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Avis de décès… du « Monde d’avant » !...

 

Pas le mien, pas déjà…

 

Mais celui du « Monde d’avant » ! Et l’avis a été – peut-être prématurément, je ne sais pas – annoncé par « Déesse-Khâ » à l’occasion de l’hommage officiel des élus de la Res-Publica « Gauloisienne » jeudi dernier, au Conseil économique et social (et environnemental…) de la sénatrice « Soce/En-Marche-même-pas-en-rêve » Nicole « De-la-Brique » décédée en août dernier.

 

Vous l’avez compris, né-Corsu (né fièru), je n’ai absolument aucune espèce de considération pour les personnes qui changent d’avis, de comportement, de conviction, d’engagements surtout politiques, au fil des opportunités.

Pour pouvoir l’admettre, il me faut de longues, de très longues explications de texte « argumentées », solides, fondées, enracinées dans des convictions-engagements qui dépassent les clivages idéologiques, relevant d’un « gros-travail » de maïeutique, au-delà des dialectiques habituelles.

Sans cela j’en prends acte, classe l’individu parmi les girouettes « pas fiables » voire « dangereuses ».

Normal : Même un âne-Corse, il te donne la leçon. Quand il veut aller là où il veut, vous ne le ferez jamais changer d’avis. Et comme c’est un équidé particulièrement intelligent, quand vous montez dessus, il sait déjà où vous voulez être déposé, alors il y va avec gentillesse si vous le brusquez pas trop.

Retrouver cette démarche naturelle pour un âne chez les « politicards », ça existe mais Nicole n’en faisait pas partie.

 

D’un autre côté, ce n’est pas très drôle de perdre une ex-ministre, ex-député mais encore titulaire d’un mandat au conseil régional des Parigots et d’un fauteuil de sénateur en voie de renouvellement, surtout aussi konnement qu’elle l’a fait.

Pensez donc, elle saisit l’occasion de rater « une marche » dans l’escalier du domicile de son frangin, Lucien Vayssière, maire de La Rochefoucauld.

Vraiment kon pour une sénatrice « En Marche-même-pas-en-rêve » fraichement convertie !

Ce que tout le monde aura noté en début d’été dans la réaction de sa remplaçante, « Elle-Aime-Lippe-I’estz ». Dramatique d’être aussi kon que ça : Sa mort ? « Le pire des scénarios(sic) et pour elle et pour moi ».

Et de préciser : « Nicole est morte / Me revoilà peut-être sénatrice… pour 6 semaines ».

Et dès le deuxième paragraphe survient le jeu de mots d’un goût douteux que je me permets : Décédée « d’une chute d’une marche, alors que sénatrice d’En marche, elle avait décidé de ne plus se représenter à 70 ans »…

Louable attention de laisser la « place aux jeunes » !

Ça avait fait buzz.

Mais ce n’est donc pas le plus important.

 

C’est la « sortie » de « Déesse-Khâ » dont les fâcheuses aventures New-Yokaises m’avait fait imaginer un passage ubuesque du roman des « Enquêtes de Charlotte » dans « Au nom du père tome II » alors en « mission commandée ».

On se rappelle qu’à cette époque-là « Bling-bling » veut sortir « l’artillerie nucléaire » si le bonhomme est investi par le « P.Soce ». Il le redoute tellement…

Parce que le premier sait les magouilles qu’a pu commettre le second du temps où il était ministre de l’économie et de l’industrie de « Mythe-errant ».

À l’époque, pour des questions de soi-disant « Raison d’État », il avait couvert et même amplifié le pillage des koweïtiens à l’issue de la guerre contre l’Irak.

Pas question de voir un pareil margoulin prendre la Présidence de la « Gauloisie-historique » en 2012.

Il avait déjà été « gentiment » convaincu de se « dérouter » en 2007 au profit de la « Cruchitude » pour favoriser l’accession du favori des Républicains étatsuniens, contre la promesse d’un « reclassement » chez les « banquiers des pôvres-mondiaux ».

À Washington, l’administration était devenue entre-temps démocrate, et d’avoir un « queutard-infernal » agresser les hôtesses de l’air et les secrétaires de l’établissement international, ça ne plaisait pas trop.

Mais ne voulant pas « se mouiller » par FBI interposé, le piège avait été « autorisé » et « Charlotte » s’en était occupé…

Voilà pour le roman.

Dans la réalité, ça s’est passé exactement comme je vous l’ai raconté, bien entendu, mais avec de petites variantes passées inaperçues.

 

La « munition-nucléaire » n’est toujours pas tirée en 2017. « Bling-bling » n’est plus. « Tagada-à-la-fraise-des-bois » respire à peine. « Mak-Rond » a été jugé plus apte à terminer de la désamorcer au moins en « Gauloisie-honnête ».

À moins qu’il soit autorisé à s’en servir pour parfaire son « coup d’État » prochain.

Ce n’est pas encore décidé, parce qu’il reste des « mines-personnelles » à désamorcer.

Elles ont failli « péter » à la gueule de quelques-uns à travers l’épisode de « Panama-Pampers », mais la plupart sont, heureusement pour eux, passés entre les gouttes.

Le temps de « nettoyer » les dernières scories ?

Probablement : On verra…

 

Alors comme ça, un aéropage de « personnalités-biens-sous-tous-rapports » (ils sont plus de 250 à avoir été invités à écouter les uns et les autres, dont une palanquée d’anciens ministres, des parlementaires au chômage, quelques rescapés et des politiques en plein recyclage), viennent mardi dernier pour rendre un dernier hommage à la prédécédée.

Et pour en terminer et dans l’ordre : « Tagada-à-la-fraise-des-bois », votre ex-capitaine-de-pédalo » ; « Déesse-Khâ » en vedette-marocaine, qui fait une apparition remarquée de « vieux-beau », les cheveux longs, pas rasé depuis plusieurs jours et le « petit-Mak-Rond », le dernier-né.

 

Et pour dire quoi ?

« Gras-Nul-Laid » pour qui c’était probablement le dernier discours aux « Soces », souple, souriant, parle de la défunte – et surtout de lui – au présent, évoquant une femme «passionnée et concrète », qui avait convaincu les députés « soces » de voter les crédits du Rafale en 1988.

« C’était le début d’une opération dont nous n’avons pas eu à nous plaindre par la suite », se souvient celui qui a réussi à vendre l’avion de chasse à l’étranger après trente ans de disette commerciale.

Il rend hommage à celle qui « aimait éperdument la vie »,  et « n’avait pas la langue dans sa poche ».

« Elle n’était pas la seule, ça peut jouer des tours », s’amuse-t-il. Mais, poursuit le mentor trahi par son protégé, « quand elle avait un message à délivrer, elle le faisait en face. Pas derrière, pas à côté. Directement aux intéressés ».

Un frisson parcourt l’assemblée.

Il « n’en aura jamais fini de régler ses comptes », philosophe un autre invité. « Toute la salle comprenait, frémissait, vibrait. C’était un moment particulier (…). Il y avait un paradoxe, une forme de gaîté à nous retrouver tous ensemble dans un moment de tristesse où on jetait des pelletées de terre sur une amie et sur notre histoire pour ouvrir une page pleine d’incertitudes collectives », confie une ex-ministre, celle qui a « rebouché le trou de la sécu ».

(Rassurez-vous : Elle ne sait pas compter, il en reste encore, et pas mal !)

 

« Déesse-Khâ », quand vient son tour, commence par rendre hommage à la « combattante». Sept minutes millimétrées, sans note mais « probablement apprises par cœur », se marre un ancien.

Comme l’ancienne sénatrice, il a commencé – prof d’économie barbu et binoclard – sur les bancs du Ceres. « Nous pensions à l’époque que nous connaissions le sens de l’histoire et que nous pourrions en dénouer les ruses », s’amuse-t-il.

Et puis il se met à parler « d’égalité réelle », de « socialisme de production », de lutte contre les inégalités et des « méfaits de la financiarisation mondialisée ».

« Je l’avais convaincue de mon idée de socialisme de la production, pour remplacer le vieux socialisme de la redistribution. Et quand on voit aujourd'hui les méfaits, l'explosion des inégalités créées par la financiarisation de la mondialisation, on voit que la cible n'était pas si mal choisie ».   

« « Déesse-khâ » ne s’est pas engagé pour les quartiers, il n’a pas fait les 35 heures ou mis en place les emplois jeunes pour qu’aujourd’hui on baisse les APL, les dotations aux collectivités et les emplois aidés », analyse un sénateur à ce moment-là.

 

Dans les hautes travées de l’hémicycle, loin des regards et de leurs aînés déchus, les anciens « bébés Déesse-Khâ » ont biché pour l’occasion.

La « Rue de la Planche », à l’œuvre pendant la primaire de 2006, salue l’équipe présidentielle de 2011 qui a implosé du côté de Manhattan il y a six ans.

Maxime Des Gayets, qui a dirigé le cabinet de « Combat-Des-Lys » au « P.Soce », embrasse « Stéph-Séjour-né », qui a atterri à l’Élysée, désormais conseiller politique du nouveau président.

Eux savaient que « Dominique » faisait partie des orateurs de la soirée… 

Ils attendaient « un message ».

Et le message tombe : « Quand on est sûr de ce qu’on pense, on peut faire des compromis avec des adversaires d’hier et peut-être de demain. Elle l’a fait par conviction, très loin du cynisme de beaucoup. Parce qu’elle savait que les valeurs de gauche et les valeurs de droite ne sont pas les mêmes. Que les deux sont nécessaires à l’équilibre de la société, mais que leur opposition dialectique vivra tant que vivra la démocratie. Les mêler, ce n’est pas les confondre. Les faire avancer ensemble, c’est savoir garder leur équilibre. »

 

Difficile de ne pas y voir une pique au chef de l’État qui, en plus d’avoir un parcours similaire à celui de « Déesse-Khâ », a théorisé le « ni droite-ni gauche » puis le « et droite-et gauche » durant la campagne présidentielle…

« Au fond », décrypte un ancien ministre, « Mac-rond » « est anhistorique. Il pense pouvoir créer le nouveau monde à partir de rien. Mais on ne crée jamais à partir de rien ».

Un « discours longuement applaudi par la salle », un participant déclarant même qu’il se serait cru « presque comme dans un meeting ».

Ou quand le « monde d’avant » fait la leçon au « monde d’après » !

 

Réplique du « monde d’après », de la bouche même du Président, en dernière partie dudit hommage : Elle « a été l’une des premières élues socialistes à me rejoindre car elle pensait que le temps n’était plus aux ajustements, aux concessions. Elle avait décidé d’aller jusqu’au bout » !

Pan dans les dents pour tous les « has-been »…

Là, moi, j’adore : Ce n’est plus le « vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaire » (André LAIGNEL à Jean FOYER, Assemblée nationale, 13 octobre 1981 pour les béotiens), mais le « vous êtes politiquement morts parce que vous êtes juridiquement minoritaire ».

Requiem in pace…

Ont-ils tous gueuletonné ensuite ? Ou se soûler la tronche ?

Je ne sais pas, je n’étais pas invité…

En tout cas, dont acte pour l’avis de décès.

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/10/avis-de-deces.html

 


Mains invisibles : Chapitre XXIX.1 : De Hong-Kong à Kiev en passant par Washington (1/2)

 

Chapitre XXIX.1

 

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite ! 

 

De Hong-Kong à Kiev en passant par Washington (1/2)

 

Jet-lag « à l’envers », le plus difficile à récupérer, pour un vol vers Hong-Kong sur un monstrueux A380 « deux ponts », dont tout l’équipage ne manque pas de défiler pour quelques autographes devant la rangée où Paul et Miho, qui a reçu ses ordres indirectement de Pékin, où ils se sont installés et ce, malgré la fausse identité belge sous laquelle Paul voyage…

Incognito, n’est-ce pas ?

Le séjour est court et on évitera heureusement les drogues laxatives qui auront laissé un mauvais souvenir de son premier voyage dans l'empire du milieu à Paul.

À peine le temps de se restaurer hors un thé et un biscuit.

Ils arrivent dans la nuit, il fait frais et pluvieux et une voiture les conduits directement au pied du building de la BoC implanté au milieu du quartier des affaires depuis les années 70.

Une époque où HK était encore britannique et ouvert à tout le monde…

L’affaire est entendue en une paire d’heure dès après l’ouverture des portes.

Ouverture d’un compte.

Dépôt et vérification de la fausse procuration.

Descente à la salle des coffres. Ouverture.

Le coffre est vidé de ses certificats.

On remonte l’ensemble dans un bureau à l’avant dernier étage du building.

Cession des titres au porteur, rachetés par la banque qui se frotte les mains dans la mesure où il est de politique constante de rapatrier à Pékin tout le métal jaune disponible sur les marchés avec les dollars disponibles des dépôts : la Chine n’est pas l’atelier du monde occidental pour rien, et se fait payer aussi et encore en dollar américain.

Virement des sommes sur le compte ouvert à peine plus tôt.

Exécution d’un ordre de virement sur le compte de la banque portugaise.

Fermeture du compte, le tout en deux tasses de thé…

Poignées de mains, sourires et courbettes convenus et, sur le trottoir, Paul se fait confirmer par Barbara que l’ensemble des opérations a bien été enregistré, le tout à transformer en euro par « petits-bouts » et que, comme convenu préalablement avec Anjo, les fonds sont repartis sur le hedge-fund des Bahamas…

Retour à l’aéroport, achats de petits souvenirs pour Florence et Annabelle, embarquement sur le vol de San-Francisco, avec de nouveau le défilé de l’équipage qui vient saluer « Charlotte » incognito, n’est-ce pas…

Quand en mars suivant, le véritable locataire dudit coffre refait un détour par ladite banque au bras de sa fille Valérie, « l’économiste », il en ressort abasourdi.

C’est elle qui, furieuse, demande à contrôler le carnet de visite de la salle des coffres et repère la visite de Paul plus d’un mois plus tôt !

Elle se fait montrer la procuration et reconnaît la signature de son père, sans contestation possible.

Il faut dire que le « copié/collé » fabriqué par Paul est un travail très soigné, jusqu’à la pigmentation habituelle de l’encre utilisée par le stylo-plume Mont-Blanc qu’utilise son père, un vieux cadeau de fête des pères où tous les enfants de la fratrie s’étaient cotisés.

Celui-ci serait-il atteint de démence sénile précoce ?

Il a toujours eu un côté paranoïaque et mythomane, tel qu’elle doutait maintenant de l’existence de ses « fameux lingots ».

De toute façon, il n’avait toujours pas expliqué la provenance de ce magot…

Il ne restait plus qu’à faire la tournée imaginée et organisée depuis l’Europe, et finir comme prévu au Japon, même si l’humeur de chien de David n’est pas très « vendeur » auprès des prospects millionnaires chinois, où il faut aussi affronter un anglais des moins académiques pour se faire comprendre.

Et puis il finira en apothéose, en crachant véritablement sur l’avenir de l’Euro dont il prétend qu’il ne passera pas le prochain hiver…

Pas très rassurant pour un ancien patron de la banque mondiale des pauvres, soutenu justement par des dotations publiques d’un panier de devises, dont paradoxalement l’Euro… 
Une affaire qui aura des conséquences dramatiques bien plus tard. 

« Même pas nuit d’hôtel ensemble ? » s’étonne Miho un peu déçue.

Même pas : il s’agit de dormir, parce que ces longs voyages sont épuisants. Et que San-Francisco n’est qu’une étape jusqu’à Washington, avec sa séance d’autographes mais son identité « normale », où il s’agit de rejoindre la délégation française en déplacement.

C’est d’ailleurs là qu’ils retrouvent Shirley et Matilda, mais escortant Madame Nivelle, l’héritière des usines de l’ancêtre général de 14/18, Florence n’ayant pas souhaité retourner aux USA, même pour rencontrer le président, tellement elle est occupée par son chantier normand qui n’avance pas et s’inquiète des fièvres à répétition d’Annabelle, provoquées par une succession de bronchiolites propres à la saison.
Dommage, parce qu'après avoir loupé une visite au Vatican, maintenant celle de son candidat en ses murs, c'est vraiment pas de veine.

Les séances de kinésithérapie respiratoire sont d’ailleurs insupportables pour Paul. À l’une d’elle, il a failli décrocher la tête du chiropraticien… Heureusement que Florence était là pour le retenir ! On a pu ainsi éviter un drame idiot…

Une visite d’État, ce sont les petits-plats dans les grands, un faste incroyable et des visites inutiles de la « haute-culture » américaine.

À Washington, à part les monuments publics construits « façon stalinienne », le seul musée qui fait frémir Paul, c’est celui de l’air et de l’espace…

Plus quelques discours bien sentis mais polis, qui ne servent à rien, puisqu’aucun contrat n’est signé à cette occasion, pas plus qu’aucune discussion engagée sur un accord international voire même seulement bilatéral…

Il faut dire que la délégation française brille par ses larges carences à maîtriser la langue de Shakespeare… ce qui ne facilite pas vraiment les « dialogues ».

Il n’empêche, le Président américain trouve l’occasion de fendre la foule dans les salons de la Maison-Blanche pour une poignée de mains virile à Paul escorté d’Isabelle Nivelle et une tape dans le dos pas très protocolaire.

Il voulait absolument congratuler Paul d’avoir su éviter une catastrophe à Londres l’été 2012.

« D’autant que ma fille et ma femme y étaient. C’est dire si j’étais content de les voir revenir. »

Et Michèle de confirmer que c’était splendide !

« Notez qu'il a fallu que j’affronte le candidat républicain quelques semaines plus tard. S’il avait pu être éliminé ce soir-là, ç’aurait été plus cool ! »

Barack ! « Tu aurais sacrifié ta famille pour ton mandat ? »

Mais non, ce n’est pas ce qu’il voulait dire (lui non plus, façon Florence qui aurait été ravie) : elle avait tellement tenu à y aller…

Il affirme ensuite que le ménage avait été fait à l’agence de Langley.

« J’ai pu virer leur patron et le remplacer par un homme sûr dès le lendemain de ma réélection et on m’a assuré que l’ensemble de l’équipe Megiddo avait été neutralisée. »

Il a juste perdu un ami à Benghazi, dans la manœuvre, l’ambassadeur en Libye.

« Vous oubliez le directeur Almont… Un homme devenu un ami et qui a été bien utile. »

Il n’oublie rien et y était d’ailleurs pour rien. « Tout juste nos services n’ont pas été assez rapides à comprendre et décoder la situation. »

Heureusement, les services du Mossad ont su aussi leur ouvrir les yeux.

« Mais le mieux à votre crédit, c’est qu’avec cette interception, on a pu éviter une énième guerre dans le Golfe… Même si quelle que part, ça pourrait n’être que partie remise. On ne sait jamais… Il faut rajouter que votre collaboration réussie autant qu’improvisée avec les services iraniens les ont fait revenir à la table des négociations. »

On n’en serait pas là sans l’intervention réussie de Paul.

« Bravo et mille fois merci pour tous nos « boys » et d’une façon générale de la part du peuple des États-Unis d’Amérique !

Et si vous ne vous étiez pas précipité à vous faire décorer par mon pays, vous mériteriez bien les médailles de reconnaissance que vous avez déjà reçues.

Hélas, je n’ai pas eu le temps d’en inventer une nouvelle rien que pour vous. Sachez seulement que vous êtes ici chez vous et toujours le bienvenu, Monsieur « Charlotte » ! »

Isabelle biche, presque frétillante à écouter la double conversation, dont celle qu’elle tient en pointillé avec la première dame, alors que le cercle des « convenances » s’est élargi par respect autour du quatuor.

« J’aime bien aussi l’idée que vous ayez pu « nettoyer » enfin tous les comptes crapuleux du personnel politique de votre pays. On va pouvoir enfin parler d’égal à égal avec vos autorités politiques. Savez-vous que ça m’ennuyait beaucoup de voir votre ancien président parler de choses qu’il ne connaissait pas sur le ton du professeur d’école à ses élèves, à chacune de nos rencontres du G20.

Je ne suis pas sûr que le suivant soit meilleur, mais au moins, il n’a plus les moyens d’être malhonnête. C’est mieux pour l’avenir. »

Très au courant, le président Obama…

Lui, il a des services qui fonctionnent correctement et sans aucune suspicion « politicarde ».

Ce qui manque, entre autres, à la France où tout est devenu toujours suspect.

« Et vous en êtes où de vos capitaines putschistes ? »

Très, très au courant, décidément.

« Le Comité Libecciu a été liquidé par le ministre. Alors, je n’en sais plus rien. »

Dommage, dommage.

« C’était un peu « border-line », je l’avoue, mais une excellente initiative de l’amiral Morthe. Pensez-vous qu’il faille que nos services sur place tiennent au courant des développements de cette affaire à quelques autorités de votre pays ? »

« Monsieur le Président, croyez-vous vraiment que des officiers de nos armées puissent devenir des félons ? »

Ça s’est déjà vu…

« Ok ! On verra ça. Je vous laisse, je me dois à nos invités. Merci beaucoup et encore mille fois, Mister « Charlotte » ! »

« C’est qui ? » questionnera le président Landau à un de ses collaborateurs qui ne sait pas quoi répondre.

« Charlotte ! » lui répondra un officiel américain qui maîtrise le francilien-natif presque sans aucun accent.

« Quelques heures de vol, mais de beaux restes… Vous me la présenterez », demande le président à son officier de liaison.

C’est comme ça qu’Isabelle Nivelle se retrouve quelques temps plus tard à tenir la jambe du président français qui se désespère de devoir se la mettre derrière l’oreille une nuit de plus.

Et la source d’un nouveau quiproquo : « Charlotte si je ne m’abuse. Charlotte comment ? Vous êtes française d’ici ? Vous faites quoi dans la vie, charmante Charlotte… »

Isabelle a tout de suite compris qu’il y a méprise et décide de ne pas éventer la couverture de son Secrétaire Général préféré.

« Monsieur le Président, je dirige une usine d’armement en Ardèche, pas très loin de votre Auvergne d’adoption, et j’essayais de vendre quelques missiles à Monsieur Obama. »

Ah oui ? Serait-il acheteur des fameux savoir-faire nationaux tant vantés par son ministre du redressement ?

« Hélas non ! Il m’a dit qu’il avait tout ce dont il avait besoin de trouver sur son propre territoire. Et vous-même, vous lui vendrez quoi aujourd’hui ou demain ? »

Il n’en a aucune idée. « Pour être franc, je ne vois pas ce qui pourrait l’intéresser… ni ce que je fais ici non plus, d’ailleurs. Hors l'immense plaisir de vous croiser... »

En voilà de l’audace, n’est-ce pas ?

Encore un peu, et il lui proposerait bien d’aller faire un tour dans les bosquets des jardins attenants…

Elle s’y prépare en se faisant un scénario chinois dans la tête pour refuser poliment et de remettre ça à plus tard, en France.

L’avertissement se fera ensuite : « Les affaires de justice, je ne m’en occupe pas, je n’interviens jamais. »

Et pourquoi il lui raconte tout ça en entretien quasi-privé ?

« Parce que nous avons une culture de la transparence et de séparation des pouvoirs plus pointue, exacerbée jusqu'à l'intransigeance, que ne l’est la vôtre, Monsieur Landau… »

Des propos bien mystérieux pour un président en pleine tourmente pré-électorale, louvoyant dans un gouvernement aux egos surdimensionnés qui n’avance pas sur les fronts économiques, sociaux, fiscaux et même celui des réformes institutionnelles et de société…

Plus tard, un « conseiller » remettra les points sur les « i » : il s’agit de gros sous.

« Vous savez, cet ennemi qui n’a pas de visage, qui ne vote pas et ne sera jamais élu à votre place… »

Oui, mais déjà, il y a la bonne finance et la mauvaise…

« Monsieur le Président, vous me faites penser à un chasseur ! »

Comment ça ?

« On dit à la chasse qu’un mauvais chasseur qui entend du bruit sous un taillis, se saisit de son fusil, ajuste, vise et tire ! »

Oui, et …

« … Un bon chasseur en fait autant, mais lui… c’est un bon chasseur ! »

Landau ne comprend pas : « Monsieur, il y a la bonne finance qui investit dans l’avenir et les emplois. Et la mauvaise, qui spécule et s’enrichit du chômage et des crises. Celle-là est notre ennemi ! »

C’est justement ce que voulait dire le « conseiller », qui se débarquera tout seul pour rejoindre son administration d’origine un peu plus tard.

En fait, ce que visait le président américain, c’était de faire savoir qu’il n’interviendrait pas sur les actions judiciaires en cours contre les banques qui auront « trafiqué » du dollar avec des pays sous embargo.

Toutes les banques…

Et il aura à le réaffirmer à l’occasion d’un communiqué officiel bienvenu, quand un des majors négociera son amende avant d’être interdit pour un an de trader du dollar, hors le pétrole et la nourriture… 

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Air France et les pilotes de ligne : lettre ouverte à Michel SAPIN (III)

 

PARTIE III

 

Interrogations sur Dominique Strauss-Kahn…

 

Monsieur le ministre,

 

Dans la partie II de cette lettre ouverte, j’ai repris l’idée des syndicats pilotes d’organiser des « États généraux du transport aérien » où seront exposés les contraintes, les exigences et les objectifs des compagnies aériennes.

A titre d’exemple, et concernant le personnel navigant, je ne peux que citer les exigences de sécurité et le temps de vol maximum d’un équipage qui est de 85 heures mensuel et 900 heures par an (75 heures par mois sur 12 mois).

C’est une réglementation internationale qu’aucune compagnie ne peut dépasser sous peine de voir les compagnies d’assurances refuser d’indemniser en cas d’accident.

Il faut savoir que le métier de pilote de ligne est absolument épuisant lorsque l’on travaille trop. LE STRESS ET LES EFFETS DU DÉCALAGE HORAIRE PERTURBENT LES RYTHMES CIRCADIENS, ÉPUISENT LES ORGANISMES ET MENACENT RAPIDEMENT LA SÉCURITÉ LORSQUE LES PILOTES SONT ÉPUISÉS.

C’est un problème très sérieux que j’ai abordé dans la « Lettre ouverte à Alexandre de Juniac » et dont je reprends un extrait : « Je vais simplement vous demander de vous pencher sur le crash du B747 Cargo F-GPAN, à Madras, le 5 mars 1999. Vous découvrirez dans le rapport d’enquête-accident que les pilotes n’avaient pas eu de repos suffisant pendant les trois derniers jours précédant le vol, à tel point qu’ils ont fait une erreur de lecture de la check-list de sortie du train avant en secours !...

A la même époque, le Conseil Médical de l’Aéronautique Civile (CMAC) a, sur ma demande, donné un avertissement à la compagnie Air France sur les conditions de travail sur long-courriers.

Il est vrai que quelques pilotes ont eu une crise d’épilepsie en courrier ou en rentrant chez eux en raison de la privation de sommeil.

Des faits soigneusement cachés au public, et c’est compréhensible. »

Aussi, vous devez être conscient que le métier de pilote de ligne est limité par la résistance humaine à la fatigue et qu’il n’est pas possible de demander n’importe quoi, ni de désigner les pilotes en boucs émissaires car ils refusent 17% d’augmentation de productivité !...

C’est quand même un peu plus compliqué que cela sachant que, de plus, les pilotes de B777 travaillent déjà au maximum légal.

La demande est bassement démagogique et satisfait un électorat toujours séduit par le discours « il faut faire payer les riches !...».

 

Première suggestion

Dans cette « lettre ouverte à Alexandre de Juniac », j’ai proposé de remplacer les charges sociales qui pèsent sur les salariés et les entreprises en créant :

1/ Une COTISATION SOCIALE SUR LES MATIERES PREMIERES (CSMP) :

 http://infreequentable.over-blog.com/article-6870342.html

2/ Une COTISATION SOCIALE SUR LES PRODUITS MANUFACTURES (CSPM) :

http://infreequentable.over-blog.com/article-mesures-de-redressement-des-comptes-publics-92451471.html

La proposition de réduire les charges sociales uniquement sur les compagnies aériennes, que j’ai faite dans la PARTIE II, est très difficile à réaliser car il est quasiment impossible de sortir Air France du cadre légal de la réglementation sociale.

Aussi, il est souhaitable d’étudier de nouvelles propositions pour financer correctement nos organismes sociaux et alléger très sensiblement les charges sociales pesant sur les entreprises.

Votre chef du bureau des cabinets m’a répondu, par courrier du 25 mars 2015, que c’était étudié par le service compétent.

Cette proposition est la première suggestion de cette lettre ouverte.

 

Le personnel navigant classé personnel irradié.

Les rayonnements cosmiques bombardent en continu la haute atmosphère et irradient copieusement équipage et passagers. Un autre domaine où la « presse-aux-ordres » ne s’attarde jamais.

Recevez-vous une dose de radiation équivalente à une radio des poumons à chaque fois que vous allez dans votre bureau à Bercy ?... Eh bien, une hôtesse de l’air, un pilote, reçoivent cette dose à chaque aller/retour vers l’Amérique du Nord !... A tel point que le taux de cancer du sein est anormalement élevé chez les hôtesses qui ont fait une carrière complète.

LE PERSONNEL NAVIGANT EST CLASSÉ COMME PERSONNEL IRRADIÉ AU MÊME TITRE QUE CELUI DES CENTRALES NUCLÉAIRES !...

Vos « conseillers de l’ombre » qui vous incitent à jeter en pâture au public les pilotes de ligne feraient bien de s’intéresser un peu au problème !... Seraient-ils preneurs pour se faire irradier sérieusement à chaque fois qu’ils vont travailler ?...

Je leur propose de travailler aussi de nuit !... Au fil des années, c’est absolument épuisant !...

Parce que vos conseillers, qui sont obsédés par « l’égalitarisme », feraient bien de réfléchir avant d’inciter les uns et les autres à désigner comme « boucs émissaires » les pilotes de ligne sur les difficultés du Groupe Air France KLM.

Mes collègues en activité sont absolument excédés par la désinformation faite par la direction d’Air France, la presse et les médias sur leurs conditions de travail.

A tel point que l’Association des professionnels navigants de l’aviation (APNA) aurait reçu 250 candidatures de pilotes, prêts à s’expatrier pour aller travailler à Ethihad et Emirates qui offre aux copilotes A320, ayant 4.000 heures de vol, de les embaucher directement sur A 380 et de les lâcher captain en seulement trois ans !...

C’est-à-dire qu’un pilote qui démissionne d’Air France pour Emirates va voir son revenu net doubler en trois ans et travailler, de plus, dans une compagnie en croissance où règne une bonne ambiance de travail.

En fait, la situation est l’inverse de celle qui est présentée dans la presse : LES PILOTES ONT UN SALAIRE NET BIEN PLUS ÉLEVÉ DANS LES PAYS DU GOLFE QU’A AIR FRANCE  !...

Amusant n’est-ce pas ?...

Et vous savez ce qui va se passer si 200 pilotes quittent la compagnie dans l’année qui vient ?... Et bien il FAUDRA LICENCIER 2.000 PERSONNES AU SOL puisqu’il y a 10 salariés au sol par pilote, et réduire l’offre !...

Quel avenir pour Air France ?...

D’autre part, sachez que les négociations seront encore plus difficiles avec les hôtesses et les stewards car la compagnie leur demande 40% d’augmentation de productivité !...

Il est vrai que Transavia embauche des hôtesses à Lisbonne pour 700 euros par mois et à Munich pour 900 euros par mois !...

Où allons-nous ?...

 

La grève des pilotes de juin 1998 et Dominique Strauss-Kahn.

Vous n’êtes pas le premier ministre des Finances auquel j’écris au sujet d’Air France et des pilotes de ligne.

Une grève très dure a été lancée le 1er juin 1998, c'est-à-dire une semaine avant le Mondial de Football ; elle avait pour but de perturber au maximum le transport aérien et de retenir l’attention de centaines de millions de téléspectateurs.

Aussi, après avoir déposé les informations sur le détournement de fonds des indemnités de la guerre du Golfe au ministère des Finances en janvier 1998, j’ai informé de mon action les dirigeants du Syndicat National des Pilotes de Ligne (SNPL) dont certains étaient de ma promotion A 14 de l’ENAC.

Le président du SNPL, Jean-Charles Corbet, était ainsi parfaitement informé du détournement des indemnités de la guerre du Golfe lors de la préparation de la grève de juin 1998.

Cette grève a débuté d’une façon très conflictuelle et j’ai ouvert les hostilités le 2 juin en envoyant un courrier à Jean-Pascal Beauffret, directeur général des impôts.

Lorsque j’ai transmis cette lettre à Jean-Charles Corbet il m’a déclaré qu’il ALLAIT RÉVÉLER AU PUBLIC, PENDANT LA DEUXIÈME SEMAINE DE GRÈVE, LE DÉTOURNEMENT DES INDEMNITÉS DE LA GUERRE DU GOLFE PAR MITTERRAND si la direction d’Air France lançait « ses chevaux de guerre » dans les médias !...

En effet, la situation devenait inquiétante.

La première semaine de grève avait été très bien suivie par les pilotes et la tension était devenue extrêmement élevée entre les syndicats de pilotes et Air France (déjà !...)

Compte tenu de la détermination du président du SNPL, et de la probabilité d’une semaine très dure, j’ai envoyé, le 8 juin 1998, un courrier à Dominique Strauss-Kahn, ministre des Finances, que vous pouvez trouver ci-dessous :

LETTRE A DSK 8 JUIN 1998

J’ai aussi faxé cette lettre aux syndicats de pilotes, au syndicat des mécaniciens navigants (SNOMAC) dont le président, Michel Drouard, était un ami, à la présidence d’Air France, au cabinet de Dominique Strauss-Kahn, à l’AFP et à l’ensemble de la presse.

Et le résultat a été immédiat, impensable…

En effet, lorsque j’ai écouté la radio le matin du 9 juin, j’ai eu l’incroyable surprise d’entendre qu’un accord avait été conclu pendant la nuit entre le SNPL et la direction d’Air France et que la grève s’arrêtait !...

Mon Conseil, Maître Jean-Paul Baduel, que j’avais mis en copie de ce courrier, a été, lui aussi, absolument stupéfait de la façon dont s’était terminée cette grève prévue pour durer deux semaines. Nous avons alors compris que le dossier du détournement des indemnités de la guerre du Golfe était réellement explosif et avait fait capituler en rase campagne la direction d’Air France et le gouvernement.

Le dossier est resté confidentiel tout simplement parce qu’il y avait eu des MENACES DE MORT ENVERS LES DIRIGEANTS DU SNPL DE L’ÉPOQUE, et pas qu’envers eux d’ailleurs !...

Terrible n’est-ce pas !...

Digne d’une « Ripoucratie », d’un authentique « totalitarisme mafieux ».

Et mes "petits camarades" se sont tus…

Je les comprends.

Il est vrai que les suicides de Pierre Bérégovoy (deux balles de 22LR dans la tête), François de Grossouvre (une épaule démise par le recul de son 357 magnum), et Jean-Edern Hallier, tombé de vélo au petit matin à Deauville, font réfléchir, y compris mes collègues du SNPL.

De mon côté, j’en ai parlé à quelques amis dans la Défense qui ont vraiment très mal pris l’affaire du détournement des « Milliards de la Division Daguet ».

Je n’ai jamais su s’ils étaient dans les services secrets, ou pas.

Parce que cet argent est quand même celui du « sang de nos soldats » et quand on sait que, si on reprend les statistiques de l’armée américaine qui donnent 25% à 30% de leurs vétérans du Golfe malades du syndrome du Golfe, on aurait chez nous 3.000 à 4.000 anciens de Daguet victimes de ce syndrome caractérisé par des lésions neurologiques irréversibles.

De quoi provoquer un scandale épouvantable en cas de "Divulgation non-maîtrisée".

A l’époque je n’avais pas mis en cause Dominique Strauss-Kahn dans le détournement des indemnités de la guerre du Golfe. Et s’il avait joué un rôle dans les affaires de corruption liées à la guerre du Golfe de 1991 ?...

 

Dominique Strauss-Kahn et l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït

Pour revenir à Dominique Strauss-Kahn, il est un vrai phénomène à lui tout seul !... Je parle, bien sûr, de ses "exploits" financiers qui commencent à défrayer la chronique, comme vous le savez.

Et ce n’est qu’un début.

Parce qu’en fait, il est accusé par Christian BASANO, expert-comptable, d’être au cœur d’une escroquerie de 23 milliards $ remontant à la guerre du Golfe de 1991 !...

Excusez du peu !...

Une escroquerie qui a eu lieu lors de l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït en utilisant de l’azote liquide (- 200° C). Le procédé avait été déposée à l’institut national de la propriété industrielle (INPI) en avril 1991 par son inventeur, Joseph Ferrayé, un ingénieur libanais.

Un contrat de 23 milliards $ a été signé avec l’Emir du Koweït par l’inventeur du procédé, Joseph Ferrayé, Christian Basano et quelques autres partenaires.

Cette technologie a permis d’éteindre 1.100 puits de pétrole en feu en seulement quelques mois, alors que Red ADAIR se proposait de le faire en cinq ans avec des barils d’explosifs.

L’émission « SANS AUCUN DOUTE » de TF1 du 12 mai 2000 permet d’en prendre connaissance sur :

http://www.youtube.com/watch?v=n7L-BrTdgUo

Très curieusement, cette émission a été interdite de diffusion sur demande personnelle de Dominique Strauss-Kahn !...

Pour quelles raisons ?...

Trempait-il dans les magouilles et escroqueries qui ont eu lieu pendant la guerre du Golfe de 1991 ?...

Intéressant !...

Le dossier est très complexe, les enjeux énormes, mondiaux, puisqu’ils mettent en jeu l’ultralibéralisme financier, et il est possible d’en prendre connaissance sur le site de Christian BASANO (voir aussi le nota 1).

Il faut savoir aussi que Christian Basano a déposé plainte car il estime « qu’il a été victime d'une escroquerie internationale impliquant plusieurs hautes autorités de l'état et se heurte au refus réitéré depuis près de dix ans des différentes autorités notamment judiciaires de lui accorder le droit à un recours et à un procès équitable devant un tribunal impartial ».

Par JUGEMENT rendu le 6 novembre 2013, le TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE PARIS l’a débouté de ses accusations.

Mais quand on lit le jugement on se dit qu’il est possible de formuler un déni de justice de telle sorte que ça n’en soit pas un !...

Faut-il s’en étonner ?...

Parce que la justice est-elle vraiment juste ?...

J’en reviens à Air France et à la situation actuelle.

 

Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

Jean de la Fontaine (1621- 1695).

On dirait qu’il y a vraiment deux justices dans notre pays !...

Je reprends la déclaration de Philippe Martinez, numéro un de la CGT :

« On a été les chercher chez eux à 6 heures du matin, devant leurs familles, devant leurs enfants et on a fouillé leurs maisons.
Il y a des personnalités qui ont fait des choses plus graves, qui ont détourné des millions et qui arrivent avec leur chauffeur à leur convocation.
Il y a deux poids, deux mesures quand il s'agit de salariés, c'est profondément choquant
».


Il oublie quand même qu’un vigile est resté plusieurs heures dans le coma.
C’est franchement trop !...

Malgré tout, je précise à Philipe Martinez que si des élus volent des milliards, comme j’ai pu l’évoquer dans les chapitres précédents, alors là, ils ne sont même pas inquiétés !...
Mieux, ils sont même couverts par le pouvoir en place !...

Que fait la justice sur le sujet du détournement des « milliards de la Division Daguet », alors que j’ai informé le Président de la République et Mme Christiane TAUBIRA, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, le 16 janvier 2015 :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2015/01/guerre-du-golfe-1991-lettre-au-pr%C3%A9sident-de-la-r%C3%A9publique-vi.html

Pas de réponse malgré la gravité des accusations.

Pas de plainte pour diffamation !...

Rien !...

Alors que j’accuse un Président de la République d’avoir détourné des milliards !...

Les complices de François MITTERRAND, des ministres, des conseillers, comme son "Sherpa", sont-ils devant les juges ?...

Il faut bien admettre que la fable de La Fontaine continue à s’appliquer plus de trois siècles plus tard !...

D’un côté, nous avons des salariés de la zone Cargo et de la Maintenance d’Air France – je connais très bien puisque j’étais captain B747 - qui déchirent la chemise de deux hauts cadres parce qu’ils ne supportent plus la stratégie aberrante de « Alex », et risquent 3 ans de prison.

De l’autre côté, nous avons des ministres, ou d’anciens ministres, qui sont compromis dans un détournement de fonds publics monstrieux, qui n’a jamais été démenti par les pouvoirs publics.
Les responsables de ce détournement vivent dans une totale impunité, protégés par le pouvoir de gauche, mais aussi de droite !...

Ce dossier est d’une extrême gravité pour le gouvernement et le Parti socialiste.
Il a provoqué, le mois dernier, deux questions des députés Nicolas DUPONT-AIGNAN et Patrick HETZEL au gouvernement, comme je l’ai expliqué dans la PARTIE I de cette lettre ouverte.

Les derniers développements permettent de traduire les ministres responsables de ce détournement de fonds, mais aussi ceux qui l’ont couvert depuis 1998, devant la Cour de Justice de la République.

Les ministres qui sont responsables de ce détournement, et ceux qui l’ont couvert, seront-ils réveillés à six heures du matin par une escouade de policiers ?...

J’en doute !...

Quant à moi, je passe l’hiver au Portugal (pas d’impôt sur le revenu pour les retraités) puis je file en Norvège pour l’été.

 

Bien à vous !...

Jean-Charles DUBOC

Commandant de bord B747/200

 

JCD Abu Dhabi Jpeg 3

 

Nota : un résumé de l’affaire Basano/Ferrayé est disponible à cette adresse :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2014/09/chapitre-xxxii.html

 

Les quatre premières parties de la "lettre ouverte à Michel SAPIN":

PARTIE I : Air France mise en danger par une "minorité"…

PARTIE II : Des États généraux du transport aérien ?...

PARTIE III : Interrogations sur Dominique Strauss-Kahn

PARTIE IV : Dominique Strauss-Kahn, un personnage romanesque

 

 


Anatevka, Strauss-Kahn et les frais de guerre de la Division Daguet

 

 

 Dans la note « Lettre à DSK du 8 juin 1998 », j’ai raconté comment j’avais arrêté la grève des pilotes de ligne de juin 1998.

 Cette grève avait été lancée par mes petits camarades du syndicat des pilotes de ligne (SNPL).

 Elle a commencé au début de la première semaine de la Coupe du monde de football afin d’avoir un impact maximum auprès du public, du ministère des transports et de la compagnie Air France.

 La tension était garantie.

 J’étais à l’époque en contact avec Jean-Charles CORBET et Carlos GARCIA, président et vice-président du SNPL – Carlos est de ma promotion A 14 de l’Ecole Nationale de l’Aviation Civile.

 Cette grève, très dure, a duré une semaine et a eu un retentissement planétaire !...

 Mais cela aurait pu être beaucoup mieux…

 

 En effet,  j’avais déposé le 22 février 1998, à la BCR du Havre, des informations sur le détournement des indemnités de la guerre du Golfe 1991 par François Mitterrand.

 Compte-tenu des enjeux de cette grève, et de la tension qui montait, j’ai envoyé, le 02 juin 1998, à Jean-Pascal BEAUFFRET, directeur général des impôts, un courrier de rappel sur ce dossier.

 Puis j’ai envoyé, le 08 juin 1998, à Dominique STRAUSS-KAHN, ministre de l'Économie des finances et de l'industrie, une demande d’explication sur l’enquête en cours, tout en l’envoyant aussi à une grande partie des suceurs et suceuses de bites de présidents journalistes de la presse et des médias.

 Il avait été entendu, auparavant, avec Jean-Charles CORBET que, si la présidence de la compagnie déclenchait une forte offensive dans la presse et les médias, le SNPL allait lâcher sur les ondes, en mondovision, l'information du vol des indemnités de la Guerre du Golfe par l'Arsouille.

 L'effet était garanti. La grève s'est arrêtée dans la nuit du 8 au 9 juin.

 Avec mon avocat, maître Jean-Paul BADUEL, nous avons été extrêmement surpris de cette capitulation, en ῝rase campagne῝…

  

Et, depuis bientôt seize ans, j’ai envoyé des courriers à quasiment tous les ministres des finances sur le détournement des indemnités de la guerre du Golfe qui se monte, d’après les dernières informations, à 7,3 milliards de dollars de l’époque, soit plus de 15 milliards d’euros en valeur actuelle.

 Excusez du peu.

 Un rappel de mon action est disponible dans la « lettre humoristique à Edwy Plenel » disponible sur MEDIAPART.

 J’attends toujours un démenti personnel du ministère des finances à mes accusations.

 

 Le seul courrier du ministère des finances sur ce sujet a été adressé en 2008 à une association d’anciens militaires pour les informer qu’il n’y avait absolument rien dans les comptes de l’Etat au titre des frais de guerre de la Division Daguet !...

 Une réponse identique est venue d’Hervé MORIN, ministre de la défense…

 De qui se moque-t-on ?...

 

En effet, un article du NEW YORK TIMES de septembre 1992 précise que « L’information relâchée à une réunion de banques centrales aux Emirats Arabes Unis, dit que, en plus, les gouvernements d’Arabie Saoudite, du Koweït et des Emirats du Golfe, ont versés 84 milliards de dollars en paiement direct aux Etats-Unis, à la Grande Bretagne et à la France pour les dépenses militaires (…) ».

 Ainsi, une somme de plusieurs milliards d’euros a été virée à la France, mais il n’y a rien dans les comptes du pays !... La seule conclusion acceptable est que ce détournement de fonds est une réalité.

 Où allons-nous avec des dirigeants qui sont d’authentiques mafieux ?... L’Omerta est terrible. Elle a déjà un coût énorme dû à la perte de l’intérêt général par les politiques : chômage, faillites d’entreprises, déficit budgétaire, dette, les jeunes qui fuient le pays, etc…

  

Mais, au bout de plus de quinze ans d’efforts, je dois avouer que je commence à saturer.

 A tel point que, pour me distraire, j’ai commencé un roman d’aventures et de science-fiction dont le thème principale est l’incroyable détournement par le président de la République des indemnités de la guerre du Golfe de 1991 !...

 D’ailleurs, cette affaire a déjà fourni de la matière à « I-Cube » pour écrire son roman « Opération Juliette-Siéra » où il raconte comment ces fonds ont été récupérés et placés dans le « Grand Emprunt 2010 » en même temps que ceux provenant de l’escroquerie sur l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït.

 Et là, il y a en a pour 23 milliards de dollars détournés !...

 C’est l’affaire « Ferrayé Basano » :

 http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/affaire-basanoferray%C3%A9/

  

Ces détournements de fonds ont été réalisés à l’initiative de « Mythe-Errant » avec l’aide de quelques complices dont « Roulant-du-Mât », l’avocat tordu, et « Mi-Shel-Char-Ass », le porc à gros cigares et grosses bretelles.

 Ceux qui savaient, et se sont rebellés, l’ont payé de leur vie comme Pierre Bérégovoy, Premier ministre, François de Grossouvre, conseiller du président, et Jean-Edern Hallier, célèbre journaliste et fils de général.

 Ces ῝suicides῝ et ῝accidents῝ expliquent le mutisme de l’opposition, de la presse et des médias, des hauts fonctionnaires ainsi que l’incroyable ῝ignorance῝ des ministres des finances depuis 1998.

 

Malgré tout, il faut un cerveau financier pour placer les fonds détournés et les gérer.

 Et c’est là où intervient « Déesse-Khâ », ministre de l’Industrie en 1991, bien placé pour gérer des sommes colossales tout en prenant sa part du butin pour service rendu.

 Il faut savoir que le premier ῝paradis fiscal῝ de la planète est actuellement Hong-Kong.  C’est ce que dévoile Pierre Condamin-Gerbier, ancien de la banque Reyl, dans sa déclaration devant les sénateurs le 12 juin 2013 (vidéo).

 En effet, les Suisses ont renforcé, sous la pression des Américains, la lutte contre le blanchiment d’argent et ont fait fuir de nos contrées des sommes énormes placées jusqu’à maintenant dans les coffres forts helvètes.

  

Très curieusement, notre éminent « Chimpanzé en rut » vient de créer « Anatevka », un « hedge-fund » de deux milliards de dollars financé sur le marché chinois !...

 Manœuvre :

 1 – « Depuis près de deux ans, « Déesse-Khâ » œuvre dans le monde entier en tant que conseiller de gouvernements étrangers, notamment pour la Serbie ou le Soudan du Sud, et de plusieurs entreprises, telles que la Banque Russe de Développement des Régions, le Russian Direct Investment Fund, la National Credit Bank ou un consortium de banques marocaines » nous dit-on.

 « Afin de développer ces nouvelles activités, l’ancien Ministre de l’Économie et des Finances a souhaité s’appuyer sur les équipes et la présence internationale de la Compagnie Financière Anatevka, un groupe fondé en 1994 par Thierry Leyne, un entrepreneur de la première heure dans le secteur bancaire et financier (Co-fondateur de Consors, Synthesis Bank, EBPF-Financière de l’Echiquier, Assya, Firstcaution …) ».

 « Anatevka Compagnie Financière compte une centaine de collaborateurs répartis dans 6 pays : Luxembourg, Belgique, Monaco, Israël, Suisse, Roumanie. Le Groupe rassemble aujourd’hui différents pôles d’activités financières réglementées, à savoir la gestion d’actifs (Groupe Assya), le corporate finance, l’intermédiation financière et l’assurance (Groupe Firstcaution). »

 La société restera cotée sur Nyse Euronext Paris (Code Isin LU0834474271 – Code Mnemo MLANA).

 Site de l'entreprise : http://www.anatevka.lu

 Thierry Leyne, le fondateur, en déclare : « Je suis heureux et honoré de (son) arrivée à la présidence de notre Groupe. Grâce à sa vision globale et son expertise unique, nous allons développer un pôle de banque d’affaires, tout en privilégiant notre culture entrepreneuriale internationale. Ce pôle regroupera le conseil aux États, aux sociétés et aux entrepreneurs pour leur développement stratégique international, leur financement, la restructuration de leur dette et les acquisitions et cessions d’entreprises. »

 

Le monde de la finance criminelle est une grande famille où les vautours se rassemblent pour piller la Grèce, le Portugal, la Gauloisie, des pays mal gérés qui paient vraiment très cher la corruption et la stupidité de leurs élites.

 Malgré tout, la rumeur monte avec plus ou moins de facilité sur le web.

 Elle est maintenant étudiée par « Russia Today » et en particulier par son journaliste vedette Peter Lavelle.

 Il est vraisemblable que nous n’allons pas tarder à nous amuser.

 L’hypothèse du financement du « Hedge-Fund » Anatevka par les ῝queues῝ des fonds détournés lors de la première guerre du Golfe est développée d’une façon plus détaillée et plus romanesque ici :

 http://infreequentable.over-blog.com/article-anatevka-123041070.html

 Bonne lecture !...

  

Jean-Charles DUBOC

 

 

COMMENTAIRES DE "L'AMIRAL PADDOCK"

 

   

COMMENTAIRE 

Dimanche 6 avril 2014

18H50

 

Le capitaine de corvette Paul de Bréveuil, alias "Charlotte", agent de la CIA

 

Il en a des malheurs ce pauvre « Chimpanzé en rut » !...

Cette année, « Déesse-Khâ » vient de perdre le contrôle du « Hedge-Fund LSK » qu’il avait créé avec Thierry Leyne. Celui-ci ne lui pardonnera jamais de l’avoir pris pour un « Pov’Kon », car il risque lui-même de tout perdre et de se retrouver devant la justice.

Le pot aux roses est découvert !...

Ambiance.

 L’année dernière, le « Grand Queutard », qui va de partouze en partouze avec une boite de viagra dans la poche, s’était fait vider ses comptes gaulois par le capitaine de corvette Paul de Bréveuil, alias « Charlotte », un agent de la CIA !...

L’arroseur arrosé.

C’est la raison pour laquelle « Déesse-Khâ » a vendu, à son épouse, pour 200.000 euros, les parts d’une SCI sur un immeuble place des Vosges. (C’est dans les actualités du 9 mai 2013).

Il faut bien se renflouer !...

Il était franchement à sec.

Qu’elle rigolade !...

 Les Américains ne lui ont, en effet, jamais pardonné l’affaire les détournements de fonds de la guerre du Golfe, et ils ont mis tous leurs moyens pour le ῝plumer῝ !...

Et il va finir, très probablement, sur la paille…

 Si vous voulez en savoir plus sur « Charlotte » et la raison pour laquelle il a reçu des mains du président des Etats-Unis la « médaille présidentielle de la Liberté » (Presidential Medal of Freedom), il faut aller voir du côté de « l’Opération Juliette-Siéra » :

http://infreequentable.over-blog.com/article-operation-juliette-siera-xxxi-53522256.html

 Bonne lecture

"Amiral Padock"

 


Dépôt de plainte contre DSK et le FMI

 

Notre « Chimpanzé national en rut » défraye la chronique planétaire par ses excès sexuels dignes du plus primitif des primates.

Méga-scandale aux États-Unis pour un Monsieur qui faisait « Banquier mondial » à Washington, puis maintenant révélations à répétition sur les parties fines payées par une entreprise française !…

A vrai dire, « Déesse-Kha » est bien plus proche du Bonobo que du chimpanzé !...

Quelle rigolade !...

Il ne manque, pour parachever le tableau, que la révélation au public du détournement des 8 milliards d’euros virés à la France par le Koweït en 1991 au titre des indemnités de guerre.

Un dossier que connait très bien mon « Bling-bling », notre « Divin et Ô combien vénéré président », comme il m’en a informé par courrier le 15 novembre 2005 :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2008/10/rponses-de-lump.html

Depuis, il semble que l’argent ait été récupéré, tout du moins en partie, puis placé dans le Grand emprunt 2010, avec, en plus, des fonds provenant de l’escroquerie sur l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït !...

Aussi, notre « Bling-bling », qui est un génie, garde ces affaires sous le coude, et le « Grand méchant mou » pourrait bien avoir une mauvaise surprise pour la Présidentielle 2012 s’il devenait désagréable avec le candidat de l’UMP !...

Mais ce qui est aussi amusant, c’est que c’est « Déesse-Kha » en personne, alors qu’il était ministre des finances en juin 1998, qui a le premier couvert l’affaire du détournement des indemnités de la guerre du Golfe :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/lettre_dsk_du_8_juin_1998_grve_des_pilotes/

Il est vrai que c’était pendant la grève des pilotes de ligne que mes petits camarades avaient eu la bonne idée de lancer pendant le Mondial de Foot !...

Il faut dire qu’ils avaient le dossier entre les mains et étaient prêts à le rendre public en Mondovision, en même temps que l’info sur un détournement de fonds de 200 millions d’euros fait au sein « d’Air Transe » par « Bernard Attila » !... Le pognon était parti de l’escale de Hong-Kong pour transiter par une banque de New York et finir aux îles Caïmans…

Face à ces menaces non voilées, puisque toute la presse avait été informée par l’ignoble « Capitaine Haddock », il y eu une capitulation en rase campagne de la direction « d’Air Transe », du ministère des Transports et du ministère des Finances !...

La grève s’est arrêtée immédiatement, le 8 juin 1998 !...

Avec « Maître Rouflaquettes », mon Conseil, nous en rigolons encore !...

Toujours est-il que tout cela ne sera, vraisemblablement, jamais révélé au public…

Aussi, à défaut, je mets en ligne aujourd’hui une affaire qui mérite d’être reprise et qui n’est que la partie visible de l’iceberg de la corruption et des magouilles de quelques-uns de nos « chers » dirigeants…

Une pièce de plus à mettre au dossier des « Affaires ».

Jean-Charles Duboc

 

……………………..

 

Spolié de ses entreprises par l’État du Congo, Serge Berrebi dénonce l’effacement par la France des 2,6 milliards d’euros de la dette congolaise sur la base de documents falsifiés et parle de "rétro-charité"

Don Quichotte est peut-être cannois. Ruiné par l'État voyou du Congo, Serge Berrebi, 62 ans, a renoncé à récupérer un jour les 18 millions d'euros (lire plus loin) que le président Sassou-Nguesso lui doit. Mais pas à ce que justice soit faite au peuple congolais et aux contribuables français ! En fin de semaine dernière, ce chef d'entreprise cannois a déposé plainte pour « faux et usage de faux » auprès du parquet de Paris, contre Dominique Strauss-Kahn et le FMI. Rien de moins !

Motif : ce serait sur la base de « rapports falsifiés et en connaissance de cause » que le FMI a, en septembre 2010, engagé la France à effacer les 2,6 milliards d'euros de la dette du Congo : « Moi, dans l'histoire, je suis deux fois le dindon de la farce. Je ne récupère pas l'argent que le Congo a été condamné à me rendre et je paye - et mes enfants paieront longtemps -, en tant que contribuables, une partie de ce cadeau fait à un État voyou, poursuivi depuis 2007 dans le cadre de l'enquête internationale sur les biens mal acquis. »

« La vertu falsifiée »

Cette plainte, Serge Berrebi a décidé de ne plus la retenir en apprenant que les dignitaires de l'État du Congo continueraient d'exfiltrer des dizaines de millions d'euros hors de leur pays En toute impunité (lire plus loin).

« Je viens dénoncer ce que tout le monde sait au FMI, à la Banque mondiale, en France, à droite comme à gauche : le Congo avait largement les moyens de s'acquitter de sa dette. Et le pire, c'est que ce cadeau somptuaire ne sert même pas à sortir le peuple congolais de l'épouvantable misère dans laquelle ses dirigeants le maintiennent ! » L'incrimination serait justifiée par la falsification présumée de rapports du FMI, établis, selon Serge Berrebi, dans le seul but de présenter le Congo comme « un État vertueux ». Telle est, en effet, la condition sine qua non à l'effacement de la dette d'un État pauvre.

Avant qu'on ne lui fasse cadeau d'une ardoise de 2,6 milliards d'euros, le Congo devait rembourser ses « débiteurs contentieux ». Le FMI, en 2007, l'avait ordonné. Et en avait dressé la liste : un fonds de pensions américain et Serge Berrebi. « Sauf qu'en septembre 2010 ma créance est subitement déclassée, sur la base de faux rapports. Couverte par une étrange clause de confidentialité, celle du fonds de pensions est, en revanche, acquittée pour la bagatelle de 939 millions de dollars… alors qu'un rapport d'audit de KPMG l'évaluait à seulement 350 millions. On se dit sans doute qu'un petit chef d'entreprise cannois ne viendra pas mettre son grain de sable dans cette magouille. On se trompe. »

L'or noir tombé du ciel et « rétro-charité » ?

Jusqu'à quel point ? Serge Berrebi, en tout cas, ne veut rien lâcher. Il accumule ce qu'il estime être des preuves irréfutables d'une complicité entre le FMI et l'État congolais.« Depuis longtemps, des proches de M. Strauss-Kahn œuvraient auprès de M. Sassou-Nguesso pour maquiller ce pays riche de pétrole et de diamants en un pays pauvre, pour qu'il obtienne un effacement quasi total de ses dettes. »

Dans quel but ? Au profit de qui ? Serge Berrebi laisse le soin à la justice de l'établir, même si, sur son blog, il évoque « une rétro-charité ». Il ne manque cependant pas de rappeler qu'en septembre 2010 Total, ainsi que l'ENI (la compagnie pétrolière italienne), n'ont attendu qu'une quinzaine de jours après la décision du FMI… pour révéler que 300 millions de barils de pétrole allaient pouvoir être extraits du gisement de Mohon Bilondo.

« Qui peut croire qu'une telle manne a été découverte en deux semaines. Qui peut croire que le FMI, la Banque mondiale et le Club de Paris ignoraient qu'au prix actuel du brut, cet or noir rapporterait, sur dix ans, 15 à 20 milliards de dollars à la République du Congo. »

De quoi, il est vrai, payer dix fois une dette qui pèse désormais sur le dos des contribuables français… alors que, sur fond de plan d'austérité, la France cherche aujourd'hui des milliards partout !


Une goutte d’eau de 18 millions d’euros

C’est en 1993 que la justice française a condamné l’État congolais à indemniser Serge Berrebi pour l’avoir spolié de ses biens, notamment de la société qu’il avait créée à Pointe-Noire, en 1987.

Socalivou, le complexe avicole qu’il avait racheté à Jean-Baptiste Doumeng, le « milliardaire rouge », y était devenu une entreprise florissante. Tellement qu’elle suscita l’envie des dignitaires du régime de Sassou-Nguesso.

« Fin 1989, on me fait savoir qu’il serait “opportun” que je quitte le pays. Au plus vite. » Le message est suffisamment clair pour que Serge Berrebi rentre en France, chez lui, au Cap d’Antibes.

Vingt-deux ans plus tard, le chef d’entreprise cannois a englouti toute sa fortune pour payer une procédure judiciaire qu’il ne parvient toujours pas à faire exécuter.

La suite sur :

http://www.nicematin.com/article/cannes/un-cannois-depose-plainte-contre-dsk-et-le-fmi#comments

 


Communiqué de Presse de l’association Avigolfe

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Le 29/11/2010


Que sont devenues les indemnités versées par l’Arabie saoudite à la France après la guerre du Golfe de 1991 ?

AVIGOLFE, qui, vingt après la guerre du Golfe (16 janvier 1991) et dix ans après sa création et l’ouverture d’une instruction diligentée par la juge BERTELLA-GEFFROY, attend toujours de l’Etat français qu’il assume ses responsabilités envers les victimes civiles et militaires.

L’association demande que soit mise en place une commission d’enquête parlementaire afin de faire toute la vérité sur l’affaire du détournement présumé des indemnités de la guerre du Golfe versée par l’Arabie saoudite.

Il s’agirait de 3,5 milliards de dollars (valeur de 1991) qui ne serait jamais arrivés dans les caisses de l’Etat, selon l’informateur, Jean-Charles DUBOC, qui a transmis le dossier en janvier 1998 au ministère des Finances, ainsi qu’au TGI de Paris, aux termes de l’article 40 du Code de Procédure pénale.

Le 29 mars 2001, Jean-Charles DUBOC était entendu par la juge d’instruction  Michèle VAUBAILLON, du Pôle financier du TGI de Paris.

Edouard Balladur  aurait, selon Jean-Charles DUBOC, était informé de ce détournement par les autorités saoudiennes, alors qu’il était Premier ministre sous la présidence de François Mitterrand.

Le 21 août 2001, Roseline BACHELOT, alors députée du Maine et Loire et présidente du groupe parlementaire  France-Irak, écrivait à Jean-Charles DUBOC : « Vos informations proprement ahurissantes, mériteraient d’être mieux diffusées car, en ce domaine, règne une omerta qui contraste singulièrement avec…. »

Depuis, silence total.

Comme pour l’affaire Karachi, il pourrait s’agir d’un détournement d’argent public en toute impunité.

Nous estimons que le silence maintenu sur ce détournement de fonds publics se place dans le climat plus général de mensonge, de manipulation et d’abus du Secret-Défense.

AVIGOLFE rappelle, à ce sujet, que 200 documents classés « secret-défense »  concernant la guerre du Golfe et intéressant l’instruction judiciaire, ont été détruits.

AVIGOLFE soutient toutes les propositions visant à faciliter l’accès à tout document d’intérêt public et/ou pouvant favoriser l’information et la défense des intérêts des citoyens.

 

Président d’AVIGOLFE

Hervé DESPLAT

Portable : 06.85.20.06.99

[email protected]

www.avigolfe.com

 

Vidéo Syndrome de la guerre du Golfe

retrouver ce média sur www.ina.fr

 

 

 

J’ai ajouté quelques liens au communiqué de presse d'Avigolfe de façon à ce que les lecteurs puissent se reporter aux différents courriers que j'ai envoyés, depuis 1998, à Dominique Strauss-Kahn, Thierry Breton, et Christine Lagarde, ministres de l’Économie et des finances.

Je rappelle que ces fonds auraient été récupérés à la fin 2009 et placés dans le « Grand emprunt » de janvier 2010.

L’opération de récupération des fonds s’appelle « Opération Juliette Siéra » et elle est disponible sur le blog de « l’Ignoble Infreequentable », éminent juriste et fiscaliste.

Si vous voulez prendre connaissance de la dernière lettre ouverte à Christine Lagarde et bien c’est ici :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/lettre-%C3%A0-christine-lagarde-du-12-mai-2010/

Il me semble urgent que cette affaire soir rendue public car ce serait rendre justice à nos militaires qui ont fait le choix des armes afin de défendre la liberté, la justice et la démocratie, et en aucune façon pour que des dirigeants politiques corrompus puissent se constituer des fortunes dans les paradis fiscaux !...

Il est temps que les Français sachent.

 

Jean-Charles Duboc

 


DSK : un « chimpanzé en rut » !...

 

C’est lors de la grève des pilotes d’Air France de juin 1998, pendant le Mondial de Football, que j’ai vraiment réalisé à quel point les dirigeants socialistes étaient corrompus.

DSK J’ai expliqué dans la note intitulée Lettre à DSK du 8 juin 1998 (grève des pilotes) comment Dominique Strauss Kahn avait couvert le détournement des indemnités de la Guerre du Golfe attribuées à la France (1991).

Mais les comportements sans scrupule de certains dirigeants politiques se retrouvent aussi, naturellement, dans leur vie privée.

Et Internet permet maintenant de confondre les dirigeants indignes, ne respectant absolument pas les autres, en diffusant des témoignages accablants qui les décrédibilisent définitivement.

Le dernier scandale qui monte sur le web, et que je me dois de signaler car il éclaire d’un jour nouveau la personnalité de DSK, est relatif à sa véritable boulimie sexuelle, mais aussi, et surtout, à ses méthodes de séduction qui sont plus basées sur la force physique que sur l’attention à l’autre.

L’hyper activité sexuelle n’est pas une nouveauté chez les dirigeants politiques ; les hommes de pouvoir attirent naturellement les femmes, et cela peut parfois aller jusqu’à se constituer de véritables harems.

Cela fait partie de notre animalité, et de nos coutumes sexuelles, surtout chez les primitifs.

Et j’en viens à la révélation par la journaliste Tristane Banon, lors d’un dîner chez Thierry Ardisson, du comportement de « chimpanzé en rut » du président actuel du FMI :

Cette vidéo est absolument sidérante car elle révèle que DSK n’a absolument aucun scrupule à assaillir une jeune femme de trente ans plus jeune que lui.

http://youtu.be/965KXc7xqE0

C'est-à-dire qu’il est absolument incapable de maîtriser sa propre animalité, et que, de plus, il n’éprouve aucun sentiment de culpabilité, de remords, en relançant la journaliste par des textos disant : « Je vous fais peur ?.. ».

DSK est-il un être humain, ou un véritable monstre ?...

Ce scandale Internet permet de réaliser que si le comportement de DSK avait été connu il y a vingt ans, celui-ci n’aurait jamais fait carrière en politique, ni ailleurs, et n’aurait jamais été élu directeur du Fond Monétaire International.

Et, sachant que cette vidéo sera inévitablement connue aux USA, compte tenu de son succès sur le web, je me demande si DSK ne va pas bientôt être surnommé à Washington « The IMF’s chimpanze in rut » ».

Jean-Charles Duboc