Je sais, il y en a pour qui ça ne dit rien.
Pour moi, c’est l’heure des œufs, cloches, lapins, poules, poissons en chocolat dissimulés un peu partout dans un logement où un jardin, à l’aguet du regard brillant des enfants, apportés par les cloches qui rentrent de Rome !
Je m’en souviens encore de quand j’étais môme…
Un conte magique.
Pour d’autres c’est un fait majeur d’une religion qui est la mienne, réduisant toutes les autres, antérieures ou postérieures, au rang de secte plus ou moins illuminée.
Je suis sectaire en affirmant ça, mais j’ai une explication : Je suis né « papiste » et le resterai par confort jusqu’à la fin de mes jours qui se rapproche.
En fait, je me suis déjà exprimé sur ce point : Je suis un « papiste-critique » !
Il y a plein de choses qui restent pour moi intolérables à ma raison dans la religion papiste, bien au-delà de ses côtés mystérieux, et parfois inscrites tout au long de son histoire en lettre de sang, de cruauté et justement d’intolérance tel que je ne saurai y adhérer.
Passons, ce n’est pas le propos du jour !
Christ est ressuscité, et même si ça reste aberrant, c’est une si belle histoire qu’on célèbre là, qu’il s’agit de faire une halte ; d’autant que demain, pour se remettre de la crise de foie (et non pas de foi), c’est exceptionnellement « vacances-en-semaine » !
Alors c’est l’occasion d’essayer mon « 4-quarts » sans sucre ni farine !
Une sorte de fondant au chocolat des plus exquis, de ceux qui réconcilient avec la vie…
La farine, c’est du glucose, le sucre du chocolat habituel encore plus, et je bannis désormais de mon alimentation tout ce qui affiche plus de 2 chiffres devant la virgule en pourcentage de glucides.
Faut absolument, aidé de la pharmacopée idoine, hélas sous dosée par mon toubib traitant (parce qu’il sait qu’avec l’âge, il faudra démultiplier les doses), passer sous les 1,1 g/l, sans jamais atteindre 1,26 g/l deux fois de suite à jeun.
J’ai un excellent test : Si je me lève la nuit avant 2 heures du matin pour aller pisser, je serai à un taux supérieur à 1,2 g/l de glycémie dans le sang, peut-être même beaucoup plus.
Si c’est après 4 heures du matin, deux heures plus tard je mesurerai – avec la machine à piquer qui me faisait horreur – entre 1,1 et 1,20 !
Six heures, donc pas gêné par des envies pressantes, je serai inférieur à 1,1…
J'ai même fait 5 h 30 pour un beau 0,97 pas plus tard que mardi dernier, puis 0,94 jeudi !
On est loin de l’époque où c’était toutes les deux heures, en mode somnambule, de nuit comme de jour !
Résultat d’un « régime » qui n’en est pas un et qui me laisse aussi absolument tous les alcools forts et les vins pas trop sucrés à portée de pancréas…
Faites le calcul comme j’ai pu le faire : Avec des bols alimentaires de 500 à 600 grammes par jour (quand ce n’est pas plus), hors les liquides qui sont en principe neutres en glycémie, incluant seulement 30 % minimum de glucose (mais on atteint sans s’en rendre compte jusqu’à 50 à 60 % de glucide : Il y en a 50 % dans un banal morceau de pain), c’est déjà 150 à 200 grammes de sucre à métaboliser !
Un coup à dégueuler de l’insuline comme jamais.
D’autant que si vous ne consommez pas ces glucides mis à disposition par l’intermédiaire du sang qui monte jusque sous le crâne et dans vos muscles en action (moi c’est celui de mon unique neurone), le surplus est fissa transformé en glycogène par le foie et va aller grossir vos cellules adipeuses.
Le sucre, c'est le carburant de vos cellules : Sans, elles meurent, en commençant par les neurones qui vous envoient en coma diabétique si votre taux de glycémie devient inférieur à 0,7.
Des coups à crever dans son sommeil sans s'en rendre compte et qui menace tous les diabétiques type I.
Heureusement, le foie fait appel aux graisses en cas d'alerte, qu'il retransforme en sucre : C'est un peu plus compliqué que ça, puisque c'est le pancréas qui sécrète du glucagon pour aller à la pêche de la réserve à métaboliser mais qui commence par celle du foie.
Or, des réserves, j'en ai fait des quintaux en un demi-siècle, croyez-moi !
Perso, à ce régime-là, je perds 2 kg/mois sans effort et attaque désormais les graisses trentenaires, les plus coriaces, pour tenir debout sans vertige ni trouble de la vision ou de l’attention.
Bon, je reconnais qu’il s’agit de surveiller aussi les taux des divers cholestérols : Ce n’est pas qu’on ne « compense » pas, mais les restreindre aussi ça pourrait devenir un vrai régime « hyperprotéique » : Et là, il faut avoir « la santé » pour supporter…
Ma recette de ce midi :
Un quart (en masse) de cacao en poudre ; « un quart » de sucralose ; un quart de beurre ; et un quart en œufs moyens de 65 g : De deux à 6 selon la grosseur du « délicieux ». Ce sont eux qui font le moelleux final.
– Je mélange bien les deux premiers ingrédients en trichant : Puisque j’utilise de la « poudre Ginko » qui « sucre » trois fois plus que du sucre normal, « blanc quoi » pour reprendre le mot de Coluche, je divise en fait par 10 la masse de poudre (ou par trois la forme liquide).
Enfin bref, assez pour couvrir l’amertume du cacao, donner un bon goût sucré à la mixture, jusqu’à faire une préparation poudreuse grise.
Dans laquelle je casse mes œufs et à laquelle j’incorpore mon beurre préalablement fondu au bain-marie, mais sans qu’il ne soit trop chaud pour éviter de cuire les œufs.
Je mélange bien au fouet de façon à ce que la pâte soit assez homogène.
– J’étale dans un plat à gâteaux,
– J’enfourne le tout dans un four porté à 180° C (thermostat 5 ou 6) pendant 20 minutes, jusqu’à ce que la croute durcisse et noircisse, mais pas trop !
Et je sers tiédi, avec éventuellement un peu de crème fraîche si c’est trop sucré.
Résultat : Splendide, maxi-calorique, mais pas un seul glucide à se mettre sous le pancréas !
Enfin si quand même, mais à l’état de traces, notamment parce que le beurre, c'est 0,5 % de glucides, via le lactose.
Bon, évitez de faire ça avec de l’aspartam : Le passage au four lui fait perdre tout son pouvoir sucrant et ça devient immangeable !
En revanche le sucralose est facilement soluble dans l'eau (le méthanol et l'éthanol), le beurre et les œufs.
Il est plus stable à la chaleur que l’aspartam, son goût sucré résiste à la cuisson même au-delà de 200°C, ainsi que dans une large gamme de pH (il peut être mélangé avec d'autres ingrédients, même très acides).
Son pouvoir sucrant est théoriquement 600 à 650 fois plus élevé que le saccharose (à poids égal), soit 2 fois plus que la saccharine et 3 fois plus que l’aspartam.
À nombre de molécules égal, il a un pouvoir sucrant 1.160 fois plus intense que le saccharose, présente une saveur sucrée prolongée dans le temps et ne possède pas d'arrière-goût amer.
Mais comme il est vendu avec un maltodextrine quelconque qui n’est rien d’autre que de l’amidon pour lui donner une consistance, et que l’amidon c’est du glucide, le « zéro glucide » est impossible à atteindre en cuisine avec ma mixture beurrée.
Idéalement, il faudrait pouvoir utiliser du Stévia.
Les feuilles de cette plante ont un pouvoir sucrant en moyenne 300 fois supérieur à celui du saccharose, le sucre ordinaire. Toutefois, le coût de production est dix fois supérieur à celui de l'aspartam et son arrière-goût de réglisse incite à utiliser aussi du sucre pour le masquer, ce qui en limite d'autant l'intérêt comme substitut du saccharose dans un régime hypoglycémique ou pour tenter de contrôler un diabète de type II dont je suis la victime innocente (mais convaincue).
Notez que des chercheurs tentent de manipuler génétiquement cette plante afin de diminuer son amertume et son arrière-goût de réglisse qui ne me convient pas du tout.
Mais la plante a montré un potentiel intéressant pour traiter l’obésité et reste compatible avec les régimes pour diabétiques et les régimes hypoglycémiques et je me demande si je ne vais pas en cultiver sur mon balcon monégasque…
En attendant, je me régale : Le sucralose a été découvert en 1976 par les scientifiques de Tate & Lyle PLC lors d’une étude collaborative avec les chercheurs du Queen Elizabeth College (King's College de Londres) où j'ai fait un tour en décembre dernier.
Ces scientifiques recherchaient la relation entre la structure et le goût de la molécule de sucre.
En modifiant la structure du sucre, ils ont découvert qu'ils pouvaient intensifier le goût sucré tout en le rendant non calorique.
Ils ont breveté leur découverte en 1979, synthétisée à partir d'une chloration sélective du saccharose.
C’est un additif alimentaire autorisé par la Commission Européenne.
Il est habituellement utilisé dans les aliments sans sucres ajoutés, ou à valeur énergétique réduite. Il est employé pour « sucrer » différentes familles d'aliments comme les produits de boulangerie, les desserts, les glaces, les produits laitiers, les céréales du petit déjeuner et les confiseries.
Il figure dans la liste des ingrédients sous le numéro E955 et il y en a partout dans les recettes dites « allégées » ou « sans sucre ajouté », même si vous ne le savez pas.
Il est non calorigène et ne favorise pas la formation de carie dentaire.
Une découverte géniale qui redonne l’appétit !
Bon, désormais, il faut que je me focalise sur une recette de chocolat sans glucide. : J’aimerai pouvoir faire des truffes chocolatées pour diabétique pour Noël !
En attendant joyeuses Pâques aux un(e)s, Pessa'h pour d’autres.
Les orthodoxes, ils attendront le mois prochain : La chance qu’ils ont, vous ne savez pas combien !
Parce que bien sûr, eux ils n’attendent pas Pâques pour passer à l’heure d’été, alors que « papiste-de-naissance », moi j’ai une heure en moins pour fêter dignement l’heureuse nouvelle !
Et dès ce matin, le soleil s’est levé en retard d’une heure et il va flemmarder pour aller se coucher ce soir, que je vais avoir faim avant même l’heure de l’apéro : Diabolique !
Bien à vous toutes et tous !
I3
Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/03/joyeuses-paques-tous-et-toutes.html
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