Déchéance de nationalité
06 janvier 2016
Voilà bien une idée aussi sotte que grenue saugrenue : Vouloir déchoir de la précieuse nationalité Gauloise, que le monde entier s’arracherait bien, puisque selon le mot de ma Grand-mère (la « Corsa », celle qui avait des principes et gît dans « mon cimetière » personnel), ignominieusement plagiée par Thomas Jefferson, « Chaque homme a deux pays. Le sien et la France » !
Et la preuve de cet universalisme restauré, 2015 nous l’a confirmée : Ils étaient tous « Charlie » en janvier et encore plus tricolores en novembre dernier.
Partout dans le monde !
Une monstrueuse erreur « politique » du Califat de l’EI…
Passons.
Parce que du côté « rive-droâte » de Paris-sur-la-Seine, le « capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois », le locataire précaire du palais de l’Élysée, il en a sorti une « pas mal » devant le congrès de Versailles : Projet de déchéance de nationalité pour les terroristes binationaux !
Dingue ça : Exactement la même idée qu’un amendement des « Républicains-Démocrates » qui venait d’être repoussée par le Parlement durant l’été avec les félicitations des députés « soces » !
Sans causer du plagiat des propositions de « Marinella-tchi-tchi » sur le sujet !
Et d’ailleurs, pourquoi les seuls « binationaux », que je vous demande un peu ?
Et pas tout le monde qui terrorise ?
Tue des flics et des petites-filles, vole ou viole, bref se met « hors-la-loi » gauloise ?
Là encore, passons : Parce que diverses conventions internationales interdisent de fabriquer des apatrides…
Sauf qu’il y en a plusieurs millions qui se promènent déjà depuis des décennies et qu’ils ont droit au « passeport Nansen » qui est un document d'identité reconnu par de nombreux États permettant aux réfugiés apatrides de voyager alors que le système international des passeports, qui a émergé à la faveur de la Première Guerre mondiale, a dû faire face à l’arrivée d’apatrides russes, mais aussi arméniens en Grèce et bien d’autres encore.
Certes, ce n’est pas la panacée, même si de nombreux pays encadrent la déchéance de leur propre nationalité, y compris aux USA et que ledit document vous permet de passer les frontières en toute légalité et pratiquement sans entrave.
Le Conseil d’État, consulté et saisi dans ses fonctions de « conseiller juridique » de l’État, émet des doutes sur la constitutionnalité de la future mesure.
Tiens donc, ça tombe bien, on va changer la constitution pour y inclure « l’état d’urgence permanent », alors d’une pierre deux coups, ne serait-ce que pour avoir les voix de la « droâte » et faire une majorité des 3/5ème au Congrès – parce que bien sûr, pas question de consulter la populace par voie de référendum, chez « ces gens-là », nés « démocrates-soces » – ce qui est une façon de « piéger » les opposants de tous les bords !
Tollé sur les bancs de la « gôche-soce », les intellos qui savent tout, et même au-delà : Les « frondeurs » se réveillent et n’y vont pas avec le dos de la cuillère, jusqu’aux ex-lambertistes comme l’actuel secrétaire du « P-Soce », « Quand-bat-des-Lys »…
Donc machine arrière-toute sous la pluie des quolibets et c’est « Menuet-Valse » et ses coups de menton, confirmé par « T’oubliera » la « gardes-des-sots », qui sont chargés d’expliquer que voici-voilà, c’est pas sûr, même que pas du tout, finalement !
Pan sur le nasaux du Catalan et de l’indépendantiste guyanaise (ça date de 1978, vous n’étiez pas nés, vous ne pouvez pas vous rappeler), finalement, « au nom de la parole » présidentielle, on maintient le cap !
Grosse rigolade.
Ce n’est plus un pédalo, mais une girouette, d’autant que presque neuf gaulois sur dix sont pour la mesure.
République de « Ripoux », mafieuse et totalitaire qui s’incline devant les diktats des sondages : Où va-t-on au juste ?
Donc rendre la mesure constitutionnelle (en plus de « l’état d’urgence » permanent), devient tout d’un coup une urgence … constitutionnelle, pour être jusque-là probablement anticonstitutionnelle !
Ceux-là, ils nous auront tout fait : Entre le ministre de la fraude fiscale, celui qui écrase d’impôt pour mieux en redonner une partie seulement ensuite, le ministre de la « phobie administrative », les galipettes en scooter, les lois scélérates sur le renseignement, celles sur l’anti-terrorisme qui n’a rien permis d’empêcher quoique ce soit, puis enfin, summum, l’état d’urgence qui permet d’entôler quelques barbus juste sur leur sale mine, c’est décidément Grand-Guignol à chaque détour de la vie politique de ce pays que j’aime tant (et qui est le mien, mais que j’ai finalement bien fait de quitter rapidement) !
Attend, Dukonno, il y a quand même plus simple : On nous dit sur tous les tons et octaves que le pays est en guerre (et ce n’est pas fini : On manquerait même de bombes tellement ça canarde).
Or, si je ne m’abuse, et ça a été le cas durant toutes les guerres, un « national », natif ou naturalisé, quand il se bat contre son pays et/ou ses citoyens, c’est un traite.
Or, un traite, toujours en temps de guerre, on le passe devant le poteau et on lui colle 12 balles dans la peau.
Du temps de Vichy, qui maniait la déchéance de nationalité avec passion, un simple décret suffisait.
Mon « cousin » (celui qui a réussi et dort dans son septuple cercueil situé sous le dôme des Invalides), il faisait d’abord procès, avec un respect minutieux des procédures pénales, mais ça se terminait quand même dans les « kuls-de-basse-fosse », alors que l’occupant nazi prenait des otages au hasard et pratiquait de la même façon, vous rappelle-je.
(Vous n’étiez pas nés, vous ne pouvez pas savoir. Moi non plus je n’étais pas né, mais je me souviens très bien quand même).
Un « binational » déchu, on ne peut plus en faire autant figurez-vous : C’est interdit par les « lois de la guerre » et autres conventions genevoises.
Ce sont des « prisonniers politiques » qui ne peuvent même pas recevoir de traitement dégradant !
Comme « mes cousins-natios-Corsi » qui se revendiquent de ce statut-là…
Par conséquent, la mesure est totalement absurde : Il faut « dégager » les terroristes comme d’une peste contagieuse et létale, quelle que soit leur nationalité et la façon dont elle leur a été attribuée, ici dans l’hexagone, au même titre qu’ailleurs en Irak ou en Syrie, en Afrique ou par ailleurs encore.
C’est une question de sécurité des citoyens, le premier devoir d’un État qui se respecte.
Sans ça, on n’en a plus besoin et il dégage à son tour.
D’autant que nous en avons les moyens et qu’ils sont actuellement en cours d’utilisation opérationnelle.
Simple non ?
État de guerre = Peine de mort immédiate pour l’ennemi et le traite qui nous l’inflige bien, lui et même de façon aléatoire et sans jugement préalable !
État d’urgence ou de droit-commun = Peine de vie.
Pour tous les crimes.
Vie d’incarcération absolue pour les terroristes et les rebelles armés à l’autorité, sans remise de peine, à l’isolement total hors l’avocat commis d’office.
Vie sans espoir de réhabilitation ni de réinsertion : Et les JAP et personnels pénitentiaires en seraient personnellement et pénalement responsables devant la justice du pays, rendue au nom de son peuple de citoyens-nationaux !
À vie vous dis-je !
La plus longue possible, comme pour les parias de tous les horizons.
Alors quoi, qu’est-ce que cette initiative hasardeuse de « politique-politicienne » du « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » ?
Un dément ce mek !
Vous avez élu un dément.
D’autant mieux qu’il n’ouvre pas le dossier sous-jacent qui est celui de la nationalité.
Trop les foins sur les sujets qui fâchent, pas assez kouillu malgré le bonheur de « Juju-Gale-haie », trop « Flanby » quoi.
Là encore, c’est pourtant assez simple : Droits du sol et du sang mélangés, comme depuis la plus haute antiquité romaine.
Mais assorti de deux obligations impératives : À l’âge de la majorité (ou plus tard, au choix de l’impétrant), un engagement solennel envers sa patrie d’accueil, qu’on soit natif ou expatrié de sang, comme pour les « naturalisés » – plus fort peut-être, l’engagement personnel – ; et renoncement définitif et officiel à toute autre nationalité.
Le mek (ou la fille) qui triche, y compris sur le plan de ses obligations fiscales, qui va voter ailleurs, j’irai jusqu’aux mariages mixtes, là, il peut et doit être déchu automatiquement et très logiquement de sa nationalité gauloise.
Et pour tout vous dire, sur ce point, je reste « constant » depuis de nombreuses années déjà.
Même si ça me fait caguer de devoir choisir un jour entre nationalité Gauloise et Corse : Je passerai par l’italienne, s’ils veulent bien de moi, pour bénéficier de l’exonération fiscale qui va avec mes revenus monégasques.
Un jour, un jour peut-être, si je vis assez longtemps pour ça.
Ce qui est moins sûr…
Bon je sais, ça fait un très « Front Bleu-blanc-rouge », mais j’ai l’antériorité historique de l'idée et comme c’est dans « l’air du temps », même sous le casque du scooter de chez « François III », autant rester logique avec soi-même et on y verra plus clair.
Pour l’heure, c’est le boxon.
Notez que pendant ce temps-là, on ne cause pas d’autre chose.
C’est d’ailleurs assez drôle cette tactique-politicienne devenue quotidienne : Le pouvoir se prend un coup de sang en janvier qu’il n’avait pas vu venir malgré lois et règlements nouveaux appliqués avec ferveur par des fonctionnaires zélés z'et assidus.
La réplique se retrouve dans les résultats des élections départementales de mars.
Il persiste à donner toujours plus de moyens à une police politique de plus en plus omniprésente, omnisciente et omnipotente qui mobilise même les services de l’armée, normalement chargée seulement de la sécurité extérieure, et il se reprend un coup de sang juste avant les élections régionales de novembre.
Re-résultat, un vaste coup de balai qui fleurait bon la déroute, mais dont les dégâts sont restés heureusement limités.
Quoique… il y a à dire.
Et bien re-pan, il persiste dans l’attitude des autistes-bornés !
En revanche, les vrais problèmes, la chape de plomb fiscale qui empêche la vraie reprise que d’autres pays voisins connaissent, la décrue du chômage – priorité nationale du quinquennat paraît-il – en échec constant, plus personne n’en parle aveuglé par les délires humoristiques de nos « sachants ».
Vous savez quoi ?
Du coup, il y a vraiment des révolutions qui se perdent : Une façon de maintenir un semblant d'ordre.
Et encore, personne ne voit venir les défis de demain matin. Alors, la mise en place des solutions idoines et réfléchies, voire débattues comme partout ailleurs, elles attendront.
Fabuleux de trisomie-appliquée, finalement.
Source « I-Cube » : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/01/grand-guignolesque.html