Guerre du Golfe 1991 : réponse de la Présidence de la République à Atama Teugasiale
19 septembre 2017
Enfin une réponse de la Présidence de la République !...
Suite aux deux courriers qu’Atama Teugasiale a envoyés au Président de la République, il vient de recevoir un courrier en date du 13 septembre 2017 :
« Monsieur,
Le Président de la République a bien reçu le courrier que vous avez souhaité lui faire parvenir pour lui adresser vos félicitations à la suite de son élection et lui faire part des doléances des vétérans relatives aux indemnités non perçues de la guerre du Golfe.
Le Chef de l’État m’a confié le soin de vous remercier pour votre aimable soutien dans l’action déterminée qu’il conduit au service de notre Pays et de transmettre votre correspondance à Madame la ministre de la Justice pour qu’elle en prenne connaissance.
Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée. »
Le commissaire en chef de 1ère classe
Jérôme THEILLIER
Cette réponse fait suite au courrier envoyé au Président de la République par Atama Teugasiale le 31 mars 2017 et au rappel fait le 31 août dernier.
J’ai comme l’impression que « la mise en pression » récente sur le dossier de la guerre du Golfe de 1991 a porté ses fruits !...
Tout d’abord, il y a eu la lettre à l’Ambassadeur du Koweït en France, qui était accompagnée du livre « Les milliards disparus de la Division Daguet », en langue arabe, puis un courrier à la Délégation à l'information et à la communication de la défense (DICOD).
J’ai aussi envoyé ces courriers à M. Édouard Philippe, Premier ministre.
Le Président Emmanuel Macron pourrait tirer un important bénéfice de la Divulgation des détournements de fonds de la guerre du Golfe tant au niveau des Armées que dans l’opinion publique en levant le voile sur le véritable niveau de corruption de la classe politique depuis le début des années 1990.
Bien sûr, il sera inévitable d’affecter une partie des fonds encore disponibles du Plan d’Investissement pour l’Avenir à la Défense Nationale, mais cela permettra de démontrer que c’est véritablement lui le « Chef des Armées ».
J’ajoute que la crise avec l’État-major des Armées a vraisemblablement été provoquée par la stratégie développée par notre nouveau président.
Il faut décrypter le discours de M. Macron à la Conférence des Ambassadeurs du 29 août dernier pour découvrir "l’inadmissible" pour l’État-major de la Défense Nationale : « (…) il n’y a plus d’ennemi conventionnel et, si l’on suit le raisonnement, le pays n’aura vraisemblablement plus besoin d’armée pour défendre son territoire. En revanche, elle doit faire face à un ennemi non-conventionnel, le « terrorisme islamiste », qui exige à la fois une police omniprésente et une armée de projection capable d’intervenir dans les foyers de terrorisme à l’étranger : La Syrie et l’Irak d’un côté, la Libye et le Sahel de l’autre ».
C’est très vraisemblablement ce changement d’objectifs, manifestement pas intégré par la Défense, qui a conduit à la démission de son chef d’état-major des armées à peine confirmé dans ses fonctions quelques jours auparavant.
Car la déclaration d’Emmanuel Macron implique que la dissuasion nucléaire n’a plus de raison d’être !...
Le Président n’a pas compris que l’on ne peut pas supprimer d’un coup la DGA, nos centres de fabrication d’armes nucléaires ainsi que nos centres de recherche.
Il aurait dû lire l’article « Démocratie directe et Sécurité extérieure (IV) », paru sur mon Blog, qui explique que la seule solution pour dénucléariser progressivement la planète est de créer un bouclier spatial planétaire pour protéger la Terre des astéroïdes et des comètes, sachant qu’une comète qui fonce sur la Terre ne peut pas être détournée : seul des frappes nucléaires peuvent la détruire.
Un programme qui rassemblera les Terriens autour d’un objectif commun, salvateur pour l’humanité, tout en dénucléarisant la planète et en gardant nos compétences technologiques.
Je n’invente rien car l’idée de créer un programme planétaire pour détourner les astéroïdes est celle de cosmonautes américains et elle a été reprise par Dimitri Rogozyne, vice-ministre de la Défense de la Russie et par l’ONU (General resolution A/RES/68/75 - para. 11 December 2013).
J’ajoute juste la « dimension nucléaire » indispensable pour éviter un « cataclysme cosmique » comme celui qui a frappé Jupiter (la planète) le 16 juillet 1994 lorsque la comète Shoemaker-Lévy 9 s’est disloquée en 21 fragments de 1 à 2 kilomètres de diamètre et provoqué des "boules de feu" aux dimensions considérables.
Le Fragment "G" frappa Jupiter avec une énergie estimée à 6 millions de mégatonnes de TNT, ce qui correspond à environ 600 fois l’arsenal mondial !... La "boule de feu" qui en résulta s’éleva jusqu’à 3.300 km au-dessus de la couche nuageuse…
C’était juste un petit rappel pour que « Jupiter », le nôtre, se penche sérieusement sur un problème qui pourrait mettre en péril l’humanité toute entière, un jour ou l’autre.
Jean-Charles Duboc