Économie-collaborative et fiscalité

 

Pour vos prochaines déclarations de revenus…

 

On l’évoquait encore avant-hier avec une petite analyse de la décision C‑434/15 de la Cour de Justice Européenne relative à l’Uber Barcelonais. « L’économie-collaborative » (je fais, je partage) mais c’était oublier, par exemple, le succès grandissant des plateformes de réservation de repas chez l'habitant.
Or, l’administration fiscale, dans une réponse ministérielle du 23 novembre 2017, fait le point sur la question du régime fiscal applicable à ce type de prestations.

 

Je résume : Qu’il s'agisse de plateformes qui mettent en relation des particuliers qui cuisinent chez eux pour d’autres particuliers ou de plateformes qui mettent en relation des particuliers qui font venir un cuisinier chez eux, l’administration souligne qu’il ne s’agit pas d’un repas privé dans la mesure où celui-ci sort du cercle familial ou amical, le repas donnant lieu à rémunération en contrepartie d’une prestation de service. Il ne s’agit pas non plus d’une table d’hôte dans la mesure où les quatre conditions cumulatives suivantes ne sont pas respectées : Constituer un complément d’activité d’hébergement, proposer un seul menu et une cuisine composée d’ingrédients du terroir, servir un repas à la table familiale, offrir une capacité d’accueil limitée à celle de l’hébergement.

 

En conséquence de quoi, comme je vous l’ai toujours affirmé (quand de l’argent circule d’une poche à une autre, le fisc ne reste jamais insensible), le service rémunéré d’un repas à son domicile par un particulier ou la prestation accomplie par un professionnel au domicile d’un particulier doivent être fiscalement considérés comme des activités de restauration. Elles sont assimilables au métier de traiteur-organisateur de réceptions, pour lequel il existe un cadre légal et réglementaire. L’appartenance à « l’économie collaborative’ ne constitue pas une dérogation au respect de cet encadrement, précise la réponse.

 

Et c’est l’occasion d’un petit-rappel (toujours bienvenu : Nul n’est censé ignorer la là loi…)

En application de l’article 12 du CGI, les revenus réalisés par les particuliers dans le cadre de leurs activités de toute nature sont en principe imposables, y compris les revenus de services rendus à d’autres particuliers avec lesquels ils ont été mis en relation par l’intermédiaire notamment de plates-formes collaboratives.

 

Toutefois la doctrine administrative admet de ne pas imposer les revenus tirés d’activités de « co-consommation » (une des nombreuses « niches-fiscales » non répeertoriées), c’est-à-dire de prestations réalisées en commun par plusieurs personnes physiques effectuées à titre onéreux, excepté le partage de frais occasionnés par la prestation elle-même (les conditions de cette exonération sont précisées au BOI-IR-BASE-10-10-10-10 nos 40 s.). Et de préciser que peuvent notamment bénéficier de cette exonération les revenus tirés du partage de frais dans le cadre d’activités d’organisation de repas. Ainsi, ne sont pas imposés les revenus tirés de l’organisation de repas consistant pour un particulier en l’organisation à son domicile de repas dont il partage les seuls frais de nourriture et de boisson avec les convives et pour lesquels il ne reçoit aucune rémunération.

 

En revanche, les pratiques de livraison payante de repas par lesquelles un particulier fournit un repas à des consommateurs qui les récupèrent à leur domicile ou à celui du cuisinier ne constituent pas des prestations de service partagées et sont donc normalement imposables.

(Rép. Kern : Sén. 23-11-2017 n° 103)

 

Je rappelle que, par conséquent et selon les principes applicables en la matière, l’impôt sur le revenu est établi d’après la situation générale de fortune des assujettis. Le revenu imposable de chaque contribuable comprend donc, en principe, la totalité des revenus des membres du foyer fiscal (personne seule sans ou avec charges de famille, conjoints, partenaires liés par un pacte civil de solidarité, enfants mineurs, autres personnes à charge).

Par revenu, on entend en principe tous les produits qui se renouvellent (qui « reviennent) ou sont susceptibles de se renouveler quel que soit leur montant. Ainsi, la circonstance qu’une rémunération est exagérée n’est pas de nature à lui donner le caractère d’une libéralité non imposable. La fraction excédant la rétribution normale des fonctions exercées constitue aussi un revenu au sens de l’article 156 du code général des impôts (CGI).

Il s’ensuit que, dès lors qu’elles présentent ce caractère, les sommes perçues ou acquises par le contribuable sont, de plein droit, soumises à l’impôt à défaut d’une disposition législative expresse les exonérant (et il y en a quelques-unes…).

 

D’autant que divers textes étendent le champ d’application de l'impôt à des profits ne répondant pas strictement à cette définition. Tel est le cas des plus-values effectivement réalisées par des particuliers lors de la cession à titre onéreux de biens ou de droits de toute nature (BOI-RFPI-PVI) et de celles réalisées dans l’exercice d’une activité professionnelle (BOI-BNC-BASE-30 et BOI-BIC-PVMV).

En outre, sont imposables les gains nets en capital réalisés à l’occasion de cessions à titre onéreux de valeurs mobilières et de droits sociaux (BOI-RPPM).


Constituent ainsi, de plus et sauf preuve contraire des revenus imposables :

– Les sommes, titres ou valeurs transférés vers l’étranger ou en provenance de l’étranger lorsque le contribuable n’a pas rempli les obligations déclaratives spécifiques mentionnées, BOI-CF-CPF-30 (CGI, art. 1649 quater A, dernier alinéa) ;

– Les sommes, titres ou valeurs transférés à l’étranger ou en provenance de l’étranger par l’intermédiaire de comptes non déclarés dans les conditions prévues au troisième alinéa de l’article 1649 A du CGI (BOI-CF-CPF-30).

 

Ainsi, la notion de revenu imposable inclut les profits réguliers ou occasionnels qui sont le fruit d’initiatives ou de diligences des contribuables pouvant consister notamment dans la recherche de meilleures conditions de placement de leur patrimoine (BOI-BNC-CHAMP-10-10-20-40 au XXXIX § 690 et suiv., BOI-BNC-SECT-60-10 au I-A § 30).

 

De même, l'origine des revenus est en principe sans importance.

Il s’ensuit en particulier que les revenus ayant leur source hors de Gauloisie-sectaire sont normalement passibles de l’impôt au même titre que les revenus d’origine gauloisienne. Ces revenus encaissés hors de Gauloisie-fiscale et exprimés dans une monnaie autre que l’euro, doivent, pour l’assiette de l'impôt, être retenus pour leur contre-valeur en euro calculée selon le cours de change de la monnaie considérée à « Paris-sur-la-plage », au jour de leur encaissement ou de l’inscription au crédit d’un compte à l’étranger.

Toutefois, les revenus de source étrangère peuvent dans certains cas, être exclus des bases de l’impôt, soit en vertu des conventions internationales sur les doubles impositions, soit lorsque leur bénéficiaire n’est pas domicilié en « Gauloisie-libérée » (BOI-IR-DOMIC).

Mais en général, le débiteur est tenu à une retenue à la source.

Enfin, certains revenus sont expressément exonérés de l’impôt (et il en existe encore…), notamment pour des motifs d’ordre social, économique ou financier.

 

Par conséquent, en application de l’article 12 du CGI, les revenus réalisés par les particuliers dans le cadre de leurs activités de toute nature sont en principe imposables, y compris les revenus de services rendus à d’autres particuliers avec lesquels ils ont été mis en relation par l’intermédiaire notamment de plates-formes collaboratives, ce que vient de rappeler la réponse au sénateur.

Toutefois, il est admis de ne pas imposer les revenus tirés d’activités de « co-consommation » qui correspondent à un partage de frais à condition qu'ils respectent les critères cumulatifs suivants liés à la nature de l’activité et au montant des frais partagés.

Mais, lorsque ces critères ne sont pas respectés, le revenu réalisé constitue un bénéfice imposable dans les conditions de droit commun applicables à la cédule d’imposition correspondante (ainsi, sont retranchées de ce revenu les seules dépenses nécessitées par l’exercice de l’activité à titre professionnel).

 

Les revenus réalisés par un particulier au titre du partage de frais qui peuvent bénéficier de l’exonération sont uniquement ceux perçus dans le cadre d’une « co-consommation », c’est-à-dire d’une prestation de service dont bénéficie également le particulier qui la propose, et non pas seulement les personnes avec lesquelles les frais sont répartis.

N’entrent donc pas dans le champ de la « co-consommation » et donc de l’exonération, les revenus qui sont perçus par des personnes morales, ni les revenus qui sont perçus par des personnes physiques dans le cadre de leur entreprise ou en lien direct avec leur activité professionnelle.

Ne bénéficient pas non plus de cette exonération les revenus tirés par un contribuable de la location d’un élément de son patrimoine personnel comme, par exemple, la location de son véhicule de tourisme ou la location, saisonnière ou non, de sa résidence principale ou secondaire.

 

Les revenus réalisés par un particulier au titre du partage de frais qui peuvent bénéficier de l’exonération s’entendent des revenus, perçus dans le cadre d’une « co-consommation », qui n’excèdent pas le montant des coûts directs engagés à l’occasion de la prestation objet du partage de frais, part du contribuable non comprise.

Cette condition relative au montant perçu doit être appréciée strictement : Le montant perçu ne doit couvrir que les frais supportés à l’occasion du service rendu, à l’exclusion de tous les frais non directement imputables à la prestation en question, notamment les frais liés à l’acquisition, l’entretien ou l’utilisation personnelle du ou des bien(s), support(s) de la prestation de service partagée.

 

En outre, les frais partagés ne doivent pas inclure la part de la personne qui propose le service. En effet, les notions de partage de frais et de « co-consommation-collaborative » supposent que cette personne supporte personnellement sa propre quote-part de frais et ne bénéficie d’aucune forme de rémunération, directe ou indirecte, au titre de la prestation qu’il rend et dont il bénéficie en même temps (même pas sa fatigue…). En d’autres termes, le contribuable qui propose une prestation dont il partage les frais compte pour une personne dans le calcul des frais à partager.

Et lorsque le revenu réalisé excède le montant du partage de frais, il est imposable au premier euro.

 

Peuvent notamment bénéficier de la présente exonération les revenus tirés du partage de frais dans le cadre des activités suivantes, qu’elles soient ou non réalisées par l’intermédiaire de plates-formes Internet :

– Co-voiturage ;

– Sorties de plaisance en mer ;

– Organisation de repas (ou « co-cooking »), pique-nique (avec ou sans randonnée).

Il est admis d’exonérer l’activité consistant pour un particulier à proposer des sorties de plaisance en mer avec d’autres particuliers, sous la condition que la somme demandée à chaque participant corresponde à une participation aux seuls frais directement occasionnés par l’expédition, soit les frais de carburant, de nourriture et d’amarrage pendant ladite expédition à bord d’un navire de plaisance à usage personnel au sens de l’article 1 du décret n° 84-810 du 30 août 1984.

 

Il est également admis de ne pas imposer les revenus tirés du « co-cooking » consistant pour un particulier en l’organisation à son domicile de repas dont il partage les seuls frais de nourriture et de boisson avec les convives et pour lesquels il ne reçoit aucune autre rémunération.

Dès lors, les pratiques de livraison payante de repas par lesquelles un particulier fournit des repas à des consommateurs qui les récupèrent à leur domicile ou à celui du cuisinier ne constituent pas des prestations de service partagées et ne peuvent bénéficier de la présente mesure…

 

Les revenus tirés de l’activité de covoiturage peuvent également bénéficier de l’exonération.

Aux termes de l'article L. 3132-1 du code des transports, le covoiturage se distingue des activités de taxi et de voitures de transport avec chauffeur en ce qu’il consiste en l’utilisation en commun d’un véhicule terrestre à moteur (à voile ou à vapeur) par un conducteur et un ou plusieurs passagers, effectuée à titre non onéreux, excepté le partage des frais, dans le cadre d’un déplacement que le conducteur effectue pour son propre compte.

L’activité de covoiturage ainsi définie pratiquée entre particuliers relève des activités de « co-consommation » exonérées, sous réserve que le prix proposé couvre les seuls frais directement supportés à raison du déplacement en commun (carburant et péage).

Ainsi, l’activité de covoiturage doit être distinguée de l’activité de location de véhicules. La seconde activité ne requérant pas la participation personnelle du propriétaire, elle ne relève pas des activités de « co-consommation » et est imposable dans les conditions de droits commun.

Pour plus de précisions sur le régime fiscal des particuliers se livrant à une activité de location de véhicules, cf. RM Teissier n° 52946, JO AN, 24 mai 2016, p. 4505.

Et le contribuable doit être en mesure de justifier l’itinéraire parcouru dans le cadre de son activité de covoiturage, ainsi que les frais correspondants.

Mais à titre de règle pratique, il est admis que le contribuable puisse appliquer le barème kilométrique forfaitaire pour évaluer le coût total de son activité. Sachant qu’il existe deux barèmes, l’un pour les véhicules de tourisme, l’autre pour les véhicules deux roues motorisés publiés au BOI-BAREME-000001.

Il s'agit alors d'une évaluation forfaitaire exclusive de tout autre frais.

Par ailleurs, comme exposé ci-dessus, le partage des frais ne doit porter que sur les frais qui excèdent la quote-part du conducteur.

 

Les revenus perçus dans le cadre du partage de frais qui sont exonérés à ce titre ne sont soumis à aucune obligation déclarative pour les contribuables concernés.

Bien entendu, l’absence d'obligation déclarative ne dispense pas les contribuables de conserver tous les éléments et pièces de nature à justifier du bien-fondé de l’exonération, ces éléments et pièces devant être fournis à l'administration sur sa demande.

Notamment parce que lorsque des frais sont partagés, mais font par ailleurs l’objet d’une déduction du revenu imposable du contribuable pour leur montant réel, il est précisé que cette déduction ne peut être effectuée que pour le montant net des remboursements perçus.

Dans le cas du covoiturage, cette règle vise les frais de transport entre le domicile et le lieu de travail du contribuable, qui peuvent faire sous certaines conditions l’objet d’une déduction selon un mode réel des revenus imposables en catégories des traitements et salaires (BOI-RSA-BASE-30-50-30-20), des bénéfices industriels et commerciaux (BOI-BIC-CHG-40-20-40), des bénéfices agricoles (BOI-BA-BASE-20-30-50) ou des bénéfices non commerciaux (BOI-BNC-BASE-40-60-40).

En cas de partage de frais, seul le montant des frais qui demeure à la charge personnelle du contribuable une fois le partage effectué peut donc être déduit du revenu professionnel.

 

Mais cette règle ne concerne pas les personnes dont les frais et charges ne sont pas déduits pour leur montant réel, mais par un abattement forfaitaire (la déduction forfaitaire de frais professionnels de 10 % pour les salariés, les abattements forfaitaires représentatifs de frais des régimes « micro-BIC », « micro-BNC » ou « micro-BA » pour les indépendants).

Les gars au « micro-foncier » ne sont pas concernés et c’est le forfait de 20 €/an qui reste applicable pour les revenus fonciers « au réel »…

 

Bon naturellement, quand tu prends gratis une auto-stoppeuse et que pour te remercier, elle te laisse son numéro de téléphone, le fisc ne va pas te taxer le numéro, bien sûr…

Mais tu fais gaffe quand même quand tu invites des amis à dîner pour ton prochain réveillon : Si ceux-ci te laisse quelques Bitcoins pour te remercier sur une clé USB, de toute façon, dès que tu y touches, t’es taxé !

C’est pareil s’ils oublient leurs barrettes de shit : Consommes-les, parce que si tu les revends du le « e-bay.com », t’es mal…

Bref, pensez-y : C’est important de passer sous les radars de « GOB-tout » (Gand-Ordinateur-de-Bercy).

 

Bonne fin d’année à toutes et tous.

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/12/economie-collaborative-et-fiscalite.html

 


Limites de l’uberisation

 

Il y a des lectures passionnantes pour un juriste.

 

Par exemple cette décision-là : « L’article 56 TFUE, lu conjointement avec l’article 58, paragraphe 1, TFUE, ainsi que l’article 2, paragraphe 2, sous d), de la directive 2006/123/CE du Parlement européen et du Conseil, du 12 décembre 2006, relative aux services dans le marché intérieur, et l’article 1er, point 2, de la directive 98/34/CE du Parlement européen et du Conseil, du 22 juin 1998, prévoyant une procédure d’information dans le domaine des normes et réglementations techniques et des règles relatives aux services de la société de l’information, telle que modifiée par la directive 98/48/CE du Parlement européen et du Conseil, du 20 juillet 1998, auquel renvoie l’article 2, sous a), de la directive 2000/31/CE du Parlement européen et du Conseil, du 8 juin 2000, relative à certains aspects juridiques des services de la société de l’information, et notamment du commerce électronique, dans le marché intérieur (« directive sur le commerce électronique »), doivent être interprétés en ce sens qu’un service d’intermédiation, tel que celui en cause au principal, qui a pour objet, au moyen d’une application pour téléphone intelligent, de mettre en relation, contre rémunération, des chauffeurs non professionnels utilisant leur propre véhicule avec des personnes qui souhaitent effectuer un déplacement urbain, doit être considéré comme étant indissociablement lié à un service de transport et comme relevant, dès lors, de la qualification de « service dans le domaine des transports », au sens de l’article 58, paragraphe 1, TFUE. Un tel service doit, partant, être exclu du champ d’application de l’article 56 TFUE, de la directive 2006/123 et de la directive 2000/31. »

257 mots pour un seul point, chaque virgule est à sa place, il n’en manque pas une seule et tout est dit avec une précision d’horlogerie sub-millimétrique.

J’avoue que c’est du « caviar » pour un « juriste bien-né » !

 

Et vous l’avez compris, c’est la conclusion de l’arrêt (en 50 points) la Cour (grande chambre) de justice de l’Union européenne n°  C-408/01 du 20 décembre 2017 dernier (2017). Une décision qui met à bas le « modèle-Uber » : Quelle nouveauté !

Personnellement, j’attendais plutôt une décision de la chambre sociale de la Cour de Cassation réaffirmant l’existence d’un lien de subordination (horaire, tâches à accomplir, mise à disposition effective ou détournée du matériel roulant, paiement « à la tâche ») entre Uber et ses chauffeurs qui aurait pareillement étrillé le modèle (SMIC-horaire minimum et toutes charges sociales part patronales en sus) qui n’aurait pas résisté aux compagnies, type « G7 » & Cie, qui font le même métier dans les mêmes conditions et avec des applications Internet et mobiles équivalentes.

Mais non, pas encore, pas déjà : Le coup est venu des Catalans (une fois de plus !).

 

Car qu’est-ce que l’uberisation – du nom de l'entreprise éponyme – sinon est un phénomène récent dans le domaine de l’économie consistant en l’utilisation de services permettant aux professionnels et aux clients de se mettre en contact direct, de manière quasi-instantanée, grâce à l’utilisation des nouvelles technologies ?

C’est d’ailleurs le « plus » de cette technologie-là par rapport à la VAD ou la VPC. La seconde exige un traitement postérieur à la commande ; la Vente à Distance (VAD) bénéficie en revanche d’un traitement automatique et « ne ferme jamais ».

L’uberisation, c’est l’immédiateté.

De plus la mutualisation de la gestion administrative et des infrastructures lourdes permet notamment de réduire le coût de revient de ce type de service ainsi que les poids des formalités pour les usagers.

Quant aux moyens technologiques permettant l’« uberisation », ce sont la généralisation du haut débit, de l’internet mobile, des smartphones et de la géolocalisation, ni plus ni moins.

 

Mais l’uberisation s’inscrit aussi de manière plus large dans le cadre de l’économie dite « collaborative ».

Un concept qui s’oppose en fait à celui connu depuis des générations, le monde fixe et réglementé du salariat.

Pensez bien que je suis ses développements de près, persuadé qu’hormis une part importante (le fonctionnariat et ses 5,6 millions d’agents, les services de proximité et ceux dit de « commodité » et encore… pas tous comme le montre Uber), le salariat va disparaître, lentement mais sûrement dans les prochaines décennies : La plupart des tâches, même celles à très hautes valeur-ajoutée, vont être « robotisées », les salariés se bornant à vérifier et contrôler la bonne exécution du boulot des machines.

 

Jeunes-gens, je sais cela pour avoir été un des premiers à avoir convaincu mon « boss-du-moment » à intégrer des robots dans son entrepôt de marchandises emballées en carton… À l’époque, j’ai vu des robots préparateurs de commande de pharmacie tourner à une cadence de fou 24 heures sur 24, 365 jours par an si nécessaire, sans jamais se tromper. Délai de livraison depuis la commande : moins de 6 heures ouvrables ! C’était en Bretagne et le volume traité dépendait de l’heure d’arrivée du mek qui allumait la machine et repartait casser la croûte.

Mon boss-du-moment ne m’a pas suivi jusqu’au bout de la logique – il livrait à J+2 –, se contentant de mettre des robots pour bouger des palettes-fournisseurs (même qu’il a fallu que je le traîne jusqu’en Laponie extérieur pour qu’il voie comment ça marchait), pas les cartons, mais en revanche j’ai eu carte-blanche pour acheter une logiciel « d’assistance à l’approvisionnement » à IBM-Solution qui décidait tout seul des approvisionnements de la boutique et de leur timing auprès des fournisseurs (livraison J + 8, paiement le 15 à 30 ou 90 jours).

Ça eu été un de mes premiers boulots d’indépendant que d’aller faire de l’audit d’achat pour aller récupérer les « marges-arrières » conditionnelles ou non sur facture et selon accord de centrale d’achat : 2 % des factures émises par quiconque (même des notaires) sont fausses (on atteignait 45 % en matière de taxe professionnelle…).

Fausses, mais dans les deux sens.

Tu prends 98 % (parce que toi aussi tu fais 2 % d’erreur) de la moitié de 2 % et que tu prends une com’ de 50 % de ce qui de toute façon aurait été perdu pour ton client si tu ne faisais pas le boulot, pour des erreurs de l’ordre de 4 à 5 % : Avec un CA-achat milliardaire, ça te fait quand même 200.000 balles dans la poche pour te payer un séjour dans les archives de ton client : Du bon boulot (s’il n’y a pas trop de poussière et un peu de lumière).

 

Ceci dit, le robot, il devient nettement plus pertinent que n’importe quel humain et son taux de 2 % d’erreur. Et ce sont ces 2 % qui coûtent une blinde dans la chaîne des décisions et exécutions d’autant mieux quand ton taux de bénéfice est justement de 2 points de marge brute.

Alors Uber, c’est bien, le serveur ne se trompe pas, mais il ne faut pas qu’il tombe en panne comme les sondes Pitot du Rio-Paris, car dès que tu mets un mek derrière un volant, tu es sûr et certain que ça va merder à un moment ou à un autre : D’où la course actuelle au développement des « voitures autonomes », voitures, cars, bus, camions, métros, tram, trolleybus, trains, drones, etc.

 

Globalement Uber, qui a généralisé à l'échelle planétaire un service de voiture de tourisme avec chauffeur entrant directement en concurrence avec les taxis, a voulu être incontournable avant l’heure, prendre une position de leader. Les caractéristiques de son service sont en premier lieu les gains financiers importants liés à l'évitement des contraintes réglementaires et législatives de la concurrence classique (l’acquisition d’une licence de taxi dans le cadre d’Uber) qui vient de tomber pour cause de catalans-barcelonais. Mais aussi la quasi-instantanéité, la mutualisation de ressources et la faible part d’infrastructure lourde (bureaux, services supports, etc.) dans le coût du service, ainsi que la maîtrise des outils numériques. Là, la concurrence a du boulot en retard.

« L’Uberisation, tout le monde en parle aujourd’hui : tous les business models des grands groupes seraient sur le point d’être disruptés, ubérisés, désintermédiés, commoditisés, en un mot pulvérisés par une multitude de startups beaucoup plus agiles et innovantes. »

Pas sûr : C’est la commodité qui fera, demain, la différence avec l’amplitude horaire d’accès… Le prix, tout le monde sera obligé de s’aligner à moins de proposer du « haut de gamme » bien différencié et identifié comme tel.

 

Parmi les services cités comme initiant l’uberisation de l’économie, on cite généralement Airbnb, Booking.com ou Amazon, etc. Mais en fait la SNCF, Opododo, tripavisor, Air-Transe, la FNAC, tous les autres se sont adaptés et font désormais la même chose. En réalité, le fonctionnement d’un service ubérisé comprend des éléments caractéristiques communs : Une plateforme numérique de mise en relation entre client et prestataire ; une réactivité maximisée par la mise en relation immédiate du client et du prestataire, par proximité géographique ; le paiement du client à la plateforme qui prélève une commission ; le paiement du prestataire par la plateforme et l’évaluation croisée du service : Le client évalue le service reçu et le prestataire évalue le client.

Il est de toute façon question d’uberiser de nombreux domaines de l’économie. Après les domaines pionniers de l’hôtellerie (Airbnb, Booking.com) et des transports de personnes (Uber, Blablacar, Drivy), c’est par exemple le cas des petits travaux de rénovation et du dépannage en bâtiment (Hellocasa, Mesdépanneurs, AlloMarcel, Expert-rémunération) mais l’on pressent l’arrivée proche de grands groupes, par exemple une version Gauloisienne d’Amazon Home Services, au grand dam des artisans-locaux.

On cite même la lutte antiterroriste pour des actions de type hackathon ou « incubateur à but non lucratif ». L’ubérisation est un phénomène prenant tellement d’importance qu’il commence même à toucher les secteurs économiques les plus traditionnels, et réputés intouchables, comme mon secteur du droit, où certaines plateformes comme Cma-Justice proposent la mise en relation entre avocats et justiciables, (la médecine, les laboratoires d’analyses-biologiques, la pharmacie et j’en passe…) voire même la rénovation énergétique des bâtiments.

 

Et c’est probablement une des premières limites : Tant qu’il s’agit de se contenter d’une « mise en relation » entre un client et un fournisseur, c’est un métier qui peut s’affranchir des réglementations existantes agissant comme une sorte de « barrière à l’entrée ». Mais dès que la vente devient directe, on retombe dans le domaine des activités réglementées, donc à accès réduit : Votre banquier en ligne reste un banquier, votre assureur également. Ils s’obligent à avoir des fonds propres suffisant pour couvrir les risques de leurs métiers, avoir des professionnels diplômés, toutes choses consacrées par la délivrance d’une « licence », une « permission d’exercer ».

Quand Amazon vous vend un bouquin, il est commerçant : Il achète ce que vous venez de lui commander (que vous lui payez immédiatement et qu’il ne paiera à son tour que dans 90 ou 120 jours-fin de mois : C’est de la vente à découvert, car il n’a pas le produit), c’est de la VAD. Mais quand on vous vend un séjour à l’étranger (voyage et hébergement), il s’agit d’un produit conçu par un voyagiste (avec licence et garanties), la plateforme ne fait qu’éventuellement sous-traiter via des accords commerciaux qui tiennent compte des spécificités de la réglementation propres à ces métiers.

Et on est en plein « foutoir » quand les réglementations se chevauchent : On encourage le covoiturage en « Gauloisie-routière », mais « Blablacar » n’est-il qu’un intermédiaire ? Probablement que oui… Vous avez un statut d’hôtelier qui cohabite avec celui de loueur en meublé. Et encore, il y a deux statuts fiscaux de « louer en meublé » : Professionnel et « non-professionnel », avec des obligations déclaratives différentes. « B&B » fait quoi au milieu ? Si c’est juste l’intermédiaire, pas de problème (comme pour leboncoin.com), mais s’il achète pour revendre, il change de métier comme Uber.

C’est le sens de la lecture de la décision de la Cour Européenne…

 

Je vois une seconde limite : La logistique. Le commerce traditionnel d’échange de biens et de services s’organise jusque-là entre « vendeur-debout » et « vendeur-assis ». Le premier va au-devant de son client, le second est assis derrière le comptoir de sa boutique : C’est le client qui vient à lui.

Une vente n’est « parfaite » (au sens juridique du terme) qu’au moment de la livraison au client (du bien ou service acheté et payé). Le vendeur debout livre, le vendeur assis laisse emporter.

Mais dans la vente « ubérisée », les deux acteurs sont « assis » (une façon de parler…). Et qui livre ?

Dans le cas de la VAD l’entreprise a en général un service en interne qui fait le boulot. Chez Uber, le client attend devant le point de RDV pour se faire conduire là où il a commandé d’aller. Mais quand il s’agit de se faire livrer une pizza, un sushi ou un repas (delivreoo), la plate-forme « achemine » en interne (donc avec des salariés appointés) ou sous-traite à la poste (ou en messagerie avec coursiers) sa livraison.

Et là ça devient une catastrophe : Il n’y a pas de RDV qui se respecte (sauf service dédié pour que la pizza n’arrive pas froide), ou alors vous êtes tenu de rester coincé chez vous toute une demi-journée comme quand vous attendez le releveur de votre compteur électrique (et pourtant, Dieu sait si l’électricité reste de la vente dématérialisée par essence… !).

Et vous partez à la quête de votre colis à travers toute la ville, ce qui va vous bouffer pas mal de temps, accroître votre signature carbone et vous coûter pas mal d’énervements…

 

La prochaine révolution, ce ne sera pas la livraison par drone-aérien (sauf à la campagne et encore…), mais le moment où les plateformes trouveront plus intelligent d’avoir des « dépôts-relais », éventuellement avec consignes automatiques en « centre-ville », accessibles facilement à pied, donc dans des environnements « denses » : La « commodité » qui manque encore à bien des services pas réellement « uberisé ».

Le client ne sera plus « contraint » pour prendre livraison de sa commande. Il le fera quand bon il lui semblera, comme quand il va quotidiennement chez son boulanger – la livraison à domicile restant l’apanage des malades ou handicapés, pour leurs repas et médicaments par exemple – et le « dessaisissement », la mise à disposition pourra se faire à n’importe quand, de nuit et de jour quand le trafic routier est le plus fluide.

n SMS plus tard, on aura le numéro du coffre et son code actif en possession. Celui-ci activé, la vente sera « parfaite » au moment de l’ouverture…

Mais on n’en est pas encore là : Les dépôts sont partout et nulle part, pas nécessairement commodes d’accès, comme d’une activité « annexe » d’un type qui a du mal à survivre à rester « vendeur-assis » sur son « micromarché ».

 

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/12/limites-de-luberisation.html

 

 


Catalogne : leçons du scrutin du 21 décembre 2017

 

La Catalogne, une fois de plus !



Chacun aura pu titrer que les indépendantistes restent majoritaires. Ce qui est vrai, sauf qu’ils sont « multiples », même si le pays est loin d’avoir enfin un gouvernement.

Assez peu auront noté que « Ciudadanos » est désormais le premier parti de la région. Mais « ne fait pas majorité ».

La faute au mode de scrutin probablement, doublée d’une « dispersion » de l’électorat.
Notez que pour une fois, on ne pourra pas accuser les « abstentionnistes » de s’être détournés de l’avenir politique de leur région, toujours sous tutelle de Madrid.

Et les « indépendantistes », qui crient victoire (au moins autant que leurs adversaires qui ont progressé), vont certes obliger « Rabat-Joie » à revenir à la table des négociations, mais pour négocier quoi au juste ?



Le séparatisme, avec des frontières de barbelés tout autour ?

Impossible. Impensable !

Même en Irlande, ils n’en veulent pas, c’est dire.
Encore, la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », je comprendrais : La frontière est naturelle pour être une vaste étendue d’eau parfois très agitée. Mais là ?
C’est un peu comme si la région « Île-de-Gauloisie » réclamait et obtenait sa propre indépendance et que le gouvernement de « Jupiter » doive déménager à Bordeaux, au Havre ou à… Vichy !

J’exagère : On verrait plutôt le Comté de Nice exiger son rattachement à la Sérénissime principauté rocheuse et voisine (notamment pour des raisons fiscales…) ou encore les « ch’timis » se rattacher d’office à la Wallonie bruxelloise, voire les bretons faire sécession dans leur coin et dresser une frontière infranchissable sans visas.

(La tête des Wallons à prévoir qui ne pourrait plus aller à Roscoff pêcher le homard…).
Tout cela n’a aucun sens.



Pourtant, il y en au moins quelques-uns qui apparaissent, de sens…
Premièrement la belle Inès Arrimadas, 36 ans, a su incarner la réconciliation dans une région qui se déchire depuis plusieurs mois, mais, même si elle est à la tête du premier parti de la région, elle n’a pas fait la différence comme a su le faire notre « Jupiter ». Elle voulait être « la présidente de tous les Catalans, indépendantistes et non indépendantistes ».
Le jeunisme ne paye plus…

Premier constat, même si je ne suis pas sûr qu’elle ne parvienne pas à atteindre ses objectifs un jour ou l’autre…
De toute façon, c’était bien essayé et elle a marqué des points.
Dans un « monde idéal », c’est à elle de prendre l’initiative d’un retour à la normale de la vie publique du pays. Avec l’aide des madrilènes et de faire mettre un peu d’eau dans le discours des sécessionnistes-locaux.
Après tout, leurs leaders sont encore en exil bruxellois, le lieu idéal pour se rendre compte que l’Europe des Nations n’a pas encore essaimé en Europe des régions : C’est bien trop tôt. Il faudrait plus d’intégration et ils sont encore nombreux à ne pas vouloir franchir le pas, notamment en Europe de l’Est, chez les « nouveaux-venus ».



Deuxième constat, l’Espagne n’a pas su ou pas voulu « influer » l’issue du scrutin. Pour une fois, c’est une des rares dernières élections libres du continent.
Pas d’influence « russe » avérée comme par ailleurs (ni encore moins coréenne…) alors que le port en eau-profonde de Barcelone pourrait être géo-stratégiquement attractif, pas plus que des USA ou des autres indépendantistes qui ne rêvent que d’évasion et de s’extraire du carcan européen ou de dislocation des ententes populaires.
Audit carcan de se desserrer pour leur donner raison… après coup : Ça viendra.


Question de génération qui passe.


Ce que je constate également c’est cet « éparpillement » entre deux classes sociales. Non pas « sociale » au sens premier, mais qui se glisse sous un autre clivage qu’on a déjà vu ailleurs.

J’avais un « pote » (devenu entre-temps « cousin-Corsu » par alliance), un super-matheux qui avait monté une analyse des comportements électoraux en fonction de leurs cultures linguistiques.

Son « machin » (breveté parce que capable de faire des pronostics, mais du coup il ne l’a jamais vendu) était assez formidable sur « le passé » : Ses cartes superposées collaient à la commune près entre les tendances « politiques » et les origines linguistiques des populations d’électeurs.
Bluffant.
Sauf que, comme je vous l’ai montré récemment, une population « bouge », mute, se transforme, évolue d’une échéance électorale à une autre.
En 5 ans en « Gauloisie-merveilleuse », il meurt 3 millions d’électeurs, remplacés par presque 4 millions nouveaux inscrits devenus électeurs du fait de leur âge.

10 %, ça compte…

Et que globalement, une élection se gagne sur la participation.
Plus exactement, elle se perd quand vous ne faites plus l’effort de mobiliser vos électeurs.

C’est bien ce que nous avons vu en « Gauloisie-électorale » d’avril à juin 2017.
Que dis-je, jusqu’en décembre en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » !

Phénomène qu’on a retrouvé en Catalogne à l’occasion du dernier référendum.



Justement, pas ce 21 décembre : Les Catalans se sont déplacés, pas pour vraiment changer la donne (3 sièges d’écart par rapport au précédent scrutin, tout au plus et encore éparpillés entre trois formations indépendantistes, les plus petits extrémistes ayant perdu de l’audience…).
C’est qu’il y a un autre clivage sous-jacent.

Et celui-là saute aux yeux !

Quand on regarde une carte, on se rend compte que les « séparatistes » font majorité dans les circonscriptions dites « rurales ».

Ah tiens donc ?

Un peu (un peu seulement) comme pour les « Brexiters » : L’UK profond a voté pour le « leave », alors que les grandes-villes ont globalement – et à quelques exceptions près, pour de petite-villes-moyennes – pour le « remain ».

Bouseux contre citadins alors ?

Ce serait trop simple…

Plutôt « aisés » contre plus ou moins « en marge » des créations de richesses du pays : Là, ça colle assez bien avec les « déclassements » sociaux.
Le pays des « services », du tourisme, de la finance, du commerce des bureaux contre celui des « fermiers », de la terre & des terroirs, des « producteurs », des « laborieux-trimeurs » en plein-air.
egardez bien, on retrouve ce même clivage dans nos cartes électorales, plus ou moins il est vrai : Ce n’est pas par hasard si le « F.haine » prolifèrent dans les poches « socialement tendues » à « déclassement-ruraux », dans les territoires « un peu en marge » des principaux axes de l’économie.
Ce n’est pas non plus un hasard si les « politiques territoriales » d’aménagement ou de développement soient des priorités même déguisées, « qu’Ed-Fil-Lip » vous prépare une nouvelle loi de « protection » des agriculteurs (contre les industriels et les centrales d’achat… au détriment des consommateurs), et affiche volontiers son soutien à la « revitalisation » rurale et des « centres villes ».

D’ailleurs, on en reparlera probablement l’année prochaine : Ils n’ont plus assez d’argent pour ne pas vous en pomper assez et pour se dispenser d’équiper vos armées en opération, mais ils peuvent claquer des millions pour se payer des jet-tout-neuf et comptent en redistribuer seulement une partie sous la pression des maires des villes.
C’est en préparation…


C’est un « clivage » qu’on retrouve également à tous les coups dans nos territoires urbains, entre « banlieues » et centre-ville. On a longtemps vécu à « Paris-sur-la-plage » entouré de sa « ceinture-rouge ». Et avec le temps et le « ruissellement » (qui paraît-il n’existe pas), elle se distant, s’étiole, s’évanouit…
Le problème de l’Espagne me semble dès lors très similaire (même si je peux me tromper) et le vrai scandale-démocratique, une fois encore, c’est le mode de scrutin de la Catalogne où le poids d’une voix ne vaut pas la même chose en fonction de son ancrage territorial.
Je ne le remets pas en cause pour autant, sachant que le scrutin « à la proportionnelle » se termine comme en Teutonnie (ou en Irlande) sur « tapis-vert » entre « sachants-auto-désignés » sur listes préétablies par des apparatchiks – entre soi – sur le dos de l’électeur.
Vous me savez partisan de principe pour un « tirage au sort », mais je me rends compte que ce ne serait pas la solution pour mes potes Barcelonais qui redoutent de « chaudes-heures » (quand ils ne sont pas déjà à faire leurs bagages avec leurs boîtes).

Jusqu’à se demander si finalement, l’intervention des « Maîtres du Monde » n’est pas plus avantageuse pour l’avenir des peuples (et le reste).
Puisque là où on ne retrouve pas leurs traces, et c’est finalement le boxon.
Je deviens franchement ignoble : Voilà que j’envisagerai même de leur dire « MERCI » moi aussi !

Incroyable…

Faut que je me réveille, là.

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/12/lecons-du-scrutin-du-21-decembre-2017.html

 


La fusion nucléaire par GeneralFusion

 

Nicolas Hulot, Ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire n’a jamais fait une seule déclaration sur les dernières recherches sur la fusion nucléaire qui ont lieu en Amérique du Nord.

Parce que fermer les centrales nucléaires, les centrales au charbon et au gaz, c’est écologique, mais pour les remplacer par quoi ?...

Alors, je propose à notre ministre d’aller faire un tour aux USA dans la société GenralFusion qui développe plusieurs ruptures technologiques pour construire un premier prototype de réacteur à Fusion nucléaire !...

http://generalfusion.com/

 

 


Ultime récit-suite EXTRAITS (5/5)

 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

Que s’est-il donc passé ?

Ça embarrassait Landau d’avoir vu Krasoski se faire éliminer sèchement au premier tour des primaires de droite.

Et alors de se retrouver à disputer la seconde place à Fillette, l’ex-premier ministre du premier, une lavette sans saveur qui se prend pour Don Quichotte, ça le rend malade.

Car, à cette époque-là, le premier tour est déjà plié pour avril 2017 : la blondasse et son armée bigarrée de fascistes en herbe y sera de toute façon présente. Et son adversaire du second tour sera élu.

Prendre le risque de laisser passer Fillette pour représenter le pays pendant 5 ans ?

Impensable !

Compter sur un des frondeurs pour relever le pays ? Encore plus impensable.

Il n’a plus de contact avec son ex-ministre des finances, mais puisqu’en bon soldat il se met en orbite tout seul avec crânerie, autant le laisser poursuivre sa route : c’est un moindre mal, même s’il n’avait pas vu ça de cette façon-là.

Il va pouvoir penser à autre chose…

 

Sitôt l’ex-premier ministre de Krasoski investi par son parti, « l’affaire Fillette » est lancée sur « un détail » de ses financements personnels et privés.

Une première slave sur les travaux de son manoir ne prend pas dans l’opinion. Une seconde quant à ses costumes payés par un avocat sorti du chapeau, pas plus. En revanche, la troisième slave sur les rémunérations de son épouse et de ses enfants, et bien que d’autres élus de droite et de gauche en fassent tout autant voire plus et mieux, le décribilisera profondément au fil du temps.

Et plus il se débattra, plus il s’enfoncera dans l’opinion.

D’autant que quelques procureurs « amis » et « aux ordres » sont prompts à lancer des « instructions judiciaires ». Et le candidat de se ferrer lui-même tout seul en affirmant que s’il était mis en examen, il renoncerait à se présenter.

C’est long une campagne et ça laisse des traces durables.

Des rendez-vous sont pris par des informateurs dépêchés par les grands groupes de presse avec des journalistes du Canard Enchaîné et de Médiapart, journaux qui ont vu leurs subventions augmenter en 2017, comme par hasard : ils n’ont rien à refuser à leurs « frères de loge ».

 

Le conseiller de Landau, mais aussi camarade de promo de Makarond à l’ENA, rencontrera le directeur du Canard début janvier. C’est un déchaînement des médias sur Fillette, par des journalistes bien obéissants et soi-disant indépendants mais qui s’en donnent à cœur-joie.

En prévenant que surtout ils doivent prendre soin de ne pas dénoncer les autres politiques qui commettent les mêmes délits.

Jupette, pressenti pour servir de roue de secours à la débâcle qui s’annonce est prié d’y renoncer : lui aussi sait pour avoir été « approché » en coulisse et il n’a pas du tout envie de se gâcher ses dernières années de vie en bonne santé.

Une génération passe…

L’homme à abattre c’est Fillette. Et comme d’un autre côté, ordre est aussi donné d’axer sur le Front, sachant que lors d’une confrontation Makarond/La Peine, le premier serait élu, la machine médiatique est en route, les magistrats sont dans la course, peu importe si cette campagne est nauséabonde, mais désormais Makarond doit sortir vainqueur coûte que coûte.

 

Fin janvier, pour compléter « la conquête » et ouvrir la route à leur poulain, reste à « choisir » le candidat de la gauche qui sera dans la course. Le plus nul sera le meilleur. Le choix est difficile, parce qu’au concours de la nullité, ils se valent tous. Les « majors » tels que quelques anciens ministres et barons locaux – plus ou moins déchus – n’y vont pas.

Reste le président de l’Union des Démocrates et Écologistes (UDE), ancien secrétaire national des Verts et vice-président du MoDem qui souhaite « proposer une espérance progressiste ».

Il ne peut pas faire d’ombre mais n’est pas jugé assez crédible chez les sympathisants socialistes.

« Deux-Noix-Âmont ». Il peut faire de l’ombre à la gauche de la gauche. Mais son idée de taxer les robots est d’une rare absurdité.

Le prédécesseur au ministère de l’industrie de Makarond est totalement déjanté avec son projet anti « austéritaire ».

« Une stratégie de confrontation (avec l’Union européenne) pour une réforme radicale, sans pour autant perdre et abandonner ou sortir de l’euro ».

C’est de la démence en barre, mais il peut être dangereux : à éliminer.

L'ex-ministre de l’Éducation nationale nommé professeur associé de philosophie à l'université de Neuchâtel en Suisse reste le plus raisonnable, mais ressort rapidement du fantasme.

La candidate du Parti radical de gauche, ex-ministre du logement, s’était lancée dans la présidentielle sans passer par la case primaire… Avant de changer d’avis.

Même pas crédible elle non plus.

Le président du « parti Écologiste ! » est soutenu par des anciens d’EELV. Il entend seulement «peser » sur la primaire en mettant « l’écologie au cœur du projet » de la gauche.

Celui-là se ralliera assez facilement, peut-être plus tard.

Le premier ministre sortant, à peine démissionnaire qui veut être le candidat « de la conciliation, de la réconciliation » est probablement le plus dangereux : il a un compte à régler avec Makarond et c’est réciproque.

C’est lui la cible désignée par De Castrat qui croit encore « piloter » Fillette mais constate au fil du temps que décidément « ça devient impossible ! »

Ce sera donc « Deux-Noix-Âmont » : lui ne fera pas d’ombre à Makarond et il pourrait également « bloquer » la percée de « Mélangeons » sur sa gauche.

Un coup à deux bandes.

D’autant qu’en mauvais stratège, une fois désigné il perd un temps fou à tenter une alliance contre-nature entre un ancien sénateur socialiste qui se croit soutenu par les loges maçonniques pour être lui-même passé sous le bandeau, et un ex-frondeur.

 

Entre temps et hors la présence du Président en exercice du « Groupe Bildeberg », lors d’une entrevue, Makarond, le patron de la BCE et « Beau-l’0rée », « Drague-hi » aura eu le temps de lui dire : « Ne brusque pas les français, dis leur ce qu’ils veulent entendre, ce sont des veaux, ils veulent une idole, un homme providentiel, ils sont dans le délire présidentialiste. Ils haïssent les gens qui réussissent et gagnent de l’argent, ils veulent que tu sentes le pauvre. Sache les séduire et les endormir et nous aurons ce que nous voulons. Beaucoup de gens (financiers et grands patrons)comptent sur toi, ne les déçois pas ! Sers toi des gens du spectacle, du show-biz, ces arrivistes incultes, qui se disent de gauche parce que cela fait bien, qui critiquent les financiers et l’argent, mais qui sont les premiers à faire de l’évasion fiscale. Tu verras ils viendront te lécher les fesses par intérêt, ce sont les pires, je ne les aime pas ! »

Et le patron de presse rajoute : « Le Français veut de l’information instantané, du scoop, il ne réfléchit pas, du foot, des émissions débiles, du cul, de la bière et il est heureux, il faut lui servir ce qu’il veut ! »

 

Toutefois, rien n’est joué au début du mois d’avril 2017 : Quatre candidats se tiennent à quelques pourcents d’intention de vote près. Dans un mouchoir de poche.

Une dernière réunion du 11 avril 2017 avec De Castrat, le patron de la BCE, Joyeux et d’autres personnages influents se tient avant le 1er tour des élections. La ligne médiatique est arrêtée depuis longtemps mais il s’agit d’organiser la dernière ligne droite. Si la presse est désormais entièrement dévouée à Makarond, « Mélangeons » des insoumis inquiète lourdement. Tout va se jouer dans le taux de participation qui pourrait battre des records d’abstention, pour cause de manque de confiance des français envers les politiques qui ne les intéressent plus. Le résultat d’années de débâcle du « tous pourris », dans laquelle les extrémistes n’ont été pas les derniers à s’engouffrer.

Le résultat d’une campagne de presse atroce qui aura vu à peu près tous les leaders naturels s’effondrer, disparaître ou salis comme jamais.

Le 23 avril 2017 au soir ils sont rassurés, Makarond est en tête avec 24 %.

« Drague-Hi » félicite Makarond et lui dit : « Tu es président les français n’auront jamais les couilles de voter La Peine et les autres tordus vont venir te lécher les fesses et voteront pour toi !».

Cela se finit à la Rotonde...  Makarond sait qu’il est président.

 

Le 24 avril la bourse prend 7 points, les places financières sont aux anges ! Ces élections présidentielles ne furent qu’à un seul tour, magnifiquement orchestrées par, les médias, la finance, le CAC 40 et autres « puissants de l’ombre », les français n’y ont vu que du feu !

Depuis le dernier débat de l’entre-deux-tours, c’était gagné : « La Peine » s’était effondrée en direct éructant des propos incohérents.

Pire que d’avoir pu faire baver Jupette en direct devant des millions de téléspectateurs !

Le 7 mai 2017, Macron est élu et nos patrons de presse et autres vont mettre leur terrible plan « en marche ». Le spectacle du Louvre fut un délire narcissique et maçonnique dont l’analyse révèle bien des intentions qualifiées de « déviantes » et bien éloignées des problèmes et attentes des Français.

Reste maintenant la dernière étape : les législatives.

Faire élire 50 % à l’Assemblée Nationale de personnes qui n’ont jamais touché au politique ou eu un mandat électoral : un défi à la raison.

Cette manœuvre est organisée depuis Paris dans le cadre d’un processus de sélection mis en place par une poignée d’historiques qui n’apparaissent pas en plein jour, s’interdisant même statutairement d’être candidat eux-mêmes.

Il s’agit d’achever d’affaiblir le pouvoir législatif, le cœur de la démocratie, en mettant en place une sorte d’aréopage de personnes désignées qui seront à la botte du régime.

 

Là aussi, personne ne se posera la question du financement de toutes ces investitures. « Il faut que tout change pour que rien ne change ». Ni la rafale de soutiens que fait naître l’enthousiasme de « nouveaux-venus » dans les ministères.

La droite se retrouve éclatée entre « ralliés », reconvertis, « constructifs » et les scories des sortants qui ont du mal à dissimuler leur gueule de bois.

La gauche n’existe désormais qu’à l’occasion de ses propres divisions et règlements de compte jusqu’à en devenir aphone, à peine audible.

Ce que confirmera le second tour des législatives où Makarond obtiendra une très nette majorité : le réflexe « légaliste » des français où, comme aux présidentielles, un sur deux ne s’est pas déplacé pour sauver ce qui pouvait encore l’être ou soutenir ceux qui s’étaient inscrits derrière un Président nouvellement mais déjà si impopulaire a fait son effet…

Le changement, la « transformation » sont devenus le deus ex-machina de la politique. Il a suffi de le promettre pour conquérir le pouvoir. Le peuple, par ces élections, a perdu sa souveraineté ; maintenant il élit la personne que les financiers et les patrons de presse ont choisie.

16 millions de personnes se sont abstenues ou ont voté blanc, signe qu’il y a encore des français qui ne se laissent pas manipuler et qu’il faudra mettre au pas et rançonner.

Pas assez nombreux ce jour-là…

 

Reste dès lors pour « Makarond » à « restituer ». Posé là dans le fauteuil du Calife un peu par hasard et probablement par maladresse de ses adversaires, mais surtout par les « plans à tiroirs » qui n’étaient pas les siens, il a pour tâche de réviser le Code du travail afin de fluidifier le marché de l’emploi, de donner des gages européens, de redresser les comptes publics et de « nettoyer » le pays de ses « affaires ».

Dans ce cadre-là, il compte en premier s’assurer de la loyauté de l’armée et de la police.

Lui qui n’a jamais porté d’arme ni d’uniforme, ne sait pas marcher « au pas », dès le jour de son investiture il remonte les Champs-Élysées en command-car !…

Un fantasme assumé.

Il se fait hélitreuiller sur un sous-marin nucléaire, il joue les « top-gun » en tenue de pilote à Istres.

Mais il en fait plus : il veut la haute main sur les « opérations-spéciales », la fameuse liste des « homos » en cours. « Homo » pour « homicide » des activistes, terroristes et djihadistes les plus dangereux de la planète, un pouvoir de vie ou de mort, sans jugement, à l’identique de celui des dieux de l’antiquité sur les humbles mortels.

La sécurité intérieure en priorité.

Une histoire houleuse dans laquelle « Charlotte » va prendre malgré lui sa part.

(…)

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/12/extraits-55.html

 


« Ultime récit-suite » EXTRAITS (4/5)

 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

Le ministre de l’économie, dans le sprint final, obtient ses cinq millions d’euros de « commissions » à disperser sur 30.000 donateurs – selon la mécanique décrite par la directrice de la « banque des pays pauvres et ruinés » issue de ses souvenirs des précédentes campagnes françaises passée inaperçue – et peut se rembourser de ses « avances » sur compte personnel. Et tout cela en respectant toutes les conditions de la légalité locale contre une simple « abstention » de retenir le fleuron et la signature d’un rescrit fiscal.

D’ailleurs, pour éviter les critiques possibles de ne pas avoir utilisé la loi Florange permettant à l’État de ne pas céder une entreprise française, la CISA n’est pas rachetée et peut même continuer à développer son logiciel et ses bases de données à condition de ne s’en servir que pour son compte propre excluant tout gouvernement.

Dans ces conditions, Pamentir ne reprend même pas les personnels ni même le passif.

Et le ministère de l’intérieur est invité à collaborer dans un échange de données entre États dans le cadre de la lutte antiterroriste…

Gagnant-gagnant, tout cela par la magie d’un simple rescrit fiscal (art. 80 B du Livre des Procédures Fiscales) signé dudit ministre compétent et un « dédommagement » préalable du fisc français, pour faire bonne mesure.



Les « beaux-plans », qui visaient chez Landau à « ratisser » pour son compte au centre et vers l’aile sociale de la droite moyennant la promesse d’un poste de premier ministre, ce qui contentait cet « ennemi qui ne vote pas » peuvent redémarrer avec ses nouveaux financements qui reçoivent en plus l’aval de l’Élysée.

En revanche, il faut « cravacher » très vite, avant l’annonce de la candidature de Makarond, 9,5 M$US en Euros (une « petite commission » sur 1 Md$ de moins de 1 %, mais tout de même 8.113.486,32 €, ramenés à 8,05 M€ après extourne des commissions de change) et passer les écritures sur 30.000 « comptes-identifiés », soit non plus de 50 € en moyenne, mais de 268,33 €…

Plus de 5 fois plus !

Après, on entre en campagne et il s’agit de tenir les budgets : ils seront éventuellement audités par la commission nationale des comptes de campagnes.

Makarond peut enfin donner sa démission et s’avouer candidat le 30 juillet 2016.

Une démission accueillie avec soulagement par le premier ministre et une partie du parti socialiste qui se frotte les mains de voir ainsi le « bébé-Landau » prendre enfin son envol, ouvrant du même coup la route à une primaire socialiste devenue « légitime » quelle que soit la décision de Landau, le Président sortant.

Lui, de son côté, avec sa manie de ménager la chèvre et le chou en d’impossibles « synthèses », il se frotte secrètement les mains : il vient de tirer son missile qui va lui déblayer la route, ouvrir même une autoroute, pense-t-il.

Il en félicite même son secrétaire général, Jean-Pierre Joyeux.

 

Entre temps Paul de Bréveuil rentre de son absence prolongée, amaigri, vieilli, amer et reprend les commandes de ses entreprises.

Mais son statut de « nouveau-milliardaire » lui cause bien des tracas.

(…)

 

Et puis le 8 novembre, l’improbable ticket Mac-Trempe/Mike-Pence emporte les élections américaines. Alors que le seul choix possible laissé au peuple des Amériques du nord était celui de son adversaire pour laquelle il avait fallu batailler contre les mêmes « populistes » de chez les démocrates pendant de longs mois.

Ce n’est pas une débâcle, mais ça promet de joyeuses journées en perspective.

Le danger « populiste », propre à favoriser tous les trafics illégaux, toutes les corruptions, incompatibles avec une vie économique mondiale apaisée, est bien réel et a été sous-estimé par toutes les études d’opinion.

Il s’agit de s’inquiéter si on ne veut pas que le continent européen se referme sur lui-même en s’éparpillant, en se balkanisant : ce n’est pas propice au business mondial de se couper d’un marché unifié de 510 millions d’habitants ayant un PIB par tête parmi les plus élevés de la planète.

Et là, la conclusion qui s’impose, c’est qu’on ne peut décidément pas faire confiance aux peuples : ils n’en font qu’à leur tête et leur tête tourne à la vitesse du premier populiste venu qui fait un peu trop de vent.On soupçonne d’ailleurs justement le russe d’en avoir rajouté : pas un ex-officier du KGB pour rien, celui-là…

Les enquêtes le démontreront, mais hélas ultérieurement : ça ne changera rien au verdict des urnes et de ce satané système électoral américain des « pères-fondateurs ».

 

Que faire pour les « maîtres du monde » ?

D’abord la primaire de droite. On ne veut plus de Krasoski, bien trop « magouilleur » avec ses financements occultes et qui a laissé un mauvais souvenir lors de la dernière année de son mandat.

Pas plus de Jupette, trop acoquiné avec le président Rakchi. C’est un bon cheval, déjà validé par les « Young leaders » de la fondation franco-américaine, par le Groupe Bildeberg, mais ni par la Trilatérale, ni par la CIA, ni par les lobbys sionistes et encore moins par les loges-maçonniques.

D’autant qu’il va donner du fil à retordre à l’OTAN comme il l’a déjà fait dans le passé. Et puis c’est un repris de justice.

Reste Fillette qui a validé par le passé à peu près toutes les étapes, mais on n’en veut pas notamment chez les frères-maçons qui ne l’apprécient pas beaucoup pour l’avoir eu comme premier ministre pendant 5 ans : eux, ils savent toutes ses turpitudes personnelles et ne le recommandent pas vraiment.

 

Dès lors, il n’en reste plus qu’un, mais à condition que personne ne puisse faire d’ombre à celui qui va désormais porter les espoirs de la Trilatérale, du groupe Bildeberg et de tous les autres : il est « validé » même chez les sionistes et la CIA n’a rien contre lui. Pas plus que le FSB de Moscou qui ne le connaît pas. Mais pas encore chez les européens, allemands en tête.

Un rapide coup de sonde permet également de le « valider » pro-européen, même si la chancelière allemande ne l’apprécie pas trop, et il ne pose aucune difficulté chez les « frères-trois-points » d’autant que ça fait des mois et des mois qu’on le brosse dans le sens du poil, dans la presse et tous les médias, justement « sur ordre ».

Seul le président du groupe Bildeberg, De Castrat, reste à convaincre : il joue toujours sur la possibilité qu’il devienne premier ministre ou celui des finances si Fillette atteint le second tour.

La réunion téléphonique suivante tranchera : on laisse sa chance à Fillette à condition de le faire sortir vainqueur des primaires de droite prévues en fin de mois.

Mais en coulisse se prépare un « plan bis » qui vise à porter Makarond directement à l’Élysée très en avance sur le calendrier initial.

Pour cela, il suffit de saboter la candidature de Fillette une fois qu’il est officiellement désigné à droite. C’est faisable d’autant plus que sur le plan de la morale et de l’éthique, le bonhomme est loin d’être tout blanc.

C’est un « profiteur » doublé d’un pingre notoire selon les « milieux autorisés » : les dossiers le démontrent à satiété.

Mais pour cela, il faut le soutien des loges, des patrons de presse et donc des médias.

Choses acquises en quelques rencontres dans le dos de De Castrat qui ne repère pas tout de suite la manœuvre et se retrouvera rapidement devant le fait accompli du lynchage en règle.

Alors que le candidat persiste à se croire « soutenu »…

 

Naturellement, dans cette nouvelle hypothèse, il faut que Makarond persiste à ne participer à aucune primaire, même pas à gauche. Là, il l’avait déjà enregistré, bien compris, aidé en cela par sa « cougar » qui le drive en coulisse avec les hommes de l’ombre qui s’y entendent à manipuler la démocratie, notamment J-M. Boléro, son professeur de sciences-politiques.

Celui-là lui bâtit un système pyramidal inversé comme il sait le faire depuis un quart de siècle dans son business avec succès et qu’il duplique pour son ancien élève : la démocratie part de la tête et se décline vers les « bénévoles » de l’association « En marche ! », alors que l’autre association organise l’intendance nécessaire avec les fonds qui sont enfin rentrés sous l’effet de l’été caniculaire. De quoi faire une « vraie » campagne.

Et les dits « bénévoles » restent actifs, dans les loges maçonniques et dans les couloirs des allées du pouvoir pour collectionner les ralliements.

Car derrière l’élection présidentielle, se posera ensuite la question des législatives, qui sont aujourd’hui le levier central de la vie politique du pays et une grande partie de  son financement pérenne, comme l’aura expliqué le magistrat venu à Berlin en juin dernier.

Pour bénéficier d’une partie des quelque 68 millions d’euros versés chaque année par l’État, il faut remplir certaines conditions dépendant des législatives, notamment y présenter suffisamment de candidats qui obtiennent au moins 1 % des suffrages.

Par ailleurs, en fonction du nombre de députés élus, les partis touchent également une part de ce financement public.

D’où l’importance pour Makarond de présenter, et faire élire, des candidats « En marche ! » à l’Assemblée nationale, en juin. Sur les 577 circonscriptions, le mouvement veut en réserver la moitié à des candidats issus de « la société civile ».

Par définition des béotiens institutionnels, qui n’y connaissent rien au fonctionnement de la vie politique du pays : exactement ce que fait Boléro dans ses associations.

Il installe des administrateurs bénévoles de tête qu’il désigne tous les ans pour s’assurer de rester le directeur général. Des personnes issues de « la société civile ». Et dans sa pyramide à lui, il a des dirigeants salariés tout dévoués qui prennent des postes d’administrateur (bénévole) dans toutes les associations qu’il fédère dans son groupe. Et exit les « membres naturels » qui restent « bénévoles ».

Ceux-là ont le droit de participer, non pas aux assemblées générales, mais à des « commissions générales » chargées de remonter « des idées » et de signaler des besoins… locaux et spécifiques.

Exactement la même organisation que l’association « En Marche ! ».

 

Les futurs députés pressentis se présenteront naturellement sous l’étiquette « En marche ! », ce qui permettra de générer du financement au mouvement. En revanche, pour les candidats issus d’autres partis, qui pourraient assurer à Makarond une majorité s’il est élu, la question est plus compliquée. Certains socialistes, par exemple, seraient prêts à le soutenir, mais aimeraient déposer leur candidature en préfecture sous l’étiquette PS.

Question d’autonomie politique, mais aussi de financement.

Il faut aussi « séduire » le patron des MoDem en promettant des maroquins ministériels afin d’assurer un renfort à la majorité à construire : il est jugé que son soutien est nécessaire et surtout, de le convaincre qu’il ne se présente pas à la présidentielle, de façon à permettre à Makarond d’accéder au second tour desdites présidentielles.

Ce qui sera très vite fait, moyennant quelques difficultés ultérieures. En tout cas, leur leader se laisse convaincre et décide de ne pas se présenter, c’est déjà ça.

Si la sélection des candidats a commencé, pilotée par un comité « éthique » qui veille à faire signer un engagement personnel et inconditionnel aux impétrants d’« En marche ! », le mouvement ne s’interdira pas de finaliser les investitures très tardivement, en partie même après la présidentielle.

 

Pendant toute cette période, Makarond joue à la perfection son rôle et reste donc constant à ne pas vouloir participer à une primaire de gauche alors que les français n’ont d’yeux et d’oreilles que pour les primaires de la droite : le combats des chefs fait des ravages, mais les leaders socialistes deviennent inaudibles dans tout ce fracas des coqs.

Et tout semble déraper tout d’un coup une nouvelle fois : Fin novembre 2016 la droite-républicaine a sélectionné Fillette pour être son champion avec un record de 3 millions de votants au grand ravissement de De Castrat, le Président du groupe Bilderberg qui jubile.

Et c’est la « sortie de route » du 1er décembre quand Landau annonce qu’il « décide de ne pas être candidat ».

 

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/12/extraits-45.html

 


« Ultime récit-suite » EXTRAITS (3/5)

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

Il peut certes emprunter et poursuivre pour se désister au soir du premier tour à venir, mais alors hors primaire de gauche puisqu’il est annoncé autour de 15 à 20 % dans les sondages du moment, et pour l’heure, il n’en est pas encore question : ça n’effleure d’ailleurs l’esprit de personne autour de la table.

Et pour bien faire, il a besoin de 5 millions jusque fin novembre, moment où Landau annoncera sa candidature.

« Et si on devait lui faire faire ce qu’il sait faire ? »

Ce qui veut dire ?

Un inspecteur des finances, ça ne sait rien faire…

Mais il a été banquier d’affaires. Et un banquier d’affaires, « ça sait faire acheter quelque chose d’inutile par quelqu’un qui n’en a pas besoin, mais qui est persuadé de faire une bonne affaire » lance un des participants mi-goguenard, mi-sérieux, comme d’une boutade.

« Lui faire vendre quelle que chose dont personne n’a besoin à quelqu’un qui peut refiler sa commission sous forme de multiples dons anonymes… »

 

La patronne de la « banque mondiale des pauvres » se souvient très bien de la façon dont Krasoski s’y était pris sous son nez en 2007. Et il avait réitérer la manœuvre en 2012 puis en 2013 à l’occasion du « Krasosthon ». 11 millions avait été collectés autour de noms et adresses de « généreux donateurs » dont aucun ou presque ne savaient qu’il adhérait ainsi au parti…

Et puis du temps où Makarond était banquier, il n’a pas été si mauvais : L'un de ses premiers dossiers aura été le rachat de Cofidis, spécialiste du crédit à la consommation, par le Crédit mutuel.

En 2010, il offre son aide bénévole à la « Société des rédacteurs du Monde » (SRM73), dans le contexte de la revente du journal Le Monde. Mais il est aussi en relation secrète avec « Alain Munk », alors que celui-ci soutient une offre Perdriel-Prisa-Orange, une offre paraissant à la SRM «particulièrement dangereuse ».

Après une scène romanesque racontée par le vice-président de la SRM « Adrien de Tricorniot », il est mis fin à ce double jeu.

Il est promu, fin 2010, associé au sein de la banque, après avoir travaillé sur la recapitalisation du journal Le Monde et sur le rachat par Atos de Siemens IT Solutions and Services. Il bat ainsi le record de précocité de Grégoire Chertok mais cette nomination apparaît pour certains observateurs comme un « mystère ».

Qui s’explique par les liens noués lors de sa formation chez les « Young Leaders » de la « French American Foundation ».

En février 2012, il conseille Philippe Tillous-Borde, le PDG de Sofiprotéol, qui prend 41 % du capital de Lesieur Cristal.

La même année, il est nommé gérant et dirige l’une des plus grosses négociations de l’année, le rachat par Nestlé de la filiale « laits pour bébé » de Pfizer. Cette transaction, évaluée à plus de neuf milliards d’euros, lui permet de devenir millionnaire.

François Henrot dira de lui qu’« il aurait été, s’il était resté dans le métier, un des meilleurs en France, sans doute même en Europe ».

 

Et il n’a pas non plus perdu la main en qualité de ministre. En avril 2015, il fait passer la part de l’État dans le capital de Renault de 15 % à près de 20 %, sans en avertir le PDG. Il impose ensuite l’application de la nouvelle loi Florange qui permet de donner un droit de vote double aux actionnaires « historiques », ce qui confère à l’État la minorité de contrôle. Devant les remontrances de Nissan qui s’inquiète de cette progression au capital, l’État s’accorde à limiter sa puissance au sein de Renault et s’interdit d’agir chez Nissan.

En mai 2016, il appelle toutefois le PDG de Renault à revoir sa rémunération de 2015 à la baisse en menaçant de « légiférer ».

Les salariés licenciés de l’usine Ecopla en Isère, cédée à un groupe italien, lui reprochent son inaction, tandis que le député Pierre Ribeaud déplore « une absence de prise de conscience » de sa part sur ce dossier-là.

Interrogé sur ce sujet, il reconnaît « des échecs » et « des limites à l’action publique » : « le rôle des responsables politiques, ce n’est pas de démontrer en toute circonstance des capacités, des protections que parfois ils n’ont plus ».

Ce qui n’empêchera pas, beaucoup plus tard, de « nationaliser » provisoirement STX, les chantiers navals de Saint-Nazaire, de façon à négocier en position de force avec les italiens repreneurs…

Mais quelques jours après sa démission, l’annonce de la fermeture du site d’Alstom à Belfort lui attire des critiques, y compris de la part du palais de l’Élysée et de son successeur et ancien collègue à Bercy, qui déclare « qu’il avait levé le pied depuis un an ». Il dénonce quant à lui la décision d’Alstom, affirme qu’elle n’avait jamais été communiquée au gouvernement et qu’il a agi sur le dossier en 2015 pour « éviter un plan social et des licenciements ».

Mediapart aura souligné qu’à Bercy, il s’est « privé de plusieurs moyens d’influencer les décisions stratégiques du groupe Alstom, surtout lors du rachat par le groupe américain General Electric de ses activités énergie – il a notamment refusé de se servir d’un décret, adopté en mai 2014, permettant à l’État de s’opposer à une prise de contrôle d’une entreprise française par un groupe étranger.

Il a également donné à General Electric un avantage décisif dans les coentreprises détenues par les deux groupes ».

Pour se défendre de ses accusations, Makarond met en cause « une surcapacité du secteur ferroviaire français » et affirme que « l’idée que l’on puisse régler ces situations uniquement par la commande publique, c’est une fausse piste sur le moyen et long terme ».

 

Il faut dire que d’après un journaliste économiste, Quatrepoint, dans le cas d’Alstom et d’autres fleurons industriels qui ont été cédés, il y a un « lien direct entre la désindustrialisation de la France, son déficit abyssal du commerce extérieur, sa perte d'influence dans le monde, la lente attrition des emplois qualifiés et les désastres industriels à répétition que notre pays a connu depuis vingt ans ».

Il souligne sur le plan de la Défense également l’« erreur stratégique à long terme » de la récupération par General Electric de Alstom Satellite Tracking Systems, spécialisée dans les systèmes de repérage par satellite.

Après de si brillants résultats quoi vendre et à qui ?

La défense, justement…

Domaine réservé du ministre du même nom et avec l’œil de ceux des relations extérieures et de la « sûreté-publique ».

Compliqué, effectivement, et en assez peu de temps.

 

GE pourrait renvoyer l’ascenseur. Mais ils se font tirer l’oreille : ils étaient déjà en « mission commandée » sur Alstom-Satellite pour procurer des fonds à la maison-mère française. Et « Tracking-Systems », ce n’est pas une perle mais plutôt un boulet.

Ils déclineront l’invitation poliment.

C’est là que les réseaux francs-maçons interviennent : ils sont déjà dans les agences de communication et quelques médias chargés depuis le début de « faire mousser » la « jeune-pousse », mais assez peu savent ses difficultés financières.

En revanche, étant aussi les yeux et les oreilles de divers services « d’intelligence », de renseignement, ils ont entendu parler du logiciel « BBR » de la CISA.

Ils suggèrent d’abord que pour boucler le budget de l’ordre de 16 ou 17 millions visés par le candidat pour la campagne, il peut emprunter 8 millions. Mais « En marche ! » n’est pas dans la même situation que les partis plus anciens, qui ont un patrimoine leur permettant de négocier un emprunt, ou une trésorerie suffisante leur permettant de prêter eux-mêmes au candidat. Et ils suggèrent que le futur-ex-ministre de l’Économie envisage de souscrire un prêt personnel, à négocier.

« Le Front » le fait bien de son côté auprès des banques Russes…

Pas suffisant dans l’immédiat : il faudrait que Makarond se déclare candidat pour devenir solvable aux yeux des banquiers qui se gardent bien de favoriser qui que ce soit : on le leur a déjà suffisamment reproché avec le siège de l’UMP, rue Vaugirard. Encore que là, ils ont des sûretés hypothécaires…

 

Pour cela, il faudrait qu’il démissionne de sa position de ministre, ce qui peut paraître contradictoire dans l’espoir d’une dernière transaction qui exigerait sa signature à ce poste moyennant des « retours » de financements…

Finalement l’entreprise Pamentir-Technologies est sollicitée.

C’est une entreprise de services et d’édition logicielle spécialisée dans l’analyse et la science des données, communément appelé « Big data » ou « mégadonnées », basée à Palo Alto en Californie.

Elle travaille pour la communauté du renseignement des États-Unis, notamment pour la NSA, la CIA et le FBI, ainsi que pour différents acteurs du système de défense américain, comme les US Marines, l’US Air force et les Opérations spéciales.

Et elle vise à obtenir un contrat avec la Direction Générale de la Sécurité Intérieure en en France qui sera finalisée en fin d’année. Une mission « commandée ».

Son problème reste la CISA et son logiciel « BBR ».

 

Or, la disparition opportune de son actionnaire de référence en la personne de « Charlotte », une légende discrète de notoriété mondiale, réputé « intraitable », voire impitoyable, ouvre « une fenêtre ».

Par l’intermédiaire du fondé de pouvoir connu, il est fait une proposition qui ne se refuse pas : 200 M$, c’est de l’argent facile bien payé pour une start-up qui n’a pas encore enregistré le moindre chiffre d’affaires mais accumulé les frais de conception et de mises en place.

Une première approche s’est soldée par un échec net et sans appel au printemps dernier : on peut y revenir.

Mais voilà que le CEO réitère la manœuvre : il fait monter les enchères.

Pamentir a des moyens quasiment illimités. La seconde offre est d’un demi-milliard de dollars.

Nouveau refus.

On perd du temps : Makarond ne peut pas attendre indéfiniment et la Trilatérale fait pression sur le NSA pour aboutir au plus vite.

À un milliard, « la porte s’ouvre » : en euros et pas en dollars, en net-net d’impôt et de prélèvements sociaux en France.

Là, Makarond qui a retardé sa démission officiellement pour cause d’attentat du 14 juillet, peut enfin jouer discrètement un rôle utile, d’autant que le ministère de l’intérieur s’est fait bluffer par l’existence d’une « prédiction » des attentats de juillet, à Nice et dans la banlieue de Rouen.

La promesse parallèle d’une collaboration de Pamentir avec la DGSI à venir, si elle est confirmée au niveau gouvernemental, pourrait lever un veto probable (toujours la menace de la loi Florange).

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/12/extraits-35.html

 


« Ultime récit-suite » EXTRAITS (2/5)

 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

Reste à créer le mouvement pour lui donner un peu d’épaisseur : Makarond est un homme seul. Il n’a pas d’équipe, pas de parti, pas d’élu, pas de staff dédié, pas de « think-tank » fournisseur d’idées, pas même d’idée, pas de programme, pas bien dangereux finalement. Il a juste sa jeunesse pour lui et l’ambition de devenir le plus jeune premier ministre en 2017, depuis Fabianus. Et 2022, c’est encore loin pour « rebondir » vers des fonctions plus élevées dans l’ordre institutionnel.

Il faut donc l’épauler pour créer son « mouvement ». Et les financiers vont élaborer la création de ce parti sorti de nulle part.

Pour lui, à ce moment-là, il s’agit toujours de couper l’herbe sous les pieds de son premier ministre. Ils créent deux associations : « En Marche » et l’Association de financement du futur parti : « Association pour le renouvellement de la vie politique ».

La deuxième devra être financée par des fonds privés sollicités par De Castrat. Et le patron du MEDEF invite le président de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques avec un ancien de BNP Paribas Asset Management qui prendra la présidence de l’association de financement du parti.

 

La machine est « en marche », même si elle va rencontrer bien des difficultés, notamment programmatiques : De Castrat n’a pas qu’un fer au feu, il bosse aussi sur son programme économique pour Fillette, l’ex-premier ministre de Krasoski, lui aussi sur les rangs de la primaire de droite, lui aussi « pressenti » par le Groupe Bildeberg comme de quelqu’un de « sérieux ».

Seize jours plus tard, le 6 avril 2016 le « mouvement » est créé.

Dans le même temps, et pour mettre « la pression » sur Landau, un débat est organisé le 14 avril 2016 sur « Trans-2 ». Les patrons de presse font pression sur le patron de l’info du groupe France Télévision pour que ce soit Léa Salamé, journaliste aux dents longues, multimillionnaire par son mariage et bobo moraliste qui anime le débat.

Le président sortant ne sera pas épargné…

Une opération de déstabilisation, en direct !

 

L’Histoire retiendra que la campagne de Makarond – qui ne devait durer que d’avril à novembre 2016 – s’est prolongée jusqu’en mai 2017 et aura coûté un peu plus de 16 millions d’euros : une des plus onéreuses.

Alors que les fonds manquent cruellement dès le démarrage…

Il en dira que : « J’ai créé un mouvement en avril dernier et ce mouvement n’a aucune subvention publique, donc chez moi, on ne vit pas du contribuable. »

La loi est simple : le plafond autorisé pour le premier tour d’une élection présidentielle, est de 16,85 millions d’euros.

Et dans ses statuts, l’article 3 de l’association « En marche » précise qu’elle « se conforme à la législation en vigueur concernant le financement de la vie politique ».

Mais contrairement aux autres partis, l’adhésion n’est pas payante…

Les plus de 200.000 adhérents revendiqués ne sont donc pas une source de financement.

Par ailleurs, comme « En marche ! » ne dispose d’aucun parlementaire, impossible de compter sur leur participation.

La seule ressource disponible ce sont les « dons de sympathisants ».

 

Début mars 2017, le mouvement affichera 8 millions d’euros en caisse, d’après l’ancien de BNP Paribas chargé de la collecte des fonds, interrogé par Mediapart. Une levée de fonds particulièrement rapide et qui s’est encore accélérée après le 1er janvier 2017 : 2,7 millions d’euros sont rentrés en deux mois.

Et de préciser plus tard qu’aucune entreprise n’a financé le mouvement, puisque la loi sur le financement des partis l’interdit.

Ce serait quelques 30.000 donateurs, des personnes privées uniquement, qui auraient fait un don, dont un tiers via le site internet du mouvement. Sur la page d’accueil, un bandeau invite les internautes à donner. Et si le mouvement laisse à chacun le soin de choisir le montant de son don, il précise néanmoins que « Vous êtes une majorité à donner 50 euros ».

La moitié des donateurs auront versé moins de 50 euros. Mais certains soutiens se montrent particulièrement généreux : seulement 160 d’entre eux ont déboursé plus de 5.000 euros (soit 800.000 euros). À eux seuls, ces rares grands donateurs (0,5 % du total) sollicités par De Castrat, contribuent à financer les 10 premiers pourcents de l’enveloppe finale des dons.

Pour ceux qui savent compter 30.000 donateurs à 50 euros en moyenne, donnent un total de 1,5 M€.

Le compte n’y est pas…

Mais il doit venir, même si personne ne sait encore comment !

 

Par ailleurs, la loi plafonne les dons et crédits d’impôt aux organisations politiques.

Ils sont limités à 7.500 euros par personne et par an, versés à un parti politique. À cela peuvent s’ajouter 4.600 euros versés à un candidat dans le cadre d’une campagne électorale. Au total, les supporters les plus convaincus peuvent donc verser un maximum maximorum de 19.600 euros (7.500 € en 2016, 7.500 € en 2017, plus 4.600 € quand Makarond se sera déclaré candidat, ce qui n’est pas encore fait).

Et ils sont rares…

Pourtant, dès le début et pour convaincre ces soutiens de financer sa campagne, Makarond a multiplié depuis avril 2016 des déjeuners ou des dîners de levée de fonds. Une vingtaine, pas plus, de rencontres de ce type ont été organisées, en général chez des particuliers. Ces rencontres en petit comité, le candidat en a tenu à Paris, parfois dans d’autres grandes villes françaises, mais aussi à l’étranger, à New-York, Londres ou Bruxelles, alors qu’il était encore ministre et « pas vraiment lancé » à ce moment-là.

Plus précisément à Uccle, l’une des plus chics communes de l’agglomération de la capitale belge où résident nombre d’exilés fiscaux français. C’est le site belge « L’Écho » qui révèlera en octobre 2016 qu’il a participé à un dîner, à l’initiative de Marc Grosman, un des dirigeants du groupe Celio.

Cette pratique est courante à droite de l’échiquier politique – et Krasoski en avait fait une de ses marques de fabrique lors de la campagne de 2007 –, mais elle détonne côté socialiste.

Et malgré les pressions de ses adversaires politiques, et la promesse du candidat, aucun nom de « généreux donateurs » ne sera jamais divulgué.

 

En réalité, à ce moment-là, Makarond va tomber en panne sèche rapidement. S’il se déplace, c’est aux frais de son ministère dont il explose les budgets de « frais de représentation ». Pour des collectes toujours aussi inconsistantes.

Au mieux, il est pris comme d’une comète, une sorte de « start-up », au pire comme un comique-troupier, sans programme, qui amuse la galerie pour un autre. D’autant qu’il ne doit surtout pas révéler qu’il sera le prochain premier ministre de Landau…

Ce ne serait même pas crédible et il dévoilerait prématurément le « plan arrêté ».

 

Les « beaux plans » de la Trilatérale de mars 2016 ont en réalité chancelé le 24 juin de la même année, au matin : les britanniques venaient de voter la sortie de leur pays des institutions européennes et personne ne l’avait vu venir !

« Demandez leur avis aux peuples, ils n’en feront jamais qu’à leur tête ! »

Contre toute raison…

Le continent européen ne signerait probablement pas le TAFTA d’ici la fin du mandat du Président américain. On pouvait encore espérer la signature du CETA, l’équivalent du traité de libre-échange avec Canada, mais pas plus.

L’euro allait peut-être « dévisser » rendant encore plus agressifs les allemands sur le plan industriel mondial, sans que les plans de relance japonais n’aient encore le moindre effet sur le troisième marché important, en attendant l’ouverture définitive et assagie de Pékin.

La tête de pont anglo-saxonne devra couper les amarres d’avec le continent d’ici à deux ans, ouvrant possiblement ses frontières aux industriels russes, riches de leur gaz, de leur pétrole avec lesquels les mêmes allemands ont des relations étroites, notamment en accueillant un ex-chancelier germanique au sein de quelques conseils d’administration de majors énergétiques.

D’autant qu’une réunion du groupe Bilderberg s’est tenue du 10 au 12 juin 2016 à Dresde avec la patronne de la « Banque des pauvres », « Barru-zoo » et d’autres financiers. Même le maire du Havre, contacté en avril, est invité par De Castrat et « Beau-l’0rée ».

Et le sujet du « Brexit » n’a même pas été abordé !

Tellement improbable : ce devait être une « formalité » malgré la présence de « Boris Gordon » en trublion agité et l’UKIP.

 

En revanche, en comité restreint qui se tient le lendemain à Berlin de la réunion de juin, sont abordés les problèmes financiers de Makarond. Sont présents des financiers, le directeur de la BCE, « Drague-hi », « Beau-l’0rée », Bergé et surprise, le Président du Conseil supérieur de la Magistrature qui est invité pour rappeler les règles du financement de la vie politique du pays.

Ils sont rejoints le temps d’un dîner par la chancelière allemande.

Le problème de Makarond sera résolu « par la bande » et grâce à la Trilatérale : le bonhomme est multimillionnaire depuis son passage dans le milieu des banques d’affaires. Mais ses fonds ne sont clairement pas « rapatriables » sans une cascade d’emmerdements judiciaires futurs : c’est ce qui ressort des propos du président du CSM. Il ne faudrait pas gâcher ses chances pour 2022 ni mettre un premier ministre à la tête du pays ou un ministre des finances, selon, qui pourrait être embarrassé par « les affaires ».

 

Et il en est déjà de près d’un million de dollars de sa poche. S’il persiste dans cette voie, ça va se remarquer et ça finira par faire des étincelles dangereuses qui risquent de lui pourrir son futur mandat…

Il faut lui trouver autre chose. De discret, de préférence, et de légal, impérativement.

Le rappel de la réglementation sur le financement de la vie politique était le bienvenu.

Un candidat à l’élection présidentielle est remboursé de la moitié (47 % précisément, soit 7,896 M€) de ses dépenses, dans la limite du plafond de 16,8 millions d’euros pour le premier tour, à condition qu’il atteigne 5 % des suffrages et que ses comptes soient validés par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques pour être totalement « clean », pas comme d’autres qui ont failli mettre en faillite le parti gaulliste.

Encore faut-il qu’il se présente et à l’époque, ce qui n’est pas encore prévu.

C’est à partir de là que « le plan » dérape une première fois.

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/12/extraits-25.html

 


« Ultime récit-suite » EXTRAITS (1/5)

 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

L’affaire aura en fait été compliquée à réaliser. Il faut comprendre.

On a au début un ministre-candidat qui a déjà une « parole engagée » à l’égard au Président Landau, une loyauté à assumer, pour avoir été le secrétaire général adjoint depuis des années.

Il aura été présenté au président « Jean-Pierre-Joyeux », alors secrétaire-général de la présidence de la République, le 16 avril 2014. « Joyeux » est un haut fonctionnaire qui a été Secrétaire d’État aux Affaires européennes du gouvernement entre 2007 et 2008 sous Rakchi et président de l’Autorité des marchés financiers de 2008 à 2012 sous Krasoski. Il occupe ensuite les fonctions de Directeur Général de la Caisse des Dépôts et Consignations et de Président de la Banque Publique d’Investissement (BPI) entre 2012 et 2014 sous Landau qui y trouve un parachute provisoire pour la mère de ses propres gamins.

Des postes-clés où l’on peut scruter dans le détail de l’usage des fonds de la République, mais elle est assez cruche pour n’y rien comprendre.

 

En réalité, le futur président « Manuel Makarond » aura été remarqué par « Henri de Castrat », alors président d’une compagnie d’assurance aux dimensions mondiales, qui préside aussi le Groupe Bilderberg, appelé « conférence de Bilderberg » ou « Club Bilderberg », et qui organise un rassemblement annuel de plus d’une centaine de membres essentiellement américains et européens, dont la plupart sont des personnalités cooptées de la diplomatie, des affaires, de la politique et des médias.

Un super « groupe Davos » entre « initiés »…

Rappelons que Makarond est lui-même issu du milieu des banques d’affaires anglo-saxonnes, après avoir intégré l’inspection générale des finances à la sortie de l’ENA. C’est là qu’il se fait remarquer par son directeur du moment, le même J-P. Joyeux.

Ce n’est pas non plus un inconnu de la Trilatérale, le pendant politico-financier de l’OTAN.

Car comme « Rose Pelle-rien », ex-ministre du numérique, « Naïade Vallot-Belle-Kacem », « Val-Paic-fresse », les journalistes Jean-Marie Colombani et Christine Ockrent, « Al-Munk », le banquier Matthieu Pigasse (l’un des propriétaires du Monde SA) ou encore l’ancien premier ministre « Alain Jupette », mais aussi Cédric Villani, Nicolas Dupont-Aignan, Pierre Moscovici, Édouard Philippe « Laurent-Veauxquiest », ou « José Manuel Barru-zoo », Mme Neelie Kroes, M. Karel De Gucht, (négociateur et thuriféraire du grand marché transatlantique), M. Mario « Drague-hi » anciens présidents de la Commission européenne ou banquiers central et quelques-uns des cinq cents autres personnalités françaises, parmi lesquelles le président Francis Landau, il a été sélectionné pour participer au programme américain des « Young Leaders » de la « French American Foundation ».

Une porte d’entrée « aux responsabilités » et dans les banques internationales…

 

Ce n’est pas non plus un inconnu des loges maçonniques dans la mesure où il a participé aux travaux de la commission Attalus  dite « pour la libération de la croissance française ». Par ailleurs, il aurait collaboré avec le philosophe Ricœur et pour diverses revues, mais surtout et plus certainement chez les « Gracques », ces hauts-fonctionnaires « progressistes » et critiques de l’action gouvernementale qui inspirent une gauche bien-pensante et lucide.

Pas un libéral né, mais plutôt un « converti-intelligent ».

Il n’a qu’un défaut connu pour quelques-uns : son épouse qui ne lui donnera pas de descendance – elle en a déjà une – et comme c’est important pour faire un « homme-complet », il peut y venir à un moment ou à un autre s’il arrête de fréquenter les boîtes-gay des Champs-Élysées et d’ailleurs.

À elle de l’y préparer.

 

Tous ceux-là voient en Makarond, au moins à cette époque-là, une opportunité d’infléchir la politique économique et industrielle française et de contrer les syndicats dès 2014, pour aller sur une politique libérale à l’anglo-saxonne à laquelle ils ont tous été formés, biberonnés. Seulement celui-là ne parvient pas, à son poste de conseiller économique à l’Élysée, à faire fléchir Francis Landau et son gouvernement.

Une réunion du Groupe Bilderberg se tient à Copenhague du 29 mai au 1er juin 2014, où la réunion compte de nombreux banquiers notamment de la Deutsche Bank, la directrice générale de la « banque des pauvres », un ancien président de la BCE, et le Secrétaire Makarond y est présent.

De Castrat et plusieurs banquiers se voient en aparté en présence du conseiller présidentiel. Racontant ses difficultés à faire avancer les choses auxquelles il croit, il est convenu de suggérer de le proposer, et de faire pression sur le premier ministre du moment, pour le poste de ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique dans le nouveau gouvernement en remplacement du trop instable « frondeur » qui aura fait trop de misères dans différents dossiers industriels avec une sorte d’excellence dans la contreperformance : il aura ainsi les coudées plus franches et une réelle légitimité et autonomie d’initiative.

Ça lui convient : s’il peut ainsi servir son pays au mieux, il est partant.

Jean-Pierre Joyeux est alors contacté et influence Francis Landau qui espère ainsi donner des gages à son « ennemi qui ne vote pas » et débloquer la situation sur le plan politique et syndical. Makarond est rapidement nommé Ministre, le 26 août 2014.

 

Pour mettre de « l’huile dans les rouages » et faire accepter cette décision que n’apprécie pas le premier ministre en exercice qui pressent des difficultés avec ce second couteau sorti de nulle part, De Castrat lui suggère en amont de faire un geste vis-à-vis du patronat, de redorer son blason, qu’il en serait récompensé. Il aurait à concourir à la présidence en 2017… Le 27 août il participe à l’université d’été du MEDEF où il prononce un discours salué par une longue « standing ovation »…

Le patronat est satisfait mais le trouve encore trop timide dans ses réformes et ils le poussent à faire la loi « Makarond II ».

Le premier ministre, qui ne veut pas prendre d’initiative trop fâcheuse, s’y oppose et donne le projet de réforme à nouvelle et novice ministre du travail, jusque-là à peine formée en qualité  de secrétaire d’État dans ce qui était son domaine de compétence, la Politique de la Ville.

 

Les groupes Trilatérale et Bildeberg sont furieux et décident la perte de celui qui les a trahis : Tant pis, leur cheval de compétition sera un autre et au pire Francis Landau persuadé, à ce moment-là, de pouvoir faire un second mandat.

Chacun se rappellera que Makarond aura pourtant, en « bon soldat », réussi à inclure dans la loi la réécriture du licenciement économique et le plafonnement des indemnités prud’homales.

Le premier ministre rétrograde alors son ministre dans l’ordre protocolaire du gouvernement à l’occasion du remaniement réduit de février 2016 et passe sa loi-travail à coups de procédure de l’article 49-3, semant la pagaille dans la rue et l’hémicycle.

À un an des élections présidentielles et législatives qui suivent, Landau est dans l’obligation de lâcher des « cache-misères » aux étudiants et à divers groupes de pressions qui vont grever les comptes de fin d’année, parce que le milliard d’euros que cela représente n’est pas budgété.

D’où « l’insincérité » dudit budget reprochée plus tard par la Cour des comptes…

 

Le 21 mars 2016 le président du groupe Bilderberg, le patron du MEDEF (fédération patronale), Mario Drague-hi de la BCE, et John Cryan, le patron anglais de la Deutsch-Bank mais aussi des financiers et les patrons des groupes de presse, « Beau-l’0rée », Bergé… se réunissent à Francfort, et décident d’épauler Makarond pour la création d’un parti dévoué à leur cause : il faut qu’il aille plus loin en faisant de l’ombre à l’immature centriste en chef.

Une initiative qui ne plait pas à leur président, De Castrat, qui se voit déjà premier ministre, ou au minimum ministre de l’économie et des finances, du supplétif de Krasoski, à savoir Fillette pour qui il fait bosser ses équipes sur le programme économique.

Un tient vaut mieux que deux tu l’auras : c’est toujours la manœuvre en cours et on peut toujours imaginer un gouvernement tenu pas De Castrat avec Makarond ministre des finances en cas de victoire de Fillette. De plus le dernier peut très bien se rallier à l’issue des primaires de la droite pour éventuellement  faire barrage à Landau s’il persiste dans l’impuissance : il faut voir comment cela va se passer. Tout n’est pas encore écrit et l’avenir de Makarond s’écrirait plutôt en 2022, pas avant.

 

D’une part parce qu’ils sont au courant du pacte à naître entre lui et le président sortant (Makarond s’en est ouvert à ses mentors) et que ce n’est pas un mauvais plan que de semer la zizanie chez les centristes qui basculent si promptement entre gauche et droite sans aucune réussite jusque-là : or, Makarond, ministre socialiste, s’il ratisse au centre pour soutenir le sortant dans la dernière ligne droite, ce ne serait pas idiot – et on le conforte aussi dans cette idée. Si le candidat sortant était battu au premier tour, il pourrait se retrouver en position de rebattre les cartes en faveur d’un centriste de droite que peut être à l’époque Fillette, et évincer du « troisième tour » (les législatives) une grande majorité de socialistes dont, on espère, la plupart des « frondeurs », ce qui est l’objectif à moyen terme.

On verra donc à ce moment-là : trop tôt pour tirer des plans sur la comète, mais dans un cas comme dans l’autre, Makarond pourrait aussi prétendre à devenir premier ministre du président issu des urnes en 2017.

 

Ayant reçu le « feu-vert », ce dernier avec l’aide de Joyeux convainquent le président Landau de jouer cette carte comme d’une diversion.

Tous savent la « malédiction de Matignon » : depuis Pompidou, en passant par Barbiturique, Fabianus, Rakchi, Balladurette, Jossepine, Jupette et même Fillette, toute personne qui passe par Matignon se voit tôt ou tard franchir la Seine pour investir le palais de l’Élysée et endosser la fonction de Président de la République. C’est immanquable : Calife à la place du Calife !

Il faut donc faire barrage à l’actuel locataire qui pourrait faire de l’ombre au Président sortant.

 

Le deal est rapidement noué avec le président Landau : Makarond aura les coudées franches pour créer son mouvement, à charge pour lui de « ratisser au centre » et de se désister au profit de Francis Landau quand celui-ci aura décidé d’annoncer qu’il se présente à un second mandat. Ça lui convient parfaitement et il préfère ça que de laisser la bride sur le cou de son premier ministre capable de toutes les turpitudes – il en est convaincu – pour finir de savonner la candidature du président sortant.

Et ce dernier se présentera à deux conditions : soit la courbe du chômage s’inverse et il aura un bilan à défendre, soit son « meilleur ennemi », Krasoski gagne ses primaires.

Le calendrier est même établi : fin des primaires de droite le 27 novembre ; publication des statistiques du chômage pour le mois d’octobre, qui ouvre la fenêtre de tir le lendemain ; annonce de la candidature à l’issu du conseil des ministres du 30 novembre ; désistement et soutien de Makarond à l’occasion d’une interview programmée le dimanche suivant au JDD : l’herbe sera alors finement fauchée sous les pieds de tous les impertinents qui ne jurent que par des primaires socialistes pour désigner leur candidat.

 

À cette époque-là, début 2016, trois vainqueurs potentiels à la manœuvre : le Président sortant ; Makarond qui se voit déjà nommé premier ministre ; les patrons de la finance mondiale – l’ennemi qui ne vote pas –, animés par la volonté de remettre au travail le formidable potentiel du pays en voie de désindustrialisation rapide face à une Allemagne triomphante qui impose sa loi en Europe en tançant les pays malades d’un euro jugé trop fort face au dollar qui perd peu-à-peu de sa superbe.

Sur le papier, la manipulation est simple : la presse écrite doit pouvoir « faire mousser » le contrefeu que représente Makarond, lui consacrer de nombreuses unes, notamment et d’abord la presse féminine et la presse destinée aux jeunes.

Et il se trouve que lesdits médias sont aux mains de quelques membres habitués du groupe Bilderberg et dirigés par des « membres actifs » de quelques loges maçonniques qui n’ont rien à refuser.

La télévision doit le présenter comme le gendre idéal, il en a le physique. Les patrons de presse créeraient ensuite des groupes de travail uniquement dédiés à l’image et à la communication Makarond. « Beau-l’0rée », aura même eu cette réflexion : « Puisque la mode est aux couguars et aux MILF, mettons sa couguar à la une, c’est tendance, les jeunes vont kiffer ! ».

Une façon de retourner son handicap en sa faveur…

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/12/extraits-15.html

 


"Ultime récit-suite" EXTRAITS (0/5)

 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

Comme précédemment annoncé – au début du mois d’octobre dernier – je « dégage » en « submersion-intégrale » quelques jours.

Genre « mission qui ne se refuse pas »…

Ce n’est pas que c’est « la joie » d’y faire face, mais c’est la conséquence de l’inconvénient d’être « sous lien de subordination ».

Notez que j’aurai été « indépendant », ou même « le » patron à mon bord, j’y serai quand même allé pour la simple raison que cette « mission » est la suite naturelle d’une précédente d’un mois de décembre lointain et que celle-là, j’y avais concouru avec acharnement.

Du coup, s’agissant du « service après-vente », je suis bien tout seul à savoir pouvoir l’assumer à moindre coût – et force compétences ! – pour pas très cher pour ce « cher client ».

Je n’en dirai pas plus sur le sujet : Je ne suis plus là pendant une petite huitaine.

 

Et pour ne pas vous laisser sans rien à vous mettre sous la macula à l’occasion de vos passages habituels sur ce « piti-blog », au lieu de reprendre des « posts-anciens » (il n’y en a plus qui en vaille la peine) et pour honorer une promesse faite à « l’Ami-Râle » (*), j’ai décidé d’inverser la mise en ligne – partielle – du futur « roman d’été » vous rapportant « Les enquêtes de Charlotte » : « Ultime récit – suite ».

Vous le savez depuis l’été dernier, ce titre s’imposait à l’époque parce que j’avais pris la décision ferme – et que je croyais définitive – de « passer à autre chose », donc va pour un « ultime récit ».

Un peu ras-le-bol de toujours parler grosso modo des mêmes choses, avec toujours les mêmes personnages.

Pas vous ?

 

Si !

Vous n’avez pas été si nombreux que ça à venir lire ces posts-là au cœur de l’été – à peine 2.852 –, très loin du score des 14.431 lecteurs de la série difficile de « Laudato si… » (**) de 2016 : Comme quoi, le « succès », ça s’use à condition de s’en servir…

Sans doute, pour vous aussi, probablement l’effet de la lassitude.

Il faut dire que ça sortait aussi des « canons » habituels du « roman d’actualité » pour sombrer dans un récit d’anticipation un peu abscond qui justement faisait toucher les « limites ultimes » de notre univers à nous (seconde source d’inspiration du titre : « Ultime récit » !) (***).

Seulement voilà…

Une fois de plus, la réalité dépasse l’inimaginable et l’actualité les meilleures fictions.

Phénomène répétitif assez incroyable mais bien réel en ce qui me concerne.

 

C’est que comme vous, l’arrivée inattendue d’un nouveau président à la tête de la « Gauloisie-impétueuse » (ce pays qui est le mien et que j’aime tant, même s’il me le rend si mal…), alors que cette élection-là était réputée « imperdable » pour « Juppette » durant des mois et des mois, méritait qu’on recherche quelques explications.

Personnellement, je ne crois pas à « l’homme providentiel » (même pas De Gaulle qui a pourtant joué à la perfection et à deux reprises ce rôle-là) mais à la conjonction de « contraires » qui s’entremêlent en application de formules issues du « situationnisme-appliqué » et d’un peu « d’analyse-systémique ».

En bref, « Manu-Mak-Rond le Jupitérien » n’est pas le seul effet d’un hasard électoral bien emmené par quelques puissances ténébreuses guidées elles-mêmes par des « Mains invisibles » à peine visibles.

Non, loin de là.

Le problème, c’est qu’au printemps 2017, j’étais « un peu sec » à le découvrir.

 

Puis, au cours des premiers mois de son quinquennat, on a pu décrypter plus précisément le rôle qu’il se devait de jouer. Sur le plan intérieur (redresser les finances publiques du pays pour qu’il redevienne crédible) sur le plan extérieur (sa place dans le concert du monde et notamment de l’Europe) qui reste à améliorer.

Les gens sont de mauvaises langues : Ils en disent que ce Président est celui « des riches ».

C’est peut-être vrai, mais au moins autant que Clémenceau qui a sacrifié la jeunesse de son pays pour sauver les « Maîtres des forges » (qui n’en demandaient pas tant) ou Churchill qui a fait pleurer les anglais et l’empire britannique tout entier pour sauver « la City » et ses banquiers…

À ce jeu-là, on peut remonter très loin avec une pensée émue pour mon « cousin » le petit-caporal des Bonaparte qui s’est cru autorisé à porter les valeurs de la Révolution jusqu’à Pékin – s’il l’avait pu – et s’est heurté aux coalitions qui levaient des armées de mercenaires à travers toute l’Europe durant des décennies pour conserver et rétablir leurs privilèges de classe : On n’en finirait pas…

Passons : On aura au moins évité un temps – peut-être compté – la « Peste-Blonde » et le « Choléra-Rouge-vif ».

 

Il n’empêche, à force de recherches, de rencontres, de dialogues, de lectures, d’interviews, on a maintenant une idée assez précise du comment et du pourquoi des choses.

Clairement, l’amorce du tournant a été le « Brexit », totalement inattendu pour la plupart, même parmi les mieux informés.

Il n’y a eu juste que quelques financiers – de la planète finance – qui avaient su anticiper : Les prises de « position » à découvert sur les marchés en témoignent, même si ça n’est pas si criant que ça : Des « signatures-faibles », faibles mais bien réelles.

L’alerte électorale a en réalité été également chaude avec les Pays-Bas et surtout l’Autriche…

Mais elle a passé après l’échec de la validation des réformes de l’Italien par voie référendaire.

Plus question de demander son avis à l’électeur : De toute façon, il est incompétent et n’y connaît absolument rien !

C’est un « acquis » désormais historique.

La preuve par l’élection de « Mac-Donald-Trompe »…

Là, c’est plus que l’amorce d’un virage : On est encore en plein dedans.

Néanmoins, la trajectoire reste relativement « prévisible » : Ça ne fait pas trop peur (sauf chez les âmes sensibles. Si, il en existe aussi !).

 

En revanche, les élections « gauloisiennes » du printemps dernier pouvaient faire peur si on laissait faire le peuple, enivré de populisme : Il fallait y prendre garde.

En témoigne le calendrier que je vous narre dans les cinq posts suivants de ces « extraits ».

Il a été vérifié, contrôlé, recontrôlé, confirmé, revérifié : Là, ces éléments, ce n’est plus du roman, mais déjà de l’Histoire avec un grand « H ».

Par contre, ce qui s’y est dit et/ou décidé reste encore dans le domaine de la supposition : On ne peut pas encore en savoir beaucoup plus, il n’y a pas d’écrit (et il n’y en aura jamais) pour confirmer ou infirmer, même s’il est plus que vraisemblable qu’on reste très proche de la vérité.

Car les bribes du puzzle reconstitué sont cohérentes entre elles et correspondent, pour la plupart, à des informations dites « ouvertes » (contrôlables par vous-mêmes) et pour quelques-unes, mais quelques-unes seulement, à des « dires & rumeurs » persistants mais pour l’heure non-totalement « vérifiés, contrôlés, confirmés », corrélés.

En rappelant qu’un seul propos recueilli, c’est un « dire », probablement une « opinion », pas un fait. Plusieurs, ça devient une rumeur et vous le savez, il n’y a pas de fumée sans feu. En revanche, si la rumeur n’est pas corrélée par un ou plusieurs faits, même un détail insignifiant (les « signaux-faibles ») on peut très bien être dans de la « désinformation » (qui devient un « fait » en elle-même significative d’une tentative de manipulation), ou au contraire elle signe une réalité qui se dessine dans le brouillard…

Tout est question d’appréciation objective et – la part de subjectivité – dans la « qualité » de la source.

Quand il y a plusieurs sources, en principe déconnectées entre-elle (mais est-on jamais sûr ?), il y a « corrélation », « confirmation ». Il ne manque plus qu’une « vérification » pour la fonder.

Et quand celle-ci apparaît, ça devient une certitude. Un fait incontournable. Il y en a plusieurs dans la suite que je vous narre.

 

Le reste, c’est de la « mise en musique » de ma part (je ne dis pas « on », mais « je ») pour « cadrer », pour s’inscrire dans un ensemble plus vaste que sera le prochain « roman d’été » (pas encore totalement écrit et dont la version des extraits qui suivent peut encore être largement modifiée).

Je finalise cet hiver si j’ai le temps.

 

Et si Dieu me prête vie, parce qu’une fois de plus, l’ensemble ne peut être que « romanesque », une « pure construction de l’esprit », en aucun cas un témoignage tangible (voire à vocation « politique ») : Toute personne qui affirmerait le contraire se rendrait coupable aux yeux de la loi d’une intention délictuelle de nuire et se verrait trainée devant les tribunaux pour rendre gorge avec rage et ténacité jusqu’à expiration des forclusions extinctives du droit pénal.

Justement, pour parer quelques « coups tordus » de personnes qui me chercheraient noise, je mets en ligne en avance, au cas où.

Non pas que je cherche à en tirer la moindre gloire (reconnaissance ou je ne sais quel autre avantage flatteur), mais juste pour signifier et témoigner que « nous ne sommes pas dupes ».

 

Bonne lecture à toutes et à tous !

J’essaye de revenir le plus tôt possible…

I-Cube

 

(*) http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/

(**) http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/laudato-si-0.html

(***) http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/09/ultime-recit-chapitre-zero.html

 

SOURCE : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/12/extraits-05.html

 


Ah la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » !

 

Le tsunami nationaliste

 

Ce n’est pas une victoire, c’est un raz-de-marée ! Les nationalistes corses remportent plus de 45,36 % des voix au premier tour de l’élection Territoriale de dimanche dernier, un premier tour. La deuxième liste, de droâte, recueille à peine… 14,9 %, laminée. Où quand le « dégagisme » touche à son tour l’île-de-beauté…

Le triomphe de la liste autonomisto-nationaliste, dirigée par les « cousins » Gilles Siméoni et Jean-Guy Talamoni, est en effet sans précédent car il est indispensable d’additionner 6,4 % d’une « petite » liste elle aussi « nationaliste ». Soit la majorité absolue avant même le second tour !

Exit, quasiment tous les autres, à défaut d’avoir su « mobiliser ».

Punaise de gourgandine, et dire que nous sommes en Corse, un des berceaux de la démocratie-élective moderne et ils ont perdu « la recette » !

Ou seulement ont laissé la main en attendant des jours meilleurs…

 

Les leçons à tirer de ce scrutin, si on prend la peine de décortiquer chiffres et pourcentages, se révèlent en réalité sidérantes. Ce premier tour marque en effet une rupture historique : Mes « cousins-Corsi » se sont débarrassés, probablement pour un temps-long, des « clans traditionnels », de droâte comme de gôche, qui tenaient et pourrissaient leur fonctionnement politique et démocratique.

Ils les ont carrément expulsés du paysage en attendant une relève des générations et c’est ce qui reste le plus important : Les deux listes de droâte (et anti-autonomistes) obtiennent, en conjuguant leurs scores, moins de 30 %. Plus risible encore, la liste de gôche « classique » est ratatinée à… 5,7 % !

Pour autant, La République en Marche (LREM-même-pas-en-rêve), elle n’est guère plus vaillante avec 11,7 %. La preuve qu’en Corse « Jupiter » n’incarne toujours pas ni le « dégagisme » ni l’avenir.

C’est ça d’avoir 800 d’avance du les continentaux.

 

Autre bonne surprise, c’est le score du « F.Haine » : Même pas 3 %, là où « Marinella-tchii-tchi » avait été en tête en avril dernier… Out ! Pas un seul élu à retenir.

Une percée qui dissimule toutefois un taux d’abstention record…

Ils ont été presqu’un sur deux à ne pas se déplacer dimanche dernier et 20.000 de plus qu’en avril dernier se sont portés sur les listes autonomistes et indépendantistes.

On va voir ce qu’il en est dimanche prochain : Ce sera déterminant.

 

De l’aveu même d’un ancien leader de la gôche insulaire, « c’est un tremblement de terre dans le paysage politique de l’île ». On s'attendait à une vague nationaliste maintes fois annoncée, ce fut un tsunami. Les nationalistes avaient annoncé la couleur dès leur entrée en campagne : Ils comptaient bien asseoir leur hégémonie sur l’échiquier politique insulaire en raflant une majorité dans la prochaine collectivité unique de Corse qui doit fusionner, au 1er janvier 2018, l’actuelle collectivité territoriale et les deux départements de l'île.

Deux préfets en moins : Même plus la peine de les abattre dans les rues d’Ajacciu.

 

Tout d’abord, cette nouvelle percée confirme la dynamique électorale impulsée aux municipales de 2014 par le « cousin » Gilles Siméoni, le charismatique leader du mouvement autonomiste (consigne avec lui : Pas d’indépendance, pas tout de suite !), lors de la conquête de la mairie de Bastia. Elle s’inscrit dans le droit fil des régionales de 2015, qui avaient marqué une « révolution » politique à l’échelle de l'île-de-beauté en permettant pour la première fois aux nationalistes d’arracher une majorité relative à l’Assemblée de Corse et de le porter à la tête du conseil exécutif de Corse, le « mini-gouvernement » de l’île. Sans compter la victoire historique des législatives de juin dernier qui a désigné de façon inédite trois députés nationalistes – sur quatre circonscriptions dans l’île – pour pousser les portes du Palais-Bourbon !

 

Car la coalition « Pè a Corsica » a su également mobiliser une importante machine militante dans un premier tour de scrutin marqué par l’abstention record. Depuis le premier statut particulier de la Corse, en 1982, jamais la participation enregistrée pour ce type de scrutin n’aura été aussi faible. Outre la répétition des scrutins de cette année électorale très chargée, l’absence de têtes d'affiche comme la Corse en a connu par le passé avec les vieux clans politiques des familles Giacobbi, Zuccarelli et Rocca Serra, détrônées une à une depuis 2014 par les nationalistes, a sans doute pesé lourd dans l’abstention. D’autre part, la gôche républicaine, forte de 35.000 voix il y a deux ans, n’était pas vraiment identifiée, ne trouvant qu’un refuge modeste dans la liste de La République en marche, qui reste à l’arrêt dans l’île avec ses 11,2 % totalisés au premier tour.

Divisée entre sa frange régionaliste incarnée par Jean-Martin Mondoloni (14,9 %) et la candidate des Républicains Valérie Bozzi (12,8 %), la droâte n’a pas pu non plus tirer son épingle du jeu.

 

La faible participation a abaissé le seuil de qualification au second tour. Pourtant, trois listes ne passent pas la barre des 7 % permettant de se maintenir. Du côté des communistes évanescents (5,5 %), ils n’ont pas su profiter de l’absence d’offre à gôche pour se hisser au second tour. Ensuite, les nationalistes « dissidents », emmenés par Paul-Félix Benedetti (6,7 %) sous la bannière de « Core in fronte » ratent le coche de peu. Le mode de scrutin autorise la fusion avec une autre liste au-delà de 5 %, mais les lignes de fracture affichées lors de la campagne avec la majorité au pouvoir semblent rendre l’hypothèse peu probable d’une fusion entre ces deux listes-là.

 

« Pè a Corsica » agite notamment l’épouvantail du soutien à la clandestinité pour laisser les indépendantistes sur le bord de la route. « Le fond du problème, c’est surtout une querelle d’ego, glisse de son côté un proche de la majorité nationaliste. Les places sur les listes ne sont pas extensibles… »

« Les Corses ont dit à travers ce premier tour qu’ils souhaitaient continuer sur le chemin ouvert en 2015 », affirme Siméoni. « Il y a aussi un message fort envoyé à l’État, à travers le résultat de ce premier tour. Les alliances de circonstance qui avaient été imaginées à Paris pour essayer de faire barrage au nationalisme ont été balayées par le suffrage universel. Le peuple corse existe. Il est plus que temps d’ouvrir un véritable dialogue et de rechercher une solution politique. »

Ça vous rappelle qui donc, tout ça ?

« Puiche-Deux-Monts », l’exilé belge, peut-être ?

 

Dimanche prochain, ils comptent bien arracher les rênes de la nouvelle collectivité unique et une majorité absolue, à portée de main, qui serait une première dans l’histoire de l’Assemblée de Corse dirigée jusque-là avec des majorités relatives en nombre de bulletins. Ce sera aussi, à leurs yeux, une manière d’accroître le rapport de force avec le président de la République et le gouvernement qui n’ont pas vraiment donné de gages aux nationalistes quant à d’éventuelles avancées institutionnelles.

Et ils comptent obtenir dans les trois ans de la prochaine mandature « un statut d’autonomie de plein exercice » comprenant notamment des compétences législatives.

Un pas de plus vers la destinée catalane…

 

Par ce vote, les urnes donnent à la coalition nationaliste une « responsabilité immense vis-à-vis de tous les Corses ».

« La Corse de toutes celles et tous ceux, quel que soit leur âge, quelle que soit leur origine, qui vivent dans ce pays, qui font peuple ».

« Nous voulons la paix, nous voulons la démocratie, nous voulons construire une île émancipée. À Paris de faire sa part de chemin pour qu’ensemble nous élaborions une solution politique. »

« On a un peuple, une langue, une culture ; que le gouvernement l’admette. »

« Nous, on fait notre chemin. On a fait des efforts, on a arrêté la clandestinité, les attentats. S’ils n’arrivent pas à comprendre ça… »

« Le peuple corse a parlé, on a gagné en légitimité avec ce résultat, il faut maintenant que Paris nous écoute. Le rapport de force est maintenant démocratique, sans haine ni violence.»

Maintenant, ils souhaitent que la région ait désormais plus de compétences en matière «sociale, législative, financière ». « On obtiendra l’autonomie politique à terme, c’est sûr ».

 

Les sympathisants de « Pè a Corsica » pensent déjà à la prochaine étape : les élections municipales de 2020. « Il faut prendre les grosses mairies comme Ajaccio, Porto-Vecchio ou Corte », se mettent-ils déjà à rêver. Cest important de disposer dune ou plusieurs mairies pour « faire campagne », une vraie, qui mobilise, « à lancienne », comme on sait faire.

Ah bon ? Ils pensent encore « légalité » et moyens-publiques ?

Et toujours pas « indépendance » ?

 

Attention mes « cousins », avec 47,83 % d’abstention, il ne s’agirait pas de tomber dans le piège tendu par les urnes : Le Catalan s’y est perdu (56,97 % d’abstention).

En « Gauloisie-pinzuti » l’abstention a été deux fois moindre (24,22 %) et a fait plonger le pays tout entier dans une sorte de « dictature-douce » qui ne dit pas son nom.

La vôtre est deux fois trop forte pour ne pas vous ouvrir la même voie aux mêmes euphories qui ont enfermé la Catalogne dans ses démons, voire seulement quand les abstentionnistes se réveilleront après-demain.

Car, quoiqu’on en pense, ils sont probablement sans issue, hors le « prochain-plan » de « Manu-Jupiter » : Patience, il arrive vous dis-je !

En attendant, je vous reconnais le grand mérite de « piétiner » allègrement à la fois les « Natio-F.Haine » et les « rêveurs-marcheurs » : Chapeau !

Bien et à suivre.

À dimanche prochain, les jeunes !

 

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http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/12/ah-la-corsica-bella-tchi-tchi.html

 


Le cas Pagny.

 

Le fisc est-il moral ?



C’était une des questions de mes anciens étudiants à la fac, de chez les « bac+++++ », il y a de ça plusieurs années déjà. Et aujourd’hui on entend dire que tel impôt ou telle taxe serait « juste » ou « injuste ».

Je me marre doucement…

Je leur répondais deux choses : 1 – La fiscalité, c’est l’art/science de taxer pour que ça rapporte à la caisse publique le plus facilement possible. La moralité-morale, s’il devait y en avoir une, serait de ne pas tomber dans l’épuisement de la poule aux œufs d’or. Mais c’est parfois difficile…

2 – C’est aussi une « vive-incitation » orientée vers des objectifs économico-politiques, et moi d’embrayer sur la fiscalité « comportementaliste » alors naissante. D’abord pour ne pas tomber dans le travers épuisant de découvrir une « philosophie » qui n’existe pas ; ensuite pour faire dans le plus facile (faute de temps).

Et je leur narrais parfois l’affaire sur laquelle mon « pape-à-moi », feu Maurice Cozian, champion ceinture-noire 11ème dan en matière fiscale, avait pu imaginer une « dérogation au droit-commun » concernant les rousses (à poils-verts), un petit résumé à lire absolument, naturellement (ou de la portée de l’article 80 A du LPF).

J’avais eu d’intéressant échanges avec « mon pape à moi » sur ce sujet (mais peut-être devait-il me confondre avec un autre), à une époque où internet n’existait pas, sur sa « fable des parapluies », que j’imagine encore avoir pu inspirer (au moins à la marge).

Pour conclure que le droit fiscal, ce n’est jamais qu’une façon de tondre le chaland avant qu’il ne s’enfuit, en s’appuyant sur l’ensemble du corpus légal.

Rien d’autre qu’une apparente légalité formelle pour en piquer toujours plus à ceux qui restent…

Alors, la morale… passons !



Les meks qui pigent, ils deviennent ensuite « ingénieurs-fiscaux » et font dans « l’optimisation », en évitant soigneusement tout ce qui est fraude (qui reste la négation absolue de « l’intelligence-fiscale », comme d’un gros-mot).

Et qu’une solution des plus simples, à la portée de tous les béotiens, des basses-plaines submersibles aux hautes-altitudes enneigées, c’est encore de prendre ses clics et ses clacs et de « voter avec les pieds ».

Et vous aurez noté qu’ils ont été nombreux, tant en Helvétie qu’en Wallonie à aller y trouver refuge : Nos « hyper-millionnaires », vedettes du CACa-40 comme du monde sportif, du show-biz, etc.

Y’a eu, entre autres, Aznavour (Charles, pour les plus âgés), « Gégé-Deux-par-deux » plus récemment (et encore lui, ce n’est « pas complet ») pour les plus jeunes et plus récemment Florent-le-jury de « θe-Voice ».

Lui s’est cassé en Lusitanie, pas très loin.



Un exil fiscal décomplexé. « Ils n’ont qu’à gagner beaucoup d’argent et après on verra comment ils se comporteront », a-t-il répondu au journaliste de Sept à huit qui lui demandait ce qu’il répondrait à ceux qui critiquent son exil fiscal au Portugal dans un extrait diffusé sur la page Facebook de l’émission.

Que je te vous rappelle que « Manu-Jupiter » n’en est pas loin quand il affirmait qu’il fallait bosser pour porter un « beau-costard ». Et puis il a donné l’exemple avant même d’entrer au service de « Tagada-à-la-fraise-des-bois ».
Dans ce reportage diffusé la semaine dernière, il en dit qu’il estime que ses détracteurs ont des « délires de jalousie ou d’envie, parce que, quelque part, à un moment, on se dit qu’on n’y arrivera peut-être jamais, alors finalement on déteste celui qui peut y accéder ».
Ce qui est loin d’être faux : L’herbe du gazon de la voisine est toujours meilleure que celui dont on dispose, c’est bien connu…


Le chanteur n’a d’ailleurs jamais caché son aversion contre le système fiscal Gauloisien : «Pas d’impôts sur l’héritage et sur la succession. Pas d’impôts sur la fortune (…) Je ne suis pas fortuné, mais j’espère y arriver. Et pendant dix ans, pas d’impôts sur les royalties », motivait-il son déménagement au Portugal dans une interview donnée au Parisien.
Je lui préconise, pour l’après-délai décennal, d’aller jeter un coup d’œil en Irlande : C’est pas mal non plus, même si on y parle anglais…

Un déménagement au Portugal pour « raisons fiscales » mal vu par les « bien-pensants » qui lui a valu les foudres de la sphère politique. Pourtant, il prouve par là et une nouvelle fois que le fisc n’aura toujours pas « sa liberté de penser » (ni son argent).



C’est que globalement, vous ne vous en rendez pas bien compte, mais pour ne parler que de l’impôt sur le revenu, il est « à taux-progressif » et à lui seul représente un summum de l’immoralité politicienne dans les démocraties occidentales du début du XXIème siècle. Il permet de jouer sur l’exacerbation de la convoitise généralisée pour obtenir des voix aux élections, tout simplement.

L’impôt progressif sur le revenu est un gigantesque piège pour tous les citoyens. Ce piège fonctionne parfaitement depuis un siècle et personne ne sait d’ailleurs comment s’en libérer.



Le principe relève des travers propres « aux politiques » qui portent toutes les marques de naissances de l’escroquerie-mentale : Créer l’illusion de la justice par une arithmétique élémentaire assimilable par le plus crétin des crétins ! Le mécanisme technique est simple et compréhensible par tous : Le taux d’imposition augmente avec le revenu. La participation des riches est donc supérieure en pourcentage à celle des pauvres.

Les riches, peu nombreux, renâclent. Mais les pauvres, beaucoup plus nombreux, applaudissent : C’est parfait !

Ils pensent évidemment bénéficier ainsi de services publics payés par les riches. Et pourtant, rien n’est plus faux. L’impôt progressif sur le revenu (IR) ne constitue pas, et de loin, la principale recette de l’État.

Fabuleuse « trisomie-appliquée » à des « autistes-gauloisiens ».



Ainsi, en « Gauloisie-fiscale » il rapportait 70 milliards en 2014 soit 24 % des recettes de l’État et 7,3 % du total des prélèvements obligatoires. Le fonctionnement de l’État-providence doit donc très peu à la progressivité et beaucoup, énormément plus à la proportionnalité. La TVA et la plupart des taxes sur la consommation sont proportionnelles à la dépense et elles représentent 15 % des prélèvements obligatoires, deux fois plus.
Quant aux cotisations sociales, il s’agit d’une énorme masse de 54,4 % des prélèvements obligatoires (521 milliards d’€ toujours en 2014) calculée à peu près proportionnellement à leur assiette (salaire, bénéfice, etc.).

La supercherie, entretenue à dessein par les politiciens, parfaitement relayés par les médias, consiste à faire croire, ou à laisser penser, que l’État-providence est largement financé par l’IR progressif.

Une ânerie fabuleuse !



Les politiciens tiennent en effet à la progressivité comme à la prunelle de leurs yeux. Elle autorise toutes les promesses électorales et il est très difficile de vérifier leur véracité du fait de la technicité de la matière. Le principe de la progressivité est simple, mais évidemment le diable se cache dans les détails : Manipulation du barème ou du quotient familial, réductions et crédits d’impôt, abattements sur le revenu imposable sont reçus avec béatitude par leurs bénéficiaires. Ils s’imaginent faire une excellente affaire.

Pas du tout : En vérité ce sont d’abord leurs fournisseurs de biens et services et ensuite les gouvernants qui raflent la mise. Le petit cadeau d’IR sera compensé par une mesure fiscale beaucoup plus opaque. Mais les candidats aux élections auront bénéficié des voix résultant de la crédulité de l’électeur moyen. Le politicien accumule du pouvoir en accordant en contrepartie un avantage fiscal parfaitement illusoire.



La politique fiscale de « Tagada-à-la-fraise-des-bois », en bon énÂrque qu’il a été formé, fut à cet égard particulièrement caricaturale : Après avoir massivement augmenté de nombreux impôts en 2012 et 2013, il se lance ensuite dans une opération séduction avec des baisses ciblées de l’IR visant sa clientèle électorale, c’est-à-dire les revenus faibles ou moyens. 54 milliards de hausses d’impôts divers seront ainsi « compensés » par… 6 à 7 milliards de baisse d’IR…

Manœuvre classique de politicien sans vergogne, qui cette fois a échoué : L’homme n’a même pas pu envisager de se représenter.

Notez que « Bling-bling » avait fait l’inverse et s’était lui aussi planté.

Et on se souvient encore avec émotion de « Juppette » et de son coup de rabot de 26 milliards (de francs-gauloisiens) avalés par la fiscalité locale, tel que ce corniaud s’est fait balayer à l’occasion d’une dissolution anticipée (et « à froid » pour ne pas dire « à sec et sans vaseline »). Il ne s’en est finalement jamais remis…



Et hélas, il est devenu presque impossible de sortir de ce système, tout simplement parce que de plus en plus de contribuables sont exonérés d’IR. Environ 50 % des foyers fiscaux acquittaient cet impôt en 2012 contre 42,3 % seulement en 2016. La démagogie hollandaise a joué à plein pendant 5 ans.

Désormais, ils sont encore moins nombreux et on leur refait le même coup avec la fiscalité locale. C’est pourtant facile – mais peut-être trop tard avec les déclarations dématérialisées – de décocher la case « vous avez un poste-télé » pour réduire la facture : Personne n’ira jamais vérifier que vous devez vous acquitter de la redevance radio-télévisuelle qui ne finance même pas les coupures publicitaires.

J’ai été estomaqué de constater qu’il y en a toujours autant sinon plus avant (les « parrainages » d’annonceurs) et après les programmes au format 52 minutes qui pullulent désormais sur les chaînes pue-bliques…



Les désormais 58 % de foyers fiscaux exonérés d’IR n’ont donc aucun intérêt à une quelconque modification du système. Si un candidat à la Présidence de la République proposait une « flat-tax » à un ou deux taux pour remplacer l’IR il n’aurait aucune chance d’être élu puisque plus de 58 % des électeurs seraient persuadés d’y perdre.

En vérité, rien ne permet d’affirmer que les contribuables exonérés y perdraient en termes de redistribution publique. Tout dépend de l’effet redistributif global de l’énorme masse des prélèvements obligatoires et des dépenses publiques (largement plus que la moitié du PIB annuel). L’IR n’en représente qu’une infime partie (70 milliards). Mais médias et politiciens taisent soigneusement cette vérité toute simple.



Nous sommes bel et bien dans un piège que nous ont tendu les politiciens de gôche voici déjà bien longtemps. Après quelques essais des Jacobins sous la Convention, c’est Joseph Caillaux, politicien du parti radical, qui introduisit au début du XXème  siècle l’impôt sur le revenu à caractère progressif. Et encore, ne l’était-il pas en 1917, mais seulement un peu plus tard.

Dès lors, tout ce qui a pu être de gôche a voué un véritable culte au concept de progressivité. Et pourtant le mécanisme induit une inimaginable complexité technique que seuls les bons connaisseurs de la fiscalité peuvent appréhender dans toutes ses « nuances ».



La complexité conduit invariablement à une opacité qui sert la cause des politiciens. Le machiavélisme sous-jacent à l’IR progressif constitue un modèle historique qui sera certainement étudié comme tel par les générations futures. Songez donc : Le « dogme-soce » présente la progressivité de l’impôt comme l’arme fatale de la justice fiscale. Elle permettrait d’atteindre un idéal social par la redistribution des revenus et des patrimoines. Selon cet idéal, les revenus et les patrimoines ne devraient pas être gérés par les particuliers mais par l’État représenté par ses politiciens et sa technostructure. En augmentant le taux marginal supérieur jusqu’à 100 % (proposition de « Mes-Luches », mais aussi de « Marinella-tchi-tchi » qui, sans le rejoindre, souhaitait, elle aussi en augmenter la progressivité avec de nouvelles tranches et de nouveaux taux) et en multipliant les tranches, nous nous rapprocherions de cet paradis fiscal.

Qui tout d’un coup en devient… infernal !

Un petit revenu résiduel resterait à la libre disposition des citoyens, tout le reste serait beaucoup mieux géré, c’est tellement évident (puisqu’ils le prouvent tous les jours), par les décideurs publics : Une vaste nationalisation de vos avoirs et revenus, une perspective que même Staline n’a jamais osé imaginer.



Dans la vie réelle, l’IR progressif permet de faire progresser l’interventionnisme public par une multitude de petites mesures ciblées (fiscalité-comportementaliste on y revient). Tout candidat à une élection peut ainsi se réclamer du progrès social payé sur fonds publics en promettant tel ou tel crédit d’impôt, abattement sur le revenu, exonération et mille autres gracieusetés qui germent en permanence dans le cerveau des fiscalistes de chez « GOB-tout » (Grand-Ordinateur-de-Bercy). Le message sous-jacent, jamais énoncé, toujours suggéré, est que « les autres », paieront, c’est-à-dire ceux qui ne votent pas en faveur du candidat. « Votez pour moi, vous aurez des cadeaux payés par ceux qui votent contre moi».

N’est-ce pas « magique » ?

Et après on feint de s’étonner que certains votent avec les pieds…



Finalement, l’IR progressif représente un des monuments de l’immoralité politicienne (et non fiscale) dans les démocraties occidentales de ce début de millénaire. Il permet de jouer sur l’exacerbation de la convoitise généralisée pour obtenir des voix aux élections.

Et « bonus » à ne pas négliger, il induit une mentalité d’assisté chez les citoyens qui attendent d’être pris en charge par l’État. Il fait reculer toujours davantage la liberté en collectivisant une partie croissante des revenus, désormais à la disposition des gestionnaires publics.



En bref deux choses : Il n’y aurait pas de « paradis-fiscaux » s’il n’y avait pas « d’enfers-fiscaux » puisque tout est relatif et se compare comme deux prix d’un même produit, il faut en rester persuadé.

L’outil fiscal n’est jamais qu’un outil. Un marteau n’a pas d’idéologie, il n’est pas pervers, il n’est pas asocial, il ne sait même pas être ou ne pas être « moral ». Ceux qui s’en servent, en revanche, poursuivent des buts qui ne sont pas les vôtres. Ce sont eux les pervers-moraux.

Et ici comme à la fac, j’en finissais par conclure que « la fiscalité n’est jamais que le reflet d’une société à un moment donné ».

Alors si la Lusitanie donne une image plaisante, pourquoi ne pas s’en inspirer ?

C’est pourtant si simple…

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/12/le-cas-pagny.html

 


Europe, États-nation, régions

 

L’effet noria en cours…



Je reste très étonné des bouleversements qui ressortent des scrutins de 2016/2017 en Europe. Surpris d’autant plus que s’ils apparaissent évidents à qui prend un peu de recul, on n’en trouve aucune trace dans les débats d’idées rapportés par la « presse aux ordres ». Quand même étonnant, comme si ce qui se met en place n’a même pas à être discuté ni encore moins consenti.


2016 : Le Brexit. Depuis, on recommence à causer des « nationalismes » écossais, Nord-Irlandais, Catalan, Lombard, Vénitien et demain de la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi ».

2017 : L’envoi du missile « Mak-Rond-Jupiter » et – on en parlait encore récemment – « sa vision » de l’avenir des institutions, le référendum Catalan, les prochaines élections territoriales Corses, les suivantes « ritaliennes » et « En-Gèle-Là-Mère-Quelle » à qui tout le monde refuse qu’elle ne gouverne pas l’Allemagne, évitant surtout et ainsi de devoir retourner devant les urnes : Les peuples, quand on leur donne l’occasion de causer, ils ne décident vraiment que de konneries !

C’est à en rire, finalement : La seule solution, c’est le « despotisme-plus-ou-moins-éclairé » d’une petite-élite autoproclamée qu’on nous impose sans coups-férir.



Qu’on y songe : Le leader catalan en fuite à Bruxelles en vient à qualifier l’Union européenne de “club de pays décadents” et n’hésite pas à évoquer un “Catexit”, rompant ainsi avec la tradition européiste du nationalisme de mes « potes » catalane en se rapprochant des europhobes, comme le signale la presse espagnole.

« Un club de pays décadents, obsolètes, gouverné par une petite poignée de personnes et, qui plus est, très liés à des intérêts économiques de plus en plus contestables ». Des déclarations faites à la télévision israélienne Canal 1 Kan… élevé au rang de dernier refuge des « libres penseurs » démocratiques…

Ambigu, « Car-laisse-Puich-de-mont » se déclare partisan de l’UE, tout en assurant qu’il va « travailler à la changer ».

Il aurait dû retrouver les discours de nos « Monte-et-Bourre-la », « Âme-Mont », « Fifi-le-souteneur », « Mes-Luches » et quelques autres qui ont depuis leur avenir derrière eux…

Entre les lignes il reproche à l’UE l’absence de soutien au processus séparatiste de la région, on savait.

« El País » compare ses déclarations « à celle des europhobes comme [le leader de l’Ukip britannique] Nigel Farage et [la présidente du F.Haine gauloisien] ».

Et déjà, le parti de l’ex-président est donné comme le grand perdant des élections anticipées prévues le 21 décembre.

Qui plus est Artur Mas (son prédécesseur) fait des déclarations reprises par le quotidien « El Confidencial » : « Nous nous sommes lancés dans un projet d’une immense complexité avec des délais qui se sont révélés parfois impossibles à tenir. » Qu’il en cause en connaissance de la situation de « Théière-Mais ».

Dont acte : Jeu, set et match… et « dix-de-der » !



Effectivement il convient de constater que les grands pays européens sont aujourd’hui pris en étau entre l’internationalisme forcené imposé par l’Union Européenne et les forces centrifuges qui en résultent partiellement. En effet, avant l’apparition de l’UE, même si une région était plus riche que les autres au sein d’un grand État, elle récupérait d’énormes bénéfices indirects grâce à l’accès à un plus grand marché intérieur pour ses entreprises, d’économies d’échelle sur l’administration, ou encore d’une plus puissante défense nationale. Avec l’UE en revanche, le marché unique et la pax europeana signifient que tous ces bénéfices indirects découlent désormais directement de l’appartenance à l’Union (comme les Britanniques sont en train de l’apprendre à leurs dépens).



Reste alors le déséquilibre budgétaire entre contributions à l’État central et prestations reçues en retour, que les gouvernants des régions riches ne se privent pas de calculer tels des apothicaires. Des apothicaires dont l’ego les prête à se rêver un destin où ils mènent eux-mêmes leur territoire à l’indépendance en alimentant la frustration créée par ce déséquilibre. Et le caractère tragicomique de cette situation n’a d’égal que l’extraordinaire incompétence desdits dirigeants sécessionnistes. Cette perception cynique, purement comptable, est d’autant plus renforcée par le fait que les fonds européens structurels vont directement aux régions en court-circuitant les États…

Quelle cécité.

Et les États se trouvent alors vidés tant de leur substance que de leur raison d’être.



Du coup, force est également de constater que, dans la mesure où l’État central reste l’échelon principal de représentation politique, la responsabilité politique se trouve déconnectée de la capacité d’agir. D’où les promesses systématiquement trahies et la perte de confiance dans l’action politique qui en résulte. Dès lors, il n’y a rien d’étonnant à ce que le seul échelon de représentation politique auquel on peut encore accorder un peu de confiance est l’échelon local, les maires.

Mais à eux, on va leur couper les ailes

Pour autant, le déficit d’action et de responsabilité au niveau de la politique nationale n’a pas été compensé par une légitimité accrue de la gouvernance démocratique au niveau européen. La preuve, en plus des « non » répétés à plus d’intégration européenne, le boycott des élections européennes est de plus en plus flagrant, prenant acte du fait que la Commission demeure seulement un organe purement technocratique tout-puissant (cf. et par exemple, tout récemment, l’affaire du Glycophaste).

Ainsi, nous assistons à la dépolitisation des questions économiques (et même sanitaires), sur lesquelles le pouvoir décisionnaire est retiré aux gouvernants nationaux pour être confié à la Banque Centrale Européenne et à la Commission.



Le vieux rêve d’une Europe des régions – en contrepoids puisque les municipalités auront moins de moyens et de libertés dans les années à venir – impensable il y a quelques décennies, redevient ainsi non seulement envisageable mais surtout réalisable. Pourtant, seul le « Comité des régions », assemblée consultative et non décisionnaire des représentants locaux et régionaux de l’UE institué en 1994, est aujourd’hui la seule courroie de transmission des revendications des autonomistes et des séparatistes auprès de l’UE afin que : « l’Europe (…) puisse pleinement tirer profit de la diversité territoriale, culturelle et linguistique qui fait sa force et sa richesse et qui est gage d’identité pour ses citoyens ».

Ce ne sont toujours que des constats.



Suivant cette logique de construction identitaire à l’échelon local, le sentiment d’appartenance à une nation pour les citoyens devient moins prégnant. Or, qui oserait en effet s’identifier à une nation qui « livrait ses protégés à ses bourreaux » durant la seconde guerre mondiale, selon les mots du « Chi » ?

Qui souhaiterait se réclamer d’un peuple dont les ancêtres commettaient un crime contre l’humanité lors de la traite négrière ?

Qui enfin pourrait être fier d’appartenir à une nation qui se retrouve accusée aujourd’hui d’avoir semé les graines des plus grandes horreurs du XXème siècle lors des guerres de conquête coloniale (également qualifiées de crime contre l’humanité par « Jupiter ») ?

En assimilant les agissements de certaines élites ou les crimes d’État à ceux du peuple tout entier, politiques et intellectuels contribuent à faire porter la responsabilité de ces crimes sur la nation toute entière et, manifestement, afin de mieux la discréditer.



Rappelons que pendant la Seconde guerre mondiale, une partie importante des mouvements breton et flamand ont fait le choix d’une Europe nazie. Catalans, Basques ou Corsi ont de leur côté été durement réprimés par les régimes fascistes et ont ainsi pu affirmer leur identité dans un processus d’altérité faisant sens au regard de leur Histoire. Chez les « cousins Corsi », s’est d’ailleurs développé le mythe d’une libération héroïque de l’île due à la seule bravoure du parti communiste insulaire et de figures romanesques comme Dominique Lucchini.

Ce qui est vrai et faux : Il aura aussi fallu l’aide des alliés qui y voyait un « porte-avions » commode et quelques troupes venues du Maroc. Puis l’effondrement du régime du Duce a jeté les ordres-nazis hors du port de Bastia.

Dont je n’oublie pas qu’il a été bombardé le surlendemain par les américains…



Ceci est d’autant plus vrai que celui qui préside aux destinées de notre pays depuis plus de six mois affirmait au début de l’année 2017 qu’« il n’y a pas une culture française, il y a une culture en France et elle est diverse ». Un discours contraire à notre histoire et à l’idéal républicain et qui porte en lui les germes du communautarisme, légitimant en filigrane l’idée que la culture Gauloisienne ne serait qu’un agrégat de sous-cultures. À travers cette déclaration, « Jupiter » s’inscrit ainsi dans la lignée de ceux qui nient non seulement les subtils et puissants apports de l’Histoire qui ont fondé la culture Gauloisienne dans sa singularité et surtout l’édification du roman national. Comme le rappelait « Le Ché » : « dire qu’il faut transmettre les valeurs de la République, c’est trop faible : il faut transmettre l’amour de la France. Le réapprendre ».



Peut-être une réappropriation de la culture et de l’Histoire devra-t-elle passer par une réflexion sur les effets de la mondialisation et sur les fractures sociales, culturelles et géographiques qu’elle engendre, et qui vont à l’encontre de notre modèle égalitaire et républicain traditionnel heurté ainsi de plein-fouet.

Une bonne illustration en est le mouvement des Bonnets rouges bretons dont les revendications sociales et économiques abondèrent également vers des revendications identitaires, illustrant ainsi la crise culturelle qui frappe la périphérie du pays.

Idem pour la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » où les vives réactions consécutives à l’affaire deSiscu témoignent de la persistance d’un discours identitaire puissant et de la volonté des « cousins Corsi » d’affirmer leur différence d’avec les « pinzuti » jugés trop tolérants vis-à-vis des revendications religieuses communautaristes.



En bref, le mouvement de vortex est bien « en marche ! ».

On le détecte par l’éjection plutôt brutale des personnels « politiques » du « monde d’avant » au moins en « Gauloisie-électorale », pour avoir été remplacé quasiment que par des « petits-nouveaux » venant de « nulle-part », les autres ne devant leur survie qu’en léchant le kul des leaders du « monde d’après ». Et on est très en avance en Gauloisie, là où ça piétine en « Groβ-Britannie », en « Teutonnie », en « Ibérie », en « Ritalie » et encore ailleurs.

On le retrouve dans le fait qu’en voulant tuer les nationalismes, les euro-fédéralistes n’ont donc fait que conduire à la naissance de nationalismes régionaux plus revendicatifs alors qu’on pouvait imaginer un modèle plus en harmonie.

En effet, l’identité est un besoin fondamental de tout être humain. Ainsi, même quand les internationalistes arrivent à blesser les identités nationales, d’autres identités surgissent inévitablement pour remplir le vide laissé.

Tout comme pour « le personnel-politique » nouveau.



Les forces « centrifuges » qui font le vide aux entournures génèrent des effets « centripètes » qui remplissent le vide central ainsi créé.

C’est la méthode de « Jupiter » qu’on voit à l’œuvre, un « vieux-truc » qui consiste à éliminer tout foyer de rébellion à venir en lui coupant les vivres pour les remplacer par « des hommes-sûrs » tout en profitant de la dynamique qui le pousse tous les jours.

Et c’est si facile, finalement…

Il n’en aurait presqu’aucun mérite. Sauf celui de le faire justement et, pour ne rien gâter, personne ne le voit et encore moins s’y oppose.

Fabuleux.

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/11/europe-etats-nation-regions.html

 


Oumuamua, alias « 1I/2017 U1 »

 

Ça ne vous avait pas échappé

 

Nous vient directement… d’ailleurs !
« Oumuamua », qui signifie messager en langue hawaïenne, a été découvert le 19 octobre avec le télescope Pan-STARRS1, situé à Hawaï, qui traque les objets croisant proches de la Terre. Immédiatement après sa découverte, d’autres télescopes autour du globe, dont le Très Grand Télescope de l’Observatoire européen austral dans le nord du Chili, se sont mis à observer l’astéroïde pour en déterminer les caractéristiques.


Attention rien que son nom de baptême par les autorités d’astrophysiciens est déjà en soi un immense pied-de-nez, ou un vaste clin d’œil, à la communauté des « (f)ummistes » (de la « Baleine-joyeuse » madrilène et de son gag-cosmologique) de la supposée planète « Oummo » qui porte la civilisation « ummienne » et viendrait nous visiter tout en laissant des messages « prédictifs » à quelques terriens qui nous les rapportent.


Moi, j’adore : Les seuls Oummiens que je connaisse, ce sont ceux dont la galaxie entière (et ses nombreuses civilisations cosmiques) rigole pour leur bêtise-crade et dont les aventures sont rapportées par mes potes « Kameulfs » quand ils daignent nous livrer quelques birbes de leur « Gazette-Galactique ». Et quand « Jean-Marc » parvient à nous les traduire (ce qui n’a rien d’évident) je vous les livre les vendredis dans la rubrique des « Histoires d’en rire ».
Évidemment, les uns et les autres (comme toutes les autres civilisations d’aliènes) ne « circulent » pas à proximité immédiate de la planète Terre, un peu perdue en bord de galaxie, sur leur bout de caillou croisant dans les parages : Ça se saurait.


J’ai appris à cette occasion que les lois de la physiques étant ce qu’elles sont, il faut des siècles – en tout cas de très nombreuses décennies – pour voyager jusqu’à la plus proche des étoiles de l’environnement immédiat de notre soleil.
Et encore à la double condition de disposer de technologies bien plus puissantes que celles dont nous disposons actuellement et dans un futur proche, et de pouvoir se protéger des rayonnements cosmiques.
La preuve, « Oumuamua » est brûlée par son voyage intersidéral…
On va y revenir.


Dès lors, l’équipe d’astronomes dirigée par Karen Meech de l’Institute for Astronomy à Hawaï a constaté que la luminosité de « Oumuamua » variait jusqu’à dix fois en puissance alors qu’il tourne sur lui-même toutes les 7,3 heures. Aucun astéroïde ou comète dans notre système solaire connaît une telle ampleur dans la variation de sa luminosité ou un tel ratio entre la longueur et la largeur, soulignent-ils.
Car les propriétés détectées laissent penser que « Oumuamua » est dense et est formé de roches et peut-être aussi de métal. Mais il n’a ni eau ni glace et sa surface a été rougie par les effets des radiations cosmiques pendant des centaines de millions d’années.


Depuis, quelques télescopes terrestres de grande puissance continuent à traquer l’astéroïde alors qu’il disparaît rapidement en s’éloignant de la Terre. Deux télescopes spatiaux de la Nasa, Hubble et Spitzer, le suivent cette semaine. Le 20 novembre, l’objet voyageait à une vitesse de 38,3 kilomètres par seconde et se trouvait à environ 200 millions de km de la Terre.
Un bien étrange « objet ».


Je résume : « Oumuamua » mesure 400 mètres de long pour 40 mètres de largeur, en forme de « cigare » démesuré jamais observée jusque-là.
Son orbite ne peut pas avoir son origine à l’intérieur de notre système solaire. Elle est sécante, et avec un angle élevé, par rapport au plan habituel des planètes, astéroïdes, comètes et autres géo-croiseurs qu’on peut connaître jusque-là. Et il y en a plus de 750.000 de catalogués !
Ce qui reste intéressant, c’est que son axe de rotation sur lui-même n’est pas dans l’axe de son avancement : Ce qui explique à la fois les amplitudes de luminosité (pas de doute, il tourne sur lui-même) et le décalage avec cette rotation…


« Oumuamua » a donc la forme d’un gigantesque cigare et voyage seul depuis des centaines de millions d’années. Détecté en octobre, il provient bien d’un autre système solaire (pas de doute compte tenu de sa trajectoire, qui d’ailleurs a été largement « réorientée » dans une direction nouvelle par la présence de notre étoile, jouant au « billard-gravitationnel » une fois de plus).
Pour la communauté scientifique, cette détection ouvre une nouvelle fenêtre sur la formation d’autres mondes stellaires dans notre galaxie, la Voie Lactée, et on attend les résultats de l’analyse des données à paraître dans les revues scientifiques.
Les astronomes estiment qu’un astéroïde interstellaire similaire à « Oumuamua » passe à l’intérieur du système solaire environ une fois par an. Mais ils sont difficiles à traquer et n’avaient pas été jusqu’alors détectés. C’est seulement récemment que les télescopes de surveillance de ces objets sont suffisamment puissants pour avoir une chance de les découvrir.


Selon ces mêmes astronomes, cet objet inhabituel a voyagé seul à travers la Voie Lactée depuis des centaines de millions d’années avant de passer dans notre système solaire, tel qu’on a même redouté un temps une possible collision avec notre « belle et si fragile planète-bleue » et de poursuivre sa route. « Pendant des décennies nous pensions que de tels objets d’un autre monde pouvaient se trouver à proximité de notre système solaire, et maintenant pour la première fois nous avons la preuve directe qu’ils existent bien », a souligné Thomas Zurbuchen, responsable adjoint des missions scientifiques de la Nasa qui a financé cette dernière recherche.
« C’est un étrange visiteur venu d’un système stellaire très lointain qui a une forme que nous n’avions jamais vue dans notre voisinage cosmique », a ajouté Paul Chodas, directeur du Centre d’étude des objets évoluant près de la Terre au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa à Pasadena en Californie.


« Oumuamua » est dépassé la hauteur de l’orbite de Mars vers le 1er novembre et croisera à proximité de Jupiter en mai 2018 avant de poursuivre sa route au-delà de Saturne en janvier 2019 alors qu’il sortira de notre système solaire pour prendre la direction de la constellation de Pégase. Les observations avec des grands télescopes terrestres continueront jusqu’à ce que l’astéroïde devienne quasiment indétectable, soit après la mi-décembre.


Quelques précisions de votre « serviteur » : Je ne sais pas comment – peut-être mes « contacts-exotiques » – mais je sais que pour voyager dans l’espace lointain, les meilleurs auteurs de science-fiction en sont encore à « congeler » leurs astronautes. Ça les empêche de vieillir et de subir les efforts surhumains des accélérations de leur vaisseau.
Pratique, mais faux parce qu’infaisable : À la congélation, les cellules de notre corps explosent sous l’effet de leur eau transformée en glaçon.
Les « (f)ummistes » proposent la maîtrise de l’antigravitation : Plus intelligent (pour ce qui est des effets des accélérations jusque-là observées) d’autant que ça peut aussi devenir un mode de propulsion.
L’inconvénient, c’est que la gravitation est supportée par « des champs » extrêmement faibles (même si mon quintal y est soumis en permanence et en devient « pesant »), qu’il interagissent en fonction inverse du carré des distances des masses et qu’il faut des effondrements de trous-noirs l’un sur l’autre, ces « objets » tellement massifs qu’ils retiennent même la lumière, pour les détecter.
On en est d’ailleurs à 5… La piste est bonne !


Mes « hackeurs » exposent à la marge une autre façon de faire : La suspension de la « flèche du temps » (pour l’heure elle-même pas très étudiée par vos chercheurs et autres « théoriciens »). La suspendre, j’avoue qu’il fallait y penser, puisque c’est une solution pour le moins « élégante ».
En effet, une vitesse, soit l’équivalent d’une distance parcourue dans un intervalle de temps donné, « D/t », devient « infinie », si vous suspendez l’écoulement du temps où le « t » de l’équation approche le zéro.
Le zéro tout court, ce n’est pas possible : Diviser par rien, c’est interdit par les maths.
Notez que justement, le photon y parvient très bien : Parti de l’autre bout de l’univers il y a plus de 13 milliards d’années de ça, il meurt l’instant d’après, sans vieillir, absolument intact, quand il vient exciter vos « petits-bâtonnets-&-cônes » qui gisent au fond de vos yeux.
Donc pas « zéro », mais très-très proche de zéro, peut-être à quelque 1/101.000, 10.000 ou même 1.000.0001.000.000.000, on ne sait pas, mais pas « zéro » tout court.
La seule façon raisonnable de dépasser – je ne sais pas encore par quel miracle technologique – la vitesse-limite de la lumière dans l’espace et donc de voyager rapidement sans toutes les autres contraintes physiques connues.


Ceci dit, les progrès de la science et des technologies restent à venir sur ces sujets et vu le développement de ceux-ci en moins d’un siècle, on peut raisonnablement espérer que dans un futur lointain, nos « scienteux » puissent parvenir à ces connaissances utiles qui deviendraient « monnaie-courante » à leur époque.
Oui mais… Je vais plus loin (au moins autant que me le permet l’étendue de mon « génie-personnel ») : Si un jour, on peut « suspendre » l’écoulement naturel et sempiternel de la flèche du temps, on pourra même l’inverser, tôt ou tard.
À savoir que « le futur » vienne visiter « son passé ».
Il se trouve qu’on en a quelques traces à la fois très récentes (« l’Ami-Râle » vous racontera mieux que moi) et que j’en ai repéré dans nos « livres-sacrés » (globalement tout ce qui tourne autour de « prophéties » anciennes, celles qui se réalisent, naturellement…).
J’en ai fait trois opus ces dernières années (« Les enquêtes de Charlotte »), sur 8 à ce jour (ce qui fait beaucoup et me scie le neurone, comme vous pouvez l’imaginer : Je ne suis pas né pour « ça » !)
En y posant les « limites » : D’une part, on ne peut pas voyager dans le passé qui n’existe pas (avant la création de l’Univers) ; et on ne peut pas voyager dans le futur trop lointain, parce qu’il n’existerait pas encore…
Mais venant de ce futur moins que trop lointain, on peut voyager vers le passé puis l’avenir de ce passé : Logique !


Et c’est là l’extraordinaire, VRAIMENT EXTRAORDINAIRE (même pour moi…) quand Oumuamua, alias « 1I/2017 U1 », apparaît soudain dans notre horizon.
Ça ressemble tellement à ces « pierres » décrites et mises en scène dans le chapitre du 23 août dernier et la bataille qui s’en est suivie.
Inspiré ?
Croyez-vous vraiment ?


J’en conclus, de ce que je peux en déduire, qu’Oumuamua n’est autre qu’un vaisseau à la dérive.
Probablement une de ces « pierres », puisque les vaisseaux de la Légion Spatiale ont des dimensions nettement plus imposantes.
Tout ce que j’espère, c’est qu’au prochain coup, alors qu’un de ces engins repasse à proximité de nos télescopes, on soit capable d’y envoyer une sonde pour l’étudier de près.
Là, non seulement on rigolera, mais en plus, vous vous souviendrez de moi.


Bonne fin de week-end à toutes et tous !


I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/11/ca-ne-vous-avez-pas-echappe.html

 


Le retour des « déclinistes » ! (IX)

 

Ils sont incroyables…



Je reprends la série là où je l’avais laissée il y a deux ans, parce que j’ai eu comme un coup de blues qui ne m’a pas du tout fait rire.
Je vous explique : Depuis deux ans, la pauvreté mondiale – celle qui me donne des nausées – aurait tendance à reculer alors que la population mondiale a crû.
Un combat difficile et quotidien de tous les jours pour des milliards d’individus…
Et je vous rapporte le message qu’ils vous adressent une nouvelle fois, à vous, pas « aux autres » : Vous êtes de trop sur cette planète et de plus, jamais vous ne deviendrez riches. Parce que, 1), il faut sauver l’humanité ; 2), vous n’en serez pas !
Aussi simple que ça.


Je reprends donc la suite de cette immense escroquerie qui vous cantonnera à jamais à vous contenter du strict minimum pour survivre. Et encore, seulement si on vous en laisse assez…
C’est qu’ils ont quand même besoin de vous pour vous reproduire (il meurt chaque année 600.000 personnes en « Gauloisie-mortifère », pour la plupart des personnes « plus bonnes-à-rien » [et qui coûtent une blinde aux régimes de retraite et d’assurance-maladie : On en viendra à ce qu’on vous soigne uniquement si vous pouvez continuer « à servir à quelque-chose »] ; pour l’heure ça permet d’entretenir le « système-médical » en l’état), pour que vos gamins subissent à-peu-près le même sort « d’esclave-consentant », à savoir des « consommateurs/producteurs » maintenus sous lien de subordination étroit.


Bon, il y a quelques compensations à ce statut, il faut bien le reconnaître, telles qu’il apparaît encore « attractif », prenant pour modèle les « revenus-à-vie » de la fonction publique.
Ce n’est pas rien.
Mais surtout, surtout, ni vous ni vos mômes ne devez jamais devenir « indépendants », d’abord parce que ce sera l’occasion de vous racketter un maximum tout au long de votre et de leur vie (ainsi que les rentes que vous leur aurait constituées), mais surtout parce que l’avenir de la planète en dépend !
Vous ne le savez pas encore tous, vous-nous, sommes des « crades », des étrons qui en plus salopent la précieuse planète-bleue. Et plus vous en faites, plus vous la dégradez.
Or, pour l’heure, il y’en a qu’une, de planète-bleue…


En plus, comble de malheur, quand on vous demande votre avis par pure commodité « démocratique », vous-nous décidons collectivement que des konneries en barre.
Ça a commencé sérieusement avec le référendum de 2005, ça s’est poursuivi, ailleurs il est vrai, par l’arrivée de « Tsitsi-Passe » en Grèce, par celui sur le « Brexit », par le suivant de « Matéo-le-rital », par les élections autrichiennes et ça se termine avec l’élection de « Trompe » (je vous passez Chavez, naturellement qui parvient à faire faillite assis sur une éponge à « or-noir »…).
Enfin quoi, il n’y avait qu’un choix « raisonnable » mais vous avez préféré écouter le chant des sirènes venues de « Moscou » armant les « populistes »…
Eh bien, vous serez privés de jouer avec les bulletins, sales gamins que vous êtes. Faut pas dékonner avec la planète non plus, et les « sachants » qui sachent tout mieux que vous de votre propre bonheur… et celui de la planète vous le disent depuis « La-Roue-Toute-Rousse » (« l’idiot-utile » du moment) et sur tous les tons, et vous le rabâchent encore tout récemment.
Vous êtes mûrs d’ailleurs. Combien de « votants-utiles » dernièrement ? 75,78 % seulement. Dix points de moins que « la norme » habituelle, 4,7 millions de déserteurs en plus.
Encore un effort, et il n’y en aura plus que la moitié en « Gauloisie-démocratique ».


C’est prévu : Une élection-libre, ça coûte cher, c’est dangereux pour l’avenir, demain, ce seront des grands-électeurs qui seront désignés pour élire leur patron. C’est le système « Beau-Raie-L’Eau » et en plus, c’était dans la constitution originelle de 1958 !
D’ailleurs, on vous y prépare : J’ai lu que « Jupiter » aimerait bien « dépolitiser » les débats sur la vie de la cité…
Et si j’étais lui, la date d’un « 2 décembre » serait parfaite…
Un dimanche.
Si vous ne savez pas pourquoi, aller donc dans vos livres d’Histoire !


Vous n’étiez peut-être pas encore nés (mais moi si !), mais en 1992, 1.700 scientifiques, dont près d’une centaine de prix Nobel, lançaient à l’occasion du Sommet de la Terre à Rio, premier du genre, le « World Scientist’s Warning to Humanity ». Cet avertissement à l’humanité décrivait déjà la destruction de l’environnement, peu conscientisée à l’époque, et soulignait combien notre espèce était « sur une trajectoire de collision avec le monde naturel », si elle ne réagit pas.
Les premiers « déclinistes », et parmi les plus prestigieux, payés pour ça en plus, et armés de bonnes raisons.


Vingt-cinq ans plus tard, leurs héritiers la semaine dépassée, le « monde-scientifique » constate que la situation ne s’est pas améliorée. Au contraire, elle aurait empiré dans tous les domaines en crise, avec une exception, l’affaiblissement du trou de la couche d’ozone, réduit grâce à une forte mobilisation internationale.
Alors 15.364 scientifiques du monde entier (184 pays) ont signé un nouveau cri d’alarme, d’une ampleur sans précédent. Le texte a été publié le 13 novembre dans la revue scientifique BioScience alors que se déroulait jusqu’au 17 novembre, la COP23, sur le climat, à Bonn.
Qui restera un bide monumental…


Ils mettent en garde contre la « destruction du monde entier » causée par l’humanité. Les signataires de l’appel vous conseillent, à titre individuel, de « limiter notre propre reproduction (l’idéal étant de s’en tenir au maximum au niveau de renouvellement de la population) ». Mieux encore, parmi leurs propositions de politiques publiques, ils proposent de « déterminer à long terme une taille de population humaine soutenable et scientifiquement défendable tout en s’assurant le soutien des pays et des responsables mondiaux pour atteindre cet objectif vital ».
Vous avez bien lu : Autrement dit, de limiter de manière concertée et obligatoire la croissance de la population, sur la base des conclusions de la communauté scientifique…
Ils sont fabuleux, non ?
Ils veulent empêcher certains humains de naître (mais lesquels donc ?) pour que les autres puissent survivre dans un environnement propice. Il ne s’agit pas de protéger la « nature », qui ne se pense pas elle-même, mais bien de sauver l’humanité.


Moi, je rigole ! Cette volonté de contrôler la taille du groupe est aussi vieille que notre civilisation. Vous aurez noté que dans le fameux chapitre de la « République » consacré à la démographie de la Cité idéale, Platon souhaitait déjà que les dirigeants décident de la quantité des mariages, « de façon qu’ils préservent le plus possible le même nombre de guerriers et que notre cité, autant que possible, ne grandisse ni ne diminue ». Il ira ensuite encore plus loin et inaugurera l’eugénisme en proposant de sélectionner les jeunes les plus vaillants pour que leur semence se propage davantage…
Et rappelez-vous qu’il aura fallu attendre l’âge industriel pour que la croissance de la population, devenue exponentielle, soit vécue comme une menace plus que comme un désordre.
D’où la fameuse thèse de l’économiste et pasteur anglican Thomas-Robert Malthus dans son Essai sur le principe de la population (1798) : Le rythme d’accroissement de la population l’emporte sur celui de l’augmentation des subsistances, ce qui est facteur de misère et freine « le progrès de l’humanité vers le bonheur », but pour le moins assez sympathique que se propose Malthus.
Mais contrairement à un emploi erroné de l’adjectif  « malthusien », le bon pasteur ne suggère pas à l’État d’intervenir sur la procréation des citoyens. En disciple d’Adam Smith, il croit aux vertus de l’autorégulation. Ainsi l’accroissement de la population doit-il se résoudre par une combinaison d’obstacles « destructifs » (les mauvaises conditions de vie qu’engendre la rareté de la nourriture) et d’obstacles « préventifs » (la contraception), l’homme étant doté de la faculté « de prévoir et d’apprécier des conséquences éloignées ».
Malthus parie lui aussi sur la responsabilité individuelle de chacun. Il se méfie explicitement des gouvernements, trop prompts à « opprimer à loisir leurs sujets en rejetant tout le blâme sur les lois de la nature ».
Leur rôle est plutôt seulement éduquer et de contrôler.
Rappel à « l’ordre-juste » par les « scienteux » du moment : Puisque « ça ne marche pas » ils signent une pétition…
Fabuleuse époque, finalement !


Leur appel vise à agir concrètement contre « une souffrance généralisée (c’est pour votre bonheur de bien-vivre !) et une perte catastrophique de biodiversité ».
Nous avons un « impératif moral » à agir sans tarder contre le « péril » qui menace l’avenir de notre planète sur le plan écologique.
Ils entendent ainsi à interpeller spécialistes, décideurs et le grand public qu’ils appellent à gober leurs fadaises sans discuter : Et je vous le prédis, ils vont être nombreux à le faire pour ce sentir « en souffrance » dans ce monde qu’ils ne comprennent plus (l’ont-ils jamais compris, puisqu’on ne les a pas formés à ça ?) !
ls en disent qu’il est temps de « se remémorer » les mises en garde de leurs aînés et «d’évaluer les réponses que l’humanité a apportées » à cet appel. Depuis 1992, « non seulement l’humanité a échoué à accomplir des progrès suffisants pour résoudre ces défis environnementaux annoncés, mais il est très inquiétant de constater que la plupart d’entre eux se sont considérablement aggravés ». Ils s’appuient, pour ce constat, sur les indicateurs utilisés en 1992 – ressources en eau, déforestation, hausse des températures… – et mis à jour avec les données récentes.


Pointant les conséquences de l’augmentation du volume des gaz à effet de serre (on n’en reparlera, car il ne s’agit toujours pas du CO2 qui plonge au raz-du sol ou dans les océans), de la déforestation et de la production agricole (alors que le dioxyde de carbone c’est pour les tomates et toutes les plantes), les signataires soulignent par ailleurs qu’un «phénomène d’extinction de masse » est en cours, qui pourrait déboucher sur la disparition de plusieurs formes de vie. « L’humanité se voit aujourd’hui adresser une seconde mise en garde », résume le texte.
« Nous mettons en péril notre avenir » en ne prenant pas conscience de certaines problématiques, à commencer par « notre consommation matérielle intense » et lacroissance démographique mondiale « rapide et continue », ou encore l’échec à enrayer la pollution et à protéger les habitats naturels.
« L’humanité omet de prendre les mesures urgentes indispensables pour préserver notre biosphère en danger », résume le texte.
« Les responsables politiques étant sensibles aux pressions, les scientifiques, les personnalités médiatiques et les citoyens ordinaires doivent exiger de leurs gouvernements qu’ils prennent des mesures immédiates », affirment-ils, invitant à mettre en place « une pression de la société civile » et des campagnes rôdées fondée sur « des preuves, un leadership politique et une solide compréhension des instruments politiques, des marchés et d’autres facteurs ».
Mais ce n’est pas tout : Outre la nécessaire action des politiques, « il est également temps de réexaminer nos comportements individuels », que ce soit « en limitant notre propre reproduction » ou « en diminuant drastiquement notre consommation par tête de combustibles fossiles, de viande et d'autres ressources ». Pour les scientifiques, « il s'agit là d’un impératif moral vis-à-vis des générations actuelles et futures des êtres humains et des autres formes de vie. »
Vous n’avez pas pigé ?
« Soyez moins nombreux et vivez pauvrement », SVP !
Pas question d’être plus nombreux, pas question d’être « plus riche »…

Les 1 % de l’humanité qui possèdent autant que tous les autres sont largement suffisants pour la planète et l’humanité !


Et, n’étant pas à un paradoxe près dans leur discours alarmiste, comme pour mieux vous expliquer qu’ils ont raison, ils rajoutent que plusieurs éléments montrent que « nous sommes capables d’opérer des changements positifs quand nous agissons avec détermination ». La diminution rapide des substances néfastes pour la couche d’ozone (qui est probablement due aux « colères » de notre étoile), la lutte contre la famine et l’extrême pauvreté, ainsi que la baisse du taux de fécondité dans plusieurs zones (qui est une question de présence ou non d’un réseau électrique capable de faire tourner une télé) ou du rythme de la déforestation (qui n’est pas enrayée), sont autant de signes que « nous avons beaucoup appris ».
Mais, ces avancées sont toutefois « loin d'être satisfaisantes » et doivent déboucher sur de nouvelles mesures.
Le texte liste ainsi plusieurs exemples de « mesures efficaces et diversifiées que l’humanité pourrait prendre ». Parmi elles, protéger ou « ré-ensauvager » des régions afin de préserver la diversité des habitats (raser les villes et y installer la « jungle » comme celle de Calais) et des espèces et « rétablir des processus écologiques », réduire le gaspillage alimentaire, privilégier une alimentation d’origine végétale (aux herbicides ? Bé je m’en voudrais !…), consommer des énergies « vertes » en diminuant la part des combustibles fossiles (le nucléaire-propre au thorium est-il « fossile » ?), développer des technologies vertes, ou encore aborder la question de la taille de la population humaine.


Je vais te vous dire : Mon niveau de vie actuel (et son confort très relatif), je ne suis pas sûr de pouvoir le maintenir ne serait-ce que quelques années encore.
L’améliorer encore, sûrement pas et à quoi bon d’ailleurs ?
Déjà que, manger un bon steak frit bien saignant et croquant autrement qu’en viande hachée, là où j’exile, ça n’a rien d’évident. Picoler des alcools forts pour oublier, ça devient « hors-de-prix ». Cloper ma pipe au bec, c’est interdit là où je bosse et c’est mal vu dans la « street » voisine.
Et ce n’est pas fini.
Mais de là à « m’euthanasier », « effacer » mon génie-naturel, bé qu’ils sachent que je saurai les recevoir.
Pas né « Corsu » pour rien, avec toute la diversité génétique que je porte en moi, non mais !
Vous en revanche, vous auriez intérêt à leur claquemurer le beignet en leur coupant les subventions payées avec l’impôt piqué dans vos portefeuilles : Ils cesseront peut-être de raconter leurs konneries eugénistes abominables qui se cachent derrière leurs propos de « scienteux » !

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/11/le-retour-des-declinistes-ix.html

 


Twist de « Filo-Chard » =

 

Grosse rigolade !

 

Encore un qui s’est cru plus malin que le commun des mortels et se sera cru autorisé à faire un petit-montage photographique montrant « Jupiter », bras en croix à une tribune quelconque, portant un brassard rouge au bras gôche siglé d’un dollar, sur fond de drapeaux israélien et américain, surmonté des portraits de Jacob der « Bouclier-Rouge » (Roth-Schild), « La-trique-Drap-hi » et « Dj’ack-@talus » sur fond de billets de banque.

Ce gars-là, que je ne porte pas dans mon cœur, pas plus qu’une armée d’autres d’ailleurs, c’est vraiment le « roy-des-kons », un abruti-des-alpes-de-haute-altitude, y’a pas à dire : Mais ce n’est qu’une opinion qui en vaut toute autre, pas un jugement de valeur ni encore moins une injure ou une insulte !

Un opinion fondée sur le fait qu’on passe sa vie en formation-permanente à « apprendre-les-choses » en même temps que d’en restituer un peu à d’autres, et qu’il devrait savoir, à son âge-avancé, qu’en « Gauloisie-sectaire-libertaire », on ne cause pas de nos « feujs » – pas plus que de « nos blacks », « nos beurs », « nos asiatiques » ou de « nos mahométans » – autrement qu’en termes flatteurs.

Quant à nos (et leurs) femmes, elles sont toutes irrémédiablement formidables et les sujets de toutes nos précautions et attentions tellement elles sont gracieuses et précieuses pour l’humanité… par définition et j’en suis fier !

Un étron, quoi, même moi, avec mon unique neurone, je sais déjà tout ça…

 

S’il veut se défouler, c’est permis par les lois sur la laïcité, il s’en prend aux « papistes » et tout ce qui est globalement chrétien (orthodoxe, coopte, maronite, catho) hors les « hérétiques », luthériens, calvinistes, anglicans, baptistes, presse-bite-terriens, mormons, et j’en passe, mais surtout pas plus aux bouddhistes, shintoïstes, taoïstes et j’en passe aussi : Ce serait un manque flagrant de « savoir-vivre », pire même, totalement inélégant.

Pas plus d’ailleurs aux « Chiites », « Sunnites » et leurs dérivés, ce serait « inconvenant » et stigmatisant : L’horreur, quoi, pour tout « bon-citoyen-Gauloisien », et j’en reste fier puisque je m’y plie volontiers.

Et si ça le chante, il peut même mettre un qualificatif odieux devant tous les premiers cités, mais jamais devant tous les autres, au nom du « respect » dû aux minorités qui restent les bienvenues (même en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », c’est dire !) que ça pourrait devenir insultant et récriminé par une ribambelle d’articles du code pénal (du « cousin-Corsu », celui qui a réussi et dort dans son septuple cercueil sous les ors des Invalides entourés de ses maréchaux).

Flûte, même moi, je sais tout ça et veille notamment sur ce blog, à censurer toute trace de commentaire haineux envers quiconque (et tous ceux-là) et à n’en proférer jamais.

De toute façon, ce n’est pas dans ma nature !

 

Bé lui, non…

Du coup, l’ex-trotskyste de la vénérée Ligue Communiste Révolutionnaire, celle « d’Al-hun-Cri-vigne », Gégé est sur le point d’être viré du « P.Soce » et de rendre des comptes à un juge.

Figurez-vous que je m’inquiète : Il n’y a déjà plus grand monde au « P.Soce » qu’ils en sont à virer le petit-personnel et envisager de déménager en des lieux plus austères et moins coûteux, qu’il va finir par ne plus rester personne hors les cadavres dans les placards…

Enfin passons, ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre, finalement : Une page sera finalement tournée et ce sera la dernière, la fin d’un roman de « science-fiction » !

 

Revenons à notre propos. Ce gars-là, il a tout faux. Enfin pas vraiment, mais il reste totalement incomplet, tel qu’il faut se poser la question de ce qu’il a pu apprendre lors de son passage erroné sur la « belle-planète-bleue ».

Encore un qui doit lire mes posts dans l’anonymat (toute relatif : Je te vous préviens-je tout de suite : Même « Gégé » [l’autre… « Colombe »], sait qui visite ce blog et qui lit quoi depuis qu’il a acheté le matériel pour ça) sans rien y comprendre.

Alors je m’explique.

 

Le monde, ce n’est pas très compliqué. D’un point de vue religieux, puisqu’on en parlait à l’instant, la planète se divise en deux parties : Les « religions-du-Livre » (aussi dites « révélées ») et les autres.

Mais comme dit ma « pote-feuj », « si on devait tout croire de ce que disent les religions, on ne s’en sortirait pas ! »

« DJ », un commentateur assidu qui nous a accompagné durant des années sur mon activité bloguesque, en disait qu’il faudrait les interdire.

Je lui répondais qu’on ne peut pas les nier, puisque le « fait religieux » reste un fait. Et qu’on ne peut pas nier les faits…

Passons : Tout ce que je regrette, ce sont les fées et les sorcières de nos ancêtres, balayées par la religion du Christ (dont je suis). Notamment parce que dans ma « Famille-Corsa », il y avait au moins une « sorcière »… Une « Mazzera ».

Très marrante.

Sa fille l’est moins et ses petites-filles sont devenues… toubibs, toutes les trois…

Une tradition dans la continuité, en quelle que sorte.

 

Mais ce n’est pas tout : D’un point de vue « géographie des peuples », il y a deux océans et demi qui divisent le globe en cinq continents. Et ces continents ont des fuseaux horaires qui « coïncident » : La « sphère » américaine, l’Asie, l’Europe-Afrique et au milieu l’Inde et le Moyen-Orient.

On notera que si la mer est un « barrage-naturel » (au moins autant que les montagnes) pour des échanges entre « civilisations & civilisés », la mer est partout (pas les montagnes).

Et loin les uns des autres, les hommes qui peuplent l’Asie ont développé une civilisation plurimillénaire (l’empire du milieu), au moins autant qu’autour de la méditerranée.

Civilisations, avec leurs Histoires, leurs langues, leurs ethnies, leurs coutumes, leurs « back-grounds ».

Dans le tas, le continent africain est un peu à part : Il y a bien un « homme-noir » (de peau : C’est un fait) qu’on ne retrouve pas ailleurs, mais une multitude d’ethnies et de micro-civilisations (un peu comme sur le continent américain avant l’arrivée des européens) qui n’ont pas pu résister à l’envahisseur (« blanc » : C’est un autre fait historique).

Et en Afrique, « l’homme blanc » était autant européen qu’arabe (d’Arabie, ne pas confondre avec les maghrébins, les persans ou je ne sais pas quoi d’autre).

Ce sont les données de base qu’il convient de ne pas nier.

(Les « faits », la dure loi des faits…)

 

Ceci dit, le monde est globalement gouverné par des nations, avec leurs institutions et personnels politiques et étatiques, des nations « armées » qui se sont fait la guerre durant des millénaires et des millénaires, depuis les bords de l’Euphrate et du Tigre, en passant par le Nil et tout le reste du monde connu.

Une constante historique, comme si la vie de la « piétaille » n’était pas déjà assez difficile et courte avec tout ça qu’on en rajoute des difficultés…

Passons.

 

Notez que dans l’évolution civilisationnelle, la connaissance a quand même pu progresser. Et ce n’est pas fini. Tout comme l’immense richesse que représente la diversité infinie deshomo-sapiens-sapiens dont le nombre croît de façon exponentielle au moins autant que leurs « interactions » et « échanges ».

La planète en est devenue un « petit-village ». Ce qui touche l’un, touche tous les autres par la magie des « réseaux ».

C’est d’ailleurs marqué comme ça dans la prophétie de « Jean de Jérusalem », écrite en 1099, quand il te vous nous causait de « l’an mille qui vient après l’an mille » (et les deux suivants, plus récents).

 

Inutile de dire qu’il ne s’agit pas d’un hasard… Ou alors, c’était vraiment un « prophète » ignoré et ostracisé par les autorités du moment pour quelques raisons obscurantistes.

Autorités qu’étaient les « croisés » de l’époque. D’ailleurs, s’en était un lui aussi.

En revanche, son texte a circulé, a été étudié, décortiqué, analysé et transmis de génération en génération.

Et les « éclairés », initiés, cultivés, s’en sont inspirés tout au long du millénaire qui a suivi, à des rythmes divers et en des lieux et dates épars.

Là encore, c’est un fait.

 

Ce qui donne in fine l’époque actuelle. Avec une des premières « forces » qui reste le « sionisme ». C’est probablement une des plus anciennes, puisque « biblique » et c’était prévu par quantité invraisemblable de textes érudits.

Et puis c’est devenu « un fait » de droit public international depuis 1948 avec la création de l’État d’Israël : Incontournable.

La référence de « Gégé-Filo-Chard » est claire, mais incomplète. On ne peut nier un fait comme vins-je de vous le dire, mais le choisir parmi d’autres plutôt que d’autres est un raccourci de l’esprit qui en dit long sur le nanisme du bonhomme.

 

D’autant qu’il met en exergue trois personnages issus de la seconde des « forces » qui œuvrent pour le bien de l’Humanité : Le judaïsme. Les trois personnages représentés sont « feujs ».

Erreur grossière de confondre « sionisme » et « judaïsme »…

Personnellement, j’ai toujours su que si historiquement et « philosophiquement » il reste facile de faire une assimilation, c’est complètement erroné. Il y a quantité de « feujs » qui ne sont pas sionistes, loin de là. Et si  deux des trois choisis sont réputés « riches » (quoique pour « Drap-Hi », ça reste provisoire), j’en connais aussi des « pôvres », voire même indigents.

De plus, même si le judaïsme impose l’idée d’un peuple « choisi » parmi beaucoup d’autres pour être « le » peuple « élu », un autre « feuj » est passé sur la planète pour leur expliquer que le message de « Yahvé » s’adressait à toute l’humanité, dans toutes ses composantes, probablement par opposition à toutes les autres espèces que porte la planète, animaux, plantes, bactéries, etc.

C’est d’ailleurs l’immense supériorité du Christianisme sur tout autre, mais c’est mon « opinion » de papiste et je reconnais à tout autre le droit d’avoir un avis divergent, justement au nom de son enseignement.

Et puis j’ai assez d’ancêtres comme ça qui ont péri parfois dans des circonstances atroces, pour ne pas renier cet enseignement : C’est comme ça !

 

La troisième des « forces » en activité reste la finance internationale (les billets de banque de l’image retirée du sieur « Filo-chard »). Facile, bien sûr d’autant que dans son esprit, il amalgame les « feujs » avec l’argent (eux-mêmes amalgamés avec le sionisme).

C’est un poncif éculé ! Quantité de fortunes ne sont pas aux mains des israélites, loin de là. Pour l’essentiel, il s’agit plutôt « d’hérétiques-protestants ». Et dans le lot, le sieur oublie totalement que désormais, les avoirs arabes (d’Arabie au sens large) sont probablement supérieurs à beaucoup d’autres, à tel point que la FED a dû inonder le monde de QE explosifs en fournissant de la monnaie sortie de rien pour diluer les montagnes déjà constituées.

Et on ne cause même pas de la Chine, en passe de devenir la première puissance économique mondiale avec une monnaie qui rivalisera toutes les autres dans peu de temps, notamment si « Trompe » continue à jouer à l’andouille…

Quand on analyse un peu, on retrouve « la finance-mondiale » dans une organisation informelle et internationale qui s’appelle la « Trilatérale ».

C’est un peu l’OTAN de la finance, élargi à l’Asie et plus globalement à tous les milliardaires de la planète (1.800, pas plus), plus quelques banquiers-centraux « qui comptent ».

D’ailleurs, plus que l’OTAN dont la Trilatérale est issue, c’est devenu au fil du temps le « Davos » de la finance, une sorte de « G20 » du monde de l’argent.

 

Ce qui nous ramène peu ou prou à la quatrième des « forces » qui gouvernent notre monde : Les USA. D’où le drapeau américain dans le « twist » de « Gégé » le mal-luné, plutôt « mal-informé ».

Les USA, depuis Yalta et la fin de la dernière guerre mondiale avec la capitulation, sans condition du Japon, sont devenus, avec des hauts et des bas, le « gendarme du monde » et la plus imposante puissance économique du globe.

Elle dispose de bras armés d’une puissance inimaginable avec ses quantités « d’agences » de renseignement (eux parlent « d’intelligence ») qui savent tout de tout le monde quasiment en temps réel et sont présents sur tous les continents et toutes les mers du globe.

Jusque dans l’espace circumterrestre (et encore plus loin).

Les USA claque un pognon inhumain à maintenir ces technologies au mieux, alors que chacun sait qu’on pourrait avec celui-là éradiquer la faim et la misère du monde.

Peu importe, c’est leur choix plus ou moins conscient.

 

Et pour assurer leur emprise sur le cours des choses, ils s’appuient sur la cinquième des « forces » à l’œuvre, à savoir les organisations internationales. La plupart mises en place au lendemain de la dernière guerre mondiale.

Et qui fonctionnent vaille que vaille sur toute la planète avec des rôles et compétences divers.

On en compte une bonne centaine, entre les plus connues (l’ONU, l’UNESCO, l’IATA, la Croix-Rouge/Croissant-Rouge, la plupart des ONG – Médecins sans frontières, organisation de journalistes, Greenpeace – et même le GIEC d’essence américaine…) et toutes les autres, internationales, transversales, G7, G20, OPEP et j’en passe.

On peut même y rajouter l’UE, les JO un peu antérieurs comme d’une survivance de la SDN, les organisations internationales sportives, culturelles et là encore j’en passe quantité…

Elles créent le lien diplomatique… qui « contrôle » l’évolution du monde.

 

Et justement, la sixième des « forces » qui gouvernent notre univers est encore plus transversale que toutes les autres, puisqu’on la retrouve partout, jusque même en Asie-profonde : La Franc-maçonnerie.

Des « frères » qui ne se connaissent pas, se revendiquent « humanistes » et de « la Veuve et de l’Orphelin ». Ils communiquent en « fratries » indéfiniment solidaires entre elles et leurs membres.

Une organisation opaque, pas toujours décelable, mais qui se divise en deux courants (et plusieurs obédiences) : Les fraternelles « spéculatives » et les fraternelles « opératives ». Les premières « pensent », les secondent « agissent » et s’incrustent à peu près dans tous les autres « organisations ».

Je ne sais pas si « Gégé-Filo-Chard » est un frère, mais en revanche, il est de notoriété publique que « D’jack-@talus » est passé sous le bandeau comme tous ses « frangins », petits-et-grands. D’où probablement sa présence sur le « twist » craignos. Avec surtout, la réaction – judiciaire – de l’intéressé.

Naturellement, on en compte beaucoup dans nos partis politiques, notamment « Soce », mais pas seulement : Notre appareil judiciaire, notre armée, nos gendarmes, nos hauts-fonctionnaires, dès qu’ils ont de « hautes responsabilités » envers la Nation et ses citoyens, s’ils ne sont pas maçons, ils sont entourés par ceux-là. Et il y en a autant chez les « Républicains-démocrates » (même s’ils s’en vont un à un en ce moment) et une forte densité dans les partis-centristes de diverses tendances. Je vais vous dire : Chaque « tendances » correspond à un réseau de loges.

Pire encore – et de tradition séculaire – en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », vous en aviez 19 ! Autant que de partis politiques à la belle époque.

Les meks, dans la même ville (que je fréquentais encore il y a peu), ils se croisaient, ils faisaient semblant de ne même pas se saluer… alors que dans une ville comme Calvi ou Île-Rousse, tout le monde connaît tout le monde : Forts !

C’est simple, même moâ-même, j’en croise encore perpétuellement sur des « dossiers chauds et épineux » et toujours à des fonctions «  et grades » des plus respectables.

 

Ceci dit, surtout à ces derniers mais aussi à tous les autres, on doit « les Lumières », les deux constitutions de 1735 et de la dernière de 1755, celle de Paoli « frangin » reconnu, en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », celle des USA de 1787, la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, etc.

Des apports décisifs de notre monde moderne.

 

Enfin, la septième des « forces » : Les forces dites « des ténèbres ». Elles ont toujours existé depuis la plus haute antiquité et se manifestent par des « reculs » dans la progression de « l’humain » vers « les Lumières ». Je vous laisse les désigner, mais les plus tragiques ont donné des génocides impitoyables, que ce soit en Allemagne, en Chine, en Russie, en Cochinchine, encore en Turquie, en Ukraine, en Syrie, en Irak et j’en passe toujours.

Elles ruinent pour vouloir « épurer »… C’est leur signature.

Un désastre perpétuel et renouvelé par cycle.

Inutile de vous dire qu’elles s’opposent à toutes les autres, la plupart du temps.

À peine tempérées par la huitième des « forces » que sont celles des religions christiques.

Qu’on retrouve d’ailleurs dans les premières citées…

 

Ceci dit, tout se décide finalement dans votre dos et en votre nom : Quand trois « forces » sur les sept premières sont d’accord et ne soulèvent pas l’opposition d’au moins trois des quatre autres, les choses « bougent » et avancent.

Dans le cas contraire ça « piétine »…

Vous pourrez d’ailleurs utilement lire l’actualité géopolitique et même politique à travers ce simple filtre tout bête et tout s’éclaire comme d’une cohérence impeccable.

Y compris le message de « Filo-Chard » (et les réactions qui s’en suivent) : C’est quasiment « magique » !

 

Car il n’y a guère de doute, « Jupiter » est bien « l’enfant » de ces « forces ». Je vous raconterai ça, le comment, dès le 10 décembre, époque où je bloquerai vos commentaires pour n’être pas « en surface » à pouvoir les contrôler avant mise en ligne, et qui sont des extraits de « Ultime récit – suite » à découvrir cet été prochain.

Le « pourquoi » est un peu plus compliqué à expliquer : Il y a eu comme des « ratés » en 2016. Le premier et le plus « impactant », c’est le « Brexit ». Le second c’est clairement l’élection de « MacDonlad-Trompe », des événements tous les deux dus à des « relâchements » et une sorte d’aveuglement collectif alimenté et mis en scène par les instituts de sondage.

Il fallait réagir lourdement et reprendre la main.

Ce qui a été fait en mai 2017 pour un nouveau départ. Et l’heure reste à régler le cas de l’Allemagne, ce qui va être très intéressant à suivre.

On en verra les enjeux une autre fois…

 

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/11/twist-de-filo-chard.html

 


L’absurdité fiscale est bien « en marche ! »

 

Que j’en reste tout kon…

 

Je m’étais déjà étonné à « blog-ouvert » des conséquences relatives à la décision du Conseil d’État d’invalider la « taxe à 3 % » sur les dividendes versés de « Tagada-à-la-fraise-des-bois ».

Je vous ai même rapporté le texte de la décision, juste pour le plaisir de découvrir un « pamphlet si bien-léché ».

Je ne vous ai pas caché non plus que vraisemblablement, la loi de finances rectificative, destinée à aller chercher de quoi « rembourser » l’indu, le produit du racket-légal, à savoir une super-taxe exceptionnelle sur l’IS des « big-compagnies » pourrait également être invalidée par le même Conseil Constitutionnel, pour les mêmes raisons d’égalité devant l’impôt.

Ça va probablement se jouer autour du 30 décembre prochain.

Ce n’est pas certain, loin de là, mais ça va encore être très drôle, dans la mesure où les entreprises visées par la mesure auront déjà payé leur dû avec le dernier acompte d’IS le 20 décembre, dix jours avant.

Que déjà, je ne vous raconte pas le pataquès que ça va créer en 2018…

 

Vous me direz, ce n’est pas très grave : On passera l’objectif des trois pourcents de déficit publique au 31 décembre 2017 et on réglera les ardoises finales en 2018, avec … une autre taxe exceptionnelle.

Simple : Quand on est « trisomique », on choisit toujours les solutions les plus « autistiques » !

CQFD.

 

Ce qui est beaucoup plus grave, c’est le côté « amateur » des « sachants » déjà signalé et qui gèrent le « GOB-tout » (Grand-Ordinateur-de-Bercy). On devait entrer dans « le monde d’après », faisant table-rase du « monde d’avant » avec « les marcheurs », et finalement ils « galopent » vers des ravaudages iconoclastes qui signent leur absurdité.

Pas de bol, quand même.

D’autres que moi en signalent quelques-unes :

 

1 – Remplacer une « erreur » de jeunesse par la même… L’erreur est certes humaine, mais persister est diabolique, en dit-on.

Rappelons que l’erreur de « Flanby-Gras-Nul-Laid » aura été de réparer l’erreur originelle de la taxation des produits de SICAV initiée par « Bling-bling » en contravention avec les règlements européens qui aura été elle-même invalidée.

Donc, on n’en est pas à un bis-repetitat, mais carrément à un numéro ter !

Fabuleux, n’est-ce pas…

 

D’autant que tout cela était probablement cousu de fil-blanc puisque la contribution de 3 % sur les revenus distribués a vécu ses premières heures au début du quinquennat du « capitaine-de-pédalo » et ses dernières au commencement de la présidence « Mak-Rond ». Or, il ne vous a pas échappé que si son instauration visait certes à faire face dans l’urgence aux conséquences financières de la perte d’un contentieux communautaire, il répondait aussi à une promesse électorale du candidat « soce » : « Une distinction sera faite entre les bénéfices réinvestis et ceux distribués aux actionnaires » annonçait ainsi le futur chef de l’État avant son élection.

Et son successeur n’est autre que celui qui fut son principal conseiller économique, aussi bien pendant la campagne présidentielle de 2012 qu’à ses débuts à l’Élysée. Il fait donc évidemment partie, lui aussi, des acteurs clés de cette incroyable et déplorable histoire.

Qui rebondit donc avec la création dans la précipitation d’en fait deux nouvelles taxes directement assises sur l’IS… une pour les « petites-grosses » entreprises, et une autre pour les « plus-grosses-que-grosses », mesurées à hauteur de leur Chiffre d’Affaires.

Dans ces conditions, il vaut mieux « perdre de l’argent » sur l’exercice et échapper ainsi à l’IS (et puis pour faire bon poids dégager le personnel et les usines jusqu’à Monaco ou encore Dublin : Au moins les taux d’IS n’y jouent pas au yoyo en cours d’année).

 

2 – En fait on savait dans les « milieux autorisés » depuis au moins le mois de juillet que le Conseil constitutionnel rendrait sa décision début octobre au plus tard et que le risque était grand que l’État se trouve condamné à verser aux entreprises une somme très importante dans la foulée de cette décision.

C’est donc avec un immense étonnement que l’on apprit, lors de la présentation du PLF le 27 septembre, que le gouvernement avait déjà provisionné à cet égard 300 millions d’euros au titre de 2018…

Le « risque » n’était déjà pas méconnu, tout juste « mal mesuré ».

La moindre des prudences exigeait de prévoir une dépense bien supérieure et d’augmenter en conséquence les recettes fiscales (c’est d’ailleurs ce que Bercy proposait de faire initialement, comme l’ont relaté quelques articles de presse-spécialisée qui se sont intéressés au sujet durant l’été) ou, mieux, de diminuer les dépenses publiques. Mais aucune de ces solutions n’était alors satisfaisante au vu des promesses de campagne de la nouvelle majorité…

 

3 – Puisqu’il va donc manquer plus d’argent qu’escompté dans les caisses de l’État sur la base des prévisions budgétaires retenues dans le PLF 2018, et même énormément plus, une première loi de finances rectificative contenant un seul article, s’ajoute alors à la loi de finances pour 2018 qui précède une seconde loi de finances, rectificative celle-là, pour 2017, alors qu’on nous avait assuré que personne ne toucherait au « volet recettes » voté par la précédente mandature en décembre 2016.

Il faut dire qu’à l’impossible, nul n’est tenu…

Conséquence, voilà que de nouveau le spectre-noir de l’instabilité fiscale refait surface, compensé par une frénésie législative qui prend le pas sur les engagements de campagne.

Mais ce n’est pas tout.

 

4 – Le système mis en place dans l’urgence pour récupérer 5 milliards « tout de suite » (cinq plus tard quand on aura fini de faires les additions), prévoit donc que seules quelques entreprises (320) seront priées de passer à la caisse pour « faire preuve de civisme », et du coup ne pas accentuer l’image de « président des riches » dont le chef de l’État peine à se défaire.

Angoisse : Il importe finalement peu, qu’il en soit parmi elles dont les droits à restitution au titre de la contribution de 3 % sont inférieurs aux nouvelles taxes qu’elles devront acquitter, voire théoriquement nuls (s’agissant de celles qui n’auraient pas distribué de dividendes depuis juin 2012 par exemple)…

L’équité-fiscale et l’égalité devant la charge de l’impôt seront bien piétinées : Il y aura des « cocus » et là, le MEDEF, mais tout autant « la Trilatérale », ça n’aime pas ça du tout.

Eux, ils veulent se bagarrer « à armes égales », globalement sur tous les marchés domestiques à leur portée (c’est ce à quoi servent les traités fiscaux, l’Union Européenne et autre CETA et TAFTA), pas d’être rançonnés comme au coin d’un bois par surprise comme au moyen-âge.

Là, je peux vous dire que ça ne va pas plaire, d’autant que « Mak-Rond » reste leur obligé.

Vous verrez comment dès le 10 décembre et de façon plus cohérente à l’occasion de la mise en ligne du roman-futur, « Ultime récit – suite », au mois d’août prochain.

Et je dois vous prévenir que pour l’heure, le scénario imaginé l’été dernier se précise pour en être « renforcé », soutenu, conforté par l’actualité… actuelle !

Que s’en est un « vrai plaisir » d’auteur.

 

5 – On va se retrouver finalement avec un taux de l’IS qui va atteindre… 44,43 % en 2017 ! Soit 20 points de plus que la moyenne européenne !

Pas bien sûr que l’image du pays en sorte grandie aux yeux des agents économiques du monde entier.

La « Gauloisie-jupitérienne » va devenir vraiment un repoussoir fiscal, contrairement aux vœux de campagne prononcés…

Vraiment extraordinaire.

Pire encore,

 

6 – Du coup, l’IS étant en principe une « flat-tax » qui a le mérite de sa prévisibilité qui permet elle-même de « budgéter » les coûts en tentant de les optimiser au mieux des intérêts des entreprises et de leurs salariés, comme c’est le cas dans de très nombreux pays, le barème de l’IS 2017 verra le nombre de taux qui le composent passer de quatre à six (hors immobiliers et propriété industrielle) pour devenir extrêmement progressif : 15 %, 28 %, 33 1/3 %, 34,43 %, 39,43 % et 44,43 % !

Presque pire que l’IR (qui subit aussi la CSG augmentée et la CRDS).

Probablement un record mondial, et en tout cas exactement le contraire de ce qu’il faudrait faire pour un pays se voulant « business friendly » et offrant par conséquent une fiscalité intelligible.

Là, le message est clair : Vache à lait, cochon de payeur !

Inutile de vous dire que ça en refroidit plus d’un, même en UK

 

7 – Puisque ces nouvelles taxes décidées « à la va-vite » en toute fin d’année s’appliqueront aux exercices en cours et devront être versées en quasi-totalité par anticipation le 20 décembre prochain, avant même la fin de l’exercice, les entreprises concernées ont donc tout juste un tout petit peu plus d’un mois pour s’y préparer et « ajuster » les besoins de trésorerie.

Et sachez que le boulot d’un trésorier, c’est de rester toujours (au jour le jour) « au plus juste » et « par le bas ». Autrement dit en flux tendus.

Les meilleurs à ce jeu-là s’en font des ulcères à l’estomac. Les plus mauvais dorment bien pour se plaire avec plein de zéros sur les comptes qui dorment tranquillement sans être sollicités…

Là, le message envoyé au monde entier est limpide : L’IS à payer au titre d’un exercice peut fort bien excéder de 10 points celui que l’entreprise retient dans son budget au début de ce même exercice, voire déclencher un décaissement au cours de celui-ci très supérieur à ce qu’il est possible de prévoir à l’ouverture.

La « French Touch » dans toute son horreur.

 

8 – De plus, les entreprises redevables n’auront pas même le droit d’imputer leurs crédits d’impôt sur la nouvelle dette fiscale ainsi mise à leur charge.

Tu payes sans discuter, c’est tout ce qu’on attend de toi…

Rançonnées, vous dis-je, et par des amateurs, en sus.

Curieuse démarche, notamment pour ceux qui bénéficient de crédits d’impôt qui trouvent leur fondement juridique dans les dispositions d’une convention internationale visant à éviter les doubles impositions…

Inutile de vous dire qu’ils vont être nombreux à se bousculer devant la cour de justice européenne, telle qu’il faudra revenir « à la soupe » en remettant le couvert d’ici à 4 ou 5 ans…

 

9 – Pour conclure, on peut en dire que l’impression générale laissée par la création de ces nouvelles contributions est absolument désastreuse !

C’est finalement le principal reproche que l’on peut formuler à l’encontre du gouvernement dans cette affaire.

Le « monde d’après », promis par la majorité « LREM-même-pas-en-rêve » n’en finit pas d’enterrer celui « d’avant ».

Et là, j’avoue que c’est curieux de « trisomie-appliquée », puisque « Mak-Rond » est quand même passé par l’Élysée avant d’y revenir, après avoir fait un détour par Bercy. Autrement dit, les seuls endroits où on ne pouvait pas dire « je n’étais pas au courant ».

 

Je vais vous dire : Ça promet pour la suite du quinquennat.

D’autant que la ponction que cela représente jusque dans vos assiettes (puisque les entreprises qui payent « refacturent » nécessairement à leurs clients et qu’au bout de la chaîne, il s’agit de vous pour globalement la totalité du PIB national moins les exportations… qui fléchissent et fléchiront encore plus, faute à notamment la « performance » fiscale), ne va pas faire que des heureux.

Puisque finalement, tout le monde, même ceux qui ne le savent pas encore, est « kon-cerné ».

Car il n’est toujours absolument pas question ni d’un vaste coup de rabot sur les « prélèvements obligatoires », ni dans les « dépenses-pue-bliques » hors « à la marge »…

Et pourtant, les diagnostics sont connus depuis belle-lurette, et les solutions identifiées et pointées depuis au moins autant de temps.

Enfin, peu importe, de ce que j’en dis ou rien, n’est-ce pas… « même pas en rêve » !

Au mieux, ce que je suggère, puisque nous accueillerons les JO en 2024, c’est qu’on invente une épreuve olympique de l’absurdité fiscale : Au moins, on sera sûr de décrocher une médaille qui fera honneur à nos « marcheurs » de compétition.

 

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/11/labsurdite-fiscale-est-bien-en-marche.html

 


Brexit, suite…

 

 

Je suis arrivé à Londres,

 

Un peu de façon improvisée à l’issue de mes vacances-marines pour le moins perturbées, juste au moment où Big-Ben devenait aphone : Le Royaume-Uni va mal si même la fameuse cloche présente jusque dans l’inconscient de l’univers britannique connu et inconnu s’arrête pour un vaste carénage centennal.

C’est un peu comme si on démontait la Tour-Eiffel parigote pour poncer et ravauder tous ses rivets…

Depuis, je « planque » dans des bureaux cachés au fond du quartier St-Paul, écoutant (comme je peux), regardant ce qui se passe quant aux bouillonnements que provoque le « Brexit », directement sur place, et recrute de futurs clients pour « mon boss à moi ».

C’est que ça commence à bouger depuis mon dernier post sur le sujet.

 

D’abord surpris, puis incrédules, désormais s’énervant de l’incapacité du gouvernement de « Théière-Mais » à avancer en bon ordre vers une sortie « honorable », ils vont finir par perdre leur flegme légendaire, en tout cas dans le milieu « des affaires ».

Le « milieu financier », lui il a déjà globalement mis en place ses stratégies : Il n’y aura pas de perdants, mais pas mal de cocus.

La City va rester la place mondiale des « paradis-fiscaux ». Ce sont des champions du monde toutes catégories confondues et même « mon boss-à-moi » avec son « petit-empire » monégasque, il fait figure de nain, juste là pour amuser la galerie.

Si vous n’avez pas bien lus, les « Paradise-Pampers » n’ont même pas ébranlé la sérénité de ces gars-là.

Pas plus que les « Panama-Pampers » en leur époque… C’est dire !

 

Dans le tas, les américains installés à Londres et qui « travaillent l’euro », ils vont se casser de là. Plusieurs milliers de salariés vont déménager en Allemagne, laissant vacants leurs logements, avec toute la petite-famille et leur fabuleux pouvoir d’achat de « broker ».

D’autres, notamment dans la high-tech vont filer à Dublin quand ce n’est déjà pas le cas depuis l’origine : Question de langue, de fiscalité et de culture anglo-saxonne.

En revanche, les industriels se demandent encore comment ils vont pouvoir exporter sur le continent…

Les cocus de l’affaire.

Les « impatriés », y compris « Gauloisiens » (dont je suis, mais j’ai aussi un passeport italien et un autre monégasque), vont pouvoir rester : De toute façon, ils ne peuvent pas s’en passer.

Juste, les contrôles aux frontières seront un peu plus renforcés, à Folkestone, Dover, Saint-Pancras.

Notez qu’ils le sont déjà à … Calais, Boulogne, Gare du nord, Brussels et encore ailleurs…

 

C’est justement là que se pose la question des « borders », les frontières. Globalement, il y en a deux séries : Celles avec l’Irlande et celle qu’on oublie toujours, avec l’Espagne (à Gibraltar).

Cette dernière est bien réelle, en revanche, la première n’existe que sur le papier et les panneaux indicateurs routiers : D’un côté, on compte en miles, de l’autre en kilomètres…

Des drôles.

Un peu comme quand vous passez de « Gauloisie-routière » en Wallonie : Les autoroutes sont éclairées « a giorno » en pleine nuit, et pas seulement les « entrées/sorties » !

 

On en est à seize mois après son arrivée au pouvoir, et en fait, « Théière-Mais » est au tapis. L’extrême difficulté du « Brexit », la malchance, ses propres erreurs, les ambitions sournoises de ses ministres ont transformé son mandat en calvaire.

Elle sort de scène comme groggy, titubant presque au bras de son mari, Philip, qui a cru bien faire en venant la réconforter dernièrement… mais démontre du même coup combien elle a désormais besoin d’aide.

Affaiblie comme jamais, par exemple le 4 octobre, du hall de Manchester Central, l’ancienne gare reconvertie en centre des congrès qui accueillait là la grand-messe des conservateurs britanniques : Elle comptait y reprendre la main face à un parti dont les membres contestent son autorité et des ministres qui défient son leadership. Résultat, tout est allé de travers !

Prise de quintes de toux à répétition, la Première Ministre perd son auditoire. Pendant plusieurs dizaines de minutes, elle luttera pour retrouver sa voix, mais même le bonbon au miel tendu depuis le premier rang par son ministre des Finances, Philip Hammond n’y a rien fait.

Et le coup de grâce est venu des lettres adhésives du slogan des « Tories » qui, en se détachant du mur devant lequel elle parlait, ont offert le triste spectacle d’un  monde qui s’écroule. Pitoyable.

Le week-end suivant, une trentaine de députés conservateurs complotaient encore pour la renverser. En vain pour l’heure.

 

Le 23 juin 2016, le « Leave » vient de l'emporter au référendum. Le Premier ministre « tory » « Camé-Rhône » démissionne. Elle, elle veut rassembler, rassurer aussi, en promettant que la volonté du peuple sera traduite en actes : « Brexit means Brexit ». On la croit alors que, ministre de l'Intérieur pendant six ans, elle a défendu le « Remain » au nom de la discipline gouvernementale dans campagne référendaire où elle est restée très discrète.

Et là, tout dérape : La nouvelle locataire du « number ten » adopte très vite une ligne « dure » sur le « Brexit ».

Son diagnostic : La victoire du « Leave » est une réaction des Britanniques à l’immigration venue des pays de l’est de l’Union et à l’incapacité du gouvernement à la limiter.

Pour reprendre le contrôle des flux migratoires, il n’y a donc pas d’alternative : Il faut à la fois sortir du marché unique et de l’union douanière. Et pour que le pays retrouve sa souveraineté, la Cour de justice de l’UE n’aura plus voix au chapitre, ajoute-t-elle.

Des choix lourds de conséquences. « À ce moment-là, elle aurait pu interpréter différemment le résultat du référendum, et renvoyer dans leurs buts les ‘‘hard Brexiteers’’ qui, dans son parti, prônent une sortie radicale de l’UE. Mais elle a au contraire choisi de les ménager. Ensuite, ce sera trop tard. »

Pour les relations avec Bruxelles, ensuite : « Ses choix initiaux ont considérablement compliqué la négociation avec l’UE et réduit les chances d’un soutien des autres partis politiques britanniques. Avec un résultat encore aujourd’hui incertain. »

C’est le moins qu’on puisse dire : « À trop vouloir un ‘‘hard Brexit’’, elle risque d’aboutir à un ‘‘no deal’’ » (une sortie sans accord de remplacement, qui donnerait au Royaume-Uni un statut de pays tiers-lambda, tout juste membre de l’OMC).

Ce qui pourrait bien arriver, finalement…

 

Autre péché originel, les Britanniques l’ont fait savoir quand, voulant conforter sa majorité parlementaire pour mieux négocier le « Brexit », elle a commis « the big mistake » : Convoquer des élections législatives anticipées !

Elle aurait dû consulter « Juppette », l’heureux « sortant » des élections de 1997.

Sur le coup, personne ne trouva à y redire. Tout le monde jugeait le coup finement joué. Mais là encore, rien n’ira comme prévu. La campagne se passa mal, elle sous-estime son adversaire archéo-travailliste, « Jérem’-Corps-bine », qui séduit les jeunes par son charisme et ses diatribes contre les inégalités.

Elle laissera ses proches conseillers rédiger, sans mener aucune consultation du parti, le programme des « Tories ». Les militants, furieux, devront défendre sur le terrain des propositions aussi impopulaires qu’une réforme de la protection sociale à vrai dire confiscatoire pour les personnes âgées qui donne à l’État le droit de payer les soins qu’elles reçoivent à domicile en se remboursant post-mortem sur la vente de leur maison, ou aussi polémiques que la ré-autorisation de la chasse aux renards…

Bref : « C’est de sa faute. Elle n’aurait jamais dû laisser faire cela et elle aurait dû vérifier ce qu’il y avait dans le manifeste ».

 

À l'arrivée, l’impensable se produit. Le 8 juin 2017, onze mois donc après son arrivée à Downing Street, le Parti conservateur perd sa majorité à la Chambre des communes. Elle en est réduite à former une coalition bancale avec les unionistes irlandais du DUP. Elle ne réussira plus ensuite à retrouver la maîtrise de l’agenda.

Le 21 septembre, le discours qu’elle prononce à Florence a suffisamment de souffle pour réchauffer le climat entre Londres et Bruxelles et débloquer les négociations sur le « Brexit ». Mais les commentateurs, qui attendaient un texte (re)fondateur restent sur leur faim. Lorsqu’elle annonce des mesures « sociales », comme à Manchester son projet d’encadrer les loyers et de plafonner les tarifs de l’énergie, les éditorialistes soulignent les incohérences avec la vision libérale défendue quelques phrases plus loin.

Quand elle donne des gages aux « hard Brexiteers », le CBI – le Medef britannique – lui rappelle aussitôt l’épée de Damoclès qui pèse sur l’économie domestique. Lorsqu’elle demande aux leaders européens de l’aider à sortir par le haut des négociations, on l’accuse de mendier une aumône à Bruxelles.

 

Elle aggrave encore son cas face au drame de l’incendie de la Grenfell Tower (80 morts dont 18 enfants, mi-juin) : Lorsqu’elle se rend sur le lieu du sinistre, c’est son manque d’humanité qui saute aux yeux du public. Invoquant « des raisons de sécurité », elle ne rencontre aucune famille de victime… Pendant que « Corps-Bine » distribue avec empathie accolades et poignées de main compatissantes.

Pire encore, au cours des derniers mois, l’action du gouvernement est occultée par les rivalités, coups bas et phrases assassines qui focalisent l’attention des médias. Chaque matin, des articles bien informés exposent les divisions au sein du cabinet et rendent compte des ambitions de ses quatre ou cinq poids lourds. Un jour, on distille les révélations d’un livre selon lequel elle a pleuré une semaine entière après les législatives de juin…

Un autre, on s’interroge sur sa capacité à résister physiquement et nerveusement.

On s’interroge sur ses cernes, que ne parvient pas à masquer un maquillage pourtant appuyé.

On se demande qui, de son mari ou de ses docteurs, lui demandera de prendre du champ, alors qu’elle est atteinte d’un lourd diabète.

 

Les coups les plus rudes ne viennent pas du Labour, mais de son propre secrétaire d’État aux Affaires étrangères. Par deux fois, il fait entendre dans la presse une voix discordante sur le « Brexit », défiant ainsi ouvertement la Première ministre.

Le 15 septembre, soit une semaine seulement avant le discours de Florence, « Boris-Gordon-Flash-John-sonne » donne dans une première tribune, publiée par le Daily Telegraph, sa vision « pour un Royaume-Uni ambitieux et prospère grâce au Brexit ». Le 30 septembre, rebelote : Dans une interview au Sun, il fixe les « lignes rouges » qu’il veut imposer à la Première ministre dans ses négociations avec Bruxelles. « Dans n’importe quel autre gouvernement, un ministre s’exprimant de la sorte aurait été immédiatement viré ».

Mais elle laisse faire : Se débarrasser de son ministre, ce serait lui offrir un boulevard pour mieux la critiquer et un jour lui succéder. Depuis, elle avale couleuvres sur couleuvres.

Sur le « Brexit » soi-même, elle est contrainte à une communication de flou artistique et à une politique de petits pas, sans pouvoir trop promettre à Bruxelles de peur de froisser ses « hard Brexiteers », tout en cherchant un accord dont elle pourra à terme être créditée. Le « no deal », pour elle, n’est pas une option. Mais quel que soit l’accord qu’elle pourrait conclure avec l’UE, il risque d’essuyer, à Londres, une volée de bois vert. « À la fin, elle ne pourra éviter de décevoir une partie de son propre camp : Les pro-européens ou les défenseurs d'un « Brexit » dur. À moins que ce ne soit les deux… »

 

Et puis l’affaire Weinstein a provoqué par ricochet de nombreux scandales au Royaume-Uni et révélé l’attitude problématique de nombreux membres du Parlement à l’égard des femmes à Westminster. Le ministre de la Défense a démissionné, le 1er novembre, après avoir reconnu des attouchements inconvenants.

La secrétaire d’État britannique au Développement international et fervente partisane du « Brexit », « Priti-t’es-Pas-belle », a démissionné l’autre mercredi. Il a ainsi été révélé qu’elle avait rencontré des personnalités politiques israéliennes sans en informer son gouvernement… Exit !

La classe politique menace également de faire tomber un autre proche de « Théière-Mais », le vice-Premier ministre Damian Green, ainsi que le secrétaire d'État au Commerce international Mark Garnier.

Finalement, si elle reste au pouvoir, c’est surtout faute de meilleure solution.

Que ce soit pour les « hard Brexiteers » de son parti, dont elle fait malgré tout avancer les idées, le DUP qu’elle contribue à faire exister, ou Bruxelles, qui ne veut pas négocier avec plus radical qu’elle : « Tout le monde veut qu’elle reste, mais pour des raisons négatives ».

La rue l’a affublée d’un surnom terrible : « Theresa Won't ».

Absolument extraordinaire.

Seize mois après son arrivée au pouvoir, elle est donc au tapis au moment même où il faudrait sortir les griffes et les crocs.

 

Depuis, il n’y a plus aucun suspense, c’est désormais officiel. Le gouvernement britannique a annoncé jeudi dernier que le « Brexit » aurait lieu le 29 mars 2019 à 23 heures : « «Nous avons procédé à cette précision pour supprimer toute confusion ou inquiétude sur la signification de l’expression Exit day », a déclaré le ministre en charge du « Brexit », « David coupe-Davis », rappelant que la date et l'heure de sortie seraient inscrites au projet de loi britannique de retrait de l’UE.

L’heure a été choisie par le gouvernement britannique : Tout le monde s’attendait à ce que le « Brexit » survienne à minuit heure de Londres. Il surviendra finalement à minuit heure de Bruxelles, 23 heures au Royaume-Uni…

Curieux cet « alignement-là ».

Pour moi, c’est une surprise : Il interviendra probablement bien avant, à la hache et par surprise.

 

Les britanniques se sont donnés le temps de se mettre en ordre de bataille pour finaliser des négociations d’une « sortie-propre ».

Depuis ils pataugent grave.

Qu’ils sortent le dernier vendredi de mars 2019, à 23 heures, à minuit, ou un an avant, ça ne changera pas grand-chose.

D’autant que ce sont les européens qui demandent depuis le début une accélération du processus de sortie.

Et, au pied du mur, petit-à-petit l’UK cède. « Théière-Mais » est désormais prête à payer les 60 Mds€ que lui réclame l’UE pour le divorce. C’était l'exigence n° 1 de Bruxelles pour envisager un deal avec les Anglais.

On annonce également que la plupart des 3 millions d’Européens vivant en UK seront autorisés à rester post « Brexit ». C’était l’exigence n° 2 de l’UE.

Reste la 3ème et dernière exigence : La question de la frontière Irlande/Irlande du Nord, délicate, certes, mais sur laquelle personne ne veut raviver les tensions.

On y arrive.

 

Ensuite, ensuite seulement, les européens seront ouverts à des négociations sur les futurs partenariats commerciaux, le libre-échange, les droit de douane, etc., comme indiqué ci-avant.

Et comme je viens de le dire, ils ne sont pas tellement nombreux à y croire encore, d’autant que la puissance américaine – les cousins d’outre-Atlantique – semble les laisser tomber.

Le porte-avions américains va se désarrimer des institutions européennes qu’il avait savamment contrarié au fil des décennies dans son développement vers une harmonisation plus complète…

 

Alors seulement va apparaître le problème de l’Irlande du Nord, puisque la majorité des habitants a voté pour rester dans l’Europe : à 56 %.

Idem en Écosse. Mais eux resteront attachés à la couronne des anglais : Remettre une « border » effective dans les Highlands leur semble hérétique.

Même si la population est divisée. Les autorités aussi, au moins en Irlande. À un tel point que depuis les dernières élections il y a sept mois, les élus catholiques et protestants nord-irlandais, qui sont censés se partager le pouvoir, n’ont pas réussi à former un gouvernement. Leurs visions sur le « Brexit » sont bien trop éloignées.

34 % des exportations nord-irlandaises partent en direction de l’Irlande.

 

Les échanges internationaux britanniques, c’est 510 milliards US$  d’exportations dont plus de la moitié vers l’UE et pour 690 milliards US$ d’importations provenant pour plus d’un tiers de l’UE, avec actuellement des flux déjà à la baisse.

L’économie britannique, c’est une vaste usine de recyclage des productions européennes vers l’Asie et le continent américain.

Il pourrait tomber en panne, faute d’accord.

Tout va dépendre également du soutien de la BoE : Soit elle soutient la Livre sur le marché des changes et un Soros va se faire des fortunes à spéculer sur la chute de la monnaie locale. Soit elle laisse filer – ce qui reste le plus probable et le moins coûteux – et l’inflation pourrait remonter à terme jusqu’à 2 chiffres « épurant » ainsi à bon compte une dette de plus de 85 % du PIB et l’épargne des « middle classes ».

Alors ce sera le moment de réinvestir en UK, pas avant, alors que les européens crieront au scandale du « dumping ».

 

En bref, le « Brexit », un échec des « maîtres du monde », qui n’ont pas du tout anticipé les « forces centrifuges » ni même vu à temps les financements occultes des « forces obscure », eux les maîtres de l’ombre : Un paradoxe qui s’est renouvelé en novembre aux USA.

Un comble !

Mais ils vont le retourner en leur faveur et donner une « bonne leçon » aux britanniques. Probablement au profit du continent européen qui y trouvera peut-être une aubaine.

Ce qui me fait conclure que finalement personne n’a vraiment intérêt à ce que les négociations progressent vers une « normalisation » des rapports avec le continent.

Mais je me trompe peut-être…

Enfin, espérons-le au moins un peu, même si pour l’heure, j’informe les quelques-uns de l’existence de fonds à caractère de protection des plus riches, quand ils ne savent pas déjà les avantages de l’expatriation de leurs biens…

Ignoble, finalement : Ce qui me va assez bien !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/11/brexit-suite.html

 


Lettre ouverte à Madame Élise LUCET

 

Chère Madame,

 

Restant toujours réjoui (et même fier) de vos enquêtes, je tenais à vous remercier par courriel (https://fr-fr.facebook.com/EliseLucetOfficiel/ &https://www.facebook.com/cashinvestigationfrance2/?fref=mentions) et féliciter vos équipes et vous-mêmes : vous faites honneur à votre profession de journalistes d’investigation !

Et je dois dire que c’est assez rare pour être dignement salué, en cette époque de reprises de « communiqués » qui tournent en boucle, rédigés par les toujours mêmes agences de communication.

 

Toutefois, il est une question que je me (et vous) pose : pour quelle raison vous n’êtes pas encore « aller au bout » d’un scandale vraiment extraordinaire qui devrait secouer l’opinion publique quant à la fabuleuse possibilité permise par nos institutions (démocratiquement contrôlées) de dissimuler encore et toujours des détournements majeurs, vraiment « très majeurs », d’argent public ?

J’évoque là les détournements de l’argent de la guerre du Golfe de 1991…

Et ils se montent à plusieurs dizaines de milliards de dollars de l’époque : Ce qui est pour le moins CONSIDÉRABLE.

 

Version courte : « L’affaire » est très documentée sur au moins deux sites parmi des dizaines d’autres, notamment dans la presse francophone helvétique et Belge.

Alerte éthique de Monsieur Jean-Charles DUBOC :http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/ qui a découvert ce dossier par hasard en 1998 et (je vous recommande de prendre langue avec lui, même si je ne suis pas toujours d’accord avec ses analyses…) ;

Et sur celui de Monsieur Christian BASANO, BASA CODE : http://basacode.blogspot.fr/) qui a été au cœur du second volet de ces gigantesques détournements d’argent (lui-même devenu « très méfiant » depuis quelques « alertes » quant à la sécurité de sa personne).

 

Pour votre information –  car il y a « des risques » à soulever ce type de scandale « stratosphérique » – votre confère Julien COURBET avait déjà préparé un reportage sur le second sujet en l’an 2000. Son émission annoncée par l’opérateur télévisuel a été retirée du programme de la soirée au dernier moment…

Il en a dit que c’était la seule fois où il a été censuré par sa direction (qui est d’ailleurs la même que la vôtre…) et que c’est à cette occasion-là que ses locaux ont été dévastés par des « plombiers » nocturnes qui n’aurait emporté qu’un seul document…

Je vous laisse le soin de prendre langue avec lui-même.

 

Version moins courte : En août 1990, Saddam Hussein envahit le Koweït dont il sera délogé après seulement 100 heures de combats au sol par les troupes de la coalition après une longue préparation d’intenses bombardements aériens.

Il laisse un État dévasté avec près de 1.200 puits de pétrole en feu.

Coût des opérations militaires pour les koweïtiens : officiellement 84 milliards de dollars (http://www.nytimes.com/1992/09/08/world/gulf-war-s-cost-to-arabs-estimated-at-620-billion.html) pris en charge et depuis remboursés par les irakiens, via la CINUD, sis à Genève.

 

Au passage, la France reçoit 1 milliard de dollars en février 1991 (https://www.lesechos.fr/26/02/1991/LesEchos/15836-009-ECH_le-koweit-donne-un-milliard-de-dollars-a-la-france.htm). L’émir régnant en sera remercié par le ministre des affaires étrangères du moment (http://discours.vie-publique.fr/notices/912007900.html).

Sachez seulement que depuis, une poignée de députés de la précédente mandature demandaient quelques éclaircissements sur l’affectation de ces sommes, tant à l’ex-ministre de la défense (aujourd’hui ministre des affaires étrangères) qu’à l’ex-ministre des finances (dont l’un est désormais Président de la République) qui faisaient répondre officiellement et systématiquement par leurs services qu’il n’y avait AUCUNE TRACE DE SES FONDS en comptabilité publique…

 

À ce stade-là, sachez que vous vous attaquerez à « du lourd » si vous souhaitez aller plus loin dans vos « investigations » !

Car il tombe sous le sens que s’il n’y a aucune trace en comptabilité publique, c’est que ces fonds n’ont jamais franchi la frontière de notre pays bénéficiaire…

 

D’autant que certaines sources « autorisées » (mais encore à recouper) ont fait mention de divers « dédommagements » de l’engagement de nos troupes à hauteur de 7,5 milliards de dollars.

Vous n’étiez peut-être pas encore au fait de l’actualité du moment à cette époque-là, mais on retrouve une partie de ces données dans les débats – un peu confus il est vrai – de fin d’année 1991 au JO des débats de l’AN à l’occasion du vote de la loi de finances de 1992, où il est indiqué par un député en réponse au ministre concerné que finalement, cette opération « guerrière » aura été « une bonne affaire » pour les finances du pays.

Effectivement, à l’époque, contribuable encore assidu à mes devoirs de citoyen, je m’attendais soit à une contribution exceptionnelle, soit à un « grand-emprunt » à souscription obligatoire (façon « impôt sécheresse » de Monsieur GISCARD-D’ESTAING) et je n’ai rien vu venir.

 

Avant d’aller plus en avant – mais vous vous ferez confirmer cette « affaire » par votre confère J. COURBET – il faut noter que les incendies des puits de pétrole koweïtiens, étouffés en un temps record, ont fait l’objet d’une escroquerie montée par des notaires et juristes français et suisses, sous couvert du ministre de l’économie et de l’industrie de l’époque.

Il s’agit d’un contrat de 22 milliards de dollars qui ont également disparus.

Probablement, je suppose que l’émir régnant à fait lui aussi « une bonne affaire », s’il ne s’était pas aperçu par la suite qu’il avait payé deux fois : une fois en Suisse où il se faisait soigner, et une autre fois au Koweït aux mains d’un de ses héritiers aujourd’hui à la tête d’un des premiers « fonds souverain » du monde, doté de … 22 milliards de dollars dès sa constitution !

 

Enfin, encore une mention passée inaperçue à l’époque, mais retrouvées depuis : les irakiens ne sont pas repartis de Koweït-City les mains vides en février 1991.

La « menue-monnaie » nécessaires aux dépenses courantes de l’émirat était entreposée dans le Palais et comptait quelques 48 milliards de dollars au dernier inventaire (billets, or, pierres précieuses, valeurs, etc.).

Les irakiens n’en auront restitués que 8…

Un milliard de dollar de billets de 100 dollars, c’est un mètre-cube, une tonne de papier imprimé.

Vous vous souvenez que le frère de l’émir (grand admirateur de Monsieur Michel PLATINI) aura été abattu au moment de la prise dudit palais.

Où quand on vous prévient que c’est « du lourd »…

 

Version plus longue : Découvrant cette « affaire » pour le moins « rigolote » en 2008, je n’adhère pas du tout à la version qu’on m’en donnait sur le moment, à savoir un enrichissement personnel du Président de la République de 1992 (qui s’était déplacé à Ryad et probablement à Doha juste avant l’offensive terrestre, pour ensuite faire une escale passée inaperçue à Luzerne : des officiers ont payé de leur vie pour « savoir » ce détail).

Pas lui, absolument impossible et ça se serait vu, telle a été ma réaction.

D’ailleurs même sa fondation n’est pas si richement dotée. Quant à ses proches…

Et l’argent, ça ne disparaît pas comme ça, par magie !

Les « éliminations », naturellement, il y en a eu jusqu’en son palais (Messieurs BÉRÉGOVOY, GROSSOUVRE et j’en passe une tripotée), pour protéger « son secret » : on sait depuis bien longtemps que la « raison d’État » peut parfois amener à commettre l’irréparable, même à son corps-défendant, et au moins depuis l’affaire BOULIN.

C’est que logiquement, il poursuivait un autre objectif.

 

Politique celui-là : abattre la Vème République, son ennemie intime, en montrant et démontrant qu’elle pouvait être « pourrie », et facilement en plus, depuis sa tête. Son testament politique devant l’éternité. Après sa mort, après son centenaire.

Mais la Vème République est « plus forte » que son principal détracteur…

Il y en a eu d’autres qui ont espéré reprendre le flambeau. Je vous passe le camarade Mélenchon qui a probablement perdu son avenir dernièrement, mais je vous fais remarquer qu’il y en a eu au moins deux autres, tous deux devenus ministres démissionnaires et candidats lors de la primaire socialiste de 2017 qui ont en commun d’avoir participé activement à la commission d’enquête parlementaire sur la moralisation de la finance dans les années 2000 : également tous les deux de fervents promoteurs de la VIèmeRépublique… restée depuis dans le flou des « cartons ».

Pas vraiment un hasard. Vos équipes peuvent confirmer mon propos assez facilement : tous les deux avaient d’excellentes raisons pour avoir été « bien formés »…

Les minutes des auditions de cette commission d’enquête sont d’ailleurs d’une lecture passionnante : feu Joël BLUCHER (un de plus de ces « disparus prématurément »…) me les a fait découvrir.

 

D’ailleurs, vous aurez aussi noté que l’entrée dans le IIIème millénaire aura été justement marquée par des « affaires » de corruption graduellement de plus en plus intenses : on est parti d’Urba et des lycées d’Île-de-France, en passant par les obus iraniens, pour aller vers les frégates taïwanaises, les sous-marins pakistanais, les mirages également taïwanais, les systèmes de télécommunications militaires d’Arabie-Saoudite et même jusqu’aux « Mistral » russes.

On continue probablement avec les Rafale égyptiens, indiens, les mêmes « Mistral » égyptiens, etc. Mais peu importe.

Ce qui est important, c’est le processus et le déclenchement par vos confrères de la presse écrite des deux affaires « Clearstream », la banque des banques et ses comptes fantômes.

La piste est bonne, puisque tout transite à travers les compensations interbancaires.

 

Il en manque d’ailleurs, même s’ils sont postérieurs (et actuellement à l’instruction) sur les comptes de campagne de 2007 et même de 2012 d’un ex-président. D’autres devraient vous intéresser comme le financement du « Bling-bling-au-thon » (*) où on n’a pas bien vu comment la trésorière de l’époque a pu s’emmêler les pinceaux dans les chiffres (au point que les comptes ont été séquestrés par le président d’alors du parti avant « épuration ») ni comment il se fait que le Trésor public n’a toujours pas vu l’équivalent en demande de crédit d’impôt au titre de l’IR de l’année suivante (comme la loi le prévoit).

Bien sûr, il y en a d’autres à venir, comme « Providence LLC » (cf.http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/05/la-providence-llc-et-les-macrondleaks.html) ou comme le financement du parti et de la campagne de l’actuel locataire de l’Élysée qui devrait vous émouvoir, puisqu’il y en a été obligé de rester ministre jusqu’à la fin juillet 2016, alors qu’on le pressait de passer à l’action depuis plusieurs mois…

(Premiers posts à venir sur le sujet le 10 décembre prochain sur mon blog :http://flibustier20260.blogspot.fr/ (**).)

Nous vous attendons tous sur ces dossiers-là, naturellement.

 

Mais ça ne répond toujours pas à cette question-première : où sont donc passés les « Milliards de la division Daguet » (d’autant que les vétérans, lâchés dans la nature ne sont toujours pas soignés des effets délétères sur leurs organismes des poussières d’obus anti-char à l’uranium appauvri employés sur le théâtre d’opération et qu’ils se réveillent) ?

Car l’armée, ses soldats, ses sous-officiers, ses officiers, ses généraux sont tous impliqués à des degrés divers – même si les générations passent, les dossiers restent – au point que la « grande-muette » a obtenu ce qu’elle voulait de l’ex-ministre de la Défense durant 5 ans et à peu près ce qu’elle veut dès le budget 2018.

Un hasard ou une nécessité ? Je vous laisse juge.

 

Pour ce qui est des fonds « français », ils ont probablement été utilisés pour financer la réunification des deux Allemagnes.

Ce que Berlin a remboursé depuis, et avec des taux d’intérêt qui étaient à l’époque de l’ordre de 5 à 6 % par an, soit entre 55 et 57 milliards d’euros actuels.

Et plus tard comme fonds de la BERD, dirigée à son origine par Monsieur « D’Jack-@talus » (*), ex-sherpa et conseiller du premier-cercle du Président « Mythe-errant » (*).

Depuis, ils ont été recyclés dans le « Grand-Emprunt » du Président « Krabe-zozo-ski » (dit aussi « Bling-bling », notre ex-« vénéré-président ») (*).

On les retrouve d’ailleurs encore aujourd’hui dans la Caisse des dépôts et consignations (http://www.caissedesdepots.fr/investissements-davenir).

Il faut se rappeler la façon dont le premier « PIA » a été présenté à la presse le lundi 14 décembre 2009 (loi de finances rectificatives de mars 2010) : « C’est 13 milliards de remboursement attendus des banques au moment de l’effort de refinancement du début d’année (le plan de relance de 26 milliards de Monsieur « Dévide-gens » (*).)

C’est un peu plus de 10 milliards de rachat de papier arrivé à terme effectué sur les marchés par l’Agence France-Trésor depuis quelques semaines.

C’est donc seulement entre 11 et 12 milliards empruntés directement sur la place. »

Très fort : tu empruntes pour te faire rembourser et en redonner à peu-près autant…

 

Les 10 milliards de rachat, c’est probablement l’équivalent de 15 milliards de dollars prêtés secrètement par une agence américaine (les taux de change du moment s’y prêtent) pour « calmer » l’émir en 1992 ou 1993 quand il s’est aperçu qu’il s’était fait roulé par « ses alliés » (cf. ci-avant).

Une exigence de Messieurs « Bou-bouche » (*), père et fils, rencontrés « hors de vue » par le Président français lors de ses courtes vacances sur la côte-Est, qui venaient solder les comptes du vainqueur du moment qu’ils avaient consciencieusement soutenu (cf. le désistement de Monsieur « Déesse-Khâ » (*) à la primaire socialiste au profit de la « cruchitude », Miss « Ségololo » (*)…).

Pour ce qui est des fonds « recueillis » par « les alliés », nous en avons perdus la trace. Une partie a probablement servie à « calmer » l’émir koweïtien en 1992 ou 1993. L’autre sert tout aussi probablement à financer des missions secrètes, « hors-budget ».

C’est « anesthésié ».

Or, justement…

 

Justement, après les affaires « Cleastream », dont on rappelle que ce sont justement les agents de la CIA qui en sont à l’origine pour avoir « cornaqué » Monsieur « La-Houde » (*), ce qu’ont montré les enquêtes judiciaires, l’affaire des fuites de la HSBC-Swiss par un informaticien « travaillé » par les mêmes à Genève, l’arme des « Wikileaks » à travers le consortium des journalistes dont vous faites partie, nous sort successivement les « Panama-papers » puis les « Paradise-papers ».

La première bordée dénonce des fraudes, la seconde des « optimisations » légales. Le point commun des deux (et de tous les autres) reste la recherche de « l’argent ».

Et vous savez naturellement qui finance ces recherches que vous vous chargez d’exploiter avec d’autres, pour notre « bonne information » à tous.

 

On en attend d’autres, puisque pour l’heure, il n’y a pas la trace des « milliards disparus ».

Si 57 sont localisés à la Caisse des Dépôts et Consignations française, on en attend plus du double, voire le triple en comptant les « intérêts », situés « par ailleurs ».

 

Ce modeste courrier n’a d’autre vocation que de vous mettre sur la piste des premiers, hors vous indiquer que les « citoyens-lambda » que nous sommes ne sont « pas dupes ». On sait avant que vous nous le disiez.

 

Mais aussi de vous mettre en garde : L’actuel Président de la République française n’est pas un « élu du hasard » et seulement de l’inconsistance (pour ne pas dire pire) du personnel politique français.

Il est en « mission-commandée ». Il a donc « son calendrier ». Et vous pourriez lui être utile, comme vous pourriez le « contrarier ».

À vous de voir et de nous le faire découvrir.

 

Des suites données à ce message dépendront ce qu’il faudra en conclure.

Je ne vous cache pas qu’à mon âge (avancé) ça n’a plus aucune espèce d’importance : j’ai fait mon temps.

En revanche, je « romance » et j’aimerai donner un sens cohérent au prochain opus (**), par simple respect pour mes quelques lecteurs.

 

Très respectueusement à vous et vos équipes,

Je vous prie d’agréer, Chère Madame, l’expression de mon infinie gratitude.

I(***)

 

(*) Je « maquille » les noms propres : je ne suis pas comme vous à pouvoir m’abriter derrière une carte de presse et une audience flatteuse et méritée, pour assumer des procédures oiseuses pour diffamation. Tout rapprochement avec des personnes, des lieux, ou des organisations existants par ailleurs ne peut donc qu’être absolument fortuit.

(**) Dans la droite ligne de ce qui vient d’être dit, je ne peux pas non plus faire autre chose que des « romans », pures constructions de l’esprit, soumises au régime des droits d’auteur et de la création « artistique ».

Absolument pas diffamatoire ni même injurieuse.

(***) Je me cache également depuis toujours derrière un « pseudonyme-absurde » (à l’origine « I² », un nombre « imaginaire ») devenu « incroyable » depuis que j’ai inventé la « Cotisation Sociale sur les Produits Manufacturés » (CSPM) et que, miracle, mes pauvres simulations ont pu montrer tout le bénéfice pour mon pays : c’est aussi une question de respect pour mes divers employeurs, fonctions et clients.

De plus, je communique depuis l’étranger où je trouve un refuge très relatif pour ma sécurité personnelle, et communique en usant du serveur d’un ami qui serait bien surpris d’apprendre l’usage que j’en fais…

Pas possible de me joindre autrement que par courriel.

Et je réponds seulement si « je le veux bien ».

Et le peux encore…

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/11/lettre-ouverte-madame-elise-lucet.html

 


UFO at National Press Club, Washington, November 12, 2007

 

The Reality as Seen by Former High Level Government and Military Officials Pilots to Tell Their UFO Stories for the First Time Group to call on US Government to Re-Open its Investigation.

 

The American public is not alone when it comes to sighting what the US Air Force has labeled Unidentified Flying Objects (UFOs).

So too have former governors, high-level military and government officials, highly trained airplane pilots and aviation experts. The phenomenon is real. It happens worldwide. No one is sure about its nature.

Experts from seven countries have divulged what they have discovered about UFOs at a November 12 panel discussion moderated by former Arizona Governor Fife Symington (R) at the National Press Club.

Just one year ago, pilots, mechanics and managers from United Airlines witnessed a metallic discshaped object hovering over the United Airlines Terminal at Chicago’s O’Hare Airport.

The clearly observed object shot straight up leaving a hole through the clouds.

Despite the clear aviation safety issues involved, the Federal Aviation Administration (FAA) never investigated the incident and dismissed it as weather.

This head-in-the-clouds refusal to investigate stands in sharp contrast to efforts by governments of other countries to understand these incidents. “I believe that our government should take an active role in investigating this very real phenomenon,” said Symington, who was a witness to the famed ‘Phoenix Lights” incident seen by hundreds in Arizona while he was governor.

This panel consists of some of the most qualified people in the world with direct experience in dealing with this issue, and they will bring incredible, irrefutable evidence, some never presented before, that we simply cannot dismiss or ignore” he said.

The group, using previously classified documents, have discussed many well-documented cases, including two investigated by the US government.

The first involves a Peruvian Air Force pilot who fired many rounds at a UFO which was not affected.

The second was an Iranian Air Force pilot’s attempt to fire at a UFO, but whose control panel became inoperable.

This case is a classic that meets all the necessary conditions for a legitimate study of the UFO phenomenon,” stated the US Defense Intelligence Agency document on the Tehran incident.

Both pilots have come forward to speak about these events publicly for the first time.

By Leslie KEAN and James FOX : UFO & Close Encounters (November 12, 2007).

 

WHO: Fife Symington, Former Arizona Governor, Moderator

Ray Bowyer, Captain, Aurigny Air Services, Channel Islands

Rodrigo Bravo, Captain and Pilot for the Aviation Army of Chile

General Wilfried De Brouwer, former Deputy Chief of Staff, Belgian Air Force (Ret.)

John Callahan, Chief of Accidents and Investigations for the FAA, 1980’s (Ret.)

Dr. Anthony Choy, founder, 2001, OIFAA, Peruvian Air Force

Jean-Claude Duboc, Captain, Air France (Ret.)

Charles I. Halt, Col. USAF (Ret.), Former Director, Inspections Directorate, DOD

I.G. General Parviz Jafari, Iranian Air Force (Ret.)

Jim Penniston, TSgt USAF (Ret.)

Dr. Claude Poher, Centre National d’Etudes Spatiales, founder, French GEPAN

Nick Pope, Ministry of Defence, UK, 1985-2006

Dr. Jean-Claude Ribes, Centre National de la Recherche Scientifique, France, 1963-98

Comandante Oscar Santa Maria, Peruvian Air Force (Ret.)

 

WHAT: Former Arizona Governor Fife Symington have moderated a distinguished panel of former high-ranking government, aviation, and military officials from seven countries to discuss close encounters with what the US Air Force describes as Unidentified Flying Objects (UFOs).

Representatives from France, England, Belgium, Chile, Peru, Iran and the US have called for the US Government to join in an international dialogue and re-open its investigation – which the Air Force shut down over 30 years ago – in cooperation with other governments currently dealing with this unusual and controversial phenomenon.

While on active duty, the panelists have either witnessed a UFO incident or have conducted an official investigation into UFO cases relevant to aviation safety and national security.

WHEN: Monday, November 12, 2007 11:00 AM

WHERE: National Press Club Ballroom Event open to credentialed media and Congressional staff only

CONTACT: James Fox, documentary filmmaker; director of the acclaimed film “Out of the Blue”Leslie Kean, investigative journalist with the Coalition for Freedom of Information

 

 Fife Symington is a US Air Force Pilot and was Governor of Arizona in 1997 when he saw a UFO over Phoenix.

 

 



In French :

 



UFO over Teheran, September 19, 1976

General Parviz Jafari, Iranian pilot

 



 UFO over Belgium, General Wilfried De Brouwer, former Deputy Chief of Staff, Belgian Air Force (Ret.) Belgian UFO wave was a series of purported sightings of triangular UFOs in Belgium, which lasted from 29 November 1989 to April 1990.

 



 UFO over Paris, February 28, 1994

Captain Jean-Charles Duboc, Air France (ret)

 



James Penniston, senior security officer at RAF Bentwaters base, december 26, 1980

 

 

 

UFO over RAF Bentwaters base, Charles Halt, former deputy base commander

 



FO over Alaska, November 17, 1986, John Callahan, FAA Investigator about

 



 

 

Commandant Oscar Santa Maria Huertas, Peruvian Air Force Pilot, April 11, 1981.

 

 

Captain Ray Bowyer, UFO Over Alderney,  April 23, 2007.

 

 

“Out of the Blue” is a feature-length documentary on the UFO phenomenon which premiered on television on the Sci Fi Channel on June 24, 2003. It was produced by American filmmaker James C. Fox.

 

 



 



 


Message de la Cour de Cassation à « l’Ami-râle »

 

La lutte contre la corruption se durcit…

 

J’entends par là, que le « boulot » des « lanceurs d’alerte », portés il y a encore peu au pinacle du zénith d’une République « exemplaire » qui souhaitait leur donner « un statut » protecteur est tombée bien bas.

Certes on a eu un « statut » du … salarié qui dénonçait au fisc les opérations de son patron dont il était témoin dans son boulot.

Mais on a eu des dizaines de mois d’état-d’urgence, plusieurs lois portant sur « sécurité » publique, une modification radicale du droit pénal devenu « préventif » entrée en vigueur le 1er novembre dernier, une loi sur la transparence de la vie-publique qui en emmerde quelques-uns, notamment ceux qui ne veulent pas rendre leur logement-social, et pour le reste…

 

Eh bien cet arrêt tout récent : On « admi-râble » et le nôtre va « Ami-ramer » encore un moment.

Là, il s’agit d’une « association » et je cite :

 

Cour de cassation chambre criminelle,

Audience publique du mercredi 11 octobre 2017, n° de pourvoi : 16-86868

Publié au bulletin, Cassation sans renvoi

 

Soulard (président), président, SCP Spinosi et Sureau, avocat(s)

 

REPUBLIQUE FRANCAISE

AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS

 

LA COUR DE CASSATION, CHAMBRE CRIMINELLE, a rendu l’arrêt suivant :

Statuant sur le pourvoi formé par :

Patrick X…, Mme Isabelle Y…, épouse X…,

contre l’arrêt de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de PARIS, 2ème section, en date du 3 novembre 2016, qui, dans l’information suivie contre le premier, des chefs de blanchiment de fraude fiscale, corruption passive, blanchiment de corruption et non-déclaration d’une partie substantielle de son patrimoine à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, et, contre la seconde, des chefs de blanchiment de fraude fiscale et non-déclaration d’une partie substantielle de son patrimoine à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, a confirmé l’ordonnance du juge d’instruction déclarant recevable la constitution de partie civile de l’Association des Contribuables de Levallois-Perret ;

 

La COUR, statuant après débats en l’audience publique du 13 septembre 2017 où étaient présents : M. Soulard, président, Mme Zerbib, conseiller rapporteur, Mme de la Lance, MM. Steinmann, Germain, Mme Planchon, MM. d'Huy, Wyon, conseillers de la chambre, Mmes Chauchis, Pichon, conseillers référendaires ;

Avocat général : M. Gaillardot ;

Greffier de chambre : Mme Zita ;

Sur le rapport de Mme le conseiller ZERBIB, les observations de la société civile professionnelle SPINOSI et SUREAU, avocat en la Cour, et les conclusions de M. l’avocat général GAILLARDOT ;

Vu le mémoire produit, commun aux demandeurs ;

Sur le moyen unique de cassation, pris de la violation des articles 6 de la Convention européenne des droits de l’homme, préliminaire, 2, 2-23, 3, 85, 591 et 593 du code de procédure pénale ;

« en ce que la chambre de l’instruction a confirmé l’ordonnance ayant déclaré recevable la constitution de partie civile de l’Association des contribuables de Levallois-Perret ;

« aux motifs que par lettre de son président reçue au greffe du juge d’instruction le 29 février 2016, l’Association des contribuables de Levallois-Perret a déclaré se constituer partie civile ; que par ordonnance du 18 mars 2016, le juge d’instruction a déclaré cette constitution de partie civile recevable sur le fondement de l’article 2-23 du code de procédure pénale, les délits énoncés aux 10, 2° et 3° de cette disposition étant visés par le réquisitoire supplétif du 11 juillet 2014 ; que l’article 2-23 du code de procédure pénale dispose que toute association agréée déclarée depuis au moins cinq ans à la date de la constitution de partie civile, se proposant par ses statuts de lutter contre la corruption, peut exercer les droits reconnus à la partie civile en ce qui concerne diverses infractions limitativement énumérées ; que certaines d’entre elles entrent dans la saisine du juge d’instruction en charge de la présente procédure ; que l’association en cause a été déclarée auprès de la préfecture des Hauts-de-Seine le 25 février 2013 selon récépissé de déclaration de création d’une association ; qu’à la date de sa constitution de partie civile le 29 février 2016, elle ne remplissait donc pas la condition d’avoir été déclarée depuis cinq ans au moins ; qu’elle n’est au surplus pas agréée au sens du décret n° 2014-327 du 12 mars 2014 relatif aux conditions d’agrément des associations de lutte contre la corruption en vue de l’exercice des droits reconnus à la partie civile, lequel exige au surplus que l’association sollicitant l’agrément remplisse la condition de cinq années d’existence à compter de sa déclaration ; que l’association en cause n’est ainsi pas recevable en sa constitution de partie civile sur le fondement de l’article 2-23 ; que l'’article 2 du code de procédure pénale dispose que l’action civile en réparation du dommage causé par un crime, un délit ou une contravention appartient à tous ceux qui ont personnellement souffert du dommage directement causé par l'infraction ; qu’en vertu de l'article 85 du code de procédure pénale, pour qu’une constitution de partie civile soit recevable devant la juridiction d’instruction, il suffit que les circonstances sur lesquelles elle s’appuie permettent d’admettre comme possibles l’existence du préjudice allégué et la relation directe de celui-ci avec une infraction à la loi pénale ; que le juge d’instruction est notamment saisi de faits de corruption active et passive, recel et blanchiment de ces délits, relativement aux flux financiers ayant servi à l’acquisition de la villa marocaine propriété officielle de M. Z… et utilisée par Mme Isabelle et M. Patrick X… (ça y est, vous les avez reconnus ?) alors que parallèlement, la commune de Levallois-Perret, via sa société d’aménagement, la Semarelp et sa filiale la Scrim, étaient en lien contractuel avec M. A…, investisseur saoudien, relativement à un projet immobilier appelé « les Tours de Levallois », une partie des sommes suspectes provenant d’une société dirigée par ce dernier et deux virements du même ayant pour motif « Commission suite à une transaction immobilière » ayant été tentés au profit d’un compte ouvert à Singapour au nom de M. Z… ; que par ailleurs, le projet immobilier des « Tours de Levallois » a fait l’objet au fil des négociations de conditions financières de plus en plus favorables aux intérêts de l’investisseur, pour finalement se solder par un litige et un contentieux judiciaire ; que M. X… est maire de Levallois-Perret et député des Hauts-de-Seine ; qu’Isabelle X… est adjointe au maire de Levallois-Perret ; que M. Z… était au moment des faits le directeur général de la Semarelp et le co-gérant de la Scrim et que M. X… était le président de la Semarelp ; que l’Association des contribuables de Levallois-Perret a pour objet selon l’article 3 de ses statuts la « défense des contribuables de Levallois-Perret face aux pouvoirs publics, qu’ils soient nationaux, régionaux, départementaux ou municipaux » et pour moyens d’action selon l’article 4d) « l’intervention en justice au nom des contribuables levalloisiens, dans tous les cas où ceux-ci se trouveraient lésés par des pratiques irrégulières ou anormales, aboutissant à un coût anormal pour les ménages » ; qu’ainsi, l’association a pour objet statutaire de combattre et de prévenir les pratiques indélicates des pouvoirs publics se situant à tous les niveaux de l’État de nature à léser par le renchérissement de l’impôt les intérêts des habitants de la commune ; que les faits de corruption poursuivis sont de nature à causer à cette association un préjudice direct et personnel en raison de la spécificité, du but et de l’objet de sa mission de sauvegarde d’une fiscalité locale saine et transparente ; que le préjudice subi par l’association est susceptible d’être d’autant plus effectif que la commune de Levallois-Perret est actuellement administrée par deux des mis en examen, cette situation étant de nature à contrarier l’exercice de la mission qu’elle s’est donnée ; que l’association en cause remplit donc les conditions de droit commun pour se constituer partie civile ; que l’association est régulièrement déclarée et qu’elle a la capacité d’ester en justice par son président, lequel, selon l’article II des statuts, possède tous pouvoirs à l’effet d’engager l’association dans tous les actes de la vie civile et a qualité pour la représenter en justice, tant en demande qu’en défense ;

Qu’en conséquence, l’ordonnance entreprise est confirmée par substitution de motifs ;

« 1°) alors qu’aux termes de l’article 2 du code de procédure pénale, et sauf dérogation législative, l’action civile ne peut être exercée devant les juridictions pénales que par celui qui a subi un préjudice personnel prenant directement sa source dans l’infraction poursuivie ; qu’en l'espèce, la chambre de l’instruction a constaté que l’Association des contribuables de Levallois-Perret ne remplissait pas les conditions de l’habilitation légale prévues par l'article 2-23 du code de procédure pénale ; qu’en considérant « les faits de corruption poursuivis sont de nature à causer à cette association un préjudice direct et personnel en raison de la spécificité, du but et de l’objet de sa mission de sauvegarde d’une fiscalité locale saine et transparente », la chambre de l’instruction a violé l’article 2 du code de procédure pénale ;

« 2°) alors qu’aucun texte de loi ne permet à une association de tenir en échec les dispositions de l’article 2 du code de procédure pénale, en se substituant à ses membres pour demander la réparation d’un préjudice, qui, à le supposer établi, aurait été causé, non à l’association, mais à chacun de ses adhérents pris individuellement ; qu’en confirmant la recevabilité de la constitution de partie civile de l’Association des contribuables de Levallois-Perret, la chambre de l’instruction a méconnu ce principe ;

« 3°) alors que la corruption active ou passive comme l’escroquerie ou la complicité de ces infractions commises au préjudice d’une commune ne lèsent directement que celle-ci, les citoyens et contribuables de cette collectivité publique n’éprouvant qu’un préjudice indirect ; qu’en confirmant la recevabilité de la constitution de partie civile de l’Association des contribuables de Levallois-Perret, la chambre de l’instruction a encore méconnu l’article 2 du code de procédure pénale ;

« 4°) alors que la chambre de l’instruction s’est prononcée par des motifs totalement inopérants en considérant, pour caractériser un préjudice direct et personnel prétendument subi par l’association, que ce préjudice « est susceptible d’être d’autant plus effectif que la commune de Levallois-Perret est actuellement administrée par deux des mis en examen, cette situation étant de nature à contrarier l'’exercice de la mission qu’elle s’est donnée » ;

« 5°) alors qu’il résulte des articles 6, § 1, de la Convention européenne des droits de l’homme et préliminaire du code de procédure pénale que la chambre de l’instruction statuant sur appel d’une ordonnance déclarant recevable la constitution de partie civile sur le fondement d’une habilitation législative ne peut substituer des motifs tirés de l’existence d’un préjudice direct et personnel au sens de l’article 2 du code de procédure pénale, sans avoir invité au préalable les parties à en débattre ; qu’en retenant la recevabilité de la constitution de partie civile de l’Association des contribuables de Levallois-Perret au regard de l’existence d’un prétendu préjudice direct et personnel après avoir considéré, contrairement au magistrat instructeur, que les conditions posées par l’article 2-23 du code de procédure pénale encadrant l’action des associations de lutte contre la corruption n’étaient pas remplies en l’espèce, et ce sans avoir permis aux mis en examen d’en débattre, la chambre de l’instruction a violé les textes précités.

 

Vu les articles 2 et 2-23 du code de procédure pénale ;

Attendu qu’aux termes du premier de ces textes, l’action civile en réparation du dommage causé par un délit appartient à tous ceux qui ont personnellement souffert du dommage directement causé par cette infraction et que le second subordonne la recevabilité de la constitution de partie civile d’une association agréée de lutte contre la corruption à sa déclaration d’existence en préfecture depuis au moins cinq ans ;

Attendu qu’il résulte de l’arrêt attaqué et des pièces de la procédure que le juge d’instruction a déclaré recevable la constitution de partie civile de l’Association des contribuables de Levallois-Perret dans le cadre de l’information ouverte contre les demandeurs au pourvoi des chefs susvisés ; que ces derniers ont interjeté appel de cette décision ;

Attendu que pour confirmer l’ordonnance du juge d’instruction, l’arrêt attaqué précise que, selon les investigations entreprises, le coût de la construction projetée des « Tours de Levallois » a été majoré sans cause et énonce, notamment, que si à la date de sa constitution de partie civile, l’Association des contribuables de Levallois-Perret n’était pas déclarée en préfecture depuis cinq ans au moins, condition exigée par l'’article 2-23 du code de procédure pénale pour qu’elle puisse exercer les droits reconnus à la partie civile en ce qui concerne les infractions poursuivies de corruption et de blanchiment, elle n’en est pas moins recevable en sa constitution dès lors que, déclarée et dotée de la capacité d’ester en justice, elle s’appuie, par référence aux articles 2 et 85 du code de procédure pénale, sur des circonstances permettant d’admettre comme possibles l’existence du préjudice personnel par elle allégué et la relation directe de celui-ci avec les délits qu’elle a pour objet et mission statutaires de combattre, ayant pour objectif de sauvegarder une fiscalité locale saine et transparente et de lutter contre les pratiques indélicates des pouvoirs publics de nature à léser, par le renchérissement de l’impôt, les intérêts des habitants de la commune ;

Mais attendu qu’en se déterminant ainsi alors que l’Association des contribuables de Levallois-Perret, d’une part, ainsi que le relève la chambre de l’instruction, n’était ni agréée ni déclarée depuis au moins cinq ans à la date de sa constitution de partie civile, d’autre part, ne justifie pas d’un préjudice personnel directement causé par les délits poursuivis de blanchiment de fraude fiscale, corruption et blanchiment de corruption, la chambre de l’instruction a méconnu les textes visés au moyen ;

D'où il suit que la cassation est encourue ; qu’elle aura lieu sans renvoi, la Cour de cassation étant en mesure d’appliquer directement la règle de droit et de mettre fin au litige, ainsi que le permet l’article L. 411-3 du code de l’organisation judiciaire ;

 

Par ces motifs :

CASSE et ANNULE, en toutes ses dispositions l’arrêt susvisé de la chambre de l’instruction de la cour d'appel de Paris, en date du 3 novembre 2016 ;

DÉCLARE irrecevable la constitution de partie civile de l’Association des contribuables de Levallois-Perret ;

DIT n'y avoir lieu à renvoi ;

ORDONNE l’impression du présent arrêt, sa transcription sur les registres du greffe de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris et sa mention en marge ou à la suite de l’arrêt annulé ;

Ainsi fait et jugé par la Cour de cassation, chambre criminelle, et prononcé par le président le onze octobre deux mille dix-sept ;

En foi de quoi le présent arrêt a été signé par le président, le rapporteur et le greffier de chambre.

 

Décision techniquement logique à valeur d’exemple et d’avertissement : Pour pouvoir se constituer partie civile, une association de lutte contre la corruption doit être agréée et déclarée depuis au moins 5 ans et justifier d’un préjudice personnel directement causé par les délits poursuivis.

Ce qui en soi n’a rien d’évident à réunir comme conditions…

En l’occurrence, le maire d’une commune qui est clairement identifiée, et son adjointe faisaient l’objet de poursuites pour notamment blanchiment de fraude fiscale, corruption passive et blanchiment de corruption.

Les juridictions d’instruction avaient déclaré recevable la constitution de partie civile d’une association de contribuables de cette commune.

Elles avaient considéré que l’association pouvait agir en justice même si elle n’était ni déclarée depuis 5 ans au moins, ni agréée comme associations de lutte contre la corruptioncar : « Les faits de corruption poursuivis étaient de nature à lui causer un préjudice direct et personnel en raison de la spécificité, du but et de l'objet de sa mission de sauvegarde d'une fiscalité locale saine et transparente ».

Insuffisant.

L’arrêt est cassé. Pour la Cour de cassation, une association de lutte contre la corruption qui d’une part n’est ni agréée, ni déclarée depuis au moins cinq ans à la date de sa constitution de partie civile, et d’autre part ne justifie pas d’un préjudice personnel directement causé par les délits poursuivis, ne peut pas se constituer partie civile.

Dont acte…

Lex, dura lex, sed lex.

Personnellement, ce qui me chagrine (même si loin de moi je critiquerai une décision de justice devenue définitive), c’est que des citoyens honnêtes, payant régulièrement leurs impôts et exempts de casier judiciaire chargé, se regroupent dans une association pour leur défense commune – et partager les coûts d’une procédure toujours hasardeuse – soient finalement condamnés à « continuer de payer » tant et plus, du moment que leur association n’est pas agréée.

Et l’agrément est une « autorisation administrative », délivrée au bout de 5 ans d’existence régulière (statuts, PV d’AG, comptes et rapports d’activité déposés en préfecture).

Par la loi (du législateur), constitutionnellement rédigée pour protéger les libertés d’ester en justice, notamment, l’exercice de cette liberté constitutionnelle est soumis, par le juge civil en plein exercice d’application de la loi, à une autorisation préfectorale (pouvoir administratif).

Ainsi, la boucle est bouclée : On en revient au « bon vouloir du Prince », né pour le bonheur de ses sujets.

Qui eux sont priés de payer (pour ses « bons soins ») et de la fermer !

Elle n’est pas magnifique cette « loi-là » ?

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/11/message-de-la-cour-de-cassation-lami.html

 


Les « Paradise-Papers », suite des « Panama-Papers » ?

 

 C’est quand même curieux… 



La presse « aux-ordres » découvre tout d’un coup (et nous révèle « consciencieusement ») le contenu de 13,5 millions de documents, dont une bonne part issus d’un cabinet d’avocats spécialisé dans la finance offshore, installé aux Bermudes, et dans dix autres paradis fiscaux, et pour le reste des registres des greffes de tribunaux de commerce situés dans ces mêmes paradis fiscaux.
Qu’il leur faut près de 400 journalistes, issus d’une centaine de médias internationaux (dont « France-Intox » et « Le Monde », cette pourriture de canard : une affaire personnelle sans importance pour vous, en relation avec « mon-papa-à-moâ », celui qui me fait toujours frémir quand je l’évoque…) pour les éplucher durant plusieurs mois et nous sortir une synthèse pour le moins croustillante.
Paraît-il…


Un scandale ? Attend, il faudrait être « né kon de la dernière averse » pour s’imaginer que l’optimisation fiscale n’existe pas ! Enfin voyons, depuis le temps qu’on vous parle de « paradis-fiscaux », de lutte contre le blanchiment, contre la fraude fiscale et je ne sais quoi encore, que même « Bling-bling » à son époque (il y a 10 ans de ça…) appelait à « moraliser » la finance mondiale, ce serait vous prendre pour des « krétins-alpestres » de haute altitude à vous faire croire que le phénomène était trop bien caché pour « ne pas exister ».
Et je vais vous en rappeler plus : Si le phénomène existe, ce n’est pas tant qu’il a été créé et entretenu depuis toujours par les « possédants » – ceux qui exploitent le prolétaire de base qui passe son temps (et toute sa vie) à se faire tondre par « Das Groβ Kapital » – mais bien parce que ça arrangent à peu-près tous les États de pleine souveraineté fiscale (et quelques autres).
Je rappelle ainsi que les premiers « paradis-fiscaux » se situent aux USA (État du Delaware), en Irlande, à Malte, sur l’île de Man, au Luxembourg et encore un peu en Andorre (où le « co-prince » reste « Mak-Rond »), là, tout près de chez vous, en Europe !
Que je ne vous cache pas non plus les mérites de la Principauté Monégasque…
Alors, hein… ?


Mais où est donc le scandale, dans ces conditions ? Les moyens frauduleux de l’obtention de ces millions de documents en principe couverts par le secret professionnel ou bancaire, peut-être ?
On nous en dit que : « Contrairement aux « Panama-Pampers », cette nouvelle enquête concerne moins le blanchiment d’argent sale, issu de la fraude fiscale et d’autres activités illicites (trafics d’armes, de drogue…), que des schémas légaux montés par des bataillons d’experts en optimisation fiscale. »
Je sais, j’en fais partie à l’occasion, quoique je me considère comme un « enfant-de-chœur » dans ce domaine : J’en apprends encore tous les jours, figurez-vous !
En clair : « Aucun de ces montages ne peut à ce jour être qualifié de frauduleux » nous assure-t-on de la bouche (façon de parler pour des « plumitifs ») même desdits « journaleux ».
Conclusion : La fraude est donc moins du côté des entreprises concernées que des journaux qui dénoncent ce soi-disant scandale, me semble-t-il.
Passons, ce n’est pas le sujet de ce post…


Car l’optimisation fiscale n’est pas critiquable en soi. Rappelons que la plupart des « Gauloisiens-étriqués » qui payent l’impôt sur le revenu en font lorsqu’ils se posent la question au moment de remplir leur déclaration de revenus de savoir comment réduire leur impôt en utilisant l’une des très nombreuses niches fiscales qui leur sont offertes… légalement.
Ça n’est ni plus ni moins que de l’optimisation fiscale. Et par exemple, quand ils gagnent 300 € d’impôt par ce moyen sur les 2.000 € d’impôt qu’ils payent, c’est équivalent aux 300 millions d’euros qu’économisent les multinationales en faisant de la planification fiscale légale par rapport aux 2 milliards d’euros d’impôt qu’elles payent.
Ni plus ni moins.


Certes, on peut trouver désagréable que les sociétés les plus prospères cherchent en sus à éviter l’impôt. Notez que de toute façon, ce ne sont pas elles qui le payent, mais il est finalement supporté par leurs clients, vous !
Mais si elles le font de manière légale, il faut plutôt se demander pourquoi la loi fiscale est si mal rédigée qu’elle les laisse faire.
Le problème est que la loi fiscale de tous les pays développés, et en particulier de la « Gauloisie-impécunieuse », est devenue un maquis. Et on se cache plus facilement dans le maquis que dans le désert. La fiscalité est de plus et également devenue abusive et spoliatrice. Le remède n’est donc pas dans la chasse aux sorcières, mais dans une refonte de la loi fiscale pour la simplifier, la clarifier et rendre les taux d’imposition plus raisonnables.
Je n’ai guère changé d’avis depuis que je blogue (et même encore depuis bien plus longtemps avant ça), mais comme personne ne m’écoute, on persiste à empiler des mesures iconoclastes qui rendent toujours plus touffu ledit maquis.
Or, sachez qu’en matière de « maquis », les « Corsi-bien-nés » auront toujours une longueur d’avance sur n’importe quel autre…


À force de vouloir tuer les riches, on risque surtout d’appauvrir encore plus les pauvres. Depuis 40 ans, les plus riches se sont enrichis plus que la moyenne. C’est surtout dû, depuis vingt ans, à la réussite de très belles entreprises dans les métiers de la nouvelle économie et à l’ouverture des échanges au niveau mondial.
Mais dans le même temps la pauvreté, qui concerne ceux qui vivent désormais avec moins de 1,90 $ par jour, a reculé de près de 80 %. L’effet de ruissèlement si décrié par ailleurs, qui veut que la création de richesse profite à tous, plus ou moins, aura été jusque-là assez efficace. La question, si un jour on se la pose, serait donc bien de savoir s’il vaut mieux lutter contre les riches ou contre la pauvreté.
Et accessoirement, pourquoi on interdit finalement « aux pôvres sans-dents » d’en sortir et de s’enrichir à leur tour : Un mécanisme complexe mais qui fonctionne encore assez bien avec quelques exceptions (les GAFAM) qui confirment la règle sempiternelle.
Mais là encore, ce n’est pas le sujet…


Revenons-y, justement : Est-ce un progrès pour « votre bonne information » que d’y trouver les noms de la Reine d’Angleterre, Wilbur Ross et Rex Tillerson, hommes forts de la Maison Blanche, Stephen Bronfman, trésorier du Parti libéral du Canada et proche du premier ministre Trudeau, quelques stars et artistes des vocalises mais aussi des multinationales comme Nike et Apple, quelques de grandes fortunes gauloisiennes, des oligarques russes, des hommes d’affaires africains et des grands sportifs du « ballon-rond » ?
Bé euh… pas vraiment, reconnaissez-le.
Sauf si on cible « Trompe », mais lui a déjà fait ses classes et ne doit plus rien à personne…
Moi, j’ai juste appris comment passer par Jersey pour ne pas payer la TVA sur l’achat de mon prochain avion.
Déjà qu’on n’y paye pas la taxe sur les carburants qui le font voler…
Le reste, je savais et parfois, je trouve ces montages succinctement présentés comme « un peu court », « classiques » ou vraiment « trop compliqués », autrement dit « peut mieux faire », car il faut faire simple pour que ce soit « justement » utilisé par le quidam qui en bénéficie : Tout le monde n’est pas un fiscaliste-chevronné, dixième-dan, loin de là !
Mais c’est un avis de « juriste-fiscaliste » : Il reste des nains dans le métier qui… le gâchent.
Passons encore : Ce n’est toujours pas ça le plus important.


Mais alors c’est quoi donc ? Que selon les calculs spécialement effectués par Gabriel Zucman, économiste Gauloisien et professeur à l’université de Berkeley en Californie, l’évasion fiscale des entreprises et des grandes fortunes coûte 350 milliards d’euros de pertes fiscales par an aux États du monde entier, dont 120 milliards pour l’Union européenne.
Le manque à gagner pour la Gauloisie-fiscale serait de 20 milliards d’euros par an.
C’est certes probablement la première fois qu’une estimation aussi fine et globale est réalisée.
Mais attends, 350 Mds sur les 64.000 Mds d’un PIB mondial… Je m’étouffe.
20 milliards en « Gauloisie-frénétique », c’est à peine deux fois les « 3 % invalidés » sur les dividendes de « Tagada-à-la-fraise-des-bois ».
Plus de 100 fois moins que les pertes de puissance sur le réseau EDF…
Soyons sérieux, SVP !


Non, il y a deux choses qui sautent aux yeux.
D’abord, le « bidule » sort dix-huit mois après les « Panama-Pampers », cette enquête, qui avait mobilisé une douzaine de journalistes Gauloisiens pendant plus d’un an, exploitant notamment sept millions de documents issus d’une fuite massive de données en provenance d’un cabinet international d’avocats basé au Panama.
Vous vous souvenez encore de nos « sinistres » de l’époque, qui réclamaient à cors et à cris « des mesures » qu’ils ont été incapables de mettre en place avec célérité, alors que les autorités panaméennes les avaient acceptées par avance ?
Non ? Bon, ce n’est pas grave, ils ont disparu du paysage politique, depuis, balayés par plus fort qu’eux.
Et puis, les « Panama-Pampers » de Mossack Fonseca, c’était surtout du blanchiment d’argent sale, issu de la fraude fiscale et d’autres activités illicites (trafics d’armes, de drogue…).
Ce qui n’est même pas (encore) le cas pour cette nouvelle vague de déballage.


La première fois, des têtes étaient tombées. Croyez-vous qu’il en sera de même pour la série qui suit ?
Va-t-on raccourcir Elizabeth II ?
La pauvre chérie : Elle paye des impôts depuis peu, mais ne peut pas non plus s’occuper du quotidien de son immense fortune ! Elle a des hommes de lois pour ça et ce sont eux qui tomberont éventuellement.
Éventuellement, parce que je ne pense même pas que ce soit possible : Au contraire, c’est une excellente publicité pour eux.
Bref « ça va passer ».


Car la deuxième chose qui frappe, c’est ce qu’il n’y a pas dans les « Paradise-Pampers ».
Eh oui, il en manque !
Notez que ce n’est pas un hasard non plus. D’abord, la fuite ne concerne qu’un seul cabinet, alors qu’ils sont des dizaines à avoir « pignon-sur-rue » dans la même activité.
Vous noterez également qu’on ne cause d’aucune « banque d’affaires » : Elles ne sont pas visées, sont bien protégées (informatiquement, hors HSBC-Swiss qui s’était faite voler ses fichiers par un employé « indélicat », toujours sous protection policière : Une vieille histoire reprise dans mon premier roman en-ligne « Opération Juliette Siéra », c’est vous dire si ça date…) et sont beaucoup plus malines que ça alors même que ce sont elles qui assurent les « mouvements de caisse ».
En revanche, ce coup-ci, ce n’est pas passé loin de votre « Jupiter ».


Vous le savez pour l’avoir lu dans ce blog : Il détient « Providence LLC » et son compte probable (puisque ça porte sa signature) dans la « First Caribbean International Bank ».
On s’interrogeait d’ailleurs publiquement (mais « entre nous »), puisque c’étaient des questions d’avocats ayant eux aussi « pignon sur rue » (et pas les moindres), sur quelques « mystères » propres aux déclarations d’intérêt et de patrimoine du candidat « Mak-Rond »un peu plus tôt : Là, je n’ai pas été long à comprendre et à vous expliquer.
Il faut dire que j’avais un peu d’avance (toujours cette « préscience » qui m’encombre l’esprit) tel que je vous avais fait un descriptif à peu près complet de « ce mécanisme d’optimisation » l’été précédent (chapitre écrit en juillet 2016, corrigé en septembre et mis en ligne le 5 novembre : J’ai vraiment « ramé » pour finaliser cet « opus-là », figurez-vous ! Celui de l’été prochain est presque un « bonheur » à côté et est presque terminé : Il ne me restera plus qu’à corriger l’essentiel des « fautes de frappe », à le compléter ici ou là, et il sera prêt en temps et en heure. Premiers extraits déjà programmés pour la seconde semaine de décembre, comme promis…).


En bref, cette affaire de « Paradise-Pampers » aurait apparemment « loupé sa cible », une fois de plus, tout comme les « Panama-Pampers ». Que je me dis que ce n’est possible d’être aussi nul, finalement, pour des « journaleux » gauloisiens.
À moins que… à moins qu’il s’agisse juste d’une « piqûre de rappel », histoire de signaler que l’étau pourrait se resserrer.

Parce que ce qui est bien avec ces histoires de « fuites » (absolument pas « télécommandées » du tout, vous imaginez bien !), c’est que ça ne vise personne, mais un peu tout le monde « en même temps ».
Fabuleux, non ?

Ce sur quoi, croyez-vous vraiment que si les « journaleux » du Monde (cette pourriture decanard : une affaire personnelle sans importance pour vous en relation avec « mon-papa-à-moâ », celui qui me fait toujours frémir quand je l’évoque…) avaient mis le doigt sur « ce qu’il ne faut pas dire », ils se seraient gênés pour ne pas s’autocensurer ?
Après tout, la rédaction, les actionnaires, les rédacteurs en chef, les journalistes, les pigistes et les banquiers qui sont derrière, ils ont tous répondu à l’appel visant à pousser « Mak-Rond » sous les feux de la rampe et jusqu’à le conduire à l’Élysée.
Alors, hein, entre « frangins-trois-points », on ne se brûle pas les ailes entre soi, serment de solidarité-fraternelle oblige… et encore moins ses « idoles ».

Ceci dit, l’épisode n’est pas terminé : Le massage reste clair. Y’en a un qui picole « ma cave » (la meilleur de Gauloisie, même si « Tagada-à-la-fraise-des-bois » en a vendu une partie) qui a parfaitement compris qu’il est toujours « sous contrôle » et qu’on ne va pas le lâcher si facilement.
Soyez-en certain.
On en reparlera d’ailleurs dans le roman à suivre « Ultime récit – suite » de l’été prochain (et après, je passe à autre chose, parce que vraiment, ras-le-bol !), juste un chapitre de plus à prévoir…

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/11/les-paradise-pampers-suite-des-panama.html

 


« Castagneur » à la tête du parti de « Jupiter »

Agaçant, non ?



Non pas que ce soit un mauvais choix en soi : Je serai assez mauvais juge dans cette affaire, puisque je ne porte pas vraiment dans mon estime les « sociaux-traîtres », d’autant mieux quand ce sont des « Soces ».
Vous me direz que chez eux, c’est presqu’une seconde nature : Quand on est « porte-la-parole » et élus des « sans-dents » du pays on ne se pavane pas sous les ors des « salons de la République » en appauvrissant le peuple durant une demie-décennie…

Un mek de « droâte », encore… puisque plus kon, on a du mal (jetez donc un œil du côté des « Républicains-démocrates » pour estimer, estimer seulement, le niveau de leur konnerie-collective), mais un mek de « gôche », ça me démonte grave le neurone.

Passons…


On a donc appris la semaine dernière « le choix » du maître et déjà, ils étaient tous à se tordre fébrilement les doigts imaginant qu’un portefeuille-ministériel pourrait devenir vacant : Y’aura-t-il des « kons-structifs » dans la nouvelle équipe à venir, ou des « insoumis » ?

Je rigole…

Car « Castagneur » cumulerait les atouts pour le poste, pour le moment occupé par une direction collégiale formée par l’ex-député « soce » « Art-no-Le-Roy » (comme son nom l’indique), la sénatrice « Bas-riza-Khi-a-ri » et l’ancienne conseillère du chef de l’État, « As-Trid-Pas-no-Syan » et que par conséquent, à lui tout seul il fera mieux que les « trois-déchus ».
Mais lui en plus serait apprécié autant des députés « LRM-même-pas-en-rêve » que par les « marcheurs-réunis ».

Ce qui reste à voir : On va y revenir…



Concrètement, ce sera le conseil national de « LREM-même-pas-en-rêve » qui l’élira au poste de délégué général du parti du président de la République, lors d’une convention le 18 novembre à Lyon.
Lui, niais en dit que « La force de #LREM est son collectif, ses 400.000 adhérents, rien n'est décidé et ne se dessine ainsi », a-t-il nuancé sur Twister.
Le comique : Il ne sait pas comment ça marche les « en marche » ?
Il aurait dû lire quelques-uns de mes posts dont au moins celui-là.
Je l’avais prévenu – comme tous les autres – en avril dernier.



« C’est bien Christophe Castaner qui a été retenu » à l’issue d’un « dîner » lundi dernier au soir à l’Élysée, a depuis déclaré une source parlementaire, en soulignant « l’épaisseur » du désigné volontaire d’office qui « incarne bien le parti » dont il est un des membres historiques.
« Historiques », n’est-ce pas : Pas encore un an = La belle histoire !

Quant à « l’épaisseur », il doit s’agir du poil de la barbe encore « un peu-menue ». En revanche, c’est certain, il « incarne bien ce parti » de « retourneurs de veste » : La même tronche en plus que « Du-Tronc » quand lui chantait qu’il retournerait aussi son pantalon !

L’Élysée « a voulu une marque de centre-gauche », a appuyé un proche du chef de l’État, en référence à son passé « soce », tendance « roro-cardienne ».
« Opportuniste » aurait été plus approprié…

Si l’argent n’a pas d’odeur, le pouvoir est de toutes les couleurs.



Et lui-même d’en rajouter dans la tartuferie : « Il faut construire un nouveau mouvement politique, qui va rassembler le plus grand nombre d’acteurs qui sont engagés dans le mouvement en France. Je trouve ça absolument passionnant, bien sûr ça m'intéresse ! »

Député des Alpes de Haute-Provence, réélu en juin dernier sous sa nouvelle bannière, il s’était imposé comme une figure et une voix de la campagne présidentielle, déjà « porte-la-parole » de « Jupiter » et très logiquement devenu celui du gouvernement en mai, en incarnant en même temps son aile gauche.

Son départ programmé pour la tête du parti devrait effectivement entraîner un petit remaniement au sein du gouvernement et on annonçait déjà que le « recalé », « Benne-Rat-Mine-Grivois » pourrait ainsi reprendre le « porte-la-parolat » pour une séance de chaises musicales limitée.
Normal : On attend juin prochain pour faire un « premier bilan » des ministres en poste et les virer à l’occasion. Ils ont tous été prévenus dès le départ et seuls quelques-uns n’ont pas su attendre (« Bébé-Roux », « Serre-naze », « Goût-du-lard », …), les « Mak-MoDem », les cocus de l’histoire.
Logique quand on se croit au milieu de tout pour penser en devenir le nombril incontournable du monde…



Pour l’heure, l’impétrant doit encore réunir ses parrainages, présenter sa candidature avant le 2 novembre puis être officiellement élu par le Conseil national du parti le 18, même si il n’y aucun suspens « démocratique » bien que « l’Élysée n’a pas à nommer qui que ce soit et ne l’a donc pas fait », nous rassure-t-on via l’AFP.

Là, ce sont eux qui rigolent…

Et comme la « délégation générale de La République en marche » est une « fonction bénévole » et que même un « politique », il a un train-de-vie à assumer sur le dos des kontribuables, il a avancé que « celui ou celle qui en prendra la responsabilité aura d’autres activités ».
Je ne sais pas pourquoi, mais je le vois bien redevenir député avant de briguer… un poste de sénateur : Le mandat est plus long et les prochaines élections sont prévues en septembre 2020, après le « raz-de-marée » des municipales potentiel de mars de la même année…



Oui mais alors si « Benne-Rat-Mine-Grivois » lâche son secrétariat, qui va prendre sa succession ? Le nom « d’Amélie de Mont-câlin » circule. Quant aux relations avec le Parlement, on évoque les noms de « Jacquy-Gourde-Haut », ministre auprès de « Gégé-La-Colombe » ou « Jacquou-Lézard », en charge de la Cohésion des territoires qui « ne fait aucun mystère qu’il n’est pas heureux dans le gouvernement, du moins dans cette fonction », affirme un parlementaire « LREM-même-pas-en-rêve » à la presse.
Comme on ne lui demandait rien, c’est qu’on vous prépare tous à ces prochains délires-là…

J’y reviens comme promis : Le procédé agacerait en fait aussi bien les opposants politiques que certains proches de la majorité m’a-t-on affirmé.
Ah bon ? 

Et pourquoi donc ?



« C’est dingue ! On nous disait que c’était le parti du XXIème siècle. Or c’est le conseil national qui choisit le délégué général et pas les militants ! Quand on est « Marcheur », la seule liberté qu’on a, c’est de coller des affiches ! », tonne un conseiller de l’exécutif.

Eh, Dukon, c’est marqué comme ça dans tes statuts. Et les juges ont déjà dit « ok ! »

Car le vote du conseil national ne laisse finalement que peu de place à l’expression des militants : Le « parlement » du parti est statutairement composé de 75 % de membres de droit (élus, membres du gouvernement, référents départementaux) et de 25 % de militants tirés au sort…

Moi, j’aime bien le tirage au sort.

Encore qu’il faille « adhérer » (ce que je n’ai pas fait) alors même que c’est gratos : Aucune cotisation à débourser.

Tout le monde est le bienvenu, à condition de « porter » les valeurs – et programme – d’une caste « auto-désignée » : C’est ça la « démocratie-nouvelle », celle des « marcheurs » et de « Jupiter ».

Car vous aurez remarqué que les « élus (députés, sénateurs), membres du gouvernement, référents départementaux » sont tous soit des ralliés-adoubés, soit des signataires de la charte leur imposant des choix « pas-à-eux » dans leurs fonctions réciproques.

La démocratie des « Maître du monde », elle part seulement du haut, jamais du peuple, c’est comme ça et pas autrement.



Un député du groupe « LaREM-même-pas-en-rêve » à l’Assemblée craint également la mainmise de « Castagneur » sur les élus s’il garde son poste de secrétaire d’État aux relations avec le Parlement : « Le ministre chargé des Relations avec le Parlement est quand même là pour tenir les députés de la majorité. Si en plus Castaner, proche de Macron, dirige le parti, le groupe et le parti seront totalement caporalisés », analyse-t-il.

Hé du kon : Tu y es déjà !

Alors avec ou sans double casquette, il faut bien se rendre à l’évidence, ça ne changera pas grand-chose, d’autant que ton patron de groupe, c’est « Fer-Rang », le celui qui n’hésite pas à faire faire de bonnes affaires sur le dos des cotisants à sa concubine-notoire avec les félicitations du Parquet aux-ordres.


Dommage que ça donne du grain à moudre aux détracteurs de « La République en marche-même pas en rêve », comme le député « Nouvelle Gôche » « Luke-Cacar-nous-va », qui aurait twisté : « Donc le nouveau monde de #Macron, c’est choisir seul dans son bureau élyséen #Castaner patron de #LREM. Euh… et le vote des militants ? »

Ah que quoi ? Il n’a rien compris celui-là : Le militant, il obéit, il milite sur ce sur quoi on lui a dit de faire et de militer, comme un biffin-militareux « aux ordres ». Il n’a pas à réfléchir, il ne sait pas faire et « Jupiter » fait beaucoup mieux que lui !

Demande donc à « Deux-Villes-Liées » ce qu’il en pense…

« Le gourou a décidé que ce serait le barbu ! C’est une secte », lâche, plus direct, un ténor LRD.

Bé oui, c’est lui le « boss », mieux que « Bling-Bling » qui s’y croyait encore il y a moins d’un an…



« Macron tue toute volonté d’émancipation et de concurrence potentielle. Il a mis en place un système d’allégeance totale », observe un ancien responsable « soce » : Enfin un qui ouvre les yeux !

Ou alors il a lu un de mes posts ci-dessus mentionnés.
Je ne sais pas…

Des accusations balayées par l’exécutif, dont un conseiller proche assure ne connaître « aucun président de la République qui n’ait choisi le président de son parti ».

« Même-pas-en-rêve », vous le dis-je : « Giskar-A-la-Barre », il ne s’est pas choisi lui pédégé de son UDF. Et son successeur…

« Le Chi » en a fait autant avec l’UMP. Et son successeur…

« Bling-Bling » pareil !



« « LaREM-même-pas-rêve » a été fait par « Makrond », pour « Makrond » et que tout sera fait pour qu’il soit en capacité de faire un deuxième quinquennat », analyse un membre du parti.

Il n’y a rien de nouveau sous le soleil de la République…

« C’est très logique qu’Emmanuel « Makrond » propose, Christophe sera un rouage essentiel de la majorité. Et si on avait mis une personnalité peu appréciée du chef de l'État, on aurait dit qu'il ne tenait pas son parti… », poursuit le « plus malin ».

Et que même, selon des proches du Président, celui-ci pourrait aussi fournir la liste de tous les membres du bureau exécutif qui sera élu le 18 novembre !
Gag…
Là, je ne rigole plus : C’est vraiment trop drôle pour en plaisanter.

Le Président doit en effet continuer à construire et consolider un parti qui n’a eu qu’une existence fugace avant son élection, notamment s’il souhaite une base solide pour préparer une réélection en 2022.



C’est effectivement un des éléments du puzzle du « coup de force » institutionnel qui se prépare sous votre nez.

Et il y a plusieurs « balises » qui ouvrent des chemins de traverse pour « obliger » à cette réélection, exactement comme nous avons été « obligés » en avril dernier.

Je ne savais pas si j’avais eu raison de préférer l’exil, mais plus ça va, plus je confirme mon choix : Au moins, je n’aurai pas à leur dire « MERCI » !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/10/castagneur-la-tete-du-parti-de-jupiter.html

 


Retour sur le « grand-oral » de « Jupiter ».

 

Cap sur 2019 !

 

Vous le savez, dimanche en 8, je n’ai pas pu tout voir de l’interview « du chef ». Il paraît d’ailleurs que j’aurai loupé différents « trucs » importants.

Admettons.

Je ne pouvais donc pas savoir qu’il n’aurait pratiquement pas parlé d’Europe.

Étonnant pour un président qui n’avait il y a encore peu, que ce mot là à la bouche…

On en a d’ailleurs causé ici et encore là, et j’en ai passé.

Que c’est « mon boss à moi-même » qui m’a fait agiter mon « unique-neurone » sur la question : Ce n’est effectivement pas normal.

D’autant que dans les « médias-officiels », ils ont aussi assez généralement zappé « le blanc ».

Étonnant.

 

En effet, à part une rapide confirmation de l’« importance » qu’il accorde à l’Union européenne, le sujet n’a pas été évoqué.

Rappelons aussi que si la campagne présidentielle a été tant suivie à l’étranger, c’est avant tout parce que les « Gauloisiens » étaient invités à décider s’il continuerait à appliquer la politique pro-européenne établie depuis trente ans ou s’il en choisirait une autre, en tentant de forcer un changement d’orientation massif de l’UE sous menace de la quitter façon « Brexit », ce à quoi elle ne pouvait pas survivre.

Et ils ont décidé de faire encore un tour de manège : Voilà ce qui intéressait, et parfois passionnait à l’étranger.

Le résultat a été sans équivoque : Au premier tour les candidats représentant sans ambiguïté la continuation regroupaient 50,4 % des exprimés, tandis que les candidats qui proposaient de forcer un changement totalisaient dans leur diversité 46,5 %. Le résultat fut encore amplifié au second tour – 66,1 % contre 33,9 %.

 

Une fois élu (et on verra comment et pourquoi en décembre prochain) sa mission reste assez claire : Le nouveau président ne devait pas manquer de faire des propositions aux autres pays européens, et avant tout à l’Allemagne la première puissance économique européenne, pays dont l’influence directrice sur la politique de l’UE s’est affirmée depuis une bonne décennie.

L’objectif de ses propositions est clair : Il s’agit de s’assurer que l’euro soit géré non dans la seule optique dite « ordo-libérale », dont l’expérience a prouvé que ses conséquences étaient catastrophiques pour l’économie d’un nombre toujours plus grand de pays (PIGGS), mais d’une manière qui soit profitable de façon « équilibrée » à tous les pays de la zone euro avec toutes leurs différences.

Ce qui est aussi et à l’évidence une condition indispensable au succès de la politique d’ensemble du nouveau président de la République.

 

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois « Jupiter » défend cette nécessité d'un rééquilibrage de la gestion de l’euro. Lors de la négociation autour de la dette grecque en 2015, il argumenta contre des mesures d’austérité trop écrasantes, allant jusqu’à comparer le diktat fait à la Grèce à « une version moderne du Traité de Versailles », ce qui indisposa la chancelière allemande qui exigea de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » qu’il sorte son jeune ministre de l’Économie des salons des négociations.

 

De ce que j’en décrypte (pas tout seul, rassurez-vous…) pour l’essentiel et à travers le détail des propositions et mécanismes envisagés ou envisageables, le changement souhaité dans la gestion de l’euro peut se résumer à ces deux points : S’orienter davantage vers l’investissement, en modérant au moins la recherche prioritaire d’équilibre financier quelles que soient les conséquences, même si « Manu-Mak-Rond » se donne pour objectif immédiat de « rentrer dans les clous » pour mieux négocier la suite ; et faire accepter une plus grande solidarité économique entre les différents pays européens.

 

Or, chacun de ces deux points est en contradiction frontale avec la politique que l’Allemagne non seulement trouve plus saine, mais encore dont elle considère qu’elle est la racine de ses succès économiques actuels.

S’y mêle une méfiance largement répandue outre-Rhin envers la tendance prêtée à d’autres partenaires à se mettre dans une situation financière délicate puis à attendre que d’autres les aident !

C’est bien d’ailleurs ainsi qu’ont été présentés les différents plans d’aide « à la Grèce », alors que ces plans étaient en réalité des plans d’aide aux grandes banques créditrices de ce pays.

 

« Jupiter » compte sur une rigueur plus importante dans les dépenses de l’État et l’application plus déterminée d’une plus grande partie des recommandations économiques de l’UE, mais aussi sur l’élan qu'il estime incarner pour convaincre et l’Allemagne, et encore les autres pays d’avancer sur les pistes qu’il propose.

Ce que n’a pas su incarner « Gras-Nul-Laid » alors que les « PIGS » attendait beaucoup de lui.

Néanmoins, « le plan » commence à prendre eau avec les résultats des récentes élections allemandes qui rendront plus difficile à la « sortante-rentrée » de former une coalition viable pour gouverner, surtout cette coalition promet de créer des obstacles supplémentaires dans le cas où la chancelière envisagerait de faire quelque concession significative à la « Gauloisie-précaire ».

 

Son équation est simple : Pour former un gouvernement stable, il s’agit de mettre d’accord trois partis en plus du sien la CDU :

– La CSU de droite conservatrice, le partenaire de longue date de la CDU en Bavière, qui a été mise en danger sur ses terres alors que des élections régionales y auront lieu l’année prochaine, et aura à cœur d’obtenir des concessions significatives sur le sujet des migrants.

Mais de telles concessions rebuteraient les Verts, qui voudraient plutôt peser dans l’autre sens.

– Les Verts, « écololos de gôche », demanderont des concessions sur le diesel.

Mais cela gênerait gravement l’industrie automobile allemande qui prend son virage « électrique » sur les « chapeaux-de-roues » mais rebuterait fortement le FDP, le parti préféré des milieux d'affaires.

– Le FDP, libéral, exigera le respect des lignes rouges habituelles de la politique européenne de l’Allemagne, une chose qui ne gênerait aucun autre parti indispensable à l’équilibre de la coalition, ni la CSU évidemment, ni les « Grünen ».

 

La seule coalition réaliste est la formule « Jamaïcaine » : Noir-Jaune-Vert…

 

Oui, mais l’Allemagne commence à entrer dans une phase de troubles politiques qui la poussent à se replier davantage sur ses préoccupations internes.

Pour faire des concessions aux autres Européens dans le cadre d’une vraie négociation, il faudrait avoir la liberté d’action que procurerait un gouvernement uni. C’est ce que l’Allemagne avait jusqu'ici et c’est ce qu’elle aura beaucoup moins qu’avant.

Du coup, la « Gauloisie-jupitérienne » prenant une direction claire dès le printemps dernier, disposant d’un nouveau président déterminé appuyé sur une confortable majorité parlementaire, est quant à elle en position de faire des concessions.

Nul doute que le locataire précaire du Palais-Élyséen y sera appelé et il n’a guère d’autre choix dans un premier temps.

En revanche, dans un second temps toutes les options sont envisageables.

 

Vous aurez alors noté que le président de la République a lâché au détour d’une phrase sa stratégie personnelle (il a encore un « plan de carrière » devant lui) : Il attend les premiers résultats tangibles de sa politique « d’ici deux ans ».

C’est un délai raisonnable pour qu’un changement même profond ait le temps de produire ses effets… et un point de rendez-vous à mi-mandat, qui lui laissera encore le temps pour effectuer un ajustement s’il s'avérait nécessaire.

L’objectif est là : 2019 !

 

Découpant ainsi son mandat en deux moitiés, dont la première est occupée par l’application du programme présidentiel approuvé par les « Gauloisien ».

Quant à la seconde, si ses propositions pour la réforme de l’UE ne débouchent sur rien de concret, parce qu’elles sont refusées, ou plus probablement qu’elles seront vidées de leur substance pour surtout ne rien changer (le « Monde d’avant »), le président devra probablement s’attendre à ce que sa réforme d’ensemble, la « transformation » du pays qu’il entend mener ne puisse déboucher sur des résultats suffisamment positifs…

Et encore, si elle ne se révèle pas tout simplement un boulet supplémentaire pour le pays, comme l’ont été toutes les transformations profondes qu’ont entreprises la « Ritalie » et « l’Hispanie » au début des années 2010 sur injonction des autorités européennes, avec des résultats pas particulièrement miraculeux.

À ce jeu-là, il n’y a vraiment que l’Irlande qui, sans faire de bruit, a su tirer son épingle du jeu avec son taux d’IS jalousé par tout le monde (sauf le Luxembourg).

Notez aussi que l’Islande s’en sort avec les honneurs en justement n’adhérant pas à l’UE…

 

Qu’est-ce qu’il va se passer en 2019 ? La question n’est pour l’instant qu’en pointillé, car si la chancelière allemande ne change pas ou s’avère prochainement très différente de ce qu’elle a été durant ses douze premières années de mandat, les choses pourraient bien « basculer » du tout au tout.

Je rappelle que « Manu-Mak-Rond » a en main – outre son avenir politique – quelques « munitions-nucléaires » à tirer.

Toujours les mêmes d’ailleurs (celles dont disposait « Bling-Bling » contre « Déesse-Khâ », qu’il n’a pas jugé utile d’utiliser contre le candidat « Flanby » et dont les « Républicains-démocrates » ont perdu les codes de mise-à-feu depuis. Idem chez « les Soces » d’ailleurs.)

Il faut dire que ça pourrait faire des ravages sur tout l’hémisphère-nord de la planète politique du moment et que par conséquent, chacun est conscient qu’une arme de dissuasion, ça ne sert plus à rien si on l’utilise : C’est qu’elle n’était pas assez dissuasive !

« On » en était là en 2012 et « Déesse-Khâ » a été exécuté sur les boulevards de New-York.

« On » a évité le pire 5 ans plus tard et les deux concurrents de 2012 se sont fait jeter comme des malpropres…

 

Pour ouvrir la voie à « Manu-Mak-Rond ». Et lui menace manifestement de s’en servir, mais « en son temps » : Ça, je l’ai entendu « en direct » dans ma TV-satellitaire londonienne, dimanche en 8, j’en suis certain.

D’ailleurs, en matière de « dissuasion », il reprend peu-à-peu la main : Après avoir poussé son Chef d’état-major des armées à la démission, il vient de « rétrograder » la semaine dernière son Chef d’état-major personnel, alors qu’il est de tradition séculaire qu’il soit nécessairement le second personnage du « Palais de l’Élysée ».

Un futur démissionnaire lui aussi ?

Qu’est-ce qui se passe donc ?

 

Simple : Un refus de se voir imposer un calendrier qui n’est pas le sien.

Le sien passe par 2018/2019 et son futur « coup d’État » (je l’ai déjà évoqué et on en reparlera).

Reste à savoir s’il sera « appuyé », « encouragé » ou bien « contrarié », « empêché » par ses propres commanditaires.

Pour l’heure, je ne saurai pas encore dire, mais ça avance, aucun doute là-dessus.

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/10/cap-sur-2019.html

 


Daphne Caruana Galizia, assassinée !

 

Sale temps pour les incorruptibles.

 

Née Daphne Vella le 26 août 1964 (une « jeunette »…) à Sliema (Malte), Caruana Galizia est morte assassinée le 16 octobre 2017 à Mosta dans l’explosion de sa voiture piégée près de son domicile à Bidjina : Attention, les « mafieux » tuent de nouveau et je suis infiniment triste !

Leur seule réponse.

 

Journaliste depuis 1987, elle est chroniqueuse régulière au « Times of Malta » et éditrice associée au « Malta Independent », puis travaille pour le « Taste & Flair ».

Mais elle se lance ensuite dans la rédaction d’un blog controversé, très fourni et très populaire à Malte, dans lequel elle attaque différentes personnalités maltaises.

En 2013, elle est arrêtée pour ne pas avoir respecté le devoir de réserve la veille des élections générales.

En 2016, elle publie des informations sur l’implication de Konrad Mizzi et Keith Schembri dans le scandale des Panama Papers.

« Politico » la décrit alors comme une « croisée contre le manque de transparence et la corruption à Malte ».

Cette année, elle prétend que l’entreprise maltaise « Egrant » qui apparaît dans les Panama Papers, appartient à l’épouse du premier ministre Joseph Muscat.

Ce scandale entraîne la tenue de nouvelles élections, qui ne causent cependant pas la chute du gouvernement.

 

Pour la énième fois, elle venait de poster un article sur son blog relatant une affaire de corruption impliquant le même politicard maltais. De son habituelle écriture rapide et nerveuse, elle avait, encore une fois, exprimé son profond pessimisme face à ce fléau local : « Il y a désormais des escrocs partout où vous regardez. La situation est désespérée. »

Postée à 14 h 35, lundi 16 octobre, cette phrase semble étrangement prémonitoire. La blogueuse a été tuée une trentaine de minutes plus tard dans l’explosion de sa voiture de location, qui a été retrouvée par les services de secours dans un champ au bord de la route, à quelques encablures de son domicile.

 

La nature criminelle de l’attaque contre cette figure locale, qui comptait de très nombreux ennemis, ne fait guère de doute. Le premier ministre maltais, Joseph Muscat, qui faisait partie des cibles privilégiées de Mme Caruana Galizia, a d’ailleurs immédiatement qualifié cet acte de « barbare ». « Aujourd’hui est une journée noire pour notre démocratie et notre liberté d’expression », a-t-il ajouté, alors que l’île n’a pas connu d’assassinat politique depuis les années 1980.

Historiquement plutôt proche de l’opposition, elle s’était fait une spécialité dans la publication de scoops et de ragots compromettants concernant la classe politique locale. Son blog (en anglais) était un des sites les plus lus de l’île, souvent plus que les journaux traditionnels, auxquels elle contribuait parfois, même si la plupart de ses revenus provenaient de son activité d’éditrice.

 

Son fils, qui était présent dans la maison familiale au moment de l’explosion, travaille pour le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ).

À 53 ans, cette femme pour le moins courageuse s’était fait récemment des ennemis au sein du parti d’opposition, qu’elle avait pourtant soutenu lors des législatives, en mai. Elle avait notamment publié plusieurs articles en août sur le nouveau leader de la formation, Adrian Della, accusé d’avoir un compte à Jersey, alimenté, selon elle, par l’argent de la prostitution à Londres.

Des articles qui lui avaient valu de nouvelles plaintes pour diffamation, qu’elle collectionnait autant que les menaces de mort, récurrentes.

« Elle était très indépendante dans sa manière de penser », salue Arnold Cassola, ancien chef de file du parti Vert maltais. « C’est elle qui a révélé les plus grands scandales à Malte. Même si elle s’est aussi fait beaucoup d’ennemis en écrivant parfois des stupidités. »

 

Au milieu des scoops, elle aimait aussi s’en prendre aux membres de la famille ou aux tenues vestimentaires des responsables politiques, usant de termes parfois outranciers. Dans son avant-dernier post, elle critiquait vertement la posture de M. Della et « son cou qui dépasse à 45 degrés de ses omoplates, comme une tortue ».

Interrogée en mai sur ces messages, dont nombre de Maltais estiment qu’ils desservaient le reste de ses publications, elle les avait défendus : « Je pense que c’est vraiment important parce que les politiques utilisent leur apparence ou mettent leurs enfants en avant pour faire campagne. »

Les enfants de « Mak-Rond-Jupiter »… je n’en ai pas beaucoup vus : Ce doit être une spécialité maltaise.

 

Sous le choc, des milliers de Maltais sont descendus spontanément dans les rues, lundi soir, pour rendre hommage à la journaliste et dénoncer les coulisses peu ragoûtantes de ce pays membre de l’Union européenne depuis 2004. M. Della a notamment estimé que ce meurtre est une « conséquence directe de l’effondrement total de l’État de droit dans (le) pays ».

« Tout cela ressemble plutôt à la Russie qu’à l’Europe », abonde l’eurodéputé Vert allemand Sven Giegold, qui avait auditionné Mme Caruana Galizia cet hiver dans le cadre de la commission d’enquête sur les Panama Papers. « Sa passion était de révéler des vérités secrètes, mais dans une société plutôt étroite, comme à Malte, c’est particulièrement difficile. » : Malgré les nombreux scandales révélés par Mme Caruana Galizia, Joseph Muscat avait largement été réélu lors des législatives, le 3 juin dernier.

 

L’État-maffieux dénoncé par ailleurs en « Gauloisie-splendide » par notre « Ami-Râle » et quelques autres (de plus en plus nombreux ?) avance donc partout…

J’ai appris la nouvelle comme tout le monde mardi matin.

Véritablement choqué.

« Nos vies ne valent rien pour eux ! ».

Et pourtant, sans nous, ils ne seraient rien. Même pas des bêtes

Et je me remémore mon épisode vénitien, plus quelques autres plus anciens.

Qui n’auront jamais aucune explication…

J’aurai peut-être dû la prévenir…

 

La Valette, la douceur de vie maltaise, son « petit-paradis fiscal », tout ça, derrière la façade, derrière les images de cartes-postales, c’est la même gangrène, insupportable pour les « honnêtes-gens ».

Et ils persistent à protéger « leur » système ruineux…

Sont-ce là les derniers feux d’empires en perdition ?

Je veux le croire.

Même s’il est inadmissible au IIIème millénaire que l’Humanité ne soit toujours pas sortie de ses ténèbres.

Hommages attristés pour cette dame.

Condoléances sincères pour ses proches.

Que les mafieux se rassurent : Le combat va continuer et, de toute façon ils vont le perdre.

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/10/sale-temps-pour-les-incorruptibles.html

 


« Bling-bling », un « délinquant chevronné » ?

 

Gros éclat de rire !

 

Non mais n’importe quoi, là : Les meks du PNF se mettraient-ils à savoir compter ?

Hélas non, même pas !

Pas croyable…

 

C’était dimanche soir et j’étais dans l’Eurostar quand la nouvelle est tombée sur « ma machine » qui fait aussi téléphone (mais reste toujours incapable de faire la vaisselle) : On sortait du tunnel de dessous la Manche « en marche ! » vers Saint-Pancras.

Et mon rire était tellement … puissant, que ça a jeté un froid, puis ça s’est transformé en fou-rire général dans le wagon : J’en pleurais !

Oui, je fais beaucoup de kilomètres entre Londres, Nice, Monaco, Nice, Paris, Londres : Un tiers « en nucléaire » (j’adore), le reste en « polluant » (avion, voiture).

 

Bon, j’essaye de lire dans le détail : Le parquet national financier aurait signé le 4 octobre dernier un réquisitoire cinglant contre l’ancien chef de l'Etat et son avocat « Titi-Air-Zig » dans l’affaire dite « des écoutes » que ça pourrait même dégénérer en procès.

Une affaire de corruption et de trafic d’influence qui le poursuit depuis trois ans. Selon « Le Monde » (ce journal d’étron : Une opinion personnelle qui touche « à mon papa-à-moi », celui qui me fait frémir depuis que je ne peux plus que l’évoquer sans jamais le croiser, sauf en rêve, que justement j’ai fait dimanche dans la nuit) a eu accès au document de 79 pages, qui indique que « des charges suffisantes à l’encontre de Nicolas Sarkozy et de Thierry Herzog d’avoir commis les faits de corruption et de trafic d’influence actifs pour lesquels ils ont été mis en examen. »

Les magistrats demandent le renvoi en correctionnelle dans le même réquisitoire (encore « une fuite » ?) et compare les méthodes des deux hommes à celles de « délinquants chevronnés ».

Ah non ! Pas chevronnés : C’est quoi, d’abord ce « truc-là » ?

Moi, j’aurai causé de « délinquants d’élite »…

 

Auraient-ils enfin refait les comptes du « Bling-bling-au-thon » pour se rendre compte que 11 millions d’euros à 80 euros unitaire (et en moyenne) de don, ça fait 137.500 généreux-donateurs et 5,5 millions de crédit-d’impôt que personne n’a encore vu ?

137.500, c’est 71 % de plus que ce que peut contenir le « Stade-de-Gauloisie ».

Globalement, ça fait une manif’ d’Étoile au rond-point des Champs-Élysées en rangs-serrés et sur toute la largeur de l’avenue…

Ah bé non, personne, même pas un « journaleux-aux-ordres » n’a cherché à savoir !

Pas plus qu’au PNF, où ils sont censés savoir faire quelques additions…

Étonnant, n’est-ce pas…

D’où mon fou-rire incontrôlable, pensez bien.

 

Une opération d’ailleurs refaite par « Jupiter-Mak-Rond » : 8 Méga-Euros de dons en une poignée de mois pour financer son « mouvement » à son démarrage.

Moyenne des dons : Officiellement 50 euros.

Égale : 160.000 « maks-en-marche » et autant à faire valoir leur crédit-d’impôt que personne n’est encore allé compter.

Là, on va jusqu’à Concorde…

Plus que les manifs’ unitaires des insoumis de « Mélangeons » et de quelques syndicalistes sur le retour qui s’étalent de République à Nation quand elles progressent sur plusieurs heures d’un pas non-chaland et printanier (même au cœur de l’automne).

Je vous jure, l’autisme de nos « élites-journalistiques », ça laisse quand même à désirer…

 

Les gars du « Monde », ils ne sont pas allés plus loin : Objectivité de l’information, surtout quand ils attendent des instructions de leurs loges…

Mais de souligner quand même le fait historique dans l’histoire de la Cinquième République : Un ex-président devrait alors répondre des charges de « corruption » lors d’un procès public.

Magnifique !

J’en rigole ferme, figurez-vous. D’ailleurs, ne retenez qu’une chose, c’est que ça m’a fait hurler de rire dans mon TGV et c’était communicatif !

 

Lui, « délinquant chevronné » ? Splendide !

Mieux que ça à mon sens : Un « expert d’élite » !

Formé par « Bat-la-mou » et « Pair-et-ti » de « Neuilly-sur-la-Seine » que même le « cousin-Pasquale » (de Vico, qu’il repose en paix…) s’en méfiait. Et pourtant…

Vous ne vous souvenez pas ?

« Bat-la-mou » et les rétrocommissions des sous-marins pakistanais pour financer sa campagne de 1995…

Encore une instruction en cours où une poignée d’ingénieurs Gauloisiens se sont fait joyeusement assassinés à l’occasion d’un attentat quand « Le Chi » a interdit le versement des dites « commissions illégales », à peine une fois élu en remplacement de « Mythe-errant ».

 

Ah oui ! « Mythe-errant », un grand « faiseur » qui en a mis plein la gueule à tout le monde : On a causé d’Urba, puis des frégates de Taïwan et de ses bottines, qu’on n’en compte même plus les morts… plus que suspectes !

Ce ne sont plus des « délinquants », mais des « criminels d’élite » : Jamais coupables, jamais responsables, toujours impunis.

Cachés dans le silence honteux d’une « Ripoublique » qui n’en peut plus de nettoyer les écuries d’Augias détenues par une bande de mafieux qui se passent le relai.

Et puis, pour « Mythe-errant » le coup de la fin du millénaire : Jusque-là on comptait en millions de francs, voire de dollars et puis avec le détournement des indemnités de la guerre du Koweït, on s’est soudainement mis à compter en milliards de francs et même de dollars !

Des dizaines de milliards de dollars

Oh pas que pour la « Gauloisie-incorruptible » : Il y en a eu pour tout le monde !

Les irakiens continuent d’ailleurs encore de payer les échéances.

(On peut retrouver aussi cette « affaire » un peu partout sur la toile, mais essentiellement ici, sans compter les nombreux documents du deuxième volet encore plus impressionnant chez « Basanix » : À découvrir de toute urgence pour tous ceux qui ne veulent pas « mourir idiot »…)

 

Corruption et « trafic d’influence » : De la gnognotte, du « pipi-de-chat » pour magistrat atteint de cécité ou seulement l’arbre qui cache volontairement la forêt ?

Qu’il leur faut un réquisitoire de 79 pages pour que le PNF estime qu’« il existe des charges suffisantes à l’encontre de Nicolas Sarkozy et de Thierry Herzog (son avocat) d’avoir commis les faits de corruption et de trafic d’influence actifs pour lesquels ils ont été mis en examen ».

Je ne m’en lasse pas.

À l’origine de l’affaire, des écoutes téléphoniques de « l’ex » ordonnées dans une autre enquête, celle sur les accusations de financement libyen de sa campagne de 2007.

Ah oui tiens donc : Un « délit » que de recevoir un généreux dictateur un 14 juillet – jour de fête nationale chômé – pour ensuite mieux l’exécuter à la première occasion pour qu’il se taise définitivement ?

Je vais devoir réviser mes cours de droit : Une exécution, même à l’occasion d’un contre-coup d’État, je croyais jusque-là qu’il s’agissait d’un acte criminel…

 

Notez que de ce point de vue-là, « Tagada-à-la-fraise-des-bois » il en aura collectionné presqu’une quarantaine, d’après ses propres dires, si je me souviens bien : Les opérations « homos », « homo » pour homicide…

Ne visant que des criminels endurcis naturellement, de surcroît réputés – sans procès ni instruction – être des terroristes patentés et virulents, liquidés pour votre sécurité à vous que vous ne saviez pas qu’elle était menacée.

Je vous le dis : Vous leur direz « merci » !

On attend à cette occasion les « faits-d’armes » du nouvel élu « jupitérien »…

Il a probablement déjà commencé, mais c’est passé inaperçu et pour l’heure, il veut faire croire qu’il est très occupé par « ses réformes » de « transformation ».

Et ça fonctionne assez bien : Personne ne se préoccupe encore de ces « détails-là ».

Pas plus que du financement des 8 méga-patates d’euros de sa campagne : Tout est tellement « clean » chez lui, puisqu’il dit tout ce qu’il pense et fait ce qu’il dit.

 

Pour revenir à « Bling-bling », les enquêteurs s’aperçoivent à l’occasion de leurs travaux que l’ex-chef de l’Etat et son avocat communiquent via des téléphones portables acquis sous fausse identité, notamment celle d’un certain Paul Bismuth pour « Bling-Bling ». « Un mode opératoire le plus souvent utilisé par des délinquants chevronnés cherchant à déjouer les surveillances judiciaires », relève le PNF.

C’est vrai que même mes « cousins » du commando qui a exécuté Érignac (le préfet de région « Corsica-Bella-Tchi-Tchi »), ils étaient assez « chevronnés » pour utiliser des téléphones « empruntés » à des potes, sans se douter qu’on pouvait les localiser « ex-post ».

Depuis, au pays, ils communiquent uniquement par signaux de fumée ou par paghjella, comme dans l’ancien temps où même les corbeaux ne circulaient pas encore dans les vallées.

 

Une affaire où « Bling-Bling » tentait d’obtenir en 2014, via son avocat, des informations secrètes auprès d’un haut magistrat de la Cour de cassation dans une procédure où il demandait la restitution de ses agendas saisis dans l’affaire « Bête-en-cours » (RIP), qui espérait en retour le soutien de sa candidature pour un poste judiciaire à Monaco.

Mais après avoir répété le 25 février qu’il fera cette démarche pour son indic, il explique le lendemain à son avocat qu’il a finalement renoncé. Pour les enquêteurs, ce revirement peut s’expliquer par le fait que les deux hommes viennent d’apprendre par quelques « indiscrets » que leurs téléphones non-officiels avaient été placés sur écoute, après avoir utilisé une première ligne secrète, ouverte sous l’identité de « Gilda Atlan ».

Ce premier téléphone « clandestin » avait été utilisé essentiellement par « Bling-Bling » «pour converser en toute sécurité avec (son avocat), des appels en direction du Qatar, des États-Unis et d’autres en France ont été identifiés par les enquêteurs »…

Euh, les « ex » de l’Élysée ne sont pas équipés de téléphones cryptés, sécurisés, inviolables ?

J’en ai bien un pour bosser avec « mon boss » quand il s’agit de confidentialités…

 

Et je me délecte de précisions ultimes : Selon le parquet « en dépit des dénégations des intéressés, les éléments à charge sont multiples et concordants ». Parmi les principaux éléments cités par le réquisitoire donc, l’utilisation « pendant plusieurs mois » de «téléphones occultes pour passer une partie de leurs communications, celles qui, par nature, devaient échapper à une surveillance judiciaire. Les deux téléphones, achetés en janvier 2014 sous l’identité de Paul Bismuth puis utilisés selon un mode opératoire le plus souvent utilisé par des délinquants chevronnés cherchant à déjouer les surveillances judiciaires, n’étaient pas les premiers ».

Je pointe la « news » et note que selon « Le Monde » (ce journal de m…), le PNF relève qu’une des lignes secrètes a aussi servi à « Bling-Bling » à échanger, du 28 septembre 2013 au 28 janvier 2014 et par 12 fois avec un certain « Vincent utilisant une ligne ouverte au nom de la société « Beau-L’Orée » Participation à Puteaux (filiale) de la société « Beau-L’Orée » » sans savoir pour quelle raison autant de précautions.

Le parquet ne précise pas s’il pourrait s’agir de l’homme d’affaires éponyme, réputé proche de l’ex-chef de l’État (déchu par deux fois).

 

Mais le ministère public déplore aussi que l’information judiciaire, qui s’est terminée en octobre 2016, « a été paralysée pendant 18 mois », en raison de l’exercice par le principal intéressé « de multiples recours ».

Il pensait encore possible de prendre sa revanche sur « Tagada-à-la-fraise-des-bois »…

Et comme l’autre pensait pouvoir encore le battre une deuxième fois, ça eu traîné !

Il avait notamment demandé, en vain, la récusation d’une des deux juges d’instruction, Miss « Claire Thé-pas-bau », en invoquant son appartenance au Syndicat de la magistrature (SM) classé à gôche (vous vous souvenez l’affaire du « murs des kons » & Cie), et l'annulation des écoutes, principaux éléments à charge dans ce dossier.

Ces dernières avaient finalement été validées en mars 2016 par la Cour de cassation.

 

Et puis encore, précisons que dans l’affaire Bygmalion « Bling-Bling » a été renvoyé en début d’année devant le tribunal pour le financement illégal de sa campagne électorale de 2012, avec treize autres protagonistes. La date de leur procès n’a pas encore été fixée et des recours ont été déposés contre l’ordonnance de renvoi qu’un seul des deux juges d’instruction a eu le courage de signer : Ces procéduriers…

Deux campagnes, deux volées de « délinquance présumée », je me demande pour la troisième, heureusement avortée…

 

En revanche, dans son réquisitoire, le parquet préconise l’abandon des poursuites pour «recel de violation du secret professionnel » visant les prochains inculpés, « l’enquête n’ayant pu identifier qui les avait prévenus qu’ils étaient sur écoutes et les avait incités à communiquer sur des téléphones secrets. »

Moi je sais : Un type qui travaille « à l’ancienne », avec des signaux de fumée, pardi !

Bref, je suis arrivé « tout guilleret » pour assister (un peu en retard) au « one-man-show » de « Jupiter » : Ça a définitivement calmé mon épisode rigolatoire !

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/10/bling-bling-un-delinquant-chevronne_19.html

 


Californie, Catalogne et la grève en « Gauloisie »

 

Un mardi exceptionnel !


Oh, une grève insolente : Même pas autant que le 12 septembre dernier alors que le mouvement était « unitaire » (…mais dans le désordre).

« Mak-Rond » les épuiserait-il ?

« Que » 400.000 manifestants, tous cortèges et toutes centrales confondus, quand la police en compte 55.000 (il y en a qui devrait retourner au CP et apprendre à compter) c’est de toute façon 20% de moins !

Décevant…



En revanche, puisqu’il s’agit des « fonctionnaires-fonctionnants », donc une grève « catégorielle » et que ça n’était pas arrivé depuis 10 ans, ils restent « unitaires » quant aux revendications à s’opposer à plusieurs mesures gouvernementales.

Le premier mot d’ordre concernait le point d’indice resté bloqué entre 2010 et 2016. « Tagada-à-la-fraise-des-bois » l’avait dégelé l’an dernier, mais son successeur a décidé de le bloquer à nouveau pour 2018.

Le résultat est simple, les salaires n’augmentent pas. Ils ne suivront même pas le rythme de l’inflation et pour les personnes de catégorie C, les moins bien payées, la situation est difficile.

Je veux bien…

Les mêmes chez les « territoriaux » et dans « l’hospitalière » : « On a le sentiment d’être en train de s’appauvrir puisque tout augmente, mais pas mon salaire ».

Les fonctionnaires oublient de vous dire que leur rémunération augmente en moyenne tous les trois ans et de façon totalement automatique du fait des grilles indiciaires. C’est le miracle de la fonction publique. Sans rien faire, le salaire augmente régulièrement !

Essayez de trouver la même chose dans le « privé », hors les minimas et vous m’en reparlerez…

Cette machine infernale produit le fameux « glissement vieillesse-technicité » qui dérape d’ailleurs de 300 millions cette année.

Encore n’évoquent-ils pas les fréquentes augmentations de prime qui vous coûtent très cher, à vous « pôv’Kontri-buables » et qui sont attribuées dans une opacité totale.



Les enseignants eux prennent aussi le chemin de la rue pour protester contre la diminution des contrats-aidés et réclamer, bien sûr, une hausse de leurs revenus. Cette grève aurait touché plus particulièrement le primaire, où près d’un enseignant sur deux s’est annoncé à l’arrêt.

À « Paris-sur-la-plage », plus d’une école sur dix aurait été totalement fermée.

Pas grand-chose…

Les suppressions de postes prévues dans la fonction publique leur font également peur: « Nous réduirons le nombre d’agents publics de 120.000 emplois sur la durée du quinquennat », avait annoncé « Jupiter » pendant la campagne présidentielle.
C’est moins que « Juppette » et encore moins que « Fifi-le-souteneur ».

À y regarder de près, si le chiffre change, les années passent et cette tendance perdure. Aux impôts, par exemple, près de 36.000 postes ont déjà disparu des effectifs en 15 ans. Cette disposition se poursuit avec près de 1.800 suppressions de postes en 2017 et 1.600 l’an prochain veut-on nous faire croire.

Moi, j’ai recompté : On n’a pas tout ça dans le budget 2018 mais, contrairement à 2007, avec seulement 1.600 suppressions de postes.

Ils oublient aussi de parler des légions d’emplois aidés dont ils bénéficient depuis des années, et dont ils ont un besoin si crucial pour faire le boulot quotidien. Les « pôv’-aidés » sont effectivement affectés aux tâches que les fonctionnaires titulaires n’ont pas envie d’assumer. C’est beau la solidarité…

Et ils omettent de vous rappeler que dans loi de finances 2018 seront créés 16.000 emplois nouveaux pour régulariser la situation de ces « petites mains », souvent traitées comme des esclaves-subalternes.

On est vraiment très loin des suppressions d’emplois connues sous « Bling-bling »…



Et s’est rajouté une dizaine de syndicats de médecins, praticiens hospitaliers, qui sont eux aussi entrés dans le mouvement pour dénoncer « l’étranglement financier » de l’hôpital.

Si plus d’un fonctionnaire sur dix a fait grève mardi dernier, c’est donc pour réclamer un coup de pouce salarial (votre pognon…). D’autant que les syndicats sauront lundi prochain si le gouvernement lâche un peu de lest sur le dossier de la compensation de la hausse de la CSG…

Pas de raz-de-marée = cap maintenu, rassurez-vous.

Les taux de grévistes communiqués par le ministère des Comptes publics en début de soirée faisaient état d’un mouvement suivi par un peu plus d’un agent sur 10 : 14 % dans la fonction publique de l’État, dont 20 % dans l’enseignement primaire, 9,5 % dans les collectivités locales et 10,4 % dans la fonction publique hospitalière.

Une nouvelle intersyndicale de la fonction publique est prévue le 24 octobre mais pourrait être décalée.



Ce n’était pas tout : Les fonctionnaires soutiennent que le jour de carence n’existe pas ou plus dans le secteur privé alors qu’il est prévu de le leur appliquer.

Il faut vous dire que le jour de carence existe dans le code du travail, mais il est effectivement très souvent comblé aux frais de l’employeur par des contrats de prévoyance souscrits auprès d’un assureur privé.

Et au passage, aucun fonctionnaire ne se demande comment font les entreprises, réputées d’horribles lieux d’exploitation, pour supporter des charges que la fonction publique ne parvient pas à financer…

Aujourd’hui, c’est le contribuable qui paie de fait et, au nom de la solidarité, les fonctionnaires entendent bien continuer à prélever cet impôt déguisé.



La question de l’augmentation de la CSG, justement, qui ne serait pas compensée. Là encore, les fonctionnaires ne manquent pas une occasion de comptabiliser toute opération qui leur serait défavorable, mais ils oublient soigneusement de rappeler les avantages extravagants dont ils bénéficient.

Dans le domaine de la protection sociale, tout fonctionnaire n’a pas assez des dix doigts de ses mains pour compter les cas de promotion en fin de carrière pour donner un coup de pouce à la retraite d’un collègue. Comme la pension est calculée sur les six derniers mois de carrière (alors que, dans le privé, elle est calculée sur les vingt-cinq meilleures années), la tradition veut qu’on récompense les partants par une promotion de dernière minute que le « Kon-tribuable » finance de force.

Car les retraites des fonctionnaires ont besoin de 38 milliards annuels d’impôts pour trouver leur équilibre…

Et dans ces 38 milliards, il serait intéressant de savoir quelle part est directement due aux promotions de complaisance (qui seraient à-peu-près systématiques). On se rendrait donc compte que, chaque année, les fonctionnaires empochent bien plus que la compensation de la CSG et on ne les voit jamais descendre dans la rue pour protester contre ce privilège.

Des fonctionnaires au service de la Nation, ou le kon-tribuable au service des fonctionnaires ?

‘‘That is the question’’…



Ceci dit, à Londres (et à Madrid), à Bruxelles, on attendait « le catalan » : C’est nettement plus important pour l’avenir de la Souveraineté-Jupitérienne de l’Europe (relire ici aussi).

Et vous aurez noté avec amusement que jusque-là, c’est le « silence-complet » dans toutes les capitales européennes et de l’UE, que ce soit pour condamner (ou approuver) les velléités indépendantistes catalanes ou la rudesse policière espagnole : On n’entend quasiment rien, ni personne !

C’est que tout le monde flippe…

Et moi de rassurer mes interlocuteurs du moment : « On en a eu un à Matignon durant plusieurs années (« Menuet-Valse »). Ça a une grande gueule mais pas de kouilles ! »

Comprenez : Quasiment tous les pays de l’UE ont leur Catalogne potentielle.

L’UK bien sûr avec l’Écosse et le Pays de Galles, voir l’Irlande du Nord (merci le Brexit), la Belgique avec la Flandre, mais aussi la Ritalie avec la Vénétie (indépendante de 697 à 1797) voire sa voisine la Lombardie, voire toutes les régions du Nord groupées en une « Padanie » riche et industrieuse, affranchie du Sud (vu comme) pauvre et maffiosi-étatiste depuis Naples et jusqu’en Sicile.
La « Romanie », on ne sait pas si elle a des velléités de scission…



Et ça ne s’arrête pas là : Sans même évoquer la « Corisca-Bella-Tchi-tchi » ou le Pays basque espagnol, on mentionnera les Hongrois de Roumanie qui revendiquent l’autonomie du Pays Sicule (partie de la Transylvanie qu’ils peuplent), la Voïvodine qui veut s’émanciper de la Serbie, ou, symétriquement, les Serbes de Bosnie ouvertement séparatistes.

Si les Catalans pouvaient éviter de réveiller tout ce petit monde…

Ces « Gitans » (comme les nomme un de mes correspondants local) – y incluant « Sœur-Âne », la mairesse-parigote – n’auraient rien compris à la « vision jupitérienne » de « Manu-Mak-Rond » quant à l’avenir de la démocratie : Ils veulent tout et tout de suite, n’importe comment.

« Ah bon ? « Sœur-Âne » réclame elle aussi l’indépendance de l’Île-de-Gauloisie ? »



La fièvre indépendantiste un « truc » de pays d’Europe du sud ou centrale ?

Un des dossiers les plus chauds est celui des îles Féroé à qui le Danemark a refusé l’indépendance en 2004 et qui doivent revoter sur cette question en 2018.

Notez que les Malouines l’ont perdue mais que la Slovaquie l’a obtenue de Prague.
Pareil le Vatican, la Bosnie-Herzégovine, la Macédoine, la Croatie, le Monténégro, le Kosovo, la Slovénie mais pas encore le Mont Athos…

Quant aux Kurdes, turcs, irakiens, iraniens, ils attendront une autre ère.

Et pan : Le président de la Catalogne prend l’initiative et aura annoncé et signé mardi soir une déclaration d’indépendance.

Mais c’est pour mieux, et dans la foulée, la suspendre…

Pas le kouilles, vous dis-je !



Pourtant il a estimé que sa région vivait un « moment historique », s’appuyant sur la victoire du « OUI » à l'indépendance à 90,19 % des voix, lors du référendum d'autodétermination du 1er octobre, et il loupe la marche…

Il faut lui envoyer des « marcheurs » !

Notez que 90 % des voix avec un taux d'abstention s’élevant à 57,6 % des inscrits puisque les « unionistes-locaux » ne se sont pas dérangés pour un référendum « interdit », ça ne fait pas beaucoup, même si c’est plus que la moitié et deux fois plus que pour « Jupiter »…

On est loin du divorce par consentement mutuel de la Tchéquie et de la Slovaquie.



« Le gouvernement catalan et moi-même proposons que le Parlement suspende les effets d’une déclaration d’indépendance afin de pouvoir entreprendre dans les prochains jours un dialogue », a-t-il déclaré.

Après la déclaration du président de la Généralité de Catalogne, le gouvernement espagnol a de toute façon jugé « inadmissible » cette position. « Mariano-rabat-joie » avait laissé entendre qu’en cas de déclaration d’indépendance, quelle qu’elle soit, immédiate ou différée, il pourrait suspendre l’autonomie de la région (art. 155 de leur constitution), une mesure sans précédent depuis 1934.

En fait, comme le catalan a donné « du temps au temps », on peut y voir une tentative de chantage (avant de voir se dresser un mur le long de sa frontière « indépendante », façon « rideau de fer », Mur de « Trompe » ou encore celui de la honte en Israël).

En réalité, il « ne sait pas où il est, ni où il va », a déclaré la numéro deux du gouvernement conservateur espagnol.

Et puis quand on sait que le gouvernement espagnol a déjà pris le contrôle des finances de la région en septembre, il peut aussi instaurer un état d’urgence allégé lui permettant d’agir par décrets.

On en connaît d’autres.

Et une arrestation du leader régional et de son entourage dans le cadre d’une enquête judiciaire déjà ouverte pour sédition n’est pas à exclure.



L’ambassadeur d’Espagne en « Gauloisie-des-Lumières » aurait même dénoncé sur BFMTV un « coup d’État au ralenti » en Catalogne.

Bien vu.

De toute façon Bruxelles a fait savoir qu’il n’était pas question de faire entrer la Catalogne-indépendante dans l’UE, même si les habitants cette région riche, qui pèse 19 % du PIB du pays, sont tout de même 16 % de tous les Ibériques.

Ils vont payer leur tortillas et tapas comment au juste ? En Euros ou en Pesetas ?

En dollars, peut-être : Les Cartels vont pouvoir venir en blanchir un maximum, s’ils prospèrent encore un peu dans ce sens-là…



Le dollar, justement…

Figurez-vous que pendant que tout ce petit-monde s’amuse, à Barcelone ou sur les pavés de boulevards « gauloisiens », la Californie crame.

Déjà plus d’une douzaine de morts à déplorer.

Disons que ça devient coutumier de par chez eux, puisqu’on en entend parler tous les ans.

Seulement là, c’est assez extraordinaire : Même les vignobles seraient détruits !

J’en chus sur mon séant…

Pensez, une vigne brûler ?

Mais comment font-ils pour faire du vin s’ils n’arrosent pas leurs ceps ?



Mon « Cousin-Dumè » m’expliquait il y a quelques années, pour avoir été aussi vigneron – et distillateur de gnôle genre « Danger : À ne pas secouer trop fort » – et avoir visité des caves sur place, c’est qu’à Napa Valley, c’est du flanc.

Oui il y a des tonneaux, des fûts, des cuves, des bouteilles, même plein de vignes, mais ils vendent surtout « de la poudre » mélangée à de l’eau.

Le vin, ils le tirent à la demande et en fonction du goût de l’acheteur : Un coup de « boisé », une lichette de « fruits rouges », un peu de tanin, quelques gouttes de citronnelle à l’occasion et de l’alcool mélangé au jus de raisin (pour « la robe ») à la couleur demandée…

Preuve par l’évidence : Une vigne, ça ne brûle pas si c’est correctement entretenu.



C’est d’ailleurs un conseil de survie que je vous donne : Si un jour vous êtes cernés par de gigantesques incendies, soit vous courez à la mer, vous plongez dans un lac, soit vous vous munissez d’un sceau d’eau et de quelques torchons.

Les torchons c’est pour être mouillés dans le sceau et appliqués sur vos voies respiratoires supérieures.
Et vous filez au milieu de la vigne en restant allongé : Le feu ne pourra pas vous atteindre.

Bé pas en Californie, figurez-vous.



C’est vous dire si mardi j’aurai eu une journée « hors du commun ».

Mais pas pour les deux premiers thèmes abordés : Du recuit, parfaitement entendu, ceux-là !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/10/un-mardi-exceptionnel.html

 


Quand la liberté s’éteint en silence

 

Je reprends un article de Médiapart intitulé « Quand la liberté s’éteint en silence ».

 

Proposé par Aphadolie.com, un article de Médiapart enrichi de liens, qui met le doigt sur la « fumeuse » loi anti-terroriste votée par les parlementaires et, qui sonne le glas de nos libertés à tous, sans que ça n’émeuve le mouton aveugle et sourd, « qui n’a rien à se reprocher ».

L’Assemblée nationale a adopté, mardi 3 octobre 2017, le projet de loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme. En faisant entrer dans le droit commun l’état d’urgence, une majorité de députés, socialistes compris, a ainsi choisi de sortir la France de l’État de droit.

Un État de droit est celui dont le droit protège n’importe lequel de ses résidents de l’arbitraire de l’État. C’est un État mis à l’abri de l’absolutisme administratif ou policier. C’est un État où l’État est subordonné à des règles de droit qui lui sont supérieures et qui s’imposent à son action. C’est un État dont les citoyens sont en sûreté parce qu’ils sont assurés de ne pas être livrés aux abus de pouvoir étatiques. C’est en somme un État où l’État ne fait pas la loi.

À cette aune, la France, depuis ce 3 octobre 2017, n’est plus un État de droit. Avec l’entrée dans le droit commun des principales dispositions dérogatoires aux droits fondamentaux et aux libertés essentielles qui caractérisaient l’état d’urgence, l’exception y est devenue la règle. Désormais, l’État, autrement dit ses préfets, son administration, sa police, pourra n’importe quand, n’importe où et contre n’importe qui, en prétextant du terrorisme, mettre en cause :

Notre liberté de circulation.

Notre liberté de culte.

Notre droit à l’inviolabilité du domicile.

Notre droit à l’égalité devant la loi.

…Et le faire sans avoir à s’en justifier ou à en répondre devant un juge indépendant, dont la décision pourrait l’entraver ou le sanctionner.

Avec ce vote écrasant, à l’Assemblée nationale, d’une majorité de la peur (415 voix contre 127), il y a désormais une loi des suspects en France. Sur de simples soupçons policiers qui, dans un véritable État de droit, seraient totalement insuffisants pour qu’ils se le permettent, l’administration étatique et son bras armé policier pourront dorénavant s’en prendre à un individu, l’immobiliser, l’entraver, le cibler, l’isoler, le mettre à part et à l’écart, bref le persécuter. Seuls juges du prétexte, le terrorisme, ils pourront, demain, après-demain, en étendre la notion, sans entraves aucune, au gré des émotions populaires et des idéologies dominantes.

La loi votée autorise en effet l’État, son administration, sa police, en dehors de tout contrôle judiciaire, à obliger un individu à « résider dans un périmètre déterminé », c’est-à-dire à ne plus pouvoir en bouger, à le frapper d’une « interdiction de paraître » dans un lieu précis, à soumettre son intimité domestique et familiale à des « visites domiciliaires », soit des perquisitions permettant des saisies, à étendre contrôles d’identité, fouilles de bagages et de véhicules à de vastes « périmètres de protection », à fermer un lieu de culte au seul motif des « idées et théories » qui y seraient diffusées, etc. Et ce n’est là qu’un résumé succinct d’une loi, la douzième loi sécuritaire en quinze ans, qui pousse jusqu’à son terme la corruption du droit par la police et de la preuve par le soupçon.

Aussi inconscients qu’égoïstes, aveugles aux autres et ignorants du passé, les apprentis sorciers qui ont ouvert cette boîte de Pandore liberticide se rassurent en se disant non concernés. Après tout, ne s’agit-il pas de combattre le terrorisme, ses crimes et ses réseaux ? C’est l’argument de l’urgence qui, prise pour l’essentiel, en vient toujours à perdre de vue l’urgence de l’essentiel – autrement dit des principes. C’est surtout l’argument aussi éculé que lâche de la fin qui justifie les moyens, au nom duquel, sous toute latitude, tout régime et toute époque, les libertés ont toujours été passées par pertes et profits.

« Je considère que je n’ai pas à avoir peur des moyens de lutte contre le terrorisme parce que je ne me sens pas terroriste. », a tôt déclaré le porte-parole du gouvernement, l’ex-socialiste Christophe Castaner, dont l’ancien parti (à cinq prudentes abstentions près) a soutenu sans réserve cette perdition qu’il avait lui-même initiée sous la présidence de François Hollande. Phrase terrible, qui résume ce sacrifice de l’idéal démocratique sur l’autel du terrorisme. Phrase aveugle, de gouvernants prêts à piétiner les libertés des autres pour tenter de justifier leur pouvoir.

« Nous cajolons la bête immonde. », avertissait l’avocat François Sureau, défenseur intransigeant des libertés fondamentales, dans un entretien récent à Mediapart. Sous l’état d’urgence prolongé mis en place par le gouvernement de Manuel Valls depuis la fin 2015, rappelait-il, « il y a eu 6 000 perquisitions administratives pour 41 mises en examen. Et sur les 41 mises en examen, 20 sont des mises en examen pour apologie du terrorisme, c’est-à-dire des crimes d’ordres intellectuels. Au cours de ces 6 000 perquisitions, vous avez parfois bousillé la vie des gens, vous êtes intervenu dans leurs libertés individuelles de manière brutale pour un résultat extrême faible ».

Et qui ne se souvient de l’utilisation de l’état d’urgence en 2015 et 2016 contre la société tout entière, d’abord les activistes écologiques lors de la COP21, puis les manifestants contre la loi El Khomri ? Qui oserait garantir que, sous ce pouvoir ou, après lui, sous un autre, ajoutant à l’obsession sécuritaire des obsessions idéologiques, autoritaires, identitaires, xénophobes, discriminatoires, etc., ce ne seront pas les militants de toutes les causes minoritaires, dissidentes et nouvelles, celles où s’inventent et se revendiquent des droits nouveaux, qui seront les victimes indistinctes de cet état d’urgence devenu permanent ? Qui pourrait jurer que, demain, ce ne seront pas eux les nouveaux « ennemis de la nation », terroristes en puissance ou terroristes en théorie, selon l’infernale logique des forces conservatrices et rétrogrades, décidées à faire la guerre à la société, à sa richesse et à sa diversité, à son autonomie et à ses luttes ?

Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles

Nous connaissons évidemment la réponse, tant les gouvernants et les élus qui, aujourd’hui, sacrifient nos libertés ne sont que de passage. Irresponsables, ils sacrifient la longue durée d’une démocratie vivante, par conséquent exigeante avec elle-même, au court terme de leur survie. « Si ce projet de loi est adopté et que l’extrême droite arrive un jour au pouvoir, la France sera dans une situation extrêmement difficile en matière de libertés. Un tel pouvoir n’aurait absolument rien à ajouter à ce texte. », Christine Lazerges.

L’Histoire nous l’a appris, et notamment celle des circonstances – la guerre d’Algérie, guerre coloniale et guerre civile – où est né, en 1955, cet état d’urgence aujourd’hui définitivement légalisé et banalisé : l’introduction de dispositions liberticides est une gangrène qui finit par contaminer tout le corps légal, institutions, administrations, gouvernements. Nous venons de le vivre, en à peine deux ans : tout comme hier l’état d’urgence de 1955 avait débouché sur les pouvoirs spéciaux de 1956, où se déshonora une République tortionnaire, aujourd’hui l’état d’urgence prolongé de 2015 accouche sous nos yeux sidérés d’une remise en cause sans précédent de l’État de droit.

Dans son plaidoyer Contre l’état d’urgence (Dalloz, 2016), le juriste Paul Cassia rappelait cette mise en garde lucide d’un membre du Conseil d’État, Roger Errera : « Dès qu’une atteinte aux libertés apparaît, elle fait tache d’huile, elle est progressivement appliquée au-delà des limites fixées au début, quelles que soient les promesses, les barrières et les hésitations, et à d’autres que ceux qui étaient initialement visés. Il arrive même qu’elle s’institutionnalise et que, fruit de l’urgence, elle devienne permanente. ».

C’était en 1975, il y a plus de quarante ans, et nous y sommes, hélas !

Qui plus est avec un État qui ne peut même plus compter sur la génération de ces hauts fonctionnaires à principes qui, ayant souvenir de Vichy ou de l’Algérie, savaient que la banalisation de l’état d’urgence était la brèche par laquelle le totalitarisme ou, du moins, ses pratiques niant les droits humains avaient fait leur chemin, sous couvert d’une administration ou d’un régime républicains. Dans son entretien à Mediapart, François Sureau soulignait ce terrible renoncement qui, depuis trois décennies, a progressivement gagné presque tout le spectre politique : « Les grandes voix du passé portaient un projet collectif de liberté, et pas seulement un projet individuel. »

Car comment ne pas interroger le silence pesant, abyssal, qui accompagne ce saut dans l’inconnu ? « Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles » : attribué à l’écrivain suisse Max Frisch, ce constat n’a jamais été aussi pertinent. L’ensemble des défenseurs des droits humains, rassemblés dans ses locaux par la CNCDH, tout comme les experts qui en ont officiellement la charge aux Nations unies, se sont solennellement dressés contre cette dérive. Ces experts des droits de l’homme mandatés par l’ONU n’y ont pas été de main morte, estimant que « plusieurs dispositions du projet de loi menacent l’exercice des droits à la liberté et à la sécurité personnelle, le droit d’accès à la justice, et les libertés de circulation, d’assemblée pacifique et d’association, ainsi que d’expression, de religion ou de conviction. »

En vain, rien n’y a fait. Pas un écho, pas un regret, pas une nuance, pas une réserve, pas un recul. Pis, à l’Assemblée nationale, la majorité dévotement dévouée au président qui l’a fait élire s’est empressée de durcir les dispositions les plus controversées que le Sénat, dans sa vieille sagesse, avait tenté d’amoindrir. Cette prétendue société civile qui, surgie de nulle part, prétendait renouveler la politique, via la dynamique du mouvement En Marche ! 

Et de son dégagisme parlementaire revendiqué, se révèle sourde et aveugle à la société. Seule la gauche de la gauche – les députés communistes et insoumis reprenant le flambeau des six socialistes frondeurs (Pouria Amirshahi, Barbara Romagnan, Gérard Sebaoun) et écologistes isolés (Isabelle Attard, Sergio Coronado, Noël Mamère) qui, hier, avaient dit non à l’état d’urgence – aura sauvé l’honneur mais sans, pour autant, réussir à mobiliser la société.

Aussi ne pouvons-nous nous contenter d’accabler ceux qui ont commis cet attentat aux libertés. Nous devons aussi interpeller l’indifférence, cette passivité massive, qui l’a permis. N’est-elle pas du même ordre que celle qui s’accommode de la détresse des migrants, réfugiés et autres exilés ? Cette indifférence, plus essentielle, à l’autre, au différent, au suspect, au musulman, bref au lointain, tandis que nous nous replions sur nous-mêmes? Comme si nous n’étions pas concernés, sinon par le souci de nous protéger, coûte que coûte.

Source : https://aphadolie.com/2017/10/11/quand-la-liberte-seteint-en-silence/

 

Un article intéressant, mais je me demande si Médiapart ne fait partie des médias qui ont conduit à l’élaboration de cette loi indigne pour une démocratie.

En fait, j’ai eu un blog Médiapart pendant des années où j’ai expliqué comment François Mitterrand avait détournés les indemnités de la guerre du Golfe virés à la France en 1991 par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les EAU :

http://www.alerte-ethique.com/les-milliards-disparus-de-la-division-daguet/

J’ai fermé ce blog compte-tenu du blocage manifeste d’Edwy Plenel sur cette affaire qui mouillait ses amis « Soces ».

On voit maintenant où le manque de courage, de lucidité, nous a mené !...

 

Jean-Charles Duboc

 

 


Analyses critique du Budget 2018 (I)

 

Une baisse d’impôt ? Dérisoire.



Certes, l’on ne s’attendait pas à une révolution fiscale, mais l’on espérait tout de même une baisse sensible des impôts. Le Gouvernement s’y était d’ailleurs engagé à plusieurs reprises.

Souvenez-vous : Lors de la présentation du projet de loi de finances pour 2018, il a été fièrement annoncé que les impôts diminueraient de 10 milliards d’euros en 2018… force est cependant de constater que cela n’est pas tout à fait exact puisqu’une lecture attentive dudit projet de loi révèle qu’en 2018 les recettes fiscales nettes devraient seulement baisser de 1,3 milliard d’euros pour s’établir à 288,8 milliards d’euros (ces recettes se sont élevées à 290,1 milliards d’euros en 2017). Autrement dit, les impôts ne baisseront concrètement que de 1,3 milliard d’euros et non de 10 milliards qui ne correspond qu’à environ 0,4 % du montant global des impôts prélevés en 2017 !

Ridicule.



Pis encore, le seul déficit de l’État atteindra 82,9 Mds €. Les comptes publics recevront donc leur dose annuelle : 195 Mds € seront empruntés.

Pour la 44ème fois d’affilée…

Encore une fois, malgré la pleine conscience des dangers provoqués par ces déficits, le gouvernement se félicite de façon éhontée des « économies » soi-disant réalisées.

Augmenter le volume de dépenses moins rapidement que précédemment devient encore une fois une victoire. L’État n’aura jamais été aussi dispendieux : 386,3 Mds €.

Encore une fois, les bonnes résolutions sont repoussées à plus tard. L’équilibre serait atteint en 2020, la quasi-stagnation des dépenses publiques (+ 0,1%) n’adviendra pas avant 2022, la baisse de la dette par rapport au PIB est repoussée à 2019.

Pourtant, avec un volume de dépenses publiques tout confondu (Sécurité sociale, État et administrations locales) de plus de 1.300 Mds €, on aurait pu imaginer plus facile de réaliser d’autre ambitions préalablement : Sur les 24 missions répertoriées, 17 profiteront d’un budget plus important. Concomitamment, un plan coûtant 57 Mds € est annoncé.
Les administrations publiques distribuent plus de 35 Mds € par an de subventions, on pourrait imaginer remplacer ce système dispendieux par des dons particuliers.

Les politiques pour favoriser un chômage faible coûte 15 Mds € par an avec le succès que l’on sait.

La sécurité sociale est en déficit structurel.

Aucune réforme ne vient essayer de réduire durablement les déficits mais il est promis que le budget 2019 sera plus « sévère ». Il faut donc encore attendre et se reposer sur des engagements lointains.



Comment expliquer une telle différence entre les baisses d’impôts annoncées et les baisses d’impôts constatées ? Principalement par le fait qu’à législation constante (c’est à dire sans tenir compte des nouvelles mesures adoptées par le Gouvernement) les impôts devraient spontanément augmenter en 2018 de 10,2 milliards d’euros. Les impôts concernés étant principalement la TVA, reflet du dynamisme de la consommation des ménages, et l’impôt sur le revenu, en raison de l’évolution favorable de la masse salariale en 2017.

Naturellement, le Gouvernement s’est bien gardé de préciser ce détail lors de la présentation du projet de loi de finances ; laissant ainsi imaginer aux contribuables gauloisiens que les baisses d’impôts seraient près de 7 fois supérieures à celles qui devraient être constatées en réalité.



Par exemple, le gouvernement a annoncé qu’il ramènerait progressivement le taux normal de l’impôt sur les sociétés à 25 % en… 2022 pour l’ensemble des entreprises. En 2018, le taux normal de l’impôt sur les sociétés restera en effet inchangé à 33,33 % !

En revanche, un taux réduit de 28 % sera introduit pour les bénéfices allant jusqu’à 500.000 euros.

Autant dire que le Gouvernement ne prend pas la voie de simplification en matière d’impôt sur les sociétés en ajoutant un nouveau taux réduit à celui déjà existant de 15 %. Mais il prend même clairement la voie d’une nouvelle complexification inutile de cet impôt, déjà largement tarabiscoté par le passé (rappelons que jusqu’en 2016, trois surtaxes aux taux de 3 %, 3,3 % et 10,7 % pouvaient, selon les circonstances, s’ajoutaient au taux normal de ce dernier.

Grâce à « Manu-le-Jupitérien », les sociétés pourront donc potentiellement se voir appliquer en 2018, 3 taux distincts d’impôt sur les sociétés, à savoir celui de 15 % (jusqu’à 32.120 euros de bénéfice), de 28 % (jusqu’à 500.000 euros de bénéfice) et de 33,33 % pour le surplus, sans compter l’application éventuelle de la contribution sociale de 3,3 % (la contribution de 10,7 % ayant été supprimée en 2016 et celle de 3 % devant l’être).

Ce faisant, à l’instar de l’impôt sur le revenu, l’impôt sur les sociétés prend dangereusement le chemin de la progressivité. Or, une telle évolution est naturellement contreproductive en termes de compétitivité fiscale. Gardons en effet en mémoire que tout ce qui est compliqué rebute non seulement les entrepreneurs mais aussi les investisseurs.



Et puis, il y a les promesses fiscales non-tenues.

Le président aura introduit dans le projet de loi de finances plusieurs des promesses fiscales qu’il avait formulées lors de sa campagne présidentielle (notamment la suppression de l’ISF, l’imposition forfaitaire de 30 % et la hausse de 1,7 point de la CSG), mais force est de constater que deux d’entre elles se sont évaporées en cours de route, à savoir celle relative au rétablissement des exonérations de cotisations sociales sur les heures supplémentaires et celle relative à l’option pour l’individualisation de l’impôt sur le revenu…

Quant au prélèvement à la source sur les traitements & salaires… peut-être pour plus tard, repoussé d’au moins un an, tellement Bercy a réussi à pondre un « truc » inextricable et probablement inapplicable pour quelque chose de si simple.

Par suite, entre les baisses d’impôts illusoires et les promesses fiscales non tenues, ce nouveau projet de loi de finances s’inscrit comme une véritable déception pour les contribuables gauloisiens.

J’attendais franchement mieux de votre « Jupiter » !



L’élu des minorités-agissantes à la tête de la République a voulu que ses budgets fiscaux et sociaux présentés fin septembre soient dès cette année la traduction de son programme. C’est en partie vrai pour le bon (le PFU à 30 %, suppression de la taxe d’habitation) et surtout pour le pire (ISF immobilier, hausse de la CSG…).

Remarquez, on ne cause plus de la hausse des taux de TVA, mais ça va venir.

Si les dépenses baissent peu, les recettes également et le déficit de l’État augmentera l’an prochain, de 76,5 Md€ en 2017 à 82,9 Md€ en 2018, avec un besoin corrélatif d’accroissement de la dette.

Le taux de prélèvement obligatoire reviendra, soi-disant, à son niveau de 2016, soit 44,3 %, ce qui reste spoliateur : Rien de nouveau sur ce plan-là.



Il y a certes quelques mesures intéressantes comme la nouvelle règle instituée pour limiter les niches fiscales, qui prévoit que toute création ou extension d’une niche ne se fera que pour 4 ans.

Mais en « même temps », la loi de Finances recrée ou prolonge de nombreuses niches !

Comme le Président s’y était engagé, le RSI disparaitra. Mais ce sera pour le faire absorber par l’URSSAF, ce qui permettra à un monstre d’en engraisser un autre pire encore.

Déjà aujourd’hui le RSI confie l’exécution de ses missions à divers opérateurs : Organismes conventionnés (OC) pour la branche maladie et le recouvrement des cotisations des professions libérales (PL), URSSAF pour le recouvrement hors PL.

L’appel et le recouvrement de ses cotisations est assuré en partie par l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (ACOSS). Cela ne marche pas pour autant et ça n’est pas en transférant le RSI à ceux qui ont montré déjà leur incompétence pour s’en occuper que le problème sera résolu.



Au niveau des dépenses, l’emploi public n’est réduit qu’à la plus petite marge possible, soit 1.600 postes (ETP) en moins. La seule nouvelle positive est que ce solde net permet de favoriser les fonctions régaliennes via la création de 1.870 postes dans le domaine de la sécurité (police, gendarmerie et sécurité civile), 1.000 au ministère de la justice et 518 dans les armées. 
Les autres ministères seront perdants, notamment les ministères économiques et financiers (– 1.648 ETP), de la transition écologique et solidaire (– 828 ETP), de l’Intérieur, hors sécurité (– 450 ETP), des Solidarités et de la Santé (– 258 ETP), du Travail (– 239 ETP), de l’Agriculture et de l’Alimentation (– 130 ETP), de la Culture (– 110 ETP), de l’Europe et des Affaires étrangères (– 100 ETP).

Mais vous aurez noté que les dépenses de personnel du budget général de l’État, hors pensions, grimpent. Elles s’élèvent pour 2018 à 87,0 Md€, soit une augmentation de la masse salariale de 2,4 % particulièrement généreuse lorsque l’inflation est à 1 %.

On comprend pourquoi les fonctionnaires ne grognent guère, finalement !

Et puis comptez avec un doublement des effectifs affectés à la sécurité physique de la personne de « Jupiter » : Il doit se sentir menacé, je ne sais pas.



La seule vraie bonne réforme annoncée est celle qui institue un prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % (CSG comprise) sur les produits de l’épargne (intérêts, dividendes, plus-values) couplé à la suppression de l’ISF sur les placements correspondants. Mais pourquoi ne pas l’appliquer aux revenus fonciers qui vont au contraire être pénalisés par l’IFI ?

Question sans réponse…

Notez qu’au passage on crée une nouvelle-niche sur l’épargne « assurance-vie », normalement longue, qui va pouvoir devenir « courte » pour les plus spéculatifs d’entre vous qui vont pouvoir faire des allers et retours à satiété et à moindre coût, ce qui n’était possible jusque-là moyennant d’avec la complicité de votre assureur-banquier et quelques « complexités ».



Car en même temps, est institué un impôt annuel sur les actifs immobiliers non affectés à l’activité professionnelle de leur propriétaire, désigné sous le nom d’impôt sur la fortune immobilière. On en a déjà causé, et à deux reprises.
Le rendement attendu de cet impôt est de 1,818.850 Md€ mais les estimations les plus sérieuses font plutôt état de la moitié de ce montant, un rendement proche de ce que coûtait et de ce que coûteront probablement encore le recouvrement et le contrôle de cet impôt tout entier idéologique.

Y sont assujetties les personnes physiques résidentes en « Gauloisie-foncière » pour tous leurs biens immobiliers situés en « Gauloisie-patriote » et à l’étranger, et celles qui n’ont pas leur domicile fiscal au pays, à raison des seuls biens et droits immobiliers situés sur territoire.

Les couples mariés, les partenaires liés par un pacte civil de solidarité et les personnes qui sont en situation de concubinage notoire feront comme à l’accoutumée l’objet d’une imposition commune, ce qui incitera à vivre discrètement en couple sans se marier pour bénéficier deux fois de la franchise et de la progressivité de cet impôt…

Ou quand on agite-propre la destruction rampante des cellules familiales.

Ça, plus les projets relatifs aux allocations familiales, non seulement on n’aime pas les « vieux-rentiers » du régime général, mais en plus, on favoriserait les enfants naturels…



Comme on l’a déjà souligné, certaines exonérations sont prévues pour les professionnels propriétaires de l’immobilier d’exploitation de leur propre société industrielle, commerciale, artisanale, libérale ou agricole. Mais le texte, qui plagie celui de l’ISF, est une véritable usine à gaz.

Et l’épargne placée dans des sociétés d’investissement immobilier tels que les SCPI, OPCI et autres institutionnels, cotés ou non, ne sera pas exonérée alors même que ces sociétés d’investissement contribuent largement à loger les foyers et à offrir des locaux locatifs aux entreprises qui préfèrent souvent, à juste titre, consacrer toutes leurs ressources financières à leurs investissements industriels et commerciaux.

Et dire qu’on manque encore de logements au pays…



Il est confirmé que l’on propose d’instaurer, à compter des impositions de 2018, un nouveau dégrèvement qui, s’ajoutant aux exonérations existantes en matière de taxe d’habitation, devant permettre à environ 80 % des foyers d’en être dispensés de paiement progressivement d’ici 2020 au titre de leur résidence principale.

Ce nouveau dégrèvement concernera les foyers dont les ressources n’excèdent pas 27.000 € de revenu fiscal de référence pour une part, majorées de 8.000 € pour les deux demi-parts suivantes, soit 43.000 € pour un couple, puis 6.000 € par demi-part supplémentaire.

Et l’État prendra en charge les dégrèvements, dans la limite des taux et des abattements en vigueur pour les impositions de 2017, les éventuelles augmentations de taux ou d’abattements étant supportées par les contribuables.

Outre que cette réforme est peut-être inconstitutionnelle, elle tend aussi à déresponsabiliser complètement les foyers Gauloisiens par rapport aux dépenses de leurs communes alors même que c’est l’inverse qu’il faudrait faire car nous ne parviendrons pas à réduire les prélèvements fiscaux et plus généralement le poids de l’État qu’en les rendant plus responsables de leurs dépenses.

D’un autre côté, c’est un effet d’aubaine pour la plupart que de voir se réduire – pas tout de suite – leurs charges « obligées ».



Une politique de redistribution qui ne vise sans doute en définitive qu’à accroitre la présence de l’État. Sans même forcément augmenter le poids des prélèvements, puisqu’il faudra quand même « payer » par une autre voie.
« L’État-Jupiter » cherche probablement à faire passer toujours plus d’argent par la grande machine publique et faire en sorte que de plus en plus de gens dépendent de l’État, y compris vos élus locaux qui râlent, et soient contrôlés par lui tout en gratifiant au passage les uns tandis qu’il punit les autres.

Ça n’est pas à proprement parler le libéralisme dont l’affuble l’extrême gauche ignare !



De ce qui ressort de cette politique budgétaire, c’est en effet ce qui se traduit par la hausse de la CSG pour réduire ou supprimer les cotisations chômage et maladie des salariés.

La CSG est augmentée de 1,7 % dès le 1er janvier, mais les compensations offertes aux salariés ne leur seront accordées qu’à l’automne suivant… 
Sous cette réserve, tout le monde sera compensé de cette hausse sauf les propriétaires bailleurs et les retraités.



La politique familiale est logiquement aussi sur le gril. Alors que le budget de la branche famille est équilibré, l’allocation de base pour la garde d’enfants est rabotée et le rapporteur général du budget s’est dit prêt, lors d’une conférence de presse ce 28 septembre, à mettre fin à l’universalité des allocations familiales déjà rognées à deux reprises ces dernières années.

Logique : « Jupiter » est jeune, il n’est pas réellement propriétaire immobilier (sa fortune serait « ailleurs » et s’agitant sur les marchés spéculatifs à l’abri des regards indiscrets) et il n’a pas réussi à faire des enfants à sa cougar.

Il n’aime donc ni les retraités ni les familles et maudit l’immobilier. Ses budgets sont à l’avenant !



En bref, l’addiction, ou dépendance à la dépense publique, est toujours le maître-mot de la « transformation » en cours.

En tout cas, c’est bien ce qui ressort du PLF 2018, malgré tout ce qu’on a pu vous raconter.

Mais on y reviendra…

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/10/analyses-critique-du-budget-2018-i_11.html

 


L’objectif affiché des « Maîtres du monde ».

 

Vous finirez par leur dire « Merci » !

 

Et depuis toujours, d’ailleurs. Puisqu’ils œuvrent pour « votre bonheur » sans que vous ne le sachiez.

Bon, tant pis s’il y a de « la casse » entre-temps : C’est une nécessité incontournable et donc acceptable.

« Il y en a certains au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux d'aller regarder s'il peuvent avoir des postes là-bas… », après les « gens de rien », le quinquennat des « sans-dents » et celui du « Kaas-toi-pôv’-kon ! » il n’y a aucune raison de se révolter, braves-gens !

 

C’est en tout cas ce qu’il ressort des dernières trivialités de la semaine passée.

Quand il punit de son verbe des ouvriers blousés, qui manifestent contre un sort injuste au lieu de toquer à la porte d’une fonderie corrézienne (qui n’a pas les moyens de tous les accueillir à 150 km de là), le seul « bordel » est celui des commentaires qu’on ne veut pas comprendre.

« Jupiter » a voulu dire quelque chose d’important au salariat : On a raison de ne pas se révolter.

Ce n’est pas rien, d’admettre cela, quand toute l’histoire du mouvement ouvrier fut un refus et un combat, contre l’absolutisme patronal jadis, les inégalités sociales ensuite, et depuis cinquante ans contre la mort des usines : La fin d’un monde sans douceur, mais structurant…

Tout cela s’achève rudement pour que l’on comprenne. Et les cris sont vains désormais, comme les grèves ou les manifestations.

Il faut accepter, d’abord, et faire confiance, et, dominés, s’en remettre aux dominants : Seuls survivront « les soumis » aux « Maîtres du monde », car ils comprennent le monde et diront « merci » à leurs maîtres.

 

Tout se tient, alors, dans la séquence ouvrière du chef de l’État, qui l’a vu pérégriner des Hauts-de-France à l’Aquitaine, du soulagement des Whirlpool – fabriquant de lave-vaisselles lestés d’un plan social décent et d’un repreneur ambitieux – et de l’espérance des Amazon – jeunes gens embauchés par le géant de la distribution, agrégés à une culture de secte productive – à la colère des GM&S, ces sous-traitants de l’automobile qui laissent 156 camarades sur le carreau…

Ce président n’a pas vraiment courtisé les ouvriers. Il les a triés. Il s’est montré, chez les Whirlpool, urbain et attentif, humain et concerné.

Avec les GM&S, il était agacé et brutal, par ses mots et les lacrymogènes de ses forces de l’ordre. Il n’y avait là ni dérapage ni contradiction, mais une cohérence absolue, politique.

Doux avec ceux qui s’en sortent, parce qu’ils l’ont mérité. Dur avec ceux qui fuient leur destin.

 

Ainsi se transforme une société. Il trie manifestement entre ceux qu’il repousse ou ceux qu’il agrée. À ceux-là, il ne leur ment pas sur ce qu’il est, ce qu’il veut, ce qu’il faut selon lui : En finir avec l’illusion des luttes qui n’apportent aux salariés que plus de malheurs et attisent la méfiance du capitalisme envers une « Gauloisie-rétive ».

Cette dialectique trouve sa quintessence à Amiens, la ville natale de « Jupiter ». On ne peut pas comprendre ce qui se joue autour de Whirlpool sans se souvenir d’une autre usine, qui s’appelait Goodyear, devenue le repoussoir du « monde d’après ». On y fabriquait des pneus. Goodyear a été l’ultime forteresse ouvrière, un combat de sept ans, un défi lancé à une multinationale et aux autorités et ce combat méritait une punition exemplaire. Cela s’est mal terminé.

Les ouvriers ont payé leurs refus du chômage et de la stigmatisation. On les accuse désormais d’avoir fabriqué leur propre malheur par leur intransigeance. Leurs leaders ont été condamnés pour violences et séquestrations.

On les ostracise.

Eux pensaient simplement vivre debout : Gag !

Sans se soumettre ? Allons donc…

 

Souvenez-vous, en 2007, Goodyear-Dunlop décide de rapprocher deux usines à Amiens et pour cela veut réorganiser la production. Il faut accepter les « 4-8 », un système de roulement efficace (quatre équipes se relaient toutes les huit heures, y compris le week-end) mais destructeur pour les familles des ouvriers.

On y perd ses repères, ses week-ends et ce qui reste de sa vie. Les ouvriers votent, sous une menace explicite : En cas de refus, les licenciements tomberont.

Un site accepte, Dunlop, l’autre refuse, Goodyear.

Dunlop sera préservé et Goodyear, méthodiquement puni, étouffé, voué à l’obsolescence et au saignement des effectifs.

Cela durera des années.

 

Ils sont défendus par un avocat militant communiste depuis ses 17 ans, adversaire des multinationales, qui organise une stratégie d’empêchement des plans sociaux.

La multinationale est battue dans les prétoires, encore et encore. Chaque succès judiciaire fait gagner une poignée de mois aux salariés. Ce n’est pas rien. À l’arrivée, ils perdent tout, et jusqu’à la patience des politiques.

Même les « soces », « Monte-et-bourre-la » et « Tagada-à-la-fraise-des-bois », qui les courtisaient, se lassent de leur dureté.

La CGT des Goodyear est trop rouge. Son leader se présente aux législatives de 2012. Font-ils de la politique anticapitaliste ou du syndicalisme ?

Une tentative de reprise par Titan, fabriquant américain de pneus, échoue.

Le PDG, « Jupitérien » avant l’heure, dénonce les « timbrés de la CGT » et le modèle « gauloisien » : « La journée d’un ouvrier français fait sept heures payées mais les ouvriers prennent une heure pour déjeuner et faire des pauses, ils travaillent trois heures, et les trois autres heures ils s’assoient ou se promènent et discutent. Il faudrait dérouler le tapis rouge à toutes les entreprises qui veulent investir de l’argent en France ! Bientôt, même Michelin ne produira plus de pneus en France parce que c’est trop cher ! »

Ça fait longtemps que la « Michelin » a délocalisé. Ça paye le siège et les scories « Gauloisiennes ».

 

Les années de la crise Goodyear sont celles de la transhumance idéologique de la gôche. «J’aime l’entreprise », proclamait « Menuet-Valse ». Il faut être attractif aux capitaux étrangers. Il faut s’adapter.

Goodyear disparaît. La multinationale finit par obtenir la fermeture de l’usine en 2014. Des centaines de Goodyear restent sur le carreau. Ils s’égaillent dans l’intérim. Ils sont ceux qui se sont battus pour leur malheur.

 

La crise Whirlpool survient ensuite, dans une classe ouvrière amiénoise échaudée.

C’est en janvier 2017, le 24, que les salariés apprennent la délocalisation à venir et la fermeture prévue en 2018. Dans le saisissement, ils savent une chose. « Nous ne serons pas les Goodyear », murmure-t-on. Ils se le disent. On le leur conseille.

« Les Goodyear ne retrouvent pas de travail, ils sont marqués par ce qui est arrivé, ils font peur aux patrons, on nous le disait, on avait ça en tête », dit la responsable de la CGC-CFE.

Cela calme. Et les Whirlpool ne franchiront pas les lignes. On les accompagnera.

Ils joueront le jeu avec la puissance publique, allant chercher les autorités contre leur actionnaire. Les « politiques » aussi, échaudés, se montrent « constructifs ». Quand la crise se noue, « Jupiter » est en campagne. C’est le gouvernement « Casa-toute-neuve » et son secrétaire d'État à l’Industrie « Chris-la-Scie-rit-gue » qui démontrent que la social-démocratie, au bout du compte, n’aura pas été inutile : La Loi Florange fait obligation à Whirlpool de trouver un repreneur. Un plan social est mis en route. Les salariés s’en sortent bien. Ils toucheront des indemnités avant d’être repris. Les intérimaires restent en l’air…

Dans l’entre-deux-tours de la présidentielle, « Manu-Mac-Rond » est venu à Amiens. Il dit aux ouvriers, en face, que Whirlpool ne sera pas sauvé, mais que eux, on ne les abandonnera pas. Il trie le bon grain ouvrier de l’ivraie : « Qu’est-ce qui s’est passé à Goodyear ? Vous n’avez pas une intersyndicale et des salariés qui ont pris leurs responsabilités comme vous. Ils ont tout bloqué. Vous n’avez pas été dans la surenchère, vous avez préservé l’image du site et l’intérêt des salariés. ».

Ainsi désignés « responsables », les Whirlpool échappent au sort des Goodyear.

Ceux qui luttent, contestent, manifestent, finissent par saboter et dégoûter les investisseurs. Il faut les réduire, dans l’intérêt même des travailleurs.

Il faut combattre ceux qui entraînent les ouvriers dans des mauvais combats.

La CGT était responsable de la chute de Goodyear. Les manifestants empêcheraient la reconversion des GM&S : La sagesse des Whirlpool les a sauvés.

 

Tout ceci n’est pas qu’une simple actualité. S’agitent des forces qui vous dépassent. Les destins des ouvriers de la Somme ou de la Creuse sont l’aboutissement d’une longue parade de défaites. En 1978-79 les syndicats, CGT en tête, avaient jeté toutes leurs forces contre des plans de restructuration de la sidérurgie, dans des protestations culminant en une manifestation monstre à Paris. En vain : Elle n’existe plus.

Le paysage industriel serait éradiqué, dévasté : C’est le « meilleur » pour les « Maîtres du monde » et vous leur direz « merci ! ».

La classe ouvrière organisée, dès son premier combat, avait perdu. Elle lutterait pourtant, et encore, contre « la casse », pour « l’outil de travail », jusqu’à l’épuisement.

Jusqu’à l’épuisement ? Goodyear apparaît comme la fin d’un cycle. Whirlpool, un nouveau modèle. L’acceptation comme seule voie de salut : Le monde est ainsi, avec lequel on ne transige pas.

 

« Jupiter » verbalise en fait un ajustement au monde réel. Mais il renoue, en même temps, avec un discours patronal venu de très loin : « La grève, c’est une barbarie ! C’est quelque chose que le gouvernement a le devoir de conjurer et d’éviter », lançait en 1901 le député Joseph Thierry, porte-parole du grand commerce marseillais (cité dans « Les Patrons et la politique », de Jean Garrigues).

Au XIXème siècle, et à nouveau au début du XXème, le patronat obtenait des gouvernements que la troupe tire sur les ouvriers révoltés. Le patronat organisait des syndicats « jaunes », comprenant ses raisons, prônant « un mouvement ouvrier nouveau, bien français, sage, ennemi de la politique, proclamant hautement un désir sincère d’entente et de conciliation » lit-on dans « Les Patrons et la politique »…

On croirait entendre les odes à la responsabilité de « Jupiter » qui se garde bien de faire référence au « modèle » d’Outre-Rhin qui a fait sa révolution-syndicale depuis bien des décennies et avec le succès que l’on sait…

 

Tout ne se vaut pas. Les gaz lacrymogènes utilisés contre les GM&S ne sont pas les balles des troupes de Clemenceau et les ouvriers de Whirlpool ne sont pas « des jaunes ». Mais la dialectique reste inchangée. À nouveau, les raisons du capitalisme s’imposent. À nouveau, le pouvoir politique n’admet pas que des ouvriers, égarés, échappent à cette logique.

« Jupiter » fustigeant les meneurs de Goodyear, semble un écho du Premier ministre « Pierrot-Messe-mer », qui vitupérait en 1973 contre les ouvriers de l’entreprise d’horlogerie Lip.

Menacés de licenciement, ceux-là s’étaient appropriés le stock de montres de l’usine, le vendait directement au consommateur et s’embarquaient dans l’autogestion soutenus par « Roro-Card » : Ce fut aussi une légende ouvrière et un rude conflit. On était dans l’après mai-68, au temps des utopies. Pour « Messe-mer » alors « premier-sinistre », cette échappée était une profanation.

« L’obstination et l'aveuglement de certains dirigeants syndicaux ont porté à cette entreprise un coup mortel », dénonçait-il, un jour de blocage de négociations. « Les ouvriers de Lip ne méritaient pas le malheur dans lequel des dirigeants aveugles, emportés par la passion, les ont plongés. »

Rappelons que, globalement, Monsieur Lip avait vendu et s’était tiré en croisière-perpétuelle au soleil, ras-le-bol de se lever tous les matins pour affronter ses syndicats : On peut aussi comprendre que « donner du travail » à autrui soit un travail épuisant.

 

Notez quand même l’étrange et étonnante permanence du vocabulaire, entre le vétéran « Messe-mer » et l’encore jeune « Jupiter », à 44 ans de distance !

Le monde était déjà et est une restauration contrainte. « Messe-mer », jadis, ou les maîtres de Forges, ne faisaient que conforter les hiérarchies sociales et politiques.

« Jupiter » lui dispose d’un argument supplémentaire : En temps de crise, il est d’une urgence vitale de ne plus effaroucher l’investisseur et le salarié, traumatisé par tant de morts autour de lui, abdique pour sa survie. Il n’a pas d’autre choix, sauf à périr.

Qui a les moyens de tout perdre ? La violence subie par les Goodyear, dénoncés et châtiés, est une pédagogie par l’exemple…

 

Ainsi va le salariat, qui redoute le combat, non pas par amour du capitalisme ou respect de l’actionnaire, mais parce qu’il sait ce que valent les patrons, ce que médite l’ennemi, qui est fort. Ainsi vit le salariat, conscient de sa faiblesse. Ainsi médite le salariat : « On a raison de ne pas se révolter ».

Ainsi plaident ceux qui se battent : « Nous n’en mourrons pas ».

Est-ce si sûr ? Ne vaut-il pas mieux se faire petit, accepter et suivre alors ceux qui décident, qui gouvernent ?

Et leur dire « merci » ?

Ils sont « légitimes » et on en devient « légitimiste » : C’est la porte d’entrée de la « soumission ».

 

Ainsi avance « Jupiter » : Il réclame de l’ordre et de la confiance, qu’on le suive, qu’on l’écoute, que l’on ne perturbe rien, pour le bien même des salariés.

Sa bienveillance est autoritaire.

Ses réformes prévoient le licenciement des salariés qui se déroberont aux intérêts de l’entreprise. Il n’y a pas d’autre choix.

N’y aura-t-il jamais plus de luttes, plus de « romantisme » à la Zola, plus jamais le « tous ensemble » prémisse de l’ivresse des catastrophes ?

Juste des usines qui ferment et des salariés que l’on sauve, seulement ceux qui le méritent s’ils ne perturbent pas la juste marche de l’économie, s’ils n’embarrassent la « Gauloisie-en-marche » aux yeux du monde.

Qu’ils acceptent, simplement : Il n’y a pas d’humiliation et le bon docteur « Manu-le-Jupitérien » a été choisi pour faire passer le message.

Désormais, il leur vaudra mieux cela qu’être désignés comme fauteur de troubles !

La classe ouvrière ne peut qu’écouter et dire « merci ».

Parce qu’elle n’est plus une « classe », mais des individus tenaillés par le risque.

Et il y aura un avenir. On formera ses enfants à ces réalités dans un monde sans mémoire de l’économie nouvelle qui avance.

Je ne « romance » pas : Ça s’est passé de la sorte sous vos yeux et vous n’avez rien vu.

Mais au bout, vous finirez par dire « merci » à vos « Maîtres bienveillants ».

De toute façon, ils ont besoin de vous pour bouffer les saloperies qu’ils vous diront de bouffer, même s’il y a de l’aluminium dans les vaccins de vos gamins et des métaux-lourds dans vos smartphones. Ce n’est pas bien grave : Il faut bien mourir de quelque chose, après tout.

 

I3

http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/10/vous-finirez-par-leur-dire-merci.html

 


Un prêt de 430 millions d’euros pour l’Irak

 

La dette publique de notre pays a atteint la somme astronomique de 2.231,7 milliards d'euros au deuxième trimestre 2017, en hausse de 22 milliards par rapport au trimestre précédent, et représente 99,2 % du produit intérieur brut (PIB).

 

Tout va bien pour les moutons… préparez-vous à vous faire tondre un peu plus !...

Mais il faut quand même se poser ces questions :

A qui devons-nous cet endettement effrayant et toujours en croissance ?...

Doit-on faire des économies et lesquelles ?...

C’est là où j’ai été franchement surpris de l’annonce le 5 octobre dernier d’un prêt de de 430 millions d’euros à l’Irak, sur 17 ans, à un taux plus favorable que les conditions du marché (6,75 %).

 

Ce prêt pose plusieurs questions :

  • Pouvons-nous prêter des sommes importantes alors que nous sommes nous-mêmes gravement endettés ? ;
  • Compte-tenu de l’état de destruction de l’Irak, après 40 ans de guerres, il est nécessaire de trouver 1000 à 2000 milliards de dollars pour la reconstruction. Un « Plan Marshall » ne serait-il pas plus adapté pour reconstruire l’Irak ? ;
  • Est-ce à notre pays d’aider l’Irak qui est dans la sphère d’influence américaine ?...
  • Les Pétromonarchies ne sont-elles pas mieux placées que nous pour aider un « pays frère » ?...
  • Quels auraient pu être les moyens de pression sur notre gouvernement ?...

 

Pour répondre, tout du moins en partie à ces questions, il faut revenir à la première guerre du Golfe lorsque l’armée irakienne de Saddam Hussein a envahi le Koweït le 2 août 1990.

Une coalition internationale, menée par les USA, la France et la Grande Bretagne, a organisé la libération du Koweït, du 17 janvier au 28 février 1991, lors de l’Opération « Tempête du Désert ».

Pour beaucoup, c’est de l’histoire ancienne mais, à l’époque, j’étais captain A320 à Air France et volontaire pour aller en zone de guerre afin d’assurer le ravitaillement de nos soldats, c’est-à-dire que, pour moi, c’est hier.

Aussi, j’ai très mal pris des informations, reçues en 1997, selon lesquelles les indemnités de la guerre du Golfe virées à notre pays avaient été détournées par les dirigeants politiques de l’époque.

 

En effet, le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis, ont virés aux USA, à la France et la Grande Bretagne, 84 milliards de dollars au titre des frais de guerre.

L’information est disponible dans le New York Times du septembre 1992 et on peut estimer que cette somme a été répartie proportionnellement à l’importance de l’intervention de chaque pays.

Ainsi, la France aurait du toucher environ 7 milliards de dollars.

 

Des députés ont posé à l’automne 2015 des questions au ministère de la Défense, et au ministère des Finances, pour savoir si des fonds avaient été reçus au titre de la guerre du Golfe, à quelles dates, pour quels montants, mais ils n’ont reçu qu’une réponse négative du gouvernement.

Ainsi, aucune somme ne serait rentrée dans les caisses du Trésor Public alors que l’on sait, par un communiqué de presse du ministère des Affaires Etrangères du 25 février 1991, qu’un don par l’Emir du Koweït d’UN milliard de dollars a été fait à la France « au titre de notre effort militaire dans le Golfe » !...

Où est passé l’argent ?...

 

D’autre part, un deuxième scandale de détournement de fonds concerne l’extinction des 1100 puits de pétrole en feu au Koweït qui ont été éteints à l’azote liquide, et non pas à l’explosif comme le croit encore le public.

Un contrat de 23 milliards de dollars a été signé par l’inventeur du système, Joseph Ferrayé, qui avait déposé un brevet à l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI), dépendante du ministère de l’Industrie dont Dominique Strauss-Kahn était à la tête.

C’est l’affaire « Basano-Ferrayé ».

 

Ainsi, on a eu droit à deux détournements de fonds lors de la guerre du Golfe de 1991 : le premier est d’environ 7 milliards de dollars (soit 18 milliards d’euros en valeur actuelle), tandis que le deuxième est de 23 milliards d’euros (soit 61 milliards d’euros en valeur 2017).

Le total de ces détournements est de 79 milliards d’euros en valeur 2017.

Cela représente environ 2000 euros par « Mouton » en âge de travailler (36 millions de « Moutons » entre 18 et 65 ans…).

Evidemment, cet argent n’a pas disparu et il semblerait que Nicolas Sarkozy ait organisé une opération de récupération des fonds qui auraient été placés dans le « Grand Emprunt 2010 », encore appelé « Plan d’Investissement pour l’Avenir ».

On peut faire confiance aux « Médias-aux-ordres » pour maintenir une Omerta sur cette affaire qui mouille l’ensemble de la classe politique des trente dernières années.

 

Pour revenir au prêt à l’Irak de 430 millions d’euros, on peut se pencher sur les derniers développements du dossier « Guerre du Golfe » :

 

 

1/ Le 19 juillet 2017 : démission du général Pierre de Villiers, Chef d’Etat-major des Armées ;

2/ Le même jour, mise en ligne d’un texte en langue arabe sur un site libanais où est expliqué le détournement des indemnités de la guerre du Golfe. Certains y verront une coïncidence avec la démission du CEMA ;

3/ Un mois plus tard, le 26 août 2017, visite en Irak de Florence Parly, ministre de la défense, et de Jean-Yves Le Drian, Ministre des Affaires Etrangères, afin de développer un important partenariat avec les Irakiens ;

4/ 1er septembre 2017, Saad Hariri, premier ministre libanais, rencontre notre « président jupitérien » à Paris ;

5/ Le 13 septembre 2017, la lettre d’Atama Teugasiale à « Manu-Mak-Rond », est transmise à la ministre de la Justice. La transmission au Parquet militaire pourrait avoir de graves conséquences politiques ;

6 / Le 19 septembre, dans l'arrêté paru au Journal officiel « relatif à la composition du cabinet du président de la République », le CEMP recule d'une case et passe en troisième position.

Du jamais vu dans l’histoire de la République car le CEMP a toujours eu la deuxième position dans le protocole de l’Elysée depuis 1879 !...

A priori, lorsque l’on se remémore le déroulé des événements récents, cette transmission à la ministre de la Justice a été faite sous la contrainte, et la rétrogradation de l’amiral Rogel ne serait qu’une « vengeance » de « Manu-Mak-Rond » !...

Une « vengeance » de bas niveau qui ne peut qu’aggraver la situation.

7/ le 25 septembre 2017, deux mois après le courrier en arabe sur un site libanais, où il a été lu 30.000 fois en trois jours, visite d’Etat du général Michel Aoun, président libanais, qui repart avec un magnifique soutien économique, diplomatique et financier de la France (le tout parfaitement justifié) ;

8 / le 28 septembre 2017, lancement d’un nouveau Programme d’investissement d’Avenir (PIA) de 57 milliards d’euros !...

Certains journalistes économiques se sont étonnées de la provenance assez complexe des fonds et du « pourquoi ?... » de l’opération ;

9 / Le 5 octobre 2017, annonce d’un prêt de 430 millions d’euros pour l’Irak. C’est là, où je trouve que cela commence à faire beaucoup de "coïncidences"…

 

Je rappelle que la démission du général Pierre de Villiers est notamment liée à la réduction de 850 millions d'euros des crédits destinés à l'achat d'équipements militaires en 2017.

Alors, d’un côté on prête 430 millions à l’Irak et de l’autre on sabre les budgets militaires de 850 millions !...

 

La pression risque de monter sérieusement dans les Etats-majors car la vétusté des matériels est une source d’ennuis continuels, de missions annulées, de manque d’entrainement des équipages, etc…

D’ailleurs, j’en ai fait un courrier d’information à « La Délégation à l'information et à la communication de la défense » (DICoD) qui rappelle l’essentiel du dossier.

 

En conclusion, je me pose cette question : « Les pays arabes qui connaissent maintenant très bien le dossier du détournement des indemnités de la guerre du Golfe, suite à la diffusion en langue arabe d’informations indiscutables sur un site libanais, ont-ils un moyen de pression très efficace sur Emmanuel Macron et le Gouvernement ?...»

 

Jean-Charles Duboc

 

 


Avis de décès… du « Monde d’avant » !...

 

Pas le mien, pas déjà…

 

Mais celui du « Monde d’avant » ! Et l’avis a été – peut-être prématurément, je ne sais pas – annoncé par « Déesse-Khâ » à l’occasion de l’hommage officiel des élus de la Res-Publica « Gauloisienne » jeudi dernier, au Conseil économique et social (et environnemental…) de la sénatrice « Soce/En-Marche-même-pas-en-rêve » Nicole « De-la-Brique » décédée en août dernier.

 

Vous l’avez compris, né-Corsu (né fièru), je n’ai absolument aucune espèce de considération pour les personnes qui changent d’avis, de comportement, de conviction, d’engagements surtout politiques, au fil des opportunités.

Pour pouvoir l’admettre, il me faut de longues, de très longues explications de texte « argumentées », solides, fondées, enracinées dans des convictions-engagements qui dépassent les clivages idéologiques, relevant d’un « gros-travail » de maïeutique, au-delà des dialectiques habituelles.

Sans cela j’en prends acte, classe l’individu parmi les girouettes « pas fiables » voire « dangereuses ».

Normal : Même un âne-Corse, il te donne la leçon. Quand il veut aller là où il veut, vous ne le ferez jamais changer d’avis. Et comme c’est un équidé particulièrement intelligent, quand vous montez dessus, il sait déjà où vous voulez être déposé, alors il y va avec gentillesse si vous le brusquez pas trop.

Retrouver cette démarche naturelle pour un âne chez les « politicards », ça existe mais Nicole n’en faisait pas partie.

 

D’un autre côté, ce n’est pas très drôle de perdre une ex-ministre, ex-député mais encore titulaire d’un mandat au conseil régional des Parigots et d’un fauteuil de sénateur en voie de renouvellement, surtout aussi konnement qu’elle l’a fait.

Pensez donc, elle saisit l’occasion de rater « une marche » dans l’escalier du domicile de son frangin, Lucien Vayssière, maire de La Rochefoucauld.

Vraiment kon pour une sénatrice « En Marche-même-pas-en-rêve » fraichement convertie !

Ce que tout le monde aura noté en début d’été dans la réaction de sa remplaçante, « Elle-Aime-Lippe-I’estz ». Dramatique d’être aussi kon que ça : Sa mort ? « Le pire des scénarios(sic) et pour elle et pour moi ».

Et de préciser : « Nicole est morte / Me revoilà peut-être sénatrice… pour 6 semaines ».

Et dès le deuxième paragraphe survient le jeu de mots d’un goût douteux que je me permets : Décédée « d’une chute d’une marche, alors que sénatrice d’En marche, elle avait décidé de ne plus se représenter à 70 ans »…

Louable attention de laisser la « place aux jeunes » !

Ça avait fait buzz.

Mais ce n’est donc pas le plus important.

 

C’est la « sortie » de « Déesse-Khâ » dont les fâcheuses aventures New-Yokaises m’avait fait imaginer un passage ubuesque du roman des « Enquêtes de Charlotte » dans « Au nom du père tome II » alors en « mission commandée ».

On se rappelle qu’à cette époque-là « Bling-bling » veut sortir « l’artillerie nucléaire » si le bonhomme est investi par le « P.Soce ». Il le redoute tellement…

Parce que le premier sait les magouilles qu’a pu commettre le second du temps où il était ministre de l’économie et de l’industrie de « Mythe-errant ».

À l’époque, pour des questions de soi-disant « Raison d’État », il avait couvert et même amplifié le pillage des koweïtiens à l’issue de la guerre contre l’Irak.

Pas question de voir un pareil margoulin prendre la Présidence de la « Gauloisie-historique » en 2012.

Il avait déjà été « gentiment » convaincu de se « dérouter » en 2007 au profit de la « Cruchitude » pour favoriser l’accession du favori des Républicains étatsuniens, contre la promesse d’un « reclassement » chez les « banquiers des pôvres-mondiaux ».

À Washington, l’administration était devenue entre-temps démocrate, et d’avoir un « queutard-infernal » agresser les hôtesses de l’air et les secrétaires de l’établissement international, ça ne plaisait pas trop.

Mais ne voulant pas « se mouiller » par FBI interposé, le piège avait été « autorisé » et « Charlotte » s’en était occupé…

Voilà pour le roman.

Dans la réalité, ça s’est passé exactement comme je vous l’ai raconté, bien entendu, mais avec de petites variantes passées inaperçues.

 

La « munition-nucléaire » n’est toujours pas tirée en 2017. « Bling-bling » n’est plus. « Tagada-à-la-fraise-des-bois » respire à peine. « Mak-Rond » a été jugé plus apte à terminer de la désamorcer au moins en « Gauloisie-honnête ».

À moins qu’il soit autorisé à s’en servir pour parfaire son « coup d’État » prochain.

Ce n’est pas encore décidé, parce qu’il reste des « mines-personnelles » à désamorcer.

Elles ont failli « péter » à la gueule de quelques-uns à travers l’épisode de « Panama-Pampers », mais la plupart sont, heureusement pour eux, passés entre les gouttes.

Le temps de « nettoyer » les dernières scories ?

Probablement : On verra…

 

Alors comme ça, un aéropage de « personnalités-biens-sous-tous-rapports » (ils sont plus de 250 à avoir été invités à écouter les uns et les autres, dont une palanquée d’anciens ministres, des parlementaires au chômage, quelques rescapés et des politiques en plein recyclage), viennent mardi dernier pour rendre un dernier hommage à la prédécédée.

Et pour en terminer et dans l’ordre : « Tagada-à-la-fraise-des-bois », votre ex-capitaine-de-pédalo » ; « Déesse-Khâ » en vedette-marocaine, qui fait une apparition remarquée de « vieux-beau », les cheveux longs, pas rasé depuis plusieurs jours et le « petit-Mak-Rond », le dernier-né.

 

Et pour dire quoi ?

« Gras-Nul-Laid » pour qui c’était probablement le dernier discours aux « Soces », souple, souriant, parle de la défunte – et surtout de lui – au présent, évoquant une femme «passionnée et concrète », qui avait convaincu les députés « soces » de voter les crédits du Rafale en 1988.

« C’était le début d’une opération dont nous n’avons pas eu à nous plaindre par la suite », se souvient celui qui a réussi à vendre l’avion de chasse à l’étranger après trente ans de disette commerciale.

Il rend hommage à celle qui « aimait éperdument la vie »,  et « n’avait pas la langue dans sa poche ».

« Elle n’était pas la seule, ça peut jouer des tours », s’amuse-t-il. Mais, poursuit le mentor trahi par son protégé, « quand elle avait un message à délivrer, elle le faisait en face. Pas derrière, pas à côté. Directement aux intéressés ».

Un frisson parcourt l’assemblée.

Il « n’en aura jamais fini de régler ses comptes », philosophe un autre invité. « Toute la salle comprenait, frémissait, vibrait. C’était un moment particulier (…). Il y avait un paradoxe, une forme de gaîté à nous retrouver tous ensemble dans un moment de tristesse où on jetait des pelletées de terre sur une amie et sur notre histoire pour ouvrir une page pleine d’incertitudes collectives », confie une ex-ministre, celle qui a « rebouché le trou de la sécu ».

(Rassurez-vous : Elle ne sait pas compter, il en reste encore, et pas mal !)

 

« Déesse-Khâ », quand vient son tour, commence par rendre hommage à la « combattante». Sept minutes millimétrées, sans note mais « probablement apprises par cœur », se marre un ancien.

Comme l’ancienne sénatrice, il a commencé – prof d’économie barbu et binoclard – sur les bancs du Ceres. « Nous pensions à l’époque que nous connaissions le sens de l’histoire et que nous pourrions en dénouer les ruses », s’amuse-t-il.

Et puis il se met à parler « d’égalité réelle », de « socialisme de production », de lutte contre les inégalités et des « méfaits de la financiarisation mondialisée ».

« Je l’avais convaincue de mon idée de socialisme de la production, pour remplacer le vieux socialisme de la redistribution. Et quand on voit aujourd'hui les méfaits, l'explosion des inégalités créées par la financiarisation de la mondialisation, on voit que la cible n'était pas si mal choisie ».   

« « Déesse-khâ » ne s’est pas engagé pour les quartiers, il n’a pas fait les 35 heures ou mis en place les emplois jeunes pour qu’aujourd’hui on baisse les APL, les dotations aux collectivités et les emplois aidés », analyse un sénateur à ce moment-là.

 

Dans les hautes travées de l’hémicycle, loin des regards et de leurs aînés déchus, les anciens « bébés Déesse-Khâ » ont biché pour l’occasion.

La « Rue de la Planche », à l’œuvre pendant la primaire de 2006, salue l’équipe présidentielle de 2011 qui a implosé du côté de Manhattan il y a six ans.

Maxime Des Gayets, qui a dirigé le cabinet de « Combat-Des-Lys » au « P.Soce », embrasse « Stéph-Séjour-né », qui a atterri à l’Élysée, désormais conseiller politique du nouveau président.

Eux savaient que « Dominique » faisait partie des orateurs de la soirée… 

Ils attendaient « un message ».

Et le message tombe : « Quand on est sûr de ce qu’on pense, on peut faire des compromis avec des adversaires d’hier et peut-être de demain. Elle l’a fait par conviction, très loin du cynisme de beaucoup. Parce qu’elle savait que les valeurs de gauche et les valeurs de droite ne sont pas les mêmes. Que les deux sont nécessaires à l’équilibre de la société, mais que leur opposition dialectique vivra tant que vivra la démocratie. Les mêler, ce n’est pas les confondre. Les faire avancer ensemble, c’est savoir garder leur équilibre. »

 

Difficile de ne pas y voir une pique au chef de l’État qui, en plus d’avoir un parcours similaire à celui de « Déesse-Khâ », a théorisé le « ni droite-ni gauche » puis le « et droite-et gauche » durant la campagne présidentielle…

« Au fond », décrypte un ancien ministre, « Mac-rond » « est anhistorique. Il pense pouvoir créer le nouveau monde à partir de rien. Mais on ne crée jamais à partir de rien ».

Un « discours longuement applaudi par la salle », un participant déclarant même qu’il se serait cru « presque comme dans un meeting ».

Ou quand le « monde d’avant » fait la leçon au « monde d’après » !

 

Réplique du « monde d’après », de la bouche même du Président, en dernière partie dudit hommage : Elle « a été l’une des premières élues socialistes à me rejoindre car elle pensait que le temps n’était plus aux ajustements, aux concessions. Elle avait décidé d’aller jusqu’au bout » !

Pan dans les dents pour tous les « has-been »…

Là, moi, j’adore : Ce n’est plus le « vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaire » (André LAIGNEL à Jean FOYER, Assemblée nationale, 13 octobre 1981 pour les béotiens), mais le « vous êtes politiquement morts parce que vous êtes juridiquement minoritaire ».

Requiem in pace…

Ont-ils tous gueuletonné ensuite ? Ou se soûler la tronche ?

Je ne sais pas, je n’étais pas invité…

En tout cas, dont acte pour l’avis de décès.

 

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/10/avis-de-deces.html

 


Catalogne, Marseille, Las Vegas…

 

Un dimanche dément

 

Et « Paris-sur-la-Seine » sans bagnole : Un flop qui a dû encombrer les accès à la kapitale ! Merci pour les banlieusards, les commerces qui font l’effort d’ouvrir le jour du Seigneur et les transports en communs surchargés.

Figurez-vous que je ne me suis pas senti concerné par ce dernier aspect : J’étais entre Monaco et London. Mais « ma nichée » a eu le loisir de pester devant les diktats de quelques ahuris nés pour emmerder étronner leurs contemporains dès qu’ils se font élire par des bobos inconscients, eux-mêmes nés pour faire caguer les mêmes qui ne sont pas de leur bande !

Ah les limites de la démocratie… Même Socrate s’interrogeait déjà à son époque reculée et antérieure !

 

Vous savez quoi, dans ce magnifique pays de « Gauloisie-qui-paye » pour tout ça en monnaie sonnante et trébuchante (57 % de toutes les richesses produites tous les ans), le plus dramatique ça reste que les autorités soient finalement incapables de faire appliquer les lois qu’elles édictent elles-mêmes : Regardez ce tunisien entré en « Gauloisie-manchote » en 2003, qu’on pique à plusieurs reprises comme d’un vulgaire voyou des zones blafardes de banlieue encore le vendredi qui précède à Lyon et qui se retrouve à égorger, poignarder deux gamines sur les quais de Saint-Charles à Marseille…

C’est encore plus dramatique à Las Vegas quand un cinglé tire des rafales sur les spectateurs d’un concert de country, faisant un vrai massacre.

Peut-être qu’il n’aimait tout simplement pas ce style de musique…

Un massacre innommable, gratuit, dramatique.

Et le plus dingue, ça reste Daech qui revendique, alors que selon toutes vraisemblances ça n’a rien à voir : Totalement décribilisé !

J’éructe tout seul dans mon coin devant tant de démence, mais je n’y peux hélas rien.

Les effets de la démocratie devenue impuissante ?

 

Justement à Barcelone, martyrisée il y a encore peu par des vrais « fous de Dieu », eux ils ont compris : Ils ont voté – dans les violences policières inutiles – pour reprendre leur destin politique (au sens de la « vie de la cité ») en main : Les carences de l’État espagnol, vous croyez ?

Et là, ça m’amuse…

Je me souviens encore, de si loin, de mes « cousins-natios-Corsi », qui sans faire de bruit actuellement avancent dans l’espace « Jupitérien ».

Vous vous souvenez, pour celui qui occupe le palais de l’Élysée, la souveraineté doit être continentale, Européenne et la démocratie seulement … au niveau local.

On ne sait pas encore s’il s’agit des communes ou des régions. En attendant les catalans ont décidé pour lui que la démocratie est régionale, point-barre.

Ah les catalans ! On en a eu un « premier-sinistre » pendant des années en l’hôtel de Matignon de « Gauloisie-merveilleuse » et voyez donc ce qu’il est devenu : Barbu lui aussi !

Gag.

 

La Catalogne ? Un traquenard dans lequel « Mariano Rabat-joy », le premier ministre hispanique, s’est enfoncé par entêtement à vouloir utiliser la force pour empêcher la tenue d’une consultation constitutionnellement illégale.

Pas de doute : C’est illégal en vertu de la loi espagnole.

La solution consiste à changer la loi, non ?

850 blessés plus tard, le « OUI » l’emporte avec 90 % des bulletins : Indiscutable raz-de-marée.

Fort de cette victoire médiatique et électorale, le chef de l’exécutif catalan s’empresse de pousser son avantage et de réclamer une médiation internationale supervisée par … l’Union européenne pour résoudre la crise avec Madrid.

Ah la souveraineté européenne !…

Car au-delà des conséquences d’une sécession formelle et unilatérale, la démarche s’apparente à un chemin sans retour. Autrement dit, plus malins, les séparatistes catalans ont tout intérêt à exacerber les tensions et les affrontements avec Madrid, comme le montre leur appel à la grève générale de mardi et l’intervention de leur Roy à eux.

Tout reste donc à faire ?

 

Car certains s’alarment déjà d’une émulation sécessionniste qui pourrait déstabiliser l’ensemble du continent Européen et réveiller de vieilles idées en Écosse, en Ulster ou dans les Flandres-Belges.

Et curieusement la Catalogne avait assuré qu’en cas de victoire du « oui », « son Boss » déclarerait l’indépendance de la Catalogne, région stratégique au cœur de l’Europe représentant 19 % du PIB espagnol, dès le lendemain.

Ce qui n’a pas encore fait.

 

Et les sanctions judiciaires pourraient tomber. L’ensemble de l’exécutif catalan est déjà visé par une enquête pénale pour « désobéissance, prévarication et détournement de fonds publics », en lien avec le coût de l’organisation du référendum d’autres pour sédition.

Le 25 septembre, le procureur général espagnol avait suggéré que l’arrestation de « Carles Puit-deux-monts » et reste une possibilité, même si elle n’était pas envisagée dans l’immédiat. Et certains ont appelé à l’utilisation par Madrid de l’article 155 de la Constitution qui lui permet de suspendre l’autonomie de la Catalogne.

Bras de fer…

Cette confrontation politique est considérée en Espagne comme la pire crise politique vécue par le pays depuis le Coup d’État militaire avorté de 1981.

C’est dire…

 

Solution ? « Carles Puit-deux-monts », pas si kon que ça, a déclaré qu’il était prêt à discuter avec le gouvernement fédéral afin d’organiser un référendum « légal » celui-là, sur l’indépendance de la Catalogne. C’est dans ce cadre que le « séparatiste-catalan », sans adresser son message à une institution en particulier, évoque spécialement l’Union européenne.

« Celui qui acceptera de se charger de cette médiation sait qu'il pourra compter sur la volonté de la partie catalane d’y participer et de dialoguer… et à partir de ce moment-là, une attitude active de suivi et d’intérêt de la part de l’Union européenne serait logique », a-t-il ajouté.

« Manu Jupiter », tu es où ?

On te cause, là !

 

Rappelons que l’Espagne est déjà exposée dans le nord à l’indépendantisme d’une partie de la société basque. Et après les violences de dimanche, l’ONU et la Commission européenne ont été amenées à réagir, ainsi que plusieurs pays européens.

Les catalans revendiquent effectivement le « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes » reconnu par la Charte des Nations-Unies.

Bon… les Kurdes attendront encore un peu, vous savez. Alors pourquoi pas les catalans ?

Déjà qu’ils ne parlent pas la même langue qu’à Madrid… mais comptent heureusement en Euros (mètre, litre et kilogramme, alors que les britanniques comptent en Livre, yard, pinte et pound)…

Et le gouvernement espagnol d’en dire que : « Si quelqu’un prétend déclarer l’indépendance d’une partie du territoire par rapport à l’Espagne (…), il faudra faire tout ce que permet la loi pour que ce ne soit pas ainsi », a indiqué lundi le ministre espagnol de la Justice.

 

De son côté Bruxelles a appelé au retour du dialogue, alors que les deux camps ont suivi jusqu’à présent une ligne dure. « Au regard de la Constitution espagnole, le vote (de dimanche) en Catalogne n’était pas légal », a rappelé devant la presse le porte-la-parole de l’exécutif européen, réitérant la position habituelle de Bruxelles, en ligne avec celle de Madrid. Mais après ce préalable, la Commission est allée plus loin qu’elle ne se l’était autorisée jusque-là : « Nous appelons tous les acteurs pertinents à passer rapidement de la confrontation au dialogue ».

« La violence ne peut jamais être un instrument en politique », a ajouté le « porte-la-parole ».

Il s’est toutefois refusé à répondre à la question de savoir si la Commission condamnait spécifiquement les violences policières qui ont fait de nombreux blessés dimanche en Catalogne, où 10.000 membres des forces de l’ordre avaient été envoyés en renfort selon le journal « El Pais » (dont acte !), tout en ajoutant qu’il fallait aussi respecter « les droits fondamentaux des citoyens ».

Du coup le Haut-commissaire des Nations-Unies aux droits de l’Homme, le fameux prince Zeid Ra'ad Al Hussein – lui aussi « barbu », né Jordanien et musulman hachémite –, a été un peu plus loin lundi : « Je suis très perturbé par la violence dimanche en Catalogne. (…)J’exhorte les autorités espagnoles à garantir des enquêtes complètes, indépendantes et impartiales sur tous les actes de violence ».

« Les interventions policières doivent être en tout temps proportionnées et nécessaires », a-t-il ajouté. « Je crois fermement que la situation actuelle devrait être résolue par le dialogue politique, dans le plein respect des libertés démocratiques », a-t-il relevé.

Quadrature du cercle.

 

Ce sont là les défis du monde résumé en quelques heures par l’Histoire des hommes dans ce petit-village qu’est la planète.

D’un côté des cinglés, manifestement instrumentalisés et « récupérés » par d’autres déments archaïques qui s’imaginent que la planète est au cœur de toutes les attentions du Divin et massacrent en son Nom en toute illégalité ;

De l’autre, des citoyens « normaux » qui ne s’expriment qu’avec des bulletins de vote et sans kalachnikov ;

Au centre, des États impuissants à régler, par la loi et l’autorité démocratiquement déléguée par leurs peuples, les aspirations des uns et des autres.

C’est encore un « truc » qui va conforter votre « Jupitérien-Gauloisien » et derrière lui les « maîtres du monde » qu’on ne peut décidément rien confier aux peuples et surtout pas leur avenir.

« L’Hispanie », souvenez-vous de « Podemos ».

La « Ritalie », souvenez-vous de « Berlu-la-quéquette-sauvage-en-liberté » qui a accouché d’un monstre nommé « 5 étoiles ».

La « Britannie » qui décoiffe avec son « Brexit » surprise.

Sans même parler d’un « Mac-Donald-Trompe », porté par une campagne « populiste » qui va devoir s’appuyer sur Pékin pour se faire s’effondrer le régime de Corée-du-Nord et éviter un conflit nucléaire…

Et maintenant tous les « séparatistes » d’Europe qui regardent avec envie les Catalans et se mettent à rêver d’indépendance.

Et de délitement des « États-nations » devenus incompétents…

 

Mais oui, l’indépendance est en cours, en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », en Septimanie, en Irlande, en Écosse, en Wallonie ou chez les Bataves-belges, demain dans le Piémont, la Sicile, la Sardaigne et je ne sais où encore.

Ils vont bâtir une Europe des régions et non plus des nations : C’est plus facile de prendre des groupes de 5 à 6 ou 10 millions de citoyens que des populations 8 à 10 fois plus nombreuses (question de masse et de lois des grands-nombres) et à travers des organisations supranationales à l’échelle d’un continent, d’organiser les règles d’échange et de « vivre ensemble » entre « particularités » régionales.

Vaste programme, mais il est manifestement en cours sous nos yeux.

 

Vont-ils y parvenir ? Oui, justement, en s’appuyant sur les « peuples-mosaïques » aux histoires et cultures parfois si différentes, dans un empire mondial unifié d’abord en 4 ou 5 blocs.

C’est probablement le cours de l’Histoire, mais c’est aussi un autre sujet.

En attendant, dimanche dernier a bien marqué les carences de nos systèmes de démocraties électives : Et ça, ça conforte les mondialistes !

 

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/10/un-dimanche-dement.html

 


Loi antiterroriste et droits de l'homme : inquiète, l'ONU met en garde la France

 

Depuis le détournement des indemnités de la guerre du Golfe par François Mitterrand en 1991 notre pays est devenu un authentique « totalitarisme mafieux » où toutes sortes de dérives totalitaires deviennent possibles.

 

Après la loi renseignement qui permet de surveiller sans restriction l’ensemble des citoyens - alors que seuls les « islamistes radicalisés » méritent un tel traitement - les députés de l’Assemblée Nationale vont voter vraisemblablement une loi sur la « sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme » qui fera passer les lois de l’état-d’urgence dans le droit commun de tous les jours. 

Dans l’Hémicycle, le débat verra s’affronter, jusqu’au vote de la loi prévu le 3 octobre, les tenants d’une ligne sécuritaire, pour ne pas dire totalitaire, et ceux qui s’inquiètent des d’entraves aux libertés fondamentales.

Cet état de fait inquiète l’ONU et Le gouvernement français a deux mois pour répondre à deux rapporteurs de l'ONU, inquiets des restrictions aux libertés.

La publication d'un tel document n'est pas conforme à la tradition onusienne. Deux rapporteurs spéciaux des Nations unies en matière de droits de l'homme, l'Irlandaise Fionnuala Ní Aoláin et le Français Michel Forst, ont adressé une lettre au gouvernement français le 22 septembrerévèle France Inter ce jeudi, afin d'alerter sur les risques que comporte le projet de loi antiterroriste approuvé par le Sénat le 18 juillet dernier et actuellement débattu à l'Assemblée nationale.

Dans leur texte, les rapporteurs se disent "très préoccupés par le fait que plusieurs éléments de ce projet de loi semblent poser des problèmes sérieux en matière de respect des droits de l'homme". Ils pointent notamment les "définitions vagues du terrorisme, ce qui exacerbe les craintes que les pouvoirs d'urgence puissent être utilisés de manière arbitraire".

"Je suis particulièrement inquiète par le libellé vague des dispositions susmentionnées", écrit Fionnuala Ní Aoláin. "En outre, donner aux autorités non judiciaires, en particulier les préfets et les policiers, un pouvoir discrétionnaire étendu et élargir la portée des procédures et pratiques de contrôle, présente le risque sérieux de conséquences invasives néfastes sur les droits de chacun et en particulier, discriminatoires, pour les personnes de confession musulmane."  

 

France: The Dangers of Permanent Emergency Legislation https://t.co/RGeLckRvEk via @just_security

— Fionnuala Ni Aolain (@NiAolainF) 27 septembre 2017

 

Les deux commissaires craignent une "incidence néfaste" de la loi sur "l'exercice du droit à la liberté et à la sécurité personnelle, du droit d'accès à la justice, à la liberté de circulation, à la liberté de réunion, la liberté d'expression et la liberté de religion ou de conviction".

"Les pouvoirs exceptionnels ne sont pas censés devenir permanents", précisent les rapporteurs.

Le gouvernement a désormais deux mois pour répondre à cette lettre, qui exige des garanties et des précisions pour éviter tout abus : "Veuillez m'informer s'il est prévu d'établir un ou plusieurs mécanismes transparents de surveillance et de suivi sur l'action des préfets et les pratiques de la police, afin de garantir et d'offrir un recours effectif contre toute discrimination et les abus de pouvoir possibles de ces autorités", conclut la lettre. 

 

#France: Les droits humains doivent être respectés dans contexte de lutte contre le terrorisme. https://t.co/8XDL9oMhBL

— Michel Forst SR HRD (@ForstMichel) 27 septembre 2017

 

"Il n'y a aucun doute que face aux attaques terroristes commises en France depuis 2015, les autorités françaises soient fondées à prendre des mesures visant à mieux prévenir ce genre d'actes", reconnaissent évidemment les rapporteurs spéciaux.

"Il convient cependant de garder à l'esprit que l'histoire de la France et son engagement dans le domaine des droits de l'homme soulignent une conscience aiguë de la part de votre pays selon laquelle la prévention à long terme du terrorisme et de l'extrémisme dépend intimement de l'application effective et équitable des droits de l'homme."

"Beaucoup regardent ce qui se passe en France"

Les deux experts ont renchéri mercredi par un communiqué, où ils "exhortent la France à mettre son projet de loi antiterroriste en conformité avec ses obligations internationales". 

"La normalisation par ce projet de loi des pouvoirs d'urgence risque de menacer gravement l'intégrité de la protection des droits en France, tant dans le cadre de la lutte contre le terrorisme que plus largement", écrit Fionnuala Ní Aoláin.

France Inter a rencontré l'un des auteurs de la lettre, Michel Forst, rapporteur spécial sur la situation des défenseurs des droits de l'homme. Pourquoi ce projet de loi inquiète-t-il les Nations unies, plus habituées à se pencher sur la situation des droits de l'homme en Azerbaïdjan ou en Hongrie ? Il l'explique à France Inter : "C'est plus qu'une inquiétude... Ce que va faire la France n'est pas anodin et on a envie que la France fasse mieux pour ne pas inspirer d'autres pays."

Les rapporteurs demandent expressément la mise en place d'un mécanisme de supervision de la loi, confié à un organisme indépendant, comme par exemple le Défenseur des Droits.

"La France est une démocratie de premier plan avec un engagement profond et permanent envers l'État de droit et la valeur des droits de l'homme. Beaucoup de pays regardent avec attention ce qui se passe en France, pour s'inspirer de son exemple, soulignent les deux experts."

"En démontrant comment la gestion des menaces terroristes peut être menée dans le cadre de l'État de droit, sans mettre en péril son engagement envers la protection des droits de l'homme, la France a un rôle de premier plan à jouer, tant à l'échelle nationale, régionale qu'internationale."

T.V.

Source : « msn actualité »

 


Nouveau plan d’Investissement d’Avenir pour 56,3 milliards d’euros !...

 

Ça devient agaçant, à la longue…

Le plan d’investissement du quinquennat.

 

C’était l’une des promesses de campagne de « Jupiter », en parallèle de son programme d’économies : Lancer un vaste plan d’investissement d’avenir (PIA) pour « soutenir la croissance et accompagner les mutations économiques et sociales du pays ». Lundi dernier, c’était chose faite : On annonçait 57 Mds€.

Et « moi-même » de me bidonner tout seul dans mon vaste bureau avec vue sur la rive-gôche de la Tamise !

Non mais : Quand vont-ils arrêter de prendre les gens pour des kons ?

Soutenir la croissance, avec quoi ? Encore du pognon venu de nulle part qu’il faudra rembourser avec vos impôts ?

Non, non, pas du tout, vous allez voir…

« Jupiter » poursuit un autre objectif, très clair.

 

Car si on change les hommes et les générations, on ne change pas vraiment de pratiques, les anciennes, celles à « transformer ».

Assez fabuleux !

Et premier détail, car le diable se cache dans les détails, ce n’est pas 57 Mds€ mais 56,3 Mds€. Et pourquoi donc, me demanderez-vous ?

Parce que c’est « précis ». Et rappelez-vous, tout le monde tablait sur 50 milliards avant les annonces gouvernementales, c’est important car ce n’est pas ça en fin de compte.

Je vous la fais courte pour ceux qui n’étaient pas encore nés à cette époque reculée.

 

– Souvenez-vous de « Bling-Bling » (2007-2012), ou allez dans les livres d’Histoire vérifier mes dires : À peine élu, lui aussi nous balance dans les gencives un grand-plan de « relance de 26 milliards d’euros », avec un ministre-dédié à « la relance » : « Dévide-gens ».

Ce konnard-là, il nous a raconté sur tous les tons et partitions qu’avec les « effets-multiplicateurs-keynésiens », « c’est comme si il en faisait pour 100 milliards » pour la croissance. Et comme il était nul en arithmétique, d’expliquer que 26 x 3 (l’effet multiplicateur), ça fait 100 (et pas 78 comme l’indique cette pourriture de calculette-Windows : Ah, Bill Gates, soit donc maudit !)

Bon, rapidement, il fallait se rendre à l’évidence, ce plan qui devait être financé par l’emprunt – on se frottait déjà les mains en supposant pouvoir y souscrire personnellement avec quelques avantages fiscaux à la clé – n’a pas changé d’un iota le calendrier des émissions de l’Agence « Trans-Trésor » qui gère les emprunts étatiques.

Et d’ailleurs, on n’a rien vu du tout quant à la croissance (on pouvait espérer 2 à 3 % de mieux) et « Dévide-gens » a été sèchement viré un peu plus tard.

Dont acte…

 

– Puis, après la crise économique, « Bling-Bling » lance son « Grand-emprunt » en décembre 2009 (Loi de finances rectificative de mars 2010) destiné « à financer un plan d’investissement d’avenir » (PIA-1).

Une commission est même créée et coprésidée par deux anciens « premiers-sinistres » – « Juppette » et « Roro-Card » – chargée d’évaluer les besoins et de répartir la manne, jusqu’à ce que l’un et l’autre rendent leur tablier quand ils se sont rendus compte du comment était financé le « bidule ».

« Bling-Bling » n’y est pas allé de mains-mortes : 35 milliards d’euros alors que tout le monde attendait 100 Mds€ – même qu’on se frottait déjà les mains en supposant pouvoir y souscrire personnellement avec quelques avantages fiscaux à la clé –, mais une nouvelle fois, on n’a rien vu venir aux guichets des banques…

D’ailleurs, même sur les marchés, on ne sait pas trop à quoi ça faisait référence en termes de taux, de maturité, d’émission : Comme si ça n’existait pas, noyé dans un verre d’eau du tonneau des danaïdes de la dette publique « Gauloisienne ».

 

Le plus drôle c’est que celui-là était présenté comme ça : « – 13 milliards de remboursements attendus des banques au moment de l’effort de refinancement du début d’année. Une petite moitié du plan à 26 milliards… » (des mois précédents dont on ne savait pas où ils étaient : Cf. ci-dessus).

« – C’est un peu plus de 10 milliards de rachat de papiers arrivés à échéance effectué sur les marchés par l’Agence France-Trésor, depuis quelques semaines.

– Et ce n’est donc plus que 11 à 12 milliards à emprunter directement sur la place. »

Et ça n’avait inquiété personne en plus !

Tu penses : J’emprunte 35 pour payer immédiatement 10 (arrivés à échéance), j’encaisse 13 sur les 26 empruntés du plan de relance-foirée de « Dévide-gens » – là, je ne sais pas comment, puisque c’est de l’argent dû aux banquiers s’il a été emprunté, et pas l’inverse – et je rajoute 11 à 12 milliards mobilisés un peu plus tard sur les marchés…

Pour les universités et l’innovation, déjà…

Gag : C’était innovateur en soi de mélanger des choux avec des carottes, des débits avec des crédits !

 

Et attention, détail diabolique, il s’agissait d’un effort de seulement 7 milliards sur deux ans : T’explique comment 7 milliards sur 2 ans hors des taux d’intérêt de 15 % l’an, alors que les marchés étaient substantiellement 5 fois moins chers ?

Passons : Question foutage de gueule, on pensait avoir fait le tour…

Pas du tout, pas du tout.

Je suis probablement le seul à ne pas avoir avalé la pilule : De pareils contresens cachent forcément une « magouille inavouable ».

J’en ai d’ailleurs fait mon premier « Roman d’été » où je vous explique ni plus ni moins qu’il s’agissait de récupérer des fonds détournés par « Mythe-errant » 19 ans plus tôt, de façon la plus discrète possible, tout en remboursant 15 milliards de dollars prêtés, tout aussi discrètement, par les américains pour calmer l’émir Koweïtien qui s’était fait volé par le président « soce » du moment en 1991.

Et j’explique comment se fait « la magouille » avec un « petit montage » juridique comme j’aime à les pratiquer quand je suis au meilleur de ma forme.

Vous pouvez vérifier les taux de change de l’époque : On retombe sur ses pieds.

Même si vous aurez noté que je me suis planté quand même sur quelques « détails » qu’il a fallu que je remette le couvert dans un opus suivant.

 

– Et puis « Tagada-à-la-fraise-des-bois » reprend le flambeau en décembre 2013, année où il lance le « PIA-2 » de 12 milliards d’euros. Un tiers du premier, mais justement les « 11 à 12 milliards mobilisés un peu plus tard ».

Clair, non ?

Aux deux priorités du « PIA-1 », s’ajoutent alors les PME innovantes, les filières stratégiques de demain, le développement durable, l’économie numérique, la santé et les biotechnologies.

Et en septembre 2015, il annonce encore un « PIA-3 », doté de 10 milliards d’euros.

Là encore, d’où viennent ces fonds ?

Parce que tous ceux qui ont espéré pouvoir y souscrire personnellement avec quelques avantages fiscaux à la clé ont été une nouvelle fois « Gros-jean-comme-devant »…

Empruntés sur « les marchés » ? Que nenni, parce qu’on n’a pas bien vu le pognon dégouliner chez les récipiendaires putatifs.

Si, quand même, quelques dizaines de millions par-ci-par-là.

En fait il s’agit des « queues » les fameux « 11 à 12 milliards mobilisés un peu plus tard » qui ont eu le temps de « faire des petits » depuis 2010.

Simple, non !

 

– Et puis, summum du « foutage-de-gueule », le désormais « Éd-Fil-Lippe-le-retourneur-de-veste » qui en rajoute maintenant 56,3 avec grosso-modo les mêmes priorités (le détail satanique de plus, en passant).

Tu sais compter ? 26 + 35 + 12 + 10 + 56,3 = 139,3 Mds€ au total en trois quinquennats soit un peu moins de 7 % du PIB…

Et enfin, autre détail « satanique », ce décompte fait par notre « Ami-râle » Haddock qui a refait les comptes, au moins une semaine avant les annonces gouvernementales (tout était donc déjà plié ?) :

EXTRAIT du site de la CDC : « Doté de près de 57 milliards d'euros, le Programme d'Investissements d’Avenir (PIA), piloté par le commissariat général à l'Investissement, a été mis en place par l’État pour financer des investissements innovants et prometteurs sur le territoire, avec un principe de co-financement pour chaque projet.

Les 57 Md€ consacrés par l’État aux investissements d’Avenir ont été mobilisés en trois temps : en 2010, 35 Mds€ ont été dédiés à la première vague (PIA1) ; en 2014, le PIA a été renforcé et s’est vu allouer une enveloppe complémentaire de 12 Mds€ (PIA2) ; en 2016, 10 Mds€ supplémentaires ont été dédiés au PIA »

Ce qui donne : « 23 Mds€ confiés, 14,2 Mds€ engagés, 8 Mds€ investis » pour un total de 45,2 Mds€.

Autrement dit, il en reste.

 

Autour de 11,1… Et vous verrez qu’ils ressortiront peut-être « plus tard » à l’occasion des prochaines cessions des « participations de l’État », la vente des « bijoux de famille » que vous avez financés par vos impôts depuis des lustres.

C’est comme ça que ça va se passer, en revanche, je ne sais pas encore s’ils iront ou non à la réduction de l’endettement ou du déficit : À suivre.

Mais d’où vient donc tout ce pognon ? Noyés dans les levées de fonds de l’Agence-« Trans »-Trésor, qui gère les émissions pour votre compte, répondront la plupart.

Réponse facile et logique.

Mais comme les programmes – et besoins – sont calculés en amont et autorisés seulement par la loi de finances une ou deux fois dans l’année pour rester « transparent » sur les marchés qui s’organisent pour pouvoir y souscrire, et que ceux-ci (les programmes) ne varient pas beaucoup d’échéance en échéance, c’est que ce n’est pas la bonne réponse, puisque quand on en rajoute, ça ne se voit même pas.

Par conséquent, c’est que cet argent, il est déjà disponible d’une façon ou d’une autre dans les comptes de la CDC (qui sert de banquier à l’État).

Aussi simple que ça.

Et tout le reste, ce sont des « effets d’annonce » : Quel que soit le gouvernement, il reprend les mêmes fonds et les « réalloue », faisant mine d’activisme.

La preuve, se sont toujours les mêmes objectifs « prioritaires », parce que ce sont toujours les mêmes fonds…

 

Un ultime détail qui fait tâche : On devrait donc avoir 139,3 Mds€ en caisse, mais on empruntera quand même 24 Mds€ pour compléter l’enveloppe selon le calcul des « additions » ci-dessus, pour un total de 163,3 Mds€.

Or, il n’y a que 45,2 Mds€ en caisse si l’on en croit la CDC. Et 45,2 + 24 = 69,2, là où le programme annoncé est de 56,3 Mds€, soit un écart, un « manque » de 12,9 Mds€… là où on laissait croire à un « excédent » de 11,1.

Tiens ! 12,9 + 11,1 = 24, tout rond, justement ceux annoncés, comme par hasard.

Ça vous fait « souci » à vous aussi ?

Eh, c’est qu’ils n’y sont pas ! Ils sont dans la présentation de « Bling-Bling » de 2009.

Relisez ci-dessus : 13 de remboursement (de « Dévide-gens ») + 12 de papiers arrivés à échéance… Je te demande un peu comment tu peux compter dans « ce qui rentre » des fonds que tu dois « sortir ». Car 13 + 12, on n’est pas loin des 24 annoncés (aux arrondis près et « simplifications » réductrices).

Voilà « tout l’extraordinaire » qui m’a fait me bidonner depuis « mon vaste bureau » !

C’est vous dire que je devais partager les « bonnes choses rigolotes » avec vous !

 

Ceci dit, il faut aussi redevenir sérieux et tenter de « décrypter » la situation.

1 – Pas de doute, « Jupiter » assainit la situation en nettoyant, recyclant les reliquats des détournements et manipulations de ses prédécesseurs. Et ça remonte à 1991…

2 – Il annonce au monde de la finance qu’il va refaire appel à ses « petite-camarades » de banquiers.

Ça, ça va leur plaire : Il était là pour ça, quasiment « nommé » dans cet objectif, mais pas seulement.

3 – Car il ne faut pas croire que les « queues » n’ont servi à rien entre 2010 et 2017. Elles ont été utilisées pour « réduire » les taux d’intérêt des émissions de dettes du Trésor-public.

C’est passé inaperçu, parce que l’Allemagne empruntait à taux négatif. Et la « Gauloisie-déficitaire » à des taux historiquement bas, là où les pays du « Club-Med » (les « Pigs » Portugal, Italie, Grèce, Spain) se ruinaient au même moment avec des taux délirants.

Et le « G » de « Pigs » est double : « Piggs » pour ne pas oublier la « Gauloisie-ruinée »…

Alors comment contenir l’envolée des taux ? Mais tout simplement en faisant souscrire en « faux-nez » une structure ad hoc suffisamment dotée (les 10 à 12 Mds€ de « plus tard »).

À charge pour elle de se refinancer sur les marchés en cédant ses souscriptions sur les marchés à terme depuis 2012…

C’est que pour un banquier, prêter à taux négatif, c’est non seulement lui ôter le pain de la bouche, mais c’est aussi nier sa nécessité, son « rôle social », sa fonction : Intolérable quand on s’appelle Rothschild ou Goldman & Sachs !

La mission commandée à « Manu-le-jupitérien » : C’est effectivement chose faite.

 

Car curieusement et de façon assez extraordinaire, je retombe sur mes pieds dans mes élucubrations romanesques !

J’étais parti sur 35 milliards d’euros (soit 22 + 7 Mds US$ d’origine de 1991).

Mais je n’avais pas vu que ces fonds ont d’abord servis à financer les émissions allemandes au moment de la réunification du pays. Et que les taux dépassaient alors les 5 %. Or, 29 Mds US$ à 5 % sur 15 ans, c’est quand même 60,3 milliards de dollars en 2006.

Au taux de change et de maturité de l’époque – mais c’est assez variable puisqu’on est passé à l’Euro faisant disparaître le Deutsch Mark et que les maturités différaient d’une émission à une autre – c’était quand même 55 à 57 milliards d’Euros.

Et tiens donc que voilà la coïncidence (diabolique) avec « le programme annoncé est de 56,3 Mds€ » !

Pile-poil dans les clous.

Parfois, je m’admire moi-même, figurez-vous, même si je trouve cela agaçant d’avoir vu si clair depuis si longtemps !

 

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/09/ca-devient-agacant-la-longue.html