Guerre du Golfe 1991 : lettre d’un ancien des OPEX à Martin MALVY, ancien ministre du Budget.

 

Lettre envoyée par Vincent FILIMOEHALA, vétéran de « l’Opération Daguet », à Martin MALVY, ancien ministre du Budget, au sujet des indemnités de la guerre du Golfe, disparues, et de la prime de guerre promise, et jamais touchée…

 

 le : 18 Juillet 2015.

 

                                        Monsieur FILIMOEHALA   Vincent

                                        à

                                        Monsieur le Président  Martin MALVY

                                       CONSEIL REGIONAL MIDI-PYRENEES

                                       « Ancien Ministre du Budget »

                                       22, boulevard du Maréchal-Juin

                                       31406  TOULOUSE  cedex 9

                                                                            

« Par la voie hiérarchie ».

OBJET : Traitement de mes indemnités de la guerre du Golfe 1991   

                         

                                         Monsieur le Président,

 

          Au nom du « devoir de mémoire »,  que j’ai l’honneur de bien vouloir vous faire part de ma profonde désillusion face aux nombreuses actions menés jusqu'à présent en vain, ceci  dans l’espoir d’obtenir une régularisation de mes « indemnités de la guerre du Golfe 1991 » pour service rendu à la Nation.

 

          En effet, il nous faut revenir à la fin de la première guerre du Golfe en 1991, ou la promesse du gouvernement à l’époque sous l’institut de (M. François Mitterrand), qui était  de nous verser nos propres « indemnités de guerre.. » à notre retour en France. 

 

         Enfin, c’est au courant du mois d’août à septembre 1992, qu’ainsi nous sommes conviés mes camarades et moi à se rendre au bureau administrative de la compagnie du (137°RI-CMFP Fontenay-le-Comte)  pour nous (emmarger et à fournir un RIB) tout ceci en présence d’autorités militaires venus de  Paris, spécifiquement pour nous attribuer nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91, soit un montant de (600 milles francs) comme l’avait promis le gouvernement.  Nous étions plus d’une trentaine de militaires tout grades confondus de S/off à militaire du rang de différentes armes, a être présents ce jours là.

 

         Mais sans doute, me permettez-vous ? de rappeler que j’étais en formation de reconversion comme bon nombre de militaire venus au centre du 137°-CFMP dans le cadre d’une reconversion, et que le fait que nous sommes les tout premiers soldats de la « division DAGUET » a percevoir comme il se doit nos propres indemnités avec l’accord sans équivoque de l’Elysées.

                          

        Nous arrivons au moment  dites « crucial »,  si-puis-je vous le dire « cauchemardesque » de cette affaire obscure et d’une volonté ne nous nuire a tout prix je (cites):

 

-    Nous sommes au tout début de l’année 1993, je reçois un appel téléphonique tôt le matin  de mon compagnons d’arme un certains (Cap Lebrun B.) du 2°RIMa,  qui tout joyeux m’annonce que le fameux virement  de nos indemnités était bien arrivée sur son compte et qu’il était très enchanté de la bonne nouvelle de la somme qu’elle représentée soit plus de (600 milles francs) = (100 milles euros) aujourd’hui…

 -    Alors sans hésiter, je file droit à mon agence de la société GENERALE (Sablon) du mans(72), sur le coup des (10H00) env. du matin, en arrivant je m’adresse à ma conseillère qui me reçoit en privé dans son bureau.  Celle-ci, me confie que mon virement est bien arrivée sur mon compte courant, mais il y a un sacré bémol !  elle me dit que je ne peux absolument pas les retirer ni en bénéficier ?

 -    Stupéfié, devant ses dires ! que je lui demande quels sont les motifs ? pourquoi je ne peux toucher à mes fonds sur mon compte courant !!!  Elle me fait savoir qu’elle a reçu une personne d’influence (x) dès l’ouverture de l’agence qui lui a signifié de bloquer mon compte et ceci sans motif valable… ? 

 -    Cela ! ne c’était jamais vu m’annonce ma conseillère qui ne comprenais pas pour qu’elle raison.

 -    C’est en rentrant chez moi, que je ne vais encore pas me remettre du coup de fil que j’allais être destiné, je reçois un appel sous anonymat (x) me demandant en aucun cas de divulguer a qui conque l’information de mes indemnités et m’ordonnant de les rendre aux risques de mettre m’arriver de graves souci moi et ma famille !  Ainsi donc, je reçois en plus des menaces de morts à mon encontre par (x)  en lien avec nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91. 

 -    J’ai su par certains de mes camarades militaires que certains ont eu la chance de les vite retirer et on préféré fuir sans laisser d’adresse civile par peur des menaces de morts proférés à leurs encontre comme il a été pour moi.

 

          Ainsi, c’est en me confiant à vous,  qui   sous la présidence de (M. François MITTERRAND) et du gouvernement de l’ex-premier ministre (Bérégovoy), vous occupiez la fonction de « Ministre du Budget » de 1992 à 1993.  Afin, qu’une réponse digne de nos  espoirs puisse enfin  redorer l’honneur de ceux qui comme moi, ce sont illustrés aux théâtres  d’opérations Extérieures en 1991. « J’y été »      

 

         Ma détermination à  vous  demander une forme de justice morale » sur  ce dossier, s’accompagne des (copies) suite à mes nombreuses écrites et actions menées  avec le cœur d’un matelot et celui du soldat pour que puisse un jour rendre mon honneur, mais celui de tout mes compagnons d’armes auquel le fameux « syndrome du Golfe » est perçu comme la double peine pour service rendu à la Nation.

 

           En vous remerciant par avance de la bienveillance, avec laquelle vous voudrez bien, accueillir ma requête, que je vous prie, Monsieur le Président, d’agréer, l’assurance de ma haute considération.

 

 

                                         Monsieur FILIMOEHALA  Vincent

                                 « Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise 95 »

 

 (Copies) :                                                                      

-lettre réponse (M.SAPIN)

-lettre réponse (M.HOLLANDE).

-lettre réponse (M.SARKOZY).

-lettre réponse (M. le PDG – société GENERALE).

-lettre réponse (M.CHARASSE)

-lettre écrite     (M.LE DRIAN) 

 

Ps : le livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET »

Auteur :(M. J-Charles DUBOC)  en vente libre sur « Amazon.com ».

 


Déclin ou Libéralisme ?... (VIII)

 

Le retour des « déclinistes » ? (VIII)

 

Il va falloir faire avec… 

 

Nous poursuivions, (en 2012), encore un peu avant de prendre nos « quartiers d’été » : Les échéances approchent !

C’était tellement « court et surchargé » que ce post-là, qui fait suite à cet autre, n’a jamais pu être publié.

 

Dans le cadre des activités tertiaires – qui englobent également le commerce et plein d’autres « industries nouvelles » – il en est une qui mérite un détour particulier, d’autant qu’elle est au cœur, peut-être malgré elle, d’une crise mondiale la plus forte du début du millénaire et qui se prolonge sans cesse.

 

IV-B l’industrie financière

 

Pensez donc, en 2008, elle a plongé non pas un pays, mais le monde entier en récession prolongée, déclenchée la « crise des dettes », notamment publiques, détruit des valeurs de plusieurs milliers de milliards de dollars et a réussi le tour de force de réduire les échanges mondiaux de matières premières et de produits manufacturés jusque-là en progression constante.

Tant que les pays commercent, la paix est effectivement assurée.

C’est quand le commerce se fige que les tensions s’aggravent jusqu’à parfois mener à la guerre.

Une grosse bulle qui n’en finit pas de réduire au quasi-esclavage tous les outils de production, jetant sur le pavé des millions de personnes qui ne vivaient qu’en les servant.

Je veux parler de l’industrie financière.

 

Pourtant et globalement, un financier, ce n’est jamais qu’un intermédiaire. Intermédiaire entre un acheteur ici et un vendeur là-bas, intermédiaire entre un débit et un crédit, le tout s’égalant à la fin de la transaction, quand elle est dénouée.

 

Ce sont les banquiers Lombards et Flamands qui ont inventé tous les outils (ou presque) indispensables au commerce : Les lettres de change à vue (l’ancêtre du chèque) à terme (billet à ordre) et bien plus tard les virements, les cartes de crédit, les prélèvements et tous les outils modernes de paiement.

Mais le principe reste toujours le même : Le « tireur » dépose une provision chez le « tiré » et use de son crédit pour payer le « bénéficiaire » d’une facture ou d’une charge exigible, à terme ou à vue.

Et depuis toujours, la provision traverse les distances et frontières sans contrainte.

Ce n’était que du papier, endossable parfois (on change le bénéficiaire), sans valeur en cas de brigandage pour devenir alors « en opposition ».

Ce sont aujourd’hui des centaines de millions de bit tous les jours que s’échangent des « serveurs informatiques ».

 

Les « jours de banque », si ils étaient nécessaires au moyen-âge pour « porter » les compensations, désormais, grâce à l’électronique et les communications de même nature, quelques « clics » suffisent tellement la procédure est simplifiée malgré nombre de clés de contrôle, puisque les protocoles sont « unifiés ».

 

Et le tout est compensé, d’abord en banque centrale, puis désormais sur les plateformes comme « Clearstream », à la vitesse de la lumière, de telle sorte que les « petites valises » de billets sont devenues bien inutiles.

De toute façon « Blucher » Joël, le banquier des frégates de Taïwan, m’en disait qu’on pourrait presque se passer de monnaies pour faire du « Barter », c’était son idée à lui qu’il aura payée de sa carrière (et autres ennuis désagréables), puisque les virements de vraie compensation de monnaie entre pays ressortent régulièrement, jour après jour, à quelques milliers de dollars, pas plus.

 

Le « Barter », c’est du troc : Je t’achète un lot de vêtements contre la remise d’un lot de soja, lui-même échangé contre quelques ballots de laine, qui fournira mon fournisseur de tissu.

La monnaie ne sert que de référence et il s’agit de compenser seulement les termes de livraison.

 

Dans le temps, les ouvrières des usines d'Eltsine en Russie étaient souvent payées en production de ce qu'elles fabriquaient pour aller échanger des poupées russes sur les marchés contre du pain et des patates-douces !
J'ai même vu un abattoir à Lille payer ses salariés avec les saucissons, par dizaines de kilos chaque soir, qui sortaient des chaînes de conditionnement...
Dans une autre vie,  j’ai aussi eu un « boss » qui faisait expert-comptable et qui passait son temps à « faciliter » des transactions entre ses clients : Un fabuleux.

Ici un camion de lait contre des parts de SCI, qui étaient payées en avances de loyer et que ça revenait après plusieurs tours délirants, genre l’achat d’un camion contre sa revente pour un wagon d’eau d’Évian, contre un camion-citerne d’essence, en se transformant au passage et pour partie en paiement des Urssaf, pour revenir au laitier originel qui en payait ses salaires du mois.

Avantage, mais pas toujours : Pas de TVA !

Et à 17,6 % à l’époque, ça faisait déjà du bruit : Presque la moitié des recettes fiscales.

En fait, il n’y a de TVA que sur des sommes de monnaies : C’est une taxe dite « réelle ».

Et encore, elle n’est pas toujours payée en totalité, notamment quand on a du crédit qui la compense.

 

Si un tel système économique était en place, on pourrait presque se passer de banquier, mais pas vraiment de monnaie qui sert à valoriser les transactions.

Et ce serait la ruine des États et de leurs recettes fiscales.

Pensez donc qu’un Joël Blucher s’est vite fait virer de sa banque nationalisée avec cette idée saugrenue appliquée aux transactions internationales !

La ruine d’un métier qui pompe des « commissions » pour assurer son service.

 

Et puis, le deuxième métier d’un banquier, ce sont  « les affaires » et la création monétaire. Avec peu, (j’en parle ici de façon plus précise depuis. Cliquez sur "plus récent" en bas de page pour connaître de la suite), à partir de dépôts, puis ensuite de la capacité des banques centrales de créer « ex-nihilo » de la monnaie pour se « refinancer », le banquier finance l’avenir en achetant des remboursements et intérêts à terme.

Magique.

Une anticipation des gains futurs à espérer.

À espérer seulement, parce qu’il y a un risque de défaut dès l’origine quant à la validité de la créance détenue par le banquier et les sûretés qui y sont accrochées.

Le droit des sûretés est d’ailleurs très ancien : Gage, droit de suite, cause de réserve de propriété, caution, nantissement, hypothèque, les outils sont nombreux et fonctionnent bien avec quelques aléas sur les durées et délais.

Les rois se gardaient aussi au frais en « otage » pour garantir le paiement de la rançon due au souverain vainqueur !…

Un « truc » qui a survécu jusqu’à la fin du second empire.

 

Et puis, ils sont malins, les banquiers. Pour se refinancer autrement qu'auprès du prêteur de dernier recours qu'est sa banque centrale, ils sont non seulement capables de s’assurer, mais aussi de vendre leurs créances, voire même de ne vendre (et d’acheter) que des « options » : Ce sont les titrisations et il y a même eu un marché dédié de cotations des dérivés, le MATIF.

Sur tout, du moment que la valeur finale est connue et qu’il y a un terme également connu.

C’est pour cette raison qu’on dit d’eux qu’ils vendent du temps.

D’où aussi la célèbre formule : « Time is money » qui prend alors tout son sens !

 

Tant que le commerce tourne (d'où son importance maintes fois répétée), que les usines produisent (la matière à commercer), l’argent tourne à son tour et il n’y a pas de problème : Le banquier vit sa vie d’intermédiaire, au jour le jour, à terme de 13, 26, 52 semaines, 3, 5 ans, 10 ans, voire plus.

Je crois que c’est en 2006 que le Trésor public « Gaulois » a émis des titres à 50 ans. 5 milliards si mes souvenirs sont bons.

Mais c’est rare : Depuis les « emprunts Russes » à 70 ans, on se méfie des opérations à très long terme.

Je crois que même en matière immobilière, où on pouvait emprunter à 90 ans au XIXèmesiècle, n’existent plus que quelques reliques pas encore épuisées.

 

En revanche, le risque devient problématique quand l’insolvabilité devient générale.

Et ça a été le cas des ménages américains en 2007/2008.

En fait, cette « bulle d’insolvabilité » a commencé en 2004 (la fin d’un cycle long de Kondratiev : 2004/1974 ; 1974/1944 ; 1944/1914 ; 1854/1824 ; et surtout 1824/1794, des années clés de « retournement » pour la plupart, marquant des « crises » lourdes) : Il n’y a aucune surprise pour n’être jamais que des effets de « passage de générations » issus eux-mêmes directement de l’évolution de la démographie.

Kondratiev contredisait les théories économiques de son pays et du moment, assises sur le Marxisme : Il a mal fini… en 1938.

 

S’il y a eu « décalage », c’est en raison d’une part du 11 septembre 2001 et l’entrée tonitruante d’un facteur « exogène » imprévisible qui a bouleversé les données en rebattant les cartes, et du « maquillage » instrumentalisé qui en aura été la conséquence : L’invention du « crédit hypothécaire » à rebours.

Qu’on a d’ailleurs failli adopter en « Gauloisie-rincée » sous le « Chi » et « Barre-oint ».

Tu as un bien immobilier, même partiellement grevé d’hypothèque, comme il prend de la valeur tous les jours, tu reprends une seconde hypothèque, pour payer la première ou soutenir la consommation de ton pays, qui du coup t’enrichit en valorisant encore plus ta maison.

Le mécanisme diabolique, qui avec la titrisation bancaire a donné naissance aux « subprime », ces créances « pourries » qui ont infectées tout le système bancaire mondial pour avoir été disséminées absolument partout alors que plus personne ne savait les valoriser.

 

En bref, la spéculation sur les dérivés n’avait plus les moyens de se payer son joujou favori et il a fallu « créer de la monnaie » par centaines, par milliers de milliards de dollars pour éviter, dans l’urgence, un « big crunch ».

La banque d’Angleterre d’abord, la FED ensuite, la Banque du Japon enfin (et depuis peu la BCE après avoir utilisé) des « moyens non-conventionnels » limités.

 

C’est un pari audacieux et sans doute perdu.

Parce que d'abord cette création monétaire aurait dû retourner à l’économie, la vraie, et se traduire notamment par de l’inflation à deux chiffres. On attend toujours de la voir venir, car c’est un moyen gratuit de faire payer les « pôvres-gens-heureux » en leur piquant leurs économies qui ne valent plus rien à force d'être dévaluées, et de plus, doit permettre des remboursements plus aisés des dettes émises dans le passé et encore en circulation.

En fait, à force de vouloir « moraliser » l’activité financière, le sujet du sommet de Londres où « Bling-bling » se faisait snober avec cette idée-là - à Londres n’est-ce pas, la capitale de la « City » - on a vu émerger des réglementations étouffantes qui ont finalement cantonné ces fonds dans les fonds propres des banquiers (et sur des plateformes off-shore pour la plupart).

Perdant-perdant : Un jour où l’autre, ces fonds seront « effacés » en attendant d’être gelés comme actuellement, car s'ils ne le sont pas, ils vont tout emporter le jour où ils déferleront sur et dans l’économie réelle.

 

Déjà, on a du mal à faire payer les États (on parle là des plans d’aide alors en cours d'élaboration de 2012 : Grèce, Espagne, Portugal, et encore de ceux de 2010), qui n’ont plus les moyens de faire face à leurs échéances puisque l’économie mondiale s’est arrêtée en 2008/2009, production ralentie, commerce réduit, plongeant bien des territoires dans la récession, asséchant par contrecoup la progression des recettes fiscales alors même que le train des dépenses publiques continuait sur sa lancée.

 

La récession ! Le mot est lâché remplissant d’aise les « Déclinistes » : Ils nous en diront qu’ils nous avaient bien prévenus !

Ils la souhaitaient tellement, eux et les « néo-alter-quelque-chose », qu’elle a fini par les combler d’aise.

Validant ainsi leur dogme malthusien, se promettant même de « savoir gérer la pénurie généralisée », moyennant  quelques efforts en plus à consentir par la multitude... sauf quelques-uns, naturellement, pour être des visionnaires.

Incroyable, eux qui voulaient freiner la croissance en imposant la « taxe Tobin » sur tous les paiements, pour éviter le pillage de la planète, pour créer de la pénurie, au moment même où il a fallu, en urgence, détruire l’impôt des bourses… le secteur financier, « l’ennemi sans visage et qui ne vote pas », s’auto-flagelle par nécessité en leur donnant raison.

Se couper un bras tant que la gangrène n’a pas encore atteint le cœur, à savoir le « commerce de l’argent ».

Pour mieux rebondir … plus tard, puisqu’il ne vend que du temps.

 

Conclusion « locale » : Le capitalisme financier est capable de manger à tous les râteliers.
Songez deux minutes à la BD « Le schtroumpf financier », pour vous éclairer.

Il est communiste en URSS et en Chine, il est libéral quand ça l’arrange (TTIP et autres), il est fasciste en Italie-mussolinienne, franquiste en Espagne, nazi en Allemagne, apparatchik en « Gauloisie de l’économie-mixte », et désormais « décliniste », alors que j’en passe et des meilleurs.

Un vrai caméléon, insaisissable, jamais responsable.

Mais qui domine tout le reste (et le monde entier) quand il s’agit de monnaie.

Imbattable.

 

En revanche, il se nourrit exclusivement que « des autres » activités.

Certes, il s’enrichit et avec lui ses vaillant soldats que sont ses personnels et autres traders, mais ne crée rien que de « la facilité ».

Ça a un prix, naturellement, mais ne devrait être payé qu’à hauteur des consommations du service, au moment où il est rendu et non pas pour « spéculer ».

On verra bien si « François III » parviendra d’ailleurs à séparer ces deux métiers-là.

(On sait depuis que ce n’est pas le cas)

C’est une de ses promesses-clé de campagne.

 

Et aujourd’hui, les « financiers », maîtres de la planète monétaire, après s’être défaussés de leur créances douteuses sur les contribuables, se payent sur la bête et impose même la mise sous tutelle de la Grèce, tout en blanchissant l’argent de la drogue et finançant les marchands de canons…

 

À suivre … plus tard !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/07/le-retour-des-declinistes-viii.html

 

 

 

Je reprends quelques informations sur Joël Bucher (disponibles sur Wikipédia) et le parcours qui l’a amené à développer le « Barter », un système de troc qui tient son nom du commerce entre Esquimaux installé sur l’île Barter au nord de l’Alaska.

Ce système d’échange se répand progressivement et il est possible de développer un troc Barter (B2B) sur des sites comme « b2b en-trade » (https://www.b2b-en-trade.com/) ou encore en allant directement sur le site du ministère de l’Economie et des Finances :

« En 2012, la direction générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services (DGCIS) du ministère du Redressement productif a réalisé, dans le cadre du pôle interministériel de Prospective et d’Anticipation des Mutations économiques (Pipame), une étude prospective sur les perspectives de développement des plates-formes d’échanges interentreprises ou « barter ». Cette étude a montré à la fois l’intérêt des entreprises et des réseaux d’accompagnement interrogés pour la pratique des échanges interentreprises, mais aussi leur méconnaissance du principe et des conditions de mise en œuvre de ces échanges. »

https://www.francebarter.coop/GUIDE-PRATIQUE-BARTER-echanges-inter-entreprises.pdf

Il faut bien avouer que « Jo », que j’ai rencontré deux fois avant son décès à Manama, avait une « bonne longueur d’avance » dans sa vue d’une économie moins soumise au diktat des banques.

Une vue qui, avec son aversion pour la corruption, lui a coûté une carrière prometteuse à la SG.

 

Joël Bucher, cadre expatrié de la Société générale à Londres, aux EAU, en Corée, fut directeur adjoint de la Société générale et représentant de la Sogenal à Taïwan entre 1987 et 1990, les 4 années précédant la signature de la vente de six frégates La Fayette à Taïwan, qui donnera lieu à l'affaire des frégates de Taïwan.

Plus tard, il introduit Li Hsien (décédé en 2004) directeur du service commercial de Taiwan en France (CAPEC) à Serge Dassault à Bercy en présence de M. Paranque B. Savignac et Jean-Pierre Pierre-Bloch. La réunion s'est déroulée au Ministère des Finances pour conclure les droits d'atterrissage entre la France et Taiwan et décider de l'achat de 60 Mirage 2000-5.

Le contrat a été conclu en direct sans intermédiaire. Ce qui n'a pas empêché le versement de commissions à M. A. Wang. Les commissions bloquées par la justice suisse étaient vraisemblablement destinées à compenser des garanties données par des banques du Luxembourg. Denis Robert reprend son témoignage auprès de la justice du Luxembourg dans son livre La Boîte noire où le système des rétro-commissions est largement expliqué.

Après son départ de la Société générale, Joël Bucher est associé à la structure Europasia dont il est le fondateur pour Steve Ho de PanVest Taiwan, disparu en Chine, avec le banquier suisse André Strebel.

Il met au point par la suite des « contrats d'off-set de type Émirats arabes unis » pour Yves De Galzin de chez Matra et pour S. Dassault, avec une formule compensatoire légale de barter triangulaire entre la France, les Émirats arabes unis et Taiwan. Une véritable base neutre domiciliée dans un Club d'Affaires off-shore assimilable à un centre financier (révolutionnaire) qui évite la plupart des transferts financiers, sans risque de change. « De l'anti-banque !... dit-il !... Ceci est considéré comme un acte terroriste financier par certains. »

La suite sur :

http://infreequentable.over-blog.com/article-hommages-a-joel-bucher-118752524.html

 

Quant aux banquiers, aux traders, on peut essayer de trouver une explication à leur voracité du côté des comportements humains sachant qu’il y a 4% de sociopathes dans la population.

Je reprends l’article paru dans TRBF et intitulé « Le monde financier serait-il dirigé par des psychopathes ? » :

Les personnages clés seraient-ils des psychopathes ? Selon un ancien professeur anglais, cela pourrait expliquer la crise que connait actuellement le monde.

Alors qu’on annonce que 2012 sera (encore) l’année de la crise de la dette, de l’austérité, bref de la crise économique et financière, de plus en plus de voix s’élevent pour dénoncer le système financier, les marchés qui dirigent le monde. Des marchés souvent accusés de ne pas tenir compte des humains qu’ils broient. C’est ce qui fait dire à Clive R. Boddy, professeur à l’université de Nottingham, que beaucoup des hauts responsables financiers seraient en fait des psychopathes.

Selon ce professeur, cité par Bloomberg, les psychopathes sont des personnes "manquant de conscience, ne ressentant que peu d’émotions et incapables de ressentir sentiments, sympathie ou empathie pour les autres". Ces personnes se montrent plus froides et calculatrices que les autres et "représentent donc une menace pour les entreprises et la société".

Mais comment des personnes avec un tel profil psychologique ont-elles pu atteindre des postes si élevés ? Selon Clive Boddy, cela est imputable au monde actuel et à l’organisation des entreprises, avec un personnel qui bouge tout le temps, passe de sociétés en sociétés. Cela permet aux psychopathes de passer inaperçus et de monter rapidement, pouvant même apparaître comme de bons leaders là où, à une autre époque, ils auraient été vite repérés pour leur égocentrisme et leur manque d’éthique.

C’est l’ascension de ce type de profils dans des entreprises financières qui aurait causé la crise, selon le professeur. Car à des postes-clé, ces psychopathes sont dirigés par leur volonté de s’enrichir et de progresser, au détriment de toute responsabilité sociale. Peu importe, pour eux, les dégâts causés.

Ce n’est pas la première fois que des scientifiques mettent en avant le comportement dangereux des employés du monde de la finance. Ainsi, en septembre, une étude suisse affirmait que certains traders avaient des comportements plus dangereux que les psychopathes. 28 d’entre eux avaient été soumis à des tests psychologiques et les résultats avaient été comparés à ceux de 24 psychopathes hospitalisés dans des établissements sécurisés en Allemagne.  

Il en ressortait que dans un contexte de compétition, les traders étaient prêts à tout pour prendre l’avantage sur leurs concurrents. "Il s'est avéré qu'ils ont eu un comportement plus égocentrique et ont été plus enclins à prendre des risques que le groupe de psychopathes qui ont été soumis aux mêmes tests", expliquait l’un des chercheurs au Spiegel

D’ailleurs, nous en avons peut-être un magnifique exemple avec la dernière crise grecque où les partenaires en position de force ont mis le pistolet sur la tempe des dirigeants grecs pour les faire céder…

Quel en sera le coût final ?...

Jean-Charles DUBOC

 


Guerre du Golfe 1991 : lettre d’un ancien des OPEX à Hubert Védrines, membre du Conseil Constitutionnel

 

Lettre envoyée par Vincent FILIMOEHALA, vétéran de « l’Opération Daguet », à Hubert Védrines, membre du Conseil Constitutionnel, au sujet des indemnités de la guerre du Golfe, disparues, et de la prime de guerre promise, et jamais touchée…

 

  

                                       Le : 16 Juillet 2015.

 

 

                                       Monsieur FILIMOEHALA   Vincent

                                        à

                                       Monsieur le Ministre Hubert  VEDRINE

                                       CONSEIL INSTITUTIONNEL

                                            2, rue Montpensier

                                            75001 PARIS                                                                       

« Par la voie hiérarchie ».

OBJET : Traitement de mes indemnités de la guerre du Golfe 1991.

                    

                                         Monsieur le Ministre,

 

           Au nom du « devoir de mémoire »,  que j’ai l’honneur de bien vouloir vous faire part de ma profonde désillusion face aux nombreuses actions menés jusqu'à présent en vain, ceci  dans l’espoir d’obtenir une régularisation de mes « indemnités de la guerre du Golfe 1991 » pour service rendu à la Nation.

          En effet, il nous faut revenir à la fin de la première guerre du Golfe en 1991, ou la promesse du gouvernement à l’époque sous l’institut de (M. François Mitterrand), qui était  de nous verser nos propres « indemnités de guerre.. » à notre retour en France.  

          Enfin, c’est au courant du mois de septembre 1992, qu’ainsi nous sommes conviés mes camarades et moi à se rendre au bureau administrative de la compagnie du (137°RI-CMFP Fontenay-le-Comte)  pour nous (emmarger et à fournir un RIB) tout ceci en présence d’autorités militaires venus de Paris, spécifiquement pour nous attribuer nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91, soit un montant de (600 milles francs) comme l’avait promis le gouvernement.  Nous étions plus d’une trentaine de militaires tout grades confondus de S/off à militaire du rang de différentes armes, a être présents ce jours là.

         Mais sans doute, me permettez-vous ? de rappeler que j’étais en formation de reconversion comme bon nombre de militaire venus au centre du 137°-CFMP dans le cadre d’une reconversion, et que le fait que nous sommes les tout premiers soldats de la « division DAGUET » a percevoir comme il se doit nos propres indemnités avec l’accord sans équivoque de l’Elysées.

 

        Nous arrivons au moment  dites « crucial »,  si-puis-je vous le dire « cauchemardesque » de cette affaire obscure et d’une volonté ne nous nuire a tout prix je (cites):

-    Nous sommes au tout début de l’année 1993, je reçois un appel téléphonique tôt le matin  de mon compagnons d’arme un certains (Cap Lebrun B.) du 2°RIMa,  qui tout joyeux m’annonce que le fameux virement  de nos indemnités était bien arrivée sur son compte et qu’il était très enchanté de la bonne nouvelle de la somme qu’elle représentée soit plus de (600 milles francs) = (100 milles euros) aujourd’hui…

 -    Alors sans hésiter, je file droit à mon agence de la société GENERALE (Sablon) du mans(72), sur le coup des (10H00) env. du matin, en arrivant je m’adresse à ma conseillère qui me reçoit en privé dans son bureau.  Celle-ci, me confie que mon virement est bien arrivée sur mon compte courant, mais il y a un sacré bémol !  elle me dit que je ne peux absolument pas les retirer ni en bénéficier ?

-    Stupéfié, devant ses dires ! que je lui demande quels sont les motifs ? pourquoi je ne peux toucher à mes fonds sur mon compte courant !!!  Elle me fait savoir qu’elle a reçu une personne d’influence (x) dès l’ouverture de l’agence qui lui a signifié de bloquer mon compte et ceci sans motif valable… ?  

-    Cela ! ne c’était jamais vu m’annonce ma conseillère qui ne comprenais pas pour qu’elle raison.

-    C’est en rentrant chez moi, que je ne vais encore pas me remettre du coup de fil que j’allais être destiné, je reçois un appel sous anonymat (x) me demandant en aucun cas de divulguer a qui conque l’information de mes indemnités et m’ordonnant de les rendre aux risques de mettre m’arriver de graves souci moi et ma famille !  Ainsi donc, je reçois en plus des menaces de morts à mon encontre par (x)  en lien avec nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91. 

-    J’ai su par certains de mes camarades militaires que certains ont eu la chance de les vite retirer et on préféré fuir sans laisser d’adresse civile par peur des menaces de morts proférés à leurs encontre comme il a été pour moi.

 

         Ainsi, c’est en me confiant à vous,  qui du (14 mai 1991  à  14 mai 1995) aviez occupé le poste de « Secrétaire Générale de la Présidence de la République » sous la présidence de (M. François MITTERRAND)  afin, qu’une réponse digne de nos  espoirs puisse enfin  redorer l’honneur de ceux qui comme moi, ce sont illustrés aux théâtres  d’opérations Extérieures en 1991. « J’y été »       

         Ma détermination à  vous  demander une forme de justice morale » sur  ce dossier, s’accompagne des (copies) suite à mes nombreuses écrites et actions menées  avec le cœur d’un matelot et celui du soldat pour que puisse un jour rendre mon honneur, mais celui de tout mes compagnons d’armes auquel le fameux « syndrome du Golfe » est perçu comme la double peine pour service rendu à la Nation.

 

        En vous remerciant par avance de la bienveillance, avec laquelle vous voudrez bien, accueillir ma requête, que je vous prie, Monsieur le Ministres, d’agréer, l’assurance de ma haute considération.

 

                                       Monsieur FILIMOEHALA  Vincent

                              « Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise 95 »

 

 

(Copies) :                                                                      

-lettre réponse (M.SAPIN)

-lettre réponse (M.HOLLANDE).

-lettre réponse (M.SARKOZY).

-lettre réponse (M. le PDG – société GENERALE).

-lettre réponse (M.CHARASSE)

-lettre écrite     (M.LE DRIAN) 

 

Ps : le livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET »

Auteur :(M. J-Charles DUBOC)  en vente libre sur « Amazon.com ».

 


Grexit ?... (IV)

 

Pantalonnades : La désunion européenne.

 

Malgré l'accord enfin trouvé, c’en est fini !

 

Les ministres des Finances de la zone euro ont transmis dimanche aux chefs d’État un document qui évoque noir sur blanc l’option d’une « sortie temporaire de la zone euro » de la Grèce.

 

Première déconvenue jeudi dernier : La Grèce soumet une proposition d’accord qui reprend mot pour mot les exigences de la troïka.

Hors la division par deux des financements des armées grecques…

« Tsi-tsi-passe » veut sans doute éviter une nouvelle dictature des colonels à son peuple, suppose-je : Un vieil atavisme local.

Tout comme « Le Riant » a pu éviter de la même façon le putsch du 14 juillet 2014.

Dans la foulée, il mange son chapeau et soumet vendredi ce projet à son Parlement qui vote des deux mains absolument contre les résultats massifs et populaires du dimanche précédent !

Du jamais vu, mais eux, ils font l’effort !

Une belle pantalonnade : Tout ça pour ça ?

 

Et alors le magnifique, c’est la Finlande dont le parlement mandate, absolument sans gêne, ses négociateurs pour exiger un « Grexit » net et sans bavure.

Ceux-là, ils sont pires que « Schlag-A-aux-Bœufs ».

De la graine d’hérétique.

Normal, ce sont des huguenots luthériens à 85 %.

 

Et puis on apprend dès lundi que, vainqueur par KO, l’Eurogroupe a de nouvelles exigences : Un texte circule jusqu’à l’AFP où l'on peut piétiner l'homme à terre.

« En cas d’échec à trouver un accord, la Grèce se verrait proposer de négocier rapidement une sortie temporaire de la zone euro, avec la possibilité de restructurer sa dette ».

Un passage qui figure entre crochets pour signifier qu’il n’a pas emporté l’adhésion de tous les ministres et qu’il revient aux chefs d’État de trancher.

Mais c’est la première fois qu’une telle option est aussi clairement évoquée.

 

L’Eurogroupe enfonce le clou et s’est accordé pour estimer qu’un troisième plan d’aide à la Grèce devrait peser entre 82 et 86 milliards d’euros sur trois à cinq ans (ça reste flou au moment où je mets sous presse) et pour demander à la Commission, au FMI et à la BCE d’essayer d’alléger cette enveloppe en travaillant sur la fiscalité grecque ou les privatisations exigées d’Athènes.

En revanche, il n’y a pas eu de consensus sur l’épineuse question de la soutenabilité et d’une éventuelle restructuration de la dette grecque, le passage étant lui aussi entre crochets : « Dans le contexte d’un éventuel programme (…), l’Eurogroupe se tient prêt à envisager de possibles mesures additionnelles pour adoucir le service de la dette grecque, si nécessaire » par un rééchelonnement.
Et puis finalement ça serait la piste évoquée à l'unanimité.

Vous savez déjà ce que j’en pense.

En revanche, une réduction pure et simple de la dette est totalement exclue.

Normal : Constater ses pertes sèches n’a rien d’agréable et le peuple allemand traduirait cette mesure comme une trahison de « Mère-Qu’elle » qui s’est fait réélire triomphalement en lui promettant que rien ne serait payé ni abandonné…

 

Plus inconvenant, le document fait la liste des exigences nouvelles imposées par l’Europe à la Grèce, et là encore, il n’y avait pas eu de consensus sur tout.

L’Eurogroupe demande à Athènes de légiférer d’urgence sur certains dossiers chauds, d’ici à mercredi, là, hier, pour « reconstruire la confiance », entre les créanciers et Athènes.

Il s’agit notamment de légiférer sur la TVA (taux et abattements îliens), les retraites (date de départ et quotité), la procédure civile, l’indépendance de l’Office grec des statistiques.

Ces nouvelles lois seront considérées comme d’un préalable à la reprise des discussions pour un plan d’aide à venir, autrement dit une façon de ligoter les parlementaires grecs qui n'auront rien à discuter.

En attendant, les banques resteront peut-être fermées en Grèce.

 

Dans le cadre de cette négociation à venir, « les propositions de réformes grecques doivent être considérablement renforcées pour tenir compte de la forte détérioration économique et budgétaire du pays », selon ce document.

En oubliant d’en dire l’origine que tout le monde connaît…

Il s’agit schématiquement de libéraliser l’économie, en modifiant par exemple les règles en vigueur dans le secteur énergétique, les retraites, le marché du travail, celles régissant le travail du dimanche, les périodes de soldes, sur les boulangeries ou le commerce du lait… etc.

Heureusement, on ne demande pas encore aux Grecs d’annuler le réchauffement global de la planète, mais le ton y est !

 

L’Eurogroupe a ajouté quatre nouvelles exigences sorties de son chapeau : Plus de privatisations, réduire le coût de l’administration, faciliter le travail de surveillance des institutions internationales, et imposer un droit de regard des institutions sur les projets normatifs grecs.

Enfin, Athènes doit revenir sur certaines des mesures adoptées depuis la victoire électorale de Syriza eu début de l’année 2015 (ce dernier point n’auraient pas fait l’objet d’un consensus de l’Eurogroupe, mais au final il doit y être : Je n'ai pas pu vérifier).

Pire : L’Eurogroupe exige d’Athènes des abandons de souveraineté puisque la Grèce devra soumettre aux institutions certains projets de loi avant de les passer au Parlement. « Le gouvernement doit consulter et obtenir l’accord des institutions sur tout projet de loi dans certains domaines importants (…) avant de le soumettre à une consultation publique ou au Parlement », selon ce texte.

Autrement dit, une véritable « mise sous tutelle », tel un « coup d’État » : Une démocratie élective se soumet par avance à des eurocrates, des étrangers, des « métèques » non-élus qui décideront de ses propres lois à adopter ou non avec une sorte de droit de veto à préciser : Magnifique !

 

D’un autre côté, pour obtenir des garanties supplémentaires de la Grèce en matière de bonne gestion budgétaire, Berlin proposait l'établissement d'un fonds alimenté par le produit des privatisations qui servirait à rembourser la dette, ce qui finalement n'a pas pu être évité.

Une humiliation pour Athènes !

Cette mesure n'était pas sur la table des négociations avant ce week-end…

Elle figurait en revanche dimanche soir parmi les questions les plus sensibles discutées au sommet de Bruxelles.

Le chiffre de 50 milliards a été évoqué au cours des discussions.

À Athènes, il fait hurler.

Pour les Grecs, elle s'apparente à une prise d'hypothèque ou pire, une saisie sur salaire.

« L'idée n'est pas neuve », a indiqué le président du Parlement européen, invité au sommet. Le président de la Commission européenne et ancien premier ministre du Luxembourg « l'avait évoquée en 2010 », dit-il. Pourtant, le même ne prend pas au sérieux le montant de 50 milliards, exagéré selon lui car les actifs à privatiser (compagnie électrique, ports, aéroports) pèseraient nettement moins lourd.

Oui, alors pourquoi brader ce qui fait encore un peu de recettes, svp ?

 

Ce fonds permettrait de « ne pas brader les biens grecs, de ne pas les vendre à n'importe qui, à n'importe quel prix », indique une source européenne proche des négociations.

Une allusion à la concession d'un des terminaux du port du Pirée cédé à la compagnie chinoise Cosco.

Berlin tient absolument à ce que cette mesure figure dans l'accord final et il y figurera mais amendé.

Pour parvenir à un compromis, il est important de définir « qui contrôlera le fonds », souligne-t-on.

Un vrai hold-up !

« C'est un élément de souveraineté nationale, il faut éviter que les Grecs se sentent humiliés », plaide-t-il. 

 

Le projet de texte de l'Eurogroupe évoquait la possibilité de transférer le produit des privatisations vers « L'Institution pour la croissance » qui ne se fera donc pas tout-à-fait comme prévu.

Cet organisme a été créé par un accord signé en avril 2014 par le précédent gouvernement grec et la Banque européenne d'investissement (BEI). Il est basé à… Luxembourg.

Autant dire pour le gouvernement grec, c’est un lourd symbole de mise sous tutelle européenne, pire qu'en 1893. Précisément ce à quoi « Alex-Tsi-tsi-Passe » avait promis d’échapper à ses électeurs en début d'année de mettre fin.
Du coup, il se relocalisera à Athènes, la seule concession consentie ! 

 

N’en jetez plus !

 

Je conçois bien évidemment que l’Eurogroupe ait une confiance limitée dans le « Mes Luches » local (moi même, je ne le prendrais pas en stop sur le bord de la route, ai-je déjà dit) : Ils ne viennent pas du même monde, c’est sûr.

Et que pour restaurer un semblant de crédibilité, l’Europe se croit obligée d’en rajouter une couche.

Même et surtout au dernier moment, comme le fait tout bon maître-chanteur.

Et demain ce sera quoi ? Un droit de préemption des places d’hôtel à prix cassé pour les touristes allemands ?
Parce que bon, rendez-vous est pris pour Noël 2018 avec exactement les mêmes problèmes, en plus gros encore et avec de nouveaux dirigeants, naturellement.

 

Alors profitant de tenir à portée de colt la tempe de celui qui est devenu un otage, ils en abusent.

Mais le procédé est particulièrement dément, honteux et ignoble (et je m’y connais en ignobilité, puisque je suis « I-Cube » : Incroyable Ignoble Infreequentable).

Car si le coup était parti, il aurait tué « le gôchiste » et du même coup aurait mis en coupe réglée tout le pays.

Comme Napoléon qui voulait la paix en Europe, les coalisés lui ont fait la guerre à six reprises en 18 ans, déchirant et piétinant tous les traités de paix successivement signés, pour rétablir leurs privilèges issus d’un « Ancien régime » !

Là, ils se sont regroupés à plusieurs pour aller piller l’avenir grec, même avec quelques délais…

 

Le coup n'est pas parti pas, c'est une « grande victoire teutonne » et une belle déculottée camouflée en victoire pour « François III » qui, en participant activement, à adouber la curée future, a bien gagné ses premières étoiles « d’amiral de pédalo » de lutte contre « l’ennemi sans visage et qui ne vote pas ».

Moi qui avait parié sur le bon sens-Teuton, j’en resterais marri à vie.

Parce que bien sûr, malgré les communiqués et le réalisme de façade, c'est un coup contre l’Europe elle-même !

Car enfin, comment restaurer après ce tir de barrage la confiance des peuples d’Europe dans leurs institutions européennes, svp ?

Pas de cette façon-là, en tout cas.

 

Alors je m’interroge.

« Aima-Nue-Elle-Tode » (que je n’aime pas trop) en dit que l’Allemagne prend prétexte de conflits tous les 50 ans pour asservir ses voisins … se considérant comme le nombril du continent.

D’abord il se trompe : De 1914 à 1939, ça ne fait pas 50 ans. Pas plus que 1945 à 2015.

Mais l’idée est bonne.

 

Le vrai combat est double : D’abord Financier contre Liberté !

Là, c’est clair : Tu n’es libre qu’autonome, capable d’assumer tes engagements jusqu’à les éteindre.

Si tu dois quelque chose à quelqu’un, ou inversement, ta Liberté en est forcément limitée, entravée.

Ce que je vous en disais encore avant-hier comme rappelé ci-dessus.

 

Ensuite, il est bien une « guerre de civilisation », mais pas contre l’Islam : Entre pays Chrétiens.

Vous me direz Europe du sud contre Europe du nord : Non !

Europe Papiste & Orthodoxe contre Europe Réformée (huguenote, hérétique ou tout ce que vous voulez), quitte à choquer bien naturellement une bonne partie des Gaulois.

Parce que les uns et les autres n’ont décidément pas le même rapport à l’argent.

Pour les premiers, c’est un outil, rien d’autre. Tout dépend de ce qu’on en fait au même titre qu’un marteau ou un tournevis, le meilleur ou le pire.

Pour les seconds, c’est un pouvoir donné par Dieu aux « distingués » dans la multitude, seulement un pouvoir !

Et quelle démonstration ils nous en font donc…

 

Notez que normalement, dans la conscience d’un huguenot, un grand pouvoir implique une grande responsabilité. Dieu n’est pas aveugle : Il répartit « les richesses » en fonction des compétences et talents. Il y  des « élus » et d'autres non (« l'hérésie » Cathare). C’est leur postulat.

Or, manifestement, les abus de ce pouvoir-là, Il n’a pas su les éviter.

Depuis si longtemps d’ailleurs…

Conséquemment, ce « dogme-là » ne tient pas debout deux minutes : Notez bien que j’en étais déjà persuadé depuis au moins mon baptême pour être sûr que Dieu, dans son immense amour pour Sa créature, ne fait aucune différence entre le riche et le pauvre, entre l'enfant et le vieillard, entre le plus grand et le plus modeste.

 

Conséquence, à terme lointain ou relativement proche, ces deux Europe seront de plus en plus incompatibles.

Tôt ou tard, elles divorceront.

Si ce n’est déjà fait dans les esprits, d’ailleurs.

Et il faudra bien en tirer les conséquences, « Grexit » ou non, voire les préparer dès aujourd’hui.

Là, tout de suite et en urgence, parce qu'il y aura une suite que ne vous disent pas encore vos médias préférés mais qui est bien là : La rupture de la solidarité européenne qui peut aller jusqu'à se comporter comme un bandit de grand-chemin face au plus faible... qui le restera encore très longtemps, puisqu'ils vont tout faire pour qu'ils en soit ainsi pendant un bon siècle !

Quelle dérision, qu’elle pantalonnade : Adieu ce projet magnifique de peuples vivant unis dans la paix Européenne.

Décidément : « Pardonne leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/07/pantalonnades-la-desunion-europeenne.html

 

J’ai toujours pensé que la création de la zone euro était une absurdité car c’était faire une « Union monétaire » avant d’avoir réalisé une « Union économique ».

Il était en effet extrêmement risqué de se lancer dans la création d’une monnaie unique tant que les différences fiscales, économiques, de structure même de l’Etat, étaient parfois profondément différentes et pour certaines immatures… Cela ne pouvait que conduire à la création de tensions entre les pays « vertueux » de la zone euro et les « dépensiers »…

Nous sommes arrivés à un point de rupture où un pays est mis quasiment sous tutelle en raison de son endettement, qu’il n’est possible que de combler en faisant de la cavalerie, en faisant une « pyramide de Ponzi », en empruntant de l’argent pour rembourser les dettes qui augmentent encore et toujours…

Un cercle infernal qu’il n’est possible de rompre que par l’effacement d’une partie des dettes ou de les transformer en « certificats d’investissement » comme cela avait été envisagé.

Pour l’effacement d’une partie de la dette, les Allemands ne veulent pas en entendre parler, quant à l’idée de « certificats d’investissement » c’est tellement « hardi » que personne n’en parle !...

C’est aussi deux vues du monde qui s’opposent.

On retrouve les faiblesses, le culte de la personnalité typique des pays catholiques où les « chefs religieux », et leurs substituts modernes, les « dirigeants politiques » sont sacralisés, presque déifiés, intouchables, même s’ils sont corrompus jusqu’à la moelle, et les pays protestants dont la philosophie du développement individuel et de la réussite sont à la base de capitalisme.

Le « monde d’après » va apparaitre, mais ce sera dans la souffrance pour les plus faibles, surtout si leurs rigidités mentales leur interdit les remises en cause.

Bien à vous !...

« L’Ami-râle »

 


Grexit ?... (III)

 

 

Je fais partie de ceux qui n’ont pas voté POUR

 

Le traité de Maastricht

 

Un excellent traité, dois-je admettre, qui faisait faire un immense bond en avant à la construction européenne – et je suis européen dans le sang depuis l’invasion de la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » par les grecs et plus encore depuis la bataille de Gergovied’Alésia – même si finalement on n’était pas prêt.

Il était trop en avance sur son époque et chacun le pressentait.

D’ailleurs, je reste persuadé qu’il ne s’agissait que d’un « coup politique » de « Mythe-errant » visant à couper l’herbe sous les pieds de son opposition, faisant paraître ringard et anti-européen le « Chi », son ex-premier ministre de la première cohabitation.

 

On sortait de deux tsunamis : L’effondrement du mur de Berlin et du pacte de Varsovie, sans un coup de fusil, et la fin de la première guerre du Golfe, au Koweït.

Un nouvel ordre mondial se dessinait à travers la fin de la guerre-froide et l’émergence d’une coalition mondiale de gendarmes de la paix sous le drapeau de l’ONU, pilotée par Washington et le premier des « Bou-bouche ».

L’Allemagne se réunifiait et leurs efforts d’intégration des allemands de l’est ont été vraiment considérables.

Qu’on se saisisse de l’occasion pour se donner les moyens juridiques d’une intégration encore plus prononcée n’était pas idiote, sauf que très vite, les conditions de celles-ci n’étaient manifestement pas à la portée des peuples d’Europe, la « convergence » alors pas encore assez bien préparée.

 

Il fallait en effet atteindre quatre critères de « convergence », d’abord non-contraignants, mais déjà hors de portée à l’époque, afin de permettre une certaine harmonie nécessaire à l’union monétaire visée :

– Un taux d’inflation inférieur à 1,5 % de celui des trois pays membres ayant les plus faibles taux d’inflation ;

– Un déficit budgétaire inférieur à 3 % du PIB ;

– Un endettement public inférieur à 60 % du PIB ;

– Des taux d’intérêts réels à long terme ne devant pas excéder de 2 % celui des trois pays membres ayant les plus faibles ;

– Et enfin, une cinquième condition : Pas de dévaluation monétaire dans les deux années précédant l’intégration à l’union monétaire, la seule qui aura été facile de remplir, nonobstant, « Giskard-A-la Barre » qui nous a fait caguer avec le taux de conversion de 6,55957 qu’il voulait porter à 6,66666, lui le rédacteur du futur TCE : Fallait le faire pour un « X » !

 

Ce qui était hors de portée, c’était bien sûr les second et troisième critères : Déficit public inférieur à 3 % du PIB et endettement public inférieur à 60 % du même PIB.

C’était un pari fou sur le taux de croissance du PIB qui n’a jamais été à la portée que d’un petit nombre d’États-membres et parfois provisoirement.

Et notamment pas en « Gauloisie-keynésienne » !

 

Le dogme keynésien démontrerait et pose le principe qu’une politique de relance (du PIB) doit se faire par le déficit public. 3 % de déficit augmente mécaniquement de 3 % le PIB (c’est dans sa formule de calcul), plus « l’effet multiplicateur » estimé à 3, soit 109 % du PIB antérieur.

Automatiquement, « mécaniquement », l’endettement de 60 % + 3 % de déficit, soit 63 % ramené à un PIB de 109 %, donne un ratio d’endettement public de 57,8 %.

Une réduction donc.

Simple.

Et ils en ont usé et abusé de cette « mécanique-là » !

 

Sauf que le dogme est totalement faux (pour une raison que j’ignore) : C’est la démonstration que nous ont fait les pays d’Europe du Sud, Portugal, Espagne, Italie, Grèce et même la « Gauloisie-ruinée », puisque chez nous, de relance en relance keynésiennes, on n’a jamais pu réduire le taux d’endettement qui a pu gonfler jusqu’à devenir bientôt supérieur à 100 % de notre PIB.

Ce qui suppose (là encore pour une raison que j’ignore) que « l’effet de levier » keynésien est indubitablement négatif.

 

Il détruit de la valeur, sans doute par augmentation considérable de la « charge de la dette » – remboursements + intérêts à verser – qui tue finalement la croissance espérée et enrichit la « rente patrimoniale » des prêteurs, banquiers, épargnants, institutions financières internationales, « grand-bourgeois » (au sens marxiste) internationaux.

Il y aurait eu 3 % ou plus d’inflation pour compenser, la « rente patrimoniale » aurait été négative et on pouvait espérer un « effet de levier » positif.

Mais justement, les « prêteurs » n’en voulaient pas et l’inflation reste sous l’objectif de 2 %. Ou alors les taux d’intérêt auraient pu augmenter considérablement, asphyxiant les économies endettées.

Le cercle infernal.

Maastricht, un vrai piège à gogos !

 

Les bons critères de Maastricht aurait dû être impérativement zéro déficit public et réduction de l’endettement au moins à raison du niveau d’inflation constaté, année après année et jusqu’à zéro (hors, peut-être, les investissements « productifs » qui s’amortiraient alors sur 10 à 15 ans, selon des exceptions à encadrer étroitement).

C’est la raison pour laquelle j’ai voté logiquement « NON ».

 

Rassurez-vous, j’ai voté « OUI » au référendum suivant pour la simple raison qu’une fois qu’on s’est engagé sur un chemin, même débile, on va au bout : On ne s’arrête pas les pieds dans l’eau jusqu’au cou au milieu du gué, position parfaitement inconfortable et fragile (voire dangereuse si le courant est trop fort) !

Là encore, il ne faut pas dékonner.

Et rappelez-vous, dans les deux cas, la démocratie élective m’a donné tort.

Passons, je n’ai aucune rancœur à proposer.

 

Il faut vous dire qu’à l’époque, j’avais un excellent professeur d’économie-appliquée en la personne de mon banquier personnel.

Plus jeune DAF de « Gauloisie-du-socialisme-triomphant » d’une société cotée, je manipulais les millions au jour le jour, empruntais, prêtais, payais, encaissais pour le compte de mon pédégé, que je lui en faisais des tonnes.

Et moi, j’étais à découvert permanent avec des taux de délire de l’ordre de 15 à 18 %, que j’écrasais tranquillement en fin d’année, seulement en fin d’année, entre Noël et jour de l’an, avec les primes qu’on m’attribuait généreusement « pour services rendus » tellement j’enrichissais tout le monde par mon activité professionnelle.

Tranquille Bill…

Ça a duré une dizaine d’années comme ça, où j’étais « chassé » par des chasseurs de tête, pas tous les jours mais au moins une à deux fois par semaine, jusqu’au jour où j’ai refusé de faire une chose illégale.

Là, je ne vous raconte pas le désastre… Du jour au lendemain, toutes les portes se fermaient et il m’a fallu sauter en urgence par la fenêtre pour rebondir.

Un excellent professeur d’économie-appliquée, mon banquier, finalement.

C’est du passé et tout a été réglé sans que « ma nichée » ne manque jamais de rien et c’est bien l’essentiel.

 

Mais ceci dit, ces leçons auraient dû éclairer, à la même époque, nos dirigeants politiques et la quantité invraisemblable de « sachants » qui les entourait et les conseillait.

Même que, même pas…

 

Alors revenons un peu à l’actualité en cours et faisons un dernier pointage « grec ».

Officiellement et au 31 mars 2015, le total de la dette publique grecque atteignait 312,7 milliards d’euros. Ne soyez pas surpris si vous voyez circuler des chiffres légèrement différents : Ce total incluait près de 15 milliards de dettes à court terme (typiquement à 13 ou 26 semaines) ce qui fait qu’il varie régulièrement au rythme des remboursements et des nouvelles émissions. Sans tenir compte de cette partie fluctuante et en omettant les 16,2 milliards de garanties émises par l’État Grec, cela nous donne 297,8 milliards d’euros de dettes à plus ou moins long terme.

 

Après la restructuration de 2012 (107 milliards effacés), le stock d’obligations à long terme ne s’élève plus qu’à 66,5 milliards. On sait que l’Euro-système (la BCE et les banques centrales nationales) détient 27 milliards de ce total ce qui signifie donc que le reste du monde ne détient plus que 39,5 milliards d’obligations grecques dont, vraisemblablement, une bonne partie pour les banques grecques qui les apportent en garantie de leurs emprunts auprès de la BCE.

Et notez que ces 107 milliards d’effacement, ce n’est pas une aide directe aux Grecs, mais seulement des sommes versées à nos banquiers à nous, qui avaient été « encouragés » à aller « investir » en Grèce, par du bon impôt pour leur éviter la faillite immédiate.

 

Le reste, 231,2 milliards, ce sont des prêts que l’on peut répartir en quatre groupes : Le Fonds Européen de Stabilité Financière d’abord, qui porte l’essentiel avec pas moins de 130,9 milliards d’euros ; les prêts accordés directement par les États européens en 2010 pour 52,9 milliards ; les prêts du FMI, en incluant celui qui n’a pas été remboursé le 30 juin pour 21,2 milliards ; et, pour finir, la catégories « tutti frutti », qui inclut notamment la Banque centrale Grecque, pour un total de 26,2 milliards.

Autrement dit, les Grecs ne doivent plus rien aux épargnants et banquiers étrangers, contrairement à ce qu’on vous affirme.

Juste un peu à eux-mêmes : Le reste, ce sont des jeux d’écritures comptables à somme nulle, qui peuvent être traitées plus tard … ou immédiatement, c’est une décision du ressort et de la compétence « du politique » et uniquement « du politique ».

 

Au total, donc, la Troïka, le Fond Monétaire International, la Banque Centrale Européenne et les États-membres de la zone euro assurent facialement 74 % du financement de l’État grec pour un total de 232 milliards d’euros et les États-membres de la zone euro détiennent à eux seuls 59 % de la dette accumulée par Athènes. 

 

Retenez que l’aide des États-membres de la zone euro s’est faite en deux temps.

D’abord, en 2010, sous forme de prêts via la « Greek Loan Facility » pour un montant de 52,9 milliards. Afin de laisser aux Grecs le temps de remettre de l’ordre dans leurs finances publiques, aucun remboursement ne leur sera réclamé avant le 15 juin 2020 et l’échéancier s’étale jusqu’en 2041 : Il n’y a aucune urgence !

Par ailleurs, le taux d’intérêt pratiqué, qui est variable (Euribor 3 mois plus 50 points de base), est loin d’être usuraire : En ce moment, cela fait moins de 0,5 % par an.

Mais ça peut s’envoler si la FED remonte ses propres taux.

 

Quant au deuxième plan de secours mis en place en 2012 avec le Fonds Européen de Stabilité Financière, il a prêté 130,9 milliards d’euros, est de loin le premier créancier de l’État grec.

Le principe en est fort simple : Le FESF est une structure garantie par les États-membres de la zone euro (et donc par nous) qui emprunte de l’argent sur les marchés puis le prête à la Grèce.

La Grèce est supposée rembourser le FESF à partir du 24 février 2023 et ce, jusqu’en 2054 : Là non plus, il n’y a aucune urgence…

En matière de taux d’intérêt c’est du prix coûtant : Le FESF prête au taux auquel il s’est lui-même endetté plus 0,01% pour couvrir ses frais de fonctionnement.

 

Au total, donc, les États-membres de la zone euro prêtent pas moins de 183,8 milliards de dollars à la Grèce, acceptent d’étaler les remboursements entre 2020 et 2054 et réclament un taux d’intérêt moyen inférieur à 1 %.

Pas de quoi ruiner qui que ce soit.

Par conséquent, le blocage, pour l’heure, il n’est que sur le « court terme », le « à vue », et ne porte pas sur 312 milliards comme la « presse aux ordres » et quelques débiles-politiques tentent de vous le faire croire, mais seulement sur une trentaine, à maturation immédiate, 13 ou 26 semaines…

 

Sauf « Grexit » sauvage : Là, les créanciers pourront toujours venir se faire payer, s’ils parviennent à obtenir un visa.

Mais avec des nèfles !

C’est une des raisons pour laquelle je ne crois toujours pas à un « Grexit », ou alors les créanciers seraient devenus complètement cinglés.

Par conséquent, la situation est « tendue », mais pas désespérée.

Et c’est d’ailleurs le discours de quelques « politiques » qui ont appris à compter (même si ce n’est pas si sûr : Ils ont peut-être seulement acheté une calculette à leur secrétaire).

 

Néanmoins, de mes déboires bancaires, j’ai appris autre chose.

Quand le konnard de banquier prend peur ou n’a plus d’argent, il n’a pas d’état d’âme à vous foutre dans la merde-grave : Il vous a « acheté » et vous impose des solutions suicidaires.

Vous lui appartenez car il a le pouvoir de tout vous bloquer et vous réduire à aller faire la manche sur les boulevards.

C’est un peu ce qui arrive aux Grecs aujourd’hui, demain aux Italiens et après-demain aux Gaulois.

Les Portugais, Espagnols, Irlandais, ils ont pliés et notez comme tout le monde les vante.

Mais c’est sans compter l’épuisement des « indignés », des « Podemos », l’astuce portugaise d’accueillir en exonération fiscale totale décennale des retraités de toute l’Europe du Nord (à pouvoir d’achat fort et sans coût pour le régime de retraite portugais et qui font grimper le prix du foncier en injectant plein de sous dans l’économie locale), le taux bas de l’IS Irlandais qui attire également les entreprises ayant besoin d’un pied en zone euro, etc.…

Les Grecs n’ont que leur soleil, leurs paysages (qui ne valent pas ceux de la « Corsica-Bella-Tchi-tchi », loin de là), leur huile d’olive, la Feta et leurs ports.

Et ils crient famine, ne sont pas correctement soignés, n’ont plus un sou en poche.

 

Personnellement, je me suis d’abord mis « en défaut », contraint et forcé, et ouvert deux autres comptes à la concurrence, jamais à découvert ceux-là pour éviter « la contagion », avant de passer au rouge en banque de « Gauloisie ».

Et je suis venu tous les mois, pendant des années, les narguer à faire des dépôts en espèce (des billets de 10 et de 20).

Et quand ils m’empêchaient de sortir de l’agence sans aller me faire engueuler par le dirlo, je lui expliquais que c’était comme ça ou plus rien.

À prendre ou à laisser !

 

Grande leçon de vie : Si tes dettes t’appartiennent, grâce à elles, tu tiens en fait par les kouilles ton créancier et lui fait avaler toutes les couleuvres que tu veux par tous les orifices.

Et en fait, la bonne idée c’est de n’avoir jamais plus de dette que tu sais pouvoir rembourser.

Là, on retrouve sa liberté d’action et de penser.

Et puis on dort nettement mieux.

 

Et l’erreur historique originelle aura été double : De croire aux théories keynésiennes et d’accepter un taux de 3 % de déficit budgétaire du traité de Maastricht.

 

Mais bon, je ne compte pas non plus être « prophète en mon pays » : D’abord je n’y suis plus et ensuite la seule satisfaction d’avoir eu raison contre tous et en avance sur tous justifie à elle seule l’apéro glacé que je vais prendre ce midi à votre santé (un grand verre de Spritz. Notez que je remplace l’eau gazeuse – ce n’est pas bon – par du prosecco, vin blanc pétillant local et inverse les proportions : 10 cl d’Apérol pour 6 cl de prosecco, le tout servi dans un boc de bière rempli de glaçons, c’est nettement meilleur).

 

À votre santé les jeunes !

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/07/je-fais-partie-de-ceux-qui-nont-pas.html

 


Mercredi 14 juillet 1915

 

C’était il y a un siècle…

 

Les cendres de Rouget-de-L’Isle entrent solennellement aux Invalides.

Le président Raymond Poincaré, 10ème président de la République Gauloise fait à cette occasion un discours qui émeut la foule silencieuse.

 

On se bat férocement dans la campagne de l'Argonne, une région naturelle de « Gauloisie-éternelle » qui s'étend sur les départements de la Marne, des Ardennes et de la Meuse, à l'est du bassin parisien.

Les Allemands bombardent les lignes françaises et britanniques en Belgique, en usant de gaz asphyxiants.

 

Ils tentent une attaque devant le « Labyrinthe », mais les assaillants sont décimés et rejetés.

Dans le même secteur d'Arras, la canonnade est très violente.

Arras même est à nouveau bombardé.

 

En Argonne, l'armée du kronprinz reprend l'offensive depuis la route Binarville-Vienne-le-Château jusqu'à la région de la Haute-Chevauchée, en subissant un nouvel échec.

L’attaque a été menée en force, où presque cinq régiments différents ont été identifiés.

Nos lignes ont été maintenues telles quelles après diverses oscillations.

 

On signale une canonnade entre Meuse et Moselle, dans la forêt d'Apremont et au bois Le Prêtre.

L’armée gagne du terrain entre Fey-en-Haye et la forêt, par des combats à la grenade.

Dans les Vosges, nos soldats arrêtent une offensive allemande sur la Fecht.

 

À l'ouest de Varsovie, les Russes continuent, ayant achevé leur contre-offensive, ils ont occupé les positions qui leur avaient été indiquées sur la rive droite de l'Ourjenodvka.

Sur le Bug supérieur, ils dispersent une attaque, en infligeant de sérieuses pertes à leurs agresseurs.

Même résultat sur la Zlota-Lipa.

Dans la presqu’île de Gallipoli, les alliés occupent deux collines dominant Krythia.

 

Ailleurs, on apprend qu'aux États-Unis des germanophiles ont commis un attentat contre l'ambassadeur d'Angleterre.

Que le chérif Hussein de La Mecque envoie une lettre au haut-commissaire britannique en Égypte, sir Henry Mac-Mahon : Il propose de créer un mouvement d’insurrection dans la péninsule arabique en échange de l’indépendance des pays arabes, de la reconnaissance d’un califat arabe et de l’abolition des privilèges étrangers.

 

Cent ans plus tard, une poignée mène un combat d’une autre époque, plus récente.

Je vous invite à lire leurs dernières interventions sur :

 

ALERTE ETHIQUE (TYPEPAD)

 

À Édouard Balladur :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2015/07/guerre-du-golfe-1991-lettre-dun-ancien-des-opex-%C3%A0-%C3%A9douard-balladur-ancien-premier-ministre-membre-du-conseil-constit.html

 

À Pierre JOXE :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2015/07/guerre-du-golfe-1991-lettre-dun-ancien-des-opex-%C3%A0-pierre-joxe-membre-du-conseil-constitutionnel.html

 

À Michel Rocard :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2015/07/guerre-du-golfe-1991-lettre-dun-ancien-des-opex-%C3%A0-michel-rocard-membre-du-conseil-constitutionnel.html

 

Ou ALERTE-ETHIQUE.FR 

 

À Édouard Balladur :

http://www.alerte-ethique.fr/news/guerre-du-golfe-1991-lettre-dun-ancien-des-opex-a-edouard-balladur-membre-du-conseil-constitutionnel/

 

À Pierre JOXE :

http://www.alerte-ethique.fr/news/guerre-du-golfe-1991-lettre-dun-ancien-des-opex-a-pierre-joxe-membre-du-conseil-constitutionnel/

 

À Michel Rocard :

http://www.alerte-ethique.fr/news/guerre-du-golfe-1991-lettre-dun-ancien-des-opex-a-michel-rocard-membre-du-conseil-constitutionnel/

 

Juste pour vous souvenir de tous ceux d’aujourd’hui et d’hier.

Pour l’honneur de mon pays (celui que j’aime tant…).

 

Bonne journée à toutes et tous !

Moi je bosse pendant que vous glandez à « honorer » nos fières armées dans toutes ces composantes !

 

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/07/cetait-il-y-un-siecle.html

 

Et, sur le même sujet, la guerre du Golfe 1991, on peut aussi rappeler la lettre envoyée, le 16 janvier 2015, au Président de la République, et dont je reprends la partie la plus intéressante, et la plus effroyable :

 

« Monsieur le Président,

 

     Nous sommes en guerre, et il va falloir obtenir un budget de guerre pour faire face à l’urgence des attaques terroristes sur le territoire national mais aussi dans des pays très exposés tels que le Mali, le Nigéria et la Lybie.

       Je vous rappelle que le groupe de terroristes Boko-Haram a assassiné la semaine dernière 2.000 personnes dans la ville de Baga qui est maintenant contrôlée par des islamistes et rasée à 90% !...

       Les groupes terroristes peuvent frapper dans nos villes à tout moment et nous devons prendre les mesures pour empêcher ces fanatiques de mettre leurs menaces à exécution :

     -       interdiction des départs des candidats au djihad (et à leur retour) ;

     -       échange de données avec les autres pays européens sur les passagers aériens dès la réservation du vol ;

       -       contrôle des condamnés pour terrorisme ;

       -       création de quartiers spécialisés dans les prisons ;

       -       construction de nouvelles prisons de haute sécurité pour les plus dangereux.

     

     D’autre part, policiers, gendarmes, militaires, agents du renseignement, nos soldats de la liberté, ne peuvent pas sérieusement combattre les djihadistes à « Charlie Hebdo » ou au Mali avec des chaussures trouées et les poches vides.

    Tout cela coûte cher, et je me permets de vous rappeler le dossier du détournement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991.

   

    Par un courrier à Michel SAPIN du 15 décembre dernier, vous avez pris connaissance du fait que J’ACCUSE François MITTERRAND, ancien président de la République, d’avoir dérobé, avec quelques complices, les fonds virés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis au titre des frais de guerre engagés lors de l’Opération « Tempête du Désert ».

     Le montant détourné serait, en valeur actuelle, de 7 milliards d’euros, et même du double, d’après une source récente de la défense.

  Vous trouverez, avec la présente, un exemplaire du livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET », disponible sur Amazon, et qui détaille ce dossier.

    Ces fonds ont-ils été récupérés ?...

   Si c’est le cas, ils seraient particulièrement bienvenus pour les besoins actuels (…) »

La suite sur :

 http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2015/01/guerre-du-golfe-1991-lettre-au-pr%C3%A9sident-de-la-r%C3%A9publique-vi.html

 

Nos soldats se sont-ils battus avec autant de souffrances, en faisant tant de sacrifices, pour que, 80 ans plus tard, leurs descendants doivent supporter une telle trahison ?...

 

Jean-Charles DUBOC

 


Déclin ou Libéralisme ?... (VII)

 

Le retour des « déclinistes » ? (VII)

 

Il va falloir faire avec… 

 

Nous poursuivions, en 2012, encore un peu avant de prendre nos « quartiers d’été » : Les échéances approchent !

Ce billet fait suite à celui-ci.

 

Après quelques exemples, un chiffre alarmiste entre tous ! 

 

IV – La création de valeur-ajoutée… 

 

Au milieu de la pluie de mauvaises nouvelles économiques qui s'est abattue sur « François III » aux premiers jours de son mandat, ce n'est pas la plus visible mais ce n'est pas la moins inquiétante : Tombé à 28,6 % de la valeur ajoutée en 2011, le « taux de marge » des entreprises non-financières est aujourd'hui à son plus bas niveau depuis un quart de siècle !

(Et il ne s’est pas redressé depuis !)

On en est revenu au niveau de la fin des années 80 sans avoir eu à subir le désastre économique et social du « triomphe du socialisme » de « Mythe-errant » de naguère…

Grâce à … « Bling-bling » !

Même en 2009, année où la récession fut finalement, après avoir été réévaluée par « Lyne-sait », plus sévère qu'on ne l'avait cru, le niveau des marges n'était pas descendu si bas. 

 

Que des réformes aussi dévolues à la compétitivité que l'assouplissement des 35 heures ou la suppression de la taxe professionnelle n'aient pas suffi à inverser durablement la tendance, voilà qui en dit très, très long sur l'effort à mener pour surmonter nos handicaps. Et si d'autres réformes, comme le triplement du crédit impôt recherche, n'y ont pas suffi, c'est qu'elles sont porteuses d'effets structurels que dans le moyen terme.

(Idem pour le CICE suivant…)

En fait, l’économie, l’appareil productif est malade, gravement malade et personne n’en a pris vraiment la mesure jusque-là. 

 

Ce problème de taux de marge n'a rien de marginal lorsqu'il s'éternise. Il devrait être un objectif central de la politique économique. Car peu d'indicateurs en disent autant sur la souffrance des entreprises.

C'est le nerf de la guerre, c’est lui qui détermine la puissance de feu d'une société.

« Cash is king », ont coutume de dire les Anglo-Saxons.

Que la marge ne cesse de se réduire et un cercle vicieux se dessine : Une entreprise dont la rentabilité se dégrade, année après année, investit moins, y compris pour diminuer ses coûts de production par des changements d'équipements ou d'organisation.

Elle s’éloigne de l’impératif « discount » et se cramponne sur sa niche-marketing qui se rétrécit.

Elle devient naturellement rétive et frileuse au risque et réduit ainsi ses chances de faire des profits plus tard. Moins en capacité d'autofinancer ses investissements, elle devient dépendante d'un crédit bancaire qui par malchance se raréfie tant par défiance que par contrainte, pompé par la dette publique ici et là. 

 

La chute de 15 points du taux d'autofinancement en 2011 porte à croire que cette spirale est bel et bien enclenchée : La guerre est dans le prix final !

Quand on taxe plus fortement ce prix, forcément, c’est l’entreprise qui en souffre, puisqu’il ne peut plus s’adapter aux conditions de son marché.

Le client, lui, de toute façon il n’a plus les moyens de suivre l’envolée des taxes, tellement on lui en prend avant qu’il ne puisse en dépenser (consommer).

Une spirale qui mène tout droit vers une contraction des volumes, celle-ci engendrant des tendances à la hausse des taux de marge qui restent impossibles. Résultat, on taille comme on peut dans les coûts, fixes et variables au détriment de l’investissement et du futur !

Car le risque que cela fait peser sur la croissance et l'emploi devrait inciter l’exécutif à y réfléchir à deux fois avant de relever les minimums légaux en commençant par le SMIC, d'établir un nouveau barème de taxe professionnelle, d'aligner le régime social des indépendants sur celui des salariés, ou d'alourdir la cotisation vieillesse, voire demain la CSG.

Et pourtant, c’est déjà prévu-adopté !

Il n'est pas sûr que les modestes aménagements de l'impôt sur les sociétés envisagés pour les grosses PME soit alors, pour bien des entreprises et leurs salariés, autre chose qu'un secours bien marginal : Il faudrait faire nettement plus et supprimer l’IS hors les « sommes distribuées » !

De toute façon, les assiettes, les profits, se réduisant comme neige au soleil, les entreprises sont de moins nombreuses à le payer. 

 

En bref, parce que l’État a grossi inopportunément ces dernières années, s’endettant de près de 600 milliards (oui ! Presque un tiers du PIB national en 5 ans…) constatant que plus personne ne peut le financer, « François III » s’apprête à tuer l’économie pour faire face.

Délire.

Alors que les solutions sont là, sous nos yeux, qu’il suffirait d’en décider, mais non au contraire.

C’est à peine croyable : La troïka impose une cure d’amaigrissement à la Grèce et on en voit les effets désastreux dans les rues, dans les urnes et mêmes dans les comptes et autres prévisionnels, sur le modèle des « déclinistes » et c’est cette médecine-là qu’on voudrait nous imposer !

(D’autant que plus on réduit le PIB comme d’un outil de mesure de l’endettement public, plus, mécaniquement le taux de cet endettement augmente, même à masse inchangée)

Malheureux peuple de « Gauloisie » : Tes élites sont vraiment nulles !

On le disait encore dans le premier post de la série…

Ou le second, je ne sais déjà plus ! 

 

IV.A : D’abord le commerce… on y revient toujours. 

 

C’est le grand oublié de ce début de quinquennat : Le commerce occupe pourtant aujourd'hui une place essentielle dans le paysage économique du pays.

Non seulement un industriel ne vend rien sans un réseau de commerçants dynamique (le commerce consiste seulement à mettre en relation un producteur avec son consommateur final), mais en plus le commerce représente 20 % de la valeur ajoutée du secteur marchand, contre seulement 15 % pour l'industrie.

Et il emploie plus de 3 millions de salariés, faisant ainsi jeu égal avec cette dernière. 

 

Plus encore, le commerce a démontré sa forte capacité de résilience face aux crises économiques, jouant un rôle de « secteur refuge » et de stabilisateur : En l'espace de vingt ans, l'emploi a progressé de 25 % dans le commerce, au moment même où notre industrie subissait une hémorragie de 30 % de ses effectifs, et nous avons tenté de vous montrer aussi pourquoi !

Force est pourtant de constater qu'il n'occupe pas la place qu'il mérite dans les débats et réflexions sur l'emploi et le « redressement productif » qui s’engage. 

 

Or, le commerce reste un formidable gisement d'emplois, jusqu'ici peu sujet à la délocalisation, par nature et essence : Il est forcément proche du client pour mieux le servir.

Pour nombre de jeunes, « d’élite » ou non, il représente la première porte d'entrée dans la vie professionnelle : Un jeune actif sur quatre y travaille.

Le commerce est également l'un des rares secteurs où l'ascenseur social fonctionne encore : Tout vendeur peut espérer devenir directeur de magasin ou monter son propre commerce, voire sa propre enseigne.

Essayez d’en faire autant avec un établi de menuisier ou une administration du public !

Secteur traditionnellement intensif en main-d’œuvre smicarde à dominante « employés », le commerce connaît aujourd'hui une diversification et une montée en gamme de ses qualifications.

Mais c’est dire si le « coût de la main-d’œuvre » n’est décidément pas le critère discriminant de la « compétitivité »…

Passons ! 

 

Ces nouvelles opportunités d'emploi ne doivent pas cacher les menaces qui planent aussi sur notre commerce, si les pouvoirs publics n'y portent pas un regard plus attentif : Désormais, la relation client n'a plus de limite géographique, ce qui pourrait bouleverser la localisation traditionnelle des emplois sur les lieux de vente, avec de fortes secousses déjà annoncées sur les formats traditionnels (hypermarchés, périphéries). 

 

D'autant que notre commerce constitue un formidable réservoir de valeur ajoutée pour le tourisme.

Champions mondiaux de la mode et du luxe, du cosmétique, de la maroquinerie et des accessoires, de l'art de vivre et de la gastronomie, nous ne maintiendrons notre rang que si nous parvenons à adapter notre offre aux attentes nouvelles des touristes, que ce soit en termes de qualité d'accueil, de gamme de produits, de concept commercial, de saisonnalité ou d'horaires.

Là, le commerce a surtout besoin de souplesse et d’efficacité dans un monde du travail régit par les carcan du Code du travail…

(On compte 38 types de contrats de travail, 27 régimes dérogatoires et une dizaine d’organisation du travail avec la mise en place des RTT…)

Avec 77 millions de visiteurs par an, mon pays est le seul pays au monde qui accueille un flux de touristes supérieur à sa population : Qu'attendons-nous pour mieux valoriser les synergies qui existent entre tourisme et commerce ? 

 

Enfin, le commerce constitue un vecteur privilégié de diffusion des nouvelles technologies de l'information, dont on sait le rôle moteur dans la croissance d'un pays.

Loin de l'image d'Épinal d'un secteur immobile et figé dans le passé, notre commerce est en train de se digitaliser et de se réinventer sous nos yeux.

L'essor du commerce en ligne et d'Internet, mais surtout les changements de comportement des consommateurs, toujours plus exigeants et réactifs, devrait nous obliger à repenser de fond en comble nos canaux de communication et de distribution, nos techniques de paiement et notre relation-client, pour aller vers un commerce plus riche en expérience, en services et en proximité…

Le commerce participe ainsi pleinement au processus d'« innovation créatrice » qui est le propre de toute économie en mouvement. 

 

Et si nous voulons renouer avec une croissance durable et riche en emplois, ancrés sur l'ensemble de ses territoires, elle doit miser sur tous ses atouts, sur tous ses leviers. Aujourd'hui, tout se tient : La compétitivité industrielle d'un pays dépend étroitement des liens tissés avec le commerce, que ce soit sur le plan des réseaux de distribution, de la logistique ou du marketing des produits.

Il conviendrait de porter un regard neuf sur nos territoires et notre commerce qui structurent la majorité des emplois privés d'aujourd'hui et de demain. 

 

Mais non, mais non !

Outre les mesures autistes et Malthusiennes qui empêchent l’essor du commerce, comme la loi Royer et les suivantes, le commerce s’en prend plein la tronche avec des taxes ahurissantes sur les surfaces commerciales, par exemple, issu de la fiscalité locale ; nous en avons déjà parlé ici-même.

Même la nouvelle taxe sur les « surfaces couvertes » (qui visent les parkings : « No parking, no business ! » disait Chétochine revenant des USA dans les années 70)

Essayez de monter un centre commercial, juste pour rire : Vous avez un terrain disponible, une étude de marché favorable parce que vos clients habitent autour et que le réseau routier est déjà assez dense (même si on persiste à donner mauvaise conscience, quand on ne le rackette pas, à l’automobiliste).

Avant d’y passer les bulldozers, il va vous falloir le viabiliser, ce qui est normal. Après seulement, vous pourrez construire.

Mais dès que le projet prend forme, les contacts pris avec les enseignes porteuses, les premiers devis arrivés, il vous faut d’abord obtenir l’autorisation des commissions spécialisées et obligatoires.

Là, je ne vous raconte pas les délires des « petits-commerçants » de centre-ville qui voient déjà leurs marges fondre et surtout revoir leurs volumes à la baisse, sans se rendre compte qu’un centre-commercial, c’est attractif par nature pour le chaland et qu’il en reste toujours un peu-beaucoup, en termes d’emplois, de pouvoir d’achat et de retombées économiques pour tout le monde, y compris de recettes supplémentaires dans les caisses de la municipalité locale !

Ah oui d’accord, c’est une évidence : Il se pourrait qu’avec l’arrivée de nouveaux publics, les bâtiments existants prennent un peu de valeur, et qu’il faille bien construire pour héberger les « nouveaux-venus ».

Ce qui veut dire de nouveaux équipements locaux (crèche, école, poste, stade, piscine, salle des fêtes, lignes de bus, voiries adaptées…) qui viendront enrichir le confort de tous ceux qui les serviront et s’en serviront…

Mais ça, je ne l’ai jamais ni vu ni entendu dans les comptes rendus de séance d’enquête publique, jamais ! 

 

Mais pas seulement : La DDE vous imposera naturellement de réaliser des bretelles d’accès qu’elle se chargera de sous-traiter à d’autres sans que vous n’ayez d’autre choix que d’aligner les signatures sur un chéquier.

Peut-être même deux…

Je ne vous dis pas les « pompiers » qui ergoteront qu’il y aura plus de 1.000 mètre-cubes de matière inflammable, obligeant à creuser une vaste piscine pour alimenter les rangées de sprinkler « au cas où que », réglementation du ministère de l’écologie et de l’environnement oblige…

D’ailleurs, pour peu que vous soyez à proximité d’un site classé, même recouvert d’éoliennes, on vous fera des misères.

Les associations de riverains, d’écologistes, de tout type de « grincheux » vous mettront des bâtons dans les roues sans voir que leurs fils resteront peut-être au pays pour avoir un travail sur place…

Les « déclinistes » seront à l’œuvre à chaque minute, ne vous en faites pas ! 

 

J’insiste : Pourquoi le commerce est si important ?

– Parce qu’il y a deux types de distribution (et pas trois) : La « numérique » (à ne pas confondre avec la « digitale ») qui mesure l’importance de la « présence » d’une référence dans un univers donné (pas de présence, pas de vente) et la distribution de « valeur » qui indique le « taux de pénétration » sur un segment de vente de la référence (élevé, il signifie une absence notoire de la concurrence sur un territoire donné).

Et pour avoir de la « valeur », il faut du « numérique » pour amorcer la pompe !

C’est le « B.A – BA » de tout industriel…

– Parce que « celui qui sait », c’est celui qui est au contact avec le client utilisateur final : Un commerçant n’achètera jamais rien qu’il sait ne pas pouvoir revendre (définition même d’un commerçant inscrit dans le « Code de commerce »).

Il n’achète jamais que le « pré-vendu ».

C’est d’ailleurs la recette du succès des « ventes à distance » (et autre ventes « digitales » au côté de la VPC) : Le stockage intermédiaire de la marchandise n’existe que pour regrouper-dégrouper lesdites marchandises. S’il reste un carton en vadrouille le soir, c’est qu’il y a un client pas livré…

Un travail de manutention prépayé, donc des marges faibles mais suffisantes. 

 

Imaginez mon désarroi quand je traverse une ville de province où les commerces et artisanats d’antan sont remplacés par des agences de banque ou des marchands de téléphonie !

Ah c’est sûr, les marges des banques et des agences de téléphonie sont telles qu’ils peuvent racheter « à pas cher » des pas-de-porte en quantité !

Se servant ainsi avec la férocité de la distribution numérique… pour faire de « la valeur ».

En attendant, ça tue tout le monde au passage, anticipant ou suivant la mode des centres commerciaux-champignons installés en périphérie où il faut encore et encore toujours se rendre en … voiture, une fois de plus !

Tout se tient par la barbichette, finalement. 

 

C’est là que « Bling-bling » il a eu tout faux à son époque rocambolesque !

D’un côté des industriels qui affirmaient haut et fort avoir fait les efforts sur leurs prix et marges, de l’autre les commerçants accusés de s’en mettre plein les fouilles et au milieu des consommateurs toujours plus nombreux à être mis au chômage (par l’industrie, forcément : C’est elle qui a perdu le plus d’emplois) à ne plus pouvoir « soutenir » la croissance malgré le « travailler plus ».

Et un État qui se mêle encore une fois de ce qui ne le regarde pas, mettant tout le monde autour de la même table pour vouloir … « réformer » !

Réformer le commerce, voire l’étrangler … lui qui a existé avant les États, à inventer les échanges, les moyens de paiement qu’on utilise encore tous les jours, la monnaie et les effets de commerce comme le chèque : Gros délire !

Pour aboutir à quoi ? À à peine la conservation d’un peu de marge (dont on signalait déjà son effondrement) pour les industriels contraints de rester patriotes en se délocalisant pour exister encore au pays, au détriment du consommateur, le commerce n’ayant fait que répercuter les hausses de taxes, comme celle de soutien au pêcheurs.

Le commerce collecte en bout de chaîne, rien de plus : S’il meurt, il laisse des ardoises et il n’y a plus de collecte et c’est bien aussi une des causes de l’effondrement de la recette fiscale. 

 

Bref, le commerce, ça ne se réglemente pas, sauf à s’assurer qu’il n’y a pas de « distorsion » dans le jeu naturel de la concurrence.

D’ailleurs, à part quelques volontés de transparence dans les prix (qui est devenu même un argument de vente), il n’y a pas eu de « grande réforme » annoncée pourtant tambour battant !

Nos « sachants » ne comprenant rien au commerce, parfois jusqu’à son utilité (je me souviens encore de 1973, le premier gouvernement du « Chi », qui souhaitait faire disparaître tous les intermédiaires entre le producteur et le consommateur…), et hélas préfèrent « l’oublier », quitte à souhaiter sa disparition !

 

C’était le dernier post publié en 2012. Il y manquait une analyse-critique de l’industrie financière.

Nous y viendrons avant de reprendre l’ensemble pour constater, de nos jours (2015) l’ampleur des ruines & échecs concoctés par les « déclinistes ».

 

I3

 

http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/07/le-retour-des-declinistes-vii.html

 

La compagnie « Air Transe » est un bel exemple des conséquences d’une taxation à outrance des salaires en « Gauloisie » dans un marché mondial ultra-concurrentiel.

D’après les derniers bruits de « Radio-cockpit », la compagnie a du mal à payer le leasing des derniers avions commandés.

Le « taux de marge » est "bouffé" par les taxes et impôts divers et variés à tel point qu’il n’y a plus d’autre solution que de faire pression sur les salariés pour qu’ils travaillent plus tout en gagnant moins !...

L’échec est assuré à moyen terme sans une remise en cause des règles du jeu ; en créant, par exemple, une CSMP qui permettra de faire baisser considérablement le niveau des charges sociales, de retrouver un taux de marge satisfaisant qui permettra d’investir et surtout d’être concurrentiel.

J’en ai fait une « Lettre ouverte à Alexandre de Juniac » :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2015/03/lettre-ouverte-%C3%A0-alexandre-de-juniac-pr%C3%A9sident-dair-france.html

Pour l’instant, la compagnie menace de fermer 15 à 20 lignes long-courriers, de licencier 3000 salariés dont 300 pilotes, malgré une numérisation des ventes de billets, des actions commerciales et une image fortes.

Pour les pilotes de ligne, ce ne sera pas dramatique : ils iront travailler dans les pays du Golfe ou en Asie où la croissance est telle que les compagnies embauchent des pilotes expérimentés avec de très bons salaires sur lesquels il y a très peu de charges sociales et parfois pas d’impôt sur le revenu, ce qui entraîne dans les meilleurs cas une forte augmentation du salaire net.

Pendant ce temps-là, les tensions vont augmenter à « Air Transe » en continu car la pression sur les salaires et les conditions de travail (« d’utilisation des navigants » dit-on dans la compagnie…) seront la seule façon de récupérer un peu de « marge » pour seulement diminuer le taux d’effondrement de la compagnie.

Une vraie politique « d’autistes » qui conduira inévitablement à la faillite de la compagnie dans les deux ans si une très profonde remise en cause du système n’a pas lieu.

Et ce sera la faute aux pilotes si la compagnie va mal !...

Dans toute structure pathologique il faut trouver un « bouc émissaire » et dans notre société basée sur la maxime « Egalité Taxes Bisous » les hauts salariés du transport aérien sont tout désignés !...

Une situation perverse jusqu’au bout qui conduira à la faillite d’une grande compagnie aérienne, dotée d’un réseau mondial remarquable, avant que ce soit la faillite du pays, comme pour la Grèce…

Terrible…

 

« L’Ami-Râle »

 


Déclin ou Libéralisme ?... (VI)

 

Le retour des « déclinistes » ? (VI)

 

Il va falloir faire avec… 

 

Un post qui fait suite à celui-ci, une reprise du 12 juillet 2012…

Car l’actualité de ce début de mois de juillet (2012) aidant (eh oui, le temps passe et il y a eu tellement de choses à dire et à faire dans l’urgence, que je n’ai pas eu le temps de consacrer à ces « billets » plus de quelques minutes ces dernières semaines…), on nous « bassine » avec un ministre du « redressement productif »…

J’en rigole encore !!! 

 

Non seulement il s’agit du ministère de l’industrie, ignorant superbement le commerce, petit ou grand comme autant d’inutile, mais une fois de plus, l’industrie, et le commerce, « dégraissent » pendant que l’administration étatique se met au régime pour éviter d’accroître son obésité et que les « jeunes » lorgnent plus ou moins fort vers les « fonctions territoriale & hospitalière » reniflant que c’est là où se trouve vraiment les derniers gisements d’embauches à leur portée…

Au moins pour un temps encore : On se soignera toujours plus et la proximité territoriale n’est pas délocalisable ! 

 

III – Le sabordage industriel 

 

D’abord, il convient de rappeler que notre beau pays de « Gauloisie industrieuse », ce sont les « verts pâturages » avant d’entrer dans l’ère industrielle.

L’ère industrielle, c’était le charbon et l’acier, et les machines à vapeur.

Constatons qu’à coup de subventions onéreuses, nos « verts pâturages » nourrissent toujours quelques-uns de nos « pôvres », mais qu’à part le vin et les fromages, on n’exporte plus rien et que les « restau du cœur » font le plein à toutes les saisons…

Ensuite, les mines de charbons ont fermé, et que l’acier, là encore à grands coups de subventions, a changé de main pour s’appeler « ArcelorMital » et non plus Sacilor ou Usinor … quand il est resté quelques « hauts-fourneaux » encore en activité.

Avec le bel acier, ont persiste à faire des rails et des locomotives, du fer à béton et quelques cuves de réacteurs nucléaires et autres moteurs « mécaniques », mais plus tellement de bateaux remplacés par des avions et des fusées … 

 

Reste, pour ne prendre qu’une seule filière en difficulté, qu’on avait 4 constructeurs majeurs de l’automobile (Renault, Peugeot, Citroën et Simca, Société Industrielle de Mécanique et de Carrosserie Automobile, franco-italienne), il n’en reste plus que deux, Renault qui a bouffé Nissan, PSA qui a bouffé Citroën, quant à Simca, il a été bouffé par Chrysler, puis par Talbot (franco-britannique) et enfin par PSA !

On parle de « réindustrialiser » le pays : Et justement, si le secteur de l’automobile est un gros pourvoyeur de main-d’œuvre, directement et indirectement via l’ensemble des sous-traitants et équipementiers (Michelin, Valéo, etc.), sur un marché domestique, Renault s’essouffle et met au chômage technique quantité de sites « gaulois », mais est sauvé par les usines produisant la marque roumaine « Dacia » qui produisent ailleurs qu’en « Gauloisie du Smic », quitte à « importer » ses productions…

Quant à PSA, il n’a vendu qu’1,62 million de véhicules sur les six premiers mois de l'année 2012. Il explique son recul par le marasme du marché européen et par la suspension de ses exportations vers l'Iran.

Ainsi ses ventes de véhicules montés ont chuté de 10,7 % et celles d'éléments détachés de 31,3 % apprenait-on tout récemment.

Ses ventes en Europe, son principal marché, se sont effondrées de 18 % à 980.000 unités et ses parts de marché se sont érodées à 12,9 % contre 13,9 % un an plus tôt. « Le groupe est toujours pénalisé par un mix marché défavorable : les marchés traditionnellement les plus porteurs pour les marques Peugeot et Citroën (France, Espagne, Italie) sont en crise profonde », a commenté le constructeur.

Hors d'Europe en revanche, les ventes ont progressé excepté en Amérique latine (– 21 % à 122.000 unités) et en Iran où la dégringolade des voitures en kit a atteint 31,3 %.

C'est le cas en Russie (+ 17 % à 41.000 unités), en Chine (+ 7 % à 209.000 unités) et dans le reste du monde (+ 12 % à 124.000 unités).

Le deuxième constructeur européen a ainsi réalisé 39 % de ses ventes hors du Vieux continent, contre 38 % au premier semestre 2011 !

Et d’engager pour un milliard d'euros de réductions de coûts et 1,5 milliard d'euros de cessions d'actifs pour tenter de redresser une situation financière ébranlée depuis l'été 2011 par la chute des ventes, notamment de petites voitures en Europe du Sud.

En réponse à la baisse de ses ventes, PSA Peugeot Citroën pourrait supprimer cette année entre 8.000 et 10.000 emplois en « Gauloisie prolétarienne » nous apprend-on.

(Et encore, il a fallu mettre la main au portefeuille pour recapitaliser au moins la banque PSA, qui prête de l’argent au réseau de location longue-durée et autre « crédit-bail »).

 

Et dans le même temps, les mêmes nous disent tout leur bonheur que d’avoir mis en place, avec Mitsubishi, à Kaluga située à 180 km au sud-ouest de Moscou un atelier d'assemblage utilisant des kits de pièces importés, qu’ils vont transformer en usine de production qui devrait rapidement passer à 125.000 véhicules par an : 85.000 unités pour PSA, 40.000 pour Mitsubishi.

La capacité optimale de production ne sera cependant atteinte qu'après l'installation de trois nouveaux ateliers (soudure, peinture et assemblage). Cette extension, prévue d'ici à la fin de l'année prochaine, fera passer le personnel de 1.700 aujourd'hui à quelque 2.500 employés !

Vous avez bien lu : On licencie ici, on embauche là-bas…

Une question de coût horaire de la main-d’œuvre ? Pas seulement… 

 

L'usine, qui jusqu'à présent assemblait des véhicules initialement fabriqués à Sochaux puis démontés à Vesoul, acheminés en train et remontés en Russie, est particulièrement mangeuse de « SMIC-Gaulois », peut-on supposer (une logistique lourde permettant de ne pas payer les droits de douane de 30 % sur l'importation, car les idiots qui affirment que les droits de douanes n’existent plus sont de sinistres ignorants…) !

Donc ce n’est pas que ça, puisque les ventes progressent sur place !

Mais la réponse industrielle aux droits de douanes fera désormais inclure des éléments de fabrication locale : Pare-chocs, roues, pneus, sièges et autres tableaux de bord venant de fournisseurs locaux seront ainsi intégrés aux véhicules assemblés. D'autres pièces détachées doivent suivre.

Et là, c’est autant de moins pour tous ceux qui restent plantés les deux pieds dans le même sabot.

Et PSA d’ajouter que déjà il a été enregistré une hausse de 35 % de ses ventes en 2011 et de 25 % au premier trimestre 2012 sur place. 

 

Comment en est-on arrivé là ?

À fermer au pays et ouvrir à l’étranger pour sauver les meubles ?

Que les « sachants » et autres « déclinistes » y voient naturellement le fondement de leurs « raisonnements à deux balles », la démonstration de tous leurs théorèmes ! 

 

En fait, ils se les sont tirés dans les deux pieds, les deux balles de leurs « méditations ».

Tout simplement en « écrasant » sous les taxes et les textes une industrie considérée comme une poule aux œufs d’or :

TIPP, Taxe à l’essieu, Timbres des cartes-grises, TVA (à 33 % à une époque), vignette, taxe sur les assurances, taxes sur les « super profits » des pétroliers, et puis après la « vague verte », éco-pastille, malus écologique, et j’en passe.

On fait tout pour décourager l’usage de la voiture chez nous : Places de parking détruites (Vélib’, autolib’ et Cie), couloirs de bus, emprises sur la chaussée des tramways créant des embouteillages nombreux, prix des amendes renforcé, contrôle techniques obligatoires et j’en passe aussi !

Comment voulez-vous que dans ces conditions le « marché domestique » progresse ?

Et avec quel argent puisque la filière licencie en tournant le dos à ce qui a fait la fortune du « fordisme », justement ? 

 

Ce qui n’empêche pas de dépenser des milliards et des milliards dans le réseau routier … qu’ils vont en avoir l’air malin quand plus personne ne l’empruntera…

On va jusqu’à imposer la circulation alternée quand l’ozone qui disparaît aux pôles envahit les délicates alvéoles pulmonaires de « ma nichée » ;

On donne mauvaise conscience aux « pôvres » de polluer à raison de plus de 100 g de CO2au kilomètre parcouru qui irait augmenter l’effet de serre de la planète (même si le CO2 est plus lourd que l’air et finit au fond des océans, loin de la stratosphère)…

Attendez, n’en jetez plus : On reste clos chez soi et on se fait livrer en camions la bouffe depuis le supermarché du coin, y’a pas photo !

Aussi ne venez pas vous plaindre si vos « tas de boue à roulettes » ils restent à l’usine ! 

 

Pire, pour soutenir l’industrie automobile, on a inventé la « balladurette » et ensuite la « jupette » et encore en 2008-2009, la « prime à la casse ».

Et c’est une opportunité qu’on s’apprête à relancer avec délectation.

C’est effectivement un moyen de relancer les ventes, mais à quel prix ?

Outre le coût pour les finances publiques (qui est moins tragique qu’on ne le croit, puisque l’effet d’opportunité collecte de la TVA en compensation), mais qui n’ont pas besoin de cela en ce moment, il y a un coût industriel pour la filière elle-même.

Le rebond des ventes lié à la prime à la casse est systématiquement suivi d’une forte contraction quand le processus prend fin.

C’est encore ce que nous observons depuis le début 2012.

Les constructeurs sont alors obligés de proposer des rabais pour continuer à attirer les clients et écraser les « coups d’accordéon ».

Finalement, le taux de marge sur les véhicules vendus décroît alors même que les ventes en volume restent faibles, même si finalement, on met tellement d’équipements superfétatoires dans nos bagnoles qu’il est presque plus sympa de regarder un film dans sa voiture plutôt que dans son salon… 

 

Constat : La filière perd donc sur les deux tableaux, les prix et les volumes !

Si l’on ajoute à cela le fait que la prime à la casse ne profite pas forcément aux constructeurs nationaux et aux sites de production « Gaulois », on comprend vite que ce n’est pas la bonne solution.

Ainsi et à titre indicatif, en juin 2012, Renault, à la différence de PSA, a vu ses ventes en « Gauloisie routière » progresser de 9 %. Mais ce succès est uniquement le fruit d’une croissance de 40 % des ventes de sa filiale DACIA. Ce qui signifie que les ventes de la marque Renault ont poursuivi leur déclin.

On vous l’avait dit : La guerre économique se fait sur les prix, pas ailleurs !

Il faudrait que l’industrie, comme le commerce l’a déjà fait, devienne « discounteuse » : On en est encore très loin !

Quand il s’agit de bagnole, ils ne savent pas comment faire alors que ça fonctionne partout au monde (puisqu’ils y vont tous).

Et quand il s’agit de cuve de réacteur nucléaire ou d’avions militaires, il y a tellement de commissions et de rétro-commissions à verser que la décision d’achat est vraiment et uniquement de nature … politique ! 

 

Ce que montrent les statistiques du commerce extérieur est que la filière automobile, qui comporte les véhicules mais aussi tous leurs composants, était jusqu’à la fin du siècle dernier excédentaire.

Elle est devenue déficitaire au milieu des années 2000. Or, cet état de fait ne peut s’améliorer simplement en soutenant les achats de voiture sur place.

Au contraire puisque les achats se feront sur la base d’une insuffisante compétitivité du « site Gauloisie ».

En bref, subventionner la filière, c’est payer en « bon endettement public » les productions étrangères : Les « déclinistes » devraient y renoncer, quitte à jeter sur le pavé des dizaines de milliers de chômeurs comme pour mieux leur donner raison !

Mais ils ne le feront pas : Ce serait nier leurs dogmes ! 

 

D’ailleurs, ils font très fort : Une promesse, même électorale, c’est une promesse.

Or, « François III » a promis de taxer les compagnies de pétroles encore plus fort, et même sur leurs stocks ! Et le gouvernement a annoncé l'instauration d'une taxe exceptionnelle de 550 millions d'euros sur le secteur pétrolier, qui, si elle était répercutée sur les consommateurs, augmenterait les prix des carburants à la pompe d'un centime par litre (seulement ?) d'après Bercy.

En fait, Total notre pétroleux national a déjà calculé qu’il n’en paierait pas plus de 150 millions… déductible de son IS, naturellement ! 

 

Et l’UIP de communiquer : « Le gouvernement s'est fait « éblouir » par les profits de Total en décidant d'une surtaxe pétrolière, sans comprendre que tout le système de distribution pétrolière est sinistré », a critiqué la semaine dernière l'Union des importateurs pétroliers (UIP), qui représente 25 % du marché des carburants via Carrefour, Casino, Auchan et Cora.

Le secteur est sinistré à travers les raffineries qui ferment, à travers les dépôts pétroliers qui ferment les uns après les autres, il est sinistré à travers les stations-service qui ferment à raison de 300 à 500 par an !

C’est « une ponction gravissime ».

En effet, ce prélèvement prendra la forme d'une taxe de 4 % sur la valeur des stocks de produits pétroliers détenus en métropole au quatrième trimestre 2011.

Le délégué général de l'UIP s'est étonné que cette taxe porte sur des réserves de carburant que l'État impose lui-même aux distributeurs, en les obligeant à avoir l'équivalent de trois mois de consommation dans leurs dépôts…

En « Gauloisie sinistrée », 60 % du carburant vendu passe par les stations de la grande distribution (Leclerc et Intermarché en indépendants, les autres via l'UIP). Total ne détient lui qu’un peu plus de 20 % du marché.

Cherchez l’erreur !

Notez qu’aucune de ces enseignes ne gagne plus d’un centime du litre : C’est un produit d’appel (au point que le pétrole vendu dans la grande distribution n’est pas le même que chez les pétroliers : Vérifiez, il y a 10 % de moins de kilomètres à parcourir avec un plein !), qui fait que quand « pépère » fait la queue pour faire le plein, « mémère » en profite pour la faire devant les caisses…

C’est dire qu’on décourage « sévère » le « redressement productif » du pays, dans ce pays ! 

 

Car oui, on nous dit que la « compétitivité » est dans le coût de la main-d’œuvre ! Pour sûr même, quoique le dire ne tient pas en comparaison avec l’Allemagne.

Oui nous sommes « mauvais » dans les emplois peu qualifiés, trop coûteux, à cause d’un Smic parmi les plus forts, un temps de travail parmi les plus courts et des charges sociales parmi les plus élevées.

C’est vrai.

Mais pas seulement : On est encore plus « mauvais » en taxes annexes et en indirects ! 

 

Mais que diable, pourquoi des « sachants », des « déclinistes », des « La-roue-tout-roux », au lieu d’inventer la taxe carbone n’inventent-ils pas la « CSPM » en faisant cotiser (et non pas taxer) nos importations de produits manufacturés (oui, je radote) ?

Ça permettrait pourtant de rééquilibrer nos régimes sociaux, de rendre de la marge aux entreprises et même d’en redonner aux « laborieux ».

Mais non, mais non, les « déclinistes » préfèrent taxer encore plus tout et n’importe quoi, augmenter les taux de cotisations sociales, rendant encore plus coûteux le prix du boulot et en en retirant encore plus dans le porte-monnaie des « pôvres ».

 

Il faudra faire avec, parce que pour reprendre un raccourcis « Les socialistes aiment tellement les pauvres qu’ils en fabriquent ! »

À la pelle !

 

Tout cela vaut comme d’une démonstration qui en fait s’étend à tous les secteurs industriels, à l’exception de quelques niches comme la construction navale – hyper-subventionnée – les commandes publiques de l’aéronautique et spatiale, l’agriculture d’une façon générale dont il faut jusqu’à amender la loi Évin pour ne pas « suicider » la filière vinicole, après les fermetures d’abattoirs – la filière porcine notamment – inventer la « taxe-poisson » pour soutenir la pêche, quand ce n’est pas le secteur BTP qui vogue de dispositifs exonératoires en niches fiscales dans le bâtiment, maltraité par les lois « Sicile-du-Flot-vert » ou autre.

Un vrai massacre.

Et ils en sont fiers, parce que c’est pour les « sans-dents » qui ne voient, hélas, toujours rien venir…

 

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/06/le-retour-des-declinistes-vi.html

 

L’accumulation des taxes et impôts provoquent aussi de terribles crises dans les services où une compagnie comme « Air Transe » ploie depuis des années sous le poids des charges sociales. La compagnie se rapproche chaque année, toujours un peu plus, d’une cessation de paiement.

Ce serait si simple de mettre le siège de la compagnie « Air Transe » à Amsterdam… L’économie serait d’environ un milliard d’euros par an !... De quoi être compétitif avec les autres compagnies européennes et mondiales !...

J’en ai fait une lettre au président « de Ju-Gniaq » :

http://www.alerte-ethique.fr/news/lettre-ouverte-a-alexandre-de-juniac-president-dair-france/

Dans ce courrier, j’ai aussi repris l’idée de la CSMP et elle a été transmise à Bercy, semble-t-il…

« L’Ami-Râle »

 


Guerre du Golfe 1991 : lettre d’un ancien des OPEX au Médiateur de la République

 

 

Ci-dessous une lettre envoyée par Vincent FILIMOEHALA, vétéran de « l’Opération Daguet », au Médiateur de la République, au sujet des indemnités de la guerre du Golfe, disparues, et de la prime de guerre promise, et jamais touchée…

 

                                                     Le : 9/07/2015.

 

                                          Monsieur FILIMOEHALA    Vincent

                                          à

                                          LE MEDIATEUR DE LA REPUBLIQUE

                                          Défenseur des DROITS

                                          7, rue Saint-Florentin

                                          75 008 PARIS.

« Par la voie hiérarchie »

Objet : Demande de saisie du médiateur de la République.

 

 

                                       Madame, Monsieur,

 

        Je soussigné  Vincent FILIMOEHALA, ai l’honneur de solliciter de votre  très haute bienveillance la transmission de ce courrier, et du dossier qui l’accompagne, au médiateur de la République.

      Un litige concernant, «  Les indemnités de la guerre du Golfe 1991 », m’oppose en effet au suivant :

 -    La Banque Société GENERALE (Mans .72)

-    Ministère de la Défense.

-    Ministère des Finances (Bercy).

 

     De ce fait, je souhaiterai obtenir une régularisation de ma situation datant depuis 1993, date auquel un dysfonctionnement avait été constaté lors du virement de mes propres indemnités de la guerre du Golfe 1991, dont le virement avait été effectif après avoir pris connaissance devant les autorités militaires  venus a cet effet en 1992, au 137°RI-CMFP de « Fontenay-le-Comte » pour nous faire signer l’état de paiement officiel ce matin là.

      Or, a ma grande surprise ! c’est en me rendant a ma banque Société GENERALE du Mans (Sablons) , que ma conseillère me fait savoir que le virement est bien arrivée, mais qu’il y a un blocage venant de haut ? Qui ne m’autorise pas de pouvoir en bénéficier….A ma stupéfaction, je lui demande des explications ? Alors que j’avais eu l’un de mes camarades militaires un certains (Caporal Bernard LEBRUN) qui me confirme qu’il a bien perçu sa prime soit un montant de plus de (600 milles francs) soit (100 milles euros) env.

 

     Ma conseillère me fait savoir qu’une personne est venue à  l’ouverture de l’agence pour lui signifier l’interdiction… qui elle-même ne savais pas pour quel motif ?

  

      Une désillusion qui va vite me faire ressentir ! En rentrant chez moi, où là je reçois un coup de fil anonyme (X) qui me confirme l’interdiction de mes indemnités et qui me demande s’il j’avais pu toucher que je devais absolument les rendre au risque d’avoir de grave souci de vie ! Ainsi l’on me profère des menaces par téléphone relative à  nos indemnités de la guerre du Golfe 91.  C’est a ce même sujet ! que je reçois à nouveau l’appel de mon camarade de régiment (Caporal LEBRUN Bernard) qui me faits savoir qu’il a lui-même reçus des menaces à son encontre et qu’il n’allait pas céder a ces menaces exigeant que nous avons bien mérité  ces indemnités pour notre engagement dans le Golfe 91,disant que tout service rendu à la Nation mérite reconnaissance. 

 

      Face aux menaces de « mort » proférés à mon encontre ! J’ai gardé mon silence par peur ! Pour ma famille et pour moi-même.

  

    Si, j’ai repris mon combat pour que cette affaire soit mise en lumière, c’est suite aux lanceurs d’alertes tel que (M.DUBOC J-Charles) a ces nombreux actions qu’il a mené depuis de longues années sur la disparition des « Milliards de la division DAGUET » sans le savoir que j’étais victimes comme bon nombre de mes camarades militaires à l’époque du 137°-CMFP à qui l’on nous a dépêché des autorités militaires de Paris pour le traitement de nos propres indemnités de la guerre du Golfe 1991, et que ce rêve nous a été volé..

  

    Un livre est sorti celui sur « Les Milliards disparus de la division DAGUET »  auteur (M.DUBOC Jean-Charles) Ce livre est actuellement mis en vente libre sur le site « Amazon.com » Que je vous joins à mon dossier.

 

    Ps : je ne vous cache pas, l’effet que cela aura envers  les « dix milles militaires & vétérans »  de la division DAGUET, que celui de savoir que l’on leurs a caché la vérité sur leurs propres indemnités pour service rendu à la Nation lors de la première guerre du Golfe 1991, et qui a ce jour beaucoup se demandent encore où sont passés ces fonds publics… ?

     Si, aujourd’hui ! je fais appel à vous, c’est que j’espères malgré toutes mes actions menées à ce jour, depuis des années ne soit pas en vain et que par  la voie du « Médiateur de la République » l’on puisse enfin me rendre ma dignité pour  service rendu à la Nation lors de la guerre du Golfe 1991 et sous le signe du « Devoirs de Mémoires ».

 

   Dans l’attente de vous lire ou de vous entendre dès lors d’un éventuel entretien avec vous, que je me tiens à votre entière disposition et vous remercie  bien pour toute l’attention portée à mon égard.

 

Daignez agréer, Monsieur le délégué Médiateur de la République, l’assurance de mon profond respect.

 

 

 

                                         Monsieur FILIMOEHAL A   Vincent

 

 

 

 

Réponse d’Aline DUPEYRON,  directrice  du département « Recevabilité – orientation – accès aux droits » 

Défenseur des Droits II0001

 

P.S. Le Défenseur des droits est né de la réunion de quatre institutions : le Médiateur de la République, le Défenseur des enfants, la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité (HALDE) et la Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité (CNDS).

 

Réponse du Défenseur des Droits

 

DEFENSEUR DROITS0001

 


Guerre du Golfe 1991 : lettre d’un ancien des OPEX à Michel CHARASSE, membre du Conseil Constitutionnel.

 

Ci-dessous une lettre envoyée par Vincent FILIMOEHALA, vétéran de « l’Opération Daguet », à Michel CHARASSE, ancien ministre, membre du Conseil Constitutionnel, au sujet des indemnités de la guerre du Golfe et de la prime de guerre promise.

 

                                Le : 29/06/2015.

 

                                Monsieur FILIMOEHALA     Vincent

                                à

                                Monsieur le Ministre Michel CHARASSE                                

                                CONSEIL INSTITUTIONNEL

                                2, rue Montpensier

                                75001 PARIS

 

« Par la voie hiérarchie »

 

OBJET : Demande à titre de reconnaissance pour service rendu à la Nation.

Sortie du Livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET ».auteur : (Mr Jean-Charles DUBOC) déjà en vente libre sur (Amazon.fr).

 

                                Monsieur le   Ministre,

 

           Dans le cadre de la sortie du livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET », que j’ai l’honneur de bien vouloir vous solliciter toute votre attention  à l’égard de l’histoire du livre qui révèle l’affaire  celui des « Indemnités de la guerre du Golfe 1991 » qui auraient dû être versés aux militaires.

  

           En effet, c’est au mois de Juillet 1992, que nous avions été convoqués auprès de haute autorités militaires venus de Paris, au bureau « trésorerie » du 137°RI-CMFP de Fontenay-le-Comte, pour ainsi procéder aux virements de nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91.  Nous étions  au sein de la compagnie de la garnison  et de différents régiments d’appartenances à bénéficier des primes de guerre comme prévus dès notre retour de mission.  Le montant était de (600 milles francs) à l’époque soit plus de (100 milles euros) à ce jour lors de notre signature auprès d’autorités militaires venus de l’Etat-major de Paris à cet effet.  Au début de l’année 1993, l’un de mes camarades (Caporal Lebrun Bernard) m’avise que le virement est bien arrivé sur son compte, ainsi que plusieurs de mes compatriotes du régiment.  Or,  c’est avec stupéfaction et désillusion que j’apprends par ma conseillère à l’agence Société Général (Sablon) 72, m’avise que la somme (600 milles francs) correspondant a ma prime versée sur mon compte  avait été bloquée, pour sans motif valable ..?   Ce même jour, je reçois un appel téléphonique (x)  me demandant de rendre la somme perçus, en échange d’une menace  de « mort » à mon encontre et ma famille. Ainsi, ces menaces ont été proférées à l’ensemble de mes militaires d’actives à l’époque des faits.                                                                                                                           

  

            C’est dire ! Au combien il me convient à présent que je sorte du silence ! Pour ainsi vous  révéler après 24 années maintenant que nous sommes ainsi soumis aux silences et cela depuis la mort subite de l’ex-premier Ministre (Bérégovoy) qui semble-t-il ?avait donné un avis favorable  à  sa signature aux versements de nos indemnités de la guerre du Golfe 1991, selon (Bercy) à l’époque des faits à l’origine des opérations de traitements des indemnités.

  

           Dans l’attente de vous lire ou de vous entendre dès lors d’un éventuel entretien avec vous  que je vous joints au  courrier les (copies) de mes propres interventions écrites,  auprès du  président de la République (M. François Hollande) – (M. SARKOZY Nicolas) – et de monsieur le ministre des finances  (M.SAPIN Michel).

           

           Ainsi, c’est en me confiant à vous très personnellement qui à l’époque vous siégez  en tant que  ministre du budget du (2 Avril 1992 au 2 février 1992)  sous l’institut de  (M. François Mitterrand) et de (M. Pierre Bérégovoy). Afin que  mes actions menés jusqu’à ce jour puisse enfin aboutir à la régularisation de mes propres indemnités pour service rendu à la Nation et en vous remerciant bien par avance pour toute l’attention portée à mon égard.

          

Daignez agréer, Monsieur le   Ministre, l’assurance de mon profond respect.

 

 

 

                                           Mr FILIMOEHALA  Vincent

                              (Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise-95).

 

 

 

 

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Guerre du Golfe 1991 : lettre d’un ancien des OPEX à Édouard BALLADUR, ancien Premier Ministre, membre du Conseil Constitutionnel.

 

Ci-dessous une lettre envoyée par Vincent FILIMOEHALA, vétéran de « l’Opération Daguet », à Édouard BALLADUR, ancien Premier ministre, membre du Conseil Constitutionnel, au sujet des indemnités de la guerre du Golfe et de la prime de guerre promise.

 

                                    le : 25/06/2015.

 

                                Monsieur FILIMOEHALA     Vincent

à

                                 Monsieur Edouard BALLADUR

                                 Vice-Premier Ministre

                                CONSEIL INSTITUTIONNEL

                                2, rue Montpensier

                                75001 PARIS

 

« Par la voie hiérarchie ».                              

 

 

OBJET : Demande à titre de reconnaissance pour service rendu à la Nation.

Sortie du Livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET ».auteur : (Mr Jean-Charles DUBOC) déjà en vente libre sur (Amazon.fr).

 

                                             Monsieur le premier Ministre,

 

           Dans le cadre de la sortie du livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET », que j’ai l’honneur de bien vouloir vous solliciter toute votre attention  à l’égard de l’histoire du livre qui révèle l’affaire  celui des « Indemnités de la guerre du Golfe 1991 » qui auraient dû être versés aux militaires. L’auteur  est  (Mr Jean-Charles DUBOC) un commandant pilote de ligne en retraite.

            En effet, c’est au mois de Juillet 1992, que nous avions été convoqués auprès des hautes autorités militaires venus de Paris, au bureau « trésorerie » du 137°RI-CMFP de Fontenay-le-comte, pour ainsi procéder aux virements de nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91.  Nous étions  au sein de la compagnie de la garnison  et de différents régiments d’appartenances à bénéficier des primes de guerre comme prévus dès notre retour de mission.  Le montant était de (600 milles francs) à l’époque soit plus de (100 milles euros) à ce jour lors de notre signature auprès des autorités militaires venus de l’Etat-major de Paris à cet effet.  Au début de l’année 1993, l’un de mes camarades (Caporal Lebrun Bernard) m’avise que le virement est bien arrivé sur son compte, ainsi que plusieurs de mes compatriotes du régiment.  Or,  c’est avec stupéfaction et désillusion que j’apprends par ma conseillère à l’agence Société Général (Sablon) 72, m’avise que la somme (600 milles francs) correspondant a ma prime versée sur mon compte  avait été bloquée, pour sans motif valable ..?   Ce même jour, je reçois un appel téléphonique (x)  me demandant de rendre la somme perçus, en échange d’une menace  de « mort » à mon encontre et ma famille. Ainsi, ces menaces ont été proférées à l’ensemble de mes militaires d’actives à l’époque des faits.

     C’est ignoble ! Ce que j’ai vécu ce jour là ! Jamais dans ma vie de militaire j’avais subis de tel humiliation alors que j’avais mérité mes indemnités comme on nous l’avait promis.

             Voici mon histoire, disons notre histoire, qui je tiens à vous le révéler après 24 années maintenant que nous sommes ainsi soumis aux silences et cela depuis la mort subite de l’ex-premier Ministre (Bérégovoy) qui semble-t-il ?avait donné un avis favorable  à  sa signature aux versements de nos indemnités de la guerre du Golfe 1991, selon (Bercy) à l’époque des faits à l’origine des opérations de traitements des indemnités.

            Dans l’attente de vous lire ou de vous entendre dès lors d’un éventuel entretien avec vous  que je vous joints au  courrier les (copies) de mes propres interventions écrites,  auprès du  président de la République (M. François Hollande) – (M. SARKOZY Nicolas) – et de monsieur le ministre des finances  (M.SAPIN Michel).

            Il me faut donc ! compter sur votre seule et unique dans cette  vision des choses, celui d’un élu politique de grande posture et respectueux des valeurs de la République, qui a plus que tout beaucoup investi à la reconnaissance du monde du combattant en l’occurrence , pour que puisse « un jour »  rendre notre « Honneur » à nous soldat qui avions servis lors de la première guerre du Golfe 1991. 

            Ainsi, c’est en me confiant à vous qui aviez succédé à (M.Bérégovoy) en qualité de premier ministre sous (Mitterrand) en mars 1993 à 1995, pour qu’enfin l’on puisse me rendre mes propres indemnités pour service rendu à la Nation lors de la première guerre du Golfe 1991, en vous remerciant bien par avance pour toute l’attention portée à mon égard.

            Ps : En vous souhaitant ainsi une très bonne réception de mon courrier et documents, que je vous exprime mon second souhait celui de voir une ouverture de « Conseil » ou voir « commission d’enquête parlementaire » le plus approprié a nous rendre l’honneur pour service rendu à la Nation.  Car, jadis il est plus qu’impensable ! Et non révolue que des militaires puissent réclamer en déposant une « plainte au parquet » de Paris, de ce qu’ils leurs étaient dû pour service rendu à la Patrie. 

       Daignez agréer, Monsieur le  premier  Ministre, l’assurance de mon profond respect.

 

                                                Mr FILIMOEHALA  Vincent

                                            (Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise-95).


Grexit ?... (II)

 

Je ne comprends pas tout,

 

Et espère que vous allez pouvoir m’éclairer.

 

On recause une fois de plus de la Grèce.

Les marchés dévissent lentement, et sans tenir compte du plongeon de la bourse de Shanghai, tout comme les prix des matières premières, hors le cacao à Londres.

De l’argent est détruit en très grande quantité tous les jours que le feuilleton-Grec se poursuit.

En fait, les circuits sont « asséchés » par prudence, les investisseurs préférant garder du cash (cash is king !), prendre leurs bénéfices, dans l’attente d’une sortie de crise.

 

Les USA s’inquiètent de la fragilité politique grandissante de la zone euro, dont les acteurs campent sur des dogmes-imbéciles, les yeux rivés sur leurs feuilles Excel comme en a dit « Sœur Âne », la mairesse des parigots en marge d’une réunion de mode, et « Poux-tine », qui avait très mal reçu « Tsi-tsi-Passe » il y a quelques semaines, joue l’absent.

« Kiki-la-Garde-Meurt-mais-ne-se-rend-pas » de la banque mondiale des états-failliteux n’ose même plus se montrer, rincée par le décalage horaire et la claque d’avoir perdu son pognon.

 

Pendant ce temps-là, les grecs jubilent, même si leurs banques restent fermées, sous perfusion millimétrée.

Il faut dire aussi que leur premier ministre, il a fait un coup politique fabuleux : de 36 % des suffrages aux dernières élections nationales, il a fait 61 % dimanche dernier !

Mais ça n’arrange pas pour autant les affaires : Son nouveau ministre de la finance s’est pointé les mains dans les poches alors que tout le monde l’attendait avec un dossier épais de propositions « crédibles » !

Géant.

 

Et de toute façon, la zone euro est divisée sur la suite à donner lors du prochain raout.

Les uns ne veulent plus qu’on tue leur pays sous l’austérité qui n’amène que la ruine des peuples, désespoir et destruction de l’économie d’un pays, les autres parlant de « Grexit » comme d’une urgence.

Ils sont fous : D’abord, le Grexit n’est pas juridiquement possible en l’état.

Il faudrait modifier dans l’urgence les traités à faire ratifier par les Parlements des pays de la zone euro.

Soyons sérieux, SVP.

 

Ensuite, si on se met à éliminer les « maillons-faibles » les uns après les autres, il faut savoir que le niveau de dette publique grecque d’il y a huit ans est celui atteint par la « Gauloisie-richissime » actuellement.

Trois ans pour les italiens…

Il ne finira par ne rester, dans 10 ans, plus que les Allemands et peut-être la Belgique (là où siège la Commission, et uniquement pour cette raison) dans la zone euro, si ce procédé devient la règle !

 

Pendant ce temps-là, personnellement je procède à la vente de la dernière entreprise, ses machines, ses personnels, ses savoir-faire, où j’ai gardé un mandat de « redresseur d’entreprise ».

Je vous raconte, parce que c’est rigolo comme tout.

 

J’arrive il y a quelques années en situation de pré-cessation des paiements. Je remets les gusses au travail et me fait payer au cul du camion tout en obtenant des crédits-fournisseurs et une aide des banquiers.

Ça remet de l’argent dans les caisses et dessert l’étau autour du tiroir-caisse.

Puis je vends une première fois la boîte aux salariés, ce qui permet à la famille de se retirer dans de bonnes conditions. Eux pensent que non, mais ça valait zéro quand je suis arrivé, alors j’estime qu’ils s’en sortent bien au lieu d’avoir à remettre au pot.

Et je reste aux commandes pour organiser la suite.

Notamment pour améliorer les marges et résultat opérationnel, j’anime les ventes, crée de nouvelles références et étend un peu le marché à des clientèles nouvelles piquées à la concurrence.

 

La suite ne sait pas fait attendre : Les salariés ne se sentent plus dès que ça va mieux et commencent à grignoter la bête.

Que j’en suis réduit à ouvrir le capital social aux fournisseurs qui ont transformé leurs créances en actions de la boutique et ont commencé à l’étrangler eux aussi après avoir allégé le passif.

Autrement dit, une deuxième vente de la même chose.

Ce qui dilue aussi le poids des salariés qui devenaient insupportables, surtout le cégétiste qui n’avait pas souscrit, le seul d’ailleurs.

Tellement qu’à chaque fois qu’il m’emmerdait je lui disais : « Tiens voilà les clés, moi je me casse ! »

Et il n’en voulait toujours pas.

 

Alors, au fil des dégradations de l’activité, je le voyais bien dans mes tableaux de suivi de trésorerie, pour éviter une nouvelle fois le dépôt de bilan irrémédiable, j’ai fait appel aux clients, qui eux se voient déjà patrons de leur fournisseur indispensable.

Une troisième vente de toujours la même chose…

Fort, le mek !

 

Je me marre, parce que là, je me tire pour de bon – j’avais prévenu : Je suis en exil ! – et je vois déjà les « grandes gueules » faire la loi chez les salariés, se heurter aux fournisseurs qui sont restés et faire face aux diktats des banquiers.

Mais peu importe : À situation impossible, remèdes improbables !

La boutique, dans deux ans, elle est morte sur son site s’ils ne parviennent pas à faire une « synthèse » viable !

Ils n’auront plus qu’à céder les machines à la casse et tout le monde de tirer un trait sur le pognon investi à en sécher leurs larmes de schizophrène avec ce qu’ils veulent.

Parce que de tout temps, on ne peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière, c’est bien connu.

 

Et alors, pourquoi les grecs ne feraient-ils pas pareil ?

Expliquez-moi !

Après tout, ce ne sont que des jeux d’écriture tant que le pognon tourne : On l'a vu en 2008 et 2009.

Le drame, c’est quand il s’arrête de tourner, de faire des petits.

Pour le reste, même après un désastre, la vie reprend le dessus : C’est d’ailleurs la grande leçon de « Zorba le Grec », justement.

Un coup de bouzouki, un petit sirtaki et ça repart après deux ou trois chopines gardées au frais de derrière les fagots pour les jours fastes ! 

 

Miracle !

Challenges révèle que c'est justement le scénario « créatif » sur lequel plancheraient les équipes de « McRond », notre ministre de la finance.

Moins kon qu'il en a l'air, finalement...

L'idée – proposée à l'origine par un prof d’éco à l’université de Toulouse, « proche conseiller de Syriza », un avocat spécialiste en restructuration d’entreprises, et un chercheur du CNRS – serait la suivante :

 

Au lieu d'annuler une partie de la dette grecque qui reste insoutenable, on la transforme en totalité en « certificats d'investissement ».

Les créanciers de la Grèce devenant alors des (ses) investisseurs.

N'ayant plus de créanciers, ni de dettes mais des « actionnaires », Athènes peut consacrer l'argent qu'elle mobilise pour rembourser ses prêts à des investissements productifs de nature à relancer son économie.

15 à 20 milliards d’euro pourraient être ainsi libérés pour être injectés dans l'économie grecque, la vraie.

C’est beaucoup ?

Oui : C'est environ 10 % du PIB grec d’un coup, c'est donc énorme et c'est effectivement, potentiellement, de quoi créer l’électrochoc dont a besoin le pays pour sortir de la spirale déflationniste dans laquelle il se noie.

L’idée me plait assez bien que mon pays puisse devenir « actionnaire » de la Grèce.

Au moins, j’ai une chance d’aller y poser l’ancre – une belle CQR – de mon voilier avec les dividendes à en attendre.  

 

Et ça peut marcher, pas comme chez mes rigolos, à condition de mettre en œuvre les mesures indispensables pour faire remonter le pognon dans les caisses du pays et réduire les coûts de fonctionnement de l’activité publique.

Autrement dit quelques efforts à fournir encore pour sortir durablement du tunnel où ils sont collectivement, je veux dire non seulement les grecs mais aussi la zone euro, encalminés.

Pour vivre, il faut du mouvement, il faut que l’argent recommence à tourner, au lieu d’assécher les sources.

 

Autrement dit mettre en œuvre des réformes structurelles ambitieuses car il implique que le budget de l'État, dont le surplus est consacré aux investissements, soit « très » excédentaire environ 2 % (contre 0,4 % en 2014), plusieurs années durant.

Mais bon, 2 % après la chute de 25 % en quelques années, c’est plus facile que sur une base 100 (*).

Avec un peu d’inflation, c’est même déjà acquis.

Ce que tout le monde devrait comprendre facilement, d’autant que pour les problèmes immédiats de trésorerie, l’Eurozone s’est déjà dotée de tous les outils indispensables : FESF et MES d’un côté, QE de 60 milliards/mois de l’autre côté.

 

Conséquence : Le Grexit, je n’y crois vraiment toujours pas.

Ou alors il faut désespérer définitivement du bon sens chez nos « sachants » et autres « élus ».

À suivre.

 

(*) Deux petites précisions :

 

1 – Faire + 2 sur une base 100, c’est plus difficile que de faire + 2 sur une base 75.

Ça ne fait que + 1,5, soit à peine plus que l’inflation générale à venir.

 

2 – Chose que j’ai découvert par hasard et in vivo dans une vie antérieure.

La boutique que je dirigeais alors venait de perdre 60 % de son chiffre d’affaires d’un trait à cause du mauvais caractère de mon prédécesseur à sa tête.

J’arrive en plein plan social que j’adoucis à seulement 4 licenciements secs alors que les effectifs se dégonflaient de plusieurs centaines de salariés, par perte de confiance.

J’étais jeune et j’y croyais.

Une fois la voilure ramenée partiellement pour la route à suivre, je mets la pression sur la force de vente rémunérée à la commission : « Je veux du + 10 % ! C’est une question de vie ou de mort » pour la boutique.

Ils s’attendaient à ce que je remette en cause les pourcentages de commission : Je m’en suis bien gardé !

 

Réaction immédiate du jars de l’équipe (assez nombreuse) : « Patron, tu n’y connais rien ! Je fais 1 million par mois avec des semaines de 70 heures, comment veux-tu que je fasse 100.000 de plus ? »

Réponse : « Ce n’est pas toi qui va les faire directement. Tu vas en faire même un peu moins, parce que tu vas consacrer un peu de temps à celui-là qui fait à peine 250.000 sur un secteur où il lui sera facile de faire 25.000 de plus.

Aide-le à doubler son chiffre ! Montre-lui comment faire et organiser ses tournées ! »

Résultat, en fin d’année la force de vente avait fait + 15 %.

 Et puis je suis parti quand j’ai pris un accord commercial, hors force de vente, qui assurait l’année suivant le doublement des volumes (mais à marge moindre, je le reconnais) : La boutique pouvait continuer sans moi.

 

 I3 

 

Source : 

http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/07/je-ne-comprends-pas-tout.html

 

Transformer des dettes en actions !...

Il faut oser y penser !...

C’est hardi…

 

L’une des premières sociétés anonymes modernes a été la Compagnie Néerlandaise des Indes Orientales (VOC) créée par les Provinces-Unies en 1602 et dissoute en 1799.

 Elle est le premier modèle de la société anonyme émettant des actions et obligations ainsi que le modèle de la multinationale implantée dans des pays à l’autre bout du monde. Elle est la plus influente des compagnies européennes fondées au xviie siècle pour exploiter les richesses d’Asie.

 J’ai découvert ça en Norvège, à Runde, une île près d’Alesund, où un vaisseau de cette compagnie s’est fracassé sur les récifs en 1725. Les 500 kg de pièces en or, argent, et autres métaux ont été retrouvées au fond de la mer par des plongeurs dans les années 70.

Le navire était parti d’Amsterdam et avait entrepris de faire le tour de l’Ecosse afin d’éviter la Manche infestée de pirates et de corsaires (peut-être quelques-uns de mes ancêtres…).

 Les actionnaires de la VOC connaissaient les terribles risques de telles expéditions mais le bénéfice au retour était considérable et couvrait les pertes inévitables.

 

Pour la Grèce, j’avoue que je suis un peu stupéfait d’une idée de transformer les dettes en actions !...

Un pays n’est pas une SA, quoique les obligations d’Etat, ou emprunt d’Etat, sont déjà une forme d’actionnariat et j’ai du mal à percevoir en quoi des actions vont coûter moins cher au final que le remboursement d’une dette.

Parce que là, c’est pour une durée indéfinie à moins de racheter ses propres obligations, donc payer ses dettes.

 Je ne suis pas économiste, et encore moins financier, mais la combine m’a l’air fumeuse…

Et puis, on revient aux mêmes problèmes : un Etat trop important et incapable de percevoir les taxes et impôts ; un clergé tout-puissant qui possède 30% des richesses du pays en étant exonéré d’impôts, etc… ; une corruption endémique et un travail au noir en développement ; donc de fortes réformes à faire… On y revient encore…

 Effectivement, et temporairement, cela allègerait très fortement les comptes de la Grèce mais quels sont les dividendes à attendre ?...

Et qui achèterait de telles actions  s’il n’y a pas de dividendes ?...

 

JCD

 


Guerre du Golfe 1991 : lettre d’un ancien des OPEX à Pierre JOXE, membre du Conseil Constitutionnel.

 

Ci-dessous une lettre envoyée par Vincent FILIMOEHALA, vétéran de « l’Opération Daguet », à Pierre JOXE, ancien ministre de la Défense, membre du Conseil Constitutionnel, au sujet des indemnités de la guerre du Golfe et de la prime de guerre promise.

 

                                le : 29/06/2015.

  

                                Monsieur FILIMOEHALA     Vincent

                                à 

                                Monsieur le Ministre Pierre JOXE

                                CONSEIL INSTITUTIONNEL

                                2, rue Montpensier

                                75001  PARIS

« Par la voie hiérarchie »

 

OBJET : Demande à titre de reconnaissance pour service rendu à la Nation.

Sortie du Livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET ».auteur : (Mr Jean-Charles DUBOC) déjà en vente libre sur (Amazon.fr).

 

                                             Monsieur le   Ministre,

 

           Dans le cadre de la sortie du livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET », que j’ai l’honneur de bien vouloir vous solliciter toute votre attention  à l’égard de l’histoire du livre qui révèle l’affaire  celui des « Indemnités de la guerre du Golfe 1991 » qui auraient dû être versés aux militaires.

             En effet, c’est au mois de Juillet 1992, que nous avions été convoqués auprès de haute autorités militaires venus de Paris, au bureau « trésorerie » du 137°RI-CMFP de Fontenay-le-Comte, pour ainsi procéder aux virements de nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91.  Nous étions  au sein de la compagnie de la garnison  et de différents régiments d’appartenances à bénéficier des primes de guerre comme prévus dès notre retour de mission.  Le montant était de (600 milles francs) à l’époque soit plus de (100 milles euros) à ce jour lors de notre signature auprès d’autorités militaires venus de l’Etat-major de Paris à cet effet.  Au début de l’année 1993, l’un de mes camarades (Caporal Lebrun Bernard) m’avise que le virement est bien arrivé sur son compte, ainsi que plusieurs de mes compatriotes du régiment.  Or,  c’est avec stupéfaction et désillusion que j’apprends par ma conseillère à l’agence Société Général (Sablon) 72, m’avise que la somme (600 milles francs) correspondant a ma prime versée sur mon compte  avait été bloquée, pour sans motif valable ..?   Ce même jour, je reçois un appel téléphonique (x)  me demandant de rendre la somme perçus, en échange d’une menace  de « mort » à mon encontre et ma famille. Ainsi, ces menaces ont été proférées à l’ensemble de mes militaires d’actives à l’époque des faits.

                                                                                                                                                  C’est dire ! Au combien il me convient à présent que je sorte du silence avec la sortie du livre. Pour ainsi vous  révéler après 24 années maintenant que nous sommes ainsi soumis aux silences et cela depuis la mort subite de l’ex-premier Ministre (Bérégovoy) qui semble-t-il ?avait donné un avis favorable  à  sa signature aux versements de nos indemnités de la guerre du Golfe 1991, selon (Bercy) à l’époque des faits à l’origine des opérations de traitements des indemnités.

            Dans l’attente de vous lire ou de vous entendre dès lors d’un éventuel entretien avec vous  que je vous joints au  courrier les (copies) de mes propres interventions écrites,  auprès du  président de la République (M. François Hollande) – (M. SARKOZY Nicolas) – et de monsieur le ministre des finances  (M.SAPIN Michel).

           Ps : n’ayant pas eu de réponse de la part du ministre de la Défense (M. Jean-Yves Le Drian), je ne peux dans l’immédiat vous faire savoir quel sont les résultats des recherches sur les archives de la Défense.        

            Ainsi, c’est en me confiant à vous très personnellement qui à l’époque ou vous siégez  en tant que  ministre de la Défense du : (29/01/1991 au  09/03/1993)  sous l’institut de  (M. François Mitterrand). Afin que  mes actions menés jusqu’à ce jour puisse enfin aboutir à la régularisation de mes propres indemnités pour service rendu à la Nation et en vous remerciant bien par avance pour toute l’attention portée à mon égard.

 

           Daignez agréer, Monsieur le   Ministre, l’assurance de mon profond respect.

  

                                                   Mr FILIMOEHALA  Vincent

                                              (Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise-95).

 

 


Guerre du Golfe 1991 : lettre d’un ancien des OPEX à Michel ROCARD membre du Conseil Constitutionnel

 

Ci-dessous une lettre envoyée par Vincent FILIMOEHALA, vétéran de « l’Opération Daguet », à Michel ROCARD, ancien Premier ministre, membre du Conseil Constitutionnel, au sujet des indemnités de la guerre du Golfe et de la prime de guerre promise.

 

 le : 26/06/2015.

 

                                Monsieur FILIMOEHALA     Vincent

à

 

                                Monsieur Michel ROCARD

                                 Vice-premier Ministre

                                CONSEIL INSTITUTIONNEL

                                2, rue Montpensier

                                75001   PARIS

« Par la voie hiérarchie »

OBJET : Demande à titre de reconnaissance pour service rendu à la Nation.

Sortie du Livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET ».auteur : (Mr Jean-Charles DUBOC) déjà en vente libre sur (Amazon.fr).

 

 

                                             Monsieur le   Ministre,

 

           Dans le cadre de la sortie du livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET », que j’ai l’honneur de bien vouloir vous solliciter toute votre attention  à l’égard de l’histoire du livre qui révèle l’affaire  celui des « Indemnités de la guerre du Golfe 1991 » qui auraient dû être versés aux militaires.

            En effet, c’est au mois de Juillet 1992, que nous avions été convoqués auprès de haute autorités militaires venus de Paris, au bureau « trésorerie » du 137°RI-CMFP de Fontenay-le-Comte, pour ainsi procéder aux virements de nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91.  Nous étions  au sein de la compagnie de la garnison  et de différents régiments d’appartenances à bénéficier des primes de guerre comme prévus dès notre retour de mission.  Le montant était de (600 milles francs) à l’époque soit plus de (100 milles euros) à ce jour lors de notre signature auprès d’autorités militaires venus de l’Etat-major de Paris à cet effet.  Au début de l’année 1993, l’un de mes camarades (Caporal Lebrun Bernard) m’avise que le virement est bien arrivé sur son compte, ainsi que plusieurs de mes compatriotes du régiment.  Or,  c’est avec stupéfaction et désillusion que j’apprends par ma conseillère à l’agence Société Général (Sablon) 72, m’avise que la somme (600 milles francs) correspondant a ma prime versée sur mon compte  avait été bloquée, pour sans motif valable ..?   Ce même jour, je reçois un appel téléphonique (x)  me demandant de rendre la somme perçus, en échange d’une menace  de « mort » à mon encontre et ma famille. Ainsi, ces menaces ont été proférées à l’ensemble de mes militaires d’actives à l’époque des faits.

                                                                                                                                              Voici mon histoire, disons notre histoire, qui je tiens à vous le révéler après 24 années maintenant que nous sommes ainsi soumis aux silences et cela depuis la mort subite de l’ex-premier Ministre (Bérégovoy) qui semble-t-il ?avait donné un avis favorable  à  sa signature aux versements de nos indemnités de la guerre du Golfe 1991, selon (Bercy) à l’époque des faits à l’origine des opérations de traitements des indemnités.

            Dans l’attente de vous lire ou de vous entendre dès lors d’un éventuel entretien avec vous  que je vous joints au  courrier les (copies) de mes propres interventions écrites,  auprès du  président de la République (M. François Hollande) – (M. SARKOZY Nicolas) – et de monsieur le ministre des finances  (M.SAPIN Michel).

            Il me faut donc ! compter sur votre seule et unique dans cette  vision des choses, celui d’un élu politique de grande posture et respectueux des valeurs de la République, qui a plus que tout beaucoup investi à la reconnaissance du monde du combattant en l’occurrence , pour que puisse « un jour »  rendre notre « Honneur » à nous soldat qui avions servis lors de la première guerre du Golfe 1991. 

            Ainsi, c’est en me confiant à vous qui en qualité de premier ministre sous la présidence de  (M. François Mitterrand) en  1993, pour que toutes mes actions menés à ce jour puisse enfin aboutir à la régularisation de mes propres indemnités qui me sont dû pour service rendu à la Nation et vous remercie bien par avance pour toute l’attention retenue à mon égard.

 

                 Daignez agréer, Monsieur le   Ministre, l’assurance de mon profond respect.

 

 

                                                 Mr FILIMOEHALA  Vincent

                                    (Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise-95).

 


Grexit ?...

 

Oxi !

 

Fin du dogmatisme teuton ?

 

Pas sûr…

« Ils » se réunissent aujourd’hui pour en décider et se sont vus hier soir pour se mettre d’accord sur le ton à donner.

En revanche, des milliers de Grecs ont laissé exploser leur joie à l’annonce des résultats du référendum sur les réformes et les mesures budgétaires imposées par l’Eurogroupe et le FMI, dimanche soir.

Le « non » l’a très largement emporté, avec plus de 61,31 % des suffrages, tandis que le « oui » a rassemblé 38,68 % des voix alors qu’on nous annonçait que les deux camps étaient au coude-à-coude dans tous les sondages…

Des fantasmes de « journaleux » et autres trouillards, oui, qui ne voulaient pas voir les « vrais effets » d’un dogme de « décliniste » absolu !

 

Dès 19 h 30, les premières estimations ont été égrenées à la télévision grecque. La place Syntagma s’est alors remplie, pour devenir noire de monde vers 22 heures. Toutes générations confondues, les Athéniens ont manifesté leur bonheur et leur émotion, chantant et dansant dans une grande ferveur (tout-à-fait grecque).

« Oxi ! » (« non ») scandait évidemment la foule, mais aussi « Hellas ! » (« Grèce »), agitant fièrement des drapeaux hellènes !

Moi, j’étais de « post-mariage » (du samedi), chez des « bourges-soces » qui auraient voté « Né » sans sourciller, malgré la complainte du peuple…

Et ça se dit socialiste alors qu’ils ne sont même pas démocrates…

Enfin passons !

Bon, on finissait aussi les bouteilles à cette heure-là et plus personne n’était vraiment frais.

Alors que je devais reprendre la route pour « être à poste » hier matin juste après l’aurore : L’éthylotest est redevenu négatif et le moteur a bien voulu démarrer à 4 heures du matin !

Galère.

Mais j’ai bien aimé les séquences télé, entre-temps.

 

« Je suis très fière d’Alexis Tsipras, très fière de mon pays et d’être grecque », affirmait une gamine de 18 balais à peine, la voix tremblante. « Je n’aurais jamais cru que nous fêterions une telle victoire un jour sur cette place », confiait une plus âgée, chômeuse depuis plus d’un an.

« On a dit non à l’humiliation car on a trop souffert, depuis trop longtemps », renchérissait un grand-père.

Tout était dit.

 

Ils ont également hué Antonis Samaras qui s’est exprimé à la télévision.

Les sifflets se sont transformés en cris de joie lorsque le leader de l’opposition a annoncé qu’il quittait son poste de président du parti Nouvelle démocratie.

Les médias grecs et internationaux en ont également pris pour leur grade, accusés, en chanson, d’avoir nourri une « propagande par la peur ».

La terreur, dirai-je, déjà qu’ils étaient privés de banques et de billets depuis une bonne semaine…

 

« Alex Tsi-tsi-Passe » est lui aussi fait vedette à la télé-locale : « Je suis conscient que vous me demandez de continuer avec l’Europe et non pas de rompre avec elle », a déclaré le « gôchiste ».

Le grand écart, en somme.

 

Parce que la Grèce aura besoin d'une nouvelle aide de 36 milliards d'euros des Européens dans les trois prochaines années même avec le plan des créanciers, selon le FMI.

Notez que la BCE en dispose et dépense 60 tous les mois dans son QE à elle…

Et pourtant, les Européens ont passé la semaine à le prévenir qu’une victoire du « non » l’exposerait à de graves conséquences.

Vendredi, le président de la Commission européenne, « J’y-Sais Junk-l’Air » soi-même, a notamment averti qu’en cas de « non » au référendum, « la position grecque [serait]considérablement affaiblie ».

Pas sûr.

De son côté, le gouvernement grec expliquait depuis l’annonce du scrutin que le refus du plan par les électeurs était de nature à lui donner du poids dans les négociations.

Pas certain non plus…

En revanche, que son ministre des finances démissionne, ça c’est évident, ça va faciliter l’émergence d’un prochain accord.

Parce que bon, on n’accuse pas de terrorisme financier son « partenaire », même si ce n’est pas faux.

 

« Tsi-tsi-Passe » a aussi indiqué que selon lui, le « non » permettait au gouvernement d’être « mieux armé » pour négocier et équivalait à donner son soutien à « une solution réaliste » qui vise à moins de rigueur et à la restructuration de la dette.

Ce qu’il demandait depuis quelques jours en échange d’un gel des échéances et de la négociation d’un calendrier d’apurement réaliste.

« Certes, le “non” valide la stratégie de négociation de Tsipras en Grèce et augmente ses chances d’obtenir un accord sur les bases d’un compromis », analyse un économiste à l’OFCE. « Et même si les Européens ont menacé de rompre les négociations avec Tsipras, le réalisme l’emportera. »

Mais, ajoute-t-il, « le risque de voir la BCE couper le robinet grec en cas de défaut de paiement le 20 juillet et en l’absence de perspective d’accord est réel ».

Avec toutes les conséquences que cela pourrait avoir…

Encore des menaces, n’est-il pas ?

En fait, les grecs gagnent du temps, ce qui leur manque le plus.

Ils en auraient gagné encore plus en votant « Oui » et de se retrouver de nouveau devant les urnes pour former un nouveau gouvernement après la démission annoncée de l’équipe en place, dans cette hypothèse.

Un retour au « calendes-grecques » en somme, une spécialité locale et historique !

 

Officiellement, les restrictions sur les retraits d’argent aux DAB locaux de la population grecque doivent cesser aujourd’hui avec la réouverture des banques. Mais « la victoire du "non" rend cette perspective inenvisageable », selon un « stratégiste » de chez un courtier pourtant réputé.

Alors même que « les marchés » n’ont que très peu réagi au résultat du référendum, nettement plus secoué par les déboires asiatiques. Mais là aussi, tout n’est pas encore dit, même s’il y avait eu beaucoup d’anticipations.

Car il est peu probable que la BCE desserre son étreinte et approvisionne à nouveau les banques grecques en liquidités, puisque désormais, la balle est dans le camp des « politiques ».

Et pour éviter de nouveaux retraits massifs, la Grèce devrait donc prolonger son contrôle des capitaux.

Elle pourrait même l’« élargir » et le « renforcer », insiste un ancien directeur à la Commission européenne et actuellement membre du conseil d’orientation de chez l’institut Thomas-More.

Pour l’instant, les retraits sont limités à 60 euros par jour et par carte.

Quand vous avez une carte…

Notez, je n’ai jamais plus de 40 euros dans le porte-monnaie.

Que j’en blague à chaque début de mois : « Plus que 5 euros ! La fin de mois commence ! », même si ça ne fait pas sérieux pour le directeur local d’un « gestionnaire de fortune monégasque » !

 

Quelles absurdités les dogmes technocratiques, finalement !

L’Europe prétend expliquer au peuple grec ce qu’il faut faire pour se soumettre totalement à la rapacité sans fin de la finance internationale, prête à envoyer un pays à la mort, pour quelques années de revenus.

Et le peuple répond « NON » à cette « loi financière » elle-même absurde puisqu’elle privilégie un revenu financier à court terme et sans suite au détriment du soutien à une économie sur le long terme basée sur des activités réellement créatrices de valeur !

« On demande à la Grèce de se couper un bras pour manger quelques jours » !

L’approbation de la solution des créanciers européens ne résoudrait rien. Bien pire, elle aurait pour simple effet d’obtenir un an de silence sur le problème grec, et de trouver la Grèce dans un état encore pire dans un an, avec les restes de son économie précipités dans un chaos sans retour.

Contrainte de s’arracher le deuxième bras !

Ils ont déjà donné.

Une absurdité technocratique européenne qui atteindrait une zone d’extrême de dangerosité bien connue dans les dictatures sud-américaines, l’effondrement de l’ancienne URSS avec ses technocrates du Gosplan, les soubresauts actuels du Mexique, ou ceux à venir de la Chine.

 

Alors, la victoire de la démocratie et du courage d’un peuple contre les technocrates ?

Alors ? Malgré les menaces, malgré des banques fermées, malgré les promesses d’apocalypse pour l’ensemble du peuple grec, ces derniers massivement ont voté « NON » avec grande sagesse.

Fermez le ban !

 

Le grand déni européen a été de croire ou de vouloir croire que l’on pouvait cacher indéfiniment la poussière sous le tapis. L’heure des comptes et des décisions a enfin sonné et ce sont les Grecs qui viennent de remettre les pendules à l’heure.

Résultat : Aucune réaction de la Commission européenne, aucune réaction de l’Eurogroupe, ou si peu par l’intermédiaire d’un « vice-Président », aucune réaction du Conseil de l’Europe, aucune réaction du Parlement européen.

Voilà qui en dit long.

 

L’Allemagne de « Mère-qu’elle » ne voulait pas porter la responsabilité historique et pour la troisième fois de la destruction de l’Europe, même si cette fois il s’agit d’une destruction économique.

L’Allemagne de « Mère-qu’elle » a enfin l’occasion de se débarrasser de la Grèce en faisant endosser cette responsabilité à la Grèce, conséquence logique du vote populaire sur ce référendum.

Les Allemands de « Mère-qu’elle » ne comprennent pas le mot « solidarité », eux qui en ont tant bénéficié, entre-deux-guerres, puis en 1953, et enfin au moment de leur réunification dès 1990, comme si tout lui était dû.

Ils veulent flinguer la Grèce, virer les impuissants à combattre la corruption qui gangrène le pays qu’ils auront eux-mêmes nourris à coup de plans de sauvetage, d’aides exceptionnelles et « d’emprunts toxiques ».

Cela va créer un précédent.

Le maillon le plus faible sortant, le dernier de la classe prendra la place du maillon le plus faible et les marchés l’attaqueront.

C’est donc le détricotage de l’euro qui pourrait bel et bien commencer et qui pourrait prendre plusieurs années.

Et là, les allemands en seront pleinement responsables.

À moins que justement, se rendant compte de leur folle hégémonie, l’Allemagne sorte la première de l’Union.

Et comme en disait ma « petite-sœur » (celle que si elle n’existait pas il faudrait quand même l’inventer) : « Dans 50 ans, ils nous referont la guerre ! Dans 50 ans, je ne serai plus là… »

 

À moins qu’aujourd’hui, en recevant la « chance-ailière » à l’Élysée, « François III » à la fraise des bois, du haut de son pédalo, réussisse en une journée ce qu’il n’a jamais réussi à faire depuis son accession à la présidence, depuis 3 ans, à savoir infléchir la position allemande.

C’est pour cette raison précise que vous n’avez eu strictement aucune déclaration hier.

Il ne se passera rien dans l’attente du résultat de ces discussions.

 

Soyons clairs et sans ambiguïté : Si la position allemande de refus de négocier avec la Grèce l’emporte encore, alors l’euro est condamné à brève échéance et la « Gauloisie-inféodée » également car nous serons soit obligés de sortir de l’euro dans la pire des situations économiques et avec un endettement massif lié à notre faible croissance, conséquence d’une monnaie étouffante, soit nous serons obligés de faire la course à l’échalote avec l’Allemagne.

Une course à l’austérité, « décliniste » à outrance, mortifère pour l’avenir de notre pays et que nous n’avons en aucun cas les moyens de gagner avant longtemps.

Toutes les instances européennes attendent le résultat du choc des titans « Gauloisie/Teutonnie ».

 

Et la seule façon pour « François III » de faire plier les « dogmes-dominants » est de refuser la politique allemande même si cela signifie faire éclater l’Europe.

Le problème c’est qu’il est rare qu’un homme habitué, vacciné aux « motions de synthèse » sache renverser la table après avoir tapé du poing dessus.

Une réunion qui dessine notre avenir immédiat et à termes.

Car si le président ne sait pas retourner la table, non seulement il décevra le peuple européen (et je me sais européen depuis Jules César : Ça ne date donc pas d’hier… et vous n’étiez même pas né pour en savoir), et alors mon pays, celui que j’aime tant, sera totalement isolé avec des conséquences économiques et politiques totalement dévastatrices pour notre pays.

Sera-t-il enfin à la hauteur de son destin ?

 

Notez qu’il y aura aussi des « pressions extérieures » : Les USA en tête, le FMI et puis les « sortants » potentiels, ceux qui se sentent déjà cocus (Portugal, Espagne, Chypre, mais aussi les italiens), alors que le scénario islandais prend tout d’un coup un « coup de jeune » discret…

On pourrait même voir les anglais retourner leur veste si l’Euroland sait se faire pragmatique et plus souple, moins intransigeante.

Enfin bref, une affaire à suivre.

En attendant, les grecs qui ont inventé la philosophie « pendant [qu’on] peignait les murs de nos grottes » (en dit mon beauf’, celui qui fait grec dans le civil), ils viennent de donner une leçon de démocratie, de courage politique ou d’inconscience collective, au choix et selon son point de vue.

Bravo ! τριπλό συγχαρητήρια !

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/07/oxi.html

 


Wikileaks : demande d’asile de Julian Assange à la France

 

Une lettre adressée au président de la République, mais aussi à tous les Français.

 

Monsieur le président de la République, j’ai l’honneur de vous écrire et, à travers vous, de m’adresser au peuple français.

Mon nom est Julian Paul Assange. Je suis né le 3 juillet 1971 à Townsville, en Australie. Je suis un journaliste poursuivi et menacé de mort par les autorités états-uniennes du fait de mes activités professionnelles. Je n’ai jamais été formellement accusé d’un délit ou d’un crime de droit commun, nulle part dans le monde, y compris en Suède ou au Royaume-Uni.

Je suis le fondateur de WikiLeaks.

En avril 2010, je décide de publier une vidéo intitulée « Collateral murder ». Celle-ci montre le massacre de plusieurs civils, dont deux employés de Reuters, et les graves blessures de plusieurs enfants par des soldats états-uniens en Irak. Les images, filmées depuis un hélicoptère, sont difficilement soutenables. Elles s’accompagnent des rires et des commentaires sarcastiques de ceux qui sont en train de commettre ces crimes. Elles font le tour du monde et révèlent brutalement l’inhumanité d’une guerre qui a déjà fait plusieurs centaines de milliers de victimes.


Dès le lendemain, à travers des menaces de mort précises et ciblées, une persécution politique d’une ampleur inédite est lancée contre moi et les principaux employés de WikiLeaks. Elle n’a, depuis, jamais cessé. L’énumération des actions menées contre mon organisation, mes proches et moi-même ne permet pas d’en saisir toute la violence, mais peut-être en donne-t-elle une idée : appels à mon exécution, à mon kidnapping, et à mon emprisonnement pour espionnage par de hauts responsables politiques et administratifs états-uniens, vols d’informations, de documents et de biens, attaques informatiques répétées, infiltrations successives, interdiction illégale à l’ensemble des plateformes de paiement de procéder à des dons envers mon organisation, surveillance permanente de mes moindres faits et gestes et de mes communications électroniques, poursuites judiciaires inconsidérées se prolongeant depuis plus de cinq ans sans possibilité de me défendre, campagnes de diffamation, menaces physiques répétées, fouilles et harcèlement de mes avocats, etc.

 

Deux autres cas : Jérémie Zimmermann et Jacob Appelbaum

WikiLeaks, que j’ai fondé en 2006, avait déjà auparavant révélé de nombreux scandales majeurs de corruption, de violations des droits fondamentaux, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Nous avions pour cela reçu notamment un prix d’Amnesty international et des dizaines d’autres prix journalistiques d’autres organisations prestigieuses, dont cinq nominations successives au prix Nobel de la paix et, plus récemment, cinq nominations au prix Mandela des Nations unies (ONU), créé cette année.

Pourtant, cette vidéo a marqué un avant et un après dans ma vie, mais aussi dans celle de tous ceux qui s’y sont impliqués. Un citoyen français notamment, Jérémie Zimmermann, remercié dans le générique de la vidéo, a fait l’objet de menaces de la part de deux agents du FBI dans le but d’en faire un infiltré, et n’a jamais pu revenir sur le territoire américain malgré ses besoins professionnels. Il en est allé de même pour d’autres journalistes qui, malgré leur nationalité états-unienne, n’ont plus jamais pu revenir sur leur propre territoire pour retrouver leurs proches, et font l’objet depuis de poursuites judiciaires pour espionnage. Jacob Appelbaum, pour s’être présenté comme un défenseur de Wikileaks, a fait l’objet de toute une série de violences et d’intimidations, notamment à son domicile, où sont entrés un jour en pleine nuit des hommes masqués et menaçants, laissant sa compagne durablement marquée.

Au pic de cette campagne, plus de 120 employés étaient chargés, au sein de la dite « WikiLeaks War Room » du Pentagone américain, de coordonner cette offensive contre moi et mon organisation. Les preuves ont été depuis apportées qu’un grand jury secret, portant notamment des accusations d’espionnage à mon encontre, a été formé en 2010, et n’a jamais cessé d’agir depuis.


L’ampleur de ce dispositif n’aurait guère pu être imaginée par un esprit paranoïaque. Une douzaine d’agences états-uniennes y participent officiellement, incluant le Pentagone, la Defence Intelligence Agency, la CIA, le FBI, l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA), le ministère de la justice et le département d’État. D’autres le font de façon plus secrète, comme cela a été révélé récemment suite à une enquête parlementaire en Islande.

Ces persécutions sont pourtant bien réelles. Elles ont été documentées par une infinité d’organisations, fait l’objet de rapports internationaux et de décisions judiciaires, ont été substantiellement admises par les autorités concernées, et souvent même revendiquées. Érigées en véritable politique par le gouvernement états-unien, elles se sont depuis étendues au-delà de mon cas et de WikiLeaks : l’administration Obama a ainsi poursuivi plus de journalistes et de sources lors de ses deux mandats successifs que tous les gouvernements états-uniens précédents réunis.

 

Les poursuites ne m’ont pas fait taire

Pour le simple fait d’avoir publié des informations d’intérêt public que des sources anonymes avaient transmises à WikiLeaks, je suis personnellement poursuivi pour espionnage, conspiration visant à espionner, vol ou compromission de propriété du gouvernement états-unien, violation de la loi sur la fraude informatique, et conspiration générale, risquant pour cela l’emprisonnement à vie ou pire. Les Etats-Unis ont depuis étendu leur enquête pour y inclure l’assistance que j’aurai offerte à M. Snowden pour préserver sa vie et lui faire obtenir l’asile ; et il en est, selon plusieurs sources journalistiques, déjà de même en ce qui concerne les publications des FranceLeaks concernant les écoutes qui vous ont touché, Monsieur le président.

Ces poursuites ont été et continuent d’être menées contre moi parce que j’ai, un jour, décidé de ne pas garder le silence, et de révéler les preuves de commissions de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Elles ne m’ont pas fait taire, et j’ai depuis, entre de nombreuses autres publications, documenté précisément la mort de centaine de milliers de civils à travers les Iraq War Logs.

Par ces révélations, je montrais notamment, à travers un télégramme diplomatique états-unien, comment une famille irakienne avait été exécutée à bout portant par une patrouille américaine lors d’un contrôle de routine, avant que ce crime contre l’humanité ne soit volontairement « effacé » par une frappe aérienne. Selon le premier ministre irakien Nouri Al-Maliki, ce fut cette affaire qui l’amena à exiger la levée de l’immunité des troupes états-uniennes et, après leur refus, à provoquer in fine le départ de ces soldats.

L’ensemble des publications de WikiLeaks depuis 2006 ont fait l’objet d’une infinité de rapports et de décisions provenant d’organisations internationales et non gouvernementales, de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) aux rapporteurs spéciaux des Nations unies en passant par de nombreux groupes de travail indépendants. Elles ont permis de lever le voile sur des milliers de crimes et sur des pratiques qui auraient autrement été couvertes. Qui seraient autrement restées impunies.

 

Cinq mètres carrés et demi

Les persécutions qui s’en sont suivies m’ont forcé à demander l’asile au sein de l’ambassade d’Equateur à Londres, en juin 2012, pour éviter une extradition vers les Etats-Unis qui devenait à chaque heure plus probable. Après deux mois d’étude approfondie, le ministère des affaires étrangères de l’Équateur a considéré que la persécution qui était menée à mon encontre du fait de mes croyances et de mes activités politiques était réelle, et que les risques d’extradition vers les Etats-Unis ainsi que les mauvais traitements qui s’en suivraient étaient majeurs. J’ai depuis reçu la confirmation informelle que les poursuites menées aux Etats-Unis étaient réelles et avaient débouché sur un acte d’accusation formel maintenu pour l’instant sous scellés.

Dénué de l’assistance consulaire et de la protection que me devait mon pays d’origine, l’Australie – où le gouvernement a été sujet à des critiques d’une ampleur inédite suite à sa tentative de me retirer mon passeport en 2010, jusqu’à devoir faire marche arrière et se justifier –, je demeure depuis maintenant trois ans et dix jours au sein de cette ambassade.

J’y dispose de cinq mètres carrés et demi pour mes usages privatifs. L’accès à l’air libre, au soleil, m’a été interdit par les autorités du Royaume-Uni ; ainsi que toute possibilité de me rendre à un hôpital ; je n’ai pu utiliser le balcon du rez-de-chaussée de l’appartement que trois fois depuis mon refuge, à mes risques et périls, et n’ai jamais été autorisé à sortir pour faire de l’exercice.

L’Equateur, dont la générosité et le courage m’honorent et m’ont probablement sauvé la vie, n’a pour ambassade qu’un appartement utilisé par une dizaine de diplomates et fonctionnaires de support qui ne peuvent renoncer à leur mission. Loin de l’image de luxe généralement associée aux enceintes diplomatiques, il s’agit d’un espace modeste qui n’a pas été pensé pour devenir un lieu de vie. Il m’y a été impossible, depuis trois ans, de maintenir la moindre vie familiale ou intime.

Cet espace est en permanence surveillé par plusieurs douzaines de policiers britanniques en uniforme qui vérifient régulièrement les identités de mes visiteurs, ainsi que par un nombre indéterminé d’agents en civil et d’agents de renseignement au sein des bâtiments adjacents. Les dépenses concernant la surveillance civile dont je fais l’objet ont dépassé, officiellement, les quinze millions d’euros. Elles n’incluent pas celles des services secrets.

Mes proches, y compris mes enfants, n’ont pas pu me rendre visite depuis, du fait de cette situation.

Le Royaume-Uni refuse de reconnaître mon asile et de garantir ma non-extradition aux Etats-Unis, violant la convention de 1951, et se refuse par ailleurs à confirmer ou à infirmer la réception d’une demande d’extradition de la part des Etats-Unis d’Amérique. Il en va de même pour le gouvernement suédois qui, à l’ONU, a refusé de garantir ma non-extradition dans le cas où je m’y rendrais. La Suède comme le Royaume-Uni ont annoncé à plusieurs reprises qu’ils demanderaient mon arrestation dès que je sortirai de l’ambassade, ces derniers le réaffirmant « quel que soit le résultat de l’enquête suédoise ».

Cela, alors que je n’ai été formellement accusé d’aucun crime ni délit dans aucun des deux pays.

Depuis quatre ans et demi, soixante organisations internationales ont appelé, depuis l’ONU, à la fin des poursuites en Suède, tandis que le groupe de travail sur la détention arbitraire de l’institution s’est saisi de la question. Malgré les injonctions de la Cour suprême et du procureur général visant à l’abandon de l’enquête préliminaire – relancée en 2010 après avoir été dans un premier temps abandonnée – aucun acte d’accusation formel à mon encontre ni d’acte d’enquête n’a été mené en cinq ans. L’émission d’un mandat d’arrêt européen avait pour seul objectif de m’interroger en Suède, alors que je m’étais volontairement rendu à Stockholm à cette fin, et y étais resté cinq semaines consécutives. Je n’avais alors jamais obtenu de réponse à mes demandes répétées de rencontre avec les autorités judiciaires suédoises.

 

Ma vie est aujourd’hui en danger

WikiLeaks a été créé avec l’objectif d’enquêter sur les appareils politiques, économiques et administratifs du monde entier pour y apporter de la transparence et s’assurer qu’ils n’échappent pas à un contrôle démocratique et souverain. L’organisation a révélé des millions de documents touchant la quasi-totalité des Etats du monde, sans distinction de régime ou d’idéologie. Elle permet à tout individu qui aurait connaissance de pratiques illégales ou intéressant le bien commun de nous les transmettre en toute sécurité, et de façon parfaitement anonyme. Ces informations sont ensuite vérifiées par nos journalistes et par des spécialistes, puis organisées et triées avant d’être publiées de par le monde, éventuellement en partenariat avec d’autres organes de presse prestigieux.


Financée par des dons récurrents, mon organisation a inventé une nouvelle forme de journalisme qui lui a permis de révéler plus d’une centaine de scandales d’ampleur mondiale en seulement neuf ans d’existence. Les activités de WikiLeaks ont inspiré de nombreuses autres organisations de presse, humanitaires, environnementales, etc. qui ont imité nos structures et nos pratiques. Malgré toutes les difficultés liées à ma surveillance permanente au sein de l’ambassade, les écoutes systématiques mises en place par la NSA contre les élites politiques, économiques et administratives de la France et de l’Allemagne sont le dernier exemple de la capacité de l’organisation à publier des informations cruciales pour préserver la souveraineté la vie démocratique des Etats.

L’ampleur du scandale et les réactions qui ont suivi nos dernières révélations ont confirmé le bien-fondé de notre démarche. La condamnation unanime par la classe politique et les sociétés civiles françaises et allemandes des actions commises par le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique et le Royaume-Uni, ainsi que les appels qui ont suivi à une révision des politiques françaises sur la question de la défense des lanceurs d’alerte et de la presse, alors que l’attentat contre Charlie Hebdo reste présent dans les esprits, ont constitué d’importants encouragements.

Ces révélations ont été faites au péril de notre vie.

 

La France accomplirait un geste humanitaire

C’est pourquoi j’ai été particulièrement touché par l’appel inattendu du gouvernement français, par la voie de la ministre de la justice et garde des sceaux Christiane Taubira, et relayé par des dizaines d’autres personnalités, à ce que la France me donne l’asile. Gardienne d’une constitution qui oblige la France à accueillir les combattants pour la liberté menacés de leur vie, d’une constitution qui oblige le monde à ouvrir les yeux par la noblesse d’une telle exigence, elle a ouvert une voie qui, je l’espère, ne se refermera pas.

En m’accueillant, la France accomplirait un geste humanitaire mais aussi probablement symbolique, envoyant un encouragement à tous les journalistes et lanceurs d’alerte qui, de par le monde, risquent leur vie au quotidien pour permettre à leurs concitoyens de faire un pas de plus vers la vérité.

Elle enverrait aussi un signal à tous ceux qui, de par le monde, saisis par l’hubris, trahissent leurs valeurs en s’attaquant incessamment aux citoyens qui s’y refusent.

La France a longtemps été porteuse d’espérance et de singularité pour de nombreux peuples et individus de par le monde. Ses mythes nourrissent encore aujourd’hui bien des enfances. Mes liens avec ce pays ne sont pas seulement idéels. De 2007 jusqu’à la perte de ma liberté en 2010, j’y ai résidé. Nos structures techniques y sont encore installées.

Mon plus jeune enfant et sa mère sont français. Je n’ai pas pu les voir depuis maintenant cinq ans, depuis que la persécution politique à mon égard a commencé. La situation présente leur cause d’immenses difficultés. J’ai dû garder leur existence secrète jusqu’à aujourd’hui dans le but de les protéger. J’ai aujourd’hui l’espoir que la situation et l’appui dont je bénéficie permettront de le protéger. Mon fils aîné, aujourd’hui adulte, et à ma mère, en Australie, subissent en effet encore aujourd’hui les conséquences de ma situation. Les menaces de mort, le harcèlement, y compris venant de personnes ayant des liens avec l’appareil militaire états-unien, ont commencé au même moment qu’émergeaient les appels à mon assassinat. Ils ont dû changer d’identité et réduire leurs échanges avec moi.

Je ne souhaite plus subir cette situation. Je souhaite les retrouver.

 

Persécutions politiques

Ma vie est aujourd’hui en danger, Monsieur le président, et mon intégrité, physique comme psychologique, est, chaque jour qui passe, un peu plus menacée.

Tandis que je faisais tout pour préserver la vie d’Edward Snowden, plusieurs employés britanniques de WikiLeaks devaient s’exiler à Berlin, en Allemagne. Tandis que nous révélions le scandale des écoutes de la NSA en France, des responsables politiques du Royaume-Uni admettaient que le siège autour de l’ambassade équatorienne était dû à la pression états-unienne. Tandis que nous créions une fondation d’appui aux lanceurs d’alerte, Courage Foundation, l’administration états-unienne multipliait les poursuites contre les journalistes et leurs sources, poursuites atteignant une intensité inédite dans l’histoire de ce pays.

Tandis que Chelsea Manning était condamnée à 35 ans de prison pour avoir été supposément ma source et révélé un nombre incalculable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, après avoir été soumise à des traitements inhumains selon le rapporteur spécial de l’ONU, je continuais mon travail avec l’organisation de WikiLeaks pour m’assurer qu’aucune source ne pourrait jamais être identifiée du fait de ses liens avec mon travail, ce qui a jusqu’ici été fait avec succès.

Seule la France se trouve aujourd’hui en mesure de m’offrir la protection nécessaire contre, et exclusivement contre, les persécutions politiques dont je fais aujourd’hui l’objet. En tant qu’Etat membre de l’Union européenne, en tant que pays engagé par toute son histoire dans la lutte pour les valeurs que j’ai faites miennes, en tant que cinquième puissance mondiale, en tant que pays qui a marqué ma vie et qui en accueille une partie, la France peut, si elle le souhaite, agir.

Respectueusement,

Julian Assange

 

A 6 minutes et 05 secondes, interview sur Julian Assange :


 

 

La réponse de la Présidence de la République a été donnée en moins d’une heure :

« La France a bien reçu la lettre de M. Assange. Un examen approfondi fait apparaître que compte-tenu des éléments juridiques et de la situation matérielle de M. Assange, la France ne peut pas donner suite à sa demande.

La situation de M. Assange ne présenter pas de danger immédiat. Il fait en outre l'objet d'un mandat d'arrêt européen ».

 

En fait, il ne faut quand même pas fâcher les z’Américains sur cette affaire !...

Parce qu’ils savent beaucoup de choses nos cousins d’Outre-Atlantique, les descendant de ceux qu’on a libéré du joug britannique en leur envoyant en 1777 le marquis de La Fayette et ses officiers embarqués à bord de l’Hermione !...

Les services américains connaissent même très bien les dessous de la politique française et en particulier les affaires gravissimes de corruption où nos principaux dirigeants politiques sont mouillés, principalement depuis l’époque de la guerre du Golfe de 1991.

Des faits qui sont largement disponibles sur le web et qui pourraient être étayés par des révélations de Wikileaks sur des courriers confidentiels de l’Ambassade des Etats-Unis à Paris ainsi que par la divulgation des transferts de fonds énormes au détriment de la Défense de mon pays.

 

Parce qu’il ne faut pas compter sur notre « presse-aux-ordres » pour informer le public sur le véritable  effondrement du sens de l’intérêt général de nos « chers » élus.

Parce qu’on peut ne être que stupéfait du manque de réaction des autorités, des journalistes, des institutions, à des révélations déjà disponibles sur Internet et qui mettent en cause gravement le pouvoir politique.

 Car sur des affaires de détournement de fonds qui se montent à des dizaines de milliards d’euros, comme la disparition des « MILLIARDS DE LA DIVISION DAGUET » en 1991/91 et l’escroquerie à 23 milliards de dollars sur l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït, on constate un mutisme total en Gauloisie, dans les pays du Golfe et aux USA.

 

Je ne peux que rappeler le courrier explosif à « Titi-Breu-Tonton », ministre des Finances du « Chi », qui explique au gouvernement que la corruption des dirigeants politiques peut développer le terrorisme :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2008/06/lettre-thierry.html

 Il est aussi possible de citer le courrier à Christine Lagarde, ministre des finances de « Bling-bling », qui alerte le gouvernement sur le détournement des 3,5 milliards de dollars des frais de guerre virés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis en 1991 :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2008/06/mitterrandisme.html

 Et pour finir, on ne peut être que consterné par l’incroyable courrier envoyé récemment à notre « Capitaine de pédalo » au sujet de la disparition de ces fonds :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2015/01/guerre-du-golfe-1991-lettre-au-pr%C3%A9sident-de-la-r%C3%A9publique-vi.html

 

Si on ajoute, de plus, le roman de l’été 2010 de « I-Cube » qui relate, d’une façon romancée, la façon dont les « milliards de la guerre du Golfe » ont été récupérés par le capitaine de corvette Paul de Bréveuil, sur demande de « Bling-bling », puis comment ces fonds ont été placés dans le « Grand Emprunt 2010 », qui n’est rien d’autre qu’un astucieux montage financier, on peut se dire que la presse et les médias font tout pour que le scandale éclate et prenne la forme d’une « explosion nucléaire politique » où nos mafieux seront vitrifiés, transformés en cendre :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2010/07/operation-juliette-siera-00.html

Pour terminer, il faut aussi signaler le roman, paru en 2014, intitulé « Mains invisibles », de « I-Cube », qui explique comment les « queues » des fonds placés lors de ces détournements ont été récupérés ; y compris les deux milliards déposés sur un compte à Hong-Kong du « Chimpanzé-en-rut-du-Sofitel-de-New York » :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2014/11/mains-invisibles.html

 

Eh bien, malgré ces courriers mis en ligne sur plusieurs blogs, ainsi que les romans de « I-Cube », rien n’est divulgué dans la presse et les médias !...

La justice reste désespérément aux « abonnés absent », les dirigeants politiques sont totalement muets, sourds et aveugles, les hauts fonctionnaires tremblent pour leur poste et leur carrière, les dirigeants des organes d’information du public et les journalistes refusent de se pencher sur les dossiers…

 Incroyable !...

 

Quels sont ceux qui bougent sur ces sujets ?...

De simples citoyens, mais aussi nos services de renseignement et quelques « serviteurs de l’ombre », des « Mains invisibles », qui ne tolèrent plus une telle dérive de la démocratie.

 Car si les chefs du renseignement ont poussé à la création de la loi renseignement, qui est une authentique dérive totalitaire, bon nombre de militaires, de policiers, d’agents du renseignement, considèrent que cette loi est d’abord faite pour le pouvoir politique qui va disposer d’un moyen unique de fliquer chaque citoyen, non pas pour lutter contre le terrorisme mais pour asservir et neutraliser les opposants politiques !...

 D’ailleurs, on le voit bien sur ces affaires de la guerre du Golfe 1991 : il s’agit avant tout de protéger nos dirigeants, même s’il faut passer sous silence, et laisser dans l’oubli, nos soldats qui souffrent du syndrome du Golfe

 

Mais, pour notre « capitaine de pédalo », pour les "pourris" qui sont au pouvoir depuis plus de trente ans, si Julian Assange, à travers Wikileaks, commence à causer sur ces affaires impensables de corruption, ils fileront directement dans les « poubelles de l’Histoire » !...

Car la lettre de Julian Assange est un terrible piège… imparable…

 

En fait, c’est le sens de la tragédie grecque : dans la demande d’Assange, il n’y a que deux solutions et chacune conduit à la catastrophe !...

 La première solution était pour le « Château » d’accepter la demande d’asile du fondateur de Wikileaks, avec pour conséquence un terrible ressentiment américain pouvant entraîner l’imprévisible.

 La deuxième solution, celle qui a été prise, était le refus d’accepter la demande d’Assange, au risque de voir l’équipe Wikileaks « baver » sur les dessous financiers de nos politiciens.

 Notre « Capitaine de pédalo » a préféré que l’ouragan soit déclenché, en partie, par Julian Assange !...

 

Amusant !...

 

 Jean-Charles DUBOC

 


Wikileaks et les écoutes de la NSA

 

Révélations vraiment extraordinaires

 

« Barre-ointe » & « Moscou-vicié » sur écoute !

 

Je vous demande un peu !

Pire, d’après les documents mis à disposition par WikiLeaks, ce serait tout la vie économique de mon pays qui aurait été mise sur écoute.

Mais là, j’avoue que je suis un peu moins surpris : Le « secret des affaires », c’est un leurre protecteur bien peu fiable et de toute façon totalement provisoire.

On finit par toujours tout savoir : Il suffit de décrypter les « communications officielles » et de recouper par d’autres sources, comme je vous l’ai expliqué avant-hier.

 

Parce que Julian Assange avait promis de nouvelles révélations, c’est à nouveau à travers « Libé » (ce torchon qui faisait presque l’apologie de l’assassin de l’auteur de mes jours qui me fait encore frémir quand je l’évoque…), du temps où le fondateur de Mediapart y bossait, et justement à ce dernier média, qu’il a diffusé de nouvelles révélations concernant la NSA, l’agence de renseignement américaine.

Et Ô surprise, outre la vie diplomatique et politique gauloise, les espions américains ont mis sur écoute les activités économiques de la « Gauloisie-transparente », avancent les deux compères.

La plupart des secteurs stratégiques sont visés par la NSA : technologies de l’information, électricité, gaz, pétrole, nucléaire, transports, biotechnologies, etc.

« Jamais la preuve d’un espionnage économique massif de la France, orchestré au plus haut niveau de l’État américain, n’avait été établie aussi clairement », écrit « Libé-le-torchon ».

Ce n’est donc pas un scoop : L’information « discrète » n’est seulement que confirmée.

 

Une stratégie offensive américaine qui apparaît dans un document secret fixant les objectifs prioritaires des États-Unis dans le domaine économique.

Baptisée « France  : développements économiques » et datée de 2012, cette note constitue la doctrine de la NSA en la matière.

Elle vise à recueillir toutes informations pertinentes sur les pratiques commerciales Gauloises, les relations entre Paris et les institutions financières internationales, l’approche des questions liées au G8 et au G20 ou encore les grands contrats étrangers impliquant mon pays.

Les services de renseignement américains détaillent ensuite chaque titre de chapitre dans son exposé des besoins.

Ainsi en est-il du « H » : « Contrats étrangers/études de faisabilité/négociations ».

Son objet est très large : « Rapporter toute proposition de contrats français ou d’études de faisabilité et de négociations imminents concernant des ventes ou des investissements internationaux dans des projets d’envergure ou des systèmes d’intérêt significatif pour le pays étranger hôte, ou 200 millions de dollars ou davantage en ventes et ou en services, comprenant le financement d’informations ou de projets de haut intérêt. »

Des contrats de 200 millions de dollars dans des ventes à l’étranger, ce n’est rien ou pas grand-chose.

En d’autres termes, la NSA traque presque tous les mouvements de développement international des groupes gaulois. Elle entend avoir accès à tous les renseignements, informations, technologies d’avenir où les entreprises gauloises ont parfois de réelles avances.

Ce dernier point reste d’ailleurs un des plus sensibles.

 

Des pseudo-révélations qui risquent de jeter un froid sur les négociations autour du Tafta, le traité de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis, dont le prochain round est prévu mi-juillet, à Bruxelles.

Car toutes les informations ainsi recueillies sont ensuite partagées avec les principales administrations américaines  : Département de la Sécurité intérieure, département du Commerce, département de l’Énergie, agence de renseignement de la Défense, Réserve fédérale, Trésor et même commandement des forces américaines en Europe.

Preuve d’un espionnage économique massif, orchestré au plus haut niveau de l’État américain, qui, il est vrai, n’avait pas encore été établie aussi clairement.

 

Voilà donc à quoi faisait référence Julian Assange dans son allocution au 20 heures de TF1, après la première salve de révélations. « Le chômage est particulièrement élevé mais il y a une raison à cela, » avait lâché, cryptique, le fondateur de WikiLeaks« C’est que les États-Unis jouent un sale jeu. »

Soyons sérieux : Si l’argent public n’était pas dépensé sans compter à tort et à travers au profit de quelques « coquins-de-la-République », il en resterait de toute façon plus dans le porte-monnaie de chacun et d’un plus grand nombre qui pourraient alors soutenir l’économie du pays par leur pouvoir d’achat retrouvé et donc maintenir des emplois de consommateurs locaux…

 

Selon l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi), une centaine d’entreprises hexagonales entrent dans les critères définis par la NSA, dont la quasi-totalitéde celles cotées au CAC 40. La plupart sont classées « OIV » (opérateurs d’importance vitale), car leur activité est jugée stratégique pour la nation.

Ces entreprises, dont la liste est classifiée, relèvent du secteur public comme privé, aussi bien dans le champ des transports que dans l’énergie, la gestion des eaux, la santé, ou encore les télécoms. D’après l’Anssi, les OIV sont la cible d’au moins une attaque d’envergure par semaine.

Les Russes, les Chinois et les Israéliens étant également très agressifs sur ce secteur, l’origine de ces intrusions est souvent difficile à déterminer. Mais ces dernières années, l’empreinte américaine a plusieurs fois été formellement identifiée.

L’an dernier, les documents révélés par Edward Snowden ont ainsi apporté la preuve que plusieurs entreprises européennes, dont Airbus, avaient été espionnées par la NSA avec l’aide du BND, les services de renseignement allemands.

À l’époque, Paris était resté muet.

Airbus, en revanche, vient de déposer plainte contre X pour espionnage.

En clair, tout cela n’est pas nouveau et pas seulement le fait des américains.

Marrant d’ailleurs que le BND espionne Airbus alors qu’il s’agit d’une de ses entreprises où ils disposent d’administrateurs particulièrement actifs : Soyons un peu sérieux, SVP !

On va y revenir.

 

Et rappelons que sur les secteurs hautement stratégiques, cet espionnage peut aller du simple vol des plans d’étude au pillage des données technologiques confidentielles.

On se souvient aussi de je ne sais plus quel constructeur d’automobile qui avait viré, à tort, un de ces cadres soupçonné d’avoir pillé la technologie des batteries des futures voitures électriques…

Mais ce qui intéresserait par-dessus tout la NSA, ce sont les renseignements sur des appels d’offres impliquant des entreprises américaines.

Un avantage concurrentiel potentiellement désastreux pour les sociétés « Gauloises » nous en dit-on.

Sauf que comme ce sont les meilleures, elles ont aussi leurs propres sources de renseignements. 

 

Et de confirmer qu’une partie des informations recueillies pas les américains sont également partagées avec leurs plus proches alliés : La Grande-Bretagne, le Canada, la Nouvelle-Zélande et l’Australie.

Depuis la guerre froide, ces « Five Eyes » s’appuient notamment sur le programme « Echelon », un réseau d’interception planétaire mis en place sous l’égide des États-Unis et dont l’existence n’a été révélée qu’en 1998.

On savait, donc officiellement, au moins depuis cette époque !

Même si la liste est particulièrement longue, qui va des relations économiques avec les États-Unis aux « activités commerciales douteuses ».

 

C’est qu’après l’effondrement du bloc soviétique, les antennes satellites qui ne servaient plus à espionner les Russes ont été mises au service des entreprises américaines.

Depuis, tous les services de l’État sont mobilisés pour remporter la guerre économique. Une structure a même été spécialement créée pour épauler les entreprises américaines dans la conquête des principaux contrats internationaux : « l’Advocacy Center », chargé de faire le lien entre le secteur privé et les services de l’État.

Cette stratégie offensive va prendre un caractère obsessionnel et industriel après les attentats du 11 Septembre.

Dès 2002, date de la première « expression de besoin », l’administration américaine réalise que les moyens colossaux d’interception et de surveillance déployés dans la lutte contre le terrorisme sont démesurés par rapport à leurs cibles. Et sous couvert d’antiterrorisme, la NSA devient alors le bras armé des États-Unis dans la guerre économique.

Une guerre dans laquelle mon pays (celui que j’aime tant…) apparaît totalement démuni. «La force des Américains est de mettre tous leurs services dans la boucle, alors qu’en France, l’espionnage économique est tabou », décrypte Alain Juillet, ex-directeur du renseignement à la DGSE.

« Aujourd’hui, nos services de renseignement se contentent de faire de la contre-ingérence. Sur l’offensif, on est à des années-lumière des Américains. »

Depuis, les nouvelles lois sur le renseignement accorde en effet de nouvelles prérogatives aux services de renseignement, les agents étant désormais autorisés à agir pour la «promotion des intérêts économiques et industriels » de la nation.

Jusqu’à espionner des entreprises américaines ?

J’en rigole, parce qu’on n’en parle pas trop, finalement.

Mais nos CCI s’appuient depuis toujours sur nos ambassades et « les services » quand elles épaulent des entreprises hexagonales à l’export.

Dès lors qu’elles payent impôts et charges sociales (le fameux « quitus ») au pays.

 

« Tout le monde espionne. Mais il y a une vraie différence entre les États-Unis et les autres : la NSA a des moyens et des objectifs dingues. Son rêve, c’est d’espionner tout le monde, tout le temps. Nous, en plus du terrorisme, on doit se contenter de diplomates de quelques pays et de quelques industriels », explique un spécialiste du renseignement.

Un haut cadre de Bercy, qui s’exprime également sous le couvert de l’anonymat, confie quant à lui à Mediapart : « Ces révélations sont déstabilisantes pour le fonctionnement de l’État. Comment va-t-on faire désormais ? Cela peut avoir des conséquences. Il n’y aura plus de débats internes à l’administration. »

Si ! Dans les couloirs et à la cafétéria, comme d’habitude.

 

En revanche, sans que ça me surprenne plus que ça, on découvre que plusieurs personnalités politiques et hauts fonctionnaires « Gaulois », de dangereuses gueules de terroriste naturellement, ont été écoutés ces dernières années par la National Security Agency (NSA) et au-delà de nos trois derniers Présidents.

Ainsi, et c’est là que c’est vraiment drôle, deux anciens ministres de l’économie « Barre-ointe » et « Moscou-vicié » (aujourd’hui commissaire européen) en ont fait les frais, ainsi qu’un sous-directeur du Trésor, un diplomate de haut rang et un parlementaire socialiste en 2004 et 2012, nous assure-t-on.

 

Attendez, attendez un peu : 2004, c’est quoi déjà ?

Le « Chi » qui pose un « fidèle » Gaulliste à Bercy, « Barre-ointe », à peu près dans le sillage du commando AZF, non ?

Une histoire que je vous remets en perspective  et encore ici.

Ah tiens donc…

 

À propos, Airbus espionnée, c’est aussi l’histoire d’un de ses directeurs informaticien, le fameux « Là-Oude » qui a trafiqué des « faux-fichiers » et a débouché ensuite sur les affaires « Cleastream I » et II reprises pour vous ici !

 

Non mais attend encore un peu, STP : On est en plein délire romanesque là !

Parce que « Moscou-vicié » au même poste de ministre de la finance, là où on voit passer le pognon qui circule, pourquoi donc sur écoute ?

Vous savez, il y a deux postes de ministre important dans ce pays, où il faut des hommes de totale confiance : L’intérieur où arrivent les « notes blanches » de tous les secrets de « tout-le-monde », et les finances, d’où l’on peut surveiller et traquer tout du pognon qui circule.

Deux postes d’ailleurs, qu’a pu et dû occuper « Bling-bling », pas par hasard, mais mandaté pour rechercher les traces du pognon pas à la nation, alors qu’il n’a jamais été en odeur de sainteté à l’Élysée à ce moment-là, ou encore sous son « pote » « Bat-la-mou », l’américain.

 

Si on comprend bien que l’allié américain cherche du renseignement utile sur des détournements historiques, quitte à espionner même « ses hommes à lui », un peu comme les Allemands de la BND espionne sa propre co-entreprise Airbus, pourquoi « Moscou-vicié » ?

 

Mais attendez, attendez : C’est l’époque où on coure après les milliards de la fraude fiscale, ne serait-ce que pour financer les OPEX et donner des gages de loyauté aux USA.

Et justement, peu après l’affaire « Caca-zut-hack », voilà t’y pas qu’on nous ressort d’abord 10 milliards de redressements fiscaux de « recettes-magiques », puis finalement 12 milliards à aller chercher dans « un grand-emprunt » bis, façon « Bling-bling ».

Sans le savoir, cette affaire-là est également évoquée ici !

Et vous savez comment ici et … pour « les queues » non encore rapatriées, même si pour tout comprendre de l'enchaînement logique, je vous propose de lire tout le « roman » !

 

Vraiment extraordinaire : Voilà que la NSA lit mes « romans », mal-écrits et en francilien-natif, pour leur donner corps !

Avouez que c’est « trop de la top » en dirait « ma nichée » !

Et comme plus rien ne vous étonne dans ce pays qui est le mien, vous n’aurez même pas tiqué aux réponses à peine lisibles, presque gênées de nos autistes gouvernementaux face à ses révélations, au pays où Dreyfus avait enflammé l'opinion publique pour moins que ça : Faut le faire, non !

À peine plus que des déclarations polies, comme s’ils étaient prévenus de « ne pas en faire trop » : Il pourrait y avoir de vraies représailles.

 

Snowden et Assange sont-ils alors de ces « idiots-utiles » (ceux de Lénine) ou de vrais « lanceurs d’alerte » dans cette affaire ?

Parce que bon, l’information des turpitudes « Mythe-errant-diennes » des années 90 qui ressortent par la bande à la lecture des « scoops » de WikiLeaks, sont accessibles à tous, y compris à eux à qui « l’Ami-râle » a fait une communication il y a plusieurs années.

Permettez-moi donc d’en rire à gorge déployée, SVP : Le vent du boulet n’est passé loin et on attend la suite !

I3

Source :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/07/revelations-vraiment-extraordinaires.html

 

 

Effectivement, on peut qu’être stupéfait du manque de réaction des autorités, des journalistes, des institutions, à des révélations qui mettent en cause gravement le pouvoir politique.

 Car sur des affaires de détournement de fonds qui se montent à des dizaines de milliards d’euros, comme la disparition des « MILLIARDS DE LA DIVISION DAGUET » en 1991/91 et l’escroquerie à 23 milliards de dollars sur l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït, on constate un mutisme total en Gauloisie, dans les pays du Golfe et aux USA.

 Tout du moins dans la presse, car sur internet, il y a tout ce qu’il faut !...

 

 Je ne peux que rappeler le courrier explosif à « Titi-Breu-Tonton », ministre des Finances du « Chi », qui explique au gouvernement que la corruption des dirigeants politiques peut développer le terrorisme :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2008/06/lettre-thierry.html

 

Il est aussi possible de citer le courrier à Christine Lagarde, ministre des finances de « Bling-bling », qui alerte le gouvernement sur le détournement des 3,5 milliards de dollars des frais de guerre virés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis en 1991 :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2008/06/mitterrandisme.html

 

Et pour finir, on ne peut être que consterné par l’incroyable courrier envoyé récemment à notre « Capitaine de pédalo » au sujet de la disparition de ces fonds :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2015/01/guerre-du-golfe-1991-lettre-au-pr%C3%A9sident-de-la-r%C3%A9publique-vi.html

 

Et bien malgré ces courriers mis en ligne sur plusieurs blogs, rien de sort dans la presse et les médias.

La justice reste désespérément aux « abonnés absent », les dirigeants politiques sont totalement muets, sourds et aveugles, les hauts fonctionnaires tremblent pour leur poste et leur carrière, les dirigeants des organes d’information du public et les journalistes refusent de se pencher sur les dossiers…

 Incroyable !...

 

Quels sont ceux qui bougent sur ces sujets ?...

De simples citoyens, mais aussi nos services de renseignement et quelques « serviteurs de l’ombre » qui ne tolèrent plus une telle dérive de la démocratie.

 Car si les chefs du renseignement ont poussé à la création de la loi renseignement, qui est une authentique dérive totalitaire, bon nombre de militaires, de policiers, d’agents du renseignement, considèrent que cette loi est d’abord faite pour le pouvoir politique qui va disposer d’un moyen unique de fliquer chaque citoyen non pas pour lutter contre le terrorisme mais pour asservir et neutraliser les opposants politiques !...

 D’ailleurs, on le voit bien sur ces affaires de la guerre du Golfe 1991 : il s’agit avant tout de protéger nos dirigeants, même s’il faut passer sous silence, et laisser dans l’oubli, nos soldats qui souffrent du syndrome du Golfe…

 Horrible…

L’addition risque d’être très lourde un jour ou l’autre…

 

 Jean-Charles DUBOC

 


Robots financiers, « illiquidité » et « bulle financière »

 

On a un problème…

 

Celui du pognon qui circule à travers les frontières.

 

C’est mon « muet n° 1 » (vous ne connaissez pas, moi non plus d’ailleurs) qui donne l’alerte discrètement depuis la rade de Brest (discrètement parce que d’habitude il reste « muet » mais n’en pense pas moins pour autant).

Celui-là, il passe ses soirées à guetter les « Drovnis » au-dessus de la rade où mouillent habituellement nos sous-marins nucléaires, vous savez, la force de dissuasion qui coûte un maximum et qui ne doit surtout jamais servir. Sans ça, il n’y aurait plus de dissuasion possible, mais un vrai carnage planétaire.

 

Plusieurs choses avant d’attaquer le sujet du pognon :

 

– La force de frappe, elle a essuyé un sérieux échec le 4 mai 2013 au large du Finistère avec l’explosion d’un « pétard » de missile M51 à 120 M€ pièce de vos « bons impôts » : « François III » s’offrait un petit feu d’artifice pour saluer le premier anniversaire de son élection !

Tout de suite après, tout le monde annonçait la poursuite du programme de modernisation de la dissuasion nucléaire dans toutes ses composantes en « sanctuarisant » les budgets : Pas touche !

 

Je ne l’avais pas prévu (même s’il n’y rien d’aliène dans l’épisode) mais c’est la suite logique d’une pièce de théâtre en trois actes, dont il manque le dernier acte d’ailleurs : « Aux Plaisirs du palais ».

Où sont mises en scène le départ du « Chi » et l’arrivée de « Bling-bling » à l’Élysée en 2007.

Presque « du vrai », puisqu’il est indiqué comment on peut annuler l’ordre de tir de la riposte nucléaire, depuis le bureau présidentiel avec un simple bouton mural, même après les premiers tirs de missile !

Je ne le savais pas, mais « François III » aura voulu vérifier « in vivo »…

 

Depuis, on balance au Moyen-Orient des charges nucléaires tactiques et Daech aurait accumulé assez de matière première pour faire sa propre bombe…

Tout va bien, n’est-ce pas ?

Deux pas décisifs vers la terreur atomique

 

– « Muet n°1 » se tient au courant des messages (f)ummistes qui déferlent désormais via « twister ». Et il aura noté quelques « prédictions » relatives aux errements des marchés financiers ultra-informatisés.

Manipulations faciles pour des « technologies-avancées » parce qu’aliènes.

Globalement, c’est vrai qu’ils font à-peu-près n’importe quoi avec votre pognon : Le « ultra-high-speed-trading » enchaîne les ordres sur toutes les places de marchés boursiers à chaque nanoseconde qui passe, mais il n’y a aucun « gagnant », comme si leur travail était neutralisé…

L’argent ne vaut plus rien, puisqu’il est rémunéré à des taux proches de zéro, de toute façon inférieurs à ceux de l’inflation de la monnaie support…

Et il y en a tellement de disponible chez les « zinzins » (les z’investisseurs z’institutionnels) qu’on ne sait même plus comment en conserver la valeur quand il change de poche.

 

Ce que ne sait pas « Muet n°1 », c’est que les logiciels qui gèrent les robots s’énervent en général au matin, à l’ouverture, pour dénouer ou nouer les positions « intraday » et ensuite avant la fermeture desdits marchés pour solder lesdites positions.

Le reste du temps, sauf exception, ils restent inertes pour éviter la contagion de comportements moutonniers propre à leurs algorithmes.

Je ne dis pas qu’ils sont « débranchés », mais on a déjà vu deux « flash-crack » ces dernières années obligeant les autorités de marché à les fermer.

Pas de marché ouvert, pas de business ! Mauvais pour les « affaires », ça…

Donc, extrême prudence des gestionnaires de fortune et autres patrimoines financiers, tel que les volumes se réduisent à la part congrue en séance et là, de toute façon les robots ne détectent plus aucune opportunité.

S’il y en a un qui se présente à l’achat ou à la vente, de toute façon, les autres veillent et il n’y a plus ni d’emballement, ni même de gains possibles…

Les marchés sont « figés », autrement dit, ils deviennent « illiquides ».

 

C’est là où je voulais en venir en ce début de semaine (alors qu’une fois de plus l’actualité s’emballe quant à elle de son côté, et qu’il faudrait que je vous parle de « Poux-tines » venu en péninsule ritale la semaine dernière, alors même que c'est le boxon au terminal 3 de l'aéroport de Rome qui a cramé le mois dernier et est fermé à tous les passagers depuis récemment), parce que ça angoisse nos « sachants » internationaux.

Depuis la crise de 2008, les politiques des banques centrales ont produit un afflux de liquidités et un paradoxe se dessine affreusement.

En effet, la mise en œuvre de politiques monétaires non conventionnelles a généré un important excédent de liquidité. D’un autre côté, une série de chocs récents semble indiquer que ce phénomène serait devenu associé à une grave « illiquidité » des marchés qui n’était pas perçu jusque-là : 

 

– On vient de le dire, les taux d’intérêt directeurs se situent aux alentours de zéro tandis que la base monétaire (c’est-à-dire l’argent émis par les banques centrales sous forme d’espèces et de réserves liquides des banques commerciales) a littéralement explosé – doublant, triplant, voire quadruplant aux Etats-Unis –, par rapport à la période d’avant-crise.

Ceci a permis de maintenir les taux d’intérêt de court et long terme à un faible niveau (voire à un niveau négatif dans certains cas, comme en Europe et au Japon), mais aussi de réduire la volatilité des marchés obligataires, ainsi que d’élever le prix de nombreux actifs (parmi lesquels les actions, l’immobilier, ainsi que les obligations à revenu fixe des secteurs privé et public).

 

– Dès lors, les craintes ont effectivement débuté au moment du « flash crash » de mai 2010, qui a vu en seulement une demi-heure les principaux indices boursiers américains chuter de presque 10 %, avant de se rétablir rapidement.

Elles perdurent ensuite avec la politique du « tapering » au printemps 2013, qui a vu les taux d’intérêt américains à long terme grimper de 100 points de base (plus de 1.000 pour la dette grecque actuellement), après que le président de la Fed, à l’époque Ben Bernanke, ait laissé entendre que la Fed allait cesser ses achats mensuels de titres à long terme.

 

– De même, en octobre 2014, les rendements du Trésor américain ont chuté d’environ 40 points de base en seulement quelques minutes, dans le cadre de ce que les statisticiens considèrent comme ne pouvant se produire qu’une fois tous les trois milliards d’années. Le dernier épisode a eu lieu tout juste le mois dernier, lorsqu’en l’espace de quelques jours les rendements des obligations allemandes à dix ans sont passés de cinq points de base à presque 80 ! On avait alors déjà signalé le problème ici même, sur ce blog, mais sans aucun recul, juste pour s’alarmer.

 

Ces différents événements font naître la crainte que les marchés les plus ancrés et les plus liquides – de type actions américaines, ou encore obligations gouvernementales aux États-Unis et en Allemagne – pourraient en fin de compte ne pas l’être suffisamment.

Et plusieurs explications sont avancées par les experts pour se rassurer :

 

– Sur les marchés des actions, les traders haute fréquence (THF), qui utilisent ces programmes informatiques algorithmiques afin de suivre les tendances du marché, représentent une part majeure des transactions. Ceci crée naturellement un comportement de troupeau.

En effet, le trading effectué aujourd’hui aux États-Unis se concentre principalement sur l’ouverture et la dernière heure du jour de bourse. Pendant le reste de la journée, les marchés présentent une « illiquidité », avec peu de transactions réalisées : C’est un constat que nous venons de faire ci-avant.

 

– Une deuxième explication réside en ce que les actifs à revenu fixe – de type obligations gouvernementales, d’entreprise, et obligations des marchés émergents – sont pour la plupart négociés hors cote sur des marchés « illiquides » par nature, de gré à gré.

 

– Troisièmement, non seulement les revenus fixes présentent davantage « d’illiquidité », mais la plupart de ces instruments – qui ont considérablement augmenté en nombre, en raison de l’émission proliférante de dettes publiques et privées – sont aujourd’hui détenus dans le cadre de fonds communs de placement dont les investisseurs sont autorisés à s’extraire du jour au lendemain. 

 

Dès lors, imaginez une situation dans laquelle une banque investirait dans des actifs « illiquides », tout en permettant à ses déposants de récupérer leurs espèces du jour au lendemain : En cas de ruée sur ces fonds, la nécessité de vendre les actifs « illiquides » pourrait très rapidement faire s’effondrer leur prix, dans le cadre de ce qui s’apparenterait à une véritable vente au rabais.

 

– Quatrièmement, antérieurement à la crise de 2008, les banques étaient teneurs de marché s’agissant des instruments à revenus fixes. Elles détenaient un important stock de ces actifs, fournissant ainsi une liquidité et atténuant les excès de volatilité des prix.

Or, les nouvelles réglementations étant venues sanctionner de telles transactions (au moyen de charges de capital plus élevées), les banques et autres institutions financières ont réduit leur activité de tenue de marché.

Elles ne sont plus là pour agir en tant que stabilisatrices.

 

C’est ainsi que lorsque surviennent des situations inattendues – par exemple lorsque la Fed annonce la fin anticipée des taux d’intérêt zéro, lorsque les prix du pétrole explosent, ou que la croissance de la zone euro amorce une reprise – la nouvelle notation des actions, et particulièrement des obligations, peut se révéler abrupte et dramatique : Chacun pouvant alors se retrouver coincé avec les mêmes transactions, dès lors qu’il s’agit de s’en extraire rapidement.

Et alors, si de nombreux investissements s’inscrivant dans le cadre de fonds « illiquides », et face à l’absence des teneurs de marché qui habituellement atténuent la volatilité, les vendeurs n’ont d’autre choix que de concéder des rabais importants pour éviter le défaut.

 

C’est donc une véritable bombe à retardement : Plus vous créez de la liquidité afin d’éliminer la volatilité à court terme, plus grossit une bulle sur les prix des actions, des obligations, et des autres marchés d’actifs.

 

Ceci étant, à propos d’actifs financiers ne valant plus rien, il faut aussi envisager la sortie de crise de la dette publique grecque, qui impacte jusqu’au récent G7 et finalement, tous les marchés.

Un banquier, ça déteste l’incertitude.

Et le jeu de poker-menteur a désormais assez duré.

 

Attention sont en jeu non pas le « bonheur des grecs » (ceux qui ont eu des avoirs en banque les ont extrait depuis le mois de janvier 2915 [30,8 milliards d'euro, soit 13 % du PIB ce qui est colossal alors que la croissance des dépôts était jusque-là de + 4 % par an !], du pays pour se réfugier en devises qui reviennent au fil des besoins des familles [parce que pour l'essentiel ce mouvement est le fait de particuliers] sous forme de « billets tout neufs », sans doute sortis des rotatives de la BCE…), mais la crédibilité de l’Euro et donc son avenir.

Soit les négociations avec l’Eurogroupe aboutissent pour éviter le « défaut » et on repart pour un tour plus ou moins long et difficile.

Soit elles échouent et les « solutions provisoires » seront mises en œuvre.

Et d’habitude, vous le savez, le provisoire finit pas devenir « durable »…

 

Parmi les plus brillantes, à mon sens, et qui ont toutes les chances d’être activées parce qu’elles sont déjà évoquées dans les milieux et allées du pouvoir-politique et monétaire, c’est l’hypothèse de la « double-monnaie ».

Le « Geuro » cohabiterait avec « l'euro-sans-G », l'un n'étant utilisé qu'en interne, l'autre seulement pour les échanges commerciaux entre pays.

Le « Geuro » pourrait – et même devrait – être sensiblement dévalué par rapport au « sans-G », ce qui ne manquerait pas de rendre à l'économie grecque sa compétitivité, notamment parce que le coût du travail s'en trouverait abaissé.

La Grèce finirait ainsi par être remise sur pieds et par réintégrer l'euro-sans-G…

 

Sauf que…

 

– Les effets de l’inflation ainsi générée finiront par ruiner les « autochtones », comme nous l’avons vécu sous l’ère « Mythe-errant » et ses dévaluations compétitives successives.

 

– On voit mal pourquoi les grecs feraient un retour définitif.

Pourquoi renoncer à une santé économique tout juste retrouvée ? Pourquoi retourner en enfer alors qu'on vient juste de le quitter ?

C'est absurde, et il est certain que le voyage vers la « double monnaie » serait un aller simple.

 

C'est pourquoi d'autres économistes proposent de transformer l'euro en « monnaie commune » – et non plus unique – de manière définitive.

Et non pas seulement pour la Grèce mais pour tout le monde !

Il conviendrait « de tester la mise en place d’un système de monnaie commune : conserver l’euro pour les transactions extérieures et permettre des ajustements réguliers pour l’euro-drachme. » 

 

C’est là que ça m’amuse beaucoup : D’un côté, les marchés financiers perdent leur boussole tellement il y a trop d’argent et de l’autre côté, les dirigeants européens, par pur dogmatisme, n’en ont pas assez pour soutenir l’économie grecque (11,124 millions d’âmes, pas plus !) et auraient oublié que de 1999 à 2002 les pays de la zone euro ont déjà vécu avec ce système !

Les monnaies nationales étaient utilisées pour les transactions internes, l’euro pour les transactions externes. La seule différence, c’est qu’à l’époque « les parités nationales étaient figées, non ajustables ».

Ici, on le voit, la seconde monnaie, celle qui n'est utilisée qu'en interne, est nommée « euro-drachme » et « flotte ». 

 

« La dualité monétaire, qui a déjà existé au XIXème siècle, permettrait à des pays comme la Grèce de regagner en compétitivité ». Et de rappeler : « Il est possible que les deux monnaies ne convergent pas et soient amenées à coexister durant une longue période. Ce n'est pas une idée nouvelle. Lors des discussions sur l'union monétaire au début des années 1990, on avait envisagé que la monnaie commune ne soit pas une monnaie unique. Il y a vingt ans, cette éventualité ne constituait pas une construction théorique limitée à des discussions marginales. C'était une véritable alternative historique ». 

 

Avouez que c’est bien ce qui est jeu : La monnaie commune, et non plus unique, autrement dit un retour aux mécanismes du « serpent monétaire » pour tous à terme.

Et chacun de pouvoir ainsi retrouver des marges de manœuvres de politique monétaire, d’endettement ou d’équilibre…

Je ne vous dis pas le gras que vont se faire tous les robots financiers !

 

Ce qui est dramatique, c’est qu’aucune vraie solution politique ne se dégage toujours pas de ces « bras de fer » stériles euro-grecs, et que tout le monde a oublié l’erreur de n’avoir pas fait une union politique (et fiscale et sociale) avant de passer de l’Ecu à l’Euro.

Dommage, parce que l’Histoire est pavée du cheminement normal d’une monnaie unique : Un seul pouvoir central et politique peut en imposer l’usage depuis avant l’antiquité, un peu comme d’un achèvement impérialiste.

Dès que l’empire se défait, la monnaie se disperse et il faut des siècles d’effort pour la recréer.

 

Notez que c'est une des raisons pour lequelles je ne crois toujours pas pour ma part à la disparition rapide de l’Euro : Les « eurocrates » vont devoir imposer ces solutions de sauvetage, parce que trop d’intérêts sont en jeu, y compris au-delà des océans.

 

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/06/on-un-probleme.html

 


Entre déclin et libéralisme (V)

 

Le retour des « déclinistes » ? (V)

 

Il va falloir faire avec… 

  

On reprend : J’ai encore des choses à dire sur le sujet et les « vacances approchent » avec son lot d’urgences à régler…

Dernier « billet » sur le sujet, ici-même !

Et il y a une suite logique … à suivre ! 

 

Parce qu’il faut faire un effort d’imagination et repenser nos modes de production, nos organisations productives. 

 

II.B – Le futur du « marché du travail ». 

 

Au lieu de s’émerveiller comme avait pu le faire à une époque où elle était « sous-ministre », miss « Ségololo » devant les « gisements d’emploi » des métiers à la personne, ou comme le font les béats-écologistes devant les promesses de l’éolien ou du solaire (avant de finir de saccager la planète en pillant ses terres-rares), on pourrait déjà imaginer demain. 

Et demain passera par « une guerre des prix ». Enfin, on y est déjà depuis deux décennies, faut-il reconnaître.

« Faire plus, faire mieux avec moins », c’est exactement, et ça l’a toujours été, le moteur du progrès économique (et technique).

Parce qu’on peut être « discounteur » et « spécialiste », « discounteur » et « généralistes », « discounteur » et « urgentiste », « discounteurs » et « à proximité » : Il suffit de le penser pour le réaliser.

Ce n’est pas toujours simple, mais ce sont les seuls deux axes du futur.

Et ça s’applique aussi bien aux « vendeurs debout » qu’aux « vendeurs assis ».

Il n’y aurait plus 10 segments dans l’avenir, mais seulement 8 à gérer. 

 

Et encore, si tout le monde devient « discounteur » et qu’il faudra quand même deux points de positionnement marketing et on réduira le problème de « 30 axes autonomes » à seulement 20 positionnements : Chaude concurrence à venir…

Quitte à scinder le marketing d’un même produit ou service en 20 circuits de « production-distribution » différents.

C’est d’ailleurs ce qui se passe là, sous votre nez, sans que vous ne vous en rendiez compte, notamment avec des « pros » de la distribution que sont « Les mousquetaires » ou ceux de la famille Mulliez qui en font un maximum sans le dire : Un véritable empire sous-terrain (même pas côté en bourse, mais qui distribue des primes de 2 à 4 mois de salaires à leurs employés en plus des salaires tous les ans, quand les résultats sont là ! Parce qu’en « Gauloisie mercantile », on parvient encore à rester dynamique…).

Exactement l’inverse de France-télécom regroupant toutes ses activités sous le même label « Orange », ou comme Carrefour… qui ne sont pourtant pas des nains, mais qui déclinent l’enseigne à toutes les sauces du plus grand au plus petit à l’image de Casino ou Système U (ces deux derniers, pour des raisons historiques). 

 

Notez que les deux premiers sont dirigés par des « anonymes » qui n’ont pas d’ego surdimensionné, et pour qui seul « le métier compte », alors que pour les deux autres, ce sont toujours des « technocrates », plus ou moins talentueux, qui sont là pour faire valoir « leurs immenses talents » … de bâtisseur !

Saisissez-vous les « nuances », jusque-là ? 

 

Discounteur, ça ne s’improvise pas : Il faut savoir acheter, il faut savoir gérer les processus de production à la pointe du progrès technologique accessible, il faut savoir « motiver » les ventes et les salariés.

Toute chose que ne saura jamais faire le secteur public et parapublic.

Eux, ils fonctionnent « à l’ancienne » et à l’ancienneté, système défendu becs et ongles par un syndicalisme arc-bouté sur ses « avantages-acquis ».

Dans une logique de marché, ils sont morts.

Dans une logique du « tout-État » ils sont tellement coûteux qu’ils tuent tout le monde autour d’eux : C’est le « toujours plus » de moyens humains-subventionnés par l’impôt ou la cotisation.

Jusqu’à épuisement du système qui partage la pénurie qu’il a lui-même engendré !

Fabuleux aveuglement. 

 

C’est aussi pourquoi je dis toujours et continue d’annoncer que si on ne fait rien, on finira par un immense « marché » de proximité, plus ou moins bien encadré par la puissance publique qui se mêlera de tout et de rien, avec quelques perles qui resteront dans le domaine privé et quelques exceptions qui sont partout et nulle part à vivre sans frontière et un esprit « patriotique » atrophié et de façade.

Car il est absurde de dire que les entreprises du CAC 40 ne payent pas assez « d’impôt à la patrie » : Elles en payent partout ailleurs parce que justement elles sont devenues « internationales » !

Conventions fiscales obligent (quand ce ne sera pas demain les règlements européens qui « partagent », territorialement déjà la TVA…) 

 

Ce qu’il faudrait faire pour éviter le massacre prévisible, qui consiste à faire « évaporer » la création de valeur-ajoutée hors de nos frontières passent d’abord par une fiscalité adaptée.

Je l’ai déjà proposé avec la « CSPM », à savoir que quand un produit entre sur le territoire, parce qu’il n’y ait pas produit directement, il est taxé aux cotisations sociales (pour éviter l’écueil du « droits de douane ») : Ce n’est pas interdit, donc c’est permis.

Première conséquence, ça rend le produit « exotique » plus cher, ce qui permet d’augmenter les marges du produit pro-domo concurrent et obère le pouvoir d’achat du local.

Mais du coup, ça ouvre des perspectives nouvelles aux productions locales, qui fileront du boulot et de la cotisation au « monde-social » et finalement plus de pouvoir d’achat à ceux qui restent.

In fine, des prix meilleurs marchés, plus accessibles en valeur relative pour un plus grand nombre.

Parce que plus de cotisation sociale (non plus sur les revenus des « laborieux », mais sur le produit « importé » seulement, et seulement lui, pas comme pour la « TVA-Sociale » qui ne distingue rien et assimile tout) et moins de subvention (sociales dans les deux cas), tout cela est recyclé dans l’économie active au profit d’un plus grand nombre. 

 

Mais là encore, je suis en avance sur mon époque et suis bien le seul à plaider pour la « CSPM » dans mon grand désert du « bon sens », j’en conviens.

Mais on y viendra sans doute sous d’autres vocables et des « techniques similaires ». 

 

Ces mutations doivent s’accompagner d’un allégement du droit du travail, incapable de s’ajuster actuellement aux contraintes de souplesse exigée par une économie moderne et dynamique.

Et pourtant, les nouvelles formes de télétravail lui en font voir de toutes les couleurs.

Et de fait, les seules variables d’ajustement sont dramatiques autant pour les entreprises (qui perdent des compétences) que pour les salariés qui y perdent leurs ressources durables, à savoir les contrats atypiques (CDD et intérim).

Compter bien, une embauche sur deux est désormais un CDD.

Les CDI représentent à peine 10 % des offres d’emploi, le reste se partage entre intérim, « stages » et apprentissage.

Ce qui est curieux, parce que l’intermittence et la saisonnalité de grand nombre d’activités, qui touche au bas mot 10 % sinon beaucoup plus de « salariés », ne posent que peu de problème « sociaux ».

La « droâte » version « Chi » a même inventé les groupements d’employeurs, la mutualisation des contrats de travail pour accompagner les problèmes éventuels, au plus grand profit de ces minorités grandissantes. 

 

C’est là où je pense qu’il faut être radical et abroger le CDI, qui en devient « amoral » à force de la démonstration permanente de sa « non-pertinence ».

Comme je ne suis pas un cinglé, je pense qu’il faut en passer par une absorption totale du Code du travail par le Code de la fonction publique et laisser le tout exploser en plein vol pour imposer ensuite le CDD à tous : Au moins il est bien plus protecteur que tous les CDI de la planète pour les salariés.

Et en plus, il donne de la visibilité à tout le monde… 

 

Bien sûr, il ne faudrait pas abandonner sur le bord de la route les « victimes structurelles » interchangeables de cette « révolution » et bâtir une véritable agence pour l’emploi qui propose et centralise les besoins des employeurs.

Et ne se contente pas de suivre les chômeurs de loin en loin en s’en déchargeant sur des pseudo-agences de réinsertion.

Qui recevaient 700 euros (en 2012) par trimestre pour recevoir 3 fois un inscrit à la recherche d’emploi et lui trouver un stage de formation bidon… du moment qu’on sort le postulant des statistiques, c’est bon à prendre, même si ça l’éloigne encore plus des opportunités à sa portée !

Jeter l’argent des cotisations par les fenêtres, ça aurait le même effet. 

 

Bien sûr, il faut sécuriser le parcours du l’auto-entrepreneur, il a ses mérites, bien sûr, même si ce n’est pas la panacée, or le statut « officiel » a été solidement « étrillé » dans les premières années du quinquennat des « déclinistes ».

Nous en sommes tous sans le savoir : Chaque salarié crée déjà par son activité une valeur ajoutée (enfin il faut l’espérer) qui commence par payer son salaire avec le business fait sur le client d’autrui. Là, il faut affirmer haut et fort que le « service rendu » par chaque « laborieux » n’est pas « fongible » : Dans le cadre d’un fordisme du partage des tâches, de la segmentation des compétences, même si le labeur s’intègre dans chaque produit et service vendu, il est unique !

On aura beau inter-changer les bonshommes, chacun a pourtant sa spécificité unique.

C’est si simple à comprendre que tout le monde l’oublie à volonté, postulant même être « propriétaire de son poste », ce que nous affirmions la dernière fois !

J’en veux pour preuve que c’est comme ça que ça se passe devant les conseils de Prud’hommes : On n’entend que ça cherchant ici « la faute de l’autre » comme dans un divorce … « à l’ancienne » !

Flûte : On est dans le XXIème siècle depuis 12 ans, au IIIème millénaire, pas au moyen-âge ni dans l’antiquité ! 

 

C’est dire que pour changer les mentalités, il faut un vaste coup de pied aux kuls qui se présentent.

En bref, redonner du boulot en rapatriant des outils et du savoir-faire, redonnant plus de manœuvrabilité sur un marché ouvert à l’offre discountée (nous y reviendrons) locale, plus de pouvoir d’achat pour absorber les « surcoûts » d’une fiscalité à revoir, une assiette plus large de cotisation sociale pour une population moins nombreuse « en souffrance », « bouffant » moins d’aide sociale. 

 

C’est soit ça, soit le partage de la pénurie.

Et il me semble qu’avec notre vote du 6 mai dernier (2012) et celui du 17 juin, le pays a choisi des élites qui ne vous proposent que la seconde option au menu !

C’est dire si j’enrage d’avoir la « droâte la plus kon du monde » de n’avoir pas su construire autre-chose que « Bling-bling » comme patron … 

Une horreur historique !

Je me console en me disant qu’on n’a que ce qu’on mérite, finalement.

« À toi de faire mieux » me disait « mon Papa » (celui qui recommence à me faire chialer quand je l’évoque).

Je veux, oui ! 

 

Et comment réalise-t-on tout ça, si un jour on s’y décide ?

Eh bien justement comme annoncé, non seulement en tournant le dos aux « déclinistes », mais en donnant des règles claires, simples, faciles à appliquer et à contrôler pour et par tout le monde : Fi de ces monstruosités juridiques et fiscales qu’on entasse en dizaines de millions de mots inutiles !

Mais nous verrons ça une fois prochaine, si vous le voulez bien.

I3

 

Source : 

http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/06/le-retour-des-declinistes-v.html

 

 


Grèce : vers la sortie de la zone euro et de l’Union européenne ?...

 

Grexit rapide ou immédiat ?

 

J’ai toujours autant de mal à y croire vraiment.

 

 Je me trompe peut-être, lourdement sans doute, puisqu’il y a une sorte de consensus général à soutenir ce que certains pensent inéluctable.

Et pourtant…

 

D’un côté, le murmure enfle : Les Européens veulent à tout prix éviter une panique bancaire. Ils auraient donc décidé d'un plan d'urgence si Athènes ne trouve aucun accord avec ses créanciers d'ici la fin de la semaine, affirmait le Süddeutsche Zeitung mardi dernier à 14 jours des échéances (intenables) faute d’avancée sur des propositions nouvelles d’accord…

D’ailleurs, les autorités bancaires macédoniennes, par la voix du gouverneur de la banques centrale Dimitar Bogov, viennent d’annoncer qu’il devient impossible pour les banques grecques de transférer du cash ou des liquidités chez eux.

C’est donc l’instauration de fait d’un contrôle des changes destiné à parer par avance aux conséquences déstabilisantes d’un « Grexit »… sachant que la Grèce elle-même se refuse à prendre de telle dispositions.

Laissant ainsi s’échapper jusqu’à 13 % de son PIB des disponibilités-liquides détenues par des résidents vers des comptes « off-shore » européens depuis janvier…

Nous l’avons déjà évoqué.

D’ailleurs, instaurer le contrôle des changes est le plus sûr moyen de précipiter la catastrophe que l’Europe cherche à éviter.

 

D’un autre côté, les « eurocrates » bâtissent des plans sur la comète qui visent à préparer un « contrôle des flux financiers » en provenance de Grèce pour empêcher une fuite des capitaux, à l'image des restrictions décidées à Chypre lors de la crise financière de 2013, totalement levées depuis mars dernier.

Si les négociations destinées à sauver la Grèce d'un défaut de paiement demeurent dans l'impasse, il s'agirait « à partir de la semaine prochaine » de « fermer les banques grecques quelques jours » pour les préparer à cette limitation des transactions, qui devrait encore être entérinée par le Parlement grec convoqué sur cette question dans l’urgence.

Dans cette hypothèse, poursuit-on en Allemagne, les retraits aux distributeurs automatiques de billets pourraient ensuite être restreints, de même que les paiements électroniques réalisés en Grèce comme à l'étranger.

Des mesures déjà mises en place en 2013 et 2014, qui ont montré toute leur inefficacité et ont fait prospérer l’économie parallèle jusque dans « les îles ».

Et elles sont nombreuses, les îles, en Grèce… 

 

Lundi, après l'échec du nouveau cycle de négociations, les positions de la Grèce et de ses créanciers sont restées figées, malgré la double urgence financière à laquelle fait face Athènes – payer ses fonctionnaires et retraités à la fin du mois et rembourser près d'1,6 milliard d'euros au FMI d'ici le 30 juin.

En cas de non-remboursement, le gouvernement grec devrait affronter les conséquences d'un défaut de paiement, une première dans la zone euro et un scénario qui alimente depuis des mois le spectre d'une sortie de la Grèce de la monnaie unique.

 

La crainte se précise à mesure que le blocage se radicalise. Athènes ne semble plus vouloir bouger : « Nous attendrons patiemment jusqu’à ce que les institutions se rallient au réalisme », a signifié, lundi dans une déclaration écrite au quotidien de gauche « Ephimerida ton Syndakton », le Premier ministre « Tsi-tsi-prasse », en accusant ses créanciers« d’opportunisme politique » après cinq années de « saccage » de l’économie du pays. 

 

Du côté des bailleurs de fond, les propositions grecques de réformes et de mesures budgétaires sont toujours jugées « incomplètes », car elles ne permettront pas au pays de financer ses besoins pour les prochaines années.

Il manque toujours, de leur point de vue, une réforme des retraites et une hausse de la TVA, ce qui ferait des ravages dans une économie déjà à l’agonie suite à tous les plans d’austérité jusque-là engagés.

La Grèce serait pourtant à présent d’accord sur les objectifs d’excédent budgétaire primaire (hors charge de la dette) souhaités par l’UE et le FMI pour cette année (1 % du PIB) et l’an prochain (2 %), ce qui était un gros point d’achoppement, les Grecs ne voulant pas, initialement et respectivement, dépasser 0,6 % et 1,5 %. 

 

Aucun rendez-vous entre Athènes et ses créanciers n’est prévu avant la réunion régulière des ministres des Finances de la zone euro, aujourd’hui jeudi.

En repoussant au 30 juin le remboursement d’une échéance de 1,6 milliard d’euros au FMI, la Grèce a gagné du temps.

Et ce défaut pour lequel tout le monde veut se faire peur en le redoutant (même Wall-Street plonge !) n’interviendra pourtant pas à la fin du mois…

Puisque je vous le dis et l’affirme !

 

D’abord, parce que le non-paiement de cette dette entraînerait l’ouverture d’un délai de grâce d’un mois.

Ensuite, parce que les agences de notation (Moody’s, Standard and Poor’s) ont déjà prévenu qu’elles ne placeraient pas la Grèce en défaut de paiement en cas de non règlement. Standard and Poor’s l’a encore rappelé lundi dernier : Elle ne dégradera pas la note de la Grèce en « défaut sélectif ».

L’explication ? L’agence américaine, tout comme sa concurrente Moody’s, ne voient pas le FMI comme un créancier normal, mais comme un créancier public et en fonction de ce critère, l’État qui manque une échéance ne serait pas techniquement en défaut de paiement.

Surtout, et pour la même raison, Standard and Poor’s prévient que cette décision vaut aussi pour une banque centrale, autrement dit la BCE !

Or, la Grèce va faire face à une échéance encore plus importante le 20 juillet avec un remboursement de 3,5 milliards à la BCE.

Pour les agences, la Grèce ne serait alors pas non plus techniquement en défaut.

Ce qui n’enlève rien au fait qu’Athènes pourrait se voir priver, dans ce cas, de l’aide de la BCE pour maintenir ses banques, mais aussi ses finances à flot, alors que les caisses sont vides.

 

Cela n’empêche pas d’ailleurs Standard And Poor’s de dresser un état des lieux critique des finances grecques. L’agence a récemment abaissé la note de la Grèce à « CCC » et menace encore de le faire, sans aller jusqu’au défaut de paiement.

Enfin, un rappel qui a de l’importance, un éventuel défaut de paiement de la Grèce ne se traduirait pas mécaniquement par une sortie de la Grèce de la zone euro.

Même si elle rendrait difficile à gérer la position de la Grèce vis-à-vis de ses partenaire.

Car ce n’est juridiquement pas possible, nous allons y revenir.

 

Quant au risque de contagion, il est en théorie contenu. D’abord par la création du Mécanisme européen de stabilité financière (le fameux « MESF ») fort de 500 milliards d’euros de réserves.

Ensuite parce que l’essentiel de la dette grecque est détenu par des États ou des organismes internationaux (BEI, BCE, MESF…), autrement dit, l’exposition des banques et assureurs européens est aujourd’hui plus limitée qu’il y a trois ans.

Le risque financier des États, estimé autour de 300 milliards d’euros, paraît important en tant que tel, mais la dette grecque détenue par les États ne représente que 3 % du PIB de la zone.

Le risque ne semble donc pas de nature systémique.

Enfin le programme massif de rachats d’actifs (QE) de la BCE peut servir d’amortisseur… 

 

Mais en pratique, la montée de la volatilité sur les marchés obligataires et la forte réactivité des marchés actions aux dissensions entre la Grèce et ses créanciers, depuis quelques semaines, montrent que « les marchés » ne sont pas forcément à l’abri d’une correction d’ampleur, notamment dans les pays périphériques (Espagne, Portugal, Italie…). Tout le monde aurait à y perdre.

Et pour de nombreux investisseurs, ce serait en tout cas une plongée dans l’inconnu. 

 

En revanche, « des banques grecques feront certainement faillite dans les douze mois en l’absence d’accord entre le gouvernement grec et ses créanciers », a fait savoir, en fin de semaine dernière, l’agence Standard & Poor’s, dégradant de « CC+ » à « CCC- » la note de dette long terme des quatre principaux établissements du pays.

À court terme, « les banques grecques ont encore près de 30 milliards d’euros d’actifs qu’elles peuvent apporter en collatéral en échange de financements d’urgence auprès de la Banque nationale grecque (BNG) », estime l’économiste en chef de la Société générale.

Pour gérer ce stock qui s’amenuise au fil des retraits massifs de dépôts, la Grèce pourrait alors imposer un contrôle des capitaux, ce que d’autres commencent à faire à sa place, puisqu’elle s’y refuse encore momentanément.

Toute la question est de savoir si la BCE laissera fonctionner ce dispositif de financements d’urgence qu’elle renouvelle chaque semaine et dont le montant atteint désormais 83 milliards d’euros.

« À ce stade, les grandes banques grecques sont solvables et les collatéraux qu’elles apportent sont adéquats », a déclaré « Super-Mario Drague-hi », lundi à Bruxelles. Sans couper le robinet, la BCE pourrait toutefois durcir les conditions d’éligibilité des actifs apportés en garantie.

La situation des banques grecques n’est donc pas désespérée mais elle se complique jour après jour.

 

Par ailleurs, cela fait déjà cinq ans que les Européens négocient pour tenter de maintenir la Grèce dans la zone euro. Mais si jamais l’issue contraire du « Grexit » s’imposait, il est possible que cela débouche là aussi sur des longs mois de discussions tortueuses : Nous y revenons !

Car une sortie de l’euro est un territoire complètement inconnu : Les traités européens ne prévoient absolument pas cette éventualité. Les tables de la loi de l’UE mentionnent au contraire, et à plusieurs reprises, le caractère « irrévocable » du taux de change entre l’ancienne monnaie nationale et la monnaie unique, notamment dans l’article 140, alinéa 3.

Après tout, la faillite de la Californie il y a quelques années (et de quelques autres États fédérés depuis) ne s’est pas traduite par « une sortie » du dollar…

 

La seule porte de sortie qui soit réellement fléchée, c’est celle de la sortie de l’Union européenne dans sa globalité.

L’article 50 a d’ailleurs été ajouté en 2009 par le traité de Lisbonne, et prévoit les conditions de négociations entre celui qui rend sa carte du club et les autres.

L’accord de sortie doit être approuvé par une majorité qualifiée d’États, ainsi que par le Parlement européen. Les textes prévoient une durée maximale de deux ans pour de telles négociations.

Ce que n’a pas bien lu les suppôts de « Marinella-tchi-tchi » dans leur propre autisme.

En bref, ça ne se fera pas en claquant dans les doigts, je vous le disais…

 

Car la plupart des juristes ont conclu de la lecture de ces traités européens que la Grèce devrait donc quitter l’UE pour sortir de la zone euro. Une étude de la BCE de 2009 – avant la crise – tirait la même conclusion.

Ce qui priverait Athènes des aides européennes à un moment où elle en aurait dramatiquement besoin pour faire face à la situation d’extrême tension financière, c’est vrai.

Sauf recours à un prêteur russe ou chinois : Un comble pour les eurocrates !

 

De plus, il faut noter que le seul cas de figure prévu pour une sortie de l’UE est celui d’une sortie volontaire, et non pas d’une expulsion forcée !

Or, le gouvernement grec a toujours dit son attachement à l’appartenance à l’euro et à l’Union européenne, excluant toute sortie.

Botter la Grèce hors de la zone euro promet donc d’être un casse-tête juridique insurmontable, puisque ce n’est pas prévu, sauf à réviser les traités.

Ce qui peut demander infiniment de temps, notamment concernant la ratification des parlements nationaux et des palabres sans fin…

 

Faute d’accord avec ses créanciers, le gouvernement grec risque pourtant et rapidement d’être à court d’euros, surtout si la BCE interrompt l’aide d’urgence.

« Les autorités peuvent alors être tentées, par exemple, de revenir à une nouvelle monnaie pour honorer leurs échéances internes», indique une autre économiste de la SociétéGénérale.

Nous en avions indiqué l’émergence de l’idée, sur le plan théorique lundi dernier (pour ceux qui suivent un peu), en marge d’un autre problème plus sérieux, « l’illiquidité » des marchés qui pointe son nez.

Parce que pour régler les salaires, les retraites ou encore les fournisseurs, Athènes pourrait procéder par « IOU » (I owe you : « Je vous dois »), autrement dit de simples reconnaissances de dette, échangeables, cessibles et transmissibles… des billets de banque de substitution, en somme !

On fonctionnait déjà comme ça au moment des « grèves dures » de la SNCM en « Corsica-bella-Tchi-tchi », il y a quelques années, faute de billet de banque.

Plutôt que de régler par virement bancaire ou en billets, le gouvernement grec remettrait alors aux bénéficiaires des reconnaissances de dettes et s’engagerait à échanger ces « papiers » contre de vrais euros, ultérieurement.

Ces « IOU », qui fonctionneraient comme des obligations garanties par le gouvernement, risquent d’être très impopulaires, les bénéficiaires préférant bien entendu recevoir des euros…

Mais à défaut de merle, on se contente de grives en disait déjà ma Grand-mère dans un autre millénaire. 

 

Créer une nouvelle monnaie, en dehors des délais techniques liés à sa création physique, risque de toute façon de générer des pressions inflationnistes selon un schéma classique.

La dévaluation favorise les exportations, mais renchérit les achats à l’étranger : C’est d’ailleurs l’angoisse de ma petite-sœur (celle qui si elle n’existait, il faudrait quand même l’inventer)… La compagnie aérienne qui la rapatrierait de son lieu de vacances grec, aura-t-elle l’argent nécessaire pour acheter le kérosène du voyage jusqu’à Athènes ?

Dans cette hypothèse, à défaut d’un coup de pouce sur les salaires, le choc sur le pouvoir d’achat des ménages serait alors très net.

Quant à la banque centrale, elle sera tentée d’augmenter les taux d’intérêt pour éviter les sorties massives de capitaux ce qui aggraverait aussi la situation.

En outre, les dettes, publiques et privées, sont libellées en euros, leur conversion en monnaie locale risque d’en alourdir sensiblement le fardeau.

 

Notez aussi que si la Grèce devait faire défaut à la fin du mois, ce serait avant tout un échec politique pour « Tsi-tsi-prasse » qui n’aura pas su convaincre ses partenaires européens de « l’exception grecque ».

Élu sur un programme anti-austérité, il avait promis à ses électeurs qu’il parviendrait à imposer une nouvelle ligne économique sans sortir de la zone euro. Il comptait sur la « Gauloisie-impécunieuse » et « l’Italie-ruinée » pour mettre en place une politique moins « orthodoxe » que celle revendiquée par l’Allemagne « d’Angèle-la Mère-quelle ». Mais il n’a pas obtenu ces soutiens, ni de « François III » assis sur son pédalo, hermétique à tout ce qui se passe autour de lui, ni de « Mario-Rennes-z’y » qui a bien du mal à mener sa barque et ses réformes, et il a persisté dans une stratégie jusqu’au-boutiste à la recherche d’un accord politique avec « Das Groβ Deutschland » en solo, sans céder sur le concret des exigences de ses créanciers, à l’exemple des islandais…

 

Et il n’a pas été non plus en mesure de proposer une alternative économique crédible et viable.

Les mesures de lutte contre l’évasion fiscale, notamment, se font attendre et il en a oublié qu’on n’est jamais propriétaire que de ses dettes.

Une rupture des discussions avec l’ex-troïka et le défaut qui s’en suivrait auraient pour conséquence une nouvelle crise politique gravissime en Grèce avec à la clé de probables élections législatives ou un référendum pour trouver auprès du peuple grec les solutions que l’équipe au pouvoir n’aura pas su trouver.

Avec le risque, très réel, de retrouver cette fois au pouvoir l’extrême droite et les nationalistes d’« Aube dorée » après l’alternance « gôchiste » qu’il porte.

De quoi faire rugir tous les « Mes-luches » de la planète…

Comme d’une vaste répétition de ce qui nous attend en « Gauloisie-despotique » en 2017 !…

 

Un chiffre pour mesurer les enjeux : La dette grecque représente 175  % du PIB national, soit 322 Md€.

À comparer avec celle du Japon atteignant 250 % de son PIB, troisième plus gros PIB mondial derrière la Chine et les USA, se montant à 4.770 Md$.

Je rappelle, la Grèce, c’est un peu plus de 11 millions de résidents, pas plus…

 

Si ce taux d’endettement record pour l’Europe doit être ramené autour de 157 % en 2016, ce niveau paraît insoutenable pour un pays dont la timide reprise est en passe d’être cassée (– 0,2 % de croissance au premier trimestre 2015 après + 0,8  % en 2014).

Surtout, Athènes va devoir rembourser 8,3 milliards d’euros au FMI et à la BCE entre le 30 juin et le 20 août.

Or, la signature éventuelle d'un accord avec ses créanciers ne lui permettrait de déboucler qu'une nouvelle aide de 7,2 milliards d’euros de la part de la Troïka.

La question de la dette grecque ne serait donc en rien réglée.

 

La zone euro pourra-t-elle dans ces conditions faire l’économie d’une nouvelle renégociation ? Sans doute pas à moyen terme. Mais à court terme, la question d’un rééchelonnement, voire d’un effacement d’une partie de cette dette semble difficile à envisager.

Car le contexte politique ne s’y prête pas à quelques mois d’importantes élections générales en Espagne.

Difficile aussi de faire aveu de faiblesse alors que se profilent d’importantes négociations avec la Grande-Bretagne, qui brandit aussi la menace d’un « Brexit » dont ne veut pas « la City » qui prépare déjà sa délocalisation sur le continent !

 

Toutes ces raisons me font penser que tôt ou tard, l’économie grecque devra être mise sous perfusion européenne, d’une façon ou d’une autre.

Quand on ne possède que des dettes, on est mis sous tutelle par ses créanciers, même en « Gauloisie-impécunieuse » et ses procédures de surendettement.

Et encore, c’est « cadeau ».

Et ce n’est qu’une fois la situation provisoirement rétablie qu’on pourra alors envisager la sortie de la Grèce de l’UE.

Pas avant et pas immédiatement.

Mais peut-être me trompe-je lourdement : On verra bien.

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/06/grexit-rapide-ou-immediat_18.html

 

 

 


Entre déclin et libéralisme (IV)

 

Le retour des « déclinistes » ? (IV)

 

Il va falloir faire avec… 

 

 

On poursuit notre « reprise » de ce post publié une première fois fin juin 2012 (… tellement j’étais « fâché » !) qui fait suite à celui-ci, peu après l’élection de « François III » à la magistrature suprême de mon pays.

La « série », un peu improvisée à l’époque, n’a pas pris beaucoup de rides, hélas, mais il convient désormais, trois ans plus tard de l’actualiser, de la compléter, d’aller au bout…

 

Je me suis calmé, alors on peut reprendre…

Oui, parce que la « prime-à-la-nullité », même en matière sociale (qui se veut « socialiste » par-dessus le marché), au pays qui est censé promouvoir le mérite et « l’excellence », franchement, ça me fait mal jusqu’aux « …ouilles »…

Je sais, je suis vulgaire : Ça m’arrive quand je suis « colère » !

Et là, j’allais devenir « colère »… 

 

II.A – Le « marché du travail ». 

 

D’abord, le travail, ce n’est pas une marchandise. Qu’on se le dise.

Y’en a marre de ces types qui se croient propriétaires de leur emploi ou de leur fonction, qui n’acceptent pas de se remettre en cause, qui ne comprennent pas ou ne veulent pas savoir qu’on peut faire autant, sinon mieux, sinon plus, avec moins de fonds, de moyens et plus de « génie » ou de talent (ou les deux).

Quand il s’agit d’entreprises privées, elles ferment leurs portes et ils tombent dans une trappe de pauvreté. Du coup, moins de cotisations et plus de « subventions ».

Quand il s’agit d’entreprises publiques ou parapubliques, c’est l’impôt qui paye et le pays qui croule sous la charge.

Et quand ce n’est pas l’impôt, c’est la dette, on le voit tous les jours depuis tant de temps…

Là encore : Stop ! 

 

Y’en a marre aussi que les « meilleurs-consultants » (dont « La-roue-tout-roux » soi-même) considèrent à l’instar de leurs clients qu’ils sont encore « Maîtres-des-forges », propriétaires de l’outil de travail, donc du travail, donc des emplois qu’il y a autour : Ils n’en sont que les « usufruitiers » pour capter les fruits du travail d’autrui devant la machine !

D’ailleurs, le contrat de travail n’existe dans aucun Code, même pas celui du travail par défaut de définition légale, et qu’il faut se reporter au Code civil qui nous cause de « louage d’ouvrage » !

Bref, si on arrêtait de considérer le « travail » comme d’un coût avec des œillères-comptables, parce que les salaires versés sont dans la colonne des charges, et qu’on taille dedans jusqu’à plus soif quand les affaires vont mal, on s’apercevrait peut-être que la contrepartie reste dans les produits d’exploitation et que finalement c’est le « travailleur » qui produit ce qui va être vendu et qui génère lui-même les cotisations et impôts au lieu de « bouffer de la subvention ».

Essayer donc de « gagner de l’argent » avec une machine dépossédée du type qui appuie sur le bouton « ON » : Vous m’en direz des meilleurs (comme « Tchu-ruque », un X, et son usine virtuelle, voyez ce qu’il en est devenu d’Alcatel, l’ex-future entreprise industrielle « sans usine »…) !

Parce que si on persiste de la sorte, nous serons tous subventionnés avec de l’impôt qu’on nous repiquera pour devoir subventionner ce qui à payer : Du grand n’importe quoi, finalement. 

 

En bref, il nous manque des « intelligents ». En premier lieu chez « nos chefs », petits ou grands, privés ou publics, chez nos « politiques », « kons ou moins kons » et parmi les syndicats de prolétaires : Ceux que nous avons, ils défendent avant tout leur fonction (et des dogmes éculés qui visent au suicide collectif).

Les uns leur « pré-carré » et les avantages d’arracher la confiance de leurs actionnaires avec de belles parlotes, les autres idem mais par suffrage universel interposé, et les troisièmes avec de la subvention-à-manif’ (pour quelques-uns, pas tous, bien sûr).

Aucun, absolu aucun d’eux, ne sont au service ni du pays, ni de leurs syndiqués, ni de leurs électeurs, ni de leurs actionnaires !

Peut-être un peu à celui des banquiers qui avancent les fonds nécessaires pour que « ça tourne ».

(On l’a encore vu récemment avec les QE divers, de l’argent qui vient de nulle part, sans contrevaleur réelle).

Et comme ceux-ci en font de moins en moins par prudence excessive, ça durera moins que les pyramides.

D’ailleurs, ils sont si peu nombreux à y croire encore…

Et ça coûte et ça coûte.

(Surtout aux générations futures qu’on sacrifie sans états d’âme à l’autel des utopies dogmatiques !

 

Le droit du travail, c’est un monstre qui dit tout et parfois son contraire : Et ce n’est pas fini.

En protégeant le salarié – ce qui est louable en soi – on oublie qui paye quoi.

Quand c’est le client, on ferme les yeux : Il en reste en principe toujours assez pour payer le banquier, les impôts et les cotisations sociales.

Sans compter les « menus avantages » d’être dans le fauteuil de direction.

Il peut crever le client, on s’en fout : La solidarité nationale prendra le relais s’il disparaît. Et il disparaît à en accumuler des montagnes de dettes !

Quand c’est la « solidarité nationale » (chômage, maladie, invalidité, incapacité, retraite) on ne compte même plus !

Et quand elle est en difficulté, on augmente les taux et/ou diminue le volume des prestations tout en courant de cessation des paiements en faillite annoncée depuis si longtemps qu’on en oublie que ça peut exister encore.

Le tout au lieu de baisser les taux et d’augmenter les assiettes…

Un monde à l’envers. 

 

Mais ce n’est pas non plus qu’une question de chiffre : Le « monde du travail », par excellence, ce devrait être le « monde de la souplesse » et de l’adaptabilité.

Je vous renvoie au laïus précédent sur le « social » et tout ce qu’on peut classer sous la mention « formation-intégration ».

Or, il faut bien constater que le modèle dominant reste une véritable « fossilisation » du prolétaire.

Et il en redemande !

Le salarié « appartient » à sa boîte : Quand elle est vendue, il est même vendu avec !

Quand elle déménage, il est attaché au site d’antan et peut refuser de suivre si ce n’est pas sur la même commune.

Quand son « poste » est supprimé parce que les process ou l’organisation changent, évoluent, s’améliore sous la poussée du progrès et des attentes du « client-solvable », il faut le reclasser à l’équivalence malgré lui, même si son métier n’existe plus.

Quand il stresse parce qu’il est « mauvais » ou est toujours absent, en « burn-out » les lundis et vendredis, on parle de manque de respect à la première remarque qui peut aller jusqu’à la notion de « harcèlement moral ».

Infantilisé, il n’est jamais responsable – jusque dans le Code civil – qu’on se doit de le prévenir qu’il ne faut pas téléphoner au volant !

Je vous jure : Si encore c’était un gag, mais même pas, c’est une « obligation de moyen » imposée à tout employeur !

Toujours pas d’obligation de résultat, n’est-ce pas : D’ailleurs, ce serait contrevenir au « libre-arbitre » de se faire du mal à soi-même !

 

Et pour autant, « ça marche » quand même, cahin-caha, parce que finalement, il y a plus d’adultes que de gamins… chacun avec ses propres limites à géométrie variable.

Incroyable, mais vrai là encore.

Parce que globalement, ce sont toujours les mêmes « 10 % » qui cassent la baraque de tous les autres.

Sauf que les « mêmes 10 % » varient eux aussi au fil du temps et des carrières souhaitées et contrariées par le fait des choses. 

 

Mais pas seulement : Le « marché du travail », il est d’abord alimenté par les entreprises « créatrices de richesses », de « valeur-ajoutée commerciale ».

C’est-à-dire des « boutiques » qui ont su trouver leurs clients … solvables et répondent à leurs besoins, en temps, en heure, au prix convenu et sur place.

D’où la nécessaire adaptabilité de l’organisation, de la production, de la livraison, de l’administration des ventes, mais aussi de « l’écoute du client » qu’il faut parfois aller chercher au « diable-Vauvert ». 

 

Soyons sérieux pour une fois : Il y a deux types d’entreprises, pas trois.

Les « vendeuses debout » et les « vendeuses assises ».

La troisième n’est même pas éclose : C’est celle ou le vendeur et l’acheteur sont tous les deux assis.

 

L’une peut aller chercher ses clients à l’autre bout du monde (même si on le lui demande pas), partout où il niche et l’autre attend que le client vienne à elle… 

 

6 « pôles d’excellence » se croisent (et pas 7 ni plus) :

– Les « spécialistes » qui attirent le client par leur profondeur de gamme de produits et services à « nul égal » par ailleurs ;

– Les « généralistes », qui attirent le client par la largeur de gamme de produits et services proposés : Le principe du « Tout sous un même toit », au moins dans un secteur d’activité ;

– Les « discounteurs », qui attirent le client seulement par leur réputation d’être peu onéreux (ce qui n’est pas toujours vrai), même si c’est « de la crotte » bien présentée ;

– Les « dépanneuses », qui offrent leur gamme de produits et services parfois très courts à quiconque quand leurs concurrents sont fermés, durée du travail obligeant (et puis les journées n’ont jamais que 24 heures et chacun n’a que 2 bras)… Elles jouent la « disponibilité » ;

– Les « voisines » : On y vient parce qu’elles sont à « proximité », visent la disponibilité et recrutent leurs clients dans leur voisinage immédiat.
– Et enfin la « commodité », qui joue « la facilité d'accès », entreprises toujours prêtes que ce soit dans l'e-commerce, où seulement qui facilitent l'accès avec un grand parking situé au milieu d'une dense réseau routier.

 

Et un « bon marketeur » sait qu’il faut se positionner sur « deux axes » : Un n’est pas suffisant pour faire la différence et survivre, trois et le message porté est illisible, incompréhensible par le plus grand nombre…

D’où l’échec prévisible d’une boutique de droit privé quand elle s’est mal positionnée.

Comment croyez-vous que les acteurs de « l’activité économique » de tout le secteur public ou parapublic se positionnent ?

 

Ils sont tous « vendeur assis » uniquement.

Marcher, ils ne savent pas faire. Au pire, ils « télé-travaillent », « télé-prospectent », contraints et forcés.

Je vous signale tout de suite que ce « commerce-là » a ses propres limites : Elles ne sont pas géographiques, mais elles sont dans les mentalités malgré les immenses progrès proposés par les NTIC !

On en arrive même à « télé-opérer » sur une table de chirurgie un patient localisé on ne sait pas où !

En bref, tout le monde peut faire, jusqu’à vos écritures de banques qui sont le fait de marocains, de Sri-lankais que vous avez au bout de fil quand vous appelez votre agence locale (qui d’ailleurs est soit fermée, soit « chronophage » pour vos nerfs et votre journée surchargée). 

 

Le « vendeur assis », les délocalisations lui grignotent petit-à-petit sa raison d’être.

Même dans le textile.

Ce qui sauve encore ce secteur-là, c’est que le « client-debout » qui vient encore à lui, il veut voir, toucher, tâter, se mettre en situation avant d’acheter.

Mais attention, demain ou après-demain, ce ne sera plus le cas que pour quelques spécialités qui s’épuisent au fil du temps. 

 

Ils sont tous soit « voisin » et « spécialiste », soit « voisin » et « généraliste », soit « voisin » et « dépanneur-urgentiste », disponible et/ou à proximité.

Le segment « prix » n’est jamais pris en considération comme d’une priorité pour ceux-là.

Là encore, ce « marketing-là » a ses propres limites !

Quand la population des clients sera assez pauvre pour ne plus pouvoir payer, ils n’auront plus de boulot à fournir. Plus rien à vendre, plus rien à proposer d’accessible.

Et la bagarre se fera sur le prix, qu’on le veuille ou non, alors même que ce n’est pas (et ne le sera pas avant longtemps) dans la culture d’un « service public ».

C’est simple : Regardez jusqu’au déplacement urbain ou « inter-ville » : Quand la recette n’y suffit pas, on subventionne largement.

(Sans ça, Ô drame, on ferme des lignes de trains qu’on remplace par des cars haut de gamme, comme c’est désormais prévu pour les trains inter-citées.

Mais on aussi eu droit au désastre d’Air-Inter et les vols « domestiques » : Il ne reste plus que trois lignes de « navette »…)

C’est même la vocation d’un « service aux usagers » (pas le client, non, l’usager), des régies, des concessions des « délégations de service-public ».

 

Le segment « vendeur debout », ils ne connaissent pas mieux : Quoique quand il existe, il est le seul fait de très grosses entreprises à « économie-mixte », État/région/industrie quand l’acteur public s’en inquiète un peu (énergie, infrastructure, bâtiment, industrie de pointe).

Alors là, ils s’y entendent, puisque vous les retrouvez au CAC 40, voire pour une forte proportion au SFB 150 ; puisque le marché-domestique est si étriqué.

C’est tellement énorme, qu’ils parviennent à écouler des Airbus sous toutes les latitudes, des obus ou des Rafale, des gaz industriels ou des médicaments qui n’en sont pas pour être de l’homéopathie, des tours à en donner le vertige, des ponts, autoroutes, trains, tunnels, aérogares, etc. !

 

Or, là non plus personne n’est dupe : Quand on produit pour un « marché » à l’export, on n’a pas à le faire avec les mêmes normes, les mêmes contraintes sécuritaires, les mêmes degrés d’exigences.

On a tout intérêt à produire sur place avec de la main-d’œuvre locale et à ne rapatrier que quelques dividendes qu’on peut aussi laisser sur place quand c’est moins coûteux… 

 

C’est ainsi que l’erreur fondamentale de Moulinex, du temps de Pierre « Boyau », parti en 2000 avec une indemnité de 9 millions de francs avant de laisser une ruine à d’autres, a été de produire à Argentan pour vendre à Moscou : Le kon !

« Go-sche »de chez Renault, il l’est moins : Il produit partout dans le monde pour vendre sur place ses bagnoles et écouler les queues d’invendus au pays… Pas fou !

Tous les autres ont assimilé la leçon, y compris Saint-Gobain dont le pédégé, « J-L. Baie-fa » me racontait (dans une autre vie) tout le bonheur d’ouvrir une usine à Varsovie qu’il présentait à son comité central d’entreprise comme « la » solution pour conserver le site de Chalon-sur-Saône … et ses emplois !

Applaudi par la CGT locale, s’il vous plaît.

 

Bref : Comment voulez-vous avoir des progressions ou de la croissance avec si peu qu’un « marché de proximité » uniquement ?

Et comment celui-ci peut-il croître avec des prolos de plus en plus nombreux qui pointent au chômage et fréquentent les « assistantes-sociales » ?

 

Voilà le marché du travail, tel qu’il se présente aujourd’hui, parce qu’il faut reconnaître à « La-roue-tout-roux » et aux « déclinistes » ce qu’il leur revient, à savoir qu’on est dirigé depuis 40 ans par des « technocrates » qui n’ont aucune vision de l’avenir, à leurs responsabilités, dans les métiers qui sont les leurs, aux fonctions qu’ils occupent tous les uns derrière les autres, ne pensant « qu’à faire carrière » en reproduisant le mieux possible les schémas appris aux ékoles.

Une fossilisation des « z’élites » qui les rend autiste, sans une once d’intelligence ou de créativité : Là, il a raison.

En revanche, il a tort de ne proposer que de « partager la pénurie » de travail : Ça ne fera que conforter les « technocrates » dans leurs analyses et process, et mènera tout le monde à la faillite certaine, s’il n’est pas déjà trop tard, d’ailleurs.

I3

 

Source :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/06/le-retour-des-declinistes-iv.html

 


Qui sert qui ?...

 

 I-Cube (l'exilé)

La seule question à laquelle personne ne sait répondre reste : la place de l'Etat. Quel est son rôle ultime ? Le reste n'est alors que dérives quotidiennes pour soi-disant, le "bonheur des autres" avec "le pognon des autres".

C’est le thème principal du site http://flibustier20260.blogspot.fr/ que je relais en continu depuis plusieurs années…

 

Le sujet du rôle de l’État est à l’ordre du jour sur plusieurs sites dont celui de HASHTABLE « Petites chroniques désabusées d'un pays en lente décomposition… »

J’en reprends un article du 3 juin 2015 intitulé « Qui sert qui ?... :

 

Cela fait des mois que l’idée est en l’air. Cela fait des années que je vous relate les tentatives pitoyables des politiciens français pour tenter de taxer par tous les moyens les géants de l’internet, et notamment en s’attaquant à la bande-passante. C’est donc sans surprise, mais avec une assez grande lassitude qu’on découvre, encore une fois, une tentative de Bercy pour – à nouveau ! – taxer la bande-passante.

Alors qu’en 2010, le sénateur Marini avait proposé de taxer certains flux en tabassant les annonceurs publicitaires sur internet, alors qu’un peu plus tard, il s’était agi de faire payer certains acteurs (fortuitement américains) en fonction du volume de données personnelles collecté et détenu, alors que Fleur Pellerin (à l’Économie Numérique à ce moment-là) s’y était essayée il y a deux ans puis il y a quelques mois (à la Culture) sans grand succès, c’est donc au tour d’Emmanuel Macron de revenir à la charge avec toujours les mêmes arguments moisis : les pov’zopérateurs se font bouffer toute leur gentille bande-passante par les méchants zaméricains, et pour le moment il n’y a pas d’autre solution que de demander de l’aide au gouvernement qui pourra se rattraper en bombardant le contribuable qui a les poches très profondes.

Cette idée revient trop souvent, depuis trop longtemps, et les fonds manquent si cruellement à l’État français qu’il faut s’habituer, dès à présent, à ce que votre bande-passante soit prochainement taxée.

 

Eh oui, encore une fois, vous allez être amené à la tonte. Oh, bien sûr, on prétendra présenter la facture aux industriels, mais ceux-ci se contenteront, en toute logique, de la reporter, au moins en partie si ce n’est en totalité, aux clients finaux.

Que voulez-vous : vous pouvez toujours mettre une taxe sur le lait, ce ne sera jamais la vache qui la payera. Et le plus agaçant, de loin, est que cette taxe n’est en réalité réclamée par personne à l’exception des habituels ponctionnaires, et surtout pas par ceux qui devront en subir la charge une fois mise en place, c’est-à-dire essentiellement… les consommateurs.

Devant cette énième introduction d’une taxe à marche forcée, je ne peux m’empêcher de me demander combien de temps encore le peuple français – et dans une moindre mesure, le reste du monde aussi – va supporter cette domination systématique des États sur sa vie.

Combien de temps faudra-t-il pour que chaque consommateur, puis chaque contribuable, puis mieux encore, chaque citoyen se rende compte qu’il est devenu l’esclave servile et constamment humilié de celui qui était désigné, au départ, pour l’aider, le protéger, et le servir ?

Regardez les choses en face : non, l’État n’est pas là pour organiser la ponction. Il n’a jamais été destiné à mettre son peuple sous le joug, pas plus qu’il n’a été conçu pour dénombrer le cheptel, en prendre les appétissantes mensurations, avant de le tondre, le découper ou le ponctionner autant qu’il lui plaît.

Dans un monde normal, dans lequel le citoyen contrôle effectivement les institutions, l’État doit demander, obséquieusement, avec la plus grande humilité, l’autorisation d’avoir le droit d’espérer obtenir éventuellement un pécule de la part du citoyen.

Moyennant quoi, ce dernier lui accorde (ou non) cette autorisation, après un calcul éventuel. Encore mieux, le citoyen peut même déterminer a priori les postes de dépenses qu’il souhaite affecter à l’argent qu’il consent à donner.

La réalité est bien sûr un tantinet différente : l’État pioche ce qu’il veut, le citoyen doit se taire. L’État lui rend éventuellement s’il estime, de son propre chef, avoir trop pris. Parfois, il n’en fait rien. Dans les deux cas, le citoyen doit se taire. Et si l’État veut tout prendre, ce qu’il ne manquera pas de faire dans les prochains mois en France lorsque la situation partira en sucette, le citoyen devra aussi se taire.

 

Effectivement, on a complètement oublié qui sert qui. On a même inversé les rôles. Seuls quelques gauchistes pathétiques aux pulsions totalitaires mal contrôlées s’en réjouissent encore. Et seuls quelques naïfs sociodémocrates croient encore aux vertus démocratiques censées mettre un frein aux ardeurs étatiques… La bonne blague.

Non, décidément, on a complètement oublié que dans un monde normal, c’est le politicien qui sert l’électeur, et non l’inverse. Dans ce pays où l’électeur n’est plus qu’une clef pour la serrure des caisses publiques desquelles couleront les picaillons par millions, le politicien ne répond plus de ses agissements et n’a plus d’ordre à recevoir de son électeur qu’aux douloureux mais trop, bien trop rares moments du vote.

Il n’est qu’à voir le luxe de précautions dont s’entourent les personnages de l’État, les élus et les politiciens en vue pour ne pas être en contact trop direct avec la foule, avec ce peuple qui l’a mis là, pour bien comprendre qui sert qui, qui se sert, et qui finance.

Décidément, on a totalement désappris que c’est le fisc qui devait servir le contribuable et non l’inverse. Dans un monde normal, une association à but non lucratif comme devrait être l’État, qui reçoit chez elle des donateurs qui amènent, tous les ans, des centaines de milliards d’euros (oui, des centaines de milliards !), ferait l’effort d’ouvrir toutes grandes ses portes, offrirait de bons fauteuils moelleux voire un petit café en cas d’attente, et finirait tout entretien par un merci presque obséquieux et, le regard inquiet, par la question rituelle « Vous reviendrez bien l’année prochaine, s’il vous plaît, dites ? »

En lieu et place de quoi, on a le droit à des horaires alambiqués, des réceptions glaciales, un guichet froid et des explications volontairement confuses pour extirper le maximum d’argent sous la contrainte.

Et c’est vrai pour tous les services publics en général, qui sont devenus une illustration parfaite de ce parfait renversement de valeurs, où celui qui paye, lourdement, de sa sueur et de son temps, est reçu comme un chien, devant des grilles, appelé par un numéro inscrit sur un petit ticket de papier recyclé, et comment vous n’avez pas le Cerfa 27B-6 ? Ah mais désolé il va falloir revenir…

 

On a oublié qui sert qui, et qui, du policier ou de l’honnête citoyen, doit défendre qui (non, l’embuscade avec un radar n’est pas une protection, désolé). On a omis qui rapporte à qui, qui doit respect à qui. Non, messieurs les élus, je ne vous dois que le respect qu’on doit à un majordome, et encore, disons un intendant qui sabote son travail et celui des maîtres du château.

Et ayant ainsi inversé, petit-à-petit, mais complètement, la hiérarchie, on en a inversé le sens des valeurs, le sens du respect, et le sens des devoirs.

Tout à coup, le citoyen doit son consentement à l’impôt. Il doit se rendre à tel guichet, à tel administration, à tel rendez-vous fixé par une autorité qu’il paye de son travail.

Il est convoqué par l’élu, le ministre, le président comme un larbin auquel il doit obéissance. Il doit laisser le passage aux cortèges officiels. Il doit faire des efforts, il doit payer, il doit surtout se taire et mieux encore qu’encaisser… décaisser.

Et devant tel renversement, nombreux sont alors ceux qui s’étonnent que les enfants ne respectent plus les enseignants, que les policiers maltraitent l’honnête citoyen, que le fisc harcèle le contribuable ou que le politicien méprise presqu’ouvertement le citoyen.

Quelque part, à un moment donné, ce citoyen s’est fait monumentalement entuber.

Source :

http://h16free.com/2015/06/03/39508-qui-sert-qui

 


Snowden : les rapports de forces commencent à changer

 

Réflexions décousues et Crêpes au sucre

 

L’avantage avec les lois floues votée par une bande de députés pleutres et trouillards, c’est qu’elles offrent déjà pas mal de latitudes d’interprétation pour faire un peu tout et n’importe quoi.

Si on y ajoute les amendements de sénateurs veules et pétochards, c’est carrément open bar sur les libertés des citoyens. Heureusement, la Patrie des Droits de l’Homme est au-dessus de ça.

 

Et c’est donc à pas guillerets qu’elle se lance dans la belle aventure de mettre en pièce la vie privée de ses citoyens, par le truchement d’une Loi Renseignement aussi pratique … que floue, justement.

C’est ainsi qu’on découvre, écœurés mais pas surpris, les manœuvres bien visqueuses de nos sénateurs, collectivistes assumés ou inconscients, pour étendre les effets de la loi bien au-delà des domaines pourtant déjà vastes qu’elle couvrait déjà.

 

Cette fois-ci, nos petits amis l’ont donc tripoté discrètement pour justifier l’utilisation des outils de surveillance envisagés même dans le cadre de la lutte contre la contrefaçon.

Oh ! Et dire que ces benêts de citoyens croyaient que cette loi se contenterait de lutter contre le terrorisme ! Qu’ils sont naïfs ! Et non, ce n’est pas unpoisson d’avril. Et oui, bien sûr qu’on va profiter de cette loi pour y inclure la « défense » ou la promotion des intérêts économiques et scientifiques de la France !

Quand on voit la liste des domaines couverts, on comprend qu’à part la chambre à coucher (et encore), le Français post-Loi Renseignement n’aura pas grand chose à envier avec l’Allemand de l’Est pré-Chute du Mur : en plus d’une évidente mais floue sécurité nationale, on trouve les « intérêts essentiels de la politique étrangère et l’exécution des engagements européens et internationaux », les « intérêts économiques et scientifiques essentiels », la « prévention du terrorisme » (en quatrième position seulement), ainsi que de la criminalité, de la délinquance organisées, des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique (incluez « manifestations avec poussettes », je suppose), et bien sûr l’indispensable prévention de « la reconstitution ou du maintien de groupement dissous en application de l’article L. 212-1″ (i.e. les groupements politiques du Camp du Mal dissouts par le pouvoir).

Il ne manque plus que la prévention des actes délictueux en voiture ainsi que celle des actes répréhensibles en matière de mangibougisme et on aura à peu près fait le tour.

 

Il devient difficile d’ignorer l’espèce de surenchère malsaine dans laquelle se sont lancés l’exécutif et le législatif français. Pendant que le premier réclame de la coercition, de l’interdiction et de la régulation aussi fort qu’il le peut, le second les lui accorde à un rythme jamais atteint jusqu’à présent, le tout sous les yeux médusés d’une frange des citoyens un minimum conscients, et l’impavidité presque cadavérique d’une presse nationale subventionnée le petit doigt sur la couture.

 

Dès lors, on ne peut que s’interroger sur l’optimisme assez spectaculaire dont fait preuve Snowden dans sa dernière tribune, parue très récemment. Dans cette dernière, il note l’évolution rapide de l’opinion mondiale vis-à-vis de cette surveillance généralisée mise en place par les différents gouvernements, et en premier chef l’américain auquel il est directement confronté : pour lui, en seulement deux années, on est passé d’une situation où il était considéré comme un traitre à sa nation, à une situation où le public, averti des pratiques de la NSA, prend conscience de l’espionnage permanent auquel il est soumis, et se déclare de plus en plus ouvertement contre.

 

Et s’il convient aisément qu’en dehors des États-Unis

« les chefs des services secrets en Australie, au Canada et en France ont exploité des tragédies récentes afin d’essayer d’obtenir de nouveaux pouvoirs intrusifs, malgré des preuves éclatantes que ceux-ci n’auraient pas permis d’empêcher ces attaques »

… montrant en cela que l’opinion reste facilement manipulable par des événements dramatiques, il termine tout de même en notant de façon optimiste que

« les rapports de forces commencent à changer. Nous assistons à l’émergence d’une génération post-terreur, qui rejette une vision du monde définie par une tragédie particulière ».

(Les gras sont de moi.) Devant les gesticulations sénatoriales évoquées en début de billet, les déclarations de Snowden peuvent paraître surprenantes.

 

Et pourtant, il n’a pas tort.

Il n’a pas tort, parce qu’en effet, de plus en plus de citoyens se rendent bien compte du décalage énorme qu’il y a entre les motifs invoqués par ces lois d’espionnage et les motivations réelles de ceux qui les poussent.

Il n’a pas tort parce qu’en effet, certains politiciens, sentant le vent tourner en faveur d’une lutte contre ces dérives, prennent la parole et montrent un courage qu’on n’aurait pas imaginé il y a quelques années de cela.

Il n’a pas tort parce qu’à mesure que tous les citoyens s’informent, ils se rendent compte que l’État ne peut pas, devant l’énormité des masses de données qu’il prétend filtrer, repérer ce pour quoi il a été mandaté, et qu’il amasse donc des données pour d’autres buts, peu avouables ou carrément scandaleux.

Il n’a pas tort d’être rationnellement donc modérément optimiste parce qu’en réalité, l’État perd pied : il veut tout contrôler, mais il est coincé entre deux réalités.

 

D’un côté, il ne peut par nature réagir aussi vite qu’il le voudrait à l’introduction de technologies et de méthodes toujours nouvelles, toujours plus sophistiquées, à la myriades de contournements que des millions de cerveaux indisciplinés s’emploient à trouver contre les moyens, forcément limités, dont il dispose.

L’État obèse n’est ni suffisamment souple, ni suffisamment agile ou léger pour bondir sur chaque nouvelle idée qui vise à se passer de lui ou à le contourner. Et de l’autre côté, il doit donner le change pour justifier son existence et des ponctions toujours plus grosses, tout en garantissant (ou en faisant semblant de garantir) la sécurité et l’intégrité des citoyens qui l’ont désigné responsable.

 

Et confronté à ces deux positions, il se prend les pieds dans ses propres lois, notamment celles issues du désir d’endormir la méfiance des citoyens à son égard. La transparence dont les politiciens se gargarisent est maintenant un motif légitime pour chercher à savoir ce qui se passe dans le ventre du Léviathan.

C’est même une raison officielle reconnue par l’administration d’accéder aux données publiques, ce qui donne de croustillantes situations où l’État doit alors tout faire pour – par exemple – cacher ses partis pris dans le calcul de l’impôt

 

Oui, Snowden n’a pas tort : les citoyens changent doucement de point de vue concernant ce qu’ils tolèrent de la part de l’État. Certes, en France, la soumission est telle qu’il faudra encore du temps pour que se remarque un réel mouvement de défiance contre l’État.

Mais là encore, l’attitude habituelle de tout l’appareil étatique français pourrait aider à déciller les yeux des Français : en effet, l’administration, son énarchie et sa brochette de politiciens maintenant très détachés du peuple ont largement acquis des réflexes de survie typiques des castes en fin de règne, comme le culte du secret, l’espionnage du peuple et les tentatives pathologiques de contrôle…

Autrement dit, oui, la France va au-devant d’une tempête d’espionnite, de contrôles, de régulations malsaines et de lois invasives.

Mais chaque jour qui passe, cette espionnite, ces contrôles et ces régulations que l’État met en place semblent plus ridicules, plus inutiles et plus délétères pour l’État lui-même. Oh, l’agonie sera sans doute longue et pénible, mais la fin de l’État obèse est inéluctable.

 

Source : http://h16free.com/2015/06/10/39718-snowden-les-rapports-de-forces-commencent-a-changer

 

 


Les fossoyeurs de la République

 

C’est très étonnant.

 

Chacun le sait, « Tonton Yoyo », ex-Premier ministre d’une « gôche-plurielle » de mon pays à « moi-même », celui que j’aime tant, archi-décomposée en 2002, est un ex-lambertiste.

« Lambert », c’est Pierre Boussel, un archi-inconnu tellement il était imprégné du culte du secret aux époques où il encadrait les trotskistes gaulois.

Nous, jeunes (et moins jeunes) kons, on ne connaissait que la LCR (Ligue Communiste Révolutionnaire son fameux « Al-Un-Cri-Vigne », et LO (Lutte Ouvrière) et la non moins sexy « Art-Lette-L’habillée », celle que « Bi-Jard » voulait marier de force à un « para-qui-sent-le-sable-chaud »…

Pas du tout l’OCI.

Quelle époque !

Pas plus de 5 % de bulletins à eux tous réunis et des ambitions d’en faire pleurer les « bourges » aussi grosses qu’un Himalaya entier, les classes moyennes du pays et tous les autres au nom du « prolo »…

Magnifique de fatuité !

 

Mais on ne savait pas que les Lambertistes s’étaient objectiver de faire de « l’entrisme ».

Pas au RPR, où on les reniflait de loin chez les « compagnons », mais chez les « soces ».

De toute façon, les trotskistes ont toujours eu pour ennemi-absolu, les cocos du PCF, les authentiques staliniens-léninistes, qui eux aussi les « reniflaient » de loin, que crûtes-vous !

Ce qui, comble de tout, mène aujourd’hui « Tonton Yoyo », qui nous en faisait baver tous les soirs avec sa piqûre vespérale au JT de 20 heures pendant 5 ans, avec ses « on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre », droit au « Cons-cons », « gardien de la constitution » qui vérifie que les lois votées sont ou non conformes aux canons de la Constitution et quelques autres principes attachés aux différentes déclarations des droits de l’homme et autres préambules républicains.

Je sais en ce qui le concerne : On votait dans le même bureau de vote, à mâtines, à la bibliothèque « André Mal-rot » rue de Rennes.

Membre du « Cons-cons » par les bienfaits d’une nomination de son excellence le prince« François III », le « capitaine de pédalo » à « la fraise des bois », il faut le faire et personne n’a moufeté !

Fabuleux, n’est-ce pas ?

 

Il a fallu que la poste italienne me fasse parvenir deux numéros du « Point.fr », dont ce post est largement inspiré, pour que je me rappelle en avoir ri à gorge déployée en décembre dernier.

Oui, la poste italienne, c’est un peu comme les trains : Ça arrive, mais on ne sait pas toujours quand !

 

Un premier jet de l’hebdomadaire daté du 14 mai (2015) intitulé « Leurs années Trotski », met en scène des dirigeants « soces » actuels, formés au trotskisme des années 1970 et suivantes, par pelletés entières comme « David Assouline, Jean-Pierre Bel, Jean-Christophe Cambadélis, Julien Dray, Gérard Filoche, Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon, Lionel Jospin, Jean-Marie Le Guen, Pierre Moscovici, François Rebsamen ou Michel Sapin » !

« Moscou-vicié », trotskiste commissaire européen, ça a de la gueule !…

Il y en a d’autres derrière, mais tous ne sont pas parvenus à être ministre ou aux avant-postes du pouvoir et sous les « ors des palais de la République ».

Mais ils œuvrent, soyez en sûrs, à détruire cette république-bourgeoise qu’ils détestaient (et encore aujourd’hui sans doute : « La » réforme du quinquennat ? Le « mariage pour tous », détruisant un des socles des civilisations judéo-chrétienne…) et qu’ils font semblant de servir dans la « modernité » et avec les honneurs.

Pour mieux enterrer vivant mon pays et son peuple : De vrais fossoyeurs !

 

Tous, officiellement « ex-trotskistes » et ex-membres patentés de la LCR (Ligue communiste révolutionnaire) ou de l’OCI (Organisation communiste internationaliste).

Question du journaliste du dernier numéro : « Pourquoi ex-trotskistes ? Auraient-ils renié leur trotskisme ? Seraient-ils passés en cours de route de l’extrême gauche à la droite ? Anticapitalistes et antilibéraux, seraient-ils devenus des hérauts de l’économie de marché et auraient-ils abandonné leurs convictions étatistes et marxistes ? »

Déjà, rien que « soce-démo-cratouille », la question mérite d’être posée, sans aller jusqu’à lécher les bottines de « Marinella-tchi-tchi » (qui les remercie tous les jours de son côté quand même) ou de « Bling-bling », voire « Bébé-Roux »…

 

Surtout que quand on fait un effort de mémoire et on se rappelle, il n’y a pas si longtemps de ça, « les années de plomb (1997-2002) de Lionel Jospin à Matignon et ses conséquences désastreuses pour la France. »

Parce qu’aussi, « Tonton-Yoyo » conduit directement à « François III » qui lui s’est bien gardé de rallier le trotskisme : De toute façon, il n’était que le caniche d’un autre François (IIème celui-là) « Mythe-errant », jusqu’à se faire appeler « Caton », un « militant » de droâte, dans le plus pur style de la manipulation style « protocole des sages de Sion » d’avant-première guerre.

Je vous le dis, ils sont fabuleux de fatuité et d’inconséquence, tous ceux-là.

Passons…

 

Rappelons que « Tonton-Yoyo », comme un certain nombre de membres de l’OCI, pratiquait son trotskisme en secret et faisait de l’entrisme.

De quoi s’agit-il ?

De s’installer dans un parti, une institution ou un syndicat, y cacher ses vraies convictions, y faire carrière et s’efforcer par tous les moyens d’arriver au sommet. « Puis se servir de ce pouvoir pour mieux combattre le capitalisme honni qui, de toute façon, se désagrégera un jour, victime de ses propres contradictions.

Et donc, le pousser à s’effondrer plus vite ».

Ils sont tellement convaincus du « sens de l’Histoire » qu’on en reste sidéré depuis au moins Cléopâtre…

Et « Tonton Yoyo » fait son apprentissage d’espion avec Lambert, trop heureux d’avoir un si brillant énarque-sciences-po pour disciple.

 

Après ses études à l’ENA, il reste cinq ans au Quai d’Orsay, jusqu’en 1970, puis passe dix ans à l’IUT de Sceaux comme professeur d’économie où il devient l’ami de « Cloclo Halle-Aigre ».

Entre-temps, il a rejoint le Parti socialiste, à la demande de Lambert, et en grimpe très vite les échelons. Un journaliste, auteur d’une biographie sur le « Conseiller Constitutionnel » racontera dans Le Nouvel Observateur du 31 août 2006 : « Quand, militant trotskiste, il entre au PS naissant de François Mitterrand, Pierre Lambert lui a confié une mission : empêcher que ce vieux "parti de la classe ouvrière" soit bradé à la bourgeoisie par ses nouveaux maîtres. La taupe Jospin doit être un gardien de la vraie foi. Un moine-soldat grimé pour la cause. Il entre en double vie au nom de la vulgate. Quatorze ans plus tard, le quadra Jospin, toujours secrètement lié aux lambertistes, est premier secrétaire du PS au pouvoir. »

À la même époque que « Marcus Blonde-aile », un autre disciple de Lambert, prend d’assaut la direction de Force Ouvrière (FO, « le syndicat qu’il vous faut »), jusqu’alors dirigé par un syndicaliste neutre, André Bergeron.

FO est, depuis lors, toujours contrôlé par des trotskistes.

 

En juin 1985, « Tonton Yoyo », âgé de 46 ans, a donc une double vie d’espion et de taupe depuis plus de vingt ans et va pouvoir déployer ses talents de manipulateur, tapi dans l’ombre.

Devenu ministre de l’Éducation, il commence sa besogne par sa « loi Jospin » de 1989 qui place l’élève au centre du système et l’incite à « construire ses propres savoirs » comme le serine déjà à l’époque la rengaine « pédagogiste ».

Vous pouvez désormais constater ses méfaits sur vos propres « chères têtes blondes » et… dans les classements « PISA » : Une grande « Fabrique du crétin ».

L’auteur de la formule en dit aujourd’hui que : « Crétin, c’était gentil. Aujourd’hui, ce sont des barbares que l’école fabrique. »

Et la dernière réforme proposée par « Nagea-Va-l’eau-Belle-qu’a-sème » persiste dans le même sens, notamment avec l’abandon « pour tous » des prémisses des « humanités » : On ne peut mieux faire…

Merci qui ? Mais … à « Tonton Yoyo » !

 

Parvenu au pouvoir en 1997, grâce au trio « Le Chi/Jupette/Vil-pain » et leur myopie-trisomique partagée, il met en place la fameuse « gauche plurielle » qui intègre l’extrême-gôche, et s’attaque alors à sa grande œuvre : La démolition du capitalisme de l’intérieur avec sa loi sur les 35 heures !

Une invention diabolique pour détruire une économie déjà lourdement handicapée par son « modèle social » que le monde entier nous envie et un « modèle fiscal » inhumain qui évoluera jusqu’à l’absurde au fil du temps dans mon pays à moi-même.

Le plus fabuleux, c’était que c’était présenté déjà comme un immense « progrès social » : Partager la pénurie dont je vous ressasse l’ignominie dans ma série des « déclinistes ».

Pensez donc l’absurde : On va jusqu’à retirer le pain de la bouche au prolo, son travail, sa seule richesse !…

J’ai été tout seul à le hurler, tous les autres glapissant de joie que ça allait donner du travail à tous les « laissés pour compte » et autres « chômistes ».

Une arithmétique des plus niaises : 10 % de chômeurs absorbés par une diminution de 10 % de temps de travail…

N’importe quoi : C’est dire l’absolue ignorance du monde du travail, le vrai, celui qui fait mal aux mains et au dos, qui vous fatigue physiquement et pas seulement en « burn-out » d’intellos prétendument surmenés, de nos « sachants ».

Il n’y a eu que mon boss de l’époque qui a éclaté de rire : « Ça, ça va créer 3,5 millions d’emplois, c’est sûr ! Mais pas en France ! »

Quelle clairvoyance.

 

Le mieux, c’est que « Tonton Yoyo » l’a fait en manipulant « Titine-Eau-Brie », absolument opposée au procédé (pas folle la guêpe !), mais qui l’a fait (mal, très mal même avec ses circulaires impossibles qui se contredisaient entre-elles) par loyauté ministérielle (et les émoluments et onguents à son égo qui vont avec) en lui faisant endosser ces funestes 35 heures qui l’ont définitivement grillée : Une brillante manœuvre de trotskiste s’il en est !

 

Il est Premier ministre et personne ne sait qu’il est un trotskiste lambertiste.

Pas même le nouveau patron du PS, « J’y-sais-Combat-des-lys », qui, pourtant, faisait partie de la même secte politique : « Je n’avais que des ouï-dire et je savais que son frère en était. Le secret était la règle », a-t-il dit plus tard.

Pas même ses meilleurs amis qui ont confirmé leur ignorance en 2006 !

À la table du Conseil des ministres, pas un seul ministre ne peut se douter que la politique de la « Gauloisie-libérale-avancée » est dirigée par un trotskiste anticapitaliste et antilibéral, caché derrière le paravent d’un socialisme étatique, attaché, pour l’apparence, à des « valeurs » morales et des cohérences de gauche bien établies.

Et pourtant, depuis 2002, le pays survit, mal il est vrai, mais les « forces-vives » restent avoir le cuir dur : Un demi-échec bien révélateur du bon sens qu’ils ne veulent pas voir ni entendre par dogmatisme pur. 

 

On a beaucoup glosé sur la rigidité et même sur la rectitude de « Tonton Yoyo » au point d’avoir dû publier un bouquin des fameuses « Yospinades » pour le faire paraître plus… humain !

Gag…

Alors que c’est un masque ambulant, celui d’un homme habitué depuis toujours à un contrôle absolu de lui-même, de peur que soit découverte sa double vie !

Avoir choisi de vivre en clandestin des croyances politiques extrêmes n’est pas spécialement un encouragement à la gaudriole !

D’ailleurs il n’a jamais épousé que deux femmes…

Pas comme notre « Bling-bling » national !

 

« Combat-des-lys » fut l’adjoint de « François III » à la direction du PS sous « Tonton-Yoyo », le même qui veut aujourd’hui « réformer idéologiquement le socialisme » et se battre contre « le libéralisme thatchérien dévastateur » de la droite la plus gnangnan d’Europe…

C’est vous dire que l’autisme-dogmatique, même maquillé, il revient au galop.

Ex-trotskiste ou toujours trotskiste ?

« Et les autres, cités plus haut ? Dray, Filoche, Hamon ou Mélenchon, auraient-ils renié leurs convictions de jeunesse et abjuré leur passé ? Et les Moscovici, Le Guen, Rebsamen ou Sapin ? » 

 

« Le Point.fr » propose de leur faire passer « le test Veltroni », du nom du secrétaire de l’ancien Parti communiste italien rebaptisé Parti des démocrates de gauche après la chute du mur de Berlin.

On votait d’ailleurs ce week-end, en Italie (mais tout le monde s’en contre-cogne), j’y reviendrai.

Walter Veltroni, contrairement au PCF et aux groupuscules Gaulois d’extrême gauche, avait condamné officiellement et avec éclat aussi bien « la persécution nazie » que « les horreurs du stalinisme ».

Dans le texte fondateur du nouveau parti, il avait écrit : « Nous avons mis le stalinisme sur le même pied que le nazisme, le Goulag sur le même pied qu’Auschwitz, défini le communisme comme tragédie du siècle. »

Peut-on être plus clair ?

 

« Tonton Yoyo », le conseiller constitutionnel, a toujours refusé de reconnaître officiellement son trotskisme, a été soumis au « test Veltroni » en novembre 1997, à l’Assemblée nationale.

Interpellé par un député UDF après la publication du « Livre noir du communisme », le Premier ministre, hors de lui et en digne héritier du modèle culturel soviétique, avait rétorqué que « la révolution de 1917 [avait] été l’un des grands événements de ce siècle » et avait fini par refuser de « mettre un signe égal entre le nazisme et le communisme ».

Jean-François Revel a posé alors la question : « Être assassiné par Pol Pot est-il moins grave que d’être assassiné par Hitler ? »

Et en avait tiré la conclusion suivante : « Ce dérapage montre bien quelles extravagances peut proférer un homme intelligent et modéré lorsqu’il est en proie à la passion idéologique.»

 

« François III » a aussi passé ce « test Veltroni ». Pour éviter d’avoir à donner une vraie réponse, il aurait répliqué par une pirouette : « Chercherait-on à préparer demain des alliances avec l’extrême droite, que l’on prétendrait ainsi légitimer d’avance ? »

Assez clair pour vous, maintenant ?

« François III » a succédé à « Tonton Yoyo » à la tête du PS, et il a sans doute de qui tenir. D’ailleurs, il lui a rendu la politesse en le nommant au Conseil constitutionnel…

C’est dire « les porosités entre socialistes et trotskistes » !

Alors, le « Capitaine de pédalo » à « la fraise des bois », aujourd’hui l’homme le plus secret tel qu’il donne l’impression qu’il ne sait pas lui-même ce qu’il pense, le plus manipulateur, tel qu’il est capable de changer de cap plus vite que le vent, aurait-il été marqué au fer rouge, jadis, par une révélation trotskiste ?

Serait-il, lui aussi, un trotskiste caché ?

À vous de me répondre.

 

Quant à moi, je n’ai jamais fait confiance à ses « personnels-là ».

Aux « autres » non plus, en tout cas pas beaucoup plus… et à quelques rares exceptions près, et pour d’autres raisons.

Mais vous saviez déjà mon opinion que je partage volontiers d’ailleurs, quitte à subir les foudres vengeresses de ces personnages-là à qui vous avez voté des pouvoirs exorbitantsdu « contrôle des populations ».

Notez que, je suis en exil et si je reviens assumer mes « responsabilités » sur le territoire, c’est « incognito-to » (site d’un « soce-critique » : Attention, pub intempestives !) et de façon éphémère (sauf cet été quand je retournerai dans mon maquis Corsu qui me manque vraiment : Notez que j’en connais tous les chemins et détours. Je ne prends pas de risques énormes…)

 

Pour le reste, vous ne vivrez jamais assez pour regretter de vous être faits berner à en détruire votre propre pays, son modèle-social, son économie, ses fondements.

Vous verrez bien où vous mènera cette secte-là, cette clique-là !

Tout le plaisir du « charme discret des gauloiseries »…

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/06/les-fossoyeurs-de-la-republique.html

 

Un utile rappel sur les « dessous » des carrières politiques de certains politiciens de « Gôche »…

Pas mal le « Test Veltroni » !...

Quant à savoir si le « capitaine de pédalo » est un « Lambertiste caché » on peut seulement avoir la certitude que la présence d’anciens trotskistes dans son gouvernement ne le gêne pas outre mesure…

Sa haine de la liberté et de la responsabilité individuelle se voit d’ailleurs dans sa capacité à faire des lois liberticides qui formeront le terreau d’une authentique dictature si nous n’y prenons garde.

Déjà que nous sommes immergé dans un « totalitarisme mafieux » où un président peut détourner des milliards en toute impunité…

Une situation catastrophique due au manque de scrupule des « Soces », mais aussi à la corruption endémique de la « Droâte » qui a laissé faire.

Seul « Bling-bling », notre ex « Divin et Ô combien vénéré président », s’est attaqué à cette corruption épouvantable des « Soces » en récupérant les « milliards disparus de la Division daguet » !...

Il reste malgré tout à faire le plus difficile : révéler ces affaires au public et proposer des solutions pour renforcer les contre-pouvoirs et améliorer les institutions.

Un travail énorme qui, seul, permettra de mette un terme à l’action des « Fossoyeurs de la République ».

 

Jean-Charles DUBOC

 


Entre déclin et libéralisme… (III)

 

Comment faire pour créer un système économique où les partenaires soient « gagnant-gagnant », une économie dynamique et sans chômage, former des citoyens participant activement à la démocratie, former des jeunes libres et responsables, créer une société dont les membres sont égaux en droit et solidaires ?...

 

Ce sont quelques-uns des thèmes du site « Parti de la mer – Normandie » où j’ai défini quelques pistes de réflexion :

http://euroclippers.typepad.fr/parti_de_la_mer/

 

Bien sûr, je n’ai plus le temps de créer un parti politique et de me lancer à la conquête du pouvoir car je fuis les meetings, les réunions, les responsabilités, et que je suis, surtout, « en retraite »…

Ma seule ambition est de réfléchir et de faire des propositions pour améliorer une démocratie qui a pris la forme d’un TOTALITARISME MAFIEUX parfaitement opérationnel depuis l’incroyable affaire des « Milliards disparus de la Division Daguet ».

 

Un totalitarisme qui s’aggrave de plus en plus avec une épidémie de lois liberticides votées par des députés et des sénateurs félons qui foulent aux pieds les bases même des Droits de l’Homme et du citoyen.

 

Personnellement, je suis très axé sur les grands principes de LIBERTÉ et de RESPONSABILITÉ des individus et c’est bien pour cela que le slogan de ce parti politique (qui n’a qu’un seul membre…) sera   « DES GRANDS VOILIERS-ÉCOLES POUR LES JEUNES FRANÇAIS ET LES JEUNES EUROPÉENS !...».

Un projet qui est largement développé sur le site Euroclippers.

 

Avec un tel objectif, je suis sûr de gagner la Première des élections et d’avoir enfin accès à la cave du « Château » et à ses meilleurs vins et nectars !...

Si « I-Cube » m’en laisse un peu !...

 

D’ailleurs, je reprends une série de textes rédigés par « I-Cube » et intitulés « Le retour des Déclinistes ?... » où je retrouve des thèmes de réflexion qui me sont chers.

 

Bonne lecture.

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Le retour des « déclinistes » ? (III)

 

Il va falloir faire avec… 

 

On poursuit notre « reprise » de ce post publié une première fois le 28 mai 2012 et qui fait suite à celui mis en ligne précédemment relatif à la « finitude » de notre belle planète-bleue, soit tout de suite après l’élection de « François III » à la magistrature suprême de mon pays.

La « série », un peu improvisée à l’époque, n’a pas pris beaucoup de rides, hélas, mais il convient désormais, trois ans plus tard de l’actualiser, de la compléter, d’aller au bout…

 

Après le partage du diagnostic et la critique des solutions proposées, il nous faut construire des contre-propositions.

Et pour cela, poser d’abord le « bon diagnostic » !

Parce qu’entre une économie, même sociale, qui se contente de « partager la pénurie », même au mieux et au « plus juste » socialement et tenter d’enrichir le plus grand nombre jusqu’à l’immensité de tous, ce n’est même plus un choix, c’est une exigence !

Une impérieuse exigence.  

 

Or, le « bon diagnostic », « La-roue-tout-roux » passe à côté. Car lui et beaucoup d’autres confondent allègrement « libéralisme » et « capitalisme ».

C’est l’erreur fondatrice du dogme, qui devient erreur dogmatique, une fois de plus.

Un non-sens qui a la vie dure. 

 

Je vous rappelle un post de « DD » (Disque-Dur) pour ceux qui ont la mémoire si courte qu’un pétoncle peut envisager de faire mieux aux scores des QI :

« Le « libéralisme » est un corps de doctrines, souvent invoqué par les capitalistes, lorsqu'il coïncide avec leurs intérêts, qu'ils oublient d'invoquer dès qu'ils ne coïncident plus…

C'est pour cela que les « capitalistes » ont pu être, historiquement, mercantilistes et esclavagistes pour exploiter les colonies et être protégés de la concurrence étrangère. (Voire « impérialiste », rajoute-je)

Ils ont pu être « keynésiens » pour relancer leurs débouchés, « nazis » sous Hitler pour les bienfaits des commandes publiques d'armement, « libéraux » surtout quand il faut faire régner plus de concurrence… chez leurs fournisseurs, et même « communistes » comme en Chine aujourd'hui, où l'embrigadement des ouvriers dans des usines sans syndicats libres n'est vraiment pas du tout pour leur déplaire… ».

Ce sont des constats historiques, même pas un corps doctrinal, juste des constats de pur-fait !

 

Et si on veut revisiter positivement la « lutte des classes » un jour ou l’autre, il s’agirait de penser « capital contre prolétaire » et non pas « libéral contre anti-libéral » et interventionnistes.

C’est aussi aux « libéraux » d’apprendre à se servir à la fois du « capital » + des « prolos » et non pas laisser les « capitalistes » se servir … de ce qui les arrange !

Une distinction pas facile à faire, d’autant mieux si même les meilleurs envisagent de jeter le bébé avec l’eau du bain comme unique solution… 

 

Et plus loin « DD » de citer Greespan : « Le cours normal de la finance, c'est qu'il y a des gagnants et des perdants ».

Et « DD » de commenter : « La notion centrale du libéralisme, qui en fait une doctrine optimiste, susceptible d'emporter l'adhésion de tous, c'est celle « d'échanges mutuellement avantageux » (gagnant-gagnant).

L'économie de marché est censée fonctionner à l'avantage de tous, dans un « win-win » généralisé…

Et voici qu'un des plus éminents spécialistes des marchés financiers, « Magic Greenspan » soi-même, vient nous expliquer que non seulement le « capitalisme » fonctionne sur le mode « gagnant-perdant », mais que c'est aussi son fonctionnement « normal » ! »  

 

Pour conclure que : « Le partage « public/privé » des tâches en devient une petite merveille : au public les mauvaises créances que le secteur privé a commis l'erreur d'accepter (ou d'émettre) ; au privé les bonnes créances et le bon argent public qui redonne confiance !...

(…)

Privatisation des profits, nationalisation des pertes !

Le « Capitalisme sauvage » n'est décidément à ne pas confondre avec le « libéralisme », même débridé ! »

L’erreur fondamentale de tous ces « gourous déclinistes »… 

 

À titre personnel, et au-delà de tout interventionnisme étatique, je considère que si le « socialisme » n’est jamais qu’un « partage de la pénurie, même au mieux et au « plus juste » socialement » comme il est avancé ci-avant, c’est accepter avant tout de vivre dans un monde du « perdant-perdant ».

En fait, éviter qu’il y ait des « gagnants », le leur interdire ou confisquer leur « réussite » comme seul remède à nos maux.

« Univers social » qu’ils tentent pourtant de reconstruire inlassablement au fil des alternances politiques. 

 

En tout cas, c’est ce qu’ils voudraient tous nous faire croire comme unique issue aux masses de leurs électeurs. « J’aime pas les riches » est tout-à-fait typique de ces préjugés idiots qui déferlent dans la « pensée unique » actuelle.

Là encore, même en « Gauloisie des lumières », chacun aura pourtant pu voir qu’on peut être « de gôche » et s’enrichir à outrance : Ils ont été nombreux à surfer sur des rentes de situation politique sous l’ère « Mythe-errant » et l’époque suivante !

Chacun aura pu le constater de « Déesse-khâ » à « Fafa-l’empoisonneur » en passant par « Berre-geai », « Bad’Inter », « Sait-doux », et tant d’autres.

Même « Du-Mât » enrichi de splendides bottines… et autres objets de « haute-valeur » … tous avec de l’argent « pas à eux », détourné parfois !

Et d’aucun de traduire qu’il ne s’agit que de « lutte des places », pas mieux !

Dans le monde des « perdant-perdant », c’est sûr que c’est une issue logique pour éviter la misère galopante… 

Alors que dans un monde des « lumières libérales », il s’agit seulement de permettre et d’encourager chacun à être « gagnant ».

Ne surtout pas fermer cette porte du « progrès social » autant collectif qu’individuel, mais au contraire de l’ouvrir et en donner les clés au plus grand nombre.

C’est d’ailleurs le rôle de l’État : « Liberté – Égalité – Fraternité » est-il marqué sur tous les frontons des édifices publics !

« Liberté » d’être, de penser, d’agir, d’apprendre, de connaître, de s’informer, de comprendre, d’entreprendre, de vivre !

« Égalité » en droit, en devoir, en contribution à la cause commune, en traitement à recevoir, à « gagner », devant permettre de vivre « en dignité » ;

« Fraternité » de vivre en commun, en frère, en fratrie, de refuser la désunion, la discorde, l'isolement, l'individualisme comme autant de « vices-pervers », sociaux et idéologiques, de refuser le refus, l’autre, la différence…

À l’État d’organiser ces trois mots, ces trois notions, parfaitement libérales, de les garantir à tous : C’est son devoir impérieux. 

 

Et il n’a pas 36 solutions : Il lui faut libérer les initiatives et réformer son propre mode de fonctionnement (II) ;

Il lui faut assurer la « cohésion » sociale (I) ;

Il lui faut donner des règles claires à tous et être capable d’imposer ses lois (III), le tout pour se donner les moyens de « créer de la richesse » à partager.

La boucle sera alors bouclée. 

 

Et pour y parvenir, on peut rêver d’agir sur plusieurs volets. 

 

I – D’abord le « volet-social », puisqu’il s’agit de ça dans leurs discours. 

 

Le social ça consiste en quoi ?

Pour les ignorants, ce n’est ni plus ni moins que de favoriser, d'encourager, de mobiliser chacun en faveur non pas des « plus démunis », mais des plus « démotivés » de la vie.

Je sais bien que les publics sont parfois concordants.

Démuni, on a plus de mal qu’autrui à se motiver.

Démotivé, on se laisse démunir facilement : L’âge et les échecs y poussent.

Et justement, le « social » consiste d’abord à rassurer. Rassuré, on peut alors penser à s’ouvrir l’accès à quelques moyens supplémentaires.

La « trappe » de la pauvreté et de l’assistanat n’est pas une fatalité, loin de là. 

 

L’action sociale doit donc viser à rassurer et motiver. Elle est, ou doit devenir, non seulement « l’assurance-anti-échec » pour tous, mais d’abord et avant tout le seul moyen collectif de transformer un « bouffeur de cotisations » en « producteur de cotisations ».

Là, il n’y a que ça qui m’intéresse quand je deviens « comptable de fait » de l’argent public dépensé à cet effet, celui qui n’est pas à moi.

Les publics sont nombreux, les cas particuliers forts divers, mais « l’action sociale » est la seule activité qui est appelée à son propre suicide !

Quand il n’y aura plus d’activité sociale subventionnée par de la cotisation généralisée, on pourra dire qu’elle a pleinement réussi. 

 

Or, et c’est assez lamentable, un « travailleur-social », une organisation à vocation sociale, n’envisage même pas ne plus exister même à terme.

Souvent, bien au contraire : Comme les autres, c’est le « toujours plus » qui guide ses propres perspectives.

On « fait carrière » dans le social, persuadé que c’est un secteur définitivement en croissance permanente, destiné à « créer du lien », là où l’activité économique naturelle ne le fait plus.

Et c’est vrai que d’année en année, le « secteur » croît, parfois bien plus vite que la sommation de la croissance de toutes les autres activités. 

 

Là encore, plus il croît, plus il coûte, plus il coûte plus, nécessité et parfois urgence faisant loi, il phagocyte des ressources aux dépends des secteurs marchands qui n’en peuvent plus de financer « l’infinançable ».

Ce qui précipite une part toujours plus grosse de population dans les trappes à pauvreté et à « assistanat ».

C’est un cercle vicieux particulièrement pervers. 

 

La solution est pourtant toute simple : Si on supprime l’idée de « carriérisme », et pas seulement l’idée, mais la possibilité de « faire carrière » dans « le social », forcément il entamera lui aussi son propre « déclinisme ».

Il forcera nécessairement la reconversion des « travailleurs sociaux », même archi-compétents, vers les secteurs marchands connexes : Le mécénat, l’art, la culture, la créativité, que sais-je encore, vers des entreprises à « création de valeur-ajoutée ».

Et comment mettre en place cette dynamique ?

Mais tout simplement et paradoxalement en généralisant les « contrats de travail » à durée limitée.

5 ans maximum, renouvelable une seule fois.

Après on fait autre chose. 

 

Je sais, je suis en avance sur mon époque : Chacun ne jure que par le modèle du CDI comme la panacée du droit du travail, le nirvâna du prolo.

Grosse erreur, parce que c’est un leurre, mais on y reviendra.

 

Là, c’est juste pour vous dire que la solution « techno-logique » existe. 

Parce que le « social », ça n’est pas seulement l’ultime « roue de secours ».

Ça commence d’abord au plus jeune-âge à fournir à chacun ce dont il a besoin pour devenir un adulte responsable de lui-même.

Patron de sa propre vie. Libre de soi-même.

À savoir une santé la meilleure possible, un environnement affectif stable, « durable » et harmonieux, et le socle des connaissances indispensables à la vie en société.

Plus qu’un simple socle : Une ou des formations aussi poussées que possibles qui soient assimilables par les uns ou les autres.

Il y en a qui ont des facilités, d’autres moins.

On arrête parfois des études parce qu’il y en a marre de jouer les « Tanguy » et de faire des razzias dans le frigo des parents en permanence, on arrête parfois parce que c’est quand même « bien-bon » de vivre en « douce-compagnie » avec un « autrui » aux yeux qui mouillent à votre approche.

Parfois, on reprend des études ou des formations pour évoluer au mieux de ses compétences et talents.

Le « social », c’est tous ces choix de vie possibles, probables et que de nombreuses organisations mettent à portée de main, de la PMI (Protection Maternelle et Infantile), en passant par l’assistante-sociale, l’ékole de la République, ses universités et les centres d’apprentissage, le réseau des savoirs et celui de la santé. 

 

Bref, des décennies et des décennies que l’on cotise pour avoir tout ça à portée de la main, ou de « clic » avec les résultats que l’on connaît, les échecs scolaires, les millions de « prolos-précaires » ou « sortis » du marché du travail, déclassés, anéantis par un revers de situation, des prisons bondées, un appareil judiciaire, même chargé seulement de l’enfance ou des « affaires familiales » débordé, saturé, une flicaille qui ne sait plus où donner du pistolet : Une Bérézina généralisée.

Il faut dire « stop » à ces immenses gâchis du « misérabilisme » et aux restos du cœur.

« Ils avaient dit, c’est pour un soir/

On est encore là 20 ans plus tard… » 

 

Outre la « logique » ci-dessus évoquée, il y a beaucoup plus simple et surtout bien moins onéreux.

Et le principe, c’est d’abord que l’appareil d’État se contente de suppléer et non pas de diriger.

C’est le principe de subsidiarité-appliquée. 

 

Juste un exemple : L’autre jour, je tombe sur les comptes d’une PMI de la CAF ; vous savez « mon gardien » engagé bénévolement dans une association qui gère notamment une PMI-déléguée de service public…

Avec 2,5 équivalents-temps-plein, il fait autant que la PMI-CAF du coin, en nombre de vaccinations, de consultations des « tout-petits » et de leur mère, qui compte 14 salariés à plein-temps !

Où est donc l’exigence de performance quand il s’agit d’argent-public et « d’emplois-protégés » ?

Et encore, ils le font chier pour virer la femme de ménage qui y bosse 5 heures par semaine…

Je peux aussi vous donner les chiffres des crèches (qui est plus ma spécialité de bénévole) en comparant les « municipales » avec les associatives : L’élu de secteur (« Nage-Ove-ski » à Paris, un écolo qui fait prof’ d’économie-publique dans le civil, lui aussi…) se félicite d’avoir 1 adulte pour 2,8 enfants dans ses crèches, là où dans les miennes je me contente de 1 pour 5,7 enfants…

Le tout en respectant la réglementation qui exige 1 pour 8 !

Eux, dans les crèches municipales de la capitale, ils ne reçoivent qu’à peine plus de familles que 50 % des autorisations réglementaires reçues pour cause … d’absentéisme permanent et rotatif !

Fabuleux.

 

En bref, l’État et ses délégations font globalement deux fois moins bien que n’importe quelle entreprise « privée ».

De toute façon, même pour entretenir nos routes, les armées des DDE font appel aux entreprises du privé pour couler du goudron : Faut dire aussi que les installations classées « noir » sont comptées…

Réglementation « écologique » oblige !

Et même quand il s’agit d’imposer des éthylotests dans les voitures dès le 1er juin (2012), personne n’est capable d’en fournir 10 millions avant le 1er novembre.

En revanche, on se paye une armée d’experts pour acheter des masques anti-H1N1 et des vaccins qui ne servent à rien…

Autant faire du « Gains-bourre » et cramer des montagnes de « Pascal » devant les caméras-télé : C’est du pareil au même !

 

Le social, c’est avant tout une question de résultat et l’activité publique y échoue totalement.

La faute à cette logique qui entretient le « misérabilisme ambiant », où finalement tout le monde a un avantage à ce que la situation ne disparaisse surtout pas.

C’est juste un constat dans un des pays les plus « riches » de la planète.

Que j’en pleure tous les hivers en apprenant la mort sur le pavé de quelques SDF. 

 

Bien sûr qu’il faut de l’argent pour financer le « social ». Mais jamais personne n’explique que ce n’est pas le « plus » qui compte, mais le « mieux ».

Il faut aussi dire qu’on ne peut pas pondre une norme du « mieux » en claquant dans les doigts.

Et « Bling-bling » a échoué à imposer une « culture du résultat » !

Au contraire, la culture ambiante c’est : « Tu fais mieux et même moins cher ? Tant mieux, je peux t’en reprendre une partie sans te tuer pour financer les nuls ! »

La fameuse « prime à la nullité », à la médiocrité…

Personne d’imaginer que l’idéal serait de financer les échanges méthodologiques, de mutualiser les « savoir-faire », multiplier les « réussites ». 

 

Dont acte ! J'arrête : Je sens que je vais encore m’énerver.

 

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/05/le-retour-des-declinistes-iii.html

 


Entre déclin et libéralisme… (II)

 

 

 

 

Comment faire pour créer un système économique où les partenaires soient « gagnant-gagnant », une économie dynamique et sans chômage, former des citoyens participant activement à la démocratie, former des jeunes libres et responsables, créer une société dont les membres sont égaux en droit et solidaires ?...

 

 Ce sont quelques-uns des thèmes du site « Parti de la mer – Normandie » où j’ai défini quelques pistes de réflexion :

 

http://euroclippers.typepad.fr/parti_de_la_mer/

 

 

 

Bien sûr, je n’ai plus le temps de créer un parti politique et de me lancer à la conquête du pouvoir car je fuis les meetings, les réunions, les responsabilités, et que je suis, surtout, « en retraite »…

 

Ma seule ambition est de réfléchir et de faire des propositions pour améliorer une démocratie qui a pris la forme d’un TOTALITARISME MAFIEUX parfaitement opérationnel depuis l’incroyable affaire des « Milliards disparus de la Division Daguet ».

 

 Un totalitarisme qui s’aggrave de plus en plus avec une épidémie de lois liberticides votées par des députés et des sénateurs félons qui foulent aux pieds les bases même des Droits de l’Homme et du citoyen.

 

 

 

Personnellement, je suis très axé sur les grands principes de LIBERTÉ et de RESPONSABILITÉ des individus et c’est bien pour cela que le slogan de ce parti politique (qui n’a qu’un seul membre…) sera   « DES GRANDS VOILIERS-ÉCOLES POUR LES JEUNES FRANÇAIS ET LES JEUNES EUROPÉENS !...».

 

Un projet qui est largement développé sur le site Euroclippers.

 

 Avec un tel objectif, je suis sûr de gagner la Première des élections et d’avoir enfin accès à la cave du « Château » et à ses meilleurs vins et nectars !...

 

Si « I-Cube » m’en laisse un peu !...

 

 

 

D’ailleurs, je reprends une série de textes rédigés par « I-Cube » et intitulés « Le retour des Déclinistes ?... » où je retrouve des thèmes de réflexion qui me sont chers.

 

 Bonne lecture.

 

 

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

 

 

Le retour des « déclinistes » ? (II)

 

Il va falloir faire avec… 

 

Je reprends, tout comme celui de la semaine dernière, ce post publié une première fois le 20 mai 2012, tout de suite après l’élection de « François III » à la magistrature suprême de mon pays.

La « série », un peu improvisée à l’époque, n’a pas pris beaucoup de rides, hélas, mais il convient désormais, trois ans plus tard de l’actualiser, de la compléter, d’aller au bout…

 

Oui, la planète apparaît toujours plus comme « finie ». Fermée, close.

Pluton est inaccessible… Quoique.

Quoique que si elle recèle des matières premières dont nos industries « robotiques », ou d’autres ressources incontournables dont on aurait besoin, ce sera le vrai démarrage de « l’homo-spationautus » : Un « mineur de fond » !

Mais ce n’est qu’une hypothèse. 

 

Le « déclinisme » redevient à la mode : Un récent numéro de « Sciences & Vie » donnait ainsi l’alerte !

Les couches superficielles de la croûte terrestres s’épuisent.

26 des 103 éléments du tableau de Mendeleïev vont manquer.

Les autres sont suffisamment abondants ou parfaitement inutiles…

Le cuivre, l’europium, le terbium, l’yttrium, l’antimoine, le phosphore, l’hélium-3, le dysprosium, le néodyme, le rhénium, le rhodium, le platine, l’uranium, l’or, l’indium, le zinc, le technétium-99, l’argent, le germanium, le béryllium, le scandium, l’hydrogène-3, le tungstène, le gallium, le tantale, le niobium, tous indispensables à nos technologies toujours plus pointues, s’épuisent à vive allure.

Et on ne liste pas les éléments composites comme les hydrocarbures ou même le charbon, l’anthracite, la tourbe et autres carbonés !

Les stocks connus assurent quelques décennies d’exploitation à peine et au mieux.

Les découvertes de gisements nouveaux restent en tout état de cause inférieures à l’accroissement des besoins prévisibles et prévus.

Quant aux autres ressources abondantes, fer, bauxite, aluminium, gypse, et autres matériaux de construction, il faut bien comprendre que leurs gisements les plus aisés à exploiter sont épuisés depuis longtemps et qu’il faut aller les chercher toujours plus loin et/ou plus profond.

Donc toujours plus chers et encore plus énergétivores. 

 

Certes, on a sans doute, ou on va dépasser pour la plupart d’entre ces éléments les pics d’extraction.

On parle aussi souvent des hydrocarbures…

Pourtant, les technologies modernes permettent aujourd’hui d’espérer repousser ce pic en allant forer en « très grande profondeur », en hydro-fracturant les gisements profonds, en travaillant les schistes-bitumeux. 

 

Et « La-roue-tout-roux », comme tous les écologistes aveuglés par leurs phobies de l’avenir et du progrès, de nous proposer le « solaire » ou « l’éolien » (mais pas seulement) comme alternatives uniques au nucléaire.

Or, il faut savoir que sans indium – on en produit 640 tonnes par an et on estime les réserves naturelles à 11.000 tonnes de par le monde, soit à peine 17 ans des « besoins actuels » – pas de panneau solaire possible, plus de smartphone et autres i-phones, ni d’industrie de l’informatique ou gadgets des stars de la « nouvelle économie » et les « NTIC » ! 

 

Or, sans néodyme, ou sans dysprosium, pas de voiture électrique, plus aucune éolienne.

On en produit 20.000 tonnes, mais on ne sait pas pour combien de temps encore alors que d’une part il en faudrait 26 fois plus pour seulement « tenir » les objectifs de réduction de CO2 à population et activité égales imposés au monde par le GIEC… là où la Chine a indiqué que ses gisements sont en voie d’épuisement…

Vous me suivez du regard … qui n’y voit qu’une « grosse impasse » totale ?

Une quasi-arnaque bien en marche !

Nos dirigeants aveugles et sourds ? Pas seulement eux, semble-t-il… 

 

Et encore, à aucun moment il ne nous cause du milliard d’individus qui n’ont pas l’accès facile à l’eau potable.

Et même « potable », elle vous colle la « tourista » sur plusieurs continents connus !

Il ne nous dit pas comment on va nourrir 12 milliards de personnes sans culture intensive, sans phosphore qui disparaît à raison de de 191 millions de tonnes tous les ans.

Pas de phosphore, pas de vie, pas de « vivant », pas de végétaux, pas d’animaux, pas de tout ce qui porte ADN sur Terre : Chacun en réclame au moins 2 g/jour pour permettre à ses cellules de se reproduire !

C’est « le » facteur limitant de la vie par excellence dans l’univers tel qu’on le connaît : Nous n’en avons plus que pour 340 ans…

Ce qui est court pour l’espèce, toutes les espèces de la planète-bleue ! 

 

Notez qu’au contraire de tout bon sens, le dogme écologique impose finalement de balancer le phosphore disponible au fond des océans avec constance sous le double effet de l’urbanisation de la planète (plus de la moitié de l’humanité vit en ville) et de la « norme de l’eau » entraînant l’interdiction de l’épandage des lisiers, pour sauver les petits-poissons d’une eau douce « eutrophisée ».

L’épandage a pourtant permis de respecter les « équilibres naturels » depuis l’invention de l’agriculture et l’adjonction de phosphore dans les terres cultivables de tripler sinon quadrupler les productions à l’hectare.

Moins de phosphore = moins d’eutrophisation = plus de « petits-poissons » = moins de rendement agricole.

Or, plus de ville = moins de terres cultivables + moins de rendement = plus de famines à venir…

Les « déclinistes » sont de retour : Il nous faudra sacrifier à la natalité si on veut sauver l’humanité et sa planète !

Je ne sais pas comment, le jour où l’on sera tous morts et sans descendance… 

 

En bref, parce qu’on ne va pas taper non plus à bras-raccourcis sur les « écolos » en permanence – 2 % de kouillons c’est quand même moins urgent que les 18 % de fachos (ils sont désormais plus de 25 % en 2014) dans leur tête qui respirent le même air que moi – la seule certitude qu’on peut en tirer, et pour garder la tête froide, c’est qu’il va falloir apprendre à « partager la pénurie », de gré ou de force, et dans un avenir très proche, nous dit-on.

Et il n’y a que deux solutions : Le rationnement ou le recours « au marché ».

L’horreur pour les petits-kamarades de « La-roue-tout-roux » !

Parce que « le marché », il est « liberté », il est réputé « libéral », c’est donc le rationnement que les « déclinistes » nous proposent et souhaitent nous imposer comme mode de vie choisi et universel… 

 

Rationnement de l’argent (taxé à la taxe-Tobin), rationnement des déficits, rationnement de la dette et dans la foulée, rationnement du travail (avec réduction forcée), rationnement des profits (avec quasi-confiscation de ceux-ci), rationnement de l’eau (du vin et du Boursin), des matières-premières, de l’énergie (avec la taxe-carbone), que sais-je, tout ce qui n’est pas « durable ».

Voilà qui est louable ?

Rationnement des plaisirs d’une société de consommation honnie, rationnement de la « société des loisirs », de la Liberté, et jusqu’à la vie demain.

Oiseau de malheur, comment approuver une telle perspective ?

Il me fait marrer ainsi à expliquer que plus on avance, moins ça progressera, et qu’au contraire on saccagera toujours plus vite.

Mais qu’en revanche, le « durable », c’est 200.000 emplois, là demain tout de suite, seulement si on le veut bien … alors qu’on cherche 5 millions d’emplois… durables rien que chez nous ! 

 

Et par malchance, on vient d’élire un Président qui relaye, au moins partiellement, ce type d’attitude.

Bon faut dire que l’autre, le « sorti », il n’avançait pas, il s’épuisait à galoper en tous sens, et pas même lui ne savait vers où ni vers quoi à force de pirouettes insensées.

Pas gâtés les « Gaulois de Gauloisie », finalement.

Donc, il va falloir s’accommoder du « déclinisme » de l’époque qui revient au galop. 

 

« François III » veut un pacte de croissance ?

Admettons, mais alors en rationnant les déficits et l’endettement.

Ce qui n’est pas si kon, finalement, après la belle démonstration de « La-roue-tout-roux » (et nos propres analyses : On avait parié il y a 5 ans que « Bling-bling » réduirait l’un et l’autre comme il l’avait promis. Pari perdu et j’ai une sainte horreur de perdre mes paris !).

Mais pourquoi pas la seconde méthode ? 

 

Je reviens une seconde sur ses effets quant au saccage de la planète et de ses ressources si précieuses…

Car justement, « le marché », quand quelque chose est précieux et/ou devient plus rare, il le vend plus cher.

C’est sa loi, pas la seule, mais l’essentielle de laquelle découlent toutes les autres à-peu-près mécaniquement.

Autrement dit, il n’y aura jamais de « cessation » : Plus une matière sera chère, moins on l’utilisera parce que ses débouchés se raréfieront, tout simplement.

Il y a pénurie de café, on fait avec de la chicorée. Pénurie de fève de cacao, on use du tapioca. Le cuivre est cher, on le remplace par de la fibre de verre quand c’est possible et on le récupère. On n’a pas de pomme de terre, on mange des topinambours. Les anglais bloquent la route de la canne à sucre, on plante des betteraves…

Etc. 

Et tout ce que le marché réclame, c’est de vivre pour s’adapter aux besoins des clients.

Naturellement, un « libéral » n’est pas un « libertarien » : Un « libéral », il veut aussi un État fort, capable d’édicter des règles, de les faire respecter et de sanctionner les abus et les « contrevenants » hors-la-loi !

Il peut même accepter de payer des impôts pour avoir une police et une justice qui fasse régner la Loi.

Du moment que la loi appliquée lui permet de payer lesdits impôts et qu’il lui en reste assez pour vivre et investir dans le futur et le progrès, il n’y a aucun problème !

En revanche, ça va être beaucoup plus difficile si la loi crée elle-même la pénurie.

C’est exactement ce qu’on a vu avec les « quotas-carbone » (mais avec tout autre norme : Les ascenseurs, les pots catalytiques, l’émission d’ozone, l’eutrophisation des rivières, …).

Avant, « tu fais ce que tu veux ».

Ensuite, je te donne le droit de faire ce que tu veux, mais tu payes !

Enfin, tu payes, tu fais ce que tu veux, mais globalement je te restreins ta liberté par des « quotas », toujours plus étroits au fil du temps.

Résultat : Un marché des quotas se crée ipso-facto !

Y’en a même qui font fortune avec « ça », alors que d’autres trouvent même le moyen de faire de la fraude à la TVA au nez et à la barbe des Services !

Chapeau l’idée des quotas… 

 

Qui paye ? Pas l’entreprise qui se retrouve devant un choix à deux branches. C’est le client qui paye, vous savez, celui à qui on retire sa seule source de richesse, à savoir son propre travail…

Soit il peut payer la taxe-carbone et rien n’avance : Au contraire il en a moins pour autre chose.

Soit il paye les investissements nécessaires pour « décarboner ».

Ah bé oui, mais pour ça, il faut être capable d’épargner une partie de la valeur-ajoutée produite pour rembourser lesdits investissements.

Si ce n’est pas se « bouffer le nœud », c’est à tout le moins de la mauvaise foi pour le moins féroce quand on vient derrière nous expliquer que « ce partage de la valeur ajoutée est honteux »…

Et qu’il faut y mettre un terme par un « nouveau pacte social » de … justice sociale ! 

 

Tout ce que finalement peut éventuellement montrer ces types de raisonnement, qu’ils soient fait de bonne ou de mauvaise foi, c’est l’immense ignorance des porteurs de ces dogmes, qui débouchent invariablement sur le pire des fascismes : Celui du droit de vivre comme on l’entend !

Puisqu’au bout du bout, il s’agit de gérer la pénurie de la vie en générant du « déclinisme », le tout vendu derrière les meilleures intentions du monde : Sauver la planète pour sauver l’humanité. 

 

Tu parles !

Il va donc falloir vivre avec ceux-là dans les années à venir. Apprendre à contourner leurs tartufferies. Inventer des solutions alternatives qui compenseront leur malthusianisme et assurera le progrès de l’humanité.

Pour cela, il va nous falloir inventer de la « croissance » intelligente et pas seulement quantitative.

Je ne sais pas comment on fait, mais « on » va le faire. On doit le faire.

C’est un peu ce que je dis quand j'affirme qu'il va falloir inventer une « droâte un peu moins kon », mettre de l’intelligence et du génie dans celle-là.

Parce que décidément, ce n’est pas avec cette fausse « élite de gôche », donneuse de leçons et forte d’ignorer jusqu’à l’étendue de sa propre ignorance qu’on pourra assurer un monde meilleur à nos gosses, un monde de solidarité généreuse et bienveillante, encourageant d’abord la prise en charge de soi-même. 

 

Bref, je savais pourquoi je ne supportais pas la « fatuité » de « La-roue-tout-roux » et des « alter-machins ».

Maintenant, je sais aussi qu’ils nous ont pris pour des kons, parce que « Bling-bling » a pu être le porte-étendard d’une « droâte aussi kon que lui ».

Et que c’est seulement ça qu’il faut combattre demain.

À la fois pas très rassurant et en même temps plutôt motivant, finalement.

 

I3

 

Source :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/05/le-retour-des-declinistes-ii.html

 


Entre déclin et libéralisme… (I)

 

 

 

Comment faire pour créer un système économique où les partenaires soient « gagnant-gagnant », une économie dynamique et sans chômage, former des citoyens participant activement à la démocratie, former des jeunes libres et responsables, créer une société dont les membres sont égaux en droit et solidaires ?...

 

 Ce sont quelques-uns des thèmes du site « Parti de la mer – Normandie » où j’ai défini quelques pistes de réflexion :

 

http://euroclippers.typepad.fr/parti_de_la_mer/

 

 

 

Bien sûr, je n’ai plus le temps de créer un parti politique et de me lancer à la conquête du pouvoir car je fuis les meetings, les réunions, les responsabilités, et que je suis, surtout, « en retraite »…

 

Ma seule ambition est de réfléchir et de faire des propositions pour améliorer une démocratie qui a pris la forme d’un TOTALITARISME MAFIEUX parfaitement opérationnel depuis l’incroyable affaire des « Milliards disparus de la Division Daguet ».

 

 Un totalitarisme qui s’aggrave de plus en plus avec une épidémie de lois liberticides votées par des députés et des sénateurs félons qui foulent aux pieds les bases même des Droits de l’Homme et du citoyen.

 

 

 

Personnellement, je suis très axé sur les grands principes de LIBERTÉ et de RESPONSABILITÉ des individus et c’est bien pour cela que le slogan de ce parti politique (qui n’a qu’un seul membre…) sera   « DES GRANDS VOILIERS-ÉCOLES POUR LES JEUNES FRANÇAIS ET LES JEUNES EUROPÉENS !...».

 

Un projet qui est largement développé sur le site Euroclippers.

 

 

 

Avec un tel objectif, je suis sûr de gagner la Première des élections et d’avoir enfin accès à la cave du « Château » et à ses meilleurs vins et nectars !...

 

Si « I-Cube » m’en laisse un peu !...

 

 

 

D’ailleurs, je reprends une série de textes rédigés par « I-Cube » et intitulés « Le retour des Déclinistes ?... » où je retrouve des thèmes de réflexion qui me sont chers.

 

 Bonne lecture.

 

 

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

 

 

Le retour des « déclinistes » ? (I)

 

Il va falloir faire avec… 

Je reprends, sans votre permission, ce post publié une première fois le 17 mai 2012, tout de suite après l’élection de « François III » à la magistrature suprême de mon pays.

La « série », un peu improvisée à l’époque, n’a pas pris beaucoup de rides, hélas, mais il convient désormais, trois ans plus tard de l’actualiser, de la compléter, d’aller au bout… 

 

« 

C’est en tout cas mon opinion, après avoir vu et écouté la vidéo de « La-roue-tout-roux » postée vendredi 11 mai dans l’après-midi sur (l’ancien blog).

Parce que le bonhomme, même si je l’exècre en raison des dogmes qu’il porte depuis tant d’années, je partage son analyse et son diagnostic quant à l’état actuel de la planète.

Il faut lui rendre cet hommage… 

 

Depuis le début des années 90 (de l’autre millénaire), je reste « scotché » par l’emballement des endettements.

Publics, entrepreneurials et des ménages : À terme, il est une catastrophe pour le genre humain !

Qu’est-ce qu’un endettement sinon deux aspects d’une même « anticipation » ?

Quand je m’endette, j’anticipe des gains futurs dont j’estime que je pourrais « épargner » le résultat final… pour rembourser.

Ni plus ni moins.

Autrement dit, « la dette » c’est de l’épargne anticipée : Les deux faces d’une même pièce.

D’ailleurs et en principe – en principe seulement, hélas – le prêt, contrepartie naturelle d’une dette, c’est de l’épargne préalable et compacte en divagation, en attente d’investissement profitable…

Sauf quand on « invente » ladite épargne : Mais c’est un autre sujet. 

 

Quel que soit l’acteur « endetté », s’il emprunte pour faire les fins de mois des dépenses courantes, à terme il est définitivement insolvable.

200.000 ménages par an (j’exagère peut-être) en « Gauloisie éternelle » tombent dans cette trappe d’insolvabilité à coup de « crédit à la consommation ».

Aux USA, la crise des « subprimes » y a précipité des millions de foyers américains : Tout cela est connu désormais.

En fait, c’est plutôt l’inverse : Dès les premiers signes de « ralentissement » de l’économie américaine, les créances sont devenues « pourries », d’où la crise commencée en 2007 et ses effets dévastateurs en 2008 et 2009.

Et chacun de constater que sans croissance, même à crédit, point de salut ! 

 

Puis le relais a été pris par les « dettes publiques » : Dès qu’il y a eu des doutes sur les capacités de remboursement (donc d’épargne d’une partie des recettes fiscales espérées) des États, notamment ceux convaincus de tricherie, la crise a fait tache d’huile.

Vue la quantité phénoménale de dettes concernées, nous sommes encore au bord de l’explosion… et ça fait des mois que ça dure !

Et quand ça « va péter » et que s’évaporeront 64.000 milliards de dollars (en 2012 : Depuis ça nettement augmenté) de valeurs-fictives « épargnées » que personne ne pourra jamais rembourser, plus que le PIB annuel mondial, même si ce n’est que seulement un « petit-bout » de cet Himalaya qui va disparaître, forcément, nécessairement il va y avoir des pleurs et du sang jusque sur mon trottoir.

C’est déjà écrit comme ça… 

 

Quant à savoir si la « bulle immobilière chinoise » en rajoutera (un jour) ou non, je n’en sais rien : Je ne vois pas tout-à-fait les choses comme ça, parce que l’économie chinoise n’est pas transposable à celle de l’Espagne et réciproquement.

C’est bien plus complexe que ça, tant il s’agit d’abord d’une économie en devenir, avec sa propre monnaie ne fluctuant pas au fil des besoins du monde mais au seul bon vouloir d’un pouvoir-central qui n’a rien à voir avec nos modes de gouvernance soumis plus ou moins directement à des « marchés ».

Et puis je rappelle que quand le milliard de chinois se mettra à consommer et produire à 30 euros de l’heure comme nous, il va se passer des choses.

D’autant pire pour eux qu’il est probable qu’avec leur politique familiale qui va commencer à produire ses effets, ce sera bientôt le seul pays au monde qui va « se rétrécir », régresser durablement…

Là encore, on n’en connaît pas les effets possibles : La seule « civilisation » qui a pu disparaître ainsi, ça reste celle de l’Île-de-Pâques. 

 

On parle moins des entreprises, parce que la sanction est immédiate : En cas de « défaut », de cessation des paiements, elles meurent immédiatement, une à une.

Chez nous, le phénomène oscille entre 50 et 80.000 entreprises par an qui tombent dans la trappe de la faillite commerciale.

On n’en parle moins aussi, parce que depuis des siècles, les « commerçants » ont compris que pour éviter les contagions (et le risque « systémique » entre eux), les effets de domino, ils ont organisé leurs propres règles de « sortie » en en appelant au législateur.

Bref, c’est devenu un « risque » qu’on apprend à « gérer » quand on est « patron », et on vit tous les jours avec lui, anticipant le « risque-client » avec les moyens du bord, qui peut vous faire mettre la clé sous la porte du jour au lendemain : On cotise même pour assurer les payes dans ces conditions-là…

Du coup, en entreprise, on n’emprunte plus du tout pour assurer les fins de mois, ou alors de façon exceptionnelle et pour des périodes très courtes (par l’affacturage notamment), mais juste pour anticiper une « production » nouvelle qu’on espère « vendre » en quantité suffisante (pour rembourser) : C’est un calcul, souvent résultat d’une étude de marché préalable (plus ou moins bien faite, puisqu’elle consiste aussi à convaincre un « apporteur de fonds », actionnaire, banquier, fournisseur : Un jeu subtile du « vrai et du faux » !). 

 

Donc : « Alerte ! » quand tout un pays, quand plusieurs pays dans leur entier, empruntent durablement et systématiquement pour faire les payes !

« Alerte » quand l’ensemble représente des années et des années de recettes fiscales (c’est la seule « vrai ressource » des États), qu’on rapporte ou non au PIB de la machine !

Je l’ai dit l’autre jour, 12 % du CA, ça reste confortable, au-delà, c’est « tendu ». 

 

Pour le « diag », pas de doute, je suis d’accord avec « La-roue-tout-roux » : On est entré dans la « zone rouge » depuis au moins 30 ans et avec constance !

Une génération, celle de « mai 68 » qui vit à crédit depuis l’adolescence…

Et n’a jamais remboursé un seul kopek !

Le pire, c’est que personne parmi nos « technos » ou nos « politiques » ne sait comment s’en sortir : Ils ont besoin de moins emprunter au jour-le-jour, mais ne savent pas comment réduire la voilure sans provoquer de récession, ne savent pas comment prêter de l’argent aux prêteurs, l’inventer, sans risque majeur pour leur pays, comment ne « pas faire peur » à leurs créanciers pour poursuivre sans casse leur marché de la dette !

Bref, une escalade sans fin.

Ce n’est pas nouveau, mais l’intérêt du dire de « La-roue-tout-roux », c’est de le constater.

On pensait « qu’ils » étaient intelligents, on découvre dans son dire qu’ils sont sourds, aveugles et paralytiques, incapables de sortir de leurs propres paradigmes, de leurs propres « modèles de pensée » : Le drame à venir n’en est que plus certain, plus terrifiant, plus tragique.

L’exemple grec est aussi là pour nous le rappeler, tout comme par le passé, l’Argentine, le Brésil, le Chili, le Mexique…  

 

Je suis aussi assez d’accord sur les raisons de cet engouement pour la dette : Elle a payé le consumérisme généralisé dans les pays occidentaux.

Provoquant de la « croissance », comme d’un nuage de fumée destiné à enfumer.

C’était ainsi bien vu de la part d’un Nixon de mettre fin à la convertibilité-or du dollar.

Jamais personne n’aurait pu financer la croissance par la dette avec les stocks d’or d’alors ou même d’aujourd’hui : C’est une évidence.

D’où une dérégulation totale de la création monétaire qui nous met tous au bord du gouffre d’une crise systémique généralisée qui approche à très grand pas. 

 

En revanche, là où « La-roue-tout-roux » a tort, c’est qu’il met ce comportement, que les néo-classiques appelleraient « suicidaire », sur le compte des « libéraux » !

Ce gars-là a de la semoule dans les yeux : Il n’a rien appris dans les grandes-ékoles de la République, notamment à « science-Pô » (où les filles sont si moches qu’il faut aller draguer ailleurs pour soulager le nerf-honteux avec un minimum de décence).

Et derrière lui, tous ceux qu’ils citent en appuie de ses dires (y compris Jorion) !

Car c’est nettement plus dans les canons des keynésiens de « relancer sans relâche par la dette » ! 

 

D’ailleurs, on en a vu les effets pendant 30 ans : La croissance, même molle, a finalement été financée à crédit par autant de politiques de relance keynésienne que possible !

Toutes « par la demande » avec de la monnaie créée ex-nihilo en quantité abondante.

Ce qui est assez fastueux, c’est que les monétaristes avaient prévenus depuis un peu plus d’un demi-siècle que c’est un pari stupide et qu’il vaut mieux contrôler la création monétaire si l’on veut que la croissance soit pérenne, « durable » pour employer un mot qui se veut « moderne » et actuel.

Contrôler, chez eux, c’est être capable de contracter ou d’enfler à la demande, la masse monétaire en circulation, pour assurer « croissance & lutte contre l’inflation » (cette dernière étant une forme de vol des épargnants que nous sommes tous peu ou prou en empruntant via nos États : Mais elle va nécessairement revenir).

Enfin, c’est un des aspects d’une doctrine beaucoup plus riche et complexe, mais qui reste « incomplète » parce que pas suffisamment « prédictive ».

Alors que chez les keynésiens, tout ce qui compte « c’est que ça tourne » et le plus vite possible avec les fameux « effets de levier keynésien ». 

 

Dois-je vous rappeler que cet effet est nul ?

« La-roue-tout-roux » en donne pourtant l’exemple lui-même en citant l’emballement des 350 % de PIB américain comme repère de la croissance de la dette de ce pays, générant à peine 50 % de mieux dans la croissance dudit PIB.

Effet de levier ex-post : 1 pour 7 et non pas 3 pour 1 comme il est écrit partout dans les meilleurs bouquins d’économie.

Dois-je vous rappeler qu’il est même peut-être négatif…

Vous l’avez pourtant tant de fois lu sur ce blog.

Regardez donc notre « Bling-bling » national qui aura claqué plus de 500 milliards de déficit en 5 ans, en « Grand emprunt » et en « plan de relance », à des taux pourtant « historiquement bas », qui n’aura fait gagner finalement qu’à peine moins de 200 milliards de PIB en plus sur la même période (et encore, je suis optimiste et généreux…), à peine plus que l’inflation pourtant fort contenue !

Le reste s’est envolé, disparu, annihilé…

Ça n’a servi à rien qu’à plomber la situation. 

 

Donc exit « La-roue-tout-roux » : Lui et ses petits camarades « alter-quelque-chose » se plantent lamentablement ! 

 

Ce n’est même pas moi qui l’affirme, mais lui-même, et avec brio et talent, que j’en reste scié : Comment peut-on apparaître, au moins un peu, intelligent quand après nous avoir raconté que « la relance » a échoué il veut nous démontrer que de tout façon, elle n’aurait pas pour autant créé d’emploi ?

 

Parce que oui, il a encore raison quand il compare les modes de production actuel des modes de production d’il y a trente ans : Dans l’intervalle, il a parfaitement raison d’expliquer que la « mécanisation », on parle aujourd’hui et désormais de « robotisation », a bouffé de l’emploi plus qu’elle n’en a créés.

Parfaitement logique avec lui-même, il constate que la machine qui devait libérer l’homme de ses tâches épuisantes, l’a bien fait … en lui retirant son travail.

Lui le regrette, moi je le constate.

D’autres aussi qui ont montré chiffres à l’appui que la somme des destructions d’emplois coïncide avec le « progrès » technique et la « performance » des process de production : Mais on en a jusqu’à oublié les auteurs (même moi : Je n’ai plus le graphique de référence à vous proposer…). 

 

Je n’ai pas fait le calcul précisément, mais on sait qu’aujourd’hui l’heure de création de valeur-ajoutée tourne autour de 30 euros de l’heure dans les pays occidentaux.

Ce coût devait tourner, « au doigt-mouillé », autour de 10 francs il y a 30 ans…

Résultat, on produit plus, beaucoup plus, on travaille moins (et sa démonstration est implacable que ce soit pour l’Allemagne ou les USA), beaucoup moins.

Mais ce faisant, on a du mal à écouler dans de bonnes conditions l’accumulation de richesses, faute de clients solvables qu’on paupérise à tour de bras.

Lui s’en désole : Il n’y a qu’à l’écouter gloser sur le partage de la valeur ajoutée dont la part « salariale » (tout compris avec les charges sociales, comme autant de « rémunération-différée ») se réduit inéluctablement au fil du temps.

Je vous préviens tout de suite : Ce n’est pas fini.

Il a pourtant fait les « ékoles », mais reste incapable, semble-t-il, de comprendre que cette « part volée » jusque dans la bouche du « prolo », elle l’est par la machine elle-même toujours plus coûtative, et qu’il faut bien financer par des « profits » !

Je rappelle à l’occasion que du point de vue comptable, un remboursement d’emprunt à assumer, n’est pas déductible de la « création de valeur » créée…

Alors forcément il n’apparaît pas dans un compte d’exploitation, donc dans les courbes de répartition de ladite « création de valeur ».

Et là, il y a les « kons », qui estiment que le « grand-kapital » s’en fout plein les poches (« La-roue-tout-roux » estime qu’il s’agit de 150 % du PIB qui ont disparu), et les gens qui font les chèques et qui savent bien qu’il s’agit d’une dépense-décaissée réellement, à peine compensée par le niveau des amortissements (5 ans pour une machine, minimum 25 ans pour un bâtiment), là où l’emprunt n’est que de 3 à 5 ans dans un cas et au maximum de 15 à 18 ans dans l’autre cas.

L’écart, c’est la part de profit soi-disant « volé » sur lequel on paye aussi de l’impôt sur les résultats … sur de l’argent que l’on n’a plus !

Ignorer ces détails, c’est se foutre du monde… 

Et la très nette supériorité de la machine reste quand même qu’elle ne se trompe jamais, qu’elle n’a pas d’horaire, et si elle tombe en panne, elle ne se met jamais en grève.

Elle en a une autre qui justifie de son acquisition : On sait combien elle coûte avant même de l’acquérir, combien elle peut produire et dans quels délais avant même la première utilisation, ce qui n’est jamais sûr même d’un TGV où il n’y a qu’un bonhomme pour contrôler la machine, quand ses horaires restent aléatoires…

Un ingénieur, s’il peut te calculer n’importe quoi avec une machine, à la déca-minute près, il se plante régulièrement quand on le largue sur un chantier où il y a « des aléas »… et des bonshommes : Il y a toujours des « impondérables » qui aggravent la facture finale ! 

 

Bref, « La-roue-tout-roux » se désole et imagine d’y répondre par un « pacte social » où chacun travaillera moins, partagera la pénurie avec autrui, pour que le plus grand nombre gagne et consomme assez pour « faire tourner la boutique ».

On en passera peut-être par-là.

Mais il ne voit pas qu’il conforte mon pronostic : Un gros paquet d’entreprises (machine à créer de la valeur et à la vendre) survivant sur leurs marchés étriqués de proximité, qui payent l’essentiel d’un gros paquet de « services publics », toujours plus gros pour deux raisons : Parce qu’il est d’abord « service à la personne », donc de proximité ; parce que s’il ne grossit pas, il faiblirait (l’organe crée la fonction, en l’occurrence).

Et un « tout-petit tiers » d’entreprises d’élite, à haute valeur ajoutée, qui avec peu font beaucoup (il cite Steve Jobs et il n’a pas tort) qui profite de tout et paye un minimum.

Autrement dit : « Entreprises optimisées » ! 

 

C’est notre avenir commun dans le « meilleur des mondes », versus Gramsci et Althusser, qui pensaient pour nous la « société des loisirs »…

Mais là encore, il passe à côté, parfois sans avoir tort : Il n’y aura pas de loisir pour tous, et il s’en désole, parce qu’il y aura « pénurie » !

Dans le mot « pénurie » qu’il ne prononce pas, il s’agit de « déficits » : Déficits d’emploi, déficits de services, déficits de croissance, déficits de compétitivité.

Au mieux pour lui, on peut envisager de « gérer les déficits » en en reportant l’affront sur un peu tout le monde, en répartissant avec plus de « justice sociale » les inconvénients. 

 

Encore un « modèle » qui ne tient pas et il le dit lui-même, parce qu’en même temps, ou en tout cas prochainement, il y aura aussi pénurie de matière première et pénurie d’énergie (pour ne pas saloper la planète).

On va y revenir dans un second post (pour ne pas faire trop lourd : Ce n’est pas un mémoire ou une « thèse » à développer jusqu’ici en une seule fois). 

 

Bref, je ne change pas mon opinion sur le bonhomme, ni encore moins sur ses « dogmes » préétablis : Il surfe sur ses démonstrations et postulats avec brio, c’est le seul talent que je lui concède.

En revanche, j’admets volontiers que son diagnostic confirme le mien, même si nous n’en tirons pas les mêmes conclusions.

Lui accepte et anticipe le « déclinisme », voulant le gérer au mieux.

Moi, je n’y crois pas une seule seconde !

Même si…

 

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/05/le-retour-des-declinistes-i.html

 


La guerre nucléaire a-t-elle commencée ?...

 

Cet été,

La guerre !

 

Et si vous avez du bol, elle se sera pas nucléaire…

Seulement si vous avez du bol, parce que rien n’est moins sûr.

 

C’est un « twist » de John Schindler (conférencier à l'École navale US, ex de la NSA et analyste géopolitique réputé) qui nous a alertés quand il déclare tenir cette information d'un officiel de l'OTAN : Il y aura une guerre cet été !

En fait, nous sommes déjà en guerre : Entre Daech, Boko Aram, le Sahel, la Syrie, l’Irak, le Yémen, l’Afghanistan, la mer de Chine, l’Ukraine et les tensions entre deux superpuissances (nucléaires) autour des pays Baltes qui montrent chacune leurs muscles, celles dans l’Océan indien, en méditerranée orientale et encore ailleurs, les nouveaux accords en perspective avec les asiatiques et l’Amérique du sud, les mains tendues à la « Grèce-it », ce pachyderme impotent qu’est devenu l’Europe avec ses divisions, il ne manque plus que les munitions nucléaires pour franchir le pas.

 

Les Russes multiplient en effet les manœuvres d'intimidation à l'égard des pays baltes qu'ils voient comme une Ukraine potentielle.

Du coup, l'OTAN (Gaulois, Britanniques, US-Navy en tête) organise des exercices militaires en mer Baltique et dans l'Arctique, alors que cet hiver des avions militaires russes mettaient en émois nos médias quand ils se promenaient jusqu’au Açores.

Situation tendue et inflammable.

La mer de Chine, elle est aussi le théâtre de l'affrontement de plus en plus frontal entre USA et Chine. Cette dernière y étend ses eaux territoriales en y construisant des îles artificielles, ce à quoi les USA s'opposent.

Si ça continue comme ça, le Global Time (proche du PC chinois) prévient : « La guerre est inévitable ».

Assez clair pour vous ?

Et d’ajouter que « l’intensité de ce conflit serait plus forte que ce que les gens entendent généralement par le terme de “frictions” ».

Les coréens du nord de « Kim-tout-fou », devenu des nains de la provocation ?

 

Alors pour vos prochaines vacances, ni l’Europe, ni l’Asie ne vous sont recommandées, il vous reste … le Moyen-Orient !

 

Bon, il faut se calmer, mais juste un peu et rester en veille : Les kapitales d’Europe ne sont pas encore vitrifiées et ce n’est pas la première fois que les esprits s’enflamment !

Je me souviens parfaitement vous avoir prévenus en 2012, à l’approche de l’été, d’un possible attentat sur la cérémonie d’ouverture des JO de Londres.

C’était tellement « évident », avec tous ces bruits de bottes autour du Golfe Persique – pas moins de 30 % des munitions, toutes catégories confondues et y compris nucléaires tactiques – convergeaient vers les rives de l’Iran, qu'il a sans doute fallu un quasi-miracle…

Je vous en ai même fait un « roman-complet », en me réservant deux fins possibles (ou encore. http://flibustier20260.blogspot.fr/2013/09/parcours-olympiques-sommaire.html)

Et puis ça fait si longtemps qu’il ne se passe aucun été sans qu’un conflit éclate sur la surface de la planète !

Mais il est ici question d’une guerre de grande ampleur, qui pourrait être nucléaire.

 

Le pas semble avoir été franchi la semaine en quinze avec des attaques d’installations militaires au Yémen, devenu une zone d’exclusion aérienne saoudienne, par des F16 repeints aux couleurs des Forces aériennes royales saoudiennes qui ne possèdent que des … F15 !

Des F5 et des Tornado… pas de F16 qui pourraient être alors d’origine israélienne ou directement américaine (Mais il y en a tellement dans plusieurs dizaines d’armées de l’air…) .
Les films de ces séquences, disponibles sur Internet, ou vous pouvez distinguer des images « pixelées » de petites taches blanches sur les images, signes de saturation électromagnétique provoquée par des particules à haute énergie (ou ici : Allez-y tant que ce n’est pas censuré), présument de l’emploi soit de « très grosses bombes », que ne soulèvent pas le F16, soit … de bombes à neutron comme le laisse penser ces « pixels » saturés !

Si de ce conflit-là, vos médias ne vous en causent jamais, c’est qu’il y a comme une lourde chape de plomb de la censure qui vous interdit d’en juger, sans même avoir à vous mentir, en pense-je…

 

Depuis des mois, les Norvégiens suspectent des sous-marins russes de croiser au large d’Oslo, dans les profondeurs de la Baltique, et l’Alliance atlantique, Britanniques en tête, a décidé de réagir début mai, expliquait The Telegraph.

Dix-huit vaisseaux ont participé à un exercice naval de grande envergure dans cette mer du nord-est de l’Europe. Dans le même temps, des troupes britanniques étaient envoyées en Estonie pour accomplir des manœuvres militaires de concert avec l’armée du pays.

Des Rafale sont, à la demande de la Pologne, stationnés à proximité de ses frontières orientales.

Des avions de l’USAF le sont dans les pays baltes ; des « instructeurs » parachutistes américains ont débarqué en Ukraine avec armes et bagages…

 

L’intention est claire : Montrer que les Républiques baltes, craignant que leur voisin russe ne leur réserve le même sort qu’à l’Ukraine, seront protégées par leurs alliées en cas d’attaque. Car il s’agit de l’exercice militaire le plus important dans cette région du monde depuis la fin de l’URSS.

 

Plus au nord, au niveau du cercle arctique, neuf pays, dont la « Gauloisie-gelée », les États-Unis et la Grande-Bretagne, ont lancé l’opération « Artic Challenge » : 4.000 hommes et 90 avions y ont été mobilisés pendant douze jours. Cette initiative a trouvé une réplique côté russe, où 250 appareils, assistés par 12.000 hommes en armes, survolent le ciel sibérien et les cols de l’Oural.

 

La situation asiatique a aussi de quoi interpeller. D’autant plus qu’on assiste au renouvellement d’une union entre la Russie et la Chine, observe The L.A Times.

En plus de divers partenariats commerciaux établis au moment de la récente visite de Xi Jinping à Moscou, les deux pays ont passé un cap, entamé en mars 2014, ces dernières semaines dans le domaine de la coopération militaire.

Une opération bilatérale, longue de dix jours, a eu lieu… en pleine Méditerranée.

 

Le rapprochement sino-russe est lié à la hausse du ton entre les Chinois et les Américains. Pékin mène une politique de constructions d’îles artificielles, au sud de la mer de Chine, des eaux particulièrement disputées.

Les États-Unis cherchent à obliger la Chine à renoncer à cette démarche. Une exigence qui passe mal là-bas, souligne l’agence Reuters en citant les médias chinois. 

 

N’oublions pas aussi que cette année, lors de la conférence de Munich sur la sécurité on a vu un auditoire d'ordinaire des plus sérieux rire aux éclats durant l'intervention du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov qui, à un moment donné, semblait remettre en question jusqu’à la légalité de la réunification allemande !

Quant au vrai débat sur l'Ukraine et la Russie, il n'a pas encore commencé.

 

Avant l'an dernier, il n'y avait pas de conflit ethnique dans l'histoire de l'Est de l'Ukraine. Des « séparatistes », militairement très bien équipés, n'ont surgi sur la scène que lorsque le président russe leur a donné l'ordre de s'y rendre.

La « guerre civile » qui s'en est suivie est un conflit artificiel, orchestrée par les services de sécurité russes et exacerbée par une campagne de désinformation pan-européenne des plus travaillées. Un conflit qui durera aussi longtemps que le voudront les Russes.

Les Russes y ont déployé leurs systèmes de défense antiaérienne et de guerre électronique les plus sophistiqués, un équipement « bien au-delà » de tout ce qu'une armée insurrectionnelle peut rêver.

Même si les passagers du MH17 en ont fait les frais bien involontairement.

 

Le but de cette guerre n'est semble-t-il pas la victoire, mais d'éviter l'émergence de tout ce qui pourrait ressembler à une Ukraine prospère et européenne, vu qu'un tel État serait une menace idéologique au « poutinisme-impérialiste » qui tente de son côté de desserrer l’encerclement de son pays.

En suivant cette logique, même le cessez-le-feu négocié lors du sommet de Minsk n'aurait pas la « paix » comme conséquence, mais bien un « conflit gelé », et ce conformément à une bonne vieille technique du KGB : Il y a eu la Transnistrie en Moldavie, l’Ossétie du Sud en Géorgie, il y a maintenant la Novorossia en Ukraine.

Une fois cette Novorossia opérationnelle, la Russie pourra y implanter une nouvelle police secrète, y créer de nouvelles bases pour l'armée russe et peut-être même y entraîner des cellules terroristes.

De mystérieuses bombes ont d'ores et déjà explosé à Kiev et à Kharkiv.

En décembre dernier, ce ne sont pas moins de six bombes qui ont explosé à Odessa.

Depuis, on assassine des opposants en toute impunité sur les ponts de la Moscowa, on massacre « Big-Moustache » en maquillant cet attentat en accident, alors qu’on reste sans nouvelle des 4 personnes arrêtées ce jour-là.

Notez que personne n’a été dupe : La cérémonie de funérailles du bonhomme en l’église Saint-Sulpice de Paris réunissait tout ce qui compte de ministres pour un simple patron du CAC 40, de cette haute-finance détestée par notre « capitaine de pédalo-national » présent également, jusqu’à en dire qu’il s’agissait de « funérailles nationales ».

Je ne sais pas, je n’y étais pas…

 

De son côté, comme d’une confirmation, l’Arabie saoudite réclame que le Pakistan lui retourne une faveur en lui procurant des armes nucléaires pakistanaises prêtes à l’emploi, écrit le Sunday Times qui tient cette information de sources auprès du ministère américain de la Défense.

Il semble que le royaume saoudien soit sur le point d’engager une course nucléaire avec son ennemi juré, l’Iran.

Selon la même source, rien ne prouve que ce transfert d’armes nucléaires ait déjà eu lieu, mais selon un officiel de la défense à Washington, « les Saoudiens ne parlent pas à la légère et ils feront ce qu’ils ont dit ».

« Un accord de long terme a été conclu avec les Pakistanais, et la Maison des Saoud a maintenant pris la décision stratégique d’aller de l’avant ».

 

Notez que les Saoudiens se méfient de la façon dont l’Occident et l’Iran se sont rapprochés concernant le programme nucléaire de la République islamique.

Et qu’ils ont changé de souverain régnant en début d’année et de prince héritier en avril 2015… pour mieux se « durcir ».

Les Saoudiens sunnites et l’Iran chiite sont des ennemis jurés de longue date.

L’Arabie Saoudite n’aurait officiellement pas d’armes nucléaires, mais elle aurait financé 60 % du programme nucléaire pakistanais en échange de la possibilité de se procurer des ogives nucléaires à court terme pour elle-même, avait affirmé le journal The Guardian en 2010.

Depuis, les deux pays entretiennent d’excellentes relations.

Ces dernières années, l’Arabie saoudite a livré des milliards de dollars de pétrole bon marché au Pakistan. En retour, les Pakistanais ont officieusement accepté de vendre du matériel nucléaire au royaume, et notamment ses missiles mobiles balistiques Shaheen, qu’il est possible d’armer avec des têtes nucléaires.

 

En 2012, un responsable saoudien avait déjà fait allusion à un possible programme nucléaire de son pays : « La politique deviendrait totalement inacceptable si l’Iran était doté de la capacité nucléaire, et non notre royaume ». En outre, le mois dernier, le Prince Turki bin Faisal, qui a dirigé les services secrets saoudiens et qui a été ambassadeur au Royaume Uni et aux États-Unis, a déclaré sans ambages : « Quoi que les Iraniens aient, nous l’auront aussi ».

Le Pakistan disposerait d’un stock de 80 à 120 têtes nucléaires destinées à faire contrepoids à l’arsenal indien.

 

« L’Opération Tempête décisive », ces bombardements du Yémen à la manière du Pentagone glorifié par la maison des Saoud, se résume en un paragraphe : « rafale-avion-combat-bombardement ».

Le pire, c’est que cette absurdité ne serait qu’un prélude.

 

La haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères, Federica Mogherini, semble légèrement inquiète. Elle a signalé que le bombardement d’hôpitaux par les Saoudiens et le fait de prendre délibérément pour cible et détruire des résidences privées, des établissements d’enseignement et des infrastructures de base ne peuvent être tolérés.

N’empêche que l’UE tolère exactement la même chose lorsqu’elle est perpétrée par Kiev dans le Donbass.

La Croix-Rouge et la Fédération de Russie, pour leur part, en appellent au moins à un cessez-le-feu temporaire pour assurer une aide humanitaire. Sauf que l’aide humanitaire, la maison des Saoud n’en a rien à cirer. Ce qui fait qu’après un peu plus de deux semaines de combats, le bilan (qui ne manquera pas de s’alourdir) se chiffrait déjà à au moins 560 civils yéménites tués et à 1.700 blessés, dont des dizaines d’enfants.

 

Bombarder le Yémen, c’est la nouvelle donne, mais pour quelle raison ?

La volonté de bombarder l’Iran peut revenir à la vitesse de l’éclair. Ash Carter, le grand manitou du Pentagone, a confirmé récemment que toutes les options étaient envisagées, même si l’Iran et les pays du « Groupe 5+1 » finissent par parvenir à un accord sur le nucléaire. Ainsi, pour que tout soit clair, le Pentagone affirme que les négociations sur le nucléaire ne sont que des bruits de fond qui ne dissuadent en rien la perspective d’une autre belle guerre au Moyen-Orient.

 

Notez que l’Occident n’a pas bronché lorsque la maison des Saoud a envahi le Yémen désœuvré : Aucune résolution au Conseil de sécurité de l’ONU. Pas le moindre mandat de la Ligue arabe, totalement discréditée.

Tous s’en balancent.

Toute l’hystérie qui fait rage à propos des Houthis sur le point de prendre le contrôle du détroit de Bab el-Mandeb, un des goulets d’étranglement stratégiques du transport de l’énergie dans le monde avec le détroit d’Hormuz, dont l’importance est aussi vitale que le canal de Suez, n’est toujours pas exposée dans les médias occidentaux.

Peu importe ce que fera la maison des Saoud, le dessein consiste à ne jamais perdre le contrôle du détroit de Bab el-Mandeb, du golfe d’Aden et de l’île Socotra.

 

La guerre et les manœuvres de pré-positionnement dans le détroit de Bab el-Mandeb, avec ses retombées sur le Yémen, la Somalie, l’Érythrée, l’Éthiopie et Djibouti, en sont en fait un seul et même axe de comportement « stratégique ». Il s’étend aussi dans le détroit d’Hormuz (objectif : l’Iran), dans le détroit de Malacca (objectif : la Chine), à Panama (objectif : le Venezuela), dans le canal qui sera construit au Nicaragua (objectif : la Chine), dans le détroit de Corée, dans le détroit de Taiwan, dans les îles Kouriles et, dernier lieu mais non le moindre, dans la mer Baltique.

Tous ces lieux qui deviennent poudrière à l’approche de l’été.

D’accord, ce n’est pas de la première évidence à admettre : Pour l’heure, ce que craignent par-dessus tout les Saoudiens, c’est que la rébellion des Houthis au Yémen, qui est soutenue par Téhéran, donne des idées lumineuses de rébellion au sein de la majorité chiite dans les provinces orientales de l’Arabie saoudite, là où se trouve la majeure partie du pétrole.

C’est ici que l’excuse des Saoudiens pour faire la guerre s’articule avec leur obsession paranoïaque d’empêcher l’Iran, la Russie et la Chine de s’assurer une éventuelle présence stratégique au Yémen, aux abords du détroit de Bab el-Mandeb, avec vue sur le golfe d’Aden.

Dès le mois d’avril, sur le théâtre des opérations, les Houthis avaient déjà commencé à lancer des missiles sur des installations pétrolières saoudiennes de l’autre côté de la frontière.

À partir de là, tous les paris sont ouverts et le pré-positionnement possible de missiles de longue portée devient plus crédible.

N’oublions pas que qui tient les détroits, détient le commerce mondial des hydrocarbures.

Pour l’heure, il coule à flot et à « pas cher ».

Mais pourrez-vous encore faire le plein au retour de vos vacances estivales ?

C’est dire qu’il y a lieu de s’inquiéter pour l’été…

 

D’autant plus si le verrou psychologique sur l’usage de l’arme nucléaire a pu sauter !

En conséquence de quoi, vous êtes priés d’éviter les grandes villes des puissances nucléaires, y compris Londres et Paris, si vous voulez avoir quelques chances de survie : On ne sait jamais, ils seraient capables d’en renouveler l’usage par inadvertance et à votre détriment !

Tous les ressorts d’un conflit majeur sont en place, pire qu’en 2012, parce que fragmentés, disséminés, démultipliés.

 

Vous êtes prévenus et Dieu que je prie pour avoir tort.

Je n’aime pas avoir tort, c’est pourquoi je prépare aussi « Mains invisibles II », un roman contemporain, où l’avenir se mêle de « contrôler », surveiller son passé, c’est-à-dire notre présent immédiat.

Je me veux rassurant, s'il y a un avenir, il faudra en passer par les étapes du présent qui se déroulent sous nos yeux.

 

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/06/cet-ete.html

 

Pas brillant…

Le « monde d’après » a du mal à apparaître et on reste avec des Etats encore obnubilés par le développement de leur puissance : les Américains qui veulent toujours être les Maîtres du Monde, les Russes qui ont encore des goûts expansionnistes, les Chinois qui veulent la place qui leur est dûe dans le concert mondial, les Saoudiens qui se voient puissance nucléaire, etc…

 

Une vraie « crise d’adolescence planétaire » où le goût du pouvoir et de l’influence mondiale le dispute à d’antiques théocraties capables de nous provoquer une guerre mondiale religieuse.

Des cinglés un peu partout, et des « militareux » qui ne pensent qu’à en découdre !...

 

Le plus grave semble être l’utilisation de l’arme nucléaire tactique au Yemen. La bombe à neutron devient la solution pour détruire totalement une base militaire !...

Du jamais vu depuis Hiroshima et Nagasaki !...

La porte est ouverte à toutes les folies dont sont capables les Humains.

 

Soulignons aussi que les manipulations peuvent aussi aller bon train surtout lorsque des « dossiers interdits » traînent sur le web.

Parce qu’avant la troisième guerre mondiale, car il s’agit bien de cela, on aura droit à des déstabilisations politiques des Etats.

 

Concernant notre pays, j’en reviens toujours au même sujet : « Les milliards disparus de la Division Daguet ».

Il n’y aurait rien de plus facile pour le FSB (ex-KGB) que de rendre public au niveau planétaire le détournement des sept milliards d’euros d’indemnités de la guerre du Golfe détournés par François Mitterrand en 1991/92 !...

Le gouvernement ne s‘en remettrait pas et l’ensemble de la classe politique non plus !...

 

Parce qu’avant l’utilisation de l’arme nucléaire, il y aura l’utilisation de « l’arme nucléaire politique », si elle est disponible.

Et là, ce sera vraiment facile.

 

Le pays serait neutralisé politiquement pour deux ou trois ans. L’Europe serait un peu plus affaiblie. Les Russes auraient un peu plus les mains libres pour leurs opérations de déstabilisation et de conquête de l’Ukraine et des Pays baltes.

Facile et sans effort…

 

Ce n’est pas faute d’avoir avertis nos dirigeants, mais « Quand on est kon, on est kon !... » comme me l’a souvent répété Bernard, un collègue captain de B747/400 !...

Et nos dirigeants le sont à un point que je n’avais pas imaginé.

Sur l’affaire du Golfe, l’addition risque d’être plus lourde que tout ce qu’ils craignent.

 

Dans un premier temps, il s’agit de voir comment vont avancer les négociations sur les Mistral

 

 

Jean-Charles DUBOC

 


Épidémie de lois liberticides !

 

 « Camé-Rhône » veut criminaliser les opinions « non politically correctes »

 

 

Stupéfiant, n’est-ce pas, au pays de « l’Habeas corpus act » du 27 mai … 1679 ?

Après le « patriot act » américain, la loi du 18 décembre 2013 et son article 20 chez nous et, pire que tout, celle encore à l’état de projet (ci-joint la liste des « félons ») à adopter par notre Sénat, voilà que les britanniques s’y mettent également !

C’est quand même une époque funeste pour la « liberté d’expression », paraît-il protégée par les constitutions des démocraties modernes z’& occidentales-avancées, comme une des libertés-fondamentales publiques, comme un 11 janvier 2015 qui a mobilisé tant de monde de par le monde.

Et dire qu’on veut donner des leçons de bonne conduite politique aux peuples de ce monde… « d’avant » qui ne veut décidément pas mourir.

Passons !

Pour l’heure, j’enrage et le fais savoir tant que c’est encore possible et officiellement « non-déviant ». 

 

Oui, parce que pour l’heure, chez nous, enfin surtout chez vous, on se passe de loi nouvelle pour faire taire les « non-politically corrects » commentaires : On interne !

C’est dire si les « lois-nouvelles » étaient finalement largement inutiles…

Patientons, on va attendre l’avis du Conseil Constitutionnel, que ça va leur faire drôle, espère-je bien.

 

Donc, pour accompagner sa décision, le premier ministre britannique vient de se fendre d’un commentaire à glacer le sang, en expliquant que même les personnes qui respectent la Loi ne seront plus « à l’abri des réprimandes de l’État » s’ils s’impliquent dans ce que le gouvernement considère comme des « discours de haine », de « fanatisme » ou de critiques de l’homosexualité et du féminisme.

Mais si et pourquoi pas ?

Quand j’étais jeune et que je faisais des séjours linguistiques pour draguer de la « british » aux dents qui courent après le porridge, je ne manquais jamais d’aller jusqu’à Londres voir, dans je ne sais plus quel « garden-square », les « prédicateurs » en uniforme de pasteur, ou avec un turban Sikh sur le crâne, raconter des âneries juchés sur une mini-estrade, vaguement surveillés par des « bobbies ».

Je n’ai jamais vu d’Imam en délire, ce n’était pas la mode, mais je suppose qu’ils ont su s’adapter pour recruter des « fidèles ».

Là, ce sera fini, terminé : Vais-je y retourner pour vérifier ?

 

Lors de la préparation de la nouvelle loi antiterrorisme qui devrait sortir d’ici la fin du mois, « Camé-Rhône » a jeté les bases de telles mesures, en faisant observer que l’idée d’un État qui n’intervient pas dans la vie des gens sous prétexte que ces derniers respectent les lois, constituait une « approche vouée à l’échec. »

« Trop longtemps, notre société s’est montrée tolérante et passive, en disant au citoyen : tant que vous respectez la loi, nous vous laissons tranquille. Cela a souvent impliqué de notre part une attitude neutre entre des valeurs différentes. Et cela a contribué à promouvoir une narration faite d’extrémisme et de haine. Ce gouvernement tournera définitivement la page de cette approche perdante et vouée à l’échec ! » a-t-il déclaré, serein.

 

Le journal londonien « The Independent » a qualifié ces propos de « chose la plus épouvantable jamais prononcée (…). »

Je veux bien les croire : Même « Bling-bling » n’avait pas osé aller aussi loin avec ses lois Hadopi !

D’après BBC News, les nouvelles lois « anti-radicalisation » pourraient même créer des problèmes à ceux qui expriment des opinions « non politiquement correctes ».

« Ceux qui s’opposent à l’homosexualité, au multiculturalisme ou au féminisme pourraient-ils se voir accusés de menacer les valeurs de tolérance et d’égalité ? » se demande Mark Easton de la BBC.

Bon, moi, je préviens toute de suite : Je suis contre les « Femen » … tout contre si possible, façon Sacha Guitry, si elles en sont d’accord.

« Est-ce que les thèses de Russel Brand contre le vote seraient alors considérées comme une menace pour la démocratie ? » en dit le journaliste de la BBC.

Et les théories « créationnistes » pourraient-elles perdurer ?

Ou au contraire celles relatives au darwinisme ?

N’entre-t-on pas dans une période d’obscurantisme absolu, même outre-Manche ?

 

Ces nouvelles mesures seront introduites sur la base de la justification de la lutte contre l’extrémisme islamiste, un prétexte discutable étant donné que le gouvernement vigoureusement réélu a plusieurs fois soutenu des groupes djihadistes lors des conflits en Libye et en Syrie, semble-t-il…

 

Leurs organisations de défense des droits civils craignent que ces nouvelles lois ne soient utilisées pour contraindre au silence les protestations légitimes de certains groupes, en cataloguant d’antigouvernementaux leurs discours, dans le même contexte que la rhétorique djihadiste.

En « Gauloisie-prospère », je dois être le seul à le prétendre aussi, notez bien !

Car, lors d’un discours devant l’assemblée des Nations-Unies l’an dernier, le même « Camé-Rhône » avait expliqué que ceux qui mettaient en doute la version officielle des événements du 11 septembre 2001 ou du 7 juillet 2005 (les attentats au lendemain de la sélection de London pour les JO de 2012) étaient des « extrémistes non violents » comparables aux sympathisants de l’EIIL.

Fort le traitement des « négationnistes » déviants !

 

Scotland Yard a également averti les citoyens britanniques que le simple fait de visionner une vidéo de décapitation de l’EIIL pourrait mener à leur arrestation sur la base de ces lois antiterroristes à venir.

Ces dernières donneront en outre à l’autorité de régulation des télécommunications, l’Ofcom local, le « pouvoir d’agir contre les chaines qui transmettent des contenus extrémistes. »

« Ces dispositions permettraient à la police de demander à un haut tribunal d’ordonner que les extrémistes soient interdits de transmission, et contraints d’envoyer au préalable tout tweet, post Facebook ou autre message Internet à la police pour approbation, » explique le journal The Independent.

Oui, le retour de la censure, comme en temps de guerre ou sous Vichy !

 

« Cela inclurait les messages des utilisateurs avertissant leurs amis ou connaissances que leurs communications sont désormais contrôlées, ou encore les messages niant les accusations d’extrémisme qui les ont amenés à être concernés par ce type de mesures. »

Ah oui… La liberté d’information sans censure aucune en temps de paix… ce sera désormais finie en UK : Vous ne pourrez même plus prévenir que vous présumez être « sous surveillance ».

Notez, nous sommes en guerre, une guerre « totale », même si on ne le vous dit pas.

Et moi j’ai encore accès à la presse Belge, Suisse et même italienne…

 

Ainsi, d’un côté ou de l’autre de la Manche, vous êtes désormais suspecté en permanence de terrorisme. Oui, même si vous êtes une mère de famille postant les photos de votre dernier gâteau au chocolat. Votre vie privée est dorénavant sous coupe réglée. Les sbires de l'État y accèderont quand ils le souhaiteront.

Même si les autorités vous assurent que la loi s'appliquera uniquement dans le cadre de la lutte antiterroriste : « La surveillance sera ciblée strictement sur les comportements menaçants. Les données tierces ne seront pas accessibles ou exploitables par les services.»

Bien sûr, bien sûr…

 

Nous savons ce qu’il en devient depuis les révélations d'Edward Snowden sur la NSA quant à l'ampleur des atteintes aux libertés.

Le programme Prism, on en a déjà parlé, permet à la NSA d'avoir un accès privilégié aux serveurs et aux données de neuf géants de l'Internet, parmi lesquels Google, Microsoft, Facebook et Yahoo. Conformément à l'article 207 (III) du « Patriot Act », le gouvernement fédéral peut espionner tous les appels téléphoniques, fax et e-mail à volonté, sans mandat de perquisition ni autorisation préalable.

Les fournisseurs de services Internet doivent retourner les dossiers de courrier électronique et leurs informations sur la clientèle sur simple demande du gouvernement. Les compagnies de téléphone doivent également remettre des enregistrements téléphoniques détaillés, y compris les numéros de carte de crédit ou de comptes bancaires utilisés pour les paiements.

Récemment, le FBI a même développé un nouveau logiciel appelé « lanterne magique » qui permet d'enregistrer chaque frappe faite sur un ordinateur.

Et les logiciels « PROMIS » tracent par ailleurs tous mouvements de fonds à travers la planète depuis des décennies.

On va y revenir, parce que ce n’est pas fini !

 

Depuis, surveillance universelle, saisies de biens arbitraires, emprisonnements sans procès et arrestations sommaires de « suspects » sont devenus des pratiques courantes. Des pratiques qu'on croyait pourtant révolues depuis l'Allemagne nazie et la Russie soviétique.

De telles violations des libertés et de la vie privée ont-elles leur place dans une société libre et civilisée et font-elles de l'Amérique un pays plus sûr pour autant, vous demande-je ?

Les attentats de Boston n'ont pu être empêchés malgré la surveillance généralisée par les agences gouvernementales !

Pire : Le gouvernement américain s'est octroyé le droit d'utiliser la loi hors du cadre du terrorisme. Comme je vous le rappelais il y a peu (je ne sais plus quand), en 2013, sur les 11.129 demandes de perquisitions sur la base du « Patriot Act », seulement 51 visaient effectivement des suspects d'actes terroristes : On ne vous le dira jamais assez. 

 

Plus grave encore, la frontière qui sépare le groupe terroriste de l'opposition politique s'estompe progressivement et jusqu’en « Gauloisie-des-droits-de-l’homme » et demain chez les royaux sujets de sa très « Gracieuse Majesté ».

Le pouvoir se limite rarement à un objectif déclaré et c'est ainsi que la définition des groupes terroristes potentiels a été élargie pour inclure des groupes comme le « Tea Party » aux USA : Par exemple, en 2011, le vice-président « Jo-le-Bide-haine » a accusé le « Tea Party » d'avoir « agi comme des terroristes » dans leur combat contre le relèvement du plafond de la dette. Or, quelques mois plus tard, l'IRS, le fisc américain (Internal Revenue Service), a pris pour cible les membres du « Tea Party-Patriot » et eux ont des pouvoirs de police étendus.

Déjà, chez nous, enfin vous, c’est infernal, alors chez eux, je ne vous dis même pas.

L'affaire a été révélée au grand jour et a mis dans l'embarras le parti démocrate et le Président : Selon Jenny Beth Martin, co-fondatrice du mouvement « Tea Party-Patriot », environ 1 pour cent des contribuables américains sont contrôlés chaque année par l'IRS, tandis que 10 pour cent de ceux qui ont donné de l'argent à des groupes « Tea Party » ont été contrôlés depuis 2011.

J’adore ces athlètes fiscaux-là…

On a les mêmes, depuis sous « Giskar-A-la-Barre », et sans demi-mesure !

 

En « Gauloisie-fraternelle », les terroristes « Mère-ha » et « kaka-Koua-chie & Coulis-Bali » étaient surveillés : On l’a su … après.

Pourtant, ils ont pu arriver à leurs fins. Curieux, non ?

Et on veut faire croire que la nouvelle loi serait la panacée qui a manqué ?

 

Le pire n'est pas là. En effet la sécurité totale (risque zéro) n'est ni possible, ni souhaitable. Car protéger la liberté en supprimant la liberté est un non-sens, une contradiction fondamentale, par essence !

La liberté est plus précieuse que la sécurité. En effet, la liberté n'est pas définie par la sécurité. La liberté est définie par la capacité des citoyens à vivre sans subir l'interférence du gouvernement dans leur vie privée. Or une sécurité totale ne pourra jamais être mise en place sans un contrôle total sur la vie des citoyens.

Seule une société totalitaire pourrait se vanter d'apporter la sécurité totale à son peuple !

Et encore, au prix de l’instabilité juridique et de l’aléa générés par les pouvoirs d’investigation nouveaux et despotiques…

 

Glenn Greenwald, le journaliste américain qui a travaillé avec Edward Snowden écrit : « La vie privée est essentielle à la liberté et au bonheur des hommes pour des raisons rarement abordées, mais qui sont pourtant irréfutables.

(…)

Quand les individus se savent observés, ils changent radicalement de comportement. Ils s'efforcent de faire ce qu'on attend d'eux. Ils veulent s'éviter toute honte et toute condamnation. Ils y parviennent en adhérant étroitement aux pratiques sociales couramment admises, en se cantonnant dans des limites acceptées, en évitant toute action susceptible de paraître déviante ou anormale. (…)

C'est dans le domaine privé que la créativité, le dissentiment et les défis à l'orthodoxie peuvent germer. Une société où tout le monde sait qu'il peut être observé par l'État – où, dans les faits, le domaine privé n'existe plus – est une société où ces attributs sont perdus, tant au niveau collectif qu'individuel. » 

 

En octobre 2001, « Moussa-ma Ben-La-dem’ » avait fait une prédiction : « Je vous le dis, la liberté et les droits humains en Amérique sont condamnés. Le gouvernement américain va conduire son peuple, et l'Occident en général, dans un enfer insupportable et une vie étouffante. » (cité dans NewsMax.com 01/02/02).

En permettant au gouvernement de détruire les libertés au nom de la lutte contre le terrorisme, c’est devenu sa plus grande victoire !

Post-mortem, certes, mais il a réussi là où ni les nazillons, ni les staliniens, ni les Pol-pot et autres franquistes dictateurs n’avaient réussi !

 

Je reviens sur un « détail » : L’Argent !

Sans en avoir l’air, nous sommes en train de franchir un grand pas vers une autre dictature totale, celle des banques elles-mêmes soumises à l’autorité des flics, de l’État et du fisc.

Il y a un peu moins d’un an, la revue Challenge titrait : « L’argent liquide pourrait disparaître dès 2020 en Norvège ».

La proposition de se débarrasser de l’argent liquide était faite par une association regroupant 200 établissements financiers du pays. Mais déjà un an auparavant, Israël avait donné le « la » : Le gouvernement de Tel Aviv avait mis en place un comité chargé d’étudier la mise en œuvre d’un système permettant de pouvoir se passer d’argent liquide. Raison invoquée ? Lutter contre la fraude fiscale.

Et dès qu’il s’agit de lutter contre la fraude fiscale, tout le monde applaudit sans se poser d’autres questions.

 

Aujourd’hui, s’étant assuré que l’idée pourrait passer sans rencontrer beaucoup de résistance, les banques passent à la vitesse supérieure : La Norvège se dit prête à passer aux paiements sans espèces. Pas en 2020, mais maintenant !

JP Morgan Chase, une des plus grosses banques du monde, a même averti ses clients qu’elle ne leur permettrait plus de déposer des liquidités dans ses coffres.

Pour leur sécurité, bien sûr !

Plusieurs banques travaillent de concert pour amener le gouvernement américain à limiter l’usage du cash.

En Allemagne aussi, la campagne bat son plein. L’économiste Peter Bofinger cité par Spiegel dit ceci : « Avec les possibilités techniques, les pièces de monnaie et les billets, aujourd’hui, sont en fait un anachronisme ».

Aujourd’hui, même notre ministre des finances envisage d’interdire le refus d’usage d’une carte-bleue en-dessous d’un certain seuil à tous les commerçants : Vous serez, demain, obligé de payer en chèque, prélèvement ou en virement si votre carte-bleue est bloquée par l’Autorité, faute de pièce de monnaie et de billet en circulation…

 

Ce qui semble être un « bon plan », est en fait plus que cela, mais surtout pour les banquiers. C’est même un plan d’enfer, grâce auquel ils pourront gérer toutes les crises. En passant au tout numérique en matière de mode de paiement, ils pourront augmenter ou ralentir la consommation selon la conjoncture économique.

Selon « Zero Hedge », il suffit de taxer les avoirs pour inciter à la dépense et inversement.

Les jalons ont déjà été testés à Chypre et posés sans aucune résistance, et  on teste actuellement, grandeur nature à l’échelle mondiale, les taux zéro rémunérant l’épargne, l’accumulation du capital fiduciaire des « sans-dents ».

Convergences, convergences : Tout y est !

 

En « Gauloisie-sécuritaire », nous n’en sommes pas encore là. Mais les journaux habituels commencent déjà à vanter le nouveau système, mettant en avant tous les avantages qu’il présente, et nous citant les autres pays d’Europe que l’idée soi-disant séduit.

Y aurait-il un rapport entre les menées des banques et les projets du gouvernement au sujet des contrôles des comptes bancaires qui, pour l’instant, ne concernent qu’une catégorie de la population, mais qui pourraient s’étendre ?

Et n’est-ce pas une mesure de plus que de contrôler « vos sous », ce que vous en faites, à quoi ils servent pour encore mieux vous fliquer ?

 

Internement pour délit d’opinion, lois sécuritaires d’espionnage, fichage de vos maladies et prestations sociales, demain de vos consommations habituelles, ces lois taxant les « mauvaises pratiques » pour vous-mêmes, l’environnement et je ne sais quoi encore (fiscalité comportementale, risques assurance,…) et déjà des « balances encaissements/décaissements » fiscales précises au centime près et sur plusieurs années, il vous restera quoi comme espace de liberté ?

Tous enfermés à ne rien en dire, de peur de « ne pas être conforme »…

 

L’an un de l’utopie d’Orwell : « Big Brother » s’installe derrière chaque navigation internétique, derrière toutes ces caméras de vidéo-surveillance, drones espions et autres systèmes de surveillance.

Et on vous en rajoute encore et encore…

Franchement, est-ce bien raisonnable ?

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/05/epidemie-de-lois-liberticides.html

 

 

Atterrant…

« Camé-Rhône », un authentique cinglé capable de se faire son « p’tit NSA », en pire ?... Malheureusement !...

Et il aura l’aval de son groupe et d’une bonne partie de l’électorat…

Le bourrage de crâne et la soumission naturelle au chef s’en chargeront.

 Par contre, les Ecossais auront un prétexte supplémentaire pour quitter pour de bon le Royaume-Uni !...

 

Mais d’où viennent de tels comportements ?...

Car il faut bien une motivation profonde pour développer un tel système technologique totalitaire !...

N’y aurait-il pas une jouissance à dominer les autres, à les asservir, à les priver de liberté ?...

 

Et si, en fait, tout cela était tout simplement une question de SADISME d’un individu envers ses frères et sœurs ?...

 Cette volonté de certains politiciens d’ASSERVIR les autres, de les tenir sous leur coupe, de les humilier, de les INFANTILISER, auquel s’ajoute un sentiment de toute-puissance, me semble être à la base des folles dérives totalitaires auxquelles nous assistons actuellement tant aux Etats-Unis qu’au Royaume-Uni et en France, et bientôt ailleurs…

 

Il faut dire que l’époque est merveilleuse pour les apprentis-dictateurs de la planète : avec le développement d’internet, des ordinateurs, des logiciels, nos dirigeants peuvent donner libre cours à leurs rêves les plus fous et créer de véritables univers carcéraux électroniques !...

Orwellien !...

 

Bien sûr, le sadisme naturel, hypocritement caché derrière de bonnes intentions, de certains de nos dirigeants (de gôche comme de droâte), peut sembler secondaire, mais n’explique-t-elle pas, aussi, les horreurs nazies ou de Daesh ?...

Et si c’était la même chose, dans nos démocraties, mais sous une forme « pacifiée » ?...

Et si c’était le même profil psychologique qui pousse les uns et les autres à vouloir gravir les échelons du pouvoir ?...

Est-ce que c’est un amour de son prochain ou une HAINE DES AUTRES ?...

 

Une telle tendance perverse, un tel fond négatif se parant des plus belles intentions, semble particulièrement développé chez nombre de nos dirigeants.

 Il suffit de se pencher sur l’affaire des « Milliards disparus de la Division Daguet ».

La véritable motivation de François Mitterrand, celle de détruire les Institutions, de prendre l’intégralité des citoyens pour des « Pov’Kons », de tenir un pays entre ses mains sachant que tous les contre-pouvoirs vont s’effacer, de jubiler d’un tel pouvoir – « Que dis-je ?... D’en jouir !... », ne serait-elle pas, en fait, à la base de ce crime contre nos Armées, contre les citoyens, contre la démocratie ?...

 

Certains de nos dirigeants ne seraient-ils pas, en fait, des monstres, des sociopathes mondains, des psychopathes cultivés, les mêmes que ceux qui sont emprisonnés pour des crimes ?...

 Les dernières études sur la psychologie des financiers, des traders, émettent l’hypothèse que ceux-ci sont des psychopathes.

Je vous recommande de lire : « Le monde financier serait-il dirigé par des psychopathes ?... »

http://www.rtbf.be/info/societe/detail_le-monde-financier-serait-il-dirige-par-des-psychopathes?id=7340243

 

Qu’en est-il de certains de nos politiciens ?...

Il faut savoir que 4% des êtres humains sont des sociopathes : ils n’ont pas de conscience, pas de sentiment, et les épreuves passent sur eux comme les gouttes de pluie sur les plumes d’un canard, ou d’un « capitaine de pédalo »…

Il est absolument indispensable de s’en protéger car leur soif inextinguible de pouvoir peut les conduire aux pires excès.

Nous y sommes actuellement.

 

Il n’y a pas d’autre solution, pour se protéger de ce type de personnalité perverse, que de MODIFIER LES INSTITUTIONS afin qu’elles permettent aux citoyens de rester à la barre !...

On en revient au TIRAGE AU SORT DES SENATEURS PARMI DES CITOYENS VOLONTAIRES où les partis politiques sont éjectés du jeu démocratique.

On peut aussi ajouter la création de Régions autonomes dotées d’un Parlement capable de légiférer et dont la moitié des Conseillers sont tirés, eux aussi, au sort.

 

En attendant ces indispensables améliorations de nos Institutions, il y a de quoi être inquiet car nous ne savons pas jusqu’où la dérive totalitaire  actuelle peut aller si les peuples ne s’y opposent pas...

 De plus, une fois que TOUS seront mis sur écoute, épiés, jugés, menacés dans leur vie privée, la crainte sera de tous les jours, de tous les instants…

La presse et les médias jetteront en pâture au public en continu des « asociaux », des « révoltés », des opposants politiques, et insisteront sur le sort qui leur est réservé.

 

Le comportement des citoyens se modifiera pour en faire des ESCLAVES SOUMIS, des ADULTES INFANTILISÉS par la « BONNE MAMAN ÉTATIQUE » qui veillera sur eux et les menacera immédiatement d’une réprimande, d’une sanction, comme les « PETITS » d’un à deux ans qui commencent à marcher, à attraper tout ce qu’ils peuvent, à faire toutes les konneries possibles et imaginables…

 

Oui, c’est cela…

Juste une régression infantilisante !...

 

 Jean-Charles DUBOC

 

 


Natacha, mon admiratrice de St-Petersbourg…

 

Notre « capitaine de pédalo» refuse la livraison des deux BPC de classe Mistral vendus à la Russie !...

 

La provenance des connexions sur le site alerte-ethique.fr (webnode) m’indique que je suis bien lu par les Russes et les Ukrainiens !...

 Avril 2015, en pages lues :

 Etats-Unis : 4279

France : 2490

Ukraine : 1673

Allemagne : 1244

Russie : 934

Chine : 493

 

Le premier site qui me lit est situé en Russie, à St-Petersbourg !...

839 pages en un mois !...

Adresse IP : 46.161.XX.XXX

 

Le deuxième site est français (408 pages) et le troisième américain (372 pages).

 

C’est quand même curieux d’avoir un lecteur aussi assidu en Russie !...

Mis à part une journaliste admiratrice, je ne vois pas…

Nathalie, elle s’appelle mon guide !...

https://www.youtube.com/watch?v=asAepCRxpek

 

Et puis venir sur un site qui rabâche toujours la même chose, en long, en large, en travers, de bas en haut, « Les milliards disparus de la Division Daguet », il faut vraiment être passionnée…

A moins qu’elle ne cherche quelque chose, enfin la même chose que nous quoi !... 

Quelle drôle d’idée !...

 

Mis à part une jolie Nathalie, ou Natacha, bientôt folle de mon corps balafré, et travaillant aussi pour le FSB (ex KGB), à moins qu’elle ne soit officier de la Marine russe (dont le commandement est à St-Pétersbourg), je ne vois pas…

 

Et quand je pense que Natacha, ou Nathalie, doit envoyer régulièrement à « Vladimirrr » une note de synthèse sur un dossier de détournement de fonds publics de 7 milliards d’euros fait par nos mafieux au détriment de notre Défense !...

Un renseignement qui est appréciée de « Vladimirrr » : il tient notre « capitaine de pédalo » par les kouilles !...

Lui aussi !...

 

Car si nos militaires ne s’amuseront jamais à sortir le dossier (ce que j’ai mis vraiment très longtemps à comprendre) parce que c’est la Vème République qui explose en plein vol, et bien, pour « Vladimirrr », c’est beaucoup moins sûr !...

 

Il faudrait que « François III » n’énerve pas trop le maître incontesté de la Russie. Celui-ci pourrait devenir nerveux et, en bon judoka, tirer parti d’une faiblesse de l’adversaire…

Le « capitaine de pédalo à la fraise des bois », dans ce cas-là ne pèsera rien du tout, et le gouvernement non plus, pas plus que la classe politique…

Le Chaos…

 

En cas de détérioration grave de la situation internationale (Ukraine, Proche-Orient) et de très fortes tensions entre l’Occident et la Russie, qu’est-ce qui empêche « Vladimirrr » d’organiser une fuite sur les affaires de « Mythe-Errant » ?...

 

Notre « Capitaine de pédalo » est assis sur un baril de poudre et n’a pas encore réalisé que « Vladimirrr » pouvait très bien allumer la mèche !...

 

Enfin, je doute qu’il ne tarde à comprendre surtout avec la mise en pression russe sur le contrat des BPC Mistral !...

 

La France et la Russie ont conclu en juin 2011 un contrat de près de 1,2 milliard d’euros portant sur la livraison de deux porte-hélicoptères de classe Mistral.

La livraison a été suspendue en novembre 2014 en raison de la crise ukrainienne, et, depuis cette date, le « Vladivostok » et le « Sébastopol », les deux Mistrals commandés, sont à quai, à Saint-Nazaire…

Fin avril, notre « capitaine de pédalo » a admis que la France pourrait être amenée à « rembourser »  les montants déjà versés par la Russie.

 

Le 15 mai 2015, selon le journal économique russe Kommersant, la France a proposé de résilier officiellement le contrat de vente des BPC Mistral et est prête à rembourser 785 millions d’euros !...

 

Petit problème.

La Russie refuse toute revente des navires à des pays tiers pour une raison  de sécurité nationale.

Ce qui veut dire que c’est le « Kon-tribuable » qui va payer l’addition car je ne vois pas comment les chantiers navals de St-Nazaire pourraient rembourser des sommes qui ont servi à payer les salariés, payer les fournisseurs, les commissions et rétro-commissions, ainsi que des taxes diverses et variées… Bref, à construire les navires…

 

De plus, le Kremlin, où règne en maître « Vladimirrr », estime le préjudice subi par la Russie à 1,163 milliard d’euros !...

Moscou met en avant les sommes dépensées pour les 400 marins nécessaires à l’armement du Sébastopol, les hangars destinées aux hélicoptères, ainsi que la construction de quatre appareils KA-52K.

« Les propositions françaises ne satisfont pas du tout !...» a déclaré le vice Premier ministre russe Dimitri Rogozine.

 

L’affaire est en train de tourner à un conflit politique, militaire et financier majeur.

 

Notre « capitaine de pédalo » n’a pas compris que Natacha, la jolie espionne de St-Petersbourg (qui ne demande qu’à me rencontrer pour connaître l’extase dans les bras d’un French Lover), a transmis au président russe quelques synthèses explosives…

 

« Vladimirrr », qui est un redoutable politicien, peut ainsi déclencher, à tout moment, le « feu nucléaire politique » sur « François III » et l’ensemble de la classe politique française !...

Les dégâts politiques seraient considérables…

Ce serait « Apocalypse Now » pour « François III » et ses autistes !...

 

Notre « Capitaine de pédalo » peut-il prendre le risque de faire monter la pression sur le dossier ?...

J’en doute… Ce serait suicidaire…

Aussi, il n’a pas d’autre choix que d’accepter les conditions russes à savoir : verser 1,2 milliard d’euros demandés par les Russes et cocooner les deux Mistrals, à moins de les ferrailler ou les couler au milieu de l’Atlantique !...

 

Le scandale politique serait terrible.

La presse et les citoyens seraient révoltés de devoir payer les décisions aberrantes de nos « Soces-autistes ».

Une situation intenable…

 

Très rapidement, en réalisant la catastrophe financière et politique de cette affaire, notre Grand Président « François III » fera une magnifique synthèse et annoncera que, finalement, il est maintenant d’accord pour livrer les deux Mistrals à la Marine Russe (après un p’tit geste russe en Ukraine…)!...

Pas tellement le choix…

 

Et notre presse, nos médias, chanteront des louanges à notre « Capitaine de pédalo » pour sa lucidité, son courage, son intelligence, son adresse politique et ses capacités de remise en question !... Amusant…

 

Cela se déroulera dans environ deux semaines !...

 

Merci Natacha !...

Elle est superbe, belle, intelligente, polyglotte…

 

Je sens que je vais faire un voyage touristique un-de-ces jours à St-Pétersbourg !...

 

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

 

 


L’escadrille Normandie-Niemen et les célébrations du 9 mai 1945

 

Les dirigeants occidentaux ont-ils une mémoire sélective ?...

 

 Que pensent les pilotes de « l’escadrille de l’ombre » ?...

« L’escadrille de l’ombre », ce sont tous les pilotes de Normandie-Niemen, le groupe d’aviateurs envoyés par le général de Gaulle en Russie pour faire face aux barbares nazis, et qui se sont fait descendre !...

 Et il y en a tellement d’autres qui font partie d’une « escadrille de l’ombre »…

 Parce que, quand même, certains ont la mémoire courte…

Déjà que les « Soces » me révoltent par leur niveau de corruption, notamment pour l’affaire des « Milliards disparus de la Division Daguet », par une politique de destruction des emplois, par un endettement toujours plus élevé, par le vote de lois liberticides, et bien maintenant ils arriveraient presque à me faire honte d’être Français !...

Mais il en faudra un peu plus…

 En effet, « François III », le « capitaine de pédalo » qui nous tient lieu de président, n’a même pas été à Moscou pour célébrer les 70 ans de la fin de la « Grande guerre patriotique » à l’invitation du président russe !...

A-t-il déjà oublié que Vladimir est venu l’année dernière en Normandie pour les 70 ans du débarquement allié en Normandie ?…

 Et puis, a-t-il aussi oublié tous les sacrifices, y compris celui de leur vie, qu’ont fait des millions de soldats et de civils russes dans une guerre terrible ?...

Il a vraiment la mémoire courte !...

Et tous les dirigeants occidentaux aussi, d’ailleurs !...

 Et même s’il y a des fortes tensions en Ukraine, la deuxième guerre mondiale a été tellement horrible et destructrice que refuser de participer à un événement qui RASSEMBLE les peuples me semble être une grave erreur.

 S’il y a des tensions entre des pays, une commémoration comme celle-ci est une occasion pour discuter, aborder l’inabordable, en bref, faire de la diplomatie…

C’est-à-dire souligner ce qui divise et, surtout, rappeler ce qui rapproche…

 Il y a une multitude de faits historiques qui peuvent être rappelés, mais je choisis l’exemple de l’escadrille Normandie-Niemen, la seule unité occidentale à avoir combattu, à l’initiative du général de Gaulle et de Staline, dans les rangs de l’Armée Rouge.

 

Vous trouverez ci-dessous la vidéo du Musée de l’Air et de l’Espace :

  

 

 J’en profite pour mettre en ligne le discours qu’a fait Vladimir Poutine lors des cérémonies du 9 mai 2015 et qui est disponible sur le blog de « I-Cube »

 Bonne lecture

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Discours de Vladimir Poutine du 9 mai 2015 lors de la célébration de la fin de la « Grande guerre Patriotique » :

 

« Mes chers concitoyens russes,

Chers vétérans,

Honorables invités,

Camarades soldats de l’armée de terre et de la marine, sergents et officiers mariniers, aspirants et adjudants,

Camarades officiers, généraux et amiraux,

Je vous adresse à tous mes félicitations en ce 70ème Anniversaire de la Victoire de la Grande Guerre Patriotique !

 

Aujourd’hui, alors que nous célébrons cet anniversaire sacré, nous nous rendons compte à nouveau de l’ampleur de la Victoire sur le nazisme. Nous sommes fiers que ce soient nos pères et grands-pères qui aient réussi à surmonter, écraser et détruire cette force obscure.

Le projet inconscient d’Hitler est devenu une dure leçon pour la communauté internationale toute entière. À l’époque, dans les années 1930, l’Europe éclairée n’a pas été capable de voir la menace mortelle qui résidait dans l’idéologie nazie.

 

Aujourd’hui, soixante-dix ans plus tard, l’histoire nous appelle encore à la sagesse et à la vigilance. Nous ne devons pas oublier que les idées de suprématie raciale et d’exclusivisme ont provoqué la guerre la plus sanglante de l’Histoire. Cette guerre a affecté près de 80 % de la population mondiale. Beaucoup de pays européens ont été réduits en esclavage et occupés.

L’Union Soviétique a subi les attaques les plus cruelles de l’ennemi. Les forces d’élite nazies ont été lancées sur elle. Toute leur puissance militaire a été concentrée contre elle. Et toutes les grandes batailles décisives de la Seconde Guerre Mondiale, en termes de troupes, de puissance militaire et d’équipements impliqués, ont eu lieu en URSS.

Et sans surprise, c’est l’Armée Rouge qui, en prenant Berlin dans une campagne fulgurante, a porté le coup final à l’Allemagne d’Hitler et a mis fin à la guerre.

 

Toute notre nation multi-ethnique s’est dressée pour lutter pour la liberté de notre Patrie. Tout le monde a porté le lourd fardeau de la guerre. Et d’un même élan, tout notre peuple a réalisé un exploit immortel pour le Salut de la Patrie. Il a déterminé l’issue de la Seconde Guerre Mondiale. Il a libéré les nations européennes des nazis.

Tous les Vétérans de cette guerre, où qu’ils vivent aujourd’hui, devraient savoir qu’ici, en Russie, nous apprécions hautement leur courage, leur force et leur dévouement à la fraternité de la première ligne.

 

 

 

Chers amis,

La Grande Victoire restera toujours une apogée héroïque dans l’histoire de notre pays. Mais nous rendons également hommage à nos alliés dans la coalition antihitlérienne.

Nous sommes reconnaissants envers les peuples de la Grande-Bretagne, de la France et des États-Unis d’Amérique pour leur contribution à la victoire. Nous sommes reconnaissants envers les antifascistes de tous les pays qui ont généreusement combattu l’ennemi en tant que partisans et membres de la résistance clandestine, y compris en Allemagne même.

Nous nous souvenons de la rencontre historique sur l’Elbe (entre forces soviétiques et américaines), et de la confiance et de l’unité qui devinrent notre patrimoine commun et un exemple de l’unification des peuples pour la paix et la stabilité.

 

Ce sont précisément ces valeurs qui sont devenues le fondement de l’ordre mondial d’après-guerre. L’Organisation des Nations Unies a été créée et le système du droit international moderne a émergé.

Ces institutions ont concrètement prouvé leur efficacité pour résoudre les différends et les conflits.

Cependant, dans les dernières décennies, les principes de base de la coopération internationale en sont venus à être de plus en plus ignorés. Ce sont les principes qui ont été durement gagnés par l’humanité à la suite des épreuves de la guerre mondiale.

Nous avons vu des tentatives visant à établir un monde unipolaire. Nous voyons le bloc de la force brute prendre de l’ampleur. Tout cela porte atteinte à un développement mondial durable.

 

La création d’un système de sécurité égal pour tous les États devrait devenir notre tâche commune. Un tel système constituerait une réponse adéquate aux menaces modernes, et il devrait reposer sur une base régionale et mondiale sans blocs opposés. C’est la seule voie qui puisse nous permettre d’être en mesure d’assurer la paix et la tranquillité sur la planète. »

C’est la paix en Ukraine, là, qui est visée ?

 

« Chers amis,

Nous saluons aujourd’hui tous nos invités étrangers et exprimons notre gratitude aux représentants des pays qui se sont battus contre le nazisme et le militarisme japonais.

Outre les militaires de Russie, des unités de parade de dix autres États vont également défiler à travers la Place Rouge. Elles comprennent des soldats de l’Arménie, de l’Azerbaïdjan, de la Biélorussie, du Kazakhstan, du Kirghizistan et du Tadjikistan. Leurs ancêtres ont combattu coude à coude, à la fois en première ligne et à l’arrière. »

Tiens, tiens, pas les Ukrainiens qui ont pourtant « libéré » Auschwitz, par exemple ?

 

« Il y a également des soldats de la Chine, qui, tout comme l’Union Soviétique, a perdu des millions de vies dans cette guerre. La Chine a également été le principal front dans la lutte contre le militarisme en Asie.

Les soldats indiens se sont eux aussi battus courageusement contre les nazis. Les troupes serbes ont également offert une résistance forte et implacable face aux fascistes. Tout au long de la guerre, notre pays a reçu un fort soutien de la Mongolie. Et maintenant, dans une formation de parade unique, sont réunis les petits-fils et arrière-petits-fils de la génération de la guerre. Le Jour de la Victoire est notre fête commune. »

Pas un mot sur les Tartares… Il faut dire que Staline, le grand absent de ce discours-là (quoique...), qui a pourtant été le patron de la Russie à cette époque-là, en avait éliminé quantité… 

 

« La Grande Guerre Patriotique fut en fait la bataille pour l’avenir de l’humanité tout entière.

Nos pères et nos grands-pères ont subi des souffrances, des privations et des pertes indescriptibles. Ils ont œuvré jusqu’à l’épuisement, jusqu’aux limites de la capacité humaine. Ils se sont battus jusqu’à la mort. Ils ont montré un exemple d’honneur et de véritable patriotisme.

Nous rendons hommage à tous ceux qui ont combattu jusqu’à la mort pour chaque rue, chaque maison et chaque frontière de notre Patrie. Nous nous inclinons devant ceux qui ont péri dans les combats acharnés près de Moscou et à Stalingrad, à Koursk et sur le Dniepr.

Nous nous inclinons devant ceux qui sont morts de la famine et du froid à Leningrad l’invaincue, à ceux qui ont été torturés à mort dans les camps de concentration, en captivité et sous l’occupation.

Nous nous inclinons avec affection à la mémoire des fils, filles, pères, mères, grands-parents, maris, épouses, frères, sœurs, compagnons d’armes, parents et amis, à la mémoire de tous ceux qui ne sont jamais revenus de la guerre, tous ceux qui ne sont plus parmi nous.

Nous faisons une minute de silence à leur mémoire. »

 

(Minute de silence)

 

« Nos chers anciens combattants,

Vous êtes les principaux protagonistes de la Grande Fête de la Victoire. Votre exploit héroïque a permis d’instaurer une vie digne et paisible pour de nombreuses générations. Elle leur a permis de construire leur existence et d’avancer sans crainte.

Et aujourd’hui, vos enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants se montrent à la hauteur des hautes exigences que vous avez établies. Ils œuvrent pour le bien du présent et de l’avenir de leur pays. Ils servent leur patrie avec dévouement. Ils répondent aux défis complexes de notre temps avec honneur. Ils garantissent le succès, la prospérité et la puissance de notre patrie, notre Russie !

Gloire au peuple victorieux !

Bonne fête à tous !

Félicitations pour le Jour de la Victoire !

Hourra ! » 

 

Réponse des soldats : « Hourra ! Hourra ! Hourra ! »

(Hymne national de la Fédération de Russie.)

 

Fermez le ban !

 

Source « I-Cube » :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/05/polemique.html

 


Durcissement de notre totalitarisme mafieux (IV)

 

Loi Renseignement…

 

Point d’orgue de 3 ans de recul des libertés individuelles !

 

Il voulait devenir le président du rassemblement. Mais si !

Il s’est donc attelé à lutter contre le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie (jusqu’à marier les gays et les lesbiens, les transgenres et les autres, et leur permettre même d’adopter comme « papa/maman »), toutes les discriminations et à promouvoir les valeurs de la République.

Le pays, n’est-ce pas, son intérêt général et supérieur étant emporté par « qui peut le plus peut le moins »…

Pour cela, il a notamment déployé une certaine vision de la laïcité qui réduit l’espace public à la neutralité, et oblige tous ceux qui passent par lui à se défaire de tout signe religieux.

Très bien.

 

Sauf que désormais, ce n’est pas le voile intégral, caractérisé par une dissimulation du visage, mais tout signes vaguement religieux qui sont visés : Une jupe trop longue devient aussitôt un symbole religieux et si elle s’inscrit dans une démarche de prosélytisme, elle devient dès lors interdite au lycée.

Un pape, lui, n’a même plus sa place dans l’espace public : Une statue en bronze de « J.P. II », ornée d’une grande croix, devra être déplacée à Ploërmel (56) en a décidé le tribunal administratif de Rennes… Trop ostentatoire pour l’époque !

Après que les apôtres de la « Libre-pensée » aient déjà obtenu en 2010 l'annulation de la subvention de 4.500 € qui avait été octroyée démocratiquement par le conseil général du Morbihan à ladite commune pour la construction de son socle.

La religion, pour les ayatollahs du « tous laïcs, tous égaux », ce n’est décidément pas assez …laïc.

Pourquoi pas, du moment qu’on ne retire pas un jour les monuments aux morts où sont tracés pour les générations à venir les noms de mes ancêtres « Morts pour la France » parce qu’on aura révisé le contenu des livres d’Histoire une énième fois et « gommé » ces boucheries indécentes qui pourraient « heurter la sensibilité des plus jeunes » ? 

 

Suite aux attentats de janvier, « François III » réaffirmait lourdement la liberté d’expression. Un « G40 » a même été organisé à l’arraché le 11 sur le pavé parigot pour venir soutenir cette vision « démocratique » occidentale de la bien-pensance.

Mais, dans les faits, il n’a rien fait pour la renforcer ou la protéger.

Il a fait bien pire, d’ailleurs.

Parce qu’on balance sur d’anciens présidents, qu’on caricature des prophètes, passe encore. Mais qu’on tienne des propos racistes, dont il voulait supprimer le mot jusque dans le dictionnaire, ou qu’on remette en question un génocide, et rien ne va plus.

Le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie, le négationnisme n’étaient plus une opinion mais déjà un délit.

Les deux vocables ne sont pourtant pas irréconciliables : Pourtant, il suffit de réunir les deux mots dans une expression, un « délit-d’opinion », et il devient une notion autonome à part entière.

Cela revient à dire qu’il existe des délits d’opinion, et que le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie, le négationnisme en tant qu’opinion, peut tomber sous le coup de la « liberté d’expression ».

Il suffit donc de lui enlever le statut d’opinion pour le faire cesser.

 

On le voit bien, interdire le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie, le négationnisme ça marche. C’est pour ça que la mesure vaut aussi pour la remise en question de certains génocides, notamment la Shoah et le génocide arménien.

Il y a des mémoires et des choses sacrées que l’on peut salir, et d’autres non.

C’est comme ça.

Et on voit bien comment, en affirmant la « liberté d’expression » dans certains cas et pas dans d’autres, votre président du rassemblement entre sûrement dans le déni de Liberté.

 

Car, par ailleurs, si la laïcité devient de plus en plus restrictive et invasive, si la liberté d’expression est d’autant moins protégée qu’elle est à géométrie variable, la surveillance vit un réel et très fort essor.

Désormais, les données personnelles de tous les citoyens seront systématiquement analysées, passées au crible d’algorithmes conçus par vos services de renseignement.

On s’inspire trop rarement des bonnes pratiques internationales, mais force est de constater que votre gouvernement se dote des meilleurs moyens de contrôler et de surveiller sa population.

Toutes les composantes de sa population, pour être certain de n’oublier personne, et justement ceux qui pourraient devenir nuisibles…

Souvenez-vous, « Bling-bling » voulait déjà ficher vos gamins dans les ékoles primaires…

 

Personne ne saura de quelle façon ces données seront traitées, aujourd’hui, demain et après-demain, ni par qui, ni ce qu’il en est fait, comment elles sont et seront interprétées. Personne ne saura quels critères feront entrer quels citoyens dans la catégorie « à surveiller ». Un prénom, un patronyme suffirait-il ?

Et c’est sans doute de ce point de vue que les libertés ont le plus reculé.

 

La loi sur le renseignement ne fait qu’entériner et légaliser des pratiques existantes.

« Charlie » n’était pas tant un moyen de regagner en popularité qu’une justification à la surveillance généralisée : En seulement trois ans, « François III » a su utiliser la surveillance d’adversaires politiques à son profit et la généraliser à l’ensemble de la population.

Il a renforcé le caractère clivant des religions en leur imposant un repli qui rend tout dialogue impossible.

Et il a défendu la « liberté d’expression » uniquement comme liberté d’être en accord avec des valeurs de la République dont il se veut le garant.

Donc d’accord avec la « pensée unique » … du moment !

Même les journalistes, pourtant protégés, en sont à s’autocensurer : Il y a des sujets, des informations, dont il ne faut pas faire le relais, surtout pas les divulguer, les diffuser, les faire connaître.

De toute façon, même si c’est interdit, la peine de mort s’applique sans procès dès que ça sent le roussi : On se souvient de Jean-Édern Hallier, journaliste, écrivain et polémiste, fils d’un héros de la première guerre mondiale, général de surcroît, en janvier 1997, de Benoît Duquesne en juillet 2014…

Même dans les presses locales ! Tel que si vous voulez savoir quoique ce soit d’utile, il vous faudra lire la Tribune de Genève, The Herald-Tribune, Le Soir, El Tempo…

Et dire que la loi vient d’inventer un nouveau crédit-impôt pour soutenir la presse d’opinion, quotidienne, pas l’hebdomadaire dont le « Canard-Déchaîné », tellement vous avez raison de ne plus acheter votre quotidien, puisqu’à part les résultats du PMU, il n’y a plus rien…

Quelle que soit la liberté individuelle à laquelle on s’intéresse (liberté de culte, d’opinion et d’expression, vie privée), elle aura en seulement trois ans été piétinée avec la légèreté et la grâce qui caractérisent « François III » télécommandé par des chars d’assaut. 

 

– Parce que la loi nouvelle procède à un changement de logique : On n'espionne plus un individu suspect, mais on espionne tout le monde (écoutes et « scannage » des communications électroniques indifférenciés) pour identifier des suspects.

L'abolition de l'intimité devient la règle a priori.

Il y a comme ça des « nuances » qui devraient au moins vous faire frémir avant de vous révolter…

Tous suspects jusqu’à preuve du contraire !

Demain, on va vous expliquer que tout ça, c’est justement pour vous disculper : Vous n’avez donc que le meilleur à en attendre…

Ah oui ?

Bé oui, vous serez disculpé si on aura pu vérifier que vous n’aviez rien à vous reprocher, entend-on déjà dire. 

 

– Parce que le seul garde-fou de ce système ce n'est pas le juge, mais une commission administrative – la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement – et que :

a) En matière d'indépendance des commissions administratives par rapport au pouvoir, on sait déjà à quoi s'attendre ;

b) Le Premier ministre pourra toujours invoquer l'urgence pour se passer de l'avis de ladite Commission.

 

– Parce que les raisons des mises sur écoute sont hyper vagues (soupçon de terrorisme, certes, mais aussi « prévention de la criminalité » ou défense des « intérêts économiques » du pays…) et qu'à cet égard l'expérience américaine nous indique parfaitement là où tout ça mène : Aux USA, pays de la statue de la Liberté, en 2013 seulement, sur 11.129 demandes de perquisition au titre du « Patriot-Act », seules 51 (eh oui : 0,45 % !) visaient des suspects du terrorisme…

Le reste : Des affaires de drogue, de fraude ou d'évasion fiscale !

Bref, demain les histoires de vos « petites-culottes » et de vos « comportements à risque » pour votre si précieuse santé…

Puisqu’on vous dit que c’est pour votre bien, enfin voyons ! 

 

– Les services pourront en effet recourir aux techniques pour le recueil des renseignements dans le cadre de missions de défense des intérêts publics : La « prévention du terrorisme », donc, mais aussi la « défense des intérêts économiques, industriels et scientifiques majeurs de la France » (majeurs, c’est quoi ? Et les « mineurs », on en fait quoi ? On laisse courir ?), la « prévention des atteintes à la forme républicaine des institutions des violences collectives de nature à porter atteinte à la sécurité nationale », la « lutte contre la reconstitution ou d'actions tendant au maintien de groupements dissous », « la défense des intérêts majeurs de la politique étrangère » et la « prévention de toute forme d'ingérence étrangère ».

Déjà, mettre en ligne sur ce blog n’importe quel dire, même une recette de cuisine, justifié ou non par des faits, même seulement mes « opinions-personnelles » qui relève de ma « Liberté d’expression », parce qu’il est ouvert aux internautes de « puissances étrangères » (un bon tiers de mes lecteurs ne sont pas installés en « Gauloisie des lumières » mais « hors ses frontières politiques » du pays) me fait rentrer dans le périmètre de cette dernière « mission », puisque ces anonymes « ingèrent » de l’étranger…

Me reste à ne pas vous divulguer le premier, les dires couverts par le « droit au respect de sa vie privée » de celui qui n’aime pas les « sans dents »…

Ou de celle qui aime celui qui « n’aime pas les riches ».

D’ailleurs, par précaution, je ne cite jamais les noms directement, sauf exception, et de toute façon, je cause de choses qui n’existent même pas dans la galaxie : C’est marqué comme ça dans le chapeau d’accueil !

Rien que le « pur produit de mon imagination » (que je n’ai pas… mais comme je serai « détecté », classé, dans la case « grand malade », j’aurai droit à des soins de rééducation !)

Et dire qu’on a fermé les Goulags et hôpitaux psychiatriques de l’ex-URSS…

Passons ! 

 

– Un statut de lanceur d'alerte a aussi été créé par les députés. Des professions protégées (magistrats, avocats, journalistes, parlementaires bien sûr) n'échapperont pas à la surveillance, mais disposeront de quelques conditions particulières : Le gouvernement ne pourra pas décréter de procédure d'urgence pour lancer des écoutes.
Attendez, c'est quoi, là, cette discrimination dans ce pays de « l'égalité » de tous devant la loi ?

Ne serait-ce pas l'aveu aveuglant que la loi peut « dériver » pour tous les autres ?

De qui se moque-t-on si elle est réputée si « bonne » que ça ?

Et leur compte-rendu devra être automatiquement communiqué à la future Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR) sans qu'elle ait à le demander.

Bon, si elle ignore jusqu’à leur existence, elle n’aura peut-être rien à lire non plus : Quand les choses n’existent pas, n’allez pas enquiquiner ces braves-citoyens-là ! 

 

– La surveillance des données de connexion des « Gaulois » par des algorithmes ne pourra porter que sur la mission de protection contre le terrorisme, nous assure-t-on, main sur le cœur.

Même si ce n’est pas marqué comme ça dans le texte de la loi.

Comme on vient de le voir, il n’y a pas que la lutte contre le terrorisme et les adversaires de la future loi soulignent l'ambiguïté d'une telle disposition, puisque de toute façon les services de renseignement devront forcément brasser un nombre très important de données pour parvenir à en extraire des suspectes.

Quant à la carte des opposants politiques, le gouvernement met en avant l'indépendance de la future CNCTR qui sera composée de treize membres, parmi lesquels six parlementaires (trois députés et trois sénateurs), trois membres du Conseil d'État, trois magistrats de la Cour de cassation et un spécialiste des questions électroniques…

Je viens de vous suggérer mon « opinion », le fond de ma pensée sur le sujet. 

 

– Le « spécialiste », il va vite être débordé. « Cette loi n'aura aucun effet sur le terrorisme. Actuellement, il n'existe absolument aucun moyen de casser une communication chiffrée par RSA 2048, justement utilisée par les terroristes » en disent quelques-uns.

De nombreux services, grand public ou spécialisés, utilisent au quotidien le chiffrement. Le nombre qui suit le sigle « RSA » désigne la longueur de la clé utilisée pour le chiffrement. Si l'on ne sait pas tout de l'état de l'art de la recherche militaire, une clé d'une longueur de 2048 signes est à ce jour incassable, selon les dernières connaissances en la matière.

Alors, un amendement bienvenu adopté par l'Assemblée nationale modifie une disposition légale touchant les fournisseurs de services de cryptographie : Ces derniers étaient déjà censés fournir le procédé de déchiffrement à l'État, lorsque le premier ministre en faisait la demande.

L'amendement prévoit que cela se fasse « sans délai » !

 

Quant aux services de renseignement, ils pourront conserver des données interceptées tant qu'elles n'auront pas été déchiffrées. Toutefois, l'entreprise concernée peut toujours affirmer qu'elle n'est pas en mesure de fournir ce procédé.

En outre, il est un peu abusif d'affirmer que l'intégralité des personnes susceptibles de commettre des actes terroristes utilise de façon sûre des méthodes de cryptographie, même lorsqu'elles sont devenues simples d'accès.

Ainsi, au début de l'année, un djihadiste néo-zélandais a tweeté sans avoir masqué sa géolocalisation en Syrie.

Une mesure inutile, alors ?

 

– Le Syndicat de la magistrature s'oppose à ce texte et dénonce « des risques de débordement vers une police politique ».

J’adore la perspective…

Le juge antiterroriste « Marque Très-vindicte » craint lui aussi les « dérives » de ces «pouvoirs exorbitants sans contrôle judiciaire ».

Le bâtonnier du barreau des Parigots, « Pietra-Oliver Sûr-de-lui », estime de son côté que le texte est un « mensonge d'État » et une menace grave sur les libertés publiques.

Déjà, les Services écoutaient les conversations d’un avocat avec son client, ex-pédégé de la République… Mais sur réquisition d’un juge…

Justement, on en reparlait en fin de semaine dernière pour voir validé le procédé.

 

Le pouvoir politique prend de son côté des engagements divers pour rassurer le chaland-électeur, notamment l’assurance qu’il utilisera un algorithme qui trierait, a priori, le bon grain de l'ivraie.

En l'absence de précisions techniques, on a de bonnes raisons d'être sceptiques.

Et « Menuet-Valse », il peut prendre tous les engagements qu’il veut… peut-être même de bonne foi, mais aucun de ses potentiels successeurs n’y seront tenus pour eux-mêmes…

 

– La loi ne se limite pas à Internet. Elle prévoit l'extension de la surveillance à l'entourage des suspects, « lorsqu'il existe des raisons sérieuses de croire (qu'elles) sont susceptibles de jouer un rôle d'intermédiaire, volontaire ou non, pour le compte de cette dernière ».

Il s'agit d'une demande récurrente des services de renseignement, qui ont accusé la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) d'avoir perturbé la surveillance des frères « Kaka-ouachi ».

Ce scénario est toutefois mis en cause : Les fiches de renseignement sur Saïd et Chérif « Kaka-ouachi » ne mentionnaient pas, selon Le Monde, leur lien avec « la mouvance islamiste radicale internationale ».

C’est dire si on se moque du monde et des députés chez « les grands-oreilles »…

 

– La loi institue aussi un « statut du lanceur d’alerte » (éthique). Il s’agit seulement d’un régime de protection à l'égard des agents qui devront suivre uniquement la procédure créée, en prévoyant alors et dans ces conditions, qu'aucun agent ne pourra être « sanctionné ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire, directe ou indirecte », dans le cours de sa carrière, du fait de son témoignage à la CNCTR.

Mais le texte précise aussitôt que « tout agent qui relate ou témoigne des faits (…) de mauvaise foi ou avec l’intention de nuire ou avec la connaissance au moins partielle de l’inexactitude des faits rendus publics ou diffusés » encourt jusqu'à 5 ans de prison et 45.000 euros d'amende, en vertu de l'article 226-10 du code pénal sur les dénonciations calomnieuses…

Le culte du silence, si vous saviez !

Les autres, les citoyens « normaux », n’est-ce pas, restent encadrés par le droit commun.

Autrement dit, si « l’expression de leurs libres-opinions » devient, pour une raison ou une autre, jugée de mauvaise foi par l’Autorité du pays (genre, dans mes recettes de cuisine : « Le sucre, c’est bon pour la santé » et le goût, surtout dans les pâtisseries, les crèmes et les crêpes), ils passeront par la case prison et seront rackettés d’un maximum de 45 K€.

Merci pour l’éthique des « lanceurs d’alerte » ! 

 

– Pour faire un point sur le commencement des difficultés à venir, signalons qu’il restera, encore un peu, le recours aux ONG, mais pas bien longtemps.

On vient ainsi d’apprendre que deux organisations des droits de l’Homme, la LDH et la FIDH, qui avaient lancé une action en justice contre la DGSE suite à un article du Monde, ont décidé de lancer un recours contre le ministère public : Celui-ci a en effet pris la décision, il y a quelques semaines, de classer sans suite leurs plaintes, après deux ans d’inaction contre le « Big-Brother Gaulois ».

Il y a deux ans déjà le Monde pointait du doigt les capacités exceptionnelles de la DGSE pour collecter massivement les signaux électromagnétiques, en particulier en « Gauloisie du respect » de la vie privée des citoyens, de leurs opinions et de leur « Liberté d’expression », entre les « résidents-autochtones » et l’étranger, jusque-là sans aucun cadre légal.
Vous aurez noté que ça n'a servi à rien contre les attentats de janvier, pas plus que contre l'attaque de TV5 qui a présenté un « écran noir » pendant plusieurs jours.

Les deux organisations avaient déposé plainte en décembre, en s’appuyant sur quatre articles du Code pénal punissant l’accès et le maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données, la collecte illicite de données à caractère personnel, l’atteinte à l’intimité de la vie privée et la violation du secret des correspondances, rien que ça.
Et le parquet de s'en tamponner durant deux ans, n'est-ce pas ! 

Outre l’action contre les services secrets gaulois, la LDH et la FIDH rappellent qu’une autre plainte est en cours contre la NSA et le FBI, avec dans le collimateur le programme PRISM, qui permet aux services américains de collecter des informations sur Internet directement depuis certains fournisseurs de services (Google, Apple, Microsoft, Yahoo, Facebook, Skype, YouTube, Apple…).

C’est dire si le sujet est déjà « chaud » jusqu’à, un jour, devenir brûlant, puisqu'on a appris que le juge américain a fait droit à cette voie de recours, lui.

Parce que ça, « c’était avant » … la loi.

Et justement, la réponse législative ne s’est pas fait attendre : Demain, ces actes des Services seront légaux, à l’encontre de tout le monde.

Après-demain, avec d’autres gouvernants, ce sera même « sans limite », puisqu’à part « Menuet-Valse », personne n’a pris l’engagement de « maîtriser » l’usage et l’étendue à la stricte finalité première de ladite loi… 

 

Nous entrons bien dans une nouvelle ère : On avait eu HADOPI, I & II, divers textes successifs dont l’article 20 LMP de 2013 pour mieux vous espionner, tout cela était finalement jugé très insuffisant… Ils ont été 488 félons à pousser l'indignité (contre les « valeurs de la République ») jusqu'à voter le texte à présenter dans l’urgence au Sénat.

Du PS, de l’UMP-Les Républicains-Démocrates associés, et même d’ailleurs.

C’est vous dire si « François III » restera finalement LE Président qui aura su faire reculer la démocratie dans mon pays (qui est le mien et que j’aime tant…) plus qu’aucun autre en même pas trois ans !

Car on se rappelle aussi du « Patriot-act », voté dans l’urgence aux USA à la demande d’un Républicain, auquel a succédé un opposant Démocrate, qui avait juré de fermer Guantanamo… centre de détention arbitraire qui fonctionne encore après tant d'années !

Alors pensez bien qu’une « Marinella-tchi-tchi » s’en servira plus qu’aucun autre.

Sans limite vous dis-je.

Et elle arrive, comme on l’a vu jeudi dernier, avec ou sans son paternel. 

 

Bienvenue en « despotisme-démocratique-totalitaire », finalement !

Vous n’avez que ce que vous méritez… Pas mieux.

Qui a d’ailleurs dit : « Si un peuple sacrifie un peu de sa liberté pour un peu plus de sécurité, il n’aura ni l’un ni l’autre » et perdra les deux ?

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/05/loi-renseignement.html

 

Tout dit !....

Comme les citoyens sont submergés par les informations, les distractions de la "boîte à image", et que, de plus, celles qui sont essentielles sont passées sous silence par une presse et des médias aux ordres, les « Gaulois » sont, dans leur grande majorité, incapables de réagir.

Et puis, il ne faut pas sous-estimer la tendance à la soumission au pouvoir de 60% des individus qui sont prêts, dans une démocratie, à devenir les agents sanguinaires et cruels d’un pouvoir totalitaire si celui-ci est présenté comme prestigieux (voir les Etudes de Stanley Milgram) !...

D’un côté, nous trouvons les tendances fortes d’une majorité de la population qui est prête à être aux ordres d’un totalitarisme et, de l’autre, nous avons 488 députés félons jouissant de leur pouvoir et foulant aux pieds les bases de notre démocratie !...

Triste…

Et puis, chez nos « députakrouilles » n’y aurait-il pas une jouissance à asservir, à dominer, leurs frères et sœurs ?...

En fait, c’est là le fond du problème.

Ceux qui nous dirigent jouissent de leur pouvoir qui permet de dominer, d’humilier l’autre, et ils ne s’en sont pas privé !...

Le plus amusant sera de voir ceux-là même qui ont voté cette loi scélérate être victimes de leur propre félonie lorsque « Marina-la-Peine » fera fliquer tous les opposants et les musèlera en leur coupant leurs moyens de communication et en allant même jusqu’à les mettre en prison, ou en hôpital psychiatrique, pour atteinte à la sécurité de l’Etat !...

Il faut se rappeler comment les Nazis ont interdit en 1934 le parti communiste, puis le parti socialiste, et ont envoyé leurs dirigeants, cadres et militants, en camp de concentration.

Car « Marina-la-Peine » et ses primitifs ne nous promettent rien moins qu’un « national-socialisme » qui sera plus sournois, plus discret, mais tout aussi abrutissant, implacable, que celui des années 1930.

Les rassemblements guerriers en moins, mais avec un abrutissement médiatique, des moyens de surveillance globaux, des techniques de rétorsion modernes, en plus…

La porte lui a été grande ouverte par « François III » !...

A moyen terme, il y aura aussi la solution de la camisole chimique avec une puce RFID sous la peau et même une capsule régulant l’humeur des « dangereux opposants » !...

On n’arrête pas le progrès !...

J’ai vraiment envie de foutre le camp !...

C’est pas mal l’Ecosse !...

D’ailleurs, ils se seront bientôt libérés du joug britannique…

 

Enfin, ne voyons pas tout en noir !...

Il faut se pencher sur le « sondage liberté contre sécurité » !...

Et là c’est assez cocasse :

« Pensez-vous que la Loi Renseignement est utile ? »

Réponse OUI à 69 %...

« Faites-vous confiance au gouvernement pour protéger la vie privée et les libertés des individus ? »

Réponse NON à 65 % !...

 

En fait, les Gaulois nagent en plein paradoxe.

Leur approche est lucide, mais les réponses sont contradictoires !...

La loi Renseignement est nécessaire, bien sûr, mais pour surveiller les 5.000 fanatiques islamiques dangereux qui vivent dans le pays, pas pour surveiller les 31 millions de citoyens dont la grande majorité est honnête !...

Aussi, cette contradiction va provoquer des tensions.

Des tensions qui vont aggraver celles qui existent déjà…

Et cela va durer jusqu’au point de rupture, jusqu’au moment où le peuple descendra dans la rue pour donner un gigantesque « coup de pied au kul » aux mafieux qui nous gouvernent !...

Mais on revient à « Marina-la-Peine », à moins que…

 

 « L’Ami-râle »

 


Le 9 mai 1945

 

Hier, c’était nous,

 

Aujourd’hui, c’est au tour des Russes (et quelques autres)…

…de commémorer la victoire sur les nazis d’il y a 70 ans, alors que de notre côté, nous célébrons le 65ème anniversaire de la déclaration de Robert Schuman, considérée comme fondatrice de l'Europe !

Eh oui, en 1945 minuit était dépassé quand le document de la reddition sans condition a été signé : Décalage horaire oblige.

Et encore, il convient de se rappeler la reddition a été actée le 7 mai 1945, à 2 h 41, à Reims dans une salle du Collège technique et moderne (actuel lycée Roosevelt) abritant le « Supreme Headquarters Allied Expeditionary Force » par le maréchal allemand Alfred Jodl, les généraux américains Walter B. Smith et Eisenhower, du général français François Sevez et du général soviétique Sousloparov, les combats devant cesser le 8 mai à 23 h 01.

 

Alors, pour l’occasion, j’ai demandé à ma « pote » ukrainienne de commenter l’événement pour vous.

Elle a des tas de choses à dire sur les événements et la guerre qui déchirent son pays, les fanges fascistes armées par l’OTAN, son gouvernement de ploutocrates qui en impose à sa guise et les séparatistes du Donbass russophones.

Elle est elle-même russe de naissance, née à Kiev et ukrainienne de citoyenneté.

Et elle m’a envoyé plusieurs articles de presse en réponse que je vous synthétise ci-après.

 

Physiquement, elle ressemble un peu à « Irina Dichnikov », un gros bonbon rose aux yeux bleus-ciel tel que décrit dans le dernier chapitre de « Mains invisibles » : Je vous l’ai déjà dit, j’ai une « faiblesse » ; je n’ai absolument aucune imagination, il faut que je me raccroche à quelques réalités pour faire vivre mes personnages, sans ça, je n’y arrive pas.

C’est simple, le « tome 2 » arrive, mais je n’ai toujours pas terminé les premiers chapitres, où je fais causer « Florence » à la première personne du singulier.

Un défi pas facile que de se mettre dans la peau d’une dame quand on est soi-même un « kouillu », et depuis octobre, j’y viens et j’y reviens sans cesse…

 

Pour elle, que j’ai rencontrée en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » dans « une autre vie », avec un mari et des adolescents à traîner dans les concerts polyphoniques de Balagne auxquels ils participaient, quelle que part, la victoire d’il y a 70 ans est, en occident, volée par les anglo-saxons…

 

Je cite : « Les nombreuses tentatives de réécriture de l’histoire commencent à porter leurs fruits. (…). Il s’agit en fait d’un long travail de sape qui veut faire, dans l’idée des habitants en Europe, des États-Unis l’armée qui a permis de faire tomber le IIIème Reich tout en accusant la Russie de vouloir « privatiser la victoire ». »

 

Et elle continue à travers les documents et coupures d’article arrivés par Internet : « Selon un sondage récent fait par l’institut britannique ICM Research dans trois pays, la France, l’Allemagne et l’Angleterre, la majorité de la population pense que ce sont les américains qui ont gagné la guerre.

Pour être plus exacte,  61 % des français et 52 % des allemands interrogés. 46 % des anglais pensent que c’est l’Angleterre qui a joué un rôle déterminant et 16 % pensent à l’armée américaine. En général, 43 % des personnes interrogées dans ces trois pays pensent que c’est l’armée américaine qui a joué un rôle décisif dans la guerre, 13 % le reconnaisse à l’armée soviétique. Plus précisément, 8 % des français, 13 % des anglais et 17 % des allemands considèrent que l’armée rouge a joué un rôle décisif.

Ce qui est effarant est que, en moyenne, 20 % des personnes interrogées n’ont pas pu répondre à la question. »

Si on m’avait sondé, j’aurai affirmé que c’était les armées des alliés, sans distinguer.

Quoique la libération de la « Corisca-Bella-Tchi-tchi » le 4 octobre 1943 doit si peu aux forces anglo-saxonnes, hors l’aviation de soutien, bien plus aux italiens, sans compter le 1erde choc, les Goumiers et Tirailleurs marocains et nettement moins aux russes…

 

Peu de monde connaît cet épisode héroïque :

Rappelons que la zone libre est envahie le 11 novembre 1942 (opération Attila) par les Allemands et les Italiens à la suite du débarquement allié en Afrique du Nord le 8. Les Italiens occupent la Corse, violant l'accord passé avec le maréchal Pétain lors de l'armistice du 24 juin 1940.

Près de 85.000 soldats des forces armées italiennes occupent toutes les villes de l'île.

Les résistants corses mènent alors une insurrection contre les Italiens en juin et juillet 1943 mais celle-ci est durement réprimée par l'OVRA, la police politique fasciste italienne, et par les chemises noires qui n’ont pas laissé un bon souvenir sur place.

860 Corses sont arrêtés et déportés en Italie et 3 autres partisans du Front national sont exécutés le 30 août à Bastia par un tribunal de guerre fasciste.

Après le débarquement allié en Italie, l'Italie fasciste signe un armistice le 8 septembre 1943 alors que Benito Mussolini est arrêté et que le roi Victor-Emmanuel III reprend le pouvoir.

L'Italie passe dès lors dans le camp des Alliés. 

 

Après l'armistice du 8 septembre, le général Magli reçoit le commandant français libre Colonna d'Istria pour se mettre d'accord sur des plans opérationnels communs.

Le Comité de libération occupe la préfecture d'Ajaccio et contraint le préfet de Vichy à signer le ralliement de la Corse au Comité Français de la Libération Nationale, le CFLN.

Le général Magli, commandant les 80.000 hommes des troupes d'occupation italiennes en Corse, ordonne alors à celles-ci de considérer les Allemands comme des ennemis.

Les Allemands occupent principalement le sud de l'île et tentent de désarmer les unités italiennes. La Corse relevait d'une importance stratégique, servant de bases aériennes et maritimes pour les opérations de l'Axe en Méditerranée, notamment pour évacuer leurs troupes d'Europe du Sud.

La Sardaigne est évacuée à l'été 1943 par les Allemands en raison des bombardements alliés incessants sur l'île.

Dès lors, les Français libres peuvent concentrer leurs efforts sur la libération de la Corse.

À Bastia, les Italiens ouvrent le feu contre des avions et des navires allemands.

Le 9 septembre 1943, dans le port de Bastia, le destroyer Aliseo, sous le commandement du capitaine Carlo Fecia di Cossato, avec la corvette Cormorano, réussit dans une action héroïque à couler sept navires allemands, en endommageant trois autres.

Le village de Levie Alta Rocca se lève face aux soldats de la division SS Reichsführer. Dès le 9 septembre 1943, les résistants corses et les soldats italiens attaquent les troupes allemandes qui avaient commencé leur mouvement en direction du sud.

Pendant plus de dix jours, ces derniers mènent une lutte sans merci.

Malgré les contre-attaques, l'exécution de deux patriotes et l'ultimatum allemand menaçant de raser le village, les patriotes se sont maintenus sur place au prix de dix morts et plus de dix blessés avant l'arrivée des Forces Françaises Libres.

Grâce aux habiles dispositions prises, au calme de ses chefs et au courage de tous, les Allemands rebroussent chemin, laissant plus de 200 morts, environ 400 blessés, 20 prisonniers, plus de 30 véhicules blindés, des armes, des munitions et des vivres.

À partir du 11, le général Giraud envoie de son propre chef 109 hommes du 1er bataillon parachutiste de choc sous les ordres de Gambiez à bord du sous-marin Casabianca commandé par le capitaine de frégate Jean L'Herminier.

Ils débarquent dans le port d'Ajaccio dans la nuit du 12 au 13.

Dès le lendemain, dans la nuit du 13 au 14, et jusqu'à la fin septembre, l'acheminement massif de matériels et de troupes entre Alger et Ajaccio, reposant sur plusieurs milliers de goumiers et tirailleurs marocains, est effectué par la 10ème division de croiseurs légers, avec Le Fantasque et Le Terrible, commandée par le capitaine de vaisseau Perzo, avec la contribution occasionnelle des croiseurs Jeanne d'Arc et Montcalm et des torpilleurs Alcyon et Tempête.

Le général Giraud en informe le CFLN qui lui reproche le noyautage de l'île par les communistes du mouvement « Front National » (mais oui !).

L'offensive de l'armée française de la libération débute le 14, lorsque 6.600 soldats de la 4ème division marocaine de montagne sont débarqués sur Ajaccio depuis Alger, soutenus par la Royal Air Force et l'United States Army Air Forces afin d'intercepter les unités allemandes en pleine débâcle.

Le 17, le général Henry Martin rencontre le général italien Magli à Corte afin de coordonner les mouvements des troupes alliées et italiennes.

Le 21, Giraud arrive en Corse.

Sartène est définitivement libérée le 22.

Un bataillon de choc américain de 400 hommes rejoint alors les forces françaises.

Le 23, les troupes de choc et les patriotes corses atteignent Porto-Vecchio.

Les troupes italiennes de la Division d'infanterie Frioul joueront un rôle déterminant, avec la participation des troupes coloniales marocaines, en prenant le col de San Stefano le 30 septembre puis le col de Teghime le 3 octobre.

Ils rejoignent ensuite les résistants corses pour harceler les 10.000 hommes des troupes allemandes le long de la plaine orientale.

Ces dernières détruisent ponts routiers et chemin de fer pour protéger leur retraite et, dans la nuit du 3 au 4 octobre, évacuent Bastia.

À 5 heures du matin, le capitaine Then entre dans Bastia déjà libre, à la tête du 73èmegoum du 6ème tabor.

La résistance intérieure (maquis) a ainsi joué un rôle important, avec des figures comme François Vittori, chef d'État-Major des FTP de « Corsica-Bella-Tchi-tchi ».

Mais il y aurait encore bien plus à en dire…

Revenons à ma « pote »…

 

« Qu’est-ce que cela signifie ?

Tout d’abord, pour une grande partie de la population, il est évident que la Seconde guerre mondiale est dans un passé très lointain qui ne les concerne pas », analyse-t-elle.

« Ce qui peut aussi expliquer la remontée de l’extrémisme en Europe et notamment en Ukraine dans l’indifférence la plus totale : Les gens ne faisant plus attention à l’Histoire, on peut la réécrire pour eux et, par exemple, présenter les soldats ukrainiens de l’UPA, des nazis sanguinaires, comme de gentils combattants pour l’indépendance contre le grand monstre moscovite. »

 

Et de poursuivre : « Il est également évident qu’Hollywood a bien fait son travail. L’armée américaine y gagne toutes les batailles qu’elle perd sur le terrain, comme ce fut le cas aussi pour la guerre du Vietnam, mais peu importe, l’image s’incruste dans les têtes modernes qui préfèrent regarder un film et internet plutôt que d’ouvrir un ouvrage historique, trop compliqué. Et si l’URSS, et ensuite la Russie, ont fait d’excellents films sur la guerre, ils ne peuvent pas accéder aux salles de cinéma de l’Europe libre. » 

 

Et elle se met à compter : « D’une manière générale, on compte pour l’Union Soviétique la perte de 26.600.000 hommes, soldats et civils confondus. 34.476.700 hommes ont participé aux combats. 1.710 villes ont été détruites, plus de 70.000 villages, plus de 32.000 usines, etc.

En ce qui concerne l’Allemagne, de juin 1941 à juillet 1945, 6,5 millions d’hommes ont été soit tués, soit blessés, soit ont disparu. Rien qu’en été 1941, quand l’Union Soviétique est entrée en guerre, l’Allemagne a perdu 742.000 soldats, alors que depuis 1939, lors des combats contre la Pologne, la France, l’Angleterre, la Belgique, la Hollande, le Danemark, les pays baltes, elle n’avait perdu que 418.805 soldats.

Pour leur part, les États-Unis ont mobilisé  16.112.566 soldats, il y eut 405.399 morts, 652.000 blessés et 140.000 disparus.

Sur 2.000 milliards de dollars de pertes financières, l’URSS émarge pour un total de 610, les USA pour 341, l’Angleterre pour 150, l’Allemagne pour 230, l’Italie pour 50, le Japon pour 100 et les autres pays pris dans leur ensemble pour 350.

(…)

Et pour en finir avec le rôle décisif de l’armée américaine dans la victoire contre l’Allemagne nazie, rappelons que si les États-Unis sont entrés en guerre, dans le Pacifique, en décembre 1941, ils ne sont intervenus sur le front européen qu’en juin 1944 quand l’armée soviétique reprenait le contrôle. »

Elle oublie au passage le débarquement en Sicile et de rappeler que Staline et son pacte félon germano-soviétique, signé le 23 août 1939 au Kremlin entre le ministre des Affaires étrangères de l'URSS, Viatcheslav Molotov et Joachim Von Ribbentrop, en présence de Staline, s’est épargné 2 ans de guerre, jusqu’au 22 juin 1941 avec le déclenchement de l'Opération Barbarossa… 

 

« À aucun prix, les États-Unis ne pouvaient, pour des raisons politiques évidentes, laisser l’armée rouge libérer l’Europe seule, sinon ils la perdaient et perdaient par là même tous les gains financiers et politiques qu’ils pouvaient retirer de cette guerre.

Sur le territoire européen, l’armée américaine est intervenue en France (surtout en Normandie), Italie, Allemagne, Hollande, Belgique et Luxembourg. »

Qu’elle en oublie la campagne d’Italie, les combats acharnés contre les allemands tout au long de la péninsule, les quatre batailles de Monte-Cassino, de janvier à mai 1944, le plan ultime du futur Maréchal Juin, ouvrant la route de Rome et tant d’autres…

 

« Rappelons également que l’armée soviétique, seule, a libéré plus de 50 % du territoire des pays européens, sans compter évidemment la partie européenne de son propre territoire, ce qui correspond à la libération de plus de 120 millions de personnes sur 16 pays aujourd’hui indépendants.

Pour la libération de 6 autres pays, l’armée rouge est intervenue en coopération avec les alliés.

Dans ce contexte, la démarche des États-Unis faisant pression sur les dirigeants européens, notamment, pour ne pas assister à la grande parade à Moscou en l’honneur de la date anniversaire des 70 ans de la victoire sur le nazisme sonne le glas de l’entente d’après-guerre visant à ne pas privatiser la victoire.

Il s’agit d’une tentative éhontée de finir la réécriture de l’Histoire, de l’officialiser en quelque sorte.

S’ils assistent à Moscou à la Parade (du 9 mai), dans ce cas ils reconnaissent le rôle décisif de l’Union Soviétique, ce qui fut toujours le cas jusqu’à aujourd’hui.

Or, maintenant, le nouvel ordre du monde ne peut le tolérer. Et les pays, notamment, européens doivent s’aligner. »

 

Si ce n’est de l’amertume, d’après elle, on entre dans un monde étrange, à la fois virtuel et réel, où les États-Unis auraient gagné la guerre.

Non pas seuls, enfin pas tout à fait, avec l’aide des européens, même des soldats de l’UPA s’il le faut, peu importe car c’est essentiellement grâce à l’effort de guerre américain.

« Point, la discussion est close si tant est qu’elle ait eu lieu. Et donc il ne faut pas assister à la Parade à Moscou, car finalement c’est tout juste si la Russie était un allié. Et ça marche, car l’Europe se plie encore une fois devant l’agresseur, encore une fois elle rend les armes au lieu de se battre. » 

 

Et puis encore un dernier détail : « En Russie la Seconde Guerre Mondiale s’appelle la « Grande Guerre Patriotique » car c’est tout le peuple qui s’est levé contre l’agresseur nazi, tant il était inacceptable de perdre sa terre, sa patrie.

Car ils n’attendaient pas que d’autres viennent les libérer, ils ne négociaient pas la survie des monuments historiques de la ville au prix du renoncement des habitants à eux-mêmes.

Ils ont souffert, mais debout.

Et aujourd’hui aussi ils sont encore debout. »

 

Rappelons aussi que les alliés, et principalement les anglo-saxons, ont assumé seuls la guerre du pacifique, hors l’offensive du 9 août 1945 (Opération « Tempête d'Août ») pour une capitulation du Japon le 2 septembre 1945, et que Joukov n’a rapatrié son armée d’Extrême-Orient, partie mettre en déroute les japonais en Mandchourie en 1939, qu’en octobre 1941, avec 4 mois de retard sur l’offensive allemande.

Retour Ô combien décisif.

Mais c’était pour sauver Moscou alors que les Allemands n’étaient qu'à trente kilomètres de la ville…

 

Bon week-end à toutes et à tous !

 

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/05/hier-cetait-nous.html

 

Merci pour ce rappel sur la Libération de la Corse !...

Il faut être sur place, du pays, pour savoir, parce que les "Pinzuti"…

 

J’ai honte de nos dirigeants.

Pas un seul n’est allé à Moscou aux cérémonies de célébration de la fin de la « Grande guerre patriotique » comme les Russes appellent la Seconde guerre mondiale.

Et même s’il peut y avoir des tensions politiques, la Russie a payé au prix fort la libération de son territoire. Faut-il ignorer le sacrifice de tant de ses jeunes soldats et de tant de ses citoyens ?...

Où est passée la diplomatie ?...

Nos dirigeants sont-ils devenus incapables de réaliser la souffrance et les sacrifices d’un peuple ?...

Faut-il s’en étonner alors que l’affaire des « Milliards disparus de la Division Daguet » empoisonne chaque jour un peu plus la vie politique de notre pays ?...

Malheureusement non !...

On ne peut rien attendre de dirigeants corrompus jusqu’à la moelle, ou lâches…

Jean-Charles DUBOC

 


Fin des hostilités en Europe il y a 70 ans de ça

 

Ça ce commémore aussi en blague !

 

Que diable, on est vendredi ou non ?

Et les traditions, ça se respectent : Les semaines sont assez difficiles comme ça, alors on a bien le droit d’en rire au bout du bout.

Même un 8 mai !

Et puis cette année, nos bidasses ont réussi à obtenir quelques milliards de plus que prévu.

Après le financement de la mise à niveau du Rafale, la sanctuarisation de la force de dissuasion (malgré l’échec du tir de 2012), les sous pour le grand-carénage du CDG, la suspension des dissolutions de régiments, la LMD, les budgets pour mener la cyberguerre contre le terrorisme (ce qui n’a pas manqué de faire sauter les plates-formes de TV5…) et j’en passe, ça se fête, n’est-ce pas ?

Alors allons-y :

 

Un soldat américain, à la fin de la dernière guerre, sirote son coca à la terrasse d’un café sur les champs Élysées. Passe un français qui voit une fourmi qui va se noyer dans le verre de l’américain.

Le français pointe le verre du doigt et dit à l’américain : « Fourmi … fourmi »

L’américain : « Naoo fooor miiii »

Le français : « Oui c’est ça, fourmi ! »

Et l’américain : « No for me ! »

Excédé il se lève et colle une châtaigne au français.

Le garçon de café qui parle un peu l’anglais explique à l’américain ce qui s’est passé.

Celui-ci est vraiment navré.

Le lendemain il sirote de nouveau son coca à la terrasse du bar. Il aperçoit le français qui repasse sur les champs Élysées.

Il veut absolument lui payer à boire pour s’excuser.

Il appelle le français : « HELLO, COME HERE, COME HERE ! »

Et le français : « Comme hier ? Ça va pas non ! »

 

Un jeune éphèbe, tout mignon, arrive en tortillant du cul au bureau de recrutement des parachutistes.

« Bonzour, monsieur l'officier, ze voudrais m'engager chez vous et avoir un zolie béret rouge. »

Le capitaine le toise, et lui lance :

« – Dis-moi, p’tit gars, tu serais capable de tuer un homme ?

– Oh, ze pense que oui, mais en plusieurs nuits ! »

 

Un militaire aborde une prostituée.

« – Dites-moi… Est-ce que pour 100 euros vous accepteriez ma compagnie pour la nuit ?

– Oh, eh bien oui, bien sûr, sans problème ! »

Alors le soldat se retourne et crie :

« COMPAGNIE ! EN AVANT, MARCHE ! »

 

Un dictateur passe ses troupes en revue. Tout à coup, il entend quelqu'un éternuer.

« Qui a éternué ? » demande-t-il.

Silence…

« Je répète : Qui a éternué ? »

Silence…

« Bon, tout le premier rang en prison ! Qui a éternué ? »

Silence…

« Les cinq premiers rangs en prison ! Qui a éternué ? »

On entend alors une petite voix :

« – C'est moi, votre Excellence !

– À vos souhaits ! »

 

Le commandant d'une compagnie de parachutistes avertit les bleus :

« Le règlement m'oblige à vous signaler qu'ici, la proportion des accidents mortels est de un pour mille…

De toute façon cela ne vous concerne pas puisque vous n’êtes que trente ! » 

 

Pendant la guerre, un allemand rentre en enfonçant la porte d'une maison, se précipite sauvagement dans la pièce, casse tout, et aperçoit, dans le grenier, une adolescente, très belle, et sa grand-mère apeurées.

Alors il se rue sur la jeune fille et abuse d'elle violemment.

Puis, il se dirige vers la porte pour sortir.

Alors, la grand-mère lui crie :

« Eh ! Pas si vite ! C'est la guerre pour tout le monde, non ? »

 

« Une petite unité de temps ? La milliseconde. »

« Une petite unité de longueur ? Le millimètre. »

« Une petite unité d'intelligence ? Le militaire ! » 

 

Pendant la première guerre mondiale, il y a un type, rusé comme tout, qui a trouvé comment tuer facilement les boches : Il suffit de gueuler : « C'est toi, Franz ? » (parce que beaucoup d'Allemands s'appellent Franz) et à chaque fois un Allemand se lève et fait « Ja ! » et il se fait descendre.

Alors, au bout d'une semaine, les Allemands se réunissent et leur chef dit :

« Il faudrait arrêter de se faire avoir par ces putains de Français ! On va jouer à leur propre jeu… »

Un soldat allemand commence à crier : « Marcel, t'es là ? » (parce que beaucoup de français s’appellent Marcel), et le Français lui répond : « Oui, c'est moi. Pourquoi, c'est toi Franz ? »

Alors, l'Allemand se lève et fait : « Ja ! »

 

Deux militaires à l'entraînement :

« – Pourquoi t'es-tu engagé dans l'armée…

– Parce que je suis célibataire et j'aime la guerre… Et toi ?

– Moi, je suis marié et je voulais la paix ! »

 

C'est un gendarme qui fait signe à un automobiliste de s'arrêter et qui lui dit en le saluant réglementairement :

« Bonjour, gendarmerie nationale. »

Et Marcel lui répond :

« T'avais qu'à travailler à l'école ! »

 

Sur le front, c'est la nuit. Les déflagrations se succèdent, les cadavres jonchent le sol.

Un obus vient d'exploser près du soldat Mitchell, envoyant en l'air des tripes et des morceaux de membres sanglants de ses camarades.

Pris de panique, Mitchell s'enfuit.

Il court, court, puis soudain, dans l'obscurité la plus totale, il heurte un militaire campé fièrement sur ses deux jambes.

« –  Pardon, mon lieutenant ! » s'exclame Mitchell.

« – Je ne suis pas lieutenant, soldat !

– Excusez-moi, mon commandant, » bafouille Mitchell.

« – Je ne suis pas commandant, je suis général !

– Ah ? » dit Mitchell. « Je suis déjà si loin du front ? »

 

« Qu'est-ce que deux officiers intelligents dans la rue ?

Deux personnes qui vont au bal masqué. »

 

Question de l'adjudant à ses recrues au garde-à-vous :

« Qu'est-ce qui bout à 90 degrés ? »

Silence général.

« Ben c'est l'eau, bande de nazes ! »

Un bidasse agrégé de physique et préposé au nettoyage des chiottes reprend alors l'adjudant :

« Mon Adjudant, si je peux me permettre, vous faites erreur, mon adjudant. L'eau bout à cent degrés. »

L'adjudant, se frappant le front :

« Ah oui ! Que je suis bête ! C'est l'angle droit qui bout à 90 degrés. »

 

À l'armée, pendant les classes, le sergent fait passer aux recrues un test de lecture.

C'est au tour de Luigi :

« – Le pe..........tit laaaaaaaaaaaapin mar...cheux…

– Soldat, vous êtes con, plus con qu'un wagon !

– Comment ça sergent ?

– Parce qu'un wagon lit ! » (Là, tout le régiment rit du gars).

Un peu plus tard, à la fin des exercices, le sergent lance :

«  Rompez ! »

Tout le monde rompt, sauf Luigi.

« – Soldat ! J'ai dit rompez

– Je ne peux pas, Sergent !

–  Et pourquoi donc ?

– Parce qu'un wagon reste au rang ! »

 

Dans une région ravagée par le choléra, un officier du service de santé des armées visite une caserne.

Il interroge un sous-officier :

« – Quelles précautions observez-vous pour rendre l'eau potable ?

– Eh bien, d'abord nous la filtrons.

– Très bien. Et après ?

– Nous la faisons bouillir.

– Parfait. Et ensuite ?

– Pour ne courir aucun risque, nous buvons de la bière ! »

 

Un bataillon de paras revient d'une mission de 6 mois en Afrique. Ils sont tous félicités, un par un, par le général qui a un petit mot ou une question pour chacun.

« – Avez-vous eu peur ?

– Non mon général, des paras comme nous n'ont peur de rien. »

Il poursuit :

« –  Et vous qu'auriez-vous fait si votre parachute ne s'était pas ouvert ?

– Je serais descendu en chercher un autre, mon général, parce des paras comme nous ne vont pas se faire emmerder par un parachute ! »

Il passe ainsi tous les gars en revue en y allant de sa petite question.

Arrivé à l'avant dernier para il est à cours d'idée.

Ce para mesure 2 m et est drôlement bien baraqué.

Il finit par lui demander :

« – Faisiez-vous l'amour de temps en temps ?

– 5 à 6 fois par jour mon général. C'est normal mon général. Des paras comme nous ont la santé ! »

Et arrivé au denier, le petit gringalet du groupe, le général pose la même question.

Le para lui répond :

« 5 à 6 fois sur les 6 mois mon général. »

Le général, très surpris lui dit son étonnement.

« – Pour un para vous m'étonnez.

– Je comprends votre étonnement, mon général, pour un para normal c'est peu. Mais pour l'aumônier, c'est pas mal. »

 

Et puis quelques citations avant de se quitter :

 

« Pour marcher au pas d'une musique militaire, il n'y a pas besoin de cerveau. Seule la moelle épinière suffit. »

(Albert Einstein)

 

« Pourquoi les généraux sont-ils si bêtes ?

Parce qu'on les choisit parmi les colonels. »

(Anatole France.)

 

« La justice militaire est à la justice ce que la musique militaire est à la musique »

(Clémenceau)

 

« À tout problème il y a 2 solutions :

La bonne et celle de l'École de Guerre. »

(Foch) 

 

Bon week-end à toutes et à tous.

N’oubliez pas que nous commémorons aujourd’hui la fin définitive d’une guerre mondiale – au moins en Europe – particulièrement meurtrière !

Ça vaut bien d’essayer d’en rire, en contre-point de la sauvagerie, l’inhumanité totale, que l’espèce humaine est capable de générer contre elle-même.

Merci aux alliés, résistants, soldats et autres qui ont su rendre à mon pays sa dignité.

 

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/05/fin-des-hostilites-en-europe-il-y-70.html

 


Nos généraux sont géniaux !...

 

Décidément, il se passe des « choses-curieuses »…

 

Un effort budgétaire « considérable » pour l’armée !

Ne rigolez pas, SVP ! Simplement, tentez de vous souvenir des injonctions, à l’occasion des débats des primaires et de la campagne pour l’élection de mai 2012, où il était question des effectifs des fonctions publiques de mon pays (celui que j’aime tant…).

 

Après le « non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite » cher à notre « ex-Ô combien vénéré Président » en la personne de « Bling-bling » qui n’a d’ailleurs pas pu contenir les effectifs visés durant 5 ans (et puis quoi ? Le service des pensions de ces retraités-là était pris en charge par l’impôt, qu’ils fonctionnent « bossent » ou non), on en était venu à un gel des effectifs avec « François III » déguisé en « moi, président, je » à la fraise des bois.

Promis, craché, juré !

 

Et puis dans la foulée, le « capitaine de pédalo » nous a annoncé la création de 60.000 postes pour « les Ducs-à-Sion » nationale, sur la mandature, et encore une sucée supplémentaire pour les juges et les flics : 7.000.

Alors on avait fait tourné Excel et la calculette Windows, pour en conclure qu’on allait passer de « un sur deux » à presque « deux sur trois » dans toutes les autres missions que l’État s’arroge d’autorité.

Et en premier lieu, les armées dont le « format » aura à être réduit de 34.000 biffins, et puis on a songé à quelques centaines ici et là, en commençant par la diplomatie, « les agences » inutiles, etc.

 

Las, les effectifs de la fonction publique ont augmenté dès 2013. Et pas qu’un peu : Rien que 87.000 cette année-là !

À la fin de l'année 2013 (on n’a pas encore fini de compter pour 2014), 5,6 millions de salariés travaillaient dans la fonction publique, dont 23 % étaient à temps partiel. Et après, on s’étonne des 6,5 millions de chômeurs dans le pays…

Un fonctionnaire de plus, c’est 1,16 chômeur de plus, désormais…

Tant qu’on n’aura pas compris que le chômeur coûte et ne rapporte rien, tout comme le fonctionnaire (3,5 millions d'euro durant toute sa carrière), on n’aura jamais compris que ce n’est pas avec les salaires et cotisations des fonctionnaires qu’on pourra payer leur salaire net !

Et on continuera à plonger les comptes publics dans le rouge…

 

Sur un an, la progression du nombre de fonctionnaires aura atteint 1,5 % !

Quoique cette hausse s'expliquerait pour moitié par l'explosion du nombre de contrats aidés (justement avec du bon impôt racketté aux « force vives »), créés par le gouvernement pour lutter contre la hausse du chômage.

Le cercle infernal.

Et si l'on excepte les 185.000 bénéficiaires de contrats aidés que comptait le pays à la fin 2013, alors les effectifs de la fonction publique n'ont grimpé « que » de 0,7 %, mais ont grimpé quand même malgré « le gel » promis.

Et de noter que la hausse est supérieure dans la fonction publique hospitalière, dont les effectifs se sont accrus de 1,4 % en 2013, alors que l’emploi aurait malgré tout diminué dans les ministères. 

 

Effectivement, celui de la Défense a perdu 7.000 militaires en 2013. Seul le ministère de « les Ducs-à-Sion » nationale a vu ses effectifs progresser fortement : 11.000 postes supplémentaires ont été créés en 2013.

En revanche, si l'on s'intéresse à l'évolution du nombre de fonctionnaires sur le long terme, alors c'est dans la fonction « pue-blique » territoriale que les effectifs ont le plus progressé : Depuis 2000, ils ont augmenté de 550.000 environ, soit une croissance moyenne des effectifs de 2,9 % par an ! 

 

Ceci étant, malgré les pressions de Bruxelles et de « l’Eurogroupe » sommant mon pays (celui que j’aime tant…) et son gouvernement d’autistes de faire enfin des réformes structurelles afin de réduire les déficits, là, la semaine dernière, le chef de l’État a conforté le budget 2015 de la défense et décidé une rallonge de 3,8 milliards jusqu’à la fin de la loi de programmation militaire en 2019 : L’armée a ainsi obtenu de sauver 18.500 postes sur les 25.800 restant à supprimer.

 

Un effort « considérable », donc, pour tirer tous les enseignements des attentats de janvier et du très haut niveau de déploiement des forces en opération extérieure, nous en dit-on, doigt sur la couture de la « pensée unique ».

Au total, ce sont 6 milliards d’euros de crédits supplémentaires que le chef de l’État a décidé d’allouer à la grande muette !

Rappelons que les 31,4 milliards prévus en 2015 seraient bien au rendez-vous.

Mais, et l’inflexion est notable, tout proviendrait de crédits budgétaires en bonne et due forme : « Le ministère de la Défense est sûr de pouvoir disposer de ces crédits ».

Autrement dit, adieu – au moins pour cette année – au très controversé projet de location de matériel à l’étude depuis plus de six mois.

Défendu par la Défense, faute de mieux, mais combattu par « Michou-Pas-Sain », pour ses effets nocifs sur l’endettement, ce projet devait permettre de récupérer 2,2 milliards initialement attendus de la cession des fréquences de la TNT, la télévision numérique terrestre qui ne sera pas pour tout de suite.

Puis l’idée est devenue de créer une ou deux sociétés spéciales (« SPV » en anglais), capitalisées grâce à la cession par l’État de quelques participations publiques, et qui auraient acheté à l’armée des matériels pour les lui relouer aussitôt, avion de transport A 400M ou frégate multi-missions.

D’où une rentrée d’argent frais immédiate.

 

Le retour au « classicisme » ne concerne d’ailleurs pas que 2015, puisque toutes les recettesà caractère exceptionnel prévues par la suite de la loi de programmation, soit 3,7 milliards environ, vont aussi être transformées en crédits budgétaires, sachant de toutes les façons leur origine n’était pas connue…

Notez que moi je sais : Je vous l’ai même écrit l’été. Tout un roman, long et complexe, à lire et surtout à écrire, pour vous expliquer de quoi il retournait.

Ce que je n’avais pas précisé à l’époque (parce que ce n’était pas encore voté), c’est que la loi rectificative de finances prévoyait d’autoriser une rallonge de 13 milliards du « Grand-emprunt » de « Bling-bling » (de 35 Md€ en 2010), alors même qu’à peine le tiers seulement du premier avait pu être utilisé dans des « investissements d’avenir »…

Vous vous souvenez de ça aussi ? Le duo de la commission « Jupette/Roro-Card », qui devait gérer le premier « pactole », s’est évanoui dans la nature et le silence des maladies honteuses, tellement ça ne sentait « pas-bon » !

 

Deuxième annonce majeure : Pour financer la prolongation dans la durée de l’opération Sentinelle – c’est-à-dire pouvoir déployer 7.000 hommes affectés à la surveillance des points sensibles du territoire – autant que pour poursuivre le haut niveau de déploiement des troupes à l’extérieur (Sahel, Irak, Centrafrique…), ce sont 3,8 milliards supplémentaires qui vont être alloués sur la période 2016 à 2019, en tenant compte des économies dégagées sur l’inflation ou le prix du pétrole : 600 millions en 2016, 700 millions en 2017, 1 milliard en 2018 et 1,5 milliard en 2019, selon l’agence Reuters.

 

Et personne n’est une fois de plus rentré dans les détails, se contentant de la déclaration que ces sommes recouvrent «pour beaucoup des crédits de personnes et d’équipements ».

L’armée a fait ses comptes : Elle estime qu’il fait sauver 18.500 postes sur les 34.000 promis à la suppression dans la loi de programmation militaire originelle pour mener à bien toutes les missions qu’on lui assigne. Compte tenu de ce qui a déjà été fait, les effectifs de la grande muette ne diminueront donc « que » de 7.300 postes d’ici à 2019.

D’ailleurs, « ils » embauchent, puisqu’ils ont perdu 7.000 postes l’année dernière.

C’est un allégement majeur de son plan social que paieront les « Gaulois-frénétiques ».

 

Les 3,8 milliards de crédits supplémentaires serviront aussi à financer la maintenance des matériels, qui sont très éprouvés par les Opex, mais aussi à en acquérir de nouveaux.

Là encore pas de détail, le chef de l’État évoquant juste l’aéronautique, la cyberdéfense ou encore le renseignement. Les choses ne vont pas traîner puisque la loi de programmation actualisée sera présentée au Conseil des ministres du 20 mai : On en saura plus … plus tard !

Je rappelle à l’occasion que la grande muette avait réussi le tour de force de « sanctuariser » les financements de la dissuasion nucléaire (bé oui, malgré l’échec retentissant du tir d’un missile sous-marin à tête nucléaire à la mi-2012), le grand carénage de Charles de Gaulle, la remise à niveau de la flotte des Rafale, partiellement vendue à l’Égypte grâce à deux prêts de mon pays et de l’Arabie-Saoudite (parce que bon, Morsi, il n’a pas trop les moyens financiers), l’achat de nouveaux matériels, le développement des effectifs (800 « spécialistes ») et matériels de la cyberguerre, auxquels il faudra rajouter le rachat des Mistral des russes.

Notez également les lois de 2013, qui renforcent les moyens d’espionnage de tous les citoyens, ce qui n’a pas empêché les attentats de janvier 2015, et la toute nouvelle « loi renseignement » qui légalise les pratiques illicites des services, vous rendant tous suspects.

Personnellement, j’en reste sur le kul.

 

Vous, naturellement, traumatisés par les attentats de janvier dernier, par tous ces djihadistes qui foutent le camp en Syrie ou en Irak, par tous ces fous de dieu qui auraient voulu faire sauter des églises à « Ville-juif » (tout un programme, n’est-ce pas !) qui ne doivent absolument aucunement d’avoir été déjoués grâce à ces nouveaux moyens, vous applaudirez !

Même que, à droite, les réactions critiques n’ont pas tardé.

Pour le député UMP de Paris « J’y-elfe-l’Amour », « le compte n’y est toujours pas ». Ces 3,8 milliards d’euros de crédits budgétaires supplémentaires, estime-t-il, « permettent de financer soit la moindre déflation des effectifs, soit la poursuite des programmes d’armement (...) mais certainement pas les deux, ce qui aurait nécessité environ 4 milliards d’euros de plus sur la période.»

Il en veut encore : Il les aura, je n’en doute pas.

Le député UMP de la Meuse met de son côté en avant le caractère « plus évasif» quand il s’agit d’expliquer d’où va provenir l’argent promis.

Qualifiée de « sanctuarisation de papier », la garantie apportée au budget 2015 ne tient pas car, justifie-t-il, « les dépenses ont considérablement augmenté par rapport aux prévisionsà la suite des attentats de janvier. Les armées devront se serrer la ceinture et sans doute reporter l’acquisition d’équipements militaires. »

Tu parles : Cause toujours, tiens donc.

 

Parce que jusque-là, rien ne vous étonne de cette clique, plutôt antimilitariste de naissance, parce que de « gôche-bien-pensante et pacifiste », qui en va jusqu’à retirer son soutien aux alliés encore engagés en Afghanistan, qui « va-t’en-guerre » partout où ça saigne, qui s’apprêtait à faire le coup de feu en Syrie, contrainte à des efforts de restrictions budgétaires comme jamais vu, et qui finalement claque du pognon à tout va pour nos « militareux » ?

Pas trop schizophrénique à votre goût, là ?

N’y aurait-il pas comme une contradiction effarante, existentielle et essentialiste, à un moment où le pays aurait besoin de se ressourcer, de mobiliser tout le monde et exclusivement en interne pour assumer les chocs de l’avenir-prochain, les moyens de la croissance et de la lutte contre le chômage, élevée au rang de « priorité des priorités » ?

 

En bref, ce n’est pas « normal ».

Et je dois vous dire que sans adhérer pour autant à un quelconque complot de généraux ou de colonels qui resserrent toujours un peu plus leur emprise sur le peuple de la Nation, mais tout autant sur « la clique à François III », parvenant à lui faire boire jusqu’à la lie toutes ses promesses électorales, me sidère.

Le « capitaine de pédalo », il est incapable de dire « non » voire seulement de s’en tenir à ses convictions-premières.

De la guimauve … à la « fraise des bois », rien de plus.

Absolument désolant !

 

Et il faut tendre l’oreille vers les propos de « l’Ami-râle » et de quelques autres.

Je synthétise (je sais faire mieux que « l’homme de la synthèse ») leurs pensées : « Ils sont tenus par les kouilles ».

Et s’ils tentent de desserrer l’étau autour des « bijoux de famille », « ils » savent qu’ils vont se prendre des Scuds atomiques en travers de la tronche…

Ils en auront été prévenus depuis la « Manif’ pour tous »… époque qui a été très chaude.

Les mêmes missiles d’ailleurs, promis à « Déesse-khâ » par « Bling-bling » s’il s’engageait dans la course à l’Élysée, dès 2011, souvenez-vous de ces propos-là aussi !

« Déesse-khâ » s’est « flambé » tout seul à New-York : Les missiles sont restés dans leurs étuis.

Prêts à servir à n’importe quel moment…

 

Notez tout autant le rythme des « affaires »  qui tend à s'accélérer, à peu près à l'encontre de toute le monde, hors les « kaka-zut-hack » et autre « phobiques-administratifs », toujours député et un « Bling-bling » qui se revoit déjà remettre le couvert malgré ses casseroles : Il sait de quoi il retourne, lui !

Indécent.

 

Maintenant, si vous avez d’autres explications, je suis preneur, à condition que vous ne me resserviez-pas les sempiternels discours sécuritaires abêtissant de la « presse aux ordres » et complice des « grands commis de l’État », qu’ils portent ou non un uniforme.

Parce que pour l’heure, pour tout vous dire, je n’en vois pas d’autres.

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/05/decidement-il-se-passe-des-choses.html

 

 

Les généraux "aux manettes"…

 

Une situation effectivement invraisemblable…

 L’effort budgétaire en faveur des armées va se traduire, comme l’a annoncé Michel Sapin, par "des économies sur le logement et la santé" !...

Une situation irréaliste et totalement en contradiction avec la philosophie socialiste et les aspirations du peuple de « gôche ».

 Hollande a été élu sur un programme du « toujours plus de social » et voilà que le gouvernement fait passer la défense devant tous les autres ministères !...

Que se passe-t-il donc ?...

 

 J’ai expliqué cette situation incohérente sur ce blog. C’est synthétisé dans l’expression : « Ils sont tenus par les kouilles » !...

 Car « François III » et ses ministres sont directement confrontés à un gigantesque détournement de fonds publics (7 milliards d’euros) réalisé en 1991/92 au détriment de la défense et toujours soigneusement caché au public.

Une description du dossier est disponible dans plusieurs courriers dont celui du 16 janvier 2015 intitulé « Guerre du Golfe 1991 : lettre au Président de la République (VI) ».

 

Je reprends un extrait : « Par un courrier à Michel SAPIN du 15 décembre dernier, vous avez pris connaissance du fait que j’accuse François MITTERRAND, ancien président de la République, d’avoir dérobé, avec quelques complices, les fonds virés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis au titre des frais de guerre engagés lors de l’Opération « Tempête du Désert ».

    Le montant détourné serait, en valeur actuelle, de 7 milliards d’euros, et même du double, d’après une source récente de la défense.

 Vous trouverez, avec la présente, un exemplaire du livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET », disponible sur Amazon, et qui détaille ce dossier ».

 

Voilà, tout est dit !...

 J’ACCUSE DANS UN COURRIER A L’ELYSÉE UN PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE D’AVOIR DETOURNÉ DES MILLIARDS D’EUROS !...

 ET RIEN NE SE PASSE !...

 

Zola, reviens !...

Ils sont devenus fous, cinglés, corrompus, castrés !...

L’affaire Dreyfus est une petite rigolade à côté de ce qui se passe…

 

Avec ce type de courrier, et d’autres rédigés par Vincent et Atama, plus différentes autres actions, le président et le gouvernement sont "tenus".

Il suffit d’une fuite organisée par les militaires dans la presse et les médias pour porter un coup terriblement destructeur aux Soces, au PS, mais aussi aux institutions.

Et c’est là où le bât blesse.

Parce qu’il n’y a vraiment rien de prévu dans les partis politiques pour refonder la République et redonner le pouvoir aux citoyens.

 

Si le dossier sort dans le grand public c’est la « Chienlit » comme dirait le général de Gaulle !...

   « La réforme, oui !... ; la chienlit, non !...» est la phrase que de Gaulle a prononcée, d'après le Premier ministre Georges Pompidou, répondant aux journalistes à la sortie d'un Conseil des ministres.

Dans le contexte des événements de Mai 1968, ce terme se voulait un propos fleuri pour qualifier la profusion débridée des événements et désordres, la montée du chaos.

 

Presque 50 ans après, l’Histoire se répète !...

Mais à l’envers…

 

Je me souviens bien.

En 1968, j’étais en Première C (Math et physique) au lycée de Dieppe et je n’oublierai jamais les cortèges dans les rues du port scandant « CRS SS » !...

 

C’est amusant, parce que maintenant, quand les CRS et les gendarmes arrivent, comme pour les attentats contre Charlie Hebdo, ils sont applaudis par la foule.

En fait, si on a droit à un Mai 2015, ou plus vraisemblablement à un Mai 2016, aussi violent, sinon plus, que celui de 1968, ce sera avec des aspirations à l’opposé de celles du peuple de gôche qui manifestait pour virer le Général…

 

Plus curieusement, ces mêmes soixante-huitards, qui sont au pouvoir maintenant, montrent toutes leurs capacités destructrices et de nuisances, d’installation du désordre, d’atteintes aux institutions, dans un niveau de corruption qui dépasse l’imagination !...

Ils ont montré ce qu’ils savent faire avec une telle impudence, un tel manquement à l’éthique, un tel mépris du peuple, qu’ils en sont « tenus par les Kouilles » par les généraux et les amiraux.

J’en rigole, j’en rigole…

 

Enfin je ne me réjouis pas tant que cela, même pas du tout, car notre totalitarisme mafieux est en train de se transformer en une véritable dictature comme je l’ai décrit dans plusieurs notes intitulées « Durcissement de notre totalitarisme mafieux ».

 L’Etat-major des Armées est "aux manettes" et notre « capitaine de pédalo » reçoit des ordres pour lui donner le cap à prendre.

Les « étoilés » sont aux commandes pour au moins deux ou trois ans encore, le temps que le prix à payer devienne insupportable pour les uns et les autres…

 

Et puis, il faudra bien "tenir" le pays si toute la classe politique est déconsidérée.

A moins que « Bling-bling », ou un autre, n’arrive à gérer la situation…

Pas évident…

 

Et ils sont tous responsables : Les élus de tous bords qui tiennent à leurs "avantages politiques acquis" ou ne veulent pas subir le sort de Pierre Bérégovoy et François de Grossouvre, les hauts fonctionnaires qui tiennent à leur carrière, les journalistes qui sont aux ordres…

 

Triste et inquiétante époque…

 

Jean-Charles DUBOC