir le « breakeven » nécessaire, où l’énergie libérée par la fusion est égale à l’énergie dépensée, autrement dit le « secret de la bombe H », gardé comme d’un secret militaire qui se retrouve dans… tous les bons manuels de physique nucléaire.

L’ignition se produit ensuite à un stade beaucoup plus élevé de production d’énergie, impossible à créer dans les réacteurs actuels. Il s’agit du seuil à partir duquel la réaction est capable de s’auto-entretenir. Pour la réaction deutérium + tritium, ce seuil est de 1014 s/cm3.

« L’énergie minimale à fournir pour obtenir une fusion est de 4 keV, équivalent à une température de 40 millions de kelvin, l’énergie libérée est alors de 17,6 MeV répartie pour 80 % dans le neutron émis et pour 20 % dans l’hélium 4 produit. Mais l’énergie nécessaire pour atteindre le critère de Lawson et un rendement suffisamment positif se situe vers 10 keV soit 100 millions de degrés. »

Aux températures et densités du cœur des étoiles, le taux de réaction de fusion est notoirement peu élevé.

Par exemple, à la température (T ≈ 15 MK) et à la densité (160 g/cm3) du cœur du Soleil, le taux de libération d’énergie est seulement de 276 μW/cm3, soit environ le quart du débit de chaleur par unité de volume d’un homme au repos.

Ainsi, la reproduction en laboratoire des conditions du cœur des étoiles à des fins de production d’énergie de fusion est totalement impossible à mettre en pratique.

Les taux de réaction dépendant fortement de la température [exp(−E/kT)], et il est nécessaire, pour atteindre des taux raisonnables de production d’énergie dans des réacteurs à fusion nucléaire, de travailler à des températures 10 à 100 fois plus élevées que celles du cœur des étoiles, soit T ≈ 0,1 – 1 GK (de l’ordre de 100 millions à un milliard de kelvins.) 

 

Paul sait tout ça et même plus !

Pour être utilisable comme source d’énergie, une réaction de fusion doit satisfaire à plusieurs critères. Elle doit :

- Être exothermique : cette condition semble évidente, mais elle limite les réactifs à la partie de la courbe des énergies de liaison correspondant aux faibles numéros atomiques Z (nombre de protons). Elle fait également de l’hélium 4He le produit le plus fréquent en raison de ses liaisons extrêmement étroites, bien que l’on rencontre également du 3He et de l’3H ;

- Impliquer des noyaux à Z faible : la répulsion électrostatique doit être vaincue pour que les noyaux puissent se rapprocher suffisamment pour fusionner ;

- Avoir deux réactifs : à toutes les densités inférieures à celles des étoiles, la collision simultanée de trois particules est par trop improbable.

Dans le cas du confinement inertiel, on dépasse à la fois les densités et les températures stellaires, ce qui permet de compenser la faiblesse du troisième paramètre du critère de Lawson, la très brève durée de confinement ; donc :

  • Avoir deux produits ou plus : ceci permet la conservation simultanée de l’énergie et de l’impulsion ;
  • Conserver à la fois les protons et les neutrons : les sections efficaces pour l’interaction faible sont trop petites. 

 

Peu de réactions satisfont tous ces critères. Les plus efficaces et de mémoire sont :

(1) 2D + 3T → 4He (3,5 MeV) + n0 (14,1 MeV) ;

(2i) 2D + 2D → 3T (1,01 MeV) + p+ (3,02 MeV) ;

(2ii) 50 % → 3He (0,82 MeV) + n0 (2,45 MeV) ;    

(3)  50 % 2D + 3He → 4He (3,6 MeV) + p+ (14,7 MeV) ;

(4) 3T + 3T → 4He + 2 n0 + (11,3 MeV) ;

(5) 3He + 3He → 4He + 2 p+ (12,9 MeV) ;

(6i) 3He + 3T → 4He + p+ + n0 + (12,1 MeV) ; 

(6ii) 51 % → 4He (4,8 MeV) + 2D (9,5 MeV) ; 

(6iii) 43 % → 4He (0,5 MeV) + n0 (1,9 MeV) + p+ (11,9 MeV) ;

(7i) 6 % 2D + 6Li → 2 4He + (22,4 MeV) ;

(7ii) 6 % → 3He + 4He + n0 + (2,56 MeV) ;

(7iii) 6 % → 7Li + p+ + (5,0 MeV) ;

(7iv) 6 % → 7Be + n0 + (3,4 MeV) ;

(8) p+ + 6Li → 4He (1,7 MeV) + 3He (2,3 MeV) ;

(9) 3He + 6Li → 2 4He + p+ + (16,9 MeV) ;

(10) p+ + 11B → 3 4He + (8,7 MeV).

Les plus intéressantes en termes d’énergie restituée étant les réactions de fusion relatives à la fusion de deutérium et de lithium.

Et la plus « propre », parce qu’aneutronique, étant celle des noyaux de bore à laquelle est adjoint un proton libre…

Enfin, c’est ce qu’il se souvient encore de ses cours de physique suivis avec assiduité à l’école Polytechnique de Paris, dans une autre vie… 

 

« L’ensemble que vous voyez devant vous fonctionne donc comme un gros moteur diesel, » fait Sir Philips, sûr de son effet !

« Globalement, mes générateurs de Marx et dans des conditions idéales, génèrent des tensions égales au produit de la tension de charge VC par le nombre n de condensateurs, ou étages. Cependant, en raison des nombreuses contraintes pratiques, on obtient une tension de sortie inférieure à n x VC.

L'isolement des hautes tensions produites est accompli en immergeant le générateur de Marx dans de l'huile de transformateur, ici dans un gaz électronégatif à haute pression comme l'hexafluorure de soufre.

Plus un condensateur est proche de l'alimentation de charge, plus sa charge sera rapide. Cependant, si on laisse la charge se dérouler pendant assez longtemps, tous les condensateurs finissent par atteindre la même tension.

Les résistances de charge RC doivent être convenablement dimensionnées, à la fois pour la charge et pour la décharge. Toujours dans une situation idéale, la fermeture du commutateur le plus proche de l'alimentation de charge entraîne l'application d'une tension de 2 VC au deuxième commutateur. Ce commutateur se fermera à son tour, appliquant une tension de 3 VC au troisième commutateur, et ainsi de suite, par un phénomène de cascade qui finit par produire une tension de n*VC à la sortie du générateur.

Lorsqu'un minutage précis de génération de l'impulsion électrique n'est pas requis, on peut laisser le premier commutateur se déclencher spontanément lors de la charge. Les performances étant améliorées par la fermeture simultanée des commutateurs, j’utilise le plus souvent un déclenchement commandé ou « trigger ». Cependant, le délai entre les commutations peut être amélioré en dopant les électrodes avec des isotopes radioactifs comme le césium 137 ici, ou le nickel 63, et en orientant les commutateurs à arc de telle sorte que la lumière ultraviolette provenant d'un commutateur amorcé illumine les commutateurs ouverts restants.

L’opération peut se réaliser en quelques microsecondes pour la charge, à condition d’avoir un bel ampérage disponible et la décharge en quelques nanosecondes.

Ce qui conditionne le nombre de « pistons » et chambres de combustion ! »

Et d’en aligner 24 sur sa machine. 

 

« Des pistons ? » interroge Paul.

« Mais oui très cher ! Des pistons comme dans un vulgaire moteur diesel. Dans un premier temps du cycle, le piston est en bas, sous tension pour former un champ magnétique assez puissant nécessaire à confiner le plasma. Je travaille pratiquement dans le vide, une pression de 0,001 bar. Sont injectés mes composés de bore qui restent confinés dans l’axe du cylindre. Celui-ci remonte sous l’impulsion du vilebrequin, jusqu’à fermer la chambre de fusion. Ils reçoivent une décharge de 12 générateurs désaxés par les ouvertures aménagées dans la chambre de fusion qui repousse le piston dans sa position initiale et dégage 8,7 MK en fusionnant le bore en hélium.

Comme on est dans un système de confinement électromagnétique, le déplacement du piston recrée un champ électrique par induction qui anime le vilebrequin et transmet l’énergie mécanique en s’ouvrant libérant l’hélium. Ça évite d’avoir à ouvrir et fermer la culasse, même si l’éjection n’est pas totale.

 

En revanche, le courant induit va réarmer les éclateurs du générateur de Marx et l’énergie mécanique armer les autres cylindres qui parcourent « à vide » 23 allers retours avant d’entrer en fonction à leur tour.

Le bilan est suffisamment positif pour faire tourner une dynamo des plus classiques. Mais pas seulement : Il convient aussi de refroidir l’ensemble par échangeur qui fait tourner une turbine à vapeur, elle aussi des plus classiques. »

Et, triomphal, de finir : « Avec un engin pas plus gros que celui-là, on doit pouvoir fabriquer assez d’électricité pour une ville de 10.000 habitants ou faire tourner une petite unité d’électrolyse d’aluminium ! »

Il doit bien y avoir un lézard quelque part, sans ça, son invention serait déjà sortie de son laboratoire.

« Well ! Ça fonctionne assez bien. Toutefois les ajustements doivent être extrêmement précis. La première difficulté consiste à bien dimensionner les quelques atomes de bore à fusionner. Des micros-moles. Une « grosse usine » derrière, qui travaille en cryogénie. Les impuretés ensuite. Le vide doit y être très poussé.

Parfois, la machine s’arrête toute seule, par défaut de charge électrique suffisante ou désynchronisation des éclateurs. C’est compliqué finalement ! » avoue-t-il au bout de sa démonstration.

« Il reste beaucoup de travail et je pense qu’il faut miniaturiser encore et encore le dispositif, de façon à ce qu’il devienne nettement plus contrôlable automatiquement. Et je n’ai pas le temps de tout faire non plus ! »

Peut-être que s’il se confiait à un laboratoire équipé pour ça, en compétences suffisantes, notamment, il y parviendrait.

« Il y a des laboratoires d’État qui pourraient prendre le relais, effectivement. Mais je me sens incapable de diriger leurs équipes. Je n’aspire qu’à poursuivre tranquillement mes travaux en laissant planer le doute sur la réalité de mes travaux et le caractère aléatoire de leur faisabilité. Qui investirait des dizaines de millions de Livres dans les travaux d’un vieux schnock ? »

Et de poursuivre : « Un jeune comme vous, peut-être ? »

Paul se voit mal, sur le moment de devoir se plonger dans ce type de travaux-pratiques : déjà qu’avec son usine de poudre, ce n’est pas de tout repos tous les jours, qu’en plus son prototype d’avion hypersonique ne suscite aucun intérêt – on lui avait clairement fait comprendre que l’armée a plus besoin de drone que d’un avionneur supplémentaire – d’autant mieux que la reprise de ces travaux demanderait des efforts de remise à niveau important.

« Vous êtes britannique, je suis français. Si je pille vos travaux, je pense que mon espérance de vie risque d’être très écourtée ! » 

Sir Philips McShiant en rit. « J’admire votre loyauté. Mais sachez que la communauté scientifique est sans frontière. » 

 

 Chapitre du Roman « Au nom du Père » rédigé par « I-Cube » :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/03/au-nom-du-pere-chapitre-x-tome-i.html

 


Fusion nucléaire (I)

 

Propulsion spatiale par fusion nucléaire

 

De nouvelles ruptures scientifiques ont lieu dans une multitude de domaines et ce qui semblait un rêve il y a quelques années est devenue tout à fait commun, disponible pour tout-un-chacun comme l’ordinateur, internet, les écrans plats, le téléphone portable, le voyage aérien, le TGV.

La prochaine rupture technologique est en cours et concernera l’énergie fournie par fusion nucléaire qui deviendra presque gratuite, illimitée et non polluante.

 

La fusion nucléaire est basée sur une réaction atomique où un atome de deutérium fusionne avec un atome de Tritium pour donner de l’Hélium, un neutron et de l’énergie : pour obtenir du deutérium, il suffit de distiller de l'eau, qu'il s'agisse d'eau douce ou d'eau de mer. Cette ressource est largement disponible et quasiment inépuisable. Un litre d'eau de mer contient 33 milligrammes de deutérium que l'on extrait de manière routinière à des fins scientifiques et industrielles.

Le tritium est l'isotope radioactif de l'hydrogène. Sa désintégration est rapide et il n'est présent dans la nature qu'à l'état de traces. Le tritium peut toutefois être produit par l'interaction d'un neutron et d'un atome de lithium.

Le résultat d’une « fusion deutérium tritium » est de l’énergie, un atome d’hélium et un proton.

De l’énergie propre !...

Nuclear Fusion
                    

Nous avons lancé de très importants investissements pour réaliser le programme ITER d’un Tokamak à fusion nucléaire, mais il y a maintenant de très nombreux articles dans la presse américaine et britannique concernant le développement de projets de petits réacteurs à fusion nucléaire.

Très curieusement, ces informations sont peu ou pas reprises dans la presse nationale !...

Il est vrai qu’avec le projet ITER à 20 milliards d’euros et la réalisation du réacteurs EPR de Flamanville, à 10 milliards d’euros, EDF, Areva et les pouvoirs publics, qui ont investi tellement d’argent, voient d’un « mauvais œil » l’arrivée de petits réacteurs à fusion nucléaire de 100 MW à 300 MW dont certains seront transportables sur la remorque d’un camion !...

Et pourtant, c’est bien ce qui se prépare dans les centres de recherches aux États-Unis.

Si cette rupture technologique se confirme, il n’y a plus qu’à fermer les chantiers ITER et EPR et passer à autre chose !...

On pourra d’ailleurs, par la même occasion, prévoir la fermeture de toutes les centrales nucléaires basées sur la fission de l’uranium.

 

D’où l’Omerta qui règne sur les sauts technologiques dans la fusion nucléaire et qui sont réalisés par de grandes entreprises comme Lockheed Martin mais aussi par des « start-up » ambitieuses.

Il y a beaucoup de document sur web qui présentent cette rupture technologique et j’en ai choisi un concernant la propulsion spatiale.

Bonne lecture !...

Jean-Charles Duboc

 

 

A l'occasion du Dawn of Private Space Science Symposium qui s'est tenu à New York début juin 2017, Michael Paluszek, président de Princeton Satellite Systems, est venu présenter l'avancée de ses travaux en matière de propulsion par fusion nucléaire.

 

Une idée née dès les années 1960 mais qui a dû attendre la fin de la première décade des années 2000 pour espérer réellement pouvoir aboutir.

Alors que l’étude de la fusion comme nouvelle source d’énergie prend la forme en Europe d’un projet titanesque et extrêmement coûteux à travers ITER visant la production de plusieurs centaines de mégawatts, aux Etats-Unis certains se penchent sur des dispositifs beaucoup plus petits et du coup beaucoup moins chers.

C’est le cas par exemple de Helion Energy qui s’appuie sur une technologie basée sur la fusion Deutérium / Helium-3 et qui espère installer un pilote de 50MW vers 2019 et une première usine opérationnelle vers 2022.

Helion est en train de construire un moteur à fusion 1000 fois plus petit, 500 fois moins cher, et réalisable 10 fois plus rapidement que les autres projet (ex : ITER)…

  Fusion Engine Helion

C’est aussi le cas de Tri Alpha Energy, la plus grande compagnie privée de recherche sur la fusion nucléaire, basée en Californie, qui étudie la fusion de protons sur des noyaux de bores.

Cette société dispose de 500 millions de dollars de fonds privés qui lui ont permis de construire une des plus grandes installations du monde équipée d’un confinement magnétique pour les plasmas.

La technologie développée est compacte, sans émission de neutron, sûre, sans dégagement de Co2, et durable.

 



La Nasa croit dans la fusion

La Nasa s’est toujours intéressée à l’avancée de la fusion.

 

Réacteur de fusion nucléaire type "Tri Alpha Energy"

Fusion Tri alpha

Elle a ainsi participé en 2014 au lancement d’Helion Energy et suit de près l’avancée des travaux de Princeton Satellite Systems petite entreprise spécialisée dans le contrôle et la simulation pour l’aérospatiale.

Elle lui a déjà attribué trois subventions de plusieurs centaines de milliers de dollars via différents programmes de soutien à l’innovation ou de transfert de technologies (Small Business Technology Transfer (STTR) programs et NIAC -Nasa Innovative Advanced Concepts).

Mais comme le précise Michael Paluszek, la Nasa ne finance que certaines parties du développement du système et non la totalité si bien que l’avancée des travaux est toujours dépendante d’une levée de fonds qui reste aléatoire.

Ainsi, si le projet avance bien et que les chercheurs sont confiants, pensant pouvoir passer à la phase 3 sur les 4 nécessaires à démontrer la faisabilité réelle de la fusion, il faudra encore 5-6 ans de travail et 50 millions de dollars pour arriver à un premier démonstrateur et au moins autant de temps pour que la technologie soit intégrée à une mission spatiale.

 

Des minis-réacteurs de quelques mégawatts

Michael Paluszech met en avant les avantages des petits réacteurs à fusion : en ne visant la production que d’une dizaine de mégawatts par réacteur, ceux-ci deviennent tout de suite beaucoup plus petits, légers et faciles à construire et à lancer dans l’espace autant pour de futures missions habitées que pour des robots et des sondes.

La propulsion par fusion vise à produire 1 kW par kilo de matériel, aussi un tel réacteur pèserait 10-11 tonnes et occuperait à peu près 4-8 mètres de long sur 1,5 m de diamètre.

Bien sûr, précise-t-il pour des engins spatiaux plus grands, il faudrait combiner plusieurs réacteurs, mais, dit-il, cela a un avantage certain en termes de fiabilité, si un réacteur est endommagé, les autres peuvent permettre d’assurer tout de même la mission.

Fusion moteur spatial

Le rôle des ondes radio basses fréquences

 

Un des obstacles rencontrés jusqu’alors pour le développement de la fusion est qu’elle nécessite des très hautes températures et pressions pour l’initier si bien que les technologies utilisent plus d’énergie qu’elles n’en produisent.

Princeton Satellites Systems utilise des ondes radio ultra basses fréquences pour chauffer un mélange de deutérium (atome d’hydrogène muni d’un neutron en trop) et d’Hélium-3 (atome d’hélium auquel il manque un neutron) qui est confiné par des champs magnétiques sous forme de plasma dans un anneau.

Ce plasma est en rotation et une partie peut être dirigé vers une tuyère pour assurer la poussée. Les vitesses pourraient atteindre 25 000 km/s selon les concepteurs.

Ce qui aurait par exemple réduit la durée du voyage de New Horizon vers Pluton de 9 à 4 ans en lui laissant encore de la puissance pour envoyer 100 000 fois plus de données par seconde que ce que la sonde a pu faire. Cela ouvre aussi la possibilité de concevoir une fusée capable de dévier un astéroïde.

Encore des inconvénients majeurs

Il reste encore plusieurs inconvénients à cette technologie. D’une part, il faut se procurer de l’hélium-3 qui est extrêmement rare sur Terre (alors qu’il est courant sur la Lune et que son exploitation est d’ailleurs envisagée) et que l’on produit surtout dans des réactions nucléaires et dont les réserves aujourd’hui sont gérées de manière très confidentielle par les Etats-Unis et la Russie.

Un obstacle pourtant en grande partie levée sur le système développé par Helion Energy qui a mis au point sur ses prototypes un cycle de l’hélium permettant d’en auto-produire lui-même.

Ensuite, les ondes basses fréquences utilisées ont un faible pouvoir de pénétration dans le plasma ce qui limite le diamètre du réacteur autour d’un mètre.

Enfin, la réaction produit encore des radiations ionisantes (neutrons et rayons X), nécessitant un bouclier de protection. Cependant, Princeton Satellite Systems a prévu d’utiliser en partie ces rejets pour alimenter un circuit thermodynamique secondaire intégré directement dans le bouclier. Si bien que le bouclier ne constitue plus un élément supplémentaire.

Extrait enrichi du site « TECHNIQUES DE L’INGÉNIEUR » du 19 juin 2017 sur un moteur spatial à fusion nucléaire.

Par Pierre Thouverez.

 


Véritablement effrayant

 

Ma petite-sœur,

 

Celle que si elle n’existait pas, il faudrait quand même l’inventer, pour des tas de raisons etnotamment celle-là (lire jusqu’au bout), même si quand je me déplace d’un endroit à un autre, elle téléphone à toutes ses copines qui téléphonent à toutes les leurs jusqu’à provoquer d’invraisemblables embouteillages sur les routes improbables où je suis putativement en déplacement, ne serait-ce que pour m’apercevoir au moins quelques secondes, m’abreuve parfois d’informations diverses et même variées.

 

Celle-là (un vidéo de quelques 5 minutes) n’est qu’une compilation de quelques interventions révélatrices et passées de « D’Jack-@talis » (que je n’aime pas vraiment) sur « ses » visions de l’avenir commun.

Effrayant, puisque tout ne sera bientôt que marchandisation, y compris de vos chairs (les âmes c’est déjà fait puisqu’hier vous avez voté et il y a un mois de ça aussi… on y reviendra) et celles de vos gosses.

Les « vieux », c’est déjà fait : On peut légalement les « libérer » des contingences matérielles et vendre leurs organes pas trop décatis.

Demain, on s’apprêtera à finir de les ruiner dans leurs « médiocres » retraites en les ponctionnant toujours plus sur ce qui reste, jusqu’à les pousser à l’indigence et finalement au suicide autant inutiles qu’ils sont devenus : Place aux jeunes, SVP !

Les cycles de la vie…

Les jeunes, ils encombrent les statistiques du chômage, ils coûtent et ne rapportent rien : On va les coller d’office en formation-permanente à l’occasion d’une prochaine réforme de la rentrée.

Les autres il seront priés de la fermer, de dire merci à l’occasion et de casquer pour tous les « sachants » qui savent le bonheur des z'autres mieux que tout le monde…

À condition sine qua non de voter comme il faut et de ne bouffer et picoler que ce qui est autorisé par « l’autorité », exempt de comportement déviant.

 

Non, ce qui m’a étonné c’est le laïus sur l’état d’urgence qui va devenir permanent. Il y a peu justement, la Commission des Lois de l'Assemblée faisait le point sur le sujet.

Et, conclusion unanime (de droâte à gôche) : Il « ne sert plus à grand-chose ». L’activité judiciaire classique a désormais pris le relai et ne justifie plus cette législation d’exception.

Heureusement qu’on peut compter sur de fidèles complices issus des rangs de Daech et leurs sanglants attentats ici et là.

Le problème de vos députés et autres « sachants » ?

Il est bien maigre : Prendre le risque politique d’y renoncer est inassumable (et le sera encore moins par la prochaine législature).

Le risque ? Que lassés de renouveler ce régime d’exception… le gouvernement et les députés le fassent, peu à peu, entrer dans le droit commun.

Ainsi meurent les libertés publiques qui font les démocraties.

Depuis, « Le Monde » (ce quotidien d’étron) révélait le projet de loi soumis l’autre matin par le gouvernement au Conseil de défense, et c’est justement exactement ce qui arrive.

Assignations à résidence, perquisitions sans contrôle judiciaire, avec cette nouvelle loi future… « c’est quasiment toutes les mesures de l’état d’urgence qui vont se retrouver dans le droit commun » (Le Monde).

 

Effrayant.

Sur ce coup-là, le terrorisme islamique ne le criera pas, mais il a franchement déjà gagné la guerre… 

 

Et pour rappel, la perplexité, voire la gêne, a dominé la discussion consacrée à l’état d’urgence, mercredi 22 février dernier, à la commission des lois de l’Assemblée nationale.

Pour sa dernière réunion de la législature, elle examinait le rapport d’étape sur le contrôle des mesures de l’état d’urgence.

Et le constat est partagé : L’état d’urgence ne sert plus à grand-chose !

Déjà en février…

Nous sommes à la mi-juin.

Mais personne ne voit comment en sortir. Le député de Loire-Atlantique « Domino Reims-bourg », président (P.Soce) de la commission des lois, détaillait alors comment « l’activité au titre de l’état d’urgence est très réduite » depuis le 22 décembre 2016, date de sa prorogation jusqu’au lendemain des élections présidentielle et législatives : 67 personnes sont actuellement assignées à résidence et seulement 56 perquisitions administratives ont été ordonnées en deux mois. Deux individus, seulement deux, ont été transférés au parquet antiterroriste après ces perquisitions.

Alors que nous espérions tous que l’armée allait débarquer dans les ghettos de « non-droit », les caves à tournante, les « no-go-zones » et autres parties du territoire laissées en jachère.

« L’essentiel des mesures de l’état d’urgence se concentre sur les opérations de contrôle d’identité et de fouille de bagage ou de véhicule ordonnées par les préfets » : 619 ont été dénombrées.

Les centaines d’assignations à résidence et les milliers de perquisitions ordonnées dans les premières semaines de ce régime d’exception semblent bien loin.

 

Pour lui, « l’activité judiciaire classique a désormais pris le pas sur ces mesures, grâce à une plus grande efficacité des procédures et une meilleure coopération des services qui permettent de judiciariser plus rapidement des dossiers ».

Ainsi l’état d’urgence vient parfois suppléer la justice.

Plusieurs personnes ont fait l’objet d’une assignation à résidence à leur sortie de prison. De même, certains condamnés pour « consultation habituelle de sites djihadistes », libérés automatiquement après la déclaration d’inconstitutionnalité de ce délit, le 10 février, ont été aussitôt basculés sous le régime dérogatoire au droit commun de l’assignation à résidence.

En revanche, de nouvelles mesures restrictives de liberté ont été décidées dans des cas sans rapport avec la prévention du terrorisme, comme dix-sept interdictions de séjour prononcées à Paris en janvier à la veille d’une manifestation, ou l’interdiction de manifestations prévues à Lille en soutien au jeune Théo L., victime de violences policières.

Mais si : Votre droit à manifestation sur le domaine public, constitutionnellement reconnu (le fameux devoir de révolte contre la tyrannie dudit préambule et sa déclaration des droits de l’homme et du citoyen), piétiné par « Tagada-à-la-fraise-des-bois ».

 

Pour le député des Yvelines « J’y-Frédy-Poison », co-rapporteur (Les Républicains-démocrates) de ce point d’étape, a redit alors que « le temps qui passe érode l’efficacité et la nature de l’état d’urgence ».

« On répète la même chose depuis janvier 2016 sur le fait que l’effet de l’état d’urgence s’estompe avec le temps, mais on le prolonge (…) alors que le lien avec le terrorisme est assez ténu », a déclaré de son côté le député des Hauts-de-la-Seine « Séb-Bastien-Pietra-Santa », rapporteur « P.Soce » de la commission d’enquête sur les moyens mis en œuvre pour lutter contre le terrorisme.

Il appelle de ses vœux « un consensus républicain pour sortir de l’état d’urgence après les échéances électorales ».

Or, jusqu’ici, c’est pour prolonger l’état d’urgence que le consensus a été quasi total.

De son côté, le député Europe « Écolologie-Les-Vermoulus » des gauloisiens établis à l’étranger, « Cierge-gio-Concon-Ronaldo », qui a voté contre les dernières lois de prorogation de l’état d’urgence, constate pour sa part que « personne ne voit ici les conditions politiques d’une sortie de l’état d’urgence, c’est très inquiétant ».

Notez qu’on s’en fout : Il ne sera pas reconduit dans son mandat dès l’autre jour.

 

Pourtant, le député de Seine-Saint-Denis « Pasquale-Po-pépé-lin », rapporteur « P.Soce » des lois de prorogation de l’état d’urgence et de la loi du 3 juin 2016 renforçant la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, assure que « nous avons créé les conditions juridiques qui rendent possible la sortie de l’état d’urgence sans nous affaiblir ».

Autre voix dissonante, celle de la députée « P.Soce » de l’Hérault « Marre-Yvonne-Le-dingue-Dain » : Elle s’inquiète d’une prochaine législature qui, « fatiguée de devoir renouveler régulièrement l’état d’urgence, le ferait entrer dans le droit commun ».

Bien vu, car c’est ce que s’apprête à faire le « barbu-havrais » et le Président « Mak-Rond » !

« Un risque profondément antidémocratique », selon elle, auquel elle préfère le fait de « le prolonger en toute connaissance de cause » pour ne surtout pas le faire passer pour un «droit normal ».

Et en effet, l’état d’urgence est actuellement en vigueur jusqu’au 15 juillet et aura ainsi duré vingt mois.

La décision de le prolonger ou non, et donc de continuer à déroger à la Convention européenne des droits de l’homme, sera l’une des premières décisions de la prochaine législature issue des élections de juin.

 

Ce qui va vous amuser grandement, même si vous n’en souffrez semble-t-il pas trop dans votre quotidien, c’est que désormais il est question avec « Mak-Rond » de le prolonger – avec l’efficacité que vous savez – jusqu’à la sortie d’une loi « normale » qui reprendra l’essentiel de l’état d’urgence, comme prévu par « D’Jack-@talis » il y a plusieurs mois de ça…

Il nous avait pourtant prévenus !

Hé jeunes-gens, moi je m’en contre-cogne le coquillard, je ne suis pas là.

Vous – j’entends ma « petite-sœur » – vous n’avez rien à vous reprocher, donc vous n’avez rien à craindre…

D’accord en ce qui vous concerne, sauf quand il vous faudra le prouver à « l’autorité » (qui a pour ça l’éternité devant elle pour vous suspecter de méfaits imaginaires qui n’existent que dans ses procédures)…

Vous verrez : On en reparlera à l’occasion.

Et puis alors quoi ?

 

Effrayant : Au-dessus de l’état d’urgence, il y a quoi, si les djihadistes continuent à persister à frapper à l’aveugle et au hasard ?

Il y a l’état de siège.

Eh dites-donc, pourquoi ne pas sauter également l’étape du provisoire pour finalement « durer » longuement ?

État de siège permanent : J’admire ce futur-là, figurez-vous !

D’autant qu’on peut compter sur quelques alliés de poids dans les rangs de Daech.

Et puis, si un jour ils sont tous trépassés, on en inventera bien d’autres pour vous tenir bien fermement au creux de la pogne.

Entre-temps, on va vous expliquer que nous sommes en guerre : La porte-ouverte à la loi martiale.

Là, il sera trop tard pour protester et vous l’aurez bien cherché…

 

C’est à ça qu’on reconnaît un pouvoir totalitaire : Il ne partage pas. Il veut tout et vous prend tout.

Et là, on peut déjà vous dire que c’est « En Marche ! ».

Vachement bien fait en plus…

D’autant que l’autre jour, je suis tombé sur TNT24 et une interview de « Camp-bas-des-Lys » (« Général-secret-taire » de ce qui reste du « P.soce ») qui te nous racontait que si le Parlement devenait une simple chambre d’enregistrement d’ordonnances diverses, sans opposition (il pensait à lui, bien sûr), le débat (politique) devenait inutile.

Et c’est vrai que sans débat, sinon un pouvoir omniscient, omnipotent qui descend de son olympe jupitérien, verticalement, « à quoi sert un Parlement ? On peut s’en passer ».

D’autant que le « quatrième pouvoir », les médias, vous assomment derrière la « pensée-unique » dictée par les agences de communication autour des thèmes du moment, même quand ce sont des contre-vérités criantes.

Grand schlem.

Pouvoir totalitaire et pouvoir unique = dictature !

Nous y sommes : C’est le « monde d’après » qui se dessine sous vos yeux.

Pas vraiment celui que nous espérions il y a encore quelques mois.

 

Tous cocus !

Effrayant : J’adore…

Merci à ma « petite-sœur ».

 


Des éoliennes au « Pays-des-Hautes-Falaises » (IV)

 

60 000 propriétaires d’éoliennes menacés de faillites

 

Le projet d’éoliennes implantées à 600 mètres de ma longère « me les gonflent » sérieusement !...

 

Plus j’en apprends et plus je suis catastrophé par la légèreté avec laquelle certains maires font passer « en douce », à la fin du Conseil municipal, sans aucune information sérieuse ni discussion, une autorisation d’études préliminaires pour installer des éoliennes sur le territoire d’une commune.

Eolienne ST Pierre

 

D’où la rédaction de quelques billets sous la rubrique « Des éoliennes au Pays-des-Hautes-Falaises » sur le blog « Alerte éthique » qui, à l’origine, était consacré à la lutte contre la corruption.

D’ailleurs, on pourrait peut-être y revenir !...

 

Néanmoins, ce n’est même pas la peine d’aller « chercher des poux » dans la tête d’un élu naïf, sous-informé, et méprisant fortement les bases de la démocratie car il n'a fait aucune information aux villageois pour l’installation d’éoliennes qui vont perturber la vie du village pendant des décennies !...

 

En effet, il suffit de se renseigner un peu sur le web pour découvrir les conséquences catastrophiques de l’installation d’éoliennes qui, bien souvent, finissent en ruine technologique et polluante, et réaliser qu’avec un minimum de bon sens l’installation d’éoliennes sur une commune est un véritable « suicide financier » pour les propriétaires des terrains mais aussi pour la commune.

 

En effet, les coûts de démantèlement d’une éolienne sont tels que les propriétaires peuvent y laisser « leur chemise » à moins que ce ne soient les finances de la commune qui ne soient « plombées » pour 20 ans !...

Eh oui !... L’arrêté du Conseil Constitutionnel du 20 décembre 2011, qui fait jurisprudence, met le démantèlement à la charge des propriétaires des terrains, voire de la commune qui en aurait la responsabilité (site ICPE) (source : Vent du Haut Ségala).

Ainsi, le coût complet du démantèlement d'une éolienne peut grimper à 850 000 euros !...

 

Quand on va voir à l’étranger c’est une véritable catastrophe écologique, provoquée par des écologistes (« Écolo-bobo » chez nous), quand les éoliennes sont arrivées en fin d’utilisation !...

En effet, les éoliennes abandonnées tombent « en ruine » car personne n’a les moyens financiers de les démanteler, ni les sociétés exploitantes qui ont fait faillite, ni les propriétaires qui ne s’attendaient pas à un tel cadeau.

 

Il est vrai que lorsqu’on vous propose de gagner de l’argent en ne travaillant pas, en n’ayant aucune responsabilité, ni aucun risque, il y a sûrement un « lézard » quelque part !...

Eolienne à St Pierre.3pdf

 

Nos élus, avant de décider n’importe quoi, feraient bien d’aller voir les dernières découvertes dans l’industrie nucléaire et ils réaliseront alors qu’un nouveau type de centrale nucléaire, les « centrales hybrides », fonctionnent avec pour combustible des déchets nucléaires, de l’uranium appauvri ou du thorium, avec une criticité de 0.97, c’est-à-dire sans risque d’explosion nucléaire comme à Tchernobyl et Fukushima.

Un prototype de ce réacteur, encore appelé à "neutrons rapides", refroidi au sodium liquide (800°), fonctionnera dans deux ans en Chine à l’initiative de Bill Gates, en même temps d’ailleurs que fonctionnera le prototype de « Réacteur à Fusion compact » (CFT) de Lockheed Martin.

 

Dans ce domaine, la Russie est un leader mondial en matière de projet de réacteur à "neutrons rapides". Le centre nucléaire russe de Beloïarsk a lancé la construction d’un réacteur d’une puissance de 800 MW qui doit servir de prototype pour une unité plus puissante.

 

De plus, les scientifiques sont conscients que l’avenir énergétique de la planète réside dans la fusion nucléaire, celle qui est cœur des réactions atomiques au centre des étoiles, dont notre soleil.

Et ils ont lancé le programme ITER pour « International Thermonuclear Experimental Reactor » (réacteur expérimental thermonucléaire international).

 

La fusion nucléaire est basée sur une réaction atomique où un atome de deutérium fusionne avec un atome de Tritium pour donner de l’Hélium, un neutron et de l’énergie.

Pour obtenir du deutérium, il suffit de distiller de l'eau, qu'il s'agisse d'eau douce ou d'eau de mer. Cette ressource est largement disponible et quasiment inépuisable. Un litre d'eau de mer contient 33 milligrammes de deutérium que l'on extrait de manière routinière à des fins scientifiques et industrielles.

Le tritium est l'isotope radioactif de l'hydrogène. Sa désintégration est rapide et il n'est présent dans la nature qu'à l'état de traces. Le tritium peut toutefois être produit par l'interaction d'un neutron et d'un atome de lithium.

 

D’après les informations divulguées par Lockheed Martin, première société de défense américaine, mais aussi de la planète, leurs laboratoires de recherche ont effectué un saut technologique important qui permettrait de gagner près de 15 ans sur le programme ITER.

C’est dire que si les sauts technologiques se confirment, surtout au niveau des centrales à fusion nucléaire, c’est toute l’industrie des « énergies renouvelables » qui va plus ou moins disparaître : énergie hydroélectrique, énergie éolienne, énergie de biomasse, énergie solaire, géothermie, énergies marines.

 

En attendant, les pays les plus « écologiquement avancés » qui se sont lancés dans l’éolien au début des années 80, se retrouvent maintenant avec des milliers d’éoliennes qui tombent en morceaux, polluent les sols et les rivières.

Eolienne Hawaï


Et, tout aussi grave, les propriétaires des terrains en faillite sont poursuivis par les associations « anti-éolien » qui exigent le démantèlement des « mégas-moulins-à-vent » des collines de Californie, d’Hawaï et d’ailleurs.

Ambiance !...

 

Mais, chez nous, les tenants de « l’éolien subventionné » poursuivent leur folle idée d’installer un parc de 83 éoliennes de 6 mégawatts chacune au large de Saint-Pierre-en-Port et d’installer d’autre parc éoliens tout le long du littoral normand et breton !...

Il va falloir proposer autre chose à Engie

 

Ci-dessous un article intitulé « 60 000 propriétaires d’éoliennes menacés de faillite ».

 Mille sabords !...

 Capitaine Haddock

 

Les USA comptent 14 000 éoliennes abandonnées.

 

L’information est disponible dans "AmericanThinker" à l'occasion des désastres environnementaux des gigantesques fermes éoliennes dévastées de Kamaoa,  de Tehachapi, et bien d'autres.

Les sociétés qui les possédaient se sont évanouies. Les recherches de responsabilité sont difficiles ou impossibles.  Ce scandale encore peu connu arrive très vite en France car les techniques utilisées sont les mêmes chez nous, puisque ce sont très souvent de mêmes fonds de pension qui possèdent ces éoliennes. 

Les propriétaires ont loué leurs terrains aux promoteurs éoliens qui leur ont assuré tout prendre en charge et restituer le terrain « en l’état ». Des élus locaux et parfois des fonctionnaires ont aussi "rassuré" ces propriétaires aux côtés des promoteurs.

Ils ignorent souvent que les éoliennes sont en fait revendues dès leur mise en service et simplement gérées par les promoteurs. Les promoteurs éoliens constituent  pour chaque projet des sociétés coquilles au capital minimum de quelques milliers d’euros dont les actionnaires changent au fil des années, selon des ramifications infinies en France et à l'étranger y compris dans les paradis fiscaux.

La recherche de toute responsabilité en cas de problème risque de ne jamais aboutir. Alors que la finance n'hésite pas à abandonner des entreprises avec du personnel, il est encore plus facile d'abandonner des éoliennes.

 Abandonné... Sniff...Eolienne3

 

 Les propriétaires subissent deux énormes menaces qui sont des bombes à retardement sur leur patrimoine et leur situation personnelle.

Ils devraient faire relire leur bail par des experts ou des avocats indépendants avant qu’il ne soit trop tard. Les jurisprudences les menacent à chaque instant selon la règle « pollueur-payeur » qui frappe le propriétaire des terrains.

La plupart du temps les contrats de location de terrain signés avec les promoteurs éoliens l’ont été à l’amiable, sans la présence d’un expert indépendant ou d’une association agréée de consommateurs. Il existe d’ailleurs de nombreux doutes sur la légalité de ces opérations par rapport à la législation sur la vente à domicile par des professionnels rappelée par la DGCCRF. De nombreux baux risquent d'être non valables en cas de litige.

 

Deux menaces importantes les concernent.

 Tout d’abord la défaillance pure et simple de la société avec laquelle ils ont contracté, et donc des provisions de démantèlement qui les couvrent.  Malgré les dispositions légales contraignantes et le Code de Commerce, la plupart de ces sociétés ne publient même pas leurs comptes. De ce fait, il est souvent impossible de vérifier que les provisions légales de démantèlement sont constituées.

Plusieurs défaillances sont déjà survenues. L'un des principaux promoteurs éoliens français ne vient-il pas de faire l'objet d'une opération financière atypique sur son parc éolien, devenu la propriété majoritaire d'une curieuse banque égyptienne jusqu'ici inconnue en Europe, et tout cela géré depuis l'étranger ?

 

 L'autre menace est dans les socles en béton dont les propriétaires restent à vie responsables.

Par un subterfuge, le démantèlement est prévu au ras du sol selon le Décret 2011-985 du 23 aout 2011.

Mais cette astuce occulte les obligations bien plus importantes et réelles des articles L162-9 et suivants de la loi n° 2008-757 du 1er août 2008.

Or chaque éolienne nécessite 2 à 3000 tonnes de béton souterrain, parfois plus. Ce béton et ses ferrailles sont d’importantes menaces de pollution ou de perturbation du sol et des nappes phréatiques.

A la moindre alerte, à la moindre sommation, c’est donc le propriétaire du terrain et non le promoteur éolien, qui sera recherché, par exemple par la police de l’eau, par un syndicat intercommunal, ou par une association de protection de la nature.

  Eolienne béton

Et de toute façon il faudra restituer le site dans son état initial à la fin du bail. Le coût complet de démantèlement d’une éolienne est chiffré par les entreprises spécialisées de 650 à 850 000 €.

Les sommes provisionnées, quand elles le sont, ne sont pas de ce niveau. Le coût d’enlèvement de leur socle en béton hautement ferraillé n’est pas inférieur à 250 000 €, et encore s’il n’y a pas de pollution par les huiles des éoliennes.

 

Chaque éolienne contient 600 litres d’huiles industrielles dont plusieurs fuites ont été observées. Il suffit de dix litres d’huile pour polluer le sol en milieu naturel et atteindre un taux critique.

 

L'éolien a cessé d'être prioritaire dans les énergies renouvelables avec les leçons décevantes de l'expérience sur 10 ans. Désormais les taxes et les aides vont décliner avec la réforme intervenue en Europe et en France à partir de 2017.  Les tarifs de démarrage sont ramenés au niveau du marché, très inférieur, ainsi que vient de le confirmer le 20 avril 2017 une délibération de la Commission de Régulation de l'Energie. 

Bill Gates a confirmé au Financial Times qu'il doublait à 2 milliards ses investissements dans les énergies renouvelables mais qu'il excluait à présent tout investissement dans l'éolien, non efficace et non rentable. Malgré de gros investissements, son ami Warren Buffett a tout juste retrouvé sa mise dans l'éolien grâce à une défiscalisation massive mais avec un déficit industriel de 35%, et des subventions déjà fortement réduites sous Obama qui n'iront pas mieux avec Trump.

 

La Californie ou Hawaï sont envahis d’éoliennes rouillées abandonnées. L’Ecosse, ou l'Allemagne, figurent parmi les premiers pays face au casse-tête d'assumer une quantité très importante de déchets de pales d’éoliennes dans les dix prochaines années, car les pales ont une durée de vie limitée et deviennent cassantes. Les seuls déchets de plastique de pales d'éoliennes atteignent 225 000 tonnes par an au niveau mondial selon Scottish Natural Heritage et le département spécialisé des systèmes industriels de l'Université d'Iowa USA (2016). Personne n'avait pensé à ce bilan carbone calamiteux.

 

En fait, les propriétaires ont hérité en pleine propriété des immenses socles en béton implantés dans leur terrain, sans les voir, et sans le savoir. De toute façon, même si le démantèlement atteint son terme, ce qui est très aléatoire et hypothétique pour de nombreux cas, l’enlèvement du socle béton restera à leur charge, soit 250 000 euros par éolienne.

Les baux de location signés par les promoteurs ne le disent pas, la plupart du temps.

 

A la moindre pollution, ce coût sera multiplié par trois. Si le promoteur fait défaillance et disparait, comme malheureusement on le prévoit pour un certain nombre, l'intégralité du coût de démantèlement des éoliennes sera à la charge du propriétaire...et de ses enfants... car alors, il faudra débourser de 650 000 à 850 000 € par éolienne... pour garder son terrain !

 

Source :

http://www.economiematin.fr/news-60-000-proprietaires-menaces-de-faillite-par-les-eoliennes

 


Des éoliennes au « Pays des Hautes Falaises » (III)

 

Le Tokamak ITER et la fusion nucléaire

 

La société ENGIE Green démarche actuellement les exploitants agricoles de mon village pour essayer de placer trois éoliennes sur le territoire de la commune en leur faisant miroiter un véritable « miroir aux alouettes » qui consiste à ne rien faire et à gagner de l’argent sans aucun risque !...

Génial !...

 

Le Conseil municipal a décidé de lancer les études préliminaires sans avoir consulté la population sur ce projet d’installation de plusieurs « moulins à vent » de 2 mégawatts qui vont gâcher notre région touristique célèbre pour ses hautes falaises…

D’ailleurs, lorsque l’on part du village vers Le Havre il n’y a plus d’éoliennes à partir de Fécamp, c’est-à-dire ni à Etretat ni au Havre !...

Pourquoi nous, et pas eux ?... On sert de poubelle, ou quoi ?...

Eoliennes 2

J’en ai fait plusieurs billets dans la catégorie « Des éoliennes au Pays-des-Hautes-Falaises » et j’ai commencé à faire de la communication sur ce projet aux habitants du village qui commencent à grogner sérieusement !...

Ici, c’est le « Pays des Vikings » et on ne se laisse pas intimider par des Guignols !...

 

Surtout qu’en cherchant un peu, on découvre des sauts technologiques fabuleux qui sont quand même un peu cachés aux "Gaulois" car ils remettent en cause les choix fait par l’Etat en développant les réacteurs EPR et ITER.

 

Les derniers progrès de l’industrie du nucléaire ont permis de définir et mettre au point un nouveau type de centrale nucléaire, les « centrales hybrides », qui fonctionnent avec pour combustible des déchets nucléaires, de l’uranium appauvri ou du thorium, avec une criticité de 0.97, c’est-à-dire sans risque d’explosion nucléaire comme à Tchernobyl et Fukushima.

Un prototype de ce réacteur, encore appelé à "neutrons rapides", refroidi au sodium liquide (800°), fonctionnera dans deux ans en Chine à l’initiative de Bill Gates, en même temps d’ailleurs que fonctionnera le prototype de « Réacteur à Fusion compact » (CFT) de Lockheed Martin.

 

La Russie est aussi un leader mondial en matière de projets de réacteurs à "neutrons rapides". Le centre nucléaire russe de Beloïarsk a lancé la construction d’un réacteur d’une puissance de 800 MW qui doit servir de prototype pour une unité plus puissante.

 

Malgré tout c’est la fusion nucléaire qui recèle le plus de possibilités.

Les scientifiques en sont conscients et ils ont réussi à lancer le programme ITER pour  « International Thermonuclear Experimental Reactor » (réacteur expérimental thermonucléaire international en français).

  ITER 2

La fusion nucléaire est basée sur une réaction atomique où un atome de deutérium fusionne avec un atome de Tritium pour donner de l’Hélium, un neutron et de l’énergie: pour obtenir du deutérium, il suffit de distiller de l'eau, qu'il s'agisse d'eau douce ou d'eau de mer. Cette ressource est largement disponible et quasiment inépuisable. Un litre d'eau de mer contient 33 milligrammes de deutérium que l'on extrait de manière routinière à des fins scientifiques et industrielles.

Le tritium est l'isotope radioactif de l'hydrogène. Sa désintégration est rapide et il n'est présent dans la nature qu'à l'état de traces. Le tritium peut toutefois être produit par l'interaction d'un neutron et d'un atome de lithium.

 

D’après les informations divulguées par Lockheed Martin, première société de défense américaine, leurs laboratoires de recherche ont effectué un saut techologique important qui permettrait de gagner près de 15 ans sur le programme ITER.

 

C’est dire que si les sauts technologiques se confirment, surtout au niveau des centrales à fusion nucléaire, c’est toute l’industrie des « énergies renouvelables » qui va plus ou moins disparaître : énergie hydroélectrique, énergie éolienne, énergie de biomasse, énergie solaire, géothermie, énergies marines.

 

Evidemment, on pourrait craindre du chômage, mais la transition vers des réacteurs de fusion nucléaire promet un marché de plusieurs milliers de réacteurs !...

 

Alors, ce sera à nos entreprises d’innover et de savoir s’adapter !...

 

Jean-Charles Duboc

 

Vous trouverez ci-dessous les caractéristiques du programme ITER qui sont disponibles sur :

https://www.iter.org/fr/proj/inafewlines

 

UNE ENERGIE INEPUISABLE

 La fusion est la réaction nucléaire qui alimente le Soleil et les étoiles. Potentiellement, c'est une source d'énergie quasiment inépuisable, sûre, et d'un faible impact sur l'environnement.

 

ITER a pour objectif de maîtriser cette énergie : le programme est une étape essentielle entre les installations de recherche qui l'ont précédé et les centrales de fusion qui lui succéderont.

ITER (en latin le « chemin ») est l'un des projets les plus ambitieux au monde dans le domaine de l'énergie.

 

En France, dans le département des Bouches-du-Rhône, 35 pays sont engagés dans la construction du plus grand tokamak jamais conçu, une machine qui doit démontrer que la fusion — l'énergie du Soleil et des étoiles — peut être utilisée comme source d'énergie à grande échelle, non émettrice de CO2, pour produire de l'électricité.

 

Les résultats du programme scientifique d'ITER seront décisifs pour ouvrir la voie aux centrales de fusion électrogènes de demain.

 

ITER sera la première installation de fusion capable de produire une quantité d'énergie nette. La machine réalisera des décharges de plasma de longue durée et testera également, pour la première fois, les technologies, les matériaux, ainsi que les régimes de plasma requis pour produire de l'électricité dans une perspective commerciale.

 

Des milliers d'ingénieurs et de scientifiques ont contribué à la conception d'ITER depuis que l'idée d'une collaboration internationale sur l'énergie de fusion a été lancée en 1985. Les Membres d'ITER (la Chine, l'Union européenne, l'Inde, le Japon, la Corée, la Russie et les États-Unis) se sont engagés dans une collaboration de trente-cinq ans pour construire et exploiter l'installation expérimentale ITER. Un réacteur de démonstration pourra être conçu sur la base de ce retour d'expérience.

 

Nous vous invitons à découvrir le site internet d'ITER où vous trouverez plus d'information sur la science d'ITER, la collaboration internationale et l'immense chantier en cours à Saint Paul-lez-Durance (Bouches-du-Rhône).

 

QUE FERA ITER ?

La quantité d'énergie de fusion qu'un tokamak peut produire dépend du nombre de réactions de fusion qui se produisent en son cœur. Plus l'enceinte est grande (et donc également le volume de plasma) plus grand sera le potentiel de production d'énergie de fusion.

 

Avec un volume de plasma dix fois supérieur à celui de la plus grande machine de fusion opérationnelle aujourd'hui, le tokamak ITER sera un outil expérimental unique, capable de générer des plasmas de longue durée. La machine a été spécifiquement conçue pour :

 

1)Produire 500 MW de puissance de fusion

Le record de puissance de fusion produite est détenu par le tokamak européen JET. En 1997, ce tokamak a généré 16 MW de puissance de fusion pour une puissance de chauffage totale de 24 MW. Ce ratio (ou « Q ») de  0,67 devrait être porté à 10 par ITER — 500 MW de puissance de fusion pour une puissance en entrée de 50 MW.

ITER étant une machine expérimentale qui ne fonctionnera pas de manière continue, l'énergie produite ne sera pas convertie en électricité. Cette étape sera réalisée par la machine qui lui succédera.

 

2) Démontrer le fonctionnement intégré des technologies d'une centrale de fusion électrogène

ITER marque la transition entre les dispositifs de fusion expérimentaux actuels et les démonstrateurs industriels du futur.

Avec cette machine de très grande taille, les scientifiques pourront étudier les plasmas dans les conditions qui seront celles d'une centrale de fusion électrogène et tester des technologies telles que le chauffage, le contrôle, le diagnostic, la cryogénie et la télémaintenance.

 

3) Réaliser un plasma deutérium-tritium auto-entretenu 


La recherche sur la fusion se trouve aujourd'hui au seuil de l'exploration du « plasma en combustion » — un plasma au sein duquel la chaleur de la réaction de fusion demeure confinée de manière suffisamment efficace pour entretenir une réaction de longue durée. Les plasmas d'ITER, plus volumineux, produiront beaucoup plus de puissance de fusion et demeureront stables pendant des durées plus longues.

La fusion est la source d'énergie qui alimente le Soleil et les étoiles. Dans les conditions de pression et de température extrêmes qui règnent au cœur de ces corps stellaires, les noyaux d'hydrogène entrent en collision et fusionnent pour former des atomes d'hélium et libérer de considérables quantités d'énergie au cours de ce processus.

ITER 1

De toutes les réactions de fusion possibles, c'est la réaction entre le deutérium et le tritium (deux isotopes de l'hydrogène) qui se révèle la plus accessible en l'état actuel de notre technologie.

Dans un tokamak, trois conditions doivent être remplies pour obtenir des réactions de fusion : une température très élevée (de l'ordre de 150 millions de degrés Celsius), une densité de particules suffisante pour produire le plus grand nombre de collisions possibles, et un temps de confinement de l'énergie suffisamment long pour que les collisions se produisent avec la plus grande vitesse possible.

Lorsqu'un gaz est porté à très haute température, les atomes se dissocient : les électrons et les noyaux sont séparés les uns des autres et le gaz se transforme en plasma (quatrième état de la matière). C'est dans ce milieu que les noyaux légers peuvent fusionner et générer de l'énergie.

Dans un tokamak, des champs magnétiques très puissants sont mis en œuvre pour confiner et contrôler le plasma.

 

QU'EST-CE QU'UN TOKAMAK ?

On produit de l'électricité en utilisant l'énergie des combustibles fossiles, des réactions de fission nucléaire, ou celle des ressources renouvelables, comme l'eau ou le vent. Quelle que soit la source d'énergie, les centrales génèrent de l'électricité en transformant une puissance mécanique, comme la rotation d'une turbine, en puissance électrique. Dans le cas des énergies fossiles et de l'énergie nucléaire, la chaleur produite transforme l'eau de refroidissement en vapeur, laquelle actionne des turbines qui produisent de l'électricité par l'entremise d'un alternateur.

Le tokamak est une machine expérimentale conçue pour exploiter l'énergie de la fusion. Dans l'enceinte d'un tokamak, l'énergie générée par la fusion des noyaux atomiques  est absorbée sous forme de chaleur par les parois de la chambre à vide. Tout comme les centrales électrogènes classiques, une centrale de fusion utilise cette chaleur pour produire de la vapeur, puis, grâce à des turbines et à des alternateurs, de l'électricité.

Le cœur du tokamak est constitué d'une chambre à vide en forme d'anneau. À l'intérieur, sous l'influence d'une température et d'une pression extrêmes, le gaz d'hydrogène se mue en plasma — le milieu dans lequel les atomes d'hydrogène peuvent fusionner et générer de l'énergie. (Pour en savoir plus sur cet état particulier de la matière, cliquez ici.)

Les particules qui composent le plasma, électriquement chargées, peuvent être confinées et contrôlées par les imposantes bobines magnétiques placées autour de l'enceinte. On tire parti de cette propriété pour maintenir le plasma chaud à l'écart des parois de l'enceinte. Le mot « tokamak » est un acronyme russe qui signifie : « chambre toroïdale avec bobines magnétiques ».

La configuration  tokamak, conçue par les chercheurs soviétique au début des années 1950, a été adoptée dans le monde entier comme la plus prometteuse. Avec un volume de plasma dix fois plus important que celui du plus grand tokamak en activité ITER sera, de loin, la plus grande machine de fusion du monde.

QUI PARTICIPE ?

 Le programme ITER est issu d'une collaboration à l'échelle mondiale dans laquelle 35 pays sont engagés.

Les membres d'ITER (la Chine, l'Union européenne, l'Inde, le Japon, la Corée, la Russie et les États-Unis) ont mis en commun leurs ressources pour réaliser une grande ambition : reproduire sur Terre l'énergie illimitée qui alimente le Soleil et les étoiles.

L'Accord ITER, conclu par les signataires en 2006, stipule que les sept Membres partagent le coût de la construction, de l'exploitation et du démantèlement de l'installation. Ils partageront également les résultats expérimentaux ainsi que toute propriété intellectuelle générée par la phase d'exploitation, prévue de 2022 à 2042.

L'Europe assume la plus grande partie du coût de construction (45,6 %) de l'installation; la part restante est assumée de manière égale par la Chine, l'Inde, le Japon, la Corée, la Russie et les États-Unis (9,1 % chacun).

La contribution des Membres se fait essentiellement « en nature », sous forme de fourniture de bâtiments, pièces et systèmes à ITER Organization.

Les Membres d'ITER représentent trois continents, plus de 40 langues, la moitié de la population de la planète et 85 % de la production de richesse mondiale. Dans les bureaux d'ITER Organization à Saint-Paul-lez-Durance (13) ; dans les agences domestiques créées par les Membres d'ITER ; dans des laboratoires et dans l'industrie des milliers de personnes l'Organization ITER sont engagées dans le programme ITER.

 

QUAND COMMENCERONT LES EXPÉRIENCES ?

 

L'installation scientifique ITER est actuellement en cours de construction en France, dans le département des Bouches-du-Rhône.

Le chantier s'est ouvert au cours de l'été 2010 sur une plateforme de 42 hectares préalablement défrichée et nivelée. Les fondations parasismiques ainsi que le radier sur lequel reposera le cœur de l'installation sont désormais en place et la construction du Complexe tokamak est en cours. C'est dans cet édifice, constitué de trois bâtiments, que se dérouleront les expériences de fusion.

Des bâtiments auxiliaires (usine cryogénique, bâtiment de chauffage radio fréquence, installations pour l'eau de refroidissement, alimentation et transformation électrique, etc.) sont également en cours de construction.

De manière progressive, à partir de 2018, scientifiques et ingénieurs procéderont à l'intégration et à l'assemblage des différents éléments de l'installation ITER. Une phase d'essais, destinée à vérifier que l'ensemble des systèmes fonctionne de manière satisfaisante, préparera la machine en vue de son exploitation.

La réussite de l'intégration et de l'assemblage de plus d'un million de composants (dix millions de pièces) fabriqués dans les usines des Membres d'ITER dans le monde entier et acheminés vers le site d'ITER représente un défi logistique et d'ingénierie extraordinaire. La main d'œuvre chargée de l'assemblage, à la fois sur le site d'ITER et au sein des agences domestiques, atteindra 2 000 personnes lors des pics d'activité. La séquence précise des opérations d'assemblage a été définie et coordonnée avec soin dans les différents bureaux d'ITER à travers le monde. Celle-ci a débuté par l'arrivée des premiers composants de grande taille sur le site d'ITER en 2015.

 

2005 : Choix du site de Saint-Paul-lez-Durance (Bouches-du-Rhône)

2006 : Signature de l'Accord ITER

2007 : Création d'ITER Organization

2007-2007 : Préparation de la plateforme (déboisement, nivellement)

2010-2014 : Fondations du Complexe tokamak

2012 : Un décret officiel autorise ITER Organization à créer l'Installation nucléaire de base (INB) ITER

2014-2021 : Construction du Bâtiment tokamak (accès dès 2019 pour les premières opérations d'assemblage)

2010-2021 : Construction de l'installation ITER et des bâtiments auxiliaires nécessaires au Premier Plasma

2008-2021 : Fabrication des principaux éléments et systèmes pour le Premier Plasma

2015-2021 : Transport (via l'Itinéraire ITER) et livraison sur site des éléments

2018-2025 : Assemblage phase I

2024-2025 : Tests intégrés et mise en exploitation

Déc 2025 : Premier Plasma

2035 : Opération en deuterium-tritium

 


Pétition pour les victimes du syndrome du Golfe

 

Pétition pour la reconnaissance par le gouvernement Français du statut de victimes de guerre aux soldats de la division Daguet et des Balkans

 

Reprise d’une Pétition disponible sur :

http://petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2011N6790

 

Monsieur le Président de la République Française, Monsieur le Premier Ministre, Madame le Ministre de la Défense, l'Assemblée de la République.

 

Pour la reconnaissance par le Gouvernement Français - Patrie des Droits de l’Homme du statut de victimes de guerre aux soldats de la Division Daguet ayant participé il y a plus de vingt ans déjà, aux opérations Daguet et Arabie Saoudite, durant la première guerre du Golfe ainsi qu'aux soldats qui servirent dans les Balkans, opérations durant lesquelles ont été utilisées des munitions à uranium appauvri et donc où furent exposés tous les participants à des substances chimiques et radioactives ayants engendrées des maladies chroniques aiguës regroupées sous le nom de Syndrome de la Guerre du Golfe représentant des risques pour leur santé. 

Pour l'obtention systématique de la CMU pour tous les participants à ces opérations. 
Pour la remise de la récompense militaire due aux soldats blessés en opérations extérieures, due aux victimes de guerre. 

Pour l'attribution de la Croix de Guerre avec Agrafe Opération Extérieure à tous les participants à ce conflit qui était bel et bien une guerre déclarée par la France et non une simple opération extérieure. 

Pour l’indemnisation des victimes par le versement d'une pension militaire leur permettant de vivre normalement, alors qu'ils sont, pour la plupart, à ce jour, inaptes aux travaux les plus basiques. 



Le nombre des Soldats et Civils Français décédés après la guerre du Golfe de pathologies liées à ces substances est proportionnellement égal à celui des vétérans Américains. 
Les Italiens, les Anglais et les Américains ont pour leur part reconnu les faits et indemnisé leurs militaires ayant participé à la guerre du Golfe ou au Conflit des Balkans. 



Madame,Monsieur, 
Nous demandons à tous les Français sur la toile, quelles que soient vos opinions politiques, de nous soutenir ici, à votre tour, en signant notre pétition en ligne afin de nous aider à obtenir la reconnaissance de notre statut de victimes de guerre par nos gouvernants. 

En premier lieu, le Chef Suprême de nos armées, Monsieur le Président de la République. 
Nous sommes vos «jeunes anciens combattants» de la quatrième génération du feu qui, dans le silence de l'oubli, disparaissent les uns après les autres de maladies liées à l'utilisation d'uranium appauvri dans les conflits modernes. 

Nous ne vous demandons pas l'ovation que vous réservez aux vainqueurs de la coupe du monde sur l'avenue des Champs Elysées, mais juste une petite minute de votre précieux temps pour nous soutenir en signant cette pétition. 

Nous vous remercions par avance de tout cœur pour votre soutien sans lequel nous n'y arriverons probablement jamais de notre vivant. 


Yann Raufaste 
Membre FNCV 
http://www.fncv.com/ 
Modérateur du Réseau Social des Troupes De Marines 
http://troupesdemarine.ning.com/

 

Signer la Pétition sur :

http://petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2011N6790

 


Des éoliennes au « Pays des Hautes Falaises » (II)

 

Je découvre une situation franchement inquiétante où le « Lobby éolien » réussit toujours à placer ses « Moulins à vent » auprès de communes sous-informées, dont la mienne !...

Obligé d’écrire au Maire de mon « Village-à-moi » pour l’alerter…

 

Le 10 juin 2017

 

Monsieur le Maire,

 

J’ai découvert, par hasard, qu’une étude de faisabilité pour installer des éoliennes sur la commune de St-Pierre-En-Port avait été votée par le Conseil Municipal.

Vous m’en voyez extrêmement surpris car il n’y a eu aucune information dans les boites à lettre des habitants du village, ce qui était un minimum à faire compte-tenu des nuisances engendrées pour la population pendant plusieurs décennies.

 

J’estime qu’une telle décision doit être prise après consultation de la population de notre village qui est directement concernée par un type d’investissement fortement critiqué pour les infra-sons produits, la pollution des sols, le massacre des oiseaux, la baisse d’attraction touristique et la dévalorisation des biens immobiliers.

  Eoliennes 1


De plus, les derniers progrès de l’industrie du nucléaire ont permis de définir et mettre au point un nouveau type de centrale nucléaire, les « centrales hybrides », qui fonctionnent avec pour combustible des déchets nucléaires, de l’uranium appauvri ou du thorium, avec une criticité de 0.97, c’est-à-dire sans risque d’explosion nucléaire comme à Tchernobyl et Fukushima.

Un prototype de ce réacteur, encore appelé à "neutrons rapides", refroidi au sodium liquide (800°), fonctionnera dans deux ans en Chine à l’initiative de Bill Gates et du Président Chinois.

 

La Russie est aussi un leader mondial en matière de projets de réacteurs à "neutrons rapides". Le centre nucléaire russe de Beloïarsk a lancé la construction d’un réacteur d’une puissance de 800 MW qui doit servir de prototype pour une unité plus puissante.

Il est prévu de construire des "centrales hybrides" au niveau planétaire, ce qui rendra totalement inutiles, nocives et désuètes, les éoliennes sauf dans quelques rares cas comme les îles isolées, venteuses et peu peuplées des Kerguelen.

J’ai déjà adressé au sujet de ces ruptures technologiques un courrier à Monsieur Nicolas Hulot, Ministre d’État, Ministre de la transition Écologique et Solidaire, et dont vous trouverez copie avec la présente.

 

Ces progrès technologiques (et ceux des réacteurs à fusion nucléaire - voir plus loin) rendent complètement obsolètes les projets d’éoliennes qui sont soutenus par l’industrie de l’éolien dont le principal promoteur est l’European Wind Energy Association (EWEA).

Ce lobby comprend notamment des constructeurs et des associations massivement subventionnés par les pouvoirs publics (avec nos impôts…) comme EDF, Engie (GDF Suez) et même par des agences régionales comme celle du Pays de Loire.

Les 7 000 éoliennes construites en France nous ont coûté plus de 20 milliards d’euros d’investissements, dont 75% ont consisté à importer des machines du Danemark ou d’Allemagne.

 

En raison des sauts technologiques dans le nucléaire cette industrie est amenée à disparaître dans les dix ans : nous assistons au « chant du cygne » d’une industrie éolienne qui se débat pour placer ses dernières éoliennes auprès de municipalités sous-informées.

 

De plus, une éolienne ne peut fonctionner qu’environ une vingtaine d’années.

  Éoliennes St-Pierre0001

Éoliennes prévue par Engie sur les communes
de St-Pierre-en-Port et Sassetot-le-Mauconduit

 

Ensuite, il faut démanteler et c’est loin d’être compensé par les revenus perçus par la commune, sans compter les risques pour le propriétaire du terrain :

  • La suppression de la taxe professionnelle a réduit le montant des taxes pour une commune. Avec les nouvelles taxes (IFER, CFE…) on peut estimer le montant total des recettes fiscales réparties entre la région, la communauté de commune, et la commune, à 13.000€ par éolienne. Mais la commune aura la part plus faible avec environ 4.000€ par éolienne et par an ;
  • Ceci pourrait entraîner aussi pour la commune une diminution de certaines subventions ;
  • Des charges nouvelles, entretien des accès, vont apparaître et peuvent être à charge des habitants ;
  • Une association du Massif Central a obtenu un devis d’une société de démolition industrielle et de récupération de matériaux pour évaluer le coût du démantèlement d’une centrale éolienne. Cette société possède le certificat ISO 14 001 et est ainsi agréée pour réaliser ce type de travaux.

Le devis de démantèlement se monte à 900 000 € pour une éolienne de 3MW tandis que pour des machines de 1,5 MW comme à Ally on peut compter 750 000 € par éolienne.

Pour la démolition d’un parc entier, le tarif peut être dégressif du fait de la présence de la grue de 700 tonnes sur le site. Ce devis ne compte pas la destruction du socle en béton.  Il s’agit uniquement du démontage de la machine et du traitement des matériaux selon les normes sanitaires et de sécurité.

Le prix de revente des matériaux, conditionnés et livrés à l’acheteur, s’élève à 60 000 euros environ, mais l’entreprise de démolition et de récupération en est propriétaire (Source : Fédération Environnement Durable) ;

Eoliennes St-Pierre II0001

Cinq éoliennes de prévues sur les communes de St-Pierre-en-Port,

d'Ancreteville-sur-Mer  et de Sassetot-le-Mauconduit

    • Notons que la perte importante de la valeur des biens immobiliers devrait conduire à une réduction des taxes foncières, d’où une baisse de revenu pour la commune ;
    • La durée d’utilisation d’une éolienne est d’environ 20 ans et le démantèlement est rendu obligatoire par la Loi n° 2003-590 du 2 juillet 2003: « Art. L. 553-3. - L'exploitant d'une installation produisant de l'électricité à partir de l'énergie mécanique du vent est responsable de son démantèlement et de la remise en état du site à la fin de l'exploitation. Au cours de celle-ci, il constitue les garanties financières nécessaires dans les conditions définies par décret en Conseil d'Etat» et par le Décret 2001 n°985 du 23 août 2001.
    • Ainsi, l’entreprise exploitante d'un parc éolien est tenue de faire une provision financière en vue du futur démantèlement, mais, si cette entreprise fait faillite (ce qui est inévitable comme vous allez le constater ci-dessous) il faut se demander si la provision disparaît avec la société.
    • Car il faut remarquer que les éoliennes n’ont à l’avenir aucun sens, aucun avantage, face aux réacteurs à fusion nucléaire fonctionnant à l’hydrogène qui sont mis au point actuellement :

      1/ Le réacteur britannique Tokamak ST40 fonctionnera en 2018 et la mise sur le marché de ce type de réacteur sera effective en 2030 ;

      2/ Le prototype T4B développé par Lockheed Martin Skunkworks, qui fonctionne depuis 2016, va conduire à un réacteur de « fusion nucléaire compact (CFR) » de 320 mégawatts.

      • A titre de comparaison le réacteur de recherche ITER, financé par l’Europe, sera installé dans un bâtiment de 120 m de long, 80 m de large et 80 m de haut (dont 20 m construits sous terre) et le complexe, qui abritera le réacteur Tokamak de 23 000 tonnes, présente la particularité de reposer sur une « forêt » de 493 plots antisismiques… Le tout pour 20 milliards d’euros et pour produire seulement 500 mégawatts !...

      Les premières expériences de fusion de ITER auront lieu en 2025 tandis que les expériences de fusion à pleine puissance se dérouleront à partir de 2035…

      C’est à dire que le programme de Lockheed Martin a 15 ans d’avance par rapport à ITER, un programme déjà condamné par les Américains et les Britanniques qui ont réussi une rupture technologique difficilement rattrapable.

      Evidemment, on peut y voir la différence entre les programmes privés et les programmes d’État nourris avec de l’argent public (nos impôts)…

       

Revenons à nos éoliennes : si le provision disparaît en même temps que ENGIE Green, la société exploitante, qui va payer le démantèlement des éoliennes prévu par la loi ?...

  • Eh bien, il y a la réponse dans L’arrêté du Conseil Constitutionnel du 20 décembre 2011, qui fait jurisprudence, met le démantèlement à la charge des propriétaires des terrains, voire de la commune qui en aurait la responsabilité (site ICPE)(source : Vent du Haut Ségala).

    En dernier recourt, c’est la commune qui paye…

    Enfin, nos impôts locaux.

Aussi, je trouve que la décision du Conseil Municipal de lancer des études de faisabilité pour l’installation d’éoliennes sur le territoire de notre commune a été faite avec une certaine "légèreté" et j’aimerais être certain que les dispositions réglementaires ont bien été respectées.

 En conséquence, je vous demande de bien vouloir me communiquer :

  • Copie des délibérations du Conseil Municipal qui a décidé de lancer des études de faisabilité pour l’installation d’éoliennes sur le territoire de la commune de St-Pierre-en-Port ;
  • Copie de la publication au registre des actes administratifs des documents des délibérations ;
  • Copie des enquêtes réglementaires diligentées ;
  • Copie des éventuelles déclarations d’intérêt public ;
  • Copie des éventuels actes locatifs ;
  • Copie des engagements de redevances.

A défaut de communication de ces actes sous quinzaine, je me verrai contraint de saisir la Commission d’accès aux Actes administratifs (CADA).

 

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Maire, l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles Duboc

    

Article précédent :

Des éoliennes au « Pays des Hautes Falaises » (I)

 

Eoliennes 30001

 

 


Éoliennes : Lettre à Nicolas Hulot, ministre de la Transition Écologique et solidaire

 

Éoliennes et "Centrales nucléaires hybrides"

 

Le 1er juin 2017

 

Monsieur Jean-Charles Duboc

Pilote B747 retraité (Air France)

à

Monsieur Nicolas Hulot

Ministre de la Transition Écologique et solidaire.

246, bld Saint-Germain

75700 PARIS

 

Objet : Éoliennes et « réacteurs hybrides »

Copie : M. Gérard Feldzer

 

Monsieur le Ministre,

 

Une étude de faisabilité pour installer des éoliennes sur la commune de Saint-Pierre-en-Port a été autorisée par le conseil municipal malgré le fait que notre village est encore très préservé, avec ses deux valleuses et ses nombreux chemins de randonnée.

 

Une association « Bien vivre en Caux » s’est constituée car nous craignons que l'implantation éventuelle d'éoliennes ne soit, en plus du gâchis esthétique et de la gêne sonore pour les riverains, un frein au développement touristique et à l'attractivité de cette magnifique partie du littoral normand.

 

Mais, avant d’accepter les propositions du lobby des éoliennes, il faut aussi se pencher sur les recherches scientifiques actuelles qui rendront prochainement ces « ventilateurs géants » parfaitement inadaptés aux besoins en énergie.

Il y a beaucoup de textes sur le web sur les centrales au thorium, les énergies libres, la fusion nucléaire, les moteurs sur-unitaires, etc…

 

Evidemment, toute remise en cause du système par l’arrivée de nouvelles technologies sera vigoureusement combattue par Areva, et l’industrie nucléaire en général, dont pratiquement tous les investissements deviendront obsolètes.

 

Ajoutons aussi que le « complexe militaro-industriel 1» désire absolument pouvoir continuer à faire du plutonium pour nos armes nucléaires !...

Mais il faut savoir que le développement de la nouvelle génération de sous-marins stratégique, et la modernisation des armes nucléaires, dont le développement du missile M51, vont absorber 40% du budget des armées dans les prochaines décennies !...

Une absurdité lorsque le véritable danger pour l’avenir est le terrorisme.

 

Cette orientation stratégique a ses détracteurs au sein-même de la Défense Nationale : le général Bernard Norlain, ancien chef d’Etat-major de l’armée de l’air, considère que la stratégie nucléaire de la défense du pays est obsolète.

 

 

Pour ma part, je considère que l’armement nucléaire est dissuasif et qu’il nous a évité des massacres continuels depuis des décennies.

Mais est-ce une raison suffisante pour continuer une course folle à l’armement nucléaire qui est réellement « budgétivore » ?...

On pourrait quand même rester plus raisonnables et passer à autre chose…

 

Mais je reviens au sujet principal de ce courrier : les nouvelles technologies dans la production d’énergie et le gâchis que représente l’installation d’éoliennes.

 

Vous trouverez, avec la présente, un texte rédigé par « I-Cube », fiscaliste et romancier, qui reprend les dernières évolutions de la recherche sur la production d’énergie et notamment les performances des réacteurs « ADS » aussi appelé « réacteur hybrides ».

 

Vous avez appris par la presse que Bill Gates a investi un milliard de dollars prélevés directement sur son plan d’épargne-titre personnel, pour la recherche & développement de ce type de réacteur dans une firme créée récemment, TerraPower !...

 

La direction prise par la R&D de TerraPower cible le TWR, pour « Traveling Wave Reactor », une technologie imaginée dans les années 1950 par Saveli Feinberg et qui ne nécessite aucun rechargement de combustible, donc aucun arrêt, pendant plus de 50 ans en « brûlant » de l’uranium 238 non-radioactif avec des neutrons rapides provenant d’uranium 235 enrichi à environ seulement 4 %.

Le plafond d’enrichissement qui sera permis aux iraniens après l’accord avec le groupe « 5 + 1 ».

Les supercalculateurs du MIT ont entre-temps validé l’idée de Feinberg.

Ce réacteur de IVème génération sera aussi refroidi avec du sodium liquide et un prototype de 500 MW prévus tournera aux alentours de 2020.

 

Ce réacteur « brûlera », de plus, non seulement de l’uranium appauvri mais aussi le combustible usagé des réacteurs à neutrons lents…

Cette technologie permettra enfin de fournir de l’électricité pendant des centaines d’années à l’humanité avec des coûts très faibles.

 

Ceci est bien surprenant, et j’espère que ces quelques éléments d’une remarquable rupture technologique retiendront votre attention.

Je  vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles DUBOC

 

Discours de fin de mandat de Dwight D. Eisenhower du 17 janvier 1961 : « Dans les assemblées du gouvernement, nous devons donc nous garder de toute influence injustifiée, qu'elle ait ou non été sollicitée, exercée par le complexe militaro-industriel. Le risque potentiel d'une désastreuse ascension d'un pouvoir illégitime existe et persistera. Nous ne devons jamais laisser le poids de cette combinaison mettre en danger nos libertés et nos processus démocratiques. Nous ne devrions jamais rien prendre pour argent comptant. Seule une communauté de citoyens prompts à la réaction et bien informés pourra imposer un véritable entrelacement de l'énorme machinerie industrielle et militaire de la défense avec nos méthodes et nos buts pacifiques, de telle sorte que sécurité et liberté puissent prospérer ensemble. (1) »

 

EXTRAIT du site :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/08/chapitre-xxviii-paul-allen.html

 


« En Chine, j’ai vu tourner des centrales à sels fondus. Mais des grosses machines au sodium. 800° C le fluide caloporteur. Ça me paraît « limite » aussi, mais faisable et surtout, ils n’ont aucune difficulté à les faire tourner depuis des années. Juste des problèmes de corrosion à prévoir au bout d’une décennie de fonctionnement, au pire. »

 

Des centrales à neutrons rapides, c’est ça ?

« – Exactement !

– Tu sais que c’est le prochain grand projet de mon co-fondateur ?

Il y en a qui cherche à mettre en place des réseaux internet orbitaux, qui cherchent à résoudre les problèmes de prévention des maladies de leurs futurs clients en traçant ainsi tout le monde en temps réel. Mais Bill, lui, il veut de l’électricité, de l’énergie pas chère et en abondance, pour tout le monde !

Et il pense depuis des années à ces technologies à neutrons rapides ! »

 

Effectivement, moins d’un mois plus tard, l’homme le plus riche du monde, s’en prendra aux énergies dites « vertes » ou renouvelables. Et il n’y ira pas par quatre chemins : il annoncera investir 1 milliard de dollars prélevés directement sur son plan d’épargne-titre personnel, pour la recherche & développement dans une firme créée récemment, TerraPower.

Et pourquoi Bill Gates s’intéresse-t-il à l’énergie nucléaire ?

Tout simplement parce que, dira-t-il, « il n’existe à l’heure actuelle aucune technologie de stockage avec des batteries permettant de fournir toute l’énergie électrique dont on a besoin exclusivement à partir des renouvelables car il est impératif de tenir compte des alternances jour-nuit et des longues périodes, inévitables également, de ciel couvert et d’absence de vent ».

 

Gates considère que les sommes colossales d’argent investies dans les énergies renouvelables telles qu’on les conçoit aujourd’hui, éolien et photovoltaïque, sont perdues d’avance car elles n’atteindront jamais leur but qui est de remplacer le pétrole et le charbon dans la production d’électricité, non seulement pour l’industrie, les services et les ménages, mais également pour les transports à moins d’une diminution brutale de la population mondiale de l’ordre de plusieurs milliards d’habitants !

 

Gates insistera sur le fait que c’est exactement ce que veulent les « verts » car ils savent, du moins ceux qui ne mentent pas, que le 100 % renouvelable est impossible à atteindre.

Ce système mis en place ne peut perdurer qu’avec des subventions provenant de taxes que paient les utilisateurs finaux et il ne profite qu’à une petite poignée d’industriels.

Pour lui, le tournant politique pris ces dernières années pour développer les énergies renouvelables est une utopie vouée à une impasse. Cette impasse doit donc, toujours selon lui, cesser et il importe de réorienter une part des investissements vers la R&D dans les technologies nucléaires de quatrième génération.

Et il sera intéressant de noter que John Gilleland, le CEO de TerraPower était, avant d’occuper ce poste, Managing Director pour les USA du projet ITER.

Gilleland n’utilise pas non plus de périphrases à propos du projet ITER : « C’est un truc (ITER) sur lequel je ne peux même pas espérer pour mes petits-enfants. À TerraPower nous nous sommes focalisés sur la fission plutôt que sur la fusion parce qu’il faudra (pour la fusion) encore énormément de temps et d’investissements. »

La direction prise par la R&D de TerraPower cible le TWR, pour Travelling Wave Reactor, une technologie imaginée dans les années 1950 par Saveli Feinberg et qui ne nécessite aucun rechargement de combustible, donc aucun arrêt, pendant plus de 50 ans en « brûlant » de l’uranium 238 non-radioactif avec des neutrons rapides provenant d’uranium 235 enrichi à environ seulement 4 %.

Le plafond d’enrichissement qui sera permis aux iraniens après l’accord avec le groupe « 5 + 1 ».

Les supercalculateurs du MIT ont entre-temps validé l’idée de Feinberg.

Ce réacteur de IVème génération sera aussi refroidi avec du sodium liquide et un prototype de 500 MW prévus tournera aux alentours de 2020.

Dans moins de 5 ans !

« La technologie existe, le design du réacteur et son fonctionnement en continu permettront d’utiliser de manière optimale les neutrons afin d’atteindre des rendements améliorés » défend Paul Allen.

Ces améliorations permettront de « brûler » également les actinides à haute radioactivité et c’est la raison pour laquelle le réacteur prototype, qui coûtera 1,5 milliard de dollars – on est très loin des coûts monstrueux de l’EPR – est appelé le WAMSR, acronyme de Waste Annihilating Molten Salt Reactor.

Ce réacteur « brûlera » en effet non seulement de l’uranium appauvri mais aussi le combustible usagé des réacteurs à neutrons lents…

Cette technologie permettra enfin de fournir de l’électricité pendant des centaines d’années à l’humanité avec des coûts très faibles.

TerraPower a donc repris la technologie du MSR (Molten Salt Reactor) d’Oak Ridge qui fonctionna en continu et sans aucun indicent de 1965 à 1969, mais n’a pas encore déposé de brevets malgré le fourmillement d’idées nouvelles émanant de la collaboration du staff de la société avec les laboratoires du MIT. 

« C’est marrant, moi je vois plutôt d’utiliser du thorium 232. Et de l’ensemencer avec un accélérateur de particules tout con. Tu lui balances quelques protons dans les naseaux, et il s’allume en uranium 235, qui percute et rayonne ses voisins en U238 et éventuellement en plutonium 239 qui se dégrade ensuite plus ou moins vite en plomb et libère de la chaleur récupérée par un fluide à haute température, comme le sodium par exemple qui ira chauffer un circuit secondaire. Qui lui-même fait tourner une turbine électrique qui va servir, notamment à entretenir l’accélérateur de particules et alimenter la torche à plasma confiné dans un fort champ magnétique dans la tuyère de mes moteurs.

Si le truc s’emballe, tu coupes l’accélérateur de particules et la chaudière nucléaire se refroidit toute seule : aucun danger pour l’environnement ! »

Peut-être. Mais de toute façon il faudra en passer par des centrales au sodium.

« Oui, mais juste pour la technologie des hautes températures. Tu as raison. Mais c’est déjà au point puisque je l’ai vue en Chine. »

Fabuleux avenir : « Je peux en parler à Bill ? »

Bien sûr !

Plus on est de fous, plus on rigole.

 

Dans ce réacteur dit ADS, aussi appelé « réacteur hybride », car couplant un accélérateur de particule et un réacteur nucléaire sous-critique, une partie des neutrons sont produits par spallation d'un noyau lourd (le plomb, l'eutectique Plomb-Bismuth ou le tungstène par exemple) par un faisceau de protons issus d'un accélérateur de particules. Ces neutrons issus des réactions de spallation vont alors provoquer des fissions dans le massif sous-critique entourant la cible de spallation. L'énergie de fission peut alors être récupérée de manière classique via un échangeur de chaleur et une turbine.

Paul Allen sait cela et Paul de Bréveuil vient de le lui confirmer.

 

L'ADS à caloporteur gaz (hélium par exemple) ou métal fondu (plomb par exemple) appartient à la famille des réacteurs à neutrons rapides (RNR) et peut être conçu pour une utilisation selon deux modes : comme producteur d'énergie, en brulant du plutonium, du thorium ou de l'uranium selon un cycle direct ou de surgénération pour développer un cycle du thorium. Ce mode a été largement promu sous l'appellation d'amplificateur d'énergie de « Rubbia », du nom du premier découvreur.

Ou comme incinérateur (avec ou sans production d'énergie) où l'on « brûle » les actinides mineurs voire certains produits de fission issus du traitement du combustible nucléaire irradié.

Dans les deux modes, l'ensemble réacteur est sous-critique (généralement avec un niveau choisi par conception entre 0,95 à 0,98) et l'accélérateur amène et règle le flux neutronique à la criticité de 1 (comme incinérateur en revanche, l'accélérateur fait l'intégralité du travail de production de neutrons, d'où la modeste contribution énergétique). Ceci implique que toute réaction s'arrête dès la coupure du flux de l'accélérateur, d'où le nom de « pilotage par accélérateur ».

L'intensité du faisceau de protons va également compenser les variations de réactivité en fonctionnement.

 

Le système ADS sont généralement présentés comme plus fiables que les réacteurs nucléaires critiques pour la raison simple que la coupure du faisceau de protons, même accidentelle, entraine l'arrêt des réactions de fission en chaîne.

Cela étant, il faut aussi noter l’impossibilité de faire des bombes nucléaires avec les résultats de la réaction ; la valeur du « k effectif » est très proche de 1 (keff = 0,98 donc 2.000 pcm seulement d'anti-réactivité) ; pour une même énergie produite la puissance résiduelle est la même. Or, cette puissance résiduelle est, en bonne partie, à l'origine du risque de fusion du cœur en cas de défaut de refroidissement accidentelle ou terroriste après l'arrêt du réacteur.

 

Les systèmes ADS demeurent donc intrinsèquement plus sûrs que les réacteurs sans accélérateur, car le cœur sous-critique induit un arrêt de la réaction en chaîne dès la coupure du faisceau de protons, et limite les risques d'une divergence incontrôlée lors des états d'arrêt pour intervention ou rechargement.

Tout le monde sait que l'intérêt d'un ADS réside dans sa faculté à produire des neutrons dans une large gamme d'énergie en fonction de celui du flux de protons issu de l'accélérateur. C'est cet accès à des sections efficaces de fission à hautes énergies inaccessibles en réacteur nucléaire à spectre thermique qui permet la transmutation par réaction de fission nucléaire (incinération) des actinides mineurs ou par réaction de capture neutronique.

Reste à étudier la longévité et les matériaux des fenêtres d'interface entre le vide de l'accélérateur et l'eutectique Plomb-Bismuth chaud sous pression, ou à sodium ; dresser le bilan des produits de fissions involontaires de la spallation du Bismuth et/ou du Plomb à différents niveaux d'énergie du flux de l'accélérateur ; étudier les configurations géométriques optimales de cœurs en générateur et en incinérateur de déchets nucléaires.

 

Du pain sur la planche et des financements à trouver…

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/08/chapitre-xxviii-paul-allen.html

 


Des éoliennes au « Pays des Hautes Falaises » (I)

 

Une étude de faisabilité pour installer des éoliennes sur la commune de Saint Pierre en Port a été autorisée par le conseil municipal, alors que notre village est encore très préservé, avec ses deux valleuses et ses nombreux chemins de randonnée.

 

Une association « Bien vivre en Caux » s’est constituée car nous craignons que l'implantation éventuelle d'éoliennes ne soit, en plus du gâchis esthétique et de la gêne sonore pour les riverains, un frein au développement touristique et à l'attractivité de cette magnifique partie du littoral normand.

 

Mais, avant d’accepter les propositions du lobby des éoliennes, il faut aussi se pencher sur les recherches scientifiques actuelles qui rendront prochainement ces « ventilateurs géants » parfaitement inadaptés aux besoins en énergie.

Il y a beaucoup de textes sur le web sur les centrales au thorium, les énergies libres, la fusion nucléaire, les moteurs sur-unitaires, etc…

 

Evidemment, toute remise en cause du système par l’arrivée de nouvelles technologies est vigoureusement combattue par Areva, et l’industrie nucléaire en général, dont pratiquement tous les investissements deviendraient obsolètes.

 

Ajoutons aussi que le lobby militaro-industriel désire absolument pouvoir continuer à faire du plutonium pour nos « bombinettes » !...

Il faut savoir que le développement de la nouvelle génération de sous-marins stratégique, et la modernisation des armes nucléaires dont le développement du missile M51, vont absorber 40% du budget des armées dans les prochaines décennies !...

Une absurdité lorsque le véritable danger pour l’avenir est le terrorisme.

 

Cette orientation de la Défense de notre Pays a ses détracteurs au sein-même de la Défense Nationale : le général Bernard Norlain, ancien chef d’Etat-major de l’armée de l’air, considère que la stratégie nucléaire de la défense du pays est obsolète.

 

 

Pour ma part, je considère que l’armement nucléaire est dissuasif et qu’il nous a évité des massacres continuels depuis des décennies.

Mais est-ce une raison suffisante pour continuer une course folle à l’armement nucléaire qui est réellement « budgétivore » ?...

On pourrait quand même rester plus raisonnables et passer à autre chose.

 

Revenons au sujet principal de ce post : les nouvelles technologies dans la production d’énergie et le gâchis que représente l’installation d’éoliennes.

Ci-dessous, un texte tiré d’un texte rédigé par « I-Cube », fiscaliste et romancier, qui reprend les dernières évolutions de la recherche sur la production d’énergie.

 

Bonne lecture !...

 

Jean-Charles Duboc

 


« En Chine, j’ai vu tourner des centrales à sels fondus. Mais des grosses machines au sodium. 800° C le fluide caloporteur. Ça me paraît « limite » aussi, mais faisable et surtout, ils n’ont aucune difficulté à les faire tourner depuis des années. Juste des problèmes de corrosion à prévoir au bout d’une décennie de fonctionnement, au pire. »

 

Des centrales à neutrons rapides, c’est ça ?

« – Exactement !

– Tu sais que c’est le prochain grand projet de mon co-fondateur ?

Il y en a qui cherche à mettre en place des réseaux internet orbitaux, qui cherchent à résoudre les problèmes de prévention des maladies de leurs futurs clients en traçant ainsi tout le monde en temps réel. Mais Bill, lui, il veut de l’électricité, de l’énergie pas chère et en abondance, pour tout le monde !

Et il pense depuis des années à ces technologies à neutrons rapides ! »

 

Effectivement, moins d’un mois plus tard, l’homme le plus riche du monde, s’en prendra aux énergies dites « vertes » ou renouvelables. Et il n’y ira pas par quatre chemins : il annoncera investir 1 milliard de dollars prélevés directement sur son plan d’épargne-titre personnel, pour la recherche & développement dans une firme créée récemment, TerraPower.

Et pourquoi Bill Gates s’intéresse-t-il à l’énergie nucléaire ?

Tout simplement parce que, dira-t-il, « il n’existe à l’heure actuelle aucune technologie de stockage avec des batteries permettant de fournir toute l’énergie électrique dont on a besoin exclusivement à partir des renouvelables car il est impératif de tenir compte des alternances jour-nuit et des longues périodes, inévitables également, de ciel couvert et d’absence de vent ».

 

Gates considère que les sommes colossales d’argent investies dans les énergies renouvelables telles qu’on les conçoit aujourd’hui, éolien et photovoltaïque, sont perdues d’avance car elles n’atteindront jamais leur but qui est de remplacer le pétrole et le charbon dans la production d’électricité, non seulement pour l’industrie, les services et les ménages, mais également pour les transports à moins d’une diminution brutale de la population mondiale de l’ordre de plusieurs milliards d’habitants !

 

Gates insistera sur le fait que c’est exactement ce que veulent les « verts » car ils savent, du moins ceux qui ne mentent pas, que le 100 % renouvelable est impossible à atteindre.

Ce système mis en place ne peut perdurer qu’avec des subventions provenant de taxes que paient les utilisateurs finaux et il ne profite qu’à une petite poignée d’industriels.

Pour lui, le tournant politique pris ces dernières années pour développer les énergies renouvelables est une utopie vouée à une impasse. Cette impasse doit donc, toujours selon lui, cesser et il importe de réorienter une part des investissements vers la R&D dans les technologies nucléaires de quatrième génération.

Et il sera intéressant de noter que John Gilleland, le CEO de TerraPower était, avant d’occuper ce poste, Managing Director pour les USA du projet ITER.

Gilleland n’utilise pas non plus de périphrases à propos du projet ITER : « C’est un truc (ITER) sur lequel je ne peux même pas espérer pour mes petits-enfants. À TerraPower nous nous sommes focalisés sur la fission plutôt que sur la fusion parce qu’il faudra (pour la fusion) encore énormément de temps et d’investissements. »

 

La direction prise par la R&D de TerraPower cible le TWR, pour Travelling Wave Reactor, une technologie imaginée dans les années 1950 par Saveli Feinberg et qui ne nécessite aucun rechargement de combustible, donc aucun arrêt, pendant plus de 50 ans en « brûlant » de l’uranium 238 non-radioactif avec des neutrons rapides provenant d’uranium 235 enrichi à environ seulement 4 %.

Le plafond d’enrichissement qui sera permis aux iraniens après l’accord avec le groupe « 5 + 1 ».

Les supercalculateurs du MIT ont entre-temps validé l’idée de Feinberg.

Ce réacteur de IVème génération sera aussi refroidi avec du sodium liquide et un prototype de 500 MW prévus tournera aux alentours de 2020.

Dans moins de 5 ans !

« La technologie existe, le design du réacteur et son fonctionnement en continu permettront d’utiliser de manière optimale les neutrons afin d’atteindre des rendements améliorés » défend Paul Allen.

Ces améliorations permettront de « brûler » également les actinides à haute radioactivité et c’est la raison pour laquelle le réacteur prototype, qui coûtera 1,5 milliard de dollars – on est très loin des coûts monstrueux de l’EPR – est appelé le WAMSR, acronyme de Waste Annihilating Molten Salt Reactor.

Ce réacteur « brûlera » en effet non seulement de l’uranium appauvri mais aussi le combustible usagé des réacteurs à neutrons lents…

Cette technologie permettra enfin de fournir de l’électricité pendant des centaines d’années à l’humanité avec des coûts très faibles.

TerraPower a donc repris la technologie du MSR (Molten Salt Reactor) d’Oak Ridge qui fonctionna en continu et sans aucun indicent de 1965 à 1969, mais n’a pas encore déposé de brevets malgré le fourmillement d’idées nouvelles émanant de la collaboration du staff de la société avec les laboratoires du MIT. 

« C’est marrant, moi je vois plutôt d’utiliser du thorium 232. Et de l’ensemencer avec un accélérateur de particules tout con. Tu lui balances quelques protons dans les naseaux, et il s’allume en uranium 235, qui percute et rayonne ses voisins en U238 et éventuellement en plutonium 239 qui se dégrade ensuite plus ou moins vite en plomb et libère de la chaleur récupérée par un fluide à haute température, comme le sodium par exemple qui ira chauffer un circuit secondaire. Qui lui-même fait tourner une turbine électrique qui va servir, notamment à entretenir l’accélérateur de particules et alimenter la torche à plasma confiné dans un fort champ magnétique dans la tuyère de mes moteurs.

Si le truc s’emballe, tu coupes l’accélérateur de particules et la chaudière nucléaire se refroidit toute seule : aucun danger pour l’environnement ! »

Peut-être. Mais de toute façon il faudra en passer par des centrales au sodium.

« Oui, mais juste pour la technologie des hautes températures. Tu as raison. Mais c’est déjà au point puisque je l’ai vue en Chine. »

Fabuleux avenir : « Je peux en parler à Bill ? »

Bien sûr !

Plus on est de fous, plus on rigole.

 

Dans ce réacteur dit ADS, aussi appelé « réacteur hybride », car couplant un accélérateur de particule et un réacteur nucléaire sous-critique, une partie des neutrons sont produits par spallation d'un noyau lourd (le plomb, l'eutectique Plomb-Bismuth ou le tungstène par exemple) par un faisceau de protons issus d'un accélérateur de particules. Ces neutrons issus des réactions de spallation vont alors provoquer des fissions dans le massif sous-critique entourant la cible de spallation. L'énergie de fission peut alors être récupérée de manière classique via un échangeur de chaleur et une turbine.

Paul Allen sait cela et Paul de Bréveuil vient de le lui confirmer.

 

L'ADS à caloporteur gaz (hélium par exemple) ou métal fondu (plomb par exemple) appartient à la famille des réacteurs à neutrons rapides (RNR) et peut être conçu pour une utilisation selon deux modes : comme producteur d'énergie, en brulant du plutonium, du thorium ou de l'uranium selon un cycle direct ou de surgénération pour développer un cycle du thorium. Ce mode a été largement promu sous l'appellation d'amplificateur d'énergie de « Rubbia », du nom du premier découvreur.

Ou comme incinérateur (avec ou sans production d'énergie) où l'on « brûle » les actinides mineurs voire certains produits de fission issus du traitement du combustible nucléaire irradié.

Dans les deux modes, l'ensemble réacteur est sous-critique (généralement avec un niveau choisi par conception entre 0,95 à 0,98) et l'accélérateur amène et règle le flux neutronique à la criticité de 1 (comme incinérateur en revanche, l'accélérateur fait l'intégralité du travail de production de neutrons, d'où la modeste contribution énergétique). Ceci implique que toute réaction s'arrête dès la coupure du flux de l'accélérateur, d'où le nom de « pilotage par accélérateur ».

L'intensité du faisceau de protons va également compenser les variations de réactivité en fonctionnement.

 

Le système ADS sont généralement présentés comme plus fiables que les réacteurs nucléaires critiques pour la raison simple que la coupure du faisceau de protons, même accidentelle, entraine l'arrêt des réactions de fission en chaîne.

Cela étant, il faut aussi noter l’impossibilité de faire des bombes nucléaires avec les résultats de la réaction ; la valeur du « k effectif » est très proche de 1 (keff = 0,98 donc 2.000 pcm seulement d'anti-réactivité) ; pour une même énergie produite la puissance résiduelle est la même. Or, cette puissance résiduelle est, en bonne partie, à l'origine du risque de fusion du cœur en cas de défaut de refroidissement accidentelle ou terroriste après l'arrêt du réacteur.

 

Les systèmes ADS demeurent donc intrinsèquement plus sûrs que les réacteurs sans accélérateur, car le cœur sous-critique induit un arrêt de la réaction en chaîne dès la coupure du faisceau de protons, et limite les risques d'une divergence incontrôlée lors des états d'arrêt pour intervention ou rechargement.

Tout le monde sait que l'intérêt d'un ADS réside dans sa faculté à produire des neutrons dans une large gamme d'énergie en fonction de celui du flux de protons issu de l'accélérateur. C'est cet accès à des sections efficaces de fission à hautes énergies inaccessibles en réacteur nucléaire à spectre thermique qui permet la transmutation par réaction de fission nucléaire (incinération) des actinides mineurs ou par réaction de capture neutronique.

Reste à étudier la longévité et les matériaux des fenêtres d'interface entre le vide de l'accélérateur et l'eutectique Plomb-Bismuth chaud sous pression, ou à sodium ; dresser le bilan des produits de fissions involontaires de la spallation du Bismuth et/ou du Plomb à différents niveaux d'énergie du flux de l'accélérateur ; étudier les configurations géométriques optimales de cœurs en générateur et en incinérateur de déchets nucléaires.

 

Du pain sur la planche et des financements à trouver…

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/08/chapitre-xxviii-paul-allen.html

 

 

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Des éoliennes au « Pays des Hautes Falaises » (II)

 

 


Mains invisibles II : Haddock

 

Introduction 

 

Durant ma carrière de pilote de ligne, j’ai pu faire, le 28 janvier 1994, une extraordinaire observation, celle d’un OVNI gigantesque, de près de 300 mètres, en vol stationnaire au-dessus de Paris, et qui s’est dématérialisé devant nous.

 

Cette observation étant indiscutable, car corrélée avec le radar au sol, j’ai été appelé à témoigner devant le « Comité OVNI » des anciens élèves de l’IHEDN présidée par le général Denis Letty.

 

Ce comité a ensuite publié en 1999 le « Rapport Cometa », préfacé par le général Bernard Norlain, et l’a remis au Président de la République, Jacques Chirac, ainsi qu’au Premier ministre, Lionel Jospin.

 

Cette publication a été retardée d’une année en raison de la parution du livre « The Day after Roswell » du Lt-Colonel Philippe Corso, héros de la deuxième guerre mondiale, et qui était en 1961 chef du bureau « of US Army Research and Development ».

 

Je fais partie des 1400 observations d’OVNI faites par des pilotes civils et militaires depuis 1945 et dont 15% sont corrélées radar, raison principale pour laquelle j’ai accepté de témoigner dans plusieurs émissions de radio et TV.

J’ai surtout participé le 12 novembre 2007 à une conférence au National Press Club (NPC) à Washington sur les cas d’observation d’OVNI les plus importants.

Ce qui m’a valu de passer en boucle sur la CNN pendant vingt-quatre heures.

 

Lors de cette conférence, j’ai pu rencontrer le Sgt Jim Penniston qui a témoigné sur son contact direct – il a touché un OVNI posé au sol – dans la forêt de Rendlesham le 27 décembre 1980.

Une observation parfois surnommée le « Roswell britannique ».

 

Il y a plusieurs témoins de cette observation dont John Burroughs, qui serait rentré dans l’OVNI, et le colonel Charles Halt, commandant la base de Bentwaters de la RAF.

Cette événement est largement documenté par la presse, les médias et internet.

Le plus extraordinaire dans cette affaire est le message envoyé par ce que l’on peut appeler une "sonde temporelle ». Celui-ci explique que cette machine vient du futur, de notre futur, et qu’elle a la capacité de voyager dans le passé, jusqu’à 40.000 ans avant son époque de départ…

Aussi, le dossier OVNI s’est enrichi ces dernières années d’une hypothèse absolument fantastique : le voyage temporel est possible, vers le passé. De plus, il est aussi absolument nécessaire de le maîtriser pour voyager dans notre Galaxie.

 

Le voyage temporel est l’un des sujets de prédilection des écrivains et des scénaristes de science-fiction.

Les possibilités de développement sont immenses tout comme l’est la nouvelle physique qui apparaîtra dans les décennies et les siècles qui viennent et permettra d’expliquer les caractéristiques de particules comme le boson de Higgs mais aussi les anomalies de rotation des Galaxiesl’expansion accélérée de l’Univers, et le voyage vers les étoiles.

 

On découvrira aussi des civilisations bien différentes de la nôtre dont les caractéristiques physiques sont vraiment surprenantes.

L’exemple le plus spectaculaire est la « vague d’OVNI de 1954 » où des centaines de témoignages enregistrés par la Gendarmerie décrivent des êtres aux caractéristiques les plus surprenantes descendus de leurs vaisseaux et s’approchant des témoins.

Un vrai « bestiaire galactique » !...

 

Bien sûr, on peut aussi imaginer que nos « Visiteurs » puissent être très semblables ou même identiques aux Terriens comme cela a été familiarisé auprès du public avec les « Men In Black » (MIB).

C’est le rôle des romanciers de développer des scénarios mettant les uns et les autres en relation pour des aventures extraordinaires.

 

Vous trouverez ci-dessous un texte rédigé par « I-Cube », fiscaliste et romancier, qui relate les aventures du capitaine de frégate Paul de Bréveuil dans son roman « Mains Invisibles ».

Celui-ci mène une opération commando de la DGSE destinée à libérer Florence, la femme de Paul de Bréveuil, prisonnière d’un groupe islamiste.

 

Une action menée avec l’aide de Birgit, une « WIB » sexy !...

 

Une histoire qui intéresse fortement « Captain’ Haddock » !…

 

Bonne lecture !...

Jean-Charles Duboc

 

Dans le domaine du voyage temporel, les chapitres les plus intéressants de « Mains invisibles » sont :

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (1/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (2/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (3/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (4/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (5/5)

 

Voyage temporel et Service Action du futur (1/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (2/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (3/3)

 

Mains invisibles II : Haddock

 

Chapitre XXXII : Haddock

 

Détour à Honfleur

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

Plutôt que d’aller à Saint-Pierre en Port à la rencontre de Haddock, et partager une recette cauchoise concoctée par son épouse, c’est lui qui fait la route vers le sud jusqu’à Honfleur.

Une façon de découvrir « Eurydice », la goélette italienne sauvée de l’oubli et de la vase de la lagune vénitienne par Florence, qui en a fait refaire les aménagements, et Paul qui avait flashé sur ses lignes douces et étirées et … financé la restauration.

Un beau voilier, au comportement sain, qui vient d’avoir fait deux grands tours en méditerranée avec à la barre ses nouveaux propriétaires, avant de « tâter » les eaux plus froides de la baie de Seine.

Il est venu seul, sans « la Baronne », mais pas les mains vides, avec un « essai » des plus réussis de « crème à la crème » helvétique : un « Ruffle-cake » aux griottes !

Une recette échangée en Chine.

Et un petit gobelet en étain, gravé du prénom de Louis pour le dernier nouveau-né : charmantes attentions.

 

Paul est à bord et rafistole les « petits-dégâts » infligés par l’océan lors de la remontée du Golfe de Gascogne.

Il fait assez beau et chaud en cette fin d’été pour déjeuner sur le pont avec une veste ou un chandail sur le dos quand un doux zéphire vient du large.

On pourra aussi mirer les portes-containers, qui remontent le fleuve jusqu’à Rouen, profitant des effets de la marée montante.

Cette fois-ci, Haddock n’aura droit seulement qu’à une bordée de fruits de mer, confectionnée à son attention après un détour au marché au poisson voisin du matin, réunis en un vaste plateau, arrosée par un blanc sec du val de Loire.
Il était prévu un tiramisu pour la fin du repas, qui est, pour le moment, gardé au frais dans le réfrigérateur du bord aux côtés du « Ruffle-cake » aux griottes de « la Baronne ». 
Paul repartira avec à Cabourg. 
C’est excellent mais ça ne vaut pas les saveurs et odeurs âcres de leur premier pique-nique en mer, au large de la côte orientale Corse, lors de leur seconde rencontre qui devait déboucher sur le retour du « Nivelle 001 » (cf. « Opération Juliette-Siéra », aux éditions « I-Cube »), où Paul lui avait grillé des figatelli locaux au barbecue après les langoustes pêchées la veille à ... Rungis !

 

Un fameux souvenir gustatif sans compter le vol extraordinaire qui suivra, sur le prototype-maison.

Haddock en aura fait un autre au large de Toulon, nettement plus « acrobatique » et puis une « visite des étoiles » sur son successeur, le « numéro 2.1 », depuis la Chine.

Un voyage également extraordinaire, éprouvant physiquement, mais surtout un rêve de gamin qui se réalisait.

 

Après avoir demandé des nouvelles des uns et des autres et notamment de la santé de l’ex-commandant de Boeing 747, toujours sans soins appropriés contre son « crabe », ils font un tour complet du voilier que Haddock trouve décidément à son goût, mais un peu trop petit pour en faire un de ses grands voiliers à l'adresse des jeunes, intérieur et pont, puis s’installent d’abord dans le carré, à picoler un américano-maison et se remémorer quelques souvenirs marquants de leur séjour en Chine, pour laisser le temps à Paul de finir de monter sa mayonnaise, couper quelques citrons, fignoler sa vinaigrette, garnir le sceau à glaçons pour la bouteille de vin et ouvrir la première des deux bouteilles prévues pour ce repas … frugale.

« Vous vouliez me parler de quelle que chose d’important. »

Oui.

 

« – Vous vous souvenez de notre vol en Algérie d’il y a un an ?

– Ah oui, pour sûr ! Mon deuxième Ovni, des photos remises par une WIB. Vous savez que j’en ai parlé à quelques amis ufologues : ils m’ont confirmé qu’ils n’en avaient jamais entendu parlée. Des MIB, des hommes, oui, mais pas de femmes !

– Ils devraient s’intéresser de plus près au « beau-sexe » au lieu de passer leurs nuits à guetter les Ovnis dans le ciel…

– Vous ne m’avez jamais dit ce qui s’était passé au sol. Je me souviens que quand vous alliez sauter au-dessus de votre cible, il y avait déjà des combats sur le site à aborder.

– Justement. Je vous ai fait venir pour en parler, que je ne sois pas tout seul à me considérer comme étant encore sain d’esprit.

Parce que j’en ai déjà parlé à un de mes correspondants américains, et il m’a pris pour un cinglé.

Même qu’il voulait en faire une tournée de conférences sur le thème « comment déraillent les esprits les plus brillants de notre époque », imagine-je ! »

Haddock décroche un éclat de rire tonitruant, contagieux au point d’être immédiatement communicatif !

 

« – Je vous avais prévenu, je crois ! Moi-même, personne ne m’a jamais vraiment cru même dans mon entourage personnel. Que croyez-vous ? Vous témoignez, et encore, moi je ne l’ai pas fait tout de suite par peur pour ma carrière de pilote à laquelle j’avais beaucoup sacrifié, mais c’est sûr que quand on n’est pas dans les canons de la pensée-unique, vous dérangez au plus haut point !

Personnellement, ils ont fini par avoir ma peau, je veux dire ma santé. Pas comme Galilée, mais du pareil au même.

En revanche, on est pris au sérieux par quelques allumés, même issus des « cercles (f)ummistes » !

Un gros gag les Ummos : comment peut-on voyager depuis une étoile distante de 14 années lumières ?

– Justement…

– Justement quoi ?

– Justement, je crois avoir compris comment, au-delà des contingences technologiques spatiales qui sont hors de notre portée actuellement, même si j’ai bon espoir avec le « 003 », mais pas avant 5 ou 10 ans.

– Expliquez-vous, s’il vous plait, vous m’intéressez, là. Vous imaginez bien !

– Je commence par le début. Quand je saute au-dessus du bled algérien, il y a effectivement des combats au sol.

Des silhouettes diffuses, mais actives à faire le coup de feu et sans lesquelles je n’aurai pas pu en sortir Florence vivante et sans doute pas moi non plus.

– On vous avait dit de ne pas y aller tout seul !

– Je sais, mais justement, il fallait que je sois tout seul alors même que finalement je n’y étais pas, tout en l’étant…

– Pardon ? Je ne vous suis pas là… »

Un autre gorgeon d’américano où on passe à table ?

 

Ils passent à table et Haddock salive déjà à la vue du gigantesque plateau de fruits de mer qui est dressé :

« – Ce n’est pas bon pour mon régime sans sel, mais ça a l’air exquis. Bon, expliquez-moi ce que vous venez de me dire, s’il vous plait !

– J’y viens. Depuis la naissance de mon fils, donc 8 mois plus tard, j’ai refait trois autres sauts ce soir-là, sur la même cible.

Et je ne m’en étais pas rendu compte lors du premier.

– Vous y êtes retourné ? Mais pourquoi ?

– Pas retourné hier soir, ou un peu avant. Retourné avant que je ne saute de notre avion ! Et justement pour « me donner » un coup de main bienvenu à moi-même, le premier saut, en parachute, ce soir de l’année dernière.

– Un saut dans le passé ? Mais ce n’est pas possible, vous le savez bien !

– Et pourtant, c’est ce qui s’est passé, figurez-vous. Et une fois encore à cause, ou plutôt grâce, à ma WIB.

– Attendez, je ne comprends plus rien ! Vous avez fait un saut dans votre passé, c’est ça ?

– Vous comprenez au contraire plutôt vite : c’est ça et trois fois de suite en plus !

Pour des arrivées coordonnées un peu avant mon premier saut, avec vous au commande de l’avion qui nous y emmenés, en parachute.

Par les « voies naturelles », en quelle que sorte !

– Non mais ce n’est pas possible, vous le savez bien ! », radote-t-il.

 

« – Avec nos technologies actuelles, même l’idée est inenvisageable ! Je crois que dans la littérature de science-fiction, on n’en entend plus parler, ça a disparu…

Mais pas avec les technologies du futur, manifestement. Et un futur qui me semble-t-il est assez lointain. Enfin peu importe : le futur, quoi, celui qui n’existe pas encore !

– Vous plaisantez j’espère. Et le futur viendrait modifier son propre passé jusqu’au jour où un de mes descendants vient me tuer sur la route du retour avant même que je donne naissance à ma lignée ?

Modifiant du coup le cours du temps et empêchant mon accident de la route provoqué par mon descendant qui n’existerait plus alors. C'est le fameux paradoxe du « voyageur imprudent ».

Mais vous dératez complètement, mon pauvre ami !

– Ils ne modifient pas : ils assistent en spectateur, ils inspectent, voire inspirent leurs ancêtres, les guident peut-être, comme le faisaient les dieux grecs, comme le feraient des mains invisibles. Et quand ils interviennent, comme en ce qui concerne notre épisode de Biskra, c’est parce qu’ils détectent, dans leurs archives, leurs propres interventions.

Le tout pour surtout ne pas dévier le cours des choses qui aboutira nécessairement un jour ou l’autre à leur présent et leur fameuse technologie du voyage dans le temps !

– Mais c’est incroyable, ça ! Vertigineux, même !

– Exactement. Je vous signale que vous l’évoquiez déjà lors de notre vol du retour…  »

 

Haddock digère l’information nettement plus lentement qu’il ne gobe et mâche ses clams et autres bigorneaux.

Il a pourtant ralenti sa dégustation et se sert même un verre de vin en silence, complètement perturbé.

« – Si je vous comprends bien, notre futur, je veux dire que la technologie humaine future, parviendra un jour à parcourir la flèche du temps, vers le passé et vers l’avenir ?

– Il me semble avoir compris que ce n’est que vers le passé…

– Et comment on revient à « son » présent situé dans le futur après un voyage dans le passé … Futur d’où l’on vient dans une époque où le voyage temporel est maîtrisé ?

– Simplement en coupant le courant de la machine temporelle. « Comme d’un élastique », m’a-t-elle dit.

– Vertigineux ! Vraiment vertigineux ! Aussi simplement que ça…

– Notre ovni de ce soir-là n’était qu’un relai. Juste une machine. Ne m’en demandez pas plus.

Et nous on sait qu’elle y était positionnée.

– D’où le « flou » indiqué par les stations radars : rien que du rayonnement… Je ne comprends pas… »

Il s’arrête et finit son verre.

Paul le lui remplit à nouveau.

 

« – Doucement, je reprends la route tout-à-l’heure !

Je ne comprends pas. Je veux bien admettre votre histoire. Vous faites trois allers-et-retours il y a quelques semaines, pour vous retrouver à plusieurs mois avant et vous donner un « coup de main » à vous-même.

Sans autre intervention qu’une WIB et ses machines.

Est-ce la même qui vous a donné votre « gel-Birgit » qui a fait merveille en Chine sur le « 002 » ?

– Oui. Et c’est là que c’est curieux : je lui ai donné la formule dudit gel il y a quelques semaines seulement, parce qu’elle ne la connaissait pas, celle-là même qu’elle m’aura remise plus tôt pour moi, mais plus tard pour elle…

Et encore plus tard pour elle… mais « avant » pour nous, les photos satellitaires qui nous aurons guidés jusqu’à Florence.

– Extraordinaire.

– Absolument ! Donc vers le passé et ailleurs, puis retour au point de départ dans le temps et l’espace. 
– Mais pas de saut vers le futur ?

– Le « futur » l’interdit peut-être aussi, je ne sais pas.

– Oui mais alors, vous venez de me suggérer que ça a un lien avec les voyages interstellaires. Comment ça ?

– Absolument. Je ne me souviens plus comment elle m’en a fait la présentation, mais globalement, nous ne voyons jamais que les étoiles là où elles étaient quand leurs photons ont été émis. Puis ils voyagent vers nous pendant de longues années, parfois des siècles.

Or, durant ces siècles, les étoiles se sont déplacées. Elles ne sont plus là où on les regarde.

Et plus on regarde loin, plus on regarde « vieux », donc plus elles ont eu le temps de bouger.

– Oui bon et alors ? Tout le monde sait ça !

– Eh bien, même si vous allez à une vitesse infinie, très largement supérieure à la vitesse de la lumière et que vous visez une étoile à plusieurs milliers d’année-lumière de là, vous la raterez systématiquement, parce qu’au moment de votre départ, elle n’y est déjà plus.

Vous saisissez ?

– … Je vois, en effet. Il faudrait calculer sa trajectoire putative durant la durée du parcours de sa lumière originelle, anticiper les perturbations de sa route, tout en tenant compte des effets d’éventuelles « lentilles gravitationnelles » sur le trajet, et viser « à côté ».

Effectivement totalement impossible, même avec les meilleurs calculateurs : il faudrait en plus prévoir l’avenir de l’étoile…

Les Ummos n'ont jamais parlé de cette difficulté, dans leurs lettres aux humains, si je me souviens bien. 
Sans boule de cristal, je ne sais pas comment on pourrait faire « scientifiquement » !

– Alors qu’avec un dispositif qui vous projette dans le passé de l’étoile, il n’y a aucun problème de visée !

– Mais oui, bien sûr : c’est tellement évident ! » s’enthousiasme-t-il tout d’un coup.

Il a compris.

 

« – Ce qui veut dire que tous nos visiteurs, forcément, ils viennent tous de notre futur, même les exogènes !

Voilà qui ouvre des perspectives vertigineuses, parce que s’ils viennent de leur présent situé dans notre futur, forcément, ils ont une avance technologique sur nous que nous pouvons constater, ne serait-ce que par leur présence dans l'environnement de notre planète, ce que nous ne pouvons pas faire en retour, au moins dans leur développement scientifique, pour devoir maîtriser aussi les sauts temporels.

Même dans l’hypothèse où l’intelligence se développerait au même rythme des civilisations telles qu’on connaît la nôtre.

Mais c’est fabuleux, c’est absolument fabuleux !

– Exactement.

– Plus besoin non plus de spéculer sur ces développements justement. Plus nos visiteurs viennent de loin, plus ils sont avancés.

– Peut-être même qu’ils ont ensemencé notre planète et qu’ils reviennent régulièrement visiter l’avancement de leurs travaux antérieurs sur place.
Tout comme il devient aussi évident qu'une grosse partie du trafic, sinon l'essentielle, nos drovnis et autres ovnis qui circulent sous nos yeux actuellement, ne serait rien d'autre que nos descendants qui viennent vérifier toutes nos conneries in vivo : une sorte de leçon d'Histoire, sur place au moment où ça se passe, juste en achetant le journal du matin…

– Peut-être, peut-être ! Paul, vous êtes vraiment un type extraordinaire. Vous me permettez de parler de ces hypothèses à quelques-uns de mes cercles d’ufologues ?

– Naturellement. D’autant que c’est déjà en ligne depuis le 2 août sur le blog de « I-Cube », un type que je crois que vous connaissez bien.

– Son blog, naturellement. Lui, je ne l’ai eu que deux fois, peut-être trois, au téléphone.

On ne communique que par mails ! 

Et effectivement, il a déjà mis en ligne pas mal de choses cet été. Mais, j’étais en déplacement, je n’ai pas eu le temps de tout suivre. »

Haddock repartira en début de soirée, après une petite sieste réparatrice et agitée des habitués des vols au long-cours.

Histoire de réduire un peu son taux d’alcoolémie aussi, par voie métabolisation-courante.

Et non sans avoir entretenu une conversation bouillonnante et décousue à son réveil, la cervelle en ébullition à cause de l’hypothèse émise par Paul pendant le repas.

Paul repartira de son côté vers Cabourg un peu plus tard avec son tiramisu, après avoir rangé et fermé le voilier pour aller dîner en famille.

L’âme en paix, le sentiment d’avoir enfin accompli tous « ses devoirs ».

 

Fin de l’épisode,

 

Venise, le 30 juillet 2015

I3

 

Source :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/09/chapitre-xxxiii-haddock.html

 


Une ligne de voiliers-écoles entre Le Havre et St-Pétersbourg

Le 24 mai 2017

 

Monsieur Jean-Charles Duboc

Pilote B747 retraité (Air France)

à

Monsieur Edouard Philippe

Premier Ministre

Hôtel Matignon
57, rue de Varenne
75700 Paris SP 07

 

Copie : Monsieur Alexandre Orlov

Ambassadeur de Russie en France

 

Monsieur Alexis Kohler

Secrétaire général

Palais de l'Élysée

 

Monsieur le Premier Ministre,

 

Vous trouverez, avec la présente, le descriptif du projet Euroclippers qui a pour ambition d’apporter une formation maritime et humaine aux jeunes Français par la navigation en équipage, en haute mer, à bord de grands voiliers-écoles, le long des côtes européennes, en navigations océaniques et en circumnavigation.

 

Ce projet est extrêmement ambitieux, mais réaliste.

Il reprend ce qui a été fait aux Pays-Bas avec la construction du « Stad Amsterdam » à l’initiative de Randstadt et de la ville d’Amsterdam.

La rentabilité est assurée car ce navire navigue depuis l’an 2000 en embarquant des passagers pour les destinations les plus variées.

 

Il s’agir de faire la même chose en reprenant le même type de navire et en assurant une rentabilité par la location à des entreprises qui y trouveront un prestigieux moyen de communication.

J’ai présenté ce projet à la Région Normandie, mais il m’a été répondu qu’il était d’ampleur nationale.

C’est la raison pour laquelle je vous écris.

 

La visite de M. Vladimir Poutine à Paris le 29 mai prochain m’incite à développer une partie du projet en proposant de créer une ligne de Clippers entre Le Havre et St-Pétersbourg.

Un tel projet permettrait de rapprocher la France de la Russie en permettant à des jeunes Français, à des jeunes Européens, d’embarquer chaque été sur des voiliers qui feront des escales le long des côtes de la Mer du Nord, de la Baltique, pour finalement découvrir St-Pétersbourg.

 

En tant qu’ancien maire du Havre, vous serez séduit par cette idée car il faut faire rêver les jeunes et leur donner la possibilité de découvrir la planète, de faire partie d’un équipage, d’affronter le danger, de respecter des règles de vie indispensables à bord d’un navire, de devenir des citoyens du Monde.

Concernant le financement, je me permets de mettre en copie M. Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée, dont la connaissance du financement et de l’armement de navires permettront de cerner rapidement si ce projet est réaliste, dans quelles conditions, quelles sont ses implications sociales (il y a une version uniquement éducative financée par mécénat), quelles sont les conséquences industrielles pour nos chantiers navals, quelles sont les conséquences diplomatiques car ces navires seront aussi des ambassadeurs de notre pays, etc…

 

Un financement par quirats est le plus adapté.

Il permettra aux grandes entreprises d’investir dans un projet magnifique, et rentable, qui pourra être reproduit dans chaque région maritime de Métropole ainsi que dans les collectivités d’Outre-mer.

 

Concernant la construction navale, j’estime le marché national à une quinzaine de navires pour un investissement d’environ 500 millions d’euros.

Une charge de travail bienvenue pour nos chantiers de taille moyenne qui y trouveront aussi un nouveau savoir-faire.

 

Le projet est suffisamment développé pour être lancé rapidement.

 

Les Français et les Françaises attendent beaucoup d’Emmanuel Macron, Président de la République, et de votre gouvernement.

Cette idée, si elle est retenue, aurait des répercussions planétaires car aucun pays n’a eu l’idée de construire des grands voiliers-écoles en série pour les entreprises et les jeunes.

 

Un projet simple à réaliser comme je l’ai souvent expliqué en créant il y a de nombreuses années le laboratoire d’idées « Les Clippers de Normandie ».

Mais, jusqu’à maintenant, il manquait la volonté politique.

 

Ce projet est aussi parfaitement adapté au développement de l’Union Européenne qui a besoin d’un nouveau symbole pour repartir sur des bases différentes.

 

J’espère que le « projet Euroclippers » retiendra votre attention.

 

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

 

 

 

 

 


Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (5/5)

 

Introduction 

 

Durant ma carrière de pilote de ligne, j’ai pu faire, le 28 janvier 1994, une extraordinaire observation, celle d’un OVNI gigantesque, de près de 300 mètres, en vol stationnaire au-dessus de Paris, et qui s’est dématérialisé devant nous.

 

Cette observation étant indiscutable, car corrélée avec le radar au sol, j’ai été appelé à témoigner devant le « Comité OVNI » des anciens élèves de l’IHEDN présidée par le général Denis Letty.

 

Ce comité a ensuite publié en 1999 le « Rapport Cometa », préfacé par le général Bernard Norlain, et l’a remis au Président de la République, Jacques Chirac, ainsi qu’au Premier ministre, Lionel Jospin.

 

Cette publication a été retardée d’une année en raison de la parution du livre « The Day after Roswell » du Lt-Colonel Philippe Corso, héros de la deuxième guerre mondiale, et qui était en 1961 chef du bureau « of US Army Research and Development ».

 

Je fais partie des 1400 observations d’OVNI faites par des pilotes civils et militaires depuis 1945 et dont 15% sont corrélées radar, raison principale pour laquelle j’ai accepté de témoigner dans plusieurs émissions de radio et TV.

J’ai surtout participé le 12 novembre 2007 à une conférence au National Press Club (NPC) à Washington sur les cas d’observation d’OVNI les plus importants.

Ce qui m’a valu de passer en boucle sur la CNN pendant vingt-quatre heures.

 

Lors de cette conférence, j’ai pu rencontrer le Sgt Jim Penniston qui a témoigné sur son contact direct – il a touché un OVNI posé au sol – dans la forêt de Rendlesham le 27 décembre 1980.

Une observation parfois surnommée le « Roswell britannique ».

 

Il y a plusieurs témoins de cette observation dont John Burroughs, qui serait rentré dans l’OVNI, et le colonel Charles Halt, commandant la base de Bentwaters de la RAF.

Cette événement est largement documenté par la presse, les médias et internet.

Le plus extraordinaire dans cette affaire est le message envoyé par ce que l’on peut appeler une "sonde temporelle ». Celui-ci explique que cette machine vient du futur, de notre futur, et qu’elle a la capacité de voyager dans le passé, jusqu’à 40.000 ans avant son époque de départ…

 

Aussi, le dossier OVNI s’est enrichi ces dernières années d’une hypothèse absolument fantastique : le voyage temporel est possible, vers le passé. De plus, il est aussi absolument nécessaire de le maîtriser pour voyager dans notre Galaxie.

Le voyage temporel est l’un des sujets de prédilection des écrivains et des scénaristes de science-fiction.

Les possibilités de développement sont immenses tout comme l’est la nouvelle physique qui apparaîtra dans les décennies et les siècles qui viennent et permettra d’expliquer les caractéristiques de particules comme le boson de Higgs mais aussi les anomalies de rotation des Galaxiesl’expansion accélérée de l’Univers, et le voyage vers les étoiles.

 

On découvrira aussi des civilisations bien différentes de la nôtre dont les caractéristiques physiques sont vraiment surprenantes.

L’exemple le plus spectaculaire est la « vague d’OVNI de 1954 » où des centaines de témoignages enregistrés par la Gendarmerie décrivent des êtres aux caractéristiques les plus surprenantes descendus de leurs vaisseaux et s’approchant des témoins.

Un vrai « bestiaire galactique » !...

 

Bien sûr, on peut aussi imaginer que nos « Visiteurs » puissent être très semblables ou même identiques aux Terriens comme cela a été familiarisé auprès du public avec les « Men In Black » (MIB).

C’est le rôle des romanciers de développer des scénarios mettant les uns et les autres en relation pour des aventures extraordinaires.

 

Vous trouverez ci-dessous un texte rédigé par « I-Cube », fiscaliste et romancier, qui relate les aventures du capitaine de frégate Paul de Bréveuil dans son roman « Mains Invisibles ».

Celui-ci mène une opération commando de la DGSE destinée à libérer Florence, la femme de Paul de Bréveuil, prisonnière d’un groupe islamiste.

 

Une action menée avec l’aide de Birgit, une « WIB » sexy !...

Avec le « Captain’ Haddock » toujours aux commandes !…

 

Bonne lecture !...

 

Jean-Charles Duboc

 

Dans le domaine du voyage temporel, les chapitres les plus intéressants de « Mains invisibles » sont :

 

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (1/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (2/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (3/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (4/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (5/5)

 

Voyage temporel et Service Action du futur (1/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (2/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (3/3)

 

Mains invisibles II : Haddock

 

Chapitre XI : Libération de Florence (5/5).

 

Questions métaphysiques.

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

« Sachant que le satellite Hipparcos a dénombré 2,5 millions d’étoiles dans un rayon de 500 années-lumière, il va falloir aller loin pour trouver une civilisation du type UMMO !...

En fait, la conclusion de tout cela est qu’il n’y a pas, statistiquement, avec les connaissances astronomiques actuelles, de civilisation spatiale de type humaine à moins de 3.000 années-lumière de notre soleil !... »

Pourtant on compte une poignée de « planètes candidates » idéales dans une sphère de 200 années-lumière autour de la Terre.

Bien sûr, ce n’est qu’un calcul statistique très grossier.

Mais qui sera ultérieurement complété en juillet 2015 : deux jours après l’annonce par Stephen Hawking et du milliardaire russe Yuri Milder d’un programme de détection de la vie extraterrestre à 100 millions de dollars, la NASA apportera de l’eau au moulin cosmique du mécène et du scientifique.

Le télescope en orbite Kepler aura découvert une sœur de la Terre, qui ne diffère de notre planète que par son âge et son tour de taille.

Kepler-425b est située à 1.400 années de lumière, dans la constellation du cygne.

Elle  orbite autour d’une étoile plus âgée d’1,5 milliards d’années que notre Soleil mais à l’éclat identique.

Son diamètre serait 60 % plus important que celui de la Terre : la gravité y est donc vraisemblablement plus forte sans que celui nuise aux chances qu’elle abrite la vie puisqu’elle est orbite dans la zone dite d’habitabilité, ni trop loin ni trop près de son soleil. 

Et Kepler-425b n’est sans doute pas la seule de son espèce : la NASA a confirmé avoir recensé 500 nouvelles exo-planètes dont douze situées dans la fameuse zone habitable.

Et preuve que les mystères du cosmos et la conquête spatiale font toujours rêver, l’annonce de cette découverte déclenchera une cascade de réactions sur Twitter dont celle de l’astronaute Chris Hadfield : « Ce qui est fabuleux, ce n’est pas seulement cette découverte d’une planète semblable à la Terre, c’est qu’il y en a des milliards d’autres », s’enthousiasmera-t-il.

 

« Il demandera à être affinée par les prochaines connaissances astronomiques et les études sur les conditions de l’apparition de la vie dans l’Univers.

En attendant, si nous avons quelques dizaines de civilisations galactiques humaines qui nous rendent visite ce serait déjà pas mal !...

Car, que savons-nous des problèmes techniques du voyage galactique ?... »

Alors, évidemment, on peut se raccrocher au canular UMMO pour essayer d’en savoir un peu plus :http://www.ummo-sciences.org/

« Mais quand on voit qu’ils viendraient d’une étoile située à 14 années-lumière, on peut commencer à se dire qu’il faut vraiment être critique sur ces textes… »

Normal en diront les spécialistes : les lettres Ummos ont toujours affirmé que leurs auteurs sont des menteurs !

 

« La seule certitude est que nos « Visiteurs » suivent attentivement l’évolution technologique, sociétale, économique, de la planète, et que les « Drovnis » ou autre OVNI se baladant au-dessus des centrales nucléaires ou de l’Ile Longue (et autres sites nucléaires) sont visiblement l’expression d’une inquiétude motivée par les risques de guerre nucléaire et de destruction de centrales qui provoqueraient des destructions terribles et une importante pollution radioactive avec une mise en péril de l’humanité.

Une question que je me pose est aussi celle-ci : « Jusqu’où pourrait aller une surveillance et des actions aliènes pour éviter une destruction de la planète ?... ». »

Ou la provoquer ?

« Les vidéos de neutralisation de missiles stratégiques, par exemple le dernier tir du M 51 en 2013 ou encore la destruction d’une fusée Proton cette année permettent d’avancer l’hypothèse que des essais aliènes sont en cours pour détruire tout engin nucléaire après son tir… »

Un intarissable connaisseur du sujet, le « capitaine Haddock »…

Et un grand « optimiste-inquiet » de l’avenir de l’humanité.

 

Paul se réveille à l’approche de Marseille. Il a soif, la gorge sèche.

« Comment va Florence ? »

Dans les vaps. Mais la fièvre semble être « contrôlée ».

« Une ambulance nous attend sur le tarmac. Elle va être hospitalisée à la Timone. Son cas n’est pas désespéré, même si on peut redouter une septicémie. On va te la soigner, ta belle, ne t’en fais pas, » fait Matilda pour le rassurer.

« Comme prévu, je resterai avec elle. »

C’est gentil, ça.

« Il faut que tu saches qu’elle est enceinte et qu’elle ne le sait pas !

Et lui il sait ça comment avant elle, tiens donc ?

« Oui. Un petit Louis à naître. »

« Super », fait « Haddock » occupé à son approche de Marignane. « Et je suppose que ce sont vos mains invisibles « exotiques » qui vous ont dit ça ? »

Pour le moment, Birgit, la WIB ne s’est pas beaucoup trompée…

« De toute façon je prépare mon départ pour Pékin : j’ai une promesse à tenir à votre égard ! Le « 002 » qui va nous emmener dans les étoiles ! »

Ah ces mecs, en pense Matilda tout fort : « Toujours à jouer à se faire peur pour des âneries qu’ils s’inventent. Ta femme a besoin de ta présence pour se requinquer, je te signale ! »

Elle a évidemment raison, mais il y a des « urgences » et elle est là, elle. « Et puis il faut que je fasse mon rapport des événements à mes autorités de tutelle à Paris. On redécolle dès que possible pour la capitale, Captain’ ! »

Voyage qui se fera par la navette.

 

Les « autorités », elles rentrent à peine de leurs vacances d’aoûtiens et comptent les effectifs « en délais de route » en plus que de prendre connaissance des rapports de l’été sur les « affaires courantes », dans l’urgence et la précipitation.

Néanmoins, il est reçu au ministère du boulevard Saint-Germain pour se faire engueuler par un « étoilé », sans doute un « puni » pour être resté à « plantonner » et qui l’a mauvaise.

Décidément, dans cette maison-là, il y a une haute densité d’abrutis : la dernière fois qu’il avait fait la visite, c’était avec la fille de sa pédégère, « déguisée en pute » comme elle en disait. Tout le monde croyait que c’était pour faire savoir les arbitrages budgétaires enfin accordés en faveur de la recherche sur les céramiques qui équiperont tôt ou tard les tuyères de missiles à carburant et comburants exothermiques.

Et Paul s’était retrouvé avec une mission des plus absurdes sur le dos (cf. « Opération Juliette-Siéra », publiée aux éditions « I-Cube »).

 

Au 44ème d’infanterie, en revanche, ils en restent béats.

Si les informations du rapport oral du capitaine de frégate de réserve Paul de Bréveuil sont recoupées et vérifiées sur place, ils ont du mal à comprendre comment un homme seul, même s’il s’appelle « Charlotte », a été capable de mener cette opération d’évasion, là où ils envisageaient un stick entier de parachutistes de combat super-entrainés du « service action » pour mener à bien l’exfiltration.

Ce qui sera le cas le lendemain soir, alors que Paul fait un détour à Marseille prendre des nouvelles de Florence, avant de reprendre son hydravion pour Aubenas où l’usine recommence à tourner et où le personnel lui fera une « standing-ovation » interminable quand il descendra dans les ateliers, tous au courant des exploits de la veille de « leur patron ».

Sympa « les hommes » (et même les femmes, et même les « syndiqués » !).

Il remercie comme il peut, serrant les mains tendues, bisant les joues tendues à cet effet des femmes dont les yeux brillent.

Et n’annoncera son prochain départ pour la Chine que le soir à Isabelle Nivelle, la boss.

« Il s’agira de s’organiser : j’aurai besoin de quelques gars de chez nous quand on se sera installé sur place. »

Si on le laisse faire, bien sûr.

Elle fait la tronche, contrariée, évidemment : son secrétaire-général préféré, après avoir été son directeur-général préféré pendant des années, a un « calendrier » qui n’est décidément pas le sien.

Néanmoins si c’est dans les intérêts de l’entreprise qu’elle dirige, et la mise au point des céramiques-réfractaires indispensables pour l’habillage, le « chemisage » des futurs chambres de combustion de la prochaine génération de missiles que l’usine produira reste un « objectif » de R&D bienvenu et en passe par là, elle acquiesce.

Dommage que ce dernier ait la « bougeotte ». À défaut de merles et de financements nationaux, on se contente de grives et de financements exogènes… bien forcé !

« N’est-ce pas trop dangereux ? »

Pas plus que le tour du monde par les pôles, d’un seul trait, avec le prototype 001…

 

Idem le surlendemain à Kremlin-Bicêtre pour la rentrée de la saison « alcool » pour les fêtes de fin d’année.

Les BDE (Bureau des étudiants) vont être constitués, ça a déjà commencé avec les journées d’intégration, autrement dit de bizutage des « bleus » par les « carrés » et quelques « cubes » sur le retour, sur tous les campus européens. Et son « associé », devenu responsable à part entière, qui a essaimé partout en Europe et jusqu’à Riga, il compte bien pulvériser ses propres records de l’année précédente.

Ce qui fait rugir de désespoir « Barbara », la secrétaire générale des locaux qui se rappelle de la masse de travail que cela représentait déjà l’année dernière, avec des « urgences » à régler plusieurs fois par jour.

Alors que Jean-Charles se frotte déjà les mains à gérer tout ce pognon, les commandes et les livraisons.

Il a carte blanche et que ça doit « dépoter » dès que Vecchia aura commencé à livrer ses alcools sardes.

 

En revanche, les nouvelles ne sont pas bonnes pour Florence et Paul est réellement triste pour elle : si les toubibs ont bien enrayé le débit de septicémie et la gangrène naissante de sa jambe, elle ne pourra plus jamais marcher « comme avant ».

Quel désespoir ! Comment a-t-il pu lui laisser prendre ce risque-là avec ses âneries ?
L’espionnage du J20 et du T-50, en direct des cockpits valent-ils une femme à la démarche si gracieuse au sourire si communicatif, handicapée définitivement ?

Il en doute et se sent profondément meurtri…

La fracture a bien été réduite, mais pas mieux que « de travers ».

Sauf à lui remettre une prothèse reconstructive, une opération lourde, mais pas avant plusieurs mois, elle boitera à jamais, une jambe plus courte et tordue que l’autre.

Alors elle rentre en Normandie avec ses deux cannes-anglaises, escortée par sa mère, en boitant abominablement.

Ce handicap, ses cheveux-blancs et la peau de son visage ravagé, elle a vieillit de plusieurs décennies, comme détruite.

Son regard porte l’ombre de son calvaire, mais il pétille toujours quand il se porte sur Annabelle et prend une autre dimension, difficilement décryptable même pour Paul et ses proches, quand elle regarde le père de sa fille : une incroyable aventure !

Exceptionnelle, unique !

Être libérée de son enfer par le seul homme qu’elle aime à en délirer – et elle sait d’autant mieux son délire fiévreux en relisant « ses cahiers » – qui n’a pas beaucoup hésité à prendre sur lui et quasiment sans assistance gouvernementale, à risquer sa vie pour la ramener manu-militari, même sa propre mère, la « belle-maman » de Paul, en reste toute émerveillée.

« Maintenant, je sais pourquoi je vais en Corée… » fait Paul un soir alors qu’il tripote dans sa poche les pilules remises par « son allié » improvisé d’un soir à Ain Zaatout.

« Rendre la monnaie de leur pièce aux facétieux qui t’ont fait ça ! »

Mais de quoi, de qui parle-t-il ?

« Des patrons de Miho, puisque c’est elle qui m’a tiré dessus après t’avoir fait enlever. »

Qu’il n’y pense pas : « La vengeance n’est jamais bonne conseillère. Je suis enceinte. Je voudrais que tu sois à mes côtés en mai. »

Il ne s’agit pas de vengeance : « Juste l’assurance que tu pourras vivre en paix et à jamais ! »

En leur faisant assez peur et montrer qu’il est capable de tout, même du plus improbable : il va aller foutre sa raclée à Kim-Jong Un, chose tellement improbable que plus personne ne tremblera pas quand il menacera à son tour, lui, pour ne plus jamais se sentir menacé.

Il fera sa part de marché conclu avec le chinois pour qu’ils fassent la leur.

Birgit, la WIB, doit bien savoir de quoi il retourne, mais elle a disparu.

 

En revanche, les services persistent tout le mois de septembre à « boucler » les informations de Paul sur son escapade algérienne.

Ce qui est d’une bêtise sans nom.

À peine quelques semaines plus tard, le 22 septembre 2014, Hervé Gourdel et cinq randonneurs seront enlevés dans le massif du Djurdjura près du village d'Aït Ouabane, dans la commune d'Akbil.

Hervé Gourdel est séquestré, alors que les cinq autres participants à la randonnée seront laissés libres après quatorze heures de séquestration, au motif qu'ils sont musulmans.

Les « Soldats du califat en Algérie » revendiquent l'enlèvement et font allégeance à l'État islamique. Ils menacent de tuer leur otage dans les 24 heures si la France ne cesse pas l'opération « Chammal » contre l'« État islamique » en Irak.

Les compagnons relâchés sont accusés de coup monté, mais ils se défendent en arguant que l'attestation de résidence nécessaire pour l'obtention du visa était en bonne et due forme, l'information de la présence d'un étranger étant donc publique et connue des forces de police.

Les recherches de l'armée algérienne ne donnent rien, ni pour retrouver Hervé Gourdel, ni pour retrouver ses ravisseurs. Au final, une lutte de pouvoir au sein du régime et une stratégie de pourrissement en Kabylie pourraient bien expliquer le contexte de la mort d'Hervé Gourdel.

Le gouvernement français refuse l'ultimatum et le 24 septembre 2014, les djihadistes de « Jund al-Khalifa » annoncent que l'otage a été décapité en diffusant son assassinat dans une vidéo intitulée « Message de sang pour le gouvernement français ».

Sa captivité n’a pas duré plus de trois jours avant un assassinat, dans la lignée de celles des journalistes américains James Foley et Steven Sotloff et de l'humanitaire britannique David Haines : une tactique de terreur qui ira germer jusqu’en Isère en juin 2015, et encore ailleurs plus tard.

Florence aurait échappé au pire…

 

Ce sera le sixième Français séquestré puis assassiné par des djihadistes après Michel Germaneau, Denis Allex, Philippe Verdon, Ghislaine Dupont et Claude Verlon.

Hervé Gourdel est en revanche le premier Français dont la vidéo de l'assassinat est publiée sur YouTube. La précédente victime civile française d'une action terroriste en Algérie était officiellement Yann Desjeux, lors de la prise d'otages d'In Amenas, en janvier 2013.

Il n’aurait jamais dû être envoyé sur place pour des « repérages », même si son enlèvement et son assassinat se seront passés sur le versant opposé des événements du début de mois.

Les « Soldats du Calife » auront voulu « survivre » et se venger eux-mêmes du massacre de son commando d’Ain Zaatout.

 

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/08/chapitre-xi-liberation-de-florence-55.html