Démission de l’UMP : lettre à Xavier Bertrand
Pétition de soutien au chef d’escadron Jean-Hugues Matelly

L’assassinat de Robert Boulin a-t-il été commandité par Jacques Chirac ?...

 

La Vème République a-t-elle été transformée en « totalitarisme mafieux » par François Mitterrand et Jacques Chirac ?...

Guerre du Golfe 4 Le détournement, par François Mitterrand, des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France par les pays arabes en 1991 – près de 3,5 milliards de dollars - constitue une haute trahison du Président de la République, jamais évoquée par la presse et les médias, et il faut se demander comment nous avons pu en arriver là.

La seule explication lucide est que nous ne sommes plus une démocratie car nous ne contrôlons plus nos dirigeants !...

Nous devons nous résoudre à admettre que nous sommes devenus progressivement un authentique « totalitarisme mafieux » tenu par des élus principalement motivés par un goût du pouvoir qui leur a permis de se constituer des fortunes colossales.

Faut-il rappeler que la somme dérobée par l‘Arsouille – près de 5 milliards d’euros en valeur actuelle - représente 10 hôpitaux ultramodernes, 100 lycées écologiques ou bien encore 100 grands voiliers de 100 mètres de long !...

Malgré mes nombreux rappels aux pouvoirs publics, rien n’y fait, la structure mafieuse est bien en place et règne par la peur sur les fonctionnaires, sur les médias, sur les citoyens.

Et il faut avouer que la « droite » est aussi responsable de cette situation que la « gauche » car, à aucun moment, les dirigeants de l’UMP, les gouvernements Chirac, Balladur, et Fillon, ne se sont manifestés pour lutter contre la corruption.

La situation est bloquée et va conduire à un effondrement de la Vème République de la même façon que le communisme s’est effondré ; c'est-à-dire par un pourrissement interne, une faillite de l’État, un blocage des institutions, qui vont inévitablement provoquer un puissant rejet de la classe politique par les citoyens.

Totalitarisme De nombreux lecteurs vont estimer que le qualificatif de « totalitarisme mafieux » n’est pas le terme adéquat pour décrire la situation actuelle.

Et bien, je me dois de développer les raisons qui me conduisent à employer cette expression qui fait penser au nazisme, au communisme, ou encore à des dictatures religieuses (ex : islamisme), mais pas à la société dans laquelle nous vivons.

L’argument que je développe est le suivant : « Puisqu’un chef d’État a pu dérober en toute impunité, sans aucune opposition, une somme aussi considérable que celle dérobée François Mitterrand, c’est, tout simplement, que le président de la république bénéficie d’un POUVOIR QUASI-TOTAL sur la société ».

Et je pose cette question : QUEST-CE QU’UN « TOTALITARISME » ?...

MAIS C’EST TOUT SIMPLEMENT LE « POUVOIR TOTAL » D’UN INDIVIDU SUR LA COLLECTIVITÉ !...

Je laisse les commentateurs éventuels émettre des objections sur cette définition ultra-courte qui a au moins le mérite d’être compréhensible par tout le monde.

Car lorsqu’un chef d’État détourne, en toute impunité, une somme de 3,5 milliards de dollars, comme l’a fait l’Arsouille, et bien, c’est qu’il a bénéficié d’un pouvoir total !...

D’ailleurs, est-ce que le terme de « totalitarisme mafieux », qui n’est pas applicable uniquement à la France mais peut être aussi attribué aux systèmes politiques américains et anglais promoteurs de l’ULTRA LIBÉRALISME FINANCIER, ne cause pas autant de morts, de famines, de destructions, que les autres totalitarismes ?...

Ceci est un problème de fonds dont nous pouvons avoir une idée avec la « Françafrique » qui a organisé pendant des décennies le pillage de l’Afrique en installant puis en soutenant à des régimes quasi-dictatoriaux.

Bongo Et ce n’est pas près de changer car la justice française refuse toujours d’ouvrir une enquête sur les biens immobiliers et mobiliers des présidents congolais Denis Sassou Nguesso, équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema et gabonais Omar Bongo !...

Au lieu d’aider les pays africains à lutter contre la corruption, nous l’avons délibérément organisée en installant des dictateurs mégalos pendant des décennies.

Car la principale conséquence de ce système est qu’un véritable pouvoir pathogène s’installe comme l’avait déjà perçu Platon qui écrivait il y a deux millénaires: « le pouvoir rend fou, et le pouvoir total rend totalement fou ».

Mais le culte de la personnalité, le culte du chef, si vivace dans notre république, portent en eux-mêmes la faillite de ce système car les nouveaux moyens de communication permettent aux individus d’être informés, d’analyser, de critiquer, de répandre des informations jusque là contrôlées par le pouvoir, et de déstabiliser progressivement un gouvernement corrompu ou lâche.

CAR, LE POUVOIR C’EST, D’ABORD, L’INFORMATION.

Tous les dirigeants sont des hommes de secret qui, naturellement, savent s’approprier l’information et s’assurer ensuite un contrôle sur la société.

Mais Internet permet une rupture de cet équilibre millénaire autour duquel se sont constitués les États et les Empires.

Et ce qui me rend optimiste est qu’un détournement de fonds comme celui de la guerre du Golfe serait maintenant impossible car des témoins courageux d’un tel crime contre la collectivité auraient vite fait de faire circuler l’information sur le web.

Mais revenons à la structure mafieuse actuelle qui régule la République et essayons de comprendre la genèse de cette situation.

Et, pour cela, il nous faut remonter trente ans en arrière.

Car, si l’on doit trouver un moment qui symbolise le mieux la naissance de ce « totalitarisme mafieux », il faut remonter à l’assassinat,  le 29 octobre 1979, de Robert Boulin, ministre du Travail.

Robert Boulin En effet, les totalitarismes ne durent que par la crainte qu’ils font régner sur les fonctionnaires, sur les élus, sur le peuple, et l’assassinat de Robert Boulin va être le « Crime fondateur » de notre « Totalitarisme mafieux ».

En effet, à partir de ce moment là, c’est le règne de la terreur qui va s’installer chez les élus, chez les magistrats, chez les fonctionnaires, chez les citoyens. C’est une soumission au pouvoir dictée par la peur qui va s’instaurer progressivement, chez chacun, à partir du moment où un ministre, qui devait être le prochain chef de gouvernement, est assassiné sauvagement par un groupe criminel et que ce crime est maquillé en suicide.

Car le message est le suivant : « Voilà ce qui vous attends si vous vous opposez à moi !...».

De quoi effectivement calmer la plus ferme opposition.

Afin de développer cette analyse, je vais reprendre cette affaire en tenant compte des derniers développements car les langues commencent à se délier, trois décennies après les faits…

Député de la Gironde depuis 1958, maire de Libourne depuis 1959, ministre pendant 15 ans sous les présidents Charles de Gaulle, Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing, Robert Boulin, gaulliste convaincu, féru de questions sociales, est ministre du Travail et de la Participation et pressenti comme futur premier Ministre au moment de sa mort survenue dans la nuit du 29 au 30 octobre 1979.

Le corps de Robert Boulin a été retrouvé dans 50 cm d'eau dans l'étang du Rompu à Saint-Léger-en-Yvelines. Officiellement, il se serait suicidé après avoir absorbé des barbituriques en raison de sa mise en cause dans une affaire immobilière.

Mais de nombreuses enquêtes sur anomalies de ce suicide ont été réalisées en trois décennies et je reporte deux vidéos éloquentes d’un reportage de Canal plus réalisé par Michel Despratx et Bernard Nicolas et qui a été diffusé le 15 janvier 2002 dans le cadre de Lundi Investigation (se connecter sur ce lien pour la 1ère vidéo). 

Ce reportage a reçu le Prix spécial du jury du 17ème festival international du scoop d’Angers en 2002.

Boulin 2/3


Boulin 2/3
envoyé par leruisseau. -

Boulin 3/3


Boulin 3/3
envoyé par leruisseau. -

 

D’autres enquêtes ont été réalisées sur le « suicide » de Robert Boulin, et l’une des plus remarquables est celle de Benoît Collombat, journaliste à France Inter,  dont le livre Un homme à abattre : Contre-enquête sur la mort de Robert Boulin est le fruit de cinq ans de contre-enquête.

Son auteur a exploré toutes les archives, publiques ou privées, et interrogé plus d'une centaine de témoins. II fait apparaître un incroyable imbroglio judiciaire, des expertises sabotées, des disparitions en série de scellés pourtant indispensables à la recherche de la vérité, des enquêteurs et témoins qui mentent ou se dérobent à la justice, des confrontations jamais organisées...

II révèle les coulisses d'une des affaires les plus explosives de l'histoire de la Ve République : Robert Boulin n'aurait-il pas été éliminé parce qu'il en savait trop sur le mode de financement du RPR ?...  De nombreux éléments troublants confortent aujourd'hui la thèse d'un règlement de comptes politique.

Mais la plus spectaculaire et la mieux argumentée de ces enquêtes est indéniablement l’extraordinaire document de France Inter intitulé « Ces nouveaux témoins qui parlent d’assassinats ».

Je reprends quelques-uns des nouveaux éléments apportés par France Inter au dossier Robert Boulin et accréditant la piste criminelle :

Robert Boulin 4 « Parmi ces éléments :

• Un ancien assistant des médecins légistes ayant participé à la deuxième autopsie de Robert Boulin en 1983 parle pour la première fois publiquement d’un « coup » derrière le crâne du ministre et de la trace d’un « lien » au poignet.

• L’ex-ministre gaulliste Jean Charbonnel dévoile les confidences d’Alexandre Sanguinetti sur l’« assassinat » de Robert Boulin. Des propos confirmés par la fille d’Alexandre Sanguinetti. Jean Charbonnel déclare : « Je n’ai plus de doute : Robert Boulin a été assassiné ».

• Un ancien policier, aujourd’hui conseiller national UMP dans la 3ème circonscription de Vendée, affirme que son oncle, « indic » infiltré dans le « milieu » pour le compte de la police, aurait assisté à l’assassinat de Robert Boulin, avant d’être abattu un an plus tard dans une fusillade.

• Un ancien fonctionnaire du SRPJ de Versailles -service de police chargé à l’époque de l’enquête sur la mort de Boulin- affirme aujourd’hui ne « plus croire au suicide » et met en doute le témoignage de certains de ses collègues à l’époque.

• Des écoutes téléphoniques de novembre 1966 révèlent que le Procureur général en charge de l’affaire Boulin, qui s’est rendu sur place dans la nuit du 29 au 30 octobre 1979 avant la découverte officielle du corps, était intimement lié aux réseaux Foccart et faisait libérer des truands. Ce que confirme l’ancien patron de l’OCRB (Office central de répression du banditisme) Lucien Aimé-Blanc.

• Un ancien acteur du BTP raconte pour la première fois publiquement comment trois semaines avant la mort de Robert Boulin un responsable du RPR lui tient cet étrange propos : « Boulin a cru que c’était arrivé. Le problème sera bientôt réglé. On n’en entendra plus parler ! »

• 30 ans après la mort du ministre, la CIA (Central Intelligence Agency) refuse toujours de « déclassifier » le dossier Boulin, pour des raisons notamment de « politique étrangère ».

D’autres témoignages inédits et documents sont à retrouver dans ce dossier spécial, 30 ans après la mort de Robert Boulin. »

Pour plus d’infos :

http://sites.radiofrance.fr/franceinter/ev/fiche.php?ev_id=1004

http://sites.radiofrance.fr/franceinter/ev/fiche.php?ev_id=1005

http://sites.radiofrance.fr/franceinter/ev/fiche.php?ev_id=1006

Tout ceci est remarquablement développé sur le site de France Inter et il faut, bien sûr, se poser cette question « A qui profite le crime ?... 

Car tout le monde se pose cette question « Est-ce que ‘le Grand’, qui menace Robert Boulin, d’après un témoignage, ne serait pas Jacques Chirac ?... ».

Essayons d’en savoir un peu plus sur Internet afin d’avoir une petite idée:

Chirac 5 Par Serge Garde de l’Humanité :

L’assassinat de Robert Boulin Preuves et anomalies

 « Personne n’ignorait l’aversion réciproque que se vouaient Robert Boulin et Jacques Chirac, président du RPR. Le premier, proche de Chaban-Delmas, n’avait jamais pardonné la " trahison " du second lors de la présidentielle de 1974. Chirac n’avait-il pas, en se ralliant à Giscard d’Estaing, sabordé la candidature de Chaban ? Robert Boulin, recordman de la durée ministérielle, avait refusé de participer au gouvernement chiraquien de 1974 à 1976. Il était redevenu ministre dès que Jacques Chirac avait quitté Matignon. En 1979, au moment de sa mort, d’insistantes rumeurs le désignaient comme le successeur de Raymond Barre, premier ministre en perte de vitesse. Robert Boulin, gaulliste " historique ", premier ministre de Giscard ? Deux ans avant la présidentielle de 1981, c’était une hypothèse que le RPR ne pouvait accepter sereinement ».

Sur libertesinternets :

Chirac est directement visé par la réouverture de l’enquête sur la mort de Robert Boulin

 « Le nom de Jacques Chirac est étroitement associé à “l’affaire Boulin”, comme le rappelait Serge Garde en 2002. Ce n’est pas innocent que soudain l’affaire reparte au moment où Chirac passe la main. Ce n’est pas la première fois que les barbouzes gaullistes éliminent des opposants politiques. Et Jacques Chirac n’a jamais eu d’états d’âme quand il s’agit de faire taire ceux qui ont des dossiers et risquent de parler. En 1999, l’ancienne trésorière du RPR parlait déjà du “climat de peur et d’omerta qui règne dans la famille gaulliste”… Il restera à expliquer pourquoi Robert Boulin était devenu si gênant qu’il a été supprimé. Personne n’ignorait l’aversion réciproque que se vouaient Robert Boulin et Jacques Chirac, président du RPR. Le premier, proche de Chaban-Delmas, n’avait jamais pardonné la ” trahison ” du second lors de la présidentielle de 1974.… »

Robert Boulin 5 Par Emile Josselin sur FuckFrance :

Chirac aurait fait assassiner Robert Boulin

 « Les déclarations de l'époque. Les anciens premiers ministres Jacques Chaban-Delmas et Raymond Barre ou encore l'ancien ministre Olivier Guichard. Tous ont mis en cause la thèse du suicide. Peu après la mort de Boulin, Chaban-Delmas accuse même à mots couverts le RPR de l'époque. L'ancien député-maire de Brive Jean Charbonnel explique à France-Inter qu'Alexandre Sanguinetti, un des barons du gaullisme, lui aurait confié qu'il pensait lui aussi à un «assassinat». Pourquoi en vouloir à Robert Boulin? Selon la fille d'Alexandre Sanguinetti, il avait eu accès «à un réseaux de fausses factures» qu'il aurait pu révéler. Un ancien ministre de la coopération, intermédiaire officieux pour des contrats de BTP à l'époque, lance même à un des ses interlocuteurs: «Boulin a cru que c’était arrivé. Le problème sera bientôt réglé. On n’en entendra plus parler!», dixit France Inter. Et ce n'est pas la dernière déclaration publique de Robert Boulin qui dissipera les doutes: «J’ai été exemplaire. Et peut-être plus encore que vous ne le pensez. Parce qu’il y a des choses que je ne peux pas dire ici», répond-t-il concernant l'affaire du scandale de Ramatuelle. »

Sur Yahoo France « Questions et réponses » :

Jacques Chirac est-il le commanditaire de l'assassinat de Robert Boulin ?

« Autant être direct. Pour ceux qui ne connaissent pas Robert Boulin, un petit lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Rob… En 1979, le RPR, présidé par Chirac, connaissait déjà des soupçons de financements illégaux. Pourquoi Laurent Le Mesle, ancien conseiller et ami de Chirac, refuse de réouvrir le dossier Boulin en 2007, alors que tout porte à croire qu'il s'agit d'un assassinat (seule de la mauvaise foi ou des pressions politiques peuvent conclure à un suicide, vu les éléments du dossier) ? Chirac aurait-il commis un crime inavouable en 1979 ? Et sinon, qui pourrait être le commanditaire ? ».

Oui autant être direct !...

D’ailleurs, comme j’ai démissionné de l’UMP, ce n’est pas parce que je vais poser la question qui fâche « L’ASSASSINAT DE ROBERT BOULIN A-T-IL ÉTÉ COMMANDITÉ PAR JACQUES CHIRAC ? », que je vais me faire virer !... Je suis déjà parti avant l’inévitable effondrement de l’UMP et du gouvernement !!...

Il n’y a évidemment rien de sûr dans cette affaire, mais il y a un suspect potentiel et ce n’est pas n’importe qui !...

Chirac 2 Car il faut avouer que Jacques Chirac est indéniablement l’une des personnes qui avait le plus intérêt à faire assassiner Robert Boulin et que c’est lui qui en a tiré le plus de bénéfice politique.

Quant à la question  « La Vème République a-t-elle été transformée en totalitarisme mafieux par nos deux anciens présidents de la république ?... », il me semble que la réponse la plus adéquate est celle-ci :

La Vème République a été transformée en « totalitarisme mafieux » par François Mitterrand mais aussi par Jacques Chirac qui en a été le précurseur en étant, vraisemblablement, le commanditaire de l’assassinat de Robert Boulin, « crime fondateur » de ce totalitarisme.

A partir du moment où il est possible d’imaginer que Jacques Chirac est un véritable mafieux, à l’instar de François Mitterrand, le mutisme de l’ancien président de la République, maintenant en retraite, sur le détournement des indemnités de la guerre du Golfe (5 milliards d’euros), devient tout à fait compréhensible.

Aussi, à quoi doit-on se préparer ?...

Tout simplement à une crise politique d’une extrême gravité qui va provoquer l’effondrement de la Vème république.

Les dés sont jetés.

Il y a juste à attendre, et à regarder se décomposer progressivement le paysage politique actuel, à assister pendant les mois qui viennent à une remise en cause des bases même du fonctionnement de notre démocratie, et à la naissance, dans la souffrance, d’une nouvelle république qui mettra le citoyen au centre du pouvoir politique.

En effet, nous allons vers une démocratie constituée de citoyens libres et souverains – tout du moins je l’espère - et qui sera un modèle pour les autres pays.

Mais le chemin sera long, dur, et difficile.

Jean-Charles Duboc

Commentaires

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L'ignoble Infreequentable

Accusation qui relève du domaine de l'opinion : pour le moment, aucun fait n'apporte de preuve.

Que Boulin ait été assassiné, ça ne fait guère de doute, désormais, mais depuis le départ. L'excellent livre de sa fille est clair sur ce point.
Sur ce point, vous oubliez de mentionner le "dossier" que tout le monde a recherché sans jamais l'avoir trouvé.
Idem pour le juge Boulouk...

Que ce soit un "parti de barbouzards" qui en soit à l'origine, ça me paraît étrange, d'autant que ce fut le mien aussi jusqu'à le hod-up dont il fut victime (par "Bling-bling" et la bâfreur de pizza).
Et je n'ai jamais ressenti cet aspect barbouzard, sauf en présence de quelques personnages... haut en couleur.
Mais ils étaient rares et sentais le soufre.

Ca, l'affaire Lucet, Auriol, Bérégovoy, Grossouvre et quelques autres, démontrent effectivement "qu'ils peuvent tuer"...
On ne tue plus pour l'honneur (sauf en Corsica Bella tchi-tchi : le dernier étant l'auteur de solde de tout compte, mais on y a aussi eu Erignac, crime toujours incompris), mais pour des histoires de coeur et pour... de l'argent !

On ne tue pas pour protéger un secret : je n'y crois pas. Il y a bien d'autres moyens de faire taire des Sirven et des le Floch-Prigent.
On ne tue plus que pour "éliminer un obstacle".
Et nous sommes tous des "obstacles", peu ou prou.
C'est plutôt par là qu'il faut chercher : en quoi Boulin était un obstacle ?
En quoi son "affaire de Ramatuelle" n'était décidément pas suffisant pour le "tuer au moins politiquement", le faire taire à jamais ?
Car c'était un "exemplaire" que cet homme-là, nourrit à l'intérêt général, à n'en pas douter.

Un jour, je vous raconterai comment on "tue par procuration".
C'est là le mécanisme de "toutes affaires de sang" dans notre "belle République" dévoyée par des "mafieux"...
D'ailleurs, ils nous montre encore aujourd'hui comment "ça marche"...
Vil-pain, Charlie Pasquale, le "Chi", Agola-gate, etc.
C'est comme Canada-dry : ça a l'odeur, la saveur du sang, mais ça n'est pas du sang !

Bien à vous !

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