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janvier 2014

Indemnités de la guerre du Golfe 1991 : Demande de prime d’aviseur

 

Le 29 janvier 2014

Monsieur Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur Pierre MOSCOVICI

Ministre de l'Economie et des Finances

139, rue de Bercy

75572 PARIS

 

Lettre en A/R

 

Objet : Prime d’aviseur DNEF

 

Monsieur le Ministre,

 

Vous trouverez, avec la présente, l’ensemble des courriers que j’ai envoyés à vos prédécesseurs depuis juin 1998 au sujet du détournement des indemnités de la guerre du Golfe 1991.

Une demande de prime d’aviseur a été effectuée le 29 janvier 2001 à Monsieur Laurent FABIUS, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie.

J’ai effectué de nouveaux rappels de cette demande de prime d’aviseur à Madame Christine LAGARDE le 20 juin 2008, le 14 août 2009 et le 12 mai 2010.

Il est possible que des anciens combattants de la Division Daguet entreprennent prochainement une action en justice au sujet de ce détournement de fonds publics qui se monterait à plus de 7,3 milliards d’euros en valeur actuelle.

Par ce courrier, je tiens à rappeler ma demande de prime d’aviseur qui se monte à 1% des fonds détournés, et ce que je désire en faire.

Je souhaite que la prime d’aviseur demandée, près de 73 millions d’euros, soit, dans sa quasi-intégralité, destinée à créer la « Fondation Division Daguet » qui aura pour objectif d’indemniser nos soldats tués, blessés, ou souffrant de divers syndromes comme le syndrome de la guerre du Golfe ou le syndrome psychique post-traumatique.

Il est aussi possible de créer une structure qui répartira les fonds pour nos victimes du syndrome du Golfe.

Pour moi-même, je ne demande que l’équivalent du salaire annuel d’un inspecteur général des finances, en fin de carrière, majoré de 40% pour la mauvaise foi mise à me répondre, ainsi que de 4% par année de retard.

Je vous prie de bien vouloir agréer, monsieur le ministre, l’expression de ma plus haute considération.

Jean-Charles DUBOC


L’affaire Basano / Ferrayé ou comment escroquer 22 milliards de dollars (IV) : Les fichiers HSBC

 

Bien avant Hervé Falciani, il y a eu d’autres aviseurs du ministère des finances qui ont dénoncé des détournements de fonds publics.

Par exemple, un aviseur a déposé le 19 janvier 1998 des informations à la Brigade de contrôle et de recherche (BCR) du Havre, dépendante de la Direction nationale des enquêtes fiscales (DNEF), pour le détournement par « Myth-Errant » des 3,5 milliards de dollars d’indemnités de la guerre du Golfe de 1991. Ce qui fait plus de 7 milliards d’euros en valeur actuelle.

C’est raconté dans le texte humoristique « L’Ami-râle Pad-Ock et le détournement des indemnités de la guerre du Golfe 1991 »

 

Dans le cas où les milliards d’euros des indemnités de la guerre du Golfe seraient récupérés, cet aviseur demande au ministère des finances de :

1/ Créer, avec la prime d’aviseur, la Fondation Division Daguet destinée à nos soldats tués ou blessés en opération et de la capitaliser à hauteur de la somme dûe, soit environ 73 millions d’euros (L’aviseur demande pour lui une année de salaire brut d’inspecteur général des finances) ;

2/ Payer la prime de guerre promise à nos soldats qui ont participé à l’Opération « Tempête du Désert » avec une majoration de 40% pour avoir pris nos militaires pour des « Pov’kons », et avec une autre majoration de 4% par année de retard !...

Avec une prime prévue de 180.000 francs en 1991, cela fait entre 80.000 et 100.000 euros pour chaque militaire ayant participé au conflit.

Le coût est d’environ un milliard d’euros ;

3/ Indemniser décemment nos soldats qui sont victimes du syndrome de la guerre du Golfe, conformément aux souhaits de l’association AVIGOLFE ;

4/ Construire trois grands voiliers-écoles de 85 mètres au pont pour la formation maritime et humaine des jeunes, pour un coût à la construction de près de 150 millions d’euros (50 millions par navire).

 

D’autre part, au détournement de 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe, il faut ajouter l’escroquerie de 22 milliards de dollars réalisée lors de l’extinction des 1100 puits de pétrole en feu au Koweït en 1991.

Le fameux dossier « Basanix/Féraillé »

Ces deux dossiers forment, en valeur 2014, un total d’environ 55 milliards d’euros.

« Bling-bling », notre « ex Divin-et-Ô-combien-vénéré-président » a demandé aux ῝petits hommes en gris῝ de Bercy d’organiser une récupération des fonds qui étaient rassemblés dans un trust à Londres.

La première tranche des fonds récupérés, soit 35 milliards d’euros, a été placée dans le grand emprunt 2010 qui n’est qu’un montage financier.

Sur ces 35 milliards, 15 milliards auraient servi à rembourser la « CIA », via « L’OTAN », pour le remboursement à l’émir du Koweït des sommes escroquées.  En effet, l’Emirat n’avait pas tardé à s’apercevoir qu’il avait payé beaucoup trop cher pour l’extinction des 1100 puits en feu...

 

Par contre, il manque une vingtaine de milliards d’euros qui restent dans la nature.  Et là, il faut se pencher sur le roman Mains invisibles de « I-Cube » pour trouver une explication :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2014/01/mains-invisibles-iv.html

Extrait : « Et alors, en supposant que les fonds du trust aient été placés en euro après l’avoir été en monnaies diverses et européennes, on peut imaginer que c’est 55 milliards d’euros qui auraient dû constituer le « stock » à récupérer. Mais, vous rappelle-je, on en a eu que pour 35 milliards. Donc… »

Le reste a été distribué…

« Mais à qui ? »

La seconde bombe thermonucléaire !

« À tout le monde ! »

Comment ça ?

Les fichiers qu’il est convenu de faire croiser par la minette de l’amiral provenant de Bercy qui peine à retrouver les ayants-droits, ils sont truffés de « faux-nez ».

« Je n’ai fait que les parcourir à la va-vite, mais quand je suis tombé sur un monsieur J. Cardan-de-Chourcelle, à Tokyo, imaginez-vous bien que j’ai immédiatement pensé à l’épouse du président Rackchi, dont c’est le nom de jeune-fille ! »

Incroyable, lâche Gustave.

« Et vous en avez identifié beaucoup, des comme ça ? »

Il y en a 9.288.

« J’ai refermé le bidule. C’est une recherche trop longue pour le peu de temps que je peux y consacrer. Mais vous imaginez que si on tombe sur les 9.000 qui ont pu être un jour ministre, conseiller, député ou sénateur comme j’ai pu le deviner pour les plus connus, non seulement il faut confirmer, mais en plus, si ça doit être révélé à la presse, c’est la révolution dans les rues, Amiral ! »

Intéressant n’est-ce pas !...

Pas question  que la presse et les médias révèlent une horreur pareille !...

Et pourtant !...

 

Il est possible de faire un rapprochement de ces incroyables détournements de fonds avec une série d’articles sur les fichiers trafiqués de la HSBC qui sont vraiment surprenants : Le Point : « Fichiers de la banque HSBC : les preuves de la manipulation » ; Le point : « Fichiers HSBC : Christian Eckert s'explique » Direct Matin : « La France aurait falsifié les listes d'évadés fiscaux divulguées par Falciani » ; Nouvel Obs : « Evadés fiscaux : les fichiers HSBC falsifiés par la France ».

 

Je reprends l’article disponible dans les Echos et intitulé « HSBC : 3.000 noms d’évadés fiscaux de la liste de Falciani ont disparu »

Environ 3.300 noms de clients français de HSBC Private Bank ont été  », selon l’Agefi.

Le quotidien financier Agefi affirme mardi sur son site que les autorités françaises ont falsifié en 2009 les listes d’évadés fiscaux en Suisse livrées par l’ex-informaticien de la banque HSBC Hervé Falciani , ce qu’un rapport parlementaire infirmait en juillet.

L’Agefi dit être « en mesure d’affirmer sans conditionnel que le contenu des listes a bien été modifié », « après avoir pu consulter un rapport de l’Office fédéral de la police ».

Interrogé par l’AFP, un porte-parole de Bercy a renvoyé au rapport présenté en juillet 2013 par le rapporteur du budget à l’Assemblée générale, Christian Eckert, infirmant toute disparition de contribuable.

« L’élaboration des listes de contribuables établies par l’administration fiscale a donné lieu à de nombreux commentaires dans les médias. Le Rapporteur général ne peut qu’infirmer l’affirmation que des contribuables auraient +disparu+ », selon un extrait de ce rapport parlementaire.

« Environ 3.300 noms de clients français de HSBC Private Bank ont été éliminés », selon le site d’actualités financières qui rappelle que le 23 juillet 2012, le quotidien Le Monde avait déjà suggéré que « la liste des évadés fiscaux de HSBC en Suisse aurait été falsifiée ».

L’Agefi précise que « la liste comprenait 8.993 noms. En retirant les doublons, il restait (selon Le Monde) 6.313 personnes physiques ou morales ».

3.000 noms éliminés

Or, souligne l’Agefi, « pendant l’été 2009, l’ancien ministre du Budget, Eric Woerth n’évoquait plus qu’une liste de 3.000 noms d’exilés fiscaux ».

« Le calcul est vite fait: environ 3.300 noms de clients français de HSBC Private Bank ont été éliminés », estime le quotidien spécialisé qui évoque des « incohérences » mentionnées dans le rapport de l’Office fédéral de la police sur les copies des fichiers remises par la France à la Suisse début 2010.

L’ancien informaticien de la banque HSBC à Genève Hervé Falciani a révélé en 2008 des fichiers permettant de découvrir des milliers d’évadés fiscaux dans le monde, ce qui lui vaut d’être poursuivi en Suisse.

Deux premières condamnations, à huit et dix mois de prison avec sursis, ont été prononcées en France à la mi-décembre dans un dossier de fraude fiscale ouvert sur la foi des fichiers HSBC remis à la justice par Hervé Falciani.

Source AFP

Les documents en question sont disponibles dans l’article du Point « Fichiers de la banque HSBC : les preuves de la manipulation » !...

 

Pour quelle raison les petits hommes en gris de Bercy auraient-ils fait disparaître 3000 noms des fichiers Falciani ?...

L’EPOUVANTABLE HYPOTHESE

Une hypothèse vraisemblable est que toutes ces personnes ont bénéficiées, parfois sans le savoir comme Christian Basano, des fonds détournés de la guerre du Golfe et de l’escroquerie sur l’extinction des puits en feu au Koweït.

Il y en aurait pour 20 milliards d’euros, soit 2,15 millions d’euros par personne s’il y a 9288 comptes concernés.

Les 3000 comptes de la HSBC ne représentant qu’une partie du pactole.

De quoi acheter des bonnes consciences…

 

Jean-Charles Duboc


Traité transatlantique : un pas de plus vers la tyrannie des multinationales (II)

 

 

 

Nos élites sont corrompues à un point que les citoyens ne peuvent pas imaginer.

Ce qui est extrêmement gênant pour l’évolution dans tous les domaines de la société car si nos dirigeants sont ῝pourris῝ cela signifie aussi qu’ils sont ῝tenus῝, qu’ils ont les mains liées, et qu’ils vont céder aux exigences parfois démentes de telle ou telle structure.

Le véritable niveau de corruption de nos élus est à découvrir dans un pastiche de « Tintin et du capitaine Haddock » intitulé « Les Aventures de Tin-tinne et de l’Ami-râle Pad-Ock ».

Vous y découvrirez que l’ultralibéralisme bancaire a joué un rôle considérable dans le ῝pourrissement῝ de notre système démocratique.

La porte est ouverte à tous les ῝délires de cupidité῝ de beaucoup de monde, et en particulier des multinationales.

Celles-ci tendent à développer naturellement leur influence et leur pouvoir, quitte à jeter aux oubliettes les systèmes de protection du public institués par les Etats sur l’ensemble de la planète.

En se passant, bien sûr, de toute consultation des citoyens !...

Des « Pov’Kons » comme dirait l’autre !...

 

 Je reprends ci-dessous un article deLori M. Wallach, Directrice du Public ῝Citizen’s Global Trade Watch῝ à Washington.

Edifiant.

Une authentique tyrannie des multinationales est en cours de développement. Si nous ne faisons rien, le cauchemar ultra-libéral qui s’aggrave va détruire un peu plus les protections sociales, écologiques, juridiques…

Il est temps de se réveiller !...

 

Mille millions de mille sabords !...

Jean-Charles Duboc

 

…………..

 

Injuste rejet du porc à la ractopamine

Mais au lieu de prôner un simple assouplissement des lois existantes, les activistes du marché transatlantique se proposent carrément de les réécrire eux-mêmes. La Chambre américaine de commerce et BusinessEurope, deux des plus grosses organisations patronales de la planète, ont ainsi appelé les négociateurs de l’APT à réunir autour d’une table de travail un échantillon de gros actionnaires et de responsables politiques afin qu’ils « rédigent ensemble les textes de régulation » qui auront ensuite force de loi aux Etats-Unis et dans l’Union européenne. C’est à se demander, d’ailleurs, si la présence des politiques à l’atelier d’écriture commercial est vraiment indispensable…

De fait, les multinationales se montrent d’une remarquable franchise dans l’exposé de leurs intentions. Par exemple sur la question des OGM. Alors qu’aux Etats-Unis un Etat sur deux envisage de rendre obligatoire un label indiquant la présence d‘organismes génétiquement modifiés dans un aliment — une mesure souhaitée par 80 % des consommateurs du pays —, les industriels de l’agroalimentaire, là comme en Europe, poussent à l’interdiction de ce type d’étiquetage. L’Association nationale des confiseurs n’y est pas allée par quatre chemins : « L’industrie américaine voudrait que l’APT avance sur cette question en supprimant la labellisation OGM et les normes de traçabilité. » La très influente Association de l’industrie biotechnologique (Biotechnology Industry Organization, BIO), dont fait partie le géant Monsanto, s’indigne pour sa part que des produits contenant des OGM et vendus aux Etats-Unis puissent essuyer un refus sur le marché européen. Elle souhaite par conséquent que le « gouffre qui se creuse entre la dérégulation des nouveaux produits biotechnologiques aux Etats-Unis et leur accueil en Europe » soit prestement comblé (8). Monsanto et ses amis ne cachent pas leur espoir que la zone de libre-échange transatlantique permette d’imposer enfin aux Européens leur « catalogue foisonnant de produits OGM en attente d’approbation et d’utilisation (9) ».

L’offensive n’est pas moins vigoureuse sur le front de la vie privée. La Coalition du commerce numérique (Digital Trade Coalition, DTC), qui regroupe des industriels du Net et des hautes technologies, presse les négociateurs de l’APT de lever les barrières empêchant les flux de données personnelles de s’épancher librement de l’Europe vers les Etats-Unis (lire La traque méthodique de l’internaute révolutionne la publicité). « Le point de vue actuel de l’Union selon lequel les Etats-Unis ne fournissent pas une protection de la vie privée “adéquate” n’est pas raisonnable », s’impatientent les lobbyistes. A la lumière des révélations de M. Edward Snowden sur le système d’espionnage de l’Agence nationale de sécurité (National Security Agency, NSA), cet avis tranché ne manque pas de sel. Toutefois, il n’égale pas la déclaration de l’US Council for International Business (USCIB), un groupement de sociétés qui, à l’instar de Verizon, ont massivement approvisionné la NSA en données personnelles : « L’accord devrait chercher à circonscrire les exceptions, comme la sécurité et la vie privée, afin de s’assurer qu’elles ne servent pas d’entraves au commerce déguisées. »

Les normes de qualité dans l’alimentation sont elles aussi prises pour cible. L’industrie américaine de la viande entend obtenir la suppression de la règle européenne qui interdit les poulets désinfectés au chlore. A l’avant-garde de ce combat, le groupe Yum !, propriétaire de la chaîne de restauration rapide Kentucky Fried Chicken (KFC), peut compter sur la force de frappe des organisations patronales. « L’Union autorise seulement l’usage de l’eau et de la vapeur sur les carcasses », proteste l’Association nord-américaine de la viande, tandis qu’un autre groupe de pression, l’Institut américain de la viande, déplore le « rejet injustifié [par Bruxelles] des viandes additionnées de bêta-agonistes, comme le chlorhydrate de ractopamine ».

La ractopamine est un médicament utilisé pour gonfler la teneur en viande maigre chez les porcs et les bovins. Du fait de ses risques pour la santé des bêtes et des consommateurs, elle est bannie dans cent soixante pays, parmi lesquels les Etats membres de l’Union, la Russie et la Chine. Pour la filière porcine américaine, cette mesure de protection constitue une distorsion de la libre concurrence à laquelle l’APT doit mettre fin d’urgence.

« Les producteurs de porc américains n’accepteront pas d’autre résultat que la levée de l’interdiction européenne de la ractopamine », menace le Conseil national des producteurs de porc (National Pork Producers Council, NPPC). Pendant ce temps, de l’autre côté de l’Atlantique, les industriels regroupés au sein de BusinessEurope dénoncent les « barrières qui affectent les exportations européennes vers les Etats-Unis, comme la loi américaine sur la sécurité alimentaire ». Depuis 2011, celle-ci autorise en effet les services de contrôle à retirer du marché les produits d’importation contaminés. Là encore, les négociateurs de l’APT sont priés de faire table rase.

Il en va de même avec les gaz à effet de serre. L’organisation Airlines for America (A4A), bras armé des transporteurs aériens américains, a établi une liste des « règlements inutiles qui portent un préjudice considérable à [leur] industrie » et que l’APT, bien sûr, a vocation à rayer de la carte. Au premier rang de cette liste figure le système européen d’échange de quotas d’émissions, qui oblige les compagnies aériennes à payer pour leur pollution au carbone. Bruxelles a provisoirement suspendu ce programme ; A4A exige sa suppression définitive au nom du « progrès ».

Mais c’est dans le secteur de la finance que la croisade des marchés est la plus virulente. Cinq ans après l’irruption de la crise des subprime, les négociateurs américains et européens sont convenus que les velléités de régulation de l’industrie financière avaient fait leur temps. Le cadre qu’ils veulent mettre en place prévoit de lever tous les garde-fous en matière de placements à risques et d’empêcher les gouvernements de contrôler le volume, la nature ou l’origine des produits financiers mis sur le marché. En somme, il s’agit purement et simplement de rayer le mot « régulation » de la carte.

D’où vient cet extravagant retour aux vieilles lunes thatchériennes ? Il répond notamment aux vœux de l’Association des banques allemandes, qui ne manque pas d’exprimer ses « inquiétudes » à propos de la pourtant timide réforme de Wall Street adoptée au lendemain de la crise de 2008. L’un de ses membres les plus entreprenants sur ce dossier est la Deutsche Bank, qui a pourtant reçu en 2009 des centaines de milliards de dollars de la Réserve fédérale américaine en échange de titres adossés à des créances hypothécaires (10). Le mastodonte allemand veut en finir avec la réglementation Volcker, clé de voûte de la réforme de Wall Street, qui pèse selon lui d’un « poids trop lourd sur les banques non américaines ». Insurance Europe, le fer de lance des sociétés d’assurances européennes, souhaite pour sa part que l’APT « supprime » les garanties collatérales qui dissuadent le secteur de s’aventurer dans des placements à hauts risques.

Quant au Forum des services européens, organisation patronale dont fait partie la Deutsche Bank, il s’agite dans les coulisses des pourparlers transatlantiques pour que les autorités de contrôle américaines cessent de mettre leur nez dans les affaires des grandes banques étrangères opérant sur leur territoire. Côté américain, on espère surtout que l’APT enterrera pour de bon le projet européen de taxe sur les transactions financières. L’affaire paraît d’ores et déjà entendue, la Commission européenne ayant elle-même jugé cette taxe non conforme aux règles de l’OMC (11). Dans la mesure où la zone de libre-échange transatlantique promet un libéralisme plus débridé encore que celui de l’OMC, et alors que le Fonds monétaire international (FMI) s’oppose systématiquement à toute forme de contrôle sur les mouvements de capitaux, la chétive « taxe Tobin » n’inquiète plus grand monde aux Etats-Unis.

Mais les sirènes de la dérégulation ne se font pas entendre dans la seule industrie financière. L’APT entend ouvrir à la concurrence tous les secteurs « invisibles » ou d’intérêt général. Les Etats signataires se verraient contraints non seulement de soumettre leurs services publics à la logique marchande, mais aussi de renoncer à toute intervention sur les fournisseurs de services étrangers qui convoitent leurs marchés. Les marges de manœuvre politiques en matière de santé, d’énergie, d’éducation, d’eau ou de transport se réduiraient comme peau de chagrin. La fièvre commerciale n’épargne pas non plus l’immigration, puisque les instigateurs de l’APT s’arrogent la compétence d’établir une politique commune aux frontières — sans doute pour faciliter l’entrée de ceux qui ont un bien ou un service à vendre au détriment des autres.

Depuis quelques mois, le rythme des négociations s’intensifie. A Washington, on a de bonnes raisons de croire que les dirigeants européens sont prêts à n’importe quoi pour raviver une croissance économique moribonde, fût-ce au prix d’un reniement de leur pacte social. L’argument des promoteurs de l’APT, selon lequel le libre-échange dérégulé faciliterait les échanges commerciaux et serait donc créateur d’emplois, pèse apparemment plus lourd que la crainte d’un séisme social. Les barrières douanières qui subsistent encore entre l’Europe et les Etats-Unis sont pourtant « déjà assez basses », comme le reconnaît le représentant américain au commerce (12). Les artisans de l’APT admettent eux-mêmes que leur objectif premier n’est pas d’alléger les contraintes douanières, de toute façon insignifiantes, mais d’imposer « l’élimination, la réduction ou la prévention de politiques nationales superflues (13) », étant considéré comme « superflu » tout ce qui ralentit l’écoulement des marchandises, comme la régulation de la finance, la lutte contre le réchauffement climatique ou l’exercice de la démocratie.

Il est vrai que les rares études consacrées aux conséquences de l’APT ne s’attardent guère sur ses retombées sociales et économiques. Un rapport fréquemment cité, issu du Centre européen d’économie politique internationale (European Centre for International Political Economy, Ecipe), affirme avec l’autorité d’un Nostradamus d’école de commerce que l’APT délivrera à la population du marché transatlantique un surcroît de richesse de 3 centimes par tête et par jour… à partir de 2029 (14).

En dépit de son optimisme, la même étude évalue à 0,06 % seulement la hausse du produit intérieur but (PIB) en Europe et aux Etats-Unis à la suite de l’entrée en vigueur de l’APT. Encore un tel « impact » est-il largement irréaliste, dans la mesure où ses auteurs postulent que le libre-échange « dynamise » la croissance économique ; une théorie régulièrement réfutée par les faits. Une élévation aussi infinitésimale serait d’ailleurs imperceptible. Par comparaison, la cinquième version de l’iPhone d’Apple a entraîné aux Etats-Unis une hausse du PIB huit fois plus importante.

Presque toutes les études sur l’APT ont été financées par des institutions favorables au libre-échange ou par des organisations patronales, raison pour laquelle les coûts sociaux du traité n’y apparaissent pas, pas plus que ses victimes directes, qui pourraient pourtant se compter en centaines de millions. Mais les jeux ne sont pas encore faits. Comme l’ont montré les mésaventures de l’AMI, de la ZLEA et certains cycles de négociations à l’OMC, l’utilisation du « commerce » comme cheval de Troie pour démanteler les protections sociales et instaurer la junte des chargés d’affaires a échoué à plusieurs reprises par le passé. Rien ne dit qu’il n’en sera pas de même cette fois encore.

Lori M. Wallach

Directrice de Public Citizen’s Global Trade Watch, Washington, DC, www.citizen.org

 


Traité transatlantique : Un pas de plus vers la tyrannie des multinationales (I)

 

 

 

Nos élites sont corrompues à un point que les citoyens ne peuvent pas imaginer.

Ce qui est extrêmement gênant pour l’évolution dans tous les domaines de la société car si nos dirigeants sont ῝pourris῝ cela signifie aussi qu’ils sont ῝tenus῝, qu’ils ont les mains liées, et qu’ils vont céder aux exigences parfois démentes de telle ou telle structure.

Le véritable niveau de corruption de nos élus est à découvrir dans un pastiche de « Tintin et du capitaine Haddock » intitulé « Les Aventures de Tin-tinne et de l’Ami-râle Pad-Ock ».

Vous y découvrirez que l’ultralibéralisme bancaire a joué un rôle considérable dans le ῝pourrissement῝ de notre système démocratique.

La porte est ouverte à tous les ῝délires de cupidité῝ de beaucoup de monde, et en particulier des multinationales.

Celles-ci tendent à développer naturellement leur influence et leur pouvoir, quitte à jeter aux oubliettes les systèmes de protection du public institués par les Etats sur l’ensemble de la planète.

En se passant, bien sûr, de toute consultation des citoyens !...

Des « Pov’Kons » comme dirait l’autre !...

 

 

 

Je reprends ci-dessous un article deLori M. Wallach, Directrice du Public ῝Citizen’s Global Trade Watch῝ à Washington.

Edifiant.

Une authentique tyrannie des multinationales est en cours de développement. Si nous ne faisons rien, le cauchemar ultra-libéral qui s’aggrave va détruire un peu plus les protections sociales, écologiques, juridiques…

Il est temps de se réveiller !...

 

 Mille millions de mille sabords !...

Jean-Charles Duboc

 

 

Engagées en 2008, les discussions sur l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne ont abouti le 18 octobre. Un bon présage pour le gouvernement américain, qui espère conclure un partenariat de ce type avec le Vieux Continent. Négocié en secret, ce projet ardemment soutenu par les multinationales leur permettrait d’attaquer en justice tout Etat qui ne se plierait pas aux normes du libéralisme.

Imagine-t-on des multinationales traîner en justice les gouvernements dont l’orientation politique aurait pour effet d’amoindrir leurs profits ? Se conçoit-il qu’elles puissent réclamer — et obtenir ! — une généreuse compensation pour le manque à gagner induit par un droit du travail trop contraignant ou par une législation environnementale trop spoliatrice ? Si invraisemblable qu’il paraisse, ce scénario ne date pas d’hier. Il figurait déjà en toutes lettres dans le projet d’accord multilatéral sur l’investissement (AMI) négocié secrètement entre 1995 et 1997 par les vingt-neuf Etats membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) (1). Divulguée in extremis, notamment par Le Monde diplomatique, la copie souleva une vague de protestations sans précédent, contraignant ses promoteurs à la remiser. Quinze ans plus tard, la voilà qui fait son grand retour sous un nouvel habillage.

L’accord de partenariat transatlantique (APT) négocié depuis juillet 2013 par les Etats-Unis et l’Union européenne est une version modifiée de l’AMI. Il prévoit que les législations en vigueur des deux côtés de l’Atlantique se plient aux normes du libre-échange établies par et pour les grandes entreprises européennes et américaines, sous peine de sanctions commerciales pour le pays contrevenant, ou d’une réparation de plusieurs millions d’euros au bénéfice des plaignants.

D’après le calendrier officiel, les négociations ne devraient aboutir que dans un délai de deux ans. L’APT combine en les aggravant les éléments les plus néfastes des accords conclus par le passé. S’il devait entrer en vigueur, les privilèges des multinationales prendraient force de loi et lieraient pour de bon les mains des gouvernants. Imperméable aux alternances politiques et aux mobilisations populaires, il s’appliquerait de gré ou de force, puisque ses dispositions ne pourraient être amendées qu’avec le consentement unanime des pays signataires. Il dupliquerait en Europe l’esprit et les modalités de son modèle asiatique, l’accord de partenariat transpacifique (Trans-Pacific Partnership, TPP), actuellement en cours d’adoption dans douze pays après avoir été ardemment promu par les milieux d’affaires américains. A eux deux, l’APT et le TPP formeraient un empire économique capable de dicter ses conditions hors de ses frontières : tout pays qui chercherait à nouer des relations commerciales avec les Etats-Unis ou l’Union européenne se verrait contraint d’adopter telles quelles les règles qui prévalent au sein de leur marché commun.

Tribunaux spécialement créés

Parce qu’elles visent à brader des pans entiers du secteur non marchand, les négociations autour de l’APT et du TPP se déroulent derrière des portes closes. Les délégations américaines comptent plus de six cents consultants mandatés par les multinationales, qui disposent d’un accès illimité aux documents préparatoires et aux représentants de l’administration. Rien ne doit filtrer. Instruction a été donnée de laisser journalistes et citoyens à l’écart des discussions : ils seront informés en temps utile, à la signature du traité, lorsqu’il sera trop tard pour réagir.

Dans un élan de candeur, l’ancien ministre du commerce américain Ronald (« Ron ») Kirk a fait valoir l’intérêt « pratique » de « préserver un certain degré de discrétion et de confidentialité (2) ». La dernière fois qu’une version de travail d’un accord en cours de formalisation a été mise sur la place publique, a-t-il souligné, les négociations ont échoué — une allusion à la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA), une version élargie de l’Accord de libre-échange nord-américain (Alena) ; le projet, âprement défendu par M. George W. Bush, fut dévoilé sur le site Internet de l’administration en 2001. A quoi la sénatrice Elizabeth Warren rétorque qu’un accord négocié sans aucun examen démocratique ne devrait jamais être signé (3).

L’impérieuse volonté de soustraire le chantier du traité américano-européen à l’attention du public se conçoit aisément. Mieux vaut prendre son temps pour annoncer au pays les effets qu’il produira à tous les échelons : du sommet de l’Etat fédéral jusqu’aux conseils municipaux en passant par les gouvernorats et les assemblées locales, les élus devront redéfinir de fond en comble leurs politiques publiques de manière à satisfaire les appétits du privé dans les secteurs qui lui échappaient encore en partie. Sécurité des aliments, normes de toxicité, assurance-maladie, prix des médicaments, liberté du Net, protection de la vie privée, énergie, culture, droits d’auteur, ressources naturelles, formation professionnelle, équipements publics, immigration : pas un domaine d’intérêt général qui ne passe sous les fourches caudines du libre-échange institutionnalisé. L’action politique des élus se limitera à négocier auprès des entreprises ou de leurs mandataires locaux les miettes de souveraineté qu’ils voudront bien leur consentir.

Il est d’ores et déjà stipulé que les pays signataires assureront la « mise en conformité de leurs lois, de leurs règlements et de leurs procédures » avec les dispositions du traité. Nul doute qu’ils veilleront scrupuleusement à honorer cet engagement. Dans le cas contraire, ils pourraient faire l’objet de poursuites devant l’un des tribunaux spécialement créés pour arbitrer les litiges entre les investisseurs et les Etats, et dotés du pouvoir de prononcer des sanctions commerciales contre ces derniers.

L’idée peut paraître invraisemblable ; elle s’inscrit pourtant dans la philosophie des traités commerciaux déjà en vigueur. L’année dernière, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a ainsi condamné les Etats-Unis pour leurs boîtes de thon labellisées « sans danger pour les dauphins », pour l’indication du pays d’origine sur les viandes importées, ou encore pour l’interdiction du tabac parfumé au bonbon, ces mesures protectrices étant considérées comme des entraves au libre-échange. Elle a aussi infligé à l’Union européenne des pénalités de plusieurs centaines de millions d’euros pour son refus d’importer des organismes génétiquement modifiés (OGM). La nouveauté introduite par l’APT et le TTP, c’est qu’ils permettraient aux multinationales de poursuivre en leur propre nom un pays signataire dont la politique aurait un effet restrictif sur leur abattage commercial.

Sous un tel régime, les entreprises seraient en mesure de contrecarrer les politiques de santé, de protection de l’environnement ou de régulation de la finance mises en place dans tel ou tel pays en lui réclamant des dommages et intérêts devant des tribunaux extrajudiciaires. Composées de trois avocats d’affaires, ces cours spéciales répondant aux lois de la Banque mondiale et de l’Organisation des Nations unies (ONU) seraient habilitées à condamner le contribuable à de lourdes réparations dès lors que sa législation rognerait sur les « futurs profits espérés » d’une société.

Ce système « investisseur contre Etat », qui semblait rayé de la carte après l’abandon de l’AMI en 1998, a été restauré en catimini au fil des années. En vertu de plusieurs accords commerciaux signés par Washington, 400 millions de dollars sont passés de la poche du contribuable à celle des multinationales pour cause d’interdiction de produits toxiques, d’encadrement de l’exploitation de l’eau, du sol ou du bois, etc. (4). Sous l’égide de ces mêmes traités, les procédures actuellement en cours — dans des affaires d’intérêt général comme les brevets médicaux, la lutte antipollution ou les lois sur le climat et les énergies fossiles — font grimper les demandes de dommages et intérêts à 14 milliards de dollars.

L’APT alourdirait encore la facture de cette extorsion légalisée, compte tenu de l’importance des intérêts en jeu dans le commerce transatlantique. Trois mille trois cents entreprises européennes sont présentes sur le sol américain par le biais de vingt-quatre mille filiales, dont chacune peut s’estimer fondée un jour ou l’autre à demander réparation pour un préjudice commercial. Un tel effet d’aubaine dépasserait de très loin les coûts occasionnés par les traités précédents. De leur côté, les pays membres de l’Union européenne se verraient exposés à un risque financier plus grand encore, sachant que quatorze mille quatre cents compagnies américaines disposent en Europe d’un réseau de cinquante mille huit cents filiales. Au total, ce sont soixante-quinze mille sociétés qui pourraient se jeter dans la chasse aux trésors publics.

Officiellement, ce régime devait servir au départ à consolider la position des investisseurs dans les pays en développement dépourvus de système juridique fiable ; il leur permettait de faire valoir leurs droits en cas d’expropriation. Mais l’Union européenne et les Etats-Unis ne passent pas précisément pour des zones de non-droit ; ils disposent au contraire d’une justice fonctionnelle et pleinement respectueuse du droit à la propriété. En les plaçant malgré tout sous la tutelle de tribunaux spéciaux, l’APT démontre que son objectif n’est pas de protéger les investisseurs, mais bien d’accroître le pouvoir des multinationales.

Procès pour hausse du salaire minimum

Il va sans dire que les avocats qui composent ces tribunaux n’ont de comptes à rendre à aucun électorat. Inversant allègrement les rôles, ils peuvent aussi bien servir de juges que plaider la cause de leurs puissants clients (5). C’est un tout petit monde que celui des juristes de l’investissement international : ils ne sont que quinze à se partager 55 % des affaires traitées à ce jour. Evidemment, leurs décisions sont sans appel.

Les « droits » qu’ils ont pour mission de protéger sont formulés de manière délibérément approximative, et leur interprétation sert rarement les intérêts du plus grand nombre. Ainsi de celui accordé à l’investisseur de bénéficier d’un cadre réglementaire conforme à ses « prévisions » — par quoi il convient d’entendre que le gouvernement s’interdira de modifier sa politique une fois que l’investissement a eu lieu. Quant au droit d’obtenir une compensation en cas d’« expropriation indirecte », il signifie que les pouvoirs publics devront mettre la main à la poche si leur législation a pour effet de diminuer la valeur d’un investissement, y compris lorsque cette même législation s’applique aussi aux entreprises locales. Les tribunaux reconnaissent également le droit du capital à acquérir toujours plus de terres, de ressources naturelles, d’équipements, d’usines, etc. Nulle contrepartie de la part des multinationales : elles n’ont aucune obligation à l’égard des Etats et peuvent engager des poursuites où et quand cela leur chante.

Certains investisseurs ont une conception très extensive de leurs droits inaliénables. On a pu voir récemment des sociétés européennes engager des poursuites contre l’augmentation du salaire minimum en Egypte ou contre la limitation des émissions toxiques au Pérou, l’Alena servant dans ce dernier cas à protéger le droit de polluer du groupe américain Renco (6). Autre exemple : le géant de la cigarette Philip Morris, incommodé par les législations antitabac de l’Uruguay et de l’Australie, a assigné ces deux pays devant un tribunal spécial. Le groupe pharmaceutique américain Eli Lilly entend se faire justice face au Canada, coupable d’avoir mis en place un système de brevets qui rend certains médicaments plus abordables. Le fournisseur d’électricité suédois Vattenfall réclame plusieurs milliards d’euros à l’Allemagne pour son « tournant énergétique », qui encadre plus sévèrement les centrales à charbon et promet une sortie du nucléaire.

Il n’y a pas de limite aux pénalités qu’un tribunal peut infliger à un Etat au bénéfice d’une multinationale. Il y a un an, l’Equateur s’est vu condamné à verser la somme record de 2 milliards d’euros à une compagnie pétrolière (7). Même lorsque les gouvernements gagnent leur procès, ils doivent s’acquitter de frais de justice et de commissions diverses qui atteignent en moyenne 8 millions de dollars par dossier, gaspillés au détriment du citoyen. Moyennant quoi les pouvoirs publics préfèrent souvent négocier avec le plaignant que plaider leur cause au tribunal. L’Etat canadien s’est ainsi épargné une convocation à la barre en abrogeant hâtivement l’interdiction d’un additif toxique utilisé par l’industrie pétrolière.

Pour autant, les réclamations n’en finissent pas de croître. D’après la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), le nombre d’affaires soumises aux tribunaux spéciaux a été multiplié par dix depuis 2000. Alors que le système d’arbitrage commercial a été conçu dès les années 1950, il n’a jamais autant rendu service aux intérêts privés qu’en 2012, année exceptionnelle en termes de dépôts de dossiers. Ce boom a créé une florissante pépinière de consultants financiers et d’avocats d’affaires.

Le projet de grand marché américano-européen est porté depuis de longues années par le Dialogue économique transatlantique (Trans-Atlantic Business Dialogue, TABD), un lobby mieux connu aujourd’hui sous l’appellation de Trans-Atlantic Business Council (TABC). Créé en 1995 sous le patronage de la Commission européenne et du ministère du commerce américain, ce rassemblement de riches entrepreneurs milite pour un « dialogue » hautement constructif entre les élites économiques des deux continents, l’administration de Washington et les commissaires de Bruxelles. Le TABC est un forum permanent qui permet aux multinationales de coordonner leurs attaques contre les politiques d’intérêt général qui tiennent encore debout des deux côtés de l’Atlantique.

Son objectif, publiquement affiché, est d’éliminer ce qu’il appelle les « discordes commerciales » (trade irritants), c’est-à-dire d’opérer sur les deux continents selon les mêmes règles et sans interférence avec les pouvoirs publics. « Convergence régulatoire » et « reconnaissance mutuelle » font partie des panneaux sémantiques qu’il brandit pour inciter les gouvernements à autoriser les produits et services contrevenant aux législations locales.

A suivre…

Lori M. Wallach

Directrice de Public Citizen’s Global Trade Watch, Washington, DC, www.citizen.org

 


La « Coupole mafieuse » de Bercy et les UMMO

 

 

Les aventures de « Tin-tinne » et de « l’Ami-râle Pad-Ock »  (V)

 

 

AVERTISSEMENT : Les noms de lieu et des acteurs de ce billet humoristique ne désignent absolument personne en particulier.

 Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    

 En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou humoristique ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !

 Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

 

 

Début décembre 2013

Le soleil commence à percer sur la campagne du Pays-de-Caux. La perturbation est passée. « L’Ami-râle Pad-Ock » convie ses invités à rejoindre la longue table du salon qui donne sur le parc herbeux du Château de Moulinville.

« L’Ami-râle » vient de raconter des détails méconnus de son action afin que la Défense récupère les indemnités de la guerre du Golfe de 1991 détournées par « Mythe-Errant » et ses mafieux.

La Baronne installe ses invités autour de la table.

Il y a là l’avocat Maître Rouflaquette, toujours accompagné du terrible bichon Léon, le capitaine de frégate Paul de Bréveuil, « Tin-tinne », fondateur de MEDIAPART, « Para-phrénik», qui s’occupe du dossier Basanix/Ferraillé, ainsi que les policiers Pompond et Pompont. 

Ces derniers ont délaissé leur bureau de la « DS-Thé » pour informer « l’Ami-râle » des dernières informations disponibles à Bercy au sujet de la disparition des indemnités de guerre payées en 1991 par le Koweït et qui se montent à 7,3 milliards d’euros en valeur actuelle.

Tous sont accompagnés, bien sûr, de leurs épouses ou compagnes.

Mais il manque un invité, le docteur « Cap-au-large » qui embarque ses patients sur des voiliers pour des navigations en équipage le long des côtes de la Manche, de l’Atlantique ou de la Méditerranée. Une agréable thérapie très appréciée de beaucoup de malades en crise existentielle.

Soudainement la porte s’ouvre.

« L’Ami-râle » : « Docteur, nous ne vous attendions plus !...».

« Docteur Cap-au-large » : «  Veuillez excuser ce retard, mais j’ai été retardé par un agité derrière lequel je cours depuis des mois !... ».

« L’Ami-râle » : « C’est si grave que cela docteur ?... »

« Docteur Cap-au-large » : « Bien sûr que c’est grave !... Il s’agit de Bling-bling, notre ex « divin-et-ô-combien-vénéré président », qui est prêt à refaire des konneries… J’étais sur le point de l’attraper lorsqu’il s’est retourné vers moi et m’a crié « Kasse-toi, Pov’Kon ! »… J’en ai laissé tomber ma camisole... Me dire cela, à moi, une sommité de la psychiatrie !... Le temps que je me relève, et il s’était enfui !… »

« L’Ami-râle » : « Mais enfin, c’est terrible de devoir lui mettre la camisole… Vous le placeriez ensuite en isolement ?... ».

« Docteur Cap-au-large » : « Il a fichu un tel bordel dans les hôpitaux psychiatriques qu’il vaut mieux ne pas le revoir à la tête de la Gauloisie… Vous vous rendez-compte qu’il a réussi à faire juger les fous !... C’est dément !...».

« L’Ami-râle » : « Vous avez raison, il est complètement cinglé !... C’est un manque total de connaissance de l’être humain !... C’est effroyable !... »

« Docteur Cap-au-large » : « En fait, j’ai déjà retenu la suite présidentielle pour lui, pour un aller-retour Antilles, à bord du grand voilier-école Amiral Jean Cras qui vient d’être lancé… Ce sera la meilleure solution pour le restructurer mentalement… Un mois de haute mer vers les Antilles, pour qu’il perde ses repères habituels, c’est la déstructuration, puis ensuite un mois pour le retour afin qu’il se restructure d’une façon plus humaine. C’est la base de notre psychothérapie qui commence à être reconnue dans le monde entier. ».

« L’Ami-râle » connaît très bien ce projet qu’il avait développé alors qu’il présidait les Clippers de Normandie, un think-tank constitué de l’élite du monde maritime. Il y avait dans cette association plusieurs médecins renommés dont le médecin-général Robert Auffret, président de l’Académie internationale de médecine aéronautique et spatiale.

« Paul de Bréveuil » : « Je ne savais pas que le voilier Amiral Jean-Cras devait embarquer des personnes pour des navigations thérapeutiques. »

« L’Ami-râle Pad-Ock » : « Effectivement, je ne vous en ai pas parlé lors de notre rencontre à Brest » lorsque je vous avais invité pour la première navigation de ce trois-mâts barque de 83 mètres qui a été financé par une grande entreprise du CAC40 ».

Pour ses invités l’Ami-râle précise que le navire est armé pour la formation des collaborateurs de l’entreprise mais aussi pour les écoles maritimes comme l’École Navale, le CIN de Brest, l’École Nationale Supérieure Maritime, ainsi que pour les lycées professionnels maritimes.

« Paul de Bréveuil » : « Je me souviens très bien de cette journée où je vous ai d’ailleurs proposé de m’accompagner en tant que copilote pour le tour du monde sans escale, par les pôles, en vol stratosphérique, à bord du Nivelle 001 ».

« L’Ami-râle » : « Un vol que je n’oublierai jamais, parce que faire le tour du monde en 12 heures, à une altitude comprise entre les niveaux 650 et 900 (1), et à une vitesse comprise entre Mach 3 et Mach 5 c’est absolument extraordinaire !...(2) ».

« Paul de Bréveuil » : « Heureusement que vous étiez là pour prendre les commandes pour le survol du pôle sud. Cela m’a permis de me reposer en même temps que Miho, l’intéressante espionne nord-coréenne qui nous accompagnait à bord !... »

« L’Ami-râle » : «  Vous êtes jeune !... Il faut savoir se reposer en l’air !... D’ailleurs, à « Air Transe » où j’ai été pilote pendant 25 ans, j’étais surnommé le « Six-coups-du-cockpit » !... Dès que je montais à bord d’un B747 long courrier, les hôtesses se précipitaient dans le cockpit pour m’arracher un bout de chemise et le garder en souvenir !... ».

La Baronne arrive avec le plat principal et voit tout le monde en train de s’esclaffer…

« La Baronne » : « Dites-moi Ami-râle, j’espère que vous n’êtes pas encore en train de raconter une de vos blagues favorites sur le « Six-coups-du-cockpit !...»

L’Ami-râle se tait car il sait bien que s’il en fait trop, la Baronne est capable de faire absolument n’importe quoi, y compris de le priver de ses plats favoris, la morue à la crème, la côte de veau vallée d’Auge, ou encore pire, de le priver de Loch Lomont, ce qu’il craint par-dessus tout !...

 

Pendant ce temps-là, au Château, rue du Faubourg St-Honoré, « François III » reçoit l’ancien président « Jack-Ouille » qui avance en tremblotant, s’appuyant sur une canne, soutenu par Bernie.

« François III » : « Cher président, comment allez-vous ?... »

« Jack-Ouille » : « De plus en plus mal !... La blessure que m’a infligé le terrible bichon Léon me fait de plus en plus souffrir !... Tout cela parce qu’il a entendu que j’avais un compte « Cardan-de-Chourcelle » de 300 millions de francs dans une banque japonaise !... ».

« François III » : « Mais c’est une vieille histoire !... »

« Jack-Ouille » : « Peut-être, mais si je n’avais pas été accusé d’une telle infamie, le gentil bichon Léon ne m’aurait jamais mordu au  « Kul » !... Car il mord au « Kul » tous les voleurs !... »

« François III » : « Oui, je sais, il mord au « Kul » tous les voleurs et c’est même pour cela que vous m’avez menacé de le lâcher au Château si je ne nommais pas le capitaine « Pad-Ock » au grade de vice-amiral d’escadre !... Cela a fait un scandale terrible à l’Etat-major de la Marine !... C’est du jamais vu !... ».

« Jack-Ouille » : «  Et vous allez même le nommer commandant de la flotte de la Méditerranée !... »

« François III » : « S’il n’y a que ça… Pas de problème… Mais où voulez-vous en venir à la fin ?... »

« Jack-Ouille » : « Je veux que la justice prenne connaissance des documents qui se trouvent dans le coffre Secret défense de « Moscou-vicié », le ministre des Phynances, pour me disculper sur cette affaire. »

« François III » : « Je ne vois pas le rapport avec la nomination de « l’Ami-râle Pad-Ock » que vous me demandez... »

« Jack-Ouille » : « C’est simple !... Comme Moscou-vicié ne veut pas transmettre ces documents au juge « Rime-Beck », vous allez déclencher le feu nucléaire sur la Coupole !... »

« François III » : « Jamais !... Jamais !... »

« Jack-Ouille » : « Si vous refusez, je lâche le terrible bichon Léon au Château, et vous savez qu’il n’aime ni les voleurs, ni leurs complices !... Il vous mordra au « Kul » et ce sera pire qu’avec la Première dame !... »

« François III » : « Oui, mais je crois qu’elle, elle veut me mordre ailleurs… »

« François III » s’effondre et « Jack-Ouille » sait qu’il a gagné la partie.

 

La conversation a été entièrement enregistrée par le drone insectoïde installé par les UMMO au Château. La conversation est aussitôt envoyée vers le satellite des UMMO qui stationne en orbite géostationnaire au-dessus de la « Gauloisie ».

Une douzaine de minutes plus tard elle est analysée par les ordinateurs ummites qui se trouvent à bord de la station spatiale UMMO 001 située dans la ceinture des astéroïdes entre Mars et Jupiter.

Une gigantesque station de plusieurs dizaines de kilomètres-cubes, recouverte d’une épaisse couche en carbone-carbone qui la rend indétectable de la Terre.

Elle tourne sur elle-même afin de créer une gravité artificielle un peu plus élevée que celle de la Terre. Les UMMO ont mis près de 40 ans pour construire cette station de surveillance de la planète Terre où ils ont débarqué la première fois le 18 mars 1950 près de Dignes.

Ils ont quelques siècles d’avance technologique sur les Terriens auxquels ils ressemblent beaucoup du point de vue physique. De haute taille, près de 2,10 en moyenne pour les hommes, ils peuvent passer relativement inaperçus dans les pays nordiques. Ils sont aussi plus musclés et d’un tonus musculaire supérieur à celui des humains de la Terre.

Le développement de leur civilisation a été extrêmement difficile avec des époques barbares de domination totalitaire et cruelle. Dans leur passé, ils pratiquaient la vivisection sur leurs condamnés.

Un passé dont ils ont honte, mais dont ils se souviennent lorsqu’ils étudient des civilisations terrestres qui sont parfois effroyablement destructrices.

Leur planète se trouve à 14,4 années-lumière de la Terre et ils voyagent en utilisant les plis de l’espace-temps de la galaxie à bord de leur OAWOOLEA UEWA OEMM, des vaisseaux spatiaux en forme de disques.

 

Mais le développement accéléré des technologies sur la planète Terre a conduit la Fédération galactique à construire un « Tunnel de Idrss » près du système solaire des Terriens.

Un « Tunnel de Idrss », c’est une mégastructure de plusieurs centaines de kilomètre-cubes qui « plisse » le continuum espace-temps entre deux entrées de « Idrss ». Cela fonctionne dans les deux sens et raccourcit les distances entre les étoiles.

Des champs à base d’antimatière font fonctionner les « portes de Idrss » qui sont relativement éloignées des planètes visitées. Pour la Terre, celle qui a été construire a été basée bien au-delà de l’orbite de Jupiter pour éviter un accident en raison des masses d’antimatière qui sont stockées ainsi que pour éviter les perturbations avec les planètes et les astéroïdes.

Ces « portes de Idrss » permettent le développement des échanges commerciaux entre les civilisations de l’espace.

Pour leur construction, il faut en installer aux deux endroits adéquats à relier, donc promener des engins automatiques qui vont les bâtir, ce qui suppose de longues traversées interstellaires.

 « Idrss » est le nom d’une civilisation disparue depuis très, très longtemps, qui a mis le dispositif au point. Depuis cette époque leurs robots, et d’autres, continuent de se dupliquer et de construire leurs tunnels.

Ceux-ci sont posés de telle sorte, que malgré les détours de la matière sidérale et des temps de parcours très longs, ils doivent s’aligner parfaitement et s’auto-régler en permanence pour maintenir le contact entre des endroits éloignés de toute matière dense, solide, en périphérie de rien et surtout sans passage de matière dense sur les trajectoires, car ça pourrait rompre le lien au moment d’un transfert.

La « porte de Idrss » de notre système solaire a été inaugurée lorsque les Terriens ont commencé à développer leurs technologies.

C’est la raison de la multiplication des apparitions d’OVNI depuis cette époque et qui explique notamment la « vague d’OVNI de 1954 » en « Gauloisie »  pendant laquelle de nombreuses espèces proches des humains ont été observées.

 

Dans la station spatiale UMMO 001, située entre Mars et Jupiter, « E IXOO 7 », fils de « OURIEE 29 »,  et « AYIOA 1 », fils de « ADAA 67 », sont en train de faire une partie de belote. Un nouveau jeu qu’ils ont découvert sur la Terre.

« E IXOO 7 » : « Déjà 10 ans que je surveille cette  planète de cinglés… »

« AYIOA 1 » : « La même chose pour moi… Et dire que je n’ai même pas mes annuités pour prendre ma retraite… »

« E IXOO 7 » : « Il te reste combien de temps avant d’espérer un bureau à l’office galactique d’UMMO ?... »

« AYIOA 1 » : « Au moins deux ou trois ans… Qu’elle drôle d’idée que j’ai eu de vouloir faire carrière dans l’exploration spatiale… Surtout que nous n’avons qu’une seule planète à étudier… Nous débutons dans l’exploration de la Galaxie… »

« E IXOO 7 » : « Et si seulement on avait eu une planète calme à étudier, ça pourrait aller… Mais les Terriens, avec leurs milliers de têtes nucléaires opérationnelles, sont bien partis pour vitrifier leur planète un jour ou l’autre… »

« AYIOA 1 » : « Il y a déjà des millions de planètes de la galaxie où il n’y a plus aucune vie parce que les espèces qui y vivaient se sont autodétruites  avec des armes nucléaires fission-fusion-fission ou avec des armes biotechnologiques… Ils risquent d’en faire partie… »

« E IXOO 7 » : «  Et il y a une interdiction absolue de leur donner de nouvelles technologies… Ils les utiliseraient pour construire de nouvelles armes ou bien pour asservir un peu plus la population… »

« AYIOA 1 » : « Des cinglés… »

« E IXOO 7 » : « Heureusement qu’ils ont un excellent  thon rouge sur leur planète… Un vrai régal… La seule distraction que l’on a, mis à part écouter leurs musiques, c’est de se cuisiner de temps en temps une bonne tranche de thon… »

« AYIOA 1 » : « D’ailleurs, j’attends avec impatience mon prochain séjour sur la Terre… J’ai repéré en Corsica-bella-tchi-tchi un nouveau restaurant qui est spécialisé dans sa préparation… »

A ce moment-là, le signal d’alerte « niveau orange » retentit au QG de la station spatiale. Les deux UMMO vérifient les écrans de contrôle et s’aperçoivent que la « Gauloisie » vient de passer en niveau d’alerte. Ils prennent connaissance de l’analyse faite par le robot de surveillance.

« E IXOO 7 » : « C’est pas possible !... Une alerte atomique sur la Gauloisie !... Le président François III vient de prendre la décision de déclencher le feu nucléaire sur la Coupole en carbone-carbone que nous venons de leur livrer !... »

« AYIOA 1 » : «  Une coupole toute neuve, garantie tous risques pendant 10.000 ans !... »

« E IXOO 7 » : « Notre meilleur modèle !... Trois kilomètres de diamètre pour une épaisseur de 30 mètres !... »

« AYIOA 1 » : « C’est démentiel !... Qu’est-ce qui lui prend ?... »

« E IXOO 7 » : « Apparemment, c’est sur demande « Jack-Ouille », l’ancien président, qui a un compte à régler !... »

« AYIOA 1 » : « Quand je pense qu’on a réussi à la placer contre une livraison annuelle de 500 tonnes de thon rouge pendant 300 ans !... »

« E IXOO 7 » : « Bien obligés !... Depuis le temps qu’on braconnait le thon rouge… Les Terriens avec leurs satellites de surveillance océanique auraient fini par nous prendre en flagrant délit !... »

« AYIOA 1 » : « Je sais bien !... Pas envie de voir arriver la Police galactique !... Le braconnage est absolument interdit sur les planètes en développement et les autres !... »

« E IXOO 7 » : « Et puis les Poulets de l’Espace c’est vraiment les derniers à rigoler !... »

« AYIOA 1 » : « En attendant, on va rapatrier nos frères qui sont sur la Terre pour les mettre à l’abri »

« E IXOO 7 » : « Et puis, il faut prévenir le Conseil cantonal galactique par le prochain départ vers UMMO d’un OAWOOLEA UEWA OEMM via le tunnel de Idrss… »

« AYIOA 1 » : « Les Terriens vont encore avoir droit à une augmentation des visites d’OVNI comme à chaque fois où ils ont été proches du conflit nucléaire… »

 

Dans un coin paisible du Pays-de-Caux, au moment du dessert, le téléphone sonne.

 « L’Ami-râle Pad-Ock »: « A l’eau ?... »

-      « C’est le président… Je viens de voir « Jack-Ouille »... Vous embarquez dès que possible sur le porte-avions "CSG"… Préparez-vous à déclencher le feu nucléaire sur la Coupole mafieuse de Bercy !... »

« L’Ami-râle Pad-Ock » : « Le feu nucléaire sur la coupole ?... »

-      « Oui !... »

« L’Ami-râle Pad-Ock » : « Bien monsieur le président !... »

 

L’Ami-râle raccroche, profondément secoué. Tout le monde a compris. Un silence de plomb s’installe dans le salon du Château de Moulinville.

 

  

(1) Le niveau 650 c’est 65.000 pieds ou encore 19 km d’altitude tandis que le niveau 900 c’est 27 km d’altitude.

(2) Voir le chapitre Entrée dans la légende du roman Au Nom du Père de « I-Cube »

  

 

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"Mains Invisibles" (V) : Vols au-dessus d’un nid de fachos

 

Mise en ligne de la note « Mains Invisibles V » du prochain roman de « I-Cube ».

 

Mains invisibles (…/5/…)

Vols au-dessus d’un nid de fachos

 

Extraits (publiés dans le Point n° 2156, page 47). Avertissement : Ceci est du copitage-piratage de ma part des droits d’auteur de Frédéric Haziza, journaliste réputé de LCP et Radio J, respecté sauf par Cheminade comme d’un retour de sa monnaie, tiré de l’hebdomadaire précité ci-dessus.

Je reprends pour les yeux de « ma petit-sœur » (celle que si elle n’existait pas, etc… et ne lit que les images), mais pas seulement, vous allez comprendre :

 

« À la demande expresse du Président Hollande, la DSPD (Direction de la protection et de la sécurité de la défense) en clair le service de renseignement de l’armée (1) est saisie du dossier de Rodolphe Crevelle.

Ses conversations téléphoniques sont écoutées, des déplacements surveillés, son site internet placé sous contrôle. (…)

Crevelle est à la tête d’un réseau composé de nostalgiques de Pétain, de la Collaboration et de la Cagoule, et vit dans le fantasme du coup d’État.

Dès le début du mois de juin 2013, Le Drian arrive à la conclusion que Crevelle a mis en avant les noms (…) de trois généraux connus pour tenter de s’en servir comme « appât ».

En clair, Crevelle utilisa Puga, Villiers et Dary (2) pour enrôler des sous-officiers et officiers subalternes autour du mouvement « M6 M » (3).

D’où cet appel dans l’article de La Revue de l’arsenal, au « salut » qui pourrait venir de capitaines.

Le ministre décrit en tout cas début juin au Président comme au chef du gouvernement l’action subversive de Crevelle comme une « attaque du sommet de la pyramide » – comprendre de la tête de la hiérarchie militaire.

 

S’il ne fait pas de doute pour le pouvoir que, comme Pugat et Villiers, le général Dary n’a jamais songé à fomenter le moindre putsch, son rôle de conseiller en logistique de « La manif’ pour tous » a été surveillé de près.

Après avoir annoncé le 24 mai (2013) sur LCI qu’il appelle « un hold-up politique sur le débat de société réclamé pas les opposants homosexuel » et déclaré que « le pays réel s’opposait au pays légal », Dary est convoqué dans la foulée au ministère de la Défense, où le directeur de cabinet du ministre, Cédric Lewandoswski, lui rappelle son devoir de réserve.

(…) L’inquiétude ministérielle est née du fait que plusieurs officiers catholiques sont, pour l’occasion, présentés comme les fers de lance d’un combat contre « le cabinet franc-maçon » au ministère de la Défense.

(…) « La période est particulière, » explique Le Driant à Jean-Marc Ayrault le 6 juin. « Nous sommes en fin de mouvement anti-mariage gay, un mouvement qui a drainé autour de lui des officiers et des enfants d’officiers qui avaient milité du côté des Hommen ».

 

Ce groupe d’activistes, inspiré des Femen, manifeste torse nu et veut être le « porte-étendard de la résistance contre le mariage gay ».

Leurs devises : « Nous sommes partout, dans les villes, et les campagnes. Nous sommes la majorité silencieuse qui sort de l’ombre. Nous sommes le peuple qui hurle. Nous sommes la résistance. Et nous ne lâcherons jamais. »

 

Le 13 juillet 2013, ces enfants d’officiers adressent sur leur site ce « message à l’armée française » : « Amis militaires, officiers supérieurs, officiers, sous-officiers, soldat du rang … vous êtes les derniers représentants de l’ordre en France !

La police nationale est aux mains de Manuel Valls, qui, comme Staline et Hitler avant lui, l’utilise à des fins politiques.

Soumise à cette dictature de la pensée, elle obéit et participe malgré elle à la rafle des opposants au mariage gay orchestrée par le gouvernement.

Nous, Hommen, nous respectons notre armée.

Nous respectons nos soldats.

Demain, vous serez sur les Champs-Élysées. Ce défilé est le vôtre et celui des français fiers de leur armée, il n’est pas celui de François Hollande » (…) (3).

 

« Nous sommes dans une situation de pré-guerre civile. Vous feriez bien de vous mettre à l’abri », me lance (Crevelle) au cours d’une conversation téléphonique.

« On prépare les choses, on avance », affirme-t-il en référence à ces menaces de coup d’État, « vous devriez commencer à vous planquez, à planquer votre famille. Il y a un moment où les comptes vont se régler. C’est fini la rigolade. »

Il continue : « Nous souhaitons un coup d’État. Il y aura un coup d’État et ce sera méchant.

Les militaires sont les seuls à être populaires dans ce pays, avec les pompiers. » (…)

 

Autre confidence de Crevelle au cours de cette discussion très instructive : « Ce sera un coup d’État d’adjudants et de capitaines issus de ces régiments de cavalerie de l’Est de la France qui vont être dissous.

Ces régiments sont à 250/300 kilomètres de Paris.

À quatre heures de route de Paris.

L’armée arrivera sur Paris et sera applaudie par les terrasses de café quand les chars entreront dans Paris.

Vous croyez qu’il y en a qui se feront tuer pour Hollande ? Et vous voyez une seule personne parmi eux mourir pour François Hollande ? (*)

Pas un seul. Ce sera comme le 25 avril 1974 au Portugal. (5) »

Crevelle a même un calendrier en tête : « Normalement, ça peut arriver dans deux ans. Il y aura eu des défaites électorales de grandes ampleur pour Hollande (6).

L’extrême gauche aura installé la tension. C’est normal, ils sont frustrés.

Je vous le dis, changez de vie.

Les comptes un jour seront sortis. (…) »

 

(1) Ce n’est pas tout-à-fait ça : Il s’agit d’une direction interne des services de renseignements de l’armée, plutôt tourné vers la sécurité des installations, d’un service beaucoup plus vaste (la DRM) habituellement tourné vers les menaces « étrangères », de vrais espions, quoi, pas des manchots.

(2) Benoît Puga est le chef d'état-major particulier du président de la République.

Pierre de Villiers est major général des armées.

Bruno Dary, c’est l’ancien gouverneur militaire de Paris qui a quitté ses fonctions actives depuis plus d'un an déjà.

(3) « … Aussi, demain, nous n’interviendrons pas pendant le défilé. Soyez fiers de la France que vous servez. Nous, nous sommes fiers de vous. ».

Ce qui n’a pas empêché le Président de se faire copieusement hué et sifflé tout du long de sa descente des Champs-Élysées…

(4) Mouvement du 6 Mai

(5) Référence à la révolution des œillets… À peine quelques coups de feu pour le renversement d’une dictature militaire « dure », corruptrice et totalement corrompue. Plus qu’un symbole, n’est-ce pas « Ami-râle » ?

(6) On y est : Ce n’est qu’une question de semaines, désormais…

 

1 – Au-delà de soulager les yeux de ma « petite-sœur » qui a jeté l’exemplaire de l’hebdomadaire (qui écrit « trop petit » pour elle) et des délires paranoïaques d’un journaliste, repris par « Le Point », « Le Monde » et quelques autres au fil des semaines, l’objectif est de vous faire toucher, ami(e)s lectrices et lecteurs et néanmoins inconnus pour la plupart, que « MA » paranoïa-personnelle, Cher « Jour de pétard », elle est déjà partagée par plus illustre que moi (qui ne suis qu’un minable plumitif).

Bon, lui, l’auteur, il règle ses comptes personnels avec plus tordu que lui, en espérant rentrer dans l’Histoire.

Ça ne se passera probablement pas comme il l’escompte, naturellement.

M’enfin, j’en suis quand même tombé sur mon séant en découvrant le papelard… pensez donc !

 

2 – Car le plus drôle, figurez-vous toutes et tous, c’est que justement, j’élabore, quand je peux, le fameux futur roman (« Mains invisibles ») de l’été prochain, qui a pour point d’orgue un putsch le 14 juillet 2014 (* : selon le scénario décrit-là et donc repris par la « Cervelle », direct depuis mon disque-dur [incroyable convergence !]), plus quelques surprises à lire plus tard.

Et dont la première ligne a été écrite en août 2013, sur la plage de Sainte-Restitude, en Balagne (sous chez Laëtitia Casta et Guy Bedos, à deux pas du restaurant de Muriel Robin et sa co-pine.).

Je m’en souviens : Première rencontre estivale de l’année avec mes méduses, ça ne s’oublie pas !

 

« Vincent » qui ne passe pas par ici et m’a promis quelques renseignements précis sur l’état d’esprit actuels des vétérans de 1991 (que j’attends toujours : [email protected]), me suggère par ailleurs le 1er mai 2014, un jeudi propice aux longs week-ends désertiques dans les administrations centrales, comme date d’ouverture des hostilités.

C’est vrai que ce jour-là, une moitié de la France défile dans les rues quand l’autre moitié la regarde faire en comptants les troupes et les slogans.

Je retiens le scénario…

Parce qu’il n’est pas totalement idiot, au contraire.

 

En fait, je reprendrais vraisemblablement les deux hypothèses, parce que le final est pratiquement « bouclé » (sauf nouvelle nouveauté de l’actualité), quasiment en introduction : Une facétie de ma part !

Parce que j’aime à écrire des histoires compliquées, trop écœuré que je peux l’être à lire des romans d’intrigue où dès les premières pages tu sais déjà comment ça va se passer et ce que tu vas trouver à la fin : On n’a plus de Simenon pour vous promener avec délice dans la nature humaine autour de ses propres drames tortueux.

Alors ce coup-là, je fais pareil et vous donne la solution avant la fin, pour que vous puissiez apprécier le reste…

Bon, moi, je n’ai pas le talent (et pas le temps), mais le « compliqué-complexe », ça ne me fait pas peur.

 

3 – Enfin et surtout, comme je faisais déjà remarquer dans l’actualité récente (et moins récente), la fébrilité inattendue du pouvoir « soce » à faire et défaire en tous sens (ils vont même faire ça par ordonnances dès les jours prochains) tout et n’importe quoi, on a vraiment le sentiment que les jours de ce gouvernement-là et du « pouvoir » d’une façon générale, sont comptés.

Y’en a qui sont pressés d’en finir.

Et pas que eux, peut-on penser…

En bref, la menace serait bien réelle sur nos institutions.

Espérons qu’elles y survivront.

 

À vos commentaires, naturellement : Mais sachez que je me bidonne déjà du tour de cochon inattendu que me joue l’Histoire.

D’où l’idée de vous en faire part dès le premier jour de cette semaine !

C’est également une sorte d’assurance-vie…

 


Humour japonais

 

 

 

Hop! : Vous la connaissez sûrement vu qu'elle tourne.

 

 

 

L'institutrice présente à la classe un nouvel élève arrivant du Japon :

 

«Les enfants voici un nouvel élève qui s'appelle Sakiro Suzuki. »

 

Le cours commence.

 

L'institutrice : « Bon, voyons qui maîtrise l'histoire de la culture franco-américaine. »

 

Qui a dit : « DONNEZ-MOI LA LIBERTE OU LA MORT ? »

 

Pas un murmure dans la salle. Suzuki lève la main : 

 

« Patrick Henry, en 1775 à Philadelphie. »

 

L'institutrice :

 

 « Très bien Suzuki !...»

 

Et qui a dit : « L'ETAT EST LE PEUPLE, LE PEUPLE NE PEUT PAS SOMBRER »

 

Suzuki lève la main :

 

« Abraham Lincoln, en 1863 à Washington

 

L'institutrice :

 

 « Excellent, Suzuki !….»

 

Maintenant, qui a dit :

 

« JE VOUS AI COMPRIS !... »

 

Suzuki lève la main et dit :

 

« Charles DE GAULLE !... »

 

L'institutrice regarde les élèves et dit :

 

« Honte à vous !... Suzuki est Japonais et il connaît l'histoire française et américaine mieux que vous !... »

 

On entend alors une petite voix au fond de la classe :

 

« Allez tous vous faire enculer, connards de Japonais !... »

 

« Qui a dit ça ? » S'insurge l'institutrice

 

Suzuki lève la main et, sans attendre, dit :

 

« Général Mc Arthur, 1942, au Canal de Panama et Lee lacocca, 1982, lors de l'assemblée générale de General Motors. »

 

Dans la classe plongée dans le silence, on entend un discret :

 

« Y'm'fait vomir... »

 

L'institutrice hurle : « Qui a dit ça ? »

 

Et Suzuki répond :

 

« George Bush Senior au premier Ministre Tanaka pendant un dîner officiel à Tokyo en 1991. »

 

Un des élèves se lève alors et crie :

 

« Pomp'moi l'gland !!!... »

 

Et Suzuki, sans sourciller :

 

« Bill Clinton à Monica Lewinsky, 1997 dans la salle ovale de la Maison Blanche à Washington et DSK à une femme de chambre du sofitel de New-York 2011 »

 

Un autre élève lui hurle alors : 

 

« Suzuki, espèce de grosse merde ! »

 

Suzuki :

 

« Valentino Rossi, lors du Grand Prix de Moto en Afrique du Sud en 2002... »

 

Un autre élève crie plus fort :

 

« Casse toi Pov'con !... »

 

Et Suzuki répond :

 

« Trop facile celle-là, Nicolas SARKOZY au Salon de l'Agriculture 23 février 2008 à Paris à un visiteur peu doué en grammaire ».

 

La salle tombe littéralement dans l'hystérie, l'institutrice perd connaissance, la porte s'ouvre et le directeur de l'école apparaît.

 

« MERDE, je n'ai encore jamais vu un bordel pareil !... »

 

Et Suzuki :

 

« Martine Aubry en arrivant à la tête du Parti Socialiste… »

 

 

 

 

 

D’autres blagues dans « Histoires d’en rire » :

 

http://infreequentable.over-blog.com/categorie-1128554.html

 

 

 


Malgré tout, je soutiens Dieudonné M’Bala M’Bala…

 

Malgré tout…

 Malgré ses délires antisionistes qui sont d’une rare cruauté :

Dieudonné, Les-chambres-à-gaz hilarante

 Malgré son absence d’empathie pour les victimes des hordes nazies :

Dieudonné crime contre l'humanité

 Malgré son sens de l’humour qui est parfois lourd, infect…

 Et bien je le soutiens.

 Même si je déteste totalement son humour, et bien je ferai mon possible pour qu’il puisse s’exprimer librement !...

 Ce ne sont pas des décrets, ou des lois, qui doivent l’empêcher d’organiser des spectacles où des "Krétins stratosphériques" (1) iront rigoler !... Cela ne regarde qu’eux. Ce sont aux tribunaux, et à personne d’autre, de le condamner pour ses dérives.

 Car je poursuis, sous une autre forme humoristique, un combat contre une structure mafieuse qui a pris les commandes de mon pays il y a plus de deux décennies.

 Une structure mafieuse où des oligarchies, les partis politiques, ont perdu tout sens de l’intérêt général, trop occupés à gérer leurs privilèges ou leurs comptes en Suisse, ou ailleurs.

 Et si Dieudonné M’Bala M’Bala ne peut plus s’exprimer en public, et bien ce sera notre pays qui aura fait un pas de plus vers le totalitarisme, vers une dictature brune.

 Si vous voulez connaître le fond de ma pensée, c’est dans les textes humoristiques : « Les aventures de Tin-tinne et de l’Ami-râle Pad-Ock »

Des textes où je raconte comment quelques-uns de nos ῝chers῝ dirigeants ont détourné les 3,5 milliards de dollars d’indemnités de la guerre du Golfe de 1991 mais ont aussi réalisé une incroyable escroquerie à 22 milliards de dollars lors du paiement de l’extinction des 1100 puits de pétrole en feu au Koweït en 1991.

Oui, je m’oppose à toute interdiction par la loi des spectacles de Dieudonné.

 S’il ne peut plus s’exprimer, d’autres humoristes, des gêneurs pour notre « Raie-Pue-Blik-Bananière », seront muselés, eux aussi.

 C’est une question de survie de notre démocratie.

 Et puis, Dieudonné a aussi, parfois, un talent fantastique :

L'extraterrestre de Jupiton

 Mille sabords !...

"L'Ami-râle Haddock"

 

 

(1) Un « Krétin stratosphérique », c’est un pilote de ligne à qui vous expliquez qu’il y a eu 1.400 observations d’OVNI faites par les pilotes civils et militaires depuis 1945, dont 15% corrélés par une observation radar, et qui vous répond : « J’ai été pilote à Air Transe pendant 40 ans et je n’en ai jamais vu, donc les OVNI ça n’existe pas !... C’est comme Dieu, je ne l’ai jamais vu donc il n’existe pas !... »

 

 


Lettre à Danièle Mitterrand

 

Madame,

 Vous n’êtes plus de ce monde, mais, j’espère que, de ῝là-haut῝, vous pourrez découvrir le courrier que j’aurais aimé vous adresser de votre vivant.

 Je viens de découvrir votre texte remarquable intitulé « Jacques Attali ou Docteur Folamour ! », disponible sur Geopolintel :

http://www.geopolintel.fr/article695.html.

 Je le reprends :

 

Jacques Attali ou Docteur Folamour !

jeudi 18 juillet 2013

Attali, Docteur Folamour ? C’est Danielle Mitterrand qui le dit, son crédo est la dérégulation, il propose aussi du microcrédit aux enfants du tiers monde et consulte chaque mois un maître.(1) Pourquoi cet homme a-t-il été sollicité pour écrire le rapport de la libération de la croissance française (2) et réformer la société ainsi que l’Etat Français ? Rappelons aussi que Jacques Attali déclarait que nous avions trop de pouvoir d’achat (sic). Finalement Danielle Mitterrand contrairement à son mari avait de la clairvoyance envers cet homme.

Attali, Docteur Folamour ? mercredi 6 février 2008 Par Danielle Mitterrand

Merci au lecteur qui m’a interrogée sur le rapport Attali et qui m’a incitée à prendre connaissance du catalogue intitulé : « Pour la libération de la croissance française ».

Aucune surprise, mais beaucoup d’irritation mêlée d’inquiétude. J’y ai retrouvé l’Attali de 1981 qui ne jurait que par l’emprunt, consistant à faire payer les consommations du présent par la croissance future, sans considérer que celle-ci a forcément une limite. A cet égard, il n’a pas changé.

Ce qui est nouveau, c’est son adhésion au culte ambiant de la dérégulation.

Le développement par la dérégulation, voilà son crédo !

Comment un homme si remarquable - au point que Libé le compare à une Ferrari ou un Steinway- peut-il être aussi aveugle ? On trouve dans ses propositions quelques mesures qui, hors contexte, seraient intéressantes, mais qui, ici, jouent le rôle de la confiture que l’on donne aux enfants pour leur faire passer le goût de la potion.

Celle-ci a pour objectif de mettre à mal tous les dispositifs structurants de notre société, résultant d’un progrès social chèrement payé, toutes les règles de bon voisinage, de solidarité, de travail en commun, de dynamiques collectives, de civilité… afin de tuer le corps social et de le remplacer par une juxtaposition d’individus en valorisant leur ambition, leur esprit de compétition et leur capacité de consommation et en les exposant à la folie.

La société, ainsi ramenée à sa plus simple expression, sera celle du désordre et de la violence.

Mais Jacques Attali a réponse à tout. Il prévoit en effet de remplacer les normes collectives, mises à mal par la dérégulation, par des mesures de formatage individuel reposant sur :

  • la restauration du culte du Veau d’Or
  • le maintien de l’ordre par un      contrôle social renforcé (dès la maternelle !) et toute une panoplie      de technologies nouvelles
  • la judiciarisation de tous les      conflits
  • le renforcement des sanctions…

Bref, il propose de remplacer une société extravertie de débats et de contestations par une société de citoyens repliés sur eux-mêmes compétitifs et ambitieux : la société du mérite.

Voyez ce que la dérégulation provoque dans le monde autarcique de la spéculation financière. Imaginez un instant l’ambiance d’une salle de marché où s’agitent des « traders » dans un univers où le contournement des règles est encouragé et où le chacun pour soi tient lieu d’idéologie. Où un jeune homme de 31 ans succombe à l’ivresse du jeu, prend des risques insensés en méprisant non seulement les règles de son métier mais aussi les conventions sociales les plus élémentaires. Oui, je crois sincèrement que la dérégulation est la porte ouverte à la folie et peut-être un jour, au retour du docteur Folamour.

Danielle Mitterrand

Note 1

Note 2

 

Votre analyse est remarquable de lucidité.

C’est le texte d’une femme de cœur, humaine.

 Vous avez perçu l’un des aspects les plus tragiques de l’évolution actuelle de notre société qui s’oriente vers une destruction des réseaux sociaux constituant la base indispensable à l’épanouissement de chacun.

 Les propositions du ῝docteur Folamour῝, qu’est Jacques Attali, nous orientent vers une société du chacun pour soi, d’une société qui offrira aux plus cruels, aux plus ambitieux, la possibilité de satisfaire leurs besoins les plus primitifs, les plus égoïstes, les plus destructeurs. Une société où les fauves auront la part belle pour éliminer, ou mettre en esclavages, les plus faibles.

 Une société monstrueuse inhumaine, régressive, barbare, où les pulsions les plus basses seront permises aux plus inhumains.

 Aussi, ne m’en veuillez pas trop sur ce que vous découvrirez dans mes délires humoristiques sur « les aventures de Tintin et de l’Ami-râle Haddock » :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/les-aventures-de-tintin-et-de-lami-r%C3%A2le-haddock/

 Je sais que, parfois, vous serez choquée, révoltée.

 Et puis, un jour, peut-être viendra-t-il le moment où vous serez prête, de « là-haut », à me donner un coup de main.

 Je suis preneur.

 Très cordialement.

 Jean-Charles DUBOC

 

 


Humour « Metal »…

 

Après les notes sur l’incroyable « Affaire Basano/Ferrayé » qui révèle un détournement de fonds de près de 22 milliards de dollars réalisé lors de l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït en 1991, j’ai besoin de penser à autre chose, d’humoristique de préférence !...

Aussi, je reprends une blague de « I-Cube » disponible sur :

http://infreequentable.over-blog.com/article-jean-marc-deborde-de-nouveautes-121864789.html

 

Mais, si vous voulez quelques chose de plus ῝soft῝, par exemple pour les ῝petits z’enfants῝, ou même pour les plus grands, vous pouvez découvrir  « Les aventures de « Tintin » et de « l’Ami-râle Haddock » 

 

Mille sabords !...

 « L’Ami-râle Haddock »

………….

 

Vous avez déjà entendu parler du « Métal », ce genre de musique « à casser les oreilles » ou réveiller les endormis du réveillon, et ses différents styles ?

Jean-Marc nous a fait la démonstration qu’il connaissait ce sujet sur le bout des ongles de façon hallucinante :

 

« Une petite illustration à partir d’un exemple connu : Une histoire de chevalier qui doit combattre un dragon et sauver une princesse, vue à travers chaque type de métal. »

 

– Heavy metal : Le chevalier arrive en Harley, en pantalon de cuir avec les cheveux gras comme s’il ne se les était pas lavés de sa vie, il tue le dragon d’un gros coup de manche de Jackson randy roads « à l’ancienne ». Il commence à se désaper en buvant quelques bières, whisky/coca, vodka/orange et autres…

La princesse commence à s’impatienter alors elle enlève le pantalon de cuir et la veste à franges, elle découvre en fait que le chevalier à un corps minable qui ferait rire un paralysé facial.

Le chevalier, vexé, la sodomise, la prends, la retourne contre le mur, la défonce par les 7 trous… (façon : « Le père noël est une ordure »).

Enfin après avoir baisé la princesse, il remet son pantalon de cuir et sa veste à franges, il donne une fiole régénératrice au dragon, se barre dans la forêt, et reviens quelques instants plus tard pour renouveler la même histoire…

– Speed metal : Le Chevalier tue dragon, sauve la princesse, la baise.

– Hard rock : Le chevalier arrive en short avec une casquette. La princesse se casse dégoûtée.

– Black metal : Le chevalier arrive, tue le dragon et boit son sang, sodomise la princesse et boit son sang, puis la sacrifie à Satan.

– Symphonique black metal : La même chose mais en finesse.

– Hair metal : Le chevalier arrive avec une coiffure 80′s, envoie un baiser à la princesse et se fait croquer par le dragon.

– Folk metal : Le chevalier arrive avec des amis flûtistes et violonistes, le dragon s’endort, il sauve la princesse et l’épouse.

– Metal indus : Le chevalier arrive en porte-jarretelles, fait des gestes obscènes au dragon, et se fait jeter hors du château par la sécurité.

– Death metal : Le chevalier arrive, tue le dragon baise la princesse et la tue.

– Brutal metal : Le chevalier arrive, tue le dragon, tue la princesse et la baise.

– Gothic metal : Le chevalier arrive et tue le dragon. La princesse tombe amoureuse de lui, il l’épouse en grandes pompes, le roi lui donne son royaume, il est le héros du peuple, il se suicide sans qu’on sache pourquoi.

– Doom metal : Le chevalier arrive et se suicide. Le dragon mange son corps et la princesse.

– Gothic metal avec chanteuse : Elle charme le dragon par son chant, arrive devant la princesse, lui pique sa robe, lui pique sa place et attend que le batteur de son groupe vienne la délivrer.

– Alternative metal : Le chevalier arrive, refuse de faire partie du système, dit « Fuck-you » à la princesse et repart.

– Viking metal : Le chevalier arrive en bateau, tue le dragon avec une hache à deux mains, le cuit, le mange, viole la princesse et brûle le château.

– Progressive metal : Le chevalier arrive avec une guitare et joue un solo de 26 minutes, le dragon se tue lui-même par ennui, le chevalier arrive près du lit de la princesse, joue un autre solo, la princesse s’enfuit et va chercher le chevalier Heavy métal.

– Atmosphérique metal : Les écailles du dragon reflètent la lumière de la lune, la princesse est à son balcon et jette un regard mélancolique au loin, l’air souffle doucement dans les arbres de la forêt. Pas de chevalier.

– Glam metal : Le chevalier arrive en retard après s’être looké pendant 3 heures, entre pendant que le dragon se tort de rire à sa vue, vole le maquillage de la princesse et peint les murs du château en rose.

– Grind metal : Le chevalier arrive, crie quelque chose de parfaitement incompréhensible pendant 2 minutes et repart.

– Gore metal : Le chevalier arrive, tue le dragon en répandant ses entrailles devant le château, baise la princesse et la tue, rebaise le corps mort, tranche son estomac pour en bouffer les tripes, rebaise la carcasse une troisième fois, brûle le cadavre et le rebaise une dernière fois.

– Neo metal : Le chevalier arrive, il flippe quand il voit le dragon alors il reste devant les douves, en faisant des gestes obscènes à la princesse. Puis il repart dans la forêt se masturber.

– True black metal (à l’ancienne) : Le chevalier arrive bourré, vomit dans les douves. Sacrifie la princesse et commence à draguer lourdement le dragon.

– True black metal (nouvelle vague) : Le chevalier arrive et commence à expliquer au dragon qu’il n’a rien compris et qu’il n’est pas « evil ».

Il bute la princesse parce qu’elle l’a interrompu.

Le dragon, exaspéré, le bouffe malgré ses bracelets à piques.

Vous aviez déjà compris ?

 

 

D’autres blagues dans « Histoires d’en rire » !...


L’affaire Basano / Ferrayé ou comment escroquer 22 milliards de dollars (III) : Devant le TGI de Paris

 

 

AFFAIRE BASANO/FERRAYE

 

 

 

Afin de comprendre un peu mieux la trame du pastiche « Les aventures de Tin-tinne et de l’Ami-râle Pad-Ock », il est nécessaire de comprendre les dessous de l’incroyable escroquerie qui a eu lieu lors du paiement de l’extinction des 1100 puits de pétrole en feu au Koweït en 1991.

L’affaire la plus importante de notre « Raie-Pue-Blik-Bananière » !...

Elle se monte à 22 milliards d’euros !...

C’est « l’Affaire Basano/Ferrayé ».

Mais Christian Basano, qui a subi un préjudice important, tout comme Joseph Ferrayé, fait valoir devant les tribunaux qu'il a été victime d'une escroquerie internationale impliquant plusieurs hautes autorités de l'état.

Une action qui est pour l’instant sans succès, mais je me dois de mettre en ligne la note de « I-Cube » relatant la décision du tribunal de grande instance de Paris du 5 novembre 2013 :

http://infreequentable.over-blog.com/article-basano-le-6-novembre-2013-121131343.html

Ou comment formuler un déni de justice de telle sorte que ça n’en soit pas un…

Jean-Charles Duboc

 

 

Lundi 18 novembre 2013

Basano, le 6 novembre 2013

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE PARIS

 

Une décision qu’on attendait avec impatience.

Ou comment formuler un déni de justice de telle sorte que ça n’en soit pas un…

Du « caviar » !

 

N° RG : 10/14083

Assignation du : 20 septembre 2010 ; DEBOUTE

 

JUGEMENT rendu le 6 novembre 2013

DEMANDEUR : Monsieur Christian BASANO (…) CASTRES, représenté par Me Dominique KOUNKOU, avocat au barreau de PARIS, vestiaire (toque) E1108 ;

DÉFENDEUR : AGENT JUDICIAIRE DE L’ETAT, anciennement dénommé AGENT JUDICIAIRE DU TRESOR ; Direction des Affaires Juridiques (…) 75703 PARIS CEDEX 13 ; représenté par Maître Bernard GRELON de la SCP UGGC, AVOCATS, avocat au barreau de PARIS, vestiaire (toque) P0261 ;

MINISTÈRE PUBLIC : Madame Sylvie KACHANER, Vice-Procureure.

 

DECISION DU 6 NOVEMBRE 2013

COMPOSITION DU TRIBUNAL : Madame Magali BOUVIER, Première Vice-Présidente, Présidente de la formation ; Madame Anne BERARD, Vice-Présidente ; Madame Pénélope POSTEL-VINAY, Vice-Présidente, Assesseurs ; assistées de Caroline GAUTIER, Greffière, lors des débats.

 

DÉBATS

À l’audience du 18 septembre 2013 tenue en audience publique.

 

JUGEMENT : Contradictoire. En premier ressort. Prononcé publiquement, par mise à disposition au greffe, les parties en ayant été avisées dans les conditions prévues au deuxième alinéa de l’article 450 du code de procédure civile.

Signé par Mme Magali BOUVIER, Présidente et par Mme Caroline GAUTIER, greffier, auquel la minute de la décision a été remise par le magistrat signataire.

 

Par assignation du 20 septembre 2010, M. Christian Basano, ancien expert-comptable, a saisi le présent tribunal, notamment sur le fondement de l'article L. 141-1 du code de l'organisation judiciaire, en réparation de divers préjudices qu'il estime avoir subis et qu'il impute à une faute lourde de l'État pour le dysfonctionnement de ses services ainsi qu'à un déni de justice.

 

Par ordonnance du 7 mai 2012, le juge de la mise en état a rejeté sa demande de transmission d'une question prioritaire de constitutionnalité.

 

Par ordonnance rendue le 14 janvier 2013, à laquelle il convient de se reporter pour un plus ample exposé des faits, de la procédure et des prétentions antérieures des parties, le juge de la mise en état a déclaré le tribunal incompétent pour connaître des demandes formulées par M. Basano en réparation des dommages qu’il impute aux fautes commises par l’institut national de la protection industrielle, le ministre délégué à l’industrie et au commerce extérieur et son ministère et le ministère des affaires étrangères.

Il a en revanche rejeté l’exception d’incompétence en ce qu’elle concerne les dommages éventuellement subis du fait du classement sans suite de la plainte déposée par M. Basano.

 

Aux termes de ses dernières écritures notifiées le 20 février 2013, M. Basano sollicite la condamnation de l’agent judiciaire de l’État au visa des dispositions des articles 6-1 de la Convention européenne des droits de l’Homme, L. 141-1 du code de l’organisation judiciaire et 8, 15, 17, 22 et 47 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne à lui payer la somme de 647.746.252,90 euros en réparation des préjudices financiers et économiques résultant de la faute lourde et du déni de justice dont il avait été victime, celle de 15.000.000 euros en réparation de son préjudice moral résultant de la faute lourde du service public de la justice et du déni de justice dont il estime avoir été victime, celle de 160.000 euros en application des dispositions de l’article 700 du code de procédure civile ainsi qu'aux dépens avec distraction au profit de Maître Dominique Kounkou, la décision étant assortie de l’exécution provisoire.

 

M. Basano fait valoir en substance qu'il a été victime d'une escroquerie internationale impliquant plusieurs hautes autorités de l'état et se heurte au refus réitéré depuis près de dix ans des différentes autorités notamment judiciaires de lui accorder le droit à un recours et à un procès équitable devant un tribunal impartial.

 

Aux termes de ses dernières écritures notifiées le 15 avril 2013, l'agent judiciaire de l’état (ci-après l'AJE), au visa des articles 31 du code de procédure civile, 141-1 du code de l’organisation judiciaire, 6 de la convention européenne des droits de l’homme, 8, 15, 17, 22 et 47 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne, soulève les fins de non-recevoir tirées de l'autorité de la chose jugée de l'ordonnance du 14 janvier 2013 et du défaut d'intérêt à agir de M. Basano, à titre subsidiaire, au fond, conclut au débouté de ces demandes et, à titre reconventionnel, la condamnation de M. Basano à lui payer la somme de 15.000 euros au titre des dispositions de l’article 700 du code de procédure civile.

 

L’agent judiciaire de l’état fait valoir que la faute lourde et le déni de justice allégués ne sont pas constitués, que la preuve des préjudices et du lien de causalité entre les prétendus dysfonctionnements du service public de la justice et les préjudices allégués n'est pas établie, le classement sans suite, en l’espèce répondant à deux motifs –infraction insuffisamment caractérisée et prescription des faits– étant d’autant moins critiquable que le requérant en a été informé de même qu'il a été informé des voies de recours qui lui étaient ouvertes, qu'il a exercé l’une d’elle, en s’adressant au procureur général, lequel a maintenu la décision de classement et qu'il s’est abstenu d'exercer les autres voies de recours qui lui étaient ouvertes.

 

Dans son avis notifié le 23 mai 2013, le ministère public conclut au débouté de ces demandes dès lors que M. Basano n’a pas exercé les voies de droit qui lui étaient ouvertes pour passer outre ce classement sans suite qu’il conteste, aucune faute, a fortiori lourde, ou déni de justice n’ayant été commis à l’occasion de cette procédure et la présente action n'étant qu'une tentative de remettre en cause cette décision de classement. Il fait observer, à titre surabondant, que le montant des indemnités sollicitées est extravagant.

 

Pour un plus ample exposé des faits et de l’argumentation des parties, il est renvoyé, conformément aux dispositions de l’article 455 du code de procédure civile, à leurs dernières conclusions précitées.

 

MOTIFS DE LA DECISION :

 

– Sur l'autorité de la chose jugée :

L'article 775 du code de procédure civile dispose que « Les ordonnances du juge de la mise en état n'ont pas, au principal, l'autorité de la chose jugée à l'exception de celles statuant sur les exceptions de procédure et sur les incidents mettant fin à l'instance. »

L'article 776 prévoit que « Les ordonnances du juge de la mise en état ne sont pas susceptibles d'opposition. Elles ne peuvent être frappées d'appel ou de pourvoi en cassation qu'avec le jugement statuant sur le fond. Toutefois, elles sont susceptibles d'appel dans les cas et conditions prévus en matière d'expertise ou de sursis à statuer. Elles le sont également, dans les quinze jours à compter de leur signification, lorsque :

1° Elles statuent sur un incident mettant fin à l'instance, elles ont pour effet de mettre fin à celle-ci ou elles en constatent l'extinction ;

2° Elles statuent sur une exception de procédure ;

3° Elles ont trait aux mesures provisoires ordonnées en matière de divorce ou de séparation de corps ;

4° Dans le cas où le montant de la demande est supérieur au taux de compétence en dernier ressort, elles ont trait aux provisions qui peuvent être accordées au créancier au cas où l'existence de l'obligation n'est pas sérieusement contestable. »

Il résulte de la combinaison des dispositions de ces articles, que les ordonnances du juge de la mise en état statuant sur une exception de procédure, ont autorité de la chose jugée au principal.

En l'espèce, par ordonnance rendue le 14 janvier 2013, le juge de la mise en état a déclaré le présent tribunal incompétent pour connaître des demandes formulées par M. Basano en réparation des dommages qu’il impute aux fautes commises par l’institut national de la protection industrielle, le ministre délégué à l’industrie et au commerce extérieur et son ministère et le ministère des affaires étrangères.

Cette ordonnance, qui statue sur l'exception d'incompétence soulevée en défense, dont il n'est pas contesté qu'elle n'est plus susceptible d'appel, est revêtue de l'autorité de la chose jugée.

Par conséquent, les demandes indemnitaires concernant les éventuels manquements de ces autorités de l'état que M. Basano a décidé de maintenir malgré l'ordonnance rendue et qui ne tendent qu'à remettre en cause la décision intervenue, sont irrecevables.

 

– Sur le défaut d'intérêt et de qualité à agir :

L'article 31 dispose que « L'action est ouverte à tous ceux qui ont un intérêt légitime au succès ou au rejet d'une prétention, sous réserve des cas dans lesquels la loi attribue le droit d'agir aux seules personnes qu'elle qualifie pour élever ou combattre une prétention, ou pour défendre un intérêt déterminé. »

L'AJE soutient que M. Basano n’aurait pas qualité ni intérêt à agir pour solliciter une « identisation » du fait du prétendu vol de brevet ou de l’utilisation frauduleuse des procédés techniques et que M. Basano, qui prétend avoir subi un préjudice dans la mesure où les fonds ayant transités sur le compte ouvert à son nom auraient dû, selon lui, bénéficier à lui et ses associés, n’est pas recevable à solliciter une indemnisation au nom d’autrui selon l’adage « nul ne plaide par procureur ».

Cette fin de non-recevoir faisant double emploi avec la fin de non-recevoir tirée de l'autorité de la chose jugée à laquelle il a été précédemment fait droit, il n'y a pas lieu de l'examiner, étant observé, que M. Basano, en ce qu'il se prétend victime d'un dysfonctionnement du service public de la justice, a un intérêt légitime à agir pour rechercher la responsabilité de l'État.

 

– Sur le fond :

L'inaptitude du service public de la justice à remplir la mission dont il est investi ne peut être appréciée que dans la mesure où les voies de recours n'ont pas permis de réparer le mauvais fonctionnement allégué.

En l'espèce, M. Basano a déposé plainte pour usurpation d'identité, faux et usage de faux, vol et recels le 5 mai 2008.

Il a été entendu par les services de gendarmerie sur cette plainte le 4 novembre 2008.

Cette plainte a été classée sans suite le 30 décembre 2008 pour les motifs suivants : (infraction insuffisamment caractérisée) et (prescription).

Cette décision lui a été notifiée le 27 février 2009 avec l'indication des voies de recours.

M. Basano a contesté cette décision de classement devant le procureur général, par courrier daté du 8 août 2009, lequel n'a pas souhaité revenir sur cette décision comme il ressort de ses courriers des

20 novembre 2009 et 8 février 2010.

M. Basano qui, bien qu'ayant eu connaissance dans un délai raisonnable du classement sans suite intervenu, de ses motifs ainsi que des voies de recours y compris civiles qui lui étaient ouvertes, n’a pas estimé opportun de les exercer notamment en déposant plainte avec constitution de partie civile devant le doyen des juges d'instruction, ne peut dès lors reprocher au service public de la justice aucun dysfonctionnement du fait du classement intervenu.

Il convient donc de le débouter de l'ensemble de ses demandes.

 

– Sur les demandes accessoires :

M. Basano, qui succombe en ses demandes, sera condamné aux dépens et à payer à l'agent judiciaire, en application des dispositions de l’article 700 du code de procédure civile, une indemnité qu’il est équitable de fixer à la somme de 8.000 euros.

 

PAR CES MOTIFS, le tribunal,

– Déclare irrecevables les demandes indemnitaires en ce qu'elles ont trait aux fautes prétendument commises par l’institut national de la protection industrielle, le ministre délégué à l’industrie et au commerce extérieur et son ministère, et le ministère des affaires étrangères ;

– Déboute M. Christian Basano de l'ensemble de ses demandes ;

– Condamne M. Basano à verser à l'agent judiciaire de l'État la somme de 8.000 euros (huit mille euros) en application des dispositions de l'article 700 du code de procédure civile ;

– Condamne M. Basano aux dépens ;

– Déboute les parties de leurs autres demandes.

 

Fait et jugé à Paris le 6 novembre 2013

 

Bien motivé, n’est-ce pas ?

Et naturellement, ne comptez pas sur moi pour critiquer, en l’état (je ne suis pas l’avocat de Christian BASANO, seul habilité et mandaté pour le faire) une décision de justice de mon pays.

 

En revanche, je peux résumer :

 

1 – Tu traînes trop à faire valoir tes droits selon les procédures légales connues et reconnues de tous, viens pas nous faire caguer avec des histoires de « déni-de-justice » !

 

2 – N’y reviens pas plus quand tu t’attaques à une décision passée en force de chose jugée.

Et puis on te prévient tout de suite, l’appel n’y fera rien dès lors que tu es hors délai.

Et je me fiche de savoir si on t’a enfumé ou non : On n’est pas aux Amériques à te lire tes droits, des fois que tu ne saches pas lire…

 

3 – Au passage, on te rappelle que si le proc’, il ne veut pas enquêter (sur un soi-disant vol d’identité), bé il n’enquête pas, point-barre.

Il ne sert à rien d’aller poser une question prioritaire de constitutionnalité ou de gloser sur des soi-disant incompétences de juridiction…

Il te fallait saisir du doyen des juges d’instruction et casquer un dépôt de garantie en … garantie !

 

4 – De toute façon, par-delà tous ces arguments incontournables, je te rappelle qu’il y a prescription, c'est dit comme ça quand je cause du fond, même si finalement je ne l'aborde pas vraiment, puisque je rejette l'argutie derrière la procédure inadaptée.

 

5 – Et pour que la leçon rentre bien dans ta tête de piaf de justiciable, tu laisses 8.000 euros de pourboire en sortant…

Et attention, ça pourrait te coûter plus cher la prochaine fois !

 

6 – Conclusion, ce n’est pas que je ne veux pas juger tes prétentions (délirantes d’après un agent du Trésor assermenté comme moi, magistrate-assermentée), mais de toute façon, y’a prescription alors même que toutes les procédures et délais n’ont pas dysfonctionnés !

 

Ce qui est rigoureusement vrai, en plus !

Dire qu’hier, on a vu un ambassadeur plénipotentiaire réclamer 4.000 euros pour compenser ses frais de procédure dans son recours, un peu plus compliqué, pour faire dire qu’il avait le droit d’avoir des propos « macho » à l’égard de son personnel mis à sa disposition par MA République…

Bon, il ne les a pas eus !

 

Autrement dit, personne ne saura jamais rien de ce qui s’est passé quand plus de 8 milliards de dollars et non pas 5 comme je l'ai d'abord écrit, (OUI, des MILLIARDS !) sont arrivés en 1991 sur des comptes ouverts au nom de Christian BASANO, dans son dos et dans divers établissements financiers et bancaires « hors les frontières », juste le temps de virer ces sommes sur d’autres réputés inexistants pour les fermer tout de suite après !

Sauf que les traces existent encore et toujours dans les fameux fichiers « Clearstream » et dans les fichiers du programme « Promis » sis aux USA.

Tout le monde sait ça, mais ça sera encore couvert par la prescription.

 

Fin de l’épisode ?

Non, bien sûr : Il y aura appel qui confirmera le jugement, puis ensuite un rejet en Cassation et enfin un recours ultime en Cours Européenne des Droits de l’Homme qui pourra préciser sa position sur ces entrelacs de délais procéduraux qui empêchent l’explosion de la Vérité.

Mais pour en arriver là, dans plusieurs années, il aura fallu tous ces « détails » fascinants !

 

Je vous tiendrai bien sûr au courant, si personne ne reçoit une balle dans la nuque ou n’est victime d’un « accident-bête », genre à picoler un verre de polonium par inadvertance, ou glisser sous un bus …

Merci à Christian, avec son aimable autorisation, en attendant !

 


L’affaire Ferrayé/Basano ou comment escroquer 22 milliards de dollars (II)

 

 

AFFAIRE BASANO/FERRAYE

 

 

Afin de comprendre un peu mieux la trame du roman humoristique « Les aventures de Tintin et de l’Ami-râle Haddock », il est possible de découvrir l’incroyable escroquerie qui a eu lieu lors du paiement de l’extinction des 1100 puits en feu au Koweït en 1991.

L’affaire est disponible sur le site de Christian Basano :

http://echosdesmontagnes.chez-alice.fr/Echo_des_Montagnes/Chistian_Basano/Koweit.htm

Une affaire soigneusement cachée par le pouvoir depuis 1991.

Jean-Charles Duboc

 

……………………

 

IV. Dominique Strauss Khan

Pourquoi DSK a-t-il fait annuler le reportage programmé le 12 mai 2000 dans l'émission " Sans Aucun Doute " présentée par Julien Courbet ?

Jean-Michel Berges est actuellement le Juge d'Instruction chargée de l'affaire (N° du Parquet : 0213438076, N° d'Instruction : 9/02/51)

En février 2002, dans le Rapport OMERTA 2, Sophie Coignard interroge Bernard NICOLAS (journaliste), page 261 : « Vous avez déjà été victime de censure dans l'exercice de votre métier ? »

Bernard NICOLAS : « Plusieurs fois. Dès lors qu'il était question de personnage politique de premier plan, les ennuis commençaient à TF1……

Une fois, j'avais fait un reportage sur une histoire politico-financière compliquée qui devait passer dans l'émission de Julien Courbet Tout est possible.

Dans la journée, une autopublicité annonce le thème de mon enquête. La direction de TF1 s'inquiète : cette affaire peut-elle être gênante pour Dominique Strauss-Khan ?…..

J'étais interloqué : rien n'indiquait dans mon enquête que DSK fût mêlé en quoi que ce soit à cette affaire.

Soit on se trompait en haut lieu, soit on en savait plus long que moi…

Les téléspectateurs qui ont vu la bande-annonce n'ont jamais vu la suite… »

Le reportage est visible dans son intégralité sur le site Internet :

www.googleswiss.com/ferraye-video

 

Gilbert Collard, avocat de Joseph Ferraye, qui était présent sur le plateau de Sans Aucun Doute, avait très justement déclaré :

« Ce serait la plus grosse escroquerie du siècle sur fond de politique et de guerre du Golfe !...

La plus grande escroquerie du siècle, escroquerie incroyable, enjeu colossal.

On ne joue plus avec des rigolos, on joue avec de vrais tueurs, des hommes prêts à tout sous prétexte qu'un Etat a des intérêts qui sont reliés par d'autres Etats ».

Julien Courbet, le présentateur, a quant à lui annoncé : « Cette affaire pourrait remonter très très très haut ».

Mais, c'est très courageusement que M° Gilbert Collard a très vite abandonné le combat…

 

Il est utile de préciser que :

- Du 1er au 3 juin 2000, Dominique Strauss Khan participait à la réunion du Bilderberg Meetings à Bruxelles. Patrick Le Lay, Président de TF1, dans une interview publiée par le magazine " Le Point " N° 1637 du 29 janvier 2004 a déclaré : « Pourquoi je suis franc-maçon » Ceci expliquant cela (…) no-comment.

- DSK est entre autres choses membre de la Fondation Saint-Simon. Membre du Club de La Haye, un réseau international de think-tanks animé par la CIA, la Fondation Saint-Simon a éclipsé les intellectuels de la gauche non-atlantiste et imposé une forme de pensée unique en France. La Fondation Saint-Simon est organiquement articulée aux réseaux atlantistes ( !?)

- En 1993, il crée également le cabinet DSK Consultants, spécialisé dans le lobbying bruxellois et donc fort introduit à la Représentation française auprès de l'Union européenne.

- March-April 1993 Euro-Barameter 39. "Member of National Government" : France : Dominique Strauss Khan et Belgique : Jean-Pierre Van Rossem

 

Pour bien comprendre la situation, il faut se rappeler qu'en 1991, DSK devient, dans le gouvernement Cresson, Ministre délégué de l'Industrie et du Commerce extérieur.

Il profite de cette fonction pour détourner de l'INPI les brevets de Joseph Ferrayé pour l'extinction et la fermeture des puits de pétrole en feu sans utilisation de la dynamite.

Le 26 juillet 1991 DSK écrivait à Hammoud Abdallah AL RAQBAH, Ministre du pétrole de l’Emirat du Koweït :

« Monsieur le Ministre,

J'ai été informé de l'intention de la Kuwait Petroleum Company de conclure un contrat avec le consortium français conduit par HORWELL en vue d'éteindre des puits en feu sur certains champs pétroliers de votre pays.

Le gouvernement français est très sensible à cette intention.

Il souhaite vous confirmer toute la confiance qu'il a dans les capacités de ce consortium à mener à bien une telle mission.

En espérant que les négociations en cours pourront aboutir aussi vite que possible, et en vous remerciant par avance pour votre aide, je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l'expression de mes sentiments les meilleurs ».

 

La société HORWELL est une filiale de l'IFP (Institut Français du Pétrole) dont le Directeur a déclaré le 22 novembre 2002 devant la commission parlementaire que l'IFP n'avait pas de solution pour l'extinction des puits de pétrole.

Mais, la société HORWELL a obtenu le prix de l'environnement 1991 pour le travail réalisé au Koweït pour l'extinction des puits de pétrole en feu par une méthode révolutionnaire (celle de Joseph FERRAYE).

DSK a lié son destin à celui de Lionel Jospin.

Lors de la 54ème assemblée générale de l'ONU (plus de 180 pays), le 20 septembre 1999, Jospin a appelé à ordonner la mondialisation.

Le 13 septembre 2000, le Ministre du Pétrole koweïtien rencontre à Matignon, le 1er Ministre français, Lionel JOSPIN, pour lui dire que le Koweït réclame une indemnisation de 22 milliards de dollars pour le coût supplémentaire engendré par l'utilisation de la méthode révolutionnaire française (brevets de Joseph FERRAYE) pour éteindre, bloquer et réutiliser les puits en feu en 1991.

Cette somme correspond en fait au devis envoyé au mois de juin 1991 par Christian BASANO et Joseph FERRAYE à Monsieur Issam Al Sager.

Et, le 27 septembre 2000, lors de la 37ème session du Conseil d'Administration de la Commission d'indemnisation des Nations Unies, sur proposition de la France et de la Russie, 15,9 milliards de dollars (cf.supra) ont été consentis à une compagnie pétrolière koweïtienne (K.O.C).

Et le Conseil de sécurité a accepté de réduire de 30 % à 25 %, le taux des prélèvements qui seront effectués à l'avenir sur les revenus de Bagdad pour indemniser le Koweït.

Les dirigeants politiques corrompus qui ont participé au vote de cet accord ont bien évidemment été récompensés par l'attribution de bons d'achats " barils de pétrole " comme ceux attribués à Charles Pasqua, Georges Galloway et tous les autres sous l'instruction du Juge Courroye en cours.

Sans parler des commissions perçues par les militaires (gradés) de l'opération " Daguet ".

Pierre Tanger, journaliste d'investigation, écrit : « Dans les archives des RG figure ainsi un "blanc" concernant un mystérieux capitaine Haddock, Haddock qui attribue à feu François Mitterrand un détournement des indemnités de la guerre du Golfe : "les pays du Golfe d'Arabie ont signé un chèque de plus de un milliard de dollars à la France. Cette somme représente les indemnités de la guerre du Golfe et notamment des frais engagés par la Marine Nationale, l'Armée de l'Air, ainsi que l'Armée de Terre au titre de la division Daguet. Ce chèque a été transporté du Qatar par un Falcon 50 et déposé à Zurich sur un compte bancaire suisse au nom de François Mitterrand. Cette opération a eu lieu en présence d'un conseiller fédéral. "

 

Joseph FERRAYE et Christian BASANO quant à eux, n'ont toujours pas reçu le moindre dollar (…)

Pour terminer, il est intéressant de remarquer que les comptes utilisés pour cette opération baptisée " KUWAIT GATE ", sont en fait les comptes internes des banques (comptes de transactions) spécialisées dans le blanchiment et dont Monsieur Jean Pierre VAN ROSSEM entre autre, a été désigné titulaire bien avant le 16.11.1995 :

 

UBS Genève

N° 231215, détenteurs Jean Pierre VAN ROSSEM, Roland VANDEN AVENNE, Christian VANDE VYVERE, montant 47.987.345,12 USD

 

ROYAL TRUST BANK :

N° 436543, détenteur Jean Pierre VAN ROSSEM, montant 14.267.091 USD. 03/10/94 - Blocked - Acces Code 841 - Desk 811.

 

FIRST HOME BANK Gran Cayman :

N° 392.857, détenteur Jean Pierre VAN ROSSEM, montant 23.245.532 USD 03/10/94 - Blocked

 

FIRST INTERSTATE BANK Ltd - New York :

N° 477.925, détenteur Jean Pierre VAN ROSSEM, montant 31.487.243 USD 03/10/94 - Blocked - Acces Code LT 811 - Desk 228.

 

BANCA DEL GOTTARDO Luxembourg :

N° 191.974, détenteurs Jean Pierre VAN ROSSEM, Roland VANDEN AVENNE, Christian VANDE VYVERE, montant 69.123.456,27 USD Blocked. At the start, of JPVR only. Became a special JOINT ACCOUNT in october 1989. The 3 SIGNATURES TOGETHER ARE COMPULSORY.

 

B.N.P. - Banque Nationale de Paris Luxembourg :

N° 62.195.582 / 76, détenteurs Jean Pierre VAN ROSSEM, Roland VANDEN AVENNE, Christian VANDE VYVERE, montant 48.192.837,12 USD Blocked. At the start, opened in Oct. 1981 by RVDA alone. Became a special JOINT ACCOUNT in october 1989. The 3 SIGNATURES TOGETHER ARE COMPULSORY.

Et si DSK avait profité de ces comptes pour achetés ses Tableaux (port franc de Genève)…

DSK n'a pas de chance avec les cassettes vidéo…

Une cassette vidéo inédite va-t-elle l'empêcher de se présenter à la candidature de 2007 ?...

En effet, le Président de la République, Jacques Chirac avait déjà compris au mois de février 2002 que l'ancien ministre des Finances, DSK, allait occuper une position centrale lors de la campagne électorale.

C'est la raison pour laquelle il avait notamment téléphoné à Patrick Devedjian et Jean-Pierre Raffarin afin de les inciter à axer leurs attaques contre Dominique Strass Khan pour l'affaiblir vis-à-vis de l'opinion publique. (JDD du 17.02.2002)

Jacques Chirac, Président de la République, pour la campagne électorale 2007, vos vœux vont être exaucés…

Vous connaissez bien cette affaire (vos références SCP/4/J69532) pour avoir répondu à Joseph Ferrayé le 6 mars 1997, un mois après la publication dans le Journal de Genève en première page « Où sont passés les milliards du Koweït ? », en faisant écrire par votre Chef de cabinet : «  ..tout en vous engageant à poursuivre ses travaux de recherche, je ne peux que vous suggérer de rester en contact avec les organismes compétents pour le règlement de ce dossier ».

 

Jacques Chirac, Président de la République, Joseph FERRAYE et Christian BASANO ont suivi à la lettre vos conseils éclairés. Le pétrole commence à faire tâche au Quai d'Orsay…

Jacques Chirac, Président de la République, Ridley Scott a écrit " Ce que l'on fait dans sa vie résonne dans l'éternité ". Si la confiance est une certitude basée sur la foi d'être sur la bonne voie, l'espoir est un mélange de lâcheté, d'incapacité à agir et d'auto-trahison.

Et, Eschyle a dit : " On ne lutte pas contre la force du destin ".

Alors, Monsieur le Président de la République avant qu'il ne soit trop tard…, prenez les choses en main pour régler l'affaire " KUWAIT GATE "n ne faîtes pas comme Maître Jacques Vergès qui très " courageusement " sur ordre, a abandonné ce dossier complexe, en remboursant une partie de ses honoraires.

Monsieur Jacques Chirac vous avez déclaré (18 février 1999 aux institutions de Bretton Woods) : " Il faut adopter un vrai " code de la route " pour la circulation des capitaux, un code qui s'applique à tous, y compris au centre Off Shore " Très bien, mais, il ne suffit pas de le dire…il faut le faire…

" Il n'existe qu'un seul vice ; la lâcheté " (Proverbe Celte)

11 janvier 2006

Eté 1990. Anthony Swofford, fils et petit-fils de militaires, vient tout juste de fêter son vingtième anniversaire lorsqu'il est envoyé dans le désert saoudien.

La Guerre du Golfe vient d'éclater, son bataillon de Marines est parmi les premiers à se déployer dans cette aride et immense étendue de sable.

Pour ces jeunes déracinés, gavés d'images et de phraséologie guerrières, ivres de rock et de bière, commence alors la longue et dérisoire attente d'un ennemi fantôme.

La soif, la peur, l'épuisement, l'ennui, les frustrations lancinantes, les tensions extrêmes s'additionnent dans un climat de plus en plus délétère et explosif.

Dans cet enfer naîtront pourtant de surprenantes et inaltérables amitiés entre compagnons d'armes liés par le vieux serment des Marines.

 

 

Note précédente : « L’affaire Ferrayé/Basano ou comment escroquer 22 milliards de dollars (I)  »

 


L’affaire Ferrayé/Basano ou comment escroquer 22 milliards de dollars (I)

 

 

AFFAIRE BASANO/FERRAYE

 

 

Afin de comprendre un peu mieux la trame du roman humoristique « Les aventures de Tintin et de l’Ami-râle Haddock », il est possible de découvrir l’incroyable escroquerie qui a eu lieu lors du paiement de l’extinction des 1100 puits en feu au Koweït en 1991.

L’affaire est disponible sur le site de Christian Basano :

http://echosdesmontagnes.chez-alice.fr/Echo_des_Montagnes/Chistian_Basano/Koweit.htm

Une affaire soigneusement cachée par le pouvoir depuis 1991.

Jean-Charles Duboc

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…………….

 

II. sur proposition de la France et de la Russie,

15,9 milliards de dollars ont été consentis à une compagnie pétrolière koweïtienne (K.O.C), et le Conseil de sécurité a accepté de réduire de 30 % à 25 % le taux des prélèvements qui seront effectués à l'avenir sur les revenus de Bagdad pour indemniser le Koweït.

Ce montant correspond en fait, aux lettres d'instruction bancaire préparées le 16 novembre 1995 par M° De La Haye de Saint Hilaire, notaire à Paris (…) et M° Mottu notaire à Genève en présence du Prince koweïtien Ahmed Nasser Al Sabah, qui ont toutes été signées par :

 

Etienne TILLIE :

- Banca dei Gottardo (Etats-Unis) N°191.974 5.263.000.000 US $

François COLONA :

- UBS (Genève) N° 248.466.71 710.000.000 US $

- VOLKSBANK (Fribourg) N° 240.075.7739 1.280.500.000 US $

- Bank America International(N-York)N°393.72139 1.750.000.000 US $

________________

TOTAL 3.740.500.000 US $

 

Serge REBOUR :

- BNP (Luxembourg) N° 63.114.887 1.320.000.000 US $

- BNP (Luxembourg) N° 52.195.582 50.000.000 US $

- BNP (Luxembourg) N° 165.964 3.363.600 US $

- UBS (Genève) N° 564.911.DF 380.000.000 US $

- UBS (Genève) N° 20.087 Sulliman 410.000.000 US $

- BANKGESELLSCHAFT (Buelach) N° 80.5696.7 300.000.000 US $

________________

TOTAL 2.463.363.600 US $

 

Fouad HOBEICH :

 - LLOYDS BANK ( Genève ) N° 952.655 563.200.000 US $

- KREDDIETBANK ( Genève ) N° 195.583 109.000.000 US $

- UBS ( Genève ) N° non indiqué 690.000.000 US $

- CITIBANK ( Londres ) N° 400.515.018 130.500.000 US $

________________

TOTAL 1.492.700.000 US $

 

Victor GEBRANE :

- ABN AMRO BANK (Rotterdam) N° 18.157 29.500.000 US $

- SBS ( Genève ) N° 15.018 / C.3.112.957 650.000.000 US $

- SBS ( Genève ) N° 16.287 / C.3.112.957 715.000.000 US $

- SBS ( Genève ) N° 15.018 / C.3.112.957 9.000.000 US $

- DANER HENTSEH & Cie ( Genève ) N°10.465 13.000.000 US $

________________

TOTAL 1.416.500.000 US $

 

Il est important de faire savoir que concernant la somme de 22 milliards US $, Christian BASANO, malgré les pressions et les menaces, a été le seul à refuser de signer ses lettres d'instruction bancaire préparées par les notaires car j'avais compris (de par mon expérience d'auditeur de banques notamment à Monaco) la manipulation et le piège pour déposséder totalement les Ayant Droit Economique Réel (clients " effectifs ") de la possibilité de regard, par rapport aux sommes versées sur chacun desdits comptes. Ce que n'ont pas compris à temps les autres ADER qui furent malheureusement à l'époque, tous manipulés par leurs avocats respectifs.

- ABN AMRO (Basel) N° 1.068.635 1.420.000.000 US $

- BMB (Genève) N° 7915 2.485.000.000 US $

- ROYAL TRUST (Toronto) N° 436.543 1.811.000.000 US $

- FIRST INTERSTATE Bank (New York) N°477.925 1.200.000.000 US $

- FIRST HOME Bank (Grand Cayman) N° 392.857 1.122.000.000 US $

- UBS (Genève) N° 231.215 381.987.200 US $

________________

TOTAL 8.419.987.200 US $

 

Le montant total des comptes légalisés par les notaires s'élève à : 23.005.341.300 US$

 

Les Banques ont utilisé la technique des comptes " Banque écran " dans le cadre du fonctionnement des comptes " nostri ", procédé par lequel, un investisseur, par souci de discrétion, fait réaliser pour son compte, mais par une banque et au nom de celle-ci, une opération financière.

Ce système qui suppose un secret bancaire TOTAL, implique, si l'opération est importante, le risque qu'elle ne soit pas retrouvée dans les bilans de la banque si ceux-ci sont publiés.

 

III. BNP-PARIBAS

Durant la 1ère Guerre du Golfe, la société EFF a racheté aux Koweïtiens, la société pétrolière espagnole " ERTOIL " par l'intermédiaire de Nadhmi Auchi, un Irakien proche de Saddam Hussein qui a fait un emprunt de 1,2 milliards d'euros à la banque PARIBAS.

Pour ce portage pour le compte d'ELF, Auchi engrangera une plus-value de 45 millions d'euros. Monsieur Nadhmi Auchi était l'un des principaux actionnaires de la banque PARIBAS (en détenant plus de 7% du capital social).

Le Koweït est également actionnaire de BNP - PARIBAS.

Le réseau Auchi c'est le trafic d'armes, prolifération nucléaire, banques luxembourgeoises, etc… avec Léandri, le bras droit de Pasqua. Il est au cœur des finances parallèles de l'OTAN et également l'inspirateur de deux " clubs " influentissimes, précurseur de la mondialisation : le groupe Bilderberg ; sous influence de l'OTAN ; qui réunit chaque année le gratin politique, militaire, industriel et financier du monde occidental, et la Commission Trilatérale.

On comprend mieux le rôle joué par J.B " Arnhold ", Tropée Desgué, depuis le 2 mai 2000 dans le cadre de l'affaire " FERRAYE-BASANO " pour son appartenance à la section hors cadre Stay behind de l'OTAN.

Il était en fait missionné avec d'autres personnes pour protéger les intérêts de Dominique Strauss Khan en déstabilisant par tous les moyens Christian Basano.

Et, la seule réponse faite et signée par Monsieur Eric de Montgolfier à mes différents courriers (23) a été celle du 18 janvier 2002 : « Par courrier du 15 janvier 2002, vous revenez à nouveau sur la plainte que vous aviez déposée le 5 décembre 1995, pour laquelle votre avocat par courrier du 21 mai 1999, a été informé du classement sans suite intervenu le 28 mai 1997. Dans ces conditions il semble, sauf erreur de ma part, que l'Action publique est éteinte par la prescription triennale et dans ces conditions je ne vois pas quelle autre suite je pourrais lui réserver ».

Il est intéressant de remarquer avec quelle rapidité (moins de 3 jours), le Procureur en personne s'est empressé de répondre à ma lettre pour m'informer que ma plainte avait été classée.

Mais, si la justice niçoise avait fait son travail, Daniel Levavasseur, l'ex-agent de la DST n'aurait malheureusement pas été retrouvé pendu à 15 mètres du sol au Dramont (Var) le 2 février 2003. Tout comme le Directeur de la banque Ambrosiano, - Cet " accident " de parcours montagneux a donc bien été signé (…).

Il avait notamment déclaré quelques temps avant aux journalistes français, Alain Dusart et Frédéric Menu, journalistes à l'Est Républicain : " «  Il y avait effectivement un dossier et un système de manipulation financière dont ont profité des princes koweïtiens et d'autres…Par un savant mécanisme de comptes bancaires et de crédits imaginaires, des milliards de dollars ont circulé à la faveur de la juteuse après guerre " ».

Juste avant sa " pendaison ", il travaillait avec son associé installé à Genève, Yves BAUMELIN fondateur de la société Intelynx à Genève, sur le scandale " Pétrole contre Nourriture " d'une part, et d'autre part, avec l'avocat belge Luc Gheysens.

Bien évidement, la justice niçoise n'a ouvert aucune enquête sur cette mort " suspecte " malgré mes différentes demandes.

Daniel Levavasseur était , quant à lui, co-signataire avec André Sanchez, Joseph Ferrayé et Christian Basano de la convention de cessions de droits litigieux préparée par Me Mottu.

André Sanchez est mort lui aussi " accidentellement " le 15 mai 2001 par l'explosion de sa voiture.

Dans le cadre de ses investigations, notamment avec le fils du Ministre du Pétrole du Koweït de l'époque, Daniel Levavasseur avait retracé la piste de l'argent en démontrant que c'était la BNP Los Angeles (USA), via la BNP Luxembourg, qui a participé en 1991 aux transferts des 23.005.341.300 US$ avant leur éclatement en utilisant de nombreuses sociétés off-shore suivantes :

IBAC SERVICE PTE LTD (Singapour) TEXRICE NV (Curacao) INCOME MANAGEMENT

REALITY INVESTORS GROUP, INCOME PROSPECTIES , CITY INVESTMENT

 

Dans différentes banques suisses, américaines et canadiennes ; ci-après les conclusions du rapport d'audit de la société suisse SB Holding sur les comptes de Christian BASANO qui précise :

I Que divers organismes bancaires ont travaillé directement avec le nom de monsieur Basano pour la réception et le transfert des fonds ;

II Que des organismes financiers ou bancaires ont simplement servi de relais dans l'utilisation du nom de monsieur Basano pour l'ouverture de comptes mais que souvent ces comptes n'ont servi que pour une seule transaction, et qu'ils restent à ce jour, malgré tout ouverts ;

III La plupart de ces comptes sont organisés à plusieurs tiroirs, avec un compte principal qui réceptionne le virement, mais qui exécute immédiatement la répartition qui se fait automatiquement sur des comptes secondaires sous le même N° avec des lettres ou des chiffres b,c,d, de ce fait la transaction semble être moins importante.

 

On comprend mieux pourquoi :

" BNP - PARIBAS " a été choisie dans des conditions plus que surprenantes pour gérer les fonds du programme humanitaire " Pétrole contre Nourriture " notamment pour verser les 15,9 milliards d'US $ à la K.O.C ;

BNP - PARIBAS " a été la seule banque européenne à être autorisée à ouvrir en 2005 une succursale au Koweït ;

BNP - PARIBAS " est la seule banque à faire partie du consortium créé par le Groupe Carlyle dont James Baker et Madeleine Albright, qui représente des Etats-Unis à l'ONU et avait fait savoir qu'elle n'a nullement confiance dans la législation bancaire suisse.

Le secrétaire général de l'ONU retiendra BNP - PARIBAS pour la gestion du compte séquestre sont les fleurons, pour le rachat de la dette irakienne en vue de son règlement au plus haut niveau possible (la dette s'élève à 57 milliards de dollars dont 27 milliards de réparation).

Or, selon des documents confidentiels, les sommes collectées seront versées au fonds géré par le consortium Carlyle - BNP-PARIBAS qui prélèvera au passage 2 milliards de dollars de commissions sur le dos, une fois de plus, du Peuple irakien.

Officiellement, Monsieur Jacques Chirac a répondu négativement à Monsieur James Baker, mais l'Administrateur et Président de BNP-PARIBAS (suisse) s'appelle Georges Chodron de Courcel…(éditions du 12 octobre 2004 : The Nation et Guardian).

 

 

La suite sur « L’affaire Ferrayé/Basano ou comment escroquer 22 milliards de dollars (II) »

 

 


« L’Ami-râle Pad-Ock » et le détournement des indemnités de la guerre du Golfe 1991

 

 

 

Les aventures de « Tin-tinne » et de « l’Ami-râle Pad-Ock »  (IV)

 

   

AVERTISSEMENT : Les noms de lieu et des acteurs de ce billet humoristique ne désignent absolument personne en particulier.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    

En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou humoristique ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !

Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

 

Nous sommes au début du mois de décembre 2013, « L’Ami-râle Pad-Ock » reçoit dans son château de Moulinville, situé dans le Pays-de-Caux, non loin de la mer,

Dans le vaste salon, par un temps frais et humide, le feu crépite dans la cheminée où sont rassemblés l’avocat Maître Rouflaquette, le capitaine de frégate Paul de Bréveuil, « Tin-tinne », fondateur de MEDIAPART, ainsi que les policiers Pompond et Pompont qui ont délaissé leur bureau de la « DS-Thé » pour informer « l’Ami-râle » des dernières informations disponibles à Bercy au sujet de la disparition d’indemnités de guerre.

« L’Ami-râle Pad-Ock » rappelle comment il a déposé des informations, le 19 janvier 1998, à la Brigade de contrôle et de recherche (BCR) du Havre, dépendante de la Direction nationale des enquêtes fiscales (DNEF), au sujet du détournement par « Myth-Errant » des 3,5 milliards de dollars d’indemnités de la guerre du Golfe de 1991.

Le ministère des « Phynances » a totalement ignoré ses nombreux courriers de rappel envoyés durant quinze ans.

Une seule réponse est arrivée, le 6 juillet 1998, par un courrier de « Bernard Paie-hisse » », du bureau CF 1 de la sous-direction du Contrôle Fiscal à la Direction Générale des Impôts, qui l’informe que « je comprendrais que la règle légale du secret fiscal ne me permet pas d'être informé des suites des faits dont j'ai avisé les services fiscaux du Havre ».

En bref, « l’Ami-râle », comme tout citoyen, a le devoir de payer ses impôts, la possibilité d'être contrôlé fiscalement, mais n’a, par contre, aucune réponse à ses courriers lorsqu’il alerte le ministre que des milliards ont disparus !...

Incroyable !...

Et pourtant ce n’est pas faute d’avoir alerté la presse et les médias pendant plus d’une décennie.

Par contre, il a très bien reçu les messages envoyés par la Défense, notamment près de Tours lors d’une passe de tir d’un Mirage III sur le TGV dans lequel il descendait vers Bordeaux, juste après l’arrêt de la grève des pilotes de juin 1998 !...

Le ῝break῝ a eu lieu à une cinquantaine de mètres et, indiscutablement, c’était la place de « l’Ami-râle » à bord du TGV qui était visée. Le chef d’Etat-major de l’armée de l’air a pu apprécier le film pris par la ciné-mitrailleuse !...

Fantastique démonstration d’une attaque au sol d’un avion d’arme !...

« Para-Phrénik » : « Ils vous ont pris pour cible !... C’était une menace !... »

« Pad-Ock » : « Mais non Para-phrénik, c’était pour me remercier de mon action de dénonciation du détournement des indemnités de la guerre du Golfe et de la façon dont j’ai arrêté en 24 heures la grève des pilotes en juin 1998 !... J’étais à l’époque en contact avec la haute hiérarchie de la Marine et de l’Armée de l’Air !... ».

 « L’Ami-râle » comprend bien la réaction de « Para-Phrénik », car il l’entend tellement souvent… Les citoyens ont peur d’agir contre l’autorité et pensent que la police et les militaires sont prêts à éliminer les gêneurs… C’est vrai dans les totalitarismes nazis ou communistes, mais complètement aberrant dans notre démocratie.

Quoique de nombreux militaires sortirait bien le sabre, s’ils le pouvaient, pour régler une affaire qui est un crime contre la Défense, comme je l’ai constaté plus d’une fois.

D’ailleurs, si on laisse faire la destruction des institutions de notre démocratie qui se transforme progressivement en « Raie-Pue-Blik-Bananière » on pourrait aller vers n’importe quoi, y compris une dictature brune.

 « L’Ami-râle » a eu un incroyable second retour de la défense lors du passage au-dessus de son Château de trois Transall du « KOS », l’un blanc et les deux autres gris, quelques jours après une lettre de rappel sur le dossier à « Christine-regarde-là », la ministre des « Phynances » !...

Il en avait discuté avec un voisin, et avec le maire du village, qui avaient été stupéfaits et impressionnés.

« Para-Phrénik » : « C’était un avertissement qu’à la prochaine lettre au ministre des Phynances, les paras vont débarquer !..

« L’Ami-râle » : « Para-Phrénik vous dites encore n’importe quoi !... C’était un message du colonel « KOS » qui suit mes actions depuis 15 ans pour me signaler que le dernier courrier avec été reçu avec une extrême satisfaction au ministère de la défense !... Le chef d’Etat-major a pu observer l’enregistrement vidéo où « L’Ami-râle » est en train de prendre le café devant son château !… ».

« Maître Rouflaquette » : « C’était un hasard !... Juste un vol d’entrainement !... ».

« L’Ami-râle » : « Rouflaquette vous ne connaissez absolument rien à l’aviation et je peux vous assurer qu’un passage de trois Transall en formation, à 50 mètres au-dessus d’un village du Pays-de-Caux, avec une vitesse de largage adaptée au parachutiste du « KOS », ce n’est vraiment pas un hasard !... D’ailleurs, c’est formellement interdit par la réglementation !...

« L’Ami-râle » a particulièrement apprécié ce passage à basse altitude qui lui a rappelé ses quelques sauts en parachute d’un Nordatlas, il y a plus de quatre décennies… Il s’était retrouvé sous la coupole de l’adjudant qui lui avait hurlé « Pousses-toi de là, Nez-de-Bœuf !...», et il avait exécuté ῝tout de suite sans tarder῝ !...

Il ne faut jamais se retrouver au-dessus d’un autre parachutiste car cela diminue la portance et c’est un coup à dégringoler dans la coupole de celui qui est en-dessous. Les deux parachutistes peuvent alors continuer à descendre, emmêlés l’un à l’autre, jusqu’au sol !... Bonjour les dégâts !...

De bons souvenirs qui donnent à « l’Ami-râle » le tonus pour se resservir une bonne rasade de Loch Lomont !...

Il évoque, une nouvelle fois, la prime d’aviseur demandée au ministère des « Phynances » pour avoir dénoncé le détournement des indemnités de la guerre du Golfe, et dont le principal intérêt est de lever la prescription des 10 ans.

« L’Ami-râle Pad-Ock » demande en effet une prime de 1% sur les 7,3 milliards d’euros détournés, ce qui fait tout de même 73 millions d’euros !... Un montant totalement indécent et irréaliste !...

Aussi, il a décidé de ne garder que ce qu’il faut pour approvisionner en Loch Lomont, et en grands crus classés, la cambuse du château de Moulinville !... D’après ses estimations, cela correspond à environ le salaire annuel brut d’un inspecteur général des finances en fin de carrière !...

Auquel, bien sûr, il faut ajouter 40% pour mauvaise foi du ministère qui a refusé de lui répondre pendant tant d’années avec, en plus, une pénalité de 4% par année de retard !...

« Tin-tinne » : « Mais que faites-vous de la quasi-totalité de votre prime qui se monte à près de 73 millions d’euros ?... ».

« L’Ami-râle » : « J’ai l’intention de créer la Fondation Division Daguet, destinée à nos soldats tués ou blessés en opération et de la capitaliser à hauteur de la somme qui m’est dûe, soit environ 73 millions d’euros. ».

 

«  L’Ami-râle » détaille ensuite la prochaine demande qu’il va faire à Bercy dans le cas où les 7,3 milliards d’euros des indemnités de la guerre du Golfe sont récupérés :

1/ Payer la prime de guerre promise à nos soldats qui ont participé à l’Opération « Tempête du Désert » avec une majoration de 40% pour avoir pris nos militaires pour des « Pov’kons », et avec une autre majoration de 4% par année de retard !...

Avec une prime prévue de 180.000 francs en 1991, cela fait entre 80.000 et 100.000 euros pour chaque militaire ayant participé au conflit.

Le coût est d’environ un milliard d’euros ;

2/ Indemniser décemment nos soldats qui sont victimes du syndrome de la guerre du Golfe, conformément aux souhaits de l’association AVIGOLFE ;

3/ Construire trois grands voiliers-écoles de 85 mètres au pont pour la formation maritime et humaine des jeunes, pour un coût à la construction de près de 150 millions d’euros.

La Baronne arrive avec des petits fours qu’elle a préparés elle-même. Un agréable intermède au milieu de cette discussion qui rappelle des faits qui sont autant d’atteintes contre nos institutions.

 

 

« L’Ami-râle Pad-Ock » souligne qu’au détournement de 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe, il faut ajouter l’escroquerie à 22 milliards de dollars réalisée lors de l’extinction des 1100 puits de pétrole en feu au Koweït en 1991.

Le fameux dossier « Basanix/Féraillé »

Ces deux dossiers forment, en valeur 2014, un total d’environ 55 milliards d’euros.

« Bling-bling » a demandé aux ῝petits hommes en gris῝ de Bercy d’organiser une récupération des fonds qui étaient rassemblés dans un trust à Londres. La première tranche des fonds récupérés, soit 35 milliards d’euros, a été placée dans le grand emprunt 2010 qui n’est qu’un montage financier.

Sur ces 35 milliards, 15 milliards ont servi à rembourser la « CYA », via « L’OTEN », pour le remboursement à l’émir du Koweït des sommes escroquées.  En effet, l’Emirat n’avait pas tardé à s’apercevoir qu’il avait payé beaucoup trop cher pour l’extinction des 1100 puits en feu.

« L’Ami-râle » : « L’extinction des puits en feu a couté environ un milliard de dollars alors qu’un contrat de 22 milliards avait été signé : une véritable escroquerie qui a mis l’émir en fureur !... ».

« Para-phrénik » : « Un contrat, c’est un contrat !... Une fois qu’il a été signé et que les puits ont été éteints, il était normal que Basanix et Féraillé touchent les fonds !... Ils n’ont pas touché un seul dollar car ils sont tombés sur une bande de voyous qui ont encaissé l’argent !... »

« L’Ami-râle » : « Féraillé a eu un véritable coup de génie en déposant un brevet à l’INPI sur la façon d’éteindre les puits avec de l’azote liquide à moins 200 degrés, par contre, avec son comptable Basanix, ils ont perdu le sens des réalités et de la mesure en faisant signer un contrat de 30 millions de dollars par puits à éteindre alors que le coût réel était d’un million de dollars !... En effet, à la signature du contrat, les spécialistes pensaient qu’il y en avait pour plus de six ans à éteindre les 730 puits en feu avec la méthode classique du baril d’explosif qui souffle la flamme !... L’émir était complètement paniqué !... Il a signé n’importe quoi !... De plus, ce n’était pas 730 puits qui étaient en feu mais 1.100 comme on l’a su plus tard !...»

« Para-phrénik » : « Un contrat, c’est un contrat !...Les 22 milliards de dollars ont été virés à d’autres que les signataires du contrat !... C’est une escroquerie !... ».

« L’Ami-râle » : « Bien sûr que c’est une escroquerie !... Mais Basanix et Féraillé ont trouvé plus escrocs qu’eux !... Ils avaient les moyens d’accorder des droits sur la technologie à l’azote liquide aux compagnies qui éteignaient ces puits en feu !... Ils auraient touché alors de quoi vivre comme des princes jusqu’à la fin de leurs jours !... Demander 30 millions de dollars par puits pour un coût de un million de dollars alors que l’on ne représente aucune compagnie pétrolière, c’est complètement déjanté !... ».

« Para-phrénik » : « Un contrat, c’est un contrat !... Maintenant Basanix essaie de traduire les autorités en justice !... Et c’est scandaleux !... Il y a eu un véritable déni de justice !... »

« Paul de Bréveuil » : « C’est exact, il y a eu 8 milliards de virés qui sont arrivés en 1991 sur des comptes ouverts au nom de Basanix, dans son dos et dans divers établissements financiers et bancaires « hors les frontières », juste le temps de virer ces sommes sur d’autres comptes réputés inexistants pour les fermer tout de suite après !

Sauf que les traces existent encore et toujours dans les fameux fichiers « Clearstream » et dans les fichiers du programme « Promis » sis aux USA. Tout le monde sait ça, mais ça sera encore couvert par la prescription ».

Paul souligne qu’une deuxième tranche, sur les 55 milliards d’euros détournés et escroqués lors de la guerre du Golfe, devrait être débloquée l’année prochaine. Elle se monterait à 11 milliards dont une partie serait notamment destinée aux recettes exceptionnelles de la Défense pour 2014 !...

 

 

Une affaire de plus en plus surprenante qui interpelle fortement les policiers « Pompond et Pompont » car ils ont participé tous les deux à l’Opération Tempête du Désert avant de se recaser à la « DS-Thé ».

« Pompond » : « Bizarre, ces recettes exceptionnelles, ces REX, d’origine inconnue !... »

« Pompont » : « Je dirais même plus : « Bizarre !... Bizarre !... »

« L’Ami-râle » : « Dites-moi, Pompont, savez-vous mijoter un bœuf-carottes ?... »

« Pompont » : « Parfaitement, c’est même ma spécialité !...»

« L’Ami-râle » : « Alors, je vous propose de vous faire embaucher temporairement à Bercy en tant que cuisinier de Moscou-vicié, le ministre des Phynances. Nous verrons après… »

 

A ce moment-là, le terrible bichon Léon émet un « Ouaf !...Ouaf !... » intéressé car il a entendu que l’on parlait de son plat favori !...

Parce que le terrible bichon Léon, c’est lui qui, en 1996, avait mordu cruellement « Jack-Ouille » au « Kul » alors qu’il venait d’apprendre par la radio que son maître avait un compte au Japon de 300 millions de francs !...

Le président « Jack-Ouille » n’avait pu faire lâcher prise à son bichon qu’en lui promettant un bœuf-carottes, son plat préféré !... Mais cela avait été tellement long à mijoter que la terrible morsure du bichon Léon avait provoqué des dégâts irréversibles chez « Jack-Ouille »…

Le pauvre bichon avait ensuite été éjecté du Château et s’était retrouvé, tel un « Sans-niche-fixe », dans le caniveau.

Il n’eut la vie sauve qu’en se jetant dans les bras du célèbre avocat Maître Rouflaquette qui passait par là en traînant derrière lui l’odeur du Bœuf-carottes qu’il venait de cuisiner !...

C’est ainsi que naîtra le mythe de Maître Rouflaquette toujours accompagné de son inséparable et terrible bichon Léon !...

« Jack-Ouille » a gardé des séquelles à vie de cet épisode.

Il suffit de le voir, maintenant qu’il est à la retraite, marcher à petit pas, avec une canne, en tremblotant !...

Mais « Jack-Ouille » a gardé une rancune tenace contre ceux qui avait organisé cet incroyable complot consistant à faire croire qu’il avait un compte « Cardan-de-Chourcelle » de 300 millions de francs dans une banque japonaise.

Et c’est lui qui avait personnellement demandé au « colonel KOS »  et à ses « Palmypèdes » d’assurer la protection du « capitaine Pad-Ock » après l’arrêt de la grève des pilotes de juin 1998.

Car, avec une telle tête brûlée, « Jack-Ouille » savait qu’il tenait l’homme capable de mener à bien l’enquête qui permettrait un jour de savoir comment le coup dirigé contre lui avait été monté.

Paul de Bréveuil: « Vous savez, Ami-râle, que j’ai mené avec succès « l’Opération Juliette-siéra » qui a permis de récupérer 35 milliards d’euros sur les 55 milliards des indemnités de la guerre du Golfe et de l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït. Et bien nous savons maintenant que le compte de « Jack-Ouille » était vrai, mais qu’il en ignorait complètement l’existence !... C’est exactement ce qui s’est passé avec Basanix qui a vu transiter 8 milliards sur un compte bancaire à son nom, et dont il ignorait lui aussi l’existence !...»

« L’Ami-râle » : « Mais il y a plus fort, le policier Pompond m’a appris que le compte de « Kakazucack » à la « Banque-ré » a été crédité de plus
de 700 millions de dollars au début des années 1992 !... »
.

Paul de Bréveuil : « Epouvantable !... Mais alors, ces 700 millions de dollars pourraient provenir du compte de Basanix sur lequel ont transité 8 milliards de dollars !... ».

« L’Ami-râle » : « C’est cela !... Les 8 milliards de dollars déposés sur le compte de Basanix ont disparus car il y a eu une dizaine de virements vers autant de sous-comptes dont celui de « Kakazucack ». C’est la raison pour laquelle je vous ai invité avec « Tintin » afin que nous puissions en parler.  Pompond est déjà dans les murs de Bercy pour essayer de glaner des informations sur ce qui se prépare actuellement car nous supputons que « Moscou-vicié » prépare un redressement fiscal contre MEDIAPART !... »

Pompond : « Des inspecteurs des finances se sont penchés très sérieusement sur la TVA appliquée à la presse écrite et à la presse en ligne… »

Pompont : « C’est bizarre !... »

Pompond : « Je dirais même plus... bizarre !... bizarre !... »

« L’Ami-râle » : « Nous retenons l’hypothèse d’un contrôle fiscal à la « Hache » afin de détruire MEDIAPART !... »

« Tin-tinne » : « Mais pourquoi ?... Nous sommes l’un des rares médias libres !... »

« L’Ami-râle » : « Et bien justement !... L’affaire Kakazucack et son compte de 15 millions d’euros à la « Banque-ré », que vous avez dénoncé sur MEDIAPART, a provoqué des dégâts considérables pour l’image du gouvernement au moment où il faut demander aux « Gaulois » de se serrer la ceinture !... De plus, ce ne sont pas 600.000 euros, ou 15 millions d’euros, qui ont transité sur son compte, mais près de 700 millions de dollars en 1992 !... Réalisez-vous bien où vous avez mis les pieds ?... »

« Tin-tinne » commence à être franchement inquiet car il ignorait tout cela.

 « Tin-tinne » : « MEDIAPART a vraiment pris des risques considérables sur cette affaire… »

« L’Ami-râle » : « C’est  pire que tout ce que vous pouvez imaginer et c’est bien pour cela que je vous apporte mon soutien !... Je pense qu’ils vont essayer de vous détruire fiscalement, et, s’ils n’y réussissent pas, vous prenez le risque d’être suicidé comme Béré ou de Grossouvre ».

« Tin-tinne » : « Vous croyez ?... »

« L’Ami-râle » : « Vous avez en face de vous de véritables tueurs qui n’ont aucun scrupule à éliminer !... Je vous ai déjà prévenu dans un courrier il y a quelque temps !...».

La Baronne arrive au bon moment pour détendre l’atmosphère, et invite tout le monde à passer à table.

 

 

 

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Ce billet humoristique peut être repris sur d’autres sites à la condition de mettre un lien sur ALERTE ÉTHIQUE

 


MEDIAPART : Seuls nos lecteurs peuvent nous acheter ! (II)

 

Je reprends, ci-dessous, la note « Seuls nos lecteurs peuvent nous acheter ! » qui sera mise en ligne le mardi 7 janvier sur le site de « I-Cube ».

« L’Ami-râle Haddock »

 

 

Les vœux de Plenel

Seuls nos lecteurs peuvent nous acheter !

 

Comme dirait l’autre, il y a le « feu au lac » depuis peu…

D’où mes 4 derniers posts de dimanche et lundi.

 

Rien de bien grave, comme chacun peut s’en douter.

Tout commence par un billet de la rédaction de Mediapart du 31 décembre de l’année dernière (2013, n’allez pas chercher plus ancien).

 

Je vous passe le premier des délires de celui qui a bouffé à tous les râteliers, auréolé de ses propres certitudes (vous savez que je n’aime pas le bonhomme, pour des tas de raisons très personnelles et parfaitement justifiées au moins de mon point de vue) :

« La France, grande personne, a droit à la vérité », disait Albert Londres… etc. », c’est dégoulinant à souhait.

 

D’ailleurs ça continue sur le même registre : « Mediapart n’accuse pas, Mediapart informe : Jérôme Cahuzac, Christine Lagarde, Bernard Tapie, le couple Balkany, Nicolas Sarkozy, Serge Dassault… », et blablabli et blabla-là, la meilleure eau c’est la « bad-oie » !

« …un message d’optimisme … un journalisme libre, indépendant, dynamique et pluraliste… enjeu citoyen… durable et solide. »

(Pas si solide que ça : Il faut lire jusqu’au bout…)

Et de finir par une offre alléchante de « payer pour voir » 3 mois à 20 €, au tarif supportant de la TVA à 20 % !

Au lieu de 90 €/l’an : La bonne affaire, n’est-ce pas ?

Non mais allo, quoi ? Ils délirent là !

Pas du tout, pas du tout.

 

Parce que bon, c’est justement le cœur du problème révélé quelques jours plus tôt (et dont plus personne ne se fait le relais depuis, la trouille aux fesses).

D’ailleurs, nous-mêmes avions averti Plenel qu’il avait intérêt à tirer toutes ses cartouches avant de mourir (que encore, chrétien comme pas deux, dans ce cas-là de menace imminente, il trouverait une porte ouverte chez moi : Même post du 11 avril dernier).

Bé ça n’a pas loupé.

Mais façon vacharde assez extraordinaire, faut-il reconnaître !

Parce que bon, rappelez-vous, tous « ces-gens-là » logent dans les mêmes … « loges » et qu’en plus Plenel est pote avec « François III » comme le kul de sa chemise, nous avait-on avertis…

 

Je reprends donc l’essentiel : Qui veut tuer Mediapart, du 27 décembre 2013 :

« Mediapart a reçu, jeudi 26 décembre, la première notification de redressement fiscal : pour nos trois premières années d’exercice (2008, 2009 et 2010), l’administration nous réclame déjà plus d’un million d’euros. À l’application d’une TVA discriminatoire sur la presse en ligne s’ajoute une pénalité de 40 %, augmentée d’intérêts de 4,8 % par an. Ce contrôle, imposé d’en haut et fait dans l’urgence, est donc bien destiné à tuer Mediapart (…)

 

Après une inhabituelle signification par voie d’huissier, reçue le mardi 17 décembre, le contrôle fiscal de Mediapart s’est pour l’instant limité à deux rendez-vous expéditifs, les vendredi 20 et lundi 23 décembre. Sans chercher à vérifier outre mesure et en s’appuyant sur des documents déjà préparés par les services de Bercy, les deux contrôleuses du fisc nous ont donc signifié, toujours par voie d’huissier, un redressement pour les trois premières années d’existence de Mediapart. Leur précipitation s’explique par leur volonté d’interrompre une éventuelle prescription en agissant avant le 31 décembre 2013. »

Y’a pas de prescription si il y a des déficits fiscaux (et crédits d’impôt) reportables… Mais on va apprendre qu’ils les ont « nettoyés » et utilisés, au moins partiellement.

 

« (…) Le document de vingt-quatre pages, daté du 24 décembre (Elles bossent vite, les « mignonnes » dites donc), que nous avons reçu le surlendemain n’est évidemment pas le fruit des brefs rendez-vous formels tenus, en présence de nos conseils, avec les inspectrices. Déjà préparé en haut lieu, puisque s’appuyant en partie sur une consultation des services du ministère des finances dont feront état oralement les deux inspectrices, cette notification ne tient aucun compte, au point de ne même pas les mentionner pour mémoire, de nos protestations écrites (procédure contradictoire oblige : S’il n’est pas fait mention des arguties du kontribuable, c’est une violation de la procédure qui entraîne une annulation des redressements quasi-automatique…)

 

Comportant des erreurs grossières sur la genèse de notre société, (…) il se fonde essentiellement sur l’application d’une TVA discriminatoire à la presse en ligne, condamnée depuis cinq ans par tous les pouvoirs publics au point que trois ministres viennent de répéter cet engagement de « neutralité fiscale » entre presse numérique et presse imprimée, mais il y ajoute de très lourdes pénalités comme si Mediapart avait été de mauvaise foi et avait dissimulé son combat pour l’égalité fiscale. »

Les pénalités de mauvaise foi, c’est mortel… Surtout quand on y applique des taux d’intérêt usuraires ci-dessus et dessous !

 

« C’est ainsi que nous nous voyons appliquer des pénalités de 40 % pour « manquement délibéré », anciennement qualifié de « mauvaise foi », auxquelles s’ajoutent des intérêts de retard de 4,8 % par an. Comme si nous étions des fraudeurs et des menteurs, alors que nous avons agi au nom du droit et en toute transparence ! De plus, sans vérification aucune auprès du ministère de la recherche, seul habilité à le valider s’agissant d’un secteur novateur et d’une entreprise pionnière, la même haute administration de Bercy entend annuler purement et simplement le modeste crédit impôt recherche dont a bénéficié Mediapart. »

Rhôôôô : Encore une erreur de procédure ! Les redressements sont donc nuls …

Pas la peine de pleurer, c’est déjà pesé et emballé avec un bon avocat !

 

« Au total, pour nos trois premières années d’existence, le fisc nous réclame (…) précisément 1.059.277 euros. Or ces trois premiers exercices furent déficitaires même avec la TVA légitime à 2,1 % : comme nos lecteurs le savent, nos comptes étant mis en ligne chaque année en mars, nous avons fini 2008 avec un résultat négatif de 2.825.229 euros, 2009 avec un résultat négatif de 2.133.196 euros et 2010 avec toujours un résultat négatif de 1.335.675 euros. Ce n’est qu’à partir de 2011 que Mediapart est devenu bénéficiaire, en ayant dépassé 40.000 abonnés individuels actifs payants. Si donc le fisc nous réclame déjà un million pour des exercices déficitaires, on imagine ce qu’il en sera pour les trois années suivantes – 2011, 2012, 2013 – qui furent bénéficiaires et qui feront l’objet des contrôles suivants à partir du 13 janvier prochain. »

Putain, Purée de péripatéticienne !

Ils en ont claqué du pognon (6.294.100 €) en trois ans…

Pas vraiment un modèle économique « durable », ça !

 

« Selon nos propres calculs, en appliquant le même dispositif punitif et discriminatoire, ce sont près de 6 millions d’euros que le fisc pourrait ainsi nous réclamer. Un chiffre faramineux à comparer à notre chiffre d’affaires probable de 2013, quand nous finissons l’année avec plus de 81.000 abonnés individuels payants : 6,8 millions de CA avec un résultat net au-dessus de 800.000 euros. Autant dire qu’il ne s’agit plus d’un contrôle mais d’une mise à mort.

Même si les contentieux nous laissent un délai, cette épée de Damoclès placée au-dessus de notre tête met en péril Mediapart, sa survie et son indépendance. »

Là, il rêve les yeux grands-ouverts !

Dans un redressement « de mauvaise foi », le fait de réclamer l’application du droit fiscal dans son entier, ce n’est pas du tout suspensif des paiements des droits et pénalités dues.

Déjà que quand la « bonne foi » est retenue, il faut payer, consigner d’abord et discuter ensuite (fallait râler déjà avec les radars automatiques quand « ils » ont apporté ce « magnifique progrès » à la loi pénale), là, l’épée, elle va tomber dans le délai de mise en recouvrement… et les têtes vont tomber.

 

« (…) La survie de Mediapart est réellement menacée par cette agression aussi illégitime qu’illégale. C’est comme si l'on ne voulait pas seulement nous faire payer nos audaces éditoriales, mais aussi notre succès entrepreneurial. Mediapart a montré, en peu d’années, que l’on pouvait réussir, créer des emplois (50 emplois en CDI au 1er janvier 2014 plus une vingtaine de collaborateurs réguliers, contre seulement 27 salariés au tout début), produire une richesse collective, construire une indépendance économique, par la seule vertu du travail journalistique.

(…)

Appliquer à un journal en ligne une TVA neuf fois supérieure à celle de la presse imprimée, c’est rien moins que lui mettre des fers aux pieds. C’est rendre impossibles sa progression et son développement face à la presse existante. (… Le type qui cause, là, il ne connaît décidément rien à la TVA qui reste un impôt-neutre, déductible pour n'être pas une charge et imputable sur la TVA amont : Il ne fera pleurer que les béotiens, et les nains du neurone, là ?)

Nos gouvernants savent-ils, par exemple, qu’en Belgique, pays qui abrite la capitale de l’Union européenne, le ministre des finances a fait savoir depuis octobre 2012, donc depuis plus d’un an, qu’il appliquerait une TVA à 0 % pour les journaux numériques ? Oui, un taux zéro, le même que pour les journaux et magazines imprimés ! »

Bon alors quoi ? S’il connaît la solution fiscale, la même qui poussait encore Robert Hersant à faire imprimer son canard en Belgique, alors que les bureaux sont avenue Matignon et les ateliers rue d’Aboukir en plein paris, qu’est-ce qu’il veut nous faire pleurer, là !

Mais bon dieu, qu’il tire ses exocets avant de ne plus pouvoir le faire : On attend que ça …

Et personnellement, je lui conseillerai de faire une association loi de 1901 pour la diffusion, cotisation 90 euros/an pour avoir accès au « bulletin » internet : C’est exonéré de TVA.

Et puis mes 80 salariés, j’irai les domicilier dans une société située dans un pays sans taxe sur les salaires (Irlande : Le niveau des charges sociales y est plus fort qu’aux Bermudes, ou Belgique) pour mieux les « détacher » dans une annexe à Paris comme actuellement…

La paix avec les Urssaf jusqu’en 2017, renouvelable jusqu’en 2020, et plus jamais ni d’IS ni de TVA en « Gauloisie-fiscale ».

Mais bon, il n’est pas mon client et n’est pas prêt de le devenir tellement il est trop kon, celui-là !

 

« (…) Nous hésitons à trouver le bon qualificatif pour juger l’attitude de nos gouvernants dans cette affaire. Impéritie, inconscience, indifférence, irresponsabilité, paresse, malignité, perversité ? Ou bien un peu de tout cela à la fois ? »

Plus que cela, jeune-homme qui veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes : Règlement de comptes à « OK-Corral » !

En « Corsica-Bella-Tchi-tchi », ils usent de pains de plastic. Sur le continent, de l’armée du fisc…  

Mais j'avoue que de cirer les pompes de « L’Humanité » en effaçant sa dette au nom du pluralisme démocratique et faire caguer une boutique qui s'en sort, je ne vois pas très bien la logique, sauf à parler de censure dictatoriale et liberticide, naturellement !

 

Et tu n’as pas encore compris que tes « frangins-trois-points » (sans doute états-uniens) quand ils t’ont demandé d’allumer « Cas-zut-hack » en violation de toutes les lois du serment de « solidarité-infinie » qui lient tous les francs-maçons du monde, tu étais en service commandé d’intérêts-supérieurs qui te dépassent de la tête et des épaules.

Et que les mêmes, chez nous, ils n’ont pas compris et ont répondu à la détresse du ministre fraudeur par une vacherie-fiscale qui te tombe sur le râble.

 

Que toi-même, si tu veux t’en sortir, faut que tu montres tes muscles et tires tes exocets.

Sans ça, « kass-toi » vite-fait pour mettre juridiquement une frontière entre ceux-là et toi : Le « frangin-jéjé » et ses potes, ils ont encore des munitions et des paquets de dollars…

Et comme ils ont toutes les chances d’être des asociaux pathologiques, au moins autant que toi, ça peut faire mal.

 

À ma République : Elle est pourrie, il est vrai, jusqu’à la moelle et depuis le sommet, bien malgré lui peut-être, mais j’y tiens encore !

 

 

« Tintin » a trois exocets à sa disposition :

Lettre humoristique à Edwy Plenel

Guerre du Golfe et capitulation sans condition de Bercy !...

Les Vœux de « L’Ami-râle Haddock » à « François III » !...

 


Mains invisibles (IV)

 

Ci-dessous un « billet » intitulé « Mains invisibles » (IV) mis en ligne par « I-Cube », le 6 lundi janvier 2014 :

http://infreequentable.over-blog.com/article-mains-invisibles-4-121872359.html

 

 

Mains invisibles (…/4)

Extraits…

 

Ils en finissent enfin.

 

« En revanche, je devine derrière ces minoritaires, une seconde mine nucléaire à fragmentation laissée dans son sillage par Thiersmirant. »

Quoi donc ?

« Ça mérite encore d’être confirmé et c’est bien ce à quoi notre future équipe va s’atteler à faire. J’explique : globalement, le premier attentat contre les institutions a été de détourner deux fois 3,5 milliards de dollars payés par le Koweït pour les efforts de la troupe à libérer le pays des armées de Saddam Hussein.

Facile à faire, puisque le pognon a été déposé dans une banque à Luzerne sans jamais passer la frontière, et sous le nez de notre police ou de nos douanes.

La seconde enveloppe, pour dépassements des coûts engagés, l’a été via des virements de compte à compte, mais de Suisse à la Suisse. Pas de traces chez Clearstream ou le BRI, mais des traces dans les fichiers américains du programme « Promis ».

Puis il y a eu l’escroquerie sur le brevet Ferrayé. Là encore, si les actes ont été signés à Paris, les fonds ont transité en Suisse et au Luxembourg.

Dans ces deux cas-là, il y a traces obligées dans comptes de « Clearstream » depuis le Koweït pour en justifier à l’ONU au titre des dommages de guerre.

Vous comprenez mieux, j’espère, pourquoi tout le monde s’est énervé autour desdits fichiers clearstream.

Qui en fait ont été fournis une première fois à l’ingénieur d’EADS via une agence de la CIA à Londres, qui les a connement trafiqués.

Puis une seconde fois par l’intermédiaire d’un informaticien d’HSBC qui les a remis au juge en solex de la riviera niçoise.

Et ceux-là ont été exploités pour identifier des fraudeurs, chez nous, mais aussi en Italie, en Espagne, et même en Grèce.

Et une troisième fois, mais en version complète, directement de la CIA jusqu’à chez moi, mais en extrait européen des fichiers Promis des américains.

Ceux-là mêmes qui vont servir à nos recoupements.

Vous suivez ? »

Gustave Morthe de l’Argentière suit le discours de son vis-à-vis, sans vraiment comprendre où il veut en venir

 

Mais quel sont donc ces mines laissées dans le sillage du président défunt ?

« Tous ces fonds sont ensuite passés en Angleterre dans ce fameux trust « SJ » pour « Solutré-Jarnac » et ils ont été placés et gérés pour ne réapparaître qu’en 2016.

Sauf que rapidement, les koweïtiens s’aperçoivent qu’ils se sont fait arnaquer pour l’extinction de leurs puits de pétrole, puisque les équipes américaines ont subtilisé le brevet de Ferrayé et l’exploitent directement sur le terrain : ils ont mis 6 mois à éteindre plus de 1.100 puits, sans les détruire, là où avec les techniques classiques à la dynamite, ils auraient dû mettre une demi-douzaine d’années.

Pensez bien que les compagnies pétrolières étaient intéressées à ne pas faire tarir leurs sources d’approvisionnement habituelles. Si le Koweït n’était pas une éponge à oléagineux, personne n’aurait levé le petit-doigt pour les libérer ! »

Oui mais, il veut en venir où, le capitaine de frégate ?

 

« Là-dessus, l’émir il prend la crampe pour récupérer ses 22 milliards. Et il n’en récupère que 7, la CIA faisant l’avance des 15 via l’Otan, ceux qu’on a remboursés avec le « Grand-emprunt » de la façon que je vous ai décrite il y a un instant.

On a les traces dans les fichiers Promis, le système informatique qui surveille tous les mouvements d’argent de la planète.

Reste donc 22 milliards dans le trust.

Qui ont effectivement fait des petits, puisque cet été vous me parliez des taux d’émission des OAT de l’époque.

Et je me souviens bien qu’au moins une partie de ses fonds a été transformée en OAT de la Bundesbank émis à l’occasion de la réunification des deux Allemagne alors en cours, même si je ne suis pas allé plus loin, puisque je ne cherchais seulement que les opérations de 91 pour identifier le trust à l’époque. »

Bon et alors ?

Gustave s’impatiente…

 

« Et alors, à 5 % l’an, même seulement à 4 % pendant 18 ans, sur 22 milliards, on a entre 44 et 52 milliards de dollars à récupérer, et non pas 35 d’euros comme je l’ai fait fin 2009. »

Ce qui veut dire ?

« Deux choses : je me suis fait leurrer par les taux de change de décembre 2009 qui tournaient à 1,52 dollar pour un euro. Si vous faites le calcul, 35 milliards d’euros, c’est globalement 53 milliards de dollars. Pour moi, ça correspondait.

Mais il ne faut pas oublier que c’est mon équipe qui achetait alors du dollar à tour de bras et en option avec des euros que tout le monde s’arrachait pensant faire des swaps intéressants. En septembre 2009, il valait seulement 1,47 euro et 35 milliards d’euros ce seraient changés contre 51 milliards de dollars. Deux milliards d’écart avec cette connerie du Forex.

Et là déjà, ça ne collait plus sans que je ne m’en aperçoive, parce que ça restait cohérent.

Et rappelez-vous qu’en 1999, au moment de la création de la monnaie unique, le dollar valait 1,168 €, puis que le cours est tombé à 0,825 € un an plus tard, pour retrouver la parité à mi-juillet 2002 et son plus haut à 1,6 en juillet 2008, au début du crack immobilier qui débouchera sur la crise des subprimes, pour osciller ensuite entre 1,25 et 1,40 pendant plusieurs années. »

Oui, et alors ?

« Et alors, en supposant que les fonds du trust aient été placés en euro après l’avoir été en monnaies diverses et européennes, on peut imaginer que c’est 55 milliards d’euros qui auraient dû constituer le « stock » à récupérer. Mais, vous rappelle-je, on en a eu que pour 35 milliards. Donc… »

Le reste a été distribué…

« Mais à qui ? »

La seconde bombe thermonucléaire !

« À tout le monde ! »

Comment ça ?

 

Les fichiers qu’il est convenu de faire croiser par la minette de l’amiral provenant de Bercy qui peine à retrouver les ayants-droits, ils sont truffés de « faux-nez ».

« Je n’ai fait que les parcourir à la va-vite, mais quand je suis tombé sur un monsieur J. Cardan-de-Chourcelle, à Tokyo, imaginez-vous bien que j’ai immédiatement pensé à l’épouse du président Rackchi, dont c’est le nom de jeune-fille ! »

Incroyable, lâche Gustave.

« Et vous en avez identifié beaucoup, des comme ça ? »

Il y en a 9.288.

« J’ai refermé le bidule. C’est une recherche trop longue pour le peu de temps que je peux y consacrer. Mais vous imaginez que si on tombe sur les 9.000 qui ont pu être un jour ministre, conseiller, député ou sénateur comme j’ai pu le deviner pour les plus connus, non seulement il faut confirmer, mais en plus, si ça doit être révélé à la presse, c’est la révolution dans les rues, Amiral ! »

Alors, le risque de coup d’État dont il était question dans le Gers, c’est « gnognotte »…

Au moment même où le pays commence à être écrasé d’impôt, évidemment, ça va faire désordre…

« Et notre ministre de la fraude, il est dedans ? »

Paul n’en sait rien.

« En admettant que ce soit probable, vous comprenez mieux que j’aimerai éviter que vous en fassiez un exemple. Parce que si un malin commence à dérouler la bobine, c’est la République qui saute pour de bon. Et vous savez que j’y suis attaché… »

Effectivement : il est urgent de se mettre au travail !

 

« Mais le coup du choix-Corse, canal-habituel ou historique, vous savez mon petit-vieux, il risque de faire pschitt, dans ces conditions : on ne peut pas aller frapper à la porte de 9.000 quidams qui vont tous crier à l’unisson à l’affreux complot ! »

Effectivement.

« Il nous faudra faire en douceur. Souvenez-vous justement de l’affaire de Rackchi et de son compte japonais dont vous venez de me parler. Il en a un, mais il l’ignore. Tout le monde l’ignore, sauf celui qui a lancé la rumeur. Si c’est ça, si c’est bien un compte dormant, il ne peut pas savoir et parle de complot. Ce qui est le cas.

C’est donc qu’il a été victime, lui et tous les autres, d’un vol d’identité. Dans ce cas, rien de plus simple de « voler les voleurs », les receleurs plutôt, puisqu’ils ignorent eux-mêmes être des voleurs, pour être tous de bonne-foi !

Personne n’ira déposer plainte, à mon avis. »

Sauf si justement, « ils » savent et qu’ils font vivre ces comptes !

« Dans ce cas-là, il s’agira de vérifier, au moins dans mes fichiers qui datent de juillet 2009. Et là, vous pourrez « allumer » votre ministre menteur, en toute bonne conscience, si c’est son cas ! »

À vérifier en premier…

« Mais comment aurait-il pu le découvrir lui-même ? »

Assez simplement.

« Si c’est un vrai fraudeur qui veut planquer ses rapines en Suisse, vous imaginez sa tête quand il va pour ouvrir un compte dans une agence à Lausanne ou Genève et que le gars de la banque, pas au courant du truc, lui explique qu’il en a déjà un d’ouvert ? »

Gustave en est pris d’un violent fou-rire communicatif…

 

Et de toute façon, il y a eu au moins un « lanceur de rumeur », dans l’affaire du compte japonais de Rackchi. « Qui est-ce donc ? »

Paul ne sait pas.

« Mais vous avez raison amiral, il y en a au moins un. Et dont il faudra se méfier. Celui qui l’a lancé en 1996 contre Rackchi, c’est évident. »

D’autant que l’amiral venait de dire que d’après les suisses, le « ministre de la fraude », il avait au moins un compte caché depuis 1992 : les dates correspondent.

Mais il peut y en avoir plusieurs…

« D’abord celui qui a conçu le système de corruption apparente. Peut-être le même ou un autre, qui l’a mis en place et l’a fait vivre au démarrage. Je le vois bien dans l’entourage direct de Thiersmirant lui-même.

Et puis, il n’y a qu’à chercher du côté des « suicidés », genre « Grosse-Ouvre » ou un premier ministre décédé avec l’arme de service de son garde-du-corps, et on comprendra mieux.

Mais plus que ça, il y a au moins un Monsieur Robert qui a fait vivre le système jusqu’au moment du rapatriement des fonds fin 2009. Et qui, s’il a laissé faire à ce moment-là pour ne pas pouvoir s’y opposer, continue de jouer avec les « queues » du bidule.

Mais je ne sais pas comment et il va falloir se méfier. »

À moins qu’il ne joue plus du tout, justement : il lui suffit de persister à ne rien faire.

« Les comptes ouverts dans le dos des titulaires qui en ignorent tout, continuent à être alimentés par les produits de placements réalisés un temps et ne sont jamais désinvestis, puisque ma nana du Trésor prétend qu’aucun n’a répondu aux convocations d’AG ! »

De vrais associés dormants.

L’amiral acquiesce en silence. Et Paul rebondit sur ses propres propos :

« Pourtant ça ne colle pas. Il doit exister une cagnotte propre à ce Monsieur Robert qui a donné des indications au clerc du patron du trust anglais.

Ce n’est quand même pas croyable que par exemple, le banquier des pauvres, quand il s’est fait arrêter à New-York, il ait pu payer trois millions de dollars de caution, s’offrir un superbe appartement et une société de garde du corps exigée par le proc’ local sur ses propres deniers. Soit au bas mot au moins encore 2 millions de plus qu’a pu durer la plaisanterie ! »

Sa femme est archimillionnaire…

« En tableau, pas en menue monnaie. Ce type-là n’était rémunéré qu’à hauteur de 800.000 US$/an. Et il aurait mis plus de 6 ans de salaire dans l’affaire ? Ou vous croyez qu’elle aurait vendu un ou deux Van Gogh sans que personne ne le sache pour faire libérer le type qui la trompait avec toutes les premières venues ? Vous plaisantez, amiral ! »

C’est vrai : c’est invraisemblable…

Incohérent.

 

Et Paul de Bréveuil, dit aussi « Charlotte » pour être entré dans la légende des forces aériennes alliées en Afghanistan à ouvrir le feu sur des Talibans avec son Étendard sans en avoir reçu l’ordre et sauver un pilote américain abattu avec son A 10, du nom de sa patrouille de reconnaissance et de couverture, n’en a pas fini.

Mais vous saurez tout cela, et le reste à venir, cet été sur ce blog…

 

Premier billet de la micro-série : Cliquez ici !

 


Mains Invisibles (III)

 

Ci-dessous un « billet » intitulé « Mains invisibles » (II) mis en ligne par « I-Cube », le 6 janvier 2014 :

http://infreequentable.over-blog.com/article-mains-invisibles-3-121872333.html

 

Mains invisibles (…/3/…)

Extraits…

 

La conversation se poursuit.

 

C’est comme ça et pas autrement, que l’affaire « Kakazucack » a démarré entre la poire et le fromage sur un bout de table de chez « Maxim’s »…

Avec tous les effets connus durant l’année 2013 et les suivantes, notamment la démission de l’intéressé, l’enquête parlementaire qui échouera à mettre en cause l’Élysée et la tête du gouvernement, la mise en place d’un dispositif de transparence de la vie publique qui obligera 8.000 élus et hauts-fonctionnaires (à peu près les mêmes parmi les survivants encore en exercice, et leurs successeurs, que les listes de Paul sortiront plus tard), dès le courant 2014, à remettre à une haute-autorité une déclaration de patrimoine et la foirade sur la réforme des institutions et du « non-cumul » des mandats.

Le tout avec des effets bien trop tardifs à prévoir pour ne pas appliquer la première idée de Paul et de son affaire de virus dans les ordinateurs de son inspecteur pour faire tomber son propre redressement fiscal d’un montant « historique »…

Et, en pluie fine, les catastrophiques effets pour le lanceur d’alerte qu’aura été le journal internétique, qui se mangera un redressement fiscal « à la hache » entre les dents, plus quelques retombées idoines qui suivront…

 

« On digresse. Vous vouliez me parler de quoi ? » reprend l’amiral.

Paul est un peu perdu après tout ce qu’il vient d’entendre sur les comptes japonais et autres d’une autre époque. D’autant que ça cadre assez bien avec ce qu’il commence à deviner des fichiers de Gabrielle.

« Ah oui… Bon voilà comment les choses se présentent. La fameuse cellule de liquidation des actifs fonciers de Bercy est un peu perdue et me demande de l’aide. En fait, c’est moi qui la lui ai bêtement promise, croyant que ce serait simple. Or, c’est affreusement compliqué, puisqu’il s’agit de croiser un fichier de plusieurs milliers de vraisemblablement de faux-noms avec un autre fichier de plusieurs dizaines de milliards de lignes d’écritures comptables par an, portant sur des dizaines de millions de vrais comptes. »

Une aiguille dans une botte de foin, c’est ça…

Pas qu’un peu, oui !

« Et ça mènerait à quoi ? »

Eh bien à plusieurs choses, dont les fameux milliards manquants…

 

« Je vous explique. Il s’agit de retracer les mouvements de fonds depuis l’origine du trust originel et de suivre les paiements et remboursements d’investissements, vous savez, le stock récupéré, mais plus finement, jusqu’à aller retrouver les lignes de paiements des coupons.

On aura les dates, les adresses, on peut retrouver les montants, mais il s’agit de repérer les comptes d’arrivée et qui se cachent derrière. »

Et ensuite ?

Et ensuite quoi, se demande Paul.

« – Ensuite, on frappe à la porte des gens, on leur laisse le choix Corse…

C’est quoi, ça, le choix Corse ? La valise ou le cercueil ?

Non ! Canal-habituel ou Canal-Historique, à moins qu’ils ne remboursent ! »

Gros éclat de rire de l’amiral qui se laisse surprendre par la réplique…

 

« C’est la vraie raison qui m’ont fait vous inviter jusqu’ici. Il y a des fonds-manquants qui m’oblige à vous dire que vous aviez raison. Sur les 35 milliards ramenés, il en manque autour de 15 milliards, versés à des tiers-minoritaires depuis fort longtemps. Sous forme de dividendes. Et quand vous faites le total, même à la louche, il y en a pour le montant que vous m’indiquiez cet été. Peut-être plus ! »

Gustave Morthe-de-l’Argentière se laisse aller sur le dossier de son fauteuil… Et en écluse lentement et avec gourmandise une gorgée de cuvée d’hospices de Beaune servie avec la bavette et son fondu d’échalote-maison, après avoir émis un petit sifflement.

« En quoi puis-je vous être utile ? »

Il voulait des locaux pour créer son « second-bureau ».

« Vous les avez si vous me chapeautez ce travail. Moi, je n’en aurai pas les moyens matériels. »

Avec du monde à lui ?

« Avec qui vous voulez. Mais vous me rendrez compte, à moi et seulement à moi, et de l’intégralité au fil du temps, pour une fois, amiral ! »

Et pourquoi donc seulement à lui ?

« Parce qu’il s’agira ensuite, et selon la situation exacte des recoupements, de bâtir une stratégie de récupération discrète au profit du Trésor. Faudra inventer un « mécanisme » encore plus discret que le premier pour ne pas se laisser piéger par le premier IC venu. »

L’amiral fait semblant d’hésiter, mais il savoure ce moment de grâce du « bonheur d’avoir eu raison ».

« C’est ok. Je vous organise ça, vous dirigez l’opération, parce que vous êtes plus compétent que moi dans ce domaine et vous embauchez ma soldate. Uniquement celle-là mais à 3.000 plus les tickets-restaurants ! »

Paul s’étouffe… Qu’est-ce qu’ils ont tous avec leurs tickets-restaurants ?

« Vous croyez qu’ils les prennent ici ? »

Gros éclat de rire partagé…

 

« Comment avez-vous fait, la première fois ? »

Paul hésite… Se souvient-il, au juste ? Et puis il se décide à cracher le morceau, puisqu’il embauche la maîtresse de l’amiral, placée sous son autorité personnelle, à s’en faire tous les trois complices de tout le reste.

« Vous êtes bien conscient que désormais votre vie, celle de votre protégée et la mienne ne tiennent que par nos propres silences et capacités à garder un secret… secret ? »

Oui.

« Le trust de droit anglais, ça n’existait pas en droit continental, sauf chez les néerlandais, mais sans le secret bancaire de la City. Et celui créé pour Thiersmirant avait pour objet social exclusif de recueillir les fonds, de les gérer et administrer en vue de les restituer en 2016 à l’État français, ou à l’un de ses démembrements constitués sous forme de fondation.

C’est là que manifestement tous les fonds ont d’abord été consignés après quelques passages par divers banques et instituts financiers en Suisse et au Luxembourg pour brouiller les pistes. On a recoupé tout ça à l’époque, grâce aux extraits de fichiers Promis qu’Almont, justement, m’avait fait remettre. Nous avons donc pu retracer ces mouvements originels à coup de millions de dollars, jusqu’au trust anglais.

Je vous rappelle au passage que de fondation, il y en a une qui attend et qui est justement l’héritière de la mémoire du Président Thiersmirant, gérée par quelques fidèles, anciens ministres, dont celui de la culture, la fille adultérine, etc. »

Oui, bé elle attendra…

« Mais pourquoi 2016 ? »

Les 100 ans de Thiersmirant et son complot contre la Vème République qu’il détestait.

« Une excellente façon de montrer post-mortem qu’il avait bien raison, puisqu’elle permet à n’importe quel ministre, qui plus est quand il s’agit d’un Président, de voler l’État sans que personne ne le sache, dès lors que les frontières ne sont pas franchies par cet argent ! »

Une belle réussite…

« Or, en 2008, sans le savoir, Krasoski crée avec sa LME ce qu’on appelle les FDD, les fonds de dotation, qui fonctionnent comme une fondation, mais sans apport en fonds-propres, qu’ils peuvent récupérer et collecter par la suite pour financer leurs activités, et selon une procédure simplifiée de déclaration. Leur objet légal est donc aussi de recevoir des fonds à gérer, mais en vue d’un objet social ou d’intérêt général. On a donc « calqué » l’objet social d’un FDD à créer sur celui du trust, mais en oubliant l’échéance. »

Et ça a marché ? Les anglais ont accepté comme ça, sans tiquer ?

« Oui et pour plusieurs raisons. La première c’est que la date prévue devait correspondre à une élection présidentielle majeure. 2016 en comptant en septennat. Or, on est passé au quinquennat et en 2016, il n’y aura pas d’élections, sauf dissolution de l’Assemblée ou décès ou démission de l’actuel Président… »

La seconde tenait aux pressions américaines.

« En 2007, l’américain républicain finissant son second mandat fait pression sur le nouveau français dès le début de son quinquennat pour que cette affaire soit réglée rapidement, avant l’élection du démocrate en 2008 pour ne pas laisser de trace, mais surtout parce qu’il sait que la crise des subprimes est déjà enclenchée et que le dollar va souffrir. Mais ça traîne. La CIA ne sait plus comment faire jusqu’à l’épisode des balles de 9mm. Or, je suis déjà en piste ! Même si je patauge grave.

Mais ils veulent surtout et absolument récupérer leur pognon secret…

Enfin, la troisième raison, c’est que les britanniques, qui soufflent le chaud et le froid sur l’Euro et l’Europe comme à leur habitude, font également pression sur le gestionnaire du trust pour régler ça rapidement, au moment même où Krasoski leur fait prendre des cheveux blancs avec sa « moralisation de la finance mondiale » au sommet de Londres fin 2008.

J’imagine qu’ils ont dû en avoir des ulcères en même temps qu’ils ont dû se tourner plus de 7 fois la langue dans la bouche entre deux tasses de thé pour ne pas lui cracher le morceau à la face du monde… »

L’image fait sourire l’amiral.

« Et la quatrième, c’est que le gérant du trust n’attendait qu’une seule des exigences de son objet social, c’est que ce soit un émissaire français, dûment habilité, qui vienne lui en faire la demande personnellement. »

Rien de plus simple quand il a franchi la porte de Lady Joan.

Quoique… Il a fallu qu’il en passe aussi par ses quatre volontés et paye de sa personne en plus.

« Je vois, » lâche l’amiral. « Et ensuite ? »

 

« Facile ! On crée le FDD qui reçoit les fonds et valeurs. Dans la foulée, on crée trois sociétés civiles de portefeuille à capital variable. Je suis le gérant des quatre structures. Et une fois les fonds recueillis, j’en fais immédiatement la répartition en dotant chacune des structures civiles d’apport équivalent, l’un à la destination des fonds aux USA, en fait à l’Otan, les deux autres en fonction de la nature des avoirs, mais à destination du Trésor public. »

Il aura fait mettre les échéances les plus liquides dans celle destinée aux américains.

« Un gros travail d’arbitrage… Dans la seconde on a mis tout ce qui était à prépondérance immobilière et dans le troisième, tout le reste. »

Ce n’est pas un produit imposable pour ces sociétés ?

« Non, ce sont des apports et sans droit de mutation, puisque l’ensemble des avoirs est dématérialisé. Là où il aurait dû y avoir des droits, c’étaient seulement sur les biens immobiliers certains et réels, mais j’ai laissé le Trésor se démerder avec lui-même pour régler ce problème.

D’autant que pour les SC, j’en suis un des associés et le FDD est l’autre. Dans celle destinée à l’Otan, je leur ai fait souscrire des parts en capital pour 1.000 balles et avec les sous, on s’est remboursé. Hop, réunion de toutes les parts en une seule main, transmission universelle de patrimoine portant sur des titres liquidables et des valeurs en numéraire, ni vu ni connu, c’est passé direct dans leur poche !

Idem pour les deux autres SC, j’en suis ressorti et le FDD aussi pour la valeur faciale de nos apports en capital, et le tout est juridiquement la propriété du Trésor qui en dispose de comme il l’entend. »

Et comme la plupart des avoirs étaient des emprunts du Trésor lui-même, Krasoski a pu déclarer en décembre 2009 qu’il les remboursait avec son « grand emprunt »… Fabuleux !

Pourtant, le patrimoine des sociétés civiles aura augmenté considérablement entre-temps. On ne peut pas ressortir au même prix que celui d’entrée.

« Effectivement, si le gérant avait dû convoquer une assemblée générale fixant une nouvelle valeur de la part, notamment à l’occasion de l’arrêté des comptes de fin d’exercice. Et encore, seulement si le FDD qui fait la donation, toujours sous condition de retour du droit de suite des donations dans ces cas-là, avait survécu aux SC. Mais, on n’a pas eu le temps de clore ne serait-ce qu’un seul exercice de fin d’année.

Les SC et le FDD ont été dissous avant le 31 décembre. Ni vu ni connu, vous dis-je ! »

Sifflement d’admiration de la part de l’amiral.

« Je comprends mieux que vous teniez à passer le délai de prescription. Vous dormirez mieux ensuite. Parce que là, votre Denis d’inspecteur central, il peut encore vous considérer comme gérant de fait à contrôler et réclamer quelques explications, sauf à vous redresser sur les 35 milliards ! » Et réclamer des pénalités de mauvaise foi.

C’est aussi pourquoi Paul n’a pas du tout envie de lâcher le contrôle des 15 milliards à suivre : « J’essayerai un autre schéma qui nous mette à l’abri de ce genre de risque. Là, à l’origine, on avait fait signer un rescrit fiscal qui lave l’opération de toute tentative de redressement. Lespoix ne peut pas me redresser personnellement là-dessus, je suis confiant, même si le vrai danger sera de lui expliquer dans le détail l’opération pour qu’il juge de sa conformité au rescrit, ce qui révélera l’opération à ce connard.

En revanche, je ne me vois pas demander un rescrit équivalent sur les queues au même ministre des finances qui provoque le contrôle de mes boîtes ! Il ne va jamais accepter. »

Raison de plus pour le faire sauter.

« Oui, enfin, on peut aussi pratiquer un chantage : tu signes et tu as le pognon, tu ne signes pas et tu ne le reverras jamais. Mais comme vous me savez honnête, ça me ferait vraiment mal aux couilles de devoir en arriver-là, vous imaginez bien ! »

L’amiral imagine volontiers…

« Pour le ministre, laissez-moi faire. Il sera toujours temps de voir. Parce que là, je ne vois pas trop comment vous allez récupérer 15 milliards versés à la petite semaine pendant 20 ans sur les comptes de milliers d’attributaires minoritaires non-identifiés. »

Là, sur le moment, Paul non plus ne voit pas, à vrai dire.

 

 

 

À suivre…

 

 

Premier billet de la micro-série : Cliquez ici !

 


Mains invisibles (II)

 

Ci-dessous un « billet » intitulé « Mains invisibles » (II) mis en ligne par « I-Cube », le 5 janvier 2014 :

http://infreequentable.over-blog.com/article-mains-invisibles-2-121872303.html

……..

Mains invisibles (…/2/…)

Extraits…

 

Les deux hommes qu’une génération sépare, se retrouvent dans les premiers jours de décembre 2012 à déjeuner. Après que Paul ait commencé à enquêter sur les « queues » d’argent disparu que l’agence « France Patrimoine » ne parvient à pas à liquider, faute d’identifier quelques 9.288 noms « inconnus » ou presque (pour être souvent celui de « jeune-fille » d’épouse d’hommes politiques comme il sera confirmé plus tard), que sont les « minoritaires » dans des SCI à liquider par la sublime Gabrielle en charge du dossier à Bercy… depuis janvier 2010 !

Mais il affronte aussi des difficultés qui semblent insurmontables avec un inspecteur central des impôts qui est assez bête et coriace pour vouloir fourrez son nez dans les sommes appartenant à l’État et ayant transité sous l’autorité de Paul fin 2009, mouvements qui relèvent du « secret d’État », d’ailleurs « légalisés » discrètement par la loi de finances rectificative de mars 2010.

Comme chacun a pu le vérifier à l’époque…

 

Se payer la tête du ministre de tutelle de son inspecteur, alors ?

« Parce que ça, je peux le faire ! »

Comment ça ?

« C’est un secret de polichinelle dans les hautes sphères étatiques. Tout le monde sait depuis 2001, que le bonhomme chargé de la lutte contre la fraude fiscale, il a des comptes non-déclarés en Suisse et ailleurs. »

Paul en tombe presque en tétanie. Pas possible ?

« 2001, vous êtes sûr ? »

Il n’a pas repéré son nom dans le listing de Gabrielle et ne connaît pas le nom de jeune-fille de son épouse.

Pour l’amiral, il faut faire l’effort de se souvenir de cet épisode peu glorieux de l’époque.

« Ça commence par un document interne de la DGSE de 1996 qui fait état de l'existence du compte bancaire de Rackchi au Japon, crédité de 300 millions de francs. Cette note de la DGSE est un message secret classé « urgent réservé » et envoyé par le chef de poste de la DGSE à Tokyo au siège des services à Paris le 11 novembre 1996. Elle fut rendue publique dans le livre « Machinations » des journalistes Laurent Valdiguié et Karl Laske. Où ils résument les informations obtenues d'un informateur baptisé du sobriquet « Jambage ».

La banque Tokyo Sowa voulait faire des affaires en France et la DGSE en examinait alors la probité. »

En 2001, à la veille de l’élection présidentielle française, Gilbert Flam, magistrat détaché à la DGSE (ancien collaborateur du ministre socialiste Georges Sarre et époux d'une élue socialiste de la mairie de Paris), a ouvert une enquête au Japon pour vérifier des soupçons d'existence de comptes bancaires secrets du président à la Tōkyō Sowa Ginkō.

« Cette enquête a été considérée par Rackchi comme une manipulation politique qui aurait été commanditée dans le but de lui nuire à la veille de l’élection présidentielle.

Après sa réélection, en 2002, le directeur de la DGSE Jean-Claude Cousseran et Gilbert Flam ont d’ailleurs été limogés. »

Et puis il y a eu les interventions du Rondot dans les affaires Cleastream qui n’ont pas éclairci la situation.

« La Présidence de la République a alors déclaré, au mois de mai 2006, que le Président n'avait jamais eu de compte à la Tokyo Sowa Bank. Elle a évoqué une « campagne de calomnies » remontant à 2001 « dont il a été établi qu'elles étaient sans aucun fondement ». Le 14 novembre 2006, la Présidence oppose à nouveau « un démenti catégorique ».

Et jusqu’en 2008, après des morts suspectes dans l’entourage de Flosse en Polynésie « où le juge d'instruction du tribunal de grande instance de Papeete a procédé à une perquisition dans les locaux de la DGSE à Paris et a voulu vérifier l'existence du supposé compte japonais. Il s'est fait remettre par la DGSE dix-sept documents classifiés et placés sous scellés, liés aux activités de la Tokyo Sowa Bank. Le 5 juin 2008, le juge Redonnet s'est rendu au cabinet de Jean Veil, avocat de Rackchi pour placer sous scellés une enquête réalisée auprès de l'ex-Tokyo Sowa Bank et commandée par l'avocat. Cette enquête concluait à l'inexistence du compte japonais. Christian Charrière-Bournazel, bâtonnier de Paris, s'est opposé à la remise de ce document. En effet, un avocat ne peut être délié du secret professionnel, même par son client. »

Eh bien, pendant que les juges faisaient leur boulot pour n’aboutir à rien, les services faisaient le leur.

« Et du ministre des finances, c’était Krasoski à l’époque, jusqu’à différents directeurs, tout le monde était au courant des résultats des enquêtes discrètes du contre-espionnage, à savoir que des dizaines d’élus, voire des centaines, de la majorité comme de l’opposition, avaient des comptes à l’étranger, hormis le Président, justement. »

Et pour la plupart, pas mal fournis.

« En fait, le compte de l’actuel ministre aurait été ouvert en 1991, alors qu'il est conseiller technique au cabinet du ministre des Affaires sociales, au sein duquel il était chargé des relations avec la direction de la pharmacie et du médicament (DPHM) ainsi que des équipements lourds et aurait « pesé » sur quelques décisions ministérielles pour s’enrichir à titre personnel.

Mais selon le journal « Le Monde », le compte suisse (ou l'un des comptes) du ministre chez UBS est ouvert plus tard, en 1992 par l'avocat Philippe Peninque, ancien membre du GUD, dont le nom apparaît déjà dans l’affaire des comptes de campagne d'Édouard « Bel-ami de trente ans », ami de la famille du ministre et actuellement un des proches du Front Bleu-Blanc-Rouge. Ce n’est qu’en 1993, que ce compte aurait été récupéré en nom propre par ce ministre-là et en 1998 que sa gestion aurait été confiée à la société financière Reyl et Compagnie, basée à Genève. »

Les avoirs sont déplacés par la société Reyl et compagnie après mars 2009, à la suite de la fragilisation du secret bancaire due à la convention passée entre la Suisse et la France prévoyant un échange d'informations bancaires à partir du 1er janvier 2010.

Ils sont transférés vers un compte
off-shore à Singapour, probablement via la plate-forme de booking Swiss-Asia Financial Services Limited, puis placés dans la filiale singapourienne de la banque helvétique Julius Bär, sous gestion de Reyl Singapore PTE LTD, une filiale de Reyl et compagnie, précise l’amiral.

Et s’adressant à Paul : « Notez, mon petit-vieux, qu’il faut au minimum dix millions d'euros pour ouvrir ce type de compte numéroté. Et on évoque, de plusieurs sources concordantes, un compte à Singapour qui serait en fait approvisionné à hauteur de seize millions d'euros. »

 

D’ailleurs, plus tard, le 7 avril 2013, la Radio télévision suisse (RTS) annoncera que le ministre avait cherché à placer 15 millions d'euros en Suisse. La chaîne indiquera, en se basant sur des informations bancaires, qu’il aurait tenté de placer cet argent dans un établissement de gestion financière à Genève, mais l'établissement aurait refusé par crainte de complications ultérieures du fait de ses fonctions politiques.

Pour parvenir à ses fins, l'ex-ministre du Budget aurait alors produit à la banque Julius Baer un certificat fiscal falsifié « prétendant que l'argent avait été déclaré auprès du fisc français ».

 

« Vous pensez bien qu’on en a été un peu stupéfait quand l’actuel ministre a été nommé à son poste. Mais après tout, en « utilisateur » avisé du procédé frauduleux, ce n’était peut-être pas un mauvais choix ! Seulement voilà, il aurait déclaré ses avoirs étrangers à l’occasion de la publication des patrimoines des ministres, pas de problème. On en aurait tout au plus tous rigolé.

Mais là, ils n’y figurent pas : il devient donc une cible idéale s’il fait vous chier plus longtemps avec son IC sur votre dos ! On va lui apprendre les bonnes manières. »

Oh là ! Il n’est pas question pour Paul de faire chanter un ministre en exercice, fut-il un menteur, un fraudeur et un tricheur.

Et même s’il est socialiste…

« C’est lui qui se met tout seul dans une position intenable ! »

Il n’empêche : Paul n’intervient pas sur les politiques. « En revanche, vous me confirmez une piste sans le savoir… »

Laquelle ?

Bé, s’il s’agit justement des comptes dormants de tout ce petit-monde, ce n’est pas logique.

S’il s’agit de comptes alimentés en permanence, c’est de la fraude.

« Laquelle des deux hypothèses choisissez-vous, Amiral ? »

Dormant quand ils sont exposés aux sunlights de la presse.

« Bé je n’en suis pas si sûr… Ce serait stupide de leur part de ne pas profiter de leurs rapines passées. »

N’exagérons rien : ils ne sont pas à plaindre non plus.

« Il y a plus malheureux, j’en conviens. Il n’empêche, procéder à des mesures de rétorsions sur un ministre pour une malheureuse affaire de contrôle fiscal, il ne faut pas exagérer ! »

Pas si justement, elle touche au « secret d’État ».

« Un, ce contrôle est télécommandé par la franc-maçonnerie états-unienne, je vous l’ai déjà dit. Pas par hasard, mais on n’en sait pas plus pour le moment… À propos, vous avez revu votre frère ? »

Il y va après le pousse-café.

 

« Deux, la continuité de l’État et de ses secrets est engagée. Par mégarde, je veux bien l’admettre, et par un ministre qui ne sait pas encore où ça l’emmènera. Mais il est manipulé, pour le coup, et par ses propres frangins… Ils vont donc être forcés de le lâcher en rase-campagne quand ils vont commencer à comprendre.

Trois, vous voulez les laisser faire, vraiment ? »

C’est vrai que non en convient Paul. Il serait fautif.

« Laissez-moi faire, j’ai plus d’un tour dans mon sac. Et un de mes camarades de l’école de guerre, qui a fini général, est justement le directeur de cabinet de l’opposant local du ministre ! Un parfait relais qui se fera un plaisir de démonter la tête dudit ministre. »

Comment va-t-il faire ?

« On a un enregistrement de plusieurs conversations où ces comptes sont évoqués. Ça devrait suffire ! »

Tu parles !

« Parce que vous croyez qu’entre frangins-maçons, ils vont révéler ça au public ? Ils sont tous macqués en loge dans la presse et tenus par leur serment de solidarité entre eux ! Je ne vois pas comment vous allez vous y prendre pour que ça ne fasse pas pschitt ! »

La presse est « aux ordres », c’est vrai, mais ce n’est pas la seule à l’être.

« Et comme les ordres pour le coup viennent des États-Unis, nous avons aussi les moyens de faire prendre des décisions aux dirigeants de ce pays si leurs intérêts stratégiques sont en jeu, dans nos services. À eux ensuite de faire le nécessaire auprès de leurs loges locales. »

Ces ex-services…

Comment ça ?

« Mon petit-vieux, si Bercy ne sait plus d’où vient le pognon qu’il a reçu en 2009 et 2010, les américains ne verront sûrement pas d’un œil bienveillant qu’on leur rappelle à quoi il a partiellement servi. »

À rembourser les fonds secrets de la CIA, ceux qui n’existent pas !

« J’ai la mémoire mieux affûtée que la vôtre me semble-t-il. Laissez-moi faire, vous verrez bien. Car ça m’étonnerait bigrement que les agences états-uniennes, quand elles vont apprendre que le ministre remue de la boue, quitte à prendre le risque de salir tout le monde à révéler ce qui ne doit pas être dit au public américain, leurs loges seront mises en alerte immédiatement. Et hop ! Le tour est joué, elles feront cesser le petit-manège, quitte à se séparer d’un ministre-frangin, même bien placé là où il faut. »

L’amiral claque dans les doigts en lançant son bras au-dessus de l’épaule : « Finie la solidarité maçonnique sur ce coup-là ! Ce sera publié, vous verrez ! »

 

 

 

À suivre…

 

 

Premier billet de la micro-série : Cliquez ici !

 


Mains Invisibles (1/…)

 

Ci-dessous un billet intitulé « Mains invisibles » (I) mis en par « I-Cube », le 5 janvier 2014 :

http://infreequentable.over-blog.com/article-mains-invisibles-1-121872254.html

 

…………………

 

Mains invisibles (1/…)

Extraits…

 

On se fait une petite-pause dans le rythme habituel des « billets », pour gérer une urgence qui prend de l’ampleur et éclairer quelques-uns en ce début de 2014.

Je vous mets donc quelques extraits du futur roman d’été, « pure construction intellectuelle » déjà rédigés et qui, j’espère, sera terminé à la fin du printemps (ou avant, je ne sais pas encore, tellement j’aime à « densifier » cette histoire-là pour que vous vous y perdiez !)

 

On se retrouve donc fin août 2012, après que Paul de Bréveuil, capitaine de frégate de réserve de l’aéronavale, ait écarté la menace qui pesait sur la cérémonie d’ouverture des JO de Londres le mois précédent. Il fait une courte visite de politesse, dans le Gers, à son ancien chef d’escadre au large de l’Afghanistan, l’ex vice-amiral Gustave Morthe de l’Argentière, depuis promu patron de la Direction du Renseignement Militaire (DRM) au grade d’amiral, avant de prendre une retraite des plus méritée en septembre 2012.

 

« Pour en revenir à nos petits secrets d’État, Capitaine, comme ça patauge grave, les américains instrumentalisent un cadre supérieur d’EADS et lui refilent les fichiers Clearstream via une officine londonienne sans lui dire ce qu’il doit rechercher. »

C’est l’épisode « La Houde »…

« Et cette andouille leur fait un grand n’importe quoi en trafiquant les listings, ce qui débouchera plus tard sur des fameux procès dont tout le monde a causé.

Mais surtout générera une haine féroce de Krasoski à l’égard du premier ministre de l’époque, déstabilisé par ailleurs par son divorce.

Vous connaissez la suite, ils ont réussi à mettre en face de leur poulain la fameuse « cruchitude », grâce aux manœuvres de DLK au sein même de son parti qui tentait ainsi de se racheter une virginité sur ordre, avec le renfort de quelques ex-lambertistes, et Krasoski a été élu les doigts dans le nez…

Avec une mission claire qu’il a pourtant un temps oublié… D’où l’urgence de faire des gestes concrets et votre désignation, donc vous, le chouchou des américains, pour aller à la pêche aux gros sous. »

 

D’autant qu’à peu près à la même époque, la CIA manipule aussi un cadre informaticien de la banque Sino-britannique en Suisse qui passe à Nice remettre au juge en solex de la riviera une série de DVD sous le bras, sur de l’argent sale.

Une liste qui aura plus tard fait le tour de l’Europe, en passant par Bercy et ses 3.500 exilés fiscaux dénoncés par le très rackchirien ministre des finances de l’époque dans l’équipe de Krasoski, signe tangible qu’on s’occupait bien du pognon des américains, et puis en Italie, en Grèce, Allemagne, Espagne, etc.

(…)

« Et là, vous réussissez à rapatrier les fonds, et de telle sorte que ça ne se voit pas (*). Mais n’imaginez pas non plus que les services restent indifférents.

D’abord Bercy qui se demande d’où tombe tout ce pognon. Ensuite l’état-major, dès qu’ils ont commencé à comprendre, et qui compte bien en tirer profit en sauvant l’essentiel du plan de restriction et de réduction des effectifs envisagé par Krasoski la dernière année de son quinquennat.

Et puis ça remue aussi dans les mess des officiers casernés ou les carrés des bâtiments de la marine, sans compter les vétérans. »

(…)

 

L’amiral n’a pas répondu à la question : « Où voulez-vous en venir, Amiral ? »

C’est que la situation a changé depuis mai 2012…

« L’actuel Président ne tiendra pas les engagements du précédent à l’égard des forces armées.

On s’attend à des réductions d’effectifs comme jamais vues et à des restrictions budgétaires plus que drastiques.

Comprenez que ça n’amuse pas les étoilés que vous rameniez 35 milliards d’euro sous leur patronage, coiffant ainsi toutes les polices et experts du pays sur le coup depuis 20 ans et qu’on nous retire d’Afghanistan en vue de faire des économies pour payer 60.000 instituteurs analphabètes supplémentaires ! »

Et ils savent de quoi ils parlent, les militaires, pour les récupérer tous aux journées d’appel pour les séries d’évaluation et de tests grandeur nature.

« Le tout pour satisfaire des promesses électorales débiles, qui ne correspondent en rien à la situation économique du pays ni à ses urgences, et au détriment de 50 à 100.000 biffins, le quart ou la moitié des effectifs alors qu’ils se préparent à aller se battre en Afrique ! C’est se foutre du monde. »

Ah bon ? Après la Libye, l’Égypte et ses émeutes ? La Syrie et sa guerre civile ?

« Pour l’heure on n’en sait trop rien. Le Tchad ou le Ténéré, contre des éléments d’Aqmi où nous avons encore des otages retenus, vraisemblablement : les nouvelles ne sont pas bonnes. »

Et alors ?

(…La nuit passe…)

 

« Je vous explique. Hier soir, j’en suis resté aux rapports entre l’actuel pouvoir politique, ses projets d’imposition… Rendez-vous compte, 22 milliards supplémentaires tout de suite plus sans doute 33 l’année prochaine, soit 55 par an au total, presque 20 % de plus de ponction dans les portes monnaies… Et ses économies, c’est sur le seul format des armées alors que l’état-major s’attribue vos prouesses à rapatrier 35 milliards ! »

Bon et alors ?

« Et alors, mon petit-vieux, d’une part il en manque 15 à 20… »

Comment ça ?

« Je vous ai dit qu’on sait compter à la DRM, et pas que nous. Vous faites 5 % de rendement annuel sur 22 milliards pendant 17 ans, et normalement vous auriez dû récupérer non pas 35 milliards, mais 50. »

Il y a pu y avoir de « mauvaises affaires » en 17 ans. Et puis il compte mal l’amiral. Les dollars à l’entrée n’ont pas la même valeur que les euros à la sortie…

« Oui, naturellement. Mais 5 %, c’est un minimum, surtout quand on parle d’immobilier avec les plus-values à faire. Et souvenez-vous que les OAT, les bons de caisse du Trésor, le placement des plus basiques, quoi, étaient à 4,96 % dans les années 90. Et je ne compte pas les coups en bourse à faire non plus… Bref, il en manque un minimum de 10 à 15 milliards, peut-être 20, quelle que soit la façon dont on compte. C’est autant de « fuites » qu’il s’agit d’identifier et de récupérer ! »

Effectivement. « Je n’y suis pour rien… ». L’amiral le sait bien : « Vous n’avez fait que ramasser le solde restant. Le stock disponible, bien sûr. »

 

Mais ce n’est qu’une première chose. « La seconde chose, c’est que d’une façon ou d’une autre, vous êtes désormais le point central de bien des agences de renseignement, notamment depuis vos exploits au-dessus de la Manche du mois dernier (**). On compte les SIS, les services portugais, le BND allemand, la sûreté belge, le Mossad et même le Vevak sans oublier le SIV… Un agent tous azimuts, en quelle que sorte, si on met aussi la CIA dans le panier et demain le FSB et les chinois qui ne désespèrent pas de vous faire bosser pour leur compte !

Mais curieusement, d’avoir déjoué les plans d’al-Qaïda et de la cellule Megiddo, ce qui est très bien en soi, ça a rendu la DCRI et la DGSE furieuses d’avoir été mises au parfum par la bande, via Interpol, alors que le dispositif de l’armée de l’air, des gendarmes et de la royale ont pris une part active à la défense des JO de Londres.

Vous n’imaginez même pas leurs têtes ! » Ni leur humeur…

D’autant que la DGSE n’a pas de Paul une bonne opinion : « L’épisode Lison d’une part, et vos contacts avec Paul Allen et quelques universités américaines, russes, chinoises et hébraïques depuis votre mission sur le J20 et le T50 d’autre part, vous rendent suspect à leurs yeux. (***) »

Ils auraient oublié que justement c’était une « commande » de l’Élysée ? Et qu’il a aussi fallu gérer l’agent double nord-coréenne qu’on lui avait refilé entre les pattes, la fameuse Miho Mihado.

 

« Ils n’oublient rien non plus : les hommes passent, mais les dossiers restent. »

Et alors ?

« Alors, je suis en manque d’un côté de 20 milliards et vous seul connaissez assez bien le dossier, jusque sur le bout des doigts, pour mettre la main dessus. De plus vous êtes reconnu par tout le monde comme un héros et considéré comme un agent « fiable et patriote », carrément intouchable.

Par ailleurs, tout le monde vous guette, surtout à l’étranger, et malgré tout ça, vous avez démontré que vous êtes capables d’agir sous couvert sans que personne ne s’en rende compte chez nous parmi nos espions d’élite. Fabuleux, non ? »

Pour les milliards-manquants, les dossiers et fichiers sont à disposition et ils ont des experts plus pointus que ne saurait l’être Paul.

Pour le reste, ce n’était que question de circonstance et d’opportunité. Il veut en venir où, l’amiral, là ?

 

« Si je vous dis que demain il va s’organiser un putsch de séditieux visant à un coup d’État et au renversement de ce gouvernement d’incompétents doublés d’arsouilles, ou au moins les héritiers directs des précédents, vous faites quoi ? »

Qu’il ne dise pas à Paul qu’il est en train d’organiser tranquillement un putsch depuis chez lui !

« Amiral, je prends mon fusil et s’il réussit, je rejoins le maquis, et pourquoi pas jusqu’en Corse ! Jamais je ne participerai à ce type d’aventure. Et je ne crois pas ça possible : la grande muette se souvient autant des Bonaparte, que des Boulanger ou que du fameux « quarteron » d’officiers félons d’Alger ! »

L’amiral se met à rire à la renverse sur son fauteuil.

 

« Il ne s’agit pas de participer, mais de le prévenir pour l’empêcher. C’est la seule façon démocratique de sauver nos budgets, jeune chien-loup ! »

Plus son « petit-vieux », désormais ?

« J’aime bien votre fougue à vouloir mordre pour défendre les institutions de votre pays. »

Mais soyons sérieux : « Quand on en sera à réduire nos effectifs pour devoir sanctuariser la dissuasion nucléaire et se payer avec les pets de sansonnet restant nos cartouches et vos missiles (****), que le boulot de l’aviation reposera entièrement sur les drones, que nos unités d’élite seront dissoutes et qu’il nous restera que quelques artilleurs, une ou deux compagnies du train et du génie, imaginez-vous bien, capitaine, que les laissés-pour-compte en deviendront plus que rancuniers.

Déjà, des groupes paramilitaires se constituent en pseudo parti d’extrême-droite, alors que les mêmes s’en constituent autant à l’extrême-gauche, considérant que notre nouveau président trahit déjà ses promesses électorales et ne va pas assez loin dans les réformes !…

En bref, une situation explosive qui va aller en enflant et qu’il s’agit pour nous de contrôler avant qu’elle ne dégénère en guerre civile et débouche sur un ou plusieurs coups d’état …

Parce que demain, quand il faudra gérer l’équivalent de 10 divisions complètes ou même seulement la moitié, de vétérans aguerris et rancuniers, pour peu qu’ils soient encadrés par des sous-offs sûrs de leurs devoirs envers l’armée nourricière et se choisissent quelques officiers supérieurs charismatiques avec une grande gueule, je ne donne pas cher de nos institutions ! »

Déjà, il se sent bien isolé chez « les étoilés » à agiter la probabilité de la menace…

 

 

 

À suivre…

 

 

 

(*) : http://infreequentable.over-blog.com/article-operation-juliette-siera-i-53516182.html

(**) : http://infreequentable.over-blog.com/article-interception-118618863.html

(***) : http://infreequentable.over-blog.com/article-au-nom-du-pere-109738450.html

(****) : Paul de Bréveuil dirige une usine de missilier, sous-filiale d’EADS.

 


Les Vœux de « L’Ami-râle Pad-Ock » à « François III » !...

 

 

Les aventures de « Tin-tinne » et de « l’Ami-râle Pad-Ock »   (III)

 

 

AVERTISSEMENT : Les noms de lieu et des acteurs de ce billet humoristique ne désignent absolument personne en particulier.

 

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    

 

En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou humoristique ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !

 

Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

 

 

Cher Président,

Vous avez adressé tous vos vœux aux « Gaulois » et aux « Gauloises », et je vous en remercie !...

Comme vous êtes un fervent humoriste, je me permets de vous adresser, en retour, mes vœux sous le pseudo humoristique de « L’Ami-râle Pad-Ock » que vous connaissez puisque vous êtes un ami de 30 ans de « Tin-tinne » !...

« Tin-tinne » qui n’est pas très content, d’ailleurs, puisqu’il commence l’année par un redressement fiscal qui devrait atteindre 6 millions d’euros !...

Et, comme nous avons eu tellement d’aventures ensemble du temps où j’étais le « Capitaine Pad-Ock », vous pensez bien que je ne peux qu’accourir à son secours !...

« L’Ami-râle Had-Ock » a en effet adressé, le 22 décembre dernier, une « Lettre humoristique à Edwy Plenel » dans laquelle il raconte comment il a déposé des informations, le 19 janvier 1998, à la Brigade de contrôle et de recherche (BCR) du Havre, dépendante de la Direction nationale des enquêtes fiscales (DNEF), au sujet du détournement par « Myth-Errant » et ses mafieux des 3,5 milliards de dollars d’indemnités de la guerre du Golfe de 1991 !...

Il faut aussi ajouter à ce montant les fonds de l’escroquerie à 21 milliards de dollars réalisée lors de l’extinction des 1164 puits de pétrole en feu au Koweït en 1991.

Ces deux dossiers forment en valeur 2014 un total de près de 55 milliards d’euros.

Une valeur réaliste si les fonds détournés ont été bien placés, notamment auprès de l’Allemagne qui empruntait au début des années 1990 à un taux de 4,9% pour sa réunification.

Compte-tenu de ces dossiers dignes d’une véritable « Raie-Pue-Blik-Bananière » - vraiment désolé d’écrire cela - « L’Ami-râle Pad-Ock » a mis ensuite en ligne une note intitulée « Guerre du Golfe et capitulation sans condition de Bercy !... » pour signifier qu’une action d’envergure serait entreprise si la « Forteresse Bercy » ne cédait pas !...

Mais, pour une opération très lourde, il faut au moins compter sur « Tin-Tinne », « L’Ami-râle Pad-Ock », les policiers « Du-Pont et Du-Mont », le capitaine de corvette « Paul de Bréveuil », le « colonel KOS », et surtout sur « maître Rouflaquette » accompagné du « terrible bichon Léon » !...

En effet, il faut rappeler que le « terrible bichon Léon » a déjà cruellement mordu « Jack-Ouille !.. », un tenancier précédent du Château, et qu’il a ainsi su montrer qu’il était vraiment féroce !...

Ouaf !... Ouaf !...

Après avoir été mis à la porte de « Château », et être devenu un « Sans niche fixe », il avait été sauvé de la misère par « maître Rouflaquette » qui passait par là à la recherche des indemnités de la guerre du Golfe !...

Fort heureusement, un solide régime « Bœuf-carottes » imposé par son nouveau maître a permis au « bichon Léon » de se refaire une santé !...

Mais le « terrible bichon Léon » n’a pas du tout apprécié qu’à la date du 1er janvier 2014, MEDIAPART n’ait pas encore reçu la capitulation de la « Forteresse Bercy », car son maître ne le caresse plus, tellement il est de « mauvais poil » !...

Ouaf !... Ouaf !...

Le redressement fiscal n’est toujours pas annulé !...

C’est dommage, parce que, cher « François III », vous êtes un grand humoriste qui est absolument pour rien dans cette affaire que vous essayez de régler discrètement avec « Jean-Marc Héros », Premier ministre, « Jean-Yves Le Drie-an », ministre de la défense, ainsi qu’avec des inspecteurs généraux de la « Forteresse Bercy », tous embêtés par ces épouvantables détournement de fonds publics.

Parce que ce n’est quand même pas un cadeau d’hériter de ces dossiers, surtout qu’il y a encore près de 11 milliards d’euros à récupérer.

Car, d’après certaines informations, l’opération de récupération des fonds détournés est toujours en cours après avoir été initialisée par « Bling-bling », notre « ex-Divin-et-Ô-combien-vénéré-Président ».

Celui-ci en a placé une première tranche de 35 milliards d’euros dans le grand emprunt 2010, comme c'est raconté dans le roman « Opération-Juliette-Siéra ».

La deuxième tranche, qui devrait être débloquée cette année, se monterait ainsi à 11 milliards dont une partie serait notamment destinée aux recettes exceptionnelles de la Défense pour 2014 !...

Dans la Tribune du 2 juillet 2013 il est précisé que :

 « Selon des sources concordantes, le ministère de la Défense travaille en étroite relation avec Matignon et Bercy, sur des recettes exceptionnelles provenant du programme d'investissement d'avenir (PIA) pour compléter le budget 2014 ».

Le ministre de la Défense avait été clair, très clair même. "Les recettes exceptionnelles seront au rendez-vous", avait assuré en dépit d'une contrainte budgétaire de plus en plus forte Jean-Yves Le Drian, un peu avant le salon aéronautique du Bourget (17-23 juin).

"J'ai besoin de 1,3 milliard en 2013, je les ai, et j'ai besoin de 1,8 milliard en 2014, je les aurai".

Car l'élaboration du projet de budget de la défense à hauteur de 31,4 milliards d'euros reste très liée à l'obtention de recettes exceptionnelles, les fameuses REX.

En revanche, il n'avait pas été très disert sur la provenance de ces REX… »

Il n’y a pas de danger que le ministre « Jean-Yves Le-Drian » commence à causer sur la provenance des REX car il lui faudrait, peut-être, remonter jusqu’en 1991 et dévoiler que l’opération de récupération des indemnités de la guerre du Golfe et de l’escroquerie sur l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït est en cours !...

Tonnerre de Brest !...

En attendant, nos soldats qui souffrent du syndrome de la guerre du Golfe peuvent continuer à mourir, sans reconnaissance de l’Etat et encore moins avec des indemnités !...

J’accepte très mal cette situation car j’ai écrit maintes fois que les indemnités de la guerre du Golfe devaient, d’une façon ou de l’autre, revenir à la Défense pour notamment indemniser nos soldats dont certains ont payé de leur vie, et d’autres de leur santé, le fait d’avoir participé à l’Opération Tempête du désert.

Tout cela pour défendre un monde libre, débarrassé d’un totalitarisme guerrier qui s’était développé au Moyen-Orient !...

Mille millions de mille sabords !...

 

Aussi, lorsque les fonds seront récupérés, j’espère que vous interviendrez, en tant que chef suprême des Armées, afin d’en consacrer une partie pour :

1/ Payer la prime de guerre promise à nos soldats qui ont participé à l’Opération « Tempête du Désert », avec une majoration de 40% pour avoir pris nos militaires pour des « Pov’kons », et avec une autre majoration de 4% par année de retard !...

C’est ce qui a été appliqué pour le redressement fiscal de MEDIAPART et c’est ce qui doit logiquement être appliquée par Bercy, en sens inverse !...

Un juste retour des choses !... ;

2/ Indemniser décemment nos soldats qui sont victimes du syndrome de la guerre du Golfe ;

3/ Créer la « Fondation Division Daguet », destinée à nos soldats tués ou blessés en opération, et la capitaliser à hauteur d’environ 73 millions d’euros (1% des fonds détournés) ;

4/ Construire 3 grands voiliers-écoles de 85 mètres au pont pour la formation maritime et humaine des jeunes.

 

Voilà ce que je voulais, cher Président, vous dire d’une façon humoristique tout en vous adressant tous mes vœux pour cette nouvelles année, qui, je l’espère, vous apportera de nombreuses satisfactions.

« L’Ami-râle Pad-Ock »