Previous month:
avril 2014
Next month:
juin 2014

mai 2014

La dernière blague belge

 

Partouze seniors en Belgique : 7 morts !...

 

Ce qui aurait dû être une bonne soirée pour tout le monde a tourné au drame samedi 24 mai à Charleroi.

José Deflandre y organisait la plus grande partouze de séniors du pays, dans un lieu tenu secret de la ville.

La soirée s’est mal terminée suite à 5 arrêts cardiaques et 2 œdèmes pulmonaires.

La soirée 50 nuances de Carolos a réuni plus de 200 personnes du troisième âge et obtient donc le titre de plus grosse partouse de l’année en Belgique et plus grosse d’Europe avec des séniors.

En effet, l’accès à la soirée n’était réservé qu’aux personnes âgées de plus de 65 ans.

La soirée battait son plein jusqu’à ce que commence la « finale » de la soirée, un gang-bang regroupant plus de 35 personnes sur Jocelyna.

Au bout d’une heure de sévices sur cette dernière, deux personnes ont commencé, presque simultanément, à sentir une forte douleur dans la poitrine.

Les deux médecins présents sur place ont été débordés quand un autre participant s’est tourné vers eux, ayant des difficultés à respirer.

Ils ont alors appelé plusieurs ambulances.

La soirée se passant au 4ème étage sans ascenseur d’un bâtiment du centre, les ambulanciers n’ont pas réussi à emmener à temps les premiers malades à l’hôpital.

Dans la panique de ce drame, huit autres personnes ont également développé des troubles cardiaques et ont eux pu être emmenés à temps à l’hôpital.

Malheureusement, quatre d’entre elles sont également décédées, portant le bilan total de cette soirée à sept morts.

La sexualité chez les personnes âgées, n’ayant, pour la plupart, plus l’habitude, est un véritable problème !...

Pour les partouzes seniors, il faut absolument prévoir des ambulances !...

Enfin, c’est quand même une belle mort…

C’est quand même mieux que de mourir d’un Alzheimer !...

 

Source : http://nordpresse.be/partouze-vieux-charleroi-7-morts/

 


Craquements… (II)

 

 

Élections européennes du 25 mai 2014 : le Front National grimpe à 25% des suffrages exprimés !...

 

La démocratie, dans notre pays, a pris la forme d’un totalitarisme mafieux qui s’est pleinement révélé lors du détournement des 3,5 milliards de dollars d’indemnités de la guerre du Golfe 1991 versés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis au titre des frais de guerre de la Division Daguet.

Un détournement de fonds publics qui a été réalisé par François Mitterrand et quelques complices.

Dans cette affaire, tous les contre-pouvoirs se sont effacés et cela a révélé qu’un président de la République peut détourner des milliards en toute impunité !...

Il est au-dessus des lois.

Intouchable !...

C’est exactement la définition d’un totalitarisme ou d’un système tyrannique.

 

La démocratie est alors ῝pourrie à la tête῝ et ce ῝pourrissement῝ ne peut que s’étendre à l’ensemble du réseau social.

Les conséquences sont progressivement visibles dans l’effondrement de l’économie, la montée du chômage ainsi que par des choix politiques de type totalitaire où le peuple est maintenu à l’écart du pouvoir.

D’ailleurs, dans le cas précis qui nous occupe, les citoyens n’ont surtout jamais été informés de ce détournement de fonds par la presse et les médias qui sont les premiers complices des dirigeants politiques !...

Et puis, j’ai tellement entendu de réflexion du genre :

« Mitterrand ?... Un si grand homme !... »

« Mythe-Errant ?... Il est si intelligent !... »

« Et l’image de la France !... »

« Ça va faire monter le Front National si c’est révélé !... »

Etc…

Alors là, je rigole !...

Le Front National est devenu le premier parti de France alors que ce détournement de fonds, qui a fortement pénalisé la Défense Nationale, n’a jamais été rendu public !...

La montée du FN est tout simplement la réponse de tous les citoyens scandalisés par les affaires de corruption de la classe politique qui sont révélées en continu, des élus intouchables, l’économie qui s’effondre, le chômage qui monte, les impôts qui augmentent, etc…

Cette situation est la conséquence de la déliquescence de notre démocratie.

Ceci est analysé dans les notes intitulées « Démocratie moderne et corruption » :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/d%C3%A9mocratie-moderne-et-corruption/

Aussi, imaginer que le Front National puisse apporter une quelconque solution aux nombreux maux dont souffre notre pays relève d’une grande incompréhension du fonctionnement de la société, pour ne pas dire d’une grande naïveté.

Car c’est le fonctionnement actuel de nos institutions politiques qui est à bout de souffle !...

 

La solution consiste à changer les changer les règles du jeu et à instituer une démocratie directe ainsi que le tirage au sort des citoyens pour choisir les représentants du peuple !...

Voici mes premières propositions :

1/ Tirage au sort des sénateurs parmi des citoyens volontaires ;

2/ Pas plus de deux mandats successifs et deux mandats différents pour les élus ;

3/ Pas de cumul des mandats ;

4/ Des mandats courts ;

5 / Une période de latence d’un tiers du temps passé en tant qu’élu avant de pouvoir briguer un nouveau mandat ;

6/ Démocratie directe avec l’instauration de referendums pour le choix des grands axes politiques du gouvernement ;

7 / Possibilité pour les citoyens de lancer des initiatives populaires pour obtenir un referendum ;

8 / La création de parlements régionaux où la moitié des représentants du peuple seront tirés au sort parmi des citoyens volontaires ;

9/ Le salaire des élus, et des représentants du peuple tirés au sort, sera le SMIC !...

Vous pouvez imaginer les résistances du système pour l’application de telles propositions !...

Il faudra que le peuple descende dans la rue !...

C’est pour bientôt.

 

A mon modeste niveau, je ne peux que retenir ces propositions déjà disponibles par ailleurs sur le web.

Je les ai regroupées, avec des considérations plus personnelles, dans un projet de création d’un parti politique du type « Libéral contrôlé », le « Parti de la mer – Normandie » qui propose de franches ruptures avec les objectifs des partis classiques :

http://euroclippers.typepad.fr/parti_de_la_mer/

Le slogan du « Parti de la mer –Normandie » sera en effet « Des grands voiliers-écoles pour les jeunes Français et les jeunes Européens » !...

Tout un programme que vous pouvez découvrir sur le blog « Euroclippers » qui est un projet éducatif avec une forte composante maritime et européenne.

En effet, je propose d’apporter une formation humaine aux jeunes par la navigation en haute mer, à bord de grands voiliers-écoles, tout en développant les relations entre les régions maritimes européennes.

Une formation qui doit développer chez les jeunes le goût de l’aventure, du voyage, du risque maîtrisé, de la solidarité.

Parce que, pour l’instant, notre ῝totalitarisme mafieux῝ commence à craquer et il va falloir trouver des solutions qui vont donner aux jeunes, pour l’avenir, le sens de la liberté et de la responsabilité.

Ceci permettra d’assurer une démocratie dynamique dont le fil rouge sera réellement « Liberté, Égalité Fraternité » et non pas « Soumission, Inégalité et Égoïsme » comme c’est devenu le cas actuellement.

 

Dans le billet intitulé « Les chefs d’État-major vont-ils démissionner ?... »,  j’analyse les terribles tensions entre l’État-major des armées et le pouvoir politique actuel.

En effet, les difficultés financières du pays entrainent des réductions dans les budgets ministériels, notamment pour celui des armées.

A tel point que l’État-major des armées a failli démissionner la semaine dernière !...

Il s’en est fallu de peu.

Le message a été compris et le budget des armées reste dans le cadre de la loi de programmation militaire prévue.

Pour combien de temps ?…

C’est le premier sévère craquement de notre totalitarisme mafieux.

 

Le second craquement de notre totalitarisme est le fait que le premier parti de France est maintenant un parti d’extrême droite !...

Un parti qui, comme tous les partis extrémistes,  ne devrait pas dépasser 3% à 5 % de l’électorat dans une démocratie équilibrée où les contre-pouvoirs jouent leur rôle.

Mais le Front National est à 25 % !...

Quel profond et terrible signe de l’effondrement de notre système politique !...

C’est un violent avertissement au gouvernement et à tous les partis politiques.

Quel sera le prochain ?...

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Les pages essentielles de ce site sont reprises sur le blog :

http://www.alerte-ethique.fr/

 

 

 

 


Démocratie moderne et corruption (III)

 

Un parti d’extrême droite est devenu le premier parti politique de France.

Notre pays est en faillite, et ce parti facho ne pourra que grimper dans les mois et les années qui viennent et amener une puissante dictature militaire qui s’appuiera sur les nouvelles technologies.

La démocratie moderne ne fonctionne plus.

La structure démocratique actuelle n’a pas pu empêcher la montée inexorable d’un parti qui prône la sortie de l’Europe tout en ayant un programme économique franchement à gauche avec une forte intervention étatique.

Nous allons vers la catastrophe.

Cette situation rappelle la montée des nazis dans l’Allemagne des années 1930, ou la création des Soviets.

L’Histoire nous en a montré le coût.

 

Cette situation est due au niveau de corruption de la classe politique au pouvoir depuis trois décennies.

Tous les partis sont concernés.

Si les élus ne sont pas tous ῝pourris῝, il n’y en a par contre aucun qui a repris les informations sur le détournement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991 par François Mitterrand !...

Tous les contre-pouvoirs se sont effacés sur cette affaire.

Un échec de la démocratie.

Un échec de la pensée.

Il faut changer les règles du jeu !...

 

A mon modeste niveau, je ne peux que retenir les propositions les plus judicieuses des uns et des autres pour l’amélioration du fonctionnement démocratique dans notre pays.

Je les regroupe, avec des considérations plus personnelles, dans un projet de création d’un parti politique appelé « Parti de la mer – Normandie », du type « Libéral contrôlé », qui propose de franches ruptures avec les objectifs des partis classiques.

Le slogan du « Parti de la mer –Normandie » sera « Des grands voiliers-écoles pour les jeunes Français et les jeunes Européens ».

Il aura une forte composante maritime, européenne et de formation des jeunes par la navigation en haute mer à bord de grands voiliers-écoles.

 

En voici les premières propositions :

1/ Tirage au sort des sénateurs parmi des citoyens volontaires ;

2/ Pas plus de deux mandats successifs et deux mandats différents ;

3/ Pas de cumul des mandats ;

4/ Des mandats courts ;

5 / Une période de latence d’un tiers du temps passé en tant qu’élu avant de pouvoir briguer un nouveau mandat ;

6/ Démocratie directe avec l’instauration de referendum pour le choix des grands axes politiques du gouvernement ;

7 / Possibilité pour les citoyens de lancer des initiatives populaires pour obtenir un referendum ;

8 / La création de parlements régionaux où la moitié des représentants du peuple seront tirés au sort parmi des citoyens volontaires ;

9/ Le salaire des représentants du peuple sera le SMIC.

 

Concernant les causes de l’effondrement des principaux partis politiques, je reprends le troisième billet de « I-Cube » écrit sur le thème « Démocratie moderne et corruption » qui inclut un ensemble de remarques et de propositions.

Il est intitulé « Démocratie corruptive »

Bonne lecture

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Les pages essentielles de ce site sont reprises sur le blog :

http://www.alerte-ethique.fr/

 

 

STATSRAAD LEHMKUHL- EN DRØM UNDER HVITE SEIL from MEYER FILM on Vimeo.

  

 

Démocratie moderne et corruption (III)

Démocratie corruptive

 

Parce qu’elle est oligarchique, auto-proclamée endogame et eugénique, nos démocraties modernes mènent inexorablement à la collusion et la collusion à la corruption.

Oh certes, pas tous encore pourris, loin de là, mais comme on a pu le voir, il faut avoir une âme bien trempée pour repousser la main qui vous nourrit et finance votre réélection.

Il faut un énorme charisme, une aura particulière, une grande-gueule irrépressible, le sens des formules assassines pour se frayer un chemin, pour conformer son dire à ses prétentions et ses ambitions à son paraître, pour survivre dans ce monde où tout est magouille corruptive.

Où tous les coups sont permis.

 

J’ai personnellement vu mon « cousin » Tiberi pris au feu des tirs nourris venus de toutes parts, y compris de ses propres « amis » politiques quand il a accédé du rang de premier-adjoint de la Mairie de Paris (sous le « Chi ») à celui de maire de la Kapitale des parigots : On les voit encore se disputer son électorat, pas plus tard que mardi dernier (cf. le post de mercredi dernier).

Un « honnête », presque sans envergure qui s’était maintenu jusque-là la tête hors de l’eau parce qu’il ne gênait personne dans le marigot des « professionnels de la politique » issus de l’énarchie, voire de l’oligarchie élective et/ou financière : Corvéable et taillable à merci par plus puissants que lui, pauvre ex-magistrat qui n’a jamais rien jugé dans sa longue carrière.

En revanche, parce qu’il appliquait les « méthodes Corses » à son arrondissement à chaque occasion, et son clientélisme exacerbé, son « bastion » restait imprenable : Ce qui a rendu d’immense services aux maîtres qu’il a servi.

« Ne mélangeons pas les serviettes et les torchons » pouvait s’appliquer à lui : Le jour du décès de son père, ancien fonctionnaire municipal à Paris justement, il accède à son nirvana personnel, « être calife à la place du calife ». Quelle hérésie !

De torchon, il est devenu serpillière !

Tout a été bon pour le virer, de l’affaire des faux-électeurs, pas plus faux que de vrais radiés à tort (dont moi-même), pas plus faux que d’autres rappliqués des quartiers-bobo-de-gôche, au « marbre » de l’appart’ de son fils (qui n’a jamais été du marbre, dans un local posé sur les toits bardés de cheminées et de ventilations bruyantes, dont personne ne voulait) en passant par la fausse étude sur la francophonie de son épouse, il a tenu malgré tout.

Mais ruiné dans l’âme, lui l’honnête, il a jeté l’éponge face à l’appareil et ses apparatchiks, pour finir par laisser la kapitale à une gestion « soce » plantureusement catastrophique.

Et pas pour un mandat, mais bien pour 13 ans et peut-être même 6 de plus !

Le bilan est tellement catastrophique, que le maire, dans les faits, n’est plus aux affaires depuis 2 ans et que sa successeuse qui devait normalement « cartonner » sera dans l’obligation de s’allier aux écolos et au « front de gôche » pour se maintenir…

Si elle parvient à se maintenir.

C’est dire si le refus de la compromission, le refus de se laisser « corrompre » peut coûter cher : Il n’est même plus député de base, sa circonscription ayant été découpée et avalée à deux reprises, par d’autres chefs de son propre parti, histoire de laisser un fauteuil imprenable à un ex-premier ministre, « Fifi-le-déchu » !

C’est vous dire si je porte le bonhomme dans mon cœur…

Rassurez-vous, je n’aime pas non plus l’autre, quant à celui qui les a fait « dieu » du haut de ses talonnettes, même en photo je ne le supporte plus…

D’autant qu’il a fait une ultime manœuvre pour corrompre le « cousin Jean » définitivement en nommant son fiston, qui ne demandait rien, par le « tour extérieur » à une fonction dont il n’avait ni les compétences ni la dignité : « Domino », je l’aime bien, mais je ne sors pas en sa compagnie, tellement parfois on se demande s’il y a quelqu’un derrière les yeux.

Et pourtant, il ne fume rien et ne boit même pas… Un triste !

Passons, parce que la corruption, elle se fait plus discrète, d’habitude…

 

En fait tout commence dans les années 70 avec cette perte d'influence lente mais nette des partis politiques qui ont vu leur appareil, leur base militante et leur légitimité tomber en déliquescence.

Jusqu'aux années 1960, les partis de droite et de gauche ont le monopole de la vie politique. Ils sont appuyés par les corps intermédiaires (syndicats, patronat, administrations territoriales, organisations professionnelles sectorielles, chambres de commerce ou d'agriculture, associations en tout genre, etc.) qui servent de courroies de transmission et de réseaux d'influence.

À droite comme à gauche, les blocs sont relativement homogènes, hiérarchisés et cimentés par des idéologies et leurs dogmes. Dans tout le monde occidental, ces blockhaus de la vie politique vont être fissurés par les suites de l'explosion de 1968.

 

Mai 68 est une bombe à retardement. Dans un premier temps, la contestation politique semble avoir échoué. Seule l'idéologie antiautoritaire a bouleversé la société, ses mœurs et ses hiérarchies, à gauche comme à droite.

C'est dans les années 1970 que les conséquences de la contestation vont progressivement se dégager.

La secousse a eu des effets qui vont du contexte géopolitique et géoéconomique le plus large, jusqu'aux contextes les plus locaux. Elle ébranlera les appareils politiques et fera évoluer l’exercice de la démocratie.

 

D'abord sur le plan géopolitique, l'affrontement des blocs Est-Ouest, gelé par la dissuasion nucléaire au Nord, va se disséminer au Sud dans les luttes de la décolonisation où chacune des deux grandes puissances (USA-URSS) tente d'assurer ses aires d'influence en Asie, en Afrique, en Amérique Latine et dans le monde musulman.

Pour le monde occidental, des guerres comme celle du Vietnam ou la guerre d'Algérie, qui auraient pu être gagnées sur le plan militaire, ont été perdues sur le plan politique.

De plus, la plupart des jeunes et des gens de gôche prennent massivement parti pour les mouvements de libération du Tiers-Monde, contre leur propre État : De vrais « socio-traites » nourris et formés aux ékoles publikes.

C'est un affaiblissement des démocraties occidentales, qui apparaissent comme des impérialismes défaits.

 

Sur le plan géoéconomique, au développement florissant des « Trente Glorieuses » (1945-1974), succède la crise « rampante » des années 70 (en 71, fin de la convertibilité du dollar en or. En 73, première crise du pétrole. En 79, deuxième choc pétrolier).

Cette crise rampante commence à montrer clairement l'impuissance des partis politiques et des États occidentaux à faire face à une conjoncture internationale qui leur échappe.

Le paroxysme reste l’élection de « Mythe-errant » en 1981 avec la nomination de quatre ministres communistes en pleine guerre-froide !

Fabuleux…

Le Kremlin, le KGB, le GRU, le NKVD siégeant en Consei des ministres à l’Élysée, cette terre sortie du joug nazi par les puissances alliées à la force des armes des GI et jusque sur la ligne Oder-Neisse…

Il fallait vraiment oser ce destin-là.

 

Et le « pouvoir » achète « des têtes », en commençant par les frères Willot. Il faut se souvenir : À partir de l'usine familiale Le Crèpe Willot (devenu plus tard Caducée), fabricant de pansements, les frères créent un empire industriel Agache-Willot dès les années 60 atteignant son apogée en 1975 avec le rachat du groupe de textile Boussac, comprenant de nombreuses filatures et des marques de distribution et d'habillement comme Dior Couture, Le Bon Marché, Ted Lapidus ou Conforama.

Confrontés à des difficultés structurelles et suscitant des jalousies à la fois des vieilles familles bourgeoises de la place de Roubaix-Tourcoing et des socialistes parisiens fraîchement arrivés au pouvoir en 1981 avec à leur tête en qualité de premier ministre, le maire de Lille, officiellement inquiets par les licenciements dans la filière textile, les frères Willot perdent le soutien des banques d'investissement comme Lazard et sont contraints de vendre.

Le gouvernement Fabius de l'époque choisit et finance alors un jeune polytechnicien lui aussi Roubaisien, Bernard Arnault, qui fondera sur les ruines de SFFAW (société foncière et financière du groupe Agache-Willot, puis Financière Agache) le leader mondial du luxe LVMH – Moët Hennessy Louis Vuitton.

Quant à Boussac, il sera dépecé plusieurs fois avec quelques profits.

Tout peut désormais s’acheter et se vendre et « Mythe-errant » ira jusqu’à Washington acheter « la paix » en vendant « Farewell », sa taupe, pour regagner la confiance de « Rit-Gane »…

 

Et c’est alors que l’on découvrira avec stupéfaction que « la gôche » prolétarienne est en fait celle des « bourgeois de province », une « gôche-caviar » qui n’a rien de prolétarienne et sait taper dans la caisse comme tout autre, peut-être même plus que tout autre à l’occasion des affaires Urba et compagnie, avec le summum des détournements de l’argent de la division Daguet, qui persiste à pourrir la vie politique de mon pays.

Eux qui étaient élus pour changer le monde…

Terrible désillusion !

Le cancer de la corruption a désormais atteint la tête, toutes les têtes, et ils se refilent le sida tous autant qu’ils veulent accéder aux fonctions suprêmes.

Bien niais celui qui ne veut pas voir, entre celles-ci et les « débrouillardises » de « Bat-la-mou », celles du « Chi », l’argent des rétro-commissions sur « les frégates » de Taïwan, les sous-marins de Karachi, plus tard l’incompréhensible marché des bâtiments « Mistral » avec Medvedev et j’en passe : Les tribunaux en sont plein et encore, on n’a pas totalement épuisé les affaires « Clearstream » ainsi que quelques meurtres bien dissimulés : Groussouvre, Bérégovoy, Lagardère, pour ne causer que des plus suspects et récents…

Car la corruption tue, il ne faut jamais l’oublier !

 

Parallèlement, dès les années 70/80, nombre de citoyens, surtout des jeunes gens, rejoignent des mouvements sociaux dont les structures horizontales et le caractère flottant permettent une implication plus directe mais plus ponctuelle.

Les mouvements altermondialistes, ceux des Indignés ou des groupes Anonymous, utilisent Internet pour se coordonner dans la contestation.

De manière plus large, Internet a libéré la parole politique.

Depuis, des milliers de citoyens s'expriment sur tous les sujets politiques sur leur blog, ou sur les réseaux sociaux : Vous en lisez un, sans intérêt !

 

C'est la « démocratie délibérative » avec les divers types d'assemblées citoyennes qui rendent la parole au peuple, la « république des blogs ».

Plus encore, la pression sur les partis et les politiciens s'accentue avec les medias qui révèlent en permanence des scandales politiques, ou avec Wikileaks, les Éveilleurs et autres hacktivistes, qui livrent au public les secrets des États et des grandes entreprises.

Demain, les associations de citoyens iront plus loin grâce aux « actions collectives » que la loi est en train de faire évoluer.

 

La démocratie directe revient par le biais d'une société en pleine mutation, qui conteste l'autorité grâce aux technologies qui lui permettent de dénoncer publiquement les turpitudes économiques et politiques de l'oligarchie politico-financière (comme l’affaire « promis » du NSA par exemple).

Et l'évolution ne se limite pas aux pays occidentaux.

Pendant les manifestations étudiantes de 2008, en Iran, ou pendant le Printemps arabe de 2011, en Inde et ailleurs en Extrême-Orient, Internet et les réseaux sociaux détournés ont joué un rôle clef dans la lutte des peuples pour se débarrasser de la tyrannie.

Même si l'automne islamiste a succédé aux Printemps arabes, l'héritage technologique et politique de ces luttes reste disponible pour les prochaines explosions d'une démocratie directe qui commence à poindre à l'échelle mondiale.

 

Certes, les États reprennent la main avec une cyber-répression dont l'efficacité est indéniable. Mais, même dans des systèmes politiques aussi répressifs que celui de la Chine, les citoyens parviennent à se faire entendre.

Le cyber-débat politique étant censuré, les internautes chinois se sont mis à dénoncer les effets visibles de la corruption. Tel homme politique corrompu est dénoncé sur Internet à partir d'une photo où il porte une montre coûtant plusieurs milliers d'euros. Tel autre voit des photos de ses résidences de luxe se multiplier sur Weibo (le Twitter chinois). Des centaines de milliers de messages d'internautes, parfois même des millions, provoquent des scandales de grande ampleur. Et le parti communiste chinois, qui a été obligé de déclarer une chasse à la corruption, se voit contraint, sous la pression citoyenne, de sanctionner ses propres cadres.

 

Ainsi, bien que le gouvernement du peuple, le tirage au sort et les mandats courts non renouvelables, soient loin d'être à notre portée (il n’y a qu’à lire les commentaires sous le dernier post pour en prendre la mesure), l'affaiblissement de l'oligarchie et l'impact des nouvelles technologies ouvrent des voies inédites aux citoyens, aux mouvements sociaux et à la démocratie directe.

 

Par ailleurs, il faut reconnaître que l'évolution des sociétés modernes et des technologies de communication a bouleversé les pratiques politiques, en donnant une indépendance à la société civile, à des mouvements d'opinion et même à des petits groupes d'individus qui s'expriment et agissent en dehors des partis politiques, notamment comme les Don-Quichotte un temps, les « Pigeons », les « Poussins », les « Dindons », les « Tondus » plus récemment.

 

Ainsi, bloquée au sommet par une oligarchie corrompue, la démocratie directe s'infiltre dans les sociétés occidentales par d'autres voies.

Il ne faut donc pas désespérer : La chute n’est pas pour demain, sans doute, mais elle se rapproche.

Parce qu’en fait, tout le problème reste dans les « flux corrupteurs ».

D’abord l’argent créé à flot continu ex-nihilo par les banques centrales, ensuite cette méga-bulle financière proche de « l’improbable-incommensurable ».

Et demain, là demain, pas après-demain, si elle explose, qui pourra donc corrompre qui au juste ?

 

Source :

http://infreequentable.over-blog.com/article-democratie-moderne-et-corruption-iii-120463912.html

 

 

 

 

 


Démocratie moderne et corruption (II)

 

Depuis les élections européennes du 25 mai 2014 nous savons que le premier parti politique de France est un parti ῝facho῝.

Cela signifie l’échec de la démocratie moderne telle qu’elle est instituée dans quasiment tous les grands pays développés.

La principale cause de cette catastrophe historique se trouve dans la dérive oligarchique que prend inévitablement tout parti politique, comme c’est analysé dans la note précédente.

Nous sommes maintenant face à un déroulement de l’Histoire qui va prendre une tournure dramatique avec l’établissement d’un régime totalitaire du type ῝peste brune῝ où les libertés seront supprimées les unes après les autres.

Le pouvoir sera aux mains des esprits les plus tordus, les plus autoritaires, avec le culte omniprésent du chef.

Une terrible régression primitive.

Mis à part une succession d’événements imprévisibles, il n’y a guère de moyens d’y échapper.

J’ai poussé un dernier ῝coup de gueule῝ samedi dernier, dans le billet « Craquements… » pour exprimer mon inquiétude face à la dérive totalitaire engagée par les « Soces ».

Peut-être en vain.

Malgré tout, je continue l’analyse de la situation actuelle en faisant quelques propositions afin de poser de nouvelles bases pour un fonctionnement très amélioré de notre démocratie.

Au cas où…

 

Je me dois de définir les grandes caractéristiques d’un nouveau parti politique, le « Parti de la mer – Normandie », du type « Libéral contrôlé », qui propose de franches ruptures avec les objectifs des partis classiques.

Le slogan du « Parti de la mer –Normandie » sera « Des grands voiliers-écoles pour les jeunes Français et les jeunes Européens ».

Il aura une forte composante maritime, européenne et de formation des jeunes par la navigation en haute mer à bord de grands voiliers-écoles.

 

Les premières ruptures par rapport à ce que nous connaissons seront celles-ci :

1/ Tirage au sort des sénateurs parmi des citoyens volontaires ;

2/ Pas plus de deux mandats successifs et deux mandats différents ;

3/ Pas de cumul des mandats ;

4 / Une période de latence d’un tiers du temps passé en tant qu’élu avant de pouvoir briguer un nouveau mandat ;

5/ Démocratie directe avec l’instauration de referendum pour le choix des grands axes politiques du gouvernement ;

6 / Possibilité pour les citoyens de lancer des initiatives populaires pour obtenir un referendum ;

7 / La création de parlements régionaux où la moitié des représentants du peuple seront tirés au sort parmi des citoyens volontaires ;

8/ Le salaire des représentants du peuple sera le SMIC.

 

 Vous trouverez le site du « Parti de la mer – Normandie » à cette adresse :

http://euroclippers.typepad.fr/parti_de_la_mer/

 

Concernant les causes de l’effondrement des principaux partis politiques, je reprends le deuxième billet de « I-Cube » écrit sur le thème « Démocratie moderne et corruption » avec un ensemble de remarques et de propositions.

Bonne lecture.

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Les pages essentielles de ce site sont reprises sur le blog :

http://www.alerte-ethique.fr/

 

 

 

 

 

Démocratie moderne et corruption (II)

Pourquoi nos démocraties sont-elles corrompues ?

 

J’ai été l’un des premiers à proposer la réintroduction du tirage au sort comme mode de désignation des mandats représentatifs dans nos institutions.

C’était une époque où les jurys populaires, tirés au sort eux aussi, avaient encore pouvoir légitime de vous « couper en deux » en passant votre tête sous la guillotine…

Le droit de vie ou de mort sur autrui, je ne vous raconte pas !

 

Cela m’a même inspiré un « futur-roman » (« L’affaire du juge Féyard ») encore à l’écriture, tellement je n’ai pas le temps de tout faire…

Dans ce roman, je ne vous raconte pas l’histoire, il s’agit justement de montrer les limites humaines du « tirage au sort », quand il n’est pas encadré et protégé correctement de toute dérive par l'institution elle-même.

 

J’ai été aussitôt considéré comme le « mouton-noir » de la « droâte républicaine », sans que je ne comprenne pour quelle raison impérieuse.

Pas encore ignoble, mais déjà infreequentable sans que je ne le sache.

J’étais jeune beau et kon à la fois et depuis, les années passant, je suis devenu un « vieux-kon »… et toujours aussi beau !

Un « vieux-kon » qui constate combien il aurait dû insister encore et encore.

Donc un « vieux-kon » aigri de sa propre cécité intellectuelle et de son manque de courage face à ses aînés.

 

Parce que le tirage au sort évite au citoyen désigné de mentir ou de faire de vaines promesses pour être élu, comme nous l’avons humblement vu la semaine dernière.

Il empêche aussi toute influence des puissances de l'argent, qui financent les élections en escomptant quelques privilèges en retour.

La démocratie directe et la courte durée des mandats (un an à Athènes) éliminent la plus grande part de la corruption en lui laissant trop peu de temps pour mettre en place ses réseaux d'influence, au moins dans la Grèce antique.

 

J’avoue avoir un penchant pour un mandat de trois ans : Un an pour se former à la fonction, en faire le tour, un autre pour assumer pleinement, un troisième pour « former » aussi le « petit-nouveau » qui vient d’arriver.

Un système qui fonctionne assez bien dans quelques cénacles que j’ai pu voir fonctionner par ailleurs.

De toute façon, il faut deux ans pour que les tiers que l’on rencontre peu parviennent à mettre un nom sur un visage et une troisième année en fonction pour qu’ils commencent à vous apprécier … ou vous détester raisonnablement.

Au-delà, c’est superfétatoire.

 

Par ailleurs, les instances de contrôle exerçaient à Athènes une surveillance permanente sur les magistrats désignés (nos ministres actuels et présidents d’exécutifs locaux) : Avant, pendant et même après un mandat, pour s'assurer qu'il n'y ait pas d'enrichissement illégal ou de collusion d’intérêts néfastes ou dilatoires.

Enfin, un magistrat corrompu serait également à la merci d'une dénonciation justifiée de simples citoyens.

C’est dans la dernière proposition, bien timorée et édulcorée, du récent rapport de « Tonton Yoyo ».

 

Ensuite, le tirage au sort est égalitaire, ce qui est un des objectifs majeurs de la démocratie directe. Contrairement à l'élection, qui favorise une coupure entre « l'élite-élue » et le peuple, le hasard contribue à former des instances qui sont représentatives de la société tout entière.

Plus de problème de « discrimination » (positive ou négative) de non-représentation de courants minoritaires, d’une tendance ou d’une « mode », d’un groupe social ou d’une nouvelle approche des problèmes nouveaux.

 

D’autant qu’à un niveau individuel, le tirage au sort est mobilisateur : Il pousse chaque citoyen à s'impliquer, à se responsabiliser dans les affaires publiques et communes, à participer aux débats politiques, à s'informer et s'instruire, à accroître sa liberté.

Contrairement à la démocratie représentative où les citoyens sont impuissants entre deux élections, la démocratie directe et le tirage au sort restituent réellement le pouvoir au peuple.

 

Si le tirage au sort présente de tels avantages, pourquoi la possibilité de l'instaurer, même partiellement dans certaines assemblées, n'est-elle pas officiellement débattue aujourd'hui ?

Parce « qu’ils » n’en veulent surtout pas !

Et de sortir à son encontre un formidable raz-de-marée de bons et mauvais arguments pour faire mouche.

Mais aucun n’est vraiment fondé, comme nous allons le voir.

 

– Le tirage au sort ne pourrait pas fonctionner à l'échelle beaucoup plus large de nos nations contemporaines, trop larges, trop étendues, trop complexes, sans parler de la difficulté de pratiquer le tirage au sort à une grande échelle.

Ce qui est fort drôle !

La « Gauloisie-pénale », l'Angleterre, les États-Unis, etc., pratiquent tous, et depuis fort longtemps, le tirage au sort pour constituer les jurys populaires, et à toute occasion pour certains !

Même l’Islande a trouvé l’idée intéressante pour renouveler sa constitution.

 

Plus encore, aujourd'hui, grâce aux technologies et à Internet, les gouvernements possèdent déjà des bases de données très complètes sur les populations, à des fins fiscales, sociales (santé, retraite, chômage, etc.) et administratives. Il serait très facile de créer une base de citoyens volontaires pour tirer au sort un gouvernement national, européen ou mondial.

 

A contrario d’ailleurs, le seul cas où l'élection pourrait encore être justifiée, car égalitaire et démocratique, c'est à l'échelle des petites unités comme le village ou le quartier, c'est-à-dire là où les citoyens se connaissent tous et où il n'y a pas besoin de grosses machines électorales.

Par malchance, les conseils de quartier globalement se cooptent par parrainage et de toute façon n’ont aucun intérêt. La « démocratie-directe » de « désir d’avenirs » fait « flop » tous les jours et mobilise pourtant nombre de personnes, personnages et compétences.

Ainsi, le tirage au sort est parfaitement adapté aux grandes unités territoriales, voire au monde entier, alors que l'élection ne peut être démocratique que dans de petites unités telles que le village, ou le quartier, qui reste somme toute assez coûteuse.

 

– « La démocratie directe cède parfois au populisme », à la dénonciation des élites et au harcèlement judiciaire, qui peut même parfois se transformer en chasse aux sorcières.

C’est exact et il est même à noter que c’est en pleine démocratie directe que Socrate a été condamné à mort.

Encore que le peuple grec protestât de cette condamnation, que les magistrats qui en étaient coupables fussent bannis d'Athènes et qu'une statue fut érigée en souvenir du philosophe.

Mais un peu tard.

 

Si la démocratie directe peut être sujette au populisme et aux persécutions judiciaires, il faut quand même souligner qu’aucun régime n'est parfait, mais elle y est beaucoup moins sujette que les régimes représentatifs et les oligarchies établies, dès lors qu’elles sont corrompues.

Sans même évoquer les régimes autoritaires dans lesquels les tribunaux ne sont que les exécuteurs des basses œuvres du tyran.

 

Au contraire, même, le populisme est bien plus pervers dans un système où il est porté par des politiciens élus et dans la logique sectaire des partis politiques, comme vous avez pu le remarquer à l’occasion de nos dernières élections de 2012 !

Et comme il pourrait être redoutable lors des prochaines municipales…

Quant aux persécutions judiciaires, d'une part, elles sont heureusement peu fréquentes dans une démocratie directe où les magistrats sont contrôlés par le peuple et révocables à tout instant et, d'autre part, lorsque l'injustice persiste, au moins n'est-elle pas celle des politiciens élus qui peuvent étouffer leurs victimes en silence, armés de leurs privilèges, couverts par les institutions et parfois même par la raison d'État !

Alors, soyons sérieux, pour une fois…

 

– De simples citoyens tirés au sort ne seraient ni assez instruits, ni assez compétents pour traiter les affaires de la société ou de l'État, nous assure-t-on.

Surtout dans un monde qui s'est complexifié à l'extrême, puis globalisé.

Vraiment un délire verbeux d’une mauvaise foi absolue : Et en quoi les politiciens sorti du même peuple, instruits aux mêmes ékoles seraient plus instruits et plus compétents que les simples citoyens qu’ils ont pu être ?

À supposer qu'ils le fussent d’ailleurs, puisque depuis que la politique est une activité rémunérée, plutôt bien, que constate-t-on de leurs « grandes-compétences » sinon qu’ils n'anticipent pas plus les crises qu'ils ne les résolvent…

 

Et encore, admettons, juste pour le raisonnement, que les politiciens soient tous sur-compétents pour s’occuper du bonheur d’autrui à la place de chacun et des affaires publiques, pourquoi les élire et non pas les « nommer » au mérite ?

 

Et puis compétents en quoi ? Ils ne peuvent pas être instruits et compétents en tout.

Et que font-ils lorsqu'ils abordent un problème pour lequel ils ne sont ni instruits ni compétents, ce qui arrive tous les jours dans un monde globalisé où tous les phénomènes sont complexes et inter-reliés ?

Eh bien ils font comme tout le monde : Ils consultent des experts !

Pourquoi les citoyens d'une démocratie moderne, suffisamment instruits et compétents pour exercer leurs responsabilités professionnelles ne seraient-ils pas capables de consulter des experts pour résoudre des problèmes pour lesquels ils n'ont pas les compétences adéquates ?

 

En quoi un groupe de citoyens tirés au sort, volontaires, instruits, motivés, travaillant sous le contrôle d'une Assemblée du Peuple, de magistrats et aidés par des experts, ne serait-il pas capable de régler les problèmes aussi bien qu'une assemblée de politiciens élus ?

Expliquez-moi, SVP.

Même un juge d’instruction fait appel à un « expert » pour savoir si tel ou tel incriminé était responsable de ses actes au moment des faits… incriminés, ou psychologiquement irresponsable…

 

– Je préférerai, à l’inverse, qu’on me dise qu’il est à redouter que la démocratie directe se transforme en un vase clos de technocrates-experts qui soumettent le « désigné par le sort » à ses avis d’expert, ce qui n’est nullement ni une garantie de succès, ni encore moins une garantie de « libre-choix » du citoyen.

Là je comprendrais, puisque globalement, c’est bien ce que l’on constate avec des représentants « élus ».

 

Mais tout de même, allez-vous donc chez votre garagiste pour vous faire soigner une dent ?

Ne consultez-vous pas plusieurs « experts » avant de vous faire « chirurger », plusieurs avocats, divers avis avant d’engager un contentieux avec vos voisins ?

Croyez-vous qu’il est préférable de laisser le maire d’Issy-les-Moules consulter sa voyante sans rigoler ?

Et tant d’autres qui se moquent ainsi de leurs mandats et fonctions ?

Avez-vous l’habitude qu’on vous prenne toujours pour un kon quand vous émettez une opinion, même mal-fondée ?

 

Si tel est le cas, si c’est l’opinion de nos « sachants », au fait, pourquoi font-ils quand même appel aux votes des citoyens, ces ignares en tout, de temps en temps ?

Ne seraient-ils pas mieux définitivement entre eux, comme ils le sont déjà ?

En quoi leur situation serait-elle changée ?

 

La vraie différence est qu’un politicien élu n'a pas de compte à rendre pendant toute la durée son mandat et qu'il est, de fait, beaucoup moins contrôlé alors qu’il agit en toute honnêteté peut-être, mais en toute impunité, surtout !

Et l’élu est là pour assumer les konneries des « sachants » qui l’entourent, tout comme des « désignés par le sort » encadrés par des institutions collectives et aux aguets des dérives, mais révocable ad nutum ou dans un court délai et sans espoir de retour, eux.

Pas du tout comme les « élus-cumulards » ou « professionnels », subventionnés par leurs généreux-soutiens financiers et amicaux corrupteurs…

 

En réalité, la question est plutôt de savoir pourquoi la démocratie directe et le tirage au sort des responsables est maintenue en dehors du débat public alors qu’aucune des arguties soulevées par les opposants à cette idée ne soutient sérieusement plus de deux minutes la controverse-doctrinale ?

Elle relève d'une cause assez simple : Les politiciens, leurs partis politiques et les élites auxquelles ils appartiennent ne veulent pas en entendre parler parce qu'elle les priverait de leurs pouvoirs et des prébendes qui y sont attachées depuis des siècles.

 

Depuis la période des révolutions anglaise, américaine et Gauloise, le pouvoir a été pris par une oligarchie de politiciens professionnels !

Et tous ces politiciens font tout pour faire barrage à la vraie démocratie.

D’ailleurs dès 1789, l'abbé Sieyès, un des rédacteurs et des inspirateurs des constitutions révolutionnaires, écrivait : « Il faut écarter le peuple en corps du gouvernement » et créer un « corps choisi de citoyens » qui constituera « une classe de professionnels de la politique ».

Et c'est bien cette idée qui l'a emporté aux dépens de la démocratie directe et du tirage au sort des citoyens.

 

« Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n'ont pas de volonté particulière à imposer. (…) Le peuple (…) ne peut agir que par ses représentants » interposés, ces fameux « professionnels de la politique » et des affaires de la cité.

 

Un concept toujours en vigueur, qui va jusqu’à la séparation, dans l’organisation de la justice, ce « troisième pouvoir », des « affaires civiles » de la compétence de « l’ordre judiciaire » et des affaires de la chose publique, de la compétence exclusive de « l’ordre administratif ».

Le juge civil ne saurait être compétent pour juger des affaires d’État… d’un degré si élevé dans l’ordre des nécessités, qu’il serait inconvenant de ne pas le déclarer « incompétent », sauf pour la « piétaille ».

Notez le caractère ahurissant de l’argutie, puisque c’est l’ordre judiciaire qui décidait de la vie ou de la mort d’un condamné, de sa liberté aujourd’hui, Liberté pourtant garantie par la Constitution, dont justement l’exécutif et son administration de la chose publique ont la garde pour assumer sa protection.

On nage bien en plein délire !

 

C’est ainsi que la démocratie directe et le tirage au sort ont été écartés d’emblée dans toutes les démocraties occidentales au profit d’une oligarchie auto-méritante et se reproduisant par cooptation et soumission.

Et vous voulez que je ne m’inquiète pas pour mon pays, à devoir rester les bras ballants à admirer leur immense fatuité et incompétence à régler les problèmes dudit pays que j’aime tant ?

 

 

Source : http://infreequentable.over-blog.com/article-democratie-moderne-et-corruption-ii-120230286.html

 


Démocratie moderne et corruption (I)

 

En 2013, la dépense publique a atteint 57,1% du PIB

Pour alimenter un État dépensier le taux des prélèvements obligatoires est maintenant à 45,9% du PIB, ce qui nous place en tête des pays industrialisés pour le niveau d’imposition et de taxes.

Le déficit public est à 4,3% du PIB.

La dette publique est grimpée à 1925,3 milliards d'euros, soit 93,5% du produit intérieur brut.

Et pour 2014, l’État doit emprunter 185 milliards supplémentaires pour combler les déficits prévus.

Quand allons-nous être du bord du précipice, et chuter pour de bon ?...

Dans deux ans !... En 2016 !...

Lorsque nous aurons emprunté 550 milliards supplémentaires !...

Il sera alors nécessaire de sabrer les retraites des fonctionnaires de 30%, comme au Portugal, de diminuer fortement les aides sociales, de réduire encore plus le budget des armées, etc…

Les manifestations seront continuelles et dégénéreront parfois en émeutes.

Ce sera la fin de ῝l’État providence῝ et un nouveau régime politique, du type ῝peste brune῝, s’installera avec encore plus de restrictions des libertés, de contrôle des citoyens, d’émeutes.

Observez les résultats des élections européennes du 25 mai 2014 !...

Nous y sommes presque !...

Comment en sommes-nous arrivés là ?...

 

Cela fait 16 ans que je hurle dans le désert en dénonçant un détournement de fonds public considérable soigneusement caché au public.

Les citoyens ne contrôlent plus les élus depuis plus de 20 ans.

Vous pensez que je plaisante ?...

Prenez connaissance de ce dossier :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/indemnit%C3%A9s-de-la-guerre-du-golfe-1991/

C’est plus de 130.000 connexions sur ce site !...

J’explique comment François Mitterrand  a détourné les 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe virés à la France en 1991 par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes-Unis !...

Personne, absolument personne, ne réagit à ces accusations.

Ni les militaires, ni le ministère des finances, ni la justice, ni la presse, ni les médias, ne reprennent l’information.

C’est le signe du fonctionnement d’un système totalitaire où le président peut détourner des milliards en toute impunité !...

Tous les contre-pouvoirs se sont effacés.

Nous sommes devenus un totalitarisme mafieux, et rien d’autre.

La démocratie ne fonctionne plus.

Ce sont des mafieux, des irresponsables, des lâches qui nous gouvernent, et ils ne peuvent qu’amener le pays à l’effondrement.

Nous y serons bientôt.

 

Que faire ?...

Il faut absolument éviter une prise de pouvoir par des extrémistes de droite ou de gauche qui ne peuvent qu’amener encore plus de souffrances pour les citoyens.

La solution ?...

Dénoncer ces affaires et repartir sur de nouvelles bases où les maîtres mots de la politique seront « Liberté, Égalité et Fraternité ».

C’est ce que j’essaie de faire en proposant des solutions qui sont basées sur la Liberté et la Responsabilité des individus.

Je les regroupe dans un projet dénommé « Parti de la mer – Normandie » que vous pouvez découvrir sur le site :

http://euroclippers.typepad.fr/parti_de_la_mer/

Aujourd’hui, je reprends une première analyse de « I-Cube » qui explique pourquoi la démocratie moderne mène à la corruption.

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Les pages essentielles de ce site sont reprises sur le blog :

http://www.alerte-ethique.fr/

 

 

 

 

 

 

 

Démocratie moderne et corruption (I)

Pourquoi nos démocraties seraient-elles corrompues ?

 

C’est une des questions que je me pose et que sous-tendent quelques commentaires, notamment ceux de notre « Ami-râle » qui en connaît un rayon sur le sujet.

 

Constatons d’abord que notre monde politique (vie de la cité), tous partis confondus, subit une crise de légitimité sans précédent et quasiment dans tous les pays occidentaux également.

Les causes de rejet de la « classe politique » sont nombreuses.

D'abord, les politiciens sont impuissants face à la mondialisation et aux crises économiques, financières, alimentaires ou autres.

Ensuite, à l'échelon national, le spectacle des querelles de partis, d'appareils, quand ce ne sont pas celles des egos surdimensionnés de chefaillons, est permanent.

Enfin, l'écart entre politiciens et citoyens s'accroît surtout du fait « des affaires » de corruption.

 

Il ne faut pas aller très loin entre les « affaires » « tapis-carpette », « Cas-zut-hack », cette élue parigote et néanmoins « verte » se faisant piquer avec un « héritage-helvète », cet autre qui se tire en Belgique par le Thalys et se fait piquer avec 300 K€ en billets, ce fils de ministre qui se paye un 200 m² pour 7 millions alors qu’il n’a jamais eu un sou vaillant devant lui, mais qui parvient quand même à faire effacer son ardoise de 700 K€ au casino de Monaco…

La liste est longue et c’est en pluie fine que ça nous tombe sur le râble par épisodes.

Toujours un délice !

 

Mais il ne s'agit pas ici de reprendre l'accusation « tous pourris », personne de sérieux n’y croit, mais simplement de constater que l'élection démocratique fait entrer tous les politiciens dans un système où les occasions de corruption matérielle sont tellement nombreuses qu’il faut être « solide » pour y échapper.

 

Les possibilités de corruption commencent avec la volonté de se présenter à un mandat politique.

Il faut beaucoup d'argent pour se faire connaître, se faire élire et réélire.

Pour cela, les politiciens et les partis politiques doivent trouver des financements.

C’est le « nœud », un « droit d’entrée » que plus personne ne peut se financer personnellement, même pas « D’assaut » qui trouverait quand même les moyens d’acheter des votes.

Le « kouillon » : En « Corsica-Bella-Tchi-tchi », les procurations, il n’y a même pas besoin de les acheter ou de les donner : Ils les prennent !

 

Or, malgré la loi sur le financement de la vie publique et les partis, les principales sources de financement sont les grandes entreprises ou des individus fortunés.

Dès le premier sponsor trouvé, le candidat se trouve inexorablement pris dans un système où ses idées et ses actes sont influencés, car, pour séduire les donateurs, financer les « micro-partis », les politiciens doivent aussi tenir compte des avis de ceux qui les financent : On ne crache pas dans la main qui te donne à becqueter !

Cela va des demandes légales (appels d'offres, etc.) auxquelles les politiciens accorderont un intérêt préférentiel, aux affaires de corruption, dont les medias raffolent, en passant pour tous les degrés du lobbying.

En bref, même si l'on ne peut décidément pas dire que tous les « politiques » sont achetés, ils perdent d'emblée une grande partie de leur indépendance pour s’affilier à des « communautés d’esprit » et d’intérêts, assez éloignés souvent de « l’intérêt général » d’un pays tout entier.

 

Il en va de même des promesses électorales et des politiques mises en œuvre.

Le processus est aussi vieux que l'élection elle-même : On l'appelle tout simplement cela de la démagogie.

« Marinella-tchi-tchi » et « Mélangeons-Ploum-ploum » en sont de parfaits exemples, surfant sur des délires irréalisables mais qui flattent le peuple et répondent à ses attentes, fédérant un électorat attentif fidèle.

Ils disent et promettent ce que leurs électeurs veulent entendre, c’est aussi simple que cela.

 

D’ailleurs, dans la Grèce antique, la démagogie, c’est l'art de « conduire le peuple » par des discours fondés sur la tromperie.

Et le « mécanisme » est assez simple, voire à la portée du premier venu qui sait écouter.

Soit on promet à chaque assemblée d'accéder à toutes ses demandes. Mêmes quand les demandes successives sont contradictoires.

Soit on dit au peuple ce qu'il veut entendre, en abandonnant toute idée originale.

Dès lors, pour se faire élire, un candidat doit obtenir le plus grand nombre de voix possible. S'il exprime une idée originale, il déclenche immédiatement une controverse et perd immédiatement les voix de tous les opposants à cette idée.

Alors le plus sûr moyen, pour se faire élire, c’est de n'avoir aucune idée personnelle et de répéter aux gens ce qu'ils souhaitent entendre.

Mais, résultat, en accédant à toutes les demandes, même contradictoires, les politiciens sont paralysés.

Et le politicien, une fois élu, ne retrouve jamais son autonomie de jugement : La pression s'accentue tout au fil de son mandat et il faut déjà penser à se faire réélire un jour ou l’autre...

 

Et d’en déduire que la grande durée des mandats, les cumuls de ces mêmes mandats et la « professionnalisation » des politiciens accroissent donc leur dépendance à un système qui les corrompt.

Ce qui s'aggrave encore avec les partis politiques, qui substituent aux débats politiques, une dynamique partisane.

Depuis que la politique est une « profession rémunérée », elle génère des comportements corporatistes.

Les politiques ont donc le plus souvent les mains liées et finissent immanquablement par mentir et par trahir.

La légitimité politique de l'élu devient alors plus une protection pour masquer ses dérives, qu'une garantie de sa probité.

 

Les solutions sont connues : Mandats courts, non-cumul de mandats, pause entre deux mandats, indemnisation minimale.

Et le « corporatisme » des sénateurs a repoussé encore récemment une « toute petite avancée », celle du non-cumul d’un mandat exécutif local (seulement) et d’un mandat législatif…

Même pas le cumul de plusieurs mandats « législatifs », européen, national, local : On brigue seulement la rémunération des « cumulards » en la plafonnant.

Comme s’il était naturel d’édicter des lois qu’on se réserve personnellement le droit d’appliquer, au mépris de tout principe de séparation des pouvoirs !

Quant aux « rémunérations », ils en décident eux-mêmes sans en référer au peuple qui les nourrit…

Tapant assidûment et avec voracité dans la caisse commune dont ils disposent à leur guise !

 

Constatons aussi qu'entre deux élections, nos « oligarques-élus » dépossèdent le peuple de son pouvoir de contrôle de ses propres élus, droit pourtant garanti par la Constitution, quand ils ne les poussent pas délibérément à l'impuissance.

Les électeurs qui délèguent leur pouvoir favorisent le renforcement d'une « caste d'élus », dans un système inégalitaire dont la principale constante est l'impuissance à laquelle le citoyen est voué.

 

Mais tout cela est connu et archi-connu depuis l’antiquité grecque. Athènes expérimenta la démocratie, le gouvernement du peuple, après la réforme de Clisthène (en – 508 avant JC).

À Athènes, le pouvoir du peuple est représenté par une assemblée de citoyens, « l'Ecclésia », de 6.000 membres, qui votent les lois à main levée et à la majorité simple.

En – 451, Périclès décrète une indemnité journalière équivalente au salaire d'un ouvrier pour assurer la participation des citoyens les plus pauvres à cette assemblée. Tous les citoyens peuvent s'exprimer et proposer des lois devant l'Ecclésia, qui se réunit une fois par an.

C'est ce droit à la parole du simple citoyen devant l'Assemblée du peuple et ce droit à proposer des lois et les débats publics qui s'ensuivent, qui fondent la démocratie.

Notez qu’ils n’étaient que 6.000… Pas dix-mille fois plus !

 

C'est dans cette assemblée que sont tirés au sort les 500 citoyens volontaires qui constituent la « Boulè ».

La Boulè assure la permanence de l'Assemblée, l'administre, formule les propositions de lois ou de décrets proposés par les citoyens et supervise le travail des magistrats.

Déjà, un citoyen ne peut avoir plus de deux mandats d'un an à la Boulè.

Et c'est le tirage au sort qui assure l'égalité des droits de chacun, sans lequel il n'y a pas de démocratie.

Pas l’élection et son « marketing » corrupteur.

 

Il y a environ 700 magistrats, désignés également par tirage au sort.

Ces magistrats gèrent toutes les affaires politiques, économiques, militaires et religieuses.

Leur mandat est non renouvelable et dure en général 1 an (sauf exception indiquée ci-après).

Les magistrats veillent à l'application des lois et prennent des décisions collégiales pour éviter toute dérive tyrannique (gouvernement d'un seul) ou oligarchique (gouvernement des partis politiques, des puissants ou des factions).

Ils assurent également l'examen préliminaire des futurs magistrats : Le candidat doit être citoyen, n'avoir jamais été condamné, surtout n'avoir jamais occupé ce poste et en être digne.

L'Assemblée contrôle également la reddition des comptes de ces mêmes magistrats après leur mandat et ils sont félicités pour leur réussite, ou punis pour leurs manquements.

Certains experts spécialisés (les stratèges militaires et les contrôleurs financiers) sont exceptionnellement désignés par élection et peuvent effectuer plusieurs mandats pour leurs compétences spécifiques.

Ces experts sont également contrôlés par l'Assemblée et les magistrats.

 

Ajoutons à cela le Tribunal du Peuple, dont les magistrats et les jurés sont tirés au sort dans l'Assemblée.

Les magistrats votent les lois et, avec le concours des jurés, jugent les affaires criminelles ou civiles, vérifient la légalité des décrets et contrôlent les magistrats.

Chaque citoyen peut dénoncer les dérives politiques ou judiciaires des magistrats devant le tribunal.

 

Un système « politique » qui a duré deux siècles…

La démocratie athénienne fut abattue par les conséquences de la guerre du Péloponnèse.

Depuis, monarchies, oligarchies et autres régimes autoritaires l'emportèrent alors à l'échelle mondiale.

Et quand les révolutions anglaise, américaine et « Gauloise » réinventèrent la démocratie, il ne fut plus question de tirage au sort des dirigeants, mais seulement d'élection et de démocratie représentative c'est-à-dire, en réalité, de constitution d’oligarchies.

Celle encore antérieure de « Corisca-bella-tchi-tchi » qui a abouti à la première constitution écrite en 1755 et en a inspiré tant d’autres, était d’essence oligarchique et aurait pu virer rapidement à la tyrannie d’un seul, le « Généralissime Paoli », si les oligarchies des multiples pièves ne l’avaient pas « neutralisé » au fil d’incessantes querelles d’ego.

 

Pourtant, la démocratie et le tirage au sort des dirigeants étaient bien présents dans les écrits de Montesquieu, de Rousseau, de Tocqueville et de bien d'autres, mais l'idée d'un gouvernement du peuple fut rejetée par tous les nouveaux régimes !

Fastueux.

 

Ce qui explique d’ailleurs les dérives « mafieuses » que nous décrit tous les jours la presse, la justice, c’est-à-dire la bonne administration par la force de la loi, passant souvent bien des années plus tard, bien trop tard…

Elle aussi, le « troisième pouvoir », réduite à l’impuissance par les délais de procédure.

 


Craquements…(I)

 

Les chefs d’État-major vont-ils démissionner ?...

 

Ça commence vraiment à chauffer !...

En fait, ça gueule très fort !...

Le général Vincent Desportes, ancien directeur de l’École de guerre, vient de s’y mettre !...

Je vous recommande la vidéo « L'honneur des chefs militaires, c'est de dire non !... »

 

 

Mieux vaut tard que jamais.

Car les chefs militaires auraient dû démissionner en 1991 lorsqu’ils ont appris que François Mitterrand avait dérobé les 3,5 milliards de dollars virés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes-Unis, au titre des frais de guerre de l’Opération « Division Daguet » !...

Mais ce n’était pas dans l’air du temps de provoquer une telle rupture.

Les militaires se contentant, à l’époque, d’être ῝aux ordres῝ du pouvoir politique.

C’était il y a 23 ans, et le général de division Vincent Desportes n’était pas ῝aux commandes῝ et encore moins capable de s’exprimer dans les médias et d’être écouté.

Mais les temps ont changé.

Le général Desportes est devenu le symbole de la liberté d’expression des officiers.

Et là, il y a beaucoup à faire !...

Ingénieur, titulaire d'un DEA de sociologie, d'un DESS d'administration des entreprises (CAAE), docteur en histoire, le général Desportes est aussi breveté de l'École supérieure de guerre et diplômé de l'United States Army War College, équivalent du Centre des hautes études militaires pour l'armée des États-Unis.

Il est de la promotion Général de Linarès (72-74) et enseigne la stratégie à l'école des affaires internationales (Sciences Po Paris).

Une véritable ῝pointure῝ doté d’un fort caractère !...

Et je n’hésite pas à le qualifier de « philosophe-guerrier » ou de « guerrier-intellectuel ».

D’ailleurs, il est codirecteur, avec Jean-François Phelizon, de la collection « stratégie & doctrines » aux éditions Economica, et renoue avec une pratique d’officiers écrivains qui est encore très vivace aux États-Unis.

Un profil psychologique qu’il est urgent de retenir dans la sélection des officiers de nos écoles militaires.

Car l’avenir passera par la création d’une élite de guerriers farouchement attachés à leur liberté, mais aussi à celle des simples citoyens !...

Des hommes prêts à se battre et à s’opposer à toute dérive mafieuse ou totalitaire de nos dirigeants politiques !...

Car il s’agit bien de cela !...

 

D’ailleurs, le général Vincent Desportes a été mis sur écoute par la Direction Centrale du Renseignement Intérieur en 2010 !...

Placé sur écoute, comme un véritable criminel potentiel !...

C’est vraiment n’importe quoi !...

Faut-il rappeler aux officiers de la DCRI, tout du moins aux militaires, qu’ils doivent refuser un ordre lorsque celui-ci est contraire à leur conscience ?...

Faut-il aussi leur rappeler que l’article 40 du Code de procédure pénal les oblige à transmettre sans délai au procureur de la République les informations qu’ils détiennent sur un crime ?...

Et les indemnités de la guerre du Golfe détournées par Mitterrand et sa clique, ils ne sont pas au courant ?...

Pourquoi ne mettent-ils pas sur écoute les crapules qui ont fait le coup avec l’arsouille ?...

C’est quand même facile de mettre sur écoute « Déesse-Khâ », ministre de l’Industrie en 1991, qui est à la base de l’escroquerie à 22 milliards de dollars réalisé lors de l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït !...

C’est l’affaire « Basano-Ferrayé ».

Il ne faut quand même pas oublier, qu’avec sa part du gâteau, il a réussi à acheter le fonds Anatevka qu’il espérait capitaliser à hauteur de 2 milliards de dollars.

Pas de chance, le ῝pot aux roses῝ est découvert !...

Pourquoi, le DCRI n’a-t-elle pas mis sur écoute « Roulant-du-Mât », l’avocat tordu, ancien ministre des affaires étrangères, et inséparable de l’Arsouille ?...

Pourquoi la DCRI n’a-t-elle pas mis sur écoute « Mi-Shell-Char-Ass », le « Porc à gros cigare et grosses bretelles » comme l’appelait le journaliste Jean-Edern HALLIER curieusement décédé d’un accident de vélo au petit matin ?...

Il est vrai que JEH était le fils d’un général, héros de la Première guerre mondiale, et qu’il savait beaucoup de choses !...

Alors, mettre sur écoute le général Vincent Desportes me semble complètement suicidaire de la part des fats et des incapables qui sont au pouvoir depuis trois décennies !...

Car, un jour ou l’autre, le général Desportes pourrait bien faire payer très cher l’addition à une classe politique totalement mafieuse.

Le moment approche.

 

Pour revenir à la DCRI, et à la loi de programmation militaire (LPM), je me demande comment les Députakrouilles ont pu voter une loi qui donne au renseignement la possibilité d’écouter et d’enregistrer les communications téléphoniques et internétiques des citoyens sans aucun contrôle.

En effet, adopté mardi 10 décembre 2013, l’article 13 de la LPM étend l’accès administratif aux données de connexion et de géolocalisation.

La porte est ouverte à la surveillance généralisée sans aucun contrôle judiciaire.

On ne voit cela que dans les systèmes totalitaires.

Est-ce la peine de payer un député 12.870 euros par mois pour qu’il soit simplement chargé de flatter l’égo du président du club de pétanque de Trifouilly-en-Caux ?...

Plus besoin de NKVD, ou de Stasi !... Les mouchards électroniques peuvent surveiller n’importe quoi, et n’importe qui !...

Il n’y a aucun homme de loi, aucun député, aucun simple citoyen, qui aura la possibilité de prendre connaissance des écoutes et des enquêtes en cours !...

Ces écoutes seront faites par des individus qui seront les mêmes que ceux de la flicaille des pays totalitaires, mais avec d’autres moyens !...

Leur philosophie étant : « Je suis le plus beau, le plus kon intelligent, et je peux écouter qui je veux, sans aucune contrainte !... ».

Quel monde préparons-nous pour nos enfants ?...

 

Toujours est-il que les tensions entre l’État-major des armées et le pouvoir politique ne vont pas s’arranger.

Le pays est tout simplement en faillite et nous allons encore emprunter cette année 185 milliards d’euros pour maintenir le niveau des dépenses publiques et les ῝avantages acquis῝ de la protection sociale.

Nous assistons aux craquements de notre ῝totalitarisme mafieux῝.

Le réveil sera dur.

Dans deux ans, nous serons au niveau du Portugal avec l’obligation de sabrer dans les retraites, la protection sociale, etc…

La conséquence prévisible, pour l’instant, est celle de l’évolution vers un autre système totalitaire, du type ῝peste brune῝.

Il est encore temps de se ressaisir, mais la structure mafieuse est très résistante.

Très peu osent s’y opposer.

Le général Vincent Desportes fait partie de ceux-là.

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Les pages essentielles de ce site sont reprises sur le blog :

http://www.alerte-ethique.fr/

 

 

 


AVIGOLFE (XIV) : Aux USA, examen médical pour les vétérans victimes du syndrome du Golfe

 

Je reprends un article disponible sur le « Département américain pour la santé des vétérans », du ministère de la Défense des États-Unis.

 

Examen médical pour les vétérans de la guerre du Golfe.

L'examen de santé organisé pour le service de santé des vétérans de la guerre du Golfe alerte les anciens combattants de possibles problèmes de santé à long terme qui peuvent être liés à des expositions environnementales pendant leur service militaire.

Les données de registre permettent au service médical des Vétérans de  comprendre et de répondre à ces problèmes de manière plus efficace en matière de santé.

Contactez votre coordonnateur au service local de santé des Vétérans afin obtenir un examen de santé pour le registre de la guerre du Golfe.

 

Au sujet du registre des examens de santé.

Cet examen de santé complet comprend une analyse des antécédents médicaux, des examens de laboratoire, et un examen physique. Un professionnel du service de la santé des vétérans discutera des résultats face-à-face avec l'ancien combattant et cela donnera une lettre de suivi.

 

Quelques points importants concernant le registre des examens de santé :

Examen gratuit pour les anciens combattants admissibles et pas de co-paiement ;

● Ce n’est pas un examen pour une compensation du handicap ou demandées pour d’autres aides du département de santé des vétérans ;

● L'inscription dans le système de soins de santé de VA pas nécessaire ;

● Basé sur le souvenir des anciens combattants du service, et non sur leurs dossiers militaires ;

● Les anciens combattants peuvent recevoir examens de registre supplémentaires, si de nouveaux problèmes se développent ;

● Les membres de la famille d'anciens combattants ne sont pas admissibles aux examens du registre.

 

Admissibilité à l’examen de santé de la guerre du Golfe

Les anciens combattants qui ont servi dans le Golfe pendant la guerre du Golfe de 1990-1991, l'opération « Bouclier du désert », l'opération « Desert Storm », l'opération « Iraqi Freedom », ou l'opération « New Dawn » sont admissibles à l'examen médical de la guerre du Golfe.

Vous n'avez pas besoin d'être inscrit au service de santé des anciens combattants pour y participer.

 

Intéressé par une indemnité d'invalidité?

L'évaluation pour le registre de santé des anciens de la guerre du Golfe est distincte du processus de compensation du handicap des vétérans.

Les anciens combattants qui demandent à bénéficier d’une indemnité d'invalidité pour des problèmes de santé liés à la guerre du Golfe doivent déposer une demande d'indemnité d'invalidité.

Pendant le processus de règlement des revendications, le service va mettre en place un examen séparé de compensation si nécessaire.

 

 

Le texte original est disponible à cette adresse (vérifier la traduction par un professionnel) :

http://www.publichealth.va.gov/exposures/gulfwar/benefits/registry-exam.asp#sthash.lhrvWsxJ.dpuf

 

Lorsque je constate ce qui est fait aux USA pour les vétérans américains victimes du syndrome du Golfe, je me demande ce qui est fait, à ce sujet, pour nos anciens combattants, par :

1/ Le Président de la République, Chef Suprême des armées ;

2/ Les députés et les sénateurs;

3/ Le Ministre de la Défense ;

4/ Les chefs d’État-major des armées ;

5/ Le service de santé des armées.

 

Dans quel pays sommes-nous donc ?...

 

Jean-Charles DUBOC


 


AVIGOLFE (XIII) : Communiqué de presse du 18 mai 2009

 

  

Communiqué de presse du 18 mai 2009

L'association AVIGOLFE, qui regroupe les victimes civiles et militaires de la guerre du Golfe, a pris connaissance de la destruction par le ministère de la Défense de 200 documents classés "SECRET DÉFENSE" provenant des bases aériennes de RIYAD et Al AHSA.

Que contenaient ces documents de si importants, alors même que l'instruction menée par la juge Marie-Odile-Bertella-Geffroy, suite aux plaintes déposées par Avigolfe et certains vétérans français de la guerre du Golfe, est toujours en cours ?...

 En mars 2009, la Commission Consultative du Secret de la Défense National a autorisé la déclassification de 24 documents alors que Marie-Odile Bertella-Geffroy, en sollicitait 154.

Pourquoi ?...

 AVIGOLFE rappelle l'article 413-10 du Code Pénal: « Est punie de 100 000 euros d'amende et sept ans d'emprisonnement, toute personne qui détruirait des documents…».

L'association AVIGOLFE estime que la destruction des 200 documents représente une entrave à la bonne conduite de l'instruction et condamne de telles pratiques et s'étonne qu'elles soient toujours d'actualité en France.

AVIGOLFE et certains des plaignants envisagent de déposer une plainte.

AVIGOLFE exige que soit votée, sans plus tarder, la loi pour la reconnaissance des victimes civiles et militaires de la guerre du Golfe et des Balkans, comme cela vient d'être le cas, 50 ans après, pour les victimes des essais nucléaires français.

Le Président
Hervé DESPLAT

 

 Communiqué de presse du 28 novembre 2008

Philippe LAINE, adhérent de l'association AVIGOLFE et ancien militaire ayant participé à la guerre du Golfe en 1991, confirme les propos tenus par JIM BROWN, dans RAI NEWS 24 (ouvrir article).

Cet ancien militaire américain accuse le Ministère de la Défense d'avoir utilisé une petite bombe nucléaire à pénétration de 5 Kilotonnes, en 1991, dans la zone de BASSORAH.

Philippe Laine a participé à la guerre du Golfe en 1991 au sein de La Force Aérienne Stratégique comme personnel navigant, Escadron ERV01/93.

Durant cette guerre, Philippe Laine a accompli plus de 100 heures de vol dans la région.

C'est en effectuant une de ces missions, qu'il a vu une explosion formant un champignon s'élevant selon lui à un niveau 300, c'est à dire aux environs de 9 milles mètres.

Cette explosion est la plus importante qu'il lui a été donné de voir tout au long de sa carrière militaire.

D'après lui, son avion se trouvait à une heure de vol de l'explosion qui provenait de la région de BASSORAH.

Philippe LAINE est aujourd'hui âgé de 51 ans est atteint, de troubles cognitifs, de fibromyalgie ainsi que du Syndrome de Fatigue Chronique.

Il a déposé une demande de pension militaire d'invalidité en 2002. Elle a été rejetée, décision dont il a fait appel devant la Cour Régionale des Pensions Militaires d'Aix en Provence.

Il souhaite aujourd'hui témoigner sur l'événement auquel il a assisté et précise qu'il n'a jamais pensé qu'il pouvait s'agir d'une explosion nucléaire.

C'est pour cette raison qu'il a gardé le silence sur cet événement.

Mais, le récent témoignage de JIM BROWN, les mensonges répétés du Ministère de la Défense ainsi que l'absence de reconnaissance du Ministère vis-à-vis de ceux qui ont servi leur pays avec courage, l'ont convaincu de témoigner.


Le Président d’AVIGOLFE

Hervé DESPLAT
 
Le Secrétaire Général
Alain ACARIES

 

 

 

Plusieurs articles de presse reprennent les récentes découvertes des chercheurs américains.

Depuis 2008, toutes les études soutiennent la théorie d’une exposition chimique, « sur les zones de combat », qui aurait causé le syndrome de la Guerre du Golfe.

Pendant un certain temps, la thèse psychologique était avancée, pour être rapidement balayée. Des études démontrent d’ailleurs une altération « des systèmes nerveux central et autonome, des fonctions neuroendocriniennes et du système immunitaire », souligne le rapport.

Les experts pointent en particulier deux gaz très utilisés lors du conflit : les gaz sarin et cyclosarin, dont on connaît les effets dévastateurs, notamment sur la cognition.

Voir AVIGOLFE (VI) : les études américaines sur le syndrome du Golfe

Aux États-Unis, ce sont 25% à 30% des soldats ayant participé au conflit qui souffrent du Syndrome du Golfe. Entre 170.000 et de 250.000 vétérans de la guerre du Golfe de 1991 sont concernés.

Devant l’importance du problème, le Congrès américain a consulté de nombreux experts afin de déterminer les causes des indiscutables pathologies dont souffrent beaucoup de vétérans.

Un premier rapport d’experts de 447 pages du Comité consultatif de recherche sur le syndrome de la guerre du Golfe a été remis au Congrès en 2008 :

http://www.va.gov/RAC-GWVI/docs/Committee_Documents/GWIandHealthofGWVeterans_RAC-GWVIReport_2008.pdf

Un nouveau rapport d’experts (114 pages) qui ont travaillé sur la période 2009-2013 vient d’être rendu public :

http://www.bu.edu/sph/files/2014/04/RAC2014.pdf

Il est temps que le service médical des armées se saisisse de nouveau du dossier en raison de ces études indiscutables.

Jean-Charles DUBOC

 


AVIGOLFE (XII) : Communiqué de presse du 27 novembre 2008

 

 

 

Les vétérans des essais nucléaires français et leur association l'AVEN viennent d'obtenir, par la promulgation d'une loi, reconnaissance et réparation.

Nous sommes heureux pour eux.

Ils ont dignement servi la France en leur temps mais ils ont dû se battre des années pour faire reconnaître leurs droits.

AVIGOLFE rassemblent les victimes civiles et militaires de la guerre du Golfe (et des opérations de maintien de la paix dans les Balkans).

Eux aussi ont répondu présent quand la nation a eu besoin d'eux.

Beaucoup sont tombés malades à leur retour, certains sont décédés de cancers, leucémies ou lymphomes.

L'association a fait le décompte macabre de 39 décès parmi ses adhérents, depuis le début de sa création en juin 2000 jusqu'au dernier en date en septembre 2008.

Nous savons, par témoignage, que bien d'autres anciens militaires, non adhérents d'Avigolfe, sont également décédés.

Nous souhaiterions que les autorités françaises aient le même courage vis-à-vis de ces laissés pour compte !...

D'autres pays ont déjà fait cette démarche ou s'apprêtent à le faire.

Par exemple, aux USA, un nouveau rapport, TRES OFFICIEL, rendu public le 17 novembre dernier, reconnaît formellement l'existence d'un « syndrome de la guerre du Golfe ».

L'Italie reconnaît et indemnise ses anciens casques bleus dont beaucoup sont décédés ou ont contracté des leucémies à cause de l'emploi des armes à l'uranium appauvri.

La Belgique a formellement banni par une loi, l'usage de tout ce qui contient de l'uranium appauvri.

Depuis 2007, de nombreux pays, inquiets des risques sanitaires et environnementaux découlant de l'usage de plus en plus répandu à travers le monde, d'armes à uranium appauvri, ont saisi l'organisation des Nations-Unies sur ce sujet.

Plusieurs résolutions ont déjà été approuvées à une large majorité, malheureusement la France a soit voté NON, s'est abstenue ou a refusé de prendre part au vote !...

En France, après plusieurs dépôts de projet de loi qui auraient permis de refermer ce douloureux contentieux, le 22 juillet 2008, le projet n° 1069 a été enregistré à l ‘Assemblée Nationale.

Son objet est : « PROPOSITION DE LOI, relative à la reconnaissance des risques sanitaires auxquels ont été ou ont pu être exposés les civils et les militaires engagés dans la guerre du Golfe et les opérations militaires suivantes et à la responsabilité de l'État en la matière ».

Le gouvernement français et les groupes parlementaires auront-ils enfin le courage d'approuver ce texte ou au moins de s'en inspirer pour que son inscription à l'ordre du jour des travaux de l'Assemblée Nationale soit effective ?....

Cela permettrait, au moins, d'avoir un VRAI DEBAT sur le sujet.

L'association AVIGOLFE, va écrire à l'ensemble des Présidents de Groupe de l'Assemblée Nationale, ainsi qu'à tous les députés qui nous ont appuyés depuis ces dernières années pour qu'ils soutiennent cette proposition de loi au-delà des clivages politiques.

Nous allons profiter également de ce courrier pour qu'ils questionnent le Ministère de la Défense sur les dernières révélations effectuées par JIM BROWN, vétéran américain de la 1er guerre du Golfe.

Dans ses déclarations à la chaîne de télévision RAI NEW24, il affirme qu'une bombe nucléaire de 5 KT, à pénétration, a explosé en Irak près de BASSORAH, en 1991.

Ces révélations sont confortées par le fait que le Centre International de Relevé Sismologique a bien enregistré un événement sismique d'une puissance correspondante aux 5 KT, dans cette région, aux date et heure indiquées par Jim BROWN.

Le Ministère de la Défense américain, questionné sur le sujet, a répondu que seuls des armements conventionnels ont été utilisés.

Pour expliquer la secousse sismique, le Ministère de la Défense américain déclare avoir bombardé la zone "seulement" avec une bombe à fragmentation "Blue 82".

Pour info : La bombe BLUE 82 contient environ 6,8 tonnes d'explosif conventionnel. Soit 750 fois moins de puissance qu'une bombe nucléaire de 5 kilotonnes (équivalent de 5000 tonnes de TNT).

Il est grotesque de lui attribuer les mêmes effets sismiques…


Le Président d’AVIGOLFE

Hervé DESPLAT

Le Secrétaire Général
Alain ACARIES

 

 

 

Plusieurs articles de presse reprennent les récentes découvertes des chercheurs américains.

Depuis 2008, toutes les études soutiennent la théorie d’une exposition chimique, « sur les zones de combat », qui aurait causé le syndrome de la Guerre du Golfe.

Pendant un certain temps, la thèse psychologique était avancée, pour être rapidement balayée. Des études démontrent d’ailleurs une altération « des systèmes nerveux central et autonome, des fonctions neuroendocriniennes et du système immunitaire », souligne le rapport.

Les experts pointent en particulier deux gaz très utilisés lors du conflit : les gaz sarin et cyclosarin, dont on connaît les effets dévastateurs, notamment sur la cognition.

Voir AVIGOLFE (VI) : les études américaines sur le syndrome du Golfe

Aux États-Unis, ce sont 25% à 30% des soldats ayant participé au conflit qui souffrent du Syndrome du Golfe. Entre 170.000 et de 250.000 vétérans de la guerre du Golfe de 1991 sont concernés.

Devant l’importance du problème, le Congrès américain a consulté de nombreux experts afin de déterminer les causes des indiscutables pathologies dont souffrent beaucoup de vétérans.

Un premier rapport d’experts de 447 pages du Comité consultatif de recherche sur le syndrome de la guerre du Golfe a été remis au Congrès en 2008 :

http://www.va.gov/RAC-GWVI/docs/Committee_Documents/GWIandHealthofGWVeterans_RAC-GWVIReport_2008.pdf

Un nouveau rapport d’experts (114 pages) qui ont travaillé sur la période 2009-2013 vient d’être rendu public :

http://www.bu.edu/sph/files/2014/04/RAC2014.pdf

Il est temps que le service médical des armées se saisisse de nouveau du dossier en raison de ces études indiscutables.

Jean-Charles DUBOC

 


Mains invisibles (…/10/…)

 

A la suite du roman « Opération Juliette-Siéra » de l’été 2010, dont le fil rouge est la récupération des 7 milliards d’euros des indemnités détournées de la guerre du Golfe 1991 et les 22 milliards d’euros escroqués sur le contrat d’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït, je reprends un chapitre de « Mains invisibles » du romancier estival « I-Cube ».

Parution de « Mains invisibles » en août 2014, sauf modification.

Pour avoir une vue un peu plus complète des aventures du capitaine de frégate Paul de Bréveuil, alias « Charlotte », il faut aussi se référer au roman de l’été 2013 « Parcours Olympique » où un attentat à l’arme atomique pendant les JO de Londres est déjoué.

Bonne lecture.

« Amiral Karlson Padock »

 

Mains invisibles (…/10/…)

Nouveaux extraits…

 

Paul est toujours en tête-à-tête avec le Pape Benoît XVI…

Qui poursuit de lui lâcher ce qu’il a sur le cœur, comme d’une confession !

 

« Notre « Juge redoutable », dans son immense miséricorde, a été pris de pitié depuis juillet dernier, chacun peut s’en convaincre, pour ses faibles créatures pécheresses, touché qu’Il a été par toutes nos prières.

L’humanité se libère ainsi « par le haut » des écritures apocalyptiques : c’est le cœur même de la révélation promise, le sens premier et originel du mot « apocalypse », comme je viens de vous le dire.

La prière dans la Sainte-Évangile est bien plus forte que tous les sorts funestes promis au monde et ses pires présages ! »

 

« Pourquoi pas très Saint-Père si vous pensez qu’il est temps de bousculer les textes prophétiques ? »

« N’êtes-vous pas, mon fils, celui qui les a bouleversés ? »

Pardon ?

« Réfléchissez : vous portez le prénom de Paul, le premier converti du christianisme alors qu’il n’a pas connu notre Seigneur Jésus de son vivant. Il est tombé de son cheval et a dit : « Seigneur, qu’attends-tu de moi ! ». Et il a servi le Seigneur tout le reste de sa vie.

Mon prédécesseur a tellement prié pour le salut de notre Sainte-Église et de l’avenir de l’humanité toute entière, que nous-mêmes avons prié tant et tant pour implorer sa très grande miséricorde et sauver sa créature, l’Homme, qu’Il vous a envoyé ! »

Il ne faut pas exagérer…

« Au moment de « basculer » dans l’horreur, la douleur et le désastre, Il vous envoie vous, le lointain Paul pour renoncer à châtier sa créature pécheresse…

En somme, vous approuveriez cette décision ? »

De l’avis de Paul, Benoît XVI assumerait ainsi totalement l’épisode qui vient de se clore pour devenir seulement un « pape émérite ». Une nouveauté, vraiment…

Serait-ce aussi pour vraiment signifier au monde la rédemption et la recréation de l’Église romaine, universelle et apostolique comme il vient de le prétendre ?

 

Puis encore d’un coup, sans préparation : « Avez-vous déjà péché ? »

Plus qu’à son tour.

« Souhaitez-vous vous confesser ? »

La confession, c’est une chose, mais pour obtenir l’absolution, même papale, il faut pouvoir « regretter ».

« Très Saint-Père, sans vouloir vous offenser, j’ai beaucoup péché, mais je ne regrette rien ! Ce serait à refaire, je le referai ! A-t-on d’ailleurs le choix ? »

Et puis le pardon appartient à Dieu lui-même, pas aux hommes fussent-ils de grande foi !

On a toujours le choix entre le bien et le mal…

« Il y a pourtant des circonstances où on ne choisit pas entre le bien et le mal, mais entre deux maux, voire plus. Et parfois même, c’est la vie qui choisit pour vous ! »

 

Et puis, cet entretien prend encore un virage inattendu : « Croyez-vous en Dieu, mon fils ? »

Il serait temps qu’il s’en préoccupe un peu, là, le chef spirituel de la chrétienté.

« Sans doute moins que vous, très Saint-Père, s'il peut y avoir des nuances dans la foi. À la différence de vous, je ne suis pas aussi dévot ! »

« Votre destin est ailleurs, effectivement. Vous n’êtes pas un docteur de la Foi. Mais un soldat guidé par la « Main invisible » du Tout-puissant. »

Et voilà donc encore cette main invisible qui réapparaît pour être invoquée par le Pape lui-même !

Quelle récupération !

« Si vous doutez autant que moi, malgré tous les efforts de l’Esprit-Saint fait pour renforcer ma foi et mes convictions, dont vos exploits de l’été font partie, soutenus par nos prières, j’espère que votre sort n’est pas aussi lourd et cruel que le mien ! »

Décidément, entre les « mains invisibles » et la foi du premier des chrétiens-catholiques, Paul ressort bien perplexe de ce court entretien.

 

Benoît XVI se redresse et semble méditer quelques secondes.

« Un très bon choix, finalement, que cet Ordre Suprême de Notre Seigneur Jésus Christ ! Vous n’avez rien d’un saint, je l’imagine bien, mais vous êtes animé de sentiments forts qui correspondent bien à la hauteur d’âme nécessaire aux distingués. »

Encore les mêmes mots que ceux entendu de Harry Harrison Junior (n° 4) il y a quelques semaines de ça : Tous des « allumés », pas possible autrement…

« Sachez seulement que l’Ordre Suprême de Notre Seigneur Jésus Christ est issu des chevaliers du Temple partis en croisade pour reconquérir les Lieux-Saint et notamment Jérusalem, le tombeau du Christ.

Une nécessité, une commande de plusieurs de mes lointains prédécesseurs. Ils sont revenus, quand ils ont pu revenir, souvent plus riches, mais surtout plus savants. Et c’est toute cette connaissance que représente l’Ordre Suprême de Notre Seigneur Jésus Christ.

Essayez seulement de vous en souvenir et de le faire vivre. Parce que vous en êtes de toute façon digne.

Très bon choix, très bon choix… » termine-t-il son entretien avec un air encore plus malicieux qu’à son début.

 

Le 11, chacun aura pu découvrir l’inattendu, signé la veille :

« Frères très chers,

Je vous ai convoqués à ce Consistoire non seulement pour les trois canonisations, mais également pour vous communiquer une décision de grande importance pour la vie de l'Église.

Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l'avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien.

Je suis bien conscient que ce ministère, de par son essence spirituelle, doit être accompli non seulement par les œuvres et par la parole, mais aussi, et pas moins, par la souffrance et par la prière.

Cependant, dans le monde d'aujourd'hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la vie de la foi, pour gouverner la barque de saint Pierre et annoncer l'Évangile, la vigueur du corps et de l'esprit est aussi nécessaire, vigueur qui, ces derniers mois, s'est amoindrie en moi d'une telle manière que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m'a été confié.

C'est pourquoi, bien conscient de la gravité de cet acte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d'Évêque de Rome, Successeur de saint Pierre, qui m'a été confié par les mains des cardinaux le 19 avril 2005, de telle sorte que, à partir du 28 février 2013 à vingt heures, le Siège de Rome, le Siège de saint Pierre, sera vacant et le conclave pour l'élection du nouveau Souverain Pontife devra être convoqué par ceux à qui il appartient de le faire.

Frères très chers, du fond du cœur je vous remercie pour tout l'amour et le travail avec lequel vous avez porté avec moi le poids de mon ministère et je demande pardon pour tous mes défauts. Maintenant, confions la Sainte Église de Dieu au soin de son Souverain Pasteur, Notre Seigneur Jésus-Christ, et implorons sa sainte Mère, Marie, afin qu'elle assiste de sa bonté maternelle les Pères Cardinaux dans l'élection du Souverain Pontife.

Quant à moi, puissé-je servir de tout cœur, aussi dans l'avenir, la Sainte Église de Dieu par une vie consacrée à la prière.

Du Vatican, 10 février 2013

BENEDICTUS PP XVI (Benoît XVI)  »

 

Sans doute ce courrier était-il déjà signé au moment de la rencontre de Paul et de Benoît…

Ce sera « François », venu d’Argentine, jésuite de surcroît, premier du nom depuis 2000 ans, en référence au premier stigmatisé de l’Histoire de la chrétienté, en miroir de la dernière connue, Sarah qui a joué un rôle inattendu durant les derniers mois.

Pour entendre que les « murs de Rome » se sont bien abattus avec cette élection, puisqu’il s’agira du premier pape du « nouveau-monde », un « monde » qui n’existait même pas au XIIème siècle, époque de la prophétie.

Une nouvelle ère commence.

« Puisse-t-elle être celle de la paix et de l’harmonie des enfants du Seigneur dans la prière. »

 

Vous comprendrez que si quelques lecteurs vaticanais aient pu lire ces lignes avant leur mise en ligne, pour avoir, par exemple, pu pirater mon ordinateur ou quelques clés USB où traîne ce texte, il est assez logique que j’aille en référer à sa Sainteté-Papale.

À suivre donc la version définitive : Je serai peut-être même obligé « d’écraser » ces trois posts-là…

 

Bien sûr, inutile de vous dire qu’après ça, si demain il n’y a plus de post sur ce blog, soit un avion n’est pas rentré, soit, je ne suis plus pour une raison que j’ignore encore et pour toujours.

 

Source http://infreequentable.over-blog.com/article-mains-invisibles-10-123535332.html


AVIGOLFE (XI) : Communiqué de presse du 3 septembre 2008

 

 

 

Il avait été un des premiers adhérents de l'Association des victimes civiles et militaires de la guerre du Golfe (AVIGOLFE).

Yannick Morvan est décédé le 30 août, après dix-sept ans de souffrances.

Mécanicien au sein de la Légion étrangère, il avait écrit en décembre 1991, depuis son camp dans le désert, « quand je vois ce qui se passe, je pense qu'on n'aura peut-être pas l'occasion de s'amuser encore très longtemps… ».

Il n'a plus jamais eu l'occasion de s'amuser.

D'hôpitaux en centres de santé, de psychiatres en spécialistes de toutes sortes, il a passé toutes ces années à souffrir dans son corps et dans sa tête.

Durant l'offensive d'Al-Salman, objectif des troupes françaises, il était aux premières loges : « Nous étions très inquiets, témoignait-il auprès d'Avigolfe, car les deux Américains qui étaient avec nous pour faire la liaison avec l'aviation portaient toujours des masques de protection et des tenues spéciales ».

Lui et ses camarades de combat n'en avaient pas.

Comme d'autres, il a été exposé à des particules d'uranium issues des tirs d'obus flèches et de diverses munitions fabriquées avec ce métal.

C'est lui qui a apporté les premières preuves que, contrairement à ce qu'affirmait le ministre de la Défense, Alain Richard, il avait reçu l'ordre dès le mois de janvier, d'absorber des pilules de pyridostigmine qu'il avait reçues dans son paquetage.

Il a subi les cocktails de vaccination, s'est trouvé pris dans les alertes chimiques.

La citation à l'ordre de la Division Daguet délivrée par le général Roquejeoffre note : « S'est tout particulièrement distingué lors de l'offensive terrestre du 24 au 28 février 1991, en Irak, mettant à la disposition du régiment, dans une zone dangereuse, sous la menace chimique, tous les moyens techniques nécessaires à la progression rapide vers l'objectif."

Parti en bonne santé en août 1990 dans le Golfe, il en revient malade comme d'autres anciens combattants français, américains ou britanniques.

En septembre 1993, Yannick Morvan est hospitalisé en psychiatrie à l'hôpital d'instruction des Armées A. Laveran.

Le Professeur Junot note qu'il est suivi et pris en charge "suite à des événements survenus en opération en 1990-1991".

Yannick Morvan s'est battu avec sa famille pendant dix-sept ans pour faire reconnaître ses droits, à lui comme aux autres.

Les ministres successifs ont répondu : "Le lien entre votre état de santé et votre présence sur le théâtre des opérations n'est pas établi".

Comme 40 soldats français, décédés depuis leur retour du Golfe suite à des pathologies identiques à celles des vétérans américains ou britanniques, il s'est heurté au mépris des autorités françaises et aux mensonges d'Etat proférés par les différents ministres de la Défense.

Avigolfe a rencontré le 13 novembre 2007, des représentants du nouveau ministre, Hervé Morin.

Nicolas Sarkozy avait écrit pendant sa campagne électorale, qu'il prêterait une oreille attentive à la question des victimes de la guerre du Golfe.

Le 13 novembre 2007, les représentants d'Avigolfe assistés de leurs conseils juridiques et de spécialistes scientifiques, ont posé un certain nombre de questions.

Il leur avait été signifié qu'on leur répondrait par écrit. Avigolfe attend toujours et désormais, on ne répond plus à ses appels téléphoniques au ministère.

Le 23 mai 2008, dans un courrier adressé à Didier Migaud, Député de l'Isère et Président de la commission des Finances, de l'Economie et du Plan, Hervé Morin écrivait sans état d'âme : « Des réponses claires aux questions qu'ils nous avaient préalablement adressées, leur ont été apportées en séance, permettant ainsi un échange productif dans un climat de totale confiance. ».

Jusqu'alors, l'association avait eu droit à des réponses langue de bois, désormais nous sommes dans la fiction la plus totale.

L'instruction judiciaire diligentée par Madame Bertella-Geoffroy, suite aux plaintes déposées en pénal par un certain nombre de vétérans, est toujours en cours et sera encore longue.

Les avocats des parties civiles ont demandé des contre-expertises compte-tenu de la légèreté avec laquelle les expertises judiciaires ont été effectuées.

AVIGOLFE
Le Président

 

 

L’appréciation de la situation a bien changé depuis 2008.

Plusieurs articles de presse reprennent les récentes découvertes des chercheurs américains.

Depuis 2008, toutes les études soutiennent la théorie d’une exposition chimique, « sur les zones de combat », qui aurait causé le syndrome de la Guerre du Golfe.

Pendant un certain temps, la thèse psychologique était avancée, pour être rapidement balayée. Des études démontrent d’ailleurs une altération « des systèmes nerveux central et autonome, des fonctions neuroendocriniennes et du système immunitaire », souligne le rapport.

Les experts pointent en particulier deux gaz très utilisés lors du conflit : les gaz sarin et cyclosarin, dont on connaît les effets dévastateurs, notamment sur la cognition.

Voir AVIGOLFE (VI) : les études américaines sur le syndrome du Golfe

Aux États-Unis, ce sont 25% à 30% des soldats ayant participé au conflit qui souffrent du Syndrome du Golfe. Entre 170.000 et de 250.000 vétérans de la guerre du Golfe de 1991 sont concernés.

Devant l’importance du problème, le Congrès américain a consulté de nombreux experts afin de déterminer les causes des indiscutables pathologies dont souffrent beaucoup de vétérans.

Un premier rapport d’experts de 447 pages du Comité consultatif de recherche sur le syndrome de la guerre du Golfe a été remis au Congrès en 2008 :

http://www.va.gov/RAC-GWVI/docs/Committee_Documents/GWIandHealthofGWVeterans_RAC-GWVIReport_2008.pdf

Un nouveau rapport d’experts (114 pages) qui ont travaillé sur la période 2009-2013 vient d’être rendu public :

http://www.bu.edu/sph/files/2014/04/RAC2014.pdf

Il est temps que le service médical des armées se saisisse de nouveau du dossier en raison de ces études indiscutables.

Jean-Charles DUBOC

 


Mains invisibles (…/9/…)

 

A la suite du roman « Opération Juliette-Siéra » de l’été 2010, dont le fil rouge est la récupération des 7 milliards d’euros des indemnités détournées de la guerre du Golfe 1991 et les 22 milliards d’euros escroqués sur le contrat d’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït, je reprends un chapitre de « Mains invisibles » du romancier estival « I-Cube ».

Parution de « Mains invisibles » en août 2014, sauf modification.

Pour avoir une vue un peu plus complète des aventures du capitaine de frégate Paul de Bréveuil, il faut aussi se référer au roman de l’été 2013 « Parcours Olympique » où un attentat à l’arme atomique pendant les JO de Londres est déjoué.

Bonne lecture.

« Amiral Karlson Padock »

 

Mains invisibles (…/9/…)

Nouveaux extraits…

 

Jusque-là, pas grand-chose à changer, peut-être seulement à enrichir…

En revanche :

 

Un ensemble qui étonne Paul par un détail : Les langues officielles de la Cité du Vatican !

On y parle l'italien pour l'État de la Cité du Vatican et les dialogues avec le diocèse de Rome. Le latin pour l'Église catholique romaine et la langue juridique du Vatican.

Le français pour la diplomatie du Saint-Siège (Le Vatican est enregistré comme État francophone auprès des organisations internationales).

Le français, l'anglais et l'espagnol pour le dialogue avec les catholiques du monde entier mais seulement l'allemand et le français pour l'armée du Vatican et ses gardes suisses !

 

La cérémonie de remise des insignes de l’Ordre Suprême de Notre Seigneur Jésus Christ à Paul de Bréveuil aura lieu en fin d’après-midi dans une des salles d’audience discrète de la cité, avec un protocole réduit mais la solennité nécessaire à cette courte cérémonie dite en Latin.

Paul est arrivé avec l’avion de la matinée, en costume de ville, son uniforme de cérémonie de capitaine de frégate de la marine nationale et un smoking, à tout hasard, ne sachant trop comment se présenter.

On lui fera enfiler un « habit », queue de pie, noir avant de se rendre dans la salle où l’attendent un des quatre évêques de Paris déjà rencontré quelques semaines auparavant, le Nonce rencontré à Lyon dans les locaux d’Interpol il y aura bientôt 8 mois, tous les deux en soutane d’évêque ou de cardinal, qu’il salue sans porter à ses lèvres leur anneau pourtant tendu à cet effet.

Le père Pedro est en soutane noire ainsi que Padre José Gabriel, tout sourire éclatant qui étreint Paul pour le moins de façon soutenue, virile et enthousiaste.

Peu protocolaire… Sacré bonhomme !

 

Et puis, juste à côté d’eux, le « directeur » de la banque de l’Esprit-Saint qui l’avait recueilli, guidé et « materné » à Lisbonne, en grand uniforme clinquant d’on ne sait quoi, accompagné de la luxurieuse et discrète silhouette de Matilda dans son uniforme de lieutenant de l’Ordre du Christ local et dont les yeux brillent dans la douce lumière du soleil déclinant à travers les vitraux de la salle des audiences.

« Te voilà, dans quelques instants, notre officier supérieur à tous les deux, » commence-t-elle après l’avoir embrassé sur les joues !

« Félicitations ! » enchaîne le banquier également ravi.

Et la novice Sarah, comment va-t-elle ?

C’est le père Pedro, manifestement remis de son séjour dans l’eau froide de l’Atlantique qui répond qu’elle va bien, mais elle a préféré restée cloîtrée dans son couvent, priant pour le salut de tous.

 

Plein de gardes Suisse dans leur curieux uniforme d’étoffe bigarrée d’une autre époque, armés de hallebardes qui d’un coup sec et à l’unisson se mettent au garde-à-vous en entendant le pas cadencé sur le parquet de la pièce voisine d’une escouade d’escorte derrière la porte qui s’ouvre à cet instant précis.

Le chambellan, quelques autres « soutanes » et enfin le Saint-Père Benoît XVI, voûté et traînant la patte, manifestement fatigué, qui s’avance lentement avec un sourire malicieux aux lèvres qu’illumine son regard resté vif scrutant tout le monde, lui faisant la révérence.

Personne ne le sait encore, mais il va démissionner de sa charge le lendemain.

Un homme, usé, rincé par l’âge et les affaires.

 

En huit ans, il a été confronté à plusieurs scandales qui ont ébranlé l’institution.

L’affaire des prêtres accusés d'abus sexuels sur des mineurs au cours des dernières décennies a été la plus grave, d'autant qu'il avait longtemps été chargé au Vatican de la discipline du clergé avant de devenir pape.

L’année précédente il a aussi été confronté au scandale de fuites de documents confidentiels au sein du Vatican. Surnommée « Vatileaks », cette affaire, qui révèle les profondes rivalités au sein de la Curie romaine (le gouvernement du Saint-Siège), et conduira à l’arrestation de son propre majordome, Paolo Gabriele, qu’il a ensuite gracié en décembre.

Selon Mgr Michel Dubost, évêque d'Évry-Corbeil-Essonnes, Benoît XVI a été très affecté par cette affaire. « Cela l’a éprouvé et fatigué. Il a été « trahi » par un proche. ».

 

La cérémonie, sobre et courte débute donc en Latin.

Paul reçoit les insignes de l’Ordre Suprême de Notre Seigneur Jésus Christ. La croix, le sautoir, le ruban.

Normalement une distinction civile réservée aux chefs d’État chrétien créée le 14 mars 1319 par Jean XXII.

Sans aucun autre membre vivant, n’ayant pas d’équivalence, ni d’ordre supérieur de préséance, l’ordre inférieur étant celui de l'Éperon d'or, dont le Grand-Duc Jean de Luxembourg est actuellement l'unique récipiendaire vivant…

Le dernier, c’était Rainier III de Monaco, décédé en 2005.

C’est dire, c’est dire, pense Paul pour lui-même.

Paul s’est incliné, genou à terre pour recevoir le collier des mains tendues du Pape, qui s’est fait aider pour l’occasion, puis s’est relevé pour recevoir le sautoir sur son coussin, accompagné du ruban rouge et s’avance, cassé en deux vers le Saint-Père pour effleurer des lèvres son anneau papal.

Puis le pape se rassied dans son fauteuil et prononce quelques mots en français à l’adresse de Paul et des « officiels » présents, pour s’excuser de n’avoir pas préparé de discours : « Je n’aurai de toute façon pas eu la force de le prononcer, tellement vos mérites semblent immenses, mon fils ! »

Puis : « Restez un instant, s’il vous plait ! J’ai à vous parler … »

D’un léger mouvement de la main, l’ordre est transmis aux gardes suisses de vider entièrement la salle de tous ses occupants, un peu surpris.

Paul encore plus.

 

« Mon fils, si nous n’avions pas des enfants de Dieu comme vous, l’humanité serait aujourd’hui plongé dans la ruine, la bestialité et la cruauté la plus abjecte. Vous êtes ma dernière lumière d’espérer encore… »

Il veut dire quoi, le Saint-Père, là ?

« Connaissez-vous la prophétie de Malachie ? »

Paul et les prophéties… Mais il en a entendu parler. L’homme qui est devant lui est le dernier ou l’avant-dernier pape de tous les papes désignés par le moine moyenâgeux.

Assez curieusement dans la bouche du souverain pontife, s’il est question de Malachie qui a donné la liste des 112 derniers papes du monde chrétien, au moyen-âge, c’est que bientôt la liste est vide, et aura été « accomplie »…

Comme si les choses pouvaient avoir été écrites à l’avance il y a si longtemps.

Comme si le destin de l’humanité, en tout cas de la Chrétienté avait pu être prédit comme d’une « science », dès le moyen-âge !

Comme si elle arrivait à son ultime fin.

 

Et Benoît XVI de faire la leçon sur le sujet à Paul.

« Flos florum » (La fleur des fleurs) désignant Paul VI (1963-1978). Le lys, surnommé « la fleur des fleurs », est présent sur ses armes (formées de trois lys).

« De mediate lunae » (de la moitié de la lune ou du temps moyen d'une lune ou de l'intermédiaire lunaire) désigne Jean-Paul Ier (1978-1978) pour un pontificat de 33 jours seulement.

« De labore solis » (du labeur du soleil) est attribué très logiquement à Jean-Paul II (1978-2005), pour un pontificat de 28 ans, qui est la durée du cycle solaire calendaire utilisé dans le comput ecclésiastique, même si certains y voient aussi le fait que Jean-Paul II est le pape qui a le plus voyagé. Son long et éreintant pontificat a participé à l'épuiser par un « labeur soutenu ».

Puis « De gloria olivæ » (de la gloire de l'olivier).

« Or, j’ai été élu peu de temps après le dimanche des rameaux. »

Non, pas seulement !

« Vous êtes et serez pour toujours celui qui a régné au moment d’éviter l’holocauste prévu par les écritures et prophéties, si vous allez par-là, très Saint-Père !

Vous êtes réellement devenu, peut-être à votre corps défendant, la « gloire de la paix », sans que personne ne le sache jamais, à part quelques érudits assez proches de vous ! »

Ce n’est pas faux. Et il continue :

« Pie XII, aura été le « pasteur angélique » (Pastor angelicus), aussi appelé le « pape de Fatima ». Il avait siégé durant la Shoa.

Alors que son prédécesseur, Pie XI, « La foi intrépide » (Fides intrepida), le pape des missions et de l'action catholique, preuves d'une foi intrépide, n’avait pas pu ou pas su contrecarrer ce qui se préparait de tellement monstrueux : la foi n’est donc définitivement pas suffisante sans la prière. C’est le grand enseignement que j’en tire.

Bien plus tard, mon prédécesseur Jean-Paul II a vu la planète faillir basculer le 11 septembre 2001.

Dès la première année de « l’an mil après l’an mil » de la prophétie de « Jean de Jérusalem » proférée en 1099. »

Encore elle ! Décidément pense Paul pour lui-même…

« Il l’a d’ailleurs payé dans sa chair un peu avant, mais la prière des fidèles l’a sauvé. Alors, lui aussi a prié pour l’humanité et il a été entendu.

Et je l’ai redouté à mon tour l’année dernière et nous avons prié pour avoir été également entendus. »

Et de terminer : « La prière peut ainsi modifier le cours de choses les mieux établies, la preuve ! »

Paul prie-t-il ?

« Hélas, jamais, très Saint-Père. Je n’y pense pas ou n’ai pas le temps… »

C’est pourtant ça, la « révélation ».

« Apocalypse signifie la révélation du vrai, et non pas la destruction totale comme semble l’imaginer trop de monde. Or, désormais, je sais le vrai : la prière change le monde ! Vous devriez essayer avec une vraie ferveur ! »

 

Puis d’un coup : « Que penseriez-vous si je démissionnais de ma charge ? »

Ne sachant pas trop quoi répondre à cet improbable hypothèse, il dit : « C’est probablement anticipé. Mais si c’est votre choix… J’imagine que vos prières vont vous guider, très Saint-Père, pour une pareille décision. »

Parce que ce serait bien là « une première » historique, lui semble-t-il.

« Je voudrai consacrer le reste de sa vie à la prière pour me faire pardonner mes fautes et faiblesses, puisque la prière peut décidément tout au-delà même des prophéties, et rejoindre notre Créateur l’âme en paix, le moment venu. »

Waouh ! En voilà une idée…

« Je restituerai une Église nettoyée de ses propres faiblesses en laissant la place à « Pierre le Romain » pour que les prophéties s’accomplissent … celles de la « fin des temps » anciens pour l’avènement des … « temps nouveaux » ! »

Fou, non ?

« Mission pastorale remplie, je peux enfin passer le relais à la nouvelle église du Christ. « Petrus Romanus » (Pierre le Romain) sera élu avant Pâques de cette année, date de la commémoration de la résurrection de Jésus-Christ notre Seigneur. »

Pour une nouvelle ère choisie, et non plus imposée par les événements…

S’il le fait.

Ce serait encore un autre symbole particulièrement puissant…, celui d’une renaissance !

Une résurrection, même !

« Dans la dernière persécution de la sainte Église romaine siégera Pierre le Romain qui fera paître ses brebis à travers de nombreuses tribulations.

Celles-ci terminées, la cité aux sept collines sera détruite, et le Juge redoutable jugera son peuple. »

 

Pas très enchanteresse, cette prophétie-là !

http://infreequentable.over-blog.com/article-mains-invisibles-9-123535285.html

 


Tensions à l'État-major des Armées

 

Faut-il remplacer « Liberté, Égalité, Fraternité » par « Soumission, Inégalité, Égoïsme » ?....

 

La tension au sein de l'État-major des Armées a atteint une intensité jamais connue depuis la création de la Vème République, instaurée le 4 octobre 1958.

La « Vème » a marqué une franche rupture par rapport à la tradition parlementaire par la volonté de renforcer le pouvoir exécutif.

Mais si le pouvoir présidentiel qui en découle était adapté à Charles de Gaulle, il l’est beaucoup moins à ses successeurs dont la fatuité, l’égoïsme et le manque de scrupule ont permis de développer un niveau de corruption qui dépasse l’imagination.

Cette corruption a atteint un sommet après la guerre du Golfe de 1991 lorsque les 7 milliards d’indemnités de guerre versés à la France par le Koweït, l’Arabie saoudite et les Émirats Arabes Unis, au titre de l’Opération Daguet, ont été détournés par François Mitterrand et sa clique.

J’ai dénoncé ce crime contre la démocratie en janvier 1998, et, malgré mes nombreux courriers aux ministres des finances, cette accusation n’a jamais été démentie.

En fait, à la fin de 1997, j’avais pu vérifier cette information à l’État-major des Armées où l’affaire était bien connue !...

Seize ans après cette dénonciation, le détournement des indemnités de la guerre du Golfe par François Mitterrand est devenu un véritable secret de Polichinelle !...

Sauf pour les Français !....

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/indemnit%C3%A9s-de-la-guerre-du-golfe-1991/

 

La tension à la tête de l’État-major a atteint un niveau inconnu depuis des décennies.

En fait, depuis le putsch d’Alger !...

Mais, actuellement, cette tension est causée par des raisons totalement différentes.

C’est, notamment, une révolte contre des mesures de restrictions financières qui mettent en péril les capacités opérationnelles de la Défense !...

« Nous sommes à l'os, et maintenant on attaque la moelle », comme le  résume un expert militaire qui rappelle que la dernière Loi de programmation militaire (LPM) se traduit par 24 000 suppressions d'emplois dans les armées, et 80 000 suppressions sur dix ans (2009-2019) !...

Lors de son audition devant la commission de la défense de l'Assemblée nationale, le général Pierre de Villiers, chef d’État-major des Armées, s'est montré très clair par rapport aux menaces qui pèsent sur le budget et l'application de la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019 : "Toute entorse à la LPM remettrait en cause l'économie de la LPM tout entière... Je n’ai rien contre les gains de productivité, mais à un moment, la corde casse !...".

Le bruit a même couru que les chefs d’État-major avaient demandé une audience au président de la République pour donner leur démission !...

Du jamais vu depuis le début de la Cinquième République !...

 

Mais il faut bien avouer que les restrictions budgétaires actuelles sont d’abord causées par l’effondrement économique du pays qui s’endette, depuis « Bling-bling », de 500 millions d’euros chaque jour ouvrable !...

Cet effondrement économique étant lui-même la conséquence du fonctionnement d’une société immature dirigée par des autistes.

La situation actuelle de la société me fait penser à une famille où le père tyrannique se montre constamment sous son meilleur jour alors qu’il est menteur, vaniteux, orgueilleux, et donne des cours de morale tout en entretenant une maîtresse.

Un vrai cauchemar comportemental de famille pathologique où aucun des enfants n’ose se rebeller et lui dire « Et ta maîtresse ?... ».

Et bien là, c’est exactement la même chose, mais au niveau d’un État !...

 

Le pouvoir politique est corrompu jusqu’à la moelle ; le président a la possibilité de dérober des milliards en toute impunité sans qu’aucun des contre-pouvoirs, notamment la presse et les médias, ne joue son rôle.

Personne ne bronche !...

Le président, le père, est intouchable, incritiquable, et aucun de ses enfants ne peut aller au fond des choses en le mettant face à ses défauts, sa corruption, pour ne pas dire face à sa monstruosité.

Nous vivons dans une société profondément immature et il est plus que temps de repartir sur de nouvelles bases qui seront celles de la liberté et de la responsabilité.

Il est temps de se débarrasser du père tyrannique, abruti, menteur, corrompu !...

Et c'est la partie saine de l'État qui va bouger.

Un chef d’Etat-major va-t-il démissionner soudainement et balancer à une grande partie des dirigeants politiques actuels qu’ils ne sont qu’un ramassis de corrompus et de lâches et que les journalistes sont au-dessous de tout ?...

La situation est en effet moralement intenable pour la haute hiérarchie militaire !...

Un militaire se doit de respecter le jeu démocratique et rester politiquement neutre, mais les dirigeants politiques se doivent aussi d’être respectables !...

C’est loin d’être le cas et je ne vois pas comment la tension à l’État-major va pouvoir baisser !...

La crise est inévitable, et il va falloir vider l’abcès !...

Et je doute que ce soit dans le calme.

 

 

De plus, dans cette affaire de détournement de fonds des indemnités de la guerre du Golfe, la Défense n’a rien à se reprocher !...

Une dénonciation a été faite au ministère des finances en 1998 !...

A cela s'ajoute que, d’un côté, beaucoup de nos militaires risquent leur vie en Opérations extérieures, en se battant pour les valeurs de la démocratie, et en reviennent parfois invalides, ou alors sont tués, tandis que de l’autre côté, ils sont TOTALEMENT SOUMIS à un pouvoir corrompu !...

Où est LA LIBERTÉ ?...

Où se trouve l’ÉGALITÉ ?...

Y a-t-il encore de la FRATERNITÉ ?...

 

Où se trouve dans cette situation éminemment pathogène la LIBERTÉ individuelle, alors que tous les contre-pouvoirs sont soumis au bon vouloir présidentiel mafieux ?...

Où se trouve l’ÉGALITÉ devant la loi, lorsque le président peut dérober des milliards sans même un reproche ?...

Où se trouve la FRATERNITÉ lorsque des sommes astronomiques sont dérobées par le Président puis placées sur un compte bancaire, dans un paradis fiscal, tandis que des millions de citoyens sont au chômage ou vivent dans la misère ?...

Où se retrouvent, dans la situation actuelle, les valeurs qui sont gravées au fronton de chaque mairie ?...

Faut-il les remplacer par « SOUMISSION, INÉGALITÉ, ÉGOÏSME » ?...

Nous y allons progressivement.

 

La seule solution, pour un avenir meilleur, passe par une rupture et l’arrivée au pouvoir d’une nouvelle génération d’hommes et de femmes politiques tout en faisant de profondes réformes constitutionnelles comme le tirage au sort d’une partie des représentants du peuple.

Mais nous ne devons surtout pas avoir des militaires au pouvoir ; ce n’est pas leur rôle, et on a vu ce que cela donnait !...

Il faut aussi absolument rejeter les ῝fachos régressifs῝ du Front National ou de l’Extrême gauche ; on en a constaté les dégâts au XXème siècle !...

Il faut juste une société basée sur la Liberté et la Responsabilité individuelle.

Tout un programme.

 

Jean-Charles DUBOC

 


AVIGOLFE (X) : Communiqué de presse du 14 septembre 2006

  

Christian PRUD'HOMME, ancien Combattant français de la première guerre du Golfe sera présent au Tribunal de Colmar le 15/09/06 à 14h30 pour entendre le jugement de son affaire.

Christian qui se bat depuis plus de quinze ans pour faire reconnaître que son état de santé est dû à sa présence pendant la guerre du Golfe.

 Il souffre actuellement : de douleurs musculaires, son système nerveux central est atteint, il a perdu le sens de l'orientation ainsi que la vue de l'œil droit.

Dernièrement, en désespoir de cause Christian a entamé deux grèves de la faim pour que le ministère de la défense reconnaisse enfin la réalité toxique et radiologique de cette guerre et qu'il prenne les mesures qui s'imposent pour la reconnaissance d'un statut collectif des victimes françaises du syndrome de la guerre du Golfe.

Malgré un entretien accordé au Cabinet de Madame le Ministre de la Défense, aucune avancée n'est survenue à ce jour.

Christian a décidé et quel que soit le jugement pris par le Tribunal des pensions militaires de Colmar de se rendre à la sortie du Tribunal, à l'Office National des Anciens Combattants de Colmar pour remettre l'intégralité de ses médailles militaires à savoir : Médaille de la défense nationale, commémoration Saoudienne, libération du Koweït, titre de reconnaissance de la Nation.

Christian explique ce geste hautement symbolique, par le fait que le ministère de la défense laisse l'ensemble des vétérans de la guerre du Golfe et des essais nucléaires français dans le dénuement le plus total, tant sur le plan de la reconnaissance et des soins, puisqu'il s'obstine à nier les risques auxquels ils ont été exposés depuis de trop nombreuses années.

Enfin, l'association AVIGOLFE ajoute que ce type de manifestation de mécontentement pourra se reproduire à l'avenir si aucune reconnaissance officielle de la réalité toxique et radiologique ainsi que ses conséquences sanitaires de cette guerre n'intervient.

Le Président
Hervé DESPLAT

 

CHRISTIAN PRUD'HOMME, VÉTÉRAN DE LA GUERRE DU GOLFE SUR FRANCE 3 AVEC L'ASSOCIATION AVIGOLFE (Juin 2004).

 

 

L’appréciation de la situation a bien changé depuis 2006.

Plusieurs articles de presse reprennent les récentes découvertes des chercheurs américains.

Depuis 2008, toutes les études soutiennent la théorie d’une exposition chimique, « sur les zones de combat », qui aurait causé le syndrome de la Guerre du Golfe.

Pendant un certain temps, la thèse psychologique était avancée, pour être rapidement balayée. Des études démontrent d’ailleurs une altération « des systèmes nerveux central et autonome, des fonctions neuroendocriniennes et du système immunitaire », souligne le rapport.

Les experts pointent en particulier deux gaz très utilisés lors du conflit : les gaz sarin et cyclosarin, dont on connaît les effets dévastateurs, notamment sur la cognition.

Voir AVIGOLFE (VI) : les études américaines sur le syndrome du Golfe

Aux États-Unis, ce sont 25% à 30% des soldats ayant participé au conflit qui souffrent du Syndrome du Golfe. Entre 170.000 et de 250.000 vétérans de la guerre du Golfe de 1991 sont concernés.

Devant l’importance du problème, le Congrès américain a consulté de nombreux experts afin de déterminer les causes des indiscutables pathologies dont souffrent beaucoup de vétérans.

Un premier rapport d’experts de 447 pages du Comité consultatif de recherche sur le syndrome de la guerre du Golfe a été remis au Congrès en 2008 :

http://www.va.gov/RAC-GWVI/docs/Committee_Documents/GWIandHealthofGWVeterans_RAC-GWVIReport_2008.pdf

Un nouveau rapport d’experts (114 pages) qui ont travaillé sur la période 2009-2013 vient d’être rendu public :

http://www.bu.edu/sph/files/2014/04/RAC2014.pdf

Il est temps que le service médical des armées se saisisse de nouveau du dossier en raison de ces études indiscutables.

Jean-Charles DUBOC

 


Mains invisibles (…/8/…)

 

A la suite du roman « Opération Juliette-Siéra », dont le fil rouge est la récupération des 7 milliards d’euros des indemnités détournées de la guerre du Golfe 1991 et les 22 milliards d’euros escroqués sur le contrat d’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït, je reprends un chapitre de « Mains invisibles » du romancier estival « I-Cube ».

Parution de « Mains invisibles » en août 2014, sauf modification.

Pour avoir une vue un peu plus complète des aventures du capitaine de frégate Paul de Bréveuil, il faut aussi se référer au roman de l’été 2013 « Parcours Olympique » où un attentat à l’arme atomique pendant les JO de Londres est déjoué.

Bonne lecture.

« Amiral Karlson Padock »

 

 

Mains invisibles (…/8/…)

Nouveaux extraits…

 

Ça, c’est la version écrite il y a quelques mois des suites des aventures de « Charlotte », qui me valent d’avoir été convoqué à Rome.

Pas à Rome, Rome, mais directement au Vatican, par le Vatican lui-même…

Je vous livre donc ces lignes « en avant » comme les précédents extraits, parce qu’il est fortement possible que je sois « obligé » de les changer pour une mise en ligne définitive.

Peut-être même les supprimer, je ne sais pas encore.

 

Pour situer l’action, on est en février 2013, après l’épisode précédent de décembre 2012, qui se déroulait à Venise. Il s’est passé plein de choses entre-deux, Paris ayant été notamment envahi par la « Manif pour tous » à plusieurs reprises, pendant que le travail de fourmi de l’identification des comptes-fantômes touche à sa fin.

Normalement, fin mars, à l’occasion des fêtes pascales du canon chrétien, Paul va tenter une « récupération » à la hussarde…

 

Dimanche 10 février, c’est le déplacement à Rome, la Ville-éternelle et ses 7 collines ! Aventin, Caelius, Capitole, Esquilin, Palatin, Quirinal et Viminal, se situant toutes sur la rive gauche du Tibre qui traverse la ville en direction du Sud et au milieu duquel se trouve l'île Tibérine.

Rome, c’est la commune la plus peuplée d'Italie et la troisième plus étendue d'Europe après Moscou et Londres, même si son aire urbaine est en revanche moins importante que celles de Milan et de Naples.

C’est la ville-berceau de la civilisation occidentale après Athènes, et Rome a une histoire qui s'étend sur plus de deux mille cinq cents ans !

Elle était le centre de l'Empire romain, qui a dominé l'Europe, l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient pendant plus de cinq cents ans à partir du Ier siècle avant J.-C. et jusqu'au Vème siècle après J.-C.

La ville antique était entourée par des murailles dont le mur d'Aurélien, une enceinte construite par l'empereur du même nom en 270 pour protéger les quartiers qui s'étaient développés en dehors du mur Servien.

Le vieux centre demeure une des cités historiques les plus grandes du monde, il est divisé en 22 Rioni et comprend un foisonnement d’environ 300 hôtels, plus de 2.000 palais, 300 églises, 200 fontaines monumentales en style renaissance et baroque, plusieurs sites archéologiques, huit parcs, les principaux monuments de la ville, les institutions gouvernementales et des milliers de magasins, bureaux, bars et restaurants.

Le reste de la ville est divisé en quartiers urbains qui contiennent la majorité des immeubles modernes. Le tout est entouré par le Grande Raccordo Anulare (G.R.A), l'autoroute périphérique romaine.

Au-delà se développent de nouveaux quartiers regroupant les secteurs tertiaires, et les nouveaux quartiers résidentiels débordant largement le périphérique (Torrenova, Acilia), et eux-mêmes ceinturés par le périphérique de l'autoroute A1 Milan-Naples.

 

En raison de son histoire très ancienne, Rome est une ville très riche en monuments, musées et points de vue : elle attire depuis le Moyen Âge des milliers de voyageurs et de pèlerins. Et dès le XVIIème siècle, lors de l'inauguration du « Grand Tour » par les anglais, elle est une des destinations préférées de jeunes nobles européens venus parfaire leur éducation au contact des beautés antiques.

Dans la deuxième moitié du siècle des Lumières, cet afflux d'étrangers culmine, et s'enrichit de nombreux hommes de sciences désireux d'enquêter – dans un esprit encyclopédique – sur les savoirs rassemblés au fil des siècles dans les bibliothèques et les archives de la ville.

 

Une « ville-musée » en plein air, elle a su conservé de nombreux monuments antiques, dont le Colisée est l'un des plus célèbres.

Dans cet amphithéâtre qui pouvait accueillir jusqu'à 60.000 personnes avaient lieu, entre autres, des combats de gladiateurs et d’animaux. Édifié entre 70 et 80 de notre ère, c'est l'œuvre des empereurs Vespasien et Titus.

Autre exemple de monumentalité, l’incroyable Circus Maximus, qui a connu son apogée au IIIème siècle : il mesurait alors 600 mètres de long pour 200 mètres dans sa plus grande largeur, et près de 250.000 spectateurs, un quart de million, plus de trois fois le stade de France, pouvaient assister à ses courses de chevaux !

Le quartier du Forum romain et du Colisée, c’est le cœur de la ville antique, dominé, entre autres, par l'arc de Constantin, érigé en 315 pour commémorer la victoire de l’Empereur Constantin sur Maxence, l'arc de Titus, l'arc de Septime Sévère.

Les Forums impériaux, le Capitole et les musées capitolins, le Panthéon, les thermes de Dioclétien et de Caracalla et les onze Aqueducs de Rome, les catacombes sont autant d'autres monuments mondialement célèbres.

 

Le Forum romain était, au temps de l'Antiquité, une grande place où les Romains se rassemblaient pour discuter d'affaires. C'était là que siégeait la Curie (Sénat).

Cette place était le centre religieux et économique de l'Empire romain.

En effet, il y avait de nombreux temples, dont le temple de Jupiter, le temple de Juno Moneta, où le trésor de Rome était conservé, le temple de Vesta, contenant le feu sacré, bref, l'ensemble des symboles de la culture romaine antique.

Au Moyen-Âge, les vestiges se sont enfouis sous la terre. Cependant certaines pierres furent réutilisées pour la construction de monuments et d'édifices. Aujourd'hui, le Forum n’est composé que de ruines.

 

Et puis Rome a été un centre majeur de la Renaissance, qui a profondément marqué la ville. Parmi les nombreux monuments construits à cette époque, on peut citer la Place du Capitole de Michel-Ange, au sommet du Capitole, qui comprend le Palazzo Senatorio, siège du gouvernement de la cité.

L'époque est également marquée par la construction de grandes demeures par les familles aristocratiques près du Quirinal, et de palais comme le Palazzo Venezia, le Palais Farnèse, le Palazzo Barberini, le Palazzo Chigi (siège actuel du gouvernement italien), le Palazzo Spada et la Villa Farnesina.

Rome doit au XVIIème siècle ses grandes places, souvent ornées d'obélisques délirantes, dont la plus représentative et la plus célèbre est la Piazza Navona.

L'art baroque est aussi représenté par la Fontaine de Trevi de Niccolò Salvi.

Cette effervescence artistique répond aux souhaits des papes qui font appel aux artistes les plus talentueux d'Italie pour décorer la ville, avec un point d'orgue lors de la Haute Renaissance.

 

Mais pas seulement : le monument à Victor-Emmanuel II, aussi connu sous les noms de « Autel de la Patrie » et surnommé dans les années 1970 la « Machine à écrire » par certains Romains, est le bâtiment néo-classique le plus connu de la ville.

Le Palais de Justice, conçu par Guglielmo Calderini, situé sur la place Cavour, est un exemple d'éclectisme. Il est surnommé péjorativement Palazzaccio (« vilain palais ») par les Romains.

L'architecture fasciste apparaît également et surtout dans le quartier de l'EUR, bâti dans la deuxième moitié des années 1930. L'Esposizione Universale di Roma (Exposition universelle de Rome), qui devait s'y tenir en 1942 a donné son nom au quartier, mais elle fut annulée en raison de la Seconde Guerre mondiale. Il reste à ce jour un des principaux témoignages de l'architecture fasciste inspirée par le néo-classicisme.

 

Il faut dire que dans ce foisonnement bigarré d’époques diverses, le centre-ville notamment a fait l'objet de rénovations profondes à l'occasion du Jubilé de l'an 2000 et on a vu les palais ocres retrouver leurs couleurs pastel d'origine lors de ces campagnes de rénovation.

Pour l'occasion, les grandes artères ont été rendues piétonnes à l'exemple du célèbre Corso qui traverse la ville du nord au sud et relie la Piazza del Popolo à la Via Nazionale.

Rome compte plusieurs ponts et de nombreuses fontaines célèbres, comme celles monumentales de Trévi, de Barcaccia et des Quatre-Fleuves mais aussi la charmante fontaine des Tortues dans le quartier du Ghetto sont parmi les plus célèbres.

Quant aux musées, si nombreux et si richement dotés, on peut compter sur le Musée national romain, le Musée de la civilisation romaine, le Musée national étrusque de la villa Giulia, les Musées du Capitole, la Galerie Borghèse, le musée du Château Saint-Ange, la Galerie nationale d'art moderne, le MAXXI – Musée national des arts du XXIème siècle, le Musée d'art contemporain (MACRo) et surtout les célèbres Musées du Vatican, visités par des millions de visiteurs chaque année.

Parce Rome occupe une place capitale dans le christianisme et abrite le siège de l'Église catholique romaine et la Cité du Vatican, un État souverain dont le chef est le pape.

 

Finalement, pense Paul, il y a quatre villes où il aurait pu aimer vivre : Paris, naturellement puisqu’il y vit habituellement, la ville typique Haussmannienne du second empire autour de son « vieux-paris » presque médiéval et ses quartiers de la « belle époque » jouxtant les premiers.

New-York, ou plus exactement Manhattan, la ville fantasque et verticale, ses nombreux « villages », ses populations regroupées et bigarrées qui en font une ville-monde à nulle autre pareille où, en quelques minutes de marche-à-pied, on peut changer de continent.

Venise, la « ville sur l’eau », la splendeur de ses palais Renaissance et son côté archaïque moyenâgeux si extraordinaire.

Rome, la ville antique où toutes les époques ont laissé leurs traces jusque dans les rues et sur les façades !

Peut-être en découvrira-t-il d’autres, plus tard.

Mais là c’est sûr, dans chacune d’elles, on s’y sent bien à vivre…

 

Et c’est là qu’est attendu Paul venu seul de Paris, parce qu’Annabelle a de la fièvre et que sa mère préfère rester à ses côtés.

Le plus petit État au monde a été créé le 11 février 1929 comme représentation temporelle du Saint-Siège, l'ensemble des institutions de l'Église catholique romaine, aux termes des accords du Latran signés par le cardinal Gasparri représentant de l’Église et l'Italie, représentée par Mussolini.

Mais la justification réelle de cette cité réside essentiellement dans la Donation de Pépin de 754 confirmée par Charlemagne en 774.

La cité se situe sur ce que l'on appelait dans l'antiquité l'ager Vaticanus qui se compose d'une petite plaine (la plaine vaticane) aux bords du Tibre, se relevant à quelque distance en une colline d'une faible élévation, les Montes Vaticani (colline Vaticane).

Quelques villas, bâties autour de « jardins impériaux » y furent propriété d'Agrippine.

Le fils de cette dernière, l’empereur Caligula (37-41 après J.-C.), y fit réaliser un cirque privé, le Circus Vaticanus, dont l'actuel obélisque du Vatican constitue un des seuls vestiges.

C’est là, ainsi que dans les jardins adjacents, qu’eut lieu le martyre de nombreux chrétiens de Rome à l’époque de Néron (54-68). On dit que Saint Pierre fut enterré au nord de ce cirque, dans une nécropole qui longeait une route secondaire, la via Cornelia.

Sur le lieu de sa sépulture, l’empereur Constantin fit édifier entre 326 et 333 une basilique grandiose à l'emplacement du site de l'ancien cirque romain qui fut alors démoli. L'édifice a été remplacé par la basilique actuelle au cours des XVIème et XVIIème siècles.

Au Vème siècle, le pape Symmaque y fit construire une résidence dans laquelle quelques personnages illustres vinrent séjourner, tel Charlemagne lors de son couronnement (800).

Au XIIème siècle, Célestin II, puis Innocent III la firent rénover. La construction du Palais du Vatican débuta sous le pontificat de Nicolas V durant la première moitié du XVème siècle.

 

Le 20 septembre 1870, après l'évacuation des troupes françaises, Rome est conquise par les troupes piémontaises et rattachée au Royaume d'Italie.

Le Pape Pie IX qui résidait au palais du Quirinal (devenu depuis, la résidence officielle des rois d'Italie, puis du président de la République italienne), se réfugie alors au Palais du Vatican.

Son refus de l'annexion entraîne une dimension politique et diplomatique au conflit causé par l'État italien (c'est le début de la « question romaine »). Et cette controverse dure jusqu'aux accords du Latran en 1929, qui assurent que le gouvernement italien respecte les frontières de l’État qu'il reconnaît alors de facto.

 

Le Vatican est enserré depuis dans des murailles imposées par l'article 5 des Accords du Latran, entièrement enclavé dans la ville de Rome, capitale de l’État italien, au centre de son territoire.

On avait eu plus tard cette même configuration pour Berlin-Ouest et même Jérusalem, au moins pour partie, même si la ville n’avait pas été un temps la capitale de l’État Hébreu et restait accessible par l’Ouest…

Cette enclave comprend la basilique Saint-Pierre, le Palais apostolique, les Musées du Vatican, des jardins attenants et notamment la place Saint-Pierre qui est largement ouverte sur la ville de Rome.

Elle a deux parties : l'une, en trapèze inversé s'élargissant vers la basilique, une géométrie qui vise à en rétrécir visuellement sa largeur jugée excessive.

L'immense façade conçue par Carlo Maderno s'étend en effet sur une longueur de 144 m pour 45 m de hauteur.

L'autre, en forme de cirque elliptique, est organisée autour de l'obélisque et l'unité de l'ensemble est assurée par la continuité des portiques à colonnes toscanes disposés en deux branches ouvertes à l'orient.

L’ensemble est majestueux et c’est le plus important édifice religieux du catholicisme, 219 m de long pour 136 m de haut, pour des dimensions intérieures de 188 m de long, pour 154,60 m de large pour 119 m de haut.

 

Source : http://infreequentable.over-blog.com/article-mains-invisibles-8-123535251.html

 

   Suite.


AVIGOLFE (IX) : Communiqué de presse du 17 octobre 2003

 

 

L'association AVIGOLFE a été reçue le 16 septembre 2003 au Ministère de la Défense.

Avigolfe était représentée par Mr Hervé DESPLAT, président, Mr Alain ACARIES, secrétaire général et Maître Guy PARIS, Avocat de l'association.

Le Ministère était représenté par Mr Michel LE DREN, conseiller social auprès de Michèle ALLIOT-MARIE, assisté d'une dizaine de responsables, DICOD, SSA,  et direction des pensions.

L'objet de cette réunion était mon courrier du 21/04/03 à Madame la Ministre et un point sur la situation actuelle.

Sujets abordés :

1)   Nombre de demandes de pensions depuis 2000 (pour le Golfe).
Réponse : une étude a été conduite en 2000, 200 demandes avaient été déposées.
Problème, un courrier de l'ex députée Michèle RIVASI qui avait rencontré l'ancien Ministre de la défense faisait état de 300 demandes (une vérification est en cours, nous attendons la réponse).

Pour les BALKANS.
317 pensions en paiement (6.6% pour maladies)

GOLFE.
117 pensions en paiement (17.7% pour maladies)

2) Demande d'élargissement de la présomption d'imputabilité.

2)   La Mission Parlementaire d'information avait préconisé dans sa recommandation d'élargir le régime de présomption d'imputabilité par une nouvelle rédaction de l'article L3 du code des pensions.

 

Suite à mon intervention auprès de Mr André SANTINI, député des Hauts-de-Seine, celui-ci m'a transmis la réponse écrite qui lui a été adressée par Madame la Ministre de la défense datée du 06/06/03.

Je cite : "En tout état de cause soyez assuré que le gouvernement s'emploie à donner la meilleure suite aux dix propositions qui ont été formulées dans ce rapport".

3) Demande d'une étude scientifique moderne de toutes disciplines.

Mr Gérard DUBRAC, Député du Gers m'a aussi transmis une réponse écrite, datée du 03/04/03 de madame la Ministre de la défense, je cite : "Les conclusions des travaux de l'enquête épidémiologique menée actuellement par le Professeur SALAMON et son équipe permettrons peut-être d'apporter une réponse partielle à cette question, sans que l'on puisse pour autant préjuger du résultat de ces études".

 AVIGOLFE ne pourra se contenter de résultat partiel et réitère sa demande d'une étude scientifique moderne de toutes disciplines.

BALKANS
Une étude réalisée par le service de Santé des Armées intitulé "Surveillance médicale des personnels ayant séjourné dans les Balkans", dont j'ai mis plus de deux ans à me procurer les résultats, a été soumis par AVIGOLFE à deux éminents épidémiologistes.

  "La différence entre le nombre total de cancers attendus (412) et observés (99), montre bien que leur population d'étude n'est pas représentative de grand-chose ou il faudrait penser que les militaires présentent un risque de cancer 4 fois inférieur à la population générale".

 Le Ministère nous a aussi informé qu'une étude descriptive des cas d'Hémopathies survenus chez les militaires en activité sur une période de 5 ans de 2001 à 2005 est en cours, les résultats ne sont pas disponibles à ce jour et nous seront communiqués dès que possible.

 AVIGOLFE a aussi demandé les résultats de l'étude, sur les causes de décès des anciens militaires de la Guerre Golfe et des Balkans, menés conjointement par le S.S.A et l'Institut National de Veille Sanitaire dès qu'ils seront connus.

4) Principales détections d'agents chimiques du 17 au 24/01 1991 dans le Golfe.

AVIGOLFE possède un rapport intitulé "Enseignements tirés des opérations militaires françaises dans le golfe et relevant du domaine N.B.C".

 Je cite : "il n'y a jamais eu de tenue pour les gros et pour les grands ; au bout de deux mois il n'y avait plus de rechange pour les gens de taille normale" ; " d'une manière générale, le matériel N.B.C arrivant avec les unités en ARABIE SAOUDITE, n'était pas au niveau (cartouches HS ou cabossées, seringues périmés etc)".

 Dans mon courrier du 21/04/03, je citais le rapport James J. TUITE présenté au Sénat américain qui mentionne 15 détections d'agents chimiques avec présence de troupes françaises.

 L'ancien Ministre de la Défense Alain RICHARD, auditionné par la Mission Parlementaire d'Information a reconnu 5 détections d'agents chimiques.

 Dans la réponse du Ministère de la Défense du 11/09/03 ont peu lire "si un des rapports TUITE mentionne effectivement des alertes chimiques détectés par les troupes françaises, en particulier pendant la période du 19 au 21/01/91, elles sont attribuées à la présence possible de concentrations très faible de toxiques résultant d'une pollution consécutive aux bombardements d'installation chimiques opérées par les forces coalisées à partir du 17/0191".

 Donc je peux conclure que le Ministère ne conteste pas le rapport TUITE et il faut alors parler de 15 détections chimiques au lieu de 5 en présence de troupes française.

 Aussi, dans la suite de ce courrier le Ministère affirme : "la vision américaine est largement dominée par destructions du dépôt de munitions de KHAMISIYAH et ses retombées sur leur dispositif tactique, mais qui ne peut être extrapolée aux troupes françaises en raison de leur éloignement".

 Faux, dans le rapport de la M.P.I à la page 131 on peut lire : "Au demeurant, les vents dominants, actifs pendant le conflit, rendent concevable le transport de produits toxiques très dilués à plusieurs centaines de Km, c'est à dire jusqu'en ARABIE SAOUDITE.

Pour information AS SALMAN principale zone de stationnement après la guerre n'est distante que de 180 Km de ce site".

5) Etablissement de Registre de Campagne (ERC).

Pendant cette réunion, j'ai demandé s'il existait bien, un registre E.R.C des relâchements spontanés du cou sur AS SALAMAN, le responsable du S.S.A me l’a tout simplement confirmé.

6) Une réponse qui s'est fait attendre.

De nombreux autres points ont été abordés lors de cette entrevue.

 Le Ministère m'a assuré qu'il se tiendrait à disposition de notre association pour une nouvelle rencontre quand AVIGOLFE en ferait la demande et certains points feront l'objet de communication écrite.

 Je dois quand même souligner la lenteur avec laquelle le Ministère a traité nos demandes (courrier du 21/04/03 réponse le 11/09/03 grâce à plusieurs relances).

Le Président
 
Hervé DESPLAT

 

 

L’appréciation de la situation a bien changé depuis 2003.

Plusieurs articles de presse reprennent les récentes découvertes des chercheurs américains.

Depuis 2008, toutes les études soutiennent la théorie d’une exposition chimique, « sur les zones de combat », qui aurait causé le syndrome de la Guerre du Golfe.

Pendant un certain temps, la thèse psychologique était avancée, pour être rapidement balayée. Des études démontrent d’ailleurs une altération « des systèmes nerveux central et autonome, des fonctions neuroendocriniennes et du système immunitaire », souligne le rapport.

Les experts pointent en particulier deux gaz très utilisés lors du conflit : les gaz sarin et cyclosarin, dont on connaît les effets dévastateurs, notamment sur la cognition.

Voir AVIGOLFE (VI) : les études américaines sur le syndrome du Golfe

Aux États-Unis, ce sont 25% à 30% des soldats ayant participé au conflit qui souffrent du Syndrome du Golfe. Entre 170.000 et de 250.000 vétérans de la guerre du Golfe de 1991 sont concernés.

Devant l’importance du problème, le Congrès américain a consulté de nombreux experts afin de déterminer les causes des indiscutables pathologies dont souffrent beaucoup de vétérans.

Un premier rapport d’experts de 447 pages du Comité consultatif de recherche sur le syndrome de la guerre du Golfe a été remis au Congrès en 2008 :

http://www.va.gov/RAC-GWVI/docs/Committee_Documents/GWIandHealthofGWVeterans_RAC-GWVIReport_2008.pdf

Un nouveau rapport d’experts (114 pages) qui ont travaillé sur la période 2009-2013 vient d’être rendu public :

http://www.bu.edu/sph/files/2014/04/RAC2014.pdf

 Jean-Charles DUBOC

 


AVIGOLFE (VII) : Film américain

 

 

Aux Etats-Unis, ce sont 170.000 à 250.000 vétérans qui souffrent du Syndrome du Golfe.

Les pathologies sont caractérisées par divers symptômes comme une fatigue chronique, l’incapacité à avoir un sommeil réparateur, une perte de contrôle musculaire, de très forts maux de tête, des étourdissements et pertes d'équilibre, des problèmes de mémoire, des douleurs musculaires et articulaires, des troubles intestinaux grave, des problèmes de peau et parfois même une résistance à l'insuline.

 

  

 


AVIGOLFE (VI) : les études américaines sur le syndrome du Golfe

 

Une ῝mission d'information sur les conditions d'engagement des militaires français ayant pu les exposer, au cours de la guerre du Golfe et des opérations conduites ultérieurement dans les Balkans, à des risques sanitaires spécifiques῝, a été créée, en 2001, par la Commission de la Défense nationale et des Forces armées de l’Assemblée Nationale.

Elle était présidée par M. Bernard CAZENEUVE avec pour co-rapporteurs Mme Michèle RIVASI et M. Claude LANFRANCA et a été enregistrée à la Présidence de l’Assemblée nationale le 15 mai 2001.

Les auditions des médecins militaires réalisées par la Mission d’information parlementaire sont disponibles sur le réseau Voltaire à la rubrique « Auditions de la Mission d’information de l’Assemblée nationale française Guerre du Golfe : vérité sur un conflit ».

Je recommande particulièrement :

1/ Audition du Professeur Roger SALAMON, Président du groupe des experts indépendants nommés par le Ministre de la Défense et la Secrétaire d’Etat à la Santé ;

2/  Audition du Médecin général des Armées M. Daniel GAUTIER, Directeur central du Service de santé des Armées, accompagné du Médecin en chef Jacques BRUNOT ;

3/ Audition publique du Médecin général inspecteur Jean BLADÉ (E.R.), ancien Directeur central du Service de santé des Armées (du 31 octobre 1990 au 18 septembre 1994) ;

4/ Audition du Docteur Yves COQUIN, Sous-directeur à la direction générale de la Santé ;

5/ Audition du Médecin général Jean-Yves TRÉGUIER, Chef du Service de protection radiologique des Armées (SPRA) ;

6/ Audition conjointe du Professeur Harry A. LEE, Responsable du Medical Assessment Programme à l’hôpital Saint-Thomas de Londres pour le compte du ministère de la Défense britannique, et du Professeur Romain GHERARDI, Chef du service d’Histologie-Embryologie-Cytogénétique et Coordinateur du Groupe interdisciplinaire « Nerf-Muscle » à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil.

Malgré le niveau très élevé des intervenants, y compris le professeur Harry LEE, responsable du programme britannique d’évaluation médicale des vétérans de la guerre du Golfe (Medical Assessment Programme), une vaste étude épidémiologique lancée en octobre 1993 par le Gouvernement britannique, il n’est rien ressorti de concluant de cette mission d’information parlementaire.

 

D’ailleurs, il est intéressant de relire, treize ans plus tard, une interview de Bernard CAZENEUVE, président de la Mission parlementaire, sur le dossier.

Je reprends un article du 17 janvier 2001, paru sur tf1.fr, intitulé ''Les membres d’Avigolfe ne sont pas crédibles'' :

tf1.fr : Hervé Desplat, le président de l'association des victimes civiles et militaires de la Guerre du Golfe, a affiché aujourd’hui son refus de collaborer avec la mission d’information parlementaire que vous présidez. Que s’est-il passé exactement lors de son audition ?

Bernard Cazeneuve : « Hervé Desplat s’est présenté devant nous. Il a indiqué qu’il ne répondrait à aucune question. Il a lu une déclaration extrêmement agressive à l’égard de la mission d’information parlementaire sur la guerre du Golfe, mettant en cause sa volonté de faire la lumière sur ce dossier – alors même que la mission mène ses auditions tambour battant, et qu’elle a fait procéder à la déclassification de nombreux documents – avant de repartir ».

tf1.fr : Pourquoi une telle attitude, selon vous ?

Bernard Cazeneuve : « L’association Avigolfe affirme depuis plusieurs semaines des choses définitives sur des sujets compliqués. Elle se trouvait aujourd’hui en situation de devoir apporter des explications et des preuves devant la mission d’information, ce qu’elle n’est visiblement pas en mesure de faire. Plutôt que d’affronter cette épreuve de vérité, elle a préféré fuir les débats ».

tf1.fr : Quelle a été votre réaction ? Envisagez-vous des poursuites ?

Bernard Cazeneuve : « J’ai fait une mise au point cet après-midi avec le président [de la commission de la Défense] Quilès pour indiquer que nous prenions acte de cette décision. A aucun moment nous n’avons envisagé de poursuite. Nous avions juste demandé à l’association de venir s’expliquer devant nous. Avant même de nous avoir répondu par écrit, elle a déclaré en assemblée générale qu’elle n’accepterait pas de venir devant la mission. Nous avons simplement envoyé par huissier une lettre lui demandant de bien vouloir venir répondre à nos questions, en lui expliquant quelles étaient les peines encourues normalement en cas de refus ».

tf1.fr : Quelles ont été les revendications mises en avant par le président d’Avigolfe ?

Bernard Cazeneuve : « Il a demandé la création d’une commission au sein du ministère de la Défense pour s’occuper des victimes, d’une commission d’enquête plutôt que d’une mission d’information parlementaire, et la création d’une comité d’experts totalement indépendant – considérant sans doute que celui mis en place ne l’est pas. Je vous ferais cependant remarquer que sur la totalité des experts, les militaires sont assez peu représentés. Par ailleurs, il n’y a aucune différence en terme de pouvoir entre une commission d’enquête et une mission d’information parlementaire, si ce n’est que devant une commission d’enquête, on prête serment ; mais une commission d’enquête n’a que six mois pour réaliser sa tâche, alors qu’une mission d’information dispose de tout le temps qui lui est nécessaire.

Quand on conduit des investigations sur un sujet aussi complexe, qui peut impliquer qu’on pousse le gouvernement dans ses retranchements dans le cadre du contrôle de l’exécutif, et qu’on effectue un certain nombre de déplacements à l’étranger, six mois, cela peut représenter un véritable carcan difficile à surmonter. Cette formule nous donne donc plus de temps pour aller plus loin. Mais nous avons eu beau expliquer cela aux membres d’Avigolfe, leur montrer le règlement de l’Assemblée nationale, ils ne l’ont toujours pas compris. Nous devons donc prendre acte que nous avons affaire à des interlocuteurs peu crédibles, qui ont peu de choses à dire, encore moins de les prouver, et qui ne sont pas en mesure d’assumer une confrontation avec des parlementaires qui travaillent de manière rigoureuse ».

Les réactions de Bernard CAZENEUVE et d’Hervé DESPLAT semblent à première vue, toutes les deux, compréhensibles.

Chez l’un, le président de la Mission d’information parlementaire, il n’y a pas de bases médicales et scientifiques qui permettent de faire un lien entre la participation à l’Opération Daguet avec des pathologies médicales, tandis que chez l’autre, le président d’AVIGOLFE, le ῝syndrome du Golfe῝ est une réalité qu’il vit tous les jours dans ses souffrances physiques et mentales !...

Mais avec le recul, on peut penser que M. Bernard CAZENEUVE a perdu une occasion de se taire !...

Il aurait pu être un peu plus prudent !...

Un vrai déni de réalité car le problème est apparu chez de nombreux vétérans des pays de la coalition !...

Les dégâts physiologique chez les victimes de ce syndrome sont caractérisés par divers symptômes comme une fatigue chronique, l’incapacité à avoir un sommeil réparateur, une perte de contrôle musculaire, de très forts maux de tête, des étourdissements et pertes d'équilibre, des problèmes de mémoire, des douleurs musculaires et articulaires, des troubles intestinaux grave, des problèmes de peau et parfois même une résistance à l'insuline.

 

Aux États-Unis, ce sont 25% à 30% des soldats ayant participé au conflit qui souffrent du Syndrome du Golfe. Entre 170.000 et de 250.000 vétérans de la guerre du Golfe de 1991 sont concernés.

Devant l’importance du problème, le Congrès américain a consulté de nombreux experts afin de déterminer les causes des indiscutables pathologies dont souffrent beaucoup de vétérans.

Un premier rapport d’experts de 447 pages du Comité consultatif de recherche sur le syndrome de la guerre du Golfe a été remis au Congrès en 2008 :

http://www.va.gov/RAC-GWVI/docs/Committee_Documents/GWIandHealthofGWVeterans_RAC-GWVIReport_2008.pdf

Ce rapport a incité le Pentagone à réviser sa position pendant les années 2000 car les symptômes du Syndrome de la Guerre du Golfe semblent avoir été déclenchés par l'exposition des soldats à des substances toxiques comme des pesticides utilisés contre les mouches des sables ou encore un médicament administré aux soldats pour les protéger des gaz neurotoxiques

Un nouveau rapport d’experts (114 pages) qui ont travaillé sur la période 2009-2013 vient d’être rendu public :

http://www.bu.edu/sph/files/2014/04/RAC2014.pdf

 

Plusieurs récents articles de presse reprennent les récentes découvertes des chercheurs américains :

 

Science et vie du 16 avril 2014 dans un article intitulé « Le syndrome de la guerre du Golfe vient des muscles ».

« Le syndrome de la guerre du Golfe, cette maladie qui touche les vétérans de la guerre du Golfe de 1990 à 1991, viendrait-il d’un dysfonctionnement affectant leurs mitochondries, ces « centrales énergétiques » des cellules ? C’est en tout cas ce qu’affirment des travaux publiés le 27 mars 2014 dans la revue Plos One.

Pour parvenir à cette conclusion, des médecins américains de l’Université de Californie à San Diego (Etats-Unis) ont mesuré la quantité de phosphocréatine, un composé jouant un rôle déterminant dans la production d’énergie au sein de la cellule, présente dans les cellules de sept vétérans de la guerre du Golfe de 1990-91, et de sept volontaires « contrôle ».

Au terme d’un test d’effort auquel les 14 volontaires ont été soumis, les auteurs de l’étude ont constaté que la phosphocréatine se reconstituait beaucoup plus lentement chez les anciens militaires, que chez les individus « contrôle ». Or, le temps de reconstitution de la phosphocréatine après un effort musculaire est un indicateur bien connu des médecins : lorsque ce processus prend trop longtemps, alors il est probable qu’un dysfonctionnement affecte les mitochondries.

Selon les auteurs de l’étude, cette découverte pourrait expliquer plusieurs des symptômes caractérisant le syndrome de la guerre du Golfe. En effet, parmi les conséquences d’un dysfonctionnement des mitochondries figurent la fatigue chronique, une intolérance aux exercices physiques intenses, des problèmes gastro-intestinaux, ou encore des dysfonctionnements cognitifs.

Or, le syndrome de la guerre du Golfe est une affection qui se caractérise notamment par une fatigue chronique, des problèmes de mémoire ou encore des douleurs musculaires lors de l’effort. »

 

Le Journal de la science du 22 mars 2013, dans un article intitulé « Le syndrome de la guerre du golfe a été associé à des altérations du cerveau ».

 « … des chercheurs américains auraient découvert les premiers marqueurs biologiques de ce syndrome.

A-t-on découvert le premier marqueur biologique du Syndrome de la Guerre du Golfe, cette mystérieuse affection caractérisée par une série de symptômes comme la fatigue, des douleurs inexpliquées, des problèmes digestifs ou encore des pertes de mémoire, dont souffrent de nombreux vétérans américains de la première guerre du Golfe ? C'est bien possible.

En effet, selon des chercheurs du Centre Médical de l'Université de Georgetown (Washington, États-Unis), le cerveau des soldats touchés par cette affection présenterait une altération notable des axones, ces prolongements fibreux des neurones qui transmettent l'influx nerveux.

Plus troublant encore, l’une des zones du cerveau dans laquelle les chercheurs ont observé cette altération des axones n'est pas anodine : il s'agit du faisceau fronto-occipital inférieur droit, une aire notamment impliquée dans le traitement des informations liées à la douleur et à la fatigue. Or, la douleur et la fatigue figurent précisément parmi les symptômes qui sont les plus fréquemment rapportés par les vétérans atteints par le Syndrome de la Guerre du Golfe.

Si cet étonnant résultat se voit confirmé par d'autres travaux, il s'agirait là du premier marqueur biologique avéré du Syndrome de la Guerre du Golfe.

Un évènement qui pourrait avoir des répercussions importantes dans le bras de fer qui, encore aujourd’hui, oppose nombre de vétérans de la guerre du Golfe aux autorités américaines.

Mais si la découverte de séquelles scientifiquement mesurables associées au syndrome de la guerre du Golfe pourrait venir bouleverser le rapport de force entre le Pentagone et les anciens soldats de cette guerre, ce résultat pourrait aussi permettre aux recherches scientifiques actuellement menées aux États-Unis sur le syndrome de la guerre du Golfe, qui bénéficient depuis quelques années d'un financement massif par le Congrès américain, de progresser de façon décisive.

Source : l’étude a été publiée le 20 mars 2013 dans la revue en accès libre PLOS One, sous le titre « Increased Brain White Matter Axial Diffusivity Associated with Fatigue, Pain and Hyperalgesia in Gulf War Illness ».

 

Pourquoidocteur.fr dans un article du 29 avril 2014 intitulé « Syndrome de la guerre du Golfe : le gaz sarin serait responsable ».

"Les troubles psychiatriques sont souvent cités comme une conséquence de la Guerre du Golfe. Le syndrome de la Guerre du Golfe est bien plus fréquent et serait dû à une exposition chimique.

Migraines, troubles de la mémoire, difficultés respiratoires… Voici quelques symptômes du syndrome de la Guerre du Golfe. Il serait dû à une exposition chimique, selon un rapport présenté ce 28 avril au ministre américain des Anciens combattants. Le Comité consultatif sur la Recherche sur les maladies des vétérans de la Guerre du Golfe (RAC) y détaille les dernières évolutions concernant ce syndrome, qui touche 25 à 30% des soldats ayant combattu en 1990-91.

 Le système nerveux est affecté

Le syndrome de la Guerre du Golfe arrive en première position des maladies observées chez les vétérans. Loin devant le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) et les autres troubles psychiatriques.

Depuis 2008, toutes les études soutiennent la théorie d’une exposition chimique, « sur les zones de combat », qui aurait causé le syndrome de la Guerre du Golfe. Pendant un certain temps, la thèse psychologique était avancée, pour être rapidement balayée. Des études démontrent d’ailleurs une altération « des systèmes nerveux central et autonome, des fonctions neuroendocriniennes et du système immunitaire », souligne le rapport. Les experts pointent en particulier deux gaz très utilisés lors du conflit : les gaz sarin et cyclosarin, dont on connaît les effets dévastateurs, notamment sur la cognition.

A la recherche de traitements

Peu de traitements sont aujourd’hui disponibles pour ces vétérans, dont la souffrance est bien réelle. Côtés médecins, définir un moyen d’apaiser ces douleurs est le nerf de la guerre. « Les premiers résultats fournissent des signes encourageants. Les objectifs de traitement fixés en 2010 sont atteignables », se félicite Roberta White, directrice scientifique du RAC. Les experts du Comité signalent un certain nombre d’études prometteuses qui soulagent des troubles variés (apnée du sommeil, perte cognitive, fatigue…). Parmi elles, certaines évaluent l’efficacité de traitements simples : insuline intranasale, ventilation à pression positive continue (CPAP) ou encore la coenzyme Q10 (ubiquinol).

 Le Comité appelle désormais au développement d’études sur des modèles animaux, pour mettre à l'épreuve ces pistes. « Bien que le modèle animal parfait pour le syndrome de la Guerre du Golfe n’ait pas encore été développé, des modèles animaux précliniques devraient être utilisés pour développer et tester de nouveaux traitements, ciblant les mécanismes pathobiologiques de la maladie et les conséquences d'une exposition [chimique] sur les zones de combat », recommande le RAC en conclusion de son rapport.

 Parmi les autres dégâts collatéraux de la 2e Guerre du Golfe, on recense des troubles neurologiques, des troubles du sommeil, de la reproduction… mais aussi des cancers du cerveau. Les soldats exposés aux gaz neurotoxiques lors de la destruction des dépôts d’armes de Khamisiya (Irak) sont aussi ceux qui décèdent le plus de cancers du cerveau. Même constat chez les vétérans exposés aux contaminants issus des incendies de puits de pétrole lors du conflit.

 

 

 

Topsante.com du 30 avril 2014 dans un article intitulé « Le syndrome de la guerre du Golfe n’est pas lié au stress »

« Des experts américains confirment dans un rapport que la maladie dont souffrent les anciens combattants du conflit en Irak est causée par les agents chimiques toxiques auxquels ils ont été exposés. Le stress psychologique lié aux combats, lui, n'aurait aucun effet sur ce syndrome.

Alors que l'utilisation des armes chimiques a été confirmée en Syrie, des experts américains se sont penchés sur les effets de l'exposition à ces produits lors de la guerre en Irak.

Le syndrome de la guerre du Golfe est une vraie maladie, dont souffrent près de 250 000 anciens combattants du conflit en Irak entre 1990 et 1991. Les symptômes peuvent aller des douleurs multiples aux maux de tête, en passant par des pertes de mémoire et des difficultés respiratoires.

Dans un deuxième rapport d'experts, le Research advisory committee, mandaté par le Congrès américain, confirme que cette maladie est causée par les agents chimiques et non par le stress psychologique des combats. Le premier rapport, publié en 2008, établissait un lien entre ce syndrome et l'exposition à des substances chimiques toxiques comme les pesticides et un médicament prescrit pour protéger les soldats des gaz neurotoxiques.

Les produits favorisent les tumeurs cérébrales

"De nombreuses études sur le cerveau, à l'aide de système d'imagerie et d'électroencéphalogrammes, ont apporté davantage d'indications montrant que les dysfonctionnements du système nerveux central sont un symptôme clé de ce syndrome", expliquait le docteur Roberta White, principal auteur du premier rapport, citée par l'AFP. Les IRM réalisée sur les soldats ont prouvé que l'exposition aux gaz sarin et cyclosarin causerait des déficiences cognitives.

La nouvelle étude confirme que le stress psychologique n'est aucunement lié à la maladie. Mais l'exposition à certains produits toxiques aurait favorisé l'apparition de tumeurs cérébrales. Dans le rapport, les chercheurs parlent également des travaux réalisés en vue d'un traitement, comme des compléments alimentaires, de l'insuline intranasale et une technique agissant sur la respiration, rapporte l'AFP. »

 

Les récentes découvertes médicales remettent en cause les conclusions de la mission d’information parlementaire de 2001.

Il est temps que les pouvoirs publics réétudient le dossier du syndrome du Golfe et j’espère qu’un, ou une députée, saura poser une question à l’Assemblée Nationale à ce sujet.

Je rappelle que les vétérans qui souffrent de ce syndrome ne sont même pas pris en affection longue maladie (ALD) par la Sécurité sociale et qu’ils ont encore moins droit à une pension d’invalidité.

 

Jean-Charles DUBOC

 


AVIGOLFE (IV) : Audition parlementaire de M. Hervé DESPLAT

 

Un courrier a été envoyé à Madame Estelle GRELIER, députée de la 9èm circonscription de la Seine-Maritime, au sujet de l’injustice que subissent les anciens combattants de la guerre du Golfe de 1991 dont beaucoup souffrent du syndrome du Golfe alors qu’ils ne bénéficient d’aucune pension d’invalidité et qu’ils ne sont même pas pris en charge par la Sécurité Sociale en longue maladie.

Il faut savoir que de récentes études américaines montrent que les soldats américains qui souffrent de ce syndrome présentent des lésions neurologiques

A cette situation scandaleuse, et injuste, s’ajoute le fait que des indemnités très importantes ont été virées à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arables-Unis, au titre des frais de guerre de l’Opération Tempête du Désert, et qu’elles semblent avoir été détournées.

J’attends toujours un démenti à mes accusations par le ministère des finances.

 De plus, une ῝mission d'information sur les conditions d'engagement des militaires français ayant pu les exposer, au cours de la guerre du Golfe et des opérations conduites ultérieurement dans les Balkans, à des risques sanitaires spécifiques῝, a été créée en 2001 par la Commission de la Défense nationale et des Forces armées de l’Assemblée Nationale :

http://www.assemblee-nationale.fr/11/rap-info/i3055-02.asp

Elle a été présidée par M. Bernard CAZENEUVE avec la participation de Mme Michèle RIVASI et M. Claude LANFRANCA puis enregistrée à la Présidence de l’Assemblée nationale le 15 mai 2001.

 Je reprends une interview de M. Bernard CAZENEUVE par TF1 :

Bernard Cazeneuve : « Hervé Desplat s’est présenté devant nous. Il a indiqué qu’il ne répondrait à aucune question. Il a lu une déclaration extrêmement agressive à l’égard de la mission d’information parlementaire sur la guerre du Golfe, mettant en cause sa volonté de faire la lumière sur ce dossier – alors même que la mission mène ses auditions tambour battant, et qu’elle a fait procéder à la déclassification de nombreux documents – avant de repartir ».

tf1.fr : « Pourquoi une telle attitude, selon vous ?... »

Bernard Cazeneuve : « L’association Avigolfe affirme depuis plusieurs semaines des choses définitives sur des sujets compliqués. Elle se trouvait aujourd’hui en situation de devoir apporter des explications et des preuves devant la mission d’information, ce qu’elle n’est visiblement pas en mesure de faire. Plutôt que d’affronter cette épreuve de vérité, elle a préféré fuir les débats ».

Sans commentaire.

 En 2001, il était impossible de savoir pour quelles raisons de nombreux soldats de la coalition, dont 170.000 Américains, étaient rendus invalides par leur participation au conflit du Golfe.

Mais, depuis cette époque, des examens neurologiques menés par Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) ont découvert des lésions indiscutables de certaines parties du cerveau des vétérans.

Aussi, à la vue de ces nouveaux éléments, le dossier doit être réétudié et nos soldats doivent être indemnisés, me semble-t-il, en tant qu’invalide guerre.

C’est tout le sens de mon courrier à Mme Estelle GRELIER, députée de Fécamp.

Afin d’apporter un peu plus d’information sur ce dossier, vous pouvez découvrir un extrait du témoignage de M. Hervé DESPLATS, président de l’association Avigolfe, et de Norbert SIMÉON, membre du Conseil d’Administration de cette association, qui ont témoigné lors des Auditions de la Mission d’information de l’Assemblée nationale française « Guerre du Golfe : vérité sur un conflit »

Bonne lecture !...

 

Jean-Charles DUBOC

 

Extrait du procès-verbal de la séance du mardi 16 janvier 2001

Présidence de M. Bernard Cazeneuve, Président

  

M. Bernard Cazeneuve, Président : Mes chers collègues, nous allons auditionner en séance publique et donc de façon transparente MM. Desplat et Siméon, de l’association Avigolfe. Nous les avons invités, comme nous le faisons pour d’autres personnalités associatives, civiles ou encore militaires, à venir devant notre mission qui conduit des investigations concernant les conditions dans lesquelles un certain nombre de militaires français se seraient trouvés exposés à des risques sanitaires spécifiques dans le Golfe.

Depuis la réunion de la Commission de la Défense de mercredi dernier, le champ de compétences de notre mission d’information parlementaire s’est trouvé étendu aux Balkans.

Nous sommes satisfaits de vous avoir à nos côtés. Notre objectif est de vous poser l’ensemble des questions qui nous permettront, sur les sujets qui relèvent du champ d’investigation de la mission, de poursuivre nos investigations. Je suis heureux que vous ayez accepté de vous rendre devant nous et je vais vous indiquer aussi précisément que possible les conditions dans lesquelles nous travaillons et la méthode qui inspire nos démarches.

Nos recherches et investigations portent en effet sur les conditions dans lesquelles nos forces ont été engagées dans une opération - en l’occurrence celle du Golfe - conduite en coalition.

S’agissant d’un conflit armé, notre devoir est d’abord de nous assurer de la sécurité collective et individuelle de nos soldats. Notre détermination à comprendre et à expliquer l’ensemble des conditions opérationnelles ayant présidé à l’engagement des troupes est, bien entendu, un élément très important de nos travaux.

Nous examinons pièce par pièce les documents déclassifiés dont nous avons demandé la communication au Ministre de la Défense. Tous les ordres opérationnels, tous les télégrammes échangés au travers du réseau de télécommunication Syracuse, nous ont été communiqués.

Cet ensemble déjà très volumineux ne constitue d’ailleurs qu’une partie du total des documents dont nous avons exigé la transmission intégrale. Nous sommes en tant que parlementaires, les seuls à pouvoir obtenir ce type d’informations. Nous confrontons ces pièces officielles aux déclarations faites devant nous au cours des auditions. Le cas échéant, nous n’hésitons pas à demander des éléments d’information complémentaires lorsque nous estimons qu’il y a contradiction entre les documents qui nous ont été communiqués et les auditions auxquelles nous procédons ou lorsque nous constatons que les documents qui nous ont été communiqués comportent des sources insuffisantes.

Bien entendu, nous ne nous contentons pas de ces seuls éléments d’information : nous travaillons également sur des données ouvertes, y compris celles relatées par la presse ou encore disponibles sur Internet comme au travers d’autres sources qui paraissent devoir être exploitées par la mission.

Nous nous rendrons également à l’étranger pour procéder à des investigations que nous ne pouvons pas conduire ici, en France.

Cette démarche se veut donc très rigoureuse. Elle permettra de répondre aux questions qui concernent le champ d’investigation de la mission pour ce qui concerne le Golfe et nous appliquerons évidemment cette méthode aux Balkans.

Pour ce qui concerne les sources ouvertes, nous n’avons bien entendu pas négligé de lire l’ouvrage qui a été publié par la Secrétaire générale de votre association et dont nous avons apprécié qu’il relève le travail effectué par la mission en soulignant que c’est devant cette dernière qu’un certain nombre de généraux ont été amenés à faire des révélations qui contrastaient avec ce qui avait pu être dit de façon officielle au cours de ces derniers mois. Je veux voir dans la relation entre cet ouvrage et nos auditions, une forme de reconnaissance, d’ailleurs juste, du travail effectué par notre mission. J’apprécie donc la modération du ton employé.

Je voudrais profiter de cette audition pour faire une mise au point sur un article paru dans Le Parisien la semaine dernière au terme de l’audition de Mme Marie-Claude Dubin, article dont les auteurs sont peut-être ici présents et que vous avez pu découvrir dans la presse.

Mme Marie-Claude Dubin a déclaré dans cet article que notre mission, je cite : « chercherait à cacher la vérité, ne serait-ce qu’en raison de sa composition, qui compterait de nombreux officiers qui ont tendance à protéger l’armée. »

Je voudrais que l’on me donne le nom d’un officier intervenant ès qualités au sein de cette mission, qui n’est composée que de parlementaires et qui ne compte pas un militaire. Je voudrais également prendre à témoin la presse du fait que notre mission auditionne non seulement des personnalités militaires mais également des personnalités associatives - en témoigne ici la présence des responsables d’Avigolfe -, des médecins, des ingénieurs de la Délégation générale pour l’Armement (DGA) et des responsables politiques. Par le spectre très large des personnalités qu’elle entend, notre mission d’information montre, s’il en était besoin, que son intention n’est pas de se cantonner à la parole des militaires dont elle n’a pas manqué, au cours des dernières semaines, de relever, lorsque cela était avéré, les contradictions du discours en demandant au Ministre de la Défense des éléments complémentaires d’information.

Nous n’avons pas compris pourquoi une telle déclaration avait été faite au terme de l’audition de la semaine dernière et, si elle a été faite en voulant dire autre chose, que voulait-elle dire exactement ? Je pense que les journalistes qui sont ici et qui font bien leur travail constateront qu’il n’y a pas un militaire dans notre mission et que nous auditionnons l’ensemble de ceux qui peuvent nous apporter des éléments d’information intéressants.

M. Desplat, nous allons procéder avec vous comme nous procédons avec l’ensemble de ceux que nous auditionnons qui, il est vrai, se sont, pour la totalité d’entre eux, présentés devant notre mission d’information parlementaire beaucoup plus facilement que vous ne l’avez fait. Cela dit, j’ai cru comprendre, dans les déclarations que vous avez pu faire, que vous êtes assoiffé de vérité et de transparence. Par conséquent, je suis convaincu que vous répondrez très volontiers à l’ensemble de nos questions posées avec le souci de la transparence et de la rigueur que nous partageons au sein de la mission d’information.

Je vous laisse maintenant le soin, comme c’est le cas pour la plupart des autres interlocuteurs qui viennent devant nous, de nous faire un exposé introductif au terme duquel nous vous poserons les questions de notre choix.

M. Hervé Desplat, Président de l’association Avigolfe : Tout d’abord, je passerai la parole à Norbert Siméon, membre du conseil d’administration, qui aimerait réagir par rapport à une dépêche du ministère de la Défense.

M. Norbert Siméon : Le ministère de la Défense a annoncé, le 15 janvier 2001, que les six militaires français hospitalisés dans ses services n’ont pas été affectés par l’uranium appauvri. Faut-il rappeler que l’uranium appauvri dégage des toxicités chimiques ? On ne peut donc conclure aussi rapidement.

Aujourd’hui, comment avoir confiance dans le Service de santé des Armées après de telles déclarations ? Il nous paraît nécessaire que ce type d’examens soient effectués dans des hôpitaux civils.

M. Hervé Desplat : Madame et Messieurs les députés, tout d’abord, je voudrais excuser l’absence de notre Secrétaire générale, Mme Christine Abdelkrim-Delanne qui, ayant été tardivement informée officiellement de cette audition, avait déjà accepté une invitation au Parlement européen, ce même jour, de la part du groupe de la Gauche unie européenne.

L’association Avigolfe a été créée en juin 2000 à l’initiative de Mme Abdelkrim-Delanne et de moi-même, en toute indépendance. Son but est de faire la vérité sur la guerre du Golfe et ses effets et de faire reconnaître le droit à réparation et aux soins des personnes concernées.

Depuis sa création, Avigolfe a, à plusieurs reprises, exprimé des demandes qui n’ont pas été entendues, à savoir :

- un recensement de la population présente dans le Golfe afin d’obtenir un bilan précis ;

 - la mise en place d’une cellule « Golfe » au sein du ministère de la Santé, considérant qu’il s’agit aujourd’hui d’un problème de santé publique : cette cellule étant chargée de centraliser les demandes et d’assurer la gestion médicale et administrative ;

 - la mise en place par l’Assemblée nationale d’une commission d’enquête qui aurait été, à l’occasion d’un débat des députés, dûment informée au préalable ;

 - la mise en place d’un groupe d’experts totalement indépendants ;

 - la mise en place d’un dispositif d’examens approfondis et de dépistage, notamment des cancers, dans le cadre hospitalier public, avec une prise en charge gratuite.

Pourquoi dans le cadre hospitalier public ? Il est un fait que les personnes concernées n’ont plus aucune confiance dans les autorités militaires, quelles qu’elles soient. De nombreux témoignages auprès d’Avigolfe ou dans la presse ont montré les difficultés qu’elles rencontrent dans les hôpitaux militaires.

D’autre part, parmi elles, on compte de nombreux civils détachés auprès de l’armée - notamment par la compagnie Thomson - et des ex-militaires. Il faut savoir qu’il n’en reste plus que 3 000 au sein de l’armée parmi les 26 000 qui étaient présents dans le Golfe. Nous soulignons que seules trente personnes ont répondu à l’invitation du ministère de la Défense de se faire connaître auprès du Service de santé des Armées, ce qui confirme la méfiance dont nous faisons état.

Enfin, nous demandons la reconnaissance du statut de guerre de cette opération multinationale, la plus importante depuis la seconde guerre mondiale.

Sept mois plus tard, où en sommes-nous ?

Alors que, sans Avigolfe, ce problème grave serait encore tenu secret, aucune de nos demandes n’a été prise en considération.

Une mission d’information aux pouvoirs limités a été nommée dans la précipitation, avant même la rentrée parlementaire, privant ainsi l’ensemble de nos élus des éléments leur permettant de se déterminer. Une mission d’information s’informe, une commission d’enquête enquête.

La façon dont se déroulent les auditions, des généraux notamment, révèle des contradictions dans les déclarations, des non-dits et des mensonges par omission que les membres de la mission eux-mêmes, à en croire la presse, ont soulignés : par exemple, toute la confusion autour de la Pyridostigmine, des alertes chimiques et des pilules Virgyl ou les affirmations non fondées à propos de l’uranium appauvri et de ses dangers, dont tout montre aujourd’hui que les autorités militaires ne pouvaient les ignorer.

Soutenue par l’opinion publique, Avigolfe, dont le nombre d’adhérents malades ou de familles de décédés ne cesse de croître, se félicite de la décision du groupe parlementaire communiste de demander à nouveau une commission d’enquête qui s’impose plus que jamais.

Si l’on s’en tient aux déclarations du Ministre de la Défense et du Président de la Commission de la Défense de l’Assemblée nationale, ancien Ministre de la Défense lui-même, le groupe d’experts scientifiques a été réuni à l’initiative des militaires et n’est pas indépendant. Malgré tout le respect que nous éprouvons pour le Professeur Salamon, il est important de dire que quatre de ses huit membres ont été nommés par les autorités militaires.

Dans le même temps, nous avons appris que le Service de santé des Armées a, depuis juin dernier, formé son propre groupe d’experts scientifiques militaires. Pourquoi ?

Avigolfe avait décidé, lors de son assemblée générale du 9 décembre 2000, de ne pas collaborer à la mission d’information. Nous sommes ici, aujourd’hui, uniquement parce que M. Bernard Cazeneuve, Président de la mission d’information, nous a menacés publiquement d’une amende de 50 000 F, à cette même place, alors qu’il auditionnait le Général Janvier et que, par ailleurs, nous n’avions jamais reçu la moindre convocation écrite, ce qui reflète un profond mépris pour notre petite association qui, en huit mois, a fait plus que les autorités avec des moyens très limités.

En revanche, nous collaborerons totalement avec une commission d’enquête. Nous remarquons que, concernant l’affaire des Balkans, tous les Etats européens concernés ont mis en place des commissions d’enquête. Depuis sept mois, nous avons subi des pressions incessantes des autorités. On nous a demandé avec insistance, sinon autoritairement, de transmettre la liste et les dossiers de nos adhérents, ce que nous avons refusé. Etant une association loi 1901, cela serait tout à fait illégal. En outre, le questionnaire que nous avons élaboré est confidentiel.

C’est pour cette raison que nous avions demandé et que nous continuons de demander une cellule « Golfe » au sein du ministère de la Santé.

Avigolfe, qui compte aujourd’hui plus de 180 adhérents, dont des cas pathologiques très lourds en quantité significative, avait déjà publié deux rapports dont vous avez certainement pris connaissance. Ces rapports, modestes et non professionnels, avaient pour but de mettre en évidence la gravité et l’urgence de la situation. Le premier de ces rapports donnait en outre des éléments d’information issus de l’enquête journalistique de Mme Abdelkrim-Delanne et du témoignage des adhérents.

Il est clair qu’aujourd’hui, des personnes civiles et militaires en grande souffrance, des veuves, des invalides et des familles, sont obligées de se battre pour faire reconnaître leurs droits. Depuis la Révolution française, l’Etat a un devoir de prise en charge, de reconnaissance et de réparation à l’égard de ses combattants. Ces civils et militaires étaient dans le Golfe dans le cadre d’une mission sous le drapeau français. Ils ont aujourd’hui le sentiment d’avoir été considérés, pendant ces dix années, avec un total mépris et cela continue.

Par ailleurs, nous avons appris que, dans certaines unités de l’armée, il a été fortement déconseillé aux anciens du Golfe et des Balkans de prendre contact avec l’association Avigolfe ou les journalistes. Nous dénonçons violemment ces tentatives d’intimidation.

Enfin, depuis qu’a éclaté l’affaire des Balkans, Avigolfe a reçu plusieurs témoignages de cas de leucémies, lymphomes et autres pathologies. Nous considérons que le syndrome du Golfe et celui des Balkans - et sans doute, plus tard, celui du Kosovo - sont une seule et même affaire.

Avigolfe, qui a écrit au Président de la République, Chef suprême des Armées, estime que cela suffit ! Nous appelons l’ensemble des députés à prendre leurs responsabilités en exigeant une commission d’enquête pour faire toute la lumière, déterminer les responsabilités et fixer les réparations. Nous leur demandons également de soutenir notre demande de mise en place d’un dispositif cohérent et efficace. L’association ne peut se substituer aux autorités françaises qui doivent faire leur devoir face à la gravité de cette situation, que ce soit pour ce qui concerne le Golfe ou les Balkans.

Nous considérons qu’annoncer de façon encore une fois tout à fait précipitée, sans consultation des députés, que le champ d’investigation de la mission d’information sur les conditions d’engagement des militaires français ayant pu les exposer au cours de la guerre du Golfe à des risques sanitaires spécifiques sera élargi aux opérations conduites ultérieurement dans les Balkans, tout comme celui du groupe d’experts, n’est qu’une façon de gagner du temps.

Il faut maintenant des décisions politiques sérieuses et courageuses qui aillent dans le sens d’une reconnaissance de ce que l’on appelle communément « syndrome du Golfe » et « syndrome des Balkans », d’une reconnaissance également des effets de ces guerres sur les populations locales qui ont droit, elles aussi, à réparation. Je pense particulièrement à la population irakienne, qui souffre depuis dix ans des effets cumulés de la « sale guerre propre » et de l’embargo total.

Je remets à la mission d’information le livre « Guerre du Golfe, la sale guerre propre », dans lequel Mme Abdelkrim-Delanne a réuni un certain nombre de preuves, d’études et de témoignages qui brisent le silence et la désinformation imposés depuis la guerre du Golfe. Je remets également le rapport de synthèse de l’enquête Avigolfe sur 140 dossiers.

Avec ces éléments, la mission d’information devrait pouvoir conclure très rapidement ses travaux.

Nous n’avons rien d’autre à ajouter et nous vous remercions de votre attention.

 

La suite sur :

http://www.voltairenet.org/article9969.html

 


Mains Invisibles (VII)

 

Sommes-nous dirigés, tout du moins en partie, par des ῝Mains Invisibles῝ qui décident ou influencent pour le meilleur, mais aussi parfois pour le pire, l’évolution de nos sociétés ?...

Très vraisemblablement, et, afin d’apporter quelques éléments de réflexion sur cette problématique, je mets en ligne un nouveau chapitre du roman ῝Mains Invisibles῝ de « I-Cube » qui sera disponible sur son site en août prochain.

Le dossier du détournement des indemnités de la guerre du Golfe et celui de l’escroquerie sur l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït, ainsi que la récupération des fonds disparus, en constituent le ῝fil rouge῝.

Bonne lecture.

Jean-Charles DUBOC

 

Mains invisibles (…/7/…)

Où comment, sans le savoir, « Charlotte » part pister « DLK »

 

Je rappelle à l’occasion, que « DLK », c’est un personnage de pure fiction, comme tous les autres dans ces extraits et romans.

« David Lévy-Köhler », un homme politique « gaulois », ancien ministre de « Tiersmirant » qui a fait banquier mondial à un moment donné de sa carrière…

Rien à voir avec quiconque dans le monde réel… Son histoire personnelle est tellement abracadabrante qu’elle ne serait même pas crédible pour quiconque !

 

« Basano », vous êtes cité par l’américain : À vous de voir !

 

« Bien sûr, les 22 premiers milliards détournées du premier paiement, ont fait des petits depuis le temps, tel que ni Tiersmirant, ni Rackchi ne veulent rien savoir.

Peut-être même qu’ils ne savaient rien, d’ailleurs. Pour le second, le doute reste permis, même si des alertes éthiques avaient pu être lancées par quelques « avertis » sur le sujet (notamment Haddock que Paul avait rencontré à Barcelone sur invitation d’Almont justement, sous-directeur de la CIA à l’époque, qui le « guidait » via Emily Lison, sa première et unique épouse agent de la NSA), en revanche, c’est moins sûr pour le premier.

Mais il est mort avec ses secrets !

Celui-là, personne ne le regrette aux USA pour avoir collé 4 ministres communistes dans son premier gouvernement en 1981, en pleine guerre froide, vous rendez-vous compte !…

Passons aussi en espérant que Dieu tout puissant soit assez miséricordieux pour accueillir son âme : il a quand même vendu à mon pays les secrets de sa taupe « Farwell ». »

Oui bon et alors ?

 

Si Paul comprend bien son vis-à-vis, les Koweïtiens se font rembourser la seconde escroquerie par leurs propres fonds du premier financement, et le premier financement par les irakiens, via l’ONU et l’accord « pétrole contre nourriture », c’est ça ?

« C’est ça. Mais vous aurez noté qu’il y a donc 22 milliards qui se baladent quand même.

Là, les sommes et les comptes sont rapidement identifiés et bloqués par les autorités monétaires. Une fois d’accord, deux fois non !

Mais on ne connaît que les titulaires à qui les noms et identités ont été volés jusque chez les notaires Suisse qui ont fait l’opération de concession du brevet de Ferrayé.

Pas du tout les bénéficiaires réels, pas du tout, aucunement ! » répète-t-il pour mieux s’en convaincre.

« Pour l’heure on ne connaît plus que Basanix et quelques autres comme ADER, ayant-droit économique réel. Or, lui, c’est un homme-lige, un petit expert-comptable de province qui a eu le mérite de renifler plus vite que les autres l’entourloupe pour avoir été expert-comptable d’un micro-banquier monégasque. Et qui s’accroche à laver son honneur par quelques indemnités superfétatoires et imméritées. Tout le monde est parfaitement au courant.

On sait qui sont les notaires suisses et les premiers banquiers qui ont participé à l’arnaque. Une véritable arnaque à la fausse identité.

Eux aussi sont « clean », même que pour des montants pareils, ils avaient informés préalablement leurs autorités cantonales et les autorités financières et boursières de leur pays, obtenu les autorisations de faire et exigé la présence physique des signataires, même si ça ne s’est pas passé tout-à-fait comme prévu.

Les sommes passent par diverses banques et plates-formes de compensation depuis l’Europe jusqu’à une vingtaine de pays différents autour du globe.

Là encore avec des identités volées, usurpées ou totalement fantaisistes.

D’où la réaction de la DEA qui en a le pouvoir, de « bloquer » immédiatement ces sommes entre les mains des banquiers qui les ont en dépôt… »

 

« Ce qu’on cherche désormais, ce sont les vrais détenteurs des codes…

Parce que pour l’heure, si la DEA a bloqué ces sommes, c’est sans pouvoir juridiquement les saisir, dans l’attente d’en voir au moins un ou plus réapparaître pour le coincer.

Naturellement, pendant ce temps-là les banquiers dépositaires font tourner « leur stock » et participe à l’équilibre des marchés mondiaux avec ces avoirs. »

Bon alors quoi ?

« Alors, mais alors, la situation peut durer éternellement, puisque plus personne à part le peuple irakien n’a à se plaindre. Sauf que, ce qui serait bien, c’est, un, de découvrir qui est l’animateur initial de tout ce trafic. Et vous allez le trouver.

Et deux, de remonter la chaîne pour éviter que ces fonds soient de nouveau dispersés sans préavis par un procédé qui contourne le blocage de la DEA ou au contraire, restent justement définitivement bloqués. »

Il pense que les vrais ADER pourraient se servir de ces fonds bloqués comme de garanties à offrir à une chaîne de banquiers pour mobiliser des « dérivés » sur ces créances devenues pourries pour être gelées.

Mais c’est peu probable, les banquiers dépositaires se verraient retirer leur licence de banque et interdit de Forex : un suicide !

 

« En revanche, quand vous faites le total des avoirs bloqués, il manque environ 2 milliards de dollars.

Il faudrait que je parvienne à vous faire passer les fichiers qui retracent tous ces mouvements. »

Comment ça ? « Ils » perdent 2 milliards du tout ?

« 10 % des 22 milliards en fait. Sans doute des commissions d’intermédiaires et des honoraires de notaires et de juristes. Certains paiements ont été faits le jour même de la signature des actes. Ce sont les notaires qui se payent sur la bête.

Le reste s’enfuit dans le désordre sur toute la planète, y compris jusqu’à Hong-Kong, dans des comptes ouverts à Pékin dans la « Bank of China » et revient par petit-bout pour un total de 200 millions de dollars quand même. Les intermédiaires « occultes » qu’on retrouve un peu partout de ce côté-là et jusqu’à Formose.

Et là, pour les 2 milliards manquants, Monsieur De Bréveuil, la DEA ne peut pas grand-chose ! »

Interdire la BoC de Forex, la première économie mondiale exportatrice en volume, souscriptrice insatiable d’obligations émises par la FED ou le Trésor américain, ce n’est pas possible…

Explications jusque-là limpides, même si c’est proprement « incroyable »…

 

On lui a déjà parlé d’un certain « Monsieur Robert », banquier français à Londres.

« Il est probable qu’il soit déjà mort. Sans ça vous n’auriez pas pu récupérer les fonds du trust anglais ! » lance Junior n°4.

« Et lui, c’était un des hommes de confiance de la galaxie de votre président Tiersmirant. Souvenez-vous, à l’époque, à Londres, il avait réussi à placer Dactalys à la tête de la banque européenne pour la réunification des deux Allemagnes. Et puis plus tard, il y a eu des morts directement dans l’entourage présidentiel, dont un de ses anciens premiers ministres. »

Et un conseiller de l’ombre, Paul se souvient, le fameux ami de trente-ans, Grosse-œuvre…

« Monsieur Robert est probablement du second ou troisième cercle. Mais s’il a disparu du circuit, il doit en rester des traces. Il doit bien avoir une famille encore quelle que part. Cherchez de ce côté-là si il y a nécessité de l’identifier. »

Bon, si tout le monde sait tout de tout le monde, en quoi Junior a besoin de Paul ?

« Je vous l’ai dit, vous allez découvrir une flopée de faux-noms pour des vrais comptes. Il y en a des dizaines de milliers de par le monde… »

L’exagération ! Seulement 9.288 faux-noms pour environ 12.000 comptes, en ce qui le concerne…

« … pour être précis, probablement que vous avez raison. Et derrière des vraies personnes corrompues, d’autres non, et toutes vraisemblablement sans le savoir, d’ailleurs… Un vrai piège sur tout le personnel politique de votre pays, dois-je reconnaître !

Et de notre côté de l’atlantique, on aimerait bien faire le même travail pour pouvoir désamorcer le même mécanisme de pseudo-corruption. Mais, sans vouloir vous commander, ça serait assez bien de démarrer en éliminant de la liste potentielle ceux que vous découvrirez en plus de remettre la main sur les 2 milliards manquants. »

Pourquoi pas ?

« Et de comprendre les mécanismes de cette opération… »

Ah ça, c’est une autre paire de manches !

Parce que finalement, il n’y aurait pas eu la seconde escroquerie et sa solution bizarroïde de « sortie » exigée par les koweïtiens, il n’y aurait jamais eu que 7 milliards de dollars volés au Trésor français et Paul n’aurait jamais eu à rapatrier 35 milliards d’euros… Ni encore moins les queues « à venir », ni d’avoir pu mettre à mal l’euro dans la « crise de la dette » publique à son démarrage en 2009, comme « n° 4 » venait de lui expliquer…

Incroyable, vraiment incroyable !

 

Et s’il le faisait, qu’aurait-il comme garantie pour sa sécurité ?

« Si vous êtes banquier, vous êtes juridiquement couvert. Et puis nous, nous vous considérons comme un « intouchable », un « distingué ». Ça veut dire ce que ça veut dire, n’est-ce pas !

Mais si vous avez besoin d’être physiquement rassuré, on peut mobiliser du monde. »

Pour mieux le filocher ? Pas question !

Et son intérêt, dans cette affaire ?

« Ne me dites pas que vous renonciez à participer aux aventures de Paul Allen et sa course vers les étoiles ? »

Non, effectivement.

« Des rapprochements et alliances sont toujours possibles entre gens du même monde. Et vous êtes du nôtre. »

Mais il n’a pas dit non plus qu’il suivrait Allen dans son aventure…

« Il se pourrait qu’il ait plus besoin de vous que vous de lui, j’en conviens. Vous avez une expertise qu’il n’a pas : votre vol historique par les pôles ! »

C’est juste un calcul appliqué…

« Peut-être, peut-être, mais un calcul réussi. Alors réfléchissez-y quand même. De toute façon, même sans contrepartie, retirer le pain de la bouche des receleurs, n’est-ce pas ce qui peut tout simplement vous motiver à bien faire ? Parce que vous, vous êtes comme nous : ce n’est pas amasser de l’argent en quantité qui vous motive. Mais bien plus ce qu’on en fait pour le progrès de l’humanité. »

Il n’a pas tort.

« Là, Monsieur de Bréveuil, je fais confiance aux « mains invisibles ». Jusque-là, elles ont été plutôt efficaces. »

Drôle de bonhomme, finalement, pense Paul pour lui-même.

Qu’il le veuille ou non, le voilà en tout cas embarqué dans une situation qui le dépasse largement.

 

Source :

http://infreequentable.over-blog.com/article-mains-invisibles-7-123475550.html

 

 

Précédent.

 


Lettre à Estelle GRELIER, députée de la 9èm circonscription de la Seine-Maritime (Fécamp)

Madame Estelle GRELIER

Assemblée Nationale
126, rue de l'Université
75355 PARIS 07 SP

 

 Madame la Députée,

 

Soucieux de justice sociale et de bonne gestion des comptes publics, mais aussi membre d’une association de Défense du citoyen et du contribuable (ADCC), je me permets de demander votre intervention sur deux sujets sensibles et importants.

Le premier est relatif à l’injustice que subissent les militaires qui ont participé à l’Opération Division Daguet lors de la première guerre du Golfe de 1991.

Beaucoup souffrent du ῝syndrome du Golfe῝, dont les causes sont multifactorielles et incluent, notamment, l’inhalation de particules d’uranium appauvri sur le champ de bataille.

Les graves pathologies qui affectent de nombreux anciens de la Division Daguet, rassemblés dans l’association AVIGOLFE (1), n’ont jamais été officiellement liées à leur participation à ce conflit. Mais il se trouve qu’un récent rapport d'experts mandatés par le Congrès américain (Research Advisory Committee) révèle que ce syndrome est lié à des agents chimiques et non au stress psychologique des combats.

Nos soldats n’ont droit à aucune pension d’invalidité et ne sont même pas pris en charge par la Sécurité sociale en affection de longue durée (ALD).

Qu’a fait l’Etat pour ceux qui ont versé leur sang pour le pays ?...

Qu’a-t-on fait du sacrifice de tant de nos jeunes, au moment où on célèbre le début de la guerre de 1914-18 ?...

 

Cela est extrêmement injuste, et inadmissible, car des fonds très importants ont été virés par le Koweït, les Emirats Arabes-Unis et l’Arabie Saoudite.

Nous savons qu’il y a eu 54 milliards de dollars versés aux victimes de ce conflit par la Commission d’indemnisation des Nations-Unies (CINU), mais aussi 84 milliards de dollars virés, directement, au titre des ῝frais de guerre῝, aux Etats-Unis, à la Grande Bretagne et à la France (article du New York Times de septembre 1992).

De plus, d’après diverses sources, les fonds qui devaient être virés au Trésor Public, près de 7 milliards d’euros, auraient été détournés.

J’ai déposés des informations à ce sujet au ministère des finances en janvier 1998, puis j’ai créé le site « Alerte Ethique (2) » afin de révéler au public cet incroyable détournement de fonds.

Après de nombreux courriers, nous avons obtenu des réponses du ministère de l’Economie et des Finances ainsi que du ministère de la Défense.

Ceux-ci nous informent qu’il n’y a aucune trace de virement dans la comptabilité publique au titre des indemnités de la guerre du Golfe.

Le détournement de fonds est donc avéré.

Compte-tenu de la gravité des accusations subséquentes, et de l’injustice faite à nos militaires, je me permets de solliciter, auprès de vous-même, un entretien afin de définir  les actions souhaitables pour résoudre ces deux dossiers.

Je vous prie d’agréer, Madame la Députée, l’expression de ma haute considération.

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

AVIGOLFE (1) : http://www.avigolfe.com

Alerte Ethique (2) : http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique

 

 


Mains Invisibles (VI)

 

Sommes-nous dirigés, tout du moins en partie, par des ῝Mains Invisibles῝ qui décident ou influencent pour le meilleur, mais aussi parfois pour le pire, l’évolution de nos sociétés ?...

Très vraisemblablement, et, afin d’apporter quelques éléments de réflexion sur cette problématique, je mets en ligne un nouveau chapitre du roman ῝Mains Invisibles῝ de « I-Cube » qui sera disponible sur son site en août prochain.

Le dossier du détournement des indemnités de la guerre du Golfe et celui de l’escroquerie sur l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït, ainsi que la récupération des fonds disparus, en constituent le ῝fil rouge῝.

Bonne lecture.

Jean-Charles DUBOC

 

Mains invisibles (…/6/…)

Où comment, sans le savoir, « Charlotte » part pister « DLK »

 

Nous sommes en décembre 2012… Paul et Florence partent pour Noël à Venise, afin que Miss se remettre de la naissance d’Annabelle, leur fille née en novembre, et visitent une goélette désarmée, « Eurydice », que Paul envisage d’acquérir en remplacement de son ketch « Lisbeth » coulé au large du Portugal l’année précédente par « Ahmed-le-diabolique » alors en route pour Londres…

 

D’un autre côté, Paul, depuis sa réussite du 27 juillet 2012, ne laisse plus insensible « Harry Harrison Junior » (n° 4), grand-maître 33ème degré – Souverain Grand Inspecteur Général – des francs-maçons états-uniens, impliqués de loin dans l’activité de la « cellule Megiddo » animée par le colonel Jackson de la CIA, sous les ordres du « grand-patron » de l’époque, qui aidait en sous-main « Ahmed-le-diabolique » dans son objectif terroriste nucléaire sur les JO de Londres.

Un épisode que vous retrouverez en suivant les liens

C’est l’occasion pour Harry Harrison Junior (n° 4) d’inviter le couple sur son yacht au mouillage devant l’île du Lido, puisqu’il a fait le déplacement depuis les USA pour cette seule raison, afin de « mettre la piqûre » à Paul De Bréveuil sur ses futures activités.

 

Ce matin, nous sommes le 8 mai 2014… La première « date », celle du 1er mai, dernier est passée sans rien pour altérer le moral des défilés du moment.

Comme prévu. Et pourtant, on m’avait assuré du contraire.

La deuxième date possible d’événements graves dans mon pays, c’est aujourd’hui.

La troisième sera le 14 juillet prochain…

C’est donc l’heure de publier, très en avance, cet extrait et le suivant du roman « Les mains invisibles »…

Parce que c’est là qu’on comprend mieux divers éléments d’un puzzle qui s’est mis en place au fil des années.

 

En fait, c’est plus un message à l’adresse de « Basano » (inscrit à la newsletter de ce blog) pour qu’il vérifie si cette histoire-là (parce que c’est un peu la sienne quand même) correspond bien à celle qu’il a vécue, en cohérence avec justement les faits réels de l’époque relatée dans cet épisode.

Autrement dit, je suis presque près à « changer » le scénario selon ses dires, même si j’aurai bien du mal pour retomber « logiquement » sur l’épisode d’Anektva relatée dans la presse récemment.

 

« Ceci dit, je pense qu’il serait bon de vous informer d’une partie de cette affaire que vous semblez ignorer ou méconnaître. »

Quoi encore ?

« Pourquoi ces détournements ? »

Un piège politique à usage interne de l’ancien président Tiersmirant, il sait.

« C’est bien plus compliqué que ça ! »

Ah bon ?

« Le piège de votre ancien président, comme vous dites, ne portait que sur les indemnités de la division Daguet, votre corps expéditionnaire dans l’opération tempête dans le désert de 1991. Un peu plus de 7 milliards de dollars qui ont d’ailleurs été reversés au koweïtiens.

Ils sont restitués en 1992 depuis une banque de Luzerne, parce qu’il y a eu derrière une escroquerie sur le brevet de Monsieur Ferrayé. »

Florence est complétement perdue : Les milliards, ça lui donne le tournis depuis tout-à-l’heure, le vin californien aidant peut-être un peu.

Paul lâche qu’il sait aussi. « D’où croyez-vous qu’on peut recycler 35 milliards d’euros 20 ans plus tard, à votre avis ? »

« Sauf qu’il y a eu véritablement escroquerie. Je vous explique : Ferrayé a d’abord été présenter son procédé à votre Institut National du Pétrole, puis à votre compagnie Elfe.

Dès l’annonce des puits de pétrole en feu au Koweït.

Et les uns et les autres ont pris langue avec les pompiers partis à la rescousse sur le terrain, qui ont validé rapidement le procédé en bricolant quelques prototypes.

Très efficace. Une invention vraiment géniale et tellement simple qu’on se demande pour quelle raison elle n’a pas été inventée plus tôt ! »

Si on veut…

« L’émir qui résidait en Suisse à cette époque-là, a payé 23 milliards de dollars, rubis sur l’ongle et sans discuter, vus les résultats. Un peu moins de un pour les travaux sur le terrain et 22 pour le procédé. Somme qui a été détournée par les représentants de vos compagnies pétrolières et de votre ministre de l’industrie.

C’est cet argent que vous avez récupéré. »

Paul, même s’il se doutait bien, ne savait pas ces détails jusque-là, pour n’avoir rien vu des montages juridiques antérieurs à la création du trust Anglais et s’être contenté du dossier remis par maître Lardco. Mais ça correspond bien à ce qu’il avait pu en voir sur les fichiers Promis remis par feu le directeur Almont de la CIA à Calvi en 2009.

Les mêmes fichiers qui doivent resservir à identifier les bénéficiaires « des queues » à retrouver.

 

« Oui mais… Il ne vous ait jamais venu à l’esprit que jusque-là, il n’y avait pas escroquerie dont les koweïtiens auraient pu être les victimes, puisque l’émir était consentant, mais seulement de l’inventeur et de ses associés ! D’autant plus que finalement, ce sont les irakiens qui ont remboursé à travers l’accord pétrole contre nourriture. »

Ça paraissait quand même cher pour quelques tôles assemblées à la va-vite et réfrigérées à l’azote liquide.

« Pas du tout. Vous n’y êtes pas ! C’était vraiment génial et ça valait le prix payé, à peine 10 % du manque à gagner des productions qui flambaient.

Sauf, qu’à part le détournement des sommes qui auraient dû revenir à l’inventeur et ses intermédiaires, il y a eu en plus une autre escroquerie ! »

Pardon ?

 

« Je vous explique : peu après cette première exploitation sur le terrain, l’inventeur dépose enfin son brevet et met en branle une équipe d’amateurs qui va démarcher des koweïtiens sur place, alors que les travaux étaient déjà commencés. Même que l’INP et votre compagnie pétrolière se bagarraient pour obtenir 84 puits à éteindre et le savoir-faire indispensable au procédé expérimental qu’elles avaient présentés.

Et ces gars-là sont reçus par des cousins de la famille de l’émir, un général considéré comme un héros pour ne pas s’être enfui devant les irakiens et avoir organisé la résistance sur place, qui croyant bien faire quand ils ont vu la copie du brevet déposé à votre INPI, vont signer à Genève des accords de transfert de technologie une seconde fois et repayent 22 milliards de dollars ! »

Quoi ? Deux fois 22 milliards ?

Paul se montre très, très, très étonné…

Abasourdi, même. Florence nage dans ses débris de langouste… un peu pompette.

 

« Eh oui ! Conscients de leur bévue, d’autant que l’émir est fou furieux quand il l’a appris, la famille du souverain se retourne vers la CIA qui fait la pluie et le beau temps sur place et c’est la CIA qui calme le jeu, fait pression sur votre président pour qu’il rembourse le deuxième versement, alors qu’il n’y est pour rien, et finalement ne rembourse que les 7 milliards dont il dispose et eux-mêmes détournés. C’est donc la CIA qui fait l’avance via l’Otan de la différence soit 15 milliards !

Vous comprenez que, depuis lors, elle demandait à tous les présidents et premiers ministres de votre pays le remboursement de ces 15 milliards avancés. Ce que vous êtes parvenu à faire fin 2009.

D’autant que sur la deuxième somme, il n’était évidemment pas possible de les faire prendre en charge par l’ONU : ils auraient rigolé trop fort. »

Mais alors, que sont devenues ces secondes sommes ?

 

« Détournées à leur tour par des notaires suisses et français et gardées au chaud par divers banquiers à travers la planète. Bloquées d’ailleurs par la DEA, la Drug Enforcement Administration, dès qu’elle les a pistés et qui les garde au chaud comme d’une garantie…

C’est qu’on dépense justement 15 milliards de dollars par an pour cette lutte contre les stupéfiants dans mon pays. Plus de 110 milliards depuis l’origine pour un trafic évalué à 64 milliards par an ! Il faut quand même protéger notre jeunesse pour que le plein de l’an mil qui vient après l’an mil puisse déboucher sur l’avenir, non ? »

Le curieux détour que voilà, pense Paul pour lui-même…

 

Comment se fait-il que ce soit la DEA qui bloque les sommes et qui ne les restitue pas à l’émir ?

« Dans l’urgence, c’est la seule agence qui a ce pouvoir aux USA et pour le monde entier hors quelques pays !

Si juridiquement elle peut bloquer, en revanche, pour débloquer, il faut l’intervention d’un juge donc d’une enquête pour une décision de justice en bonne et due forme.

Or, l’émir s’en prend d’abord aux autorités américaines. Et lui seul peut agir en justice, non plus aux USA, mais en France, pour être à la fois l’ADL, l’ayant-droit légal, la victime de l’escroquerie, escroqué par une société publique française sous couvert d’un ministre en exercice… Pas question de faire un scandale, pensez bien ! »

De plus le ministre en question, il s’est ensuite lavé les mains du problème après avoir touché ses commissions et a réussi à se mettre plus tard sous couverture diplomatique en dirigeant la banque mondiale des pauvres…

« Intouchable juridiquement… Et depuis, il y a prescription ! Mais on l’a eu autrement… »

Paul sait, pour avoir été au cœur du « problème » à un moment donné de sa carrière « d’agent à-tout-faire » du gouvernement de son pays, et même en avoir reçu la légion d’honneur du président Landau qui a vu ainsi un rival éliminé, mais n’en dit rien.

 

« Pour l’heure seul un dénommé Basanix se bat encore pour vol d’identité et récupérer quelques picaillons venant à compenser tous ses déboires passés. Tous les autres ont marché dans la combine sans le savoir, et les ripoux seraient pleins aux as si la DEA n’avait pas mis les « drapeaux ».

Je vous dis tout ça, parce que tôt ou tard vous croiserez la route de Basanix, si ce n’est déjà fait.

Lui, il peut trouver un arrangement amiable s’il ne s’obstine pas trop.

En revanche, il est possible, voire fort probable, que dans votre future quête des comptes-refuges qui ont perçu les fruits du premier détournement vous croisiez les mêmes personnages occultes du second. »

Et il termine par ce qu’il voulait terminer, ce pourquoi il avait traversé l’atlantique en mode « pressé ».

 

« Ce qui serait bien, c’est qu’en qualité de banquier, vous partagiez tôt ou tard les informations « discrètes » que vous récolterez, discrètes parce que couvertes par le secret bancaire qui n’existe pas aux USA notamment quand le gouvernement fera vraiment appliquer la Fatca, votée le 18 mars 2010 par le Congrès, une loi sur la transparence financière au nom de la lutte contre la fraude fiscale des résidents…

Naturellement, en plus de gérer correctement le retour des sommes au nom du Trésor français sans mettre en péril les difficiles équilibres de la finance mondiale comme la première fois.

Mais je crois que vous pourriez recevoir des instructions ministérielles à ce sujet. Pour le moment je ne vous dis pas plus. »

Encore faudrait-il qu’il ait envie de dire oui. Ce qui n’a rien d’acquis.

 

« Excusez-moi Monsieur Harrison, je ne suis pas bien sûr de vous suivre. Vous êtes en train de m’expliquer que mon pays a remboursé le vôtre de sommes qu’il détient déjà ? Et là, vous souhaitez en plus que je vous facilite la tâche à vous faire payer une deuxième fois, c’est ça ? »

Pas du tout !

« Ah bon, me voilà rassuré… »

D’abord, son pays et gouvernement ne détiennent rien : ils n’ont fait que « bloquer ». Cet argent est en fait et finalement la propriété des irakiens… Alors, le leur rendre, tant que le régime n’est pas stabilisé, il ne faut pas trop y compter.

« La première escroquerie a été soldée. Enfin, j’entends que le Koweït paye 23 milliards de dollars pour éteindre ses puits et les remettre en exploitation rapidement.

Près d’1 milliard pour les opérations de terrains et 22 à des représentants du gouvernement français.

Pas de problème, ces sommes sont ensuite remboursées via l’ONU et sa commission d’indemnisation par les irakiens.

En revanche, la seconde, ça devient plus compliqué. Les koweïtiens repayent bêtement 22 milliards et des voyous qui se servent de Basanix, Ferrayé et d’un troisième homme, lui-même inventeur d’une sorte d’éponge à hydrocarbures épandus dont ils ne feront pas usage.

Vous me suivez ? »

Ce qui fait 45 milliards comme s’il en pleuvait…

 

« C’est ça ! Là, l’émir fait pression pour se faire rembourser comme je viens de vous le dire. Comme personne ne peut débloquer ces derniers 22 milliards là sans faire un scandale mondial, la CIA qui s’est faite rouler parce que ça s’est passé en Suisse et pas sur place, fait des pieds et des mains sur les autorités françaises de l’époque pour qu’elles alignent les sous en compensation.

Or, le Président Tiersmirant ne veut pas déjuger son ministre sur des « ragots » américains, dit-il, mais veut bien rembourser seulement les 7 milliards qu’il n’a pas versé sur les comptes du Trésor, pour être restés sur un compte numéroté, au motif qu’il n’est pas le Président d’un pays qui se bat pour de l’argent, mais pour des valeurs de liberté et de la démocratie…

La démocratie au Koweït… enfin passons ! »

Reste donc 15 milliards à fournir, le solde.

« Qui sont effectivement avancés par la CIA dans l’urgence sur ses fonds secrets, via l’Otan et que le Président Krasoski finit par restituer grâce à vous fin 2009, avec sa loi de finances rectificative de début 2010 qui noie le poisson à travers son « Grand-emprunt ». »

Paul savait ces détails, puisque c’est lui-même qui les avait suggérés et les a mis en place, tout simplement parce que ce n’est pas 15 milliards qu’il récupère, mais 35 !

 

 

Source :

 

http://infreequentable.over-blog.com/article-mains-invisibles-6-123475418.html

 

 

Suite.

 


AVIGOLFE (III) : témoignage de Christian Prud’Homme

 

Le dossier du détournement par « Mythe-Errant » des indemnités de la guerre du Golfe 1991 virés à la France par le Koweït, les Emirats Arabes-Unis et l’Arabie Saoudite, a été envoyé le 16 avril dernier au syndicat « Magistrats pour la Justice » qui doit, en toute logique, l’envoyer au procureur de la République conformément à l’article 40 du code de procédure pénale.

Ce dossier est composé de 16 documents téléchargeables dans lesquels vous trouverez des informations inédites :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2014/04/dossier-transmis-au-procureur-de-la-r%C3%A9publique-1.html

Je rappelle que le total des fonds détournés représente près de 7 milliards de dollars de 1991, soit, en valeur actuelle, une somme supérieure à 15 milliards d’euros !...

Il est aussi nécessaire de rappeler que cet incroyable détournement de fonds a été réalisé à la même époque que l’escroquerie sur l’extinction des 1.100 puits de pétrole en feu au Koweït.

Une escroquerie impensable qui se monte à 22 milliards de dollars de 1991, soit, en valeur 2014, à plus de 45 milliards d’euros.

C’est « l’affaire Basano / Ferrayé ».

Des détournements de fonds monstrueux, indignes d’une démocratie, et qui ont été rendu possible par le niveau de corruption de la classe politique et la neutralisation de gêneurs comme Pierre BÉRÉGOVOY, François de GROSSOUVRE ou encore Jean-Edern HALLIER.

Il faut savoir aussi qu’une partie de ces sommes semble avoir été récupérée puis placée dans le « Grand Emprunt 2010 », encore appelé « Programme d’investissement pour l’avenir », pour un montant de 35 milliards d’euros auquel s’ajoute 12 milliards d’euros budgétisés en 2014, soit un total de 47 milliards d’euros.

Sachant que le « Programme d’investissement d’avenir » a seulement décaissé 7 milliards d’euros, il y a encore 40 milliards de disponibles pour les engagements en cours.

Et c’est là où je veux en venir.

 

Parce qu’il y a quand même au moins deux choses inadmissibles dans cette histoire de détournement de fonds publics qui devaient, d’une façon ou de l’autre, revenir à la Défense Nationale.

La première est qu’une prime de guerre d’environ 500.000 francs (valeur 1991 soit 180.000 euros en valeur 2014) avait été promise aux soldats qui ont participé à l’Opération Daguet.

Il se trouve que le ministère des Finances a commencé à verser cette prime puis a, soudainement, annulé les remboursements et même exigé que soient remboursées les sommes déjà versées !...

Mais, 22 ans après, les fonds pour payer la prime promise à nos soldats semblent être disponibles dans le « Grand Emprunt 2010 » qui ne serait qu’un montage financier cachant la récupération des fonds détournés de la guerre du Golfe.

Nous devrions avoir prochainement les éléments pour commencer une action en justice.

Le deuxième fait qui me gêne – Que dis-je ?.. qui me révolte !... – est que les soldats qui souffrent du syndrome du Golfe n’ont jamais été indemnisés alors que beaucoup ont payé de leur vie leur participation à l’Opération Daguet ou à la guerre des Balkans.

Et là, on dépasse les limites de l’innommable car si nos soldats, maintenant handicapés ou même décédés, n’ont jamais touché d’indemnisation, quelques élus se sont mis des milliards dans les poches !...

De nouveau, je signale qu’il semble y avoir des fonds dans le « Grand Emprunt 2010 » qui seraient notamment ceux de la guerre du Golfe et qu’il doit être possible d’indemniser décemment nos militaires handicapés et les ayants-droits des soldats décédés.

 

Vous trouverez des informations sur le syndrome du Golfe sur le site de l’association AVIGOLFE :

http://www.avigolfe.com/

 

Afin de rappeler la situation dramatique où se trouve nombre de nos anciens combattants de la Division Daguet, je mets en ligne deux vidéos qui rappellent ce scandale.

CHRISTIAN PRUD'HOMME, VÉTÉRAN DE LA GUERRE DU GOLFE SUR FRANCE 3 AVEC L'ASSOCIATION AVIGOLFE (Juin 2004).

 

 

Ancien combattant de la guerre du Golfe, Christian PRUD'HOMME manifeste le 29 juin 2005 avec Hervé DESPLAT, président de l'Association AVIGOLFE devant l'Assemblée Nationale.

L'association Avigolfe qui soutient les vétérans de la guerre du Golfe a une nouvelle fois interpellé la ministre de la Défense, Michèle ALLIOT-MARIE.

« Quatorze ans après, le gouvernement n'a toujours pas reconnu la réalité chimique et radiologique des opérations et les conséquences sur la santé des participants » déplore Hervé DESPLAT.

Christian Prud'homme est un ancien de la section approvisionnement de la 1ere compagnie du bataillon du matériel. Il a servi en Arabie Saoudite et en Irak d'octobre 1990 à mars 1991 où il était notamment chargé du nettoyage, procédant par exemple à des destructions de stocks de munitions.

A 37 ans, l'ancien brigadier est atteint d'une cécité à l'œil droit, de sérieux troubles neuromusculaires, et est obligé de prendre quotidiennement une quinzaine de médicaments.

Il se déplace souvent en fauteuil roulant.

 

Christian PRUD'HOMME vétéran de la guerre du Golfe au journal télévisé de France 2 en 2008

  

Je reprends le commentaire disponible :

CHRISTIAN PRUD'HOMME, MON FRÈRE, ÉTAIT BRIGADIER DANS LE 6 EME RÉGIMENT DE COMMANDEMENT ET DE SOUTIEN DE L’OPÉRATION DAGUET FORMÉE SUITE À L'INVASION DU KOWEIT PAR L'IRAK DANS LA GUERRE DU GOLFE (1990-1991)

DURANT SES ÉTATS DE SERVICES DANS LA GUERRE DU GOLFE, CHRISTIAN A MANIPULÉ DES PRODUITS HAUTEMENT TOXIQUE ET IL N'A EU CESSE PENDANT PLUS DE 20 ANS APRÈS SON RETOUR DE LA GUERRE DE CONTINUER UN COMBAT POUR FAIRE RECONNAÎTRE QUE LES PATHOLOGIES QUI DÉTRUISAIENT SA SANTÉ ÉTAIENT BIEN LIÉES...

CHRISTIAN EST DÉCOUVERT MORT DANS SON APPARTEMENT LE 6 DÉCEMBRE 2010 A 9H ET, D’APRÈS LES CONCLUSIONS D'UN SIMPLE MÉDECIN TRAITANT, C'EST UNE MORT NATURELLE !!!...

AUCUNE ENQUÊTE, PAS D'AUTOPSIE.

CHRISTIAN A ÉTÉ INCINÉRÉ ET C’EN ÉTAIT TERMINÉ DE L'HISTOIRE DE CHRISTIAN PRUD'HOMME ET DE SES ACTIONS QUI DÉRANGEAIENT.

COMME TOI, TOUS CEUX QUI ONT PARTICIPÉ À CETTE SALE GUERRE DANS LE GOLFE N'OBTIENDRONT JAMAIS RIEN DE L'ÉTAT QUI REFUSE DE VENIR EN AIDE À SES SOLDATS MALADES.

POURTANT, POUR CEUX ENCORE EN VIE ET QUI SOUFFRENT IL FAUT CONTINUER À SE BATTRE POUR LES AIDER ET LEUR TÉMOIGNER DE NOTRE SOUTIEN EN DIFFUSANT AU PLUS GRAND NOMBRE CE SCANDALE DE NOTRE ARMÉE FRANCAISE !!!...

 


« Charlotte » n’est pas un agent de la CIA !...

 

Le capitaine de corvette Paul de Bréveuil, alias « Charlotte » n’est pas un agent de la CIA, et ne l’a jamais été !...

Parce que là, j’ai franchement dérapé dans la note « Un programme d’investissement d’avenir (PIA) sans avenir » où j’explique comment « Charlotte » a récupéré les fonds disparus des indemnités de la guerre du Golfe ainsi que les fonds escroqués lors de l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït en 1991, et que ceux-ci ont servi à capitaliser le « Grand Emprunt 2010 » à hauteur de 47 milliards d’euros !...

En effet, j’écris : « Parce qu’il semblerait que « Déesse-Kha » soit l’un des grands organisateurs de ces détournements de fonds !...

D’ailleurs, il a réussi à racheter la compagnie financière Anatevka qu’il devait capitaliser à hauteur de deux milliards de dollars sur le marché chinois !...

Avec quel argent ?...

Très vraisemblablement avec les "queues" des placements des fonds disparus de la guerre du golfe !...

Pas de chance, le "pot aux roses" a été découvert et « Déesse-Kha » se demande s’il ne va pas se faire fusiller par son ex-partenaire qui risque de tout perdre dans cette affaire !...

La vie devient dure pour ce pôvre « Déesse-Kha » qui se retrouve sans un "radis" devant lui car ses comptes gaulois ont été vidés par le capitaine de corvette Paul de Bréveuil, alias « Charlotte, agent de la CIA !...

En effet, les Américains ont très mal pris ces détournements de fonds !...

Grâce au programme Promis, ils ont mis vingt ans à localiser les fonds et à les récupérer sur les comptes helvètes, ou autres, de nos dirigeants politiques sachant que ceux-ci en ignoraient l’existence comme « Titi-Breu-Tonton », ancien ministre des Phynances de Gauloisie, qui s’est fait vider son compte au Lichtenstein ouvert au nom de son épouse !... ».

Je me dois de corriger dans l’urgence cette erreur car il est hors de question d’être pris à partie par le capitaine de corvette Paul de Bréveuil lors de la prochaine réception chez l’amiral Gustave Morthe-de-l’Argentière !...

« Charlotte » n’a jamais été, n’est pas, et ne sera jamais agent de la CIA !...

D’ailleurs, afin que cela soit bien clair, je reprends le démenti outragé de « I-Cube » disponible dans "Mains Invisibles V" :

http://infreequentable.over-blog.com/article-mains-invisibles-5-123434733.html

Mille millions de mille sabords !....

 

 Amiral Karlson Padock

 

 

 

Mains invisibles (…/5/…)

Extrait : « Charlotte » agent de la CIA ?

 

Du grand n’importe quoi !

Alors je profite de cette journée de « manifs-plurielles et unitaires » pour remettre les pendules à l’heure en réponse aux accusations éhontées de « l’Ami-râle » jusque sur son blog

 

 Il se trouve qu’au mois d’août 2012, la veille du « premier extrait » du futur roman d’été déjà en ligne, l’amiral Gustave Morthe-de-l’Argentière soumet à la question « Charlotte » avant de décider de le recruter dans sa future unité « Comité Libecciu »…

 

 « Ok ! Je vois le topo. Et la suite de votre parcours sous les drapeaux est connue. Toutefois, reste un « petit » mystère. Une fois que vous avez démissionné de l’aéronavale pour rentrer au pays à bord du Lisbeth, comment êtes-vous rentré au service de la CIA, mon petit-vieux ? »

À part feu le directeur Almont, les services n’ont relevé aucun contact postérieur à l’épisode Emily Lison.

Paul en rigole de nouveau.

« C’est une légende, ça, amiral ! Je n’ai jamais émargé à la CIA, ni quand j’étais sous l’uniforme, ni après. Une légende construite de toute pièce par les américains à mon avis.

Vous faites allusion à mes opérations d’exfiltration je suppose ? »

Affirmatif.

« Eh bien, c’est encore de votre faute, amiral. »

De quoi parle-t-il ?

« – Souvenez-vous, je fais feu sur des Talibans pour dégager un pilote américain abattu, sans votre auguste autorisation. Bon. Vous me collez aux fers … C’est la règle du jeu !

Et vous cite à l’ordre du jour de la flotte…

– … Oui, passons, ce n’est qu’un détail. Parce que je suis consigné 90 jours au sol et rapatrié en métropole dans la foulée. Et je passe deux mois à me morfondre au camp de Fox-Amphou en compagnie du chef Rémarde.

– Et de son épouse, la sulfureuse Lydia. »

Sulfureuse, sulfureuse, pas tant que ça, mais un « bon coup » quand même, même si elle se croit irrésistible à porter des tenues de pute, style « cuir-et-clous » pour mouler ses formes flasques et épaisses.

« Je vous rappelle que le chef, il passe justement son temps aux putes de Toulon quand il a fini son boulot à faire caguer les biffins détachés sous ses ordres…

Ce n’est pas le propos. Car, comme si ça ne suffisait pas, l’état-major me mute à Mururoa à guetter les improbables écolos de Greenpeace, parce que je suis aussi qualifié sur F1.

Mururoa, c’est paradisiaque, mais c’est mortel ! Et question femmes, à part les cantinières, il faut quatre heures de vols pour arriver jusqu’aux bordels de Papeete ou sur le boulevard à draguer la vahiné ! »

Il n’y a rien à faire à Mururoa, sinon boire, fumer, dormir et jouer à la belote.

« Or, les vols sur F1 étaient contingentés faute de carburant. En revanche, il y avait aussi deux hydravions de récupération de la dernière guerre du pacifique : un vieux Catalina sur lequel j’ai fait mes premiers déjaugeages et un aussi vieux Grumman G-21 Goose datant de 1939 qui fonctionnaient non pas au kérosène, mais avec l’essence des jeeps qu’il fallait juste filtrer pour éviter d’encrasser les moteurs. »

Oui bon et alors ?

 

« Eh bien, notre grand jeu, dans le team des pilotes, c’était d’amerrir dans un cercle de bouées placées au milieu du lagon, d’un diamètre de 10 mètres et de ne pas sortir au-delà d’un second cercle de 70 mètres de rayon avant de s’arrêter. »

Une bonne école d’apprentissage de la manœuvre d’amerrissage.

« Fallait être précis, ne pas arriver trop vite, enfoncer le nez de l’appareil dans les flots dès que possible et savoir faire virer le Goose un coup à bâbord, un coup à tribord ou inversement pour ne pas sortir du second cercle. »

Une trajectoire en point d’interrogation tracée de bas en haut, le manche à balais enfoncé vers l’avant pour faire monter l’eau jusque sur le capot, histoire d’augmenter la traînée et de ralentir plus vite…

Mais pas trop, parce que les hélices n’aimaient pas la densité de la flotte !

Pareil pour les déjaugeages. Totalement acrobatiques !

« Il fallait lancer la machine, lui sortir le nez de l’eau à l’arraché au deux tiers des 140 mètres et partir en chandelle en mode décrochage dès que possible. »

Une fois en l’air, il fallait tenir la position le plus longtemps possible, mais pas trop pour ne pas casser abusivement la vitesse, et ensuite piquer pour reprendre de la manœuvrabilité et de la portance.

« Celui qui retouchait l’eau hors le cercle des bouées, il payait la tournée au mess. »

Une manœuvre impossible à faire avec le Catalina, bien sûr.

 

L’amiral s’impatiente : il ne voit pas le rapport avec sa question.

« C’est pourtant simple. Un jour, on apprend qu’un ingénieur de chez Framatom, je crois que ça s’appelait comme ça à l’époque, en vacances en Corée du sud se fait enlever avec sa famille, à l’occasion d’une sortie en mer, par des nordistes et est retenu par le régime pour être accusé d’espionnage.

J’ai suivi ça dans la presse qui arrivait seulement deux fois par semaine, parce que c’était un camarade de promotion que j’avais pu croiser sur le plateau de Saclay.

Vous ne vous souvenez plus, amiral ? »

Pas vraiment…

« Ça avait pourtant fait grand bruit et la diplomatie avait réussi à sortir la femme et les gamins, mais pas le bonhomme.

Enfin bref, l’état-major se met en tête de parachuter un commando pour sortir le gusse manu-militari de sa prison nord-coréenne. Trop précieux avec ce qu’il avait dans la tête, sans doute.

Le problème de l’opération, c’est de faire ressortir ledit commando sans casse avec l’otage.

Les hélicos, c’était un peu « tendu » question rayon d’action. Et il y a bien un lac en contre-bas de la prison, mais ils n’ont que de pilotes de Canadair de la sécurité civile à se mettre sous la dent.

Et c’est là que notre colon nous demande si on ne serait pas candidat pour l’opération.

Vous pensez bien qu’on aurait tout fait pour se distraire de notre sort de « puni ».

On a totalement bluffé les équipages de Canadair avec nos acrobaties, d’autant mieux que le De Havilland est plus puissant que notre Goose.

Alors nous l’avons fait. À deux hydravions. »

 

Oui mais ça n’explique pas les autres missions pour la CIA.

« Mais si amiral ! Les américains ont eu vent de la réussite de cette première « virée » et de la façon de mener ce raid. Ils se sont mis en rapport avec la Présidence, et j’ai dit oui, même une fois dans le civil, à toutes les propositions d’exfiltration qui se présentaient à Matignon. Juste pour le fun et pour la patrie. »

Et pas un kopek ni du gouvernement, ni des américains.

« En revanche, on m’a expliqué plus tard que le ministère émettait une facture au Pentagone… »

Paul en a fait beaucoup ?

« Secret d’État, je n’ai pas à vous répondre. Mais disons que la première pour les américains a été de sortir, avec le De Havilland que j’avais fait parqué à la fondation archéologique de Fox-Amphou, un transfuge de Mourmansk. J’en ai fait d’autres dans les caraïbes, en mer Caspienne, en mer Noire, dans le canal de Formose, et pas que pour les américains. J’ai même fait l’extraction sanitaire d’un toubib tombé dans le coma pour être tombé direct sur la tête depuis une marche, sur une plate-forme pétrolière norvégienne en mer du Nord par un temps épouvantable.

Les hélicoptères ne parvenaient pas à l’hélitreuiller… Je n’en menais pas large pour avoir à amerrir vent et mer de travers, comme j’avais appris à le faire, en surf sur de furieuses déferlantes parfois croisées, la peur au ventre de noyer ma turbine. Et je ne vous raconte pas le décollage dans les mêmes conditions, sur les crêtes de la houle ! Sportif.

Quant à la dernière, c’était en Afghanistan pour sortir un pilote de F 16 abattu dans les montagnes alors que l’équipe de l’air-rescue envoyée pour le récupérer, était tombée dans un piège de snipers isolés… »

D’ailleurs, ils avaient mis les moyens, puisque deux vagues de B 52 partis de Diego-Garcia étaient venues jusque sur les rives du lac le plus proche pour couvrir de leurs tapis de bombes l’arrivée et le départ de son hydravion, en deux vagues de largage.

« Alors, agent de la CIA, pas vraiment. D’autant que l’agence s’est affolée quand il a s’agit d’aller récupérer en urgence un ingénieur atomiste iranien et sa famille il va y avoir deux ans de ça. Ce con de Krasoski, il m’avait fait mettre en quarantaine et privé de tout, y compris d’hydravion, pour avoir démantelé la fondation de Risle.

Résultat, je crois que le transfuge et sa famille ont été exécutés par les gardiens de la révolution locaux. »

Les conséquences de l’affaire Risle…

« Justement, vous savez pourquoi cette disgrâce présidentielle ? Dans le service on n’a pas compris… Après tout vous étiez « Charlotte », celui qui a ramené les milliards perdus. »

Secret d’État.

« Mais je vais vous dire, amiral, le Président n’a jamais su qui était « Charlotte ». Alors la liquidation de la fondation ne lui était pas attribuée, au moins dans son esprit. En revanche, il m’en a sans doute voulu d’avoir perdu 50.000 dollars à cette occasion… Que je lui ai d’ailleurs remboursé plus tard… »

Par chèque qui n’a jamais été encaissé.

« On va y revenir, mais il est une rumeur, que nous n’avons pas « bouclée », qui circule à ce sujet », fait l’amiral.

Laquelle donc ?

« Que lors de son voyage au Mexique, le président avait justement rencontré un chirurgien-plasticien de renom pour se faire greffer un appendice sexuel plus long… D’où les 50.000 dollars qui n’étaient qu’un acompte… »

Paul reste silencieux.

« Nous savions qu’il s’était fait greffer un implant dans la verge au moment de sa rencontre avec sa seconde épouse. Ce qui lui donnait cette démarche d’ours des Carpates particulière, parce que c’est particulièrement inconfortable pour les petites tailles de caleçon des petits-culs. Serait-ce donc ça, à l’occasion d’une exigence de sa troisième épouse ? »

« Je ne peux pas vous dire, j’ai « oublié » ce détail », répond Paul. « Mais bouclez donc votre information auprès de vos collègues canadiens. Ce sont eux qui m’avaient averti et la chose a été confirmée par le directeur Almont de la CIA… »

Il confirme alors ?

« Je n’ai rien dit, mais Almont s’est débrouillé pour me remettre dans le circuit, je ne sais pas comment, et j’ai atterri chez vous le jour du mariage de votre fille. »

Ahurissant, si c’est bien ça pense pour lui Gustave Morthe de l’Argentière !

Mais cohérent.

 

« Encore une chose… Quand vous êtes allé faire le zouave en Mer de Corée sur un Mig de récupération, ce n’était pas pour la CIA, là aussi. »

Secret défense…

« Je vous rappelle que j’étais encore sous l’uniforme et que la mission avait été commandée à notre ministère par le SAC, pas par la CIA. Et puis, je n’y suis allé que parce que les pilotes américains pressentis ont fini tous par se désister, tellement c’était casse-gueule. D’ailleurs c’était un piège ! »

À cause de l’agent Miho Mihado ? « L’avez-vous baisée, au moins ? »

Pas vraiment sur le moment, mais plus tard, à bord du vol circumpolaire au moment de « la sieste » du capitaine haddock.

« Et alors, qu’est-ce qui s’est passé avec elle au sémaphore de Saint-Florent ? »

Merde, pense pour lui Paul. L’amiral est vraiment bien curieux et au courant de beaucoup de choses…

C’est secret d’État, là.

« Je vous l’ai déjà dit, je l’ai déjà oublié. »

En fait pas du tout. Il l’avait embastillée après qu’elle ait tenté de le kidnapper, dans les douves du phare pendant 48 heures, enchaînée, sans rien à boire ni à manger et dans le noir total avec pour seule compagnie les rats du maquis corse.

Puis il a surgi avec Lydia, l’épouse du chef Rémarde, déguisée en pute et lui en sauvage où ils simulent tous les deux un viol… violent, pendant plusieurs dizaines de minutes.

Le tout était que Miho soit persuadée que Paul était sorti de ses gongs jusqu’à en tuer Lydia, avec force détonations dans la cuisine au-dessus où il l’a traînée sans ménagement, simulant la colère-furieuse, et que ça allait être son tour à elle de déguster.

N’importe qui aurait parlé et avoué n’importe quoi. Mais elle, elle en était restée à la première version de son interrogatoire.

 

Est-ce assez clair, désormais ?