Guerre du Golfe 1991 : lettre au Président de la République (VII)
12 février 2015
Ci-dessous une nouvelle lettre envoyée à François HOLLANDE, Président de la République, Chef des ARMÉES, par Atama TEUGASIALE, vétéran de « l’Opération Daguet », au sujet des indemnités de la guerre du Golfe.
Le 12 février 2015
M. Atama TEUGASIALE
Monsieur François HOLLANDE
Président de la République
Palais de l’Élysée
55, rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 PARIS
Lettre recommandée avec A.R
Objet : demande d’audience
P.J. photocopie lettre
Monsieur le Président de la République,
Chef des ARMÉES,
N’ayant pas reçu de réponse à ma correspondance envoyée le 19 décembre 2014 à votre attention (copie jointe), je me permets de revenir vers vous afin de renouveler ma requête émise dans cette missive.
En effet, grâce à la sortie du livre : « Les milliard disparus de la Division Daguet » de Monsieur Jean-Charles DUBOC, et avec le début de la médiatisation de cette affaire, j’ai l’honneur de solliciter une audience au profit de Monsieur FILIMOEHALA Vincent, qui vous apportera toutes les preuves nécessaires afin de vous convaincre d’intervenir auprès du Ministre concerné.
Je sais que vous êtes très sollicité et trouverez ma démarche très audacieuse, mais, j’agis pour le bien de l’ensemble de mes camarades vétérans de la Guerre du Golfe ainsi qu’à leurs familles.
C’est à l’attitude de certains hommes politiques de l’époque des faits cités ci-dessus que vont mes reproches.
Ambitieux pour eux-mêmes, ils ont bradé la souveraineté que nous accordions par le vote et qui nous porte préjudice aujourd’hui. Plus soucieux de leurs petites affaires que de la France, ceux-ci ont bafoué les principes qu’ils prétendent défendre, en oubliant sciemment les seules règles objectives de l’Etat. Croire qu’il suffit de pousser le cynisme en assez loin pour donner l’impression de l’innocence n’est pas une attitude de démocrate. Le cynisme en politique est une attitude dictatoriale.
D’autre part, dans l’espoir d’obtenir gain de cause, notre combat continuera sans relâche en mémoire de nos vétérans morts pour la Patrie durant cette guerre sans oublier l’effet dévastateur du syndrome du Golfe.
Dans l’attente d’une réponse de votre part, comptant sur votre honnêteté et vous renouvelant ma confiance,
Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la république, en l’expression de ma plus haute considération.
M. Atama TEUGASIALE
Fort, Atama !
Rédigé par : I-Cube | 12 février 2015 à 18:22
C’est vraiment bien écrit !...
De la philosophie !...
Mieux que les « lettres Haddock » qui sont « au sabre » !...
Rédigé par : JEAN-CHARLES DUBOC | 13 février 2015 à 14:39