Avis de décès… du « Monde d’avant » !...
09 octobre 2017
Pas le mien, pas déjà…
Mais celui du « Monde d’avant » ! Et l’avis a été – peut-être prématurément, je ne sais pas – annoncé par « Déesse-Khâ » à l’occasion de l’hommage officiel des élus de la Res-Publica « Gauloisienne » jeudi dernier, au Conseil économique et social (et environnemental…) de la sénatrice « Soce/En-Marche-même-pas-en-rêve » Nicole « De-la-Brique » décédée en août dernier.
Vous l’avez compris, né-Corsu (né fièru), je n’ai absolument aucune espèce de considération pour les personnes qui changent d’avis, de comportement, de conviction, d’engagements surtout politiques, au fil des opportunités.
Pour pouvoir l’admettre, il me faut de longues, de très longues explications de texte « argumentées », solides, fondées, enracinées dans des convictions-engagements qui dépassent les clivages idéologiques, relevant d’un « gros-travail » de maïeutique, au-delà des dialectiques habituelles.
Sans cela j’en prends acte, classe l’individu parmi les girouettes « pas fiables » voire « dangereuses ».
Normal : Même un âne-Corse, il te donne la leçon. Quand il veut aller là où il veut, vous ne le ferez jamais changer d’avis. Et comme c’est un équidé particulièrement intelligent, quand vous montez dessus, il sait déjà où vous voulez être déposé, alors il y va avec gentillesse si vous le brusquez pas trop.
Retrouver cette démarche naturelle pour un âne chez les « politicards », ça existe mais Nicole n’en faisait pas partie.
D’un autre côté, ce n’est pas très drôle de perdre une ex-ministre, ex-député mais encore titulaire d’un mandat au conseil régional des Parigots et d’un fauteuil de sénateur en voie de renouvellement, surtout aussi konnement qu’elle l’a fait.
Pensez donc, elle saisit l’occasion de rater « une marche » dans l’escalier du domicile de son frangin, Lucien Vayssière, maire de La Rochefoucauld.
Vraiment kon pour une sénatrice « En Marche-même-pas-en-rêve » fraichement convertie !
Ce que tout le monde aura noté en début d’été dans la réaction de sa remplaçante, « Elle-Aime-Lippe-I’estz ». Dramatique d’être aussi kon que ça : Sa mort ? « Le pire des scénarios(sic) et pour elle et pour moi ».
Et de préciser : « Nicole est morte / Me revoilà peut-être sénatrice… pour 6 semaines ».
Et dès le deuxième paragraphe survient le jeu de mots d’un goût douteux que je me permets : Décédée « d’une chute d’une marche, alors que sénatrice d’En marche, elle avait décidé de ne plus se représenter à 70 ans »…
Louable attention de laisser la « place aux jeunes » !
Ça avait fait buzz.
Mais ce n’est donc pas le plus important.
C’est la « sortie » de « Déesse-Khâ » dont les fâcheuses aventures New-Yokaises m’avait fait imaginer un passage ubuesque du roman des « Enquêtes de Charlotte » dans « Au nom du père tome II » alors en « mission commandée ».
On se rappelle qu’à cette époque-là « Bling-bling » veut sortir « l’artillerie nucléaire » si le bonhomme est investi par le « P.Soce ». Il le redoute tellement…
Parce que le premier sait les magouilles qu’a pu commettre le second du temps où il était ministre de l’économie et de l’industrie de « Mythe-errant ».
À l’époque, pour des questions de soi-disant « Raison d’État », il avait couvert et même amplifié le pillage des koweïtiens à l’issue de la guerre contre l’Irak.
Pas question de voir un pareil margoulin prendre la Présidence de la « Gauloisie-historique » en 2012.
Il avait déjà été « gentiment » convaincu de se « dérouter » en 2007 au profit de la « Cruchitude » pour favoriser l’accession du favori des Républicains étatsuniens, contre la promesse d’un « reclassement » chez les « banquiers des pôvres-mondiaux ».
À Washington, l’administration était devenue entre-temps démocrate, et d’avoir un « queutard-infernal » agresser les hôtesses de l’air et les secrétaires de l’établissement international, ça ne plaisait pas trop.
Mais ne voulant pas « se mouiller » par FBI interposé, le piège avait été « autorisé » et « Charlotte » s’en était occupé…
Voilà pour le roman.
Dans la réalité, ça s’est passé exactement comme je vous l’ai raconté, bien entendu, mais avec de petites variantes passées inaperçues.
La « munition-nucléaire » n’est toujours pas tirée en 2017. « Bling-bling » n’est plus. « Tagada-à-la-fraise-des-bois » respire à peine. « Mak-Rond » a été jugé plus apte à terminer de la désamorcer au moins en « Gauloisie-honnête ».
À moins qu’il soit autorisé à s’en servir pour parfaire son « coup d’État » prochain.
Ce n’est pas encore décidé, parce qu’il reste des « mines-personnelles » à désamorcer.
Elles ont failli « péter » à la gueule de quelques-uns à travers l’épisode de « Panama-Pampers », mais la plupart sont, heureusement pour eux, passés entre les gouttes.
Le temps de « nettoyer » les dernières scories ?
Probablement : On verra…
Alors comme ça, un aéropage de « personnalités-biens-sous-tous-rapports » (ils sont plus de 250 à avoir été invités à écouter les uns et les autres, dont une palanquée d’anciens ministres, des parlementaires au chômage, quelques rescapés et des politiques en plein recyclage), viennent mardi dernier pour rendre un dernier hommage à la prédécédée.
Et pour en terminer et dans l’ordre : « Tagada-à-la-fraise-des-bois », votre ex-capitaine-de-pédalo » ; « Déesse-Khâ » en vedette-marocaine, qui fait une apparition remarquée de « vieux-beau », les cheveux longs, pas rasé depuis plusieurs jours et le « petit-Mak-Rond », le dernier-né.
Et pour dire quoi ?
« Gras-Nul-Laid » pour qui c’était probablement le dernier discours aux « Soces », souple, souriant, parle de la défunte – et surtout de lui – au présent, évoquant une femme «passionnée et concrète », qui avait convaincu les députés « soces » de voter les crédits du Rafale en 1988.
« C’était le début d’une opération dont nous n’avons pas eu à nous plaindre par la suite », se souvient celui qui a réussi à vendre l’avion de chasse à l’étranger après trente ans de disette commerciale.
Il rend hommage à celle qui « aimait éperdument la vie », et « n’avait pas la langue dans sa poche ».
« Elle n’était pas la seule, ça peut jouer des tours », s’amuse-t-il. Mais, poursuit le mentor trahi par son protégé, « quand elle avait un message à délivrer, elle le faisait en face. Pas derrière, pas à côté. Directement aux intéressés ».
Un frisson parcourt l’assemblée.
Il « n’en aura jamais fini de régler ses comptes », philosophe un autre invité. « Toute la salle comprenait, frémissait, vibrait. C’était un moment particulier (…). Il y avait un paradoxe, une forme de gaîté à nous retrouver tous ensemble dans un moment de tristesse où on jetait des pelletées de terre sur une amie et sur notre histoire pour ouvrir une page pleine d’incertitudes collectives », confie une ex-ministre, celle qui a « rebouché le trou de la sécu ».
(Rassurez-vous : Elle ne sait pas compter, il en reste encore, et pas mal !)
« Déesse-Khâ », quand vient son tour, commence par rendre hommage à la « combattante». Sept minutes millimétrées, sans note mais « probablement apprises par cœur », se marre un ancien.
Comme l’ancienne sénatrice, il a commencé – prof d’économie barbu et binoclard – sur les bancs du Ceres. « Nous pensions à l’époque que nous connaissions le sens de l’histoire et que nous pourrions en dénouer les ruses », s’amuse-t-il.
Et puis il se met à parler « d’égalité réelle », de « socialisme de production », de lutte contre les inégalités et des « méfaits de la financiarisation mondialisée ».
« Je l’avais convaincue de mon idée de socialisme de la production, pour remplacer le vieux socialisme de la redistribution. Et quand on voit aujourd'hui les méfaits, l'explosion des inégalités créées par la financiarisation de la mondialisation, on voit que la cible n'était pas si mal choisie ».
« « Déesse-khâ » ne s’est pas engagé pour les quartiers, il n’a pas fait les 35 heures ou mis en place les emplois jeunes pour qu’aujourd’hui on baisse les APL, les dotations aux collectivités et les emplois aidés », analyse un sénateur à ce moment-là.
Dans les hautes travées de l’hémicycle, loin des regards et de leurs aînés déchus, les anciens « bébés Déesse-Khâ » ont biché pour l’occasion.
La « Rue de la Planche », à l’œuvre pendant la primaire de 2006, salue l’équipe présidentielle de 2011 qui a implosé du côté de Manhattan il y a six ans.
Maxime Des Gayets, qui a dirigé le cabinet de « Combat-Des-Lys » au « P.Soce », embrasse « Stéph-Séjour-né », qui a atterri à l’Élysée, désormais conseiller politique du nouveau président.
Eux savaient que « Dominique » faisait partie des orateurs de la soirée…
Ils attendaient « un message ».
Et le message tombe : « Quand on est sûr de ce qu’on pense, on peut faire des compromis avec des adversaires d’hier et peut-être de demain. Elle l’a fait par conviction, très loin du cynisme de beaucoup. Parce qu’elle savait que les valeurs de gauche et les valeurs de droite ne sont pas les mêmes. Que les deux sont nécessaires à l’équilibre de la société, mais que leur opposition dialectique vivra tant que vivra la démocratie. Les mêler, ce n’est pas les confondre. Les faire avancer ensemble, c’est savoir garder leur équilibre. »
Difficile de ne pas y voir une pique au chef de l’État qui, en plus d’avoir un parcours similaire à celui de « Déesse-Khâ », a théorisé le « ni droite-ni gauche » puis le « et droite-et gauche » durant la campagne présidentielle…
« Au fond », décrypte un ancien ministre, « Mac-rond » « est anhistorique. Il pense pouvoir créer le nouveau monde à partir de rien. Mais on ne crée jamais à partir de rien ».
Un « discours longuement applaudi par la salle », un participant déclarant même qu’il se serait cru « presque comme dans un meeting ».
Ou quand le « monde d’avant » fait la leçon au « monde d’après » !
Réplique du « monde d’après », de la bouche même du Président, en dernière partie dudit hommage : Elle « a été l’une des premières élues socialistes à me rejoindre car elle pensait que le temps n’était plus aux ajustements, aux concessions. Elle avait décidé d’aller jusqu’au bout » !
Pan dans les dents pour tous les « has-been »…
Là, moi, j’adore : Ce n’est plus le « vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaire » (André LAIGNEL à Jean FOYER, Assemblée nationale, 13 octobre 1981 pour les béotiens), mais le « vous êtes politiquement morts parce que vous êtes juridiquement minoritaire ».
Requiem in pace…
Ont-ils tous gueuletonné ensuite ? Ou se soûler la tronche ?
Je ne sais pas, je n’étais pas invité…
En tout cas, dont acte pour l’avis de décès.
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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/10/avis-de-deces.html