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« Quo vadis Air France ?... », par Christian ROGER (1/2)

 

Reprise d’un article de Christian ROGER, ancien président du SNPL (1986-1990)

 

        Mon blog jumboroger.fr est habituellement dévolu à l’étude des crashs aériens et aux enseignements qu’on peut en tirer, avec quelques excursions sur les cabrioles de ma chère Patrouille de France. Mais cela fait 50 ans que je m’active ou que je suis de près ce qui se passe à Air France et je pense que ce demi-siècle me permet de porter un regard lucide sur la situation actuelle de la compagnie.

        Au sein du SNPL (Syndicat National des Pilotes de Ligne), j’ai passé quelques décennies à orienter autant que faire se pouvait l’évolution sociale et technique de cette entreprise et dans les relations que j’ai eues avec tous les dirigeants d’Air France, je les ai toujours considérés comme des partenaires et certainement pas comme des adversaires, même si les relations furent parfois tendues, du fait de nos responsabilités respectives.

        À tous ces dirigeants, j’ai exprimé que j’étais au moins aussi attaché qu’eux-mêmes à l’intérêt qu’ils portaient à Air France, car ils seraient partis depuis longtemps que je serai toujours pilote de ligne dans cette magnifique entreprise ! Je dois dire que tous ces Présidents que j’ai pu fréquenter comprenaient que dans une entreprise de dizaines de milliers de salariés, la représentation du personnel était chose naturelle et indispensable, même si les relations étaient parfois « hard » !

        Dans l’actuelle Air France, je trouve donc sidérant de voir que le Président du groupe AF/KLM et le Pdt d’AF aient choisi de déclarer la guerre au personnel et essayé de les monter les uns contre les autres. Pour autant, je déteste les mouvements de populace et les images de violences qui ont circulé dans le monde entier ne peuvent être ressenties autrement qu’une honte par tous les salariés d’Air France.

AIR FRANCE : UNE SUCCESSION DE PRÉSIDENTS AUX QUALITÉS TRÈS INÉGALES, TOUS NOMMÉS PAR LES GOUVERNEMENTS

        Depuis sa renaissance en 1945, la compagnie nationale voit ses Présidents nommés par le Gouvernement, avec des succès très contrastés. Sur les 11 présidents et  trois seulement ont été de véritables Capitaines d’Industrie éminents, qui marquèrent l’évolution de l’entreprise. Durant ma carrière, j’ai connu un bon nombre d’entre eux et je vous livre quelques éléments qui les situent :

1948-1961 : Pdt Max Hymans : grand résistant, il fut l’homme qui redonna vie à Air France après la guerre et a laissé le souvenir d’un organisateur et fédérateur très apprécié par les salariés. Il disparut trop tôt, victime de maladie.

1961-1967 : Pdt Joseph Roos : personne ne s’en souvient !

1967-1975 : Pdt Georges Galichon : ex Directeur de Cabinet du Pdt De Gaulle, il vint à Air France à contrecœur, car son ambition était d’être Ambassadeur au Vatican, poste qu’il obtint enfin en quittant Air France en 1976, après y avoir fait de la figuration durant huit années au poste de Pdt.

Il me faisait penser à un Colonel que j’avais connu dans l’Armée de l’Air, qui avait été noté par un Général par un laconique « Brave homme » tout à fait explicite ! Heureusement, il fut secondé par Pierre Donatien Cot, un Directeur Général qui n’était pas de mes amis, mais qui s’efforça de conduire la barque Air France avec autorité.

En 1971, fermement soutenu par le charismatique Pdt du SNPL André Gréard, pionnier d’Air France dès 1945 et avec la fougue que donne la jeunesse,  j’ai réussi à entrainer l’ensemble des navigants techniques d’Air France, UTA et Air Inter dans la négociation d’un accord  où je proposais d’adopter les mêmes structures que celles adoptées par toutes les compagnies aériennes aux USA, pour fixer les conditions de rémunération et conditions de travail des navigants.

Ce fut une belle bataille contre le Directeur Général d’Air France Pierre Donatien Cot, qui entraîna ses collègues d’UTA et Air Inter dans un lock-out de tous les navigants techniques durant deux semaines, jusqu’à ce que le Gouvernement siffle la fin de la récréation et leur donne l’ordre de trouver un accord. Durant cet insolite lock-out où les Directions voulaient licencier tous les navigants techniques pour les réembaucher un par un, le Directeur Général d’Air France Cot fit paraître un tract aux membres du personnels des trois compagnies « s’étonnant  que les négociations soient orientées par un copilote qui n’a même pas trois ans de compagnie » ! Le contrat final qui résulta de ces âpres négociations régit encore aujourd’hui la structure des salaires et  d’évaluation de l’activité des pilotes de ligne.

1975-1984 : Pdt Bernard Giraudet : ce fut un des meilleurs dirigeants qu’ait eu Air France, qui sut mener une conduite des hommes efficace et opérationnelle. Il se posait alors le problème du remplacement des Caravelle par des Boeing 737 et le SNPL était ancré sur l’exigence de le faire voler avec un mécanicien navigant, ce que ne faisait aucune compagnie au monde.

Je m’étais opposé sans succès  à cette politique et pour débloquer la situation, j’ai pris contact avec le Pdt Giraudet et lui ai proposé l’initiative iconoclaste de m’opposer au SNPL en lançant un référendum personnel auprès des pilotes, pour leur demander de voler sans mécanicien sur le Boeing 737, sous réserve que ces avions soient bien commandés et que je ne reste pas seul au milieu du gué ! J’en reçus l’assurance et ce vote rencontra un très large succès,  qui permit d’acheter les Boeings 737 et fit évoluer les pilotes d’Air France vers l’équipage à deux pilotes, comme partout ailleurs.

1984-1987 : Pdt Marceau Long : ce spécialiste du droit Constitutionnel n’avait pas sa place à Air France et sa Présidence fut du temps stérilement perdu pour l’entreprise.

1987-1988 : Pdt Jacques Friedmann, grand ami de Chirac, c’était un homme charmant que j’ai bien connu en tant que Pdt du SNPL Air France, mais qui ne voulait surtout pas d’histoires et qui n’était pas un meneur d’hommes, ce qui est fâcheux quand on a des dizaines de milliers de salariés. Il me reçut un  soir de 1988 pour me dire « Je suis viré demain». On ne lui avait pas pardonné le crash stupide de l’Airbus A320 d’Habsheim et lors d’une partie de golf, Jacques Attali proposa son frère  jumeau Bernard à Mitterrand pour remplacer Friedmann. C’est comme cela que s’écrit l’Histoire !

1988-1993 : Pdt Bernard Attali : C’est un homme qui suscite la sympathie et mes relations avec lui furent cordiales. Sous sa Présidence, Air France connut d’importants changements : acquisition d’UTA et d’Air Inter, prise de contrôle de Sabena et CSA, lancement du système informatique Amadeus. Mais en bon socialiste, il partit en laissant une entreprise très endettée, à la limite du dépôt de bilan, sans avoir pu obtenir de l’État, son quasi unique actionnaire, les fonds indispensables à une restructuration et son développement.

En 1991, ayant perdu mon aptitude au pilotage pour raison médicale, j’ai quitté mon métier et mon poste de Pdt du SNPL Air France pour me retrouver illico DRH du Lido et du Moulin Rouge ! Mais j’ai toujours gardé le contact avec les structures de ma profession.

1993-1997 : Pdt Christian Blanc : Les candidats n’étaient pas légion quand il reprit une entreprise en quasi faillite et avec énergie, il obtint du Gouvernement 3 milliards d’euros pour la recapitaliser et entama des réformes de structure très profondes. Il eut le courage d’aller chercher aux USA un top manager  nommé Gangwall à qui il fit confiance pour mettre en place les fondamentaux du redressement. Soucieux de recueillir l’adhésion des salariés, il lança un référendum interne pour faire accepter son plan de redressement, qui reçut un très bon accueil, avec 81% d’approbation. Mais il se planta quand il tenta d’imposer aux pilotes un système d’embauche des futurs pilotes très inférieur au système en vigueur et dut abandonner ce projet face à la détermination du SNPL.

Il démissionna quand soucieux de préserver le Mondial de football, le Ministre des Transports Gayssot se rangea à l’avis du SNPL. Mais il avait su sortir Air France de l’ornière et on lui doit le respect.

1997-2009 : Jean-Cyril Spinetta : il fut le Pdt qui assura le plus long mandat, durant seize années, dans un contexte économique favorable qui permit à l’entreprise d’être en bénéfices durant 11 années.

À son crédit la privatisation d’Air France où l’État gardait 17.5% du capital et  en 2009 la fusion d’Air France et de KLM.

Mais il y eut aussi un passif important lors de sa Présidence. Commander, c’est prévoir et il est regrettable qu’il n’ait pas perçu  la menace que faisait apparaître le Low Cost dans l’évolution du Transport Aérien. J’ai assisté un jour à une conférence de Louis Armand, grand commis de l’État qui reconstitua la SNCF après la guerre. Il disait que« Dans un phénomène ne mouvement, beaucoup ne perçoivent pas le mouvement, une petite partie des observateurs en perçoit le mouvement et la vitesse et une infime partie perçoit l’accélération du phénomène ». Cette observation s’applique bien à Spinetta, qui  « pensait que les low-costs européennes seraient rapidement rattrapées, comme Southwest, la compagnie américaine qui a inventé ce modèle, par les coûts salariaux sous la pression syndicale. Mais avec la fragmentation des bases et du corps des pilotes issus de dizaines de nationalités différentes, cela n’a pas encore eu lieu ».

En réalité, Southwest est aujourd’hui la première compagnie aérienne des USA et transporte 101 millions de passagers par an. Air France paie aujourd’hui très cher cette carence de stratégie et le retard pris à se lancer dans le Low Cost.

D’autre part, Spinetta eut la chance de bénéficier d’une conjoncture économique très positive et durable et on lui reprochera de ne pas avoir eu le courage d’en profiter pour restructurer l’entreprise, comme a su le faire British Airways, en réduisant des effectifs au sol trop nombreux. Il préféra acheter la paix sociale, n’oubliant pas ses racines socialistes.

Endormi dans un protectionnisme de ses lignes, Spinetta ne vit pas non plus venir la concurrence déloyale des Compagnies du Moyen-Orient.

2009-2011 : Pdt Pierre-Henri Gourgeon : Il était le DG d’Air France sous la présidence de Spinetta, mais devenu Pdt, il se fâcha avec lui en obtenant la nomination d’Alexandre de Juniac comme DG. Il fut débarqué brutalement notamment du fait de sa mauvaise gestion de l’accident du vol Rio-Paris. C’était un exécutant administratif sans envergure et ce ne fut pas une grande perte pour l’entreprise !

Et en 2011 arriva Calamity Juniac à la Présidence d’Air France !

C’est un très pur produit de cette fameuse ENA, dont ses élèves prétendent que le monde entier nous l’envie, mais qu’on se garde bien de copier ailleurs quand on veut réussir à former de solides dirigeants d’entreprise. À l’ENA, la référence économique unique est Keynes et c’est donc une excellente fabrique d’hommes politiques et de la fonction publique, très actifs pour organiser les dépenses de l’argent du contribuable ou endetter les générations qui suivent, mais ignares quand il s’agit de créer de la richesse. Faites un test : envoyez un énarque créer une entreprise au Sahara. Six mois après, il reviendra vers vous pour demander une subvention et importer du sable !

Diriger une entreprise de 67 000 employés, cela nécessite avant tout d’aimer les hommes, de les respecter, de les faire adhérer à un projet. Notre cher aviateur Saint Saint-Exupéry disait « Si tu veux unir les hommes, fais leur construire une maison ensemble ». Ce n’est qu’avec l’adhésion du personnel que peut se construire le succès d’une entreprise, surtout si on a des efforts à leur demander. Mais à l’ENA, on en connait pas St Ex, on préfère des soi-disant experts en finances, vous savez, ceux qui ont montré en 2008 leurs brillantes qualités de gestionnaires avec les « Subprimes ».

Monsieur de Juniac a fait preuve d’un mépris de ses salariés et sauf à changer de comportement, il est douteux qu’il soit l’homme qui ait les capacités à diriger une entreprise, qu’elle soit Air France ou autre. Ses propos tenus devant un parterre de patrons qui l’ont applaudi lors d’un colloque à Royaumont témoignent d’une inadéquation préoccupante à son poste. Devant ce parterre, la logique aurait voulu qu’il fasse part des problèmes qu’il rencontrait dans une entreprise en difficulté et des solutions qu’il proposait à ses salariés pour combattre ensemble cette difficile situation. Au lieu de cela, ce fut la déclaration que la seule variable d’ajustement dont il disposait pour réduire les coûts était la masse salariale, en ajoutant des propos aussi agressifs que maladroits sur le travail des enfants, la durée du travail de 35 heures, dont il semble ignorer qu’elle ne s’est jamais appliquée aux pilotes d’Air France, ou le droit à la retraite, rapportant le propos de son compère Pdt de Qatar Airways, qui lui disait que chez lui, « les grévistes auraient été en  prison » sic ! Le Qatar érigé en exemple, pays où les salariés émigrés, traités comme des esclaves, meurent sur les chantiers par tombereaux. Au lieu de chercher à faire adhérer le personnel à la remise en forme de l’entreprise, il leur a déclaré la guerre, notamment aux pilotes.

Le brillant résultat de ce provocateur inconséquent a été le refus de toutes les organisations syndicales de participer à une réunion le 16 mars 2015, censée lancer la discussion sur le plan Perform 2020, nouveau projet de cost-killing du PDG de la compagnie. Je n’ai jamais vu un tel refus.

Et pourtant, tous ceux qui ont dirigé des compagnies aériennes dans le monde savent que c’est folie de vouloir le succès d’une compagnie aérienne sans l’adhésion pleine et entière des pilotes de ligne. Le seul précédent que j’ai connu  est celui d’un nommé Franck Lorenzo, qui dans les années 70 était PDG de la compagnie US Eastern Airlines, qui entra en guerre frontale avec ses pilotes. Cette compagnie a disparu peu après ses prises de fonction.

La marge de profit d’un vol commercial est toujours très faible et dans la conduite des vols, il est évident qu’il importe que le Commandant de bord ait le souci permanent de l’intérêt de son entreprise. Cela passe évidemment par une vigilance et compétence sur la sécurité des vols, mais l’impact du Commandant de bord est aussi fondamental pour ce tout qui ce qui contribue à donner le maximum de recettes et le minimum de dépenses à ses actions.

Tant avec le personnel au sol que les navigants, la désastreuse attitude de la Direction d’Air France et notamment celle de son Pdt ont créé une hostilité du personnel qui compromet gravement la mise en place des solutions vers une indispensable restructuration.

Il est indispensable pour une entreprise comme Air France d’avoir à sa tête un Capitaine d’industrie qui suscite la confiance et le respect. Je ne suis pas certain que de Juniac pourrait devenir ce Capitaine d’industrie, sauf à changer radicalement de comportement. Certains hommes savent tirer de leurs échecs les leçons qui leur permettent des succès ultérieurs. C’est ce que je lui souhaite.

Source :

http://www.jumboroger.fr/quo-vadis-air-france-par-christian-roger-ex-dirigeant-du-snpl/#comment-77577

 

 


Grève des pilotes : le différentiel de charges sociales avec l’Allemagne et les Pays-Bas

 

La grève des pilotes d’Air France a débuté le 14 octobre pour se terminer deux semaines plus tard par un échec total de part et d’autre : aucun accord n’a été signé ; la direction a abandonné son projet de créer une compagnie Transavia Europe à l’étranger tandis que les syndicats n’ont pas obtenu la suppression d’un deuxième type de contrat pour Transavia France.

Ils ont réussi une opération « perdant-perdant » ce qui est assez exceptionnel, et même une première, dans l’Histoire du transport aérien national.

Cela vient du fait que le problème de fond n’a jamais été évoqué, par aucune des parties, dans les négociations.

C’est celui du différentiel de charges sociales entre la compagnie nationale et les compagnies étrangères.

 

Je reprends l’analyse disponible sur le site « Perdre la raison » où l’on constate qu'en matière de cotisations sociales pesant sur le revenu, la France est championne du monde des prélèvements !...

En France, sur un salaire brut de 78.000 euros – un salaire de copilote – le total des cotisations sociales est de 63% (22% en part salarié et 41% de part employeur) !...

Voici les pourcentages des prélèvements sociaux, sur un salaire élevé, dans quelques pays européens :

France : 63 %

Allemagne : 32 %

Pays-Bas : 24 %

Norvège : 23 %

Slovaquie : 22 %

Grande Bretagne : 20 %

Espagne : 19 %

Pologne : 18%

Ce n’est quand même pas difficile de comprendre qu’avec un tel différentiel de charges sociales les entreprises françaises du transport aérien, où les salaires des pilotes sont naturellement élevés, ne peuvent en aucune façon concurrencer les compagnies aériennes basées dans un pays moins vorace que le nôtre !...

La direction d’Air France a ainsi essayé de créer une compagnie TRANSAVIA EUROPE basée aux Pays-Bas, en Allemagne et au Portugal.

Malgré tout, après une capitulation sur ce point, et afin de créer une compagnie « Low-cost », la direction s’est repliée sur ce qui lui restait, c’est-à-dire TRANSAVIA FRANCE, sans réaliser qu’en demandant aux pilotes de ligne d’accepter des efforts de productivité supplémentaires, qui casseraient la structure même de la compagnie nationale, le refus allait être total de la part du SNPL et du SPAF.

 

La seule solution réaliste est de demander au gouvernement une réduction des charges salariales sur les salaires.

Ce sera difficile car il faudra, ni plus ni moins, briser « l’idole égalitariste » des « Soces » au pouvoir !...

Ni « Alex », ni les syndicats pilotes, n’ont voulu aborder cette pourtant triviale nécessité !...

Au bout de deux semaines, le blocage était terrible et il s’en est fallu de quelques jours pour que les syndicats de pilotes, le SNPL et le SPAF, ne tirent le « Missile nucléaire politique » qui est à leur disposition depuis que je leur ai transmis le dossier du détournement, par François Mitterrand, des 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe virés en 1991 à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis !... 

Les dégâts auraient été considérables avec, pour conséquence, un scandale mondial où le véritable niveau mafieux de nos dirigeants aurait été révélé à la planète !...

Les statistiques de mes deux blogs « Alerte éthique »  (http://www.alerte-ethique.fr/ et http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/) ont commencé à s’envoler avec 4100 connexions pendant la deuxième semaine de grève, pour un total de 167.000 visites sur plusieurs années.

Un peu plus, et cela passait en « phase explosive » !...

Merci à mes « petits camarades » pour cette petite aide à l’amélioration de notre démocratie !...

 

Maintenant, les syndicats et la direction vont devoir se remettre au travail et recommencer à négocier sur de nouvelles bases, car les anciennes aboutissent manifestement à un blocage total.

Ces nouvelles bases sont l’OBTENTION D’UNE BAISSE DES COTISATIONS SOCIALES SUR LES HAUTS SALAIRES (part salarié et part patronale) jusqu’au niveau appliqué aux salariés aux Pays-Bas et en l’Allemagne.

La solution est politique et on pourrait penser qu’il n’y a aucune possibilité de changer le point du vue du gouvernement sur un dossier aussi sensible qui est défendu par l’argument démagogique « Il faut faire payer les riches !..».

En attendant les « riches » s’en vont, quittent le pays par milliers, et les grandes entreprises accélèrent même le processus en essayant de délocaliser les compagnies aériennes et leurs pilotes qui partent en même temps que leurs cotisations sociales !...

Dans quelques années, les « riches » seront partis, et nous serons enfin tous égaux, dans la misère, sauf nos dirigeants « Soces-mafieux » qui ont réussi à mettre des milliards d’euros à l’abri dans des paradis fiscaux !...

Il faut quand même le faire, sachant que cette situation bénéficie de l'omerta de la droite ainsi que de la presse et des médias !... Nous sommes dans un « totalitarisme mafieux » où un président peut dérober des milliards d’euros en toute impunité !...

Aussi, les syndicats de pilotes vont jouer sur « du velours » en négociant avec Bercy sur une réduction des charges sociales des entreprises !...

Je sens que le MEDEF va m’ériger une statue, à moins que les Français envoient un « capitaine Haddock » à l’Elysée pour faire le ménage !...

Il paraît que la cambuse est bien garnie, d’après « I-Cube » qui est prêt à prendre la suite à partir de 2017 !...

 

 

J’ai retenu l’idée de la création de deux nouvelles cotisations qui sont la Cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM), et la Cotisation sociale sur les matières premières (CSMP), afin de compenser les pertes dues à une baisse des cotisations sociales sur les salaires.

Il suffit de cliquer sur les liens pour en savoir plus !...

Vous trouverez, ci-dessous, un billet de « I-Cube », juriste et fiscaliste, qui expose précisément les coûts de la Sécu et le niveau des prélèvements sur les salaires ainsi que les différentiels avec les autres pays européens.

Un texte indispensable pour les négociateurs du SNPL et du SPAF.

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Ce modèle social …


… que le monde entier nous envie !

À travers la récente grève des pilotes « d’Air-Transe », il convient de faire quelques éclaircissements utiles quant aux « charges sociales » sur les hauts-revenus.

Je vous le dit tout de suite : Personnellement, ça ne me gêne absolument pas que des personnes hautement qualifiées, soumises à des contraintes horaires difficiles (travail de nuit et des week-ends, en décalage horaire total) et sanitaires hors du commun (parfaite santé physique et mentale, régulièrement contrôlée, hygiène de vie draconienne, et j’en passe), puissent gagner 10, 20, trente fois et plus le smic des prolos plantés aux 35 heures ouvrables sans heures supplémentaires… 

 

C’est même plutôt rassurant : On peut encore gagner superlativement bien sa vie sans être patron du CAC 40, ni lécher le kul desdits patrons ou des pouvoirs politiques qui ont le privilège des destinées des grandes entreprises étatiques de « Gauloisie-ultra-libérale », juste avec quelques talents et compétences, et beaucoup de travail ;

Et puis au moins, ça leur donne envie d’arriver à destination en un seul morceau, avec tous leurs passagers en soute, pour pouvoir recommencer, et non pas aller percuter les 40ème rugissants au milieu de l’océan indien ou quelques tours new-yorkaises causant plusieurs milliers de morts et des centaines de millions de dollar de dégâts en quelques instants… 

 

Alors commençons par le régime général de la branche maladie, c’est-à-dire hors les régimes spéciaux tels que les régimes des marins et inscrits maritimes (ENIM), des Mines, de la SNCF, de la RATP, des Industries Électriques & Gazières, de la Banque de France, de l'Assemblée Nationale, du Sénat, des clercs et employés de notaire, des ministres et j’en passe…

Il accuse 11,7 Md€ de déficit sur globalement 144.488 Md€ de dépenses.

Il est prévu que ce déficit soit de quelques 15 Md€ fin 2015…

La caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés (CNAM) considère en effet que le rythme de croissance annuelle des vingt-cinq dernières années (1,3 point supérieur au produit intérieur brut) devrait progresser autour de 1,9 % de différentiel. 

 

Par ailleurs, selon les projections, le taux de croissance des dépenses pour les assurés en maladie de longue durée, ou affection de longue durée (ALD) et les autres assurés seraient respectivement de + 21 % et de + 20 % entre 2005 et 2015.  

Au point que les dépenses liées aux affections de longue durée constituent un véritable enjeu pour le système de santé.

Attention : L’assurance maladie estime que 70 % des remboursements seraient concentrés sur les ALD en 2015.

La croissance des dépenses dues aux ALD représenterait plus de 80 % de la hausse tendancielle des dépenses, principalement en médicament et hospitalisation.

La dernière « tendance » annuelle étant de l’ordre de 1,9 % en données brutes, 2,1 % en données corrigées des variations mensuelles en date de fin juillet 2014…

Conclusion, plus tu es vieux, plus tes maladies sont onéreuses.

Des effets dévastateurs de la progression de la longévité…

Et pourtant, on nous raconte aussi que le temps du « vivre en bonne santé » raccourcit, malgré tout ce pognon… 

 

Selon la CNAM, 73 % des dépenses de soins de ville (+ de 1.000 euros par an et par assuré) étaient, en 2005, concentrées sur 20 % des assurés sociaux, soit 7,4 millions de patients atteints d'une des maladies reconnues en ALD couverte à 100 % pour la partie spécifique de leur traitement.

Un grand pays de grands malades et de trop nombreux chômeurs… 

 

Et vu le faible taux des « prestations monétaires » (essentiellement les Indemnités Journalières (IJ) qui viennent compenser le manque à gagner des temps d’arrêts-maladie, incapacité et invalidité), 8.964 M€/an sur les 144.488 M€ mesuré à la fin du mois de juillet 2014, on peut constater que l’essentiel est consommé par les « prestations en nature ».

Confirmation : Plus tu vieillis, plus tu coûtes !

Ça c’est le volet dépenses. 

 

Côté recettes, il faut savoir que l’essentiel provient, au moins jusqu’en 2009, des cotisations sociales (48 % des recettes totales) et de la contribution sociale généralisée (CSG, 36 %).

Les autres prélèvements (impôts et taxes divers) concernant les taxes sur l’alcool, le tabac, les contributions de l’industrie pharmaceutique (11 % des recettes) et depuis peu l’huile palme et les boissons-« dopées ».

Autrement dit, plus tu fumes, plus tu bois, de préférence des alcools forts (> 50°), meilleur c’est pour la santé financière du régime des maladies !

Et Dieu seul sait combien j’ai pu y contribuer pendant presque 40 ans… 

 

C’est un système de « protection sociale », décliné à peu près partout et peu ou prou à travers l’univers connu, et notamment sur la planète Terre, même si le sort des « Gaulois de Gauloisie » serait particulièrement enviable, en dit-on. 

 

Notons, que d’une part les « accidents du travail » (hé oui, c’est dangereux de bosser !) sont à la charge exclusive des employeurs.

Que d’autre part et pour fixer les idées, presque les trois quart des recettes sont assises sur la masse salariale du pays effectivement due aux « travailleurs » et autres prolos. Et que pour le quart restant, la CSG et la CRDS, plus en l’occurrence les cotisations sociales sur les revenus des patrimoines, pèse sur les « choses », même celles qui ne tombent jamais malades ni se mettent en grève, en contribuant et « cotisant » à des taux plus fort que les revenus du « labeur »… 

Qui eux peuvent tomber malade, chômer, ou « grèver ». 

 

Il s’agit donc d’un vaste système de mutualisation à double vocation de solidarité nationale et de redistribution des richesses.

Parce que bon, quand on est payé cher, on cotise « cher » sur la totalité des salaires et ça ne veut pas dire qu’on est plus souvent malade.

Quoique… ça finit par fatiguer de « bosser-fort » !

En revanche, les IJ à recevoir, par exemple, sont limitées au revenu du plafond de la SS (3.129 €/mois), même si tu cotises.

Qu’il faut donc souscrire une assurance complémentaire et supplémentaire (payer deux fois) dite de « prévoyance » pour assumer les « manquants » et faire la différence, tellement le système ressemble à du racket-obligé.

Notez qu’il en va de même pour les soins afin de financer le ticket modérateur, sur les consultations, les médicaments prescrits, les examens et analyses qu’on ne manquera pas de vous prescrire, et même les forfaits hospitaliers.

Je ne cause pas, bien sûr, des prothèses et autres orthèses diverses… 

 

Là encore, à 13,85 % de taux patronal et salarial, plus 7,86 % de CSG/CRDS le tout sur la totalité du salaire (21,71 % quand même), en limite de tranche C (8 fois le plafond de la SS, soit autour de 300 K€/an), vous avez vite compris que les 65 K€ de cotisations obligatoires annuelles (soit 2,6 M€ sur 40 ans d’affliction), vous n’en reverrez jamais totalement la couleur…

Surtout si vous buvez trop et fumez beaucoup : Dans cette hypothèse, même vos cotisations obligatoires ou volontaires à la retraite, vous pouvez vous asseoir dessus !

C’est pour la Patrie.

Mais c’est une autre histoire, sur laquelle on reviendra peut-être…

À signaler qu’en tranche D et au-delà, il n’y a plus rien d’autre à payer que la cotisation de base et les CSG/CRDS sur tout le reste. 

 

Sauf à signaler aussi que le 1-1° quater (et le 1-2°) de l’article 83 du Code Général des Impôts refuse la déductibilité des « cotisations sociales » en ces termes : « dans la limite d'un montant égal à la somme de 5 % du montant annuel du plafond mentionné à l'article L. 241-3 du code de la sécurité sociale et de 2 % de la rémunération annuelle brute, sans que le total ainsi obtenu puisse excéder 2 % de huit fois le montant annuel du plafond précité. En cas d'excédent, celui-ci est ajouté à la rémunération » à déduire chez l’employeur et imposable chez le salarié.

Le 1-2° du 83 du CGI vous explique que : « Les cotisations ou les primes mentionnées à l'alinéa précédent sont déductibles dans la limite, y compris les versements de l'employeur, de 8 % de la rémunération annuelle brute retenue à concurrence de huit fois le montant annuel du plafond mentionné à l'article L. 241-3 du code de la sécurité sociale. En cas d'excédent, celui-ci est ajouté à la rémunération ». Même cause, même effet superlatif.

Ou l’art de payer l’impôt sur des charges sociales, parce que 8 % de 8 plafonds avec des taux de 13,85 % de cotisation, on y est dès l’entrée dans la tranche C.

Alors quand on cause de 30 fois le SMIC, on est déjà autour de 15 fois le plafond, en pleine tranche D…

Et quand on sait que nos « pilotes +++ » rentrent parfois et en fin de carrière dans la taxe spécifique sur les hauts revenus…

Enfin … passons : Je ne prends plus l’avion. 

 

Ne vous en faites pas non plus, la sécurité sociale, pareillement au code des impôts, elle considère qu’au-dessus de certains seuils de … « cotisations sociales », c’est un revenu supplémentaire soumis à cotisations … sociales !

Mais si ! Il n’y a pas de petit profit.

Idem d’ailleurs de la taxation de 8 % due sur les contrats d’assurance prévoyance complémentaire.

Un vrai déluge ! 

 

Les « cotisations » dites sociales, ce ne sont jamais que des « rémunérations-différées » (le titre même d’un de mes cours sur le sujet qui en faisait l’inventaire et tentait d’en donner quelques pistes « d’optimisation » à de futurs DRH européens).

Il y en a plein des comme ça : La maladie et risques liés (y compris la maternité qui est traitée comme d’une maladie), ça reste aléatoire dans le temps et la quotité, mais personne ne peut dire qu’il ne tombera jamais malade (ou ses gosses et ayants-droits).

Pourtant, quand ça vous tombe sur le « nerf-honteux », vous pouvez espérer ne pas finir ruiné, parce que les caisses compensent votre perte de revenu.

Au moins partiellement. 

 

En revanche, la retraite, si ça reste aléatoire, parce qu’il faut être vivant ce jour-là, les quotités restent incertaines jusqu’au calcul de l’ouverture des droits, alors que tout le reste est déjà fixé dans le marbre dès la première paye : Paiement… beaucoup plus tard !

Donc rémunération … très différée.

Pour toutes les autres, les délais sont plus courts, donc plus certains quant à leur recouvrement effectif et parfois plus attractifs d’un point de vue fiscal, même si la plupart supporte aussi un « forfait social » de 20 % pour être exonérée de l’avalanche de cotisations. 

 

Pour en revenir à l’économie du système, on peut considérer que 21,71 % sur les 2/3 du PIB, ça commence à faire beaucoup… alors même que le système reste déficitaire depuis des décennies, autour de 8 à 9 % de ses volumes.

Parce que, et c’est là où je veux en venir, à savoir comment font par exemple les « Hollandais » (pas le nôtre, mais les bataves) avec un système de soins équivalent et des taux de cotisation de 12,45 % (plus une forfait de 1.141 €/an part salariale) sur un plafond annuel de seulement … 51.414 € ?

Et je ne vous raconte pas à Monaco (où je bosse depuis peu) : 15,60 % sur un plafond de 8.050 €/mois, seulement… Et trois cartes d’affiliation dont la couleur (verte, rose et « à bulle ») détermine le prix de la consultation médicale à l’hôpital « Grace de Monaco » !

Ni les italiens à 2,68 % sur un plafond de 100.222 €/an (mais ils ne comptent pas l’invalidité et tout le reste est taxé à 33 % sur la totalité des salaires, en plus du chômage…) : Un système très favorable pour les faibles salaires, qui explique aussi le succès de Corsica-Ferries…

Comment font les Irlandais avec des taux maximaux de 14,75 % ?

Régime, pour ce dernier pays, des « pilotes de Ryanair », ou de Transavia Europe pour le premier… 

 

7 point de différentiel pour l’Irlande, sur la totalité des salaires, 9 points sur 136 % de notre plafond de SS seulement et, 21 points sur tout le reste aux Pays-Bas, on comprend un peu mieux que :

– Le pédégé « d’Air-Transe » veuille délocaliser sa filiale « low cost » pour fournir enfin un avantage compétitif à ses pilotes ;

– Que le ministre ait pu dire « niet » parce qu’il dogmatiquement « autiste-soce » ;

Mais on ne comprend pas que :

– Les personnels concernés aient préféré couler leur « boutique à eux » dans une guerre de positions incompréhensible ;

– Et qu’ils sortent d’une « grève dure » et longue sans même obtenir le moindre accord signé !

Fabuleux d’une situation de « perdant-perdant »… 

 

Le symptôme de la « Gauloisie-tétanisée » ?

Parce qu’au dumping fiscal irlandais, il faut aussi compter avec l’optimisation sociale qui va devenir un point clé de notre « modèle social » que le monde entier nous envie tant !

Jusqu’à son effondrement prochain… 

 

C’est dire aussi si j’ai bien fait de mettre les voiles et d’aller planter mon « espace professionnel » ailleurs, finalement !

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2014/10/ce-modele-social.html

 

 

Note précédente : Une grève des pilotes de mauvais augure

 

 

 


Une grève des pilotes de mauvais augure…

 

Dans la Rome antique, le vol et le chant des oiseaux étaient interprétés par les Augures comme autant de présages d’événements à venir.

Ces devins avaient un fort pouvoir.

Ils étaient les interprètes de la volonté de Jupiter et devaient être consultés avant de partir en guerre, de définir l'emplacement d'un temple, de désigner un citoyen pour une fonction politique.

Deux mille ans plus tard, les Augures ont changé : ils sont économistes, politiciens, blogueurs, ou simples citoyens à l’esprit critique, et ils observent le vol d’énormes oiseaux d’aluminium dans le ciel !...

Ce sont nos avions de ligne qui permettent à tous ceux qui le désirent, ou presque, de se rendre à un autre point de la planète en quelques heures.

L’une des plus grandes révolutions des temps modernes !...

En 2013, la flotte mondiale était de 17.740 avions. Elle doit passer dans les vingt prochaines années à 36.000 appareils : il sera nécessaire de former pendant la même période 533.000 pilotes dont 216.000 pour l’Asie !...

Si les pilotes « d’Air Transe » en ont « ras le bol » de leur compagnie, ils pourront toujours démissionner et aller travailler un peu partout, au même salaire, mais avec des charges sociales et des impôts sur le revenu bien plus faibles…

La flotte d’Air France est composée de 350 appareils et la compagnie a transporté près de 77 millions de passagers en 2013.

La productivité des pilotes est exceptionnelle.

A titre personnel, en 20 ans d’activité, en tant que copilote sur B727 et B737, puis de commandant de bord sur A320 et B747, j’ai transporté près de 500.000 passagers.

Il faut dire que le nombre de passagers transportés dans une carrière grimpe allègrement lorsque les avions embarquent 350 passagers, ou même 550 avec un B747/300 comme j’ai pu le faire sur un retour des Antilles !...

 

La grève de septembre 2014 est de mauvais augure !...

En effet, l’Augure des temps modernes que je suis, prévoit de très violentes perturbations sociales, et pas seulement pour le transport aérien, pour les mois et les années qui viennent !...

J’ai observé le vol des oiseaux d’aluminium de la compagnie nationale, puis le comportement « d’Alex », les revendications des pilotes ainsi que la situation et l’économie du transport aérien international et je dois avouer que j’ai vu des présages bien funestes pour l’avenir.

Tout d’abord, il faut souligner que la situation économique de notre pays, et en particulier le poids des charges sociales sur les entreprises sont les principales causes de la grève des pilotes.

Ne cherchez pas d’autres causes à la crise actuelle et au refus des pilotes d’accepter la création « d’usines à gaz » pour améliorer la productivité !... Elles sont vouées à l’échec !...

Il suffit, pour rendre compétitifs les équipages Air France, de baisser les charges sociales jusqu’au « moins-disant » européens car nous sommes les champions du monde des prélèvements sociaux !...

Ainsi, un copilote qui coûte à l’entreprise 70.000 euros par an, en incluant les charges patronales, va voir ce coût total subir un prélèvement de 63 % !...

Aux Pays-Bas, d’après le site « Perdre la raison », les prélèvements sociaux sont de 24 %  !...

Avec un tel différentiel de charges, aucune compagnie aérienne française ne peut faire face à la concurrence dans le domaine du « Low-Cost ».

D’où la tentation pour Air France d’employer des pilotes dans les autres pays européens. Mais cela implique aussi que toutes les cotisations sociales des pilotes de ligne, qui cotisent beaucoup, partent à l’étranger. J’ai calculé que pour un millier de pilotes embauchés à l’étranger, c’est environ 50 millions d’euros de perte annuelle pour la Sécu !...

Mais, si le projet a été abandonné sous la pression des pilotes, cela ne signifie pas que les problèmes de surcoût des charges salariales de la compagnie nationale ont été résolus !...

Loin s’en faut !...

En fait, la véritable solution réside dans une baisse importante des prélèvements sociaux dans notre pays de façon à être tout à fait concurrentiels avec nos voisins européens.

Mais, allez-vous me dire : « Mais comment combler une telle perte de revenu pour la Sécurité Sociale  ?... »

Et bien tout simplement en ayant un peu d’imagination, en innovant et en faisant surchauffer s’il le faut les ordinateurs de Bercy car il est souhaitable d’étudier une nouvelle voie dans le domaine des cotisations sociales !...

J’ai retenu l’idée de la création de deux nouvelles cotisations qui sont la Cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM) et la Cotisation sociale sur les matières premières (CSMP).

Il suffit de cliquer sur les liens pour en savoir plus !...

Le ministère des finances dispose des recettes des douanes afin de faire rapidement une simulation, et voir de combien on peut réduire les charges sociales.

Pas très compliqué !...

Evidemment, il faut encore redresser les comptes du pays et surtout diminuer les besoins d’un Etat très dépensier !...

On pourrait par exemple payer les députés et les sénateurs au SMIC !...

L’économie serait d’environ 100 millions d’euros chaque année.

Ils auraient bien sûr l’obligation de pointer s’ils veulent toucher leurs indemnités de présence !...

 

Mais revenons à la grève des pilotes de lignes, ces « Privilégiés », ces « Tout pour ma gueule » (TPMG), encore surnommés les « Seigneurs de l’Atlantique » pour ceux qui sont sur long-courriers !...

Cela fait plus de dix ans que je suis en retraite et je m’étais promis de ne pas intervenir pendant cette grève !...

Et puis, le premier commentaire désobligeant a été lancé par Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS, qui a jugé la grève « Hors de propos quand on connaît la situation des personnels d’Air France », ce qui se résume en une phrase : « À bas les privilèges !... ».

C’est là où j’ai commencé à me dire que ça allait mal se passer, surtout que j’ai un dossier sur la corruption des dirigeants socialistes qui est connu de beaucoup de monde, notamment dans les Armées.

Et j’ai alors commencé à intervenir sur le détournement, par François Mitterrand, des 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis en 1991/92 !...

Le dossier est assez complexe, mais, pour vous assurer de sa réalité, il suffit de prendre connaissance de l’article du New York Times du 8 septembre 1992 qui précise que : « The report, released at a central bankers' meeting in the United Arab Emirates, said that in addition, the governments of Saudi Arabia, Kuwait and the gulf emirates made $84 billion in direct payments to the United States, Britain and France for military expenses.».

Traduction : « L’information relâchée à une réunion de banques centrales aux Emirats Arabes Unis, dit que, en plus, les gouvernements d’Arabie Saoudite, du Koweït et des Emirats du Golfe, ont versés 84 milliards de dollars en paiement direct aux Etats-Unis, à la Grande Bretagne et à la France pour les dépenses militaires ».

Ainsi la France a reçu des milliards de dollars, mais lorsqu’une association de militaires en retraite demande à Christine Lagarde, Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, des explications sur la rumeur qui monte dans les unités au sujet de la disparition de ce fonds et bien on répond qu’il n’y a rien dans les comptes du ministère des finances !...

Pour faire bonne mesure, Hervé Morin, a répondu lui aussi qu’il n’y avait rien dans les comptes de la Défense !...

Ahurissant !...

De qui se moque-t-on ?...

Le New-York Times raconterait-il n’importe quoi ?...

Les documents sont téléchargeables sur :

                             
 
                                                                                               
     

                                                                                                                                                     

     

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Ces fichiers expireront le 28 décembre

   

 

Le dossier complet est disponible à la rubrique « Indemnités de la guerre du Golfe ».

C’est une affaire horrible car l’opération « Division Daguet » a rassemblé près de 18.000 militaires et a nécessité l’envoi de nos soldats dans des zones polluées par des particules d’uranium appauvri et par une multitude de produits toxiques.

Ces différents poisons pour le corps ont provoqué chez environ 25 % à 30 % des anciens combattants un ensemble de pathologies dont des lésions neurologiques irréversibles et des décès.

C’est le « Syndrome du golfe » qui toucherait, si on s’en tient aux statistiques américaines, près de 3.000 à 4.000 de nos anciens combattants !...

Une situation absolument scandaleuse quand on sait que beaucoup de nos soldats sont handicapés et n’ont touché aucune indemnités alors que des « Mafieux roses » ont dérobé des milliards !...

L’affaire est très largement connue dans les armées et les associations d’anciens des OPEX (Opérations Extérieures) ont commencé à remuer sérieusement, à un tel point que des officiers supérieurs ont imaginé que cela irait mieux avec un « Putsch des colonels » !...

On en est arrivé à ce point !...

L’affaire du détournement des indemnités de la guerre du Golfe n’a jamais été pardonnée par l’Etat-major des Armées et maintenant c’est l’ensemble des militaires qui grogne, et pas seulement pour ce détournement de fonds.

Ce n’est jamais agréable de passer pour un « Pov’Kon » surtout lorsque l'on a pour métier de risquer sa vie pour défendre son pays !...

Mais le dossier « Syndrome du Golfe » va, peut-être, avancer car Estelle Grelier, députée à Fécamp, m’a promis d’écrire à Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense.

 

Aussi, en voyant une nouvelle fois une opération de désinformation envers les pilotes de ligne – d’ignobles égoïstes trop payés - je me suis dit que j’allais envoyer un ULTIMATUM à « Alex » !...

Et cet ultimatum est tout simplement le ῝billet῝ que j’ai mis en ligne le samedi 20 septembre 2014 : Grève des pilotes d’Air France : vers un plafonnement des cotisations sociales ?...

J’explique tranquillement dans cette note que c’est le différentiel de prélèvements sociaux sur les salaires qui condamne tout développement du « Low-cost » à Air France et que la solution se trouve dans le plafonnement des charges sociales.

Ce texte se termine par une allusion très directe au dossier du détournement des indemnités de la guerre du Golfe et à la possibilité pour le syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), et pour le syndicat des pilotes d’Air France (SPAF), de le révéler au public par un simple communiqué de presse !...

Et là, « Alex » est en première ligne, car, comme ῝dircab῝ de Christine Lagarde, il ne peut que très bien connaître cette affaire puisque les fonds auraient été récupérés sur demande de Nicolas Sarkozy et placés dans le « Grand Emprunt 2010 ».

J’ai laissé cinq jours à « Alex » pour céder face à mes petits camarades !... Au-delà, je passais à l’étape suivante.

Apparemment le message a été plus ou moins entendu puisque le mercredi 24 septembre le projet TRANSAVIA EUROPE était annulé !...

Il est aussi vrai que les syndicats étaient férocement opposés à ce projet destructeur pour les pilotes, pour Air France et pour la Sécu !...

Malgré tout, « Alex » n’a rien lâché sur le contrat unique qu’il demande aux pilotes.

J’ai alors commencé, le jeudi 25, à mettre des commentaires sur le web où la menace d’une Divulgation par les pilotes est devenue de plus en plus précise.

La tension était telle durant le week-end du 27 septembre qu’il devenait inévitable que le scandale allait éclater au début de la semaine suivante, que ce soit à l’initiative des syndicats où du fait que mes statistiques s’envolaient…

C’était alors la Vème République qui explosait en vol !...

Les syndicats de pilotes n’ont pas voulu aller jusque-là.

Sympas !...

 

Malgré tout la situation est complètement bloquée à Air France et il n’y a quasiment aucune chance d’évolution.

Les pilotes ῝tiennent῝ « Alex » avec cette histoire de détournement de indemnités de la guerre du Golfe qui ῝pourrit῝ l’ambiance politique sans que les citoyens ne puisse le réaliser, par manque d’information.

De plus, les pilotes n’ont absolument aucune raison de céder à une direction qui leur propose de créer un deuxième contrat de travail pour Transavia France.

Autant leur demander : « Voulez-vous devenir pilotes-esclaves ?... ».

Rien ne vaut la liberté.

La vie ne vaut que d’être vécue debout !...

Les pilotes de ligne voyagent sur toute la planète et ils savent qu’ils font face à une structure politique qui favorise la prise de pouvoir par des mafieux et qu’il est hors de question d’accepter l’inadmissible !...

 

Les années 1990 ont atteint des sommets dans la crapulerie politique.

Souvenez-vous des rétro-commissions sur la vente des frégates à Taïwan en août 1991 dont le dossier est toujours classé « Secret défense » !...

Souvenez-vous de Pierre Bérégovoy, suicidé de deux belles de 22 LR, lui qui voulait lutter contre la corruption !...

Souvenez-vous de François de Grossouvre, suicidé à l’Elysée et qui s’est démis l’épaule avec le recul de son 357 magnum !...

Souvenez-vous de l’affaire « Pétrole contre nourriture » où le régime irakien a délivré à des personnalités françaises des bons de pétrole en contrepartie d'activités de lobbying pour la levée de l’embargo.

Souvenez-vous du scandale de l’extinction des 1.100 puits de pétrole en feu au Koweït où 22 milliards de dollars ont disparu – c’est l’affaire Basano/Ferrayé.

Souvenez-vous du suicide de Robert Boulin, ministre du travail de Giscard, retrouvé à quatre pattes dans un étang en regardant sa voiture, le visage tuméfié par les fractures !...

Souvenez-vous du journaliste Jean-Edern Hallier qui tombe de vélo au petit matin à Deauville, le visage dans le même état que celui de Robert Boulin !...

 

L’Augure que je suis, voit dans cette grève un indice supplémentaire à la très grave décomposition de la société.

Très curieusement, lors de la journée du mercredi 24, où j’ai passé une dizaine d’heures à communiquer sur le web, un faucon est entré par le porte ouverte de ma longère – il faisait très beau – puis il a fait le tour de la cuisine en se cognant au Velux pour ressortir.

Finalement, il a réussi à repartir par où il était entré.

Exceptionnel !... Ces prédateurs préfèrent les grands espaces plutôt que l’intérieur des maisons… Je n’ai pas encore trouvé l’interprétation adéquate à un tel évènement.

La grève des pilotes est, en fait, l’un des symptômes d’une SOCIÉTÉ MALADE comme on peut le constater tous les jours avec les scandales politiques qui apparaissent en continu et des manifestations parfois violentes : les perceptions qui brûlent, les manifestations de « Sans-dents », de « Bonnets rouges », de « Tondus », etc…

Les pilotes de ligne viennent de s’y mettre !...

La crise monte progressivement, et les citoyens sortiront dans la rue lorsque les finances publiques seront tellement dégradées qu’il faudra baisser de 10 % à 15% les salaires et les retraites des fonctionnaires.

Encore deux ans de dégringolade et nous y serons !...

Cela nous mène à une crise terrible au deuxième semestre 2016, à moins d’un évènement imprévu d’ici-là.

 

Tout cela me donne envie d’en faire un bouquin, puis de m’exiler en Irlande, le paradis des écrivains (12% de taxes), pour fuir la fiscalité mais aussi pour fuir la montée de Marine « La Peine » qui ne nous promets rien d’autre qu’une dictature policière et militaire avec une faillite totale du pays !...

 

La France mérite mieux.

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Note précédente : Grève des pilotes d’Air France : vers un plafonnement des cotisations sociales ?...

 

Note suivante : Grève des pilotes : le différentiel de charges sociales avec l’Allemagne et les Pays-Bas

 

 

 

 

 


Grève des pilotes d’Air France : vers un plafonnement des cotisations sociales ?...

 

Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) et le Syndicat des pilotes d’Air France (SPAF) ont lancé un appel à la grève pour le lundi 15 septembre 2014.

Cette grève est extrêmement bien suivie avec un taux d’annulation des vols de 85% d’après le SNPL.

Ce qui en dit long sur le « ras le bol » des pilotes qui font des efforts de productivité depuis des années sans voir une fin aux exigences continues de la direction d’Air France.

Les propositions de la compagnie nationale visent à développer l’activité de TRANSAVIA, dont le siège est à Amsterdam, afin de faire face au développement des compagnies aériennes « low-costs ».

Pourquoi aller travailler aux Pays-Bas ?...

En fait, la réponse est très simple.

C’est juste une histoire de cotisations sociales !...

D’après le site « Perdre la raison », on constate qu'en matière de cotisations sociales pesant sur le revenu, la France est championne du monde des prélèvements car, pour un salaire brut de 78.000 euros – un salaire de copilote - les cotisations sociales sont de 63% (22% en part salarié et 41% de part employeur) !...

Alors qu’elles sont de 24% aux Pays-Bas !...

Les prélèvements sociaux sur les salaires sont plus du double en France !...

Aussi, il est impossible pour la compagnie Air France de faire le poids face aux compagnies « low-costs » avec un tel taux de prélèvement sur les salaires.

La solution, logique pour la compagnie, est donc de développer son activité aux Pays-Bas et de casser les contrats en cours à la compagnie Air France pour espérer être concurrentielle face à EasyJet, RYANAIR et tant d’autres compagnies.

Une course sans fin qui ne peut que condamner la compagnie nationale à moyen terme, car demain ce sera le tour des long-courriers.

 

Le mécanisme du détachement social est parfaitement au point puisqu’il permet, depuis des lustres, de cotiser là-bas et de se faire soigner ici (ou ailleurs d'ailleurs) puisque c'est prévu par les règlements européens depuis bien longtemps.

Par exemple, une grande compagnie pétrolière embauche en Suisse ses cadres supérieurs et les détache à son siège de la Défense.

Ce qui donne des cotisations Suisse, des fonds de pension Suisse, des avantages Suisse, mais un domicile à Paris avec des soins sur place pour la famille et les ayants-droit.

Il y a juste une demande à faire, parce que le détachement est obligatoirement de 3 mois à 2 ans.

Une fois l’habitude prise, le détachement peut être porté à 3 ans, renouvelable une seule fois.

Depuis qu'ils ont découverts le système, les personnels de cette compagnie pétrolière en sont à négocier leur 4ème ou 5ème renouvellement de détachement, et cela fait de 12 ans que ça dure…

Il est vrai qu’ils savent se faire entendre !...

A titre d’information, l'organisme d'Etat qui accorde ce type de détachement est le « Centre des liaisons européennes et internationales de Sécurité sociale » (CLEISS), rue de la tour des dames, Paris 9ème.

C'est un agent cadre A qui a délégation de signature, sans même que sa directeur ne lui demande des explications ni même la moindre justification de ses décisions.

Le système marche tellement bien qu’elle fait des conférences dans le monde entier (mais attention : elle dit avoir peur en avion !…).

Comme vous le voyez, la mise au point d’un système de détachement performant est la meilleure solution pour casser le coût des charges sociales et faire face à la concurrence !...

Un tel système permet de briser les contrats sociaux (parfois les êtres humains) et d’expatrier les salariés dans des conditions avantageuses pour une entreprise, mais pas du tout pour la Sécurité Sociale !...

 

Car réfléchissons un peu.

Lorsque la compagnie Air France demande une rupture de contrat à ses pilotes afin qu’ils puissent être embauchés à TRANSAVIA, à Amsterdam, dans le but d’avoir moins de charges salariales, c’est une PERTE TOTALE DE RECETTE POUR LA SECURITE SOCIALE !...

Le pilote embauché aux Pays-Bas va payer ses cotisations sociales dans ce pays et rien ne va rentrer dans les caisses de notre « Sécurité sociale à nous » !...

Aussi, c’est une opération destructrice pour la compagnie Air France, mais aussi pour la Sécurité sociale !...

En fait, LA SOLUTION RÉSIDE DANS LE PLAFONNEMENT DES COTISATIONS SOCIALES POUR LES HAUTS SALAIRES, parce qu’au moins, là, même s’il y a une diminution des prélèvements, il en reste une part (environ la moitié) qui reste chez nous !...

Ce qui est quand même mieux que rien du tout !...

Evidemment, avec des dirigeants complètement « démagos », il n’y a pas de danger que l’on plafonne les cotisations sociales pour les hauts salaires !...

 

Sauf…

Sauf, si mes petits camarades pilotes utilisent le « missile thermonucléaire politique » qu’ils ont sous le coude !...

Et ce « missile thermonucléaire politique » n’est rien d’autre que le détournement, par François Mitterrand, des 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France, en 1991, par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis.

Cette affaire est largement disponible sur le web, notamment sur le site « Alerte éthique » (300 à 400 connexions/jour) que j’ai créé pour dénoncer la corruption qui gangrène notre pays et détruit progressivement l’économie et l’Etat.

Les principaux documents relatifs à cette affaire sont :

1/ Les lettres envoyées aux différents ministres des finances depuis juin 1998 ;

2/ La demande de prime d’aviseur adressée à Laurent FABIUS le 13 juin 2000. Cette demande de prime lève la prescription des dix ans ;

3/ Un article du New York Times de septembre 1992 qui précise que les banques centrales du Koweït, des Emirats arabes Unis et de l’Arabie Saoudite, ont viré aux USA, à la Grande Bretagne et à la France, un montant total de 84 milliards de dollars au titre des frais de guerre de l’Opération « Desert Storm » ;

4/ La réponse du chef de cabinet de Christine LAGARDE à l’Union nationale des sous-officiers en retraite (UNSOR) qui spécifie qu’il n’y a rien à ce sujet dans les archives du ministère des finances ;

5/ La réponse de Hervé MORIN, ministre de la défense, qui estime que les allégations ne sont pas fondées ;

Le fait que le New York Times diffuse une information selon laquelle plusieurs milliards dollars ont été virés à la France alors qu’il n’y a rien dans les comptes du ministère des finances et du ministère de la défense établit la réalité de ce détournement de fonds !...

 

Et c’est fort gênant pour le pouvoir en place, car TOUS savent…

Même, d’ailleurs, le PDG d’Air France, Alexandre de Juniac, qui, de 2009 à 2011, a été le directeur de cabinet de Christine Lagarde, ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi.

A ce poste, il a été naturellement informé de ce détournement de fonds représentant, en valeur actuelle, 7 milliards 600 millions d’euros (le prix d’une centaine d’AIRBUS 320 NEO).

En effet, trois courriers ont été envoyés à Christine Lagarde à ce sujet : le premier est en date du 20 juin 2008, le second du 14 août 2009 et le troisième du 12 mai 2010.

Aucune réponse n’a été donnée à ces lettres qui accusent un Président de la République d’avoir détourné des milliards en toute impunité !...

Aussi, compte-tenu de la large diffusion de cette affaire, et des risques de passer en « phase explosive », le public va être, vraisemblablement, très surpris dans le courant de la semaine prochaine.

 

Car les syndicats pilotes peuvent faire un communiqué de presse sur cette affaire quand ils le veulent.

Dans ce cas-là, c’est la Vème République qui explose en plein vol !...

Aussi, après un temps de réflexion, dans le milieu de la semaine du 22 septembre, logiquement – car tout cela n’est qu’une analyse logique et humaine de la situation - les ministres concernés n’auront pas d’autre choix que d’annoncer que, finalement, les cotisations sociales des pilotes de ligne seront plafonnées dans l’intérêt même de la compagnie Air France et de la Sécurité Sociale !...

Et ce sera aussi valable pour les pilotes long-courriers !...

A suivre !...

 

Jean-Charles DUBOC

Commandant de bord B747/200 (Retraité)

 

 

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