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Christianophobie en Gauloisie-religieuse

 

Les chiffres du ministre

 

Présentant à la presse, le 1er février dernier, le Bilan statistique 2016 des actes racistes, antisémites, antimusulmans et antichrétiens, « Pruneaux Le Rouquin », ministre de l’Intérieur, a évoqué des « résultats tout à fait encourageants ».

En effet, les actes antisémites qui ont diminué de 58,5 % en 2016 par rapport à 2015.

Ils le sont aussi pour les actes antimusulmans qui ont diminué de 57,6 % en 2016 par rapport à 2015.

De même,

– Les atteintes aux lieux de culte et aux sites confessionnels juifs ont diminué de 54 % en 2016 par rapport à 2015 ;

– Les atteintes aux lieux de culte et aux sites confessionnels musulmans ont diminué de 37,5 % en 2016 par rapport à 2015…

Mais quid des lieux de culte chrétiens ?

Il a tout à fait raison de dire « qu’il y a une vigilance toute particulière à avoir sur les lieux de culte chrétiens », car :

– Les atteintes aux lieux de culte chrétiens ont augmenté de 17,6 % en 2016 par rapport à 2015 ;

Notons et signalons-le, que le ministre de l’Intérieur évoque « les lieux de culte et cimetières chrétiens » alors qu’on nous serine qu’il n’y a pas de « cimetières chrétiens » au pays de la Patrie des Libertés mais uniquement des « cimetières municipaux »…

– 90 % des atteintes à des lieux de culte en 2016 l’ont été contre des lieux de culte chrétiens…

– en 9 ans (de 2008 à 2016), les atteintes aux lieux de culte chrétiens ont augmentés de 245 % !

Comment pourrait donc s’exercer cette « vigilance toute particulière » suggérée par le ministre pour les lieux de culte chrétiens ?

Selon les chiffres mêmes du ministère de l’Intérieur, 4.320 lieux de culte et sites confessionnels ont, en 2016, fait l’objet d’une protection ou d’une surveillance par les forces de l’ordre et les militaires de l’opération Sentinelle.

Il s’agit, la plupart du temps, de « patrouilles dites dynamiques » qui ne sont donc pas statiques mais se rendent, par exemple un dimanche matin, sur les parvis de plusieurs églises…

Sur ces 4.320 lieux de cultes et sites confessionnels protégés ou surveillés :

– 2.400 sont chrétiens ;

– 1.100 sont musulmans ;

– 820 sont juifs.

Or, on compte en « Gauloisie-religieuse » :

– 45.000 églises ou temples ;

– 2.500 mosquées ;

– 500 synagogues…

En se en tenant aux chiffres avancés par le ministère de l’Intérieur, on constate que :

– Seuls 5 % des lieux de culte et sites confessionnels chrétiens sont protégés,

En revanche :

– 44 % des lieux de culte et sites confessionnels musulmans le sont ;

– Tous les lieux de culte juifs sans exception le sont…

Autrement dit :

– Tous les lieux de culte juifs sont surveillés ou protégés ;

– 1 lieu de culte musulman sur 2 est surveillé ou protégé ;

– 1 lieu de culte chrétien sur 19 est surveillé ou protégé !

Cherchez l’erreur…

Le ministère de l’Intérieur compte 949 actes de christianophobie. Mais si on inclue quelque 112 sites Internet chrétiens piratés, des délits pas pris en compte par le ministère, ce sont 1.061 actes de christianophobie qui ont été commis en « Gauloisie-laïque » en 2016 : Pratiquement 3 par jour ! 

Les atteintes aux sites chrétiens (lieux de culte et sépultures), comptabilisées à part des actes antisémites ou antimusulmans en 2016, ont augmenté de 17,4 % par rapport à 2015 ! Et les actes visant des lieux chrétiens représentent 90 % du total des atteintes aux lieux de culte (chrétiens, juifs ou musulmans), selon la Place Beauvau, qui note que tous ces actes n’ont pas de motivation religieuse.

Une partie importante de ces atteintes aux lieux chrétiens sont des actes de vandalisme (399) et des vols d’objets cultuels (191), selon les données du ministère, qui font état plus précisément de 14 faits se réclamant d’une motivation « satanique » et de 25 actes « à connotation anarchiste ».

Un petit éclairage dominical qui me fait bien rire quand j’entends les responsables israéliens exhorter les juifs de Gauloisie à migrer chez eux (mais aucun chef musulmans d'en dire autant)…

C’est peut-être dangereux d’être né-juif dans l’hexagone, mais je trouve que ça l’est encore plus que d’être né « papiste » ou « huguenot/hérétique », voire « Orthodoxe ».

Et après tout, peut-être qu’il faudrait qu’on migre tous en Israël, pays de la sécurité-assurée tous les jours, à l’abri d’attentat islamiste et doté de voisins pas du tout belliqueux : Après tout, Jésus et né à Bethléem, a vécu à Nazareth et a été crucifié à Jérusalem.

Il était juif de naissance (par sa mère, son père, y’a un doute…).

De toute façon, ça pourrait ne pas s’améliorer, puisqu’il paraît qu’on en phase de démarrage du « grand-remplacement », d’après des « penseurs-qui-pensent » à votre place…

Et que le ministre laïc ne se démoule pas vraiment en plein état d’urgence…

Passons ! 

Bon dimanche à toutes et à tous quand même.

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ATTENTAT !

 

Ma Saint-Valentin…

 

Comme à mon habitude, je me lève tôt et traînasse un peu autour du café matinal avant de prendre ma douche…

J’ouvre internet pour vérifier s’il n’y a pas quelques correspondances urgentes à traiter qui seraient arrivées dans la nuit et jette un œil sur « les marchés ».

J’en profite pour répondre aux commentaires laissés en ligne par quelques habitués de ce blog, relever les compteurs de trafic, je file au bureau.

Matinée quasi-tranquille où j’ai l’occasion de faire le tour complet de mes boîtes à courriel, j’assume ensuite d’affilée mes trois RDV sur place : C’est qu’il est prévu que l’agence ferme la semaine prochaine pour plusieurs semaines en vue d’y faire quelques travaux, et je me suis organisé pour travailler depuis chez moi…

Et, sur le coup de midi-trente, ma secrétaire est appelée par les carabiniers : Le lieu où je crèche est en feu !

Oh, pas grand-chose et c’est toujours assez étonnant de voir les pompiers vénitiens débarquer sur leurs gondoles taillées juste pour pouvoir enfiler les canaux les plus étroits, toutes sirènes hurlantes, à condition de ne croiser aucun trafic, grimper sur les balcons depuis les pontons et dérouler leurs pompes et tuyaux dans les étages : L’eau n’est jamais très loin, à Venise…

Ils savent y faire et là, ils ont déployé du matériel.

Jusque-là, je n’avais pas imaginé que ce soit chez moi : Il n’y a rien qui puisse être la cause d’un incendie, l’installation électrique est quasi-neuve et je n’ai pas d’arrivée de gaz, pas de poêle à charbon ni à huile, que des radiateurs électriques que je ferme systématiquement quand je sors (un réflexe), même pour faire les courses au supermarché du coin.

Et une cuisinière électrique qui avait été fermée quand je suis parti, les autres ustensiles (machines à laver, frigidaire, congélateur, cafetière, télé, box et sèche-linge) en mode veille, j’en suis certain.

Eh bien, paf, alors que les seules possibilités de voir débarquer les pompiers chez moi direct, c’est soit une inondation provoquée par les voisins du dessus, soit la chute d’un satellite sur le toit du palazzo, quand je m’époumone à monter quatre-à-quatre jusqu’à mon logis en préparant dans ma tête mon futur repas, c’est pour découvrir une dévastation sans nom sur mon palier, que je partage avec la voisine (celle du chat) …

Sa porte est défoncée (à tort) car c’est chez moi que tout a cramé, les vêtements laissés dans le vestibule, sur leur perroquet, les meubles-meublants et mobiles du mobilier (pas immobile), tables, chaises, miroirs muraux suspendus, fauteuils, tableaux et posters, dans le grand salon… Une odeur de suie s’est répandue sur les murs, les boiseries, le parquet, les tapis (quand ils n’ont pas été brûlés ou inondés-détrempés), les dorures des plafonds ont disparu, la verroterie des lustres a fondu pour s’être détachée sous l’effet de la chaleur, bref, le désastre…

Le « grand-salon » et le vestibule auraient été passés au lance-flamme que ça aurait été identique. Alors que les pièces d’eau sont intactes, ainsi que les deux chambres et ça pue le cramé d’enfer !

Invivable…

Heureusement que les téléphones portables fonctionnent même dans la cité des doges, parce que l’appareil fixe est tout tordu-fondu, comme la télé, le magnétoscope, les fils et câbles, ce qui me permet de signaler l’accident à « mon boss-à-moi » : Après tout, c’est un logement de fonction qui appartient à sa boutique-à-lui.

Ne restent valides que les statuettes, largement noircies, et un bloc de béton, en fait le bout d’une carotte posée sur ma table empire qui me sert de presse-papier…

Les carabiniers sont sur place et se posent des questions : L’incendie a démarré au fond du grand salon, derrière le canapé (qui n’existe plus), là où il n’y a aucun ustensile électrique, même pas une prise murale ou un interrupteur !

Les éclats de verre de la fenêtre lui faisant face (… dans le temps !) démontrent qu’il y a eu « intrusion » depuis le canal, mais sans savoir s’il s’agit d’un engin incendiaire ou du passage des pompiers : Ils seraient rentrés par la porte à double battant, défoncée elle aussi, et par le balcon de la fenêtre.

Ils parlent trop vite pour que je comprenne tout…

Un petit-verre de remontant plus tard, les carabiniers cherchent à savoir quel mari-jaloux j’aurai pu rendre furax, ce qui me fait comprendre qu’il s’agit d’un attentat.

Je me savais « isolé-surveillé » – et la piste du mari-jaloux reste vaine : Je fais gaffe à ce genre de choses – par on ne sait encore quel service, mais de là à jeter un engin incendiaire derrière mon canapé depuis le canal, il fallait oser !

En bref, deux heures plus tard, j’en suis à la demi-bouteille de « remontant », tout guilleret, et fait poser en urgence des planches devant la fenêtre et la porte en attendant de faire refaire « à l’identique »…

C’est fort drôle : Pour rentrer chez moi, tenter de vider les dégâts (il y en a pour plusieurs mètres-cubes), récupérer ce qui peut l’être, réunir les archives et surtout les beaux-bouquins pas trop abîmés, il me faut désormais un tournevis !

Et quelques ampoules aux mains.

Quand je m’en vais aussi…

Mais quand je suis dedans, l’appart’ est libre d’accès…

Trop drôle, que même la voisine (celle « au chat ») me propose bien son canapé, la gentille fille… qui a pu faire venir un serrurier pour remplacer sa serrure défoncée, elle.

J’ai passé le reste de la journée à faire mes RDV et j’ai pris une chambre à l’hôtel Mestre.

Mon « boss-à-moi » m’envoie un peu plutôt que prévu une assistante « toute-neuve » avec mission d’assurer la permanence du renvoie de courrier depuis Milan où je vais provisoirement me replier, puisqu’on devait de toute façon fermer, et m’enjoint de « dégager » ainsi que le personnel sur place : Je ne sais pas ce qu’il craint, mais cette affaire n’est pas très « normale ».

Soit c’est un « attentat-avertissement-pro » sur une affaire en cours, pas nécessairement vénitienne ou ritalienne d’ailleurs ; soit c’est une tentative de déstabilisation personnelle qui me vise moâ-même, également « type-avertissement » à la suite d’un post, peut-êtremême le dernier.

Qui de toute façon a provoqué, semble-t-il, un afflux de connections totalement inhabituel, « hors-norme », provenant d’un peu partout au monde, pour l’essentiel sous « Firefox » (les « rusés » !) même de « Ritalie » plutôt pas très active d’habitude, et ce très rapidement…

On ne sait pas.

Ni quoi, ni qui, ni pourquoi, en revanche le « comment » commence à apparaître…

En conséquence de quoi, je disparais dès hier soir et vous laisse ce post d’information pour ce matin.

Probablement que je ne pourrais plus assurer le « service de l’édito » quotidien de ce blog durant plusieurs jours, sauf si je trouve du matériel « solide » qui me permet de naviguer depuis n’importe-où jusqu’à mes serveurs personnels restés en « Gauloisie-Libre-d’Hadopi »…

Parce que je décampe quelle que part en Europe, incognito, probablement à bord de mon « tas-de-boue-à-roulettes », en train, en avion, en vélo de location, en stop, mais je ne vais même pas ni à Monaco, ni à Portoferraio.

La « Corsica-bella-Tchi-tchi » ?

Probablement et dans mon maquis profond et inexpugnable, mais pas avant avril, si cette situation doit se prolonger…

Bref, portez-vous bien en mon absence, moi je pars en apnée-profonde quelques temps.

Bien à toutes et à tous, vous remerciant par avance de votre compréhension.

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/02/attentat.html

 

 


Thierry Breton : “Mes idées pour sortir de l’impasse”

Entretien. 

Désendettement de l’État, création d’un fonds de sécurité et de défense, développement de l’ordinateur quantique : le président d’Atos et ancien ministre dévoile les leviers nécessaires pour créer une nouvelle Europe et une France guérie de ses blessures.

Thierry Breton a un rapport extraordinaire avec le temps… Et s’il rêvait au plus profond de lui de pouvoir le dompter ? L’ancien ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie n’a-t-il pas le même physique, la même mine réjouie, les mêmes yeux malicieux qu’il y a quelques années ? Pendant près d’un mois, Atos, le groupe qu’il préside, a diffusé aux médias du monde entier les résultats des jeux Olympiques et Paralympiques avec une précision inégalée : là où une course contre le temps s’engage face aux millièmes de seconde qui défilent. Il se passionne aussi pour nous expliquer comment fonctionnera l’ordinateur de demain, l’ordinateur quantique, capable d’effectuer des centaines de millions d’opérations par seconde.

Mais rien ne fait aussi plus plaisir à Thierry Breton que de compter en millions d’années, voire en milliards, et ainsi remonter le temps. Les étagères de son bureau très design, situé sur le (très américain) campus Atos à Bezons, devant la Seine, regorgent de fossiles. « Là, c’est un trilobite de 480 millions d’années », nous indique-t-il en nous montrant un animal pétrifié aux formes étranges. À l’entrée de son bureau, près d’une console où sont placées une vingtaine de photos où il pose avec les personnes qui ont compté dans sa vie professionnelle (Jacques Chirac, René Monory…), se dresse une énorme ammonite polie, provenant de Madagascar, datant d’une centaine de millions d’années… Puis il sort de sa poche un iPhone et nous montre la photo d’une de ses récentes acquisitions : une météorite Gibeon (en fer) de 7 kilos. « Elle date de 4,7 milliards d’années… de la création du Système solaire », nous explique-t-il.

Puis il revient vers l’étagère — côté salon de son bureau — et nous confie quelques minutes un oeuf de dinosaure. Thierry Breton est propriétaire d’une des plus importantes nichées d’oeufs de dinosaure (18 au total) au monde. Il l’a prêtée au musée de Villerville. « Je devrais demander à Siemens de voir, avec leurs appareils, s’il y a des squelettes de dinosaures », songe-t-il avant de nous parler d’art moderne et de l’un de ses récents coups de coeur, un artiste d’Erevan, dont il a une sculpture près de la baie vitrée qui donne sur une terrasse avec vue sur La Défense. Et si Thierry Breton était avant tout un homme passionné ?

Chez Atos, chez France Telecom ou à Bercy quand vous étiez ministre, vous vous êtes à chaque fois efforcé de faire baisser la dette...

A mon arrivée au gouvernement en 2005, la France était en déficit excessif. Nous en étions à -3,7 % et à plus de 66 % d’endettement. Deux axes ont alors guidé mon action. Le premier, c’est le respect des Traités, notamment de Maastricht, qui - par définition et quelles que soient les échéances électorales - engagent la France et au premier chef son ministre des Finances. La parole de la France lui permet de se faire entendre et respecter en Europe et dans le monde. Le second, c’est que seule une gestion rigoureuse est à même de libérer l’économie. Pour la première fois en quinze ans, la France a pu ainsi afficher un excédent primaire en 2006 et 2007, tandis que le chômage, à mon départ de Bercy, était réduit à 7,4%, contre 9,2% en Allemagne. Pour obtenir de tels résultats, il fallait, avec Jean François Copé au Budget et Jean-Louis Borloo au Travail, tenir fermement les rênes aussi bien à Paris qu’à Bruxelles. Pour cela, à Bercy, j’avais en charge le portefeuille de l’Economie, des Finances et du Budget, et celui du Commerce extérieur et de l’Industrie. C’est un triptyque essentiel pour conduire les réformes permettant de renouer avec la croissance et l’emploi. Hélas, voilà huit ans qu’il n’y a plus eu de ministère de l’Economie et des Finances de plein exercice: Nicolas Sarkozy n’en voulait pas parce qu’il craignait un Bercy trop puissant ; François Hollande, parce qu’il voulait faire plaisir à trop de monde. 

Lors de ma première conférence de presse, j’avais dit que la France vivait au-dessus de ses moyens. Nous payions alors pratiquement 45 milliards d’euros de charge d’intérêt de la dette, c’est-à-dire plus que l’impôt sur le revenu. Ce poste était déjà plus lourd que celui de l’éducation nationale et l’impôt sur le revenu  ne couvrait même pas la charge de la dette du passé ! Il y avait urgence à réduire notre endettement. J'avais ouvert une boîte de Pandore : les critiques ont fusé de toutes parts, à gauche comme à droite.

Comment avez-vous calmé les esprits ?

J’ai chargé Michel Pébereau de diriger une commission indépendante sur l’évolution de la dette publique. Pluri-partisane, comptant des personnalités de gauche, de droite, des syndicalistes, des chefs d’entreprises, des journalistes, cette commission a fait de la pédagogie sur l’impératif de la réduction du déficit et du désendettement. Avec mes trois ministres délégués, nous avons tenu bon et, fin 2005, nous étions repassés sous la barre des 3 %, à 2,89 %. Je m'étais fixé  de faire toujours un peu mieux que l’Allemagne de manière à maintenir le poids de la France dans une Europe construite autour de sa crédibilité au sein de la zone euro. Pour la première fois en 30 ans, à la fin de la présidence de Jacques Chirac, nous avions ramené la dette de 66 à 63 points de PIB alors que l'Allemagne en était à 67 %.

Puis, l’endettement est reparti de plus belle… 

Le drame, c’est que notre endettement a explosé entre 2007 et 2012 : + 617 milliards d’euros, dont 200 milliards dus à la crise de 2008 certes, mais 417 milliards découlant de choix budgétaires hasardeux sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Et depuis 2012, 350 à 400 milliards se sont ajoutés sous les gouvernements socialistes. Bilan, nous sommes passés de 1 100 milliards à 2 100 milliards en moins de neuf ans ! Il se trouve que la BCE ayant drastiquement abaissé les taux d'intérêt, nous payons toujours aujourd’hui 45 milliards d’euros de charge d’intérêt de la dette. Et que nous n'avons toujours pas réalisé que cette bombe à retardement, enclenchée en 2007, pourra exploser à tout moment  lors du prochain quinquennat à la faveur d'une remontée des taux.

Quel regard portez-vous sur le quinquennat de François Hollande ? 
François Hollande a pris trop tardivement conscience de la situation gravissime de la France en 2012. Les deux premières années de Nicolas Sarkozy avaient été économiquement désastreuses. La loi TEPA a été menée à contretemps, à contre-courant, à contresens. Et surtout, elle a rompu la convergence avec l’Allemagne avant même que d’entrer dans la crise. Outre de réelles avancées telle la loi sur les universités et la création du statut d’autoentrepreneur, force est de constater que le quinquennat de Sarkozy aura été, hélas, un quinquennat de perdu. La fin de son mandat a été marquée par l’explosion de la dette publique et celle des impôts : ceux-ci ont augmenté de 30,8 Mds d’euros en moins de deux ans.  Et, malheureusement, François Hollande a poursuivi sur la lancée de son prédécesseur avec une pression fiscale accrue d'un même ordre de grandeur, mais sans s'attaquer, lui non plus, aux réformes structurelles qui s’imposaient. Avec 2 100 milliards de dettes, un chômage massif et une économie à bout de souffle, comment s’étonner aujourd'hui de l’exaspération des Français !

Les programmes présentés par les candidats à la primaire à Droite pourraient-ils permettre à la France de sortir la tête hors de l’eau ? 
Les deux anciens Premiers ministres ont des programmes de qualité : celui de François Fillon, d’inspiration libérale, est très articulé. Celui d’Alain Juppé, plus équilibré, ne l'est pas moins. Tous deux ont la volonté de mener les réformes nécessaires. Mais en politique, ma proximité avec Jacques Chirac est connue et c’est naturellement que je soutiens Alain Juppé. C’est l’homme d’Etat dont la France a besoin.

Que pensez-vous d’Emmanuel Macron ?
Je le connais bien, c’est un de mes anciens collaborateurs.  J’ai de l’amitié pour lui. Il a toujours soutenu l’initiative et les entrepreneurs. Avec son propre mouvement, il s'efforce à présent de créer un rapport de force, mais il le fait à l’extérieur du gouvernement. Or je pense que la démarche est plus efficace quand on le fait de l’intérieur. Il le sait, je le lui ai dit.

Pourriez-vous revenir en politique après Atos ?
Mon engagement, c’est Atos. C’est une évidence. Il est vrai que j’ai  toujours cet intérêt pour la chose publique. Lorsque l’on a eu le privilège d’être Ministre, cela vous engage, et pas uniquement pendant l’exercice de vos fonctions. Je connais bien les mécanismes des finances publiques, tout comme ceux de l’euro que j'ai enseignés à Harvard. Aussi, j'estime simplement avoir un devoir de pédagogie sur ces sujets cruciaux pour notre avenir commun. Ils sont trop souvent présentés à nos compatriotes de façon caricaturale ou simpliste, et donc artificiellement clivante.

Auriez-vous envie de faire partie du prochain gouvernement ?
J’ai passé l’âge des envies. Quand on a eu la chance d’être à la confluence de plusieurs mondes, politique, économique, académique et industriel, on a le devoir  de réfléchir, sinon de contribuer, de là où on est. C'est un devoir d'homme et de citoyen.

Quel est- il ? 
Ma priorité, c’est de faire réussir et développer notre communauté de 100.000 ingénieurs, femmes et hommes, qu’est devenue Atos. Et, à la place qui est la mienne, d'alerter sur la nécessaire convergence entre la France et l’Allemagne. Pour la première fois depuis l’après-guerre, les deux grandes puissances qui ont mandat d'œuvrer main dans la main, de façon parallèle, à la construction de l’Europe, empruntent des chemins diamétralement opposés. Cette divergence apparue en 2007 est mortifère pour l’euro et  l’Europe. C’est  un élément essentiel. 

Aujourd’hui, l'endettement de la France est égal à 95 % de son PIB. Ce ratio est de 72 % en Allemagne. Et pourtant nous avons vécu la même crise des deux côtés du Rhin. J'ajoute que ce différentiel, rendu aujourd'hui indolore par l'extrême faiblesse des taux d’intérêt, deviendra vite intenable, tant pour la France que pour l’Allemagne.

Pourquoi donc ? 
Les taux d’intérêt nuls et à fortiori négatifs inquiètent vivement les épargnants allemands, surtout les retraités, moins protégés qu’en France car nombre d'entre eux ont souscrit des assurances à titre personnel. Ils craignent pour la ruine de leur épargne.  Wolfgang Schäuble, le ministre fédéral des finances, m'a confié que cette situation ne pourra politiquement pas durer longtemps. 

Côté français, nous nous réjouissons des taux d’intérêt négatifs pour la raison que j'ai rappelée plus haut. Mais si les taux revenaient au niveau qui était le leur lorsque j’ai quitté Bercy, la charge des intérêts de la dette passerait de 45 milliards à 90 milliards. Il nous faudrait alors quasiment doubler l’impôt sur le revenu des Français. C’est inimaginable !

Si vous étiez à Bercy, que feriez-vous ?
Je ne le suis pas et je sais combien l’action publique est difficile. Mais je crois qu’il faut tout faire pour retrouver, comme en 2007, une France et une Allemagne en situation d’endettement peu ou prou comparable. L'Allemagne s'approche de  60 %. La France s'envole vers les 100 %. Gardons ceci à l'esprit : à supposer que notre pays soit en excédent primaire année après année, il faudrait 22 ans pour que la France revienne au niveau d’endettement de l’Allemagne ! On le voit bien, la solution ne peut donc plus être que politique. Aujourd’hui, il importe de retrouver les leviers qui redonneront un sens et une envie d’Europe pour  sortir de l’impasse.

Quels sont ces leviers ?
Quels sont aujourd'hui  les principaux sujets de préoccupation des Européens ? La sécurité et la défense, avant le chômage et l’emploi. Cela s’explique notamment par les vagues d’attentats, mais aussi, sur le terrain géopolitique, par le retrait progressif des Etats-Unis du théâtre européen, laissant les Européens seuls face à leur destin. L'idée même de mutualiser le financement d’une partie de nos dépenses de défense – cela ne veut pas dire renoncer à  notre souveraineté – apparaît de plus en plus plébiscitée afin de mieux protéger l'Europe. Or, sachez que depuis dix ans les dépenses militaires européennes ont baissé de 10 % alors que dans le même temps elles se sont fortement accrues partout : + 167 % en Chine, + 97 % en Russie, + 112 % en Arabie saoudite, + 39 % en Inde… Le moment est venu pour l'Europe de reprendre l'initiative. D'où l'idée de création d’un Fonds de sécurité et de défense.

Comment fonctionnerait-il ?
Comme un instrument financier incitant les Etats à engager des dépenses mutualisables et inter-opérables au plan européen : protection des frontières,  cybersécurité, projections inter-européennes, accueil de migrants, aides au retour…  J’ai calculé que depuis l'avènement de l'euro, la France avait consacré 720 milliards d’euros à la défense et à la sécurité. L’Allemagne 560 milliards… Dans l’ensemble de la zone euro, nous arrivons à 2 300 milliards. Profitant d'’une période exceptionnelle de taux d’intérêt négatifs, le Fonds que je propose émettrait des obligations autour de 50 ans, à des taux d’intérêt extrêmement bas (entre 0 et 0,3 %). Son montant serait précisément de 2 300 milliards d’euros et il serait abondé annuellement, de façon pérenne et certaine, à hauteur de 1,2 points de PIB par les Etats fondateurs et gestionnaires. Les obligations émises sur le marché seraient achetées en partie par la BCE et d’autres institutionnels publics ou privés en quête de titres « AAA ». L’argent  obtenu permettrait au Fonds de racheter les dettes des Etats membres, au prorata de leurs investissements de défense depuis la création de l'euro. J'insiste sur le fait que seule la mutualisation des signatures et la pérennité de l'abondement peuvent permettre de retrouver une notation « AAA » autorisant à emprunter à des taux quasiment nuls sur des durées pouvant aller de 30 à 50 ans. 

Ça, c'est pour le passé ...
Pour le futur, le Fonds rembourserait chaque année jusqu’à la moitié des dépenses de défense de tout Etat membre du Fonds pour peu, là encore, qu’elles contribuent à la défense et à la sécurité de la zone euro et soient potentiellement mutualisables et inter-opérables. Concrètement, le Fonds ne rembourserait réellement que la moitié des dépenses des Etats car il existe un socle de dépenses incompressibles qui n’ont pas vocation à être partagées. Je songe bien évidemment à celles garantissant notre propre souveraineté : services de renseignement, arme nucléaire... J'ajoute que le mécanisme du Fonds nous permettrait aussi de remonter nos dépenses de défense annuelles à 2 % du PIB, en ligne avec l’engagement souscrit par tous les Etats membres de l’OTAN. 

Quel effet le Fonds aurait-il sur les finances françaises ? 
La dette de la France passerait de 95 % à 61 %. Celle de l’Allemagne, de 72 % à 56%. C'est alors que l'improbable convergence qui m'est chère redeviendrait possible et avec elle notre avenir commun au sein de la zone euro. Nos dépenses militaires sont de 38 milliards. Nous pouvons  espérer en récupérer jusqu'à 19 milliards, ce qui, après versements annuels au Fonds et économies de la charge d’intérêt issue de l'allègement d'un tiers de la dette, ferait ressortir un solde positif de 10 milliards d’euros! La vérité, c'est que tous les Etats membres y trouveraient leur compte. Je me suis donc ouvert personnellement de ce projet à François Hollande, Angela Merkel, Mario Draghi, Jean-Claude Juncker, notamment… Tous ont marqué un intérêt prononcé pour cet instrument conciliant nécessité politique et intérêt économique. Reste à le mettre en place.

Vous présidez Atos depuis maintenant 8 ans… Quel bilan tirez-vous de votre action ? 
A mon arrivée chez Atos, le chiffre d’affaires était inférieur à 5 milliards d'euros. Il devrait avoisiner cette année 12 milliards. Nous avons aussi plus que multiplié par deux le nombre de nos salariés, passé de 48 000, à plus de 100 000, essentiellement des ingénieurs, présents dans 72 pays. Nous nous sommes également totalement désendettés et disposons même d’un milliard de liquidités. Ne pas avoir de dette, ce n'est pas une lubie. Quand on le peut, c'est, selon moi, l'une des meilleures manières de garantir sa liberté. Côté résultat, notre marge opérationnelle est passée de 4,8 % à plus de 9 %. Et l’action Atos de 17 à 95 euros. La valeur de l’entreprise est ainsi passée de 1 milliard à plus de 10 milliards d'euros aujourd'hui.

Lors de la présentation de vos résultats semestriels, vous avez relevé vos objectifs… Qu’est-ce qui vous donne tant confiance ?
Il y a déjà la croissance inhérente du marché sur lequel nous sommes, avec l’explosion du Big Data. Notre offre de services, en effet, est axée autour du traitement, de l’analyse, du stockage mais aussi de la protection des données. C’est notre capacité d’exploiter pleinement les données qui crée de la valeur pour nos clients, notamment industriels. Nous sommes déjà entrés dans  l'ère de ce qu’on appelle l’industrie 4.0, dont Atos, avec notre partenaire Siemens, est le leader européen. 

Notre confiance repose aussi sur la récurrence d’une part importante de nos activités : nos contrats pluriannuels de gestion des données s’étalent souvent sur 3 à 7 ans, ce qui nous donne plus de visibilité que d'autres, à l’activité souvent plus cyclique.

Vous réalisez 15 % de votre chiffre d’affaires et 20 % de votre marge opérationnelle en Grande Bretagne. Le Brexit vous inquiète-t-il ?
Le Brexit nous a tous surpris, mais nous avions en réalité pris depuis longtemps des mesures conservatoires pour nous couvrir sur la livre sterling. Nous sommes par ailleurs relativement peu exposés au secteur de la finance, potentiellement le plus impacté. Nous sommes donc confiants sur notre capacité à maintenir notre marge en Grande Bretagne au second semestre et au-delà.

Atos est un partenaire clé des Jeux Olympiques depuis quinze ans. Quel bilan tirez-vous de ceux de cette année ? 
Nous sommes très satisfaits car, techniquement, les Jeux se sont parfaitement déroulés dans un environnement difficile. Bien qu’invisible du grand public, notre rôle est central : nous transmettons en temps réel – en moins de 200 millisecondes ! – l’ensemble des résultats aux diffuseurs du monde entier. Nous gérons et sécurisons par ailleurs des données sensibles, dont les accréditations des athlètes, journalistes et bénévoles. Quatre ans de travail pour 15 jours de réalisation, les JO constituent à chaque fois un nouveau défi. La technologie pour les Jeux mobilise 3500 spécialistes dirigés par une femme, une ingénieure d'Atos exceptionnelle, chef de projet, Michèle Hyron.

Quels moyens financiers et humains déployez-vous aux Jeux Olympiques ? 
Nos équipes s’installent dans la ville hôte quatre ans avant l’événement. Elles seront d'ailleurs bientôt à Tokyo pour les préparatifs de l’Olympiade 2020. Nous mettons en œuvre des moyens très importants pour les Jeux, pour les résultats en temps réels, l’information des médias, la cyber-sécurité. Cette année à Rio, nous avons dû parfois maîtriser jusqu'à 400 attaques ou incidents par seconde. Un record. 

Comment voyez-vous l’ordinateur du futur ?
La loi de Moore, qui se vérifie depuis 25 ans, démontre que tous les 18 mois, il est possible de doubler la puissance  de calcul. Nous sommes prêts d'avoir poussé à l'extrême la logique de miniaturisation des transistors, et sommes désormais arrivés quasiment aux limites de la physique. Parallèlement, et tous les 18 mois là encore, l’activité humaine génère plus d’informations que toute l’humanité depuis la nuit des temps ! Il s'agit de données dupliquées pour un très grand nombre d’entre elles et stockées de manière indélébile. Pour traiter ces masses d'informations, il faut donc de plus en plus de puissance de calcul, ce qui risque de nous conduire à une situation limite aux environs de 2025.

Dès lors, la prochaine révolution informatique sera celle de l’ordinateur quantique. Contrairement à l’informatique classique où l’élément de base, le bit, peut avoir 0 ou 1 comme valeur, ce même élément, dénommé qubit, pourra à la fois valoir 0 et 1 dans la technologie de superposition quantique. De quoi multiplier de manière exponentielle la puissance de calcul, avec les enjeux de sécurité que cela suppose: un ordinateur quantique pourrait en effet casser n’importe quel code du monde classique. A l'inverse, par la technique d'intrication quantique, il pourra garantir l'inviolabilité de tous les échanges d'information. Il s'agit pour nous d'un nouveau paradigme. Il est intéressant de rappeler qu’à l’origine de tout cela,  il y a la physique quantique théorisée au début du 20ème siècle, notamment par Einstein, Schrödinger, Pauli, de Broglie, Heisenberg, etc., tous jeunes Européens à peine trentenaires. Il faudra certes encore du temps pour aboutir à la production d’ordinateurs quantiques qui auront  un impact majeur. Chez Atos, nous avons d'ores et déjà constitué une équipe pour y travailler.

Preuve de l’importance de cette révolution en devenir : la Commission européenne a annoncé qu’elle allait débloquer une enveloppe d’un milliard d’euros pour développer des applications quantiques, ce qui est capital pour l’avenir (cyber sécurité, cryptologie, vitesse de calcul, programmation quantique…) et pour garantir la souveraineté de l'Europe.

Source : Valeurs actuelles : Marie de Greef-Madelin, Agnès Pinard Legry, Frédéric Paya

 Lundi 10 octobre 2016

http://www.valeursactuelles.com/thierry-breton-mes-idees-pour-sortir-de-limpasse-65566

 


Épidemie de débilité…

 

J’ai enfin compris le pourquoi des délires contemporains !

 

En effet, les tests montreraient qu’après avoir augmenté tout le long du vingtième siècle, le QI des Occidentaux est en régression depuis une quinzaine d’années…

Bé voilà, ne cherchez pas plus loin les « Brexit », « Ritalexit », « Gauloisexit », les résultats désastreux de vos primaires, le populisme « Trumpiste », les délires « Poux-tiniens », du « F.haine », la montée de l’islamisme radical et j’en passe.  

Un nombre croissant d’études montrent un recul généralisé du QI moyen. Un phénomène multifactoriel, qui met notamment sur la sellette les perturbateurs endocriniens.

De plus en plus d'études pointent la même inquiétante tendance : À peu près partout dans le monde occidental, le quotient intellectuel moyen de la population baisse dangereusement. Une découverte qui est venue de l’analyse des résultats obtenus aux tests psychométriques par les jeunes conscrits.

Toute l’Europe du Nord, en particulier, s’est révélée affreusement touchée.

La première fois, en 2013, une étude parue dans la revue « Intelligence » et ayant consisté en une méta-analyse des mesures systématiques faites en Angleterre, pays du pionnier de la psychométrie Francis Galton, depuis 1884, montre que les Britanniques ont perdu en moyenne 14 points de QI depuis la Seconde Révolution industrielle.

14 points !…

Plus troublant encore, contrairement à ce que pourrait faire croire l’avènement du numérique et des jeux vidéo, les temps de réaction à un stimulus ont augmenté : Non seulement les sujets de Sa très Gracieuse Majesté raisonnent moins bien que leurs ancêtres de l’ère victorienne, mais ils pensent aussi plus lentement !

Fabuleux !

Ce en quoi, on pouvait penser que le fait de conduire à gauche des chaussées, de devoir parler, écrire et compter « anglais », d’asborber l’information quotidienne à travers les tabloïds locaux, soutenus par des « séries » télé-délibiltantes, expliquerait ce phénomène de crétinerie-avancée.

Pas du tout !

La « Gauloisie-trisomique » n’est pas mieux lotie que sa voisine d’outre-Manche. Une autre étude, elle aussi parue dans « Intelligence », a débouché sur un constat qui, s’il se vérifiait, serait à la fois stupéfiant et extrêmement alarmant : Les gauloisiens auraient perdu en moyenne 3,8 points de QI entre 1999 et 2009, soit seulement une décennie !

Une baisse amorcée au tournant des années 1990 et 2000 qui constitue un reflux dans la mesure où elle fait suite à une augmentation généralisée des QI moyens sous l’effet des progrès des conditions sanitaires et sociales tout au long du XXème siècle.

Un effet établi dès 1987 par un spécialiste néo-zélandais des recherches sur l’intelligence, James R. Flynn, et connu sous le nom d’« effet Flynn ».

Le même James R. Flynn, aujourd’hui professeur émérite à l’université d’Otago de Dunedin en Nouvelle-Zélande, a été l’un des premiers à tirer la sonnette d’alarme en pointant du doigt le renversement de tendance.

« Nous sommes sortis d’un siècle de croissance rapide du QI moyen au cours duquel l’effet Flynn a joué à plein », constate le prospectiviste Laurent Alexandre, qui met ces années de croissance au crédit notamment de la diminution drastique des accidents obstétricaux entraînant une mauvaise oxygénation du cerveau et de la fin des carences en iode – élément chimique nécessaire au développement harmonieux du cerveau – dans les régions éloignées du littoral comme les Alpes.

L’expression « crétin des Alpes » provient d’ailleurs des nombreux enfants de cette région condamnés au XIXème siècle au crétinisme faute d’avoir reçu dans leur alimentation suffisamment d’iode.

Quant aux causes du retournement constaté ces quinze dernières années, elles seraiont multiples, et leur poids relatif dans le phénomène n’est pas aisé à déterminer.

Difficile d’incriminer en bloc les systèmes éducatifs (quoique…), puisque les pays touchés par cette baisse de QI en possèdent de très différents, certains de ces pays étant par ailleurs bien classés dans les études Pisa.

Il en va de même pour un autre facteur régulièrement avancé, l’importance prise par le numérique chez les plus jeunes, puisque parmi les pays aux QI moyens le plus élevés figurent des pays d’Asie très technophiles.

Ces statistiques sont issues d’un travail mené entre 2002 et 2006 par les professeurs Britannique Richard Lynn et Finlandais Tatu Vanhanen dans plus de 80 pays.

Résultats :

N° 1 ex aequo : Hong Kong et Singapour avec un QI moyen de 108.

N° 2 : Corée du Sud (106).

N° 3 ex aequo : Japon et Chine (105).

N° 4 : Taïwan (104).

N° 5 : Italie (102).

Les Pays-Bas, la Norvège et le Royaume-Uni sont n° 7 ex aequo (100).

La Belgique, la Finlande, l’Allemagne, la Pologne et la Suède sont n° 8 (99).

La « Gauloisie-autiste », l’Espagne et les États-Unis sont n° 9 (98).

(102 en 1990 à 98 en 2016…)

La Béliorussie, la Russie et l’Ukraine sont n° 10 (97).

Israël et le Portugal sont n° 12 (95).

La Grèce et l’Irlande sont n° 15 (92)…

En queue de peloton d’après les auteurs de cette étude, la Guinée Equatoriale (59).

Attention, penser que ce classement refléterait un ordre décroissant d’intelligence selon la « race » (jaune, blanche, noire) serait odieux et stupide pour la simple raison qu’il y a 8.000 ans, tous les humains étaient noirs !

(Les soi-disant races blanches et jaunes sont « apparues » suite à de très légères mutations pigmentaires.) 

Une des explications les plus politiquement incorrectes est que les personnes les plus instruites ont tendance à retarder le moment d’avoir un premier enfant, notamment pour pouvoir poursuivre leurs études, et en font donc moins que celles appartenant aux couches plus défavorisées de la population.

Discrimination « dégueulasse » pour les « bobo-écololos », bien naturellement, d’autant que c’est probablement faux.

« C’est ce que le grand biologiste Jacques Monod écrivait déjà en 1970 dans "Le Hasard et la Nécessité" », rappelle Laurent Alexandre, qui cite à l’appui de cette hypothèse une étude génétique menée sur plus de 100.000 Islandais nés entre 1910 et 1990 et parue en décembre 2016 dans la revue « PNAS » : « Cette étude a mis en évidence un ensemble de variants génétiques appelé PolyEDU, lequel est fortement corrélé avec un bon niveau d’études. Or cette analyse montre que ces "bons" variants sont soumis au fil des décennies à une accumulation croissante de mutations génétiques défavorables, du fait de l’absence de sélection naturelle ».

En clair, le fait moralement bienvenu, que les personnes dotées de faibles capacités cognitives ne sont pas naturellement éliminées au sein de nos sociétés, mais préserver comme tout autre expliquerait ces moyennes.

Les plus kons se reproduiraient en plus grand nombre…

Attendez, dans cette hypothèse, on n’est plus très loin des théories eugénistes et de sélection comme dans les élevages de bovins…

D’autant que les facteurs dits « dysgéniques » ne sont évidemment pas les seuls à jouer. Un autre élément d’explication est la relative à l’acoolisme et la banalisation du haschisch, dont les études ont montré que, contrairement à d’autres drogues comme la cocaïne par exemple, sa prise répétée avait un impact négatif sur le cerveau (les gros consommateurs auraient en moyenne 8 points de QI de moins que les autres…).

Tiens, tiens ?

Et il y en a encore qui veulent légaliser son usage jusque sous vos tropiques ?

Ou l’accélération de l’abêtissement de l’espèce !

Pour la physiologiste Barbara Demeneix, professeur au Museum national d’histoire naturelle et auteur l’an dernier du « Cerveau endommagé » (Odile Jacob), le principal responsable de cette déconfiture cérébrale est à chercher du côté des perturbateurs endocriniens, dont certains viennent déranger l’action bénéfique de l’iode. Celle-ci est en effet l’élément chimique qui permet à la glande thyroïdienne de produire l’hormone du même nom, laquelle joue un rôle crucial dans le développement du cerveau.

Naturellement, comme la question du nuage de Tchernobyle n’est pas d’actualité pour s’être arrêté sur le « mur-du-Rhin », cassé dans son élan dévastateur, silence dans les rangs sur ce sujet…

Si on peut aujourd’hui trouver du sel iodé jusqu’au fin fond des Alpes, le problème de l’iode n’en est pas levé pour autant, ou plutôt il est redevenu subrepticement d’actualité ces dernières décennies : En effet, l’industrie chimique raffole des substances dites « halogénées », c’est-à-dire qui contiennent un halogène.

Les halogènes sont une classe d’éléments chimiques extrêmement réactifs, qui se lient très facilement aux autres et sont donc pour cela prisés des chimistes. L’iode en est un.

Mais les plus utilisés en chimie sont le chlore, que l’on trouve par exemple dans le PVC (ainsi que dans l’insecticide DDT, interdit depuis longtemps mais toujours présent dans l’environnement), le brome des retardateurs de flamme (agents ignifuges), le fluor des surfactants (agents émulsifiants).

« Un grand nombre des molécules inventées par la chimie pour les besoins de l’industrie, parce qu’elles contiennent d’autres halogènes que l’iode, sont susceptibles d’interférer avec le système thyroïdien et de l’empêcher d’orchestrer harmonieusement le développement du cerveau », explique Barbara Demeneix qui se dit « particulièrement inquiète » des conséquences de ce phénomène sur les capacités cognitives de vos enfants et nos petits-enfants.

La chercheuse appelle à l’avènement d’une « chimie alternative », sur le modèle des énergies alternatives poussées en avant pour le bien de l’environnement.

Bien sûr, du moment qu’il y a des budgets pour ses recherches…

En 2011, une étude américaine sur les substances chimiques trouvées dans le sang et les urines de femmes enceintes avait permis de constater que, parmi tous les perturbateurs endocriniens, une quinzaine de molécules étaient présentes chez tous les sujets. Barbara Demeneix et son équipe du Museum national d’histoire naturelle ont entrepris de passer au crible toute la littérature scientifique pour déterminer dans quelles proportions ces quinze « molécules ubiquitaires » étaient présentes dans le liquide amniotique, et ce partout dans le monde.

Ils ont ensuite voulu savoir quel effet ce cocktail, avec les dosages moyens observés, pouvait avoir sur le système thyroïdien des bébés. Pour ce faire, ils l’ont administré à leurs animaux cobayes, des têtards de grenouille (le système thyroïdien, apparu très tôt dans l’évolution, a le même rôle chez cet amphibien que chez l’homme).

Les résultats de cette étude, qui paraîtra prochainement, seraient extrêmement inquiétants : Les têtards exposés à cette pollution chimique ont vu leur système thyroïdien dysfonctionner. Leur cerveau ne s’est pas développé normalement et leur comportement diffère de celui des têtards sains.

Ce qui est mauvais pour les grenouilles serait-il bon pour nous ?

Bon, pour ma part, je rappelle tout de même qu’un test de QI n’est jamais que l’évaluation de la capacité à réussir, plus ou moins bien … le dit test !

Et rien d’autre.

L’intérêt reste dans les études épidémiologiques à vocation statistique.

Rien de plus.

Je prends le pari que dans n’importe quel groupe spécifique, même chez les QI de plus 120, il y a autant de konnards que de « pas konnards » que dans le reste de la population.

Sans avoir à faire de test, c’est de toute façon ce qu’on retrouve et dans les mêmes proportions dans un collège d’Ouvrier-Spécialisé que dans un dîner de polytechniciens.

Car l’intelligence n’est rien d’autre que la capacité à faire une relation nouvelle (non apprise) entre deux notions nouvelles (non connues préalablement).

Situation assez rare…

Mais, justement sur un grand nombre, celui d’une population entière (passant par exemple ses journées d’appel), elles restent « significatives ».

Je peux vous le dire pour avoir passé plusieurs de ces dits-tests au cours de ma vie, avec des résultats très différents.

En revanche, j’étais capable à un moment de ma vie de faire des tests de personnalité, juste « pile-poil », pour le profil recherché – de ce que j’en avais compris – dans le cadre d’embauche à un poste convoité.

C’est dire…

C’est dire la faiblesse desdits tests et de rajouter qu’une fois le poste décroché, j’ai décliné l’offre, estimant vraiment trop konne l’équipe chargée du recrutement.

Pas digne de moâ, quoi…

Ce qui ne vous empêche pas de vous inquiéter, si par hasard ça vous interpelle.

Pour ma part, j’y vois l’explication éclairante de ces décisions qui conduisent à chaque fois que « les masses » sont consultées à des erreurs comme le « Brexit », le « Ritalexit », le « Gauloisexit », les résultats désastreux de vos primaires, le populisme « Trumpiste », du « F.haine », les délires « Poux-tiniens », la montée de l’islamisme radical et j’en passe…

Un exercice simple qui découvre tout d’un coup une corrélation (une relation nouvelle) entre des faits sans rapports les uns avec les autres (une information nouvelle pour un fatras connu).

Pas de quoi être optimiste, finalement…

Sauf à décider d’accélérer encore la montée en puissance de l’intelligence-robotique et dite « artificielle » !

Là encore avec une nuance de taille : Aucun robot ne pourra jamais penser comme un humain. Il ne fera que faire « tourner » un programme inventé par ailleurs, rien de plus.

Autrement dit le reflet de l’intelligence d’autre(s), son ou ses concepteurs.

Passez quand même une bonne fin de week-end !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/02/epidemie-de-debilite.html

 


Charte des socialistes pour le progrès humain

 

Gourgandine ! Gigolette ! Jambonnette ! Que c’est beau…

 

Alors que 5 de leurs candidats à la candidature viennent de se faire éliminer (on va y revenir demain), j’ai eu du mal à m’en remettre tellement c’est si beau…

Pour quelle raison obscure je n’ai donc jamais adhéré à cette magnifique déclaration ?

Extraits :

« Unis contre l’injustice et pour une vie digne, notre combat depuis qu’il y a des socialistes, forts des contributions militantes à nos États généraux, nous proclamons la Charte de l’identité socialiste.

PRÉAMBULE

Socialistes, nous sommes fiers de nos valeurs. (…). Nées avec les idées des Lumières, les idéaux de la Révolution française et les luttes du mouvement ouvrier, elles conservent leur force : la liberté et la justice, l’égalité et la citoyenneté, la fraternité et la solidarité, la laïcité et la responsabilité, l’Europe et l’internationalisme. Indissociables de la République, ces valeurs inspirent des luttes et des lois sur tous les continents, guident notre action et donnent un sens à nos vies.

Nous inscrivons notre engagement dans le cadre européen. Nous agissons pour construire un espace politique qui incarne l’intérêt général des citoyens.

Nos valeurs sont au service du progrès humain dans toutes ses dimensions : l’émancipation individuelle, la redistribution des richesses, la préservation écologique, la souveraineté démocratique, la conquête de nouveaux droits. Les bouleversements à l’œuvre dans le monde impliquent que les socialistes reformulent leur conception du progrès face aux nouveaux défis que constituent le réchauffement climatique, des technologies inédites aux conséquences multiples, une nouvelle donne géopolitique, mais aussi l’affirmation d’un bloc réactionnaire et antirépublicain en France.

Pour que nos valeurs éclairent le nouveau siècle, nous avons un devoir de fidélité et d’inventivité.

Fidélité à ce qui est le cœur du socialisme.

Nous voulons l’émancipation. L’émancipation de la personne humaine va de pair avec l’émancipation collective. Elle conjugue autonomie individuelle et justice sociale, reconnaissance personnelle et solidarités collectives, réalisation de soi et bien commun qui commence par le respect de la planète.

Nous chérissons la démocratie. Notre vision de la démocratie représentative est exigeante. Nous renvoyons dos à dos les tentations oligarchiques et populistes. Les citoyens doivent pouvoir participer, être informés, associés, actifs. La réforme est notre méthode de transformation sociale : elle vise toujours le progrès humain.

Nous construisons l’égalité réelle. C’est d’abord dans l’aspiration à l’égalité que se forge la séparation entre la gauche et la droite. Pas d’humanité libre sans individus libérés des inégalités de situation, de revenus, de destin ! Pas d’humanité libre sans égalité entre les femmes et les hommes : le socialisme est un féminisme.

Nous croyons au progrès. Contre les idéologies du déclin, nous avons confiance en l’avenir et dans le génie humain. Pour nous, si la connaissance et la science contribuent à l’épanouissement individuel et collectif, elles doivent servir dans leurs usages à préserver la planète et à lutter contre la pauvreté, l’oppression, les préjugés, l’obscurantisme.

Nous œuvrons pour la justice sociale. Nous voulons transformer la société au service du plus grand nombre.

Nous affirmons le primat du politique sur l’économisme. Nous agissons dans le cadre de l’économie de marché. Nous agissons à tous les niveaux pour mobiliser les énergies afin de faire prévaloir l’intérêt général. Nous refusons la société de marché où tout s’achète et se vend.

Nous avons l’énergie du collectif. L’humanité s’éprouve dans l’altruisme, pas dans l’égoïsme. L’individu ne peut pas être solitaire, il doit être solidaire.

En ce début de XXIe siècle, nous devons aussi faire preuve d’inventivité.

(…)

L’identité socialiste est vivante. Elle tient compte du contexte, mais elle doit toujours chercher à transformer le réel et servir notre projet d’émancipation : que toute personne puisse décider sa vie dans une société solidaire. Unité des finalités, pluralité des moyens, telle est notre perspective. En toute occasion et partout où ils se trouvent, les socialistes doivent dire ce qu’ils font et faire ce qu’ils disent.

Pour sortir de la crise, il faut prendre la mesure de ce qu’elle est : un changement de monde, dont l’évolution du capitalisme contemporain est une dimension qui met d’abord en péril la planète.

(…)

La planète atteint un point de non-retour écologique. L’accélération du réchauffement climatique est sans équivoque, sans précédent et sans conteste d’origine humaine (…). 

Le nouveau monde est connecté et complexe, porteur d’espoirs et de convulsions. (…)

La fragmentation du salariat fragilise la social-démocratie traditionnelle (…).

L’individualisme étend son empire (…).

Les grands récits hérités du XIXe siècle sont brouillés (…).

La démocratie est médiatique et numérique. Nouveaux médias et réseaux sociaux modifient le débat public (…).

Dans ce monde et dans ce moment, l’identité socialiste renouvelée est irremplaçable.

Parce que le marché veut régir la vie et pas seulement l’économie (…).

Parce les enjeux sont mondiaux et que notre parti est internationaliste (…).

Nous voulons bâtir un éco-socialisme (…).

Nous voulons humaniser la mondialisation (…).

Nous voulons bâtir une alter-Europe (…).

Nous voulons l’éducation à tous les âges de la vie (…).

Nous voulons une nouvelle croissance : productive, qualitative, coopérative (…).

Nous voulons une puissance publique active (…).

Nous voulons développer et moderniser : l’État protecteur (…).

Nous voulons une société du bien vivre (…) : Nous portons un projet de civilisation (…). 

Nous voulons la République toujours recommencée : Les socialistes sont profondément, passionnément républicains. (…).

Nous voulons la démocratie accomplie (…).

Vouloir le progrès humain, c’est vouloir la démocratie.

Nous, socialistes, à l’issue de nos États généraux organisés en 2014, année où nous célébrons l’œuvre et la vie de Jean Jaurès assassiné il y a un siècle, nous adoptons la Charte de notre identité. 

Elle est notre référence collective. Elle nous rassemble, éclaire nos débats et oriente notre action. Elle est une indispensable contribution au rassemblement de la gauche et des écologistes, comme le dit notre Déclaration de principes. Elle est le socle fondamental de notre identité politique pour le peuple français et les peuples du monde. Elle est l’emblème dont peuvent se saisir les femmes et les hommes qui refusent que la pensée et la planète soient livrées à l’égoïsme, au fatalisme, aux fanatismes. 

L’humanité aspire à de nouvelles Lumières. Elles justifient le progrès humain autant qu’il les fonde. »

Bon, sympa avec vous, je vous épargne les « détails » de la logorrhée : Ça prendrait plusieurs heures de lecture, même si c’est beau à en pleurer !

C’est simple : On dirait presque une prière universelle de chez les « papistes ».

Or, je sais que votre temps est précieux, accaparé en quasi-totalité par vos activités lucratives individuelles à tenter de gagner un peu de votre croute quotidienne pour payer aussi tout ça…

J’en retiens pour ma part que si ce n’est pas une utopie, c’est cher.

Une seule vie n’y suffirait pas…

D’ailleurs cinq années de toutes les vies de toutes les personnes n’y ont pas suffi, loin de là : Même vos gosses et les gosses de vos gosses pas encore nés n’y suffiront pas !

Et encore, comme ils font référence à Jaurès (Jean-le-totem), ça fait plus d’un siècle qu’ils auraient dû se réveiller…

Autrement dit, ça confirme que le « socialisme-Gauloisien », c’est bien un « Mythe-errant » depuis si longtemps…

Quand même dommage de ne pas s’adapter au « temps humain »…

Certes, on peut avoir des idéaux comme guides de nos actions, du « vouloir tendre vers… », je n’en disconviens pas, mais encore faudrait-il être raisonnable et mesuré.

Ah oui, c’est sans doute pour cette raison que je n’y adhère pas finalement, même si c’est si beau que, raisonnablement, j’aimerai tant y adhérer de toute mon âme !

Mouscaille, fèces, bran, cagade, étron : Vraiment pas de chance…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/gourgandine-gigolette-jambonnette-que.html

 


La « légitime défense différée »

 

Je m’en suis pris plein la gueule…

 

D’après « ma cousine », je ne suis qu’un « sale-petit-kon-prétentieux » qui n’a rien compris au combat des femmes…

C’est qu’on lui a rapporté mon post de l’autre fois et qu’elle a obtenu mon numéro de portable, je ne sais pas trop comment…

Des femmes battues : Une tous les trois jours meurt sous les coups de leur « compagnon » !

118 en 2014.

Un affreux scandale, révoltant, j’en suis bien d’accord.

Rien qu’une seule, c’est déjà une de trop, je l’ai dit maintes fois, lui ai répété et confirme mon point de vue qui se résume à peu de choses :

1 – Les femmes, « nos femmes » sont incontestablement des êtres supérieurs.

À la fois pour leurs charmes incommensurables mais aussi pour des raisons chromosomiques (leur « X » a un matériel génétique forcément plus important que le ridicule-petit « y » qui nous rend kouillu), tout autant parce qu’elles portent notre avenir d’espèce.

Le jour où l’on pourra se reproduire par parthénogénèse, clonage ou utérus-artificiel, on en recausera, mais pas avant !

Et pas seulement : Anatomiquement, elles sont les seules à avoir un organe spécialement dédié aux orgasmes. Le clitoris qui ne sert à rien d’autre, alors que notre pine portant l’équivalent, le gland, sert aussi à pisser en arrosant ses pompes ou les platebandes environnantes, au choix.

Et je ne vous raconte pas la complexité de la tuyauterie qui va avec en passant par la prostate… Un vrai délire d’aiguillage !

2 – Ce faisant, si les femmes sont dédiées par la nature (ou tout autre divinité créatrice) à l’orgasme, c’est que les hommes, « leurs » hommes, sont forcément dédiés exclusivement à leurs plaisirs à elles et à rien d’autre (hors quelques « ensemencements » bienvenus pour la pérennité de l’espèce)…

Et que s’il vient à l’esprit d’un kouillu de battre une femme, c’est seulement à sa demande et pour son plaisir à elle (y’a des masochistes : Je sais, j’en ai déjà croisées !), ce ne peut-être qu’avec des pétales de rose (pas les épines, naturellement…) et là encore rien d’autre (l’ouate, peut-être ? Je n’ai pas encore eu l’occasion d’essayer…).

Le reste n’est jamais que barbarie innommable d’êtres dont on se demande bien pourquoi ils ont pu naître.

Qu’on se le dise !

Et d’ailleurs ils sont nombreux, très nombreux à guerroyer à travers l’Histoire et la planète, pour leur assurer un minimum de confort et de satisfaction.

Il n’y aurait que des « meks » sur la planète, je vous assure qu’ils passeraient le plus clair de leur temps à faire la sieste, picoler des bières, roter, péter, mettre leurs doigts dans le nez, les pieds sur la table pour mieux en tripoter les phalanges, et jouer au flipper, au ballon « en short et avec des airs supérieurs », ou au PMU, pas à se battre ni à se faire la guerre.

Loin, très-très loin des compétitions pour les beaux-yeux de « nos pouliches-adorées » et vénérées !

Et je lui ai rappelée – comme j’ai pu – la règle qu’elle ne peut pas méconnaître en tant qu’avocate :

« Article 122-5 : N'est pas pénalement responsable la personne qui, devant une atteinte injustifiée envers elle-même ou autrui, accomplit, dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d'elle-même ou d'autrui, sauf s'il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l'atteinte.

N'est pas pénalement responsable la personne qui, pour interrompre l'exécution d'un crime ou d'un délit contre un bien, accomplit un acte de défense, autre qu'un homicide volontaire, lorsque cet acte est strictement nécessaire au but poursuivi dès lors que les moyens employés sont proportionnés à la gravité de l'infraction. »

Elle m’a alors parlé sur le ton véhément des harpies du « Syndrome de la femme battue ». Le « SFB » se traduit habituellement par le fait que la victime concentre toute son énergie à prévenir une nouvelle attaque de la part de son conjoint. La femme ainsi atteinte développe avec le temps une soumission et ou une apathie qui mine son estime de soi et amoindrit sa capacité de jugement.

Et dans un cadre juridique, le SFB est effectivement régulièrement invoquée comme défense par des femmes ayant tué leur conjoint violent, même si c’est parfois pour des raisons plus… « crapuleuses ».

Et moi de noter, contrairement à ce qu’elle prétend au « bon peuple » à une heure de grande-écoute télévisuelle, qu’il n’est pas en soi un moyen de défense à une accusation criminelle, même en droit canadien.

En effet, il s’agit beaucoup plus d’un élément de preuve ou d’interprétation pouvant mener à l’utilisation du moyen de défense qu’est la légitime défense de l’article 34 de leur Code Criminel : « Quiconque est illégalement attaqué et cause la mort ou une lésion corporelle grave en repoussant l’attaque est justifié si :

  1. a) d’une part, il la cause parce qu’il a des motifs raisonnables pour appréhender que la mort ou quelque lésion corporelle grave ne résulte de la violence avec laquelle l’attaque a en premier lieu été faite, ou avec laquelle l’assaillant poursuit son dessein ;
  2. b) d’autre part, il croit, pour des motifs raisonnables, qu’il ne peut pas autrement se soustraire à la mort ou à des lésions corporelles graves.»

Et ça ne concerne pas que les « femmes-battues »…

Néanmoins, ce syndrome est admis en Cour depuis l’arrêt R. c. lavallée (1990 – R.C.S. 852) pour établir l’état d’esprit de la femme violentée lors de la perpétration du meurtre de son conjoint. Mais contrairement à ce qu’elle veut bien raconter, il ne faudrait pas croire que chaque femme victime de violence conjugale pourra faire appel à ce syndrome puisqu’une femme victime de violence conjugale peut tuer dans des circonstances autres que celle de légitime défense…

Y’a rien d’automatique, même chez eux.

Pour être utilisé, un expert doit venir présenter l’état psychologique de la victime de violence physique au moment des faits afin que la Cour puisse comprendre l’état mental de l’accusée lors du meurtre qui s’appuie sur « un ensemble de signes cliniques privant la personne qui en est atteinte de la possibilité de trouver une solution raisonnable pour se sauver de la situation de terreur et de danger vital dans laquelle elle se trouve ».

L’expert permet également de comprendre pourquoi la femme ainsi violentée n’a pas quitté son conjoint…

Cette preuve est primordiale puisqu’elle ouvre seulement alors le recours à la légitime défense en amenant une modulation de la notion du « raisonnable » à la situation de l’accusée.

On y explique, par exemple, les motifs qu’avaient l’accusée d’appréhender sa « mort ou des lésions corporelles graves » ainsi que celui de la croyance de l’accusée selon laquelle elle ne pouvait se protéger qu’en recourant à la force qu’elle a utilisée.

Le « SFB » vient seulement changer la notion de légitime défense en l’interprétant en tenant compte de la perception que la femme battue a vis-à-vis de sa situation notamment au niveau de la notion de ce qui est « raisonnable » et de celle du danger immédiat.

Rien de plus…

Ce n’est donc toujours pas systématiquement « une excuse-exonératoire », même au Canada !

Alors, d’accord, c’est une loi faite par des hommes qu’il conviendrait peut-être de faire évoluer : « Les femmes battues vivent en danger de mort permanent ».

Ma « cousine » Tomasini, la seconde avocate de la graciée, et la députée LR « Valy-l’aboyer », s’adossent d’ailleurs sur cette affaire pour créer une proposition de loi introduisant dans le droit la notion de « légitime défense différée » qui n’est pour moi qu’une « vendetta-légalisée », justifiée peut-être, mais qui, introduit dans la loi là où le dispositif des « larges circonstances atténuantes » sont suffisantes à exonérer de peine une « coupable » avérée de meurtre, ferait double-emploi et redondance.

Et c’est justement là que le bât blesse : Pour ma « cousine », sa cliente doit être déclarée innocente, ce qu'elle n'a pas réussi à obtenir !

Ainsi, avec le dispositif actuel de notre droit pénal, il faut rappeler qu’Alexandra Lange, que ma cousine excipe dans la conversation pour le moins orageuse, battue pendant douze ans par son compagnon, a été acquittée en 2012 du meurtre de son mari, qu’elle avait tué d’un coup de couteau alors qu’il tentait de l’étrangler : Or, justement il y avait bien « légitime défense » immédiate et non pas différée comme avec Sauvage qui tire dans le dos d’un type qui n’était même pas armé…

À la suite du suicide de leur fils, rappelez-vous. Ce qui change la nature du meurtre.

Faudrait voir à ne pas confondre les notions !

Je confirme donc : Elle ne comprend rien aux cours de notre prof’ de droit pénal…

Notons que l’association « Osez le féminisme » défend de son côté « l’élargissement de la présomption de légitime défense aux femmes victimes de violences (…). La légitime défense doit être accordée de façon perpétuelle », affirme sa porte-la-parole.

« Les femmes battues vivent dans un état de peur permanent et de danger de mort. Une spirale de violence s’installe, certaines en perdent leur libre arbitre et sont aliénées par leur partenaire », en abonde une autre.

Elle a été auditionnée par la délégation aux droits des femmes de l’Assemblée nationale qui prépare un rapport sur les violences conjugales. « Certaines femmes ne voient plus d’autre solution que de tuer leur partenaire », constate-t-elle.

D’où la nécessité selon elle de « créer un droit d’exception » pour les crimes et délits commis par des femmes battues, avec des « atténuations de peines, voire une contrainte pénale. Elles pourraient être déclarées coupables mais n’être condamnées qu’à des peines de sursis ».

Je préfère et c’est plus rassurant et mesuré que les propos de « ma cousine » : « Ce texte dit aux femmes que ce sont elles les victimes. Elle parle aussi aux hommes violents qui, eux, sont coupables. »

Et j’en suis bien d’accord…

« Une loi spécifique, c’est un signal fort. Ça montre que notre société n’accepte plus les violences, même quand elles sont au sein du couple, même quand la victime ne porte pas plainte… »

Et là, j’approuve pleinement.

Car voilà : Avec le « coupable mais pas responsable » de « Kiki-la-Garde-meurt-mais-ne-se-rend-pas », le « responsable mais pas coupable » de « George-INA-Du-Foie » dans l’affaire du sang contaminé, Sauvage fait la synthèse : « Je ne me sens pas du tout coupable ».

Non-coupable => non-responsable !

Et là, ça devient inconcevable.

Les juges d’application des peines avaient donc raison de lui refuser un régime de libération conditionnelle : Cette femme-là n’a aucun sens de sa propre culpabilité dans la portée de son acte !

Tu parles d’une évolution du droit positif… 

Même si on peut aussi noter que l’avocat général qui avait demandé l’acquittement d’Alexandra Lange en dit que c’est une proposition « inacceptable » : « Symboliquement, cela reviendrait à placer les femmes sous un régime spécial avec un statut d’infériorité ».

Une position assumée par d’autres : « Il faut une discrimination positive pour ces femmes.»

Euh, et les 2 hommes par mois qui succombent, tous les mois, sous les coups de leurs compagnes ?

On rappelle à l’occasion que « SOS Hommes battus », a vu le jour en 2009.

L’association a provisoirement mis ses activités en pause à la fin de l’année dernière, faute de moyens. Selon ses chiffres, 25 hommes sont morts sous les coups de leur compagne en 2013, 24 en 2012. Mais le site de l’association fait état de 15.000 contacts permanents d’hommes qui se plaignent de violences conjugales.

Or, ils seraient au total près de 150.000 qui se déclarent victimes, entre 2013 et 2014, selon l’Observatoire nationale de la délinquance et des réponses pénales…

Sans vouloir faire d’amalgame outrancier, il s’agit donc d’un problème plus général de violence au sein des couples.

Même si je suis particulièrement triste que ce soit des femmes qui en payent le plus lourd tribut : Aucune ne mérite ce sort-là.

Pas plus que leur conjoint.

L’évolution des conditions de la légitime défense – par ailleurs réclamée par la place Beauvau pour les policiers – fait craindre à Luc Frémiot, de la Cour d’appel de Douai, des « dérives » : « Cela enverrait un message dangereux aux femmes battues, en sous-entendant qu’il faut commettre l’irréparable pour mettre fin à cet état de danger permanent qu’elles subissent. Ce serait une démission de la part des autorités policières, judiciaires et politiques : « Protégez-vous vous-mêmes car nous ne sommes pas capables de vous protéger », » s’inquiète-t-il.

« Tout le monde savait », en dit-on au sujet de Jacqueline Sauvage. « Elle s’est retrouvée quatre fois aux urgences, a tenté de se suicider, une voisine a porté plainte. »

Pour la présidente de l’observatoire des violences faites aux femmes en Seine-Saint-Denis, ces nombreux signaux auraient dû alerter les autorités. Mieux formées, elles auraient pu intervenir avant le drame, estime-t-elle, soulignant aussi l’importance des campagnes de sensibilisation.

Ça, c’est une évidence sur laquelle je vous interpelais : L’inexplicable, c’est qu’aucun service de « l’État-bisou » omnipotent et omniprésent n’ait pu réagir en 47 ans de calvaire…

Notre conversation s’est achevée comme elle a commencé : Je m’en suis pris plein la gueule et elle est repartie sûre de son argutie et ignorante de l’étendue de sa propre ignorance !

Mais tant qu’à faire à « réformer » la notion de « légitime-défense » et puisqu’on fait aussi dans le droit-comparé, élargissons un peu : Il serait peut-être bon de s’interroger sur la pertinence des dispositions du code pénal d’Israël, par exemple, un pays qui a été victime de 665 attaques terroristes recensées entre septembre 2015 et septembre 2016, et pas seulement contre des femmes et des enfants, que ce soit des attaques opérées par des individus seuls (type Thalys, Merah…) ou en petite équipe (type Bataclan).

La section 34J de la Loi pénale dispose que :

« Nul ne doit être pénalement responsable d’un acte qui était immédiatement nécessaire pour repousser une attaque illégale qui représente un réel danger pour sa propre vie, sa liberté, son corps ou sa propriété ; toutefois, une personne n’agit pas en légitime défense lorsque son propre comportement illicite a causé l’attaque, et que la possibilité d’un tel développement était prévisible. »

De ce que j’en sais, les juristes israéliens identifient 6 conditions cumulatives de la légitime défense qui s’entremêlent :

– L’existence d’une attaque illégale, ce qui exclut bien entendu l’homicide d’un membre des forces de l’ordre dans le cadre d’une arrestation.

– L’attaque doit constituer un risque d’une atteinte réelle à la vie, à la liberté, au corps, ou à un bien.

– La réplique doit être immédiatement nécessaire.

Contrairement au droit français qui considère l’instantanéité de la réplique, le droit israélien apprécie l’immédiateté de la nécessité, sans considération pour la temporalité de l’attaque : Ainsi, si celui qui craindrait le retour d’un assaillant le menaçant de revenir après avoir été mis en fuite, pourrait se réclamer de la légitime défense, sans que cela ne l’exempte de remplir la condition de proportionnalité citée plus bas.

– L’attaque ne doit pas être la conséquence d’un comportement illicite.

Les deux exemples classiques sont : A demande à B d’attaquer C puis attaque l’un ou l’autre en prétendant le défendre ; et le cas d’une provocation en duel.

Ce dernier exemple est souvent cité par la doctrine israélienne et qu’il faut en croire que cela arrive plus qu’on ne le pense.

– La réplique devait être nécessaire : Il n’y avait aucun autre moyen d’éviter l’attaque que de répliquer.

Par exemple, la réplique n’est pas nécessaire si le défenseur a la possibilité de se replier dans un endroit sûr, à condition qu’il puisse être certain du bénéfice de ce repli.

– La proportionnalité entre le préjudice occasionné et celui qu’on entendait éviter est en fait sous-entendue dans la notion de nécessité.

Notons tout de suite que la configuration du pays et de son droit diffèrent sensiblement des nôtres : Le droit israélien est à la confluence du droit ottoman, du droit anglais, ex-mandataire en Palestine, et de la loi juive.

Le nôtre est « Napoléonien » et d’origine latine (et apostolique…).

Le port d’arme est une pratique étendue, encadrée et sous licence, et même une obligation pour les appelés et la soldatesque à qui il est interdit de se séparer de son flingue, même à la plage !

Et c’est ainsi qu’on a encore vu le 8 janvier dernier (2017) un conducteur de camion percutant délibérément plusieurs personnes occasionnant 4 morts et 17 blessés.

Lors de cet attentat à Jérusalem, un civil ouvrira le feu pour neutraliser le terroriste (cf. vidéo <- cliquez !).

On pourrait peut-être tenter de s’en inspirer utilement et pas seulement larmoyer sur quelques exceptions, même si celles-ci sont si affreusement dégueulasses…

La mort violente et volontaire d’un homme, d’une femme, d’un gosse est de toute façon toujours dégueulasse et on ne « réforme » pas pour autant à chaque fois.

Il faut aussi savoir raison garder.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/la-legitime-defense-differee.html

 


Mais où est donc passée l’Europe ?

 

 

Les rumeurs circulent de plus en plus vivement…

 

Vous vous souvenez qu’en ce début d’année, je vous signalais les quelques défis urgents à relever (et je ne parle même plus du chômage, de la crise économique et sociale que traverse le pays et quelques autres de la sphère européenne, de la menace terroriste, etc.) alors même que « nos politiques » restaient et restent obstinément muets sur ces sujets au moment où ils débattent à tire-larigot et tous azimuts sur tout ce qui bouge…

Aucun, hors « Deux-noix-Âme-mont » et « MacRond » dans un autre registre, ne vous parle d’Europe que pour en esquisser seulement quelques creuses banalités ou cogner dessus.

L’euro désenchante même « les marchés » et l’Europe est en danger, en grave danger…

Nous, nous en avons causé, à l’occasion notamment du « Brexit », mais aussi de la crise-grecque (qui n’est toujours pas réglée), de la « ritalienne » qui monte en puissance, prochainement de l’Irlandaise et de ses prochaines élections impromptues (et j’en passe avec la Turquie, la crise des migrants, l’Islande elle-même, tous ces « renonçants »).

Je vous passe également les formidables « convergences » internationales qui se mettent en place de Washington à Moscou pour « dissoudre » cette union qui gêne tant les « hyperpuissance » dans leurs zones d’influence…

Et c’est sans compter sur justement les partis extrémistes, « populistes », qui pointent en tête de tous les sondages ici et ailleurs, et encore plus loin, anti-européens par essence.

Je me souviens très bien avoir affirmé, il y a plus d’un an, peut-être deux, que si La « Teutonie » de « Mère-Quelle » continuait telle quelle, elle finirait par « sortir », créant avec le Benelux et autres « pays-du-nord » une nouvelle entité ancrée sur « l’euromark ».

Laissant l’Euro au « Club-Med » avec 10 ans de retard.

Et qu’après tout, pourquoi pas ? Il fallait seulement anticiper…

Mon « boss à moi », l’actuel, m’a rappelé ce week-end mon point de vue d’alors, qu’il combattait bien sûr, alors que désormais c’est lui qui accumule les indices sur « mes visions » et prévisions…

Que j’en suis tout marri, flagada du neurone.

C’est vrai que les chiffres sont têtus, mais je ne suis pas sûr qu’il ait totalement raison, même si on peut redouter le pire : L’éclatement de la zone-euro !

Je m’explique.

Le principal indice de la préparation d’une sortie de l’Euroland de la « Teutonnie » et du Benelux est apparu au grand jour à travers une série de trois informations passées à peu-près inaperçues et une qui a fait les bonnes pages de Der Spiegel :

1 – La « Teutonie », avec le même euro que nous tous, avait déjà accumulé à fin novembre 234 milliards d’euros d’excédent commerciaux et devrait donc dépasser sur l’année le précédent record de 2015 de 244,3 milliards.

En « Gauloisie-failliteuse » notre déficit cumulé dépassera les 50 milliards d’euros.

Parallèlement, les comptes publics afficheront un déficit d’environ 76 à 80 milliards d’euros en « Gauloisie-dépensière » alors que « Mère-quelle » affiche des excédents conséquents…

Le taux de chômage outre-Rhin est de l’ordre de 6 %, malgré le million de migrants accueillis, et de près de 10 % en « Gauloisie-accueillante » de quelques seulement… 200.000 migrants…

Berlin empruntera environ 160 milliards d’euros en 2017 pour probablement 210 milliards (officiellement 185 programmés) en « Gauloisie-ruinée »…

L’endettement public est de 97,6 % du PIB dans l’hexagone, de 78,4 % en « Teutonie ».

Des comparaisons qui rendent dingue, non ?

2 – Globalement, les comptes extérieurs de la zone euro sont excédentaires.

Ce qui signifie que tous ensemble nous vendons plus de biens et services que nous n’en achetons en dehors de nos frontières élargies.

Et on peut en dire que le niveau actuel de l’euro sur les marchés des changes est pour le moins « bizarre », puisque l’Euro est à la baisse. Cette situation d’excédent commercial devrait au contraire pousser l’euro à s’apprécier.

Vraisemblablement une « anomalie » à rattacher avec la flambée du dollar par effet de l’élection de « Trompe », alors que les USA sont perpétuellement en balance commerciale déficitaire payée et financée avec des montagnes d’argent « imprimé » à volonté…

Mais, la « Gauloisie » et la « Ritalie » continuent à importer plus qu’elles n’exportent, tandis que l’industrie de « Teutonnie » exporte de plus en plus, bénéficiant du même euro « trop faible » pour elle, « trop fort » pour les deux premières citées !

3 – Un économiste du CNAM, il y a quelques semaines avait lâché l’information sur BFM de l’existence de groupes d’experts intergouvernementaux, et jusqu’au sein de la BCE, qui travailleraient de façon confidentielle sur différents scénarios, en cas de survenance d’une nouvelle crise, et cette fois-ci majeure, de l’euro.

La forte baisse de l’euro par rapport au dollar sur la période récente peut donner à penser que l’union monétaire bénéficie d’un répit.

Sauf si… 

4 – Le SPD devrait choisir Sigmar Gabriel, son président de longue date qui est aussi ministre de l’Économie, pour conquérir la chancellerie aux élections législatives fédérales prévues en septembre 2017, en affrontant « Mère-Quelle » qui se prépare à briguer un quatrième mandat.

Or, à la question de savoir s’il croyait vraiment pouvoir gagner plus de voix en transférant plus d’argent allemand vers d’autres pays de l’UE, le vice-chancelier a répondu : « Je sais que cette discussion est extrêmement impopulaire, mais je sais aussi dans quel état se trouve aujourd’hui l’Union européenne. Il n’est plus impensable qu’elle éclate (…) et si cela arrive, nos enfants et nos petits-enfants nous maudiront », a-t-il averti.

Et de l’expliquer par « le fait que l’Allemagne était le plus grand bénéficiaire de la communauté européenne, tant économiquement que politiquement. » C’est évidemment la phrase la plus importante prononcée par le vice-chancelier allemand.

« Était », c’est le mot employé.

(« War » et non pas « ist »).

Effectivement, le problème de l’Europe du point de vue des grands équilibres macro-économiques entre « partenaires », ce n’est pas que la « Teutonnie » réussisse et soit le bon élève de l’UE. Le problème c’est la manière dont elle réussit.

Et elle repose uniquement sur une politique de domination monétaire sans partage. L’Euro c’est le mark et seule la « Teutonnie » pouvait le supporter.

Ce faisant, elle a véritablement désindustrialisé le reste de l’Europe.

Consciemment et consciencieusement.

Réfléchissez deux secondes : La part des exportations Teutonnes dans les autres pays de l’UE est de 58 %. La part de ses importations provenant de l’UE est de 66 % en 2015.

Un commerce sans effet de change.

Il y en aurait eu sans l’Euro, elle aurait eu à « pédaler » plus fermement pour plus de la moitié de ses exportations et faire face à une concurrence exacerbée pour 66 % de ses consommations importées : De quoi mettre sur le flanc sa belle industrie, non ?

Et vraisemblablement recourir à des politiques monétaires « compétitives » pour éviter d’aggraver son taux de chômage.

C’est bien l’avenir qui se dessinerait dans l’esprit du « soce-de-chez-eux » et qui le fait parler au passé…

Cette volonté de domination sans partage (par la paix pour une fois) conduit inévitablement et forcément à un affrontement avec les autres pays européens.

Notre choix ?

Aucun ! Soumis et pauvre. Il ne reste plus que la sortie de l’euro… par la « Teutonnie » et garder un euro dévalué pour les autres !

Les économies européennes pourraient alors se réajuster.

Mais elle veut dominer. Elle veut protéger l’euro… car l’euro c’est son outil de domination.

La persistance avec laquelle Berlin insiste encore sur la politique d’austérité dans la zone euro divise l’Europe plus que jamais de sorte qu’une perspective de fracture de l’UE ne paraît désormais plus si inconcevable que ça, estime le numéro deux du gouvernement allemand.

Le patron du Parti social-démocrate (SPD) a prévenu : « J’ai demandé un jour à Mme la Chancelière ce qui serait le plus grave pour l’Allemagne : la France avec 0,5 % de déficit de plus, ou avec Marine Le Pen à l’Élysée ? ».

Et d’ajouter qu’il n’avait toujours pas reçu de réponse…

Tout le monde sait que le Parti social-démocrate privilégie l’investissement tandis que les chrétiens-démocrates de la chancelière mettent davantage l’accent sur la discipline budgétaire comme fondement de la prospérité économique.

Et les faits ne lui donnent pas tort… même si ce n’est pas tout-à-fait l’essentiel, puisqu’elle pille ainsi sans vergogne ses partenaires.

Or, l’objectivité-assumée oblige à constater que la « Teutonnie », du fait de sa démographie vieillissante, a surtout besoin de se créer des revenus en dehors de ses frontières pour financer les retraites de ses seniors.

Avoir chez elle des usines qui tournent à plein régime alors que la main-d’œuvre domestique manque n’est peut-être pas la politique la plus équilibrée dès un avenir proche.

Enfin, la situation financière de certains membres, comme celle de « l’Hellènie », malgré les plans d’aide à répétition, mais aussi celle de Rome, troisième puissance économique de la Zone euro, reste préoccupante.

C’est Alain Madelin, ancien ministre, qui nous le rappelait encore récemment : La crise de l’euro « n’est pas derrière nous mais devant nous ». 

– Dans ce scénario d’éclatement, les pays les mieux gérés économiquement (pour l’essentiel, ceux du nord de l’Europe) sortiraient de la Zone euro, laissant ceux du sud (le « Club-Med ») conserver l’euro. En effet, pour ces pays surendettés, une sortie de la zone euro ferait exploser leur passif qui deviendrait alors libellé dans une devise « étrangère ».

Rappelons que le ratio dette sur PIB est de 98 % en « Gauloisie », 133 % en « Ritalie », et 200 % en « Hellènie ». Si un État endetté à hauteur de 100 % de son PIB quittait l’Union monétaire et si cela se traduisait par une dévaluation de 50 %, sa dette représenterait alors mécaniquement 150 % de son PIB.

Il faut d’ailleurs que vous en causiez à « Marinella-tchi-tchi » qui semble désormais adoucir son discours sur le sujet (mais je me trompe peut-être).

Le service de cette dette ferait un bond encore plus considérable, car en plus les prêteurs exigeraient alors une rémunération beaucoup plus élevée.

Cela rendrait toute solution d’assainissement impossible, sauf à se déclarer en défaut et ruiner les épargnants ayant confié leurs économies à des contrats d’assurance-vie en euros.

Le nouvel euro s’ajusterait à la baisse par rapport aux autres grandes devises. Il y aurait de l’inflation importée du fait de la consommation de produits sans équivalence sur ces marchés intérieurs, et les vacances à l’étranger à l’extérieur de cette nouvelle Zone euro coûteraient plus cher.

– Pour éviter cette cascade catastrophique, ce serait donc à la « Teutonnie », suivie par les membres les plus vertueux de la zone, de sortir de l’euro.

Ceux-là reprendraient leurs devises d’origine ou, plus vraisemblablement, ils adopteraient une nouvelle monnaie commune, toujours dans le cadre européen (afin de rester membres de l’Union, car selon les Traités européens, une sortie de la Zone euro se traduirait également par une sortie de l’Union).

Cette devise serait alors un véritable « nouveau deutschemark » doté d’un nom plus acceptable par ses voisins (euromark), admis dès lors à joindre ce nouveau « club des fourmis ».

C’est ce qui explique en partie pourquoi certains investisseurs institutionnels (fonds de pension, compagnies d’assurance, etc.), outre qu’ils sont dans l’obligation règlementaire d’acheter des obligations d’État, acceptent de prendre des titres à rendement négatif ou ridiculement bas.

En cas de sortie « par le haut » des pays du « nord », l’appréciation de la devise fera plus que compenser le sacrifice actuel sur le taux d’intérêt.

Les Allemands prendront-ils le risque politique de ce schisme européen ?

Les « Gauloisiens » dotés d’un nouveau président accepteraient-ils d’être les nouveaux « Teutons » de cette nouvelle zone et de devoir subventionner à terme tous les autres pays du sud ?

Encore faudrait-il « anticiper » et en débattre…

Or, jusque-là, c’est le « grand silence » des maladies honteuses.

Si tout cela est tenu « secret », naturellement, c’est aussi qu’il s’agit de ne pas fâcher ni inquiéter l’électeur, de mai en « Gauloisie-élective », de septembre en « Teutonnie-démocratique ».

Mais je rajoute deux informations, l’une connue, l’autre plus… « personnelle » :

– La première est en rapport avec le « Brexit » et la dernière déclaration de « Théière-May » qui a mis le feu aux poudres. Une déclaration inattendue.

Directe et même un peu brutale.

On commençait à se faire à l'idée que les Anglais seraient prêts à tout pour conserver leur passeport européen et accepteraient les concessions nécessaires. Or, elle a confirmé dimanche en huit que la Grande-Bretagne n’essaiera pas de garder des petits bouts d’adhésion à l’Union Européenne. Pour elle, le contrôle des frontières, des lois et des réglementations n’est pas négociable.

En fait ce qui inquiète les spécialistes du sujet (et les marchés), c’est qu’elle joue les gros bras mais qu'elle n’a pas vraiment de stratégie. Les députés anglais, même les conservateurs de son propre camp, la pressent d’expliquer ce qu’elle envisage de faire mais surtout comment elle envisage de le faire. Comment va-t-elle gérer les conséquences massives d’un vrai « hard-Brexit » si c'est son choix ?

Pour moi, son choix est tout britannique : « Wait and see » !

En 2019, qu’elle sera l’Europe avec laquelle elle aura à finaliser les négociations ?

Qui, quelle monnaie, quel périmètre ?

Elle, sauf « accident », elle est là jusqu’en avril 2020…

– Enfin, comme vous le savez, je suis allé « en mission » faire un tour en Hongrie avec « mon Boss-à-moi » voir le beau Danube-bleu en décembre dernier.

Sur place, ils sont quasiment prêts à intégrer l’Euro. Reste quelques « ajustements » budgétaires à faire, mais tout le monde est équipé pour diviser par 300 ses étiquettes.

Curieusement, ils ne sont pas pressés : Déjà les JO de 2024, et un passage en « Euroland » autour de 2020, pas avant, juste pour emprunter au mieux le financement de leurs travaux en jouant sur le cours des devises du moment.

Et justement, ils anticipent très clairement qu’ils ne savent pas encore laquelle… des deux euros promis !

Alors quand je vous dis que vos prétendants-candidats se moquent de vous, là encore, je ne suis pas loin de ne pas avoir tort.

Et pour peu que « Marinella-tchi-tchi » passe dès le premier tour, ça va forcément « secouer ».

D’autant que j’entends de plus en plus souvent des « soces », des vrais, des ceux-ce qui ont fait mai 68 et toutes les manifs depuis 50 ans, pour être aussi profondément « anti-F-Haine », qui s’interrogent : Si elle ne passe pas en 2017, au train où vont les choses, elle passera en 2022. Or, élue en 2017, elle n’aura pas de majorité parlementaire… et s’effondrera en 2022.

En revanche, en 2022, elle pourrait bien aussi avoir une majorité à l’Assemblée nationale…

De quoi en frémir.

Et moi je me prépare à pleurer une Europa en voie de disparition…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/mais-ou-est-donc-passe-leurope.html

 


Effet Dunning-Kruger

 

Autre question « métaphysique » du moment !

En ce début d’année, je partage mes « émotions »...

 

On en a tous au moins quelques-uns autour de soi qui se prennent pour des « cadors » alors que ce sont objectivement des « nuls ».

Parfois, ils vous pourrissent la vie, allant jusqu’à vous faire regretter d’être nés, là, à cet endroit, à cette époque et vous génère une furieuse envie de déménager loin.

Qu’on se demande bien souvent pour quelle bonne raison on a à les supporter, qu’ils feraient mieux de se terrer sous terre, disparaître de votre horizon s’ils ambitionnent de vivre à respirer le même air que vous.

Pire que tout, quand vous les croisez et que vous savez rester « civil » maîtrisant avec peine vos pulsions mortifèrrs et vos envies de meurtre ou de suicide, forcément, vous vous posez la question du « et si »… c’était moi le kon et eux les génies ?

Et vous voilà parti pour un voyage d’introspection délirant qui vous retarde immanquablement dans votre quotidien.

Mais que ne ferait-on pas pour devenir meilleur, s’élever un peu avant que d’aller mourir à son tour ?

Eh bien en fait la question est en fait mal posée et je l’ai redécouvert l’année dernière (non pas il y a un an mais), fin novembre 2016.

Redécouvert, car je me souviens très bien que le sujet avait été abordé par mon prof’ de philo en terminale, au milieu des années 70, laissant il est vrai plus de questions que de réponses.

Je résume : Pourquoi les kons les plus incompétents se croient-ils toujours meilleurs que tous les autres ?

Et Dieu m’est témoin, ils sont nombreux à polluer même le domaine « politique », la vie de la cité, jusque dans vos primaires (à « droâte » comme à) « gôche ».

Vous allez en avoir la preuve quotidienne durant tout le mois de janvier avant que se termine la comédie aberrante des « primaires-soces ».

Normalement, je devrais vous en faire rire, mais finalement, c’est plutôt navrant.

En novembre, on en terminait avec le spectacle désopilant de ces « vétérans » de la « droâte-Gauloisienne » qui en finissaient avec leur partie de poker-menteur entre anciens Premiers ministres et « Le Monde » (ce quotidien d’exécration personnelle) ressortait de ses cartons une mémorable étude de psychologie sur l’auto-évaluation des compétences, parue à la fin du millénaire précédent, que résumait le titre de l’article : « Pourquoi les incompétents se croient si doués. »

À l’heure où « Trompe » commençait à distiller les noms de sa future équipe gouvernementale de l’autre côté de l’océan et persiste depuis à « twister » des provocations tous azimuts, l’occasion de faire le lien était également trop belle pour la presse américaine.

En fait, depuis sa publication en 1999 dans le Journal of Personality and Social Psychology, l’étude du psychologue américain David Dunning et de son étudiant de l’université Cornell, Justin Kruger, ce document de référence va et vient inlassablement dans les couloirs de l’information médiatique, régulièrement oubliée puis redécouverte à la faveur d’un événement d’actualité où l’incompétence saute particulièrement aux yeux.

En une quinzaine d’années, le désormais culte « effet Dunning-Kruger » a gagné sa place au Hall of Fame de la psychologie, quelque part entre l’expérience de Milgram et la loi de Murphy.

C’est que derrière son titre un peu rasoir – « Unskilled and Unaware of It: How Difficulties in Recognizing One’s Own Incompetence Lead to Inflated Self-Assessments », pour dire : Non-qualifié et ignorant : Comment les difficultés à reconnaître l’incompétence personnelle conduisent à des autoévaluations gonflées) –, l’article présente des résultats incontestables : Oui, les plus incompétents sont généralement ceux qui ont la plus haute opinion de leurs capacités !

Pour parvenir à ces résultats, Dunning et Kruger ont testé quatre panels de cobayes dans des domaines aussi variés que l’humour, la grammaire ou le raisonnement logique, en leur demandant après chaque épreuve d’évaluer leur prestation.

Après quatre tests, les résultats se sont révélés parfaitement clairs : Les sujets ayant le moins bien réussi se voyaient les plus beaux, tandis que les plus compétents sous-estimaient leurs capacités.

Ce qui explique probablement et a contrario pourquoi j’ai toujours des doutes sur moi-même et la pertinence de mes analyses…

Et pour confirmer l’existence de ce biais cognitif, appelé « effet de sur-confiance », les chercheurs firent revenir les meilleurs et les plus mauvais sujets quelques semaines plus tard… pour leur faire corriger cinq copies et réévaluer leur prestation à l’aune de la concurrence.

Là encore, pour les moins compétents, aucun souci, la confiance en soi était de mise.

Les « meilleurs », en revanche, revoyaient leur opinion d’eux-mêmes à la hausse.

Plus de quinze ans après sa première identification formelle, le biais cognitif qui ferait de nous des « idiots confiants », n’a jamais été remis en cause, et a même été régulièrement confirmé par d’autres travaux.

Ainsi, ce que j’ai découvert le 4 mai dernier, c’est que des chercheurs de l’université McGill de Montréal publiaient une étude montrant que les conducteurs de voitures ayant la conduite la plus dangereuse (en termes de vitesse, d’alcool ou de respect du code de la route) étaient également ceux qui se plaignaient le plus… des autres usagers de la route, sans jamais remettre en question leur vision de la sécurité routière !

Un cas classique de l’effet « Dunning-Kruger ».

Le monde est-il alors condamné à être peuplé d’indécrottables krétins gonflés à l’hélium de l’auto-estime ?

En entreprise (et ailleurs dans n’importe quelle « organisation ») le corollaire dominant – vous l’avez forcément rencontré – se traduit par le « Principe de Peter ».

Je vous résume ce que j’en ai retenu : Le principe de base de Peter est qu’un employé compétent à un poste donné est promu à un niveau hiérarchique supérieur ; un incompétent à un poste donné n’est jamais promu à un niveau supérieur, ni même rétrogradé à son ancien poste.

Premier corollaire : Un employé ne restera dans aucun des postes où il est compétent puisqu’il sera promu à des niveaux hiérarchiques supérieurs ; mais par suite des promotions successives, il finira (probablement) par atteindre un poste pour lequel il sera devenu incompétent.

De par son incompétence à ce dernier poste, l’employé ne recevra plus de promotion, il restera donc indéfiniment à un poste pour lequel il est incompétent et bloquera la progression hiérarchique de ses subordonnés.

Deuxième corollaire : À long terme, tous les postes finissent par être occupés par des incompétents pour leur fonction. La majorité du travail est ainsi effectuée par les seuls salariés n’ayant pas encore atteint leur « seuil d’incompétence ».

Troisième corollaire : Si nous partons du principe que plus un poste est élevé dans la hiérarchie, plus il demande de compétences, plus son impact est grand sur le fonctionnement de l’organisation, il en découle que l’impact de l’incompétence de l’employé aura été maximisé par le niveau hiérarchique du poste auquel il aura été promu.

Mais il y en a d’autres : Laurence J. Peter remarque que plus le nombre d'échelons hiérarchiques est élevé, plus chacun voit une chance de parvenir à son niveau d’incompétence et de subir « la stagnation de Peter ».

Il remarque aussi que les hiérarques, quand ils sont devenus réellement incompétents, se complaisent à fréquenter des réunions, colloques, séminaires, symposiums, conférences…

À croire qu’ils sont faits uniquement pour eux : Il faut dire qu’on y retrouve une forte densité.

Le corps des hiérarques peut alors entrer en « lévitation » sous le nom de « sommet volant ».

Je ne vise personne…

En résumé, on ne peut déboulonner un hiérarque incompétent que pour les raisons suivantes, et il est le seul qui peut le faire (je ne vise toujours personne… vous ferez les rapprochements que vous voudrez).

S’il le fait, il se déjuge et admet son incompétence à discerner le personnel compétent (je ne vise personne en particulier…) : Une des raisons pour lesquels les « hiérarques » soces (« Tonton-Yoyo », « Flanby-à-la-fraise-des-bois-Tagada » ne soutiennent personne : Là, c’était dans mon viseur, je l’avoue honteusement, mais pas seulement).

Le « hiérarque » reste ainsi seul à la tête d’une pyramide sans base, sur son « sommet volant ».

Peter remarque encore que la compétence, chez les employés d’une organisation, se répartit selon une « loi normale » et observe que les 80 % au centre de la courbe restent au sein de la hiérarchie, mais pas les 20 % aux deux extrêmes : C’est la « défoliation hiérarchique ».

Si le renvoi des 10 % super-incompétents semble évident, celui des 10 % super-compétents n’en est pas moins logique : La super-compétence est plus redoutable que l’incompétence, en cela qu’un super-compétent outrepasse ses fonctions et bouleverse ainsi la hiérarchie (là encore, je ne vise personne… quoique « McRond » en garde les stigmates…)

Elle déroge au premier des commandements : « La hiérarchie doit se maintenir » coûte que coûte (c’est aussi une loi de l’analyse systémique).

D’ailleurs, pour qu’un super-compétent soit renvoyé, deux séries d’événements doivent se produire : La hiérarchie le harcèle au point de l’empêcher de produire et il n’obéit plus aux principes de « respect de la hiérarchie ».

Si l’une des deux séries manque, il n’est pas renvoyé (là encore, je ne vise personne…).

Ceci dit, quand j’ai fait un peu de « sciences-po » (pas longtemps, les filles étaient généralement imbaisables et dans le même ordre d’idée, j’ai saboté mes oraux de l’Enâ quand j’ai miré leurs tronches arrivées là : J’ai préféré nettement les charmes discrets de la « petite-blonde » de l’expertise-comptable pour cumuler avec ceux, incendiaires, de la « petite-brune » des élites fiscalistes…), j’avais fait un exposé brillant sur les effets du principe de Peter en politique et plus généralement en « géopolitique ».

Et globalement, ça se confirme quant aux effets depuis quelques décennies, même si ça n’avait pas plu à mes profs’ : Déjà pas dans « le moule ».
Les résultats des deux psychologues cités ci-avant ne sont finalement pas si extraordinaires. Prenez n’importe qui autour de vous et demandez-lui d’évaluer ses compétences dans n’importe quel domaine, et il est peu probable qu’il vous réponde sans détour qu’il n’y connaît rien ou est incapable de faire quelque chose.

Je vous donne l’exemple de mon grand-oral de l’Enâ, où j’ai été bombardé de questions délirantes et décousues par un jury qui s’y entendait, comme tous les autres impétrants.

Le mek qui fait « un blanc », il est impitoyablement éliminé. Alors plutôt que de subir l’humiliation de l’ignorance la plupart préfère bafouiller d’incohérentes banalités et autres poncifs avec l’air suffisant de celui qui maîtrise son sujet, n’importe lequel justement proposé, parfois en employant un vocabulaire « scienteux » à faire pleurer de rire.

C’est comme ça que je me suis fait éliminer, en répondant sciemment à côté avec l’air serein de m’en contre-cogner le coquillard et les roubignoles dans le même élan : Toujours pas dans « le moule » !

Ainsi est fait l’humain : Irrémédiablement confiant dans ses propres capacités, et incapable d’admettre son ignorance !

Mais si manquer de métacognition (la capacité de s’autoévaluer) n’est pas une tare en soi, cela devient rapidement problématique lorsqu’il s’agit de se placer dans la hiérarchie d’un groupe : Si nous avons naturellement tendance à nous placer dans le haut du panier, nous avons quand même suffisamment de discernement pour reconnaître que la moyenne d’un groupe est… moyenne.

Conséquence, si nous faisons partie des meilleurs, les autres doivent forcément être mauvais pour contrebalancer notre talent personnel. Et c’est là que ça devient plus intéressant, car nous sommes non seulement nuls pour nous juger, mais tout aussi nuls pour juger les autres.

Paul Dunning reformule ainsi les résultats de son étude en admettant que « la logique elle-même suppose ce manque de clairvoyance : pour que les incompétents reconnaissent leur inaptitude dans un domaine, il leur faudrait posséder précisément l’expertise qui leur manque. »

Prenez la maîtrise de la grammaire, par exemple : Comment évaluer sa maîtrise des règles grammaticales et celle des autres si on ne les connaît pas en premier lieu ?

Voilà ce qu’illustre réellement l’effet « Dunning-Kruger » : La relation entre la cognition et la métacognition, qui rend excessivement difficile l’évaluation d’une capacité chez soi-même ou les autres dès lors qu’on ne la possède pas.

Mais rassurez-vous, personne n’est condamné à rester un « idiot-confiant ». L’étude montre également qu’une fois les incompétents entraînés, ceux-ci deviennent soudainement plus conscients de leurs faiblesses – et, par corollaire, de la force des autres.

La proportionnalité entre cognition et métacognition n’explique cependant ni l’excès systématique de confiance chez les moins doués, ni le manque de confiance, tout aussi systématique, chez les plus doués. 

Pour le psychologue, le problème ne vient pas de l’absence d’information mais de la désinformation à l’œuvre derrière les stores de notre boite crânienne.

« Un esprit ignorant », écrit Dunning, « n’est pas un vaisseau vide et immaculé, mais rempli d’un fouillis d’expériences trompeuses et superflues, de théories, de faits, d’intuitions, de stratégies, d’algorithmes, d’heuristiques, de métaphores et d’intuitions qui prennent malheureusement la forme de connaissances exactes. Ce fatras est une conséquence malheureuse de l’une de nos plus grandes forces en tant qu’espèce. Nous sommes d’effrénés décodeurs de schémas et de prodigieux théoriciens. »

En d’autres termes, nos cerveaux, et leur imagination sans limites (sauf le mien qui n’a qu’un seule neurone en fonction et a bien du mal dans cet exercice), sont des machines à désinformer, en créant des certitudes de toutes pièces au mépris de la rationalité.

Couplé à notre incapacité à évaluer correctement nos capacités, ce talent inné pour la fabrication de « savoirs » ex-nihilo, nous transformerait en ignorants certains de leur talent. Pire, certaines de ces fausses certitudes se créent durant l’enfance, avant même que nous en prenions conscience.

Enfin, explique le psychologue, notre entêtement à défendre notre vision des choses au mépris de l’évidence provient de « croyances sacro-saintes », que nous ne pouvons pas contredire sans ressentir un choc violent appelé « dissonance cognitive ». Remettre en question une de ces sacro-saintes certitudes revient à remettre en question l’entièreté de sa vision de soi. Et ça, notre esprit s’y refuserait obstinément et catégoriquement.

Nous préférons tous le confort à la véracité des faits pourtant irréfutable : Parfois, nous sommes tout simplement ignorants, et nous gagnerions à l’admettre et à la fermer plutôt que de se lancer dans un exposé aussi pompeux qu’erroné.

Mais la majorité d’entre nous continuera à prétendre qu’elle sait.

Pour échapper à « l’idiotie confiante », rappelle Dunning, il convient de se rappeler que la vraie sagesse réside dans la conscience de ses limites intellectuelles.

C’est le « Je sais que je ne sais rien » de Socrate, le « que sais-je » de Montaigne.

Dans une hiérarchie, il y a toutefois quelques astuces : Je ne vise personne…

Pour rappel des observations de Laurence J. Peter, quand un dirigeant constate qu’il a des cadres supérieurs incompétents, il est conseillé de recourir à la « sublimation percutante ». Une manœuvre qui consiste à accorder à une personne incompétente une promotion vers un poste plus prestigieux en apparence, mais en fait à responsabilité très inférieure.

Pour les personnes constatant leur propre incompétence, Peter recommande plusieurs diversions. Par exemple, la « spécialisation dans le détail » (un directeur d’école ne s'intéressant qu’à établir des sens de circulation dans les couloirs), ou « l’aberration totale», cette dernière consistant à cesser tout-à-fait de tenter d’accomplir son travail (je ne vise toujours personne !).

Ces méthodes ne sont pas considérées comme mauvaises pour l’entreprise ou l’organisation, étant donné que dans toute organisation le travail est accompli par les personnes compétentes, les incompétents ne pouvant que les gêner.

Notez qu’il est toutefois préférable de se maintenir à un poste auquel on est compétent. Or, Peter constate que le refus d’une promotion est mal vu par l’entourage des personnes (puisque ça bloque un poste et tous les autres en-dessous).

Alors, il trouve divers exemples de personnes qui, heureuses à leur poste, accomplissent correctement leur travail principal tout en commettant des gaffes dans un aspect secondaire (ne pas s’occuper correctement de documents administratifs) ou même dans la vie de l’entreprise (se garer à la place réservée à un supérieur de temps en temps, se couper systématiquement la couenne en se rasant, demander en mariage l’épouse du patron à l’occasion de la fête de fin d’année, ou sa fille…).

Cette stratégie, consciente ou non, est baptisée « incompétence créatrice ».

Regardez donc seulement autour de vous pour mieux en rire !

Pour ma part, je démarre l’année avec quelques émois enfin réexpliqués…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/autre-question-metaphysique-du-moment.html

 


Au fait, c’est quoi…

 

« Les valeurs de la Droâte et du Centre » ?

 

Pour avoir participé aux deux tours de leur primaire (bon… pas vraiment « le centre », mais une « droâte » encore plus à droâte que la droâte), j’ai donc payé deux fois 2 euros le bulletin et signé une feuille d’émargement qui n’était autre que mon adhésion personnelle à ces « valeurs » :

« Je partage les valeurs républicaines de la droite et du centre et je m’engage pour l’alternance afin de réussir le redressement de la France », que c’était marqué !

Je n’ai pas osé l’affront : « C’est quoi les valeurs républicaines de la droâte et du centre » de peur de me faire jeter alors que j’étais venu bien décidé à faire barrage à « Bling-bling ».

Donc, je suis ressorti de là aussi kon que j’étais venu. Deux fois…

Et en plus, au lendemain du second tour, je me suis retrouvé cocu-de-première-classe : On avait bien viré le pantin, mais c’était pour se retrouver à ramer pour le pantin du pantin !

Chapeau…

Depuis, je me pose des questions dans ma « ford-intérieur » : D’abord, qu’est-ce qu’une valeur ?

En philosophie, plus particulièrement en philosophie morale mais aussi en philosophie politique, la question de la valeur et d’un système de valeurs divisent depuis Platon sur ce que l’on entend par ces termes, souvent fourre-tout, ainsi que sur leur réalité.

Pour le philosophe athénien, les valeurs se rapportaient à un Bien qui était indiscutable.

Néanmoins, au cours des siècles, le concept de valeur a été balloté entre les « objectivistes » et les « subjectivistes » (entre système de valeurs universelles et système de valeurs propre à chaque individu), sans oublier ceux qui niaient qu’il puisse en exister, comme les plus extrémistes d’entre eux, les nihilistes avec Nietzsche à leur tête.

Bref, on n’en saurait rien finalement. Sauf que moi, je fais la synthèse : À titre individuel (subjectiviste), j’adhère sans retenue aux valeurs universelles (objectiviste)…

Pour faire simple et « prolonger un peu », disons qu’en politique, il existe des systèmes de valeurs défendus par les différents courants politiques ainsi que des systèmes plus larges englobant plusieurs de ces courants, comme par exemple, les fameuses « valeurs républicaines ».

Quant à la valeur, elle peut se définir, très schématiquement, comme une référence et une base à l’action qui la légitiment.

Donc, selon la « Charte de la primaire », non seulement les candidats mais leurs parrains l’ont partagée.

Moi pas ! Curieux, mais c’est comme ça.

J’ai fini par comprendre (mais ça m’a demandé beaucoup d’efforts et de temps) que cette obligation avait comme but d’éliminer les candidats mais surtout les parrains venus de formations politiques de gôche ou d’extrême-droâte.

Voilà pourquoi je n’étais pas concerné.

Alors que si elle est seulement « républicaine », en principe, hors les royalistes et les bonapartistes, tout le monde est concerné…

Ceci dit, puisqu’il s’agit des valeurs « républicaines », prenons d’abord la devise du pays et de ses républiques : « Liberté, égalité, fraternité ».

Mais déjà, on ne peut pas dire que ce sont des valeurs uniquement de la « Droâte et du Centre », la gôche s’en réclamant également, puisqu’ils ne sont ni royalistes ni bonapartistes.

Mais s’il s’agit de l’intensité de ces valeurs et de leurs relations entre elles, on ne peut pas dire non plus que la Droâte et le Centre soient exactement sur le même plan.

Si la Liberté semble aussi importante des deux côtés (de même que la responsabilité qui va avec…) et qu’elle a, à très peu de chose près, la même signification pour la Droâte et le Centre, c’est moins le cas pour l’égalité où si l’égalité politique est identique, ce n’est pas le cas pour l’égalité sociale qui est un peu plus forte au centre qu’à droâte – même si la méritocratie est autant défendue de chaque côté – ce qui découle, avant tout, d’une fraternité plus étendue chez les centristes qui vient, notamment, de leur héritage démocrate-chrétien.

Donc, si l’on s’arrête au triptyque gauloisien, soit tous les partis républicains partagent ses valeurs, soit, si on prend leur interactions les unes vis-à-vis des autres et leur degré d’application, elles ne sont pas identiques ce qui signifie, dans ce cas, qu’elles ne sont pas communes aux partis de droâte et aux partis du Centre.

Évidemment, il faut comprendre que ce terme générique souvent employé ne signifie pas grand-chose si l’on ne dit pas quelles sont ces valeurs, ce que les politiques ne font pas souvent…

D’ailleurs, « Bling-bling » était-il vraiment « droit-dans-ses-bottes » en parlant des « Gauloisiens » exclusivement « petit-gaulois », en excluant les habitants originaires de tous les autres territoires du pays ?

On aurait dû l’exclure, non ?

Peut-être que là, la Droâte et le Centre partagent les mêmes, à l’intensité identique, ce qui les différencierait de la Gôche et de l’extrême-droâte.

Ce doit être ça…

Quoique…

On peut estimer sans beaucoup se tromper que ces valeurs sont, outre la liberté, l’égalité et la fraternité, la tolérance, la solidarité et l’on englobera également la vertu qu’est le respect.

La laïcité, je ne sais pas : Il s’agit d’une loi postérieure (de 1905 et les gens vivaient très bien républicain sans cette loi) pas d’un principe supérieur de constitutionnalité.

Mais il faut néanmoins constater que le Centre défend une tolérance plus grande que la Droâte ainsi qu’une solidarité plus étendue, la Droâte privilégiant avant tout et globalement ici, l’intérêt individuel.

Quant au respect dû à la personne, le Centre en fait une de ses pierres angulaires alors que la Droâte se focalise souvent sur celui dû avant tout aux institutions.

Y’a des nuances, comme ça…

Passons.

Pour étendre le champ de notre exploration, si l’on reprend le principe de laïcité et que l’on dit par un rapprochement un peu excessif qu’il est une valeur républicaine, alors même chose que pour la devise nationale, tous les partis républicains la défendent mais la voient avec une intensité et d’une application dans le champ sociétal qui sont différentes.

Cela vaut pour le Centre et la Droâte dont les positions ne sont pas identiques.

De plus, si l’on prend la sûreté dans ce que « vivre en sécurité » serait une valeur républicaine, même chose que pour la devise nationale, le principe de laïcité ou les valeurs humanistes, tous les partis politiques s’en réclament même s’ils ont des vues souvent très différentes quant à l’application de cette « valeur ».

Bien entendu, on pourrait continuer à étaler des valeurs ou des concepts qui se rapprochent de ce qu’est une valeur mais on quitterait la définition même de la Charte de la primaire de LR qui ne parlait que des « républicaines ».

Force est de reconnaître, in fine, que ces « valeurs républicaines de la Droâte et du Centre » sont identiques à celles de la Gôche sur les grands principes.

Ce n’est que si l’on étudie leurs articulations entre elles et leurs degrés qu’alors chaque courant idéologique est différent d’un autre, ce qui semble normal si l’on estime que la Droâte n’est pas Centre qui n’est pas la Gôche qui n’est pas la Droâte sans même parler de l’extrême-gôche ou de l’extrême-droâte.

Et ce à l’infini.

En bref, comme on ne m’a pas expliqué, ni à l’ékole-pue-blique, ni dans mon bureau de vote, normal que je sois ressorti aussi kon que j’étais venu…

Dès lors, soit les valeurs communes à la « Droâte et au Centre » sont celles qui sont communes à tous les partis républicains, soit leurs articulations entre elles et leurs degrés d’application dans l’organisation de la société sont différents et font qu’il n’existe pas une ligne politique identique entre la « Droâte et le Centre », donc pas de valeurs communes dans cette acceptation pratique de l’expression « valeurs communes ».

Là, je comprendrais plus facilement.

Ce qui revient à signifier que la Droâte n’est pas le Centre est inversement.

Et n’empêche évidemment pas une coalition entre partis droâtistes et centristes… républicains, comme on ne l’a pas vu.

Mais là, peu importe.

(Vous suivez, là ?)

Pour en revenir au paysage politique gauloisien, il faut bien reconnaître donc que la quasi-totalité des partis ou mouvements font référence à la « république », après la faillite de l’État soviétique marquant l’échec du « socialisme réel » : Du « Mouvement républicain et citoyen », du « Parti radical de gôche », au « Parti de gôche » fondé par « Mes-Luches », ils s’en réclament tous.

Mais à droâte, pour se distinguer de la « droite nationaliste », certains se qualifient souvent de « droâte républicaine » tout comme le parti politique « Les Républicains-démocrates ».

Où on trouve au sein de ces mouvements de « droâte » des références au républicanisme, souvent teinté d’autres valeurs : Gaullisme, Conservatisme, Souverainisme…

Par conséquent, l’idéologie du « républicanisme » y est assez vaste sans qu’elle se mélange ou se confonde avec les autres idées comme : Libéralisme politique, Multiculturalisme, Universalisme républicain, Autoritarisme républicain, Communautarisme républicain et j’en passe…

Le triptyque « Liberté, Égalité, Fraternité » pourrait peut-être m’aider, d’où découle la définition de la Liberté comme la non-domination.

L’égalité devient alors la garantie d’une absence d’arbitraire, qui permet la liberté.

On peut même lire une application de cette définition à des débats concrets de la société gauloisienne (la loi de mars 2004 sur le port des signes religieux à l’école, la parité, les revendications d’identité régionale, l’ékole…).

Rappelons que si c’est la devise de la République gauloisienne, c’est aussi celle de la République d’Haïti, de la Grande Loge de France, du Grand Orient de France, du Droit humain et de la Grande Loge Nationale de France, et plus généralement, elle est dite « devise républicaine » de toutes les loges maçonniques gauloisiennes.

Et elle figure en bonne place dans l’article 2 de le texte de la Constitution de 1958.

La liberté et l’égalité sont posées comme principe dans l’article 1er de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, texte qui fait partie du Préambule de la Constitution de la Cinquième République gauloisienne : « Article Premier. Tous les êtres humains naissent libres et égaux en droits », en droits et en devoirs pas en taille de quéquette, ni en QI.

Un texte repris en 1948 comme article 1er de la Déclaration universelle des droits de l’homme en rajoute l’obligation de fraternité : « Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ».

Peut-être que déjà, ça exclut les krétins…

Cette devise est adoptée officiellement en « Gauloisie-des-Lumières » une première fois le 27 février 1848 par la Deuxième République, et surtout après 1879 par la Troisième République, inscrite aux frontons de tous les édifices publics à l'occasion de la célébration du 14 juillet 1880.

Mais ça ne m’éclaire pas plus sur ces « valeurs » républicaines de la « droâte & du centre »…

En fait, pour commencer à comprendre, il faut en revenir aux attentats de janvier 2015, les « Charlie ». Un gigantesque électrochoc !

Depuis l’invocation aux « valeurs républicaines » tourne au moulin à prières, à chaque nouvel attentat. Gôche et droâte s’en gargarisaient pour légitimer leur mise au rebut du « F-haine », même si « Marinella-tchi-tchi » ne s’en réclamait pas moins, souvenez-vous de la manif internationale du 11 janvier à « Paris-sur-la-plage ».

Tous les éditos, tous les sermons politiques soulignaient la nécessité de resserrer les rangs sur les « valeurs républicaines », talisman pour nous prémunir du communautarisme, panacée pour forger l’armature morale de notre jeunesse, icônes pour combattre le terrorisme.

Or, finalement, comme personne n’explique ce que c’est, on peut en conclure que ça n’existe pas.

Voilà l’explication profonde : On confond indûment « valeur » et « principe » !

Parce que finalement, l’honneur, la liberté, l’altruisme, le courage, la probité, la pudeur, l’équité, le respect de soi et d’autrui, la bonté, le discernement, la générosité sont tout autant des valeurs, et il serait opportun qu’on les inculquât à l’ékole. Mais personne n’en parle nulle part.

À la fois universelles et modulées par la culture de chaque peuple, elles ne sauraient être l’apanage d’un régime politique déterminé.

Elles sont aussi enracinées dans les monarchies européennes que dans notre République. Les sujets de Sa très gracieuse Majesté la reine d’Angleterre jouissent de la même liberté que les citoyens gauloisiens.

Ceux des républiques d’Iran, du Soudan, du Pakistan ou de l’ancien empire soviétique en sont privés.

Bref, le mot « république » ne recèle en soi aucune « valeur » et, en conséquence, il n’a pas la moindre vertu morale.

D’autant que ce sont les aléas de notre Histoire qui ont abouti pour l’heure à un consensus sur la forme républicaine de nos institutions et personne n’en conteste la légitimité.

Mais c’est juste un principe, héritage lointain des Latins de Rome, recyclé à partir de la Révolution et pas très assuré sur ses bases, car enfin, depuis la fin de l’Ancien Régime, force est de constater que la « Gauloisie-ma-patrie »  a déjà consommé cinq républiques, plus deux empires, deux restaurations et deux régimes bâtards (La Commune et Vichy) imputables à deux défaites face aux « Teutons ».

Ce qui manque manifestement à tous les étages de la société Gauloisienne, depuis l’école jusqu’aux « élites », c’est bel et bien une architecture morale reposant sur un socle de valeurs. Des vraies.

Les velléités pédagogiques que l’on voit poindre ici et là ne s’y réfèrent d’ailleurs nullement, on n’y distingue en filigrane qu’un catéchisme « républicain » de gôche, autant dire une fiction maquillant un déni de mémoire à des fins bassement partisanes.

Et de constater que « la droâte-républicaine & du centre » est tombée dans le panneau de la récupération…

Puisque personne ne m’explique ce que c’est !

Peut-être qu’il serait urgent de combler ce déficit d’explication et de renouer avec les valeurs cardinales. Elles ont toutes en commun une exigence d’élévation, comme c’était le cas dans toutes les civilisations quand les modèles du saint, du héros ou du sage équilibraient les pulsions inhérentes à la nature humaine.

Et que je me dis qu’aussi longtemps qu’on mettra la barre des aspirations à l’altitude zéro du mercantilisme, « républicain » ou autre, on lâchera dans une jungle sans foi ni loi des êtres intellectuellement, psychiquement et spirituellement invertébrés.

Et surtout, on verra surgir de partout des candidats au djihad ou à une autre barbarie.

Alors j’ose un rappel (certes tardif), pour les béotiens (de mon bureau de vote) : Liberté.

La déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 définit ainsi la liberté : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi. » (article 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen ayant valeur constitutionnelle).

« La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n’ordonne pas. » (article 5).

Égalité (devant la loi) : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. » (article premier).

Le Conseil constitutionnel a néanmoins assoupli ce principe « en admettant des modulations lorsque celles-ci reposent sur des critères objectifs et rationnels au regard de l’objectif recherché par le législateur et que cet objectif n'est lui-même ni contraire à la Constitution, ni entaché d’une erreur manifeste d'appréciation ».

Et de ce principe, il en fait depuis une application constante jusque dans la censure de dispositions fiscales diverses…

Fraternité : « La fraternité a pleine vocation à embrasser tous ceux qui, français mais aussi étrangers, luttent pour l’avènement ou le maintien de la liberté et de l’égalité ».

La notion est donc universelle et appartient plutôt à la sphère des obligations morales plutôt que du droit, des relations plutôt que du statut, de l’harmonie plutôt que du contrat, et de la communauté plutôt que de l’individu.

Une vraie valeur morale.

En effet, l’article 2 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 mentionne également « le droit de résistance à l’oppression » comme l’un des quatre droits fondamentaux avec la liberté, la propriété, et la sûreté.

La fraternité était donc née de l’aspiration à la liberté, et dirigée par une cause commune.

Autrement dit, il n’y a pas de « valeurs républicaines de droâte & du centre », mais des valeurs républicaines tout-court.

C’est au nom de ces dernières que j’ai voté à ces primaires, la conscience claire et tranquille.

De la même façon, je devrais aller voter pour celles de gôche.

Mais eux n’appellent pas à une adhésion à des « valeurs républicaines », même pas de « gôche » ou seulement « soces ». Soit qu’ils n’en ont pas (et je ne voterai pas), soit qu’ils admettent qu’ils ne savent pas ce que c’est (et c’est déjà dommage pour eux).

De toute façon il leur faudrait expliquer en quoi elles sont différentes de celles des autres.

Alors autant les laisser se démerder tous seuls : Ils s’y entendent finalement assez bien pour se faire « haras-qui-rit » et faire le lit de leurs opposants sans moi.

Mais je reste ouvert à toutes explications de mes lecteurs pour mourir moins kon au bout du bout : Alors, à vos commentaires !

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/au-fait-cest-quoi.html

 


Le « monde d’après » se dessine.

 

Vers un triomphe en 2017 ?

 

Le nouvel ordre mondial se met en place et sans effondrement pourtant prévisible du « monde d’avant ». Son acte de naissance officiel sera le 20 janvier prochain lorsque « McDonald Trompe » deviendra officiellement le 45ème Président des États-Unis. 

Totalement inattendu, je l’ai déjà dit hier.

Bé oui, grand naïf que je suis devant l’éternel, je pensais dur comme fer que nous aurions la ressource de léguer à « nos gamins » (et aux gamins de nos gamins) un univers post-Yalta, renouvelé avec pour pivot une Europe-démocratique assez forte pour se faire entendre partout sur la planète.

C’est vous dire si je rêvais les yeux grand-ouverts et que désormais je déchante.

 

1 – La démocratie européenne a été « volée » par la technocratie-européenne, l’Eurocratie jusque-là triomphante.

Elle triomphait à Chypre, ruinant les Chypriotes, elle triomphait en Grèce, ruinant les Grecs.

Elle mettait sous la toise et le harnais l’Espagne et le Portugal ruinant à leur tour les populations.

Jusqu’à ce que tout d’un coup, les « sachants » réalisent enfin que ce n’est pas tout-à-fait ce qu’il fallait faire.

Sans d’ailleurs se poser la question de la méthode pour le moins brutale et anti-démocratique, tellement sûrs d’eux-mêmes, puisqu’il sont nés pour votre bonheur, avec votre pognon et sans vous demander votre avis…

On attendait de « François III » en 2012, pas encore « Tagada-à-la-fraise-des-bois », qu’il conduise avec fermeté et conviction un « front-du-club-Med » afin de faire valoir le droit des peuples à survivre face aux puissances d’argent de l’Europe du Nord et du monde anglo-saxon.

Ah oui, il a su vendre la « troisième voie » gaullienne des non-alignés contre un plat de lentilles à la « finance-qui-ne-vote-pas » et aux « démocrates-Haut-bas-mesques », allant même jusqu’à humilier les Russes avec nos Mistral, abandonnant la Crimée et l’Ukraine, mais aussi la Syrie à « Bachar-El-chimique » et l’Irak aux prises avec les islamistes dont on ne sait plus très bien s’ils sont Chiites ou Wahhabistes…

En revanche, on est certain qu’ils mettront un temps fou à s’en relever.

Certes la « Gauloisie-éternelle » a résisté au moins un peu plus que la « Ritalie » aux diktats des tenants de la « rigueur ».

Mais au prix d’une absence de réformes structurelles, de renoncements divers et de déficits à peine en régression.

Un cap pas si kon, à condition d’en avoir le temps : Or le temps, même « Tagada » a renoncé à s’en donner, s’avouant vaincu, capitulant en rase-campagne avant même d’aller au combat !

Ah, décidément, ces « soces » !

L’Europe des peuples démocratiques a failli s’effondrer en Autriche, a été bousculée, malmenée par la vague de migration forcément incontrôlable depuis nos étroites frontières.

Martyrisée par une série d’attentats pire qu’au temps de septembre-noir, les JO de Munich et j’en passe : Une vraie guerre, asymétrique, mais impitoyable, menée sous le drapeau improbable du Califat, une pure création moyenâgeuse… 

La même de l’intérieur a vacillé avec le « Brexit » de « Camé-Rhône ».

Avec le renoncement de « Mat-et-eau-Rhin-z’y ».

Et demain de « Mère-qu’elle » sous les coups du terrorisme après avoir bousculé le royaume des « Bataves-&-Wallons » réunis.

Bon, le TAFTA en est mort-né au passage, la « Gauloisie-des-Lumières » s’est enfoncée la première dans un dispositif sécuritaire qui touche à l’absurde pour être à la fois inefficace, désuet, ruineux et liberticide.

Faisant le lit de « bien plus » autoritaire jusqu’à probablement la dictature, demain ou après-demain.

Très probablement aussi, les échéances électorales prochaines, déjà sous influences, porteront en elles le germe de la dislocation tant rêvée par les « puissants ».

 

2 – Il y a une conjonction très claire qui se met en place.

« Trompe », nationaliste pur-sucre, futur patron de la Maison Blanche, a déjà abattu ses cartes : Il va tourner la page de « la Chine unique » inaugurée par le tandem Nixon-Kissinger en 1972.

Il s’agissait alors d’établir des relations normalisées entre la Chine et les États-Unis.

Corollaire de ce rapprochement, Washington avait renoncé à reconnaître formellement Taïwan, tout en garantissant néanmoins sa sécurité.

Le nouveau président considère qu’il s'agit d’un marché de dupes dans lequel les États-Unis sont perdants. Il veut des concessions de Pékin et court le risque, pour parvenir à ses fins, d’une très forte tension entre les deux pays. 

Ce revirement diplomatique s’accompagne d’un deuxième changement majeur : Un rapprochement avec la Russie de « Poux-Tine » qui en a profité pour mettre au pas la Géorgie, annexer purement et simplement la Crimée, porter la guerre en Ukraine et le Donbass, faire régner la loi de ses armes en Syrie, emporter l’adhésion de la Turquie « d’Air-Do-Gang » en lui faisant tourner le dos à l’Europe à laquelle son pays aspirait depuis plusieurs décennies et rendre les Balkans encore plus instables comme jamais depuis la guerre de Yougoslavie.

« Trompe » est déjà en train de rompre avec la stratégie occidentale de ces dernières années, c’est-à-dire une politique de sanctions pour répondre à l’expansionnisme russe, laissant ses alliés européens le kul assis au-dessus de rien.

Fesses à l’air…

Mieux encore, l’OTAN vacille, justement avec le turc qui s’en désolidarise et un « Trompe » qui veut faire payer la facture à qui n’en a pas les moyens…

S’il opère bien ce triple mouvement, il va, de fait, profondément modifier la carte du monde.

L’Union européenne ne peut en ignorer les conséquences tant sa relation avec les États-Unis en souffrira.

Que va faire l’Europe avec la Russie si Washington change vraiment de cap ?

Peut-elle agir toute seule et maintenir ses mesures de rétorsion ? 

A-t-elle une chance de tirer son épingle du jeu si les relations entre Pékin et Washington se dégradent ?

Peut-elle assurer la sécurité de ses frontières seule, avec l’unique parapluie nucléaire « Gauloisien » ?

Pourra-t-elle défendre ses débouchés mondiaux, ses sources d’approvisionnement ?

Ses partenariats multiples le moment venu ?

Quel rôle entend-telle jouer dans le nouvel ordre mondial qui se profile à court terme ?

En vérité, elle est l’arme au pied pour plusieurs mois… laissant la bride sur le cou à tous les autres.

« Tagada-à-la-fraise-des-bois » s’est tué politiquement : Il n’a plus d’avenir. Sa voix n’est donc plus crédible sur la scène internationale. Personne n’écoutera un homme qui aura définitivement quitté ses fonctions au mois de mai prochain.

Une grande faute politique et géostratégique…

Et comme les campagnes présidentielles ne se gagnent pas sur les questions de politique étrangère, ces dossiers pourtant essentiels ne seront pas non plus abordés sérieusement dans la bataille élyséenne.

On l’a d’ailleurs constaté lors la primaire de la droâte.

On le vérifiera avec la primaire de la gôche.

Ni l’Europe ni ce nouvel ordre mondial ne seront au cœur de la prochaine bataille électorale.

Autant dire que nous sommes pour le moins affaiblis dans une période cruciale.

Et quelques mois plus tard, avec le printemps, c’est au tour de l’Allemagne de prendre le relai et d’entrer en « zone inaudible ».

 

3 – Mais il y a pire. L’élection américaine a révélé un phénomène inédit : Pour la première fois publiquement, une puissance étrangère, la Russie, a tenté de peser –  et peut-être a réellement pesé – sur le résultat de la course à la Maison-Blanche.

« Poux-Tine » avait fait ouvertement de « Trompe » son candidat et son favori.

Il a visiblement œuvré pour sa victoire parce qu’il savait trouver en lui un partenaire plus compréhensif « qu’il-a-rit-Pine-tonne ». 

Cette ingérence dans les élections d’un autre pays, contraire à tous les usages démocratiques, fait désormais partie de la stratégie « poux-tinienne ».

La Russie aidera sans vergogne les candidats les plus ouverts à ses positions internationales.

Ainsi a-t-on entendu le Président russe se réjouir ouvertement de la victoire de « Fifi-le-vainqueur » dans la primaire de « droâte » !

Là encore, il a choisi son interlocuteur. 

Notez qu’il a déjà, pour la « Gauloisie-saine-de-corps-et-d’esprit », plusieurs fers au feu. Il pousse plusieurs pions à la fois.

Notamment le « F-Haine ». « Marinella-tchi-tchi », au mois de mai dernier, lui a déjà fait une promesse : Si elle est élue présidente, elle reconnaîtra la Crimée russe !

On comprend que son parti ait déjà obtenu un prêt à vue de 9 millions d’euros d’une banque russe proche du pouvoir moscovite et espère boucler le budget pour la présidentielle grâce à Moscou.

Une bagatelle de 25 à 30 millions d’euros !

22,5 étant déjà remboursés par la loi électorale et vos impôts-gauloisiens : Pas de problème !

Bref, dans la mesure du possible, le maître du Kremlin pèsera sur la campagne élyséenne pour influencer la diplomatie de notre pays par la suite.

Pour parvenir à ses fins, il peut, apparemment, compter, sur l’équipe « Trompe ».

En effet, le « F-Haine » a aussi les faveurs de la nouvelle administration américaine.

Le futur conseiller de « MacDonald » à la Maison Blanche, très proche de lui, Stephen Bannon, ne s’en cache même pas : Il souhaite aider « le Front ».

Il envisage même, pour parvenir à ses fins, d’installer en Europe son site d’information « Breitbart news ». Son projet, qui est aussi celui de « Trompe », vise à affaiblir l’Europe, voire de détruire l’Union : Le « Brexit » a fait son affaire.

Une victoire de « Marinella-tchi-tchi » le comblerait car l’Union européenne pourrait alors envisager d’être disloquée.

D’autant que les russes gardent sous le coude la résurgence d’un PCF soutenant « Mes-Luches », pas vraiment un suppôt de l’Euro, ni même de l’eurocratie actuelle, tout eurodéputé qu’il est.

On n’est plus à quelques paradoxes près…

Conclusion, dans le nouvel ordre mondial que rêvent d’installer Washington et Moscou, l’Europe ne doit qu’avoir un rôle mineur, de satellite.

Les deux pays considèrent d’ailleurs que la « Gauloisie-impétueuse » peut très vite en devenir le maillon faible, notamment en cette période électorale.

D’où leur volonté d’ingérence qui devient évidente.
Mais tout autant le terrorisme qui connaît ses cibles désignées, pour mieux les déstabiliser.

Face à cette situation, il faudrait que les candidats à la présidentielle expliquent un peu aux « Gauloisiens » les enjeux de la nouvelle situation internationale en train d’émerger, leur position sur ce sujet, c’est-à-dire leur vision du pays et de l’Europe dans le monde de demain matin.

Et vous aurez noté qu’aucun ne le fait…

Surtout pas !

Or, vous le savez déjà : Si l’Europe est affaiblie, sa monnaie sera « spéculée » par les marchés.

Ils ont assez perdu d’argent et de temps à le faire en des périodes bien plus difficiles pour eux : Les marchés n’attendent désormais que l’occasion de faire passer la sébile et de finir de vous ruiner…

Ce qui reste assez drôle, finalement, loin de ce funeste destin qui se précise tous les jours, c’est que certains voyaient un monde « multipolaire » après l’affrontement de deux « hyperpuissances » durant la guerre-froide.

Le « monde d’après » sera finalement tripolaire !

Si Washington et Moscou réarment, n’oublions pas que Pékin aussi, évidemment…

On en est au début de la phase où l’on « montre ses muscles » qu’on bande et cultive pour mieux impressionner.

Mais aucun n’est assez fou pour déclencher un conflit majeur.

En revanche, les « colonies », déjà épuisées, ne pourront bien entendu pas suivre.

Restera pour la triade à se partager l’Afrique, l’Amérique latine, l’Océanie et… l’Europe !

Le temps de leur effondrement final…

 

Qui peut devenir rapide.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/le-monde-dapres-se-dessine.html

 


La mort de Fidel Castro !

 

L’incontournable de la semaine dernière :

 

Et hop : Un de plus qu’il y a en moins…

Dommage qu’il ait pu faire chier la planète durant plus d’un demi-siècle, et ce n’est pas terminé, en en profitant pour martyriser son peuple au nom d’une Révolution qui n’a jamais apporté la moindre félicité à personne, sauf aux « dictateurs » du peuple qui la portaient.

Il y a bien sûr d’autres sujets d’actualité à parcourir ensemble : Le sort des « grosses-coupures » de la Roupie-indienne, parce que c’est ce qui va se passer en Europe, tôt ou tard, un vrai laboratoire in vivo ; les « gros-mensonges » de « Fifi-le-vainqueur » ; la « goche-soce » qui serait au bord de l’explosion, de l’éparpillement, la lecture des « dossiers scolaires » demandés au corps enseignant, une véritable entreprise de « mise en fiche » de vos « chères-têtes-blondes », et puis « Das-Groβ-Paris » sur la Seine, que j’ai pu parcourir un tout petit-peu les deux derniers week-ends, qui me semble atteint du syndrome du « baiser-de-la-mort » administré par « Sœur-âne »…

C’est fou celle-là : Elle emmerde le chaland, le rackette toujours plus étroitement, mais comme « De-la-Nuée », elle ne pense qu’au spectacle d’une cité festive avec les JO de 2024 et l’expo-universelle de 2025 : C’est dire toute l’ambition des « soces » en ce pays-là !

Nous y reviendront peut-être, car pour l’heure, je voudrai revenir sur le « marigot » des « néo-kons-de-la-pensée-unique-soce ».

Ceux-là, ils vivent je ne sais pas où, ni sur un nuage, ni au fond des mines de leur « paradis-soce », ça devient une certitude de plus en plus affirmée.

Que le secrétaire général du PCF salue à travers la mort (lente) du Lider máximo  un « artisan de l’une des plus importantes révolutions initiées au XXème siècle » et voit dans le castrisme « la démonstration de la possibilité de bâtir une société juste et souveraine pour tous les peuples », c’est dans l’ordre des choses.

J’aurai tendance à en dire que la seule possibilité démontrée est celle de bâtir une société totalitaire particulièrement injuste, mais ça, on savait déjà.

Que « Mes-Luches » sorte ses bougies et ses fleurs, passe encore : Il signe bien ce qu’il est, tendance dictatoriale-dogmatique « raclure de l’humanisme », on va y revenir.

Mais que « Tagada-à-la-fraise-des-bois » parle juste de « manquements aux droits de l’homme » et de « désillusions » à propos des crimes de ce qui restera comme un l’un des pires régimes policiers de la planète, c’est navrant, horripilant même pour cet homme qui parle décidément trop !

« Manquements aux droits de l’homme », les milliers d'opposants emprisonnés, torturés, fusillés ?

« Manquements aux droits de l’homme », les homosexuels persécutés ?

« Désillusions », le traitement inhumain réservé aux malades mentaux et aux malades du sida ?

Et j’en passe : La ruine de tout un peuple et un pays entier, il peut le revendiquer pour le sien aussi, effectivement.

Un tyran vient de mourir. Son survêtement est maculé de sang, le sang de ses opposants, et même le pédégé de l’UE s’incline au nom de tous devant « un héros pour beaucoup » tandis que le canadien loue « un leader remarquable », là, ça fait beaucoup.

Tous acceptent ainsi d’honorer l’horreur totalitaire.

Quand, et pas les moindres, ils n’ont pas sanctifié la terreur.

« Incroyable aveuglement de Sartre et, à sa suite, de toute la mitterrandie (béate et)touristique abusée par les langoustes, les bananiers, et les havanes du dictateur, comme ailleurs par les datchas des maîtres du Goulag ! ».

Rappelez-vous qu’en 1995, la « Gauloisie-des-droits-de-l’homme » déroulait le tapis rouge pour Fidel.

« Qu’aurait-on dit d’un Pinochet en visite à l'Élysée ? »

Un mort dans une prison de droite efface cent morts dans une prison de gauche dans mon pays (celui que j’aime tant et me le rend si mal…) dirait-on !

Du moment qu’il aura su défier la superpuissance américaine pendant plus d'un demi-siècle, ça leur suffit à tous, ces « bien-pensants »… 

L’homme aux 634 tentatives d’assassinat, selon l’ancien chef du renseignement cubain Fabian Escalante, ne se séparait jamais de son pistolet Browning et ne dédaignait pas de participer aux exécutions sommaires.

« C’est l’homme des « É »: Égotiste, égoïste et égocentrique », en dit une dissidente des plus « soft ». Ceux qui ont osé lui résister, ajoute-t-elle, ont connu « l’emprisonnement, les passages à tabac et les actes de répudiation ».

« Il restera comme un dictateur (…) d’une tyrannie dynastique ».

Le co-fondateur du collectif Solidarité Cuba libre souligne « l’exil de près de deux millions de Cubains, ainsi qu’une répression impitoyable qui s’est traduite par des centaines de fusillés et des milliers de personnes condamnées à des peines démentielles, pouvant aller jusqu’à trente ans de prison » pour de simples opinions.

Merci « Mes-Luches » pour cet hommage  glorieux à la souffrance humaine…

Même ses plus proches alliés n’auront pas été épargnés. En 1959, le commandant Huber Matos, compagnon de lutte qui s’était rebellé, a été condamné à 20 ans de prison. Puis, rien qu’en 1960, la répression qu’il avait ordonnée a entraîné l’arrestation de 70.000 prisonniers politiques et 631 condamnations à mort (146 personnes furent exécutées).

Merci au PCF de se montrer solidaire jusqu’après sa mort.

Tortures psychiques et physiques sont pratiquées et, selon un rapport d’Amnesty International, il y aurait eu plus de 20.000 prisonniers politiques cubains en 1961. Lors du « printemps noir » de 2003, 75 dissidents seront incarcérés et trois personnes fusillées sommairement.

Merci à « Tagada-à-la-fraise-des-bois » pour rappel de ces bienfaits-là…

Dans les années 2000, il y avait environ 300 prisonniers politiques. Encore aujourd’hui, plus de 20.000 Cubains s’expatrient chaque année aux États-Unis.

Merci à Junker de ses hommages vibrants.

En revanche, si la fortune de celui qui affirmait se contenter d’un salaire de 40 dollars par mois, a été évaluée à 900 millions de dollars, en 2006 par le magazine Forbes, on dira merci à Trudeau de ne pas nous l’avoir rappelé !

Manquerait  plus que le pape, là…

Son garde du corps personnel, qui a vécu dix-sept ans au service rapproché du maître de Cuba, confirme de son côté que le Lider máximo avait une île à son usage exclusif comme maison de campagne, à 15 km de la baie des Cochons. Sur cette île de Cayo Piedra, « un paradis pour millionnaires », son homme de confiance décrit une vie entourée de yacht, de parties de chasse sous-marine, piscine d’eau douce et une armée de gardes et de serviteurs.

Il disposait selon lui d’une vingtaine des résidences réparties à Cuba. Moscou, dénoncera son train de vie ses 3 yachts, ses 32 résidences et ses 9.700 gardes du corps personnels.

Souffrant de troubles digestifs, Fidel ne mangeait que des produits frais et ne buvait que du lait de la même vache gardée dans une étable privée, alors que le reste de la population cubaine était rationnée…

Fidel Castro était par ailleurs entouré en permanence par deux hommes du même groupe sanguin que lui, le très rare O-négatif, en cas de problème de santé.

Une image qui tranche franchement avec celle du révolutionnaire et tiers-mondiste véhiculée par le mythe Castro et qui ressemble à n’importe quel autre tyran. 

Dans les années soixante, il aide des guérillas en Argentine, en Bolivie ou au Nicaragua. Fin des années 1990, il adopte politiquement le Vénézuélien Hugo Chavez.

Aujourd’hui, Cuba a hébergé les pourparlers de paix entre les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) et le gouvernement colombien. Sa révolution donne « l’envie de lutter, de prendre le maquis, de saisir un fusil pour essayer de changer les choses », affirmait il y a encore peu le numéro deux des Farc.

Il s’est aussi marié à deux reprises et a eu sept enfants de trois femmes différentes. Cinq fils. Et puis au moins trois autres enfants, dont une fille exilée à Miami…

Laissez-moi donc rire aux éclats, SVP !!!

On se rappelle que le cubain aura eu la peau du pouvoir d’un autre dictateur, Batista. Un a priori favorable pour toute l’intelligentsia de « Gauloisie-gôchiste » dès la fin des années 50.

Depuis lors, la population avait été solidement encadrée par les Comités pour la défense de la révolution, ou CDR. L’opposition a été décimée et ne pourra jamais relever la tête. La presse est aux ordres. Fidel Castro lance des « plans grandioses » et la foule sur la place de la Révolution applaudit. Elle n’a pas le choix. Lorsqu’il accueille les intellectuels qui se précipitent vers la nouvelle Mecque, sa faconde et sa verve font merveille. La gauche occidentale voit en lui une sorte de Gargantua de la révolution avec son éternel treillis vert olive, sa casquette et ses gros cigares. Personne ne remarque les gusanos, ces malheureux qui cherchent à fuir le « paradis » cubain, les prisons où croupissent des milliers de détenus politiques, les granjas, ces fermes collectives qui sont en réalité des camps de travail forcé.

Tant que Moscou subventionne Cuba – de 1959 à 1989, La Havane aurait coûté 100 milliards de dollars à l’URSS, participant à son effondrement –, il peut donner le change et vanter à la face « des capitalistes » le système éducatif qu’il a mis en place – les enfants sont en effet tous scolarisés –, les programmes de santé publique et les succès des sportifs cubains.

En oubliant de dire que les chirurgiens faisaient aussi taxi ou chanteur de rue pour acheter des médicaments de contrebande ou seulement mettre un peu de beurre dans les pâtes.

Mais la Perestroïka, que le Lider máximo refuse d’appliquer dans son île, va dévoiler le véritable visage de la révolution cubaine. Sans aide soviétique, tout s’écroule très vite. Le pétrole va bientôt manquer, mais aussi le savon, les légumes, la viande. La pénurie devient endémique, le marché noir aussi.

Sourd et aveugle, Fidel Castro joue encore au matamore, mais l’affaire Ochoa, en 1989, révèle les dessous mafieux du régime, un de plus.

Accusés d’avoir organisé un trafic de drogue international que Fidel Castro ainsi que son frère ne pouvaient ignorer, le général Ochoa, héros des campagnes africaines, le colonel Antonio de la Guardia, un James Bond local, et deux autres officiers seront exécutés à l’issue d’un procès stalinien qui touchait à la caricature ou à un remake de « L’aveu ».

Et là, dans le tas, grosse rigolade à l’occasion de mes lectures dans l’avion du week-end : « On-Fraie », celui que je n’aime pas trop bien en entendant la salve d’hommages qu’une partie de la classe politique a rendue au défunt, a vu rouge !

Enfin un !

Il ne décolère pas contre « Mes-Luches » qui se lamentait hier matin en apprenant la mort de Castro.

Ouf, y’en a au moins un qui n’a pas que du « kaka-dans-les-yeux » !

« Mes-Luches » se serait précipité à l’ambassade de Cuba pour manifester son émotion.

Il est fou, ce gars-là, ce n’est pas possible autrement…

Même la date de mort du commandant de la révolution semble suspecte aux yeux du « philosophe » normand. Le 25 novembre 1956 marque le début de la guérilla menée par Castro : « Cela tombe bien d’un point de vue de la mythologie et de l’histoire », affirme-t-il sceptique.

Nous on chambrait nos « catherinettes », à Monac’.

Il rappelle au passage que le chef d’État décédé se comportait « comme un nabab qui vivait comme un prince des monarchies pétrolières. Rien ne manquait à sa table. Il vivait de manière somptuaire alors que les Cubains manquent de beurre ! » Pour le « philosophe », l’aveuglement a ses limites : « Un dictateur est un dictateur, quels que soient les buts qu'il propose. » 
Merci ! 

Et de conclure : « Sale temps pour la démocratie, sale temps pour la liberté ! »

Eh oui, le prochain G7 de fin d’année 2017 risque d’en faire rire plus d’un : « Marinella-tchi-tchi », « Poux-tine », le chinois, « Mac-Donald-Trompe », il ne manquera plus que le nord-coréen, « Air-dos-gan » et « Bachar-el-chimique » pour changer la face du monde…

Parce que bon, façon succession digne du régime stalinien le plus caricatural, celui de la Corée du Nord, de la Syrie de père en fils ou de la République démocratique du Congo de la famille Kabila, Cuba rajoutera au côté folklorique.

Et on aurait pu également faire référence à des exemples plus anciens, tel le Haïti de Papa Doc et Baby Doc.

Ainsi finit la révolution cubaine, si romantique, si anti-impérialiste, aux yeux de tant d’intellectuels et d’idéalistes de tous bords toujours aussi kons derrières leurs dogmes, ce n’est, tout bien considéré, qu’une tyrannie dynastique de plus, le frangin prenant le relai.

Dans ces conditions, l’armée cubaine et les autres organes de répression de l’État n’attendraient qu’un prétexte pour faire usage de leur force et pour démontrer que, à Cuba, tout est bien amarré, comme l’on disait au cours des dernières années de l’Espagne franquiste, et que rien ne doit bouger.

Souvenez-vous-même de la visite du Pape François en septembre 2015 : « Raul Castro avait annoncé la libération de plus de 3.500 prisonniers, notamment chez les plus de 60 ans, mais en même temps, il y a eu 8.600 personnes arrêtées l’année dernière, et rien qu’au mois de septembre, pendant la visite du Pape, plus de 800 personnes ont été arrêtées », s’est étonnée Genneviève Garrigos.

La porte-parole d’Amnesty International France insiste : « Il n’y a pas de jugement, pas d’enregistrement. Quand les chefs d’État (qui vont à Cuba) demandent la libération de prisonniers d’opinion et demandent à Amnesty International des noms, nous avons du mal à suivre, d’autant que l’on ne peut pas aller sur place ».

« Cette politique de harcèlement permanent qui ne permet pas de donner des chiffres tend à dissimuler la réalité tout en maintenant cette pression sur la société civile », s’indigne-t-elle.

Un « harcèlement permanent » qui peut viser des blogueurs, des journalistes ou encore des artistes qui ont « des opinions divergentes » de celles du régime.

« Cuba n’a toujours pas ratifié à la fois le pacte international sur les droits civils et politiques, mais pas non plus celui sur les droits économiques, sociaux et culturels », a également souligné la même.

Merci à « Mes-Luches » de me rappeler tout ça et pour quoi tu te bats : Une prochaine copie à suivre à « Marinella-tchi-tchi », peut-être ?

Va falloir me dire si je transforme ce blog-ci en « pro-Marinella-tchi-tchi » ou « pro-Mes-Luches » si je veux rentrer mourir au pays un jour ou l’autre.

Je ne suis pas encore prêts à les nommer, à les surnommer « Vénéré-Président(e) », mais ça paraîtrait de toute façon suspect, puisque pendant 5 ans le titulaire c’était « Bling-bling ».

Voilà en quelques mots, mais on devrait en faire des tonnes pour les hommages au « dernier des Mohicans » qui faisait surveiller chacun par son voisin, que la jeunesse de son pays, lasse de ses slogans éculés, ne l’appelait plus que « el loco », le fou.

Muré dans un orgueil hypertrophié, le Lider máximo ne voulait plus rien entendre, rien voir et surtout pas les façades lépreuses de La Havane. Il était devenu une statue qui devait briller pour l’éternité comme un « phare devant les yeux du monde ». Pour laisser à la postérité l’image d'un révolutionnaire pur et dur qui aura été trahi par ses amis –  les Soviétiques –  comme par ses ennemis – les Yankees –, toujours prêt à y sacrifier tous les Cubains pour « la cause ».

Sur la fin, tout échappe au vieux potentat. Lui-même, en triturant un mouchoir blanc que lui a offert mère Teresa, parle à ses visiteurs de l’enfer. En 1996, Fidel Castro, qui a été excommunié, insiste pour rencontrer le Pape au Vatican et l’invite à venir à La Havane. Au mois d’août 1997, la rumeur court à travers toute l’île : « el loco » est malade.

Au 5ème congrès du Parti communiste, en octobre de la même année, il apparaît très affaibli. En 2001, il s’évanouit au milieu d’un de ses interminables discours. Mais ce n’est qu’en 2006, à la suite d’une hémorragie intestinale qui nécessite une opération chirurgicale, que le Lider máximo délègue ses pouvoirs à son frère cadet, Raul, alors numéro 2 du gouvernement.

En 2008, Fidel ne se représente pas à l’élection présidentielle et laisse donc Raul lui succéder à la tête du régime.

La dictature persiste à survivre sous le soleil des tropiques.

Voilà ce qu’aurait dû en dire « Mes-Luches » et rien d’autre.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/11/lincontournable-de-la-semaine-derniere.html

 


Début de semaine difficile…

 

Et comme annoncé,

 

Je ne cause pas encore du scrutin d’hier…

Eh, dites donc, 2.700 km pour 28 heures au volant sous la pluie, la neige, juste pour payer 2 euros et avoir le droit de voter pour « Juppette », le tout entre jeudi après-midi et hier soir, faut le faire, hein !

Et je remets ça la semaine prochaine…

Je sens que la « grosse-fatigue » me guette – je n’ai plus 20 ans non plus, le temps où j’allai casser le mur de Berlin avec mon petit-marteau et mon burin et retour le lendemain – d’autant que j’ai un déplacement prévu en Hongrie dans la semaine qui suit !

1.400 km à se coltiner aller-retour…

Mais là, c’est pour m’en mettre plein la vue à travers la Slovénie, faire des repérages pour le prochain « roman d’été » et « activer » quelques correspondants de « mon boss-à-moi » sis sur place.

En attendant, je suis reparti moins kon du Rocher des Grimaldi que je ne suis arrivé.

Bé oui, « mon Boss-à-moi », il tenté de m’expliquer deux ou trois choses qui me dépassaient jusque-là. Tout le monde se posait la question de savoir pour quelle raison les bourses américaines enflaient, le dollar pérorait, l’or baissait, les taux d’intérêt explosaient et quelques autres billevesées du même bois.

Et il peut en effet sembler paradoxal que celui qui avait fustigé durant la campagne les liens entre « Pine-tonne » et Wall-Street devienne, à peine élu, le champion de la finance.

C’est que dans les couloirs, les avis divergeaient, entre les étages également, dans les rues aussi et je ne vous cause même pas du bistroquet du coin !

Les mieux informés remarquaient que les femmes doivent finalement retourner derrière leurs fourneaux, raison pour laquelle elles ont voté pour lui à 48 %…

Non mais ne rigolez pas, je l’ai entendu !

Ils en disent que tous les Mexicains vont être virés, raison pour laquelle ils ont voté pour lui à 38 %…

Que finalement, c’est normal, « les Américains sont tous des bourrins trop bêtes, au QI d’un pétoncle. »

« Trompe » est un monstre, c’est entendu. Il est un raciste, fasciste, xénophobe, sexiste, grossier et gouailleur. Mal éduqué, plouc comme tous les américains qui n’apprécient pas un bon camembert, bien affiné, arrosé d’un verre de vin-fin.

« Qui se ressemble s’assemble ! »

Ce qu’il dit pourtant c’est qu’il faut en finir avec la mondialisation qui appauvrit et qui n’enrichit plus personne.

Qu’il faut en finir avec l’immigration y compris syrienne mais que l’on est généreux et humain et qu’on ne va pas laisser mourir les gens, mais qu’on les protégera chez eux !

Pas aux USA !

Qu’il faut en finir avec la corruption massive…

Qu’il faut en finir avec la trahison d’une caste corrompue qui a oublié de servir le peuple pour se servir d’abord elle-même.

Qu’il faut faire revenir les usines aux États-Unis.

Qu’il faut évidemment refuser les traités de libre-échange !

Bref, il est « antisystème ». 

Il dénonce le système, qui a soumis les démocraties, dompté les peuples, corrompu les élites. Un totalitarisme-mafieux qui ne connaît ni couleur, ni religion, ni nationalité.

Qui est la conjonction d’intérêts privés financiers et monumentaux incarnés à travers les grandes multinationales dont le seul objet est le profit maximum même au détriment de l’intérêt général quitte à corrompre tout le monde avec les marges ainsi dégagées.

Et de noter que finalement, les peuples de la planète n’ont jamais été aussi peu ennemis les uns des autres depuis la « globalisation ». Simplement, ils se sont laissé confisquer leur souveraineté. Leur droit de décider de leur avenir, de leur économie, de leurs modèles nationaux et aussi de la paix ou de la guerre.

Comme les anglais avec leur « Brexit ».

Pas comme les grecs ou les chypriotes et leur soumission totale aux diktats financiers européens et supranationaux !

Ça, c’était pour les plus avertis et les plus rapides à retourner leur veste prestement.

Mais il y a un autre niveau de compréhension de la situation : Pour mon « Boss-à-moi », les Américains ne sont finalement pas aussi stupides qu’on veut bien nous le dire. Ils ont bien vu le chômage monter, la paupérisation se répandre, la disparition de leurs usines comme de leurs classes moyennes, le nivellement par le bas, l’invasion migratoire qui, sous des atours de générosité, ne sert en réalité que le système en exerçant une pression terrible à la baisse des salaires. Ils ont vu tout cela. Et ils ont voté « Trompe » car le système, dans sa totalité, protégeait « Pine-tonne » qui protégeait le système.

Mais bon, c’est son ressenti personnel, une opinion comme une autre et tout ceci n’explique pas pour quelle raison les financiers lui tressent des lauriers.

Alors, il « dépasse ».

Une économie moins mondialisée, c’est nettement moins de profits, de ce que je lui en dis !

Nettement moins de profits pour les grandes multinationales, celles qui produisent là-bas à pas cher en nous revendant très cher ici.

« C’est plus de bénéfices pour d’autres » me répond-il.

Et c’est ça que la Bourse, qui est sans idéologie, a très bien compris en allant de records en records depuis l’élection du 8, alors que l’on nous avait prédit le chaos.

Eh oui, « Trompe » n’est pas un communiste, c’est même un milliardaire !

Un pragmatique : Il vient même de refuser son salaire de président US parce qu’il est suffisamment riche et que c’est un salop de milliardaire qui ne veut pas de l’aumône publique, alors que « Tagada-à-la-fraise-des-bois », le bon « soce » propre sur lui mais qui n’aime pas les « sans-dents », bloque les augmentations des minimas-sociaux, se gave de sa solde présidentielle et de son coiffeur après avoir critiqué « Bling-bling » qui s’était augmenté, en nous expliquant qu’il ne pouvait pas juridiquement se « diminuer ».

Du coup, l’autre aura été élu président des États-Unis d’Amérique…

Vous commencez à saisir la nuance ?

Ce n’est pas un idéologue dogmatique, « autiste et trisomique », il n’est ni contre la richesse, ni contre le business. Bien au contraire.

En revanche, il est contre la corruption et le totalitarisme financier et mafieux.

Pire même, il va « dérégulariser » les marchés : Il n’y aura plus de passe-droit, de racket à l’entrée, que des risques à prendre en toute intelligence et les bulles financières vont pouvoir prospérer comme avant 2008…

Le programme à venir, c’est moins de contrôle budgétaire, plus de déficit et une relance par les « grands travaux » d’infrastructures… donc c’est bon pour la Bourse.

Un milliardaire profondément pro-business à la Maison-Blanche, c’est bon pour la Bourse, m’explique mon « Boss-à-moi ».

Le programme de « Trompe » est inflationniste, d’où la montée des taux par anticipation. Du coup, les valeurs faiblement endettées augmentent. C’est bon pour la Bourse.

Après, si les taux montent trop vite et trop fort, ce sera mauvais pour la Bourse mais pour le moment, cela permet aux banques de regonfler leurs marges donc c’est bon pour l’ensemble des valeurs financières qui tirent les marchés vers le haut… C’est donc bon pour les Bourses !

Il me dit que le pari des marchés financiers est le suivant : Il va relancer l’économie US sans casser pour autant toute la mondialisation… Il va dépenser plus, creuser le déficit public, et ça, c’est bon pour la Bourse. Doublement bon même !

La démondialisation sera très « soft » et les marchés vont gagner de tous les côtés.

Mais attention au krach, là vers la fin de l’année si ce mouvement de hausse se poursuit sans correction, ou le début de l’année prochaine plus précisément.

Parce que traditionnellement, les marchés aiment bien les « rallyes » de fin d’année qui permettent d’avoir de beaux bilans, d’afficher de superbes performances et accessoirement de se gaver de beaux-gros bonus.

Cette année, le rallye risque d’être d’anthologie !

Le krach qui le suivra aussi.

Pourquoi est-il inflationniste ? Moins d’usines en Chine et au Mexique et plus aux USA, c’est plus d’emplois aux États-Unis, moins de chômage et des salaires qui finissent par augmenter.

En clair, moins d’immigrés c’est également moins de main-d’œuvre à occuper, plus de chômeurs qui retrouvent du travail et…. évidemment des salaires qui, là encore, vont augmenter.

Enfin, plus de dépenses publiques et des grands travaux, c’est plus d’ouvriers sur les routes à travailler, moins de chômeurs et au bout du compte, encore une fois, des salaires qui montent.

Des salaires qui montent, cela donne de l’inflation.

Or, de quoi se meurent nos économies occidentales ? Justement de la déflation !

D’où l’euphorie des marchés…

Jusque-là, j’ai pigé d’un trait.

D’ailleurs, officiellement toutes les autorités monétaires, comme la FED, luttent contre… la déflation et cherchent à relancer… l’inflation contre laquelle elles voudront lutter après en montant les taux !

Les marchés anticipent donc une inflation et qui dit inflation dit relèvement des taux… donc les taux montent et se tendent.

Le risque, ici, c’est évidemment le krach obligataire qui serait absolument désastreux pour l’ensemble des épargnants qui termineraient ruinés.

Mais pour le moment, ils restent encore historiquement bas et il sera toujours temps de lancer un énième QE.

Pourquoi l’or baisse ? Parce que les taux montent et les Bourses aussi ! Pourquoi se faire suer à stocker de l’or physique qui ne rapporte rien quand on peut gagner 15 % en Bourse en 2 semaines, ou avoir des taux dits « sans risque » qui sont à la hausse ?

Donc logiquement, l’or baisse parce qu’il est moins attractif sur le très court terme.

Et puis, soit en janvier il commence à appliquer son programme réellement et alors les taux monteront, la mondialisation régressera et il y a aura de très gros problèmes puisque pour des pays endettés à plus de 100 % du PIB, 1 % de taux c’est plus de 1 % de PIB en plus à trouver pour financer les intérêts de la dette et c’est la faillite au bout du chemin qui tuera la croissance.

Si les taux ne montent pas par décision « gouvernementale » avec l’appui de la FED qui injectera les liquidités nécessaires, alors… ce sera l’inflation et même le retour de l’hyperinflation.

Si de surcroît le système, ou « l’establishment » veut jouer contre lui, alors le marché va jouer justement le krach obligataire, faire monter les taux de marché jusqu’à l’explosion de la plus grosse bulle obligataire qui, de toute façon aurait explosé à la moindre remontée de taux, et accuser la politique catastrophique de « Trompe » qui ruinera tous les épargnants de la planète.

Les marchés ? Gagnants à tous les coups…

Donc l’or baisse parce que le marché joue le court terme et les réactions « prévisibles » ainsi que « logiques ».

En résumé, l’or baisse parce que les taux montent mais si les taux montent trop, ce sera la ruine généralisée et il ne restera plus que l’or.

Si les taux ne montent pas assez, il y aura de l’inflation et ce sera également bon pour l’or.

Ces anticipations des marchés, c’est que le programme inflationniste de « Trompe » devrait pousser la FED à relever les taux alors qu’avant l'élection on disait que ce serait l’inverse, ce qui les pousse les « grosses-mains » et les autres par suivisme, à se défaire de leur portefeuille obligataire, qu’elles vendent au rabais, ce qui fait mécaniquement monter les taux puisque la rémunération promise est fixe et contractuelle, ce qui favorise dès maintenant la hausse du dollar et poussera la FED à faire monter celles de ses émissions.

Les promesses d’une déréglementation du secteur bancaire, une mesure confirmée par son équipe de transition, profitent également aux valeurs financières.

Donc les inquiétudes laissent place à l’euphorie sur les marchés sur ces anticipations d’inflation, laquelle sera alimentée par le programme de relance prévu et annoncé.

Du coup « mon Boss-à-moi » passe son temps à spéculer à terme et à se couvrir au comptant : Un sacré sport.

« Oui mais attendez, Boss, vous savez bien que ça ne va durer éternellement comme ça », objecte-je. « Il va se planter et avec lui, tout le monde… »

Probablement, mais d’ici la fin de l’année, il s’agit de gonfler les résultats de la boutique.

Le court-termisme…

D’après lui, il y aura une seconde phase de correction, plus ou moins brutale, selon la façon dont la FED pilote la remontée des taux (désormais acquise dans son esprit, alors que j’étais le seul à l’anticiper encore en début de mois annonçant depuis le mois de juin dernier l’échéance de décembre…).

Et je le contrarie, comme souvent (à croire que je suis payé rien que pour ça) et développe : Pour moi, il aura du mal à financer par les déficits ses projets de relance. Le Congrès n’acceptera de nouveaux déficits que s’ils financent une baisse des impôts, et encore…

On rappelle à l’occasion qu’il a été élu contre son propre parti.

Réplique : Vendredi 11 novembre dans un entretien au Wall Street Journal il a effectivement évoqué des modifications substantielles à la loi Dodd-Frank, cette loi qui a établi des régulations en 2010 au secteur financier pour tirer les leçons de la crise de 2007-2008.

En revanche, le plan de relance des infrastructures de 1.000 milliards de dollars devra effectivement et probablement attendre un peu. Il ne s’en est d’ailleurs pas caché : Ce programme doit être financé par les recettes supplémentaires récoltées par l’accélération des forages pétroliers et par la réduction fiscale accordée aux entreprises qui rapatrient leurs bénéfices aux États-Unis (là, je demande à voir…).

Répartie de ma part : « Tout ceci promet donc d’être encore plus lent et pas forcément utile ».

Et puis, dans ce type de plan, les investissements se concentrent sur les projets les plus rentables qui auraient pu être financés par l’argent privé.

L’impact sur la croissance de ce plan s’annonce donc faible, du moins en début de mandat.

Or, il aura besoin de croissance pour remplir les caisses de l’État et asseoir son pouvoir sur le Congrès et dans l’opinion. Son modèle, de ce point de vue, pour créer rapidement de la croissance, c’est une formule utilisée par « Bou-bouche », la même que dans les années 2000 : Déréguler la finance, favoriser le crédit, notamment envers les plus fragiles.

Et c’est exactement la logique qui a conduit à la crise des subprimes. Le crédit a été utilisé comme levier de croissance de substitution au creusement des inégalités.

La logique est belle sur le papier et on comprend l’engouement des opérateurs boursiers qui rêvent tous d’un retour au printemps 2007, lorsque la bulle financière était à son apogée et qui correspond à leur âge d'or.

Mais est-elle réaliste ? Rien n'est moins sûr. 

L’Histoire montre que le développement tiré par le secteur financier ne réduit guère les inégalités, tant sociales que géographiques. Surtout, elle ne conduit guère à des investissements raisonnés, mais souvent au contraire à un sous-investissement dans le domaine productif à long-terme.

Et puis l’essor de la dérégulation financière dans les pays développés s’est accompagné d’un ralentissement de l’investissement et de la productivité, fais-je remarquer.

Je résume : Lorsque la finance est le moteur de la croissance, on évite effectivement tout ce qui peut la freiner, mais par voie de conséquence, tout ce qui pourrait favoriser l’investissement dans l’économie réelle, l’objectif initial.

Car les rendements financiers détournent l’épargne de l’investissement, comme avant 2007.

Or, pendant sa campagne, « MacDonald-Trompe » avait évoqué le retour du Glas-Steagall Act, cette loi, supprimée par Bill Clinton en 1999, qui interdisait la fusion des activités de banque d’investissement et de banque de détail.

La logique était alors précisément de pouvoir diriger l’épargne vers l’économie réelle et non vers les produits spéculatifs.

Ce projet semble devoir être enterré : On ne fait pas entrer dans son équipe la fine fleur de la banque d’investissement et on ne se donne pas comme priorité la dérégulation financière pour revenir au Glas-Steagall Act…

C’est contradictoire.

Donc il choisira forcément la facilité : Doper la croissance par la finance dérégulée plutôt que de construire une vraie politique industrielle, sociale et territoriale. 

D’ailleurs, dans cette politique économique, la question du protectionnisme se pose immédiatement. La force de la finance étasunienne repose avant tout sur le « recyclage » des excédents des pays gagnants de la mondialisation des échanges.

Pour prospérer, Wall Street, comme la City londonienne, a besoin d’une certaine liberté de circulation des capitaux. Or, cette liberté est le miroir de la liberté de circulation des biens.

Du coup, en misant sur la finance, il ne pourra se permettre de vrai retour au protectionnisme…

Établir des droits de douane prohibitifs sur les produits chinois pourrait conduire à des représailles sur les investissements financiers chinois. Il devrait donc se contenter de mesures symboliques sur quelques produits trop ouvertement subventionnés par Pékin et, peut-être, sur le gel des projets de traités de libre-échange.

Mais tout retour en arrière semble impossible. 

Et les premiers choix du futur président sont très significatifs, y compris pour les Européens. Le mouvement anti-mondialisation mené par un courant xénophobe conservateur est souvent incapable de sortir d’une logique de dérégulation et de libéralisation qui, in fine, l’empêche de traiter les inégalités et de mettre en place une véritable stratégie d’investissement public. Autrement dit de mener réellement le changement promis.

Il ne leur reste alors plus pour « tenir leurs engagements » que l’action autoritaire et répressive, notamment sur les populations étrangères.

Des actions qui, évidemment, ne règlent aucun problème économique.

Autrement dit, sur ce coup-là, je reste un pessimiste raisonnable : Il ne peut pas réussir. En revanche, s’il chute, il va entraîner beaucoup de monde avec lui.

Alors oui, une nouvelle ère s’ouvre, certainement, contre la corruption espère-je, les totalitarismes mafieux qui prospèrent tout autour de la planète, mais à quel prix ?

Si ça ruine le plus grand nombre, les gens auront de nouveau le goût d’être des soumis et regretteront « l’avant-Trompe ».

Ce n’est évidemment pas l’objectif recherché.

En revanche, ça arrangera bien celui des « maîtres du monde » : C’est sans doute la raison qui les a poussés à laisser faire, voire encourager cette élection-là.

C’est la raison pour laquelle je me suis senti « moins kon » en repartant aux aurores samedi matin…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/11/debut-de-semaine-difficile.html

 


Aaaah les « autistes-trisomiques » appliqués…

 

Qu’est-ce qu’ils sont drôles, finalement !

 

Tous ces « sachants » qui « sachent » tout de tout, censés vous éclairer de leurs informations de première-main, avec leurs opinions définitivement arrêtées et solidement étayées vous expliquent désormais que l’élection de « McDonald-Trompe » était PRÉ-VI-SI-BLE !

Voire évidente…

Mais si, lisez-les, écoutez-les doctement et avec un immense respect, svp !

Leur cécité ne les rend même pas plus humbles que d’habitude : Ils ont une explication à tout, comme à l’accoutumée.

INCROYABLE !

Non mais là, qu’est-ce que je me bidonne depuis quelques jours, je ne vous dis pas !

Même mon « boss-à-moi » ne s’est pas laissé surprendre par la doxa ambiante : « Trompe » ne pouvait pas gagner, il en était convaincu comme tout le monde et pourtant, il avait mis son réveil à sonner à trois heures du matin, des fois que…

Les leçons du « Brexit ».

Eh bien, malgré le marathon romain qui l’avait rincé, il était devant ses écrans de trading pour tirer la « quintessence » des premiers résultats qui se traduisaient par une chute de la bourse de Tokyo !

Et ça a duré toute la journée, mais que la journée, cette fois-ci : il a pu acheter à découvert, à la baisse et revendre ses positions, à la hausse en clôture pratiquement sur toutes les places !

Sauf sur Tokyo, où il aura fallu attendre la séance suivante.

Les élections, ils adorent ça finalement.

Et je suis d’ailleurs en charge de préparer celles du 4 décembre en Italie, sur les valeurs de Milan…

Parce que « Mat-et-Eau-Rein-z’y », en prenant le risque d’un plébiscite personnel risque d’être rincé : À chaque fois que le peuple est consulté sur des questions complexes, il répond « NON » partout depuis 2005 (et le TCE).

Je te vous jure !

1100 points, c’est la variation du Dow Jones entre son niveau le plus bas de la nuit, avant l’annonce des résultats, plus de 800 points de baisse et finalement une clôture en hausse de 256 points.

Je ne te vous dis pas le pognon qu’il s’est fait, mon « boss-à-moi » pour ses clients fortunés…

Pour le CAC, il fallait être rapide, car n’a même pas eu le temps de s’effondrer après l'ouverture des marchés européens, que la tendance s’était soudainement inversée. Et revoici donc l’indice parisien au-delà de ses plus hauts. Et ça continue volatilisant les « résistances ».

Le Nikkei aura effacé sa chute de la veille avec une hausse de près de 7 %. Même la Chine, pourtant systématiquement attaquée par « Trompe-tout-le-monde » dans sa campagne, se paie le luxe d’une journée totalement « paisible ».

Le mouvement le plus spectaculaire c’est la hausse des taux aux États-Unis avec un taux à 10 ans revenu à 2 %.

Après sa chute brutale de la nuit, le dollar a retrouvé des belles couleurs avec un euro à 1,0940 $US.

Il s’est envolé contre le yen à 105,40 yens. L’or a re-glissé mais il reste tout de même très proche des 1.300 dollars l’once, preuve que tout le monde ne croit pas au scénario qu’on nous vendait la semaine précédente et le pétrole est resté au-dessus des 45 dollars.

En fait nous sommes à des niveaux largement meilleurs que quand le marché était convaincu que « Pine-tonne » serait élue.

Si on pousse un peu, la présidence de « Trompe-tout-le-monde » est en fait une super bonne nouvelle pour l’économie des États-Unis et l’économie mondiale, et donc pour les marchés, d’après les mêmes qui n’avaient rien vu venir.

Souvenez-vous de ce que je vous en rapportais

En fait tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.

Tout ça n’était en fait qu’un épiphénomène et on peut tous retourner tranquillement à nos occupations quotidiennes. On peut même se mettre à nouveau à attendre les réunions de la FED sans effroi !

Les analystes financiers expliquent désormais que la hausse des marchés par le côté pro-business de « Trompe-la-mort ».

En vrac, la baisse des impôts, dont on ne sait pas comment elle sera financée, les grands travaux, dont on ne sait pas non plus comment ils seront financés, une plus grande liberté laissée aux entreprises, dont on ne sait pas comment elle se traduira en matière d’emplois, et j’en passe, tout ça, on ne le réalisait pas jusqu’à l’autre jour mais en fait ce sont d’excellentes nouvelles…

Il aura suffi de quelques mots conciliants prononcés par le futur président US lors de sa victoire pour qu’on explique d’ailleurs que « Trompe-Président » n’a déjà rien à voir avec « Trompe-candidat », transfiguré, comme touché par la grâce-divine !

Il lui suffira de changer de coiffeur (le Président-gaulois pourrait lui prêter le sien…) et il deviendra parfaitement fréquentable… Parce que là, il ressemble à s’y méprendre à « Beau-bo-Rice-John-sonne », l’ex-maire de London, qui a œuvré pour le « Brexit » et se voyait bien dans les pompes de « Camé-Rhône »…

Qu’elle facilité étonnante voire stupéfiante avec laquelle tout le monde retourne sa veste…

Même sur les marchés, là où la densité de neurone reste quand même la plus élevée !

Et pourtant, si le personnage a effacé tous ses « twists » les plus torrides (même que le roi d’Arabie Saoudite l’en a félicité), les lignes de son programme les plus controversés, personne ne sait s’il est le nouveau « Rit-gagne », s’il va ou non abandonner des visées protectionnistes destructrices pour les États-Unis et pour l’économie mondiale et comment on fait pour gouverner un pays totalement coupé en deux. 

Et puis ce n’est pas tout : Les « marchés », c’est bien, c’est un excellent thermomètre des « anticipations » (même quand il ne fait pas la météo), mais depuis, dans les journaux on « décrypte », c’est le grand mot du moment, et on commente.

On décrypte ce qui, finalement, était, évidemment… évident : Le rejet des élites, la déconnexion de la classe politique et du monde médiatique avec la réalité de d’Amérique pas si profonde que ça (et c’est valable pour tous les pays, même la « Gauloisie-gauloisienne »), le désastre des sondeurs, une fois de plus, la révolte du « petit peuple », la précarité etc. etc. etc.

Tout était PRÉVISIBLE, donc.

En revanche, comme j’ai toujours pu vous l’affirmer, cette élection-là va avoir probablement un impact direct sur les nôtres et même peut-être la « primaire-de-droâte et du centre ».

Je suis honnête avec vous : Pas tout-à-fait comme je l’imaginais !

« Juppette » baliserait compte tenu de la déroute des sondeurs ; « Du-pont-Gnangnan » se voit déjà élu Président ; votre « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois-tagada » s’y croit lui aussi avec son chômage qui commence à peine à décroître à la marge ; « Bling-bling » se veut soudain le porte-drapeau de tous les laissés pour compte du pays !

Arf, la grosse rigolade, là !

« Non mais, allo, quoi ? »

La grosse récup’ !

Lui, le porte-la-parole des « sans-dents »… ?

Je rêve !

Plus il avance dans l’obscurantisme, plus il s’enfonce dans la cécité, celui-là !

Tous autistes qu’ils ont toujours été, finalement !

Il n’y en a qu’un, pas forcément le meilleur, qui sort un peu du lot : C’est « Raf-la-main-sur-le-cœur » qui a enfin compris !

Il doit venir lire ce blog, ce n’est pas possible autrement…

Là où les sondeurs américains se sont seulement plantés, mais on ne leur posait pas la question, c’est qu’il y a eu 45,8 % d’abstention !

Et ce n’est pas le plus faible des taux (51 % en 1996…), contrairement à ce qu’on vous raconte.

Alors refaites donc les comptes : À ce niveau-là en « Gauloisie-Gauloisienne », avec seulement 10 millions de suffrages, « Marinella-tchi-tchi » est élue au premier tour.

Scénario qu’elle n’est pas loin d’atteindre, tellement elle se réjouit des nouvelles venues de Washington.

Mais se pointe désormais à l’horizon un second scénario : La multiplication des candidatures !

À « droâte », « Bling-bling » exclu dès le premier tour (mais aussi au second) de la primaire qui embarque avec lui les équipes des « Républicains-sa-botte-pas-du-tout-démocrates » pour une candidature « sauvage » et une multiplication à « gôche ».

Là, c’est parti : Les « soces », « Mes-Luches », les « cocos », les « verdoyants », l’extrême-gôche, d’où ressortirait … « Mes-Luches » !

Un hold-up à l’autrichienne.

Un nationalisme des patries, contre un nationalisme social chez vous : « Trompe-qui-peut » est le seul à prétendre pouvoir faire la synthèse des deux !
C’est vous dire si « Marinella-tchi-tchi » attend un ferme coup de pouce de Washington d’ici le début de l’année prochaine…

Croyez-moi, dans ces conditions, face à ce choix-là, je ne serai même pas le dernier à ne pas faire l’aller et le retour pour voter au second tour de mai 2017…

Déjà que j’ai fait l’effort de voter « Cheminable » aux deux tours de 2012, je ne vais quand même pas perdre mon temps par deux fois !

Et elle passe les doigts dans le nez (et une bite dans le kul selon la formule consacrée de mes jeunes-années de handballeur, quand le but marqué était scabreux, mais ça, je ne sais pas), dans cette seconde hypothèse.

Pas pour rien que je vous sermonne depuis juin 2014 avec le « Front-du-refus » !

De toute façon, avec « Mes-Luches », vous ne perdrez rien : C’est le même programme, en moins brutal.

Ceci dit, il faut noter que les sondeurs ne se sont pas du tout plantés comme on vous le raconte : Ils donnaient le vote « Il-a-rit » plus nombreux que le vote « Trompe-tout-le-monde ».

ET ILS ONT EU RAISON : 47,7 % contre 47,5 % !

La candidate démocrate a récolté 206.590 suffrages de plus que son rival républicain sur les 231.556.622 Américains appelés à voter…

Un truc qu’ils ont déjà vécu par la passé outre-Atlantique, par 5 fois et la dernière il y a 16 ans où « Double-V-Bou-bouche » s’était imposé en 2000 face à « Halle-Goré » tout en échouant à remporter une majorité de votes…

Pas suffisant, point-barre.

Alors vos « éliteux » ils se mettent à imaginer que la rue va changer les choses !

Quoi ?

Quelques milliers de manifestants sur les campus ? Laissez-moi en rire.

Que les sites de migration canadiens sont débordés…

Hein ?

Mais c’est tous ceux qui n’ont pas de papier en règle qui se cassent, ni plus ni moins (comme en Turquie venant de Syrie) !

Que peut-être des « Grands-électeurs » pourraient finalement ne pas voter « Trompe-qui-peut »…

N’importe quoi : Il en faudrait plus de 40 !

Il n’y a que deux États sur 50 qui appliquent une « certaine » proportionnelle, et encore sur cette élection-là, ils ont voté « Trompe » pour une large majorité dans le Nebraska et, dans le Maine, il y aura trois grands-électeurs pour la démocrate et un autre pour le candidat républicain.

Ce qui ne changera rien.

Et on note qu’ils ne se sont pas plantés non plus sur le cœur de l’électorat.

Dès mai dernier, on savait déjà le profil d’un supporteur-moyen de « Trompe-qui-peut » : Plus riches et plus diplômés que la moyenne des Américains et même que les défenseurs de sa concurrente : Contrairement à ce qu’on vous serinait la semaine dernière, l’élection de « McDonald » ne peut se réduire à une révolte des « petits blancs » ou à la vengeance du « pays réel » face aux élites côtières.

Chez les Américains les plus riches (plus de 250.000 $/an, soit 5 fois le revenu médian US), on a voté « Trompe-tout-le-monde » à 48 % (son score national est de 47,5 %).

Même chose chez les 50.000 $ à 250.000 $.

Ça n’est que lorsqu’on descend au-dessous de la barre des 50.000 $ de revenu, soit le revenu médian, celui des 50 % de la population US gagnant le moins, que le vote bascule en faveur de « Pine-Tonne ».

C’était elle, la candidate des « sans-dents » (et non pas des « z’élites » comme on vous l’a raconté à tue-tête !). Conclusion minimaliste : C’est plus compliqué que ça !

Il faut dire que le programme de « Trompe-qui-peut » prévoit une réforme fiscale dont l’impact (selon les calculs du Tax Policy Center) serait de réduire de 47 % les impôts du 1 % des Américains les plus riches…

Mais il n’y a pas que ça qui me fait fendre la pipe : Le plus drôle étant quand même ce que j’ai pu lire de chez votre philosophe normand « On-fraie », de ceux qui se prennent pour une lumière de l’univers.

Lui voit « Trompe-tout-le-monde » comme une « poupée gonflable du capitalisme » !

Rien de moins léger pour ce prétentieux autoproclamé-là…

10 milliards de dollars de fortune personnelle (certains disent 45, lui en dit 6,5), c’est sûr que c’est « gonflable » à l’hélium, je suppose…

L’autre « lumière », que je ne supporte pas plus, c’est « bé-hache-aile » qui en dit que tout ça, c’est que la faute à que « Il-a-rit » elle a perdu !

Ooooh punaise : Là, il a réfléchi vraiment « très-beaucoup » pour sortir une pareille lapalissade !

Franchement, tout cela est bien drôle et joyeux de trisomie-appliquée, il n’y a pas d’autres mots.

Ceci dit, c’est toujours facile de critiquer le propos d’autrui (d’autant mieux sur le sujet de sa propre merdouille), mais pas un seul ne vous aura fait remarquer deux choses que je notais en réponse au commentaire de « l’Ami-râle » sous mon post de jeudi dernier.

D’abord, « Trompe-tout-le-monde » a été élu contre son propre parti, à la hussarde !

« Par la chatte » pourrait-il en dire.

À 71 ans et sans viagra, chapeau : le quasi-septa « Juppette » a encore ses chances…

De plus, les républicains lui doivent le Sénat, alors même qu’ils réfléchissaient déjà à la façon de faire le dos rond pendant 4 ans et à se « refonder » !

Joli retour de manivelle…

Mais lui ne leur doit rien. Absolument rien, bien au contraire.

Ce qui ne veut pas dire qu’il aura toute facilité pour gouverner, loin de là.

En revanche, « élu par le peuple, pour le peuple », contre toutes les élites du capitalisme de connivence – qui pour l’heure se régale (cf. ci-dessus) – il a donc les mains libres pour mettre en œuvre son point-28 : Nettoyer les écuries d’Augias !

Lutter contre toutes les corruptions qui gangrènent son pays (et quelques-autres, dont le mien, celui que j’aime tant et qui me le rend si mal !)…

Il l’a dit et répété : C’est clair !

Le fera-t-il ?

Il peut très bien rentrer dans le rang, par confort, paresse et facilité, comme il peut très bien décider de bousculer l’establishment (il ne risque rien, n’a rien à perdre et peut encore tout prouver) et de faire son opération mains-propres.

Et Dieu sait s’il en connaît sur le sujet pour avoir fréquenté les milieux politiques, y compris internationaux, durant des décennies dans ses affaires du BTP !

Alors, avec l’appareil d’État à sa disposition, une petite-chaîne-télé sous le coude comme il l’a déjà préparée, ça pourrait vraiment décoiffer…

Je préviens, je suppute c’est tout.

Conséquence directe, ce serait 30 ans de scandales qui referaient alors surface avec la violence d’un tsunami force 9.

Les histoires de pipe-à-pine-tonne, le Watergate, tout ça, à côté, c’est de l’enfantillage (c’est le cas de le dire).

Qui déborderait jusqu’en Europe, parce qu’en plus, il n’a pas sa langue dans sa poche, on le lui a assez reproché pour en être convaincu.

Trop tard pour « peser » sur nos primaires ?

Possible, je ne sais pas.

Mais pas trop tard pour le scrutin de mai prochain, loin de là…

Quoique, ça puisse paraître « un peu court » à certains.

Ceci dit, il faut préparer l’hypothèse et je ne peux que constater que le meilleur rempart pour nos propres institutions – j’y reste attaché, à cette constitution Gaulliste-là, toujours –, notre état de droit – piétiné inutilement par l’état d’urgence qui se poursuit –, ça reste « Juppette ».

Comme je dis toujours : À suivre car rien n’est encore joué !

Mais ça chauffe enfin !

Ceci dit et pour finir par une note « rigolatoire », une de plus, félicitations aux anglais : Ils se sentent désormais moins kons avec leur « Brexit ».

Qu’ils ont même intérêt à confirmer fissa s’ils ne veulent pas participer à la débâcle des institutions européennes qui tardent à entamer sa mutation et sera emportée à son tour par « Trompe-la-mort ».

Moi ce que j’en dis, n’est-ce pas, c’est comme toujours : Je me bidonne de la comédie humaine que nous livrent les « mains invisibles » en éternel optimiste, finalement !

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/11/aaaah-les-autistes-trisomiques-appliques.html

 

 

 


Assez étonnants, ces américains…

 

Finalement, ils l’ont élu !

 

La veille, lundi 7 novembre 2016, « les marchés » ne croyaient plus à la victoire de « Trompe » alors qu’à la fin de la semaine précédente, avec cette affaire du FBI relaçant une énième fois ses attaques autour « d’Il-a-ri » et ses courriels, par le biais d’une enquête sur la perversité de l’ex de sa vice-directrice de campagne, ils doutaient…

Un gros délire qui aura fait flop dimanche, quand le directeur du FBI soi-même, un conservateur nommé par « Baraque-Au-bas-mât » à ce poste d’inamovible aura annoncé qu’il ne comptait pas poursuivre la candidate…

Qu’est-ce donc que cette manœuvre outrageante de « dernier-recours » ?

On va y revenir, plus tard, parce que ça m’interroge lourdement, d’autant que vous savez que de mon point de vue, ça va impacter nos prochaines élections…

En attendant, l’indice VIX, qui résume la volatilité des cours de bourse avait pris plus de 20 %…

À quelques heures de l’élection, les parieurs se déchaînaient. Sur le site Betfair, les mises atteignent 130 millions de dollars contre 50 millions lors du scrutin précédent en 2012. La probabilité d’une victoire de la démocrate était évaluée à 83 %.

93 % des sondages donnaient « Il-a-ri » gagnante l’avant-veille du scrutin…

Seuls un algorithme indien et un singe (de je ne sais plus où) donnaient gagnant le Républicain !

Du coup, rebond « des marchés » fondé sur cette déclaration du FBI dégageant « Miss-Pine-tonne » de toute responsabilité : Le S&P est repassé au-dessus de 2.100 après 9 séances de baisse consécutives, l’euro en dessous des 1,11 $ puis 1,104, le dollar au-dessus des 104 yens et jusqu’à 104,5, le VIX en baisse à 16 %, le peso en hausse, le Nikkei en hausse de 2 %.

L’or avait chuté en dessous des 1.300 puis 1.280 $ l’once et le pétrole avait repris près de 2 %.

La bourse de Milan était à la hausse, alors que la Capitale et Florence étaient inondées par des tornades ravageuses, l’indice CAC 40 a grimpé de 1,43 % à 4.440,11 points après une baisse vendredi, puis à 4.461,21 points en clôture lundi et 4.468,61 mardi soir.

L’annonce du FBI durant le week-end avait finalement rassuré les investisseurs.

Il y avait une évidence : Les investisseurs ne se sont pas positionnés sur le risque « Trompe ». Ils n’y croyaient pas.

Les pros pariaient largement sur le fait « qu’Il-a-ri » sortirait gagnante, se rassurant avec les derniers sondages lui donnant 5 % d’avance mais en baisse régulière.

Tous plantés !

N’avaient-ils donc rien retenu du « Brexit » ?

Car « Trompe » le leur avait promis.

Et bing : C’est lui le préféré des américains qui l’ont élu sans contestation possible 45èmePrésident des USA.

Sacrée raclée pour les démocrates qui perdent tout, la Maison-Blanche, le Sénat et la Chambre des représentants !

Panique sur les marchés, panique sur la planète, même votre ambassadeur qui se mêle d’envoyer un « twiste » ravageur (qu’heureusement il retire, comme quoi il n’y a pas que « lui » qui « parle-trop »), panique dans les chancelleries…

Même « ma nichée », pas vraiment concernée jusque-là, qui me téléphone en pleurs de l’autre bout de la planète : C’est dire !

Je tente de la rassurer : « Ça ne change pas grand-chose. Au mieux, ça va exacerber le sentiment antiyankee en Europe et va la renforcer ! »

Au pire, ça va donner des ailes à tous les fachos de la planète, même chez vous !

Tenez, on reprend le fil de l’histoire du « Brexit », lui-même pas du tout anticipé par les « sachants » et autres « marchés » : Souvenez-vous, c’était une grosse panique le lendemain du referendum, beaucoup de nervosité pendant quelques jours puis une semaine après à peine, c’était devenu un non-évènement.

Et pour tout vous dire, « Trompe » va tenter de rassurer, tout comme le gouvernement britannique à l’époque et il n’entrera en fonction que le 20 janvier prochain : Le temps nécessaire pour calmer tout le monde.

Et puis à l’époque, la baisse de la livre devenait un facteur de soutien pour les marchés anglais et « les marchés » en général. Les gérants se disaient donc que même si « Trompe » gagnait, il faudrait faire le dos rond pendant une à deux semaines mais que, finalement, la situation pourrait être même plus favorable pour « les marchés » qu’une victoire de sa concurrente démocrate.

Car, si elle gagnait, on aurait eu la hausse des taux en décembre, une petite surchauffe de l’économie et donc probablement un nouveau cycle de hausses de taux en 2017.

Très mauvais pour « les marchés », ça.

Si « Trompe » gagnait, les indices boursiers devaient chuter dans un premier temps (ce qu’ils font actuellement), mais la chute du dollar irait booster les exportations et surtout aucune chance que les taux soient remontés, au contraire.

La FED devrait larguer encore plus de liquidités pour éteindre l’incendie de la baisse. Et donc les marchés remonteront.

Pour de mauvaises raisons.

Voilà ce qui se passait dans la tête des gros investisseurs professionnels. Ce qui explique que, malgré une certaine inquiétude, ils ne faisaient finalement pas grand-chose.

Confirmation hier : On entre dans ce « nouveau » cycle-là.

Celui où les meilleurs cerveaux du « politiquement-correct » et de la « bien-pensance » se prennent régulièrement et de plus en plus fréquemment de grands et magistraux coups-de-pied au kul !

Ceci dit, en « Gauloisie-éclairée », vous me semblez finalement assez mal-informés.

Qui est « Il-a-ri » ? L’épouse de « Billy-Pine-tonne-la-quéquette-baveuse », c’est sûr.

La patronne de sa grosse fondation qui aurait confondu les intérêts de ses généreux donateurs étrangers avec les intérêts de son pays, évidemment.

C’est elle qui a soutenu la guerre en Irak avec beaucoup de zèle sous « Bou-bouche-Junior ». De même quand elle était ministre des Affaires étrangères sous « Baraque » elle a joué un rôle clef dans les attaques de l’OTAN contre la Libye et jusqu’à l’assassinat de son pote-personnel, l’ambassadeur US sur place : Une première en trente ans !

Elle s’est même montrée ennemi juré de l’Iran. Elle a dit en 2008 : « Si je deviens présidente, nous attaquerons l’Iran ! ».

Peut-être aura-t-elle changé d’opinion entre-temps, je ne sais pas…

De toute façon, n’est-ce pas…

Et que savez-vous des morts bien mystérieuses dans sa « sphère d’influence » ?

Depuis juin 2016 les cas de décès se multiplient et s’enchaînent à rythme effréné :

– John William Ashe, un diplomate antiguais, ancien président de l’Assemblée générale des Nations-Unies entre 2013 et 2014 élu par acclamation, aurait dû être un témoin pour des transferts d’argent illégaux de l’homme d’affaire chinois Seng vers le Comité démocrate sous le président « Billy-Pine-tonne ».

Il n’a jamais pu dénoncer tout cela devant la justice.

Le 6 octobre 2015, il avait même été interpellé par les autorités américaines, qui l’accusaient d’avoir accepté plus d’un million de dollars de pots-de-vin en contrepartie de son aide à la réalisation de projets immobiliers.

Il meurt le 22 juin 2016 à l’âge de 61 ans.

Selon l’ONU il a été victime d’un arrêt cardiaque, ce que les policiers locaux ont démenti : Selon le bureau des médecins légistes du Comté de Westchester, il est mort d’asphyxie et d’une fracture du larynx dues à la chute d’une barre de musculation alors qu’il faisait des exercices.

J’ai toujours affirmé que faire du sport était extrêmement dangereux pour la santé…

– Mike Flynn, journaliste d’investigation, mort le 23 juin de manière mystérieuse.

Le jour de sa mort, son article sur la fondation des « Pinne-Tonne » avec ses nombreuses succursales partout dans le monde y compris à Hong-Kong, a été publié. En échange de cadeaux politiques leur fondation a été soutenue financièrement par des hommes d’affaires chinois et par le gouvernement chinois de Pékin… 

– Seth Rich a fait des recherches sur le trucage des votes du Comité démocrate.

D’après son enquête, le Comité a manipulé les pré-élections avec des moyens criminels en faveur « d’Il-a-ri ».

Le 10 juillet il a été tué pour des raisons inconnues. 

– Joe Montano, ancien dirigeant du Comité démocrate, est mort le 25 juillet à l’âge de 47 ans d’un arrêt cardiaque.

Sa mort est survenue juste après que Wikileaks ait publié des informations sur les trucages des élections du Comité démocrate.

Des membres de celui-ci disent que Joe Montano savait trop de choses sur le scandale du Comité. 

– Victor Thorn a écrit des livres sur les abus sexuels de « Billy-Pine-tonne » et sur des preuves de plus en plus nombreuses des meurtres qui ont eu lieu dans l’entourage de la candidate.

Le 1er août dernier, il se serait suicidé par balle. 

– Shawn Lucas est mort le 2 août, le lendemain, pour des raisons inconnues jusqu’à présent.

Il prétendait que les élections étaient une escroquerie.

Ce qui fait beaucoup d’interrogations sur ces « funestes-hasards »…

Et qu’est-ce qui a poussé des dizaines de millions d’américain à porter « Trompe » jusque-là ?

Bien évidemment son rejet du système politique.

Un système incarné jusqu’à la caricature par son adversaire démocrate, brillante avocate, épouse d’un ancien président, ex-sénatrice, ex-ministre de l’administration « Au-Bas-Mât », militante dans une fondation créée par son mari qui mélange joyeusement fonds privés et intérêt public.

« McDonald-Trompe » n’est certes pas un vilain petit canard surgi de nulle part.

Et vous aurez droit à des tombereaux d’analyses délirantes sur le sujet dans les jours qui viennent…

D’autant qu’il n’a jamais été élu et n’a jamais vécu « inside the beltway », le périphérique qui entoure Washington.

Fort de cette virginité (politique), ce baron de l’immobilier peut soutenir que « nous allons assainir le marais qu’est Washington et le remplacer par un nouveau gouvernement, du peuple, par le peuple et pour le peuple. »

La rhétorique va droit au cœur de dizaines de millions d’Américains, ni plus ni moins et un thème que vous allez entendre désormais dans la campagne de vos propres présidentielles…

D’autant que dans un pays très fédéral comme les États-Unis, la capitale est toujours suspecte d’abus de pouvoir.

Et depuis la crise financière, elle est de surcroît soupçonnée de ne pas avoir su réparer l’économie, voire de l’avoir cassée.

Quelqu’un en « Gauloisie-cartésienne » a-t-il d’ailleurs lu son programme en 28 points ? Pas certain que vous y ayez droit…

Un résumé, bien sûr… et comme son prédécesseur, il n’en fera pas la moitié :

« 1. Proposer un amendement constitutionnel pour imposer une limite de durée à tous les membres du Congrès ;

  1. Instituer un gel à l’embauche de tous les employés fédéraux pour réduire les effectifs fédéraux par attrition (départs en retraite), sauf pour les militaires, la sécurité publique et la santé publique (le un sur deux, ça vous rappelle quelque chose…);
  2. Exiger que pour chaque nouvelle régulation fédérale, deux régulations existantes soient éliminées (là encore, la simplification administrative, ça vous cause ?);
  3. Instituer une interdiction de cinq ans aux fonctionnaires de la Maison Blanche et du Congrès de devenir lobbyistes après avoir quitté le gouvernement (« Barre-au-zoo » qui va pantoufler dans le privé et tant d’autres dans nos administrations …);
  4. Créer une interdiction à vie pour les fonctionnaires de la Maison Blanche leur interdisant de faire du lobbying pour le compte d'un gouvernement étranger ;
  5. Instaurer une interdiction complète pour empêcher les lobbyistes étrangers de fournir des fonds pour les élections américaines ;
  1. Annoncer l’intention de renégocier l’ALENA ou de se retirer de cet accord en vertu de son article 2205 ;
  2. Annoncer le retrait du Traité Trans-Pacifique (TTP);
  3. Demander au Secrétaire du Trésor de classer la Chine dans les pays manipulateurs de devises ;
  4. Demander au Ministre du Commerce et au Représentant des États-Unis pour le Commerce extérieur d’identifier tous les abus en terme d’échanges commerciaux profitant à l’étranger qui ont un impact injuste sur les travailleurs américains et les obliger à utiliser tous les outils du droit américain et international pour mettre fin à ces abus immédiatement(la préférence patriotique et nationale, ça ne vous rappelle pas « Hard-no-Monte-et-bourre-la » ou « Tonton-Gorge-Marché » du PCF d’antan ?);
  5. Lever les restrictions sur les exploitations des réserves énergétiques américaines, productrices d’emplois, d’une valeur de 50 trillions de dollars, y compris le pétrole de schiste, le gaz naturel et le charbon propre ;
  6. Supprimer les blocages Obama-Clinton et permettre à des projets d’infrastructures énergétiques vitales, comme le pipeline Keystone, d’être lancés ;
  7. Annuler les versements de plusieurs milliards aux programmes de changement climatique de l’ONU et utiliser cet argent pour réparer les infrastructures environnementales et le réseau d’eau ;
  1. Annuler toutes les actions non constitutionnelles de l’exécutif, les mémorandums et les ordres du président Obama ;
  2. Commencer le processus de sélection pour remplacer le juge Scalia de la Cour suprême, à partir de ma liste de 20 juges, qui fera respecter et défendra la Constitution des États-Unis ;
  1. Annuler tout financement fédéral des villes sanctuaires (villes ne poursuivant pas les clandestins au seul motif de ne pas disposer de papiers)
  2. Commencer à retirer plus de 2 millions d’immigrants illégaux criminels du pays et à annuler des visas pour les pays étrangers qui voudront par les récupérer ;
  3. Suspendre l’immigration en provenance des régions enclines au terrorisme où des enquêtes ne peuvent pas être réalisées en toute sécurité.

Toute sélection de personnes venant dans notre pays devra être extrêmement rigoureuse ;

  1. Travailler avec le Congrès sur une loi de simplification et d’allégement fiscal de la classe moyenne. Ce plan économique visera à faire croître l'économie de 4 % par an et à créer au moins 25 millions de nouveaux emplois grâce à la réduction massive des impôts et à des simplifications, en combinaison avec une réforme du commerce, un allégement réglementaire, et la levée des restrictions sur l’énergie américaine.

Les plus fortes réductions d’impôt seront pour la classe moyenne. Une famille de la classe moyenne avec 2 enfants obtiendra une réduction d’impôt de 35 %.

Le nombre actuel de tranches sera réduit de 7 à 3 et les formulaires d'impôt seront également grandement simplifiés.

L’impôt sur les sociétés sera abaissé de 35 à 15 % et les milliers de milliards de dollars des entreprises américaines à l’étranger pourront être rapatriés à un taux de 10 %…

  1. Travailler avec le Congrès sur une loi « Fin de l’Offshoring », en établissant des droits de douane pour dissuader les entreprises de licencier leurs travailleurs afin de déménager dans d’autres pays puis d’expédier leurs produits vers les États-Unis sans payer de taxes.
  2. Travailler avec le Congrès sur une loi « Énergie et infrastructures américaines ».

Elle utilisera des partenariats public-privé et des investissements privés par le biais d’incitations fiscales, pour injecter 1.000 milliards de dollars d’investissements dans les infrastructures sur dix ans. Cela ne coutera rien de plus !

  1. Travailler avec le Congrès sur une loi « Choix de l’école et Opportunités d’éducation ». Pour rediriger les dollars de l’éducation pour donner aux parents le droit d’envoyer leur enfant à l’école de leur choix : publique, privée, à charte, ZEP, religieuse ou à la maison.

Cesser le noyau éducatif commun, déléguer la supervision de l’éducation au niveau local.

Elle élargira l’enseignement professionnel et technique, et créera des cursus universitaires de 2 à 4 ans plus abordables.

  1. Travailler avec le Congrès sur une loi « Abrogation et remplacement de la loi Obamacare ».

Abroger entièrement l’Obamacare et le remplacer par des comptes d’épargne santé, la possibilité d’acheter une assurance santé dans un autre État, et laisser les États gérer les fonds de Medicaid.

Les réformes prévoiront également de réduire la paperasserie de la FDA : Il y a plus de 4.000 médicaments en attente d’approbation, et nous voulons en particulier accélérer l’approbation des médicaments qui permettent de sauver des vies.

  1. Travailler avec le Congrès sur une loi « Garde abordables des personnes âgées et des enfants ».

Permettre aux Américains de déduire la garde des enfants et des personnes âgées de leurs impôts, inciter les employeurs à fournir des services de garde d'enfants, et créer des comptes d’épargne défiscalisés de soins pour les personnes dépendantes, pour les jeunes et les personnes âgées, avec des subventions pour les familles à faible revenu.

  1. Travailler avec le Congrès sur une Loi pour la fin de l’immigration illégale.

Financer entièrement la construction d’un mur sur la frontière sud, avec le pleine soutient du Mexique qui remboursera aux États-Unis le coût total de ce mur ; établir une peine plancher obligatoire de 2 ans minimum dans les prisons fédérales pour les expulsés récidivistes, portée à 5 ans minimum pour ceux qui auront en outre été condamnés pour crime, pour plusieurs délits ou qui auront déjà été expulsés deux fois ou plus ; réformer également les règles de visa pour augmenter les sanctions pour dépassement des limites du visa et s’assurer que les emplois soient donnés en priorité aux travailleurs américains.

  1. Travailler avec le Congrès sur une loi « Restauration de la sécurité des communautés ».

Réduire la flambée de la criminalité, du trafic de drogue et de la violence en créant un groupe de travail sur les crimes violents et en augmentant le financement des programmes qui forment et aident la police locale ; augmenter les financements des organismes d’application de la loi fédérale et des procureurs fédéraux pour démanteler les gangs criminels et mettre les délinquants violents derrière les barreaux.

  1. Travailler avec le Congrès sur une loi « Restauration de la sécurité nationale ».

Reconstruire notre armée en éliminant le séquestre de la défense et en augmentant notre investissement militaire ; fournir aux anciens combattants la possibilité de bénéficier d’une couverture santé publique ou de choisir le médecin privé de leur choix ; protéger notre infrastructure vitale de cyber-attaques ; établir de nouvelles procédures d’évaluation en matière d’immigration pour assurer que ceux qui sont admis dans notre pays soutiennent notre peuple et nos valeurs.

  1. Travailler avec le Congrès sur une loi « Nettoyer la corruption à Washington ».

Promulguer de nouvelles réformes éthiques visant à « nettoyer les écuries d’Augias » et à réduire l’influence corruptrice des intérêts particuliers sur notre politique. »

Ah ? Voilà la feuille de route ! Et ça va être « rodéo »…

Présenté comme ça, honnêtement, vous auriez voté pour qui au juste ?

Eh bien eux l’ont finalement envoyé à la Maison-Blanche, cet homme qui ne voulait pas devenir Président des USA…

Une révision de son « plan-de-carrière » va devoir s’imposer, me semble-t-il.

Incroyable pour vous et toutes ces « z’élites » de « sachants » qui s’enfoncent de plus en plus, partout au monde, dans la trisomie-appliquée, mais c’est comme ça et pas autrement.

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/11/assez-etonnants-ces-americains.html

 

 


Aujourd’hui, on vote aux USA.

 

Vous pensiez que ce n’est que pour élire leur président ?

 

Pas du tout !

Vous vous plantez largement. D’abord ils n’élisent pas directement leur président, mais seulement les délégués qui vont aller voter pour le Président.

Bon d’accord, comme il s’agit d’un vote bloqué et d’un seul bloc par État, demain nous saurons mathématiquement qui est le successeur « d’Haut-bas-Mât ».

Mais il n’y a pas que ça : Une partie du Sénat et des Représentants remettent en jeu leur mandat qui arrive à terme.

Des juges, des procureurs (des juridictions subalternes) et des shérifs également.

C’est un peu les effets du « spoil-system », dans la mesure où les citoyens ont pris l’habitude de cocher toutes les cases d’un même parti : C’est plus simple, même si le choix est ouvert au panachage.

Ceci précisé, ce n’est pas tout non plus…

Les mêmes doivent se prononcer sur une foultitude de référendums, étatiques ou locaux, qui portent souvent sur des questions complexes et cruciales comme la hausse du salaire minimum, la vente d’armes ou le port du préservatif.

Mais si !

En Californie, il y a tellement de mesures – rien qu’à San Francisco, il y a cette année 42 questions soumises au référendum et un guide d’explication de paraît-il 536 pages épais comme le bottin – que les citoyens auraient trouvé des moyens ingénieux pour résumer les enjeux en créant des chansons, des animations et même des haïkus, ai-je appris fortuitement ! 

Par exemple, les électeurs du Colorado doivent se prononcer sur une mesure qui autorise les malades au stade terminal à mettre fin à leurs jours grâce à des médicaments prescrits par leur toubib.

C’est d’ailleurs ce que fait le mien en réduisant mes doses : Je vais finir par en crever, c’est sûr.

Le patient doit être âgé d’au moins 18 ans et deux médecins doivent confirmer qu’il a toutes ses facultés mentales (moi, j’en ai perdu une partie quelle que part).

Dans l’Oregon, le premier État à avoir adopté ce type de mesure en 1997, 132 personnes ont mis fin à leurs jours l’an dernier, trop désespérés du genre-humain.

Quatre autres États ont légalisé, depuis, le suicide assisté.

Mais sans référendum (ils peuvent le faire…).

Trois États – Arizona, Colorado, Maine – doivent voter pour augmenter ou non le salaire horaire d’environ 4 dollars, à 12 dollars.

Un quatrième, l’État de Washington, propose, lui, une hausse à 13,50 dollars contre 9,47 dollars aujourd’hui.

Les adversaires de la mesure estiment que ces hausses sont ruineuses pour les entreprises, notamment les restaurants, surtout dans les coins ruraux ou sinistrés économiquement.

C’est sûr que ça ne va pas plaire partout…

Un des thèmes de référendum les plus fréquents cette année, c’est de solliciter le vote des citoyens dans au moins neuf États, qui doivent trancher pour la légalisation, d’une manière ou d’une autre, du cannabis.

Les électeurs de la Californie, du Nevada, du Maine, de l’Arizona et du Massachusetts se prononcent sur la marijuana à « usage récréatif », déjà autorisée dans quatre États.

Tous camés, qu’ils vont finir…

Le Dakota du Nord, la Floride, l’Arkansas et le Montana votent sur la marijuana médicale…

Perso, j’en ai déjà eu ma dose à l’hôpital l’année dernière pour affronter les douleurs de ma cicatrice (et surtout ses agrafes…) et j’en ai gardé un peu pour mon prochain suicide : On ne sait jamais si la police politique de mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal) me rattrape à la frontière en cette fin de mois.

Il est probable qu’à l'issue de cette élection la marijuana médicale deviendra légale dans la majorité des États américains en dit-on de sources « bien informées ».

La Californie doit aussi décider, comme précédemment révélé, si l’on doit obliger les acteurs de films pornos à porter un préservatif dans l’exercice de leur profession.

Le comté de Los Angeles a déjà voté cette mesure en 2012.

L’industrie du porno y est évidemment hostile…

On se demande pourquoi au juste.

Exaspérés par l’incapacité du Congrès à faire voter des lois plus restrictives sur les armes, certains États essaient d’agir.

Le Maine et le Nevada proposent des mesures pour durcir les contrôles en exigeant un examen des antécédents de l’acheteur.

Dans l'État de Washington, une proposition prévoit de mettre en place des ordonnances qui empêcheraient les gens violents ou à tendance suicidaire d’acquérir une arme (y’a les médocs à base d’opiacé pour ça…).

En Californie encore, les électeurs vont se prononcer sur un texte qui imposerait une vérification des antécédents des acheteurs de munitions et l’obligation d’obtenir l’autorisation du ministère de la Justice…

Notez qu’il n’y a encore rien sur les consommations d’alcool, ni l’achat des solvants nécessaires pour faire des explosifs artisanaux…

Deux propositions opposées sont mises aux voix en Californie toujours. L’une abolit la peine de mort, l’autre accélère le processus des exécutions.

Quelques 741 détenus sont enfermés dans le couloir de la mort en Californie, un record aux États-Unis.

Et depuis 1978, il n’y a eu que 13 exécutions.

La mesure propose de limiter à cinq ans les procédures d’appel. Si les deux mesures passent, celle qui a reçu le plus de voix sera mise en œuvre.

Le Nebraska doit se prononcer également sur la loi votée l’an dernier qui a aboli la peine de mort.

Dix-neuf États l’ont déjà interdite.

Dans l’Indiana, les électeurs doivent décider d’amender la Constitution de l’État pour y ajouter le droit de pêcher et de chasser : C’est que c’est précieux en ces temps de disette…

C’est déjà le cas dans une vingtaine d’autres États.

Dans l’État de Washington, une mesure taxerait la vente ou l’usage de certains carburants fossiles. Bizarrement, leurs écololos sont contre parce qu’ils ne sont pas d’accord sur la manière d’utiliser les revenus de cette taxe.

L’argent devrait servir à financer des réductions d’impôts pour les entreprises et les employés pénalisés par la taxe carbone. Les groupes de défense de l’environnement voudraient que cet argent finance les transports publics et les énergies propres…

D’autres adversaires soulignent que cela risque d’entraîner une hausse des coûts de l’électricité et du pétrole.

Si la mesure passe, ce sera une première aux États-Unis.

Dans le Massachusetts, une proposition obligerait les éleveurs à donner plus d’espace à leurs bêtes pour s’allonger, tourner et bouger dans leurs cages, ce qui revient à bannir les conditions jugées inhumaines de l’élevage industriel.

Les opposants s’inquiètent d’une hausse des prix des œufs et de la viande.

Des organisations de défense des animaux comme « The Humane Society » ont dépensé plus d’un million de dollars dans cette campagne…

« L’Obamacare » a permis d’assurer des millions d’Américains, mais la réforme est loin d'être parfaite.

Une mesure soumise à référendum dans le Colorado créerait un système de santé sur le modèle gauloisien géré par l’État qui couvrirait tous les résidents et remplacerait les assurances privées.

Le système serait financé par une taxe de 10 %.

Pas cher, trouve-je, mais savent-ils au juste dans quoi ils s’embarquent ?

Les partisans invoquent l’énorme hausse des coûts des assurances et le mauvais fonctionnement du « bidule » « d’Haut-Bas-Mât ».

En revanche, les adversaires s’inquiètent, eux de ce plan, qu’ils jugent trop vague et trop coûteux.

Le Vermont avait voté un projet similaire en 2011, mais a dû l’abandonner en raison du coût en 2014.

Tu parles Charles…

En Californie, pour y revenir, la proposition 53, prévoit que pour tout projet d’infrastructure de plus de 2 milliards de dollars, comme le train à grande vitesse ou l’Hyperloop de Musk, devrait, avant d’être lancé, être approuvé par un référendum.

Si la mesure est acceptée, ce serait une grande victoire pour la démocratie directe, bien sûr, mais elle risque de compliquer encore la mise en place de grands projets.

Sauf à les saucissonner…

Car, il y en a plein dans les cartons (des planches à dessin)…

Naturellement, j’en oublie certainement mais comme vous le voyiez, il ne s’agit pas que des présidentielles.

Chez eux au moins, on les consulte sur plein de sujets (au moins une fois tous les deux ans, à mi-mandat) qu’on fait figure de ringards, de fossiles de la « vieille-Europe » de par chez nous (hors les helvètes d’Helvétie…)

Déjà quand le peuple est consulté de temps en temps, dans un généreux élan de « démocratie-vivante » pour finalement voter « NON » à la constitution européenne, « NON » au plan de rigueur grec, deux Parlements régionaux « NON » au CETA, les britanniques « NON » à l’Europe de Bruxelles, ils hésitent toujours à s’exécuter et parfois on les leur refile quand même sous un autre nom et selon un autre procédé… les fameux « plan B ».

On n’en parle plus, mais souvenez-vous de « Bling-bling » d’il y a seulement quelques semaines, qui se foutait ouvertement de votre tronche en affirmant vouloir organiser deux référendums le jour des élections législatives prévues en juin prochain sur le port du Burkini et le regroupement familial (ou autre chose, je ne sais plus) s’il était élu (dehors les sortants !).

On (le personnel politique d’une façon générale) lui avait opposé des arguties techniques (d’ailleurs parfaitement fondées), mais rien quant au fond.

Eh bien en comparaison, je crois qu’on a encore des choses à apprendre en la matière.

Et l’idée, c’est bien de changer de personnel politique, si ce n’est tout de suite, d’ici à 5 ans, parce que ça demande du temps que de préparer les esprits.

Un boulot de plus pour « Juppette », même s’il n’en dit rien.

Alors qu’aux USA, ils y sont prêts depuis des décennies à y revenir tous les deux ans.

Et parfois, ils sont en avance, finalement.

On reparle de tout ça demain : Là, je suis en déplacement à Rome depuis hier, loin de mes bases et de mes « archives-à-post », avec un agenda archi-booké de « super-ministre » : Je rentre en principe ce soir.

Encore une histoire de « sauvetage-bancaire », sauf à jouer les prolongations…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/11/aujourdhui-on-vote-aux-usa.html

 


Une nouvelle fois, l’innommable…

 

Je suis de nouveau sidéré !

 

D’abord par l’impuissance de la puissance publique à faire face, voire, mais on ne lui demande pas l’impossible non plus, de prévenir.

Ah oui ? La ville la plus télé-surveillée de métropole, Nice, qui n’a rien vu venir…

En fait, il semblerait qu’un attentat était attendu non pas à Nice, le 14 juillet dernier, mais à Cannes d’après « mes sources » calvaises.

Bref, tout le monde d’être bluffé.

Avant-hier, la Normandie !

Dans une église, en plein office du matin, là où le Coran y enseigne l’ultime respect…

Soyons cyniques puisqu’ils le sont : Heureusement que ces édifices du culte sont désertés par les fidèles depuis deux générations.

Je sais, je suis ignoble, vous étiez prévenus…

Tout autant en constatant que tout ça ne fait pas reculer le chômage, même avec deux morts de plus dans leurs rangs : + 0,2 % de demandeurs d'emploi sans aucune activité (cat. A). 2ème mois consécutif de hausse après le reflux de mars et d’avril.

5,4 millions personnes condamnées peu ou prou à la misère de l’inactivité : L’astrologue de « flanby » persiste à se planter…

Un attentat autant ignoble que ceux de Nice, du Bataclan, de Charlie-hebdo et quelques autres, commis partout dans le monde : C’est l’affaire du loup qui pénètre dans une bergerie. Forcément, il y fait un massacre.

Même quand le loup est bagué et géo-localisé !

Je vous le dis : « IMPUISSANCE ».

Parce que depuis 2001, pas moins de 34 actes de violence terroriste ont été commis sur le territoire, dont déjà 16 sous l’actuel quinquennat…

On nous dit, pour nous rassurer, que 40 ont été éventés : Ce n’est pas suffisant, naturellement, ces 71 % là… 

Impuissance parce qu’au moins un des assassins portait un bracelet électronique, était « fiché S », avait déjà été condamné, avait tenté de rejoindre à deux reprises les rangs du Califat, était considéré comme dangereux et contre l’avis du Parquet avait été remis dans la rue par les juges du siège qui en ont eu à connaître, libre de ses mouvements de 8 heures 30 à 12 heures 30, tous les jours.

Tous les jours…

La faillite de l’état de droit régalien.

Tout cela est finalement absurde : On a affaire à un « terrorisme-low-cost » et on répond avec des canons, des avions et une division entière de biffins à patrouiller inutilement dans vos rues…

En revanche, alors que tous les pays qui ont eu à subir des attentats en série dans le passé, Israël, l’Algérie (y en a plein d’autres : Je vous ferai la liste une autre fois), estiment que le travail de renseignement en amont reste une des clés de la réussite antiterroriste, nous restons encore des nains malgré les lois d’exception et des budgets en forte croissance.

Pas de quoi s’étonner, finalement, quand on voit le boxon dans nos services du renseignement (là encore, je vous ferai un petit aperçu, tôt ou tard, du piteux état de ceux-ci…), ballotés chamboulés par plusieurs « réformes » en moins de 10 ans (deux quinquennats) et on se pose vraiment la question de confiance de leur pertinence.

Bon, je ne jette pas la pierre, loin de là, mais il nous faudrait un réel sursaut.

Et je constate seulement, vu de Venise, que le « pouvoir-soce », ballote lui-même : Il s’est pourtant donné tous les pouvoirs (ou presque) à travers l’état d’urgence (on va en avoir pour 14 mois au total, minimum) plus des dispositions permanentes dans le « flicage » de vos Libertés (vous les avez, mais vous êtes sous surveillance quant à leur exercice), pour des résultats qui se dégradent de pire en pire : 12 jours, seulement 12 jours entre deux « attentats » !

Et on attend déjà les suivants, sans savoir encore ni où, ni quand, ni comment…

Nous sommes tous devenus des moutons qu’il reste si facile d’égorger, là, pour l’exemple.

C’est l’Aïd tous les jours en quelle que sorte…

Pas d’amalgame s’il vous plait : Il ne s’agit pas de stigmatiser ! J’entends déjà des voix qui réclament l’expulsion immédiate des tous les radicalisés, fichés et autres (notamment en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », hier, où il en réside 9) ou au moins leur mise en centre de rétention administrative fermé…

C’est juridiquement faisable, mais quelle ékole de radicalisation !

Car nous savons, vous et moi aussi, qu’en fait sont visés les musulmans.

« Nos » musulmans à nous, des « natifs », des « intégrés », avec qui je bossais, comme un temps étaient visés exclusivement « nos » juifs à nous, ceux avec qui je jouais dans les cours d’ékole de la République laïque…

Ceux qui vivent en « zones grises », dans les territoires de « croisés »…

Soit ils rejoignent la lutte commandée par le prophète, incarné par le Califat, soit ils sont considérés comme traîtres, apostats de la chair à canon, pas mieux.

« L’objectif fondamental de l’État islamique est de déclencher une spirale de violence intercommunautaire en France comme dans les pays voisins, en suscitant, par des provocations terroristes, des représailles aveugles contre les populations musulmanes » en dit un « spécialiste ». Il nous faut résister à cette tentation trop facile, contrarier ce plan-là !

Je vous l’ai déjà affirmé (cf. mes posts sous la même rubrique), le Califat est un projet politique millénariste, assis sur une religion, rien d’autre.

Et Malraux nous avait prévenus : « Le XXIème siècle sera spirituel ou ne sera pas. ».

Jamais personne n’aura pensé qu’il serait « drôle », spirituel…

Le suivant sera laïc, sinon athée, peut-on désormais en prédire.

« Zones grises », terrorisme « low-cost », terrorisme « zombie », « terrorisme de mimétisme », il n’y a qu’une seule réponse possible : Lutter, résister.

Ici ou ailleurs, on assassine des dessinateurs, des amateurs de rock, des flics désarmés, des familles et puis des hommes de 86 ans plaidant la fraternité, l’amour du prochain.

Cette nouvelle « normalité » imposée par des barbares et des lâches ne doit pas passer, en aucun cas !  

Or, et c’est justement le danger, Daech vise à une montée des exclusions, des fascismes, des extrémismes pour durcir encore la condition quotidienne de nos musulmans.

Ce sera une partie des enjeux de nos prochaines échéances électorales de 2017 : 9 mois pour faire front.

C’est dire si c’est « mal-barré »…

Car l’émotion submerge (et ce n’est vraisemblablement pas fini, compte-tenu de tout ce que je viens d’en dire et que tout le monde peut analyser) : Je n’invente rien, toute la classe politique en a bien conscience, quelle que soit sa place dans « l’offre-politique ».

Il y a à boire et à manger pour tout le monde dans l'ignominie.

Saint-Étienne-du-Rouvray, c’est aussi la ville où s’était déroulée une cérémonie funèbre en mémoire d’Imad Ibn Ziaten, l’une des victimes de Mohamed Merah.

Sa mère, Latifa Ibn Ziaten, très engagée dans la lutte contre la radicalisation, habite à un kilomètre du lieu du drame raconte : « Depuis un moment, je dis qu’il y a un problème. Beaucoup de familles de Rouen sont venues me voir à cause de leurs enfants. Certains se radicalisaient. Certaines familles commençaient à avoir peur. Leurs propres enfants devenaient dangereux. »

« Il faut aller vers cette jeunesse (qui s’isole et se radicalise). Chacun doit aller vers eux, le pays tombe dans le chaos et ça ne va pas s’arrêter. »

« C’est une guerre contre l’humanité », en conclut-elle. 

Au fait, à quand donc la mise en place du projet de notre « Ami-râle », qui vise à faire naviguer « des jeunes » (déracinés ou non) sur des « grands voiliers-écoles » aux normes d’antan ?

Avec quelques « astuces-fiscales », ça ne coûterait rien à la puissance publique, pourvu qu’elle l’autorise, ça permettrait de retrouver les savoir-faire des chantiers navals qui se perdent, ce serait un outil de rayonnement universel et ce pourrait-aussi être un outil d’intégration social magnifique : Un voilier, c’est un monde clos face aux éléments de la mer qui impose naturellement la solidarité à bord, ouvert sur toutes les côtes mondiales et leurs populations autochtones.

Et pour confirmer ces propos, d’après de la mère du tueur identifié, citée en 2015 par le quotidien suisse La tribune de Genève, Adel Kermiche s'est hélas radicalisé très rapidement (comme le tueur de Nice), en l'espace de trois mois. Dans l'article, il est décrit par ses proches comme un enfant « joyeux » et « gentil » qui aimait « la musique et sortir avec des copines », avant de se renfermer sur lui-même.

C’était une « flipette » d’après un de ses camarades de collège. Très actif sur Facebook pour draguer les filles. C'était aussi un « geek », « mais je sais qu'il aimait bien les jeux vidéo ».

Et puis « il disait qu'on ne pouvait pas exercer sa religion tranquillement en France. Il parlait avec des mots qui ne lui appartenaient pas. Il a été ensorcelé, comme dans une secte ».

La tuerie de Charlie Hebdo aurait agi comme un « détonateur » : Le « terrorisme de mimétisme ».

Et de rappeler qu’on parlait déjà de Saint-Étienne-du-Rouvray… en 2014, lorsque les services de police et du renseignement intérieur mirent la main sur un groupuscule de mahométans se posant en futures recrues de l’État islamique.

Une des vidéos saisies montrait l’un d’entre eux ayant rejoint les rangs de l’EI en août 2013, qui avait été l’un des bourreaux des 18 otages syriens égorgés et décapités.

La seule touche positive, elle s’est passée aux JMJ de Cracovie.

Quand la nouvelle de l’assassinat a été connue, ce n’est pas un discours lénifiant sur le « vivre ensemble » qui a surgi, mais c’est « La Marseillaise » qui a spontanément retenti.

Revigorant ! Et porteur d’espérance !

Et la touche « rigolote », elle nous vient de Marion Maréchal-Le Pen, de chez les « frontistes » déclarant : « Face à la menace qui pèse sur la France, j’ai décidé de rejoindre la réserve militaire (opérationnelle). J’invite tous les jeunes patriotes à faire de même. »

Au moins, avec ça, vous serez en sécurité : Je vais pouvoir partir en vacances l’esprit tranquillisé…

 

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/07/une-nouvelle-fois-linnommable.html

 


Libération fiscale 2016

 

Bravo, vraiment bravo !

Je suis vraiment fier de vous toutes et tous.

 

Pas un mot, pas une seule remontrance, même peut-être quelques encouragements à suivre, pas une seule manifestation (et Dieu sait s’il y en a eu tant et plus depuis le début de l’année), ni même un mouvement de grève, sectorielle ou générale sur le sujet : Vous êtes décidément « parfaits » !

Taillables et corvéables (les deux impôts les plus impopulaires de l’ancien régime) à merci !

La preuve, depuis hier vous êtes toutes et tous fiscalement libérés !

Et même pas de liesses dans les rues et cantons à vous signaler…

Deux cent sept jours à bosser pour votre bonheur partagé d’être résident « Gaulois », fiers petits-coqs, droits-dressés sur vos ergots au sommet du tas de fumier que représente toute l’actualité du pays (celui qui est aussi le mien et que j’aime tant…) d’avoir eu le droit d’être racketté jusqu’à hier, 26 juillet 2016, pour nourrir la « puissance publique » et ses quelques 5 millions de magnifiques et loyaux serviteurs.

C’est ce que je trouve magnifique : Personne ne proteste ni ne festoie !

N’émet seulement quelques remarques…

En 2016, les gaulois auront donc travaillé 207 jours, à 4 heures et 48 minutes du matin pour financer les dépenses de la sphère publique. À compter seulement du 26 juillet, donc encore 159 jours seulement (et oui, 2016 est une année « bi-sextile »… perso, ça ne me gêne pas, je suis indécrottablement mono-sexe-t’il…), vous pourrez enfin profiter du fruit de votre labeur.

Enfin, nourrir, vêtir, loger vos « nichées » personnelles qui n’en attendaient pas moins de vous !

Les soigner, les éduquer (même mal), les « socialiser » encore plus mal avant que de devenir « soce » tout-court, ne vous en faites pas, « ils » s’en occupent à votre place.

Bon, pour la sécurité de la « chair de votre chair », vous repasserez encore un temps : Nul n’est tenu à l’impossible, n’est-ce pas…

Notez aussi que les juilletistes ont pris un petit-acompte, incapables d’attendre plus longtemps : On peut les comprendre.

Selon l’OCDE, les dépenses publiques gauloises représenteront 56,60 % du produit intérieur brut (PIB) en 2016. La sphère publique absorbe donc plus de la moitié de la richesse produite en « Gauloisie-ruinée ». En moyenne, les contribuables de la zone euro fêtent leur libération fiscale un mois avant vous, notent les « spécialistes ».

Pour ma part, je ne compte plus : Avec mon régime fiscal un peu particulier (résident fiscal rital « au forfait » pour être détaché, assurances-sociales monégasques également forfaitaires, complémentaires partiellement payées par « mon boss à moi »), ma libération finale a dû intervenir courant février…

Et encore, le fisc gaulois vient de me rembourser un petit tiers de ce qu’il me doit sur mes opérations d’exil d’il y a deux ans.

Quant aux assurances sociales, ça a payé une partie de mes frais de l’année dernière qui ont été « chauds », chacun s’en doutent.

Mais finalement, pas tant que ça, net pour net.

Et puis mes « petits-calculs » ne tiennent pas compte des primes de fin d’année à attendre des « opérations-Brexit » inespérées et improvisées dans l’urgence, tellement personne ne s’y attendait (sauf moi, comme je le répète, mais seulement dès le jeudi dans la nuit, quand je suis arrivé rincé par 5 heures de route à Monaco pour notre journée « cabinet » du lendemain matin) qui ont permis à « mon boss » et ses équipes d’engranger des plus-values sans commune mesure avec « les plans » et autres budgets espérés…

On a d’ailleurs déjà eu un acompte avec la paye de juin : J’en ai fait un écart de régime pour fêter ça et depuis, je ne maigris plus.

De 3 kg/mois depuis novembre, je suis revenu à un rythme d’1 kg/mois : Désespérant !

De double-quintal, on ne m’appellera pas « demi-quintal » avant Noël, à ce niveau de « performance » !

La rage…

Ce poids de la dépense publique se finance par un excès d’impôt (991 milliards d’euros de prélèvements obligatoires, fiscaux et sociaux en 2016) et d’endettement (établi à 97,4 % du PIB).

C’est assez drôle d’ailleurs : Quel est le banquier, droit dans ses bottines, qui prêterait 2.148 milliards et en redemande tous les ans, à un type louche qui gagne à peine 388 Md€ (se répartissant comme suit : TVA : 195,8 Md€, IR : 76,5 Md€, IS : 58,7 Md€, TICPE : 15,9 Md€, autres : 41,1 Md€, pour quelques 233 taxes subies par les entreprises et pas tout-à-fait autant par les particuliers, qui de toute façon payent la totalité directement ou indirectement) pour une dette perpétuellement renouvelée et augmentée ?

Ratio de solvabilité : 5,5 ans !

5 ans et plus de 6 mois pour rembourser l’ensemble, sans absolument rien à dépenser par ailleurs et sans garantie aucune, hors « la bonne parole » donnée…

Fabuleux, n’est-ce pas ?

Essayez donc d’en faire autant, rien que pour mieux en rire…

Notez également que vous coûtez cher : Selon les chiffres ci-dessus, 603 Md€ (plus de 60 % du total) ne sont jamais que des « redistributions », des dépenses sociales.

Ce qui représente quand même 27,3 % de tous les coûts qu’on retrouve dans le PIB.

C’est juste un « changement de poche », aucune création de valeur, à peine de quoi faire survivre ses « salauds de pôvres » : Le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » a finalement raison de les tondre eux aussi (même qu’il en pense qu’il a eu la main à peu lourde depuis 2012) : Ils sont de plus en plus nombreux à ne même plus pouvoir payer un chouïa d’IR…

Éliminés au fil du temps.

Bientôt, il ne restera plus que des « riches » au pays : Magnifique programme, n’est-ce pas ! 

Mon pays dépense trop et cela a des conséquences néfastes sur sa compétitivité et son taux de chômage.

Et malgré un léger fléchissement pour l’année 2016, il est à craindre que l’année 2017 marque une nouvelle envolée des dépenses publiques.

En effet, les différents « cadeaux gouvernementaux » à vocation électorale de cette fin de mandat pèseront lourdement sur le budget des années à venir, comme le craint la Cour des comptes dans son rapport sur la situation et les perspectives des finances publiques.

Notez encore que le joug fiscal progresse d’année en année :

17 juillet en 1999, 12 juillet en 2002, 16 juillet en 2005, 12 juillet en 2008, 24 juillet en 2012, 27 juillet en 2015 à 14 heures et 24 minutes (année non-bissextile…).

L’épopée « Bling-bling » a été terrible, quoiqu’il en prétend…

Nos amis irlandais sont libérés depuis le 27 avril 2016.

Les japonais depuis le 28 mai 2016.

Les britanniques « brexités » depuis le 7 juin 2016.

Les « teutons » depuis le 11 juin 2016.

La zone euro depuis le 26 juin 2016.

Même les « ritaux-ruinés » depuis déjà le 2 juillet 2016…

Concrètement, qu’est-ce que tout cela signifie ?

Ces longs et lourds prélèvements sont dus principalement aux charges sociales, avec d’importantes cotisations sur les salaires acquittées par les employeurs mais piquées sur votre travail.

Les gaulois cotisent en moyenne plus que leurs voisins de la zone euro, où la date de « libération fiscale » pour l’ensemble des pays membres était fixée cette année au 26 juin, soit un mois de moins (1/12ème = 8,33 % d’un tout).

Peut-on s’en passer, devenus tous (ou presque) shootés à la subvention-vitale quelle que soit sa forme ?

Une belle « nationalisation » de toute l’économie et d’une majorité de citoyens par ailleurs décriés comme autant d’une situation affreuse qualifiée de « libérale ».

Mais si… !

Et puis ça n’empêchera nullement l’État d’emprunter un minimum de 186 Md€ cette année. Un, pour financer les 72 milliards de déficits prévus, deux pour rembourser les échéances : On est en pleine « cavalerie » et c’est un délit dans le Code pénal !

En bref, la puissance publique vivra « à découvert » dès le 7 août prochain, peu après 16 heures.

Elle n’est pas belle, la vie ?

Finalement, je préfère en rire figurez-vous.

C’est tellement « absurde » : Même en URSS, ils n’avaient pas pu en faire autant !

Ceci dit, j’ai encore eu l’occasion de rire aux éclats grâce au nouveau Maire de Londres, « Sadique Khan », même si ça n’a rien à voir.

Et comme je partage les « bonnes choses » et toutes les occasions d’en rire (et je ne rigole pas du « moral des chefs d’entreprises » britannique qui est au plus bas), j’ai noté que l’édile londonien a pris un arrêté municipal applicable à partir du mois de juillet, supprimant sur et dans tous les moyens de transports urbains municipaux, les publicités susceptibles de créer chez les usagers « un problème de confiance en soi, lié à leurs corps »…

Résultats, désormais et jusqu’à plus tard, les Vénus blondes, minces, déliées, ensoleillées britanniques sont chassées de l’espace public !

Magnifique là encore…

Mais non, ce n’est pas le « grand-remplacement » en marche, soyons un peu sérieux.

C’est juste qu’il supprime seulement les images, fait disparaître le corps et le visage de leurs femmes.

Rusé, il invoque d’ailleurs la compassion, l’hygiène publique pour masquer son forfait.

Son discours passe d’ailleurs plutôt bien, puisque les grands médias ne sont même pas choqués ! (Ils entrevoient sans doute l’avantage des achats d’espace reportés sur les magazines !).

Il est vrai que les arguments avancés par le maire sont acceptables et familiers à la pensée postmoderne « néo-soce » qui a cours de ce côté-ci de la Manche.

Il est conforme, entre autres, au discours qui accompagne « l’Art contemporain » depuis des décennies et aux manuels scolaires de la rentrée prochaine (consultables uniquement sur Internet pour les instits’). 

Logique : « La beauté est inégalitaire, peccamineuse ! », un péché éhonté, quoi, ce qui bien vrai : Il y a tellement plus de gens « moches » que « beaux » que s’en est une insulte au Divin qui nous a fait à « son image »…

La faute à la malbouffe, aux sucres cachés, au vieillissement des « vieux ».

Les dogmes en cours affirment que tout ce qui est esthétique, idéal, est finalement «irréaliste », aliénant, voire « fasciste » même !

Je vais en causer à ma jument… 

Après tout, là où l’islam exige la disparition radicale de la figuration, le dogme artistique actuel exige sa « mise en abîme », sa déconstruction, sa critique acerbe (souvenez-vous du magnifique « Vagin de la Reine » à Versailles…)

La post modernité en Occident avait établi une règle : La beauté en général et celle du corps humain en particulier étaient mis au service de la publicité et de la consommation. La déconstruction de la beauté, sa négation même, sont réservés à la seule fonction artistique !

Au moins jusqu’à plus tard…

(On se rappelle le sort des « Bouddhas » de pierre réservé par les Talibans…) 

Finalement l’entrée en scène de la puissance islamique en terre européenne proclame et impose son refus catégorique des images, celles de la femme en particulier, si l’on veut «vivre ensemble »…

Magnifique, n’est-ce pas !

Une « news » qui m’arrive en pleine « libération fiscale », ça ne se manque pas !

Une question se pose : L’iconoclasme post-religieux fera-t-il en « Gauloisie-galante » le lit de l’invasion de l’Islam ?

Après la figure tutélaire de Marie, mère de Jésus, Vénus s’efface donc devant nos yeux.

Elles disparaissent toutes deux dans un silence vertigineux…

La dictature est décidément en marche sous bien des aspects et pour l’heure, rien ne semble pouvoir l’arrêter.

À suivre, finalement.

Bonne journée de libération à toute et à tous !

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/07/bravo-vraiment-bravo.html

 


NICE…

 

Massacre au camion !

 

Hier, j’en ai pris plein la gueule : Plus de 80 morts, des femmes, des enfants, plus de 100 blessés dont 18 dans un état désespéré !

Allah est-il plus grand après ce coup-là ?

Bien piètres croyants qui le croiraient…

Un « attentat » ignoble, absurde…

Une ville en fête, en liesse sur la baie de Anges, transformée en enfer, en boucherie innommable, gratuitement ou presque (on ne peut pas affirmer que 200 victimes soient toutes invariablement « gratuites »), pour une faillite exemplaire de l’état d’urgence !

Une terreur importée, sidérante, aberrante, d'une telle barbarie.

Oh oui, on attendait cet attentat : L’accueil de la coupe d’Europe du foot était déjà une occasion rêvée pour passer aux actes pour les plus fous, les plus déjantés, les plus endoctrinés.

Les rassemblements de foultitudes, en fan-zone et autours des stades, des zones « défouloirs » étaient si dangereux, comme ont pu nous le démontrer les russes et anglais, ici et ailleurs…

Oh oui, on attendait cet attentat, ce soir-là aussi, mais pas à cet endroit-là…

J’avais interdit à « ma nichée » d’aller se promener sur le champ de Mars à l’occasion du feu d’artifice du 14 juillet.

Tu parles : Elle y est allée quand même, heureusement sans carnage !

Qu’aurais-je fait si on me l’avait massacrée ?

Mon unique-neurone est en feu rien qu’à cette idée : J’aurai été sans pitié aucune.

Jusqu’à l’absence totale de tout discernement, c’est probable.

Et je pense aujourd’hui à toutes ces familles endeuillées en quelques minutes, même pas une poignée : Je suis elles toutes !

Révolté.

Révolté et abattu.

C’était à Nice où il ne fallait pas être…

Et tous mes amis-niçois étaient heureusement déjà partis en « estives », loin des foules : J’ai vérifié hier.

Le patron des services de sécurité intérieure avait bien expliqué devant une commission d’enquête parlementaire réunie cette semaine sur ce sujet qu’on allait vraisemblablement en passer aux attentats à la voiture piégée, comme à Ankara, comme à Bagdad, à Médine, Damas et encore ailleurs.

C’est un camion qui a balayé 2 kilomètres d’une foule compacte et sidérée avant d’être stoppé dans sa course folle.

Avant que son chauffeur, armé et tirant au jugé sur ses victimes, ne soit abattu à son tour par quelques héros obscures.

Ce qui revient au même.

Et le risque reste toujours en vigueur et présent, tout comme une attaque à l’AK 47 sur les plages, comme en Tunisie, à la grenade ou à la ceinture d’explosif…

Sans compter le risque d’une bombe à bord d’un avion ou une attaque de bateau de croisiéristes…

Les amis, hier c’était la guerre sur la côte d’azur.

Demain Rio prendra le relai, mais demain seulement…

Souhaitons aux Brésiliens plus de bonheur et de savoir-faire.

Malheureux pays qui est le mien, pris en tenaille dans l’opération « Sentinelle », l’état d’urgence et sa soif de Liberté.

Liberté de vivre, que d’autres lui refusent…

Mais, j’en suis sûr, c’est Elle qui aura le dessus et qui vaincra contre l’inutile et l’absurde !

Il nous faut tout de même constater au passage que nos autorités-compétentes sont incapables d’assurer cette « sécurité » qui est pourtant de sa compétence « régalienne ».

Qui le pourrait d’ailleurs ?

Mais ne tournons pas autour du pot : Les morts du Bataclan et maintenant de Nice, Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider (les deux flics assassinés au couteau), et toutes les autres victimes du terrorisme de ces derniers mois ne méritent pas que l'on continue encore et encore à mentir, à nous mentir : Tous ces attentats étaient inéluctables, et d'autres terroristes frapperont encore, tant que des mesures d'exception efficaces ne seront pas prises pour traquer les terroristes et les mettre hors d'état de nuire.

L'état d'urgence, décrété au lendemain de l'attentat du Bataclan, et les mesures d'exception qui l'ont accompagné, permettaient d'agir.

Et les autorités ne s’en sont pas privées.

Seulement voilà, manifestement pas à bon escient : Le refus de voir la vérité en face, le refus de la dire, ont tué, et tueront probablement encore, une guerre d'autistes contre des trisomiques du neurone.

Il y a bien eu quantité d’interpellations, il y a bien eu des personnes assignées à résidence. Malgré cela, un couple de policiers a été sauvagement assassiné à son domicile.

Et maintenant, Nice.

Quel est le point commun entre tous ces attentats ?

Ceux qui les ont commis et la cause qu'ils défendent.

À chaque fois, le même scénario se répète : Les terroristes étaient plus ou moins surveillés par les services spéciaux. Avaient parfois été interpellés, condamnés et relâchés.

Certains étaient partis en Syrie, en étaient revenus, sans être inquiétés.

La plupart mais pas tous, étaient fichés, la fameuse « fiche S », ou connus des services de police, dont après chaque attentat, l'on se demande à quoi elle sert, puisqu'elle n'empêche en rien les Coulibaly et ces hommes, déterminés, de passer soudainement à l'action.

On préfère s’interloquer de la surveillance continue in situ sous caméra jusque dans sa cellule d’un autre, au nom de du respect de « sa vie privée ».

Je te jure !

Il n’a plus de vie privée à protéger, puisqu’il s’agit d’un ennemi-public, par choix personnel.

Après Nice, j’attends donc des enquêtes rapides et en profondeur : Il y a un ou plusieurs réseaux « dormants » en région PACA – comme certainement par ailleurs – qu’il convient de démanteler, de « purger », d’anéantir sans frémir : C’est un cancer qu’il faut extirper et détruire.

Et on a bien su le faire entre Ajacciu et Bastia…

Il faut terroriser les terroristes, là, ici, ailleurs, partout, leurs complices, leurs soutiens, leurs logisticiens, leurs financiers, leurs « gourous », leur faire peur, rendre leur vie impossible.

C’est la guerre, elle est totale pour eux, elle doit l’être aussi pour nous au nom de toutes les victimes, les passées, les présentes et les futures.

Oui, de véritables mesures d'exception s'imposent et le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » en aurait soi-disant pris toute la mesure dans la nuit (entre deux coupes de cheveux) en décidant de prolonger l’état d’urgence, dans l’urgence de la situation, pour trois mois.

Il devait être levé ce 26 juillet, il le sera, peut-être, en octobre si aucune hécatombe ne survient dans l’intervalle.

Ce qui est hélas moins certain.

Lorsque l'état d'urgence a été décrété en décembre dernier, après avoir voulu le « constitutionnaliser » (piètres juristes que voilà…), des associations de défense des droits de l'homme, des partis politiques, se sont offusqués de certaines mesures privatives de liberté.

J’en suis : Mais uniquement parce que ces pouvoirs exceptionnels accordés aux forces de police et de sécurité, à l’exécutif, sont manifestement sans effet !

Et que c’était prévisible : Je vous l’avais affirmé péremptoirement.

Je ne savais pas encore que j’aurai pu avoir raison.

Maintenant, on en a la preuve irréfutable : Il s’agirait d’ouvrir enfin les yeux…

Mais c’est sans penser un instant aux victimes, privées de la première des libertés, celle de vivre.

C’est sans penser aux dizaines de millions de gaulois, pris en otage par le terrorisme islamiste, privés de la deuxième des libertés : Celle de vivre sereinement, sans avoir à craindre pour leur vie, leur intégrité physique, en allant voir un feu d'artifice en famille, en assistant à un concert, en prenant un verre en  terrasse de café, en rentrant tranquillement chez soi, aller travailler, participer à la vie économique et sociale de tout le territoire, chacun à sa mesure.

Certes, on n’empêchera jamais un cinglé, islamiste ou non, de commettre l’irréparable et nous le savons bien.

Mettre un flic ou un militaire derrière chacun n’y changera donc rien.

D’autant que nous n’en avons pas les moyens.

En revanche, il s’agit désormais d’user de l’état d'urgence, voire de l’état de guerre, des effectifs et des moyens, de façon préventive : Peut-être des arrestations massives, des mises hors d’état de nuire préventives, sans états d'âme, seraient plus efficaces que de faire passer les pompiers et les juges faire le ménage après-coup.

On sait qui sont ces mouvances, où elles se trouvent, comment elles se faufilent dans les foules, ce qu’elles en disent et en font.

Police, gendarmerie, services spéciaux, armée, devraient désormais pouvoir procéder dans l'urgence à des interpellations préventives quitte à être massives dans les milieux islamistes. 

Terroriser les terroristes et le milieu dans lequel ils se cachent et se préparent sournoisement à « divorcer avec la vie », pour reprendre une expression entendue après le 13 novembre dernier.

Je pense que c’est le plus terrible : L’aspect sournois, veule, lâche, caché, qui me révolte le plus dans le terrorisme…

Ainsi que tous les réseaux complices dont ils s’entourent, jamais inquiétés !

Surprendre son ennemi fait partie de « l’art » (si on peut dire ça comme ça…) de la guerre : J’en conviens.

Alors à nos responsables de « surprendre » nos ennemis, ces ennemis-là.

Sans faiblir puisque c’est la guerre.

J’attends une réaction exemplaire.

C’est le moment : Même Renaud chante bien qu’il a « embrassé un flic » depuis ses convictions d’anarchiste ; l’armée a su faire défiler des milliers de biffins sur « Les Champs » au pas cadencé avant-hier.

C’est bien de montrer ses muscles, mais c'est mieux de s'en servir. C’est très bien d’avoir le soutien populaire et ce qui serait vraiment trop kon c’est de ne pas en prendre la vraie mesure !

L'ensemble des lieux sous surveillance, l'ensemble des lieux qui pourraient abriter du matériel, doivent être perquisitionnés, là tout de suite, partout et sans attendre, même à tort : Les juges feront le tri plus tard.

Les ordinateurs, les téléphones mobiles, les tablettes des suspects, de leurs proches, doivent être sondés.

Leurs comptes en banque, et ceux de leurs proches, auscultés, analysés, bloqués ne serait-ce que pour les désorganiser.

On l’a bien compris en Belgique : La traque des terroristes du Bataclan a précipité les attentats de Bruxelles.

Et puis plus rien.

Nos institutions, notre droit, apportent déjà suffisamment de garanties à ceux qui n'ont rien à se reprocher et même peuvent le permettre sans état d’urgence : Le code pénal et celui de procédure pénale sont déjà truffés de dispositions adéquates.

Or, jusqu'ici, nos institutions, notre droit, nos lois ont surtout été utilisés par les terroristes pour avancer masqués, et préparer leurs attentats au nez et à la barbe des autorités, désarmées, impuissantes, rendues aveugles et sourdes pour être neutralisées jusqu’à l’inefficacité létale !

Désormais, il faut que cela cesse. Si le gouvernement actuel n'est pas capable de prendre les mesures qui s'imposent, après avoir laissé se perpétrer sur notre sol plusieurs attentats sanglants en seulement quelques mois, il doit démissionner, se casser, reconnaître humblement ses incapacités et incompétences pour céder la place à des ceux qui auront le courage d'agir et de faire au nom de tous.

Si les fonctionnaires responsables de ces tâches ne sont pas capables de protéger les populations en usant correctement des outils (et budgets) dont ils disposent à satiété depuis au moins 2014 (et plus encore en 2015 et 2016), qu’ils soient démis, chassés, révoqués, lourdés sans ménagement !

Cette situation qui perdure est parfaitement intolérable.

Ce n’est pas tant qu’il faille réclamer la mort du pécheur, mais il en va de la survie de nos institutions, de la paix civile, là, maintenant, tout de suite et bien plus sûrement que les vaines pinailleries « politicardes » comme de savoir si « MacRond » fait ou non de l’ombre à « Menuet-Valse » ou à d’autres : Pour l’heure, ils sont tous parfaitement inutiles !

Car le plus grave danger pour les résidents de ce pays (qui est aussi le mien et que j’aime tant…) serait de sombrer dans la stigmatisation, où tout ce qui est « un peu bronzé », parle trop bien « la zone », se promène avec des femmes et de jeunes-filles voilées sur les trottoirs pourrait devenir la cible de la vindicte populaire…

Et « l’assimilation » possible doit aussi être comprise comme un danger à leur encontre.

On n’est plus très loin de la constitution de « milices-privées » comme l’a d’ailleurs tenté le Maire de Bézier avec la sienne … « municipale » pour prévenir la constitution des premières.

Voire à des lynchages aveugles, tout autant ignobles, odieux et révoltants qui ne nous feraient pas honneur…

C’est pourtant ce qui guette si les autorités n’en mesurent pas une fois de plus les dangers.

Arrivée là, notre République aurait sombré…

En ce jour, ensanglanté, de Fête Nationale, symbole de liberté, cet attentat nous invite à reprendre les paroles de notre hymne national commun : Le pays en a besoin.

Souvenez-vous du refrain

Il n’aurait jamais été autant d’actualité.

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/07/nice.html

 


Inummérisme.

 

 

Karla m’a surpris

 

Dans un canard de « nanas-sages » (mode, recette-minceur et bronzage) elle affirme : « Je ne sais pas faire une division ou une simple multiplication, je n'ai jamais su, je crois… »

Des gars qui ne savaient pas faire un nœud-cravate ou simplement écrire leur nom sur un formulaire, j’en avais croisé … à l’armée.

Un gros paquet même…

Qui ne savaient pas compter, un peu moins : En général les sous-offs’… ils nous obligeaient à nous compter nous-mêmes et à haute voix, alignés en rang d’oignons !

En soi, ce n’est pas bien grave : Je ne sais même pas moi-même, répète-je à qui veut l’entendre, puisque je suis un pur produit de « l’ékole-pue-blique » qui ne m’a jamais appris à lire, écrire ou compter.

En revanche, je sais tout de la lutte des classes et de l’oppresseur états-uniens…


Pas bien grave : J’ai des machines qui connaissent tous les résultats de toutes les opérations avec tous les chiffres imaginables possibles.

Merci infiniment à Bill Gates.

Idem pour les mots écrits ou lus : y’a internet et les dicos en lignes illustrés… et moi je sais lire une image ou un graphique.

Et pour mes cours de fiscalité-appliquée, j’utilisais les yeux de mes étudiants pour décrypter les « petites-lignes » : Ça les rendait indispensables !

Il n’empêche, ce n’est pas très drôle finalement. La proportion d'élèves en très grande difficulté en mathématique est très faible dans 11 pays seulement (moins de 4 % de l'effectif), faible dans 11 autres pays (entre 4 et 7 % de l'effectif) plus forte dans 28 pays (dont la « Gauloisie-des-vérités », plus de 7 % de l'effectif), en 2006 d’après PISA.

En 2009, sur 65 pays étudiés les proportions suivantes sont constatées comme très faible dans 11 pays (moins de 4 %) faible pour 14 autres pays (entre 4 et 7 %) plus forte dans 32 pays (dont la « Gauloisie-mathématique », au taux de 9,5 %) (taux supérieur à 7 %) en augmentation sur les deux rives de la Seine.

En additionnant les effectifs sur toutes classes d'âge, cette difficulté touche en donc au moins 7 millions de personnes, soit un taux de 9,5 % en progression constante depuis 2003 : Pire qu’une démonstration d’échec-scolaire…

De 2006 à 2009, le taux a progressé de 13,1 % ce qui place mon pays (celui que j’aime tant…) au 21ème rang (sur 25 pays européens), au 28ème rang de l'OCDE (34 pays étudiés), au 36ème rang (sur 65 pays représentant l'OCDE et les pays associés).

Là ça fait mal, mais expliquerait à la fois le cas de Karla et cette proportion à additionner des navets et des carottes, comme vient de le faire le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » qui après avoir annoncé 600 millions de taxe nouvelle pour un budget 2017 qui n’atteindra pas ses objectifs de redressement, nous avoir bananer pour 50 milliards d’économies qui ne seront jamais faites, que décidément, il y aura baisse d’impôt quand il sera réélu…

« Et tu sais quoi ? Y’a encore des gogos qui avalent ça ! »

Selon une étude INSEE parue en décembre 2012, 30 % des gaulois sont à l'aise et 70 % (des 18 à 65 ans) ont des performances médiocres… en calcul : C’est dire s’ils sont nombreux à prendre des vessies pour des lanternes !

Ça me change que du temps où j’avais des « chefs », que quand tu leur énonçais deux chiffres, ils faisaient mentalement la règle de trois avant que tu ne finisses ta phrase…

« Par « innumérisme », (à ne pas assimiler à de la dyscalculie) il faut comprendre la situation provisoire d'un élève ou d'une personne, qui a bénéficié d'une éducation « normale », mais qui rencontre des difficultés dans la maîtrise de certains concepts mathématiques. On estime d'ailleurs que 47 % des élèves du collège ont des lacunes plus ou moins importantes en mathématiques.

Outre les difficultés rencontrées tout au long de la scolarité, l’innumérisme constitue unvéritable handicap social et professionnel.

De nombreux adultes évoquent leurs difficultés en mathématiques qui freinent leur insertion professionnelle en des termes qui démontrent un véritable « complexe mathématique » et ce, sur des usages les plus simples des mathématiques dans la vie quotidienne et dans la vie professionnelle. »

Ça n’a pas empêché Karla de « s’intégrer », notez bien…

Mais expliquerait le reste.

Ces personnes ont des soucis soit dans la numération, soit dans les opérations de division et de multiplication. L’addition et la soustraction sont moins touchées car ce sont des principes plus courants et spontanés.

Tous les gamins les ont intégrés et utilisés dans leurs jeux avant de rentrer à l’école.

Il n’en va pas de même pour les autres opérations.

« En mathématiques, le programme du cycle 3 est trop exigeant ; pour beaucoup « c’est plus qu’en 6ème ».

C’est majoritairement sur l’organisation et la gestion des données que se concentrent les critiques. Les pourcentages arrivent en tête des critiques avec la proportionnalité, suivis par l’échelle et la règle de 3.

On note, de façon générale, que les enseignants rencontrent des difficultés sur la division, la division décimale, le produit décimal, les fractions.

En géométrie, les volumes, l’aire du triangle et sa hauteur sont cités.

La longueur du cercle ressort comme étant difficile dans le champ des grandeurs et mesures (…). »

Le programme est trop chargé avec « des notions complexes qui ne sont que superficiellement étudiées et peu en cohérence avec les programmes  du  second  degré ». 

L’innumérisme trouverait son origine dans les cours de maths tels qu’ils sont donnés dans le primaire.

S’il persiste des lacunes en maths à 16 ans, c’est donc qu’il y a un problème quelque part. Et il se situe au niveau de l’enseignement.

Et si beaucoup d’élèves sont bloqués dans ce domaine, c’est parce qu’on ne ferait que de l’apprentissage verbal des mathématiques.

Les difficultés en maths seraient d’ailleurs bien souvent liées à des problèmes de lecture et d’écriture.

« Pour les personnes qui ont été scolarisées (…) et qui n’ont pas acquis une maîtrise suffisante de la lecture, de l’écriture, du calcul des compétences de base pour être autonomes dans les situations simples de la vie courante, on parle d’illettrisme. »

Pour lutter contre cela, il est préconisé un recours à des tableaux mathématiques simples pour bien inculquer les règles de proportionnalité. Voire même, utiliser un boulier. Un tableau, un boulier, ça ne dit rien, c’est juste de la logique.

« Les gamins fâchés avec le verbal peuvent s’en sortir plus facilement et se faire une représentation mentale des concepts évoqués en cours. » 

Le problème, c’est que l’innumérisme déborde sur l’économie et sa compréhension. Mon pays « est probablement le seul pays au monde où l'enseignement de la science économique, du lycée à l'université, fait polémique.
La rédaction des manuels d'économie fait l'objet de discussion au sens où ils présentent tous une vision largement orientée (je dirai « dogmatique ») de l'économie et de l'entreprise où la lutte des classes est omniprésente.

Dans cette vue, l'entreprise est plus un lieu d'exploitation du travail qu'un instrument de création de la richesse tandis que patrons et actionnaires sont présentés comme des profiteurs sans scrupule.

Comment s'étonner, dès lors, que la plupart des jeunes bacheliers deviennent fonctionnaires plutôt qu'entrepreneurs ?

L'enseignement officiel de l'économie nourrit et cautionne l'inculture économique gauloise. »

Inculte, c’est celui qui n’est pas cultivé mais reste « cultivable », une friche, une jachère à exploiter, à réduire.

C’est pour cette raison que je préfère, à titre personnel, parler « d’aculture économique », l’ablatif de « a » restant approprié, puisque la friche restera à jamais inculte, sans aucune culture…

Y renonçant pour toujours, ne voulant même pas faire le moindre effort si minime soit-il…

À ne pas confondre avec « acculturer » qui consiste justement à se cultiver…

Un trait dominant de cette « aculture » consiste à affirmer que l'accroissement des inégalités est le résultat du développement de l'économie libérale.

C'est au contraire le jeu de l'État-providence qui contribue à écraser les classes moyennes en faisant fuir les catégories les plus aisées, tandis qu'il se propose de prendre en charge la masse croissante des plus modestes, lesquels plongent ainsi dans une trappe à pauvreté, réduits au rang d’esclaves-assistés…

Par ailleurs, attribuer l'écart de richesses qui sépare les pays pauvres des pays riches au jeu pernicieux de la « mondialisation libérale », c'est encore une marque de cette « aculture » persistante : Les écarts entre riches et pauvres sont bien plus criants à l'intérieur des pays pauvres eux-mêmes, pourtant pas réputés pour être des modèles de pays libéraux…

C'est que la « Gauloisie-innumériste » a une lourde tradition centralisatrice doublée d'un passé catholique qui se traduit par une conception puritaine, mais dépassée, de l'économie, « contre-positive ».

Alors que plus de la moitié de la richesse nationale est redistribuée par les administrations de l'État, gôche et droâte se retrouvent autour d'une critique toujours plus acerbe de l'économie de marché.

Pourtant la compréhension des mécanismes économiques suppose justement d'échapper au clivage gôche/droâte et ses dogmes.

Par exemple, le marché implique la mobilité socioprofessionnelle qui peut voir un individu d'une classe modeste arriver à des postes de responsabilité ou, à l'inverse, un bourgeois d'une famille établie tomber dans la déchéance, autrement dit les effets de la « méritocratie » Révolutionnaire.

Et curieusement la droâte la plus réactionnaire a longtemps cautionné un ordre social fondé sur l'inégalité et la reproduction « héréditaire » de cette inégalité.

De ce point de vue, le principe de mobilité sociale des individus constitue un élément subversif pour cette droâte conservatrice.

De son côté, la gôche identifie le marché au principe marxiste de « l'exploitation de l'homme par l'homme », l'argent représentant le véhicule de cette exploitation.

L'État doit donc prendre en main les affaires économiques pour contrecarrer ce principe d'exploitation que porte en son sein tout projet capitaliste.

Résultat, le « socialisme », c’est « l’exploitation de l’homme par l’homme »… par puissance publique interposée.

La tradition catholique n'a pas non plus arrangé les choses : L'Église « papiste » a toujours été critique vis-à-vis de l'argent, du commerce et du travail.

Elle fut, d'un côté, la caution morale d'une droâte franchement hostile au progrès économique et, de l'autre côté, le vecteur de développement d'un courant social fondé sur la charité. C’est de l’Histoire.

Pourquoi vouloir changer sa condition terrestre alors que le bonheur éternel viendra récompenser les plus modestes ?

On retrouve cette idée dans les « castes-bouddhistes »…

D'autant que le travail des hommes allait nécessairement dépraver un « état naturel » vu comme l'expression de la volonté divine.

Ce fatalisme religieux ne convient guère à l'esprit entrepreneurial des économies de marché.

A contrario, dans la religion huguenote, le travail agit comme l'instrument de la révélation et la réussite personnelle est interprétée comme le signe tangible de la même prédestination : « Le travail sans relâche dans un métier est expressément recommandécomme le moyen le meilleur. Cela, et cela seul, dissipe le doute religieux et donne la certitude de la grâce. »

Des konneries, mais enfin bon : On retrouve la même chose chez les musulmans (en tout cas « les miens »). 

Comment systématiquement attaquer les privatisations, demander à l'État de combler les déficits des entreprises publiques et des régimes sociaux et refuser dans le même temps d'étendre l'assiette fiscale à une plus grande partie de la population, ou d'entreprendre toute réforme du secteur public ou de la sécurité sociale ?

Comment prétendre défendre le système de retraite par répartition, vouloir travailler moins et refuser toute forme de capitalisation des profits engendrés par l'activité laborieuse ?

Qui de toute façon se fait par voie autoritaire étatique quand il s’agit de sauvegarder des bassins d’emplois ou des assiettes de cotisations, voire au profit de quelques fleurons aux mains de la « technocratie », celle qui a appris à compter !

Vos gouvernants auraient trouvé la réponse miracle : Il y a de l'argent, il suffit de s'attaquer aux riches, ponctionner les marchés financiers et taxer la spéculation.



C’est de Zola je crois, peu soupçonnable de sympathie libérale, qui observe un jour : « Le monde a-t-il été rendu meilleur par notre grande Révolution ?

Les hommes sont-ils en quoi que ce soit en réalité plus égaux qu'ils ne l'étaient il y a cent ans ?

Pouvez-vous rendre tous les hommes également heureux ou également avisés ? Non ! »

Faire du « social », voilà la grande ambition moderne des politiciens de « droâte » comme de « gôche » qui se rendent compte au fil de leurs échecs de leur immense incapacité à contrôler l'économie.

L'exception gauloise se traduit fabuleusement par une dénonciation de l'argent et un rejet des riches. Ce rapport hypocrite à l'argent est la marque d'un discours fondamentalement antiéconomique.

Pourtant, les pays les plus avancés ont connu une croissance solide et durable à partir du moment où ils ont intégré le principe fondamental selon lequel l'économie a plus à voir avec la logique qu'avec l'idéologie et les dogmes.

Alors apprenons d’abord à nos gosses à compter, avec les doigts, des boules ou des billes et des allumettes s’il le faut.

Puis du « par cœur » les tables de multiplication, une fois acquis le principe qu’une multiplication n’est rien d’autre qu’une suite d’additions (c’est plus facile de les apprendre que de refaire à chaque fois la série d’additions durant toute une vie de labeur).

Ensuite seulement, on pourra passer à autre chose, même l’étude de celles qui n’existent pas.

Mais sans aller jusque-là, il est alors assez facile de comprendre que tu ne peux pas te saisir de plus de choses qu’il en est auparavant.

Je vous ai bassiné l’autre jour (http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/07/brexit-encore.html) avec les « destructions » de valeur à l’occasion du « vendredi noir » issu du « Brexit ».

Des fortunes englouties !

Ah bon ?

Vous vous êtes vraiment senti plus pôvre après ça ?

Pas moi.

Ceux qui se sont appauvris, les seuls, ce sont seulement ceux qui ont réalisé leurs pertes, parce qu’ils ont arbitré leurs « supports » (ou avait besoin de liquidités libellées en telle ou telle devise, là immédiatement et pas demain…).

Mais ils savaient, avant, qu’il prenait un risque à attendre.

Les autres : Rien, ils n’ont pas eu de flux. Ils peuvent attendre…

En revanche, quand la puissance publique (ou sociale) vous pique d’autorité votre stock, là il y a un flux et donc un réel appauvrissement.

Si encore vous le récupérez par un avantage équivalent, mais même pas : C’est pratiquement toujours définitivement perdu, au moins pour une large partie !

Peut-être arriverons-nous un jour à faire comprendre tout cela aux élites de demain.

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/07/inummerisme.html

 


« Air Transe » et le capitaine Haddock

 

Les passagers qui empruntent un avion de ligne pour se rendre à l’autre bout du monde connaissent les effets du décalage horaire qui perturbe inévitablement le sommeil, surtout dans le sens Ouest-Est.

Les effets sont variables suivant l’âge, la forme initiale, la résistance personnelle, la durée du vol et le nombre de faisceaux horaires parcourus.

Les navigants sur long-courrier connaissent bien ces effets et les temps de repos équipage sont impératifs en raison des perturbations des rythmes circadiens causés par le jet-lag:

http://www.preparation-physique.net/physiologie-staps/102-decalagehoraire.html

 

J’ai été copilote (de 1979 à 1990) à « Air Transe » pendant 20 ans sur B727, B737, B747, puis commandant de bord (de 1990 à 1998) sur A320 et B747 et j’ai eu le temps de faire le tour d’un métier extraordinaire.

Il faut avouer que survoler l’arctique, la Sibérie, les Andes, les Montagnes rocheuses, Terre-Neuve, etc…, est absolument inoubliable.

Un spectacle dont je ne me lassais jamais : observer et découvrir la planète de 10.000 mètres d’altitude apporte une vue du monde qui nous fait sortir de notre condition de « Terrien ».

Je mets en ligne une vidéo prise dans le cockpit d’un B747/400 lors d’une arrivée à l’aéroport de Hong-Kong Kai Tak qui met donne une idée des difficultés de l’approche et de l’atterrissage sur un terrain difficile.

Vidéo « Atterrissage à Hong-Kong Kai Tak »

 

 

Il y a d’autres vidéos disponibles pour ce terrain :

http://www.youtube.com/watch?v=McNU5b2-7bc

http://www.youtube.com/watch?v=OtnL4KYVtDE

http://www.youtube.com/watch?v=UyU9OLqQ8XA&feature=fvw

Et bien lorsqu’un pilote de ligne arrive sur un aéroport, à Hong-Kong ou ailleurs, il doit avoir tous ses moyens pour poser la machine et c’est la raison pour laquelle les temps de repos sont calculés afin que les pilotes ne mettent pas la sécurité en jeu.

Tout du moins c’est ce que croyais jusqu’en mars 1998.

 

Car la seule fois où j’ai cru que j’allais mourir pour de bon, et que c’était inéluctable, que je vivais mes derniers moments, et bien c’était il y a une douzaine d’années alors que j’étais pilote de B747 à « Air Transe », et que je revenais d’un courrier qui m’avait fait faire Paris, Abu Dhabi, Hong-Kong, Shanghai, Tokyo, Osaka, Bangkok (où j’avais croisé mon chef-pilote « Yves Âne-au-Taud »  qui passait quatre jours  à l’hôtel pour faire un vol d’essai ), puis Dubaï et Paris – le tout en six jours et demi.

Lorsque je suis rentré chez moi, je suis tombé dans le coma, et le lendemain, alors que j’étais étendu, sur le canapé, au coin du feu dans ma chaumière, sans bouger, pendant des heures, dans un état d’épuisement total, et bien à un moment je me suis dis : « Je suis en train de vivre mon agonie ».

C’était vraiment une surprise, une sensation à laquelle je ne m’attendais pas.

Quelque chose d’incroyable causé par un état d’épuisement physiologique total et une conséquence d’années de décalage horaire et de stress aux commandes d’un avion de ligne.

Je vivais mon agonie d’une façon parfaitement détachée, froide, et avec un seul regret : je n’avais pas mené à bien mon projet de grands voiliers !...

J’ai très bizarrement  survécu et m’a femme m’a dit ensuite : « Je croyais que tu étais en train de mourir !... »

Ce n’était pas plus plaisanterie de sa part mais bien l’impression qu’elle avait eu.

Et puis, j’ai récupéré, j’ai remonté la pente, et j’ai repris une semaine plus tard, les commandes d’un B747 « d’Air Transe », pour aller à Los Angeles, avec 350 passagers à bord.

Un vol sans histoire, en respectant les règles de sécurité. Enfin, avec suffisamment d’énergie pour aller à Los Angeles en tant que commandant de bord et revenir en tant que passager.

Car le lendemain, je ne savais plus depuis combien de temps j’étais arrivé aux US : si c’était le jour même, ou bien le jour précédent…

J’ai réalisé que les neurones commençaient sérieusement à se faire des nœuds.

Et lorsque, dans ma chambre d’hôtel, j’ai commencé à voir en stroboscopique avec des lignes verticales, j’ai su que j’étais au bord de la crise d’épilepsie.

J’ai envoyé un fax au service médical « d’Air Transe » pour décrire mes symptômes et je suis rentré d’office en passager.

Pas la peine de mettre la sécurité en jeu.

 

« Air Transe » a l’habitude de ce genre « d’incidents » chez le personnel navigant et j’ai appris par la suite que je n’étais pas le premier à avoir été victime de l’excès de privation de sommeil et de stress (un copilote B747, Dominique « Bug-At », s’était retrouvé aux urgences à Montréal en 1998 après avoir fait une crise d’épilepsie dans la rue, et cinq heures de coma à l’hôpital).

Par la suite, « Air Transe » s’est pris un avertissement du Conseil médical sur les conditions de travail sur long courrier (c’était en 1999).

Il est vrai qu’un B747 cargo avait cramé à Madras parce que l’équipage avait sauté une ligne d’une check liste de secours sur une panne de voyant de train d’atterrissage.

Et que l’enquête avait montré que l’équipage n’avait pas dormi depuis trois jours…

Quand je pense que le psy « d’Air Transe » m’a proposé une psychothérapie !...

Ils sont parfois vraiment plus kon que la moyenne.

Lors d’un entretien en arrêt maladie, et afin qu’il comprenne bien la situation,  j’ai fais un cercle avec mon pouce et mon  index gauche, et dans lequel j’ai passé mon index droit, en va et vient, en lui disant : « Ça, c’est un kon ; ça c’est une bite ; et cela marche comme ça !... »

Et j’ai ajouté, en lui tendant mon index à l’horizontal: « Voulez-vous faire le kon ?... »

Il s’est levé, a ouvert la porte, et m’a foutu dehors…

Il faut savoir parler à un psychiatre, surtout s’il a été pistonné pour rentrer à « Air Transe ».

 

Le métier de navigant est vraiment exténuant et personne ne se fait aux effets du décalage horaire à haute dose.

Et puis, il faut aussi signaler que, deux mois avant ce vol exténuant sur l’Asie (le mécanicien navigant a lui aussi perdu sa licence par la suite), j’avais dénoncé le détournement au sein « d’Air Transe » de près de 100 millions de dollars par « Bernard Attila », l’ancien président de la compagnie, ainsi que le détournement des indemnités de la guerre du Golfe par « Grand Pharaon Mitterrandpeth ».

J’étais vraiment un gêneur pour la compagnie et le gouvernement de « mafieux roses » qui avait gouverné la France pendant presque deux décennies.

D’ailleurs, le médecin-chef « d’Air Transe », « Martin Saint-Laure-rend » m’a dit : « Cette rotation sur l’Asie a été faite pour vous détruire ».

Sympathique !...

J’ai mis six ans à retrouver le sommeil.

Mais comme me disait mon "pote" Bubu qui était PDG d’une boite international : « Avec ce que tu fais, il ne faut pas t’étonner qu’ils t’aient cassé… ».

 

Il est vrai que j’étais aussi rapporteur au Syndicat des pilotes pour les études sur les rayonnements cosmiques à bord des avions de ligne.

En effet, les pilotes et les hôtesses et stewards sont classés depuis l’an 2000 « personnel irradié » au même titre que les travailleurs du nucléaire. Et oui, la stratosphère est radioactive et les hôtesses de l’air ont deux fois plus de risque de développer un cancer du sein que la moyenne.

Voilà pour les aventures épuisantes du « Capitaine Haddock » et la fin de sa carrière à « Air Transe ».

 

Les scientifiques commencent à étudier expérimentalement les conséquences du jet-lag sur des animaux de laboratoire.

Le 15 novembre 2010, à la conférence annuelle de la « Society for Neuroscience », une étude a été présentée sur les conséquences d’un jet-lag chronique infligé à des hamsters.

Le décalage horaire, infligé sur une période d’un mois, était de six heures chaque  trois jours - ce qui correspond au jet lag d’un vol New-York Paris deux fois par semaine.

Il en est ressorti que, chez les cobayes testés, les neurones se reproduisaient à la moitié du taux normal et que, plus inquiétant, les hamsters en question ont montré un déficit de mémoire et d’apprentissage.

En bref, ces pauvres animaux sont devenus plus stupides !...

C’est tout de même gênant pour les pilotes, mais aussi pour les passagers qui voyagent beaucoup !...

En conséquence il faut voyager très confortablement, et le moins possible. Si vous prenez un vol long-courrier trans-méridien, méfiez vous du décalage horaire et prenez un siège en Club si vous en avez le moyens. C’est beaucoup plus confortable et vous arriverez nettement moins fatigué à destination.

 

L’idéal est évidemment de voyager à bord du « Bling-bling One », l’avion de notre « Divin et Ô combien vénéré président » qui est équipé d’un lit de 2 mètres de large !...

D’ailleurs, je me demande ce qu’il peut bien faire dans un lit aussi large notre « Bling-bling »…

Surtout avec la turbulence !...

Vous imaginez « Bling-bling », à bord du « Bling-bling One », faisant de la gymnastique avec « Karla », et qui se retrouvent tous les deux soudainement au plafond ?...

Et bien, c’est pour cela qu’il a un lit aussi large : c’est afin de pouvoir retomber sur le matelas s’il y a de la turbulence !...

Mais il y a une deuxième hypothèse : dans un plumard aussi large, « Karla » pourrait aussi amener une copine !...

En fait, ce n’est pas si mal d’être LE président…

Finalement, je me demande si je ne vais pas garder le « Bling-bling One » lorsque je serai élu en 2012.

Mille sabords !...

 

Capitaine Haddock

Avertissement : Ceci est une note, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !


Premier tour de la Présidentielle 2012 : le Front National devance l’UMP !...

 

 

La crise financière n’en finit pas et provoque des difficultés économiques et sociales ainsi que des mécontentements qui iront en s’aggravant dans les mois qui viennent.

La spéculation financière et l’ultra-libéralisation des flux financiers a créé des « montagnes » d’argent virtuel qui s’effondrent les unes après les autres et mettent en péril l’économie de nombreux pays de l’Union européenne comme actuellement la Grèce, l’Irlande, le Portugal, et demain l’Espagne et l’Italie.

Fort heureusement la brillante situation financière de la France (1.600 milliards de dette publique ou 78% du PIB), et de l’Allemagne (73,4 % du PIB), va permettre à nos deux pays d’emprunter un peu plus d’argent pour secourir les PIGS, nos voisins d’Europe du Sud !...

Pour combien de temps encore ?...

Nous sommes à bord d’un grand voilier qui a une voie d’eau (le déficit budgétaire), une carène liquide (la dette publique), alors qu’un ouragan (l’aggravation de la crise) arrive prochainement sur le navire.

Le pire est à venir : nous allons vraisemblablement faire naufrage !...

A la crise financière, économique et sociale, va succéder une crise politique qui balaiera les grands partis politiques qui tiennent le pouvoir depuis plus de trois décennies.

 

Pour la prochaine élection présidentielle de 2012, ce sera :

1/ Exit le parti socialiste et sa corruption monstrueuse toujours cachée aux Français !...  

2/ Dehors l’UMP, déconsidéré un peu plus chaque jour en raison du « Karachi Gate » dans lequel notre « Ô combien vénéré président » est mouillé jusqu’au cou !...

La redistribution des cartes me semble inévitable pour la Présidentielle 2012.

 

C’est d’ailleurs l’avis du Laboratoire européen d’Anticipation politique (LEAP) qui vient de pronostiquer, dans son numéro du 15 novembre 2010, que le Front National va devancer l’UMP lors de l’élection présidentielle de 2012 !...

Je me permets de reprendre une partie de cette analyse disponible dans le GEAB n° 49 :

« En résumé, notre équipe constate donc qu’en cas très probable de nouvelle candidature de Nicolas Sarkozy, toutes les conditions sont réunies pour que le premier tour de l’élection présidentielle française de 2012 voie un effondrement historique du score de l’UMP, déserté par ses électeurs centristes, per ses électeurs « gaullistes » et par son électorat populaire (transfuge 2007 du Front National pour l’essentiel).

Et selon LEAP/E2020 cet effondrement profitera en premier lieu au Front National pour trois raisons fondamentales :

. L’électorat populaire qui avait permis la victoire de Nicolas Sarkozy était venu pour l’essentiel du Front National (…) ;

.La multiplication de ces alliances en Europe entre la droite dite « traditionnelle » et l’extrême-droite reflète une tendance européenne fondamentale dont la crise accélère l’évolution (…) ;

. L’émergence à la tête du Front National d’une nouvelle génération de « frontistes » incarnée par la « fille du chef », Marine Le Pen,  (…) »

 

Une victoire du Front National sur l’UMP à la prochaine Présidentielle ?...

Serait-ce vraiment surprenant ?...

Le Front National  a bien devancé le Parti Socialiste à la Présidentielle de 2002, et c’est d’ailleurs ce qui a permis à « Jackouille la Fripouille » de recevoir les voix des socialistes qui ont voté, ne l’oublions pas, en se bouchant les narines !...

Je pense d’ailleurs qu’ils sont prêts à recommencer en mai 2012.

Mais il est possible que LEAP se soit planté car il n’a pas pu voir un Parti qui n’existe pas encore.

Et c’est le « Parti de la mer » qui sera créé au premier trimestre 2011 par le « Capitaine Haddock ».

Si !... C’est décidé.

D’ailleurs, j’ai déjà présenté le « Parti de la mer » sur le blog Euroclippers.

Le « Parti de la mer » sera un parti politique qui, de la même façon qu’un voilier est bâbord amure puis tribord amure, ne sera ni de gauche, ni de droite, mais sera de droite et de gauche !...

Il rassemblera des électeurs déçus par les dirigeants de « gauche », ainsi que par ceux déçus par les dirigeants de « droite ».

Et il y a de quoi.

Ces électeurs auront surtout envie de « mettre les voiles » en raison de tout ce qu’ils ont découvert dans l’actualité politique depuis des décennies et ce qu’ils vont découvrir d’ici la Présidentielle 2012…

« Mettre les voiles » sera d’ailleurs le premier objectif du « Parti de la mer » qui ambitionne de créer une école de voile de haute mer dans chaque port de France, et bien sûr dans les DOM-TOM.

D’ailleurs la première décision du « Capitaine Haddock » sera de vendre le « Bling-bing One » et de faire construire un trois-mâts barque Présidentiel (sur lequel embarqueront des jeunes Français).

Vraiment pas envie de tourner en rond au « Château » au milieu d’une nuée de lèche-bottes !...

Vidéo de présentation du « Statsraad Lehmkuhl »

   

 

La montée en pression du « Parti de la mer » aura lieu progressivement en 2011, en même temps que l’effondrement financier des États-Unis et du Royaume-Uni qui provoquera de très importantes difficultés financières, économiques et sociales, au sein de l’Union européenne.

La principale caractéristique du « Parti de la mer » sera de redonner des bases saines à la politique en donnant aux citoyens le choix des décisions stratégiques notamment par des consultations en continu via Internet.

Cela consistera à réduire le rôle de l’Assemblée Nationale et du Sénat qui ont été créés alors que n’existait ni l’électricité, ni le téléphone, ni Internet, et qu’il était impératif d’avoir des représentants basés à Paris.

Cette époque est révolue et les citoyens doivent maintenant pouvoir intervenir directement dans les grands choix politiques (ex : guerre en Afghanistan ; port de la burqua ; construction de mosquées ; etc..).

Les députés et les sénateurs auront un rôle réduit et il sera ainsi possible de diviser leurs salaires et indemnités par deux.

 

Le programme du « Parti de la mer » est construit initialement autour d’une seule idée : construire des grands voiliers-écoles, sur les chantiers navals français, et créer une école de voile de haute mer dans chaque port de France.

La première décision du « Capitaine Haddock » sera de lancer la construction d’une série de voiliers-écoles du type « Statsraad Lehmkuhl », un trois mâts barque de 84 mètres qui peut embarquer 120 cadets et dont un sister-ship, le « Duchesse Anne », peut être visité à Dunkerque.

 

D’autre part, je suis en retraite et je n’ai vraiment pas l’intention de travailler plus de trois heures par jour. Aussi, j’ai choisi de déléguer un maximum de responsabilités aux militants (des marins) et de leur laisser une quasi-totale autonomie, tant financière que de choix et d’action.

En conséquence, je m’oriente actuellement vers la création :

1/ d’une association « Parti de la mer de …. » dans chaque port de France ;

2/ d’un point de rassemblement qui sera un Bar ou un Bistro « Parti de la mer » dans chaque port afin de discuter de projets maritimes ;

3/ d’un « mini Crazy Horse  » contigu au Bar pour se divertir le soir;

4/ d’un projet maritime de grands voiliers dans chaque port de France.

 

Vous serez évidemment surpris de trouver l’idée de création, par un parti politique, d’un « Mini Crazy Horse », ou d’un « Lap Top dancing », mais le « Parti de la mer » s’adresse d’abord aux hommes, aux vrais, aux marins, et aux femmes qui aiment les hommes !...

Et puis, une jolie femme, c’est une jolie femme, et je rappelle, comme le dit si bien « l’Ignoble Infreequentable » en personne : « les hommes ont d’abord été créés pour le plaisir des femmes !... ».

D’ailleurs le « Printemps Haussmann» a craqué en 2009, et il est temps qu’un parti politique s’y mette !...

Vidéo « Le Crazy Horse investit le Printemps Haussmann »

  

 

Je me dois aussi d’être réaliste et souligner que je ne vise pas plus de 15% des voix aux élections à moyen terme, mais c’est suffisamment élevé pour bousculer le jeu politique sur tout le littoral français, ainsi que dans les DOM-TOM.

Par contre, nous prendrons, lors des prochaines municipales, les ports de Cherbourg, Lorient, Brest et Toulon.

Et pour les régionales, nous prendrons aussi quelques régions maritimes.

Un projet tout à fait adapté pour redonner des valeurs à un pays qui n’en a plus guère car il faut avouer que les valeurs des « bouffis » de gauche, et des « bouffons » de droite, a surtout consisté à se remplir les poches.

 

Et, pour les autres  idées qui doivent être trouvée d’ici la Présidentielle 2012, je m’oriente actuellement vers les analyses et remarques de « l’Ignoble Infreequentable », un juriste et fiscaliste, et les 400 propositions politiques de « Incognitoto », expert comptable.

Et comme je suis un flémard et bien ce sera aux militants de faire le choix entre toutes les propositions disponibles sur ces sites, ainsi que sur d’autres à découvrir.

Une stratégie parfaitement adaptée au renouvellement de la classe politique avec en prime un très important programme maritime, d’aventure et d’action, pour les jeunes Français et les jeunes Européens.

Car le projet maritime du « Parti de la mer » devrait aussi être apprécié par les jeunes de tous les pays de l’Union européenne : ils pourront naviguer le long des côtes européennes, en transatlantique et en tour du monde.

Pourquoi n’y ont-ils pas pensé plus tôt à Bruxelles ?...

Il serait peut-être temps de penser aux jeunes.

Mais c’est tellement plus facile de « s’astiquer » en tant que maire, député, sénateur, ministre : c'est-à-dire aimer avant tout « tirer les ficelles » et tenir le peuple dans un état d’infantilisation avancé (ou encore dans un état de soumission idolâtre et craintif).

Bien sûr, tout ceci n’est pas le cas de notre « Divin et Ô combien vénéré Président ».

 

Pour terminer, il va falloir que la classe politique française se prépare à recevoir un superbe « Coup de pied au kul » donné par le « Capitaine Haddock » en personne !...

Mille millions de mille sabords !...

 

Capitaine Haddock

Avertissement : les billets signés « Capitaine Haddock sont des textes satiriques et humoristiques.


L'affaire Frédéric Mitterrand, touriste sexuel et pédophile, fait parler jusqu'en Thaïlande !...

 

Le scandale continue à s’étendre au niveau international

Cette affaire est assez nauséabonde et Frédéric Mitterrand n’est pas à sa place dans le gouvernement car il doit montrer l’exemple, comme tout ministre d’une démocratie, et ceci sans aucune ambiguïté.

Mitterrand Pédophile


Reprenons le passage le plus révélateur, et le plus inquiétant, de son livre :

« …LA PROFUSION DE JEUNES GARÇONS TRÈS ATTRAYANTS ET IMMÉDIATEMENT DISPONIBLES  ME METS DANS UN ÉTAT DE DÉSIR QUE JE N’AI PLUS BESOIN DE RÉFRÉNER ou d’occulter. L’argent et le sexe, je suis au cœur de mon système, celui qui fonctionne enfin car je sais qu’on ne me refusera pas… ».

Par contre, dans l’interview sur TF1du jeudi 8 octobre, il affirme avoir eu des relations sexuelles uniquement avec des hommes de son âge...  Ce n’est pas la peine d’aller en Thaïlande pour trouver des hommes de son âge (et les payer !...) car il y a tout ce qu’il faut dans les clubs gays parisiens !...

Notre ministre de la culture et les membres du gouvernement, qui ne réalisent pas la gravité de la situation, ne pourront défendre longtemps ces contradictions entre les écrits et les déclarations du ministre de la culture.

Le gouvernement de Nicolas Sarkozy doit se préparer à faire face à l’ouragan médiatique qui se développe au niveau international car cette affaire est  maintenant sortie des frontières.

Mitterrand Pédophile Espagne La presse internationale se lâche ; le "scandale" autour du ministre français de la culture suscite des réactions variées dans les journaux étrangers.

Les journaux les plus virulents n'hésitent pas à montrer du doigt le "ministre pédophile", comme El Mundo dès le 8 octobre. La presse à scandale dans les différents pays s'en donne à coeur joie, comme en témoigne le tabloïd allemand à grande diffusion, Bild, en titrant:  "Le ministre payait pour du sexe avec des jeunes".

En Italie, la presse de Berlusconi ne lésine pas sur les mots: "Le ministre de Carla est un gay pédophile, Sarkozy le défend", titre Libero, alors que Il Giornale, le quotidien de la famille Berlusconi, met le terme entre guillemets: "Le ministre est pédophile, Sarkozy embarrassé".

Pour Sky News, Tim Marshall, en charge de la rubrique internationale, ne fait pas dans la dentelle en intitulant sa chronique: "Polanski, Mitterrand, la sexualité des mineurs et le relativisme". Sa conclusion est sans appel: "Ce qu'il y a derrière cet extraordinaire enchaînement d'évènements semble être le penchant français, partagé par les artistes et "intellectuels" de toute la sphère occidentale, de croire que les crimes commis par leurs pairs sont en quelque sorte moins graves que des crimes commis par d'autres personnes moins brillantes." Ça a le mérite d'être clair.

Pour TimesOnline, "le ministre de la culture française est hanté par ses aveux d'avoir eu des relations sexuelles avec des garçons".

Mitterrand pédophile Italie Aux États-Unis, où l'affaire Polanski est toujours au centre des débats, la presse est aussi interpellée par le soutien de Nicolas Sarkozy à son ministre, comme on peut le lire dans le Wall Street Journal, entre autres.

Le quotidien conservateur allemand FAZ note aussi que "lors de l'élection présidentielle, Sarkozy est allé chercher des votes décisifs en abordant le thème sensible de la pédophilie."

Dans la majorité des pays, la presse reste plutôt pragmatique et tente d'expliquer la polémique, avec portrait de Frédéric Mitterrand à l'appui (Taggespiegel : "Mi-vécu, mi-révé"), ou encore récapitulatif de l'accusation par Marine Le Pen (Il Mattino: "Mitterrand junior pédophile", il lui répond à la télé).

La demande de démission, et son refus par le ministre sur TF1, a également beaucoup inspiré les journalistes. C'est le cas en Suisse par exemple, où La Tribune de Genève titre avec une citation de Frédéric Mitterrand: "Je ne démissionnerai pas"…

Et l’affaire ne se limite pas aux pays occidentaux car maintenant elle est dans tous les journaux de Thaïlande :

Le monde anglo-saxon commence à avoir des informations venant d’Asie et qui sont absolument catastrophiques pour l’image de la France :

Embattled minister defends himself in boy sex uproar :

Mais le plus inquiétant reste que l’institution de « défenseur des enfants », dirigée par Dominique Versini, a été supprimée en septembre dernier par Nicolas Sarkozy, et, qu’au même moment, Frédéric Mitterrand apporte son soutien à Roman Polanski, violeur d’une gamine de 13 ans, puis fait la promotion du tourisme sexuel en Thaïlande pour bénéficier des faveurs de « garçons »…

Ainsi, notre président de la République, auquel je retire mon soutien, a supprimé le « défenseur des enfants » et défend maintenant  le « promoteur du tourisme sexuel » qu’est le ministre de la culture et de la communication !...

Comment Nicolas Sarkozy va-t-il se sortir d’une telle affaire ?...

Ce sera très difficile, car ce scandale, qui devient planétaire, est l’un des symptômes de l’effondrement d’un totalitarisme mafieux (la Vème république) dans lequel les dirigeants politiques, ainsi que leurs « artistes associés », s’estiment  au-dessus des lois.

Jean-Charles Duboc


Quand un Ministre de la Culture prend la défense d’un « violeur-pédophile » et fait la promotion du tourisme sexuel

 

Le « procès-spectacle » de Clearstream révèle le totalitarisme mafieux qu’est devenue la Vème République sous François Mitterrand.

Fregate Taïwan En effet,  nous ne connaîtrons jamais le fond de l’affaire Clearstream, à savoir les innombrables et stratosphériques pots-de-vin accordés lors des contrats d’EADS (ex : Airbus / missiles), les destinataires des rétro-commissions de la vente des frégates à Taïwan, ou bien encore les bénéficiaires du détournement des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France par les pays arabes en 1991.

Cette situation révèle l’effondrement de l’éthique de la classe politique de la Vème république qui soutient désormais la corruption au plus haut niveau, par cupidité, carriérisme ou lâcheté.

Cet effondrement moral s’étend bien sûr à d’autres aspects de la vie politique devenue une entreprise « Bling-bling » destinée avant tout à distraire des citoyens infantilisés et dont la vue partielle les rend incapables d’une juste critique.

Mais, parfois, la pathologie mentale de certains de nos élus est telle qu’elle dépasse toutes les bornes admissibles et provoque un scandale qui se révèle dommageable pour le gouvernement et pour l’image de la France.

Et c’est le cas actuellement avec les effrayantes déclarations de notre ministre de la Cul-ture Frédéric Mitterrand, défenseur du « violeur-pédophile » Roman Polanski .

Frédéric Mitterrand apporte son soutien à Roman Polanski

Roman Polanski Il me semble nécessaire de faire une analyse globale de la situation pour réaliser à quels points les écrits et les propos de notre ministre de la Cul-ture sont absolument monstrueux et posent la question de son maintien au sein du Gouvernement.

Je ne reviens pas sur l’affaire Polanski , qui est largement connu, mais je rapporte simplement la réaction de Frédéric Mitterrand, le 27 septembre, lorsqu’il a appris l’arrestation à Zurich de Roman Polanski : "Il y a une Amérique généreuse que nous aimons, il y a aussi une certaine Amérique qui fait peur, et c'est cette Amérique-là qui vient de nous présenter son visage."

Je rêve ou je cauchemarde ?...

C’est plutôt un cauchemar, car notre ministre de la Cul-ture a tout simplement pris la défense d’un « violeur-pédophile », poursuivi par la justice américaine qui a retenu des  chefs d'accusation extrêmement graves : "Fourniture de substance réglementée à une mineure, actes obscènes sur un enfant de moins de 14 ans, relations sexuelles illégales, viol par usage de drogue, perversion et sodomie."

Faut-il rappeler, qu’en France, le viol est puni de 20 ans de prison (article 222-23 du Code pénal) lorsqu'il est commis :

- sur un mineur de moins de 15 ans.
- sur une personne vulnérable.
- sur une femme enceinte.
- par un ascendant.
- par une personne ayant autorité sur la victime.
- par plusieurs personnes (viol en réunion).
- avec usage ou menace d'une arme.

Et que fait notre ministre de la Culture ?... Il prend la défense du violeur d’une gamine de 13 ans !!...  Mais il aurait du être viré immédiatement du gouvernement par le Président de la République, ou le Premier ministre !!!...

C’est totalement inconcevable que ce monsieur soit encore au gouvernement et que nombre de dirigeants politiques, ou de conseillers de l’UMP, prennent sa défense. C’est vraiment n’importe quoi, et cela montre l’état de déliquescence moral de certains de nos élus.

Mais ce n’est pas tout, le cauchemar continu car « l’erreur de casting » Frédéric Mitterrand relate sans aucun complexe, sans aucune culpabilité, ses aventures de touriste sexuel  avec des « garçons » dans les bouges du Tiers-monde ... 

Frédéric Mitterrand promoteur du tourisme sexuel

Frédéric Mitterrand Le scandale a été levé le 5 octobre par Marine Le Pen qui était invitée dans l'émission "Mots Croisés" pour un débat sur la récidive des criminels sexuels.

La vice-présidente du Front national a alors accusé Frédéric Mitterrand d'avoir effectué du tourisme sexuel en reprenant quelques extraits du livre "La Mauvaise Vie", ouvrage publié en 2005 dans lequel notre ministre de la Cul-ture décrit des scènes dont il raffole :

 « J’ai pris le pli de payer pour des garçons [...] Évidemment, j’ai lu ce qu’on a pu écrire sur le commerce des garçons d’ici .[...] Je sais ce qu’il y a de vrai. La misère ambiante, le maquereautage généralisé, les montagnes de dollars que ça rapporte quand les gosses n’en retirent que des miettes, la drogue qui fait des ravages, les maladies, les détails sordides de tout ce trafic. Mais cela ne m’empêche pas d’y retourner. Tous ces rituels de foire aux éphèbes, de marché aux esclaves m’excitent énormément […] On ne pourrait juger qu’un tel spectacle abominable d’un point de vue moral, mais il me plaît au-delà du raisonnable […] La profusion de jeunes garçons très attrayants et immédiatement disponibles me met dans un état de désir que je n’ai plus besoin de réfréner ou d’occulter. L’argent et le sexe, je suis au cœur de mon système, celui qui fonctionne enfin car je sais qu’on ne me refusera pas.  »

Et là, je me sens encore plus mal car Frédéric Mitterrand légitime, pour son plaisir, et quels qu’en soient les coûts mentaux et physiques pour des gamins, la prostitution et le tourisme sexuel dans les pays du tiers-monde !...

Où suis-je ?... Suis-je bien en France, pays des Droits de l’Homme, où bien suis-je dans un totalitarisme mafieux dont un ministre va jusqu’à soutenir un « violeur-pédophile » puis  faire la promotion du tourisme sexuel dans les pays les plus pauvres de la planète ?...

Mais, malheureusement, cet effroyable scandale politico-pédophile est dans la droite ligne de la politique du gouvernement de Nicolas Sarkozy qui vient de supprimer la « Défenseure des enfants ».

Le gouvernement français décide de supprimer la « Défenseure des Enfants ».

Dominique Versini La Défenseure des enfants, Dominique VERSINI, a découvert avec stupeur les deux projets de loi présentés lors du conseil des ministres du 9 septembre dernier qui suppriment l’Institution du « Défenseur des enfants » créée par la loi du 6 mars 2000 en tant qu’Autorité indépendante chargée de défendre et de promouvoir les droits des enfants et diluent ses missions au sein d’un nouveau Défenseur des droits.

Le rôle de la « Défenseure des enfants » était de défendre et de promouvoir les droits de l’enfant tels qu’ils ont été définis par la loi ou par un engagement international comme la Convention internationale des droits de l’enfant (ou CIDE) ratifiée par la France en 1990.

Dominique Versini , dont j’ai déjà parlé dans la note intitulée Dominique Versini remet à Nicolas Sarkozy le rapport sur les adolescents en souffrance, est conseiller d’Etat, ancien secrétaire d’Etat chargée de la lutte contre la précarité et l’exclusion (2002-2004), Co-créatrice du Samu Social de Paris (1993), et elle a été nommée Défenseure des enfants par décret du Président de la République le 29 juin 2006 pour une durée de 6 ans (2006-2012). Elle a succédé à Claire Brisset (2000-2006), actuelle médiatrice de la Ville de Paris.

ENOC Mais au moment où le gouvernement français a décidé de supprimer le « Défenseur des enfants », Dominique Versini est devenue la présidente du réseau européen des 35 Défenseurs des enfants qui ses sont réunis à Paris les 23, 24 et 25 septembre 2009 !... Une occasion supplémentaire pour le gouvernement de se ridiculiser dans les instances internationales…

Les « Défenseurs des enfants » européens  sont organisés dans le réseau ENOC (European Network of Ombudsmen for Children) qui regroupe 32 membres.  L’ENOC a été fondé en 1997 et il est reconnu par le Comité des droits de l'enfant des Nations Unies (Genève), organe chargé du suivi de la Convention internationale des droits de l’enfant.  L’ENOC travaille en étroite collaboration avec le Conseil de l'Europe et la Commission européenne et les Nations Unies.

ENOC 2 Objectifs du « Réseau européen des Défenseurs des Enfants »

Le réseau européen des « Défenseurs des enfants » a quatre grands objectifs :

1/ Encourager la mise en œuvre la plus effective possible de la Convention internationale des droits de l'enfant et la mise en place de stratégies visant à renforcer son application ;

2/ Favoriser les échanges de bonnes pratiques entre les Défenseurs des enfants, afin de renforcer leurs capacités et savoir-faire ;

3/ Promouvoir la mise en place d’institutions indépendantes de défense des droits des enfants à travers le monde et apporter tout soutien possible à de telles initiatives ;

4/ Stimuler les contacts et les soutiens mutuels entre les institutions indépendantes de défense des droits des enfants et leurs réseaux à travers le monde.

Un utile rappel pour souligner les actions de la Défenseure des enfants en France.

AINSI, AU MOMENT OÙ UNE PUISSANTE ACTION INTERNATIONALE SE DÉVELOPPE POUR LES DROITS DES ENFANTS, JE NE PEUX QUE CONSTATER QUE :

1/ L’INSTITUTION DE « DÉFENSEUR DES ENFANTS » EST SUPPRIMÉE EN FRANCE ;

2/ LE MINISTRE DE LA CULTURE DÉFEND UN « VIOLEUR-PÉDOPHILE » PUIS FAIT LA PROMOTION DU TOURISME SEXUEL DANS LES PAYS PAUVRES.

J’ai franchement envie de vomir, et je me demande si Nicolas Sarkozy à réalisé ce qu’il faisait en nommant un « DÉFENSEUR DES PÉDOPHILES » au poste de ministre de la culture !...

L’horreur absolue.

Mais  je me dois aussi de développer les actions positives en faveur des enfants et en particulier celle de l’Association Contre la Prostitution des Enfants (ACPE), les actions de l’UNICEF ainsi que celles d’Air France.

Car, fort heureusement, il n’y a pas que des malades mentaux, des monstres, comme Frédéric Mitterrand, il y a aussi des personnes, et des associations, qui se battent pour améliorer la situation des enfants et c’est de ceux-là dont il faut parler.

L’Association Contre la Prostitution des Enfants (ACPE)

Acpe


L’Association Contre la Prostitution des Enfants (ACPE) est une association loi 1901, apolitique et non-confessionnelle, et dont les missions sont :

Lutter contre l’exploitation sexuelle et commerciale des enfants dans le monde : prostitution, trafic, vente et pornographie, par tous les moyens légaux ;

Se porter partie civile dans les procès contre les réseaux de prostitution d’enfants ;

Accroître la prise de conscience sur le rôle du client, première cause de la prostitution enfantine ;

Soutenir des centres d’accueil d’enfants prostitués afin de favoriser la protection, la défense et la représentation des enfants, auprès des instances nationales et internationales.

L’association appuie son action sur l’article 34 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant : «Les états parties s’engagent à protéger l’enfant contre les formes d’exploitation et de violence sexuelle ; à cette fin, les Etats prennent en particulier toutes les mesures pour empêcher :

que des enfants ne soient incités ou contraints à se livrer à une activité sexuelle illégale ;

que des enfants ne soient exploités à des fins de prostitution ou autres pratiques sexuelles illégales ;

que des enfants ne soient exploités aux fins de production de spectacle ou de matériel de caractère pornographique. »

Depuis 20 ans, l’ACPE intensifie ses actions en réponse aux fléaux grandissants que représentent l’explosion des trafics d’êtres humains, les dérives d’Internet et la pédopornographie.

J’aimerais savoir ce que pense Frédéric Mitterrand, défenseur des pédophiles et promoteur du tourisme sexuel, de l’action de L’Association Contre la Prostitution des Enfants.

Fort heureusement il n’y a pas que l’action de l’ACPE pour me redonner un peu d’espoir car il y a aussi l’action de l’UNICEF qui lutte aussi contre la prostitution infantile.

La lutte de l’UNICEF contre la prostitution infantile

L’argument de Frédéric Mitterrand qui explique qu’il n’a pas eu de relations sexuelles avec des enfants ou des adolescents ne tient pas.

En effet, il ne lui était pas possible de connaître l’âge des « garçons » dont il achetait les faveurs dans bas-fonds du Tiers-monde ; car ces pauvres gosses présentent-ils  leur passeport aux clients pour les assurer qu’ils sont majeurs ?…

J’ai toujours envie de vomir.

Précisons qu’en Indonésie, d’après l’UNICEF, près de 30% des prostituées sont des mineures.

Notre ministre de la Culture sait-il que tout adulte qui abuse d’un enfant prostitué, en France ou à l’étranger, risque dix ans de prison ?...

Je reprends un article disponible sur le site de UNICEF et intitulé « Où sont localisés les réseaux de prostitution infantile ?  « Ils se trouvent à Bali, Lombok, et Bornéo. L’île de Sumatra est également une plaque tournante du trafic sexuel et de l’exploitation des enfants et des femmes. Medan (dans la province d’Aceh, au Nord de Sumatra) est une ville de transit, par laquelle on envoie les femmes et les enfants vers la Malaisie, Singapour, Hong-Kong… Ces femmes sont amenées dans des hôtels, violées, humiliées, privées de leurs papiers, de leur identité, avant d’être mises dans les réseaux de prostitution. Etant donné que la Thaïlande et le Cambodge ont pris des mesures pour juguler le trafic d’êtres humains, c’est en Indonésie que les réseaux de prostitution se sont en partie déplacés. Les femmes et les enfants d’Aceh étaient jusqu’à présent épargnés par cette menace, car la province est sous la loi de la charia, le contrôle de la prostitution y est beaucoup plus fort. Mais les risques ont été décuplés avec la catastrophe du 26 décembre. De source officielle, on estime que sur 220 000 prostituées en Indonésie, 30% sont des mineures. La plupart sont des filles, mais on compte aussi beaucoup de garçons, et des travestis. Interview de Julie Lebègue, responsable UNICEF de la Protection de l'enfance en Indonésie ».

Voilà l’analyse bien triste, horrible, que je suis obligé de faire au sujet des déclarations et des écrits de notre ministre de la Cul-ture.

La compagnie Nationale Air France

Je vais terminer par une note positive, et d’espoir, en soulignant que la compagnie Air France lutte énergiquement contre le tourisme sexuel en diffusant à bord de tous ses vols long-courriers une publicité très explicite sur ce crime contre les enfants qu’est la prostitution infantile.

Air France a aussi créé la Fondation d’Entreprise Air France et je vous recommande de découvrir les actions développées en faveur des enfants par la compagnie :

http://fondation.airfrance.com/FR/fr/local/accueil/accueil.htm

Les actions de cette Fondation sont autour du thème « Ensemble, pour offrir un monde meilleur aux enfants en difficulté ».

Oui, pour un monde meilleur…

Jean-Charles Duboc