Durcissement de notre totalitarisme mafieux (I)
15 avril 2015
J’ai expliqué dans plusieurs billets que notre démocratie est devenue un authentique « totalitarisme mafieux » lorsque François MITTERRAND a détourné en 1991/92, en toute impunité, les frais de guerre remboursés à la France par le Koweït, les Emirats Arabes-Unis et l’Arabie Saoudite, à la suite de l’Opération « Division Daguet ».
Il faut admettre que, dans cette affaire, tous les contre-pouvoirs se sont effacés face à l’autorité menaçante de « l’Arsouille » et de ses mafieux.
Ceux qui se sont révoltés ont été "suicidé" comme Pierre BEREGOVOY, Premier ministre, François de GROSSOUVRE, conseiller du Président, ou encore le journaliste Jean-Edern HALLIER.
Cette affaire est le thème du livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » que j’ai écrit pour faire une synthèse de cet effondrement du sens de l’intérêt général chez nos dirigeants mais aussi afin de proposer des solutions pour mieux les contrôler.
Nous ne sommes que deux citoyens à nous être opposés à ce crime contre nos Institutions.
Le premier est moi-même, ancien commandant de bord à Air France, qui a dénoncé l’affaire à la Direction Nationale des Enquêtes Fiscales (DNEF) en janvier 1998.
Le second est Nicolas SARKOZY, qui aurait, d’après le roman « Opération Juliette-Siéra », rédigé par « I-Cube », organisé la récupération des fonds disparus et les auraient placés dans le « Grand Emprunt 2010 ».
Le scandale est connu de tous les dirigeants politiques, des journalistes, et des hauts fonctionnaires, mais l’Omerta est totale tant les moyens de convaincre mais aussi de rétorsion sont nombreux : promotion, avantages financiers, comptes bancaires à l’étranger, déstabilisation, menaces sur la carrière, ou pire, sur la vie.
L’Etat-major des Armées est particulièrement révolté par cette affaire et on peut dire qu’ils "tiennent" les dirigeants « Soces » et en font ce qu’ils veulent…
Mais ce n’est pas une situation d’avenir pour le pays.
Tout totalitarisme a tendance à se renforcer en réduisant progressivement les libertés individuelles, et c’est le cas pour le nôtre.
Nous nous dirigeons de plus en plus vers une dictature implacable dont il sera très difficile de sortir tant les moyens de surveillance informatique seront puissants.
Les nouveaux moyens technologiques permettent en effet d’intercepter toutes les communications des individus et des entreprises, de suivre tous les virements de fonds, de déstabiliser tout opposant politique.
Vous trouverez ci-dessous la description, par « I-Cube », de cette nouvelle étape de destruction de notre démocratie, de nos libertés, mais aussi de notre économie…
Bonne lecture
Jean-Charles DUBOC
Adoption à venir et en première lecture des « boîtes-noires » de la DCRI.
Reprise d’un texte disponible sur le site de « I-Cube » et qui concerne la forte dérive totalitaire du pouvoir.
Il faut doter mon pays de « Gauloisie-des-Libertés » des moyens de renseignement nécessaires pour lutter contre le terrorisme.
Il n’y a aucun débat là-dessus ! Quel que soit le parti-politique.
C’est même la seule grande et vraie victoire du terrorisme ambiant de l’époque.
Comment voulez-vous que je ne broie pas du noir à voire ainsi sacrifier des pans entier de nos libertés publiques pour quelques fantasmes sécuritaires ?
Parce que l’enjeu est là : Plus de sécurité, même si elle est illusoire, contre moins de Liberté d’expression, pour une police-politique anti-déviant !
Aux USA, ils ont même mis au point un logiciel capable de « cibler » des contrôles policiers sur des « passants-qui-passent », rien qu’à leurs attitudes réputées suspectes dans les rues ou les halls d’aérogare sous l’œil des caméras de surveillance : Un froncement de sourcil, un air « un peu vague », une démarche hésitante, et vous êtes déjà suspect.
Alors imaginez si vous vous mettez à courir sans raison détectée par la machine (l’histoire d’aller au pipitier en urgence : Y’en a 150 qui sont restés plantés dans les alpes à cause de ça !), et vous vous prenez 8 balles dans le dos sans autre forme de procès…
L’actualité souligne régulièrement l’importance de la lutte contre le terrorisme, même si celui-ci a changé et qu’il n’est même pas sûr qu’une loi de plus parviendra à endiguer le phénomène.
Des textes et techniques mis au point depuis fort longtemps, restés dans les tiroirs de la « haute-administration-autistique » par défaut d’opportunité, et paf, après quelques rafales sur de pitoyables « Charlie » et ils fleurissent comme cerisiers-du-japon ou jonquilles dès les premières lueurs du printemps !
D’abord, vous aurez noté que la NSA, doté de moyens techniques bien supérieurs et depuis de nombreuses années, n’aurait évité depuis les premières années du IIIème millénaire, et selon une enquête de leur Sénat, que deux, peut-être, peut-être seulement, ou trois attentats…
Depuis, les forces de l’ordre de leur propre pays prennent le relais avec régularité, quand ce ne sont pas des gamins qui rafalent dans leurs ékoles !
Ensuite, parce que vous aurez noté qu’il n’y a pas de « kul-ture » de l’attentat-suicide chez nous, pas encore.
Mais bien des actes de guerre-urbaine.
Ce qui reste assez curieux, parce quand on en sera à bourrer les candidats-suicidaires d’hallucinogènes pour qu’ils se fassent péter le caisson devant les entrées des grands-magasins un jour de solde, ils vont être nombreux à rejoindre le paradis aux 70 vierges, parmi leurs victimes-martyres…
Boîtes noires autorisées ou non !
Passons.
D’autant qu’on se fout de votre tronche dans les grandes largeurs. Selon des informations du Monde, c’est depuis 2007 que tourne en toute illégalité un système de surveillance massive.
La plate-forme nationale de cryptage et de décryptement (PNCD), installée dans les bâtiments du siège de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) à Paris, dispose des plus puissants calculateurs de « Gauloisie-dictatoriale » et intercepte, puis stocke « des milliards de données françaises et étrangères ».
Pour un résultat finalement assez peu convaincant…
Pour les espions qui assurent la préservation des intérêts du pays hors du territoire national (en théorie…), la PNCD est aussi une source majeure d'informations pour les autres services de renseignement, tels que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), mais aussi les services militaires (DPSD et DRM), financiers (Tracfin, contre le blanchiment) ou encore douaniers (DNRED). Et ce, en dehors de tout contrôle démocratique !
C’est « Le Monde » daté de mardi qui nous en informe…
« Cette consultation se fait sans aucun filtre, ni ceux des ministères de tutelle, ni celui de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) ». Au nom de l'intégration, les services de renseignement intéressés ont même installé des agents directement au siège de la DGSE pour mieux piocher dans les millions de téraoctets d'informations stockées, et déchiffrées par les calculateurs lorsqu'elles sont protégées.
Les services étrangers se servent eux aussi allègrement dans les données volées par mon pays à ses citoyens et aux internautes étrangers.
L'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) et son homologue britannique, le GCHQ, s'adressent régulièrement à la DGSE pour récupérer des « blocs » concernant des régions du monde particulièrement surveillées par mon pays, dont notamment le Sahel. Ces blocs, qui contiennent parfois plusieurs mois d'archives pour des régions entières, sont échangés contre des informations sur les ennemis de mon pays (que j’aime tant…).
Ces pratiques peuvent aussi alimenter des cyber-guerres entre alliés, comme on l'a vu lorsque la Grande-Bretagne a piraté l'opérateur belge Belgacom afin de voler les données des institutions européennes de Bruxelles pour les transmettre à Washington.
Alors si la loi est effectivement nécessaire pour donner un cadre légal à certaines habitudes aujourd'hui clandestines mais vitales pour la sécurité et la préservation des intérêts de la nation, elle ne traite absolument pas de la PNCD et n'y changera strictement rien.
En l'état du texte, cette plate-forme restera clandestine et sans contrôle démocratique, pas même a posteriori.
Alors, est-ce vraiment se foutre de votre tronche ?
Parce qu’ils clament tous haut & fort avoir juré que non, on ne surveille pas – et ne surveillera pas avec l'adoption de cette loi – les citoyens de façon massive. Soit ils ignorent la vérité, et c'est une terrible faille pour la démocratie, soit ils se moquent de votre opinion, de votre vie, vous qui les payez.
À quoi cela sert-il donc d’avoir un cadre légal pour des pratiques clandestines, qui du coup tombe à l'eau, puisqu'il restera un monstre caché dans l'ombre : La PNCD, sachant qu’on ne peut pas « réguler » quelque chose qui n’existe légalement pas ?
Enfin, parce qu’ils n’auraient été seulement que quelques dizaines à manifester, dont « Besace-now », l’ex-petit-facteur de « Neuilly-sur-la-Seine » pas très loin de l’AN, contre cette loi jugée liberticide, puisque sans contrôle judiciaire pour son aspect « légal » au pays de la séparation des pouvoirs… qui va tuer, détruire, à peu près assez sûrement des dizaines de milliers d’emplois dans les industries du « cloud ».
De quoi s’agit-il ?
Le projet de loi adopté sur le renseignement pose problème, car en voulant être capable de capter en permanence toutes les données personnelles des utilisateurs des « NITC », notamment par le biais de « boîtes noires », s’il est liberticide et antiéconomique, il sera probablement, pour l’essentiel, totalement inefficace par rapport à son objectif.
D’abord, ça n’empêche aucunement des « islamistes » présumés de pirater « TV5 », sites et centrales de diffusion, telle que le black-out a été complet plusieurs heures : J’imagine la tête des meks devant leurs écrans noirs…
Attention du peu, là, il s’agit d’autoriser les écoutes de « tout ce qui bouge » en matière d’électronique à travers une petite-mallette, forcément mobile et discrète, dotée les éléments indispensables et de quelques antennes et qui se comporte comme d’un relais hertzien dans toutes les longueurs d’onde : Une vraie antenne GMS.
Avant, « ils » savaient déjà faire, mais ça c’était avant et ça n’a rien empêché à rien : Maintenant, on les encourage et autorise malgré tout et avec empressement !
« Dura lex, sed lex » : Imposer aux hébergeurs nationaux d’accepter une captation en temps réel des données de connexion et la mise en place de « boîtes noires » aux contours flous dans leurs infrastructures, c'est donner aux services de renseignement gaulois (et autre) un accès et une visibilité sur toutes les données transitant sur les réseaux.
Cet accès illimité insinuera le doute auprès des clients des hébergeurs sur l'utilisation de ces « boîtes noires » et la protection de leurs données personnelles.
Les entreprises et les particuliers choisissent un hébergeur sur des critères de confiance et de transparence, qu'il ne sera plus possible de respecter car seuls les services de l'État auront, directement ou indirectement, le contrôle et la connaissance de ces données.
L’algorithme placé à l’intérieur serait validé, souvent a posteriori, par une commission, composée de juristes et de parlementaires (députés et sénateurs) et d'un, oui d’un seul expert technique nommé par l'Arcep…
Sans vouloir être offensant pour la représentation nationale, tout le monde en dit que les entreprises de l’Internet ont de nombreux experts en algorithmique, qui si elles ne prétendent pas être capables de contrôler cette boîte noire, elles ne pensent pas que nos représentants élus le puissent mieux…
Obliger la mise en place de boîtes noires et permettre la captation de données directement sur le réseau des opérateurs est alors la porte ouverte à un risque de nombreuses dérives dont Le Monde s’est fait l’écho en début de semaine, qui feraient entrer ce pays (qui est aussi le mien, que j’aime tant et qui ne mérite décidément pas tout ça…) dans une surveillance de masse telle que nous ne l’avons encore jamais connue.
Comment une commission consultative de 9 membres, pouvant décider avec la présence de quatre d’entre eux, pourrait être rassurante sur ce point ?
Malgré ce que certains dans les « services » peuvent expliquer, il ne s’agit pas de mesures techniques, mais bien d’une question démocratique majeure dont nos élus doivent se saisir !
Et ils s’en sont dessaisis promptement et prestement…
30 % de croissance annuelle, c’est le score des hébergeurs gaulois qui se développent, créent des milliers d'emplois directs et indirects, et investissent des centaines de millions d’euros tous les ans dans tout le pays.
Et pourtant, par le biais du projet de loi renseignement en procédure accélérée, le gouvernement les contraindra à l'exil !
Pourquoi ?
Mais parce qu’au-delà de la question de fond, l’efficacité de ce dispositif de « boîtes noires » semble plus que douteux car il concerne un maximum de moins de 5.000 personnes « à suivre ».
Une organisation terroriste bien structurée saura échapper à ces mesures.
Un « loup solitaire » sera noyé dans la masse des informations colossales et donc difficilement détectable.
Quand bien même, les moyens techniques et financiers des services gaulois ne sont de toute façon pas proportionnés pour traiter la masse totale des données qu’il va résulter de cette « pêche au chalut », car c’est de harpons dont ils ont besoin.
Le renseignement de « Gauloisie des grandes oreilles », puisque c'est de cela dont il s'agit, est l'un des meilleurs au monde puisqu'il se base sur le savoir-faire humain. Nous ne sommes pas les États-Unis, nous n'avons pas de NSA, dont les activités de surveillance opaques ont poussé nombre d'entreprises et de particuliers du monde entier à devenir clients en Europe : Des démocraties plus transparentes et respectueuses des droits de ses citoyens y sont encore plantées, mais pour combien de temps, finalement ?
Ce projet n'atteindra pas son objectif, mais mettra potentiellement chaque citoyen honnête sous surveillance et détruira ainsi un pan majeur de l’activité économique de notre pays, basé sur la confiance.
En effet, les hébergeurs sont des acteurs centraux de l’économie numérique.
C’est dans leurs usines (les centres de données ou Datacenters), que les informations des entreprises et des particuliers sont stockées et traitées pour de nombreux usages : Données médicales, administrations, données bancaires et financières, données clients, secrets industriels, photos de vacances, e-mails, etc.
C’est sur ces centres de données que se construisent de nombreux secteurs d’activité comme l’Internet des objets, le Big Data, la voiture autonome ou la ville intelligente, le pilotage de nos centrales nucléaires, du trafic aérien et des trains.
L’avenir industriel du pays passe par des centres de données, et donc par ces fameux hébergeurs. Des startups se créent et de « grands industriels » innovent en s’appuyant sur des hébergements Gaulois.
Il n’y a ni « French-tech », ni « plans industriels numériques » sans hébergeurs de qualité et fiables.
De plus, les hébergeurs « patriotes-Gaulois » n’hébergent pas que des clients gaulois : ils accueillent des clients étrangers qui viennent s’y faire héberger. L'Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Espagne, la Pologne, les États-Unis, le Brésil, etc. en tout 30 à 40 % du chiffre d’affaire de nos hébergeurs est réalisé par ce biais.
Ces clients viennent parce qu’il n’y avait pas de « Patriot Act » au pays, que la protection des données des entreprises et des personnes est considérée comme importante pour qu'un juge, une simple juge même dédié, puisse en juger.
Si cela n’est plus le cas demain en raison de ces fameuses « boîtes noires », il leur faudra entre 10 minutes et quelques jours pour quitter leurs hébergeurs nationaux. Résultat sans appel : Il faudra déménager les infrastructures, les investissements et les salariés là où les clients voudront travailler sous une législation plus respectueuse de chacun.
Perso, j’ai même déménagé ce blog depuis Toulouse pour Dublin (ou ses alentours, je ne sais pas trop : Peu importe).
Mieux, mes re-routages passent désormais par la Suisse depuis qu’on se servait de ma machine personnelle et monégasque pour en saturer sa puissance de calcul jusqu’à 99 %.
Elle qui tourne à 20/25 % selon le nombre de fenêtres ouvertes sur l’univers et sous le clavier.
Reims, Rennes, Roubaix, Paris, Brest, Toulouse, Rodez, Figeac, Grenoble, Montceau les Mines, Strasbourg et Gravelines sont autant de villes où seront supprimés des emplois au lieu d’en créer des centaines dans les années qui viennent.
Ce sont des milliers d’emplois induits par le Cloud Computing, le Big Data, les objets connectés ou la ville intelligente que les startups et les grandes entreprises iront aussi créer ailleurs !
En l'état le projet de loi renseignement empêchera de réussir le renouveau économique de notre pays, détruisant un des rares avantages compétitifs majeurs encore possédé – le soin apporté à la protection des données personnelles – et fera passer l’ensemble des acteurs à côté de la valeur économique et des emplois qui auraient pu être créés dans le numérique.
Les entreprises du cloud la capteront, mais pas la « Gauloisie-numérique » (après l’échec du « plan calcul » et quelques autres avatars du même calibre).
Comme quoi, sans jamais parvenir à ses objectifs affichés, la loi en revanche ne manque pas de sel et le coche pour atteindre ses objectifs inavoués : Vous fliquer jusque dans votre vie personnelle (et l’achat de vos lunettes sans ordonnance), ce que recherche tous les terroristes du monde : Que vous soyez terrorisés par vos propres autorités (qui feront le boulot pour eux), jusqu’à ce que vous jetiez l’eau du bain avec le bébé !
Comment voulez-vous que je ne persiste pas à broyer du noir, SVP ?
Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/04/je-persiste-broyer-du-noir.html
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