Le modèle de l’Union Européenne, tel que nous le connaissons maintenant, a été conçu il y a 60 ans lors du Congrès de l’Europe à la Haye.
Aujourd’hui, l’Europe se trouve confrontée à de nombreux défis et a besoin de nouvelles idées pour définir son futur. Pour cette raison le Mouvement Européen relève ce défi et propose des idées pour l’Europe du 21ème siècle.
Cet événement unique réunira les leaders des institutions de l’Union Européenne et des partis politiques européens ainsi que les représentants de la Société Civile Européenne qui pourront adresser directement leurs préoccupations et conseils sur le futur de l’Europe aux principaux dirigeants de l’Union.
La Société Civile Européenne est invitée à proposer des idées via un forum de discussion en ligne conçu à cet effet. Les 60 idées les plus populaires seront évoquées à travers trois thèmes (Politique, Economie & Social et Education & Culture), puis discutées avec les leaders politiques de l’Europe lors de deux débats télévisés le 24 mai.
Ces débats seront diffusés en direct sur Europe by Satellite.
Aussi, compte tenu de l’importance de l’enjeu du prochain Congrès de l’Europe qui se réunira à La Haye, le 23 mai 2008, j’ai proposé le projet Euroclippers au vote du public.
Si vous désirez donner votre avis sur l’intérêt que présente ce projet pour les développements de l’Union européenne, et en particulier pour tout de qu’il peut apporter à la jeunesse des 27 pays de l’Union, vous pouvez voter.
VOICI DEUX LIENS QUI VOUS ORIENTENT VERS LE VOTE :
http://speakup-europe.blogactiv.eu/2008/04/14/euroclippers/
http://blogactiv.eu/blog/2008/04/14/euroclippers/
Mais afin que vous puissiez prendre connaissance de l’importance de ce projet, et de ses possibilités, j’en reprends le développement ci-dessous.
Je rappelle que le projet Euroclippers a pour objectif principal d’apporter aux jeunes un complément de formation humaine par la navigation en haute mer, en équipage, à bord de grands voiliers.
Les rassemblements de grands voiliers connaissent un succès considérable et il est bon de rappeler le nombre de visiteurs qui se sont pressés à Rouen pour les précédents rassemblements.
Les Voiles de la Liberté en 1989 : 4 millions de visiteurs
L’Armada de la Liberté en 1994 : 6 millions de visiteurs
L’Armada du Siècle en 1999 : 8 millions de visiteurs
L’Armada en 2003 : 9 millions de visiteurs (7 millions sur les quais de Rouen durant une semaine et 2 millions durant la Parade de Rouen à la mer).
Pour le prochain rassemblement à Rouen, « l’Armada 2008 », il est raisonnable d’espérer entre 5 et 8 millions de visiteurs sachant qu’il y aura aussi un rassemblement de grands voiliers à Brest du 11 au 17 Juillet.
Ces navires font rêver et les citoyens pensent que partir sur un grand voilier n’est qu’un rêve inaccessible mais, si vous lisez cette note, vous réaliserez que ce n’est qu’une illusion trompeuse car, si on le veut, il est possible de construire, par centaines, des grands voiliers pour les jeunes, et pour les moins jeunes…
Et afin de faire une synthèse des notes précédentes je vais reprendre dans un même texte le descriptif de trois grands voiliers-écoles particulièrement réussis : le Lord Nelson, le Cisne Branco et le Gorch Fock.
Je rappelle que le choix de grands voiliers écoles modernes est extrêmement limité car ce sont très souvent des Marines d’État qui exploitent ces navires et que, pour cette raison, il y en a peu qui naviguent sur les Océans.
Tout d’abord, je reprends le descriptif du Lord Nelson qui a été le premier voilier-école au monde conçu afin que des handicapés physiques puissent participer en tant que membres d’équipage aux manœuvres d'un grand voilier à gréement carré.
La navigation d’handicapés, en équipage, sur un grand voilier est délicate car elle nécessite des équipements adaptés et ceci tout en respectant les conditions de sécurité qui sont indispensables pour la navigation océanique ; tout un ensemble de contraintes auxquelles satisfait le Lord Nelson.
Le Lord Nelson a été lancé en 1985 et son designer est l’architecte naval écossais Colin Mudie.
Il est exploité par le Jubilee Sailing Trust (JST) et possède un sister-ship, le Tarangini, voilier-école de la Marine indienne.
Le Lord Nelson est un trois-mâts carré, de près de cinquante mètres hors tout, qui est bien connu dans les ports normands et bretons dans lesquels il fait régulièrement escale.
Bien qu'il soit pourvu de tous les équipements adaptés à un équipage aux capacités inégales, de l'aveugle au paralysé, rien dans sa conception ne permet de le distinguer d'un autre voilier.
Ses caractéristiques sont les suivantes :
Longueur hors tout : 51,70 m.
Longueur au pont : 43 m.
Largeur : 8,5 m.
Tirant d'eau : 4,1 m.
Déplacement : 420 t.
Voilure : 1035 m2.
Moteur : 2 fois 260 CV.
Port d’attache : Southampton
Il navigue toute l’année, et son autonomie au moteur avec des conditions normales de vent est de 2000 miles nautiques (3700 km) ; tandis que sa taille de près de 50 mètres lui permet de faire escale dans la majorité des ports de la planète tout en gardant un confort très correct.
Le Lord Nelson peut embarquer dix membres d’équipage permanent et quarante stagiaires de 16 à plus de 70 ans.
Il est équipé pour vingt handicapés physiques dont huit peuvent être en chaise roulante.
Une barre hydraulique et des enrouleurs sur les voiles carrées permettent aux stagiaires de s'initier à la navigation en haute mer tout en restant sur le pont et en ayant des efforts à fournir adaptés à la force physique de chacun.
Le Lord Nelson offre une stabilité qui est spécialement calculée afin d’éviter une forte gîte et des mouvements soudains ; et ceci permet de faciliter les manœuvres de l'équipage.
Le beaupré est conçu pour que les utilisateurs en chaise roulante puissent manœuvrer les focs avec aisance ; et les efforts sur les cordages sont calculés en fonction des capacités de chacun.
Le navire possède un système unique d'embarquement permettant un accès aisé en chaise roulante tandis que les ponts sont larges et plats et reliés entre eux par des ascenseurs.
Enfin, il est pourvu de nombreux dispositifs, dont un compas auditif, des vibreurs pour les sourds, un éclairage intense et des couleurs violentes pour les malvoyants, une barre assistée hydrauliquement, des attaches pour les chaises roulantes, et tous les équipements nécessaires aux handicapés à terre.
Près de 23 000 personnes, dont 8900 handicapés (près de 3000 en fauteuil roulant), ont navigué à son bord depuis 1986, tout en assurant une recette substantielle. C'est un réseau de bénévoles, au Royaume Uni et en Europe, qui recherche les passagers et collecte les fonds pour le compte du JST.
De mai à octobre, le Lord Nelson navigue avec 40 stagiaires à son bord le long des côtes britanniques ainsi qu’en Manche, Mer du nord et Baltique. Puis, chaque hiver, il part pour une saison aux Canaries et aux Açores et rentre chaque printemps pour la saison d'été.
Depuis son lancement le navire a effectué plus de 334 00 miles nautiques (600 000 km) ou encore l’équivalent de 16 fois le tour de la planète…
Un bel exemple à suivre, et à faire « à la française », c'est-à-dire avec une très importante participation de l’État, car ce projet, par ses coûts, est très difficilement réalisable par le privé…
Le budget pour la construction d’un voilier de ce type est d’environ 17 millions d’euros (HT)…
L’investissement peut sembler important mais si l’on se reporte à d’autres grands projets nationaux ceci est tout à fait raisonnable tant dans les enveloppes financières que par tous les aspects positifs, industriels, maritimes, économiques, qui seront naturellement induits.
D’ailleurs il est bon de comparer cette somme avec ce qui peut disparaître dans des opérations boursières en quelques semaines. Par exemple que représente un voilier du type Lord Nelson par rapport à l’ardoise de 4,9 milliards d’euros qu’a laissée à la Société Générale le trader indélicat Jérôme Kerviel ?...
Et bien je dois signaler qu’avec cette somme il aurait été possible de construire 288 voiliers-écoles du type Lord Nelson !...
Tonnerre de Brest !!... Comme aurait pu dire le capitaine Haddock…
Merci à Jérôme Kerviel et à la Société Générale pour m’apporter, bien malgré eux, une telle comparaison…
Le Cisne Branco, qui signifie en portugais "Cygne Blanc", est une réplique des Clippers extrêmes du milieu du XIXèm siècle qui participaient chaque année à la fameuse course du thé vers l’Asie.
Il a été livré à la Marine brésilienne en janvier 2000 par le chantier naval hollandais Damen Oranjewerf et possède un sister-ship, le Stad Amsterdam, lancé en 1998 pour le Millénium.
Ces deux navires ont pour designer Gérard Dijkstra & Partners.
Si les formes de ces deux voiliers ne sont pas aussi extrêmes que celles de certains clippers américains de la grande époque, elles n'affichent pas une différence fondamentale par rapport aux meilleurs marcheurs des années 1860 et restent proches, par exemple, de celles du fameux clipper du thé Thermopylae.
Les caractéristiques du Cisne Branco sont les suivantes :
Longueur hors tout : 76 m
Longueur au pont : 60,50 m
Largeur max. : 10,50 m
Tirant d'eau : 4,8 m
Tirant d'air max : 46,50 m
Surface de voile : 2195 m2
Vitesse au moteur : 11 kt
Vitesse sous voile max : 17,5 kt
Déplacement : 1038 tonnes
Moteur principal: 1000 CV
Propulseur étrave : 420 CV
Les études informatiques, contrôlées par le bureau du Lloyd's de Londres, ont permis de calculer les efforts supportés par le gréement en fonction des différentes allures et conditions de navigation. Les bas-mâts et le beaupré sont en acier, tandis qu'un aluminium spécial a été choisi pour les mâts de hune, les mâts de flèche, le bout-dehors et les vergues.
Afin de réduire les frais d'entretien, nombre de ferrures sont réalisées en acier inoxydable, tout comme les étais des voiles d'avant. Le reste du gréement dormant est en câble d'acier galvanisé. Pour éviter les risques d'électrolyse entre ces différents matériaux, les constructeurs ont utilisé diverses matières isolantes telles que le caoutchouc et le nylon.
Le poids de l'appareil propulsif et celui des aménagements intérieurs correspond au poids d'une cargaison de thé embarqué sur un clipper comme le Cutty Sark, dont les dimensions sont sensiblement les mêmes que celles du Cisne Branco.
Conformément à la tradition, toutes les voiles carrées sont rentrées par l'intermédiaire de cargues classiques car les systèmes modernes à rouleaux ne sont pas de mise sur le Cisne Branco qui reste un voilier authentique.
Ce navire porte jusqu'à 2200 m2 de toile, pour 31 voiles, et la vitesse maximale est de 17,5 nœuds; ce qui correspond aux meilleures performances des anciens clippers.
Pour que l'extérieur du navire présente l'aspect d'une construction métallique traditionnelle, il a été décidé de border les œuvres mortes à clin. Ainsi des tôles de 1,20 mètres de large, au lieu de 2 mètres standard, ont été laminées.
Le Cisne Branco, destiné à la formation et à la représentation de la Marine brésilienne, comporte un équipage composé du commandant, de 9 officiers, de 41 matelots auxquels s’ajoutent 31 cadets, soit un total de 82 personnes à bord.
C’est un voilier remarquable qui bat régulièrement tous ses concurrents dans les courses de grands voiliers en raison de ses remarquables caractéristiques hydrodynamiques et de la puissance de sa voilure.
Ce navire est suffisamment vaste pour être aménagé avec une salle de cours et pourrait accueillir des étudiants qui voudraient suivre un cursus universitaire à son bord tout en participant aux manœuvres sur le pont ou dans la voilure.
Un voilier tel que le Cisne Branco est aussi adapté à des jeunes des banlieues qui ont besoin de retrouver des bases comportementales saines.
Le coût à la construction d’un voilier du type Cisne Branco est d’environ 23 Millions d’euros (HT).
Cette somme peut sembler importante mais si elle est comparée à différents investissements éducatifs (lycées, universités, grandes écoles) elle est raisonnable ; et si elle est comparée aux sommes astronomiques qui circulent journellement sur les principales places boursières de la planète elle est même ridicule…
D’ailleurs que représente un voilier du type Cisne Branco par rapport à toujours la même ardoise de 4,9 milliards d’euros qu’a laissée à la Société Générale le trader très indélicat Jérôme Kerviel ?...
Et bien je dois signaler qu’avec cette somme il aurait été possible de construire 213 voiliers-écoles du type Cisne Branco !...
Mille sabords !!... Comme aurait pu dire le capitaine Haddock…
Mais tout de même, où allons-nous dans ce monde dans lequel des sommes aussi colossales peuvent disparaître de cette façon alors que nos jeunes se désespèrent dans leurs banlieues ?...
Après cette comparaison édifiante passons à un autre superbe voilier-école qui est le Gorch Fock, voilier-école de la Marine allemande.
Le Gorch Fock a été lancé par le chantier naval Blohm & Voss de Hambourg, le 23 août 1958, et admis au service par la Marine fédérale allemande le 17 décembre de la même année.
C’est un trois-mâts barque dont les caractéristiques sont les suivantes :
Longueur hors tout : 89,30 m
Longueur au pont : 81,20 m
Largeur : 12 m
Tirant d’eau : 5,25 m
Hauteur du grand mât : 45,30 m
Surface de voilure : 2037 m2
Nombre de voiles : 23
Déplacement : 1760 t
Port d’attache : Kiel.
Le Gorch Fock est le deuxième du nom car il possède un sister-ship, lancé en 1933, dont le nom avait été choisi en honneur de l’écrivain Johann Kinau, mort au combat lors de la bataille du Jütland, et qui écrivait sous le pseudonyme de « Gorch Fock ».
Il fait partie d’une série de cinq sister-ships qui sont le Tovarisch (1933), voilier-école du collège maritime ukrainien de Kherson, l’Eagle (1936), voilier-école des US Coast Guard basé à New London (Connecticut), le Sagress II (1937), voilier-école de la Marine portugaise basé à Lisbonne, le Mircea (1938) voilier-école de Roumanie basé à Constanza.
Les quatre voiliers-écoles allemands, construits dans les années 30, ont été donnés au titre des dommages de guerre à différents pays, et le Gorch Fock actuel est une reconstruction du Albert Leo Schlageter, construit en 1937, et qui est aussi l’actuel Sagress II, voilier-école de la Marine portugaise.
Le Gorch Fock de 1933 était déjà un voilier très sûr, capable de se redresser alors que la gîte dépassait 90 degrés mais lors de sa construction la coque de l’exemplaire actuel a été renforcée et des équipements de secours ajoutés ; tout cela afin d’améliorer encore plus la sécurité.
Depuis son lancement, le navire a été plusieurs fois modernisé, avec l’installation de l’air conditionné, la modernisation des cuisines et l’agrandissement des quartiers équipages. Lors des travaux de 1991, un nouveau diesel de six cylindres, de 1660 CV, a été installé et lui permet une vitesse maximale au moteur de 13,7 Kt.
Le Gorch Fock embarque 100 élèves officiers et 120 membres d’équipage, soit au total 220 personnes à bord…
A bord du Gorch Fock plus de 11 000 cadets de la Bundesmarine ont effectué, en près de cinquante ans, plus de 140 croisières, dont un tour du monde en 1988… A la date d’octobre 2006, le voilier-école avait fait escale dans plus de trois cents cinquante ports de la planète…
Le Gorch Fock est l’une des plus belles réussites de la Marine à voile, et doit être retenu pour tout projet maritime majeur de formation des jeunes à bord de grands voiliers tant pour ses remarquables qualités nautiques que par la place disponible pour des salles de cours permettant de dispenser un enseignement universitaire aux stagiaires.
Le coût à la construction d’un voilier type Gorch Fock est d’environ 38 millions d’euros (HT).
Et je reviens à ma comparaison favorite…
Car il faut bien comparer le prix d’un tel voilier avec quelque chose de représentatif et pourquoi pas ce qu’a pu perdre (4,9 milliards d’euros), en quelques semaines, une grande banque comme la Société Générale ?...
Et bien, avec ces 4,9 milliards d’euros, il aurait été possible de construire 128 voiliers du type Gorch Fock c'est-à-dire suffisamment de navires pour embarquer 25 600 personnes à bord, en continu, pour des traversées océaniques !...
Mille millions de mille sabords !!... Comme aurait pu dire le capitaine Haddock…
C'est-à-dire qu’un telle flotte aurait permis d’offrir, chaque année, à près de 100 000 jeunes, un aller-retour sur les Antilles ; et l’air de l’Atlantique c’est tout de même mieux que celui des cages d’escaliers de Villiers-le-Bel…
PHOTO HORIZONTAL COURSE (70)
Après la description de ces trois navires, je rappelle que mon objectif est de convaincre le public européen, ainsi que leurs élus, de se lancer dans un grand programme de formation humaine des jeunes par la navigation, en équipage, à bord de grands voiliers.
Et j’ai montré dans cette note que la principale explication avancée par nos dirigeants – le manque d’argent – ne tient pas. Car, de l’argent, il y en a, dilapidé par des irresponsables ou des malchanceux…
Et s’il n’y a pas de grands voiliers pour embarquer des jeunes c’est tout simplement pour une raison d’ordre psychologique, et non pas financière.
Par ailleurs, essayons de voir comment il serait possible de faire naviguer une telle flotte de grands voiliers.
Pour ma part, je propose que ces navires soient exploités par la Marine Nationale afin de réduire considérablement les coûts d’exploitation tout ayant un niveau opérationnel extrêmement élevé.
Je sais que cette proposition fera sourire car la politique actuelle va dans le sens de la réduction des effectifs dans les armées, et vers une privatisation de nombreux services…
Mais le monde change et si les Européens estiment un jour que les Marines d’État ont le devoir de s’occuper des handicapés, ainsi que des cas sociaux, ou encore de former des étudiants à la navigation, les Marines européennes devront assurer ce choix populaire.
Je rappelle que le projet Euroclippers est destiné à tous les jeunes, quelles que soient leurs origines ethniques, sociales ou religieuses, et qu’il présente de sérieux atouts pour lutter contre la marginalisation d’une partie de notre jeunesse.
Il serait aussi nécessaire de connaître le pourcentage des jeunes qui aimeraient naviguer à bord de grands voiliers, mais l’immense succès des Courses de grands voiliers ainsi que les rassemblements comme ceux de Rouen, de Saint-Malo ou de Brest, me font penser que de très nombreux adolescents et jeunes adultes seraient prêts à embarquer pour « mettre les voiles » vers d’autres horizons…
Mais le lancement d’un projet de grands voiliers pour la formation humaine des jeunes, doit obtenir le soutien populaire et, pour ma part, je propose :
1/ Une consultation populaire afin que les citoyens se prononcent sur un élargissement des objectifs de la Défense nationale.
Le but serait de donner à nos Armées la responsabilité d’apporter un complément de formation humaine aux jeunes par la pratique d’activités à risque comme la navigation en haute mer, en équipage, à bord de grands voiliers (La Royale), les courses en Haute montagne (Chasseurs alpins), les traversées de déserts à cheval (Cavalerie) ou encore le pilotage d’aéronefs (Cadets de l’Air).
2/ Créer un Service nationale volontaire afin d’attirer des jeunes qui désireraient bénéficier puis assurer l’une de ces formations.
3/ Lancer immédiatement la construction d’une flotte de grands voiliers qui seraient exploités par la Marine Nationale.
Ces propositions permettraient aussi de reprendre plus facilement le contrôle de nos banlieues qui échappent progressivement à l’État de Droit.
Ces propositions devraient être bien reçues par la Royale, car elles sont extrêmement prestigieuses, mais aussi par les Français, et les jeunes en particulier, qui se désespèrent de la façon dont est gérée le monde.
Et si ce projet est retenu par le Mouvement européen, et présenté ensuite au Congrès de l’Europe du 23 mai 2008, il pourrait l’être ensuite aux les pays de l’Union européenne qui possèdent une façade maritime.
C'est-à-dire, en fait, à la presque totalité de l’Europe.
Jean-Charles DUBOC
Magnifique blog. Superbes images !
Génial, comme passion !
Un cinglé de la montagne (quelque part, nous sommes dans la même logique)
Rédigé par : Aela | 27 avril 2008 à 22:40