Quel totalitarisme nos dirigeants nous préparent-ils ?...

 

Notre démocratie s’enfonce dans la dictature, les lois liberticides se succèdent les unes aux autres, et tout cela avec une incroyable passivité de la part des citoyens qui, il est vrai, sont réellement décervelés par la presse et les médias.

Le plus récent « DURCISSEMENT DE NOTRE TOTALITARISME MAFIEUX » a été fait lors d’un vote à l’Assemblée Nationale, avec seulement 30 députés présents, qui a permis de faire passer la loi Renseignement permettant le flicage de tous les citoyens, en particulier de 18 ans à 65 ans, potentiellement dangereux d'après les autorités, soit 31 millions de personnes, afin de lutter contre le terrorisme.

Une loi infâme car il n’y a qu’environ 5000 personnes, principalement des fanatiques religieux, qui doivent être surveillés en raison d’une implication possible dans la préparation d’attentats terroristes.

Et une majorité d’électeurs, les 61 % qui soutiennent cette loi, en ont oublié le sens du mot LIBERTÉ lorsqu’on leur demande ce qu’ils en pensent !...

Avec une telle dérive totalitaire, qui s’est fait en toute tranquillité, il y a de quoi être inquiet pour l’avenir.

Il est vrai que depuis plus de vingt ans, en fait les années 1991/92, lorsque François MITTERRAND a dérobé les « MILLIARDS DE LA DIVISION DAGUET » versés à la France par le Koweït, les Emirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite, nous savons que nous sommes devenus un authentique totalitarisme.

Ce crime contre les Institutions a été réalisé par le Président de la république avec quelques complices qui ont toujours les honneurs de la presse et des médias, et sans aucune réaction des contre-pouvoirs.

Tout cela révèle une faillite de notre démocratie, une faillite de la pensée, une faillite de notre système politique.

La situation extrêmement inquiétante car ce n’est quand même pas compliqué de révéler qu’un dirigeant politique n’était qu’une crapule, une « Arsouille » comme l’appelait le général de Gaulle !...

Eh bien dans notre pays, nous ne sommes même pas capables de nous révolter contre une telle situation.

Il y a une soumission totale au chef, au Président, et rien ne peut faire bouger les journalistes, les élus, les hauts fonctionnaires…

Qu’est-ce que cela présage pour l’avenir ?...

S’il n’y a pas de sursaut des dirigeants et des citoyens, le pire devient possible pour l’avenir.

Et cela pourrait bien être encore pire que tout ce que vous pouvez imaginer si l’on considère les développements des nanotechnologies, de la cybernétique, de l’intelligence artificielle, comme vous pouvez le découvrir dans le texte ci-dessous.

Bonne lecture !...

Jean-Charles DUBOC

 

 

Petite reprise d’un article des « Échos du matin »

 

Où il est question de votre avenir



Intitulé : « Après l’homme réparé, l’homme augmenté? »

Le transhumanisme soutient que la nature humaine peut et doit être remodelée par la technologie. Les avancées de la science rendent possible cette prédiction. Mais quel monde cette lame de fond prépare-t-elle ?

Débat entre le futurologue Laurent Alexandre et le paléoanthropologue Pascal Picq. 

 

« Êtes-vous l’un et l’autre d’accord pour dire, comme le soutiennent les transhumanistes, que l’humanité est aujourd’hui à un moment charnière de sa longue histoire ? »

Laurent Alexandre : Nous sommes clairement en train de vivre un changement de civilisation. Chaque jour qui passe donne un peu plus raison aux transhumanistes quant à leurs prévisions technologiques, ce qui ne signifie pas que le monde qu’ils veulent construire soit souhaitable.

Pascal Picq : Ce qui me gêne le plus dans le mouvement transhumaniste est ce postulat, que l’on qualifie parfois de « solutionnisme », selon lequel l’homme serait arrivé au terme de son évolution « naturelle » (même si, dans les faits, elle n’est plus complètement naturelle depuis longtemps) et que l’évolution technologique aurait entièrement pris le relais. La technologie ne sonne pas la fin de l’évolution darwinienne.

L.A. : Il n’y a plus de sélection darwinienne au sens traditionnel du terme parce qu’il n’y a plus de mortalité infantile, du moins dans le monde occidental. L’évolution darwinienne traditionnelle suppose la mortalité infantile, qui fait que les personnes porteuses de mauvais variants génétiques n’arrivent pas à l’âge de la puberté et de la reproduction, ce qui a quasiment disparu du monde occidental.

P. P. : Oui. Mais plutôt que la vision naïve des solutionnistes, je crois qu’il faut réfléchir en termes de coévolution. Toute espèce vivante coévolue avec les espèces qui l’environnent, ne serait-ce que les milliards de bactéries contenues dans l’intestin. S’agissant de l’homme, un deuxième type de coévolution s’est ajouté à celui-ci : celle avec toutes les innovations àla base de l’agriculture, comme l’élevage et la domestication. Aujourd’hui, grâce notamment aux progrès de la médecine, nous sommes en train d’entrer dans une troisième coévolution, cette fois-ci avec des dispositifs techniques complexes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du corps.

L.A. : Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, nous sommes capables de changer notre nature biologique et génétique par la technologie. Jusqu’à présent, c’étaient les événements extérieurs qui sélectionnaient certains variants génétiques par le biais de la mortalité infantile. Cette sélection-là aujourd’hui s’est beaucoup réduite et, parallèlement, nous avons désormais les moyens technologiques de changer notre génome. Je signale qu’une pétition a d’ailleurs été lancée le mois dernier par des spécialistes de la génétique, disant qu’il faut faire un moratoire sur les modifications génétiques germinales, c’est-à-dire celles qui touchent la lignée, qui se transmettent d’une génération à l’autre. Est-il licite de faire des modifications génétiques sur l’homme qui se transmettent de génération en génération ? Cette question commence à faire débat. 

 

« Que pensez-vous de l’acceptation ou de la non-acceptation sociale des thèses transhumanistes? »

L. A. : Ce qu’on peut observer, c’est que, jusqu’à présent, les transhumanistes ont gagné sans livrer bataille, sans même que l’opinion connaisse l’existence de ce mouvement ou de ce terme. Il n’y a pas d’exemple, en médecine, d’innovations technologiques qui aient été refusées par la société au nom de valeurs humanistes. Le cœur artificiel Carmat recueille 100 % d’opinions favorables. Or remplacer un cœur naturel défaillant par un cœur artificiel est un acte transhumaniste fort. C’est mettre le doigt dans un engrenage qui aboutit àl’homme cyborg. Il n’y a pas, dans la société, de réflexion sur ce toboggan dans lequel nous nous sommes engagés pour moins souffrir et moins mourir.

P. P. : Pour ma part, je voudrais juste faire remarquer que les opposants au transhumanisme, que l’on regroupe sous l’appellation générique de « bio-conservateurs », partagent la vision que la nature est bien faite. Or c’est d’une grande naïveté. Dire : « il ne faut pas changer l’homme » est une absurdité, car l’homme a toujours changé. 

 

« Croyez-vous que le débat politique va de plus en plus se polariser autour des questions transhumanistes, au point d’abolir les clivages traditionnels ? »

L. A. : C’est déjà le cas. À l’extrême gauche, quelqu’un comme José Bové est beaucoup plus conservateur en matière biologique que Ludovine de La Rochère, présidente de la Manif pour tous. Il est opposé à la fécondation in vitro chez les homosexuels comme chez les hétérosexuels et il est opposé aux thérapies géniques pour les malades. Il pense donc que les couples stériles doivent rester stériles et que les myopathes doivent rester myopathes, au nom d’une non-utilisation de la technologie. En cela, il est encore plus bio-conservateur que les gens traditionnellement très à droite.

P. P. : Le problème, s’agissant de gens comme José Bové est l’héritage d’une certaine gauche qui entretient une vision de la nature très naïve, rousseauiste. Mais j’en reviens au consensus autour du cœur artificiel. Il s’explique selon moi par le fait que ce n’est rien d’autre qu’une prothèse, c’est-à-dire quelque chose que l’homme utilise depuis des siècles. Devant le cœur artificiel, devant les électrodes cérébrales qui permettent de supprimer les symptômes de la maladie de Parkinson, tout le monde ne peut que s’émerveiller. Mais la question qui se pose est : est-ce que ces innovations technologiques coûteuses vont pouvoir bénéficier à tout le monde ?

L. A. : La réponse est oui. Ces innovations vont voir leur coût s’effondrer. Je rappelle que le coût du séquençage ADN a été divisé par 3 millions en dix ans. D’ici une dizaine d’années, tous les Français pourront avoir leur ADN séquencé. La caractéristique générale des technologies NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, informatique et cognitique, NDLR) est que leur coût s’effondre tandis que leur puissance se démultiplie au rythme exponentiel de la loi de Moore. La question clef n’est donc pas tant celle de l’accès ou non à ces technologies que : jusqu’où acceptera-t-on de laisser les NBIC transformer notre corps afin de moins souffrir, moins vieillir, moins mourir ? Cette question philosophique n’a pas été posée aujourd’hui. 

Ces technologies ouvrent-elles la voie à la sélection génétique des bébés ? Nous conduisent-elles tout droit au monde décrit dans le film d’Andrew Niccol « Bienvenue à Gattaca » ?

L. A.: La sélection génétique des bébés, on y est déjà. Vingt-neuf trisomiques dépistés sur trente sont avortés en France. Cela montre que la puissance publique a déjà engagé un grand programme eugéniste. Ce n’est pas un eugénisme d’État obligatoire comme sous le IIIème Reich, mais un eugénisme libéral, que les parents peuvent refuser. Le fait nouveau, c’est qu’alors que la technologie ne permettait jusqu’à présent de repérer que la trisomie 21 et quelques rares autres pathologies, et ce en milieu de grossesse, la puissance informatique dont nous disposons désormais permet de lire la totalité des 3 milliards de bases ADN du bébé par simple prise de sang de la maman, sans amniocentèse, en tout début de grossesse, c’est-à-dire à un moment où l’avortement est totalement libre. Toutes les conditions sont réunies pour nous placer sur un toboggan eugéniste. Et l’étape d’après sera de sélectionner les variants génétiques favorisant un QI élevé, que les Chinois sont en train d’identifier dans le cadre de leur programme de séquençage des surdoués. Demain les Chinois fabriqueront plusieurs embryons et choisiront celui qui a la meilleure espérance de QI élevé.

P. P. : Le développement d’un individu et de son intelligence dépend aussi beaucoup de son environnement. C’est le résultat d’une coconstruction entre le génome et l’environnement. Si on insiste trop sur l’aspect génétique, comme le faisait le fondateur de l’eugénisme et cousin de Charles Darwin Francis Galton, on risque d’oublier quantité d’autres facteurs importants, comme l’hygiène de vie, la qualité de l’éducation, etc. Les nouvelles technologies NBIC n’ont de sens que si elles s’accompagnent d’un projet de société. 

 

« Sur l’eugénisme, la réflexion n’a pas commencé. En revanche, sur les dangers de l’intelligence artificielle, le débat fait rage… »

L. A. : C’est exact. Bill Gates dit à qui veut l’entendre qu’il ne comprend pas que les gens n’aient pas peur de l’intelligence artificielle. Et le fondateur de SpaceX, Elon Musk, expliquait encore tout récemment que, si nous n’y prenons pas garde, nous, les humains, deviendrons les labradors des machines intelligentes ; seuls les plus gentils d’entre nous seront nourris. Mais, à part ces exceptions, les gens sous-estiment le risque de voir émerger une intelligence artificielle forte, dotée de conscience, au XXIème siècle.

P. P. : Ce risque, c’est ce que j’appelle le syndrome de la « Planète des singes », qu’il nous faut éviter à tout prix. Dans le roman de Pierre Boulle, une femme humaine dit ceci : « Tout allait bien sur la planète Soror. Nous avions des machines pour faire les tâches les plus simples et, pour les autres, nous avions dressé des grands singes. Et pendant ce temps, nous avons cessé d’être actifs physiquement et intellectuellement, même les livres enfantins ne nous intéressaient plus. Et, pendant ce temps, ils nous observaient. » Si nous déléguons aux machines les traits cognitifs et physiques qui font de nous des hommes, nous deviendrons des esclaves de ces machines.

L. A. : Au-delà de ce début de prise de conscience du risque que fait courir l’intelligence artificielle, le grand chantier philosophique qui s’ouvre à nous est celui du sens de la vie humaine étant donné cette capacité nouvelle de l’homme à bricoler avec le vivant. Le grand danger est que cela nous fasse sombrer dans le nihilisme. D’autant que l’espérance de vie va continuer d’augmenter, dans les décennies et les siècles qui viennent. La prédiction des experts de Google selon laquelle l’espérance de vie passera assez rapidement à 500 ans va selon moi se réaliser, même s’il existe une vraie barrière biologique autour de l’âge de 125 ans, qu’aucun humain n’a encore jamais dépassé. Casser ce seuil ne pourra se faire qu’au prix de manipulations génétiques extrêmement lourdes, qui constitueront un changement d’humanité – ce que le théoricien du transhumanisme Ray Kurzweil appelle l’« humanité2.0 ». Veut-on vraiment créer une humanité 2.0 pour ne plus mourir avant l’âge de 125 ans ? C’est un débat philosophique lourd qui n’a pas commencé.

P.P. : Entièrement d’accord pour dire que le franchissement de la barrière des 125 ans constituerait un profond changement de civilisation. Les gens oublient que cela ne fait pas si longtemps, au regard de l’histoire de l’humanité, que les petits-enfants connaissent leur grands-parents. Mais avec l’allongement de l’espérance de vie, ce sont non pas trois mais quatre, cinq, six générations qui vont devoir cohabiter ! 

 

« Pensez-vous que nos élites politiques aient conscience de tous ces enjeux ? »

L. A. : Absolument pas. Elles sont, du moins en France, complétement larguées sur le plan technologique. Et du coup elles n’ont pas commencé à réfléchir, à quelques exceptions près, au monde qui vient.

P. P. : Et cela vaut même pour une question aussi rebattue que celle de l’emploi. Il ne fait aucun doute qu’une grande majorité de nos emplois actuels va être radicalement transformée par la robotique et l’intelligence artificielle. C’est une modification radicale du monde de travail qui nous attend. 

 

« Les robots vont-ils prendre la place des hommes sur le marché du travail? »

P. P. : Inévitablement. Les emplois les plus qualifiés sont à court terme les plus menacés, conformément au paradoxe de Moravec. Ce paradoxe, qui porte le nom du chercheur en intelligence artificielle Hans Moravec, dit qu’il est plus facile pour les machines de faire des tâches que nous qualifierions de complexes, qui impliquent un raisonnement de haut niveau, que des tâches simples, qui font appel aux aptitudes sensorimotrices humaines.

L. A. : Effectivement. Les machines battent depuis longtemps les grands maîtres auxéchecs, mais ont toujours des difficultés à faire une chambre d’hôtel, par exemple. Mais on estime que, d’ici à 2030, elles seront capables de faire les chambres d’hôtel mieux et plus vite que nos femmes de ménage d’aujourd’hui.

P. P. : Par rapport à ces enjeux, les politiques nous proposent des solutions qui sont déjàcaduques. Maintenant que l’on se rend compte que le plein-emploi ne reviendra jamais, est-ce que notre modèle de société fondé sur la sociabilisation par le travail est toujours le bon ? Il n’a pas toujours été le modèle dominant dans l’histoire humaine. Il est même très récent. Du temps des anciens Grecs et Romains, le travail était le lot des esclaves et les hommes libres cultivaient l’«  otium », le loisir. Quelles seront les formes de sociabilisation de demain, quand les machines feront quasiment tout le travail ? 

 

« Face au transhumanisme, la puissance publique est donc totalement dépassée… »

L.A. : Comment pourrait-il en être autrement ? Ces évolutions technologiques sont tellement rapides, l’impensable arrive tellement vite, que la réflexion politique est condamnée à courir derrière. Le pari de Google sur l’immortalité remonte à deux ans, tout comme les premières réalisations significatives sur le plan de l’intelligence artificielle, comme la Google Car ou le robot médecin Watson. Idem pour la possibilité de modifier le génome humain ou la démocratisation du séquençage d’ADN. En réalité, le décollage des NBIC, c’est maintenant. Il n’est pas anormal que la société civile et les politiques n’aient pas vu arriver le tsunami, qui n’était encore qu’une minuscule vaguelette il y a deux ans.

P. P. : Les gens s’emparent des innovations par commodité ou facilité sans penser qu’elles vont impacter le monde du travail ou d’autres aspects de leur vie au cœur de la société. C’est étonnant.

L. A. : Pas tant que cela ! La vague Internet s’est déployée sur deux décennies, d’abord sur le fixe puis sur le mobile : on a pu gérer. Avec les NBIC, nous sommes confrontés à des changements beaucoup plus rapides et par ailleurs plus fondamentaux parce que touchant à la biologie, à notre rapport au cerveau (avec l’intelligence artificielle), à notre rapport au travail (avec la robotique), etc. Nous ne sommes pas formatés pour gérer un ensemble de tsunamis technologiques aussi rapprochés. 

 

Propos recueillis par Benoît Georges, Les Échos.

 

Passionnant, n’est-ce pas ?

Au moins, vous ne pourrez plus dire qu’on ne vous avait pas prévenus…

 

Bonne fin de week-end à toutes et à tous.

Demain on revient avec un chapitre de « Au nom du père ».

Il y en aura d’autres pendant la semaine suivante : Je décampe en mer Adriatique pour un bout de la semaine « raccourcie » qui se prépare.

 

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/04/petite-reprise-dun-article-des-echos-du_61.html

 


Approche B777 à Hong-Kong par mauvais temps

 

Un métier extraordinaire !...

 

Le blog Alerte Ethique est consacré à la lutte contre la corruption de nos dirigeants politiques, à la lutte contre leurs tendances liberticides, tout en proposant des améliorations de nos institutions pour lutter contre toutes dérives totalitaires.

Le summun de la corruption a été atteint par François MITTERRAND qui a détourné, avec quelques complices, sans aucune opposition des contre-pouvoirs, les « MILLIARDS DE LA DIVISION DAGUET » versés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis en 1991/92.

Nous sommes devenus à cette époque un authentique « Totalitarisme mafieux » qui est en train de se durcir comme on a pu le voir récemment par l’adoption de la loi Renseignement.

Nos dirigeants sont souvent d’authentiques cinglés mégalomaniaques auxquels aucune des règles en cours pour les citoyens ne s’appliquent.

J’ai eu la chance de faire un métier extraordinaire, absolument épuisant à haute dose, mais fantastique quand même.

La responsabilité d’un pilote de ligne est totale sur la machine et ses passagers.

« Maître à bord après Dieu !...» comme l’on dit dans la Marine…

Oui, mais à la grande différence avec les dirigeants politiques, les pilotes de ligne sont très sévèrement contrôlés tout au long de leur carrière : tous les vols sont analysés, il y a deux contrôles simulateurs par an, deux visites médicales très sévères, la formation est longue et difficile.

Aussi, la grande différence entre un pilote de ligne et un dirigeant politique est que l’un est très sévèrement contrôlé tandis que l’autre peut faire quasiment tout ce qu’il veut en toute impunité !...

Et c’est bien pour cela que je hurle depuis tant d'années contre la corruption et les dérives totalitaires de nos dirigeants : ces « autistes » vont asservir les citoyens et détruire notre pays…

C’est en cours !...

Pour que les lecteurs réalisent un peu ce qu’est le métier de pilote de ligne, il est possible de visionner une intéressante vidéo prise dans le cockpit d’un B777 en approche à Hong-Kong.

 

 

Et puis, je précise que j’ai été copilote à Air France pendant cinq ans sur B 747/200 puis commandant de bord pendant trois autres années sur la même machine.

 Je connais bien le métier…

 

Bon week-end à tous !...

 

Jean-Charles DUBOC

 


Durcissement de notre totalitarisme mafieux (III)

 

Le détournement par François MITTERRAND, et quelques complices, des milliards de dollars versés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis en 1991, permet d’affirmer que nous sommes devenus un authentique « Totalitarisme mafieux » comme je l’explique dans mon livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET ».

Et ce totalitarisme est en train de se durcir par le vote de lois liberticides comme nous l’avons vu lors de la loi scélérate des Finances de la fin 2013 sur la délinquance financière.

Une nouvelle loi totalitaire sur le Renseignement vient d’être votée sans quasiment aucune opposition parlementaire.

Je reprends à ce sujet le texte paru dans Contrepoints du 23 avril 2015.

Il faut se battre !...

Bonne lecture !...

Jean-Charles DUBOC

 

La loi Renseignement est votée : ne nous laissons pas faire

 

Bien, la Loi Renseignement est votée. Comme c’était en première lecture, il y aura, espérons-le, quelques rebondissements ridicules (notre gouvernement de bras cassés nous assure quasiment cette éventualité). Néanmoins, à voir les trésors d’inventivité déployés (vrai/faux gouvernemental dédié, petites explications de textes de Cazeneuve lui-même, trémolos de Valls, vote en pleine nuit, par une toute petite poignée de godillots du gouvernement), vous pouvez être absolument certains qu’une surveillance, discrète mais massive, sera mise en place en France.

Ce n’est pas surprenant. Cela fait des années que le pays s’y prépare, les gouvernements précédents aplanissant largement le terrain législatif à coup de LOPPSI, LOPPSI 2, LCEN et HADOPI. On pouvait vaguement hausser des épaules, en notant qu’après tout, tant que Youporn et Facebook restaient disponibles, tout ça, c’était très théorique et réservé aux méchants. Mais maintenant on y est, tout le monde sera concerné d’une façon ou d’une autre.

Pour ceux qui n’y croient pas, ne vous inquiétez pas, votre tour viendra. Ne venez pas pleurer. Après tout, vous faites sans doute partie de ceux qui l’ont réclamé puisqu’ils sont majoritaires, dit-on…

Pour les autres, que pouvons-nous faire ? Doit-on attendre sans réagir ? C’est, tristement, une option. Une autre consiste à ne laisser aucune espèce de facilité au gouvernement et ses sbires. Comme le terrorisme n’est ici qu’un prétexte ridicule, éviter que les gros yeux de l’État n’aille regarder par dessus votre épaule n’est qu’une forme, tout à fait légitime, de défense.

 

Une première méthode radicale consiste à … plier bagages. Ce n’est pas simple, ni bon marché. C’est pourtant ce qu’ont décidé de faire quelques hébergeurs qui sentent déjà le vent du boulet. Au passage, encore une loi dont un des effets sera de favoriser l’emploi en France. Mesdames, messieurs du gouvernement, bravo.

Une autre méthode consiste bien sûr à chiffrer l’intégralité de vos échanges entre votre machine d’accès à internet et votre fournisseur. Pour cela, abonnez-vous à un VPN (virtual private network). Dit comme ça, cela paraît complexe, mais c’est en réalité très simple puisqu’en général, les fournisseurs de VPN proposent un logiciel qui, une fois installé, s’occupe de tout.

Il existe des services gratuits et payants. Les gratuits offrent souvent une bonne anonymisation de votre trafic internet, mais leur bande-passante est faible, ce qui ralentira notoirement votre navigation. On trouvera par exemple Freedom-Ip.

Cela peut suffire pour quelques utilisations spécifiques, mais, pour rappel, les « boîtes noires » gouvernementales se basent sur l’étude statistique de votre comportement global, et (normalement) pas sur votre contenu.

Dès lors, je recommande un chiffrement permanent de votre connexion. Et là, malheureusement, il vaut mieux payer un peu pour conserver une connexion de bon débit.

Citons dans ces catégories HideMyAssNordVPN ouCyberghost (Full disclosure : il en existe plein d’autres, et je n’ai pas été payé par ces fournisseurs spécifiques).

Alternativement, on peut se contenter de sécuriser seulement certains de ses usages, comme l’e-mail ou la navigation sur certains sites seulement.

Pour l’e-mail, Enigmail vous offre un cryptage assez fort, est relativement simple à utiliser, et existe aussi en module pour Thunderbird. Là encore, l’anonymat et la sécurisation demandent un peu de temps et de lecture du mode d’emploi, mais rien d’insurmontable, et le jeu en vaut la chandelle.

Pour la navigation, on ne présente plus guère TOR, l’outil d’excellence pour protéger vos communications. Certes, il n’est pas parfait, mais il suffira amplement à rendre extrêmement pénible la récolte de méta-données sur vos connexions, au travers d’un browser dédié – rappelons qu’il est suffisamment enquiquinant pour la NSA elle-même, qui dispose de moyens autrement plus importants que les services français d’espionnage.

 

Et peu importe ici que vous ne soyez pas un terroriste ou un hacktiviste chevronné : le fait d’utiliser ces moyens, légaux, constitue en soi un message politique clair que non, vous n’êtes pas prêt à vous laisser espionner, à lâcher un pan entier de vos libertés pour calmer les excitations maladives de nos dirigeants et les aider dans leur appétit de pouvoir toujours plus grand.

Ces quelques éléments ne constituent bien sûr que des pistes pour vous inciter à vous protéger contre un État qui devient inquiétant d’omniprésence.

On trouvera d’autres ressources, comme ici et, ou encore  par exemple. Et au passage, profitons-en pour saluer une démarche intéressante, la Brique Internet, de Lorraine Data Network. Elle mérite d’être connue puisqu’elle propose un kit « tout en un », un boîtier physique qui se charge de sécuriser votre connexion via un VPN et permet aussi de s’auto-héberger. Je vous recommande la petite vidéo disponible sur le site qui explique très bien tout ça.

 

Enfin, rappelons pour mémoire le nom des cinq députés, les seuls, qui ont voté CONTRE cette loi. Pour une fois qu’on peut en remercier quelques-uns …

Isabelle Attard

Jean-Jacques Candelier

Sergio Coronado

Laure de La Raudière

Lionel Tardy

Le gouvernement français a décidé de mettre les internautes sous surveillance.

Le parlement, à cinq députés près, en usant à la fois de la pire des tactiques (faire voter en pleine nuit une loi inique), la pire des excuses (celle d’un terrorisme qui n’utilise plus internet pour s’organiser) et la pire des méthodes (l’appel à l’émotion pour manipuler l’opinion), a lamentablement suivi comme un bon soldat.

Rien, cependant, ne vous oblige à faire pareil. Rien ne vous interdit, pour le moment, de vous opposer.

Profitons-en, ça ne durera pas.

 

Source : http://www.contrepoints.org/2015/04/23/205133-pjlrenseignement-ne-nous-laissons-pas-faire

 


Le Drapeau

 

Reprise d’un texte de « I-Cube » du 22 avril 2015

 

Je relaye, parce que c’est vraiment « trop drôle » !

 

Le Drapeau…

 

« Ils sont quinze cent mille qui sont morts pour cette saloperie-là.

Quinze cent mille dans mon pays, Quinze millions dans tous les pays.

Quinze cent mille morts, mon Dieu !

Quinze cent mille hommes morts pour cette saloperie tricolore…

Quinze cent mille dont chacun avait une mère, une maîtresse,

Des enfants, une maison, une vie un espoir, un cœur…

Qu’est-ce que c’est que cette loque pour laquelle ils sont morts ?

Quinze cent mille morts, mon Dieu !

Quinze cent mille morts pour cette saloperie.

Quinze cent mille éventrés, déchiquetés,

Anéantis dans le fumier d’un champ de bataille,

Quinze cent mille qui n’entendront plus JAMAIS,

Que leurs amours ne reverront plus JAMAIS.

Quinze cent mille pourris dans quelques cimetières

Sans planches et sans prières…

Est-ce que vous ne voyez pas comme ils étaient beaux, résolus, heureux

De vivre, comme leurs regards brillaient, comme leurs femmes les aimaient ?

Ils ne sont plus que des pourritures…

Pour cette immonde petite guenille !

Terrible morceau de drap coulé à ta hampe, je te hais férocement,

Oui, je te hais dans l’âme, je te hais pour toutes les misères que tu représentes

Pour le sang frais, le sang humain aux odeurs âpres qui gicle sous tes plis

Je te hais au nom des squelettes… Ils étaient Quinze cent mille

Je te hais pour tous ceux qui te saluent,

Je te hais à cause des peigne-culs, des couillons, des putains,

Qui traînent dans la boue leur chapeau devant ton ombre,

Je hais en toi toute la vieille oppression séculaire, le dieu bestial,

Le défi aux hommes que nous ne savons pas être.

Je hais tes sales couleurs, le rouge de leur sang, le sang bleu que tu voles au ciel,

Le blanc livide de tes remords.

 

Laisse-moi, ignoble symbole, pleurer tout seul, pleurer à grand coup

Les quinze cent mille jeunes hommes qui sont morts.

Et n’oublie pas, malgré tes généraux, ton fer doré et tes victoires,

Que tu es pour moi de la race vile des torche-culs.

 

1924 – Jean Zay »

 

Un texte sorti de la « guerre des tranchées », où il a su traduire par les mots ci-dessus l’écœurement que lui a inspiré cet épisode funeste de première guerre mondiale d’empires qui se consumaient dans un autodafé épouvantable…

C’était si terrible que même mes grands-parents ne m’ont jamais parlé de « leur guerre », la « der des der ».

Eux qui se sont battus pour ce fameux drapeau tricolore.

 

Jean-Zay, un « Rad-Soce » de l’entre-deux-guerres, assassiné par trois miliciens en 1944, une victime comme il y en eu des dizaines de milliers, hélas, durant la Seconde Guerre mondiale et réhabilité après-guerre, blanchi du crime de collaboration dont quelques ignobles l’accusaient à tort.

Il a servi comme sous-lieutenant au sein de la IVème armée « volontaire pour les missions les plus périlleuses et les plus délicates » en diront ses chefs, sans jamais « qu’à aucun moment il ne s’est soustrait à l’autorité militaire » en dira le 5 juillet 1945, la Cour d’appel de Riom qui annule le jugement du 4 octobre 1940 au motif que « les poursuites intentées contre le sous-lieutenant Jean Zay ne peuvent s’expliquer que par le désir qu’a eu le gouvernement d’atteindre un parlementaire dont les opinions politiques lui étaient opposées et qu’il importait de discréditer en raison de la haute autorité attachée à sa personnalité ».

Elle le réhabilite pleinement à titre posthume.

Je ne sais même pas si le Général De Gaulle, condamné à mort pour haute-trahison en 1940 a pu être réhabilité…

 

Depuis, signalons que « l’outrage au drapeau » est devenu un délit.

L'article 440 du Code de justice militaire dispose que : « Le fait pour tout militaire ou toute personne embarquée de commettre un outrage au drapeau ou à l'armée est puni de cinq ans d'emprisonnement. Si le coupable est officier il encourt, en outre, la destitution ou la perte de son grade. ».

Et puis ce délit d’opinion s’est déplacé aussi autour de l’hymne national.

Des polémiques ont pu voir le jour, comme dans les années 1970 lors de l'interprétation contestée de « La Marseillaise » par Serge Gainsbourg, mais ce n'est qu'à partir de 2003 que l'outrage au drapeau ou à l'hymne national est tombé sous le coup de la loi.

 

Et dire que moi, je pleure dès que j’entends la première mesure de « La Marseillaise » : Je reste un grand émotif au patriotisme chevillé à l’âme !

Et tout autant, de joie, quand visitant le bâtiment de l’ONU à New-York, j’ai vu « mon » drapeau tricolore flotter parmi tous les autres…

Gorge nouée quand je suis entré dans le hall d’accueil.

En plus, miracle des miracles dans ce territoire anglophone, les hôtesses d’accueil parlaient toutes un « Francilien-natif » sans aucun accent et de façon « fluide » : Merveilleux, j’étais chez moi !

À l’ONU… c’est vous dire mes larmes de joie.

 

Rappelons qu’en mars 2003, un amendement à la loi pour la sécurité intérieure présentée par le ministre de l'intérieur pas encore « Bling-bling », crée le délit « d'outrage au drapeau ou à l'hymne national ».

Ce sont les sifflets du public à l’occasion d’un match amical de football international qui provoque cette réaction législative…

Le drapeau n’y est pour rien…

 

L'article 133 de cette loi précise : « Le fait, au cours d'une manifestation organisée ou réglementée par les autorités publiques, d'outrager publiquement l'hymne national ou le drapeau tricolore est puni de 7.500 euros d'amende. Lorsqu'il est commis en réunion, cet outrage est puni de six mois d'emprisonnement et de 7.500 euros d'amende ».

L’auteur (UDF) de l'amendement, commente alors : « J'avais déposé une proposition de loi dès 1999 à la demande des anciens combattants, tombée dans l'oubli (...). Il a fallu les sifflets du match France - Algérie en 2001 pour que l'on s'en préoccupe. ».

Notez que le Conseil constitutionnel restreint la portée de la loi en précisant que les sanctions ne s'appliquent qu'aux « manifestations publiques à caractère sportif, récréatif ou culturel », et qu'en sont exclues les « œuvres de l'esprit » et « les propos tenus dans un cercle privé ».

 

Autrement dit, Jean Zay peut insulter mon drapeau sans même que j’aie rien à en dire, puisqu’il ne s’agit pas d’une « manifestation publique à caractère sportif, récréatif ou culturel », mais bien d’une « œuvre de l’esprit » : Il est juridiquement parfaitement conforme à la décision du « Cons-Cons ».

 

Mais le plus drôle est à l’initiative, en tout cas sous son égide, du gouvernement de « la gôche-triomphante » du moment, et aura lieu le 27 mai prochain, à l’occasion des commémorations en cours du centenaire de la Grande Guerre et du 70ème anniversaire de la libération de « mon pays à moi » du joug nazi.

Il sera l'une des quatre personnalités qui devraient être honorées par leur entrée au Panthéon !

Vous savez, le Panthéon dédié « Aux Grands hommes la Patrie reconnaissante »…

Les autres, à la limite, on n’en parle même pas dans les médias.

Vraiment splendide !

 

Certaines personnes affirment que sa mort ignoble, dans des circonstances rocambolesques (ses bourreaux miliciens se sont faits passer pour des résistants-déguisés afin de l’extraire de sa prison en juin 1944, avant d’aller l’achever dans un bois et de jeter sa dépouille dans une crevasse naturelle « rebouchée » à coups de grenade…) n’en fait pas l’égal de ces résistants âgés de 16 à 22 ans, presque l’âge qu’avait Jean Zay quand il a écrit son poème, qui se sont sacrifiés pour leur pays et son drapeau en s’écriant : « Je meurs pour ma Patrie» ou « Vive la France ! ». 

 

Et on se souvient encore de « Bling-bling » (quand il l’était enfin devenu…) qui voulait nous imposer Guy Moquet, militant communiste et poète à ses heures, qui nous aura laissé ces mots-là si émouvants :

« Ma petite maman chérie,

Mon tout petit frère adoré,

Mon petit papa aimé,

Je vais mourir !

(…) Certes j'aurais voulu vivre, mais ce que je souhaite de tout mon cœur c'est que ma mort serve à quelque chose.

(…) ma vie a été courte, je n'ai aucun regret si ce n'est de vous quitter tous.

(…) en vous embrassant de tout mon cœur d'enfant.

Courage !

(…) Guy »

Rappelons là encore que le 19 octobre 2009, le directeur général de l'enseignement scolaire indique que la lecture de la lettre de Guy Môquet reste « obligatoire »… 

 

J’avoue que dès lors, je ne peux pas résister à reprendre ce poème, au nom de la liberté d’expression et de la loi reconnue conforme à la constitution.

Et comme je suis très respectueux des lois de « Mon pays » (celui que j’aime tant…) et de celles de mes « pays d’accueil » (même et surtout fiscales…), c’est avec plaisir que je m’exécute moi-même…

 

Mais avouez qu’on aurait pu espérer des « trisomiques-autistes » qui nous gouvernent encore pendant 2 ans, qu’ils sachent éviter une polémique inutile, laissant du temps au temps, en lui laissant faire son œuvre d’apaisement.

Eh bien même pas : Ils ont l’air si pressés de se faire « mal-aimés », qu’on croirait presqu’ils ne comptent pas s’éterniser là où ils sont…

J’adore la perspective !

 

Source :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/04/je-relaye-parce-que-cest-vraiment-trop.html

 

 Reprise du site CNRS Le Journal

 

 Mercredi 11 février 2015, à Orléans, le CNRS rend hommage à Jean Zay, illustre ministre de l’Éducation nationale et artisan de la création du CNRS, dont les cendres entreront bientôt au Panthéon.

L’historien Antoine Prost dresse le portrait de ce grand homme, victime de ses engagements et de ses convictions, arrêté par le régime de Vichy et assassiné par des miliciens.

 

La panthéonisation de Jean Zay honore à la fois le grand ministre de l’Éducation nationale du Front populaire et le républicain décidé à résister à Hitler, victime de ses engagements et de ses convictions.

 Né en 1904 à Orléans, d’un père journaliste et d’une mère institutrice, Jean Zay avait commencé une brillante carrière d’avocat avant d’être élu député en 1932, à 28 ans. Il fut l’un des artisans du ralliement du Parti radical-socialiste au Front populaire. Sous-secrétaire d’État à la présidence du conseil depuis janvier 1936, réélu en mai, il avait fait le lien entre le gouvernement sortant qui expédiait les affaires courantes et le nouveau gouvernement, qui ne pouvait être investi que début juin. Mais les affaires courantes ne l’étaient guère : c’étaient les grèves et les occupations d’usine. Ces circonstances exceptionnelles permirent à Léon Blum d’apprécier son intelligence et son sens politique. Aussi lui confia-t-il l’Éducation nationale ; il n’avait pas encore 32 ans. Il y réussit si bien qu’il fut reconduit jusqu’à sa démission, à la déclaration de guerre.

 

 La culture et le sport entrent à l’école

 Jean Zay a laissé au ministère de l’Éducation nationale un souvenir lumineux. Il est le seul qui ressorte dans la grisaille des ministres de l’entre-deux-guerres. Sa réussite s’explique par la conjonction d’un projet et d’un style, nous dirions un mode de gouvernance. Le projet est celui des républicains : prolongation de la scolarité et démocratisation. Le style est pragmatique et libéral : il ne réforme pas d’en haut, il fait appel à la base, expérimente, mobilise, puis encadre et réglemente.

 La prolongation de la scolarité est décidée par une loi du 9 août 1936, qui porte, dès la rentrée, l’obligation scolaire de 13 à 14 ans. Au lieu de définir aussitôt par circulaire le contenu et les programmes de cette année de fin d’études primaires, Jean Zay laisse « toute liberté d’initiative » aux instituteurs. Il se contente de leur fixer la triple mission d’assurer dans ces classes un complément d’instruction, une initiation à la culture et une orientation professionnelle. Les programmes viendront plus tard. Il agit de même pour introduire trois heures d’éducation physique dans le primaire : il lance une expérimentation dans trois départements, puis dans vingt-neuf. Les activités dirigées, les classes promenades, l’étude du milieu par l’observation active sont développés de la même façon, avant d’être intégrées à de nouvelles instructions officielles en septembre 1938.

 La démocratisation consistait à mettre fin à la structure de classe de l’enseignement français. Il y avait à l’époque deux filières cloisonnées, le primaire pour le peuple, le secondaire pour les classes privilégiées. Un tout petit secondaire d’ailleurs : 10 000 professeurs et 250 000 élèves. Le secondaire avait son propre primaire, payant : les petites classes, de la 12e à la 7e, qui représentaient près du tiers des élèves. Le primaire avait développé son propre secondaire, gratuit, avec les cours complémentaires et les écoles primaires supérieures, de la même façon qu’aujourd’hui les lycées ont développé leur propre supérieur, avec les classes préparatoires et celles de techniciens supérieurs. Le projet consistait à unifier l’enseignement élémentaire, pour créer un premier degré, et à organiser un second degré diversifié, incluant les anciennes classes primaires supérieures. Le remplacement des anciennes désignations primaire et secondaire par les nouvelles, premier et second degrés, n’est pas une coquetterie linguistique : elle signe un changement de structure.

 

 Un souffle nouveau sur l’Éducation nationale

 Ce projet de loi déposé en mars 1937 a beaucoup heurté les défenseurs du secondaire traditionnel, puissants à la Chambre, qui l’ont de fait enterré : en septembre 1939, il n’avait toujours pas été discuté. Mais Jean Zay n’avait pas attendu pour réaliser par décret ce qui pouvait l’être. Il a réorganisé l’administration centrale, avec une direction du premier degré, compétente pour les petites classes des lycées, et une direction du second degré, compétente pour l’enseignement primaire supérieur. Il a donné des programmes communs aux quatre années d’enseignement primaire supérieur et au premier cycle du second degré, préfigurant ainsi nos collèges. Il a surtout expérimenté une classe de 6ed’orientation, avec l’objectif de proposer aux familles une orientation entre le classique, le moderne et le technique. C’était un « tronc commun » d’où devaient partir les branches. Pour cela, il fallait observer les élèves, et donc leur proposer une gamme plus large d’exercices, et un fonctionnement différent, avec des études de milieu, du travail d’équipe, des activités artistiques et manuelles. Cette innovation a été préparée par un stage, suivie et analysée. Les leçons qui en ont été tirées ont présidé après la guerre à l’organisation des classes nouvelles, qui constituent sans doute ce que la France a fait de mieux en matière de pédagogie.

 Jean Zay a ainsi fait passer sur l’Éducation nationale un souffle nouveau. Ce fut un des rares ministres à laisser un souvenir, dont témoignent les écoles, collèges et lycées qui ont pris son nom. Et de ce bon souvenir, il a lui-même reçu le témoignage. Dans une lettre de septembre 1939, alors qu’il a rejoint l’armée, il écrit : « Souvent des universitaires, des instituteurs anonymes sortent des rangs pour me serrer la main. Quatre ans de gouvernement ne m’ont rien procuré dont je puisse être plus fier. » Et Célestin Freinet lui décerne un compliment d’autant plus remarquable qu’il en est avare : « Si nous avions, dans l’histoire de l’évolution scolaire française, quelques lustres aussi riches en innovations hardies que les deux dernières années, il y aurait bientôt quelque chose de changé dans l’éducation française. »

 Mais Jean Zay ne s’est pas limité à l’éducation. Il a jeté les bases d’un réseau de centres d’orientation, en rendant obligatoire la consultation d’un centre avant tout contrat d’apprentissage. Il a aussi fondé la politique de recherche, avec comme secrétaires d’État d’abord Irène Joliot-Curie, puis Jean Perrin, et le début d’une administration. C’est lui qui a fondé le CNRS, même si le décret de création est signé par son successeur un peu plus tard. Comme ministre de l’Éducation nationale, il était en outre chargé des Beaux-Arts, de ce qui relève aujourd’hui de la Culture, et il a multiplié les initiatives, créant la réunion des théâtres nationaux, le musée des arts et traditions populaires et le festival de Cannes, qui aurait dû avoir lieu pour la première fois en septembre 1939 s’il n’y avait eu la guerre.

 

 Condamné par le régime de Vichy

 On connaît la fin sinistre de l’histoire. Dans le gouvernement de l’époque, qui signe les accords de Munich, Jean Zay est partisan de faire face à l’Allemagne hitlérienne. En septembre 1939, alors qu’il pouvait rester ministre, il démissionne et rejoint l’armée comme sous-lieutenant du train. Apprenant que les Chambres se réunissent à Bordeaux, il s’y rend et, le gouvernement ayant décidé de poursuivre la lutte depuis l’Afrique du Nord, il s’embarque sur le Massilia pour gagner le Maroc, le président de la République devant rejoindre Port-Vendres puis Alger. Mais Laval retourne le Président, le gouvernement renonce à son projet de résistance et le vote du 10 juillet 1940 donne les pleins pouvoirs à Pétain. Arrêté au Maroc, transféré en France, Jean Zay est condamné par un tribunal militaire à la réclusion à perpétuité pour« abandon de poste en présence de l’ennemi », alors qu’au moment où il avait quitté son unité, avec l’accord de ses chefs, les Allemands étaient 90 kilomètres de là ! C’était un jugement purement politique. Le régime de Vichy réglait son compte à un juif – il ne l’était pas, mais la propagande antisémite l’avait pris pour cible –, à un franc-maçon, au grand maître d’une université dont il rendait les instituteurs pacifistes responsables de la défaite, au républicain du Front populaire qui avait voulu résister à Hitler.

 

 La suite sur :

 https://lejournal.cnrs.fr/billets/jean-zay-au-pantheon

 


Guerre du Golfe 1991 : Nicolas Sarkozy à la manœuvre (I)

 

Vous trouverez ci-dessous un courrier de Nicolas SARKOZY, président de l’UMP, qui m’envoie ses remerciements pour le livre « Les milliards disparus de la Division Daguet ».

 

SARKOZY 2015 04 21 REPONSE DAGUET0001

 

Une réponse intéressante si l’on considère que j’accuse nommément François MITTERRAND d’avoir détournée en 1991/92, avec quelques complices, les milliards versés à la France par le Koweït, l’Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis au titre des frais de guerre de la Division Daguet !...

Un dossier qu’il ne peut pas ignorer car j’ai envoyé trois courriers à Christine Lagarde, ministre des Finances, pour l’alerter sur cette affaire.

 

Et puis, il semblerait – c’est tout du moins l’hypothèse développée dans le roman Opération Juliette-Siéra de I-Cube – que les fonds auraient été récupérés et placés dans le « Grand Emprunt 2010 » !...

C’est ce que j’explique dans le livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET ».

En voici un extrait saisissant !...

Jean-Charles DUBOC

 

 

« Si nous nous basons sur les statistiques établies par l’armée américaine, le taux de soldats qui souffrent de séquelles invalidantes du type "syndrome du Golfe" est de 25% à 30% des effectifs ayant participé aux combats.

Ce ferait chez nous entre 3.000 et 4.000 soldats invalides ou décédés.

Si c’est le cas, le scandale sera énorme lors de la divulgation du nombre réel de malades et de soldats décédés.

Compte-tenu que les pensions attribuées le serait rétroactivement, on peut estimer que la somme à trouver, pour indemniser correctement nos vétérans du Golfe, se situe entre un et deux milliards d’euros.

Une somme importante à laquelle il faut ajouter la prime de guerre promise à nos combattants du Golfe, environ 200.000 euros par soldat, et qui n’a jamais été touchée.

Compte-tenu de l’importance des effectifs envoyés dans le Golfe, le montant total de cette "prime de guerre" est compris entre deux et trois milliards d’euros.

Ainsi, si l’on ajoute les pensions d’invalidité pour le syndrome du Golfe à la prime de guerre qui est due, on arrive à un total compris entre 3 et 4 milliards d’euros.

Ce n’est pas prévu dans le budget des armées !…

Même sur plusieurs années…

 

Sauf… sauf si on commence à aborder le sujet des 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe virées à la France en 1991, au titre de « l’Opération Daguet ».

Des "frais de guerre" qui, semble-t-il, ont été détournées par François Mitterrand et quelques responsables politiques de l’époque comme je l’ai expliqué dans les deux premiers chapitres !...

Et là, ce sont environ 7 milliards d’euros en valeur actuelle qui sont encore disponibles !...

Et peut-être près du double, d’après certaines sources.

 

Bien sûr, on pourrait m’objecter : « Mais comment utiliser ces fonds pour indemniser nos militaires alors qu’ils ont été détournés ?... Tout cela est perdu !... Disparu !... ».

Disparu ?...

Est-ce si sûr ?...

Peut-on imaginer que les gouvernements qui ont été alertés depuis dix-sept ans n’aient pas entrepris une opération de récupération de ces fonds ?...

 

Une autre objection est de répondre que : « Les fonds sont tellement importants qu’il est impossible de les faire rentrer dans la comptabilité publique sans que cela se voit !... ».

C’est tout à fait exact !...

Et si on s’occupait des rentrées d’argent qui ne trouvent pas d’explication ?...

 

Et là, il faut aller voir du côté du « Grand emprunt 2010 » !...

En juillet 2013, une tranche supplémentaire de 12 milliards d’euros a été lancée pour le « Programme d’investissement d’avenir » alias « Grand Emprunt 2010 ».

Mais, très curieusement, la première tranche du « Grand Emprunt » de 35 milliards lancée en 2010 lancé par Nicolas Sarkozy est loin d’avoir été utilisée en totalité !...

Pour quelles raisons le gouvernement a-t-il lancé un emprunt supplémentaire alors qu’il n’y a absolument aucun besoin urgent ?...

C’est totalement incohérent, surtout dans une période de grandes difficultés économiques et financières !...

 

Et si le « Grand Emprunt » cachait une opération de récupération des fonds de la guerre du Golfe ?... »

 


Durcissement de notre totalitarisme mafieux (II)

 

La France prend une trajectoire très inquiétante

  

Le détournement par François MITTERRAND, et quelques complices, des milliards de dollars versés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis en 1991, permet d’affirmer que nous sommes devenus un authentique « Totalitarisme mafieux » comme je l’explique dans mon livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET ».

 Et ce totalitarisme est en train de se durcir par le vote de lois liberticides comme nous l’avons vu lors de la loi scélérate des Finances de la fin 2013 sur la délinquance financière.

 Une nouvelle loi totalitaire sur le Renseignement devrait être votée prochainement.

 Je reprends à ce sujet le texte paru dans Contrepoints du 15 avril 2015.

 Bonne lecture !...

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Jusqu’à présent, la France trottinait sur ce petit chemin qui ne sent pas la noisette mais plutôt un collectivisme de plus en plus rance. Ces derniers jours, elle a dégoté une bicyclette abandonnée sur le bas-côté, l’a imprudemment enfourchée, et dévale maintenant la pente raide qui s’offre à elle, en gagnant de la vitesse. Seul souci : le vélo n’a plus de freins. La trajectoire prise par le pays est réellement inquiétante.

Et cette trajectoire inquiétante tient à trois facteurs aggravants.

 

1- Les Français désirent ardemment cette trajectoire

Le premier, c’est que, selon toute vraisemblance, les Français veulent être espionnés. Difficile d’oublier en effet qu’ils ont clairement choisi le pouvoir en place qui n’est pas arrivé là par hasard.

Manuel Valls, François Hollande et la majorité parlementaire ne sont pas tombés du ciel et ont, bel et bien, été élus par un peuple manifestement très heureux de les voir poser leurs fesses dans les moelleux fauteuils républicains.

Or, tout comme la droite précédente qui n’avait pas molli lorsqu’il s’agissait d’enquiller les lois sécuritaires, on pouvait s’attendre à la même envie gourmande de législations invasives de la part de la gauche, qui n’a jamais été en retard sur ce plan-là.

En outre, lorsqu’on demande aux Français s’ils sont spécifiquement favorables à ces restrictions de libertés au profit d’une sécurité publicitaire, ils répondent très majoritairement par l’affirmative. Écartons ici bien vite l’idée que ce sondage aurait été bidonné afin d’orienter l’opinion sur le mode « Si la majorité est d’accord, alors qui suis-je, moi, individu perdu au milieu de la masse, pour lui donner tort ? »

En fait, les résultats détaillés de ce sondage sont malheureusement très cohérents avec ce qu’on sait des citoyens français, biberonnés au Tout État, largement d’accord depuis quelques décennies avec la mise en coupe réglée de leurs libertés, et ce, d’autant plus qu’ils sont âgés : alors que près de la moitié des 18-24 ans sont opposés à voir leurs libertés rognées, les 65 ans et plus y sont très massivement favorables (à 76%).

Autrement dit, la gauche socialiste, devenue conservatrice à mesure que son électorat vieillissait, joue sur du velours : les socialistes et sympathisants du PS sont 68% à approuver la limitation des libertés individuelles sur Internet. On retrouve une proportion similaire (69%) pour les militants et proches du FN, ce qui est tout sauf un hasard (et en contradiction avec certains de ses leaders, au passage).

Autrement dit, la France n’a pas du tout pris une direction aléatoire, et probablement parce que son peuple est composé (pour une grande quantité) de personnes qui ont l’intime conviction (fausse) que ceux qui seront espionnés seront les autres, tout comme elles ont cru que les riches, c’étaient les autres, et que les augmentations d’impôts seraient pour les autres.

Et comme pour les impôts, ces personnes se rendront compte, bien trop tard, que les autres, … ce sont elles.

 

2- Ces mesures rendent parfaitement possible une dictature totalitaire

D’autre part, on est en train de mettre en place une série de mesures, toutes plus liberticides et/ou collectivistes les unes que les autres, dans une bonhommie consternante et une absence assez effarante de recul historique.

Ces lois offrent véritablement un boulevard à tous ceux qui voudraient, le pouvoir en main, les utiliser à des fins néfastes. Notez que ce n’est pas moi, humble scribouillard, qui le dit, mais plusieurs anciens magistrats antiterroristes, c’est-à-dire des personnes qui ont été directement confrontées à des enquêtes sur des cellules terroristes, sur des attentats commis contre des Français, comme Alain Marsaud ou, plus récemment, le juge Marc Trevidic.

VIDEO

Leur analyse, à l’un comme à l’autre, ne laisse planer aucun doute sur le catastrophique potentiel de cette loi en matière d’abus. Ni l’un, ni l’autre n’hésitent à pointer du doigt les dérives possibles, notamment celles qui amènent à la mise en place d’une police politique :

« En l’état, si cette loi tombe entre de mauvaises mains, … on est en danger. Si elle est mal faite, dans 10 ou 15 ans, quelqu’un peut (…) l’utiliser à mauvais escient. Les lois trop mal faites, trop larges, donnent une latitude extraordinaire, ainsi que l’absence de contrôle. Or, là, c’est le premier ministre qui décide tout ce qu’il veut. »

De toute façon, on l’a vu, la loi proposée ne permet pas d’améliorer la lutte contre le terrorisme, c’est mathématique. Elle s’avère en revanche diaboliquement pratique pour espionner les opposants politiques, les mouvements sociaux désagréables pour le pouvoir en place, pister les fauteurs de trouble, et, bien sûr, les fraudeurs fiscaux.

Bref, on pave la voie d’une dictature. Il ne reste qu’à trouver le dictateur, et l’affaire est pliée.

 

Or …

3- Les potentiels dictateurs sont déjà à l’affût

Si tout ceci se déroulait dans un pays où l’alternance politique voulait encore dire quelque chose, et si la représentation démocratique jouait encore un rôle, cela laisserait encore quelque espoir de redresser la barre. Malheureusement, cette notion même de démocratie ne semble pas bien claire dans l’esprit des uns et des autres, à commencer par Manuel Valls.

Clairement, le vote démocratique n’est pas du tout du goût du Premier Ministre qui (le vote, ou le Premier ministre, ou les deux) risquerait d’amener Marine Le Pen au pouvoir. Voter, c’est bien, mais voter en dehors des clous, ça craint ?

En outre, il est piquant de constater que le pauvret s’inquiète de voir Marine Le Pen arriver au pouvoir et, dès lors, disposer de l’arme atomique, sans pourtant s’inquiéter le moins du monde de ce qu’elle trouverait en place, démocratiquement voté, fort pratiquement avant son arrivée.

Pourtant, c’est bien Manuel Valls et le PS qui mettent actuellement sur pied cette loi consternante, et si on peut craindre que ces outils soient particulièrement mauvais pour la liberté d’expression et la sauvegarde de la vie privée entre leurs mains, on peut aussi constater qu’au même titre que la bombe atomique, ils feront d’utiles joujoux entre celles d’un dictateur. De quel parti sera-t-il issu ? À juger les saillies de Valls (ou d’autres complices), on a plutôt l’embarras du choix.

La conclusion est sans appel : 1/ les Français veulent cette incarcération numérique, 2/ leurs députés vont la voter, et 3/ ceux qui pourront l’utiliser à fond de train sont déjà sur les rangs.

Forcément, ça va bien se passer

Source : http://www.contrepoints.org/2015/04/15/204633-la-france-prend-une-trajectoire-tres-inquietante?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Contrepoints2+%28Contrepoints%29

 


Haute-Finance et risque systémique (I)

 

Je reprends une analyse, parue sur le site de « I-Cube », qui m’apporte de solides éclaircissements sur la « Haute-Finance » et ses dérives…

JCD

 

Comment voulez-vous ne pas broyer du noir ?

La « haute-finance » ? 
Toujours un champ de mines à fragmentation.

 

 

Souvenez-vous, en 2009, les dirigeants du G20 avaient affiché à Londres leur volonté de remettre la finance « à sa place », au service de l’économie « réelle ».

Six ans plus tard, force est de constater que la sphère financière, toujours hypertrophiée, tourne plus que jamais – et de plus en plus vite – sur elle-même, sans autre considération que son propre intérêt.

Un champ en expansion continu. Le marché des dérivés s’élevait l’année dernière à plus de 700.000 milliards de dollars, soit l’équivalent de dix fois le PIB mondial.

Quoique, justement, c’est en train de changer et l’on va voir pourquoi…

 

Car le « shadow banking », cette finance de l’ombre qui échappe à la régulation pour être comptablement « hors-bilan », elle a continué à se développer, souvent au sein même de la finance « officielle », parce que sources de gains incommensurables dont on a bien du mal à se débarrasser, même si c’est pour une grande partie ils sont totalement fictifs.

Depuis 2009, des instruments nouveaux, à fort potentiel déstabilisateur, sont apparus, tel le trading à haute fréquence (THF) qui n’existait quasiment pas avant la crise de 2008, et qui représente désormais la moitié des transactions.

Par ailleurs, des segments de marchés connaissent de forts engouements comme celui des « prêts de titres » dans lequel des titres et des dettes (sur autrui) peuvent servir de garantie à de nouveaux emprunts !

Des mécanismes où la fertilité de l’innovation financière le dispute à sa complexité. Un cocktail qui n’est hélas pas sans rappeler les montages de titrisation qui avaient précédé la crise des « subprimes » et dans lesquels bon nombre de professionnels s’étaient eux-mêmes perdus…

Comment voulez-vous que je ne broie pas du noir en pareilles circonstances ?

 

Autre promesse non tenue, celle de réguler le secteur de la finance. « Les activités spéculatives des banques n’ont toujours pas été interdites » peut-on s’alarmer.

Et aucune séparation des activités classiques, une promesse de campagne, un engagement personnel de « François III » contre son « ennemi qui ne vote pas », n’est intervenue depuis 2012…

Le lobby des banques et des établissements financiers a opposé une résistance farouche à toutes les tentatives d’encadrement. Si bien que les célèbres ratios prudentiels de « Bâle III », censés mettre le secteur à l’abri d’une rechute, apparaissent à l’examen bien édulcorés.

« Les banques ont gardé la main sur l’évaluation de leurs propres risques, ce qui les conduit naturellement à minimiser ces derniers. Résultat, les coussins de fonds de propres exigés apparaissent insuffisants » en disent les moins optimistes…

Quoi qu’il en soit, le dispositif complet de prévention des risques ne sera pas opérationnel avant 2019 ou 2020, dans une éternité.

D’autant que les chocs financiers désormais « mutent » et deviennent systémiques.

On l’a bien vu avec la faillite de l’assureur américain AIG en 2008.

Celui-ci avait constitué des réserves à hauteur de 4 milliards de dollars. Or, il a essuyé d’emblée des pertes de 85 milliards !

Garde-fous bien fragiles, les ratios prudentiels, en se rassurant donc à bon compte, accroissent surtout dangereusement le sentiment d’une fausse sécurité.

 

Jusqu’au bout, les marchés n’ont pas voulu intégrer le risque d’un défaut de paiement de la Grèce. Grisés par les liquidités, ils font preuve d’un optimisme inébranlable. Rien ne vient entamer ce dernier, pas même les mauvaises nouvelles qui ne manquent pourtant pas : Déstabilisation de la péninsule arabique, signes de ralentissement de l’économie mondiale, etc., peu importe, l’indice VIX qui mesure la volatilité des marchés, autrement dit leur degré de stress et de peur, reste à son étiage !

Comme si les opérateurs étaient devenus aveugles ou qu’ils disposaient d’information que personne n’a.

 

Un indice, très loin de ses sommets atteints pendant la crise de 2007 et 2008. « L’idée même du risque semble avoir disparu de la tête des investisseurs. Comme s’ils avaient souscrit une assurance tous risques auprès des banques centrales ».

Sommes-nous entrés dans l’ère 3.0 de la finance mondiale ?

 

Quelque chose ne va pas : « Les marchés d’actions surperforment et voient la vie en rose, alors que l’économie réelle continue de donner des signes de souffrance. Ce n’est pas cohérent, une partie se trompe » forcément.

Ils ont oublié les crises passées – la crise boursière de 1987, la crise monétaire de 1993, la faillite et le sauvetage in extremis du fonds LTCM, ainsi que la crise de la balance des paiements des pays asiatiques en 1998, l’éclatement de la bulle Internet en 2001, et surtout la plus terrible d’entre elles, celle des subprimes et de la titrisation en 2007-2008, au cours de laquelle la planète financière avait failli exploser.

Or les germes d’une prochaine crise – celle de la dette publique – sont déjà semés et germinent.

 

Pour éviter un effondrement financier la réserve fédérale américaine a injecté près de 3. 500 milliards de dollars, et la Banque centrale européenne veut racheter 1.100 milliards d’euros d’actifs d’ici septembre 2016.

Quant aux autres banques centrales (Angleterre, Japon), elles ne sont pas non plus en reste. Au total, le bilan des banques centrales a doublé, passant d’un peu moins de 3,5 % à quasiment 6,5 % du PIB mondial.

Et de noter qu’avec soi-disant les effets de leviers financiers keynésiens, nous devrions donc avoir des taux de croissance deux à trois supérieurs alors qu’on ne parle encore que d’une timide « reprise »…

L’autisme-appliqué des théories dogmatiques et fumeuses qui nous ont encalminés…

 

Cet argent censé soutenir l’économie n’est pas arrivé, jusqu’à présent et hors quelques frémissements, à ses destinataires, les ménages et les entreprises, via une relance du crédit.

Où est passé cet argent ? Dans les marchés financiers. Le cours des actions a doublé en cinq ans à Wall Street, en deux ans à Tokyo, les bourses européennes leur emboîtent le pas et retrouvent leurs niveaux d’avant 2008 depuis que la Banque centrale européenne a annoncé, à son tour, la mise en œuvre de mesures « non conventionnelles ».

Et ces mouvements haussiers sont largement déconnectés de la réalité économique et d’une croissance qui n’a rien de flamboyant. « On confond création monétaire et création de richesses ».

Et vous voudriez que j’arrête de broyer du noir ? 

 

Cet afflux de liquidités a pour effet d’écraser les taux d’intérêt à des niveaux historiquement bas, désormais proches de zéro sur quasiment toute la courbe des échéances (les termes).

Une évolution souhaitée par les banques centrales elles-mêmes. « Cela fait plus de six ans que la Réserve fédérale fournit de l’argent gratuitement. Et la BCE l’a suivie. Or quand l’argent ne coûte rien, on ne peut faire que des bêtises ».

Pire, sur certaines échéances, les taux sont même devenus négatifs. Une situation qui peut être vue comme aberrante puisqu’elle revient à faire payer au prêteur le prix de sa sécurité.

Comme si notre système économique fonctionnait sans une prime à l’incertitude liée au passage du temps…

Normalement, ce n’est techniquement pas possible, et pourtant c’est ce que l’on constate.

Et comme tôt ou tard, de « rien » les taux vont remonter à « pas grand-chose » (voire plus), ça va forcément être l’hécatombe : On ne sait pas diviser « pas grand-chose » par « rien », mais l’asymptote tend vers l’infini.

Rien que le passage de 1 point à 2, c’est 100 % d’augmentation et de 2 à 3, 50 %...

 

De toute façon, tout le monde vous dira que cette zone de taux d’intérêt inédite et ses anomalies ont pour effet de biaiser bon nombre de calculs économiques et financiers.

« Les investisseurs qui recherchent du rendement n’en trouvent plus par les voies traditionnelles. Appréciant mal le risque, ils se tournent vers des actifs de moins en moins sûrs: Junk bonds, actions spéculatives, marchés dérivés. »

 

Surabondance de liquidités, écrasement des taux d’intérêt, sophistication des outils financiers, garde-fous illusoires, voilà autant d’éléments de « pousse-au-crime ».

Selon le régulateur britannique, plus d’un hedge fund sur dix utilise actuellement un effet de levier supérieur à 50, ce qui veut dire qu’ils gèrent des positions de marché correspondant à 50 fois le montant des fonds qu’ils ont en gestion, uniquement pour avoir des rendements promis sans voir le risque d’insolvabilité grossir parallèlement !

Selon le prix Nobel Robert Shiller, le PER (price earning ratio) ajusté du cycle économique s’élève, à Wall Street, à 27, un niveau jamais atteint sauf en… 1929, 2000 et 2007 !

D’autres signes « d’exubérance irrationnelle » se manifestent, comme la multiplication d’« entreprises zombies » capables, par exemple dans les biotechs ou les réseaux sociaux, de drainer quantité de capitaux sans aucun résultat…

Mais c’est surtout le retour spectaculaire des subprimes et des activités de repackaging et de titrisation des dettes qui fait remonter le souvenir de la crise. « 40 % des crédits à la consommation distribués sur le marché américain le sont à destination de ménages… insolvables ».

 

Et comme en août 2007, une crise du type de celle des Sicav monétaires qui avait brutalement interrompu le marché interbancaire international se profile. Une crise de nature systémique donc, dans laquelle la chute d’un acteur de la chaîne entraîne tous les autres comme dans un jeu de dominos.

De véritables nœuds se sont formés : Sur le marché des « prêts de titres », estimé à 20.000 milliards, un même titre peut être revendiqué actuellement et en moyenne par deux acteurs et demi, ce qui pose le problème de leur attribution en cas de course soudaine à la liquidité.

Les failles des chambres de compensation des marchés dérivés constituent une autre source d’inquiétude : Une demi-douzaine de banques de données ont certes été constituées, mais elles ne disposent pas de registres standardisés, si bien qu’en cas d’urgence à dénouer les positions, aucun opérateur n’y retrouvera ses petits…

Alors, je broie du noir.

 

En 2006, les contrats de « dérivés » en cours représentaient 370.000 milliards de dollars. Malgré la crise, à la fin 2013, le marché total des produits dérivés représentait 711.000 milliards de dollars, soit plus de 10 fois le PIB total de la planète qui s’élève à environ 70.000 milliards de dollars. Au plus haut, lors du premier semestre 2014, nous sommes montés, selon les chiffres de la BRI elle-même, à 720.000 milliards de dollars de produits dérivés.

Oui, 720.000 milliards de dollars, certaines banques comme la Deutsche Bank dépassent à elles seules les 50.000 milliards de dollars d’exposition alors que le PIB de l’Allemagne est de largement moins de 4.000 milliards d’euros…

 

Et malgré tout, pour la première fois, une bonne nouvelle !

C’était en octobre dernier : « Les grandes banques ont accepté d’abandonner le principe du débouclage automatique (« close out ») des contrats si une institution financière se trouve en difficulté », a indiqué dans un communiqué l’ISDA « et cet accord entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2015. »

« Sous la pression des régulateurs, les grandes banques du globe se sont mises d’accord(…) pour sécuriser le système financier mondial en acceptant de renoncer à des droits dans des transactions de gré à gré.

Dix-huit établissements américains, européens et asiatiques, parmi les plus importants de la planète, vont modifier les règles de fonctionnement du marché de quelque 700.000 milliards de dollars de produits dérivés afin d’éviter que la faillite de l’une d’entre elles ne provoque l’effondrement du système financier mondial », a indiqué l’ISDA.

Pour votre information à tous, « les banques auxquelles va s’appliquer cet accord sont : Bank of America, Bank of Tokyo-Mitsubishi, Barclays, BNP Paribas, Crédit Agricole, Crédit Suisse, Citigroup, Deutsche Bank, Goldman Sachs, JPMorgan Chase, HSBC, Mizuho Financial Group, Morgan Stanley, Nomura, Royal Bank of Scotland (RBS), Société Générale, UBS, Sumitomo Mitsui et UFJ ».

L’Association internationale des swaps et dérivés (ISDA) est l’organisme représentant le secteur et qui cherche à le réguler.

Ils mettent donc en place une « démutualisation » ordonnée : Chacun chez soi, en somme.

 

Rappelons qu’un produit dérivé, c’est une sorte d’assurance contre le défaut d’un acteur face à ses échéances.

Pour faire simple, c’est un pari, ou une assurance sur un risque. Je m’assure du risque de faillite de la Grèce par exemple. Le jour où la Grèce fait faillite, toutes les banques qui ont vendu cette assurance doivent passer à la caisse et payer le client.

C’est ce que l’on appelle le « débouclage automatique », où le paiement a lieu dès que le risque pour lequel on a pris un produit dérivé s’est matérialisé.

 

Dans la « finance 3.0 », revenir sur cette idée de débouclage automatique, c’est en réalité supprimer l’exécution du contrat d’assurance acheté.

En clair, y a-t-il encore un intérêt à acheter un produit dérivé et les banques ne sont-elles pas, là, sous nos yeux, tout simplement en train de mettre en place une réduction drastique des produits dérivés ?

 

Et la BRI, en 2015, montre pour la première fois une diminution de ces montants astronomiques. Les derniers chiffres publiés par la BIS/BRI les produits dérivés sont en nette baisse !

Comme prévu, et suite à l’entrée en vigueur de ces nouvelles règles techniques sur les produits dérivés en début d’année, ces derniers sont clairement orientés à la baisse, une première depuis 2007, de façon structurelle, et s’établissent selon le dernier pointage à 691.000 milliards de dollars, 20.000 milliards de moins en un trimestre…

Le prochain pointage aura lieu autour du 15 mai 2015. 

 

Une autre solution, pour mettre fin aux errements de cette finance hors de contrôle et de cette spéculation exacerbée, serait par exemple la mise en place d’un système de licences qui autoriserait une entreprise en fonction de son activité à agir sur un marché de produits dérivés. Si vous êtes un paysan, vous pourriez vendre à terme votre production de blé. Si vous êtes un fabricant de pain, vous pourriez acheter à terme votre farine.

Mais pas si vous êtes une banque… qui n’a pas besoin de farine pour travailler !

Hélas, nous n’en sommes pas là et je broie du noir.

 

691.000 milliards de dollars c’est, comme le nombre de têtes nucléaires, pourtant en forte baisse depuis des années… : C’est largement suffisant pour faire sauter 10 fois toute la planète !

Il n’empêche, c’est le début de l’avènement du « monde d’après » – depuis tant de temps qu’on l’attend – où les billets créés à partir de rien (le crédit, la fausse monnaie, c’est aussi une anticipation sur « gains-futurs ») doivent revenir tôt ou tard dans « l’économie réelle ».

Après, soit on les rembourse (avec des productions/consommations nouvelles pour des générations nouvelles générées par l’économie réelle), soit on les crame dans des inflations folles : C’est aussi simple que ça.

 

Sauf qu’avant d’en arriver là, il faut que nos femmes nous fassent plein de bébés, que nous ramions comme des galériens pour les nourrir et les éduquer correctement afin de leur passer le relais dans de bonnes conditions, et dans l’intervalle, serrer les fesses pour éviter de flatuler trop fort en espérant que les murs de la maison ne s’effondreront pas sous l’onde de choc ainsi provoquée.

En attendant ces échéances-là, je broie du noir.

 

J’espère que vous comprenez pourquoi, maintenant…

 Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/04/comment-voulez-vous-ne-pas-broyer-du.html

 


Durcissement de notre totalitarisme mafieux (I)

 

J’ai expliqué dans plusieurs billets que notre démocratie est devenue un authentique « totalitarisme mafieux » lorsque François MITTERRAND a détourné en 1991/92, en toute impunité, les frais de guerre remboursés à la France par le Koweït, les Emirats Arabes-Unis et l’Arabie Saoudite, à la suite de l’Opération « Division Daguet ».

Il faut admettre que, dans cette affaire, tous les contre-pouvoirs se sont effacés face à l’autorité menaçante de « l’Arsouille » et de ses mafieux.

Ceux qui se sont révoltés ont été "suicidé" comme Pierre BEREGOVOY, Premier ministre, François de GROSSOUVRE, conseiller du Président, ou encore le journaliste Jean-Edern HALLIER.

Cette affaire est le thème du livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » que j’ai écrit pour faire une synthèse de cet effondrement du sens de l’intérêt général chez nos dirigeants mais aussi afin de proposer des solutions pour mieux les contrôler.

Nous ne sommes que deux citoyens à nous être opposés à ce crime contre nos Institutions.

Le premier est moi-même, ancien commandant de bord à Air France, qui a dénoncé l’affaire à la Direction Nationale des Enquêtes Fiscales (DNEF) en janvier 1998.

Le second est Nicolas SARKOZY, qui aurait, d’après le roman « Opération Juliette-Siéra », rédigé par « I-Cube », organisé la récupération des fonds disparus et les auraient placés dans le « Grand Emprunt 2010 ».

Le scandale est connu de tous les dirigeants politiques, des journalistes, et des hauts fonctionnaires, mais l’Omerta est totale tant les moyens de convaincre mais aussi de rétorsion sont nombreux : promotion, avantages financiers, comptes bancaires à l’étranger, déstabilisation, menaces sur la carrière, ou pire, sur la vie.

L’Etat-major des Armées est particulièrement révolté par cette affaire et on peut dire qu’ils "tiennent" les dirigeants « Soces » et en font ce qu’ils veulent…

Mais ce n’est pas une situation d’avenir pour le pays.

Tout totalitarisme a tendance à se renforcer en réduisant progressivement les libertés individuelles, et c’est le cas pour le nôtre.

Nous nous dirigeons de plus en plus vers une dictature implacable dont il sera très difficile de sortir tant les moyens de surveillance informatique seront puissants.

Les nouveaux moyens technologiques permettent en effet d’intercepter toutes les communications des individus et des entreprises, de suivre tous les virements de fonds, de déstabiliser tout opposant politique.

Vous trouverez ci-dessous la description, par « I-Cube », de cette nouvelle étape de destruction de notre démocratie, de nos libertés, mais aussi de notre économie…

Bonne lecture

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Adoption à venir et en première lecture des « boîtes-noires » de la DCRI.

 

Reprise d’un texte disponible sur le site de « I-Cube » et qui concerne la forte dérive totalitaire du pouvoir.

 

Il faut doter mon pays de « Gauloisie-des-Libertés » des moyens de renseignement nécessaires pour lutter contre le terrorisme.

Il n’y a aucun débat là-dessus ! Quel que soit le parti-politique.

C’est même la seule grande et vraie victoire du terrorisme ambiant de l’époque.

Comment voulez-vous que je ne broie pas du noir à voire ainsi sacrifier des pans entier de nos libertés publiques pour quelques fantasmes sécuritaires ?

Parce que l’enjeu est là : Plus de sécurité, même si elle est illusoire, contre moins de Liberté d’expression, pour une police-politique anti-déviant !

Aux USA, ils ont même mis au point un logiciel capable de « cibler » des contrôles policiers sur des « passants-qui-passent », rien qu’à leurs attitudes réputées suspectes dans les rues ou les halls d’aérogare sous l’œil des caméras de surveillance : Un froncement de sourcil, un air « un peu vague », une démarche hésitante, et vous êtes déjà suspect.

Alors imaginez si vous vous mettez à courir sans raison détectée par la machine (l’histoire d’aller au pipitier en urgence : Y’en a 150 qui sont restés plantés dans les alpes à cause de ça !), et vous vous prenez 8 balles dans le dos sans autre forme de procès…

 

L’actualité souligne régulièrement l’importance de la lutte contre le terrorisme, même si celui-ci a changé et qu’il n’est même pas sûr qu’une loi de plus parviendra à endiguer le phénomène.

Des textes et techniques mis au point depuis fort longtemps, restés dans les tiroirs de la « haute-administration-autistique » par défaut d’opportunité, et paf, après quelques rafales sur de pitoyables « Charlie » et ils fleurissent comme cerisiers-du-japon ou jonquilles dès les premières lueurs du printemps !

 

D’abord, vous aurez noté que la NSA, doté de moyens techniques bien supérieurs et depuis de nombreuses années, n’aurait évité depuis les premières années du IIIème millénaire, et selon une enquête de leur Sénat, que deux, peut-être, peut-être seulement, ou trois attentats…

Depuis, les forces de l’ordre de leur propre pays prennent le relais avec régularité, quand ce ne sont pas des gamins qui rafalent dans leurs ékoles !

Ensuite, parce que vous aurez noté qu’il n’y a pas de « kul-ture » de l’attentat-suicide chez nous, pas encore.

Mais bien des actes de guerre-urbaine.

Ce qui reste assez curieux, parce quand on en sera à bourrer les candidats-suicidaires d’hallucinogènes pour qu’ils se fassent péter le caisson devant les entrées des grands-magasins un jour de solde, ils vont être nombreux à rejoindre le paradis aux 70 vierges, parmi leurs victimes-martyres…

Boîtes noires autorisées ou non !

Passons.

 

D’autant qu’on se fout de votre tronche dans les grandes largeurs. Selon des informations du Monde, c’est depuis 2007 que tourne en toute illégalité un système de surveillance massive.

La plate-forme nationale de cryptage et de décryptement (PNCD), installée dans les bâtiments du siège de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) à Paris, dispose des plus puissants calculateurs de « Gauloisie-dictatoriale » et intercepte, puis stocke « des milliards de données françaises et étrangères ».

Pour un résultat finalement assez peu convaincant…

 

Pour les espions qui assurent la préservation des intérêts du pays hors du territoire national (en théorie…), la PNCD est aussi une source majeure d'informations pour les autres services de renseignement, tels que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), mais aussi les services militaires (DPSD et DRM), financiers (Tracfin, contre le blanchiment) ou encore douaniers (DNRED). Et ce, en dehors de tout contrôle démocratique !

C’est « Le Monde » daté de mardi qui nous en informe…

 

« Cette consultation se fait sans aucun filtre, ni ceux des ministères de tutelle, ni celui de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) ». Au nom de l'intégration, les services de renseignement intéressés ont même installé des agents directement au siège de la DGSE pour mieux piocher dans les millions de téraoctets d'informations stockées, et déchiffrées par les calculateurs lorsqu'elles sont protégées.

Les services étrangers se servent eux aussi allègrement dans les données volées par mon pays à ses citoyens et aux internautes étrangers.

L'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) et son homologue britannique, le GCHQ, s'adressent régulièrement à la DGSE pour récupérer des « blocs » concernant des régions du monde particulièrement surveillées par mon pays, dont notamment le Sahel. Ces blocs, qui contiennent parfois plusieurs mois d'archives pour des régions entières, sont échangés contre des informations sur les ennemis de mon pays (que j’aime tant…).

Ces pratiques peuvent aussi alimenter des cyber-guerres entre alliés, comme on l'a vu lorsque la Grande-Bretagne a piraté l'opérateur belge Belgacom afin de voler les données des institutions européennes de Bruxelles pour les transmettre à Washington.

 

Alors si la loi est effectivement nécessaire pour donner un cadre légal à certaines habitudes aujourd'hui clandestines mais vitales pour la sécurité et la préservation des intérêts de la nation, elle ne traite absolument pas de la PNCD et n'y changera strictement rien.

En l'état du texte, cette plate-forme restera clandestine et sans contrôle démocratique, pas même a posteriori.

Alors, est-ce vraiment se foutre de votre tronche ?

Parce qu’ils clament tous haut & fort avoir juré que non, on ne surveille pas – et ne surveillera pas avec l'adoption de cette loi – les citoyens de façon massive. Soit ils ignorent la vérité, et c'est une terrible faille pour la démocratie, soit ils se moquent de votre opinion, de votre vie, vous qui les payez.

À quoi cela sert-il donc d’avoir un cadre légal pour des pratiques clandestines, qui du coup tombe à l'eau, puisqu'il restera un monstre caché dans l'ombre : La PNCD, sachant qu’on ne peut pas « réguler » quelque chose qui n’existe légalement pas ?

 

Enfin, parce qu’ils n’auraient été seulement que quelques dizaines à manifester, dont « Besace-now », l’ex-petit-facteur de « Neuilly-sur-la-Seine » pas très loin de l’AN, contre cette loi jugée liberticide, puisque sans contrôle judiciaire pour son aspect « légal » au pays de la séparation des pouvoirs… qui va tuer, détruire, à peu près assez sûrement des dizaines de milliers d’emplois dans les industries du « cloud ».

De quoi s’agit-il ?

 

Le projet de loi adopté sur le renseignement pose problème, car en voulant être capable de capter en permanence toutes les données personnelles des utilisateurs des « NITC », notamment par le biais de « boîtes noires », s’il est liberticide et antiéconomique, il sera probablement, pour l’essentiel, totalement inefficace par rapport à son objectif.

D’abord, ça n’empêche aucunement des « islamistes » présumés de pirater « TV5 », sites et centrales de diffusion, telle que le black-out a été complet plusieurs heures : J’imagine la tête des meks devant leurs écrans noirs…

 

Attention du peu, là, il s’agit d’autoriser les écoutes de « tout ce qui bouge » en matière d’électronique à travers une petite-mallette, forcément mobile et discrète, dotée les éléments indispensables et de quelques antennes et qui se comporte comme d’un relais hertzien dans toutes les longueurs d’onde : Une vraie antenne GMS.

Avant, « ils » savaient déjà faire, mais ça c’était avant et ça n’a rien empêché à rien : Maintenant, on les encourage et autorise malgré tout et avec empressement ! 

 

« Dura lex, sed lex » : Imposer aux hébergeurs nationaux d’accepter une captation en temps réel des données de connexion et la mise en place de « boîtes noires » aux contours flous dans leurs infrastructures, c'est donner aux services de renseignement gaulois (et autre) un accès et une visibilité sur toutes les données transitant sur les réseaux.

Cet accès illimité insinuera le doute auprès des clients des hébergeurs sur l'utilisation de ces « boîtes noires » et la protection de leurs données personnelles.

Les entreprises et les particuliers choisissent un hébergeur sur des critères de confiance et de transparence, qu'il ne sera plus possible de respecter car seuls les services de l'État auront, directement ou indirectement, le contrôle et la connaissance de ces données.

L’algorithme placé à l’intérieur serait validé, souvent a posteriori, par une commission, composée de juristes et de parlementaires (députés et sénateurs) et d'un, oui d’un seul expert technique nommé par l'Arcep… 

 

Sans vouloir être offensant pour la représentation nationale, tout le monde en dit que les entreprises de l’Internet ont de nombreux experts en algorithmique, qui si elles ne prétendent pas être capables de contrôler cette boîte noire, elles ne pensent pas que nos représentants élus le puissent mieux…

Obliger la mise en place de boîtes noires et permettre la captation de données directement sur le réseau des opérateurs est alors la porte ouverte à un risque de nombreuses dérives dont Le Monde s’est fait l’écho en début de semaine, qui feraient entrer ce pays (qui est aussi le mien, que j’aime tant et qui ne mérite décidément pas tout ça…) dans une surveillance de masse telle que nous ne l’avons encore jamais connue.

Comment une commission consultative de 9 membres, pouvant décider avec la présence de quatre d’entre eux, pourrait être rassurante sur ce point ?

Malgré ce que certains dans les « services » peuvent expliquer, il ne s’agit pas de mesures techniques, mais bien d’une question démocratique majeure dont nos élus doivent se saisir !

Et ils s’en sont dessaisis promptement et prestement…

 

30 % de croissance annuelle, c’est le score des hébergeurs gaulois qui se développent, créent des milliers d'emplois directs et indirects, et investissent des centaines de millions d’euros tous les ans dans tout le pays.

Et pourtant, par le biais du projet de loi renseignement en procédure accélérée, le gouvernement les contraindra à l'exil !

Pourquoi ?

 

Mais parce qu’au-delà de la question de fond, l’efficacité de ce dispositif de « boîtes noires » semble plus que douteux car il concerne un maximum de moins de 5.000 personnes « à suivre ».

Une organisation terroriste bien structurée saura échapper à ces mesures.

Un « loup solitaire » sera noyé dans la masse des informations colossales et donc difficilement détectable.

Quand bien même, les moyens techniques et financiers des services gaulois ne sont de toute façon pas proportionnés pour traiter la masse totale des données qu’il va résulter de cette « pêche au chalut », car c’est de harpons dont ils ont besoin.

Le renseignement de « Gauloisie des grandes oreilles », puisque c'est de cela dont il s'agit, est l'un des meilleurs au monde puisqu'il se base sur le savoir-faire humain. Nous ne sommes pas les États-Unis, nous n'avons pas de NSA, dont les activités de surveillance opaques ont poussé nombre d'entreprises et de particuliers du monde entier à devenir clients en Europe : Des démocraties plus transparentes et respectueuses des droits de ses citoyens y sont encore plantées, mais pour combien de temps, finalement ?

 

Ce projet n'atteindra pas son objectif, mais mettra potentiellement chaque citoyen honnête sous surveillance et détruira ainsi un pan majeur de l’activité économique de notre pays, basé sur la confiance.

En effet, les hébergeurs sont des acteurs centraux de l’économie numérique.

C’est dans leurs usines (les centres de données ou Datacenters), que les informations des entreprises et des particuliers sont stockées et traitées pour de nombreux usages : Données médicales, administrations, données bancaires et financières, données clients, secrets industriels, photos de vacances, e-mails, etc.

C’est sur ces centres de données que se construisent de nombreux secteurs d’activité comme l’Internet des objets, le Big Data, la voiture autonome ou la ville intelligente, le pilotage de nos centrales nucléaires, du trafic aérien et des trains.

L’avenir industriel du pays passe par des centres de données, et donc par ces fameux hébergeurs. Des startups se créent et de « grands industriels » innovent en s’appuyant sur des hébergements Gaulois.

Il n’y a ni « French-tech », ni « plans industriels numériques » sans hébergeurs de qualité et fiables.

 

De plus, les hébergeurs « patriotes-Gaulois » n’hébergent pas que des clients gaulois : ils accueillent des clients étrangers qui viennent s’y faire héberger. L'Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Espagne, la Pologne, les États-Unis, le Brésil, etc. en tout 30 à 40 % du chiffre d’affaire de nos hébergeurs est réalisé par ce biais.

Ces clients viennent parce qu’il n’y avait pas de « Patriot Act » au pays, que la protection des données des entreprises et des personnes est considérée comme importante pour qu'un juge, une simple juge même dédié, puisse en juger.

Si cela n’est plus le cas demain en raison de ces fameuses « boîtes noires », il leur faudra entre 10 minutes et quelques jours pour quitter leurs hébergeurs nationaux. Résultat sans appel : Il faudra déménager les infrastructures, les  investissements et les salariés là où les clients voudront travailler sous une législation plus respectueuse de chacun.

Perso, j’ai même déménagé ce blog depuis Toulouse pour Dublin (ou ses alentours, je ne sais pas trop : Peu importe).

Mieux, mes re-routages passent désormais par la Suisse depuis qu’on se servait de ma machine personnelle et monégasque pour en saturer sa puissance de calcul jusqu’à 99 %.

Elle qui tourne à 20/25 % selon le nombre de fenêtres ouvertes sur l’univers et sous le clavier.

 

Reims, Rennes, Roubaix, Paris, Brest, Toulouse, Rodez, Figeac, Grenoble, Montceau les Mines, Strasbourg et Gravelines sont autant de villes où seront supprimés des emplois au lieu d’en créer des centaines dans les années qui viennent.

Ce sont des milliers d’emplois induits par le Cloud Computing, le Big Data, les objets connectés ou la ville intelligente que les startups et les grandes entreprises iront aussi créer ailleurs !

En l'état le projet de loi renseignement empêchera de réussir le renouveau économique de notre pays, détruisant un des rares avantages compétitifs majeurs encore possédé – le soin apporté à la protection des données personnelles – et fera passer l’ensemble des acteurs à côté de la valeur économique et des emplois qui auraient pu être créés dans le numérique.

Les entreprises du cloud la capteront, mais pas la « Gauloisie-numérique » (après l’échec du « plan calcul » et quelques autres avatars du même calibre).

 

Comme quoi, sans jamais parvenir à ses objectifs affichés, la loi en revanche ne manque pas de sel et le coche pour atteindre ses objectifs inavoués : Vous fliquer jusque dans votre vie personnelle (et l’achat de vos lunettes sans ordonnance), ce que recherche tous les terroristes du monde : Que vous soyez terrorisés par vos propres autorités (qui feront le boulot pour eux), jusqu’à ce que vous jetiez l’eau du bain avec le bébé !

 

Comment voulez-vous que je ne persiste pas à broyer du noir, SVP ?

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/04/je-persiste-broyer-du-noir.html

 


Guerre du Golfe 1991: Lettre à Marine LE PEN

 

Après avoir écrit à François HOLLANDE, à Nicolas SARKOZY, à Michel SAPIN, Vincent FILIMOHEALA, vétéran de la guerre du Golfe 1991, envoie un courrier à Marine LE PEN, présidente du Front National, au sujet de la prime de guerre qu’il n’a jamais touchée et de la disparition des milliards de la Division Daguet.

 

Le : 30.03.2015

                                  Monsieur FILIMOEHALA     Vincent

                               à

                                 Madame la président Marine LEPEN

                                FRONT NATIONAL

                                76-78, rue des Suisses

                                92 000        NANTERRE.

                               

« Par la voie hiérarchie ».                              

OBJET : Sortie du Livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET ».auteur : (Mr Jean-Charles DUBOC).

 

                                              Madame la présidente,

 

           Dans le cadre de la sortie du livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET », que j’ai l’honneur de bien vouloir vous solliciter toute votre attention  à l’égard de l’histoire du livre qui révèle l’affaire  celui des « Indemnités de la guerre du Golfe 1991 » qui auraient dû être versés aux militaires. L’auteur  est  (Mr Jean-Charles DUBOC) un commandant pilote de ligne en retraite.

           En effet, c’est  en tant que vétéran de la guerre du Golfe 1991, membre des ‘OPEX-UNC’ du Val d’Oise d’Argenteuil (95)’  que je me permets très personnellement et aux noms de mes chères compagnons d’armes vétérans de ce conflit, celui de votre soutien et confiance afin que  nous puissions un jour aboutir a cette reconnaissance celui de nous redonner nos propres «  indemnités de la prime de la guerre du Golfe 1991 » , qui seulement quelques uns des militaires à l’époque l’ont pu bénéficier mais contraint de force de les rembourser c’était le cas pour moi ! Suite aux menaces reçus a mon encontre au début de l’année 1993, alors que d’autre ont préféré renoncer à rendre leurs primes déjà versés sur leurs compte estimons avec force qu’ils l’ont mérité pour service rendu à la Nation avant de disparaître  par peur de représailles  a leurs encontre et leurs familles.  (137°RI-CMFP) :1992

 Ainsi ! Voici mon histoire, disons notre histoire, qui je tiens à vous le révéler après 24 années maintenant que nous sommes ainsi soumis aux silences et cela depuis la mort subite de l’ex-premier Ministre (Bérégovoy) qui semble-t-il ?avait donné un avis favorable a sa signature aux versements de nos indemnités de la guerre du Golfe 1991, pour notre participation a ce conflit selon (Bercy) à l’époque des faits à l’origine des opérations de traitements des indemnités.

           Dans l’attente de vous lire ou de vous entendre dès lors d’un éventuel entretien avec vous en compagnie de l’auteur du livre (Jean-Charles DUBOC) que je vous joins sans tarder  a mon courrier les documents suivants d’où le livre avec plaisir :

 -          LIVRE « Les Milliards disparus de la division DAGUET ».  (Mr Jean-Charles DUBOC)

-          Documents (copies) sur les différents documents…courriers.

-          Interview de (Jean-Charles DUBOC) sur LTV Radio Bob vous dit tout. (audio) 

 

           Ps : En vous souhaitant ainsi une très bonne réception de mon courrier et documents, que je vous exprime mon second souhait celui de voir une ouverture de « Conseil » ou voir « commission d’enquête parlementaire » le plus approprié a nous rendre l’honneur pour service rendu à la Nation. 

       

Daignez agréer, Madame la président, l’assurance de mon profond respect.

 

 

                              Mr FILIMOEHALA  Vincent

                    

(Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise-95).

 

Mr Jean-Charles DUBOC (Auteur du Livre).

 

 


Les tueurs de la République

 

Quels sont les moyens des démocraties pour neutraliser les groupes terroristes ?...

 

La question est vraiment un problème de fond et il faut surtout éviter la « Politique Bizounours » face à des structures terroristes aux motivations et aux théories démentes.

On voit tous les jours les atrocités commises par l’Etat islamiste ou encore Boko Haram dont la cruauté, la barbarie, la paranoïa collective qui sous-tend leurs actes d’une totale monstruosité, nous rappelle la sauvagerie nazie ou communiste.

Nous sommes en guerre contre une nouvelle forme de totalitarisme.

Cette guerre sera longue, difficile, et pourra même être extraordinairement dévastatrice dans le cas d’utilisation d’armes bactériologiques ou nucléaires contre nos populations.

Aussi, il va falloir « y aller » !...

Vous trouverez ci-dessous un article paru dans Slate sur le livre « Les Tueurs de la République » qui dévoilent les actions secrètes et très offensives de nos « services ».

Pour ma part, il me semble que ce type d’action doit être épaulé par des programmes de formation laïcs des jeunes des pays qui risquent de tomber sous le joug de l’islam radical.

L’échec de 25 ans de guerre en Irak, et de 15 ans d’occupation de l’Afghanistan, doit nous faire réfléchir aux causes d’un échec flagrant des différentes interventions guerrières des Occidentaux.

Il y a de solides moyens de formation humaine qui pourraient être employés : navigation en haute mer à bord de grands voiliers-écoles, longue randonné à cheval dans le Désert (ex : route de la Soie), stages en Haute montagne.

Car éliminer la « vermine » c’est faire seulement la moitié du travail !...

Il faut aussi former les jeunes pour éviter qu’ils ne tombent à leur tour dans les griffes sanglantes des fanatiques. On en voit le résultat particulièrement en Irak…

Quand l’Allemagne nazie est tombée, un vaste programme de « dénazification » a été entrepris, avec, en plus, un « plan Marshall » très généreux.

Mais je peux toujours proposer des solutions de formation humaine pour les pays étrangers !... Nous sommes incapables de le faire dans notre propre pays où on voit des zones de non-droit s’étendre progressivement autour des grandes villes !... La délinquance et la violence augmentent et nous n’avons absolument rien pour donner de solides repères éducatifs pour les jeunes en danger !...

Evidemment, ce serait quand même un peu « militaire » comme type de formation…

Enfin, je vous souhaite une bonne lecture de la présentation du livre « Les Tueurs de la République » !...

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Un récent ouvrage très documenté revient sur «la guerre de l’ombre» menée par la France, via des liquidations ciblées de meneurs terroristes. Une stratégie employée à haute dose par le pouvoir actuel.

Ce message-là, le gouvernement français n’aura pas eu de peine à le décrypter: une vidéo mise en ligne, début mars, sur les canaux habituels de Daech montre un tout jeune mineur abattant d’une balle dans la tête un otage présenté comme un espion arabo-israélien, au côté d’un autre homme, lequel s’exprime en français, avec un accent toulousain.

Il n’a pas été difficile aux experts d’identifier celui-ci comme étant Sabri Essid, le demi-frère de Mohammed Merah, le «tueur au scooter», l’assassin, en mars 2012, de trois militaires à Montauban, puis de trois enfants et d’un enseignant d’une école juive à Toulouse.

Quant à l’enfant-bourreau de la vidéo, âgé d’une douzaine d’années, il aurait été reconnu par d’anciens camarades de classe et il pourrait s’agir du propre beau-fils de Sabri Essid, scolarisé dans une école toulousaine du quartier du Mirail jusqu’à sa soudaine disparition, en 2014.

Le sous-entendu est clair: du point de vue djihadiste, «l’affaire Merah» n’est pas close, malgré la mort, le 22 mars 2012, du jeune terroriste français, sous les balles du GIGN. La France doit s’attendre à ce qu’elle rebondisse par de nouveaux attentats...

Deux jours plus tôt, dans la soirée du 6 au 7 mars, un tueur cagoulé s’ouvrait un chemin à la grenade à l’entrée du restaurant-bar La Terrasse, dans le centre de Bamako (Mali), avant de monter à l’étage lâcher ses rafales d’arme automatique sur les consommateurs, dont un Belge et le jeune français Fabien Guyomard, mortellement touchés.

Puis un commando motorisé parvenait à l’exfiltrer en tirant sur les passants et les policiers accourus dans la rue. Visant directement la France, l’assaut était rapidement revendiqué par le groupe islamiste Al-Mourabitoune, dirigé par l’Algérien Mokthar Belmokhtar, dit le Borgne, déjà soupçonné d’être le commanditaire de l’attaque contre le complexe pétrolier d’Amenas (Algérie) et de l’attentat contre une filiale du groupe français Areva, le 23 mai 2013, à Arlit (Niger).

Des informations judiciaires ont été ouvertes pour chacune de ces deux affaires, mais dans le contexte de guerre «éclatée» que le djihadisme mène à la France sur plusieurs continents, la plupart du temps du fin fond d’un désert, elles n’ont à peu près aucune chance d’aboutir.

Les coupables présumés ne seront jamais traduits devant des tribunaux. Il est plus vraisemblable que Sabri Essid, comme ceux des membres du commando de Bamako qui ont déjà été identifiés grâce à des écoutes des services secrets français, voient leurs noms se retrouver sur la liste de patronymes la plus secrète de la République.

Aucune existence officielle. Toute référence à son établissement est toujours niée mordicus. Elle n’est probablement même pas couchée sur le papier, mais apprise par cœur par ceux, aussi peu nombreux que les doigts d’une main, qui ont à en connaître, hors les principaux responsables de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) qui l’ont dressée.

Cette liste regroupe les noms des terroristes et autres ennemis déclarés dont le président de la République autorise l’élimination sans autre forme de procès. C’est à dire leur mise à mort, sans sommation, n’importe quand, dès que les services secrets ou les officiers du renseignement militaire seront parvenus à les localiser.

Dans le dos, s’il le faut. Au sol, si un commando est en mesure de s’approcher; par le tir d’un avion de chasse; plus probablement, désormais, par le largage d’un missile depuis un Predator, du nom que les Américains donnent à leurs drones armés.

Dans le langage de «la guerre de l’ombre», ces liquidations radicales sont nommées «opérations homo» –pour homicides– et sont le fait du Service action de la DGSE, l’institution la plus clandestine de la fonction publique, la seule habilitée, bien que sans ordre écrit, à intervenir hors de tout cadre légal; à l’abri, simplement, d’une justification morale, patriotique, toujours assez floue, et jamais officiellement revendiquée par le pouvoir politique: l’intérêt supérieur de la nation.

Les femmes et les hommes du Service action, des officiers et sous-officiers sans uniforme ni identité connue, illustrent cette «raison d’Etat» en exerçant leur mission essentiellement à travers deux objectifs: par mesure préventive –ce serait le cas d’une éventuelle opération contre Sabri Essid et l’entourage de Mohamed Merah en Syrie afin d’éloigner une menace exprimée; ou en représailles, discrètes mais brutales, comme en témoigne déjà la traque lancée contre les auteurs de l’attentat de Bamako, en particulier contre son inspirateur, Mokhtar Belmokhtar, hôte chronique de la liste «homo» depuis plusieurs années.

  

«Tempérament plus guerrier qu'on ne le croit»

Alors que l’actualité nationale s’alourdit d’actes de violence nombreux contre les ressortissants ou les intérêts français, à l’intérieur ou à l’extérieur des frontières hexagonales, que des mouvements islamistes divers dénoncent la France pour les «blasphèmes» du Prophète par ses caricaturistes, et que l’organisation Etat islamique cible notre pays comme l’un de ses tout premiers adversaires, Les Tueurs de la République, un livre très documenté du journaliste Vincent Nouzille, consacré à la chronique des services secrets sous la Ve République, vient de révéler que François Hollande est plus enclin que tous ses prédécesseurs à recourir à des «opérations homo».

Selon l’auteur, le chef de l’Etat fait montre d’un «tempérament plus guerrier qu’on ne le croit». «Franchement, nous n’avons pas vu cela depuis la guerre d’Algérie», confie même un officier supérieur à Vincent Nouzille. Le conflit algérien était bien sûr hors-échelle. La raison d’Etat aurait alors assumé jusqu’à 250 assassinats, chefs du FLN ou vendeurs d’armes à la rébellion nationaliste. Sans compter les «barbouzeries» des réseaux gaullistes, commises par des supplétifs recrutés parmi les truands ou des mercenaires pendant les années de la décolonisation. Avec des chiffres plus modestes, plus d’une quinzaine d’«opérations homo» entre 2012 et 2014, l’actuel occupant de l’Elysée arrive cependant bon premier, à mi-mandat, derrière le général de Gaulle.

François Hollande se serait très vite rangé, après son élection, au point de vue des «faucons» de l’armée et du renseignement, incarnés dans son entourage par le général Benoît Puga, son chef d’état-major particulier, nommé par Nicolas Sarkozy et conservé à son poste par son successeur.

Toujours discutables sur le plan philosophique, leurs arguments sont d’abord économiques. La France n’a pas les moyens de faire face à plus de conflits que ceux auxquels elle répond déjà, en Afrique et en Irak. En période de déficit budgétaire, la guerre secrète soulage les finances du pays et épargne des vies de soldats. En traquant les chefs de guerre ennemis, elle permet d’étouffer dans l’œuf les tentatives d’agression de l’adversaire, ou au moins d’en limiter la dimension.

François Hollande est, semble-t-il, aussi favorable à la loi du talion. La France doit répondre, estime-t-il, aux coups qui lui sont portés. Ainsi, le chef taliban Hazrat a-t-il péri, en septembre 2012, dans l’explosion d’un missile largué depuis un drone. La DGSE le considérait comme l’instigateur de l’embuscade d’Uzbin (Afghanistan), tendue, quatre ans plus tôt, à une patrouille française, qui avait entraîné la mort de dix militaires et en avait blessé vingt autres.

 

 

«Il faut le dégommer»

En janvier 2013, le Service action reçoit l’autorisation de tenter de libérer Denis Allex, un agent de la DGSE retenu en otage depuis trois ans par les Shebabs, un groupe djihadiste implanté dans le sud de la Somalie. Mais l’opération tourne mal, l’otage est exécuté par ses geôliers et deux hommes du Service action sont tués dans l’assaut.

Le chef de l’Etat ordonne que leur mort soit vengée. «Il faut le dégommer», aurait-il même déclaré selon Vincent Nouzille, désignant le chef des geôliers, Ahmed Godane. Ce qui est fait, quelques mois plus tard. Repéré par les services français, la voiture du chef shebab est détruite par un drone téléguidé par l’allié américain.

Sous François Hollande, la France entend monter sa détermination à exercer des représailles dès qu’elle est attaquée. Ainsi, autre exemple récent, l’un des chefs d’al-Qaida pour la péninsule arabique (AQPA), l’organisation qui a revendiqué l’assaut meurtrier contre la rédaction de Charlie Hebdo le 7 janvier, a déjà été éliminé au Yémen par un drone américain.

Cette attitude tranche avec l’inclinaison générale des présidents français tout au long des décennies passées, faite plutôt de prudence vis-à-vis de l’arme clandestine, de cette guerre de sous-entendus qui ne dit pas son nom. Giscard avait renoncé à faire tuer le terroriste Carlos, en 1977. Mitterrand n’avait donné que l’autorisation de son enlèvement par la DGSE, en 1994. Carlos purge toujours sa peine dans une prison française.

L’influence de la diplomatie sur la conduite des intérêts nationaux a été souvent déterminante sous les mandats présidentiels précédents. La vengeance, l’action pour l’action, pour le Quai d’Orsay, ne font que boucher l’horizon de négociations possibles et retarder les chances de paix. Cette philosophie, jusqu’à François Hollande, l’a souvent emporté.

La vengeance peut conduire à une escalade infinie, surtout lorsque les adversaires de la France ne sont plus des États, comme pendant la Guerre froide, pas même des organisations de libération nationale, comme dans la Palestine des années 80, mais des mouvements d’inspiration religieuse, prêts à se sacrifier, armes à la main, pour leur cause.

 

 

Risque d'escalade?

Les adversaires de l’engagement «musclé» de l’Elysée pointent d’ailleurs du doigt, ce mois-ci, l’attentat de Bamako. Le communiqué de revendication fait référence à la perte d’Ahmed al-Tilemsi, second de Mokhtar Belmokhtar, un ancien du groupe malien Mujao,qui avait été soupçonné d’avoir supervisé l’enlèvement de l’otage français Gilberto Rodriguez Leal, dont la mort avait été confirmée en avril 2014.

Pourchassé dans le nord du Mali, Ahmed al-Tilemsi a été tué, le 11 décembre 2014, pendant les combats qui ont opposé les Forces spéciales françaises à des troupes djihadistes près de la localité d’Anefis. L’attentat de Bamako serait donc une réplique de la réplique…

Les mêmes esprits sceptiques redoutent aussi que la France ne se laisse entraîner à l’escalade par les méthodes de l’allié américain, qui entend profiter de son avantage technologique dans sa conduite de la guerre occidentale contre le terrorisme. Le recours assez systématique aux drones armés aurait entrainé la mort de plus de 3.000 personnes par dommages collatéraux à la frontière pakistano-afghane et au Yémen.

Dans son livre, Vincent Nouzille rapporte que les tenants actuels de la guerre secrète, en France, assurent que nos services se contraignent à viser à coups plus sûrs.

La cinquantaine de morts, terroristes et civils mêlés, laissés derrière eux par les commandos de la DGSE lors de la tentative de libération de Denis Allex, en Somalie, ne serait qu’une exception. Quand l’intervention d’un drone américain est demandée, ce serait sur des cibles plus étroites, hors des villes et des rassemblements humains. Et la plupart du temps, le Service action ou les Forces spéciales interviennent lorsque les chefs de guerre adverses et leurs gardes du corps se sont éloignés de leur environnement habituel.

La suite sur :

http://www.slate.fr/story/99473/operations-homo

 


Les Maîtres du Monde

 

Leurs motivations et leurs objectifs…

 

Je reprends une analyse de « I-Cube » disponible à la fin du chapitre « Les maîtres du Monde » du roman « Au nom du père » :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/03/au-nom-du-pere-chapitre-xi-tome-i.html

Bonne lecture !...

Jean-Charles DUBOC

 

Au nom du père (Chapitre XI : Tome I)

 

Les maîtres du Monde 

 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite ! 

 

Après le dîner, alors que les nuages courent dans la nuit, le vieux Lord va se coucher et Paul est poussé prestement, le verre de tord-boyaux local, distillé il y a longtemps à base de pomme, à la main, par Lady Catherin pour faire une visite guidée par sa sœur cadette dans son « atelier » au premier sous-sol.

« Je m’occupe personnellement de notre invitée. Vous pourrez nous rejoindre plus tard, quand vous en aurez fini », fait-elle les yeux pétillants. 

L’ascenseur encastré dans un des murs du grand salon mène directement sous la bâtisse.

« Avant d’entrer, il vous faut acquitter la « Margaret Tax » » fait la blonde menue et handicapée du haut de son fauteuil à roulette.

La cabine est étroite et Paul s’entend répondre : « Très volontiers ! De quoi s’agit-il ? Je n’ai pas mon chéquier, mais si vous prenez la carte Visa… »

 

(Aparté n° 5) 

 

La porte s’ouvre sur une vaste salle encombrée d’appareils bizarres et une sorte de robot humanoïde assez proche du « 6-3PO » de Star War de Lucas. En moins métallique, avec des mouvements plus souples et la douce voix de « Lady Margaret » qui accueille les visiteurs.

« Milady est accompagnée. Dois-je prévoir de neutraliser son visiteur ? »

Non, répond l’accompagnatrice. « Il a payé son dû. Sers-lui plutôt une boisson aromatisée, s’il le désire et apporte mes médicaments, s’il te plaît. »

Une de ses meilleures réalisations, fait-elle savoir à Paul.

« Voilà, c’est ici que je travaille habituellement. »

Et qu’y fait-elle à part des répliques humanoïdes singeant les « cyborgs » des films d’anticipation ?

Des plans sur la comète. « Disons qu’essentiellement je vérifie la qualité des plans des puces que vous avez vu fabriquer à l’usine de Glasgow. Nous travaillons essentiellement sous licence, pour des commandes précises, mais parfois, il faut pouvoir adapter quelques fonctions pour de petites séries de 20 ou 30.000 Rfid. Le business qui mobilise les ateliers que vous avez visité ce matin. »

Est-ce tout ce qui fait vivre la famille, hormis l’activité de distillation ?

« Oui ! Et ça finance mes recherches qui sont de deux ordres. Je vous l’ai dit dans l’avion. Je me passionne pour mes jambes artificielles et autres membres destinés à la Fondation du professeur Risle. L’atelier est là-bas au fond. Vous avez vu ma meilleure production à la sortie de l’ascenseur. »

Impressionnante, il est vrai. Et tout le reste alors ?

« Y est adjoint un atelier de recherche de programmation, que je n’utilise plus. Mes membres artificiels sont au point, pour la plupart, du petit doigt à la jambe complète, même si il y a encore des améliorations possibles.

Vous avez déjà vu Mark, mon robot, qui reste le plus évolué, mais il a besoin d’une gros calculateur situé là-bas pour se mouvoir par télécommande radio.

En ce moment, viens par ici, je travaille sur la puce « Digital Angel », sous licence de la société américaine « Applied Digital Solutions ». »

Jamais entendu parler !

Et d’expliquer qu’il s'agit d'une puce électronique de la taille d'un petit grain de riz et qui est implantée sous la peau. Elle est aussi capable de renvoyer des informations biologiques sur son porteur, température du corps, rythme cardiaque, etc.

« Une autre version de la puce appelée « Veripay », qui a été présentée en Novembre 2003 au salon « ID World » à Paris, et permet d'y inscrire des données personnelles en vue de servir de carte d'identité ou de carte de crédit.

Là, il s’agit de la troisième version de la puce, nommée « Verichip », destinée à être implantée sur le bétail pour en assurer la « traçabilité ». Bientôt le bétail humain lui aussi sera parfaitement « traçable », dès qu'un nouveau « 11 Septembre » fournira le prétexte plausible pour rendre la puce obligatoire, au nom de la « sécurité ». »

Et de signaler qu’ainsi, rien n’arrive par hasard, pas même les attentats du 11 septembre.

De quoi étonner Paul qui reste songeur en voyant arriver le cyborg « Mark » un plateau à la main avec deux verres remplis aux deux tiers de liquides divers. 

 

« La maîtrise des hommes, opérées par les puissants lobbies « militaro-industriels » américains, ont besoin, comme ça de temps en temps, « d’inputs de crise » pour justifier de leur importance et financer leur suprématie. Un ennemi disparaissant, il lui faut en trouver un autre pour survivre ! »

Et cette fois-là, c’était le terrorisme d’Al-Qaïda, issu de la mouvance islamiste comme d’une préférence pour les opinions occidentales, celles qui sont prêtes à financer les investissements nécessaires par l’impôt, en vue de superprofits à venir.

« Le 11 septembre, c’est quand même un drame inattendu, pense-je. On aurait pu y échapper sans remettre en cause la sécurité des américains. »

C’est plus compliqué que ça, fait-elle savoir.

Il s’agit bien d’un complot, organisé et exécuté par Al-Qaïda, mais planifié très en amont par la complexe militaro-industriel qui manipule les opinions et gouvernements occidentaux. « Ils ont été instrumentalisés. »

Elle sait ça comment, elle ?

Tout simplement parce qu’aucun avion n’est tombé sur le Pentagone. « Quand un avion tombe sur une barre d’immeubles, comme lors de la catastrophe de Schiphol aux Pays-Bas, on peut quand même en retirer des morceaux entiers d’aile ou d’empennage, surtout si c’est un avion de 60 mètres d’envergure. Or, là, non seulement il n’y en avait pas, mais la partie de bâtiment détruite n’est même pas plus longue de 25 mètres ! »

D’une logique, la fille, implacable !

On avait pourtant vu des reconstitutions très convaincantes. Même s’il est vrai que « poser » un avion lancé à 800 km/h juste à la porte du bâtiment, altitude zéro pour s’éclater que sur le rez-de-chaussée à travers les poutrelles du bâtiment, c’est plus de la science-fiction que l’œuvre d’un pilote chevronné.

Et donc ?

« Maintenant, ils ont leur ennemi, qui mobilise plusieurs corps d’armée et trouvent des financements quasi-illimités pour mener une guerre qui aurait dû s’arrêter depuis presque 9 ans. Et elle se poursuit… On ne veut pas tuer Ben Laden [1], ni détruire Al-Qaïda, mais simplement être militairement présent sur zone pour contrôler les puits de pétrole et mettre la pression sur le Proche et Moyen-Orient et tous les pays qui ne se plient pas à l’ouverture de leur marché intérieur aux produits américains. C’est de la politique de la canonnière, rien de plus ! » rajoute-t-elle un brin amusée.

« De multiples moyens sont actuellement utilisées pour préparer l'opinion publique à accepter la puce, et pour réduire la répulsion instinctive à l'intrusion d'objets matériels dans le corps. D'où les efforts des médias et de l'industrie culturelle pour populariser les piercings, les implants en silicone, ou encore les anneaux gastriques, comme solution à l'obésité.

Pour rendre la puce désirable et « tendance », une discothèque de Barcelone dirigée par un américain propose même à ses clients de s’en faire implanter une pour 100 euros afin de pouvoir payer les consommations au bar sans argent.

Mais la méthode la plus largement utilisée est de populariser la puce grâce à des prétextes médicaux. De nombreux hôpitaux américains encouragent ainsi les patients à se faire greffer une puce contenant leurs données médicales personnelles, groupe sanguin, traitements déjà en cours, etc., dans le but d'éviter les risques d'erreur dans l'identification et traitement des malades. Tout ce que sait faire un médecin normalement constitué sans recours à l’électronique.

Les implants seront aussi proposés pour une surveillance médicale à distance avec envoi automatique d'une alerte au médecin en cas de problème. Vous avez son modèle, en plus archaïque, dans votre carte Vitale en France, dans vos cartes de crédits, Monéo, Imagin’air, Vélib’ etc. »

Paul doit se rendre à l’évidence : ça existe déjà, de telle sorte que même demain, les billets de banque en auront, les pièces de monnaie, et chacun pourra ainsi être « tracé » jusque dans la totalité de ses mouvements et actions. 

 

« Cette puce, celle sur laquelle je travaille, est la prochaine étape pour un contrôle absolu des individus par les « Maîtres du Monde ». À terme, les implants électroniques permettront de contrôler directement les esprits en modifiant le fonctionnement du cerveau, et donc, l'humeur, les émotions, les pensées et le comportement. 

À la fin du mois d'Août 2001, des scientifiques américains ont réalisé avec succès trois expériences majeures pour un contrôle social du XXIème siècle, basé sur les implants neuronaux et les biotechnologies.

Un cerveau de lamproie, une espèce d'anguille, a été greffé sur les circuits d'un robot. Résultat : un robot autonome, entièrement piloté par le cerveau encore vivant de la lamproie. C’est une des pistes que j’affectionne pour le contrôle de mes jambes artificielles !

Un micro-processeur a été greffé dans le cerveau d'une souris vivante pour commander les muscles à la place de l'animal : c’est l’autre piste sur laquelle je travaille pour commander mes prothèses. Mais c’est un peu futuriste dans la mesure où on ne sait pas encore si ce type de puce peut être accepté par le cerveau humain lui-même.

Le professeur Risle travaille aussi là-dessus dans ses laboratoires canadiens. Mais c’est très confidentiel et je ne lui ai pas encore fourni un prototype acceptable. »

Monstrueux ?

Et de continuer.


« Ils ont même réussi à greffer des neurones humains dans le cerveau du fœtus d'un singe. Les neurones humains se sont parfaitement intégrés et se sont multipliés dans le cerveau du singe, créant ainsi un hybride singe-homme. Officiellement, ils disent avoir détruit le fœtus hybride avant sa naissance. Quel dommage, n’est-ce pas ! » ricane-t-elle un peu plus.

Paul écoute, quel que peu horrifié, et demande : « Vous ne pensez pas que nous en sommes arrivés à un stade où la Création serait déjà détournée ? »

La « grande machine » est en train de s'approprier totalement le vivant. « Pour elle, tous les organismes vivants, végétaux, animaux, et humains, sont des « ressources » à exploiter. Et le stade ultime sera atteint quand ces « ressources » seront totalement intégrées, incorporées par le système. La suite logique sera que les humains soient placés sous le contrôle direct de la machine, raccordée à leur système nerveux au moyen de greffes bioniques et d'implants neuronaux. Pour le plus grand bonheur et bien de l’humanité, rassure-toi ! », fait-elle.

Pas de quoi être rassuré, en fait, bien au contraire !


« Non mais il n’y a pas de quoi s’inquiéter, je t’assure. On vise quoi en fait ? Non pas à manipuler les esprits pour en faire des moutons corvéables et décervelés [2]. Au contraire. Il s’agit d’améliorer le sort de la plupart en contrôlant leur santé et leurs peurs. En leur proposant des produits toujours plus techniquement avancés tout en leur permettant d’assurer les financements nécessaires pour acquérir ce nouveau niveau de confort de vie par leurs activités créatrices ou laborieuses.

Demain sera meilleur et bien meilleur qu’aujourd’hui. Nous aurons à notre disposition des ressources naturelles à gérer avec parcimonie et des sources d’énergie infinies.

Regarde les travaux de Grand-père : ils sont plusieurs à détenir ainsi des machines à énergie-libre, dites sur-unitaires. Il ne suffit de pas grand-chose à Grand-père pour rendre définitivement industrialisable ses moteurs magnétiques. D’ailleurs, Minato au Japon le fait très bien et ça ne lui est permis, pour conserver son savoir-faire, que s’il n’inonde pas trop vite le monde de ses machines.

Grand-père s’esquinte la santé avec sa « Z-machine ». Il n’a pas vu qu’on pouvait la simplifier radicalement avec un seul piston et une grosse masse inertielle en rotation. Lui s’ingénie à maîtriser ses éclateurs, sans succès. Peu importe le nombre de fusion par rapport au nombre de tour de sa « machine diesel », comme il aime à la baptiser, puisque ça fonctionne au moins toutes les secondes. Alors un éclatement tous les 24 tours ou tous les 40 ou 80 tours, à plus ou moins 4 ou 8 tours près, ce n’est pas très important. »

Elle ne lui a pas dit ou fait comprendre ? 

 

« Quel intérêt ? Les américains maîtrisent parfaitement le problème. Or, leur intérêt n’est pas dans l’émergence de technologies nouvelles, mais d’abord dans l’épuisement de technologies avérées. Dans la maximisation des profits qui servent à financer l’apparition au stade industriel de ces nouvelles technologies. Disons une tous les 10 ou 20 ans, le temps d’amortir les investissements. Et là, crois-moi, ils ont de l’avance pour toute la première moitié du XXIème siècle, voire un peu plus.

Regarde, ici, je travaille sur les productions des 5 ou 10 prochaines années. »

Et d’entraîner Paul dans une autre partie du laboratoire.

« Ici, par exemple, je travaille sur les poudres de Lithium-Fer-Phosphate. Encore sous licence américaine. Mais il faut que nous soyons prêts à faire notre mutation industrielle familiale quand le « top départ » sera donné. »

Et d’expliquer que l’essor des véhicules électriques bute encore et toujours sur les batteries actuelles qui, malgré de réels progrès, ne contiennent pas assez d’énergie pour faire rouler sur de longues distances nos voitures et nécessitent en outre de longs temps de rechargement.

« Or, les nanotechnologies sont en train de révolutionner les solutions de stockage embarqué d’électricité. Plusieurs laboratoires dans le monde travaillent sur des nano-condensateurs électrostatiques, qui augmentent par dix la capacité de stockage du classique condensateur électrostatique. Avec ce dispositif, il sera bientôt possible de stocker et de distribuer efficacement l’électricité récoltée grâce à des moyens alternatifs. »

On recherche une haute densité d’énergie, d’une forte puissance et d’un rechargement rapide, qui sont essentiels pour l’usage des énergies du futur.

« Le but est de réussir à appliquer des milliards de nanostructures dans une batterie. À long terme, il est question que la même nanotechnologie soit utilisée pour offrir une nouvelle façon de stocker les énergies renouvelables destinées à l’alimentation énergétique des usines en même temps que de pouvoir faire face à une demande croissante en « énergie propre ». ». 
La fin des énergies fossiles déjà programmées.

« Pourquoi crois-tu qu’Al Gore a reçu un prix Nobel de la paix ? Parce qu’il est le premier avec le GIEC à tenter de préparer l’opinion publique, américaine d’abord, européenne ensuite, mondiale enfin, à la nécessité de ces nouvelles technologies. »

Préparer les opinions ou les « manipuler » ?

Avec pour première étape de fabriquer à coût raisonnable des batteries de téléphone ou d’ordinateurs qui se rechargent en quelques dizaines de secondes, tout en étant plus petites et plus légères.

« La technologie utilisées ne change pas vraiment des batteries actuelles que nous utilisons, les batteries Lithium-Ion. En effet, le matériau utilisé est le Lithium-Fer-Phosphate, le LiFePOet l’approche ne requiert que de simples changements dans le procédé de production de ce matériau déjà bien connu. Tout ça joue en faveur d’une commercialisation qui ne prendrait pas plus de deux ou trois ans. »

Et d’expliquer que comme toutes les batteries Lithium-Ion, le LiFePO4 absorbe et délivre de l’énergie par l’extraction simultanée et respectivement l’insertion d’ions Li+ et d’électrons.

Ainsi, la capacité à fournir de la puissance et à se recharger dépend de la vitesse de déplacement des ions Li+ et des électrons à travers l’électrolyte, le matériau des électrodes. Or, les ions et les électrons se déplacent intrinsèquement vite, donc la limite à leur déplacement rapide dans les batteries actuelles se situe autre part, dans l’architecture même de la conception de la batterie.


« Il est évident que si les particules chargées se déplacent dans des sortes de tunnels nanométriques à travers le matériau, dont les entrées et les sorties se situent sur la surface, si les particules ne sont pas en face de ces entrées, elles ne peuvent pas se déplacer.

Le LiFePO4 nanostructuré permet d’obtenir une mobilité beaucoup plus importante des ions et électrons vers la surface du matériau. Je vise un prototype de batterie de ce type pouvant se charger en moins de 20 secondes, contre 6 minutes avec un matériau non modifié. Soit un gain de 1 sur 18 ! Et on doit pouvoir faire mieux avec des supports structuraux en nanotube de carbone monocristallin, mais c’est encore plus cher… »

Et de continuer : « La plupart des batteries commercialisées sont faites de Lithium-Cobalt qui chauffent à l’usage intensif, ce qui a déjà entraîné la destruction d’ordinateurs portables ou autres baladeurs MP3, alors que le LiFePO4 ne souffre pas de surchauffe. Même s’il est peu plus cher, le LiFePO4 n’a pas non plus et jusqu’à maintenant retenu l’attention car le Lithium-Cobalt peut stocker plus de charge pour un poids donné.

Cependant, on peut constater que le nouveau matériau nanostructuré ne perd pas sa capacité de charge avec le temps alors que les batteries standards ont une durée de vie plus limitée. Cela signifie que l’excès de matériau nécessaire pour les batteries standards pour compenser les détériorations liés aux cycles de charges et décharges et les effets joules induits, leur dégradation avec le temps ne sera plus nécessairement un facteur de vieillissement, rendant les batteries plus petites et plus légères avec des performances de charge et de décharge beaucoup plus importantes.»


Charger des batteries en quelques secondes au lieu de plusieurs heures doit permettre un changement des habitudes quotidiennes, et donc permettre de nouvelles applications technologiques.

« En effet, actuellement, la vitesse d’évolution de l’électronique est limitée par la capacité des batteries. Demain, avec ce matériau, seulement 360 W seront nécessaires pour charger une batterie de téléphone portable de 1 Wh en 10 secondes. »

Cette technologie bouleversera l’automobile : « Décharger une batterie en quelques secondes, c’est disposer de la puissance immédiate qui fait défaut aux véhicules électriques actuels. La charger en quelques minutes au lieu d’y passer la nuit permet d’envisager sereinement de longs trajets. »

180 kW sont nécessaires pour charger une batterie de 15 kWh (batterie pour véhicules hybrides électriques) en cinq minutes, « ce qui implique l’utilisation de stations d’énergie électriques pour recharger les voitures hybrides électriques. Certains constructeurs ont déjà investi dans des batteries à charge rapide. Utilisant la technologie d’Altair Nanotechnologies. Phoenix Motorcars a déjà construit un prototype de voiture électrique, autonome sur 160 km, pouvant être rechargée en seulement 10 minutes. Et selon Ceder, de telles batteries pourraient être sur le marché d’ici 2015. »

Bref, il faut que la Grande-Bretagne soit présente sur ce marché à l’horizon de deux ans,  2012, même sous licence. « C’est une façon de sauver l’usine de la famille et ses emplois pour les 20 ou 30 ans suivants. Et c’est ici que ça se passe ! »

Convaincu, Paul ? 

 

« Justement, n’est-ce pas une rupture à redouter, vu ce que tu m’as supputé sur les « maîtres du monde » ? »

Pas vraiment tant qu’on continuera de leur verser des royalties. « C’est tout ce qui les intéresse. Et ensuite, les générateurs d’énergie propre de Grand-père pourront émerger. Jusqu’à remplacer plus tard, les batteries nanostructurées. À l’horizon 2030/2035. Je te le dis, on a plusieurs décennies d’avance à mettre au point ici ! »

Ça vaut bien quelques « sacrifices » quant aux dividendes à verser à Lady Joan, n’est-ce pas ?

Et que rapporter à ses « mandants », alors ?

 

(Aparté n° 6) 

 

La conversation se poursuit lundi matin, après les aurores où Paul en profite pour son « petit décrassage matinal » à faire un tour complet du plateau où est juché le « château » des McShiant, avant que les deux Ladies ne rentrent l’une à Glasgow et l’autre à London où l’hydravion de Paul attend de le ramener sur les boucles de la Seine.

D’après Lady Catherin, mal remise de ses « émotions nocturnes », on reconnaît les « Maîtres du Monde » par leurs valeurs et principes fondamentaux communs.

« C’est le ciment de leur unité, leur dénominateur commun. L'adhésion à ces principes est obligatoire pour être admis dans ces cercles. »

Pour eux, la fin justifie les moyens, le fort doit dominer le faible. Il est génétiquement fait pour être un prédateur, et le faible est notoirement sa proie. L'élimination des faibles est conforme au principe de la sélection naturelle de Darwin. La vie de tous les individus n'a pas la même valeur. Ceux qui ont une valeur négative peuvent être ignorés voire éliminés, dans l'intérêt supérieur de l'ensemble, car le peuple est par nature ignorant et stupide. Conséquence, le monde est entre les mains et doit être gouverné par une élite éclairée.

« Ils ne cherchent pas le pouvoir en vue de leurs propres fins, mais seulement pour le bien de la majorité tel qu’ils la définissent. »

Pour eux, les hommes, sont des créatures frêles et lâches, qui ne peuvent endurer la liberté, ni faire face à la vérité. Ils doivent être dirigés par ceux qui sont plus forts qu'eux.


« L'espèce humaine a le choix entre la liberté et le bonheur, or le bonheur vaut mieux. ».

« C’est du Orwell, ça ! » fait Paul entre le corn-beef et le porridge… 

Le bien des autres ne les intéresse pas. Ils ne recherchent que le pouvoir, le pur pouvoir, sur les vies d’autrui.

« Seul et libre, l'être humain est toujours vaincu. Mais s'il renonce à son identité, s'il se soumet entièrement et totalement, il se fond dans le pouvoir collectif, il est alors tout-puissant et immortel d’après eux. »

Le pouvoir, c’est le pouvoir sur d'autres êtres humains, sur les corps mais surtout sur les esprits. «Le pouvoir sur la matière n'est pas important et ils l’ont déjà. La maîtrise de la matière est déjà absolue. Ce qui leur importe c'est de commander à l'esprit. La réalité est à l'intérieur du crâne... 
Le réel pouvoir est le pouvoir non sur les choses, mais sur les hommes. Et comment assure-t-on le pouvoir sur un autre ? En le faisant souffrir. L'obéissance ne suffisant pas, comment, s'il ne souffre pas, peut-on être certain qu'il obéit, non à sa volonté, mais à la leur ? »

Un vrai manifeste fasciste que n’aurait pas renié ni Mao, ni Staline, pense Paul se demandant où elle allait en venir ! 

« Si je comprends bien », fait-il entre deux gorgées de thé infect (mais il n’y avait que ça de proposé), « le pouvoir c’est seulement d'infliger des souffrances et des humiliations à autrui. Pas un peu débile et pervers ? »

Le pouvoir, c’est de déchirer l'esprit humain en morceaux que l'on rassemble ensuite sous de nouvelles formes que l'on a choisies.


« Qu’est-ce que tu peux noter de l’histoire contemporaine, sinon que grandit un monde de craintes, de trahisons, de tourments ? Un monde d'écraseurs et d'écrasés, un monde qui au fur et à mesure qu'il s'affinera deviendra plus impitoyable. Le progrès dans notre monde sera le progrès vers plus de souffrance. Notre civilisation est fondée sur la haine. Il n'y aura pas d'autres émotions que la crainte, la rage, le triomphe et l'humiliation. Tout le reste sera détruit ! » s’enflamme-t-elle.

Les liens entre enfant et parents, entre l'homme et l'homme, entre l'homme et la femme seront coupés les uns après les autres, déshumanisés. « Qu’avons-nous fait, cette nuit et les nuits précédentes, juste pour notre hédonisme individuel, sinon de nous déshumaniser et d’en rester sur un plan bestial ? ».

On peut dire ça comme ça, en effet. Lady Joan en reste coite…

« Plus tard, il n'y aura ni femme ni ami. Les enfants seront à leur naissance enlevés aux mères, comme on enlève leurs œufs aux poules. La procréation sera une formalité annuelle, comme le renouvellement de la carte d'alimentation. Il n'y aura plus de loyauté que pour le pouvoir. Tous les plaisirs de l'émulation seront détruits remplacés par l'ivresse toujours croissante du pouvoir, qui se perfectionnera de plus en plus. Il y aura à chaque instant, le frisson de la victoire, la sensation de piétiner un ennemi impuissant... Autant qu'un monde de triomphe ce sera un monde de terreur... ! C’est vers cela que l’on marche à allure accélérée. Il suffit de le constater pour mieux l’appréhender ! »

L'homme est infiniment malléable. « Même toi, mon beau capitaine, on obtient jusqu’à ta sève, ton jus par le pouvoir qu’on t’a laissé jouir de nous baiser. Et tu aimes ça ! Tu vas jusqu’à distribuer ton sperme dans n’importe quel orifice qui s’offre à toi. Mais on peut aussi l’obtenir sans ta volonté en te manipulant, en te droguant, en te violant. N’est-ce pas ce que ma sœur a fait avec toi hier dans l’ascenseur ? »

Malaise autour de la table… 

 

« Tel est le monde qu’ils nous préparent. Un monde où leurs victoires succéderont à leurs victoires et leurs triomphes à leurs triomphes. Un monde d'éternelle pression, toujours renouvelée, sur la fibre de la puissance. Tu commences à réaliser ce que sera ce monde ?

Et à la fin de leur emprise sur nos vies et nos volontés, nous ferons plus que les comprendre, nous l'accepterons, nous les accueillerons avec joie, et nous en demanderons notre part en idolâtrant nos propres bourreaux. Tu ne crois quand même pas que je vais faire de la résistance dans ma « petite usine » du fin fond de l’Écosse, alors que plutôt, j’anticipe tous les jours et fait ce qu’ils me demandent de faire. »

Dans l’avion du retour, Lady Joan reste longtemps silencieuse. « Tu en penses quoi ? » finit-elle par lâcher. 

 

[1] Depuis, Ben Laden devenu inutile et relativement inactif, a été exécuté le 2 mai 2011 à Abbottabad, ville de garnison au Pakistan, par un commando américain, alors qu’il s’y cachait depuis de nombreuses années.

[2] Là, on peut dire que les médias s’en chargent déjà…

 


Robert BOULIN : un dossier de la CIA classé « secret défense » !...

 

Rebondissement dans l’affaire Boulin

 

Contactée en 2009 par le journaliste Benoît Collombat, la CIA avait révélé qu’elle possédait un dossier sur la mort mystérieuse de l’ancien ministre en 1979, mais qu’il était classifié.

A un an de la prescription du dossier, la fille de Robert Boulin a adressé une requête à l’agence américaine pour lever le secret, et espère avoir l’appui de François Hollande.

2015 sera une année décisive pour Fabienne Boulin, la fille du ministre du Travail gaulliste Robert Boulin, retrouvé mort en 1979 dans un étang de la forêt de Rambouillet.

L’affaire sera prescrite en janvier 2016 : il lui reste donc moins d’un an pour convaincre les autorités françaises de rouvrir le dossier avant qu’il ne soit définitivement clos.

Car la seule héritière de Robert Boulin est convaincue que la thèse officielle – celle du suicide – est irrecevable, et que son père a été victime d’un homicide soigneusement caché pendant toutes ces années par l’Etat.

 

 

“La thèse du suicide n’est aujourd’hui plus crédible”

A l’époque où le ministre est retrouvé mort, les enquêteurs concluent en effet au suicide par noyade après absorption de Valium.

Il avait été mis en cause dans une affaire immobilière à Ramatuelle (Var) qui l’aurait rendu dépressif.

Mais de nombreuses contre-enquêtes et témoignages étayent depuis 35 ans la piste d’un assassinat impliquant potentiellement le Service d’action civique (SAC).

Un livre paru en 2007 Un homme à abattre : Contre-enquête sur la mort de Robert Boulin (éd. Fayard), apporte une contribution importante et solide à cette thèse.

Son auteur, le journaliste Benoît Collombat, a passé cinq ans à recueillir des témoignages et à consulter les archives du dossier pour en arriver à la conclusion que “la thèse du suicide n’est aujourd’hui plus crédible.

Elle l’est d’autant moins qu’un faisceau d’éléments permet d’accréditer la piste de l’homicide : crime ou assassinat”. Il pointe notamment des éléments médico-légaux trahissant des “signes évidents de violences volontaires contre le ministre” et une chronologie incohérente des événements.

 

La CIA dispose d’un dossier secret sur la mort de Robert Boulin

Plus tard, le journaliste réalise plusieurs droits de suite où il fait intervenir de nouveaux éléments concordants.

C’est sur un de ces éléments que Fabienne Boulin fonde aujourd’hui ses espoirs de faire éclater la vérité.

En 2009 Benoît Collombat a la confirmation par la CIA que le renseignement américain dispose d’un dossier sur la mort de Robert Boulin, qui ne peut pas être communiqué “pour des raisons de défense nationale ou de politique étrangère”.

Il avait été mis sur cette piste par une anecdote racontée par Fabienne Boulin elle-même à l’époque de sa contre-enquête :

« Une semaine avant la mort de mon père, ma mère reçoit la visite de Gilles Bitbol, une connaissance de la famille qui vit aux Etats-Unis et fait des affaires dans l’immobilier. Brutalement, je vois ce grand gaillard d’un mètre quatre-vingt-dix s’effondrer dans les bras de ma mère en lui disant : ‘La CIA m’a prévenu. Robert va être assassiné !...’ Avec ma mère, on a pensé que ce garçon devait être profondément dépressif ».

Le fait que la CIA dispose d’un dossier sur la mort de Robert Boulin et qu’elle n’ait pas souhaité le communiquer en 2009 est en soi “une information intéressante, sans préjuger de ce qu’il contient”, estime aujourd’hui Benoît Collombat : « On peut légitimement s’interroger sur ce point : s’il s’agit d’un suicide, pourquoi ce dossier pourrait nuire aux relations diplomatiques entre la France et les Etats-Unis ? ».

 

Fabienne Boulin compte sur le soutien de François Hollande

Fabienne Boulin a donc sollicité le concours de l’agence de renseignement américaine fin janvier par l’intermédiaire de son avocat pour tenter de déclassifier ce dossier : « On sait que la DCRI doit avoir le même dossier, mais comme les Français ne montrent pas depuis le début une volonté farouche de connaître la vérité, on se tourne vers la CIA », explique-t-elle. « On espère qu’après trente-cinq ans de combat pour la vérité, le fait que je sois la seule héritière va peser en notre faveur ».

Pour éviter que la CIA n’oppose une fin de non-retour à sa requête, comme en 2009, la fille du ministre compte sur l’appui de François Hollande.

A cette fin, elle a rédigé une lettre à l’intention du président et compte sur Philippe Buisson, maire socialiste de Libourne – ville dont Robert Boulin a été maire de 1959 jusqu’à sa mort – pour lui servir d’intermédiaire :

« Libourne est toujours surnommée ‘Boulin City’ 36 ans après la mort de mon père, et Philippe Buisson a toujours appuyé notre demande pour la recherche de la vérité. Comme il a l’oreille du président, j’espère qu’il va pouvoir appuyer notre demande légitime. Je pense que les autorités américaines vont demander aux autorités françaises la permission de lever le secret, et ce serait bien qu’elles ne l’empêche pas ».

“C’est une affaire politique”

La réponse de la CIA devrait être connue d’ici trois semaines. Il reste donc peu de temps pour que la France s’engage sur ce sujet.

Fin janvier 2013 le président du groupe socialiste à l’Assemblée Bruno Le Roux et le député de la Gironde Florent Boudié avait envoyé une lettre à Jean-Marc Ayrault réclamant la réouverture de l’enquête.

 

La suite sur : http://www.lesinrocks.com/2015/02/11/actualite/la-cia-peut-elle-relancer-lenquete-sur-laffaire-robert-boulin-11561491/

 

 Je doute que François HOLLANDE donne son accord pour la déclassification du dossier de la CIA qui pourrait mettre directement en cause « Jackouille-la-Fripouille », le premier bénéficiaire du "suicide" du ministre du Travail !…

 Ce serait une offensive terrible contre la « droâte », avec pour principale conséquence le risque de déclencher une contre-offensive de l’UMP qui révélerait au public le détournement des « Milliards de la Division Daguet » par François MITERRRAND en 1991/92.

 Les citoyens n’auraient plus alors qu’à faire le lien de ce détournement de fonds publics avec les "suicides" de Pierre Bérégovoy et François de Grossouvre !...

 Bonjour les dégâts !...

 

Jean-Charles DUBOC

 


Lettre ouverte à Alexandre de Juniac, président d’Air France

 

Les acquis sociaux contre les enjeux mondiaux ?

 

Monsieur le Président,

 

Votre intervention aux Entretiens de Royaumont sur « Les acquis sociaux contre les enjeux mondiaux ? » a réussi à attirer mon attention sur la situation économique de la compagnie Air France.

Il est vrai qu’en tant qu’ancien « chauffeur de camion aérien » et autre « bus aérien », je me sens très concerné.

Vous me sortez de la préparation d'observations astronomiques de l’amas des galaxies de la Vierge, qui est le plus proche du nôtre, le Groupe local, et dont la distance est d’environ 60 millions d’années-lumière.

Une observation qui n’est pas évidente au fond du Pays-de-Caux, compte-tenu de la nécessité d’avoir un ciel très clair.

Car après avoir passé vingt-cinq ans dans la stratosphère aux commandes d’avions de ligne, c’est un de mes plaisirs de retraité de voyager dans l’espace en naviguant de planètes en amas globulaires, de nébuleuses en galaxies.

Les soirées dans une coupole astronomique sont fabuleuses et permettent une évasion qui n’a aucun équivalent.

 

Il faut dire que l’évolution économique, politique et financière de mon pays, ne m’amuse pas.

Autant s’évader de temps en temps.

L’intérêt naturel que j’entretiens pour l’astronomie a été conforté par une observation d’OVNI que j’ai faite avec mon équipage au-dessus de Paris le 28 janvier 1994.

Manifestement, nous ne sommes pas seuls dans l’Univers et des "voisins" nous visitent régulièrement, depuis des milliers d’années, comme l’affirme Paul HELLYER, ancien vice-premier ministre du Canada.

La meilleure façon d’appréhender le phénomène est d’appliquer la « méthode hypothético-déductive » enseignée à l’Etat-major des Armées (se mettre à la place de l’autre).

Une simple "mise en situation" permet de comprendre rapidement que toute intervention directe provoquerait des paniques, des perturbations comme l’apparition de sectes, et qu’elle n’est en aucune façon souhaitable tant que nous n’aurons pas la maîtrise technologique pour sortir rapidement du système solaire.

Malgré tout, je suis très surpris que l’encadrement des pilotes de la compagnie Air France n’ait jamais donné la moindre information sur un type d’observation qui est très connu puisque nous disposons de plus de 1500 cas répertoriés par les pilotes civils et militaires depuis 1945, dont 12% corrélés radar.

Bien sûr, vous êtes encore loin de faire un article dans la revue « Magazine », bien que celle-ci propose en couverture, dans l’édition de mars 2015, une photo d’une coupole astronomique assez semblable à celle que j’ai dans mon jardin.

Enfin, si vous retenez la possibilité d’une communication sur ce sujet, n’hésitez pas à contacter l’inoubliable (à plusieurs titres) Valérie BAROIN, rédactrice des actualités Air France, et à qui j’ai envoyé une série de documents permettant un premier travail de fond avec des organismes tout à fait officiels comme le GEIPAN ou l’association des anciens élèves de l’IHEDN, rédactrice du rapport COMETA.

Je dois avouer que je connais assez bien le dossier. J’ai même témoigné le 12 novembre 2007 au National Press Club à Washington lors d’une conférence où les principales observations d’OVNI, faites sur la planète par des pilotes, étaient présentées au public américain.

Ce qui m’a valu de passer 24 H en prime-time à la CNN !...

 

Je dois avouer que je me suis un peu éloigné de l’objet principal de ma lettre sur les "acquis sociaux et les enjeux mondiaux" car, si cela permet de me présenter, c’est surtout un moyen de vous sensibiliser à un problème – celui de la présence extraterrestre sur Terre – qui mérite toute l’attention des décideurs dont vous faites partie.

Bien sûr, on peut se demander « Mais pourquoi n’interviennent-ils pas ?... ».

En effet, l’avis éclairé d’une civilisation galactique pourrait être très utile ne serait-ce que pour définir les conditions économiques et sociétales optimum du fonctionnement de nos sociétés.

C’est d’ailleurs le thème du « Blog des sciences exopolitiques », que j’ai créé il y a quelques années, et qui a L’AMBITION DE PRÉSENTER UNE ANALYSE RATIONNELLE, SCIENTIFIQUE, DU PHÉNOMÈNE OVNI, AINSI QUE LES CONSÉQUENCES POLITIQUES D’UN CONTACT AVEC UNE CIVILISATION EXTRATERRESTRE.

Bien sûr, tout contact direct est impossible, pour l’évidente raison d’un risque de "trouble de l’ordre social planétaire" (qui n'a pas besoin de cela), mais je vais essayer de m’y coller en faisant quelques suggestions de bon sens sur le thème « Les acquis sociaux contre les enjeux mondiaux ».

 

Tout d’abord, j’ai bien noté que vous avez repris deux fois la réflexion du président de Qatar Airways sur la grève des pilotes : « Chez nous on les aurait tous envoyés en prison !... ».

C’est effectivement très amusant, mais je dois vous faire remarquer que dans certains pays plus évolués que le Qatar ce sont les politiciens et les hauts fonctionnaires corrompus qui sont envoyés en prison !...

D’ailleurs, je ne peux que vous recommander le livre « Les milliards disparus de la Division Daguet » qui explique comment François MITTERRAND a détourné, en 1991, les 3,5 milliards $ d’indemnités de la guerre du Golfe versés à la France par le Koweït, les Emirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite.

Cet ouvrage est un court résumé de présentation de mon blog « Alerte éthique » qui a pour but de mieux contrôler nos dirigeants !...

Parce qu’à côté de mon intérêt pour l’astronomie, la retraite m’a permis de m’intéresser au niveau de corruption de notre classe politique !...

Une situation que vous ne pouvez pas ignorer car, en tant qu’ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde, vous avez été aux "premières loges" !...

Mais vous êtes certainement passé à côté de mon courrier à Christine Lagarde du 20 juin 2008 car l’article 40 du Code de procédure pénal aurait dû vous convaincre d’enquêter sur ce dossier et de transmettre les faits au Procureur de la république.

A moins que le ministère des Finances n’ait entrepris à cette époque une opération de récupération des fonds détournés, suite à une demande de Nicolas Sarkozy et de Christine Lagarde.

C’est l’hypothèse développée dans le roman « Opération Juliette-Siéra », rédigé par « I-Cube », qui précise que les fonds auraient été virés dans le Grand Emprunt 2010.

Qu’en est-il au juste sachant que le New York Times du 8 septembre 1992 précise que 84 milliards $ ont été virés à la coalition USA, Royaume-Uni et France, et qu’une lettre de Christine Lagarde à l’UNSOR du 27 février 2009 précise qu’il n’y a rien dans les comptes publics ?...

Le dossier est bien connu du Syndicat National des Pilotes de Ligne (SNPL) puisque, pendant la grève de juin 1998, j’étais en contact avec Jean-Charles CORBET et Carlos GARCIA qui étaient prêts à lancer, en Modovision, l’information sur ce détournement de fonds !...

A cette époque, il y aurait eu, semble-t-il, des menaces de mort sur les dirigeants du SNPL, afin de maintenir l’Omerta mafieuse à ce sujet.

D’où le silence du syndicat…

Compte-tenu que cette Omerta persiste, il me semble que là, il y a quelques politiciens et hauts fonctionnaires des finances à envoyer en prison !...

Ainsi, vous voyez qu’entre le Qatar et la France il peut y avoir des points en commun !...

 

Parce qu’il faut aussi souligner qu’entre un "Royaume de l’esclavage moderne" où les travailleurs originaires d’Inde, du Pakistan, du Bangladesh, d’Indonésie et des Philippines, soit 94% de la main d’œuvre au Qatar, travaillent sans aucune protection sociale pour 200 euros par mois, et un pays aussi développé que le nôtre ou le droit du travail est très développé, les "acquis sociaux" ne sont pas les mêmes !...

Et c’est bien pour cela que la compagnie nationale présente un différentiel de 20% à 40% sur le coût du travail avec Qatar Airways, Singapor Airlines, Emirates et China Estern.

Mais le différentiel est lui aussi très important avec les autres compagnies européennes.

Je reprends l’analyse disponible sur le site « Perdre la raison » où l’on constate qu'en matière de cotisations sociales pesant sur le revenu, la France est championne du monde des prélèvements !...

En France, sur un salaire brut de 78.000 euros – un salaire de copilote – le total des cotisations sociales est de 63% (22% en part salarié et 41% de part employeur) !...

Voici les pourcentages des prélèvements sociaux, sur un salaire élevé, dans quelques pays européens :

France : 63 %

Allemagne : 32 %

Pays-Bas : 24 %

Norvège : 23 %

Slovaquie : 22 %

Grande Bretagne : 20 %

Espagne : 19 %

Pologne : 18%

C’est facile de comprendre qu’avec un tel différentiel de charges sociales les entreprises françaises du transport aérien, où les salaires des pilotes sont naturellement élevés, ne peuvent en aucune façon concurrencer les compagnies aériennes basées dans un pays moins vorace que le nôtre !...

Vous essayez de délocaliser, mais je vous comprends car vous n’avez pas le choix !...

 

Mais je ne vois pas comment vous pourrez réduire sérieusement le coût du travail à Air France, quel que soit le nombre de « plan Transform » que vous lancerez, car la seule solution vraiment efficace réside sur UNE BAISSE GENERALE DE 50% à 70% DES CHARGES SOCIALES SUR L’ENSEMBLE DES SALARIES D’AIR FRANCE.

Bien sûr, cela semble à première vue totalement irréaliste compte-tenu de la réglementation en cours et des accords sur les prélèvements sur les salaires, que ce soit sur la part patronale ou la part salarié.

Et pourtant, en y réfléchissant un peu, en n’hésitant pas à penser différemment, c’est tout à fait possible : il faut simplement "mettre le système à plat" et repartir sur des bases différentes !...

Quelles pourraient être les solutions ?...

 

Pour la part, j’ai retenu deux propositions de « I-Cube » :

1/ La création d’une COTISATION SOCIALE SUR LES MATIERES PREMIERES (CSMP) que je vous propose de découvrir dans ce texte (disponible en annexe) :

http://infreequentable.over-blog.com/article-6870342.html

2/ La création d’une COTISATION SOCIALE SUR LES PRODUITS MANUFACTURES (CSPM) disponible en annexe et sur :

http://infreequentable.over-blog.com/article-mesures-de-redressement-des-comptes-publics-92451471.html

 

Ce type de cotisations sociales permettrait une BAISSE IMPORTANTE ET IMMEDIATE DU COÛT DU TRAVAIL DE TOUTES LES ENTREPRISES FRANCAISES tout en augmentant le coût des produits importés.

Nous serions gagnants sur les deux tableaux !...

Mais je n’ai pas à ma disposition un ensemble de hauts fonctionnaires du ministère des Finances pour effectuer des simulations…

Et puis, je ne vois pas des fonctionnaires de Bercy se lancer dans de telles études.

Par manque de courage, par crainte pour leur carrière ou leur vie, ils sont déjà totalement incapables de lutter contre la corruption de nos politiciens, comme je vous l’ai rappelé précédemment, alors imaginer qu’ils suivent les propositions d’un Éxilé fuyant la montée du Front National comme « I-Cube », ou d’un pilote de ligne franchement « Kasse-Kouilles », relève de la science-fiction !...

Et pourtant…

 

Pourtant, vous feriez bien d’étudier mes propositions tout comme la jolie Valérie qui pourra les transmettre à son mari, ancien ministre des Finances, président de la magnifique société ATOS, et qui me connait bien.

Car, pour l’avenir, il est absolument nécessaire de créer une SOCIETE AUTHENTIQUEMENT LIBERALE basée sur des relations « gagnant-gagnant », c’est-à-dire à l’opposé de ce que nous proposent les « Soces-autistes » dont la haine pour la réussite individuelle et la liberté condamne notre beau pays.

Vous devez aussi savoir que les efforts supplémentaires demandés au personnel d’Air France sont contre-productifs et n’empêcherons pas la compagnie de péricliter et d’être rachetée d’ici deux ans par Qatar Airways ou toute autre compagnie ayant des charges salariales bien plus faibles.

Le différentiel de coût du travail est, en effet, quasiment incompressible.

D’autre part, en demandant des efforts supplémentaires au personnel vous prenez le risque de faire fuir les pilotes qui trouvent actuellement de bien meilleures conditions salariales dans les compagnies concurrentes.

Vous prenez aussi le risque de créer une ambiance exécrable au sein de la compagnie.

Un autre risque me semble encore plus bien important et bien plus grave.

Ce sera celui de demander aux pilotes de travailler toujours plus avec des temps de repos réduit en escale et cela au détriment de la sécurité.

Autant aller au fond du problème, et je vais me permettre un utile rappel de faits que vous sous-estimez certainement.

 

Je vais simplement vous demander de vous pencher sur le crash du B747 Cargo F-GPAN, à Madras, le 5 mars 1999. Vous découvrirez dans le rapport d’enquête-accident que les pilotes n’avaient pas eu de repos suffisant pendant les trois derniers jours précédant le vol, à tel point qu’ils ont fait une erreur de lecture de la check-list de sortie du train avant en secours !...

A la même époque, le Conseil Médical de l’Aéronautique Civile (CMAC) a, sur ma demande, donné un avertissement à la compagnie Air France sur les conditions de travail sur long-courriers.

Il est vrai que quelques pilotes ont eu une crise d’épilepsie en courrier ou en rentrant chez eux en raison de la privation de sommeil.

Des faits soigneusement cachés au public, et c’est compréhensible.

Mais si vous avez un pilote qui fait une « incapacité subtile » aux commandes d’un avion, parce qu’il n’a pas dormi depuis plusieurs jours, et que cela provoque un crash, vous risquez de rester dans l’Histoire de l’aéronautique !...

La façon de faire face à une « Incapacité subtile » est enseignée au simulateur dans le cadre du « Cockpit Ressource Management » (CRM) mais, malgré tout, il n’y a plus, alors, qu’un seul pilote pour gérer le vol, la radio, la navigation, les procédures, les passagers…

Le métier de pilote de ligne est parfois extrêmement stressant et je n’oublierai jamais une remise de gaz avec 350 passagers à bord à Miami, alors que j’étais autorisé atterrissage, parce qu’un « micro-burst » s’est soudainement développé au milieu de la piste, sous un cumulo-nimbus.

Après 30 minutes d’attente, je me suis posé avec le minimum carburant et j’ai alors réalisé, après un contact téléphonique avec le contrôleur, que si je n’avais pas pris la bonne décision j’aurais tué tous mes passagers.

Un incident qui a motivé un compte-rendu pour tous les pilotes et mécaniciens B747/200.

Et je peux vous assurer que, pendant plusieurs jours, j’ai senti le poids de 350 vies humaines sur les épaules et que c’était parfaitement insoutenable.

A tel point que cela m’a provoqué une insomnie totale, une hypertension artérielle, une arythmie cardiaque, et un arrêt maladie de deux semaines.

Et l’année suivante, j’ai pris une retraite anticipée et bien méritée.

La vie est si paisible dans le Pays de Caux…

Aussi, ne sous-estimez pas le stress et la fatigue du métier.

 

Vous êtes aux commandes de la compagnie et je vous souhaite « bon courage » car vous allez affronter une solide opposition, pour ne pas dire une révolte, des salariés qui n’en peuvent plus de supporter des demandes de "toujours plus d’efforts" alors que le fond du problème réside dans le poids excessif des charges sociales sur L’ENSEMBLE DES ENTREPRISES et que, seule, une impensable remise en cause du financement de nos "acquis sociaux" pourrait fortement diminuer.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles DUBOC

CDB 747/200 retraité

 

 

ANNEXE

1° - La « Cotisation Sociale sur les Matières Premières » (CSMP) vise tous les biens et services échangés sur le territoire national.

 Autrement dit elle est comparable à une TCA (Taxe sur le Chiffre d’Affaires), ancêtre de la TVA (qui se distingue de l’une de l’autre par la « déduction en cascade » de la taxe amont dont n’était pas doté la TCA).

 En est redevable l’entreprise qui fournit le service ou le bien, situé en France. Nous connaissons naturellement la difficulté qu’il y a à situer le lieu de délivrance du « service » : en la matière, les règles intracommunautaires relatives à la TVA pourraient être applicables : entre entreprises, l’importatrice du service consommé en France serait redevable de la « CSMP ». Un peu comme l’entreprise importatrice est redevable de la TVA et des droits de douane… au moment du dédouanement d’un bien importé.

Entre une entreprise étrangère et un particulier, de fait, le service échappe à la « CSMP » et aux droits de douane. Pas le bien, sous réserve de franchise et d’une utilisation personnelle (qui exclut la revente).

Mais ce n’est qu’une partie du problème.

 Si tel devait rester en l’état cette « CSMP », toutes les entreprises seraient traitées de la même façon et s’analyserait bien comme une « TVA sociale », sans la déduction de la « Taxe Amont » par l’assujetti.

Or, l’objectif est de faire participer à l’équilibre de nos régimes sociaux (que le monde entier nous envie), celles qui participent à sa destruction, en important des biens et services de l’étranger, n’hésitant pas parfois à délocaliser leur production vers des pays tiers pour réimporter le produit fini, laissant une faible marge au distributeur local (national en l’occurrence).

 

Il faut donc exonérer toutes les entreprises nationales, parce qu’elles sont implantées en France.

Là, il y a libre cours des méthodes et des critères :

–        Le poids des produits à l’importation dans leurs achats,

–        La localisation de l’entreprise (zone franche, ZRR, ZRU, etc.)

–        Son Code APE (qui correspond normalement à son activité principale),

–        La création d’un « Label France » certifiant, comme pour le « bio » et les « AOC » de l’agriculture, que l’entreprise vendeuse du produit ou du service emporte bien la « qualité d’exonérée » pour toutes ses productions, quitte à faire figurer sur les factures ladite « CSMP ».

–        On peut aussi créer une ligne « Achats à l’étranger » dans les tableaux fiscaux, comme il en existe une pour les exportations (qui permet en un coup d’œil de vérifier la cohérence avec les déclarations de TVA), afin de faciliter le « contrôle sur pièce » par les services des impôts…

–        Etc.

 

Cette exonération peut être délivrée par arrêté préfectoral sans problème, éventuellement avec un numéro (comme pour la TVA ou le Siret) à mettre sur toutes les factures et sous réserve des critères établis par la loi (l’ordonnance, le décret). Elle est donc provisoire.

Il paraît ainsi clair que les boîtes de vitesse Porsche que contiennent toutes nos voitures françaises, supporteront la « CSMP », même si la voiture elle-même est exonérée pour être montée en France : Elle se retrouvera dans le prix de vente final, pour n’être pas déductible par le client final.

Jusqu’à ce que Porsche se décide à implanter une usine en France pour ses ventes en France (et à l’exportation).

 Idem pour les clémentines espagnoles face à mes clémentiniers Corses personnels.

Comme je connais mes coquins de cousins, ils sont encore capables d’importer des clémentines d’ailleurs, pour les réexpédier avec leur « Label France ». La manœuvre doit être condamnée dès qu’elle est avérée à l’occasion d’un contrôle des factures des achats (ou de transfert de marchandises) qui fera perdre l’exonération définitivement à l’indélicat !

Ça marchera une fois mais pas deux !

Et le « Carouf » du coin, si la méthode anti-fraude est étendue au 1,5 millions d’entreprises françaises, veillera à répercuter la « CSMP » sur les fruits selon leur origine réelle (sans ça, lui aussi n’est plus exonéré : autant qu’il ferme ses portes tout de suite ! Le plus rapidement sera d’ailleurs le mieux, laissant la place à une « entreprise citoyenne »…).

 Bref, faire devenir « citoyennes » nos entreprises…

Développer les productions nationales sur place plutôt que délocaliser.

 Notons que pour les exportateurs, il est parfaitement concevable de rembourser la « CSMP » sur les pièces importées dès lors que l’ensemble dans lequel elles sont intégrées est exporté…

Neutralité du système pour l’exportation garantie (comme actuellement la TVA) !

 Il faut fixer un taux, sinon dissuasif, à tout le moins un niveau « sensible ». Or, on sait que jusqu’à 4 %, c’est insensible dans l’esprit du client final (surtout quand on fait un « prix commercial » : 30 euros est nettement plus cher, dans l’esprit d’un consommateur, que 29,99… C’est comme ça !)

Au-delà, la différence qui pèse, même restant cachée, devient visible et « sensible ».

10 % c’est bien et est caractéristique du seuil psychologique : Mais pourquoi pas 15 % ?

 Comme il est dit dans le post http://infreequentable.over-blog.com/article-6834789.html, sur 471 Md€ d’importation, d’un coup d’un seul, sans pour autant être un droit de douane, nous engrangeons 70,66 Md€ de recettes supplémentaires, soit presque deux fois notre déficit budgétaire programmé pour 2007 !

Magnifique…

 À modérer toutefois : c’est de l’argent directement « piqué » dans le porte-monnaie du consommateur, bien obligé alors de se reporter sur des productions nationales de prix au moins équivalent !

Une perte de pouvoir d’achat de l’ordre de 4 % (si on rapporte au total du PIB, avec toutes les réserves d’usage sur ce « thermomètre » là) !

 Soit un peu moins que la « hausse de TVA à l’étude », à l’étude, avouée par François Fillon soi-même !

 Vlan ! Dans les dents du niveau d’inflation, mais « dé-corrélé » dans l’indice des prix de l’INSEE, comme d’habitude (puisque cet institut compare « famille d’articles par famille d’articles » et en volume) : Il leur faudra bien tenir compte du label « AOC France », un peu comme on compare un « produit Bio » différemment d’un produit « non-bio » ou une « technologie intégrée » à base de puce différemment d’une « technologie à transistors » (qui n’existe pratiquement plus)… « Toutes choses égales par ailleurs ».

 Notons également que les importations de produits manufacturés (et de services) seront donc un peu moins consommés (c’est aussi ce qu’on recherche !) pour se reporter sur des productions d’entreprises « sises en France » (et son cortège d’emplois stables au grand soulagement et des régimes d’assurances chômage et des assurances sociales qui conserveront des recettes stables et sécurisées).

Donc la recette ne sera peut-être jamais ce qu’on en espère : et tant mieux !

 Franchement, nous n’y voyons que des avantages, pour être un « système » bien meilleur qu’une hausse linéaire et indifférenciée de la TVA, ou bien un « tripatouillage » de l’emploi des « créations de Valeur Ajoutée » dans chaque entreprise.

 Pour ce qui est des critiques, reportez-vous au « PS » du post http://infreequentable.over-blog.com/article-6834789.html déjà cité.

Source : http://infreequentable.over-blog.com/article-6870342.html

 

2° Instauration de la CSPM : Cotisation Sur (ou Sociale) les Produits Manufacturés.

 Toute entreprise qui a dans ses comptes sociaux plus de 90 % d’acquisitions de biens ou de services, hors les matières premières brutes, dans ses comptes 60, 61 et 62 venant d’entreprises sises en « Gauloisie » en est totalement exonérée.

Les autres payent 20 % de taxe sur leur chiffre d’affaires à répercuter sur leur prix.

Qu’on compte bien : L’assiette est évaluée à 400 milliards !

Peut-être beaucoup plus au début, mais devra diminuer par la suite.

Gain estimé : 70 à 80 milliards les premières années.

 Ce qui nous fait donc 168,95 à 180 Md€ soit à peu près le montant que l’on recherche pour ne plus « produire du déficit »…

Et surtout s’y tenir.

 Parce que l’un des effets attendus de la « CSPM », bien qu’il faille aux entreprises leur laisser le temps de s’adapter à la nouvelle donne sur les prix et la fabrication de leurs marges, c’est de « relocaliser » au pays.

Comme dit notre « Ô combien vénéré Président » dans ses quelques rares moments de lucidité : Oui aux entreprises qui délocalisent en Chine pour vendre en Chine, non aux entreprises qui délocalisent en Chine pour vendre en « Gauloisie »…

 Je vous donne un exemple qui s’appelle Moulinex : Son dernier patron (un « X », ne soyez donc pas surpris) a tenu le raisonnement inverse.

Il a maintenu les sites normands et bretons pour aller vendre en Russie avec des prix et des marges de « Gaulois » : Un flop total tel qu’en même pas deux exercices il a vendu les ruines à SEB (et encore, ce n’est pas lui mais le liquidateur-judiciaire. Lui il s’est contenté de toucher son « golden-parachute », son article 39 et de tirer sa révérence en espérant être recasé dans une autre boutique à détruire).

 Au pire, on fait le calcul en tenant compte de la « CSPM », si je suis capable de vendre à prix chinois plus « l’amende », plus les droits de douanes, plus le transport, plus la TVA et plus tout le bastringue en « Gauloisie » à prix « Gaulois » alors que le « franchouillard » n’est pas capable d’en faire autant avec ses seuls coûts locaux, c’est de la recette en plus pour les comptes de l’État.

 En revanche, si je m’appelle Toyota (ou « Simca-1000-Pigeot », ou Dacia), que je monte une usine à Valenciennes avec des sous-traitants locaux qui eux-mêmes s’approvisionnent au pays, à moins cher, je bats à plat de couture n’importe qui.

 Car notez au passage que la CSPM exclue les productions à l’export.

Car notez au passage qu’avec tout ça, les salariés qui toucheront moins pour prendre en charge « leur séku », qui vont également devoir assumer les « petites » hausses de TVA, quand ils auront le choix entre une production manufacturière (les produits bruts, en vrac ou agricole ne sont pas manufacturés), importée même partiellement (10 % des coûts) une CSPM de 20 % pour le plaisir, ils vont être les premiers à exiger d’acheter « local » (voire européen dès que la mesure sera étendue à « l’eurozone »)…

 D’où une autre conséquence : Car en plus, je crée des emplois locaux, je cotise localement à la Séku, transformant des « assistés-sociaux » en « créateurs de valeur-ajoutée » locale.

Tous ceux-là payent leurs impôts localement, j’élargis donc les assiettes : Je peux alors commencer à « déroger » aux principes des points « 3.1 et 3.2 » ci-dessus.

Pas compliqué, non ?

 

Source : http://infreequentable.over-blog.com/article-mesures-de-redressement-des-comptes-publics-92451471.html

 

 

Réponse de Michel SAPIN, Ministre des Finances et des Comptes Publics, à qui j’ai envoyé ce courrier compte-tenu de l’intérêt potentiel de la CSPM et de la CSMP.

 

  SAPIN Réponse 25 mars 2015 lettre de Juniac0001

 

 

Quelques informations sur les MICRO-BURSTS

Microburst 10001

 

Microburst 20001

 

Microburst 30001

 

 

Vidéo Microburst

 

 

Accident Delta Airlines dans un Microburst

 

 

 

 


Affaire Basano/Ferrayé (VI)

 

Article paru dans l’EST REPUBLICAIN du 13 mai 2000.

 

L’affaire Basano/Ferrayé est l’une des plus grandes escroqueries du XXème siècle, du temps où des mafieux, enfin, nos dirigeants, pouvaient aussi aller jusqu’à détourner, en toute impunité, les milliards de la Division Daguet virés à la France par le Koweït, les Emirats Arabes Unis, au titre des frais de guerre du l’Opération Tempête du désert de 1991.

Du jamais vu dans l’Histoire de notre République qui est devenue à ce moment-là un authentique Totalitarisme mafieux !...

Ces scandales sont toujours soigneusement cachés au public et nous en payons maintenant le coût par un effondrement économique progressif, car est-il possible d’imaginer que des dirigeants politiques corrompus jusqu’à la moelle peuvent se montrer capables de faire les bons choix stratégiques pour notre pays ?...

Ces affaires sont couvertes principalement par l’UMP et le PS qui doivent se préparer à une Divulgation un jour ou l’autre et à l’arrivée d’un terrible ouragan sur la classe politique dans son ensemble.

Car je précise que j’ai aussi alerté tous les dirigeants politiques, de l’extrême-gauche à l’extrême-droite !...

Bien sûr, on pourra dire que cela va profiter au Front National mais il faut savoir que j’ai alerté plusieurs l’ancien président, Jean-Marie LE PEN, au sujet de ces affaires, en vain.

Comme les autres ?...

Il semblerait que l’argent de la Division Daguet (3,5 milliards $) et celui de l’escroquerie sur l’extinction des puits de pétrole en feu (22 milliards $) ait permis une gigantesque opération de corruption de l’ensemble de la classe politique, de la presse et des médias, et que "tout le monde" soit tenu.

D’ailleurs, c’est le thème du roman « Mains Invisibles » de « I-Cube » !...

Pour revenir à l’affaire Basano-Ferrayé et à cette fameuse escroquerie à 22 milliards de dollars sur l’extinction des puits de pétrole en feu, je mets en ligne ci-dessous un article de presse paru dans « L’Est Républicain » le samedi 13 mai 2000.

Jean-Charles DUBOC

Basano Est républicain 2000 .0001

 


ENA et formation des élites

 

Quand Michel Serres disait « qu’il n’avait jamais rencontré des étudiants aussi fermés intellectuellement »…

 

Le « Pays des droits de l’homme » est devenu celui du « Droit des mafieux » où un Président de la République peut dérober, avec quelques complices, en toute impunité, des milliards de fonds publics car tous les contre-pouvoirs se sont effondrés.

Comment en est-on arrivés là ?...

Quels sont les blocages de la société, et comment y remédier ?...

Afin de répondre à ces questions essentielles pour l’avenir de notre pays, je reprends une analyse de « I-Cube » sur une grande école chargée de former une élite d’autistes qui "serviront" la fonction publique.

Jean-Charles DUBOC

 

À propos des « autistes-trisomiques » qui nous gouvernent…

Comment les sélectionne-t-on, au juste ?

La sélection des élites politiques de « Gauloisie-démocratique » a toujours posé problème depuis que l’ENÂ existe.

Enfin, il est devenu « apparent », depuis que « Michou-Deux-Braies » a voulu « unifier » les formations à des postes de responsabilités dans la haute fonction publique.

En soi, une bonne initiative, qui renforçait encore le caractère vraiment exceptionnel des profils qui s’y présentaient après des années d’études post-bac (faculté ou science-pô).

Avant, chaque administration recrutait par voie de concours. Mais des concours spécialisés, recherchant des compétences particulières.

Après, tous dans le même moule, à quelques « passe-droit » par équivalence près. 

 

On se souvient parfaitement de Michel Crozier, il y a bien 30 ans de ça, qui fustigeait la sélection de l’élite. Ancien juré de l’ENÂ et sociologue réputé des organisations, il militait pour une fermeture immédiate de cette école.

Il en disait « qu’il n’avait jamais rencontré des étudiants aussi fermés intellectuellement ».

Il faut dire que la sélection par les grandes écoles de ce type est un travers typiquement Gaulois : Aucun pays développé n’a eu semble-t-il l’idée de construire une « école du pouvoir politique ».

Le concept sent bien évidemment le soufre car il contient certains des germes qui conduisent tout droit à une captation du pouvoir : Voie d’accès unique, formatage intellectuel unique, méthodes de gouvernance uniques, réseau unique, cooptation/monogamie, étiolement culturel, etc.

 

Mais pas seulement : Si notre classe politique est aussi saturée en énarques (ou tout simplement en agents de la fonction publique), c’est forcément parce que d’autres niveaux d’organisation n’ont pas fonctionné de façon optimale.

Le cas de « François III » est d’ailleurs très intéressant, me faisait-on remarquer il y a peu.

On y voit un individu a priori sans compétences et sans expérience particulière pour le poste de Président, se retrouver à la tête de notre pays au plus mauvais moment. 

 

Son parcours ressemble d’ailleurs à s’y méprendre à celui d’autres leaders politiques actuels. À croire qu’il existe, au-delà d’une voie royale officielle (l’ENÂ), un cheminement tout aussi déterminant et qui en constitue le prolongement indispensable : UNEF, Éducation nationale, Parti Socialiste, missions à l’Élysée, direction d’un cabinet de ministre, conseil municipal, députation, Secrétariat national du PS… « François III » est devenu porte-parole du PS, Premier secrétaire, député européen, puis maire de Tulle.

En 2007, il s’abstient de se présenter aux élections présidentielles qui verront s’opposer la « Cruchitude » à « Bling-bling », elle-même au parcours aussi similaire que le père de ses gamins, lui, issu des quartiers bourgeois dont il est l’élu avant et après avoir parcouru des institutions de droit public et jusqu’à divers ministères et d’une faculté de droit qui forme des juristes de m…, mais se présente à celles de 2012 et les gagne contre ce dernier.

 

Ce qui nous apprend finalement beaucoup sur les travers de notre pays : Exclusivement cantonné dans le secteur public et subventionné, celui-ci se trouve de facto protégé de toute contrainte d’efficacité et d’efficience.

Alors que ces deux notions est une obsession quotidienne chez tous les chefs d’entreprises, aucune n’a vraiment pas cours dans ce parcours effectué sous les lambris des hôtels ministériels et municipaux, parmi les arcanes et parfois les alcôves dorées des partis politiques.

 

Quelles sont les qualités qui transparaissent dans de tels pedigrees ?

Strictement rien n’y démontre un quelconque succès sur les plans économique, social ou managérial. Lui, en tant que maire de Tulle, ses résultats sont même consternants, notamment par son endettement record.

À l’inverse, on y devine en filigrane un puissant talent relationnel : Tout le monde n’est pas capable de naviguer dans les cercles proches du Président « Mythe-errant » et de ses ministres, tout le monde n’est pas capable de manœuvrer de façon virtuose au sein d’un Parti des « soces » jusqu’à en atteindre la plus haute marche malgré la cacophonie qui le caractérisait à l’époque…

 

Ce sont indiscutablement des qualités relationnelles, des dons en matière de diplomatie, des capacités à élaborer des synthèses impossibles entre des clans qui ne se supportent pas. Ce sont de vraies compétences, le nier serait malhonnête.

Mais suffisent-elles pour faire un Président de la République ?

Ne seraient-elles pas plutôt tournées vers la réussite individuelle ?

Ne sont-elles pas dramatiquement dénuées de toutes autres qualités indispensables telles que le sont le courage, le pragmatisme, la vision, l’anticipation, l’efficacité et le dévouement ?

Quant à « l’intérêt général », le bien-être de la Nation, « l’intérêt supérieur de l’État » dont on est censé connaître le sens en passant par ces formations élitistes, tous ces mots dont ils se gargarisent tous, ils en ont évidemment vidé le sens et le contenu depuis bien longtemps.

C'est comme la pile Wonder (de « Nanar Tapis »), plus on s’en sert, plus ces notions s’usent. 

 

Il y a même quelque chose d’effrayant car ce cheminement, il s’avère être le tremplin le plus efficace pour atteindre la responsabilité suprême, il évite de toute façon la vraie vie économique…

Comme une sorte d’ascenseur qui évoluerait au mépris du monde ultra-concurrentiel de l’entreprise mais qui permettrait ensuite à ceux qui l’empruntent d’en diriger les règles de fonctionnement…

Il existe donc aujourd’hui, dans la société « gauloise », un parcours protégé et comparativement peu exigeant qui se permet le luxe de surpasser l’ensemble des autres parcours pourtant bien plus challengés.

En d’autres termes, un diplômé sans la moindre expérience professionnelle réussie a la possibilité de prendre la direction de notre pays et de l’ensemble de son économie parce qu’il aura su barboter dans les cercles idoines !

Magnifique, non ?

Et de façon toute aussi diabolique, des partis politiques tels que le PS ne sont finalement rien d’autre que des écuries de course qui, loin du monde réel, élèvent en circuit fermé des chevaux pour gagner l’ultime compétition électorale.

Et il en est de même rue Vaugirard, au siège de la « Droâte-républicaine », forte ou faible.

Tous, même « Jupette », ont suivi le même parcours de façon très similaire.

 

Comment en sommes-nous arrivés là ?

L’existence de la filière elle-même n’explique pas tout.

Pour que de telles choses deviennent possibles, ne faut-il pas compter sur d’autres éléments favorables tels que la bienveillance des médias et la naïveté des électeurs ?

Depuis le fameux sondage post-élection présidentielle, nous savons que 74 % des journalistes ont voté pour « le capitaine de pédalo à la fraise des bois ».

Ce score à la soviétique constitue un splendide raccourci sur le rapprochement qui s’est opéré entre les médias et les écuries des étalons seulement socialistes.

« Bling-Bling » n’a toujours pas compris qu’il partait de la sorte avec un tel handicap qu’il ne pouvait pas y arriver.

Si : Seulement contre la « Cruchitude », c’est vrai et ce n’est pas un hasard comme j’ai pu vous le rappeler le week-end dernier (en huit : Cf. Les deux « billets » de samedi et dimanche). 

 

Il existe beaucoup d’autres pays dans lesquels des journalistes auraient posé quelques problèmes au candidat « soce » en matière de programme économique. Dans une nation qui recule régulièrement d’un point de vue économique et social (chômage de masse, même s’il vient de se tasser légèrement, croissance, PIB, PIB/habitant, part de marché mondiale, part de marché industrielle, dette, niveau scolaire, création d’entreprises, etc. etc.) et qui est déjà parmi les champions mondiaux de la pression fiscale et des prélèvements, proposer une réforme fiscale visant à prendre encore plus aux riches et aux entreprises avait pourtant de quoi surprendre.

Il y avait, au minimum, matière à débat…

… Qui n’a pas eu lieu !

 

A-t-il eu des difficultés à faire passer son message égalitariste en dépit d’un contexte qui ne le permettait même plus ? 

A-t-il été challengé par la presse et la télévision ?

A-t-il dû affronter des débats contradictoires réguliers face à des spécialistes de l’économie et de la politique ?

La réponse est clairement et totalement négative.

Les débats ont été d’une extrême rareté. Et la plupart des médias étant de gauche, le message a été diffusé tel quel, dénué de la moindre critique de fond, comme s’il était  la bonne parole en provenance d’un messie attendu… 

 

Pour accepter un programme économique aussi inepte que celui de « François III », il ne manquait plus qu’une bonne dose de crédulité populaire. Gagner les élections en jouant sur le ressentiment « anti-riche », en faisant miroiter le confort des pauvres grâce aux ponctions dans la poche des nantis, et en promettant de réduire le chômage en recrutant encore et toujours plus de fonctionnaires, n’était-ce pas la preuve d’une immense naïveté ? 

À noter d’ailleurs que quand on crée un post de fonctionnaire (étatique, territorial ou hospitalier), certain ont calculé qu’on détruisait 1,5 poste dans le « secteur-marchand », vous savez, celui qui fournit les payes des premiers… 

 

C’est ici sans doute que réside l’un des plus gros problèmes de notre pays.

Certes, l’inculture économique d’une grande partie de sa population n’est que le fruit de décennies de mensonges et de déresponsabilisation.

Elle n’est que la triste conséquence d’une captation du pouvoir par une nomenklatura politique chimérique.

Elle n’est que le reflet naturel de « Les-Duc-à-Sion » Nationale qui en a épousé le discours et qui perpétue auprès de chaque génération le mythe étatique.

 

Mais maintenant que cette immaturité économique est un fait avéré, comment notre pays peut-il s’en sortir ?

Comment peut-il éviter la victoire du populisme contre le principe de réalité ?

La victoire de la facilité contre l’effort de désendettement ?

La victoire de la fermeture des frontières contre le réveil de notre compétitivité ?

Même les grecs sont tombés dans le panneau, mais pour d’autres raisons : Les plus anciens se souviennent encore de la « dictature des colonels ».

 

Après des décennies de falsification des faits, de mensonges politiques répétés par les médias, de centralisation du pouvoir, de clonage des profils administratifs au sommet de notre État, le tableau n’est pas brillant.

Nous en sommes actuellement là : Dans la zone rouge.

N’ayons pas peur de le dire : N’importe qui peut gagner les prochaines élections. Les conditions sont idéalement réunies.

N’importe qui, sauf tous ceux qui en ont déjà perdus. 

 

Et vous savez mon opinion, telle qu’il m’a fallu m’exiler de la prochaine peste brune qui récoltera les marrons tout-chauds de toutes ces démissions de l’esprit critique auquel nos professeurs auraient dû nous ouvrir !

C’est d’ailleurs ce qu’on va voir à la fin du mois qui s’ouvre.

Vous êtes prévenus.
Parce que ne vous en faites pas non plus, tous ceux-là serviront avec compétence le nouveau pouvoir et ses diktats.
Et personne ne pensera jamais qu'il faille rendre totalement incompatible leur statut de fonctionnaire avec n'importe quel mandat électif : C'est soit l'un, soit l'autre, et si l'ex-élu veut revenir dans son ancien métier, il repasse les concours comme tous les autres !

 

Source :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/03/a-propos-des-autistes-trisomiques-qui.html

 


Lettre à Jean-Yves LE DRIAN (II)

 

Je mets en ligne le courrier envoyé à Monsieur Jean-Yves LE DRIAN, Ministre de la Défense, par Vincent FILIMOEHALA, ancien des OPEX, au sujet de ses indemnités de guerre lors de l’Opération Daguet de 1991

 

 

 

    Le 20 Février 2015.

 

 

 

                                      Monsieur FILIMOEHALA    Vincent

                                      à

                                      Monsieur Jean-Yves LE DRIAN

                                      Ministre de la Défense

                                      14, rue Saint Dominique

                                      75700          PARIS  SP 07.

 

Transmis par la « voie hiérarchie ».

Objet :    Traitement des indemnités de la guerre du Golfe 1991.

Matricule : n° 86.986.05.812.    

N° de livret de solde : LS :(9584057)

 

  

                                                    Monsieur le Ministre,

 

         Dans le cadre bien spécifique relative au traitement de mes indemnités de la guerre du Golfe 1991, que j’ai l’honneur de bien vouloir vous solliciter toute votre attention a l’égard de ma requête, dans l’ espoir de voir mes nombreux actions menés depuis longtemps enfin aboutir a une éventuel reconnaissance pour service rendu à la Nation.

           En effet ! comme me l’on fait savoir en réponse a mes courriers adressés à Monsieur le  ministre du budget et des comptes publics  (Mr Michel SAPIN),  ainsi que le Président de la République (Mr François Hollande) et de même que le vice Président (Mr Nicolas SARKOZY), et qu’il est de votre propre ressort que de mener a bien une rechercher ou une ouverture de solution plus reconnaissante en réponse a ma requête formulée avec l’esprit d’un « Soldat » privé de ses droits pour services rendu à la Nation lors de la première guerre du Golfe 1991.

          Certes, il est difficile de faire un bond en arrière et découvrir comment moi-même et mes camarades vétérans de ce conflits avions tous été pris a défaut et privés de ce que l’on peut déjà appeler une faille lors de nos versements de nos propres « indemnités de la guerre du Golfe 1991 », qui a juste titre ! Un certains nombre de militaire à l’époque des fait l’on bien perçu et on préférés garder l’anonymat jusqu’à présent.  Or,  en ce qui me concerne personnellement et nul doute que parmi mes camarades à l’époque des faits c'est-à-dire au début de l’année 1993, lors de la semaine ou les transactions ont été effectué sur nos comptes courant, nous avons tous été victime d’une des faits inédits ! Celui des (Menaces ferme e fortes  à notre encontre et familles…)   via par téléphone et l’intervention d’agent (x) a mon agence de banque à la société GENERAL (Sablon 72)  à l’époque ou j’étais client.

          Si, aujourd’hui ! J’ose vous interpeller a ce sens, c’est qu’il est de notre honneur de soldat à l’époque des faits ! Jamais une histoire d’une tel portée  avait entachée l’image du Monde du combattante et plus dur encore avec la sortie du livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET », qui l’effet  médiatique risque fort de révéler au grand public comment nos soldats d’hier avait été trahit pour ne pas dire un déshonneur !

           Aussi, permettez-moi ! de vous rappeler qu’au 137°RI-CMFP de Fontenay-le comte, que je nous étions les tout premiers militaires  au courant du  mois de (juin 1992) à être convoqué au bureau administrative du régiment pour y emmarger en présence d’autorité militaire venues de (Paris) tout spécialement  pour procéder au traitement de nos « indemnités de la guerre du Golfe 1991 » dont le montant était d’environ (450 à 600 milles francs) soit (80 milles euros) à ce jour.  Et que les opérations de transaction ont été effectuées au début de l’année 2013. 

             C’est en vous livrant ainsi, cette longue histoire jamais connu dans notre institutions et de l’histoire de France ! Que je souhaite de tout cœur que notre honneur soit rendu, au même titre que celui de la reconnaissance du fameux « Syndrome du Golfe » une second peine trop lourd a supporter pour nous vétérans.

         Dans l’attente de vous lire ou de vous entendre dès lors d’une éventuelle entretiens avec vous, que je me tiens a votre entière disposition et en vous remerciant bien par avance pour toute l’attention portée à l’égard de ma requête présentée sous l’unique signe celui du « Devoirs de Mémoires ».

             Daignez agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de mon profond r

 

                                            Monsieur Vincent FILIMOEHALA

                                     « Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise 95 »

 

 

(copies) :

-lettre réponse (Mr SAPIN).

-lettre réponse (Mr Hollande).

-lettre réponse (Mr SARKOZY).

-lettre réponse (PDG de la Société GENERAL).

 

 


Lettre ouverte au général Henri Poncet.

 

Je reprends la « lettre ouverte au général Poncet » rédigée par « I-Cube ».

 

Général,

« Je vous écris une lettre, que vous lirez peut-être… »

Je me suis permis hier de reprendre votre courrier à destination du capitaine « Djamel » sur « mon petit espace de liberté d’expression » qu’on appelle aussi « blog » : Il était disponible depuis presqu’un mois sur le site de l’association de soutien à l'armée française, mon pays… (celui que j’aime tant…).

 

D’abord parce qu’il transpirait d’un immense respect, qu’il me fallait saluer, pour l’amitié d’un subordonné, lui-même encore « actif » dans la lutte contre le terrorisme qui inonde de sang jusque « mes » trottoirs-parigots.

Et, pour ma part, le respect d’autrui, je considère que c’est la base incontournable d’une vie citoyenne à part entière.

Celui qui est irrespectueux ne peut pas vivre en paix dans aucune société humaine : C’est mon point de vue !

Que je partage volontiers, d’ailleurs…

 

Ensuite parce que vous citez Noam Chomsky, paradoxalement, un « pacifiste » américain réputé, qui a eu entre autres mérites d’avoir formulé les mécanismes de la « fabrication du consentement » corollaire indispensable d’une démocratie « apaisée ».

Si je me souviens bien, il y « décrit la relation étroite entre l'économie et les intérêts militaires américains et le concept de « menace soviétique » dans ses différentes manifestations » et relève de « nombreux liens et intérêts partagés entre les médias, le gouvernement et le monde de l'entreprise aux États-Unis ».

En notant que le traitement médiatique des pays ennemis des États-Unis est systématiquement différent de celui réservé aux pays alliés, défavorable dans le premier cas et favorable dans le second.

Chomsky avance même que, dans une société démocratique, la ligne politique défendue n'est jamais énoncée comme telle mais toujours sous-entendue.

Ainsi, les débats et les dissensions, dont l'existence est nécessaire pour pouvoir continuer à soutenir que la liberté règne, se situent dans le cadre d'un « consensus largement internalisé ».

Source de bien des autocensures.

 

Si ces analyses sont devenues des techniques de propagande efficaces pour nos armées et pouvoir politique comme votre propos le suggère, là franchement, chapeau : Parce que ce n’est juste qu’un HOAX !

Une fausse information : Chomski n’est jamais allé jusque-là, en revanche, je constate que dans les états-majors… SI !

 

Pour rappel pour les béotiens, on compterait 10 techniques de « manipulations » des opinions publiques : 1 – La stratégie de la diversion ; 2 – Créer des problèmes, puis offrir des solutions ; 3 – La stratégie du dégradé ; 4 – La stratégie du différé ; 5 – S'adresser au public comme à des enfants en bas-âge ; 6 – Faire appel à l'émotionnel plutôt qu'à la réflexion (le cas de « Je suis Charlie ») ; 7 – Maintenir le public dans l'ignorance et la bêtise ; 8 – Encourager le public à se complaire dans la médiocrité ; 9 – Remplacer la révolte par la culpabilité ; 10 – Connaître les individus mieux qu'ils ne se connaissent eux-mêmes.

C’est vrai qu’avec l’article 20 de la LMP de décembre 2013 et les budgets qui vont avec, financés par du « bon impôt » gaulois, les « étoilés » ont désormais les moyens de « la technique n° 10 »… 

 

Mais vous avez aussi des mots « très forts » (qui participent à mon « émotion ») : « Nous sommes en guerre ».

« On l’est sans doute au Sahel ou dans le ciel irakien, mais certainement pas en France. Ou alors, quand des Français tuent des Français, il faut appeler cela une guerre civile. Et, s’ils sont passés dans le camp adverse comme en Syrie, il faut les appeler des traîtres. »

Bien vu ! 

 

Et puis encore : « J’ai un peu de mal à comprendre comment l’on peut emboucher les trompettes du  vivre ensemble sans un minimum de respect de l’autre en particulier vis-à-vis de tout ce qui touche à son espace symbolique ou sacré, qu’il soit profane ou religieux. J’ai un peu de mal à comprendre comment on peut brandir l’étendard d’une laïcité dévoyée en insultant l’autre (…) »

Moi aussi, pour tout vous dire ! 

 

Vous rapportez également que : « J’espère que nos autorités ne vont pas oublier que la liberté d’expression se décline aussi avec la responsabilité.

Mais la classe politique, toute catégorie confondue, a voulu cacher son incurie et son incapacité à exercer les fonctions régaliennes de l’État depuis près de vingt ans. Alors, se serrant les coudes, elle a joué à fond sur l’émotionnel pour ne pas se retrouver en position d’accusé par le peuple. »

Évidemment : Une opinion à partager, chacun pour ses raisons ! 

 

Et encore : « On feint de découvrir que les zones de non droit se sont multipliées en France, que tout ou presque est permis dans les prisons, que l’exercice de l’autorité est devenu un souci majeur dans les établissements scolaires, que le courant le plus rétrograde de l’islam, le wahhabisme financé par des théocraties arabes, a pénétré nos banlieues. Je pourrais continuer à égrainer ces multiples problèmes de la société française connus depuis des années, mais évacués à coup de rodomontades ou de subventions pour acheter la paix sociale. »

C’est effectivement ce qu’on peut constater, quoiqu’à mon avis, le trait est un rien forcé au-delà de la réalité. 

 

Pour conclure par un : « Malheureusement, les faits nous montrent que nous sommes certes confrontés à une internationale ou communauté djihadiste, la plus facile à désigner, mais aussi à une communauté mafieuse, celle de la drogue et du trafic d’armesEnfin (…),il faut faire face à une communauté financière, celle des paradis fiscaux et de certaines multinationales, la plus difficile à cerner, la plus puissante face aux États. Certaines monarchies du Moyen-Orient y occupent une place de choix. Les trois s’imbriquent et affaiblissent notre modèle républicain très mal en point et qu’il faut repenser. »

Diagnostic juste « impeccable », que je partage assez bien, au point de vous publier hier !

C’est vous dire combien j’estime votre propos. 

 

Et puis j’ai très mal dormi, Général, avec une question récurrente à chaque fin de phase de « sommeil paradoxal »…

Comment qualifieriez-vous un officier, même subalterne, qui laisserait ses hommes périr lentement de leurs blessures reçues au combat, sans les soigner, même une fois revenus du « champ d’honneur » ?

Un exemple à suivre selon le procédé n° 3 ci-dessus répertorié (la stratégie du dégradé) ? 

 

Et ne nous dites pas que vous ignorez l’état de santé de certains vétérans qui ont participé aux « combats-pour-la-Patrie » au Koweït ou en Bosnie…

Même l’US-Army et les anglais les soignent, les prennent en charge, les indemnisent pour avoir pu respirer des poussières d’uranium appauvri des obus antichars tirés à ces époques-là.

L’uranium, vous savez, ce métal lourd, plus dense que le plomb à l’origine du saturnisme, que l’organisme stocke pour ne pas pouvoir l’éjecter ni le métaboliser.

Et qui provoque d’innombrables séquelles, parfois des handicaps lourds, des sautes d’humeur, des trémolos, tétanies, tremblements et des douleurs musculaires soudaines, aléatoires, violentes, des céphalées insupportables, pour le sujet contaminé… 

 

Au juste, Général, vous penseriez quoi d’un officier supérieur se comportant de la sorte envers « ses » hommes ?

(Un officier d’état-major, je ne vous demande même pas, notez bien…) 

 

Et puis ce matin, bien décidé à faire « un billet » pour rappeler à tous les officiers tricolores leurs devoirs envers les troupes qu’ils commandent ou ont pu commander (moi… le « civil », c’est dire l’absurde de la situation !), je me dis que vous êtes également victime de la stratégie n° 7 : « Maintenir le public dans l'ignorance et la bêtise » !

Et que vous êtes décidément un « bon public ». 

 

Peut-on vous rappeler « Les milliards disparus de la Division Daguet » ?

Parce que c’est bien beau de rappeler l’existence d’une « communauté financière, celle des paradis fiscaux et de certaines multinationales », « une communauté djihadiste (…), une communauté mafieuse » en oubliant que les « étoilés », dont vous faites partie, ont fermé yeux (de gré ou de force, je ne sais pas) sur le plus grand détournement d’argent public dans le dos des vétérans d’abord, mais aussi de toute la communauté des « Gaulois-de-Gauloisie », toute la communauté, toute… 

 

Si vous souhaitez plus de détails sur ce « rocambolesque moment de bravoure » patriotique, vous pouvez aller vous renseigner sur « Gogol » qui regorge de plus de 5.000 liens :

https://www.google.fr/search?sourceid=navclient&aq=&oq=les+milliards+disp&hl=fr&ie=UTF-8&rlz=1T4NNVC_frFR492FR492&q=les+milliards+disparus+de+la+division+daguet&gs_l=hp..0.0.0.0.0.10898...........0.6p3vlHhDk88&gws_rd=ssl

De gré ou de force, votre silence assourdissant, celui de tous vos prédécesseurs et de vos successeurs, vous transforme en « complice » de ces « mafias » là ! 

 

Sachez que pour ma part, ce n’est pas vraiment « mon combat » : À l’époque des faits, je ramais pour faire rentrer de l’assiette imposable et taxable dans une entreprise privée « pas à moi » sise au pays, loin « du front » à financer.

Je n’avais pas le temps de réfléchir : Je ne suis donc pas directement concerné. 

 

En revanche et depuis, citoyen-votant, responsable de la dépense publique et de ses recettes comme l’indique clairement le préambule de notre Constitution commune, prenant conscience de « l’État-mafieux » que j’ai participé à mettre au sommet de nos institutions par ignorance (procédé n° 7 ci-dessus), parce qu’on m’en parlait comme à un « enfant en bas-âge » (procédé n° 5), figurez-vous que je m’insurge !

(Procédé n° 9, « Remplacer la révolte par la culpabilité ». N’ayant jamais été « coupable », je constate que ledit procédé fonctionne aussi « à l’envers »…) 

 

En fait, même pas : Je suis en exil (et même en mode « exode-nomadisme » : Vous pouvez toujours courir pour me localiser et me « neutraliser »…), tellement cette omerta-mafieuse dans laquelle vous acceptez de vivre m’écœure au plus profond. 

 

Peut-être un jour reviendrai-je participer au redressement économique, social, moral et politique de mon pays (celui que j’aime tant et qui ne mérite pas tout ça…), si vous, ou d’autres, gagnez vraiment vos « étoiles » et galons, au moins envers « la troupe ».

C’est aussi une question de confiance.

Pour l’heure, je suis plus que dans la méfiance…

 

Bien à vous, Général.

 

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/02/lettre-ouverte-au-general-henri-poncet.html

 

Vous avez développé dans la deuxième partie de cette lettre ouverte des considérations très justes au sujet du « Syndrome du Golfe » et des « Milliards disparus de la Division Daguet » qui reflètent aussi mon analyse depuis déjà quelques années.

Il est encore de sortir de cette situation "par le haut".

C’est l’objet des commentaires que j’ai fait et mis à la fin de la « Lettre du général Henri PONCET au capitaine Djamel » disponible sur ce blog.

 

 

Mais, malgré tout, comment expliquer le mutisme des « Étoilés » sur la « disparition des milliards de la Division Daguet » ?...

  Il y a plusieurs raisons, toutes plus ou moins fallacieuses, qui expliquent le silence de l’Etat-major sur cette affaire : l’influence franc-maçonne, la crainte pour la carrière, la peur de faire monter le FN (j’ai entendu), l’image de la France, mais je retiens la soumission au pouvoir et surtout la volonté de rester neutre par rapport aux événements politiques.

 

 Nos « étoilés » ont accepté d’être soumis depuis des décennies à un pouvoir mafieux auquel ils se sont accommodés tant bien que mal.

  Mais l’obéissance aveugle des militaires au pouvoir politique a conduit l’Allemagne dans les bras des Nazis.

 Qu’est-il resté des généraux de la Reichswehr après avoir suivi Hitler et ses cinglés ?... Ils sont quasiment tous tombés sur le champ de bataille, avec leurs hommes, en mettant à feu et à sang l’Europe.

 

 Le résultat de la soumission à nos « mafieux roses » sera assez différent dans un premier temps.

 Nous sommes devenus les champions du monde de la dépense public, des prélèvements obligatoires sur les salaires, avec près de 6 millions de chômeurs et 2000 milliards de dette de l’Etat.

 L’étape suivante sera la faillite du pays, comme au Portugal et en Grèce avec une diminution des traitements et des retraites des fonctionnaires de 30% à 50%...

 Dans un deuxième temps, le pays tombera sous le joug du FN qui instituera une dictature national-socialiste dont on peut déjà voir les prémices dans l’article 20 de la Loi de Programmation Militaire signé le 24 décembre 2014 et la loi scélérate des Finances de fin 2013 sur l’institutionnalisation de la délation.

 Un pouvoir haineux sera aux commandes et la cible principale sera la population d’origine maghrébine et musulmane.

 Le pouvoir se durcira toujours plus pour faire face aux attentats et aux émeutes.

 Un climat de guerre civile s’installera dans le « Pays des droits de l’homme ».

  Et les militaires et la police seront les instruments principaux de ce pouvoir qui attirera naturellement tous les cerveaux les plus cinglés et les plus malades prêts à asservir toujours un peu plus les citoyens, pour leur « protection »…

  

Il me faut faire un rappel historique assez peu connu.

  Très curieusement, la montée du nazisme aurait pu être stoppée nette par la Reichswehr lorsque le général KURT VON SCHLEICHER a été assassiné par un commando SS lors de la « nuit des Longs Couteaux » du 30 juin 1934.

  Le général Schleicher est entré en politique en 1929 et a été Chancelier du 3 décembre 1932 au 30 janvier 1933 alors que le maréchal Hindenburg était encore le maître incontesté du pays.

  Schleicher voulait d'une part ménager l'armée dont les anciens officiers ne voyaient pas d'un bon œil l'emprise montante des S.A. (Sturmabteilung ou « Section d’Assaut », une organisation paramilitaire du parti nazi), et de la S.S.  (Schutzstaffel ou « escadron de protection » chargé initialement de la protection rapprochée de Hitler) sans pourtant vouloir officiellement s'engager contre le national-socialisme, selon un principe qui voulait que l'armée doit rester NEUTRE ET HORS DES PARTIS.

 Il bénéficiait de l'image d'un soldat neutre et semblait encore croire pouvoir diviser le parti nazi qui connaissait des difficultés financières et un recul aux élections.

 

Le 22 janvier 1933, sans que Schleicher en soit informé, Hindenburg a chargé Franz von Papen de négocier avec Hitler sa nomination au poste de Chancelier.

 Ensuite, lors de la « NUIT DES LONGS COUTEAUX » Hitler et Göring ont fait assassiner les principaux chefs SA, mais aussi les principaux opposants dont le général Schleicher et son épouse ainsi qu’un autre général.

  Et vous savez quelle a été la réaction de la Reichswehr qui n’aurait jamais dû tolérer un tel crime envers l’un de ses plus éminents généraux ?...

 Rien !...

 Absolument rien !...

 

L’Etat-major de la Reichswehr n’a pas bronché au nom de la doctrine « On ne fait pas de politique !...».

 A ce moment-là, ils ont vendu leur âme au Diable.

 

 Et je vais vous dire autre chose.

  Si, d’aventure, un général renommé de notre Etat-major se décidait à dénoncer par une série d’articles philosophiques le détournement des indemnités de la guerre du Golfe par François Mitterrand, il prendrait le risque d’être "suicidé" comme Pierre Bérégovoy, François de Grossouvre et Robert Boulin, ou encore "accidenté" comme le journaliste Jean-Edern Hallier.

 Et si cela arrivait, ses collègues de l’Etat-major ne broncheraient vraisemblablement pas au nom de ce sacro-saint principe : « On ne fait pas de politique !...».

 

Jean-Charles Duboc

 

 

 

 


Lettre du général Henri Poncet, au Capitaine Djamel

 

Je reprends la lettre du général Henri Poncet, ancien commandant des Opérations spéciales, au capitaine Djamel.

 

Mon  capitaine, cher  Djamel,

Rentrant des Etats-Unis quelques jours après les actions terroristes qui ont frappé la France, j’ai pris connaissance de ta longue lettre. Avant tout, merci pour tes vœux, mais aussi pour ta fidélité qui ne se dément pas. Accepte à ton tour tous mes vœux à partager avec ta petite famille et aussi toutes mes félicitations pour ta troisième citation au feu que tu m’avais cachée selon ta discrétion habituelle. Mais, que veux-tu,  j’ai encore quelques « informateurs ».

Tu me dis ton malaise ressenti depuis ces tragiques attentats alors que tu viens de rentrer d’une mission de plusieurs mois particulièrement éprouvante dans le Sahel. Tu as suffisamment d’expérience pour savoir qu’on s’interroge toujours sur le décalage qui peut exister entre la réalité et le vécu d’une mission et les discours et déclarations péremptoires que l’on peut tenir dans les médias ou en battant le pavé. Tu sais très bien que dans quelques jours des millions de Français se précipiteront dans les bouchons qui mènent aux stations de ski, alors qu’à lire les unes des journaux « Nous sommes en guerre ». On l’est sans doute au Sahel ou dans le ciel irakien, mais certainement pas en France. Ou alors, quand des Français tuent des Français, il faut appeler cela une guerre civile. Et, s’ils sont passés dans le camp adverse comme en Syrie, il faut les appeler des traîtres.

Je m’étonne par ailleurs que personne n’ait évoqué la possibilité de proclamer l’état d’urgence prévu par la loi, cadre juridique qui simplifierait la mise en œuvre d’un certain nombre de mesures. Pour mémoire, il a été proclamé en 2005 dans certaines banlieues.

Je comprends ton malaise, car je me rappelle ton regard inquiet alors que, jeune sous-officier tu venais d’être affecté à mon état-major et que, dans le cadre du petit tour que j’aimais faire régulièrement, j’étais entré à l’improviste dans ton bureau. Tu avais tout de suite vu que j’avais remarqué ton tapis de prière plié dans un coin.  « Pratiquant ? »,  t’avais-je demandé. Tu m’avais répondu par l’affirmative et j’avais vu ton soulagement quand j’avais ajouté : « Soldat français et musulman, pas de problème ».

Tu me dis également que tu t’es refusé de participer à un quelconque rassemblement. Je le comprends. L’élan émotionnel et spontané a été récupéré pour initier une opération de manipulation des foules qui a engendré ces manifestations de très grande ampleur. Je te rassure, si j’avais été en France, je m’en serais également abstenu. La liberté d’expression n’excuse pas tout et ne justifie en rien le droit à la caricature outrancière que j’assimile à  l’insulte la plus méprisable. D’ailleurs, j’ai un peu de mal à comprendre comment l’on peut emboucher les trompettes du  vivre ensemble sans un minimum de respect de l’autre en particulier vis-à-vis de tout ce qui touche à son espace symbolique ou sacré, qu’il soit profane ou religieux. J’ai un peu de mal à comprendre comment on peut brandir l’étendard d’une laïcité dévoyée en insultant l’autre, et tu sais que, chrétien, je suis attaché à une laïcité bien comprise qui rassemble autour de valeurs communes, une laïcité dont la signification doit être repensée. Il faut regarder la réalité en face. La France d’aujourd’hui est faite de communautés.  Gageons qu’avoir porté ces caricatures en valeur républicaine et en symbole de liberté, d’avoir voulu leur donner une caution nationale, va nous entraîner à chercher à marier la carpe et le lapin. Je peux plus sérieusement rappeler ce qu’a écrit Albert Camus dans  L’Homme révolté: « La liberté absolue raille la justice. La justice absolue nie la liberté. Pour être fécondes, les deux notions doivent trouver l’une dans l’autre leurs limites ». Et toujours dans L’Homme révolté,  il évoque cette limite en se référant aux Grecs et à « Némésis, déesse de la mesure, fatale aux démesurés ». Il s’interdit de transgresser la limite pour rester à « hauteur d’homme ».  C’est cela le respect de l’autre, ce message que Lyautey nous a laissé pour conquérir les cœurs.

J’ajoute enfin que je comprends ton inquiétude pour la suite de nos engagements militaires au Sahel où il va falloir continuer à combattre un ennemi agressif et manœuvrier tout en sachant qu’il va lui être plus facile de trouver le soutien d’une partie importante de la population.  C’est tout un pan de nos opérations d’action psychologique qui vient de s’écrouler. J’espère que nos autorités ne vont pas oublier que la liberté d’expression se décline aussi avec la responsabilité.

Mais la classe politique, toute catégorie confondue, a voulu cacher son incurie et son incapacité à exercer les fonctions régaliennes de l’Etat depuis près de vingt ans. Alors, se serrant les coudes, elle a joué à fond sur l’émotionnel pour ne pas se retrouver en position d’accusé par le peuple. Tu connais bien cela. On avait travaillé là-dessus pour les actions d’environnement et de déception. C’est la sixième stratégie  de manipulation des foules parmi la liste des « Dix stratégies de manipulations » à travers les médias élaborée par le linguiste américain Noam Chomsky.

On feint de découvrir que les zones de non droit se sont multipliées en France, que tout ou presque est permis dans les prisons, que l’exercice de l’autorité est devenu un souci majeur dans les établissements scolaires, que le courant le plus rétrograde de l’islam, le wahhabisme financé par des théocraties  arabes, a pénétré nos banlieues. Je pourrais continuer à égrainer ces multiples problèmes de la société française connus depuis des années, mais évacués à coup de rodomontades ou de subventions pour acheter la paix sociale. Tu sais tout cela, toi qui as passé  ta jeunesse dans une de ces banlieues en crise. En fait, je crains que ce ne soit qu’une perception simpliste de nos problèmes. Malheureusement, les faits nous montrent que nous sommes certes confrontés à une internationale ou communauté djihadiste, la plus facile à désigner, mais aussi à une communauté mafieuse, celle de la drogue et du trafic d’armes. Enfin, en raison de notre endettement qui continue de croître, il faut faire face à une communauté financière, celle des paradis fiscaux et de certaines multinationales, la plus difficile à cerner, la plus puissante face aux Etats. Certaines monarchies du Moyen-Orient y occupent une place de choix. Les trois s’imbriquent et affaiblissent notre modèle républicain très mal en point et qu’il faut repenser.

Ceci écrit, à toute chose malheur est bon. Nos armées devraient enfin cesser d’être la variable d’ajustement du budget et il semblerait que la déflation des effectifs devrait être plus mesurée. J’emploie le conditionnel à dessein, car il faut attendre de voir si après les mots viennent effectivement les actes.

 De ton armée, Djamel, tu as le droit d’être fier, fier de toi-même, de tes frères d’armes. Tu peux regarder le drapeau de ton régiment sans baisser les yeux. Tu as droit au respect de tes concitoyens, de ton pays, de ton commandant en chef, parce que tu te bats pour la liberté, l’égalité et la fraternité.

                               Mes respects, mon capitaine.

Auteur: Henri PONCET
Officier général (2S)

Source : http://www.asafrance.fr/item/libre-opinion-la-lettre-du-general-henri-poncet-ancien-commandant-des-operations-speciales-au-capitaine-djamel.html

 

Une lettre humaine qui rompt avec tous les discours haineux que l’on peut entendre envers nos populations émigrées de religion musulmane.

 Tout le monde a sa place dans notre démocratie à la condition d’en respecter les règles.

Mais c’est aussi à ceux qui sont au pouvoir de montrer l’exemple, d’être une référence.

 Et là, il faut avouer que nos dirigeants politiques qui ont, TOUS, couvert le détournement des « Milliards de la Division Daguet », sont indignes d’être des représentants du peuple, indignes de leurs fonctions.

Car c’est la quasi-totalité de la classe politique qui a transformé notre démocratie en « totalitarisme mafieux » !...

 

Bien sûr, on pourra objecter : « Mais qu’ont fait les militaires pour résoudre cette affaire ?... Ce sont quand même eux les premiers concernés !... ».

Eh bien, lorsque ce scandale éclatera, il sera temps de dire : « Mais le dossier a été transmis au ministère des Finances en janvier 1998 par un de nos agents !... ».

Eh oui… La bombe est depuis le début 1998 dans un tiroir du ministère des Finances !... Qui n’a rien fait, tout du moins officiellement.

 

Toujours est-il que cette affaire est connu de "tout le monde", enfin tous ceux qui nous dirigent et nous informent, y compris du général Henri PONCET !...

En 2005, il dirigeait l’Opération Licorne en Côte d’Ivoire et avait été mis en cause dans une affaire trouble. La Presse et les Médias l’avaient jeté en pâture au public avec le général Renaud de MALLAUSENE, un général trois étoiles des chasseurs alpins.

Une infâme mise à mort médiatique comme les journaux savent le faire, où l’ignominie ne le cède qu’à la mauvaise foi.
Je connais : les pilotes de ligne y ont droit régulièrement, comme pendant la grève de juin 1998.

Je me suis dit que je devais intervenir car il n’y a rien de plus difficile que de diriger une troupe de maintien de l’ordre lorsque l’on peut de faire tirer dessus à tout moment.
La "boucherie médiatique" n’allait pas s’arrêter et était assez catastrophique pour la Défense.

Aussi, j’ai pris ma plus belle plume Word pour écrire à Michèle ALLIOT-MARIE et lui rappeler le détournement des indemnités de la guerre du Golfe en mettant en copie les généraux Poncet et de Mallaussene !...

Il y avait de quoi mordre très cruellement le pouvoir politique.
Le message a été compris immédiatement et la campagne de presse nauséabonde s’est arrêtée tout aussi rapidement.

J’ai eu la surprise de recevoir un courrier du général de MALLAUSENE qui me remerciait de mon action !...
J’ai été très agréablement stupéfait…

J’ai gardé ces courriers dans mes archives, mais c’est trop personnel pour être mis en ligne.

Par la suite, le général PONCET a été chargé de mission à la Direction du Renseignement Militaire ; il était en place pour avoir bien plus d’informations que je n’en ai eues sur le dossier des "frais de guerre disparus" de la Division Daguet.

Le général PONCET occupe sa retraite à
enseigner la philosophie à des ingénieurs.
Une "pointure" exceptionnelle !...

Je me devais de signaler cette agréable et stupéfiante histoire qui date déjà d’une dizaine d’années.

 Enfin, maintenant que le dossier du détournement des indemnités de la guerre du Golfe devrait être rendu public, il est temps que les militaires, y compris, et surtout, les « étoilés », se mettent à « gueuler », et même à « gueuler très fort », mais avec philosophie !...

 Il n’est jamais trop tard pour bien faire !...

 

Jean-Charles DUBOC

 

 


Une vie de pilote de ligne

 

Au bord de la piscine au Sheraton de Doha…

 

 

Le dossier du détournement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991 commence à être médiatisé.

En un mois, c’est près de 70 quotidiens et d’hebdomadaires qui ont reçu le livre « Les Milliards disparus de la Division Daguet ».

La pression monte dans les rédactions et l’Omerta ne sera bientôt plus tenable.

 

La probabilité d’une divulgation au public devient de plus en plus élevée et de nombreuses personnes m’ont posé cette question : « Mais où as-tu eu l’information ?... »

J’ai toujours été très vague : « J’allais souvent dans les pays du Golfe lorsque j’étais captain B747… »

Franchement flou…

Mais je vais essayer d’en dire un peu plus.

 

Aussi, je vais prendre comme exemple le mois d’octobre 1997.

Je reporte ci-dessous le relevé de mes heures de vol pour ce mois précis :

EP4 Dohoa octobre 19970001

Ce qui donne une activité mensuelle assez intense :

Le 01 : Seychelles-Paris ;

Le 13 : Paris-Dharan (Golfe persique) ;

Le 14 : Dharan-Bahrein-Doha :

Le 15 : Doha-Dehli ;

Le 16 : Dehli-Bombay ;

Le 17 : Bombay-Dubaï ;

Le 18 : Dubaï-Paris ;

Le 23 : Paris-Los Angeles ;

Le 26 : Los Angeles-Paris ;

Le 31 : Paris-Bombay.

 

C’était un mois normal où je suis revenu de l’Océan Indien pour filer ensuite dans le Golfe et en Inde, pour revenir à Paris et emmener 350 passagers à los Angeles, revenir de nouveau à Paris pour repartir vers Bombay.

Ceci est un exemple d’une vie de pilote de ligne long-courrier qui parcourt la planète avec des passagers, ou du fret comme c’était souvent le cas à l’époque car nous avions huit B747 Cargo Pélican.

C’est une vie fantastique mais aussi épuisante car le corps ne se fait jamais au décalage horaire.

Aussi, nous sommes logés souvent dans des hôtels très confortables pour nous reposer le mieux possible pour une évidente question de sécurité.

 

Je vais prendre, à titre d’exemple, l’escale de Doha, au Qatar, où je suis resté 36 heures dans un hôtel magnifique, le Sheraton, situé au bout de la "Corniche" et à 10 minutes à pied de notre Ambassade.

Je n’oublierai jamais cette escale pour deux raisons.

La première est que nous sommes arrivés un jour férié car le Sheik Al-Thani était rentré au pays après une opération chirurgicale réussie en Europe ; le soir a été l’occasion d’un feu d’artifice de 45 minutes…

La seconde raison est encore plus inoubliable.

J’étais tranquillement installé sur un transat au bord de la piscine lorsque mes très proches voisins se sont révélés être des français.

Rien d’exceptionnel jusque-là.

Par contre, les discussions diplomatiques dont j’ai bénéficié en toute innocence curieuse furent absolument stupéfiantes.

Ils sont bavards ces diplomates…

 

La disparition des indemnités de la guerre du Golfe était un véritable secret de Polichinelle dans nos représentations diplomatiques du Koweït, de Dubaï, des Emirats Arabes Unis, d’Arabie Saoudite.

Les Emirs se gaussaient de nous…

Alors évidemment, je ne dis pas que ce sont ces diplomates qui m’ont informé de ce crime contre nos Armées et contre la démocratie.

C’est peut être à un autre moment, et ailleurs.

J’ai un devoir de protection des personnes qui m’ont informé.

 

Sur l’affaire que je traite, il y a de quoi faire un Thriller…

Et si je l’écrit un jour, il y aura la rencontre d’un pilote de ligne en escale avec une jolie attachée d’Ambassade fascinée par les aventures aéronautiques.

Bien sûr, ce sera une fiction !...

 

Enfin, maintenant que je suis en retraite je garde la nostalgie d’une période absolument passionnante de ma vie.

Superbe !...

 

Jean-Charles DUBOC

 


Guerre du Golfe 1991 : Lettre à l’hebdomadaire LE POINT

 

Vous trouverez ci-dessous une lettre de Vincent FILIMOEHALA, vétéran de la Division Daguet, à la rédaction de l’hebdomadaire LE POINT.

 

  Le 13.02.2015

                                 Monsieur FILIMOEHALA     Vincent

                                à

                                Monsieur Christophe LABBE

                                Madame   Mélanie  DELATTRE

                                La rédaction du Journal

                                « Le Point »

                                Rédaction

                                74, avenue du Maine

                                75014 PARIS.

 

 Ps : (Suite à mon appel téléphonique ce jour auprès du standard de la rédaction du Journal).                                                                                    

OBJET : Sortie du Livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET ».auteur :  (Mr Jean-Charles DUBOC).

 

                      Monsieur & Madame les rédacteur en Chef,

 

            Dans le cadre de la sortie du livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET », que j’ai l’honneur de bien vouloir vous solliciter toute votre attention  à l’égard de l’histoire du livre qui révèle l’affaire de lambda celui des « Indemnités de la guerre du Golfe 1991, dérobés sous l’ère (Mitterrand) et dont l’auteur  est  (Mr Jean-Charles DUBOC) un commandant pilote de ligne en retraite.

           En effet ! c’est  en tant que ‘vétéran’ de la guerre du Golfe 1991, que je me permets très personnellement de vous interpeller sincèrement dans l’espoir  de convié parmi  vos prochains invités de la rédaction du journal « le Point », l’auteur du livre (Mr Jean-Charles DUBOC) qui aura le privilège de vous exprimer toutes ces années d’actions et d’abnégations relative aux indemnités de la guerre du Golfe 1991, dont aucun de nous a perçus dès le retour de conflit il y a plus de 23 années maintenant.

         Ps : A l’époque de la première guerre du Golfe 1991,  j’ai servi au sein du (2ème Régiment d’Infanterie de Marine) basé au Mans(72) à la 4°Compagnie de combat, pour un séjour dans le désert d’Irak de plus de quatre mois là-bas.

              Dans l’attente de vous lire ou de vous entendre dès lors d’un éventuel entretien avec vous et votre équipe, que je vous adresse a mon courrier les quelques documents suivants :

 -          LIVRE « Les Milliards disparus de la division DAGUET ».  (Mr Jean-Charles DUBOC)

-          Audio (mp3) : l’interview de Mr Jean-Charles DUBOC sur le plateau de radio (Bob vous dit tout).

-          Documents (copies) sur les différents documents…

 

             En vous souhaitant une très bonne réception de mon courrier et documents, que je souhaite de tout cœur avoir retenu toute votre attention à l’égard de ma requête.

 Je vous prie d’agréer, Monsieur & Madame les rédacteurs en Chef, l’expression de mes respectueuses salutations.

 

                                Mr FILIMOEHALA  Vincent

                               (Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise-95).

 


Guerre du Golfe 1991 : Information générale à la Presse et aux Médias français et étrangers

 

Pendant la semaine du 9 février, j’ai envoyé à 45 quotidiens et hebdomadaires Français, Suisse, Belges, Québécois, Britanniques et Américains, un courrier de présentation du dossier du détournement des 7,6 milliards d’euros des frais de guerre de « l’Opération Tempête du Désert ».

 

 

Madame, Monsieur,

 

 Vous trouverez, avec la présente, quelques documents concernant un très important détournement de fonds publics qui a eu lieu en 1991/1992 en France :

 

1/ « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET », disponible chez Amazon (12,57 euros) ;

 2/ Un courrier adressé au Président de la République Française le 16 janvier 2015 à ce sujet ;

 3/ Un courrier adressé à Michel SAPIN, ministre des Finances et des Comptes publics, le 26 janvier 2015.

 

Il est possible de consulter sur le site « Alerte éthique » l’ensemble du dossier.

 

 Les lettres adressées aux différents ministres des Finances depuis juin 1998 sont disponibles sur demande. Ces courriers, et la demande de prime d’aviseur, lèvent la prescription des dix ans.

 Je vous en souhaite bonne lecture de ces documents, et je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes meilleurs sentiments.

 

 Je me pose juste une question : combien de temps encore l’Omerta va-t-elle durer…

 Jean-Charles DUBOC

 

Réponse de Gérard LARCHER, président du Sénat

 

  LARCHER Sénat Réponse 2015 02 21 .0001

 

 

Réponse reçue de la Présidence de l’Assemblée Nationale le 25 février 2015

Lettre de Jean-Michel BOUCHERON, Conseiller chargé des Affaires Stratégiques et de Défense

ASSEMBLEE NATIONALE Bartolone 2015 02 28 .0001

 

Suite au courrier de Jean-Michel BOUCHERON, voici quelques informations sur sa carrière politique :

Né en 1948 au Havre, député (PS) d’Ille-et-Vilaine de 1981 à 2012.

 

A l’Assemblée Nationale il a eu les responsabilités suivantes :

1988-1993 : président de la Commission de la Défense

1997-2012 : rapporteur du budget de la Défense

2012 - : conseiller affaires stratégiques et défense du Président

 

Autres affiliations :

  • Cofondateur de la fondation d'Intelligence économique « Prométhéus »

http://www.fondation-prometheus.org/wsite/

  • Vice-Président du parlement de l'OTAN.

http://www.nato-pa.int/Default.asp?COM=0&LNG=1

  • Rapporteur « défense » de la commission des affaires étrangères à l'Assemblée nationale.

 

http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/delegation_renseignement.asp

  • Membre de la commission consultative du secret de la défense nationale.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_consultative_du_secret_de_la_d%C3%A9fense_nationale


Hervé Falciani, la CIA, et les fichiers HSBC…

 

Jean-Jacques Bourdin, de la chaîne BFMTV-RMC, reçoit Hervé Falciani, ancien informaticien de HSBC à l’origine des révélations de fraude fiscale au cœur de l’affaire « SuissLeaks ».

 

Vidéo sur :

http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/bourdin-direct-herve-falciani-1202-443679.html

 

Je reprends un extrait assez stupéfiant :

 

Jean-Jacques Bourdin : « A Genève vous avez accès à données cryptées, dans quelles conditions ça s’est passé ?... »

Hubert Falciani : « Dans des conditions qui sont extrêmement particulières, c’est-à-dire, ce n’est pas au sein de la banque, c’est en dehors et ce sont des milliards et des milliards d’informations… »

JJB : « Oui, mais comment avez-vous eu accès à ces données cryptées, puisqu’elles sont cryptées ?.... »

HF : « Parce qu’il y a des pays qui sont plus courageux que la France. Il y a des pays qui utilisent leurs services de renseignement pour l’intérêt général, voilà… »

JJB : « Vous parlez de la CIA ?... »

HF : « Je parle déjà de la CIA, monsieur…»

JBB : « Mais alors quel rapport avec ces données que vous récupérez ?... »

HF : « Le courage… »

JBB : « Comment, mais je veux… d’accord, vous êtes courageux… »

HF : « Non, non, je ne parle pas de moi… »

JBB : « Mais alors comment avez-vous récupéré ces données, ce n’est pas la CIA qui vous les a données ?... »

HF : « Si mais techniquement, avec leur support… »

JBB : « Avec le support de la CIA… »

HF : « Moi, la CIA, je vous l’évoque… pourquoi ?... Parce qu’aujourd’hui si on regarde en France il y a des liens qui établissent la présence de la CIA… »

JBB : « Donc, c’est grâce à la CIA que vous avez obtenu ces données… »

HF : « C’est sûrement, à mon sens, grâce à eux… »

JBB : « Et qu’on vous a donné indirectement… On a décrypté… Si j’ai bien compris, on a décrypté ces données un certain temps… Vous êtes tombé dessus… C’est cela ?... »

HF : « Non, moi j’ai eu la charge d’assurer leur intégrité et leur complétude, c’est-à-dire le fait qu’on ait l’ensemble des éléments, les transactions, les noms parce qu’il faut voir qu’aujourd’hui »

JBB : « Comment les avez-vous récupéré ?... Vous ne m’avez jamais dit !... »

HF : « Par un Cloud… C’est-à-dire que ces données j’y avais accès par Internet… Vous allez downloader… récupérer des films… moi j’allais récupérer ces informations sur Internet » 

JBB : « Vous saviez que vous pouviez les récupérer ?... »

HF : « On me les avait mis à disposition… »

JBB : « La CIA ?... »

HF : « A l’époque, aujourd’hui… »

JBB : « Vous êtes devenu sans le savoir un agent de la CIA… »

HF : « Pas un agent, mais un intermédiaire et j’ai travaillé… »

JBB : « La CIA s’est servi de vous… » 

 

 

La CIA derrière les révélations « Swissleaks » ?...

 

Est-ce bien sûr ?...

 

Et si c’était une autre « Main invisible » ?...

 

Jean-Charles DUBOC

 

 


Guerre du Golfe 1991 : lettre au Président de la République (VII)

 

Ci-dessous une nouvelle lettre envoyée à François HOLLANDE, Président de la République, Chef des ARMÉES, par Atama TEUGASIALE, vétéran de « l’Opération Daguet », au sujet des indemnités de la guerre du Golfe.

 

Le 12 février 2015

M. Atama TEUGASIALE

Monsieur François HOLLANDE

Président de la République

Palais de l’Élysée

55, rue du Faubourg Saint-Honoré

75008 PARIS

Lettre recommandée avec A.R

Objet : demande d’audience

P.J. photocopie lettre

 

     Monsieur le Président de la République,

     Chef des ARMÉES,

 

     N’ayant pas reçu de réponse à ma correspondance envoyée le 19 décembre 2014 à votre attention (copie jointe), je me permets de revenir vers vous afin de renouveler ma requête émise dans cette missive.

     En effet, grâce à la sortie du livre : « Les milliard disparus de la Division Daguet » de Monsieur Jean-Charles DUBOC, et avec le début de la médiatisation de cette affaire, j’ai l’honneur de solliciter une audience au profit de Monsieur FILIMOEHALA Vincent, qui vous apportera toutes les preuves nécessaires afin de vous convaincre d’intervenir auprès du Ministre concerné.

     Je sais que vous êtes très sollicité et trouverez ma démarche très audacieuse, mais, j’agis pour le bien de l’ensemble de mes camarades vétérans de la Guerre du Golfe ainsi qu’à leurs familles.

     C’est à l’attitude de certains hommes politiques de l’époque des faits cités ci-dessus que vont mes reproches.

     Ambitieux pour eux-mêmes, ils ont bradé la souveraineté que nous accordions par le vote et qui nous porte préjudice aujourd’hui. Plus soucieux de leurs petites affaires que de la France, ceux-ci ont bafoué les principes qu’ils prétendent défendre, en oubliant sciemment les seules règles objectives de l’Etat. Croire qu’il suffit de pousser le cynisme en assez loin pour donner l’impression de l’innocence n’est pas une attitude de démocrate. Le cynisme en politique est une attitude dictatoriale.

    D’autre part, dans l’espoir d’obtenir gain de cause, notre combat continuera sans relâche en mémoire de nos vétérans morts pour la Patrie durant cette guerre sans oublier l’effet dévastateur du syndrome du Golfe.

    Dans l’attente d’une réponse de votre part, comptant sur votre honnêteté et vous renouvelant ma confiance,

    Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la république, en l’expression de ma plus haute considération.

 

M. Atama TEUGASIALE

 


Guerre du Golfe 1991 : Lettre à Christian SAUTTER

 

Pour fêter le Millenium…

 

 

Je reprends un courrier peu connu qui a déjà une quinzaine d’années…

 

 

Le 27 décembre 1999

 

Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur Christian SAUTTER

Ministre de l’Economie et des Finances

139, rue de Bercy

75572 PARIS CEDEX 12

 

Copie :

Mme le Vice-Doyen des juges d’Instruction

Service FINANCIER

Tribunal de Grande Instance de Paris

4, bd du palais

75055 PARIS LOUVRE

 

Monsieur le Ministre

 

Aviseur de vos services, et accompagné de Monsieur X, j’ai déposé le 19 janvier 1998 à la brigade de contrôle et de recherche des services fiscaux du Havre des informations concernant deux dossiers.

Le premier dossier est relatif à des anomalies de comptabilité au sein de la compagnie A. J’ai adressé à ce sujet un courrier à M. Dominique Strauss-Kahn le 8 juin 1998, et vos services m’ont répondu par un courrier du 6 juillet 1998 que "la règle du secret fiscal ne me permets pas d’être tenu informé des suites qui peuvent y être données".

PAYS Réponse 1998 .0001

 

Ce dossier étant entre les mains de la Justice, je ne peux pas me permettre de vous demander des informations sur l’enquête en cours. En effet, j’ai déposé une plainte (n° 691/99 – P.99.182.2360/3) avec constitution de partie civile, contre Monsieur B. et tout autre, le 25 juin 1999, auprès du Tribunal de Grande Instance de Paris, pour abus de bien sociaux.

 

Par contre, le deuxième dossier concerne des informations sur l’éventuel détournement des indemnités de la guerre du Golfe et j’aimerais connaître, en tant que contribuable soucieux de la bonne gestion de l’Etat :

-      Quelles sont les sommes versées à la France par les Pays Arabes au titre des indemnités de la guerre du Golfe ?... 

-      Ces sommes ont-elles été budgétisées, et à quelles dates ?...

-      Quelle est la part de ces indemnités redistribuées à la Marine Nationale, l’Armée de l’Air, l’Armée de Terre ?...

Vous trouverez avec la présente une copie du courrier su 8 juin 1998, ainsi que la réponse de M.B. PAYS, directeur adjoint de la sous-direction du contrôle fiscal.

 

Je vous adresse aussi une copie du projet Les Clippers de l’Europe, car j’ai l’ambition de développer un grand projet destiné aux handicapés et aux jeunes Européens.

Les mutations scientifiques, humaines et financières de l’époque actuelle demandent des solutions originales pour faire face aux transitions entre les paradigmes de l’Histoire.

La marginalisation d’une partie de la jeunesse, l’exclusion des plus faibles, la crise morale de notre société, l’effondrement de valeurs millénaires et l’apparition d’une mondialisation, qui sera suivie par une ouverture plus large sur le Cosmos, demandent des solutions nouvelles, courageuses et coûteuses…

La navigation en haute mer est une très bonne solution pour restructurer des jeunes sans repère. Etre allongé toute une nuit sur le pont d’un voilier qui navigue sous les tropiques, en regardant les étoiles, est une expérience inoubliable que peu de jeunes pourront connaître.

La réduction des inégalités passe aussi par le développement de la richesse des expériences humaines structurantes de l’individu, et je pense qu’il y a beaucoup à faire. Ce n’est pas l’horizon des banlieues qui formera le jeune d’aujourd’hui à être un adulte libre et responsable…

Je propose un projet humain, social, de liberté et de responsabilité.

Les détournements de fonds que j’ai peut-être découverts sont pour moi la possibilité de souligner l’irresponsabilité, la cupidité, la lâcheté de certains élus et hauts fonctionnaires qui confondent servir et se servir, et de proposer en contrepartie un grand projet pour la jeunesse.

C’est pour cette raison que je vous demande de bien vouloir :

-      Faire étudier par vos services la possibilité de créer des groupements d’intérêt publics regroupant des ministères et des collectivités locales, et qui exploiteraient des grands voiliers dans un but médical et social ;

-      Faire étudier par vos services le financement de la construction de ces navires ;

-      Définir avec d’autres ministères le pourcentage de jeunes qui désireraient effectuer des navigations transatlantiques à bord d’un grand voilier. Celles-ci seraient financées par l’Etat et les collectivités locales.

La réalisation d’un tel projet ne serait-il pas porteur d’avenir à l’aube du troisième millénaire ?...

J’espère que ce courrier retiendra votre attention, et je vous prie d’agréer, monsieur le Ministre, l’expression de toute ma considération.

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

J’ai envoyé ce courrier le 27 décembre 1999, quelques jours avant la fin du deuxième millénaire et j’espérais convaincre le ministère de lancer un projet de grand voilier-école à cette occasion.

Peine perdue, mais nos amis Bataves l’ont fait !...

Ils ont fait construire pour cette occasion unique un magnifique voilier-école, le « Stad Amsterdam » qui a pour sister-ship le « Cisne Branco », voilier-école de la Marine brésilienne.

J’ai encore rêvé, d’autres ont fait le même rêve mais l’ont réalisé !...

 

Ce courrier est resté sans réponse du ministre.

Pas pris au sérieux ?...

Et pourtant…

Pourtant, il suffisait d’une courte enquête pour être fixé sur mes accusations !...

En effet, il suffisait, par exemple de contacter le « Fonds Monétaire Arabe » et de demander le « Rapport économique Arabe » de 1992, une étude annuelle effectuée par le Fonds monétaire arabe, la Ligue arabel’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole, et d’autres institutions importantes,

Le site Internet (Arab Monetary Fund) est celui-ci :http://www.amf.org.ae/

Et là, on apprend que « Le rapport, dévoilé lors d’une réunion des banquiers centraux aux Emirats Arabes-Unis, révèle qu’en plus, les gouvernements d’Arabie Saoudite, du Koweït et des Emirats du Golfe ont fait pour 84 milliards $ de paiements directs aux Etats-Unis, à la Grande Bretagne et à la France pour les dépenses militaires. Les officiels ont déclaré que des paiements à l’Egypte et à la Syrie, qui était membres de la coalition opposée à l’Irak, ont pu totaliser entre 3 milliards $ et 5 milliards $. »

C’est disponible dans l’édition du New York Time du 8 septembre 1992 :

New York TIMES 7 sept 1992

 

Il aurait été aussi facile de rechercher dans les comptes du Trésor public si des milliards avaient été virés au titre des indemnités de guerre de « l’Opération Tempête du Désert » !...

Cela a été fait seulement en 2008, après un courrier du président de l’Union Nationale des Sous-officiers en retraite (UNSOR).

Il est vrai que c’est une association qui compte 15.000 membres et que c’est difficile de ne pas répondre.

Et là, on découvre dans la réponse du chef de cabinet de Christine Lagarde, que « Cependant malgré les recherches effectuées en ce sens par les services du ministère, aucun élément d’information susceptible de confirmer ou d’infirmer ces allégations n’a pu être trouvé. En outre, les documents auxquels vous faites allusion sont inconnus du ministère ».

Lettre BIHAN 2

 

Ainsi, il y a bien eu des milliards qui sont partis des pays arabes du Golfe, mais rien n’est arrivé dans les comptes du Trésor Public !...

Où est passé l’argent ?...

 

Il y a suffisamment d’informations pour transmettre le dossier au Procureur de la République.

 

Jean-Charles DUBOC

 


Comment faire un « Coup d’État » dans une démocratie…

 

L’une des plus anciennes démocraties européennes vient de fouler au pied les bases même du système démocratique.

Quand l’enfer est pavé de bonnes intentions...

Je vous recommande l’analyse par « I-Cube » de la situation politique actuelle en Suède :

 

 

Putsch tranquille au Riksdagshuset Suédois…

 

 Là, je suis vraiment scotché ! 

Tétanisé de colère, même !

Et pour deux raisons : La première, c’est qu’à peu-près personne n’en a parlé dans nos médias nationaux et européens, obnubilés par les élections grecques, les QE de la BCE ou encore la « marche républicaine » et mondiale du 11 janvier, tel que l’information a mis plus d’un mois à venir de Stockholm jusqu'à mes augustes systèmes vestibulocochléaires personnels (mes « esgourdes », quoi, pour parler le francilien-natif !).

Black-out quasi-total sur cette information pourtant stupéfiante, même si ça commence seulement à se savoir.

Puis on est passé aux commémorations de la Shoa, à la loi Macron – en Italie aux réformes Renzi – et il n’y a que « La Croix », « Le Monde » et « Valeurs actuelles » pour en avoir fait quelques lignes perdues dans leur fatras respectif, qui rappellent ce moment pourtant historique où la démocratie suédoise est bien entrée de plain-pied dans un « totalitarisme-mafieux » de bon aloi.

Et encore, toute cette presse quand elle en parle, c'est seulement pour saluer qu’il soit… « consensuel » !

Assez extraordinaire… 

 

Parce que c’est la seconde raison de « ma colère » : Comment des élus, démocrates du meilleur niveau, souvent cités en « modèle-absolu », peuvent-ils se libérer du joug du vote populaire qui les a portés là où ils sont, le tout sans même une goutte de sang versé ?

Que j’en ai une émotion toute particulière pour les mêmes qui refilent « tous les pouvoirs » au Maréchal Pétain… Mais ils avaient l’excuse d’avoir perdu la « Bataille de France ».

Ah qu’elle est belle la démocratie dans tous ces pays-là, finalement !

Je vous raconte le déroulé. 

 

En Suède, ils ont voté à l’automne dernier et le gouvernement de gauche qui est sorti des urnes a vu son budget 2015 retoqué début décembre. D’où l’annonce d’élections anticipées prévues pour le 22 mars 2015 (un dimanche), les premières en Suède depuis 1958.

Les « Démocrates de Suède » (SD = parti d’extrême-droite), avec ses 12,9 % à ces élections-là (un votant sur un peu plus de 7 : On est assez loin du un sur 4 de la « Gauloisie-généreuse ») avaient rejeté le budget du gouvernement et voté en faveur de celui de l’opposition, poussant le premier ministre à envisager de se démettre.

Seulement voilà, les sondages se sont mis à dessiner une forte hausse du « SD » (un peu comme chez nous avec un FN en tête des prochaines présidentielles), l’amenant à des niveaux tels que ni l’alliance socialistes-verts, ni le centre-droit, ne puissent plus espérer gouverner. 

 

Alors, ils se sont réunis à la nuit tombée (elle tombe vite et longtemps en Suède en plein hiver) pour annoncer samedi 27 décembre un accord avec l’opposition de centre droit, évitant ainsi des élections législatives anticipées…

Vous me direz que jusque-là, rien d’anormal : C’est un peu comme si « François III » obtenait le soutien de « Bébé-Roux », ou mieux, celui des troupes de « Bling-bling ».

Après tout, quand on ne fait pas son boulot d’opposition, pourquoi ne pas s’allier avec son adversaire au pouvoir ?

Avec le mouvement des Verts, son allié gouvernemental, et les quatre partis de l’Alliance (conservateurs, centre agrarien, libéraux et chrétiens-démocrates), le parti social-démocrate a trouvé un modus vivendi, dit « accord de décembre », qui « permet à un gouvernement minoritaire de gouverner », a précisé le premier ministre social-démocrate Stefan Löfven, oui, minoritaire !

 

Et l’accord trouvé pose les bases d’une « collaboration » entre six partis prétendant à des fonctions gouvernementales sur trois dossiers, les retraites, l’énergie et la défense, va rester valide, en application jusqu’en… 2022 !

Ce qui implique que tout gouvernement minoritaire pourra faire adopter son budget avec le soutien passif de son opposition-naturelle.

« C’est une victoire pour la Suède », s’est réjouie la représentante du parti conservateur (modérés), le plus grand parti de l’opposition, Anne Kinberg Batra.

C’est aussi un pas vers « plus de consensus », signe distinctif de la politique et de la société suédoise, que la récente percée de l'extrême droite avait mis à mal.

« La Suède est fière de sa tradition consistant à régler les questions difficiles au-delà des blocs, une tradition que tous les pays n’ont pas », a rappelé le premier ministre, manifestement soulagé de pouvoir rester dans son fauteuil.

« Cet accord est une illustration de ce qu’on fait habituellement en politique suédoise: On trouve des solutions à long terme », a expliqué la politologue Camilla Sandström, enseignante à l’Université d’Umeå (nord)…

Effectivement, cet accord exclut de facto l’extrême droite qui se trouve marginalisée au Parlement.

« L’idée fondamentale, c’est de ne pas permettre aux Démocrates de Suède d’avoir de l’influence », poursuit l’experte.

Et si les questions d’immigration et d’intégration sont exclues de l’accord, les partis ont toutefois indiqué qu’ils envisageaient de coopérer sur ces sujets.

Ils évitent ainsi de transformer les législatives en « référendum sur l’immigration » comme le souhaitait l’extrême droite, en rapporte « La Croix ». 

 

S’il faut admirer la culture du consensus de nos voisins suédois, et avec le recul, il est probable que cette façon de faire reste un des événements les plus inquiétants de ce début du millénaire : Le dernier masque de la démocratie représentative, dans sa version post-moderne, apparaissant encore plus corrompue qu’on ne l’imaginait, vient en effet de tomber !

Pas chez nous encore, même si nos « mafieux à nous » restent « aux manettes », mais là, chez des « hérétiques-huguenots » où a élu domicile les jurys des prix Nobel… hors celui de la paix : C'est assez incroyable ! 

 

Si vous souhaitiez confirmation et savoir à quel point « l’étatisme électif » peut se rapprocher à pas de loup des « vraies » dictatures et de quoi il est capable lorsqu’il se sent menacé de perdre ses prébendes, voilà de quoi vous faire réfléchir, jusque dans le très politiquement correct « modèle suédois ».

Les faits sont simples dans leur cynisme : Avec ses 12,9 %, le « SD » ne pouvait qu’être un parti d’opposition.

Mais lorsqu’un autre s’est joint à lui pour rejeter le budget, les « vrais-démocrates » ont eu peur de laisser le peuple trancher !

Craignant de perdre les places qu’ils occupaient chacun leur tour dans une aimable alternance, ces partis ont décidé de se répartir les postes non plus alternativement mais simultanément, et pour toujours.

En tout cas jusqu’en 2022, première échéance de révision de leur accord.

Autrement, un vrai coup d’État sur tapis-vert !

« Fou-z’y » la démocratie, consensuellement piétinée au moins pour les 7 prochaines années ! 

 

Car, ce faisant, les élections prévues pour 2015 n’auront pas lieu et le résultat de celles de 2019 est d’avance neutralisé puisque l’entente des sortants, ou plutôt de ceux qui ne veulent pas sortir, est organisée jusqu’en 2022 !

La Suède aura donc la « chance » d’être la première démocratie au monde à connaître la composition de son gouvernement avant même les élections et à savoir qu’il restera en place indépendamment de leur résultat ! 

C’est sûr que, dans ces conditions, ça renouvelle le concept de « démocratie ».

Comment nomme-t-on au juste un événement où les élections annoncées sont brutalement reportées, le pouvoir annonçant que de toute façon il restera en fonction quel qu’en soit le résultat ?

Si la Junte est habillée en civil et que le parlement fait partie de la farce, c’est quand-même très exactement ce qu’on nomme un « coup d’État ». 

 

C’est d’ailleurs ainsi qu’il est vécu de l’intérieur : « L’accord de décembre peut valablement être décrit comme un coup d’État en douceur, qui engage la Suède sur la route de l’autodestruction.

En apparence, les institutions démocratiques de la Suède semblent intactes, mais à partir de maintenant elles ne sont plus qu’une coquille vide. L’accord de décembre organise ce qu’on pourrait définir comme un système parlementaire à deux faces. Le parlement officiel reste en place, mais dans l’ombre se tapit le parlement réel, constitué des chefs des sept partis du spectre politique traditionnel. Cette officine d’arrière-cour mène ses délibérations en secret, à l’abri de tout regard (et contrôle) public. De temps à autre, elle présentera ses décisions au parlement, où la ratification ne sera qu’une formalité.

Le nouveau système peut aussi être décrit comme une « dictature consensuelle ».

Quel qu’il soit, celui qui gouvernera dans les huit prochaines années aura dans la réalité des pouvoirs de type dictatorial : Ses budgets, fondements de toute politique, disposent d’avance d’une garantie d’approbation. En plus du budget, les partis de l’union ont annoncé qu’ils rechercheraient l’unanimité sur les questions de défense, sécurité, pensions et énergie. » 

 

Si cela c’était passé dans n’importe quelle Ukraine ou Zimbabwe ordinaire, la levée de boucliers aurait été unanime.

Pas cette fois-ci : « Le Monde », le même qui avait applaudi l’entrée des Khmers Rouges sanguinaires dans Phnom-Penh, n’en a parlé que pour en faire un modèle à suivre et dupliquer : « Une fois de plus, la Suède donne l’exemple. Confrontés à la perspective d’une crise politique prolongée, les partis politiques traditionnels, de gauche à droite, ont décidé de s’unir pour permettre au gouvernement de fonctionner en neutralisant la capacité de nuisance parlementaire du parti populiste. »

Euh, et pourquoi pas le retour du « parti unique » cher à Staline seule garantie d’un parlement sans nuisances ?

Après tous les soviets avaient déjà la solution : Faudrait être objectivement fou de s’opposer à leur vérité. Alors ils internaient en asile psychiatrique !

Logique.

La même voie que prend la Suède et ses propres élites politiques ?

Et dire que j’entends encore quelques « démocrates-nationaux » de mon pays expliquer qu’il n’y a qu’une solution pour éviter « Marinella-tchi-tchi », un gouvernement d’union nationale.

C’est vraiment préférer la peste au choléra (ou vice-versa) : La même pièce de monnaie prise en ses deux faces. 

 

La question n’est même plus celle des programmes des uns ou des autres. Elle est celle de l’honnêteté de ceux qui s’affirment « démocrates », pour aussitôt s’accorder sur la neutralisation des votes qui ne leur conviennent pas.

On est démocrate ou on ne l’est pas, le concept ne se divise pas plus que celui de Liberté. 

 

Et on justifie parfois les « exceptions » en ressortant la vieille fable, « Hitler a été élu démocratiquement, donc il y a des limites à la démocratie », qu'il est urgent de démonter à cette occasion.

Ce n’est pas totalement vrai, mais historiquement un peu plus compliqué que ça, chacun le sait.

Et finalement cela aide à mieux comprendre la connivence entre le fascisme et la démocratie… « avec limites ».

Pour souvenir (à l'adresse de ceux qui n’étaient pas nés), Hitler n’a jamais eu de majorité absolue à aucune élection dans son pays, mais la manière dont il s’est imposé est typique : Il était minoritaire lorsque Hindenburg l’a nommé chancelier, dans un gouvernement «d’union nationale » où ne siégeaient hors de son parti que deux autres ministres.

Saisissant leur chance, les nazis ont très vite organisé un changement des règles du jeu qui les rendrait au moins aussi indéboulonnables que nos stupéfiants Suédois amnésiques.

Même ainsi, après que l’incendie du Reichstag leur ait donné prétexte à supprimer toutes les conditions d’un débat démocratique, ils n’ont cependant atteint que 43,9 %.

Hitler n’a donc jamais représenté démocratiquement tout le peuple allemand, ni même sa majorité !

Son arrivée au pouvoir n’est pas la preuve d’une « faille » de la démocratie, mais le résultat d’une de ces manœuvres de couloirs qu’on habille du joli nom de « gouvernement d’union », négation même des choix différenciés de l’électorat.

Les grands partis suédois ne font pas autre chose aujourd’hui, tout en jouant la vertu outragée, pour un « totalitarisme-pleurnichard ».

 

Le premier enseignement de ce coup d’État suédois, c’est que les nobles envolées sur la démocratie, les valeurs républicaines, etc., explosent en moins d’une seule fraction de seconde lorsque la caste au pouvoir se sent menacée.

Le deuxième est que contre cela il n’y a aucune défense par le vote : Le putsch se fait discrètement, en une nuit de négociations secrètes, et ensuite il est trop tard !

Sauf à prendre les armes…

 

En définitive, le réalisme impose de songer à quelques propositions de vaccin avant qu’il ne soit décidément trop tard (toujours les mêmes, hélas) :

– Incompatibilité totale entre un mandat d’élu et toute autre fonction, élective ou exécutive publique : Le fonctionnaire élu, il repasse les concours pour retrouver un poste à la mesure de ses compétences ; les cumulards sont interdits (et on conseille aux élus d’avoir par ailleurs un vrai métier pour assurer leurs fins de mois) ;

– Pas plus de deux mandats électifs (ou exécutifs) d’affilé, quelle que soit leur durée et leur « niveau » (local ou national), avec un « tiers-temps » obligatoire avant le troisième, comme pour les CDD de notre code du travail ;

– Tirage au sort, annuel, pour trois ans et par tiers sur les listes électorales, du corps des sénateurs ;

– Élection des députés sur liste uninominale et par circonscription à un seul tour (pour « tirer » la vie politique vers le « bipartisme » de gouvernement et éviter les ententes sur tapis-vert, la pluralité des opinions et des débats réellement démocratiques étant assurés de leur côté par les sénateurs tirés au sort) ;

– Rémunération et indemnisation de tout le personnel élu (y compris ministres et exécutifs locaux) au niveau du salaire médian du pays (quel que soit le « niveau » du mandat – local ou national –, là encore) ;

– Réduction de la sphère de compétence étatique (ainsi que les budgets et impôts qui vont avec) à ses seuls rôles régaliens : Sécurité (intérieure et défense), organisation de la justice, relations avec les organes républicains et internationaux (européens et autres), solidarité nationale, collecte des recettes fiscales et santé publique.

– Les politiques législatives (civiles, commerciales, pénales, économiques…) sont de la compétence exclusive du Parlement (les politiques monétaires de la compétence de la BCE) ;

– Les politiques « sociales » sont de la compétence exclusive des partenaires sociaux (même s’il faudra repenser et unifier leur propre représentativité selon les mêmes canons) ;

– Délégation de tous les autres rôles et interventions aux régions (et départements, communes et autres démembrements) dirigées par des assemblées locales avec des personnels obéissant aux mêmes « normes » que les élus « nationaux » (Cf. ci-dessus), qui votent taxes et impôts locaux sur leur périmètre géographique pour assumer leurs missions (éducation et instruction publique, équipements publics, réseaux, transport, aménagement des territoires, localisation des industries, commerces, populations, etc.) 

 

Tout cela n’est pas très compliqué à mettre en œuvre et ne nécessiterait même pas de modifier le texte de la Constitution de notre République.

En revanche, si nous n’exigeons pas ces « saucissonnages » institutionnels, soyez en sûrs, ils vont « démocratiquement » se foutre de votre gueule et de vos bulletins de vote, comme en Suède en 2019.

Vous êtes clairement prévenus, cette fois-ci…

 

Bon début de semaine à toutes et à tous quand même !

Moi, je pars me calmer d’avoir pu être enfumé aussi facilement.

 I3

Source :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/02/putsch-tranquille-au-riksdagshuset.html

 

 


Crise grecque : nos amis Allemands ont la mémoire courte…

 

La large victoire de Syriza, la  Coalition de la gauche radicale grecque, lors de l’élection législative du 25 janvier a fait frémir le libéral que je suis.

A seulement une voix de la majorité absolue, Syriza est au pouvoir pour de bon !...

Un pouvoir qui permettra d’appliquer les recettes catastrophiques de la gauche étatique après celles tout aussi mauvaises d’une politique d’austérité qui a mis le pays à genoux et où la corruption est l'une des principales tares du système économique.

Mais, après réflexion, cette étape est peut-être un mal nécessaire qui pourra permettre au pays de rebondir.

Car la situation mérite réflexion, surtout quand on considère l’Histoire européenne des 70 dernières années.

Un rappel nécessaire qui a été effectué par « I-Cube » et que je reprends ci-dessous.

Bonne lecture.

Jean-Charles DUBOC

 

 

Pour en finir avec notre semaine Grecque…

« La » solution qui va faire plaisir à mon « Beauf’ ».

 

Ma« petite-sœur » a marié un érudit grec, qui fait philosophe dans le civil, il y a quelques décennies de ça.

Un grec qui peste sur son sort personnel, sur le sort réservé à son pays-à-lui, où il a encore quelques terrains (générateurs d’impôts grecs-patriotes, en plus des « Gaulois »), qui peste sur le sort du « monde-libre ».

Il peste aussi de n’avoir pas pu aller voter dimanche dernier : Plus de place sur les vols vers Athènes.

Et ils sont environ 4 millions de Grecs à vivre à l'étranger qui se trouvent être dans la même situation, privés de démocratie-élective.

Beaucoup aurait aimé participer au scrutin législatif de dimanche dernier, mais il leur est impossible de voter s’ils ne sont pas en Grèce.

Des citoyens grecs-Européens de seconde zone, en somme : De quoi définitivement « pester », effectivement. 

 

Mais lui – qui sait tout de tout – sait mieux que quiconque comment Tsiprias, le nouveau premier ministre grec, va aller négocier la dette fabuleuse de son pays : Il va seulement plaider le « devoir de mémoire » ! 

 

« Souviens-toi du 27 février 1953, Angela ».

Ce jour-là, la Grèce et 20 autres créanciers de la RFA décident d'aider l'Allemagne de l'Ouest, alors en défaut de paiement :

1) Réduction de la dette de 62 % ;

2) Moratoire de 5 ans sur les paiements ;

3) Délai de 30 ans pour rembourser ; 

4) Suspension des paiements en cas de mauvaise conjoncture.

Sans compter qu’il y a aussi les 476 Méga reichsmarks extorqués à la Grèce par l'Allemagne nazie (en 1941).

Jamais remboursés, ils représentent aujourd'hui entre 50 et 80 Md€, soit entre 16 et 26 % du total de la dette grecque… 

Parfois, l'Allemagne reste totale-amnésique des racines de son succès, n’est-ce pas ! 

 

Et de rappeler que l’Allemagne n’a ainsi pas toujours été hostile aux « annulations » des dettes publiques.

Du moment qu’elle y trouve son intérêt bien compris.

La Grèce doit tenir ses engagements, répètent les Allemands… Alors qu’il leur est arrivé d'être moins à cheval sur la nécessité de payer rubis sur l’ongle quand leur pays était à l’agonie.

Fabuleux de cynisme !

Car la meilleure façon de ne pas oublier la règle, ses principes et ses exceptions, c’est justement la façon dont la dette allemande a été amputée après la Seconde Guerre mondiale. 

 

Il s’agissait alors de remettre en selle ce pays vaincu, afin de l’ancrer au bloc occidental et de stabiliser le vieux continent, alors que le plan Marshall de 1948 déversait 13 Md$-or US d’époque sur l’Europe, dont 1,173 de « don » à la seule Allemagne (contre 2,488 à mon pays… que j’aime tant, je n’oublie pas non plus ; 2,805 aux britanniques, qui n’ont pas oublié non plus ; et 1,413 à l’Italie, etc. pour un total de 11,8 Md$ US de « don »).

Les dirigeants occidentaux avaient enfin tiré les leçons du traité de Versailles de 1919 et intégré le fait que l’humiliation d’un pays était non seulement inefficace mais aussi dangereuse : « L’Allemagne paiera », ce slogan abêtissant qu’ânonnaient les « Gaulois-bleu-horizon » mes ancêtres à moi-même, après la guerre de 1914-1918, avait conduit celle-ci directement dans les bras des nazis.

C’est là qu’il faut aussi avoir une pensée « amusée » quant à la récente poussée « d’Aube dorée », le parti néo-nazi grec, qui obéit exactement aux mêmes mécanismes. 

 

Au tout début des années 1950, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la « Gauloisie-libérée », conscients que les dettes extérieures, celles des entreprises et celles que la jeune RFA avait accepté de reprendre, représentaient un fardeau extrêmement pénalisant pour l’économie allemande, ont décidé de remettre à plat toute la question. 

 

« On était dans un climat particulier, celui du début de la guerre froide : on comptait sur la RFA pour faire face au bloc soviétique », commente un universitaire spécialiste de l’histoire économique de l’Allemagne, qui oublie de dire que les nations occidentales ont aussi supporté le coût d’une présence militaire des alliés en territoire allemand, pour assurer sa défense.

 

Dans une déclaration d’octobre 1950, ces pays posent unilatéralement un principe :

« Les trois pays sont d’accord pour que le plan prévoit un règlement adéquat des exigences avec l’Allemagne dont l’effet final ne doit pas déséquilibrer la situation financière de l’économie allemande via des répercussions indésirables ni affecter excessivement les réserves potentielles de devises. »

Vous avez bien lu comment et sur quel principe, les démocraties victorieuses ont su et pu être clairvoyantes et en même temps généreuses… 

 

« Il s'agit de trouver un règlement adéquat de la dette allemande qui assure à tous les participants une négociation juste en prenant en compte les problèmes économiques de l’Allemagne. »

Les grecs n’en demandent pas plus aujourd’hui (ni encore hier).

Des discussions vont s’ensuivre.

La situation était critique : La RFA était menacée d’asphyxie, ce qui portait le risque d'une déstabilisation géopolitique de toute l'Europe.

Il était alors urgent de restaurer une balance des paiements positive en Allemagne. 

 

Et lors de la conférence de Londres du 27 février 1953, suivant le principe posé en 1950, 21 créanciers de la RFA décident d’un « effort exceptionnel », comme on vient de le dire, pour aider la RFA :

– La dette est réduite de 62 % : Elle passe de 39 milliards à 14,5 milliards de deutschemarks en un seul coup de crayon ;

– Un moratoire de cinq ans est en plus accordé ;

– Un délai de 30 ans est prévu pour rembourser (1988) ;

– Le pays peut limiter le paiement du service de sa dette à 5 % de ses revenus d’exportation ;

– Si, du fait d’une mauvaise conjoncture, la RFA connaît des difficultés pour rembourser ce qui reste, il est prévu une suspension des paiements et une renégociation des conditions ;

– Les taux d’intérêts sont réduits ;

– Les demandes de réparations sont renvoyées à plus tard, concrètement, à une future unification des deux Allemagnes… 

 

Bon, depuis, le cas irakien qui rembourse à la petite-semaine les dégâts et frais occasionnés par son invasion du Koweït en août 1990, semble avoir quelque peu modifié les concepts en usage post-1919 : Eux, subissent encore et toujours « l’humiliation » de bosser pour réparer.

Et après, on s’étonnera que quelque Califat tente d’échapper à la misère rampante des populations autochtones, plus ou moins bien armées par leurs envahisseurs d’ailleurs, financés par des pétrodollars comme s’il en pleuvait, afin de faire tomber le régime syrien gazant ses populations, qui ne veut pas tomber…

Que ça en vient jusque sur vos trottoirs dégoulinants de sang le 7 janvier dernier, dans une guerre d’islamistes (« EI » contre « Al Qaeda-Yémen »)…

Mais c’est une autre histoire, qui va jusqu’à l’absence de « Poux-tine » aux commémorations de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau… que les russes ont pourtant libéré il y a 70 ans !

C’est dire si on en a perdu « la mémoire-mémorielle » en ce bas-monde, alors que les mêmes causes semblent reproduire les mêmes effets… 

 

Évidemment, en Grèce, les cadres de Syriza ont étudié de très près cet épisode-là.

D’autant que leur pays à eux (et à mon Beauf’) figure parmi les 21 créanciers signataires de 1953…

Soixante ans plus tard, en février 2013, Alexis Tsiprias, le leader de Syriza, écrit ainsi dans « Le Monde diplomatique » :

« C’est précisément ce que la Coalition de la gauche radicale grecque (Syriza) propose aujourd’hui : Procéder à rebours des petits traités de Versailles qu’imposent la chancelière allemande Angela Merkel et son ministre des finances Wolfgang Schäuble aux pays européens endettés, et nous inspirer de l’un des plus grands moments de clairvoyance qu’ait connus l’Europe d’après-guerre. »

Il s’agit seulement de ça, sinon, ils sont encore capables de claquer la porte de l’UE, de l’Otan et de saisir la main tendue avec insistance par « Poux-tine », le dirigeant d’un pays … orthodoxe comme eux ! 

 

Les Grecs insistent sur un autre point de cette Histoire, plus sensible encore, une blessure que les plans imposés par la troïka (BCE, FMI, Commission européenne) a réveillée (et que porte « Aube dorée ») : La dette de guerre de l’Allemagne vis-à-vis de la Grèce, qui n'était pas couverte par l’accord de Londres de 1953 !

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands ont pillé les ressources grecques.

Non seulement les combats ont été très durs contre les armées allemandes, mais on se souvient aussi qu’à partir de 1943 et le départ des italiens, ces combats menés par les différents mouvements de résistance contre l’occupant allemands-nazi ont été particulièrement meurtriers jusqu’à la mi-octobre 1944 emportant même des cas de torture et des exécutions sommaires d'une cruauté inouïe.

Ce qui n’a pas empêché que la Banque centrale du pays a notamment été contrainte de « prêter » à l’Allemagne 476 millions de reichsmarks, au titre de « l’effort de guerre » du moment.

Aujourd’hui, le remboursement de cette dette représenterait de 50 à 80 milliards d’euros, comme nous l’indiquons ci-avant. 

 

Dans l’immédiat après-guerre, sous la pression américaine, le remboursement de ces réparations avait été renvoyé à un futur traité d’unification des deux Allemagnes.

La chute du mur en novembre 1989 a réveillé cette vieille plaie alors enfouie…

Mais au moment des pourparlers d'unification, le chancelier Kohl a refusé unilatéralement de payer les réparations liées à la Seconde Guerre mondiale, à l’exception des indemnités versées aux travailleurs forcés.

Autrement dit, un deuxième « défaut » bien réel.

À l’époque, a été élaboré l’idée l’Euro sur les bases de l’ECU et du SME de la décennie précédente : Il s’agissait aussi de mettre fin aux spéculations contre les cours pivots du SME et de retrouver une stabilité monétaire devant permettre aux allemands de financer « à la régulière » leur réunification initiée en 1990 : Ils ne pouvaient pas faire autrement, là encore, sinon que de… « défaillir » ! 

 

1953 et 1990, deux « faillites » évitées pour l’Allemagne réunifiée, grâce aux alliés et surtout aux grecs en 90.

Ce qui ne l'a pas rendu plus compréhensive pour autant vis-à-vis des pays débiteurs…

Quelle que part, c’est une « affaire d’équité » historique qui n’est donc pas encore close.

La puissante Allemagne financière de « Mère-quelle » ne peut pas non plus oublier à qui elle doit son enrichissement sans cause et son succès.

Mon « beauf’ » en est persuadé.

Alors, pour l’heure il peste contre l’ignorance du moment.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/01/pour-en-finir-avec-notre-semaine-grecque.html

 


Reprise par « Emeraude Journal Infos »

 

Première reprise des informations disponibles sur ce site par « Emeraude Journal Infos » du 29 janvier 2015

 

Les milliards disparus de la Division Daguet…

 

Fotolia 07

 

Broché – 30 octobre 2014

de Jean Charles Duboc 

 

un livre explicite : 

http://www.amazon.fr/milliards-disparus-Division-Daguet/dp/1503038017/ref=sr_1_2?ie=UTF8&qid=1421074959&sr=8-2&keywords=LES+MILLIARDS+DISPARUS+DE+LA+DIVISION+DAGUET

***

Le New York Times du 8 septembre 1992 révèle que les banques centrales du Koweït, des Emirats arabes Unis et de l’Arabie Saoudite, ont virés directement 84 milliards de dollars aux pays de la coalition, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France, au titre des dépenses militaires de la guerre du Golfe de 1991.

La ministre des Finances et le ministre de la Défense répondent qu’il n’y a aucun fonds à ce titre dans la comptabilité du ministère des Finances, ni dans les comptes de la Défense.

 

Où est passé l’argent ?

 

Une question intéressante quand on sait que nos vétérans de « l’Opération Daguet » qui souffrent du syndrome du Golfe n’ont jamais été indemnisés.

 

 Budget de guerre :

Où sont les milliards de la Division Daguet ?…

***

Guerre du Golfe 1991 :

lettre au Président de la République 

 

Le 16 janvier 2015

 

Monsieur Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur François HOLLANDE

Président de la République

Palais de l’Élysée

55, rue du Faubourg-Saint-Honoré

75008 PARIS

 

Copie :

Monsieur Manuel VALLS, Premier Ministre ;

 Monsieur Michel SAPIN, ministre des finances et des comptes publics ;

 Madame Christiane TAUBIRA, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice ;

 Monsieur Jean-Yves LE DRIAN, Ministre de la Défense ;

 Colonel Alain LE GUEN 

 

Objet : Budget des armées / Les milliards disparus de la Division Daguet

 

Monsieur le Président,

Nous sommes en guerre, et il va falloir obtenir un budget de guerre pour faire face à l’urgence des attaques terroristes sur le territoire national mais aussi dans des pays très exposés tels que le Mali, le Nigéria et la Lybie.

Je vous rappelle que le groupe de terroristes Boko-Haram a assassiné la semaine dernière 2.000 personnes dans la ville de Baga qui est maintenant contrôlée par des islamistes et rasée à 90% !…

Les groupes terroristes peuvent frapper dans nos villes à tout moment et nous devons prendre les mesures pour empêcher ces fanatiques de mettre leurs menaces à exécution :

-   interdiction des départs des candidats au djihad (et à leur retour) ;

-   échange de données avec les autres pays européens sur les passagers aériens dès la réservation du vol ;

-   contrôle des condamnés pour terrorisme ;

-   création de quartiers spécialisés dans les prisons ;

-   construction de nouvelles prisons de haute sécurité pour les plus dangereux.

D’autre part, policiers, gendarmes, militaires, agents du renseignement, nos soldats de la liberté, ne peuvent pas sérieusement combattre les djihadistes à « Charlie Hebdo » ou au Mali avec des chaussures trouées et les poches vides.

 Tout cela coûte cher, et je me permets de vous rappeler le dossier du détournement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991.

Par un courrier à Michel SAPIN du 15 décembre dernier, vous avez pris connaissance du fait que j’accuse François MITTERRAND, ancien président de la République, d’avoir dérobé, avec quelques complices, les fonds virés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis au titre des frais de guerre engagés lors de l’Opération « Tempête du Désert »

Le montant détourné serait, en valeur actuelle, de 7 milliards d’euros, et même du double, d’après une source récente de la défense.

Vous trouverez, avec la présente, un exemplaire du livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET », disponible sur Amazon, et qui détaille ce dossier.

Ces fonds ont-ils été récupérés ?…

Si c’est le cas, ils seraient particulièrement bienvenus pour les besoins actuels.

D’autre part, les engagements fanatiques d’une partie de nos jeunes ne sont que le résultat de l’incapacité des dirigeants politiques, depuis quatre décennies, à trouver des solutions satisfaisantes pour la formation humaine des jeunes dont beaucoup sont « laissés pour compte » dans des ghettos, au risque d’être attirés par les discours de cinglés fanatiques.

Notre pays porte une large part de responsabilité dans la situation actuelle.

En 1993, j’ai créé, avec l’Amiral Charles Henri-Méchet, préfet maritime de la Manche et de la Mer du Nord, un laboratoire d’idées, les « CLIPPERS DE NORMANDIE, qui avait pour objectif de :

 1/ De participer, à partir de stages embarqués sur des grands voiliers assurant une pratique de la voile et la découverte de la mer, à l’éducation, la formation et la réinsertion d’adolescents et d’adultes ;

 2/ De rechercher au préalable des partenaires publics ou privés pour le financement et l’exploitation de ses bateaux à voile.

Nous avions défini un très important projet de formation des jeunes par la navigation océanique, en équipage, à bord de grands voilier-écoles. Ce projet est aussi parfaitement adapté à nos militaires qui souffrent du syndrome post-traumatique de guerre.

Cette association a rassemblé de nombreuses personnalités du monde maritime, dont une trentaine d’amiraux, mais n’a jamais été écoutée.

Pour quelles raisons ?…

Est-ce normal alors que des dirigeants politiques dérobent des milliards ?…

J’espère que ce courrier retiendra votre attention, et  vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération.

Jean-Charles DUBOC

 

Disponible sur :

http://www.emeraude-journal-infos.com/2015/01/les-milliards-disparus-de-la-division-daguet/

 


Quand les « Maîtres du monde » font de la finance…

 

Nous, Terriens, avons énormément de mal à contrôler nos dirigeants qui, bien souvent, peuvent tout se permettre car les contre-pouvoirs se sont effacés, comme on l’a vu avec le détournement par Mitterrand des indemnités de la guerre du Golfe de 1991.

Dans le domaine de la finance international, il faut se pencher sur les actions récentes de la BCE pour réaliser que nos « Maîtres » ont une curieuse conception de l’intérêt général.

Je reprends, à titre de démonstration, un billet de « I-Cube » intitulé « Magie de la poudre aux yeux ».

Bonne lecture !...

Jean-Charles DUBOC

 

La grosse rigolade du QE de la BCE… 

 

Présenté comme d’une nécessité pour éviter la déflation de la zone euro (après toutes les peurs d’une inflation incontrôlée) et d’un outil efficace de relance de la croissance de l’Euroland, le QE de la BCE doit être « décodé » car il n'est en fait même pas « un coup de pouce » aux pays en difficultés de la Zone euro… 

Non, ce QE, c'est un QE allemand qui profitera d’abord à l’Allemagne et peut-être un peu à l’Espagne et à l’Italie qui ne cracheront pas dans la soupe. 

On a déjà abordé le sujet lundi, pour expliquer que le QE ne relancera rien du tout dans l’économie réelle, mais ruinera les « sans-dents ».

En fait, c’est pire que ça, finalement : Il provoquera de la croissance dans la seule industrie financière, vous savez, « cet ennemi qui ne vote pas » ! 

 

Qu'il nous faut donc y revenir : Qu’a donc annoncé la BCE ?

Outre le maintien de son taux directeur (à 0,05 %) et la baisse du taux de ces opérations de refinancement (TLTRO), la grande nouvelle, celle qui était tant espérée et attendue, c'était le quantitative easing européen… à l’américaine : Une pluie de dollars, comme avaient pu l’imaginer la Banque d’Angleterre qui a été la première à mettre en œuvre le procédé dans le sillage de la Banque du Japon (ou inversement, je ne me souviens plus).

Après moult rumeurs, fuites, scénarios et anticipations, nous savons enfin : Elle va racheter pour 60 milliards d'euros par mois, et ce de mars 2015 jusqu'à fin septembre 2016, voire même plus si la situation l'exige, de la dette publique ou privée.

Et comme souvent le diable se cache dans les détails, en la matière, la Grèce, les pays périphériques de la Zone euro – et même la « Gauloisie-ruinée » – n'ont peut-être pas tant de quoi se réjouir. 

 

Car, à part le montant inattendu de ce QE, tout y est fait pour calmer l'ire germanique.

Et tout d'abord la question de la mutualisation des risques, point sur lequel l'Allemagne était particulièrement sourcilleuse, ne voulant pas supporter le risque de défaut de, par exemple, la Grèce…

Elle peut être (presque) rassurée car il a été décidé que la BCE n'achèterait que 20 % des obligations concernées par ce QE.

Les 80 % restants étant à la charge des banques centrales nationales.

Autant dire que la mutualisation est très réduite, à 1/5ème pour tout dire.

Autrement dit aussi, chaque banque nationale va racheter ses propres obligations d’État et la BCE en elle-même ne portera que 20 % du risque, c’est-à-dire au mieux et au bout du compte, 228 milliards sur les plus de 1.140 qui devraient être injectés !

 

En clair, chaque banque centrale nationale vient d’obtenir le droit de battre monnaie pour des montants différents et à sa convenance ou presque.

Comment peut-on avoir une monnaie unique avec des banques centrales monétisant de façon hétérogène, SVP ?

Comment voulez-vous parler « d’union » alors que chaque banque centrale nationale reprend sa capacité à monétiser librement pour soi-même ?

 

Autre point épineux qui aurait pu déclencher les foudres de l'Allemagne : La répartition des achats entre les pays. Et là « ceux-ci se feront en fonction de la contribution de chaque pays au capital de la BCE ».

Vous reprenez votre calculette-Windows (merci infiniment à Bill Gates…) vous comptez que l'Allemagne est le plus grand contributeur de la BCE, avec 25,7 % de son capital. En toute logique, la BCE va donc racheter de la dette allemande.

Qui se porte déjà très bien et qui n'a pas forcément besoin de cela...

Vous savourez l'ironie de la chose, là maintenant : 60 Md€ x 27,5 % x 19 mois x 20 % = 62,7 Md€ sur les 313,5 Md€ « de ligne » rien que pour l’Allemagne, à peine moins que l’ensemble de la dette grecque qui ne détient que 2,9 % du capital social de la BCE, soit presque 10 fois moins.

Fabuleux, n’est-ce pas ?

 

La Grèce et le Portugal y contribuent respectivement à hauteur de 2,9 % et 2,5 %. Avec la « calculette-Windows », j'arrive donc à des rachats de dettes grecques pour 6,38 Md€ sur les 31,9 milliards d'euros de « droit de tirage » d'ici septembre 2016 et de 20 % de 27,5 milliards de dettes portugaises. 

 

Et mon pays (celui que j’aime tant…) dans tout cela ?

Sur le papier, c'est pas mal, l'Hexagone étant le second contributeur de la BCE, avec 20,3 % de son capital. Calculette-Windows (celle qui connaît tous les résultats de toutes les opérations possibles et imaginables) en main, ça donne des rachats pour 20 % de 231,4 milliards d'OAT.

Oui mais, mais, mais… « Mariole Drague-hi » a bien précisé que ces rachats seraient soumis à certaines conditions pour les pays sous surveillance.

Dont la « Gauloisie-éternelle », comme par hasard.

Pour l’heure, on ne connaît pas encore tout de ces conditions, mais a priori cela devrait limiter les possibilités de rachats de toutes les dettes grecques, gauloises, espagnoles, italiennes, portugaises, etc. etc. etc.

 

Conclusion, la BCE pourra seulement acheter de la dette allemande et varier un peu en s'offrant, de temps en temps, des obligations de tous les pays qui vont bien (ou mieux) de la Zone euro : Pays-Bas, Autriche, Irlande…

Globalement le patron de la BCE est admirablement parvenu à mettre en place un QE qui va favoriser son plus farouche opposant.

Fastueux !

Au fond, si vous n’en étiez pas convaincus, la BCE ne cherche pas particulièrement à aider les pays faibles de la zone euro.

En mettant en place ce QE très spécial, elle affirme haut et fort que son principal objectif est de lutter contre le risque de déflation et n’a pensé ce QE que dans ce but.

Quant à savoir s'il fonctionnera, ça… il nous faudra patienter.

 

En revanche, « les marchés » ont apprécié l'annonce et se sont offert une magnifique progression. Le CAC a dépassé les 4.600 points, pour la première fois depuis juin 2008 alors que l’objectif était de 4.500 points à fin décembre 2015. 

Alors, à quoi joue-t-on avec de l’argent qui n’existe pas et que nos gosses devront rembourser tôt ou tard ?

En théorie, cette annonce a pour effet de faire baisser les taux des obligations souveraines et par conséquent de soulager les pays endettés (et de reporter l’épargne sur le marché des actions qui… grimpe, grimpe, grimpe à en faire des bulles).

Les investisseurs à la recherche de rendements supérieurs se détournent aussi de l'Euroland, ce qui provoque la baisse de l'euro et par voie de conséquence le renchérissement des produits importés et, donc, une hausse de l'inflation.

Mais comme l’Allemagne exporte plus qu’elle n’importe, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possible d’outre-Rhin !

D’ailleurs le DAX allemand progresse, progresse.

Ça c’est pour la théorie, une de plus… 

 

« Mariole-Drague-hi » a insisté sur le fait que dès que l'inflation atteindrait un niveau proche et inférieur à 2 %, les rachats cesseraient.

Il n'a échappé à personne que les Allemands sont réticents à ce QE, qui consiste pour eux à prêter aux autres membres de la zone euro. Autrement dit, si les Allemands veulent que ces rachats cessent au plus vite, ils ont intérêt à augmenter les salaires, ce qui aurait un effet inflationniste immédiat (même s’ils restent réticents sur la question).

Cette politique aurait aussi pour avantage de profiter aux autres pays de l'Euroland qui ont encore une industrie capable d'exporter, à savoir l'Italie et l'Espagne.

Mon pays n'ayant pas fait de réformes structurelles suffisantes, n'en profiterait que très faiblement. Ce QE, tel qu'il est élaboré, a pour seul mérite d'inciter les Allemands à se comporter de façon moins vertueuse, c'est-à-dire à dépenser plus, sous peine de se voir obligés de payer la dette des autres pays membres. C'est bien le résultat d'une habileté politique indéniable de la part de la BCE.

Mais ce n’est qu’une hypothèse parmi d’autres.

 

En réalité, pour que le cycle infernal de la déflation soit évité, il faudrait que les acteurs économiques aient suffisamment confiance pour consommer plus et épargner moins. Or, une population vieillissante n'est pas encline à le faire.

Nous sommes dans une situation de paupérisation telle qu'une partie non négligeable de la population est exclue de la consommation.

À ce constat s'ajoute l'élaboration calamiteuse de la monnaie unique, l'entrée rocambolesque de la Grèce dans l'Euroland et enfin la gestion lamentable de la crise de la dette grecque (nous reviendrons sur ce dernier point, pas piqué des hannetons).

Cette cacophonie politique n'incite guère à la confiance.

 

En bref, ce QE accélère la dépréciation de l'euro par rapport aux autres monnaies. S'il est vrai que l'on ne doit pas plaisanter avec la déflation, il n'en demeure pas moins vrai que l'on ne doit pas non plus jouer avec la monnaie, alors même que la guerre des devises est déclarée depuis si longtemps.

Prenons l'exemple du Japon, pays comparable, où les différents assouplissements quantitatifs conjugués à des dévaluations du yen ont échoué : La déflation est toujours là et il n'y a aucune reprise économique.

Les dévaluations du yen n'ont pas permis à l'industrie japonaise d'exporter davantage. Elles n'ont abouti qu'à un appauvrissement général, sans relance de l'activité. 

 

En provoquant la baisse des taux des obligations souveraines, la BCE incite l'épargnant à chercher des placements avec un meilleur rendement, par exemple sur le marché actions, devenu plus attractif.

Aux États-Unis, les entreprises se financent d’ailleurs davantage sur le marché boursier qu'auprès des banques. Si bien qu'avec un marché boursier à la hausse, le financement est plus facile à obtenir. Et malgré ce système plus favorable, les QE américains n'ont eu qu'un effet très limité sur l'économie réelle.

Les créations d'emplois (statistiquement surévaluées) ne donnent pas lieu à des augmentations de salaire.

Où est l'effet inflationniste ? Où est la relance économique ?

 

En Europe, les entreprises se financent principalement auprès des banques. La question est de savoir si elles vont « jouer le jeu ». Tant que les demandes de crédit sont rares, les banques ne pourront pas changer la donne.

Les PME exportatrices n'ont pas besoin des banques et ne font pas de demandes de crédit.

Quant aux autres, le crédit leur est refusé la plupart du temps.

En « Gauloisie de la rente » tout particulièrement, le système bancaire n'apporte aucun effet de levier, les banques de détail se contentant d'engranger des frais et des commissions pour assurer leurs marges.

En fait, les QE permettent d'assainir le bilan des institutions financières privées qui détiennent de la dette souveraine, de faire monter le marché actions et d'autres bulles spéculatives. Ils abreuvent l'économie financière de liquidités dont l'économie réelle ne voit pas la couleur.

C'est comme une perfusion donnée à un grand malade devenu dépendant, sans cure de désintoxication. La distribution de liquidités vers le monde financier constitue une perte de valeur considérable, comme le regrettent d’ailleurs des partisans de Milton Friedman qui ont appelé à la distribution directe d'argent aux ménages pour relancer l'économie réelle.

 

Restons concret : La « Gauloisie-pernicieuse » pourra de toute façon continuer à subventionner stupidement des canards boiteux et des industries du passé.

Rappelons que le premier bénéficiaire du CICE payé avec du bon endettement public et un peu de vos impôts, n'est autre que La Poste…

Qui en a profité pour augmenter le tarif de ses timbres, tellement l’industrie postale se vend mal !

D’autant qu’elle a de la dette (privée) à rembourser aussi…

Et pour tous ceux que le terme « réforme » effraie, précisons qu'une véritable réforme structurelle n'a pas pour but d'imposer des cures d'austérité pour appauvrir les pauvres.

Les politiques d'austérité créent des récessions et donc une diminution des rentrées fiscales des États endettés, ce qui ne fait pas l'affaire de leurs créanciers, comme nous vous l’avons expliqué précédemment.

Une réforme structurelle a pour but d'augmenter le potentiel de croissance de l'écosystème productif, de le muscler et d'améliorer sa capacité à répondre aux défis économiques.

Nous sommes donc très loin du compte. Malheureusement, mon pays est dirigé par une élite-autiste et ignorante, profitant du système de reproduction sociale gaulois. Son pouvoir est proportionnel aux prérogatives de l'État qu'elle s'efforce constamment d'accroître, même lorsque celui-ci est incompétent.

Elle n'a aucune vision stratégique ou entrepreneuriale, aucune notion de ce qu'est une stratégie industrielle digne du XXIème siècle. 

 

Alors, avec un peu de poudre aux yeux, la BCE sort de son chapeau un joli lapin tout blanc comme par magie, qui n’est en fait que la mort annoncée des « sans-dents ».

C’est ça l’effet « trisomique » de nos « sachants ».

 

Bienvenue à bord de nos futures galères de galériens, nés pour ramer, trimer, suer et être rackettés.

Pour être complet, il n’y a plus qu’à leur dire « merci » et les renouveler dans leurs mandats démocratiques !

On vous l’avait prédit : « Vous remercierez les maîtres du monde, quand ils vous auront tout pris ».

S’ils vous laissent en vie pour mieux vous dominer, parce que dominer un cadavre qui n’obéit plus, ça n’a rien d’évident.

 

En bref, ce matin, je suis « colère » contre la « pensée-unique » et tout ce « bon peuple » qui a du goudron dans les yeux : Bien entubé, pour rester poli, par « Mariole-Drague-hi » que de toute façon attend déjà son fauteuil promis de président italien en juin prochain…

Va falloir que j’envisage de déménager une nouvelle fois, finalement…

 

Source :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/01/magie-de-la-poudre-aux-yeux.html

 

 


Guerre du Golfe 1991 : lettre à Michel SAPIN (III)

 

Le « Fonds de dotation Euroclippers » et la construction de grands voiliers-écoles pour les jeunes...

 

Le 26 janvier 2015

Monsieur Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur Michel SAPIN

Ministre des Finances et des Comptes publics

139, rue de Bercy

75572 PARIS

 

Courrier en A/R

 

Copie : Monsieur Jean-Patrick MARTINI

 Direction Nationale des Enquêtes Fiscales

 

Objet : Indemnités guerre du Golfe 1991 / Fonds de dotation Euroclippers

 

 

 

 

Monsieur le Ministre,

 

Suite aux courriers que je vous ai adressés récemment au sujet de la disparition des indemnités de la guerre du Golfe virées en 1991 à la France par le Koweït et les Emirats du Golfe, actuellement toujours en remboursement par l’Irak via la Commission d’indemnisation des Nations-Unies (CINU), vous avez saisi Monsieur Jean-Patrick MARTINI, inspecteur de la DNEF, et je vous en remercie.

Compte-tenu de l’importance et des enjeux de ce dossier qui doit être résolu par une sortie "vers le haut" dans l’intérêt même de la DNEF, du ministère des Finances et de notre pays, je me permets de faire quelques remarques et suggestions

Vous êtes conscient que le fond du problème réside dans le fait qu’un pourcentage important des vétérans du Golfe, qui ont respiré de la poussière d’uranium et des gaz neurotoxiques (25% à 30% des effectifs si l’on s’en tient au pourcentage de l’Armée américaine), souffrent du "Syndrome du Golfe" et qu’ils ne sont pas reconnus comme invalides de guerre et encore moins indemnisés.

De plus, la prime de guerre qui devait être allouée à chaque combattant n’a jamais été virée. Elle constituerait pourtant une solide reconnaissance de la Nation à ceux qui se sont battus pour notre liberté et y ont laissé leur santé et parfois leur vie.

Aussi, je me permets de faire quelques remarques et suggestions pour la résolution de ce dossier.

Tout d’abord, je rappelle que les courriers et la prime d’aviseur que j’ai demandés lèvent la prescription des dix ans et que ce dossier peut ainsi être transmis au Procureur de la République.

Ensuite, il me faut souligner que les documents (ci-joints) qui permettent d’ouvrir une instruction sont :

1/ Le fait que le New York Times du 8 septembre 1992 révèle que « L’information relâchée à une réunion de banques centrales aux Emirats Arabes Unis, dit que les gouvernements d’Arabie Saoudite, du Koweït et des Emirats du Golfe, ont versés 84 milliards de dollars en paiement direct aux Etats-Unis, à la Grande Bretagne et à la France pour les dépenses militaires ».

Compte-tenu que le New York Times est un quotidien renommé, on peut en conclure que cette information est véridique ;

2/ La réponse de Christian Dufour, chef de cabinet de Christine Lagarde, au président de l’UNSOR, le 7 octobre 2008, et celle d’Hervé MORIN, ministre de la Défense, du 26 février 2009, qui déclarent qu’il n’y a aucune somme virée au titre des indemnités de la guerre du Golfe.

Où est passé l’argent ?...

 

Dans le cas où votre ministère ouvrirait une enquête et transmettrait le dossier au Procureur de la République, la demande de prime d’aviseur que j’ai faite devient valide.

Cette demande d’une prime de 1% des fonds détournés représente une somme de 76 millions d’euros. Elle est totalement invraisemblable, indécente et irréaliste, à moins d’être destinée, dans sa quasi-totalité, à une action d’intérêt général que je tiens à développer.

Depuis le premier courrier, adressé le 2 juin 1998 à M. Jean-Pascal BEAUFFRET, directeur général des impôts, j’ai exprimé le désir que cette prime soit destinée en partie à créer une Fondation qui aurait pour objet de construire des grands voiliers-écoles.

Je tiens toujours à cet objectif, sachant qu’il a pris une forme plus évoluée.

En effet, j’ai créé, le 10 novembre 2010, le « Fonds de dotation Euroclippers » qui a pour objet social : « la construction de grands voiliers hauturiers afin de les mettre à disposition d’armateurs en vue d’embarquer, pour des stages, des adolescents et des adultes, dans un but de formation maritime, humaine et culturelle, et de développement de la coopération européenne.

Le Fonds de dotation Euroclippers est autorisé à faire tous actes de gestion, d’administration et de disposition qui concourent directement ou indirectement à son objet social, dès lors qu’ils ne sont pas prohibés par la réglementation en vigueur ».

 

Cette structure est parfaitement adaptée au financement de grands voiliers-écoles par nos grands groupes industriels qui pourraient trouver un réel intérêt à financer un navire prestigieux destiné à la formation humaine des jeunes de toutes origines mais aussi, en particulier, à la restructuration mentale de jeunes en déshérence.

Le prix d’un navire comme le « Shabab Oman II », voilier-école du sultanat d’Oman, lancé en 2014, est d’environ 50 millions d’euros et c’est au minimum la somme nécessaire pour capitaliser le « FDD Euroclippers » afin de construire un sister-ship.

 

Shabab Oman II from Digitom Ltd on Vimeo.

 

 

« Ce nouveau navire naviguera sur tous les océans, sur lesquels il portera un message de paix et d’amitié », a déclaré le commandant Khalifa, de la Marine du sultanat d'Oman.

A une époque où il est facile à certains de faire des amalgames afin de développer la haine entre des jeunes issus de l’émigration et une population nationale plus ancienne, ce type de navire est parfaitement adapté à une action humaine et laïque de formation des adolescents et des jeunes adultes qui sont laissés-pour-compte dans les "ghettos" de nos banlieues difficiles.

Bien sûr, ce projet peut sembler marginal face aux défis actuels de la société mais il a au moins l’ambition de lancer un véritable projet maritime international qui, par la suite, pourra se développer largement si les grandes entreprises françaises pouvaient s’investir financièrement dans un tel projet.

 

Malheureusement, il est impossible de capitaliser le « FDD Euroclippers » car nous n’avons pas obtenu le rescrit fiscal qui permet aux entreprises et aux particuliers donateurs de bénéficier d’une réduction d’impôt.

Aussi, dans le cas où la réglementation des fonds de dotation serait modifiée (est-ce nécessaire ?...) ainsi que les règlements sur le versement des primes d’aviseur, je solliciterai de votre haute bienveillance un réexamen de la demande de rescrit fiscal pour le « Fonds de dotation Euroclippers » afin qu’il puisse recevoir un virement d’environ 55 millions d’euros correspondant à une partie de la prime à laquelle j’estime avoir droit.

D’autre part, je propose, dans les mêmes conditions, que le solde de 21 millions d’euros soit versé à la « Fondation Division Daguet » qui aura pour but social de « financer les actions en faveur des soldats souffrant du syndrome post-traumatique de guerre ». Cette fondation permettra de financer des jours de mer à bord d’un grand voilier-école mais aussi toute autre activité restructurante comme l’équitation ou la course en haute montagne.

A cette fin, vous pouvez contacter le colonel Alain LE GUEN qui se consacre à aider nos militaires traumatisés physiquement et/ou psychiquement lors d’une Opération extérieure.

Pour moi-même, je ne demande qu’une prime correspondant au salaire annuel d’un inspecteur général des Finances majoré de 40% pour les difficultés à me répondre et de 4% par année de retard.

 

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le ministre, l’expression de ma très haute considération.

 

Jean-Charles DUBOC

 

Une copie est envoyée, à titre d’information, en courrier normal, à :

 

Monsieur François HOLLANDE

Président de la République

Palais de l'Élysée

55, rue du Faubourg-Saint-Honoré

75008 Paris

 

Monsieur Manuel VALLS

Premier Ministre

Hôtel de Matignon

57, rue de Varenne

75700 PARIS SP 07

 

Madame Christiane TAUBIRA

Garde des Sceaux, Ministre de la Justice

13, place Vendôme

75800 PARIS

 

Monsieur Jean-Yves LE DRIAN

Ministre de la Défense

14, rue Saint-Dominique

75700 PARIS - 07 SP

 

Colonel Alain LE GUEN

Presse & Médias

 

 

Une réponse du ministère des Finances a été envoyée le 2 février 2015.

 

Le courrier est transmis au Ministre de la Défense…

 

SAPIN réponse 2 fevrier 20150001

 

Pour en savoir plus sur le dossier, il est souhaitable de prendre connaissance des documents ci-dessous qui stipulent qu'il n'y a jamais eu de virement de fonds correspondant aux indemnités de la guerre du Golfe pour le Trésor Public, ainsi qu'à la Défense.

Par contre, il est possible d'en savoir beaucoup plus auprès du "Fonds monétaire Arabe" comme l'a fait le New York Times...

 

 

  Lettre BIHAN 1

 

Lettre BIHAN 2

 

 

New York TIMES 7 sept 1992

 Traduction :

  Les coûts de la guerre du Golfe estimés à 620 milliards de dollars

 Par YOUSSEF M.IBRAHIM

 Publié le 8 septembre 1992

 PARIS, 7 sept. – L’invasion irakienne du Koweït et la guerre du Golfe Persique qui en a résulté a coûté aux pays Arabes 620 milliards $, selon un rapport officiel paru dimanche.

 Le « Rapport économique Arabe », une étude annuelle effectuée par le Fonds monétaire arabe, la Ligue arabe, l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole, et d’autres institutions importantes, ont déclaré que la destruction des puits de pétrole et des pipelines, des télécommunications, des routes, bâtiments et usines ont coûté au Koweït 160 milliards $ et 190 milliards à l’Irak.

 Le rapport, dévoilé lors d’une réunion des banquiers centraux aux Emirats Arabes-Unis, révèle qu’en plus, les gouvernements d’Arabie Saoudite, du Koweït et des Emirats du Golfe ont fait pour 84 milliards $ de paiements directs aux Etats-Unis, à la Grande Bretagne et à la France pour les dépenses militaires. Les officiels ont déclaré que des paiements à l’Egypte et à la Syrie, qui était membres de la coalition opposée à l’Irak, ont pu totaliser entre 3 milliards $ et 5 milliards $.

 Le support logistique direct pour les 600.000 troupes américaines et alliées en Arabie Saoudite entre août 1990 et mars 1991, plus les travaux pour construire des piste d’atterrissage militaires et des bases, ont coûté 51 milliards $ supplémentaires, qui ont été largement payés par l’Arabie Saoudite et le Koweït.

  

Pour retrouver la source de l’information, il suffit de contacter le « Fonds Monétaire Arabe » !... C'est quand même pas compliqué !...

 Le site Internet (Arab Monetary Fund) est celui-ci :http://www.amf.org.ae/

  

  Courrier international du 26 novembre 1998 :

  NUMéRISATION0000


Guerre du Golfe 1991 : lettre au Président de la République (VI)

 

Budget de guerre : Où sont les milliards de la Division Daguet ?...

 

Le 16 janvier 2015

Monsieur Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur François HOLLANDE

Président de la République

Palais de l'Élysée

55, rue du Faubourg-Saint-Honoré

75008 PARIS

 

 

Copie : Monsieur Manuel VALLS, Premier Ministre ;

           Monsieur Michel SAPIN, ministre des finances et des comptes publics ;

           Madame Christiane TAUBIRA, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice ;

           Monsieur Jean-Yves LE DRIAN, Ministre de la Défense ;

           Colonel Alain LE GUEN ;

           Presse & médias.

 

Objet : Budget des armées / Les milliards disparus de la Division Daguet

 

   

Monsieur le Président,

 

     Nous sommes en guerre, et il va falloir obtenir un budget de guerre pour faire face à l’urgence des attaques terroristes sur le territoire national mais aussi dans des pays très exposés tels que le Mali, le Nigéria et la Lybie.

       Je vous rappelle que le groupe de terroristes Boko-Haram a assassiné la semaine dernière 2.000 personnes dans la ville de Baga qui est maintenant contrôlée par des islamistes et rasée à 90% !...

       Les groupes terroristes peuvent frapper dans nos villes à tout moment et nous devons prendre les mesures pour empêcher ces fanatiques de mettre leurs menaces à exécution :

     -       interdiction des départs des candidats au djihad (et à leur retour) ;

     -       échange de données avec les autres pays européens sur les passagers aériens dès la réservation du vol ;

       -       contrôle des condamnés pour terrorisme ;

       -       création de quartiers spécialisés dans les prisons ;

       -       construction de nouvelles prisons de haute sécurité pour les plus dangereux.

     D’autre part, policiers, gendarmes, militaires, agents du renseignement, nos soldats de la liberté, ne peuvent pas sérieusement combattre les djihadistes à « Charlie Hebdo » ou au Mali avec des chaussures trouées et les poches vides.

    Tout cela coûte cher, et je me permets de vous rappeler le dossier du détournement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991.

   

 Par un courrier à Michel SAPIN du 15 décembre dernier, vous avez pris connaissance du fait que J’ACCUSE François MITTERRAND, ancien président de la République, d’avoir dérobé, avec quelques complices, les fonds virés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis au titre des frais de guerre engagés lors de l’Opération « Tempête du Désert ».

     Le montant détourné serait, en valeur actuelle, de 7 milliards d’euros, et même du double, d’après une source récente de la défense.

  Vous trouverez, avec la présente, un exemplaire du livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET », disponible sur Amazon, et qui détaille ce dossier.

    Ces fonds ont-ils été récupérés ?...

   Si c’est le cas, ils seraient particulièrement bienvenus pour les besoins actuels.

 

    D’autre part, les engagements fanatiques d’une partie de nos jeunes ne sont que le résultat de l’incapacité des dirigeants politiques, depuis quatre décennies, à trouver des solutions satisfaisantes pour la formation humaine des jeunes dont beaucoup sont « laissés pour compte » dans des ghettos, au risque d’être attirés par les discours de cinglés fanatiques.

   Notre pays porte une large part de responsabilité dans la situation actuelle.

     

En 1993, j’ai créé, avec l’Amiral Charles Henri-Méchet, préfet maritime de la Manche et de la Mer du Nord, un laboratoire d’idées, les « CLIPPERS DE NORMANDIE, qui avait pour objectif de :

       1/ De participer, à partir de stages embarqués sur des grands voiliers assurant une pratique de la voile et la découverte de la mer, à l’éducation, la formation et la réinsertion d’adolescents et d’adultes ;

       2/ De rechercher au préalable des partenaires publics ou privés pour le financement et l’exploitation de ses bateaux à voile.

    Nous avions défini un très important projet de formation des jeunes par la navigation océanique, en équipage, à bord de grands voilier-écoles. Ce projet est aussi parfaitement adapté à nos militaires qui souffrent du syndrome post-traumatique de guerre.

   Cette association a rassemblé de nombreuses personnalités du monde maritime, dont une trentaine d’amiraux, mais n’a jamais été écoutée.

     Pour quelles raisons ?...

     Est-ce normal alors que des dirigeants politiques dérobent des milliards ?...

 

    J’espère que ce courrier retiendra votre attention, et  vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération.

 

 

Jean-Charles DUBOC

 

Réponse, en date du 27 janvier 2015, de Jean-Christophe TOULON, Conseiller spécial chargé des questions politiques, chef de cabinet de Michel SAPIN, Ministre des Finances et des Comptes publics :

  

  Réponse Michel SAPIN 27 janvier 20150001

 

Réponse reçue de la Présidence de l’Assemblée Nationale le 25 février 2015

 

Lettre de Jean-Michel BOUCHERON, Conseiller chargé des Affaires Stratégiques et de Défense

 

 

ASSEMBLEE NATIONALE Bartolone 2015 02 28 .0001

 

 

Suite au courrier de Jean-Michel BOUCHERON, voici quelques informations sur sa carrière politique :

 

Né en 1948 au Havre, député (PS) d’Ille-et-Vilaine de 1981 à 2012.

 

 

 

A l’Assemblée Nationale il a eu les responsabilités suivantes :

 

1988-1993 : président de la Commission de la Défense

 

1997-2012 : rapporteur du budget de la Défense

 

2012 - : conseiller affaires stratégiques et défense du Président

 

 

 

Autres affiliations :

 

  • Cofondateur de la fondation d'Intelligence économique « Prométhéus »

 

http://www.fondation-prometheus.org/wsite/

 

  • Vice-Président du parlement de l'OTAN.

 

http://www.nato-pa.int/Default.asp?COM=0&LNG=1

 

  • Rapporteur « défense » de la commission des affaires étrangères à l'Assemblée nationale.

 

 

 

 

http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/delegation_renseignement.asp

 

  • Membre de la commission consultative du secret de la défense nationale.

 

 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_consultative_du_secret_de_la_d%C3%A9fense_nationale

 


Guerre du Golfe 1991 : Lettre à Michel SAPIN (II)

 

Livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » : Diffusion à la presse et aux médias !...

 

Le 12 janvier 2015

Monsieur Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur Michel SAPIN

Ministre des Finances et des Comptes publics

139, rue de Bercy

75572 PARIS

Copie : Presse & médias

 Objet : Les milliards disparus de la Division Daguet

 

 

Monsieur le Ministre,

 

  Votre m’avez informé, par courrier du 16 décembre dernier, que vous aviez bien reçu le courrier que je vous ai adressé au sujet du financement de la « Fondation Division Daguet », et je vous en remercie.

Dans cette lettre vous précisez que « celui-ci a été transmis au service compétent pour traiter votre dossier, en lui laissant le soin de vous répondre directement ».

 Je me permets de vous adresser le livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET », disponible sur Amazon, et qui apporte des précisions importantes sur ce dossier.

J’espère que cet ouvrage saura retenir votre attention, et je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma très haute considération.

 

Jean-Charles DUBOC


Guerre du Golfe 1991 : Lettre à Laurent Fabius (I)

 

Demande de prime d’aviseur

 

Notre totalitarisme mafieux se porte bien !...

Les courriers aux ministres, et même au Président de la République, se succèdent les uns aux autres pour demander des explications sur les milliards disparus de la Division Daguet !...

C’est un dossier à 7 milliards 600 millions d’euros qui correspondent aux 3,5 milliards $ virés à la France, en 1991, au titre des frais de guerre de l’opération « Tempête du Désert » par les banques centrales du Koweït, des Emirats Arabes Unis et d’Arabie saoudite.

L’information est dans le New York Times du 7 septembre 1992, mais, dans des courriers à l’UNSOR, Christine Lagarde, ministre des finances, et Hervé Morin, ministre de la Défense, affirment qu’il n’y en a aucune trace dans la comptabilité publique.

Où est passé l’argent ?...

J’ai dénoncé cette affaire en janvier 1998 à la BCR du Havre, puis j’ai demandé à presque tous les ministres des Finances qui se sont succédé à Bercy depuis cette époque quelles étaient les conclusions de l’enquête en cours.

Pour faire bonne mesure, j’ai demandé une prime d’aviseur qui permet de lever la prescription des 10 ans !...

Elle a été envoyée, en recommandé avec A/R, à Laurent FABIUS, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, le 29 janvier 2001 et le courrier a été reçu au ministère le 5 février suivant :

 

M. Jean-Charles DUBOC

à Monsieur Laurent FABIUS

Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie

Monsieur le Ministre,

 

J’ai avisé le 19 janvier 1998, avec Monsieur X, la Brigade de contrôle et de recherche des services fiscaux du Havre de ce qui semble être le détournement pour un montant de près de 2,5 milliards de dollars, des indemnités correspondant aux frais engagés pendant la Guerre du Golfe par la MARINE NATIONALE, l’ARMÉE DE l’AIR, ainsi que l’ARMÉ DE TERRE, au titre de la Division Daguet.

Dans le cas où vos services vérifieraient ces informations, il me semble qu’une prime représentant 1% de la somme détournée paraît raisonnable, au vu des informations transmises à vos services. Cela représente environ 200 MF à répartir d’une façon égale entre moi-même et Monsieur X.

Vous trouverez ci-joint le RIB d’un compte bancaire sur lequel il est possible de me verser cette somme, à laquelle j’estime avoir droit, pour ma participation à la lutte contre la grande délinquance financière :

(Photocopie RIB)

Je tiens à préciser que cette prime d’aviseur servira notamment à capitaliser, initialement à hauteur de 7 millions d’euros, la société anonyme EUROCLIPPERS, dont l’objet social sera de construire des grands voiliers-écoles pour les jeunes, dans un but éducatif, et dont vous trouverez le descriptif avec la présente.

Je vous prie de bien vouloir agréer, monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération.

Jean-Charles DUBOC

 

Je n’ai jamais reçu de réponse de « Fafa-l’Empoisonneur » notre brillant « énarquo-mittérrando-mafieux »…

Il aurait dû !...

Cela m’aurait permis de faire construire un ou plusieurs grands voiliers-écoles pour les jeunes !...

Des voiliers qui sont aussi parfaitement adaptés pour faire des navigations thérapeutiques pour personnes en crise existentielle :

http://euroclippers.typepad.fr/mon_weblog/navigations_thrapeutiques_bord_de_grands_voiliers/

Et il pourrait maintenant en bénéficier !...

Parce que, pour l’instant, il n’aura pas d’autre choix que la camisole chimique que vont lui prescrire les psychiatres qui vont s’occuper de son cas.

 

Car, malheureusement, « Fafa-l’Empoisonneur » ferait des bouffées délirantes paranoïaques, comme le divulgue le Réseau Voltaire du 20 décembre 2014 :

Le président François Hollande cherche à remplacer au plus tôt son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius.

M. Fabius souffre de la maladie de Parkinson, confirment au Réseau Voltaire deux sources distinctes à Paris. Pour éviter que ne surgissent des tremblements, il prend toutes les 2 heures de la 3,4-dihydroxyphénylalanine (lévodopa). Malheureusement, ce médicament est connu pour ses effets secondaires. Il provoque chez M. Fabius des crises très aigües de paranoïa.

En juillet, le président Hollande lui avait imposé un nouveau secrétaire général au Quai d’Orsay, Christian Masset (ancien conseiller d’Hubert Védrine), avec mission de lui venir en aide. Cependant l’état de santé du ministre s’est considérablement aggravé.

 

Et moi qui pensait que les délires paranoïaques chez les dirigeants politiques étaient réservés uniquement aux dirigeants des systèmes totalitaires !...

Il est vrai qu’on y est…

« Fafa-l’Empoisonneur » va être probablement psychiatrisé !...

Il est vrai qu’il fait partie de la clique mitterrandienne qui a dérobé les indemnités de la guerre du Golfe et qu’il a bien dû prendre sa commission.

Car comment expliquer que son gamin ait pu financer un appartement de 7 millions d’euros alors que c’est un bon à rien branleur reconnu?...

D’où vient l’argent ?...

Y aurait-il des personnes qui lui demandent des comptes sur cette affaire ?...

Je pense en particulier à Manuel VALLS et Christiane TAUBIRA qui ne sont pour rien dans ce scandale qui monte.

Ils ont été avertis par mon dernier courrier à Michel SAPIN et je doute que l’ambiance soit aux festivités dans certains cabinets ministériels.

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

 


Guerre du Golfe 1991 : Lettre au Président de la République (V)

 

Ci-dessous une lettre envoyée à François HOLLANDE, Président de la République, par Atama TEUGASIALE, vétéran de l’Opération « Tempête du Désert », au sujet des indemnités de la guerre du Golfe.

 

Monsieur Atama TEUGASIALE

Le 19 décembre 2014

 

Monsieur François HOLLANDE

Président de la République

Palais de l’Elysée

55, Faubourg Saint-Honoré

75008 PARIS

 

Lettre recommandée avec A.R.

Objet : indemnité guerre du golfe

P.J : photocopie lettre

 

 

            Monsieur le Président de la République

 

       Tout d’abord, permettez-moi, Monsieur le Président, de vous adresser mes meilleurs vœux en ces fêtes de fin d’année.

        Suite à la réponse reçue de la part de votre Directrice de cabinet dont je la remercie, (copie jointe) et n’ayant pas eu de réponse du Ministre de la Défense, je reviens vers vous afin de vous alerter de nouveau sur cette affaire qui risque de prendre de l’ampleur dans l’avenir grâce à sa médiatisation.

       Au cours de votre discours durant l’inauguration du Musée de l’histoire de l’immigration, vous affirmez :

                -       Rien ne doit être passé sous silence : cela fait maintenant 23 que ce                          dossier est « oublié ».

 

                 -       Rien ne doit rester impuni : les vrais responsables sont invisibles et                             muets.

 

                  -       Rien ne doit être toléré : la justice doit être saisie.

 

           Vous avez exprimé votre souhait, lors d’une interview, d’aller à la rencontre des Français anonymement :

        J’ai l’honneur de vous faire part de mon vœu de vous rencontrer afin de vous exposer plus en détail nos doléances. Il est vrai que mon lieu de résidence est quelque peu éloigné, et je comprends très bien que vos préoccupations du moment vous en empêchent.

    C’est pourquoi je sollicite votre bienveillance afin de recevoir Monsieur FILIMOHEALA Vincent, au nom de tous les vétérans, qui vous a déjà, à plusieurs reprises, contacté à ce sujet.

    Dans l’attente, je me tiens à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

        Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma plus haute considération.

 

                                             M. Atama TEUGASIALE

 


Yuri Bezmenov : Manipulation de l'opinion

 

Nous y sommes…

 

Cela fait déjà quelques années que je dénonce le détournement par François MITTERRAND, et sa clique de mafieux, des 3,5 milliards $ des indemnités de la guerre du Golfe virés par le Koweït, les Emirats arabes-Unis et l’Arabie Saoudite à la France en 1991.

 

J’ai été rapidement stupéfait du mutisme de la presse et des médias, qui, mis à part Radio BTLV, ne se sont jamais intéressés au problème alors qu’il y a toutes les informations disponibles sur le web sur cette affaire :

1/ Un article du New York Times de septembre 1992 précise que les banques centrales du Koweït, des Emirats arabes Unis et de l’Arabie Saoudite, ont viré aux USA, à la Grande Bretagne et à la France, un montant total de 84 milliards de dollars au titre des frais de guerre de l’Opération « Desert Storm » ;

 2/ La réponse du chef de cabinet de Christine LAGARDE à l’Union nationale des sous-officiers en retraite (UNSOR) spécifie qu’il n’y a rien à ce sujet dans les archives du ministère des finances ;

 3/ La réponse d’Hervé MORIN, ministre de la défense, à la même association, estime que les allégations ne sont pas fondées.

Où est passé l’argent ?...

Apparemment, sur un compte en Suisse…

 

La principale question que je me pose depuis des années est « Pour quelles raisons un tel détournement est-il ignoré, passé sous silence, par l’ensemble des médias, de la presse, des politiciens, des hauts fonctionnaires ?... ».

J’ai été constamment stupéfait par le manque de réaction des uns et des autres y compris par des ministres des finances que l’on ne peut pas qualifier de « gôche » comme Thierry BRETON ou Christine LAGARDE.

Mais peut-être attendent-ils que le système devienne un authentique totalitarisme « soce-démocratouille » pour réagir. Il sera alors trop tard car les révoltes populaires, ou l’arrivée d’une « sauveuse » en la personne de « Marine », pourrait bien les envoyer devant les tribunaux conformément à la loi scélérate de décembre 2013 sur la délinquance financière.

Et il semble que je tiens un sérieux début de réponse dans le billet « Manipulations… » de « I-Cube » ainsi que dans les explications sur la « Subversion idéologique » apportées par Yuri Alexandrovitch Bezmenoz, un transfuge du KGB qui a fui l’URSS en 1970.

Vous trouverez ci-dessous, en vidéo, l’extraordinaire confession d’un haut cadre du KGB ainsi que les redoutables méthodes de manipulation de l’opinion publique.

Le texte de l’interview est disponible pour ceux qui en veulent la transcription.

Bonne découverte.

Jean-Charles DUBOC

 

 

 

Subversion idéologique – Manipulation de l’opinion – Guerre psychologique (par Yuri Alexandrovitch Bezmenoz)

Yuri Alexandrovitch Bezmenoz (Tomas Schuman), né en 1939 dans la banlieue de Moscou, est le fils d’un officier de haut rang de l’armée soviétique.

Il est issu des écoles de l’élite du système soviétique et est devenu un expert de la culture et des langues de l’Inde puis il a fait une carrière exceptionnelle au sein de Novosti, qui était, et est encore, l’agence de presse du régime soviétique et servait également de paravent pour le KGB.

Passé à l’Ouest en 1970, au péril de sa vie, après avoir été totalement dégouté du système soviétique, c’est certainement l’un des plus grands experts mondiaux, en matière de propagande soviétique, de désinformation et de manipulation.

SUBVERSION IDEOLOGIQUE

Manipulation de l’opinion
Guerre psychologique

DEMORALISATION
DESTABILISATION
RADICALISATION
NORMALISATION

Le danger de l’« Etat providence », du système « Big Brother »


« Toutes vos libertés disparaîtront. Elles seront carbonisées en quelques secondes, et vos précieuses vies avec. »

 

INTERVIEW DE 1985 – SOUS-TITRES FRANÇAIS – YURI BEZMENOV, EX-AGENT DU KGB PASSE A L’OUEST DANS LES ANNEES 1970 RACONTE LES TECHNIQUES DE DESTABILISATION ET DE MANIPULATION DE L’OPINION

« La subversion idéologique, c’est un processus qui n’a rien d’illégal ou de caché.

C’est une action menée au grand jour. Il suffit de s’en rendre compte, de se déboucher les oreilles, d’ouvrir les yeux, et cela devient évident. Il n’y aucun mystère.

Cela n’a rien à voir avec l’espionnage. Je sais que travailler dans le renseignement, cela fait plus romantique, c’est plus vendeur auprès du public. C’est sûrement pour ça que les producteurs d’Hollywood aiment tant les films du genre James Bond.

 

Mais en réalité, l’action principale du KGB n’est pas du tout de faire du renseignement. Selon moi, et selon l’avis de beaucoup de transfuges qui ont le même profil que moi, seuls 15% du temps, de l’argent et des effectifs sont consacrés à l’espionnage en tant que tel.

Les 85% restants sont consacrés à un à processus très lent, que l’on appelle soit « subversion idéologique » ou manipulation de l’opinion, – « xxxxxxxxxx» dans le langage du KGB – ou « guerre psychologique ».

Cela signifie essentiellement: changer la perception de la réalité de tous les américains, au point que malgré la profusion d’information, plus personne n’est plus capable de tenir un raisonnement correct afin de défendre ses propres intérêts, ceux de sa famille, de sa communauté, ou de son pays.

 

 

C’est un processus de lavage de cerveau généralisé, qui va très lentement, et qui comprend quatre phases.

 

La première phase est celle de la « démoralisation ». Cela prend entre 15 et 20 ans pour « démoraliser » un pays.

Pourquoi tant d’années ? Parce que c’est le nombre d’années minimum requis pour éduquer une génération d’étudiants du pays visé, pour l’exposer à l’idéologie adverse.

En d’autres termes, l’idéologie marxiste-léniniste est actuellement injectée dans les esprits malléables d’au moins trois générations de jeunes américains, sans rencontrer de résistance, sans être contrebalancée par les valeurs de base de l’Amérique ou par un patriotisme américain.

L’essentiel de l’activité du département était de compiler d’énormes quantités d’informations sur des personnes qui étaient ensuite instrumentalisées pour influencer l’opinion publique, éditeurs, écrivains, journalistes, acteurs, éducateurs, professeurs de sciences politiques, députés, hommes d’affaires…

 

La plupart de ces gens étaient divisés en deux groupes:

• Ceux qui soutenaient la politique du régime soviétique étaient promus à des postes de pouvoir grâce à la manipulation de l’opinion et des médias.

• Ceux qui refusaient l’influence du communisme dans leur pays, leur réputation était ruinée ou ils étaient exécutés. Physiquement. Révolution oblige.

 

Ainsi, dans une petite ville du Sud-Vietnam, plusieurs milliers de Vietnamiens ont été exécutés en une seule nuit, après que la ville ait été prise par les Viêt-Cong, au bout de seulement deux jours.

Et la C.I.A n’a jamais compris comment les communistes avaient pu aller si vite, pour repérer chacun d’entre eux, connaître leurs domiciles, là où les trouver, les arrêter, tout cela en une seule nuit, en à peine quelques heures, avant le lever du jour, et les embarquer dans des camions, les conduire hors de la ville et les exécuter.

La réponse est très simple: bien avant que les communistes occupent la ville, il existait un réseau complet d’informateurs, des vietnamiens habitant la région, qui savaient absolument tout des personnes en mesure d’influencer l’opinion publique, jusqu’aux simples barbiers ou aux chauffeurs de taxi. Tous ceux qui étaient favorables aux Etats-Unis ont été exécutés.

Même chose à Hanoï [Vietnam], pilotée par l’ambassade soviétique. Et je faisais la même chose à New-Dehli.

A ma grande horreur, j’ai découvert, dans les dossiers des personnes qui allaient être exécutées, le nom de journalistes prosoviétiques qui étaient mes amis personnels.

- Prosoviétiques !...?...

Oui, absolument!

Ils défendaient un idéal communiste, ils avaient fait plusieurs voyages en URSS, et pourtant le KGB avait décidé que, révolution oblige, pour mener à bien les changements politiques drastiques de l’Inde, qu’il fallait les éliminer.

- Pourquoi cela ?...

Parce qu’ils en savaient trop. Simplement parce que les idiots utiles, les gens de gauche qui sont idéalistes, qui croient en la beauté du système soviétique, communiste, socialiste … quand ils ouvrent les yeux sur la réalité, ils deviennent les pires ennemis du système.

C’est pourquoi mes instructeurs, au KGB, insistaient tout particulièrement sur ce point : « Ne vous préoccupez jamais des gauchistes. »

« Oubliez ces prostitués politiques. Visez plus haut. »

Telles étaient mes instructions. Essayez de pénétrer les médias conservateurs bien établis, essayez d’atteindre les producteurs de films riches à millions, les intellectuels, les milieux soi-disant académiques, entrez en contact avec les cyniques, les égocentriques qui peuvent vous mentir d’un air angélique en vous regardant droit dans les yeux.

Voilà les gens qu’il fallait recruter: ceux qui n’avaient plus aucuns principes moraux, les gens avides de pouvoir, ceux qui se prennent pour quelqu’un, ou qui se croient très importants.

Voilà les profils que le KGB cherchait à « recruter ».

 

La suite sur Wikileaks Actu Francophone :

http://wikileaksactu.wordpress.com/2013/08/20/subversion-ideologique-manipulation-de-lopinion-guerre-psychologique-par-yuri-alexandrovitch-bezmenoz/