Prochaine révision constitutionnelle

 

C’est juste pour mieux en rire…

 

Nous l’avions déjà évoquée, dans un post du 21 avril dernier :

PROPOSITION DE LOI

INSTITUANT LE CONTREDIT D’UNE CENSURE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL

PAR LE PARLEMENT RÉUNI EN CONGRES

EXPOSE DES MOTIFS

La Constitution de 4 octobre 1958 devait, selon Monsieur Michel Debré, rééquilibrer les pouvoirs législatif et exécutif en consacrant un parlementarisme rationalisé, destiné à corriger certaines dérives qui avaient précipité la fin des IIIème et IVème Républiques.

En réalité, depuis la réforme constitutionnelle du 6 novembre 1962, le Parlement a connu un déclin continu de ses prérogatives ; et ce dans un domaine qui était déjà borné par l’article 34 de la Constitution.

Ce lent déclin a été accéléré par la création en 1958 du Conseil constitutionnel, qui avait principalement été conçu comme le gendarme de la représentation nationale. Cette emprise a été accentuée par l’élargissement progressif des voies de saisine des neuf sages, depuis la révision du 29 octobre 1974 jusqu’à celle en date du 23 juillet 2008.

Nous assistons clairement à la transformation de l’institution de la rue Montpensier en une Cour suprême, au moment même où la démocratie américaine commence pourtant à montrer ses limites.

Il existe d’ailleurs une différence majeure entre la Cour suprême d’une part et le Conseil constitutionnel d’autre part. En effet, si l’on trouve dans les deux cas des juristes éminents désignés par des autorités élues par le suffrage universel, il est évident que les neuf sages sont trop souvent issus du sérail politique français. La présence en surnombre des anciens Présidents de la République française accentue bien sur ce clivage partisan.

C’est la raison pour laquelle, contrairement à la Cour suprême, le Conseil constitutionnel fluctue trop souvent en fonction de l’opinion publique et des majorités sorties des urnes.

Le meilleur exemple est celui de la fouille des véhicules. Cette disposition sèchement et totalement censurée par une décision du 12 janvier 1977 a été ensuite largement autorisée par une décision du 13 mars 2003. Sans trancher sur le fond du problème, on ne peut que constater l’absence de tout corpus jurisprudentiel stable au fil des ans.

Il en est de même, et c’est là la plus grave, pour l’application de l’article 55 qui stipule que certains traités ou accords ont une autorité supérieure à celle des lois. Or, l’irruption de ce principe dans le titre XV « De l’union européenne » a progressivement bouleversé l’élaboration de notre droit interne. Le Parlement a été transformé en une chambre d’enregistrement des directives européennes et en un spectateur passif des règlements européens d’effet direct.

Or, les neuf sages irrités eux-mêmes par cette mainmise de l’européisme ont clairement indiqué que la seule façon d’éviter cette dépossession de notre droit interne consisterait à inclure dans notre Constitution une disposition contraire à une norme européenne que l’on tenterait de nous imposer.

C’est cette voie qu’a largement empruntée la présente proposition, en laissant le dernier mot à la représentation nationale ou au suffrage universel ; à travers une procédure évidement moins lourde que celle de l’article 89 de la Constitution.

Proposition de loi constitutionnelle

Article 1er :

Le premier alinéa de l’article 62 de la constitution est ainsi rédigé :

« Une disposition déclarée inconstitutionnelle sur le fondement de l’article 61 ne peut être promulguée ni mise en application, sauf si le Parlement réuni en Congrès confirme cette disposition, suivant la procédure de contredit constitutionnel prévue par l’article 62-1. »

Article 2 :

Le troisième alinéa de l’article 62 de la constitution est ainsi rédigé :

« Hormis la procédure de contredit constitutionnel prévue par l’article 62-1, les décisions du conseils constitutionnel ne sont susceptibles d’aucun recours. Elles s’imposent à toutes les autorités administratives et juridictionnelles. » 

Article 3 :

Il est créé un article 62-1 de la constitution ainsi rédigé : 

« Lorsqu’une disposition a été déclarée inconstitutionnelle sur le fondement de l’article 61, les Présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat peuvent inviter le Président de la République à convoquer le Parlement en Congrès dans le délai de deux mois.

Le Congrès réexamine la disposition initialement déclarée inconstitutionnelle.

Aucun amendement d’origine gouvernementale ou parlementaire n’est recevable.

Le Congrès, statuant à la majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimé peut voter un contredit constitutionnel stipulant que les dispositions initialement censurées par le Conseil constitutionnel sont néanmoins conformes aux impératifs de démocratie et de souveraineté nationale qu’ impose la tradition républicaine.

Cette décision est insusceptible de recours. 

Après adoption du contredit, le Parlement réuni en Congrès décide, par un vote distinct et à la majorité des suffrages exprimés que les dispositions initialement censurées par le Conseil constitutionnel seront soit promulguées sans délai, soit soumises à un référendum dans le délai de trois mois.

Durant toute la procédure prévue au présent article, le Parlement se réunit de plein droit et l’Assemblée Nationale ne peut être dissoute. »

Article 4 :

Jusqu’à la promulgation de la loi organique qui détermine les conditions d’application de la présente loi constitutionnelle, l’ordonnance N° 58-1100 modifiée du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires s’applique à l’article 62-1 nouveau de la Constitution.

PRESENTEE PAR

MONSIEUR GILBERT COLLARD

DEPUTE

 

Député « Bleu-blanc-rouge » et néanmoins avocat de métier…

Qui a défendu un temps le dénommé « Ferrayé », un temps seulement, notez bien.

Autrement dit, lui qui sait que le droit prime au Conseil Constitutionnel bien plus que l’engagement politique (le dernier livre de « J’y-aile-Deux-Braies » peut en témoigner…), il a eu tendance à me faire rire aux éclats (et ce n’est pas bon pour ma « côte-manquante ») !

Ce qu’il veut derrière cette initiative qui n’a aucune chance d’aboutir, au moins tant qu’il n’aura comme coéquipière au Palais Bourbon que la petite « Marie-on » (les ensemble), mais qui en dit long sur la stratégie de déstructuration de nos institutions que porte l’extrême-droâte-gauloise : Il s’agit tout simplement de mettre le boxon dans la hiérarchie juridique des textes qui fondent notre État de droit, par un vote solennel du Congrès !

En bref, un retour aux échecs des IIIème et IVème République, ni plus ni moins…

Ce qui en dit très long sur le devenir d’un possible raz-de-marée à venir (en 2017 ou plus tard) des partisans de « Marinella-tchi-tchi ».

Non seulement les « soces » vous auront bouffé la laine sur le dos pendant 5 ans, mais demain, on ira jusqu’à vous bouffer la peau-des-os !

Vous savez, ça me rappelle cette « histoire d’en rire » de dans un bar, où les forts en bras font le pari d’extraire tout le jus d’un citron en le pressant.

Le patron vide l’agrume, un concurrent puis un autre s’essayent à tirer encore une ou deux gouttes de jus de l’épave, sans résultat, quand un troisième homme, un peu chétif, demande à essayer à son tour.

Et lui parvient à faire sortir un court et mince filet de jus du fruit écrasé.

« – Mais vous faites quoi comme métier, Monsieur ?

– Je suis inspecteur des impôts ! »

Eh bien là, c’est pareil : Ils en veulent toujours plus, quitte à bafouer tous les principes de notre démocratie, dont ils ne veulent pas respecter les règles…

Parce que bon, le conseil constitutionnel, c’est une chose, mais demain, quand il sera rendu au rang d’une juridiction du premier degré – et non plus ultime – on en reviendra devant le Conseil d’État et/ou de la Cour de cassation, qui, si les décisions que ces juridictions déplaisent au pouvoir politique du moment, devront se soumettre par de nouvelles lois parfaitement anticonstitutionnelles à l’occasion.

Du moment que c’est voulu par le pouvoir législatif « à la botte »…

Et du coup, c’est le principe de la séparation des pouvoirs qui tombe à l’eau.

Y’aura plus qu’à la « cheftaine » de passer le ramasser là où il sera tombé.

Merci pour vos gosses !

Bonne fin de week-end à vous toutes et tous !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/prochaine-revision-constitutionnelle.html

 


Nuit Debout.

 

Le vrai projet politique ?

 

D'après « Bling-bling », ils n'ont rien dans la tête : Encore l'effet de la trisomie ambiante mâtinée de cécité autistique !
Car quand « Freddie Lorgnon », « économiste » dans le civil et sociologue, directeur de recherche au CNRS et chercheur au Centre de sociologie européenne (CSE), prend la parole, il dévoile une forme de nihilisme profond qui fait frémir.

C’est un gars qui est aussi membre du collectif « Les économistes atterrés » et serait « Le Guide » de ce mouvement « spontané » des zadistes de la Place de la République (et d’ailleurs).

Il ne s’en cacherait même plus : Un « fonctionnaire » subventionné qui « a une stratégie » !

Faut le faire et le dire haut & fort…

Ancien élève de l'École nationale des Ponts et Chaussées (promotion 1985) et de l'Institut supérieur des affaires (promotion 1987), devenu MBA HEC, en disent mes « bases de données », il soutient sa thèse de doctorat en 1993 à l'EHESS (la prétendue plus haute densité de neurones au m², qu’ils en disent eux-mêmes, déménagée depuis Quai de France) sur les « Irrégularités des trajectoires de croissances, évolutions et dynamique non-linéaire. Pour une schématisation de l'endométabolisme » (un truc de « pro »), sous la direction de Robert Boyer. Parallèlement à ses études doctorales, il est chargé d'étude à l'Observatoire Gaulois des conjonctures économiques (OFCE) et chargé d'enseignement à l'IEP de Paris (Sciences-Pô-voilées).

Rien n’est trop beau pour ce « bobo-intello ».

Ses travaux comportent notamment un programme de recherche « spinoziste » en sciences sociales et en sociologie économique. Il vise à rapprocher étroitement la science économique de la sociologie.

Il décrit sa position dans le champ des sciences économiques comme « hétérodoxe ».

Il partage les thèses de l'école régulationniste et particulièrement celles qui considèrent le caractère ontologique des luttes au sein des faits sociaux.

Il fait sienne la formule de « Michel Faux-kult » lorsqu'il considère que « la politique est la guerre continuée par d'autres moyens », paraphrase retournée de la formule de Clausewitz : « La guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens. »

Il réinterprète le conatus spinozien (si !) et, ce faisant, se dégage de l'emprise du structuralisme althussérien pour réintroduire la dimension de l'action des individus-sujets au cœur des rapports sociaux et des sociétés m’en a-t-on affirmé.

Et de rappeler que considérés comme des élans de puissance, les individus spinoziens sont déterminés par des affects extérieurs qui orientent leur comportement. « Lorgnon » oppose cette thèse à l’humanisme subjectiviste autodéterminé qui forme le cœur de l’imaginaire néolibéral.

Ah, ça j’aime bien : Tout faux, là !

Dès lors, avec lui, Nuit debout a renouvelé le genre ancien du « culte de la personnalité ». On n’avait pas vu cela depuis les années Mao et révolution culturelle !

Signe qu’il n’est pas un Nuit debout comme les autres, mercredi en huit, il exige de disposer d’une chaise afin de pouvoir livrer sa parole aux fidèles assemblés à la Bourse du travail !

Et ses disciples s’empressaient d’obéir : Mieux que « Kim-tout-fou » de Corée du nord…

Pourtant, la règle commune veut qu’on parle debout à Nuit debout, mais elle souffre donc d’une exception pour le Guide-charismatique.

Privilège assumé d’autorité : « Je suis le représentant du courant l’université assise », autoproclamé !

À Nuit debout, tout le monde est à égalité mais le gourou est plus égal que les autres. En chaise à défaut d’être en chaire.

Sont rassemblés là, face au Guide, les têtes pensantes de Nuit debout, les éléments les plus actifs et militants, les permanents de la place de la République. C'est une minute de vérité. Paraît-il, il faut voir et revoir cette intervention, parce qu’elle livre la vérité sur Nuit debout. Qui le pense. Qui l’organise. Qui le manipule.

Je résume pour vous ce qu’on a bien voulu m’en rapporter.

Dans un premier temps, il désigne l’ennemi : Les médias et la presse.

Non pas les « journalistes de terrains, jeunes et précarisés » qui se reconnaissent en Nuit debout (pas complètement fou) mais « la chefferie éditocratique » qui « confisque la parole autorisée ».

Voilà qui me touche, pestant plus qu’à mon tour depuis 20 ans contre les mensonges de la pensée unique et participant activement depuis presque 10 ans à vous révéler et expliquer la signification des « non-dits » quand je les connais.

Alors, il aurait mis ses troupes en garde : La « chefferie éditocratique » veut pousser Nuit debout à débattre dans un cadre démocratique, afin d’imposer encore et encore « le citoyennisme intransitif, qui débat pour débattre, mais ne tranche rien, ne clive rien, et est conçu pour que rien n’en sorte ».

Vous m’expliquerez ce que ça veut dire, mais lui tranche : Il faut refuser cette démocratie « All inclusive » (Tout inclus, ou tout compris, jusqu'aux apéritifs ?).

À Nuit debout, on ne débat pas, on combat. Pour « Lorgnon », le débat démocratique, c’est l’impasse qu’entendent imposer « la secte malfaisante, la secte de l’oligarchie néolibérale intégrée », celle des « médias organiques de l’ordre social ».

Ouh-là : Un véritable manifeste anarchiste, là ! 

Et de justifier l’intimidation physique infligée à Alain Finkielkraut, l’ennemi suprême : « Nous voilà sommés d’être inclusifs, violence du capital et violence identitaire raciste, violence dont Finkielkraut est peut-être le propagateur le plus notoire ».

Lui, l’académicien et plein d’autres n’en revenaient pas qu’il eut été molesté !

Et de réitérer le refus de la confrontation avec l’ennemi désigné : « Ces médias nous demandent d’accueillir Finkielkraut et bien non ! Pas d’animation citoyenne all inclusive comme le voudraient Laurent Joffrin et Najat Vallaud Belkacem ! »

C’est qui, ces deux-là ?

Et de conclure avec des mots lourds de sens : « Nous ne sommes pas ici pour être amis avec tout le monde, et nous n’apportons pas la paix, nous n’avons aucun projet d’unanimité démocratique ».

Voilà qui est balancé : Les ékoles d’élite produisent décidément des monstres !

On s’en doutait un peu depuis quelques temps avec nos énarques se pavanant actuellement dans les salons de la République, sous leurs ors immérités, mais quand même…

Convenons qu’il est au moins cohérent. Et transparent. Le voici qui précise ensuite comment Nuit debout doit désormais mener le combat, hors du champ démocratique.

D’abord en dépassant le cadre revendicatif traditionnel des luttes sociales, qui n’est pas révolutionnaire : « Revendiquer est une nécessité, parfois même vitale », mais de portée limitée, « ceci n’aura pas de sens tant que nous ne mettrons pas en question les structures du néolibéralisme ».

Un vrai facho en herbe…

En vérité, il veut casser le cadre dans lequel évolue les rapports de forces entre partenaires sociaux : « S’il n’y a plus d’alternative dans le cadre, il y a toujours possibilité de refaire le cadre. C’est de la politique, pas du revendicatif. On chasse les gardiens du cadre ».

Je dirais même qu’il peut casse le cadre.

C’est l’ékole « sup-de-co » de Toulouse qui avait inventé le slogan : « Sortez du cadre » pour se faire mousser aux impétrants de ses MBA … et payer les droits d’inscription hors de prix de l’accès « au savoir-élitiste ».

Beau recyclage pour ce MBA sorti d’HEC-ISA, encore plus cher d’accès !

Et il a de la suite dans les idées : Une fois le but assigné, il passe à la méthode, dite « des grains de sable » : « Il faut mettre des grains de sable partout » lance-t-il, illustrant cette stratégie à l’aide d’exemples concrets !

« C’est débouler dans une réunion d’Anne Hidalgo, c’est débouler dans la conférence d’une association d’étudiants à l’ESCP qui invite Florian Philippot ».

Et de scander : « C’est faire dérailler le cours normal des choses, les harceler, leur ôter toute tranquillité ! »

Et de compléter le discours de la méthode : Grâce à la stratégie des « grains de sable », s’opérera « la jonction »,  autrement dit la coagulation du « militantisme de centre-ville, des classes ouvrières et de la jeunesse ségrégée des quartiers », et « cette force sera irrésistible » !

Ne vous en faites pas, le Rhin lui fera barrage, comme pour le nuage de Tchernobyl dont on vient de fêter le 30ème anniversaire…

Constituée, elle se lancera à l’assaut du « cadre à refaire », notamment « les traités assassins, les traités européens et le TAFTA ».

Il fait dans le prophétique et ne cache pas à ses ouailles que « La nuit debout, la grève générale, la république sociale, c’est loin ».

Le rideau « Nuit debout » s’est enfin déchiré. En réalité, l’évènement initié par François Ruffin et ses camarades dispose d’un cerveau qui montre le chemin, établit la feuille de route et fournit le prêt-à-penser des objectifs et de la méthode.

« Nuit debout » est bel et bien pensé, monté et organisé par des professionnels de la politique.

Là où il y a organisation, il y a direction. Là où il y a direction, il y a guide. Et ce guide, c’est donc lui, dont les interventions savamment mises en scène le hissent au-dessus du bruit médiatique.

À Nuit debout, tout le monde parle, mais on entend que lui.

Rassurons « Totodd », qui s’inquiétait de l’avenir du mouvement « Pas de révolution sans organisation » selon un vieux principe léniniste, l’organisation de Nuit debout, pour qui veut bien la voir, est bien là.

Présente. Active. Et menaçante. Révolutionnaire, même, en tout cas en marche pour le devenir, jusqu’à l’effusion de sang si nécessaire…

Le sous-texte de son intervention, applaudie à tout rompre, est empreint de sentiments qui ont peu à voir avec la gauche de « Tonton-Jo-Jaurès » ou « Blumblum » (j’avais un informaticien assez génial qui s’appelait comme ça : C’est resté !) : Refus du débat démocratique organisé ; haine de l’Europe du libre-échange ; promotion du populisme souverainiste ; négation de la liberté de la presse ; rejet de l’autre à raison de sa différence de pensée ; appel à des perturbations de réunions publiques… 

Tout y est, hors l’appel à l’Action-Directe et violente… au moins pour l’heure !

Est-ce vraiment un programme politique destiné à libérer les opprimés ?

À apaiser le pays ? À libérer les consciences ?

Demain, s'il se trouve des esprits pour passer à l'acte selon ces préceptes, quelle sera l'étendue des dégâts à constater ?

Le Nuit debout est bien loin de la vision idyllique que certains tentent de présenter pour adoucir la pilule du chaland à qui on confisque ses belles place-publiques, déclarant (sans rire), dans le « Figaro-ci Figaro-là » (cet autre torchon de frangins-trois-points) : « Il y a plutôt une forme de joie de vivre Place de la République… qui tranche justement avec la hantise du déclin commune à nos sociétés » !

Cet éclairage fait honneur à la politologie contemporaine, autrement dit à la cécité des trisomiques qui vous gouvernent encore un temps. 

Eux déclarent : « Nous n’apportons pas la paix » et « nous n’avons aucun projet d’unanimité démocratique ».

Est-ce assez clair ? Après nous, qui n’avons pas d’avenir mais juste un présent à assumer jusqu’au bout, seulement le chaos que nous aurons semé !

C’est tellement évident : « Nuit debout », c’est du fun !

Et la « politologie » est devenue un sport de combat…

Bienvenue à bord d’un nouveau-monde qui détruit et déconstruit à tour de bras.
Parce que quelle que part, c’est exactement le jeu des « Maîtres du monde », qui usent décidément de tous les leviers, y compris extrémistes, voire terroristes pour imposer sa domination sur les peuples.

Et à ce jeu-là, « Nuit debout » me semble tenir le rôle de « l’idiot utile », également cher à Lénine…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/nuit-debout.html

 


Les guignols…

 

Une semaine fabuleuse !

 

Vous habitez la « Gauloisie du déjantage » ? Mais quelle chance vous avez !

Pensez donc : On y a tellement l’habitude de découvrir des ministres qui jouent aux ripoux (avec assez d’amateurisme pour se faire piquer), d’autres taper dans la caisse (noire des pôv’-flics comme « Gué-An »), quelques-uns de culbuter des minettes à en passer pour des « chimpanzé en rut » (Déesse-Khâ), ou bien se faire fumer « le gland » par plusieurs à la fois (et en intermittence), avec des sur « le retour» et d’autres, justement intermittente du spectacle, toute jeunettes et encore un peu fraîche (le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » sur son scooter), quand ce n’était pas « Bling-bling » qui découchait avec la pouliche d’autrui, voire encore d’autres d’ouvrir leurs fesses à n’importe qui tel qu’il faille des tests ADN judiciaires pour finalement savoir qui est le père fécondant (Rachi-dada-mimi), voire certains de se casser en Helvétie avec le fruit de leurs rapines sous le bras (Caca-zut-hack), que j’en passe et forcément des meilleurs (notamment « Mac-Rond » qui reste fidèle à sa prof de gaulois, son aînée de presque plusieurs décennies), qu’on est tout étonné quand un autre « claque le string » d’un kul-dénudé qui se présente gracieusement à portée de main !

Un peu de décence quoi : On demande poliment la permission avant, non mais !
On reste dans le pays de la galanterie gauloise, vantée depuis des lustres par tous les littérateurs du monde entier.

À croire qu’ils sont tous devenus des gougnafiers !

D’ailleurs, ça a fait scandale !

C’est vrai, quoi : Depuis quand sous prétexte qu’on est une journaliste, on se balade avec un jean « taille-basse », à en exhiber ses fesses dans les sommets internationaux ?

Même nos « hôtesse-de-l’air » mettront le foulard pour servir les passagers à destination de pays musulmans : Un peu de décence, s’il vous plaît !

Mais ce n’est pas tout !

Le « bon goût-près de chez vous » nous avait fait marrer en « socialie » et mai 2014 : Nous avions eu droit à une « journée de la jupe », cautionnée par l’académie de Nantes.

À l’invitation du conseil académique à la vie lycéenne, il s’agissait de proposer aux filles et garçons, élèves et adultes, de porter une jupe afin de manifester contre les discriminations, et notamment le sexisme.

Une affiche, portant le label du ministère de l’Éducation nationale, avait même été réalisée, avec pour slogans « Ce que soulève la jupe » (c’est quand même mieux que de passer sous les soutanes), « Vendredi 16 mai 2014, femmes, hommes, portons l’égalité ! ».

L’égalité va se nicher en des endroits parfois inattendus…

Passons !

Eh bien, après la jupe pour tous, nos futures élites, élèves de Science-Pô, dans un grand élan de soumission, nous ont offert cette semaine-là une journée du voile pour tous, baptisé « Hijab Day ».

On se demande, du reste, pourquoi l’on ne pourrait pas coupler ces deux journées-là, que ça aurait eu de la gueule !

De grands dadais pubères, coiffés d’un voile et affublés d’une jupette, tous en string « taille-basse » et mettant en valeur leurs pattes velues, nous aurait donné une belle image de la jeunesse de ce pays (que j’aime tant), bien « post-moderne ».

Cela dit, la journée de la jupette ne semblait pas du goût de tout le monde : On sait que dans certaines banlieues, il n’est pas recommandé de charrier avec ça.

Ainsi, vendredi 22 avril, Le Parisien révélait qu’une jeune fille avait récemment été rouée de coups à Gennevilliers par un groupe d’adolescentes qui lui reprochaient de porter une jupe (même pas « mini »).

Et dans le cadre de la « novlangue » de la pensée unique, le quotidien s’empressait de préciser que « selon les premiers éléments de l’enquête, l’agression n’aurait pas un fond religieux ».

Étonnant, tout de même, qu’aujourd’hui l’on soit obligé d’apporter ce genre de précision, ne trouvez-vous pas ?…

Nous eûmes autrefois le complot de la Cagoule. Serait-ce aujourd’hui celui de la Culotte ?

Ou celui de la « jupette » ?

Décidément, la fête du slip bat son plein dans ce pays-là !

Mais ce n’est pas tout.

La « patrie des droits de l’homme » a réformé sa loi électorale dans le silence des maladies honteuses : Les candidats à l’élection présidentielle auront dorénavant deux semaines d’égalité de temps de parole au lieu de cinq.

Avant cette période, c’est « chacun pour sa gueule » dans une « équité » garantie par le CSA selon des critères... disons opportuns.

Au moins, ils deviendront un peu plus inaudible à faire moins d’ombre aux leaders des « grands-partis » : Pas touche à ma chasse-gardée !

Ceux-là n’admettent même plus qu’on puisse leur faire l’ombre et ils ont tous été d’accord pour voter la mesure… au nom de la démocratie qu’ils représentent.

« … Hors des campagnes électorales, ce sont les partis et les idées dominantes qui monopolisent l’attention politique dans les médias. Les courants et les idées minoritaires ne disposaient d’une tribune que dans le laps de temps très court de la campagne : 5 semaines sur les 260 d’un quinquennat » en dit un prof de « science-pô-voilé ». Désormais, ce ne sera que 2 !

Seul « Du-pont-gnan-gnan » s’indigne : « Derrière cette réforme, c’est la suppression du premier tour de l’élection. Les débats à la télévision seront organisés uniquement entre les candidats du second tour supposé. »

De plus et désormais, les noms des élus parrainant un candidat seront tous publiés « au fur et à mesure de leur réception, au moins deux fois par semaine ».

« Cette nouvelle règle gênera peut-être les petites formations. J’en doute tout de même. Mais il est normal qu’une personne qui exerce un mandat rende des comptes. »

Va y avoir de moins en moins de chance de voir des « candidats-Hare-Krishna »…

Les bureaux de vote continueront à fermer à 20 h dans les grandes villes. Par contre, pour les autres, l’heure de fermeture est repoussée de 18 à 19 h. L’objectif avoué des députés est de mettre fin aux estimations à la sortie des urnes.

Une pratique interdite en « Gauloisie-libérale-avancée », mais qui faisait tout le sel de tous les médias étrangers les soirs d’élections gauloises.

« Je ne pense pas que cette mesure ait un impact particulier. En 2002, les Guignols sur Canal + avaient annoncé que Jean-Marie Le Pen serait au deuxième tour dès 19 h 45. Cela n’avait pas eu d’effets ».

Enfin bref, une fois de plus, on ne s’est pas interdit de tordre le cou encore un peu plus aux lois organiques relatives aux élections, avant et pas après, lesdites élections.

Franchement, est-ce bien responsable ?

Mais il y a pire.

L’apartheid renaît de ses cendres sous les clochers « rince-doigt », figurez-vous !

Ce « camp (de « décoloniaux ») s’inscrit dans la tradition des luttes d’émancipations décoloniales anti-capitalistes et d’éducation populaire. »

RDV du 25 au 28 août 1016, en camp d’été en Champagne-Ardenne, près de Reims.

Mais si, la kapitale des sacres royaux de l’ancien régime, je vous le dis.

Je suis allé voir ça via internet où on vous promet « des bus de toute la France s’y rendent pour des tarifs débutant à 2 € l’aller. »

Tarif : 170 € tarif normal / Gratuit pour les moins de 6 ans !

Arf : Quelle rigolade !

« Ze veux aller à Disneyland ». Sale gosse : « T’es bien le fils de ton père, toi ! Tu iras chez les décoloniaux, ils sont plus rigolos ! »

Hébergement pour 4 jours/3 nuits et pension complète.

« Q : Je ne subis pas le racisme d’État à titre personnel, je souhaite m’inscrire, juste pour observer sans participer, est-ce possible ?

NON ! (…)

Q : Je suis une personne subissant le racisme d’État et je souhaite venir avec un.e ami.e/proche qui n’est pas dans cette situation. Est-ce possible ?

NON ! (…)

Q : Je ne subis pas le racisme d’État à titre personnel, mais des personnes très proches de moi (partenaires/enfants/ami.e.s) le subissent, puis-je participer ? 
NON ! (…) »

VTFF (Va Te Faire Foutre) ! Faut être black, beur, jaune (ou Corse), non-blanc de peau quoi, pour être accepté à l’entrée.

Je sens que ça va avoir un vif succès, cette affaire-là !

Parce que moi, quand je prends le soleil, je vire au bleu-cerise avant de faire « pain-d’épice » cramé en fin d’été.

J’ai toujours cru qu’elles aimaient que je sente le « sable-chaud », figurez-vous !

Des proches des « Indigènes de la République » réinvente donc l’apartheid jusqu’à Reims et ont donc lancé un camp de… « formation à l’antiracisme » réservé uniquement aux personnes souffrant du « racisme d’État ».

Euh… un exilé, ça peut faire ?

Une revendication de non-mixité de plus en plus présente dans les milieux de gauche radicale !

« Cette dérive identitaire, qui consiste à penser que certains critères de notre identité sont surdéterminants est commune à l’extrême droite et à l’extrême-gauche, qui s’entretiennent dans une surenchère. C’est le signe d’une déstructuration complète de la politique », en dit un universitaire.

Quand je vous raconte que c’est blanc-bonnet et bonnet-blanc, jusque dans le programme économique (et hors deux sujets : L’Europe et la migration)…

Un point de vue que partage le président de la LICRA qui s’est fendu d’un billet sur son blog pour dénoncer « la non-mixité racisée » comme un « racisme qui ne dit pas son nom ». 
Et il a raison, pour une fois.

« La logique folle et prétendument « anti-système » qui préside à l’organisation de ce type d’événement (une allusion à l'organisation de « Paroles non-blanches » à Paris VIII) est exactement la même qui conduit les identitaires d’extrême droite à l’affirmation d’une France « blanche » : les extrêmes, chacun à leur manière, organisent le séparatisme et véhiculent la même logique d’apartheid. Sous couvert d’antiracisme, notre pays risque de voir émerger des « Ku Klux Klan inversés » où le seul critère qui vaille sera la couleur de peau. »

Pas moi qui vous le dis, mais le mek de la LICRA !

Une forme de surenchère mimétique qu’assument d’ailleurs les militants. « Vous savez, plus l’État et nos adversaires se radicalisent, plus on se radicalise. », confiait ainsi Sihama Assbague dans Libé (ce torchon).

D’ailleurs, sur leur compte twitter, les organisateurs du « camp d’été décolonial » utilise le hashtag #TeamGrandRemplacement, en référence à la théorie des identitaires du « Grand remplacement », revendiquée et assumée.

Conclusion, il existe bien aussi un racisme d’extrême gauche et anti-blanc, qui bénéfice, lui, d’une étonnante bienveillance dans une partie de la gauche voire au-delà.

Imaginons que l’extrême « droâte-racialiste » organise un évènement réservé aux blancs de peau, même sans l’assumer ouvertement, ce camp serait logiquement critiqué, vilipendé, dénoncé et sans doute interdit.

De fait, cette fois le propos va au-delà de la promotion théorique du racialisme, puisque cette interdiction d’inscription pour les personnes blanches de peau constitue un acte de discrimination raciale interdite par la loi !

Où sont les critiques ? Où sont les demandes d’interdiction ?

Et ce n’est pas tout…

La « Nuit debout » se radicaliserait de son côté (même s'ils 'nont rien dans la tête d'après « Bling-bling » : On va y revenir une prochaine fois, tellement il est à côté de la plaque). Pour faire court, ces militants estiment que les Occidentaux sont ontologiquement des oppresseurs, et ne conçoivent l’histoire du monde qu’en une succession de rapports de domination. Le dominant étant, dès l’origine, l’homme blanc « cisgenre » (c’est ainsi que les hétérosexuels sont désignés dans leur jargon).

Qu’ils en viennent même à interdire certaines plateformes de discussion de « poulies-fendues » place de la République (et ailleurs) qui s’adressent aux « femmes cisgenres et transgenres noires/métisses africaines et afro-descendantes », bref à tous les « kouillus-poilus » qui s’y présenteraient !

Un capharnaüm postmoderne idéologique qui se nourrit de toutes les confusions contemporaines engendrées par les sociétés complexes, multiethniques et multiculturelles ! Nous assistons à une véritable surenchère victimaire et narcissique : Genre, comportement sexuel, ethnie…

Laquelle surenchère profite d’une impunité totale. Les propagandistes de l’anti-Gauloisie peuvent tout dire : Ils ont pignon sur rue !

Et de plus, leur haine est niée au sommet de l’État.

En témoigne la campagne à 100 millions d’euros, financée par vos impôts, qui ne fait jamais mention du racisme anti-blanc, vous livrant à la vindicte de personnages revanchards.

Deux choses interpellent particulièrement dans ce phénomène. D’abord, la prise en otage des gaulois noirs ultramarins, sommés de se solidariser à des luttes qui leur sont profondément étrangères.

Ensuite, la collusion contre nature entre ces idéologies et l’islam politique, pourtant à mille lieues de ces thèses, démontrant que nous sommes proches d’une insurrection.

Ce sont les suites logiques d’une déliquescence complète de la pensée de gôche traditionnelle.

La fin d’un règne trop rigolote pour ne pas s’esclaffer, au moins dans la pensée, qui en dit long sur son côté absurde depuis l’origine.

L’absence dramatique de toute colonne vertébrale aux mouvements politiques en « Gauloisie-de-gôche » laisse un vaste champ d’expériences possibles, notamment à l’extrême-gôche qui ne sait plus où combattre « l'ordre-bourgeois honni », détesté, haïe, là où elles ont toujours été bouillonnantes mais jusqu’à présent contenues par des appareils un minimum outillés pour les canaliser.

Concrètement et de façon progressive, on assiste à un phénomène inquiétant où les franges extrêmes du pays se radicalisent encore plus qu’elles ne l’étaient déjà, et l’affichent de plus en plus ouvertement, quasiment prêtes à en découdre, physiquement.

Et d’ici que ça se termine en émeutes et effusions de sang, y’a pas loin : Un bilan formidablement rigolatoire pour « François III ».

La non-réaction de l’État, ou, pire encore, sa réaction biaisée et asymétrique n’augurent rien de bon pour l’avenir proche.

Franchement, cette fin de quinquennat est désespérante pour mon pays (celui que j'aime tant), après les lois « renseignements », « Sécurité liberté » qui ont précédé la loi « état d’urgence » en voie de renouvellement (comme nous le pressentions) après un matraquage fiscal comme encore jamais vu depuis la dernière année de « Bling-bling », c’est fabuleux de toxicité pour l’avenir !

Et ne règle absolument aucun des problèmes du quotidien de chacun…
Bravo les « soces » !
Ils vont à la reconquête de l’opinion en rangs serrés à ce qu’on m’en a dit, derrière des statistiques opportunes du chômage en trompe-l'œil.

Ça ressemble plus au dernier carré de la garde à Waterloo.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/les-guignols.html

 


Archives INA : 6 milliards d'excédent pour la France dans les opérations du Golfe ?

 

 

La France a reçu 10 milliards de francs pour sa participation à la guerre du Golfe, la guerre lui a coûté 4,5 milliards. Que sont devenus les milliards restants. Avec Yves Dollo, député, membre de la commission de la défense et Claude Sarraute, journaliste au Monde. (Info)

A découvrir dans les archives INA du 18 janvier 1992 :

http://www.ina.fr/video/I08158654


Panama-papers (4)

 

Dernières retombées…

 

On arrive au bout… et hélas, il semble que « la mission » première, une fois de plus, manque sa cible.

Je vais y revenir.

Quoi de neuf depuis notre dernier « papier » sur le sujet ?

Il ressort que les banques Suisses ont été très actives dans la création de sociétés-écrans. Les établissements bancaires UBS, Credit Suisse (via une filiale) ont participé au processus, selon l'enquête en cours.

Il en va de même pour HSBC Suisse, et quelques autres (13 en tout) visées par une demande d’information américaine.

Au plan des « personnalités accrochées », pas de grosse surprise :

– Kojo Annan, le fils de l'ex-secrétaire général de l'ONU : On a la famille que l'on peut…

– Des associés et/ou proches du président russe « Vlad-Poux-tine » auraient détourné jusqu'à 2 milliards de dollars avec l'aide de banques et de sociétés-écrans.

Celui-ci n’a pas lancé la « contre-offensive » attendue et à expliquer que son pote le violoncelliste est en fait un homme ruiné, devant de l’argent un peu à tout le monde, à force d’acheter des instruments de musique.

Un compulsif… ?

Notez que 2 milliards d’instruments de musique, ça a un côté pitoyable comme explication.

Mais bon, c’est la Russie où tout est décidément possible en matière de contre-information !

– Des sociétés liées à la famille du président ukrainien Petro Porochenko apparaissent : On s’en doutait un peu.

– Le milliardaire Bidzina Ivanishvili a été premier ministre de Géorgie pendant à peine 13 mois. Il a été le propriétaire d'une société immatriculée dans les îles Vierges britanniques.

– Pedro Almodóvar et son frère Agustin apparaissent derrière la société Glen Valley Corporation, enregistrée dans les îles Vierges britanniques en 1991.

– Des sociétés liées à la famille du président chinois Xi Jinping, qui affiche sa détermination à combattre la corruption, sont citées : On ne choisit pas sa famille, c'est bien connu !

– Cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyane, président des Émirats-arabes-unis et émir d'Abu-Dhabi, l'un des hommes les plus riches du monde, a été le bénéficiaire économique d'au moins 30 sociétés créées dans les îles Vierges britanniques par Mossack Fonseca.

– Cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, ancien émir du Qatar : Sa société offshore détenait un compte en banque au Luxembourg et des participations au capital d'entreprises sud-africaines.

– Le prince saoudien Mohamed bin Naif bin Abdulaziz est également cité.

– Ahmad (Ahmed) Ali al-Mirghani, ancien président du Soudan (1986-1989). Il était propriétaire d'Orange Star Corporation, société créée aux îles Vierges britanniques en 1995.

– Des fonctionnaires proches d'Hugo Chavez, l'ancien président vénézuélien, mort en 2013, sont cités dans les « Panama-Pampers ».

– Des cousins du président syrien Bachar al-Assad figurent dans les listings : On s’en doutait aussi : La famille, décidément !

– Le tout nouveau président argentin Mauricio Macri a été membre du directoire d'une société offshore enregistrée aux Bahamas.

Un type incroyable qui vient d’éteindre les actions judiciaires des « fonds-vautours » en empruntant les fonds nécessaires à les désintéresser et qui ont été souscrits au-delà de toute espérance, plus de 6 fois le montant de l’émission.

Il faut dire qu’à 7,5 % de taux d’intérêt, c’est une aubaine par ces temps de taux négatifs qui courent…

Plus proche de « chez nous » :

– Des affaires réalisées dans les paradis fiscaux par le père aujourd'hui décédé de l'actuel Premier ministre britannique David « Camé-Rhône » sont citées.

– La sœur de l'ex-roi Juan Carlos de Borgón, Dona Pilar de Borbón : On a la famille que l'on peut, même chez les Bourbon !

– Le Premier ministre islandais, Sigmundur David Gunnlaugsson, est soupçonné d'avoir dissimulé des millions de dollars aux Iles vierges britanniques.

– Le ministre islandais des Finances Bjarni Benediktsson. Les appels à sa démission ne se sont pas fait attendre.

– À gauche, la ministre islandaise de l'Intérieur Olof Nordal.

Un cas particulier, l’Islande, semble-t-il : Ils ne sont pourtant pas très nombreux…

– L'ex-ministre du Budget Gaulois, « Jéjé Caca-zut-hack », qui a démissionné suite à la révélation de son compte bancaire en Suisse chez Reyl, est également débusqué dans cette affaire au Panama.

On citera aussi parmi les « peoples », le quintuple Ballon d'or Lionel Messi, « Michou Platoche » et Cristiano Ronaldo ; l'acteur chinois spécialisé dans les arts martiaux Jackie Chan est ainsi actionnaire de six sociétés situées dans le paradis fiscal des îles Vierges britanniques.

Jusque-là, et sauf erreur ou omission de ma part, 140 personnalités sont citées dans les « Panama-Pampers » sur 14.000 structures, que j’en reste coi : Tout juste 1 % !

Ce n’est même plus un glaçon qui laisse apparaître 10 % de son volume hors de l’eau…

Et je vous passe les quelques sociétés mondiales épinglées, car globalement, aucun « GAFA », pourtant les champions du monde de « l’optimisation fiscale », ne semble concerné, ni aucun « major » des bourses mondiales : Toutes ces entreprises usent d’autres « moyens » laissant le recours aux sociétés-écrans venant du Panama aux « petites-bites »…

Logique.

Et du coup, pas ou vraiment très peu d’américains dans le lot.

Mais en revanche, une réaction « des 28 », à quelques semaines du « Brexit », des tensions autour du « Grexit » et à la veille des élections autrichiennes, qui est presqu’une répétition de la nôtre de 2017 : Dimanche, ils votaient une première fois pour élire leur président.

C’est une fonction nettement plus « représentative » qu’en « Gauloisie-démocratique », mais ça fait peur quand même quand on apprend lundi matin que c’est l’équivalent du « Marinella-tchi-tchi » local qui est en tête, écrasant tous les représentants des partis classiques autrichiens, « drôate » et « soce-démocratouille », qui rassemblent 22 % des bulletins à eux deux.

Je me demande si je vais suivre cette élection-là, finalement…

Bé oui, les 28 ministres des Finances de l'Union européenne ont affiché samedi leur volonté d'intensifier la lutte contre l'évasion fiscale en réponse au scandale des « Panama-Pampers », avec toutefois des divergences sur l'ampleur de l'effort de transparence à exiger des multinationales.

Après ce scandale d'ampleur internationale, « le sens de l'urgence est clairement bien plus important (…), tout le monde est très engagé pour combler les vides », a affirmé le ministre néerlandais des Finances, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE.

« Nous avons été très occupés à nous combattre les uns les autres sur nos régimes fiscaux, de manière à ce que nos pays soient les plus attrayants possibles pour les investisseurs. Maintenant, nous en sommes arrivés à un tel point que de grandes entreprises ont tendance à ne plus payer d'impôts », a-t-il ajouté.

Il serait plus que temps d’ouvrir les yeux, effectivement !

Au cours de la réunion ouverte vendredi à Amsterdam, tous les ministres ont endossé l'initiative lancée il y a dix jours de ça par cinq pays européens (Teutonnie, Hispanie, Gauloisie, Ritalie et Brexit) visant à expérimenter l'échange automatique d'informations, au sein de l'UE, pour identifier les bénéficiaires des sociétés-écrans.

« Il y a une volonté convergente, assumée, proclamée de lutter contre les mécanismes anonymes » ne permettant pas de savoir qui se cache derrière ces sociétés, a déclaré le ministre gaulois des Finances.

C’est un premier pas d’une « longue-marche »…

À l'heure actuelle, le droit permet des montages financiers créant des structures juridiques (société individuelle à responsabilité limitée, trust, fondation…) en dissimulant l'identité de leur réel bénéficiaire, brouillant les pistes et compliquant grandement la tâche des administrations fiscales, c’est un fait acquis depuis des décennies et il s’agit d’y mettre un peu de « traçabilité ».

Là, les 28 ministres des Finances ont également approuvé la création à terme d'une « liste noire unique », commune à toute l'UE, des paradis fiscaux, comme le souhaite le commissaire européen aux Affaires économiques « Pierrot Moscou-vicié », qui a parlé d'un objectif à atteindre « d'ici la fin de l'été ».

C’est sans compter que les négociations s'annoncent délicates, les États membres ayant des politiques très variables sur les paradis fiscaux. Il s'agira dans un premier temps de définir une méthode commune pour identifier qui pourrait figurer sur une telle liste. Des propositions seront soumises aux 28 ministres lors d'une prochaine réunion en mai.

À propos de l'incitation à davantage de transparence fiscale de la part des multinationales, la présidence néerlandaise de l'UE a assuré qu'elle lancerait « dès la semaine prochaine » les discussions entre États membres sur la proposition de Bruxelles de rendre accessibles au public les principales données comptables et fiscales des grandes entreprises.

Le ministre local n'a pas caché que des réticences s'étaient exprimées à Amsterdam parmi les 28 sur cette proposition de la Commission dévoilée le 12 avril.

« Il y a d'évidence des appréciations différentes sur ce sujet », a-t-il dit, soulignant qu'il ne fallait pas attendre d'accord avant le second semestre, sous la présidence slovaque…

Voilà qui démarre mal, d’autant que le ministre autrichien a pu déclarer que : « Je pense que nous ne devons pas sur-réagir là-dessus en pleine hystérie sur Panama ». Ce qui a permis à ses homologues Maltais, Belge et Teuton de faire part de réserves avec des arguments différents.

Dans l'absolu, « il faut une harmonisation internationale, mais il ne faut pas l'attendre (…) il faut casser ce cercle vicieux » voulant que « depuis 20 ou 30 ans on dise ‘‘on fera plus tard’’ parce que le monde entier ne le fait pas », a souligné votre ministre.

Bref, la route va être longue : « Panama-Pampers » va manquer cet objectif « public-là ».

Et puis au Panama, les autorités s’énervent et ont mené vendredi une nouvelle perquisition dans un bureau du cabinet d'avocats Mossack Fonseca.

Lors de cette nouvelle perquisition, « nous avons trouvé une grande quantité de documents qui sont présumés appartenir à la société ». Et on apprend que le cabinet archive la majorité de ses documents sous forme numérique dans plus d'une centaine de serveurs…

Là, on se dit que le « piratage » des 11,5 millions de documents n’est donc pas l’œuvre d’un unique geek aussi génial fût-il, mais bien de toute une équipe très motivée et organisée : Pas une machine à pirater, mais des centaines de serveurs… !

Et comme par hasard, de son côté, le régulateur des services financiers de New-York (NYDFS) a adressé une injonction aux banques Société Générale, Credit Suisse, Deutsche Bank et à dix autres citées dans le scandale des « Panama-Pampers ».

Rappelons que l’institution avait déjà infligé en 2014 une amende record de près de 9 milliards de dollars à BNP-Paribas pour violations d’embargos américains…

Là, il a été ordonné à ces établissements financiers de lui fournir tout document et porter à sa connaissance toute transaction effectuée avec le cabinet, a poursuivi la source confirmant des informations de l’agence Bloomberg News.

Le NYDFS, dirigé depuis janvier par Maria Vullo après le départ en juin de Benjamin Lawsky, a donné jusqu’au 29 avril à ces banques pour répondre à sa demande.

Dans la lettre adressée à chacun des établissements, le régulateur ne leur reproche pour l’instant aucune malversation, selon la source. Les discussions sont encore à un stade préliminaire mais pourraient déboucher sur l’ouverture d’une enquête si Mme Vullo et ses services venaient à conclure que certaines transactions étaient litigieuses.

Notez que cette requête du NYDFS coïncide avec l’ouverture d’une enquête pénale par le procureur fédéral de New York, Preet Bharara, l’un des juges les plus redoutés de Wall-Street.

Sympa, finalement.

Conclusions encore provisoires :

1 – La « blanche Amérique », pas vraiment concernée par le contenu des fichiers-volés, se permet non seulement de se considérer « hors de cause » (malgré ses propres paradis fiscaux), mais en profite pour en tirer… profit et la couverture à elle !

Et comble du moment, exactement alors que « Baraque-Haut-Bas-Mât » fait sa tournée européenne contre le « Brexit » et pour le TAFTA.

C’est vous dire s’il y a de quoi se bidonner !

2 – L’UE patine grave, alors que le ricain fait la promotion du TAFTA, l’Autriche trébuche, la Grèce s’enfonce, tout cela ne peut pas mieux « s’arranger », se « goupiller » pour montrer les limites des pouvoirs des uns et des autres dans tout ce capharnaüm qui vous lamine tous les jours un peu plus.

Que s’en est magnifique, finalement.

3 – De mon côté je persiste à penser que l’objectif du « Panama-Pampers » est passé une nouvelle fois à côté de sa cible.

Parce que finalement, il y a bien plus grave sur cette planète : La corruption (dont les fruits restent planqués dans les plateformes « offshores » et ressortent à l’occasion dans l’émission d’emprunts toxiques comme en Argentine), qui générèrent de toute façon l’appauvrissement généralisé et parfois dramatique des populations.

Il n’y a pas à dire, de gigantesques fortunes restent « bien au chaud » et toujours cachées, alors qu’elles ont été constituées en quelques décennies : Ce n’est certes pas par le « labeur » de leurs détenteurs, mais bien par le détournement crapuleux d’encore plus « pôvres » sous domination.

C’est cela qui nourrit la « folie de la finance ».

Et on n’y touche pas encore.

Dingue !

Parce que (4), ce n’est pas la première fois que « des fichiers » sortent de leur cocon et s’étalent sur la place publique : Souvenez-vous des listings de « La-Hood » sous la forme tronquée et falsifiés des fichiers « Clearstream » (la banque des banques de compensation européenne, qui compense à travers le BRI et le monde entier), des fichiers d’Hervé Falciani volés à HSBC…

Tous ont atterri sur les bureaux des services fiscaux et nulle part ailleurs !

Comme nous savons que pour ceux-là, le premier a été fourni à Londres par un « aimable correspondant » et l’idée du second « travaillé » par un tout autant « honorable correspondant » à Genève, on ne peut qu’en conclure que les mêmes causes produisant les mêmes effets, les « Panama-Pampers » ont la même origine !

Et hélas, seulement les mêmes conséquences : Être traités uniquement sur le plan fiscal, un peu partout autour de la planète … surtout européenne !

Une slave de « trois tirs » en quelques années, vraisemblablement tirée du même « opérateur-global », vise forcément la même cible.

Et on passe une nouvelle fois à côté !

Ça, c’est vraiment splendide.

Je vous laisse y réfléchir, et si vous-mêmes vous patinez encore un peu, retournez donc lire ce post :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/suite-du-scandale-des-milliards-de-la.html

Parce que là, le mystère commence seulement, par ses propres voies, à s’éclaircir.

Et il va finir par vous péter à la tronche.

En attendant, tout cela fait les délices de l’auteur du futur roman que je vous prépare pour cet été, comme je le pressentais en début de mois.

Jubilatoire !

Qu’il se pourrait bien que j’avance d’ailleurs sa mise en ligne : Je ne sais pas encore !

Bien à vous toutes et tous !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/panama-papers-4.html

 


Un jeu syndical incroyable…

 

Ce que personne ne vous a dit sur la loi « El Konnerie » !

 

Et c’est totalement invraisemblable, finalement. Vous assistez, presqu’incrédules à la décomposition du paysage « syndicalo-politique », presqu’en direct, alors que globalement, au démarrage, ce projet de loi ne trouvait que 18 % d’opinion défavorable : Pensez, simplifier le droit du travail, absolument génial comme objectif !

D’ailleurs, j’ai été le premier (ou un des premiers) à affirmer qu’il fallait le faire.

À la clé, une « souplesse » qui aurait permis d’envisager des embauches nouvelles.

Les « intentions » (d'embauche) seraient d’ailleurs en hausse d’après un sondage auprès d’une partie des 2,3 millions d’établissements répertoriés par « Lyne-sait » (tout), pour environ 83.000 recensées : Une goutte d'eau dans la marée des millions de chômeurs décomptés, mais quand même.

Et puis vlan, une méga-fuite organisée en amont de la présentation du papelard en Conseil des ministres (les meks ne savaient donc même pas de quoi il retournait), et c’est la bronca généralisée : Défilé de « syndicaleux », grève générale ici et ailleurs, les lycées et les facultés qui montent au créneau et bloquent les « établissements du savoir », eux qui savent tout mieux que quiconque, des « zadistes » jusqu’au cœur des parigots et des volées de bois-vert jusqu’au sein du parti des « soces ».

Formidable, non ?

Qu’est-ce qui a bien pu se passer pour que le texte soit vidé peu-à-peu de sa substance ?

Et bien le débat en devient surréaliste !

D’un côté, le texte s’enkyste peu à peu comme un symbole de plus de l’abandon par le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois », qui pédale en rond, autour du thème du « retournement de veste » de toutes les valeurs de gauche foulées au pied !

Des polémiques qui nourrissent un fond de contestation dont « la Nuit Debout » n’est que l’un des visages.

Pour « François III », elle est en tout cas porteuse d’une défaite dès le premier tour aux prochaines élections présidentielles.

D’un autre côté, elle se vide chaque jour un peu plus de son substrat « libéral » parce que le gouvernement tente d’arrondir les angles et fait des petits cadeaux aux contestataires.

Et dans ce contexte étrange, la mollesse du « boss des boss » du MEDEF vis-à-vis d’un projet de loi de plus en plus éloigné de ses intérêts ne manque pas de surprendre…

On l’a connu plus coriace sur le renoncement à plafonner les indemnités de licenciement, sur la taxation supplémentaire des CDD (dont l’intervention brouillonne de « François III » et de ses ministres qui soufflent tour-à-tour le froid et le chaud, ne permet plus de savoir si elle aura lieu ou pas), ou sur la confusion en matière de licenciement économique.

Une « mollesse » qui met le président du MEDEF en difficulté même en interne. Beaucoup de ses adhérents sont des fédérations professionnelles où les petites entreprises sont majoritaires, ou en tout cas influentes (on pense à l’intérim, au Syntec, à la Propreté, au Bâtiment), et où le projet de loi passe mal.

La grogne est de plus en plus forte et le pousse, sans doute contre son sentiment, à boycotter les prochaines négociations de l’assurance-chômage…

Curieux, non ?

D’autant qu’il arrondit les angles lui aussi et comme il peut, et propose régulièrement de «ne pas taper » sur le gouvernement.

En coulisse, il ne s’en cache pas : Il faut épargner « Menuet-Valse » !

Mais quelle puce lui démange-t-elle l’oreille ?

Simple pour certaines mauvaises langues : Les affaires du président du MEDEF appartiennent à la complexe galaxie de l’industrie aéronautique gauloise, où se fâcher avec le gouvernement obéit à un art subtil.

Il est des sujets où l’on peut se livrer à un véritable combat de boxe, comme la fiscalité des entreprises, et plus encore la fiscalité des patrons.

Mais il est des sujets qui valent bien une messe officielle : Jamais on ne verra un patron de l’aéronautique se fâcher avec le pouvoir pour une histoire de droit du travail dans les petites entreprises !

Cette sensibilité patronale à l’influence gouvernementale n’est pas propre à l’univers de l’aéronautique. Elle a aussi joué à plein dans le secteur des travaux publics où l’ancien président de la fédération éponyme, n’a jamais hésité à plaider pour la relance des investissements publics massifs !

Un patron aussi peu libéral, c’est du pain béni pour un « État-mange-tout » : On ne crache décidément pas dans la main qui vous donne à manger !

Et les commandes publiques « achètent » les « patroneux »…

Ces alliances naturelles (et discrètes) qui rappellent qu’il existe, comme aux États-Unis, un complexe militaro-industriel qui a tout d’un gouvernement profond qui vous est inaccessible.

Les partenaires sociaux ont pu le vérifier dans l’étrange cadeau que « François III » s’obstine à faire à « Pierrot-Gâte-gaz » depuis plusieurs années : Reconnaître au MEDEF une présomption irréfragable de représentativité quand ce dispositif inventé sous De Gaulle a été supprimé par « Bling-bling » pour les syndicats de salariés.

Et oui, c’est dans le projet de loi présenté…

Le coup avait déjà été tenté avec la loi « Rab’ s’amène » et c’est finalement l’article 19 de la loi « El-Konnerie » qui le prévoit : Sans aucune mesure d’audience, le MEDEF devrait être officiellement reconnu comme l’organisation patronale légalement majoritaire en « Gauloisie-des-boss ».

Un choix qui ne manque pas de surprendre, dans la mesure où ceux qui connaissent un peu les milieux patronaux savent que le MEDEF est un mouvement confédéral et non fédéral : Il reçoit les adhésions de fédérations, et non d’entreprises !

Si l’on faisait directement voter les patrons pour un syndicat patronal, le MEDEF ne remporterait certainement pas l’élection.

D’ailleurs, c’est complètement différent ailleurs et même à la marge à la CGPME, par exemple : Les Fédé-locales, directement issues des adhésions-terrain, participent activement à l’activité de la confédération qui les représente.

D’ailleurs, elles sont parfois « très indépendantes » de la conf’ de la Défense.

Le MEDEF n’est pas présent dans les terroirs, alors que je peux témoigner de l’activisme de la CGPME un peu partout dans « les pays », au service de leurs adhérents.

C’est d’ailleurs une évidence : La MEDEF n’est finalement qu’une émanation des « Maîtres des forges », regroupés dans leur syndicat des Industries métallurgiques et mécaniques (IUMM). Pensez donc que le commerce, petit et grand, n’existe au MEDEF qu’à travers un seul fauteuil d’administrateur attribué au CNC (Confédération Nationale du Commerce) !

C’est vous dire que la plupart adhère ailleurs.

Or, sans commerçant, l’industrie peut toujours aller se brosser pour vous vendre au détail sa production : Il n’y a que les constructeurs de bagnoles qui sont équipés pour faire face avec leurs réseaux de concessions (qui leur coûte si cher à entretenir… mais comme c’est vous qui payez, ce n’est pas bien grave pour eux !) : Je sais, j'y ai été.

Une stratégie du MEDEF qui consiste à graver dans le marbre une représentativité imaginaire qui n’est pas un accident de l’histoire, mais bien le produit d’un énième cafouillage d’un gouvernement dont la cohérence fut plus d’une fois prise en défaut. Il s’agirait plutôt d’une volonté affirmée de « François III » : Le MEDEF doit rester l’organisation patronale majoritaire coûte-que-coûte.

Et l’enjeu ne se limite pas à une simple affaire de mains serrées sous les ors des salons de la République : Elle a un impact financier direct, puisque la représentativité patronale sert de clés de répartition pour le fonds paritaire créé par la loi de mars 2014 (loi « Pas-sain ») sur la formation professionnelle, tout simplement !

À  l’occasion de cette loi, on se souvient que le gouvernement a fait le choix de transformer les différentes cotisations servant à financer les organisations syndicales en une taxe nouvelle sur les salaires, infinitésimale certes, mais qui permet de dégager bon an mal an 50 millions d’euros pour le « financement du paritarisme ».

Je me souviens qu’on m’avait fait le coût pour mes « petites-crèches » : Elles étaient toutes affiliées à la « convention 51 » dite « FEHAP » (des cliniques privées), pour des questions de commodité. Mes personnels y étaient habitués pour être peu ou prou issus des formations et milieux médicaux.

Et un décret d’extension voulait nous faire passer d'autorité sous la « convention 84 »  (des centres sociaux), une sorte de « convention-collective-balai » pour toute association employant des salariés.

Malcommode pour nos activités où les postes, fonctions, responsabilités, compétences, diplômes et formations étaient totalement inconnus.

Mais la première chose que ces kons ont faite, c’était de nous réclamer le paiement d’une cotisation et d’une participation au « financement du paritarisme ».

Si !

Et avec sommation d’huissiers à tes frais !

J’ai refusé de payer et réussi, avec d’autres, à avoir deux rescrits ministériels (du travail et de la famille) exonérant l’application de « la 84 » pour tous adhérents à la « 51 ».

Sur cette cagnotte, la moitié va aux organisations de salariés, et l’autre moitié aux organisations patronales. Elle rapporte environ 15 millions d’euros au MEDEF, soit un bon tiers de son budget.

Vous pigez mieux ?

Pour le MEDEF, le maintien de la représentativité est donc un enjeu financier : Il permet de faire payer par les entreprises et les salariés une part importante de ses frais de fonctionnement.

Mais pourquoi, se demandera-t-on, « François III » tient-il absolument à asseoir le MEDEF (et pas seulement son patron) comme l’interlocuteur patronal principal du gouvernement, en s’asseyant allègrement sur les principes d’audience que « Bling-bling » avait imposés pour les syndicats de salariés ?

Pour défaire une fois de plus ce que son prédécesseur avait fait ?

Pas seulement car de ce fait, il apparaît finalement infiniment moins respectueux de la démocratie sociale que n’a pu l’être son prédécesseur !

Deux raisons peuvent expliquer ce choix profondément réactionnaire de la part d’un Président qui avait annoncé une grande lutte (jamais menée) contre la finance.

– La première raison est circonstancielle. Les élections approchent et « François III » aura besoin d’argent et de soutiens pour sa campagne, d'autant que le nombre d'encartés s'épuise dramatiquement, s’il commet la folie qui lui tient à cœur de se présenter à sa propre succession. En 2012, déjà, il avait pu compter sur le soutien éclairé de quelques mécènes, dont son ancien camarade de promotion, le boss d’Axa sur le départ.

Par les temps qui courent, un petit cadeau au MEDEF n’est donc pas mal venu.

– La deuxième raison est plus profonde : Il est avant tout un énarque de pure souche. Il aime l’économie conçue comme un « jardin à l'anglaise », c’est-à-dire de grandes étendues de gazon tout-propre, débarrassées de toutes ses scories inutiles, de ses touffes colorées et disparates, que le directeur de la protection sociale de l’UIMM avait appelée, il y a quelques mois, la « concurrence émiettée ».

Toutes ces petites entreprises, avec leurs patrons aux mains calleuses, aux ongles sales, aux doigts tâchés de cambouis, au rire gras, amateurs de mauvais vin, de calembours à la kon et de voitures clinquantes, pour lui le prince régnant, c’est l’horreur !

Qu’ils végètent, pourquoi pas, mais à condition d’être matraqués fiscalement en expiation de leurs fautes, mais qu’ils ne s’avisent surtout pas de fréquenter les palais de la République.

Ceux-ci doivent être réservés aux gens fréquentables, qui ont pignon sur rue dans des mouvements financés par les entreprises des noyaux durs…

Et depuis, face à cet entre soi de cols blancs aux bonnes manières, qui s’adressent des sourires de complaisance au bal de la Cour, les mouvements patronaux alternatifs grondent et grognent. Une coalition de laissés-pour-compte a même grossi les rangs des contestataires qui appellent au retrait de la loi.

Elle rassemble l’UNAPL (mouvement des professions libérales, qui espère depuis plusieurs années toucher le pactole du « financement du paritarisme »), l’UDES (les patrons de l’économie sociale), et l’UPA (Union des Artisans), alors que la CGPME préfère se partager le pactole avec le MEDEF, l’allié aux élections professionnelles : On ne crache toujours pas dans la main qui vous nourrit !

Le fait que l’UPA ait rejoint cette coalition est un élément important. L’UPA est en effet reconnue comme représentative au niveau nationale et constitue l’une des trois forces qui négocient les accords interprofessionnels. Son ralliement à la contestation s’explique par le « tour de cochon » que lui ont joué le MEDEF et la CGPME en signant un accord dans son dos répartissant 90 % des voix d’autorité dans les structures paritaires, ni plus ni moins.

Pour la CGPME, c’est un véritable dilemme qui s’ouvre.

D’un côté, demander le retrait de la loi à ce stade est un exercice compliqué pour les raisons exposées ci-dessus : Le MEDEF a passé un accord avec la CGPME pour se partager le magot du paritarisme sans mesure effective de l’audience de ces organisations parmi le monde patronal. Cette mesure de sécurisation et de consolidation dans un monde de plus en plus précaire constitue un avantage important qu’il est difficile de jeter aux oubliettes.

De ce point de vue, le MEDEF l’a joué fine en arrimant à lui la CGPME dans cette aventure.

D’un autre côté, la grogne monte. Si le député « Sir-aigu », rapporteur de la loi, a « fait le taf » en adaptant la définition du licenciement économique aux problématiques des petites et très petites entreprises, la taxation des CDD constitue un casus belli majeur. Pour l’instant, l’équilibre est encore suffisant dans la loi pour ne pas appeler à son retrait, mais il ne faudrait pas de goutte d’eau supplémentaire.

Un amendement malheureux, une concession nouvelle du gouvernement, mettrait en effet la CGPME au bord d’un précipice…

Et c’est le sens caché de l’intervention du « Boss des boss » en conférence de presse ce mardi dernier. Le président du MEDEF a même menacé, comme la CGPME l'a confirmer plus tard, de quitter la table de négociation si le gouvernement ne revenait pas à de meilleures intentions.

La pression des fédérations a fait son œuvre.

Bref, les enjeux de la loi « El-Konnerie » sont de plus en plus internes au monde patronal, à défaut d’espérer encore créer de l’emploi.

Et il n’en faudrait pas beaucoup plus pour que les patrons, à leur tour, réclament son retrait.

D’autant que le MEDEF a fait son boulot sur une autre question, celle de la retenue à la source, assez peu contestée dans ses rangs, quand il a s’agit d’espérer de se charger de la prélever avec un taux de recouvrement prévisionnel de l’ordre de 99,9 %.

Et ainsi de transformer les entreprises en auxiliaire du fisc, en mobilisant des milliers de personnes pour ajuster les taux tous les mois en fonction du mariage, du divorce, du décès, du déménagement ou du sens du vent et de la force des vagues…

Une source d’informations précieuses et inespérée pour gérer « finement » leurs effectifs pléthoriques !

Alors que dans les PME et TPE, voire même les ETI, l’intérêt reste limité, voire se transforme en contrainte supplémentaire qui va probablement gâcher, en plus, les fragiles équilibres sociaux dans les entreprises.

Si le Medef n’a rien dit et n’a pipé mot, c’est parce qu’il devait y avoir la loi « El Konnerie » et que cette loi valait « bien une messe », en l’occurrence un prélèvement à la source qui va emmerder toutes les entreprises et se transformer en sac de nœud monumental, mais les gains par ailleurs étaient tels que l’on pouvait faire cette concession.

Dès lors, si le MEDEF n’a pas sa loi « El Konnerie » et son article 19, mais en plus les CDD qui vont lui coûter plus cher et, enfin, qu’il devra prélever l’impôt dont ils seront tenus responsables, là tout devient possible…

Autrement dit, il vient de se faire enfler dans les grandes largeurs !

Et comme le MEDEF n’est pas bon joueur, il va passer à l’antijeu !

Et l’antijeu, c’est la grève du recrutement, c’est le blocage des instances paritaires pour laisser le gouvernement légiférer et c’est mettre des bâtons dans les roues à un gouvernement en bout de course en attendant le suivant !

Pour le moment, le MEDEF, et sauf rebondissement ces prochains jours, se contente d’un ultimatum au sujet de la convention de l’assurance chômage, ultimatum ne servant pas à grand-chose et avant tout symbolique.

C’est après que les choses vont se compliquer pour le gouvernement.

Quand les entreprises expliqueront aux salariés que ça va être très, très compliqué la retenue à la source, personne n’en voudra et, soit « François III » devra reculer une nouvelle fois et à quelques semaines des présidentielles, soit il les perdra sur ce sujet ou celui de l’emploi. 

Cette gestion « syndicalo-politique » de l’intérêt supérieur de la Nation (et très accessoirement de l’ensemble de ses citoyens) est finalement effrayante par sa capacité à se créer elle-même les conditions de ses propres problèmes, comme si ceux existants naturellement n’étaient pas suffisants !

Notons enfin, qu’il n’y a pas plus facile pour les entreprises que de s’assurer de l’impossibilité totale pour le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » d’inverser la courbe du chômage, voire même de l’augmenter histoire de bien achever ce quinquennat-perdu et minable en freinant des « quatre-fers » en attendant l’arrivée d’un nouveau président.

C’est peut-être le meilleur service que rendra le MEDEF à ce pays (celui que j’aime tant…).

Mais bon, il reste toujours la possibilité que ces « plans sur la comète » se fracassent sur « Le Front » : C’est le peuple qui en décidera !

Et là, plus personne n’en rigolera comme aujourd’hui…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/un-jeu-syndical-incroyable.html

 

 

 


Paradis fiscaux ?

 

Bref inventaire à portée de (presque) tous !

 

En marge des « Panama-Pampers » et après y être revenu hier rapidement, à la recherche de « mon papier perdu » évoqué dernièrement, j’ai remis la main sur un vieux billet jamais transformé en post.

Un papier réactualisé des éléments (inchangés) de 2016 et qui émane du cabinet « Bradley Hackford » qui publie tous les ans son classement des pays appliquant un taux d’imposition neutre ou faible sur les revenus des personnes physiques (uniquement).

Celui-ci tient également compte de la qualité de vie et de la sécurité juridique et physique, ce qui n’est pas le moins important, loin de là.

« Les exilés fiscaux ne sont pas des évadés », écrivait déjà l’avocate fiscaliste Manon Sieraczek-Laporte dans son enquête parue en 2013 « Exilés fiscaux ». Alors que l’exil fiscal reste toujours difficile à quantifier en « Gauloisie-fiscale » – en 2011, on comptait près de 35.000 assujettis à l’impôt sur le revenu à s’expatrier, selon le rapport de la commission d’enquête parlementaire du moment sur « l’exil des forces vives de France » – il semble qu’il faille constater une nette accélération depuis les élections présidentielles de 2012, sans doute le double.

Notez que ce n’est vraiment qu’une « gouttelette » très marginale par rapport au 33 à 35 millions de foyers fiscaux gaulois enracinés dans leurs terroirs.

Pas de quoi en fouetter un chat, même boiteux, et même si, une fois parti et après avoir goûté au « fruit défendu » de l’exil, il y a aucune de chance de faire acte de contrition et de repentance en vue d’obtenir l’absolution fiscale : C’est encore plus marginal !

Rappelons tout d’abord que s’il existe des « paradis-fiscaux », c’est qu’il existe des « enfers-fiscaux » : Une évidence de bon sens !

Toutes ces plateformes territoriales accessibles ont en commun d’avoir un taux d’imposition neutre ou faible sur les revenus des personnes physiques.

Mais le classement proposé prend aussi en compte la qualité de vie du pays, la sécurité juridique et physique, sa situation géographique et ses centres d’intérêt, mais aussi la qualité du programme d’investissement économique développé par le gouvernement local pour favoriser l’investissement des nouveaux résidents.

1) Antigua-et-Barbuda

Nouvelle entrée (à l’époque, mais confirmée par la suite) dans ce classement annuel, Antigua-et-Barbuda propose un programme de citoyenneté par investissement permettant d’acquérir la nationalité du pays ainsi que la résidence. « Les programmes combinant nationalité et résidence répondent à un nouveau besoin chez les expatriés compte tenu de l’évolution progressive des considérations fiscales liées à la nationalité », soulignait Bradley Hackford.

L’obtention de la nationalité du pays nécessite la réalisation d’une contribution non remboursable de 250.000 dollars dans le programme de citoyenneté du gouvernement. Il est également possible d’opter pour l’acquisition d’un bien immobilier agréé par le programme de citoyenneté du gouvernement et d’une valeur minimale de 400.000 dollars.

Pas à la portée de toutes les bourses, mais un climat idéal et une nature généreuse…

Les personnes ayant acquis la nationalité au travers de ce programme peuvent ensuite devenir résidentes d’Antigua et bénéficier d’une exonération totale d’impôts sur les revenus de source étrangère.

Seuls les revenus provenant d’activités menées à Antigua et Barbuda sont imposables. 

2) Le Royaume-Uni

Le Royaume-Uni offre la possibilité d’acquérir le statut de résident « non-domicilié » ou« non-dom ». Ce statut spécifique, bientôt à améliorer si les « Brexit » est adopté prochainement, s’adresse aux personnes de nationalité non britannique et permet de vivre en Angleterre sans être imposé sur ses revenus de source non locale ni sur sa fortune placée en dehors du Royaume Uni.

Les personnes ayant opté pour ce statut bénéficient de ce régime spécifique durant leurs 7 premières années de résidence dans le pays.

À noter que ce statut spécifique n’est donc valable que 7 ans. À l’issue de cette période de 7 ans un forfait de 30.000 £ (pas à la portée de tous, d’autant que la vie sur place est chère) est à acquitter chaque année pour conserver ce statut. Ce montant augmente après 12 ans de résidence et passe ainsi à 50.000 £. Une fois 17 ans de résidence cumulés le résident est considéré comme domicilié et perd donc son statut de « non dom » ce qui signifie qu’il devient imposable de façon normale.

À noter enfin que la limitation à 17 ans passera à 15 ans à partir du 6 avril 2017.

La position stratégique de Londres et sa qualité de vie ainsi que son dynamisme en font également une place particulièrement attractive pour les personnes disposant d’un important patrimoine.

Selon les chiffres donnés par le maire de Londres Boris Johnson (tenant du Brexit), 240.000 gaulois (plusieurs années d’exit à 35.000/an) vivent aujourd’hui dans la capitale britannique.

Traditionnellement dans le quartier de Soho, mais j’en ai croisé ailleurs et j’avoue que le « super-centre » à portée de la gare Saint-Pancras est des plus sympathique.

3) Monaco

Vivre à Monaco, en zone euro, permet de bénéficier d’une absence totale d’imposition sur les revenus, à l’exception des personnes de nationalité gauloise qui continuent à payer leurs impôts en « enfer-fiscal-gaulois ». Il leur faudra donc acquérir une seconde nationalité au préalable et renoncer ensuite à la nationalité Gauloise si elles désirent bénéficier de ce régime fiscal.

Vous comprenez donc mieux le pourquoi de « ma stratégie-personnelle » de « repli » si par hasard « Marinella-tchi-tchi » devait l’emporter en 2017 (ou plus tard) :

1ère étape, l’exil italien, à Portoferraio. L’avantage, c’est que ce n’est pas très loin de la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » et de mes attaches familiales.

2ème étape, avoir une activité locale. Originellement, j’envisageais de faire « Voilier-barré » pour les touristes d’où l’achat de mon ketch, semaine tout compris le long des côtes italiennes, corses et sardes, jusqu’en Sicile. Juste de quoi survivre et d’entretenir le bateau.

Et puis j’ai été « débauché » par « mon boss » actuel sis à Monaco et « détaché » en Italie après une période « d’adaptation ».

Avantage : Mes revenus monégasques de résident italien ne sont plus imposés en « Gauloisie-fiscale », dès ma seconde année (critère des 183 jours de résidence oblige), mais en Italie et sur la base d’un mince forfait, tout en bénéficiant d’une couverture sociale monégasque.

3ème étape : Une fois le Rubicon politique franchi par mon pays (celui que j’aime tant) en 2017, acquisition de la nationalité italienne par résidence continue de plus de deux ans et renoncement officielle à la « Gauloise » (pour motif politique) qui me fait définitivement échapper à « l’enfer-gaulois », politique et fiscal à la fois !

Ce qui ouvre une 4ème étape : Retour éventuel à Monaco, avec double nationalité (mais ce n’est pas obligatoire) et exonération définitive à la clé, hors mes revenus d’origine gauloise, soumis à la retenue à la source des non-résidents.

Car il n’existe pas, non plus, à Monaco d’impôt sur la fortune, la succession ou les donations envers les héritiers directs (parents, conjoints, enfants). Cela concerne aussi bien le patrimoine situé à Monaco qu’à l’étranger.

Mais tout en rappelant que mes « biens-gaulois » y seront encore taxés : Sauf que je n’en ai plus (j’ai payé pour ça), hors mes clémentiniers-Corses qui ne valent pas tripette et que j’envisage d’apporter à une société civile à capital variable, dans laquelle je ferai rentrer « ma nichée » au fil du temps et au moins, de procéder à la cession de ma nue-propriété sur ces parts (si je dois m’en servir pour investir dans l’avenir et compléter ainsi mes rentes)…

Pour les expatriés, l’obtention de la résidence monégasque nécessite toutefois de pouvoir démontrer une situation de fortune importante et donc de pouvoir vivre à Monaco sans avoir besoin d’y travailler (qu’il s’agisse d’une résidence louée ou achetée) : C’est que la vie y est chère et le « foncier » disponible hors de prix et relativement rare…

Le requérant à la résidence monégasque doit par ailleurs ouvrir un compte bancaire à Monaco et y déposer un minimum de 500.000 euros.

À moins d’y travailler utilement.

La principauté de Monaco, avec son offre de loisirs haut de gamme et sa sécurité reconnue continue d’attirer de nombreux résidents provenant de différents pays, notamment d’Italie, de Russie et plus récemment de Suisse…

C’est dire !

4) Andorre

Petite co-principauté hispano-gauloise, également en zone euro, située entre la « Gauloisie » et « l’Hispanie », Andorre attire à la fois les gaulois et les hispaniques frontaliers en raison de sa fiscalité très favorable, mais également les étrangers non européens, notamment russes, qui apprécient la situation géographique du pays ainsi que son haut niveau de sécurité : Les routes sont comptées, le chemin de fer est loin et il n’y a pas d’aéroport mais un héliport (comme à Monaco).

L’obtention de la résidence pour les personnes financièrement indépendantes nécessite notamment de réaliser un investissement d’un montant de 350.000 euros minimum dans le pays et d’effectuer le dépôt d’une caution de 50.000 euros.

L’imposition sur les revenus des personnes physiques y est de 10 %.

5) L’Île Maurice

L’île Maurice, est très prisée des gaulois qui apprécient l’usage de la langue de Molière, Racine et des vers de Victor Hugo, et la faible taxation du pays. L’imposition sur les revenus des personnes physiques y est de 15 %.

La procédure d’obtention de la résidence y est « simple » : Elle consiste notamment à acheter un bien immobilier sur l’île d’une valeur minimale de 500.000 dollars américains. Ce programme, baptisé «  IRS » pour « Integrated Resort Scheme », a été lancé par le gouvernement mauricien en 2002 afin d’encourager la construction et la vente de villas de luxe à des étrangers dans des emplacements particuliers.

Ces acheteurs internationaux ont le statut de « résidents mauriciens » tant qu’ils sont propriétaires des villas agréées par le programme.

6) Malte

Encore un paradis-fiscal de la zone euro, où devenir résident à Malte permet, sous certaines conditions, de n’être imposé que sur ses revenus de source locale. Les revenus de source étrangère, et non rapatriés à Malte, sont eux exonérés. Plusieurs statuts spécifiques destinés aux européens, aux non-européens et aux retraités permettent de bénéficier d’un régime analogue à celui de « non dom » en Angleterre. 

7) Gibraltar

Gibraltar dispose d’un statut spécifique (dit de « catégorie 2 ») permettant aux résidents optant pour ce statut de bénéficier d’une fiscalité attractive et prévisible tout en bénéficiant des avantages liés à l’appartenance du pays à l’Europe (en suspend de « Brexit »).

L’imposition des personnes physiques à Gibraltar sous ce statut est limitée aux premières 80.000 livres gagnées par an. Les revenus supérieurs à ce montant ne sont pas fiscalisés. Le forfait maximal d’imposition est donc de 28.360 livres.

À noter qu’un minimum de 22.000 livres d’impôts annuels est à acquitter.

Ce qui ne concerne pas tous les premiers migrants venus…

8) Ex-aequo Émirats Arabes Unis – Dubaï

La possibilité d’implanter une société dans l’une des nombreuses zones franches de Dubaï puis d’obtenir la résidence dans le pays permet à Dubaï d’attirer de plus en plus d’expatriés. Les sociétés implantées dans les « free zones » peuvent être détenues à 100 % par desétrangers.

Le taux d’imposition pour les sociétés est de 0 %, il est en est de même pour les revenus des personnes physiques résidentes qui ne sont soumises à aucun impôt.

Notez que la plupart des services publics et sociaux, de très bonne qualité, sont payés par les revenus pétroliers, donc d’accès gratuit.

9) Caïmans

Les Caïmans sont une destination réputée avec un taux d’imposition de 0 % tant pour les sociétés que pour les personnes physiques. Les Caïmans ont mis en place une zone économique spéciale permettant aux personnes actives d’obtenir la résidence en constituant une société dans cette zone.

Dont l’accueil et l’hébergement des fameuses « sociétés offshores » et autres « établissements financiers ».

Il est également possible d’opter pour la résidence sans permis de travail en démontrant la possession de revenus extérieurs et en réalisant un investissement de 500.000 $CI localement (soit environ 560.000 euros).

Mais c’est plus « exotique » et anglophone.

10) Portugal.

Bien sûr, dans le tas, on peut aussi citer le Portugal et son régime temporaire (10 ans d’exonération) de « migrants » qui achètent un bien immobilier.

Les retraités scandinaves en font grande consommation, en dit-on et ont participé au regain de croissance du pays en rénovant bien des lieux laissés en déshérence.

Toutefois, encore plus « attractif », toujours dans l’espace Schengen et en zone euro, signalons les Açores et surtout Madère et leurs îles, avec leurs régimes sociaux particuliers pour les entreprises résidentes : Ce n’est plus que « fiscal » car se sont de vrais « paradis-sociaux ».

Voilà, juste un « petit-aperçu » de ce qui vous est offert ici et ailleurs et ne concerne pas les « personnes morales » : Elles ont d’autres ressources mais ne font pas « pipi comme tout le monde ».

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/paradis-fiscaux.html

 


Panama-papers (3)

 

Les perles de la semaine dernière… 

 

Y’en a qui ont du culot : Aucune retenue quant à l’utilisation du nom de la Croix-Rouge internationale comme raison sociale de leurs « sociétés-offshores » !

C’est ce qu’on a appris la semaine passée et je reste étonné qu’au même titre le Vatican n’y soit pas mêlé avec une « Vatican Spiritus Sancti » illimited (après tout, la BES pour « banco esperita sancto » est portugaise), ou que personne n’ait encore dévoilé l’existence d’une « Camorra & confraternita » de blanchiment officiel des avoirs des produits des rackets, de la prostitution, des jeux, et des trafics illicites de drogues et d’influences…

Y’a pas de honte : J’ai bien participé à redresser une « boutique » d’activités sociales et solidaires baptisée par ses fondateurs d’avant-guerre « Travail-Intérêt-Profit » : Devenu un centre d’apprentissage agréé par le travail, exploitant sans retenue une myriade de handicapés… et rebaptisée autrement depuis.

Le moment drolatique, ça quand même été d’apprendre que les argentins ne sont pas en reste : Le quotidien argentin La Nación, chargé de mettre à nu les millions de documents de Mossack Fonseca, est rattrapé par l'enquête de ses propres journalistes !

Le groupe La Nación S.A. et son directeur Luis Saguier apparaissent dans l'affaire des Panama Papers.


Si !

Dans son édition de dimanche en huit, La Nación prétendait clarifier la situation dans un communiqué évasif, titré : « La Nación à ses lecteurs ». On y comprend, laborieusement, qu'à la suite de la vente de ses activités d'annonces immobilières et d'offres d'emploi, le groupe La Nación s'est retrouvé au capital d'une société créée par l'intermédiaire de Mossack Fonseca : Navent Group Ltd., dont l'une des filiales se trouve au Panama. Avec moins de 10 % du capital, l'influent Luis Saguier, directeur de La Nación, figurerait donc au conseil d'administration de Navent.

Rien de plus.

Un fait notoirement légal et assez peu étonnant pour un groupe aussi important.

Mais impossible de savoir si la participation de La Nación S.A. au capital de Navent Group Ltd. concerne sa filiale panaméenne ou une autre société du groupe. Les journalistes, notamment ceux chargés de l'enquête, naturellement sous pression, refusent de s'exprimer sur la polémique qui affecte leur journal.

Pourquoi ne pas avoir rendu publique cette information dès le début ? « La découverte s'est faite dans les derniers jours, car une grande partie des 11 millions de documents auxquels La Nación a pu avoir accès, grâce au Consortium international de journalisme d'investigation (ICIJ) et le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, sont toujours en cours de traitement », conclut le communiqué.

Un couac ? Parce que le choix de La Nación comme partenaire de l'ICIJ a de quoi étonner. Certes, le journal est le premier à avoir monté une équipe de data journalisme en Argentine. La Nación s'affiche en chantre de la transparence et de l'open data. Mais le contexte politique de la récente élection de Mauricio Macri, pour lequel La Nación ne cache pas sa sympathie, affecte d'emblée la crédibilité de l'enquête menée par un journal qui a largement soutenu sa campagne.

D'ailleurs, le lien direct entre le nouveau président, homme d'affaires réputé et, pour l'heure, trois sociétés offshores, a été très peu développé par le quotidien.

En dépit d'une enquête ouverte par la justice, La Nación s'est contenté des réponses officielles du gouvernement : Dès le premier jour des révélations des « Panama Pampers », la ligne de la direction de La Nación saute aux yeux des lecteurs.

Chaque article rappelle que la constitution d'une société offshore n'a rien d'illégal en soit. On préfère insister sur l'aspect légal plutôt que sur l'aspect moral.

Et pour cause : L'un des grands thèmes de campagne du tout nouveau président était justement la transparence et la lutte contre la corruption !

Pourtant, le quotidien fait la « une » avec l'autre scandale financier du moment : Notamment celui qui touche, indirectement, l'ancienne présidente Cristina Kirchner, qui doit se présenter devant la justice ce mercredi. Cette affaire, elle, a fait l'objet d'une enquête extensive dont le moindre rebondissement est relayé de façon prolifique par le quotidien.

Là, l'humour des Argentins traduit tout leur cynisme et leur lucidité quant au niveau de corruption de ses élites : Près de 600 personnalités argentines sont citées dans les « Panama Pampers », pour une population qui dépasse à peine les 40 millions d'habitants.

Les Argentins rient, jaune, à chaque nouvelle révélation, déjà certains que la collusion politico-médiatique les empêchera de connaître toute la vérité.

Une défiance loin d’être nouvelle, mais, dans un contexte de forte récession, de mesures d'ajustements drastiques, et alors même que l'Argentine s'apprête à s'endetter pour rembourser les « fonds vautours », la pilule « Panama Pampers » a du mal à passer.

Et jusque-là, l’entrée des « Panama Pampers », dont le quotidien était si fier, disparaît des « thèmes du jour » du site internet comme pour confirmer leur sentiment de cocu : Ne vous en faites pas, un jour ou l’autre ce sera votre tour !

Quant au dossier de la grande enquête, il est depuis relayé en bas de page, tout comme les articles concernant Mauricio Macri, savamment noyés au milieu des révélations « chocs » sur d'autres personnalités argentines.

Pareillement, on a appris que les autorités péruviennes se sentaient concernées.

Ce qui est curieux, dans la mesure où le Pérou ne figure pas parmi les pays évoqués par l'article du Süddeustche Zeitung.

Mais le fisc péruvien a quand même mené une perquisition au bureau local du cabinet Mossack Fonseca. Lors de cette perquisition, qui intervenait dans le cadre d’une enquête pour fraude fiscale, un certain nombre de documents comptables ont été saisis.

Les télévisions et médias locaux ont ainsi diffusé des images montrant des policiers équipés de boucliers anti-émeute devant un bâtiment du quartier financier de Lima, San Isidro, ainsi que des agents du fisc emportant des cartons contenant des documents.

Les inspecteurs du fisc, au nombre d’une vingtaine, étaient à la recherche d’informations permettant de dire si des sociétés que Mossack Fonseca a aidé à créer dans des paradis fiscaux des sociétés devant couvrir des crimes et délits au Pérou, ont indiqué les services fiscaux (Sunat) dans un communiqué.

La représentante locale de Mossack Fonseca au Pérou, Monica de Ycaza, a déclaré par la suite aux journalistes qu’elle collaborait avec l’enquête.

Ils ont dû lire mon post de jeudi dernier, où j’affirmais que le Panama n’était qu’une plateforme commode d’échanges entre les deux continents américains, nord et sud.

En revanche, et là on arrive au cœur du problème, ça n’a pas loupé : La CIA est impliquée !

Mais la révélation est mineure, parce qu’elle date de l’époque « Riz-Gagne ».

On en attend donc encore d’autres au moment où je prépare ce post-là.

« Des agents secrets et leurs indicateurs ont utilisé dans une large mesure les services du cabinet » panaméen, écrit le quotidien de Munich.

Dans la « clientèle » de Mossack Fonseca figurent ainsi « quelques acteurs » des ventes interdites d’armes à l’Iran dans les années 1980 (dit « Iran-Contra »), un scandale portant sur des ventes secrètes d’armes américaines à Téhéran visant à la fois à faire libérer des otages américains au Liban et à aider financièrement les Contras nicaraguayens, affirme le journal.

Les « Panama Papers » montrent encore que « d’actuels ou d’anciens responsables de haut rang des services secrets d’au moins trois pays, (…) l’Arabie Saoudite, la Colombie et le Rwanda », figurent parmi les clients du sulfureux cabinet panaméen, écrit encore le quotidien. Parmi eux, le cheikh Kamal Adham, ancien responsable des renseignements saoudiens décédé en 1999, et qui « passait pour être dans les années 70 l’un des principaux interlocuteurs de la CIA » au Moyen-Orient, affirme le quotidien munichois.

L’information ne surprend pas (les services secrets aiment par définition la discrétion, comme je l’affirmais en commentaire d’un précédent post).

Dans cette affaire, connue sous le nom d'« Iran-Contra » ou d’« Iran-gate », plusieurs membres de l'administration américaine avaient vendu illégalement des armes à l'Iran (principalement des missiles et des pièces de rechange pour avions) puis utilisé les profits dégagés pour financer secrètement, et malgré l'opposition du Congrès des États-Unis, les « Contras », un mouvement contre-révolutionnaire nicaraguayen de lutte armée regroupant les opposants au gouvernement sandiniste de Daniel Ortega.

Et en dépit des démentis officiels du Président de l’époque, la transaction a permis la libération des otages américains du Hezbollah au Liban. 

Si on ne trouve aucune trace de transactions ou de paiements effectués directement par la CIA, « on retrouve des comportements et des « méthodes habituelles » de l'agence de renseignement américaine », estime encore le journal : « L'utilisation de montages de sociétés douteuses, d'avions d'occasion ou plus classiquement le recours à des intermédiaires louches. Sans oublier la présence de personnages connus pour leur proximité avec les services secrets américains. »

Bé oui, ils n’allaient pas utiliser un compte bancaire du Trésor américain, tout de même !

Décryptage même provisoire ? Que des secrets de polichinelle, mais qui foutent bien « le boxon » évoqués précédemment, au moment où j’attends toujours la déclassification « filtrée » d’une partie des archives du FSB sur le sujet.

Toutefois, on peut désormais affirmer que la bombe à fragmentation éclabousse essentiellement les intérêts occidentaux pris d’une façon générale, après les « coups de griffe » d’entrée aux dictatures des « grands Satan » incontournables du moment, poussant même les pouvoirs publics de plusieurs pays, dont l’UE, à prendre les devants d’une lutte encore plus ferme contre la corruption et pour la transparence financière, qui n'aura sans doute pas lieu : Les « Panama-Pampers » auraient-ils loupé leur cible ?

Parce que là, sûr que les « GAFA » et autres « Licornes » vont devoir passer sous la toise dans les prochains mois, car eux aussi sont en ligne de mire des autorités et ça va être saignant car le prétexte est excellent.

Attendez, ce n’est pas pour rien que quelques-unes de ses majors préfèrent emprunter à des plateformes opaques (et défiscalisées de préférence) de quoi payer les dividendes promis à leurs actionnaires, et/ou soutenir leur valorisation boursière en procédant à des rachats « sous cape » de leurs propres titres, plutôt que de mobiliser directement leur propre trésorerie pléthorique : Non seulement c’est déductible, mais en plus ce n’est pas fiscalisé !

Pourquoi se gêner tant que c’est possible ?

Ce qui nous précise de plus en plus d’où vient « la fuite ».

Une agence des « USA » ? Oui, encore possible, mais un peu suicidaire…

Là encore, ça procèderait d’un enfumage d’un niveau encore jamais vu et les « pertes collatérales », au moins quant à leur crédibilité, ne vaudraient que si l’enjeu est encore beaucoup, beaucoup plus important.

Or, on ne voit toujours pas lequel dans tout ce brouillard de fumigènes.

Une agence « non-alliée » aux USA voire opposée aux occidentaux-fautifs ?

Ça devient de plus en plus probable et si on voit bien la manipulation de « puissances de l’ombre » à vouloir secouer le cocotier des « petits-secrets » honteux des uns et des autres, on ne voit pas encore le dessein véritable, le mobile profond qui va pousser au suicide les adversaires visés par tout ce délire.

La cible finale n’est pas encore identifiée…

Probablement les réseaux financiers internationaux, les réseaux de décisions qui n’apparaissent jamais au grand jour.

Mais lesquels, puisque tout le monde en a et en joue ?

En attendant, sans vouloir encore plonger tête baissée dans le « complotisme » aberrant, j’espère que toute cette histoire vous ouvre un peu les yeux !

Dans un iceberg, on voit la partie émergée. Et chacun sait qu’elle repose (et flotte) sur une partie immergée dix fois plus grosse, que personne ne voit.

Là, une bulle a éclaté, un morceau s’est désolidarisé du reste et l’ensemble bouge, déstabilisé, à défaut de basculer encore.

Vous ne pourrez plus jamais nier que ça n’existe pas puisque vous en découvrez les effets en direct.

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/panama-papers-3.html

 


Suite du scandale des milliards de la division Daguet.

 

Synthèse : On peut désormais reconstituer avec certitude cette phase-là !

 

Grâce aux travaux de veille et de recherche de documents officiels, de Vincent, Basanix et Jean-Charles Duboc, dit l’« Ami-Râle » et de nombreux autres, je vous rapporte ici ce que j’en connais.

Une époque « curieuse » dans le cadre de la guerre Irak-Koweït de 1990-1991.

I – Ce qu’on sait : Lors de l’invasion du Koweït par l’armée irakienne, le 2 août 1990, il y avait 48 milliards $ dans les caisses de la banque centrale du Koweït en billets, or et diamants.

Dans l’urgence de la situation, les Koweitiens prennent la précaution de dispatcher cette fortune dans les principales ambassades arabes et occidentales, libres à eux de rapatrier l’argent en lieu sûr.

Le frère de l’Émir meurt au combat en défendant le palais princier couvrant cette évacuation du trésor familial.

Pendant que le prince lui-même se réfugie dans l’ambassade US de la ville avant d’être évacué en hélicoptère en Arabie-Saoudite dans la même journée.

Ainsi, au moins une tonne de billets sont convoyés à l’ambassade de France au Qatar et par camion. Une tonne de billet représente un milliard de dollar en coupures de 100 $.

Là, on en perd provisoirement la trace, d’autant que l’ambassade au Koweït est saccagée le 13 septembre suivant : Les irakiens cherchent les bouts du trésor.

Une erreur d’adresse, prétendront-ils par la suite…

Ils auront aussi intercepté certains de ces véhicules qui n’arrivent pas tous dans les locaux de l’ambassade britannique ou d’autres, peut-être même à l’occasion de l’extraction des palettes confiées à l’ambassade américaine…

Les irakiens ne restitueront à peine qu’un maximum de 8 milliards, après le cessez-le-feu de mars suivant, le tout après avoir consciencieusement pillé les coffres des autres banques de Koweït-city, fonds propres, en dépôt et coffres de particuliers, durant les quelques mois d’occupation où ils auront saccagé la ville.

C’est l’explication fournie pour le faible taux de rapatriement des fonds koweitiens après la guerre.

Le saccage de l’ambassade de France provoque dès le surlendemain la décision présidentielle du 15 septembre de participer à l’opération « Bouclier du désert » et l’envoi de troupes et matériels sur place, déjà mobilisés en mer Rouge.

Ce sera la « Division Daguet » accompagnée de détachements de l’armée de l’air et de la Marine.

Le 23 septembre, le ministre de la défense Jean-Pierre Chevènement se rend à Doha (Qatar). Il est reçu en audience par l’émir cheikh Khalifa où est décidé l’envoi d’un escadron de Mirage 2000.

Il se rend ensuite à Abou Dhabi (Émirats Arabes Unis) où la France a déployé un détachement de défense anti-aérienne Crotale et un escadron de reconnaissance du 1erRHP.

On rappelle à l’occasion que le ministre de la Défense des gouvernements Rocard I et II, ne démissionnera que le 29 janvier 1991 pour protester contre l'engagement de l'armée française dans la guerre en Irak.

Pas avant, où il participe à préparer cet engagement.

A-t-il fait escale urgente dans ce pays pour vérifier la réalité d’un dépôt d’1 milliard de dollars en billets en provenance du Koweït, dans l’enceinte de l’ambassade ?

En tout cas, quelques jours plus tard, le 4 octobre 1990, a lieu une visite officielle de « Mythe-errant » accompagné d’Hubert Védrines, en Arabie Saoudite où ils auraient appris que le roi versera à notre pays 3,5 milliards de dollar pour financer notre intervention armée.

Avec aussi la promesse de virement d’une somme équivalente, 3,5 milliards de dollar, une fois le Koweït libéré !…

Jusque-là, dans les collectifs budgétaires en préparation au pays, on chiffre les « surcoûts » à envisager, autour de 1 milliard de francs et on envisage un « impôt-guerre » levé à titre exceptionnel.

La veille, les deux Allemagne ont décidé de leur réunification, « Michou-Roro-Card » a créé la CSG et le 6 ont lieu les émeutes de Vaux-en-Velin, pour vous resituer l’actualité du moment.

Sur ce, le Président gaulois aurait filé discrètement à Doha, capitale du Qatar, en Falcon 50 du Glam pour embarquer des dizaines de caisses de billets. Il aurait alors poursuivi ensuite son vol vers la « Gauloisie », avec une escale à Zurich où l’attendaient un conseiller fédéral (équivalent d’un ministre) et un banquier.

C’est l’occasion d’ouvrir un compte numéroté en Suisse et d’y déposer les caisses de billets évacuées du Koweït.

Une escale à Zurich confirmée plus tard par un général de l’armée de l’air… chargé de la sécurité du président sur place et qui aura préféré garder l’anonymat pour sauver sa carrière et sa vie.

Le premier virement de Ryad, puis plus tard le second, pourront donc être accueillis sur ce compte « offshore », depuis les comptes suisses du roi jusqu’en … Suisse, discrètement et sans passer par aucune des plateformes de compensation internationale ni franchir aucune frontière, ni probablement même, interbancaire : De compte à compte dans une même agence d’une même banque.

Extrait FR3 – Journal de 19h30 – 4 octobre 1990 (qui confirme).

« François Mitterrand se rend dans le Golfe pour examiner le déroulement de l'opération Daguet avec les militaires français. Auparavant, il avait rencontré le cheikh Zayed à Abou Dabi, puis le roi Fahd à Djeddah durant plus de 2h. Pour Mitterrand, l'embargo est déterminant. Il reste « la politique de la France » et doit « être appliqué sans faille ». Le souverain saoudien a pour sa part exprimé son scepticisme, doutant que « Saddam Hussein puisse entendre raison ». À son interlocuteur qui le remerciait de l’envoi de 4.000 soldats, François Mitterrand répond : « Nous sommes à vos côtés comme nous serons aux côtés de tout pays menacé ». Mitterrand n’a pas eu de contact avec la famille royale du Koweït, exilée non loin de là, à Taëf. On sait qu’elle avait plutôt mal pris l'allusion du président français devant l’ONU à la nécessité d’une « expression démocratique » du peuple koweïtien. En guise de compensation, le quai d’Orsay annonce que Jean Bressot, qui fut ambassadeur au Koweït de 1982 à 1986, a été chargé d’une « mission de liaison » avec le gouvernement koweïtien en exil. »

Et on se rappelle que le 25 février 1991, l'émir du Koweït, annonce faire un don de 1 milliard de dollars à la France au titre de son effort militaire dans le Golfe.

Ainsi, le « dépôt » suisse pourra être considéré comme officiellement « soldé »…

Pas de restitution à envisager.

Pas de virement et aucune trace en banque de compensation : Les ministres questionnés par la suite ne mentent pas quand ils disent ne rien savoir !

II – Budget : Extrait Assemblée Nationale – première séance 4 décembre 1991

Source Assemblée Nationale. Première séance de décembre 1991

(Page 7135 et suivantes) 

Alain Richard (rapporteur) : « Ce débat a eu lieu et des opinions également respectables se sont exprimées sur le sujet. Je note que nos principaux partenaires, qui ont la même vulnérabilité budgétaire à la conjoncture, ont pris l'option d'augmenter les impôts. C'est le cas des États-Unis, du Japon et du Royaume-Uni. C'est aussi le cas de la République Fédérale, mais évidemment avec d'autres motifs et d'autres prolongements structurels. Pour notre part, nous en sommes restés à une logique de recherche d'allégements fiscaux. Bien entendu, ces allégements marquent une pause, enregistrent une stabilisation, mais le Gouvernement a tenu à rester sur sa ligne politique en décidant de ne pas recourir à l'impôt pour améliorer l'équilibre de la loi de finances. »

(…)

« Ce chiffre atteste que la défense et les finances ont accompli en commun un effort de maîtrise des dépenses courantes des armées, qui a permis d'éponger le choc du coût des opérations dans le Golfe.

Enfin, le solde net se ramène à 19,1 milliards d'augmentation du déficit budgétaire. Fixé à 80,7 milliards à l'issue de nos délibérations sur la loi de finances initiale, le déficit est donc arrêté aujourd'hui à 99,8 milliards. »

(…)

Pas de traces de recettes exceptionnelles d’OPEX…

Le président : « La parole est à M. Yves Dollo, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées.
Yves Dollo, rapporteur pour avis : « Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, le rapport sur le projet de loi de finances rectificative fournit chaque année au rapporteur de la commission de la défense nationale et des forces armées l'occasion de dresser le bilan des interventions extérieures de nos forces armées. Il convient toutefois de rappeler que, pour l'essentiel, les crédits ouverts par le collectif sont destinés au financement d'actions à caractère prolongé, non budgétées en début d’année. 
(…)

Devant l'ampleur des besoins financiers occasionnés par le conflit du Golfe, il n'était pas envisageable d'attendre le vote du Parlement sur le projet de loi de finances rectificative pour abonder les crédits du ministère de la défense. Compte tenu de l'ensemble de ces mesures, le volume des crédits ou budget de la défense, au titre de l'année 1991, augmente de près de 1,5 milliard de francs après collectif et décret d'avance.

(…)

L'opération Daguet a été décidée à la suite de la violation de la résidence de l'ambassadeur de France au Koweït. L'ensemble des forces terrestres de la division Daguet a représenté plus de 9.000 hommes, celles de l'armée de l'air, atteignant 1.500 hommes. Les opérations de déminage au Koweït ont commencé après le 12 février 1991.

(…)

Le surcoût imputable à l'ensemble de ces opérations dans le Golfe s'élève à 4,5 milliards de francs. Cette somme ne représente pas le coût réel du dispositif déployé dans la mesure où les frais de fonctionnement correspondants ont été pris partiellement en charge par les pays hôtes, notamment en ce qui concerne ceux liés à l'alimentation et à l'activité des troupes sur place, plus particulièrement les dépenses de carburant.

Les versements financiers d'États étrangers à l'occasion du conflit du Golfe se sont élevés quant à eux à 10,5 milliards de francs dont un milliard de dollars par le seul Koweït.

(…)

Enfin une reconnaissance « officielle » dont personne par la suite ne trouvera trace…

Arthur Dehaine : « Elle permettra de dégager des excédents ! »

Yves Dolto, rapporteur pour avis : « C'est une justification du versement au budget général des contributions étrangères, le budget de la défense étant abondé autant que de besoin. Si l'addition se monte aujourd'hui à 4,5 milliards pour la défense, elle ne représente que le coût direct. Certains coûts induits n'ont pas encore été estimés, par exemple l'usure accélérée des matériels dans des conditions d'utilisation difficiles.

II serait donc abusif de parler de bonus ou d'excédent dû à la guerre du Golfe.»

  1. Arthur Dehaine : « Le mot est prononcé !» 

Le drapeau tricolore rabaissé au rang de l'étendard d'un régiment de mercenaires-barbouzes, évidemment, ce n'est pas très glorieux !

Plus tard : Question au gouvernement n° 53601 du 06/04/1992. 9ème législature de  M. Godfrain Jacques (Rassemblement pour la République – Aveyron)

Question publiée au JO le : 03/02/1992 page : 465

« M. Jacques Godfrain demande à M. le ministre de la défense de lui préciser à partir de quelle date et sur quels territoires les primes de risques ont été accordées aux troupes françaises ayant participé à la guerre du Golfe. »

Pas de trace de prime exceptionnelle d'engagement.



Réponse publiée au JO le : 06/04/1992, page : 1600

« Tous les militaires envoyés dans le cadre des opérations Salamandre, Artimon, Busiris et Daguet ont bénéficié, du jour de leur entrée dans la zone d’opérations, du régime de solde dit des « renforts temporaires ».

(…)

À partir des mois d'avril et mai 1991, il a été procédé au rattachement de l'ensemble des forces opérant dans la région du Golfe au régime d'indemnité de résidence applicable en Arabie saoudite, jusqu'au retrait total des troupes de cette région. »

Parmi d’autres déjà évoquées, deux questions laissées en suspend…

14ème législature, Question N° 94071, de M. Philippe Meunier (Les Républicains - Rhône)

Question publiée au JO le : 15/03/2016 page : 2107 :

« Philippe Meunier appelle l'attention de M. le ministre de la défense sur l'attribution à la France d'une aide financière du Koweït en 1991 dans le cadre de la guerre du Golfe. Par un communiqué de presse du 25 février 1991, le ministère des affaires étrangères faisait part de l'annonce, par l'émir du Koweït, d'un don de un milliard de dollars à la France au titre de son effort militaire dans le Golfe. Aussi, il lui demande si cette somme a bien été versée à la France et souhaite connaître, si cela est le cas, l'utilisation qui en a été faite. »

Question au Gouvernement N° 94335 de M. Jean-Sébastien Vialatte du 22/03/2016, 14èmelégislature (Les Républicains - Var)

« Jean-Sébastien Vialatte appelle l'attention de M. le ministre de la défense sur les indemnités de la guerre du Golfe de 1991. Dans une réponse à une question écrite précédente ce dernier affirme ne disposer d'aucune information ni d'aucun élément permettant d'établir que la France en tant que pays de la coalition a perçu des indemnités de guerre au titre de son engagement dans le guerre du Golfe de 1991, indemnités ayant été virées par les banques du Koweït, de l'Arabie Saoudite et des Émirats arabes Unis comme le précise le New York Times dans son édition du 8 septembre 1992. Or le versement d'un milliard de dollars par l'Émir du Koweït à la France avait d'ailleurs été confirmé le 26 février 1991 par le ministre de l'économie et des finances de l'époque, M. Pierre Bérégovoy. Eu égard notamment aux militaires de la division Daguet et à leurs familles qui n'ont pas reçu les indemnités promises au titre du « syndrome de la guerre du Golfe », il lui demande d'envisager la possibilité de la création d'une commission d'enquête parlementaire afin de vérifier la comptabilité de ces milliards de dollars d'indemnités évoquées. »

La réponse peut être relevée dans ce compte-rendu antérieur, tout récent :

Mardi 16 février 2016. Séance de 17 heures, Compte rendu n° 35.

Compte rendu Commission de la défense nationale et des forces armées

— Audition de M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, sur les conditions d’emploi des forces armées lorsqu’elles interviennent sur le territoire national pour protéger la population…

(…)

  1. Michel Voisin : « Certains membres de la commission ainsi que les médias ont évoqué l’opération Daguet, affirmant qu’un milliard de dollars ne serait pas rentré dans les caisses de Bercy, ou bien se serait perdu depuis. Avez-vous des précisions à nous donner sur ce point ?»

(…néant : Le ministre parle d’autre chose, mais le député revient à la charge) :

  1. Michel Voisin : « Lorsqu’on se rapporte aux archives, un communiqué de M. Roland Dumas, ministre des Affaires étrangères en 1991, affirme que l’émir du Koweït a annoncé que la France bénéficierait d’un milliard de dollars de dommages de guerre pour sa participation à la guerre du Koweït.»
  2. le ministre : « L’information n’est pas parvenue au ministère de la Défense.»
  1. Michel Voisin : « Faut-il créer une commission d’enquête parlementaire pour comprendre où est passé ce milliard de dollars ?»
  2. le ministre : « Merci de m’avoir alerté sur le sujet.»

Tout est « carré », au moins en apparence.

Maintenant, expliquez-moi pourquoi « le Che » a démissionné, une seconde fois, dès le 29 janvier 1991, alors même que le déclenchement des bombardements de l’Irak a eu lieu le 17 janvier…

12 jours d’hésitation ?

Il y a forcément une autre motivation impérieuse que son opposition de principe (celle d’un objecteur de conscience, fidèle à lui-même), qui lui interdisait d’avoir à mentir sur ce qu’il était le seul à avoir compris à ce moment-là.

Il gardera définitivement le silence, notamment après son « accident » anesthésique de septembre 1998, alors qu’il était ministre de l’intérieur de « Tonton-Yoyo »…

On n’aura pas donné cette chance-là ni à « Béret-Go-voix », décédé le 1er mai 1993, ni un an plus tard, le 7 avril 1994 à « Grosse-Ouvre »…

Il faut dire que l’un et l’autre avait une « conscience » nettement plus « tiraillée ».

Alors que « le Che » avait affirmé qu’il fallait « fermer sa gueule ou démissionner » : S’il revenait, c’est qu’il la fermerait pour toujours.

Bien à vous toutes et tous.

Nota : Il est possible qu’on revienne très vite sur ces éléments dans un futur proche, dans la mesure où il y a de nouvelles demandes d'enquête parlementaire : Je vous laisse découvrir tout ça en avant-première sur ces sites (tant que ce n'est pas censuré) :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2016/04/guerre-du-golfe-jean-lassalle-demande-une-commission-denqu%C3%AAte-parlementaire.html 
et 
http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2016/04/remerciements-du-g%C3%A9n%C3%A9ral-beno%C3%AEt-puga.html.

I3

 

 Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/suite-du-scandale-des-milliards-de-la.html

 


2000 ans de civilisation…

 

Un texte « oublié » et publié par ailleurs.

 

Depuis ma « panne » du week-end dernier, je charge et recharge quantité de « dossiers » et de fichiers.

C’est fou ce que j’écris, sous Word ou Excel !

Et je tombe sur un texte (dont j’épure les aberrations après l’avoir mis en ligne sous un autre jour)…

Celui-là, il va faire « la une » d’une nouvelle rubrique : « Les maîtres du monde ».

Après tout, Inco (et sa copine Jasmin) s’interroge sur un complot permanent des destructions de ce bas-monde et tout particulièrement la densité d’ânerie de notre « technostructure » et de son armée de « sachants ».

Alors, petit résumé à votre attention…

« Durant ces deux derniers millénaires, la civilisation sera passée par quatre ères successives marquant quatre formes de pouvoir politique », me fait-on constater.

1 – L'ère de la tribu : Le pouvoir sur autrui y exercé selon la force (et plus rarement selon la sagesse ou la connaissance).

Comme chez les groupes d'animaux, le pouvoir revient aux « mâles dominants ».

2 – L'ère des empires et des royaumes : Le pouvoir y est héréditaire.

La naissance de sang fait la naissance et l’essence de la notion d'État.

3 – L'ère des États-nations : Ouverte par la monarchie parlementaire en Grande-Bretagne en 1689, par la révolution française en 1789, et par la fondation des États-Unis.

(Et la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » de 1755 alors ? Celle de Pasquale Paoli !)

Dans un « État-nation », le pouvoir n'est plus héréditaire mais exercé par des dirigeants censés représenter le peuple, et désignés par des élections (État-nation démocratique), ou par un système de cooptation au sein d'un parti unique (État-nation totalitaire).

4 – Les conglomérats économiques : Ère initiée au cours de la deuxième moitié du XXème siècle, mise en place au cours des années 70 et 80, désormais pleinement opérationnelle à partir des années 90.

Le pouvoir n'y est plus de type représentatif ou électif, et il n'est plus localisable géographiquement (contrairement aux tribus, aux royaumes, et aux états-nations), pour se déplacer au gré de ses intérêts.

Il est exercé directement par ceux qui contrôlent le système financier et la production des marchandises. Les instruments de ce pouvoir sont le contrôle de la technologie, de l'énergie, de la monnaie, et de l'information.

Comme tout nouveau pouvoir, il s'érige en remplacement du pouvoir précédent, voué à disparaître.

Ce nouveau pouvoir est global, planétaire.

Il n'a donc ni alternative, ni échappatoire.

Il constitue un nouveau niveau d'organisation de la civilisation, une sorte de super-organisme.

Personnellement, je situerai volontiers cette montée en puissance au cours de l’époque de l’entre-deux-guerres, la faillite des États à renouveler le tissu social, à reconstruire l’Europe, à abandonner les empires coloniaux, à faire face aux fascismes, à éviter l’holocauste, à l’incapacité à prendre le dessus sur les forces économiques…

« Or, la résolution des grands problèmes écologiques économiques et sociaux de la planète nécessite effectivement l'avènement d'une forme de pouvoir global ».

De même, l'unification du monde par l'économie et le déclin des États-nations ont été décidés en partie pour une noble cause : Rendre impossible une nouvelle guerre mondiale qui, à l'ère atomique, signifierait la fin de la civilisation.

Et la question est de savoir au service de quels objectifs et de quels intérêts ce « pouvoir global » doit-il être, par qui doit-il être exercé, et par quels contre-pouvoirs doit-il être contrôlé et équilibré.

La mondialisation (ou « globalisation ») n'est pas négative en elle-même.

Potentiellement, « elle peut permettre l'établissement d'une paix mondiale durable et une meilleure gestion des ressources. »

Mais si elle continue d'être organisée au bénéfice d'une élite et si elle conserve son orientation actuelle, elle ne tardera pas à engendrer un nouveau type de totalitarisme, la marchandisation intégrale des êtres, du vivant, la destruction des ressources naturelles et des formes inédites d'esclavage.

C’est sûr qu’actuellement leurs profits pèsent plus lourds que toute forme de vie, pour singer « besace-no » !

C’est vrai aussi que tout est fait pour abdiquer tout pouvoir « État-nation », que ce soit avec la construction Européenne ou par le biais de normes transnationales.

« Mais enfin, ce sont nos élus qui y consentent justement pour faire contrepoids à ces pouvoirs économiques indécents et anti-démocratiques ! »

« Ou pour mieux le leur donner ! »

Qui sont-ils pour mériter tant d’honneur ?

Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités.

Et pour côtoyer certains de ces cercles de « pouvoir opaque », si je constate que certains ne sont pas à la hauteur, pour avoir encore des comportements tribaux, des « jeux de mâles-dominants » désuets des « lutte des places » incommodes, je sais qu’il en est d’autres qui restent conscients de leurs responsabilités envers eux-mêmes, leurs proches, et encore d’autres qui investissent leur confiance et avoirs en ces personnes.

« Ta liberté d’expression, ton blog, n’est qu’un exutoire qui permet de mieux te surveiller, de te contrôler ! »

La liberté de tous est en permanence sous haute surveillance électronique.

Les technologies informatiques permettent d'augmenter vertigineusement la « traçabilité » de chacun.

Toutes les activités, les conversations, les goûts et centres d'intérêts de chacun laissent des traces dans les multiples systèmes informatiques qui gèrent la vie quotidienne du monde occidental.

Toutes ces données sont collectées, centralisées et mémorisées par des organisations publiques et surtout privées qui permettent de connaitre à tout moment le « profil » de chaque individu.

Les fichiers des administrations et des sociétés privés rassemblent de nombreuses données personnelles sur des millions de citoyens ou de consommateurs. Ces données sont inoffensives tant qu'elles sont éparses, réparties dans de multiples systèmes informatiques.

Mais en utilisant des techniques familières aux pirates informatiques, des « organisations » qui s'en donnent les moyens peuvent facilement pénétrer ces systèmes, afin de collecter et centraliser toutes ces informations.

De nombreuses sociétés fondées ces dernières années sont spécialisées dans la collecte d'informations individuelles, officiellement à des fins commerciales.

Les fichiers privés commencent à rassembler des millions de profils individuels très précis de consommateurs répartis dans l'ensemble des pays occidentaux. Les informations de ces fichiers sont vendues à quiconque souhaite les acheter.

Les dépenses effectuées avec une carte de crédit permettent de retracer les déplacements de son détenteur, heure par heure s’il le faut, de contrôler les limitations de vitesse sur les autoroutes entre deux péages, mais aussi de connaitre très précisément les produits achetés par une personne.

Pour optimiser la gestion des stocks et la comptabilité, les systèmes informatiques des magasins mémorisent de façon conjointe les numéros de carte et les codes-barres des produits achetés.

Si par exemple le produit est un livre, le code barre permet de savoir QUEL livre, et ainsi de connaitre le profil culturel ou politique de l'acheteur : Les Cartes de fidélités sont aussi là pour ça.

L'association du code-barres et du numéro de carte de crédit signifie l'association automatique de produits identifiés avec des consommateurs identifiés.

Tout le monde sait qu'avec un récepteur de type scanneur (dont l'usage est illégal mais dont la vente est autorisée), il est très facile pour n'importe qui de réaliser des écoutes téléphoniques sur les portables.

Ce que l'on sait moins, c'est que le portable permet de localiser à tout moment son propriétaire, même hors-communication, en position de veille, voire, pour certains, même en mode éteint.

Car pour recevoir un appel, il est techniquement indispensable que les systèmes de l'opérateur puissent localiser l'abonné, pour déterminer la cellule locale qui lui transmettra l'appel.

Les téléphones portables émettent donc en permanence un signal pour indiquer leur présence aux cellules les plus proches.

Le téléphone portable est donc un véritable collier électronique.

Un collier volontaire, et par-dessus le marché, payé par celui qui le porte.

Le réseau « Échelon » est un système automatisé d'écoute des communications, quel que soit leur support, téléphone, fax, email, satellites.

Le réseau « Échelon » a été mis en place depuis 20 ans et dans le plus grand secret par 5 pays anglo-saxons, les États-Unis, la Grande Bretagne, le Canada, l'Australie, et la Nouvelle Zélande. Il est principalement géré par la NSA, l'agence de renseignement électronique américaine.

Il n’a rien empêché quant à la sécurité des Twin en 2001, ni quant à la mise en œuvre des bombes atomiques pakistanaises et indiennes…

L'idée géniale « d'Échelon » est d'utiliser les technologies de reconnaissance vocale pour repérer automatiquement des mots-clés dans les conversations écoutées. Les mots-clés à repérer sont choisis par les officiers « d'Échelon » en fonction de l'actualité, des menaces potentielles et des objectifs du moment.

La technique d'écoute étant automatisée, un très grand nombre de communications dans le monde peuvent être enregistrées et traitées chaque jour. Seules les communications contenant les mots-clés sont sélectionnées pour une écoute humaine.

« Échelon » peut ainsi analyser 2 millions de conversations par minute. Chaque jour, « Échelon » intercepte 4,3 milliards de communications, soit presque la moitié des 10 milliards de communications échangées quotidiennement dans le monde, pour une capacité de 7,2 milliards/jour.

Et l'existence de ce réseau n'a été révélée par les médias qu'en 1998, crois-je me souvenir, à l'occasion d'un rapport du Parlement Européen, qui reprochait à « Échelon » de violer « le caractère privé des communications de non-Américains, dont des gouvernements, des sociétés et des citoyens européens ».

Toujours sous le prétexte de la sécurité, les caméras de surveillance se multiplient dans la plupart des villes.

Rien qu'en Grande-Bretagne, on compte plus de 4 millions de caméras de surveillance, installées dans les rues, les gares, le métro, devant les édifices publics ou les immeubles.

À ces caméras s'ajoutent les appareils photo des radars automatiques sur les routes.

Techniquement, rien n'empêche qu'ils soient utilisés pour une identification systématique de tous les véhicules.

Ce qui n’empêche aucunement ni les vols, ni les viols ni les meurtres sur la voie publique, ni les agressions de toute sorte non plus, ni même d’identifier et prévenir l’arrivée d’un pédophile à proximité d’une école, comme je me rappelle de quelques faits divers sur le moment, démontrant, s’il en était besoin que « Big-Brother » reste un grand « incapable notoire ».

Pourtant, l'identification des individus dans une foule est désormais possible en raccordant les caméras à des logiciels de reconnaissance des visages, l’œil humain n’étant pas capables d’arrêter un hooligan dans un stade, voire de l’identifier après coup.

Ces logiciels sont capables d'identifier simultanément de multiples visages dans une foule en les comparant avec des visages dont l'image est stockée dans une base de données. Ainsi, le processus de surveillance peut être entièrement automatisé, et donc systématisé.

Dans un premier temps, l'image des caméras est comparée avec les visages des personnes fichées par la police : Terroristes, criminels, malfaiteurs, mais aussi militants politiques ou syndicaux, journalistes, etc. Avec la généralisation des cartes d'identité biométriques, le visage de chaque personne sera enregistré numériquement dans une base de données.

Dans un futur proche, le visage de chaque citoyen pourra être identifié par les caméras de surveillance en temps réel et il sera aussi possible de suivre entièrement le déplacement d'une personne donnée dans une ville (l'ordinateur passant automatiquement d'une caméra à l'autre afin de la garder toujours présente sur l'écran).

Une fonction encore plus dangereuse est actuellement intégrée dans les logiciels d'analyse des images. Aux États-Unis et en Europe, des centres de recherche travaillent à la mise au point de logiciels qui permettent d'identifier des « comportements suspects » d'individus dans une foule, et de transmettre automatiquement une alerte avec localisation aux policiers.

Le logiciel permet de distinguer des personnes qui convergent et se rassemblent en un lieu, une personne qui dépose un objet à terre (qui peut donc potentiellement être une bombe), un rôdeur qui s'arrête et change de trajet continuellement au lieu de marcher régulièrement dans une direction précise, ou encore une personne dans un hall qui semblerait attendre à l'écart.

On peut imaginer les conséquences des alertes déclenchées par ce type de logiciel.

Tous ceux qui ont un comportement un tant soit peu différent du « troupeau » risqueront d'être abattus par des policiers ayant l'ordre de tirer directement à la tête pour éviter tout risque d'attentat, comme ce fut le cas à Londres en Juillet 2005 (lorsque des policiers anti-terroristes à Londres avaient exécuté de 6 balles dans la tête un innocent identifié à tort comme terroriste potentiel !).

Une grande première et une grande foirade au pays de « l’habeas-corpus »…

On peut aussi imaginer les utilisations qui seront faites de ce logiciel dans les entreprises, pour épier et analyser les moindres faits et gestes des salariés.

Les puces RFID sont incorporées par les multinationales dans certains de leurs produits pour en assurer la traçabilité. La puce permet ensuite de localiser le produit pendant sa distribution, mais aussi après son achat.

La puce RFID étant identifiée au moment du passage à la caisse du supermarché, elle peut être associée à la carte de crédit ou au chèque de l'acheteur, et donc à son identité. Chaque produit acheté devient ensuite un « mouchard électronique » qui permet de localiser son utilisateur.

La puce a déjà été utilisée notamment par Gilette, pour « tracer » ses rasoirs jetables.

Elle est fabriquée par une société américaine dénommée... « Matrics », ainsi que par les sociétés japonaises « NEC » et « Hitachi ».

Elle a été inventée par « Gemplus », une société française rachetée par des investisseurs américains.

Les puces RFID mesurent un peu moins de 1 millimètre. Malgré cette miniaturisation, elles intègrent une mémoire de 1 kbit et une antenne qui émet dans la bande de fréquence des 2,5 GHz.

Dès maintenant (« je » sais pour travailler sur le sujet à l’occasion du prochain roman d’été, « Au nom du père ») des puces fabriquées par la société américaine « Applied Digital Solutions », baptisée du nom de « Digital Angel », permet l'identification et la localisation par satellite des individus.

Il s'agit d'une puce électronique de la taille d'un grain de riz et qui est implantée sous la peau.

Elle est aussi capable de renvoyer des informations biologiques sur son porteur (température du corps, rythme cardiaque, etc.) : « Casino royal » l’avant-dernier « James Bond 007 » n’est même pas futuriste, sur ce sujet.

Une autre version de cette puce appelée « Veripay » a été présentée en Novembre 2003 au salon « ID World » à Paris. Elle permet d'y inscrire des données personnelles en vue de servir de carte d'identité ou de carte de crédit.

La troisième version de la puce, « Verichip », est implantée sur le bétail pour en assurer la « traçabilité ».

Bientôt le bétail humain lui aussi sera parfaitement « traçable », dès qu'un nouveau « 11 Septembre » en fournira le prétexte et l’occasion pour rendre la puce obligatoire, au nom de la « sécurité ».

De multiples moyens sont actuellement utilisés pour préparer l'opinion publique à accepter la puce, et pour réduire la répulsion instinctive à l'intrusion d'objets matériels dans le corps.

D'où les efforts des médias et de l'industrie culturelle pour populariser les piercings, les implants en silicone, ou encore les anneaux gastriques (comme solution à l'obésité).

Pour rendre la puce désirable et « tendance », une discothèque de Barcelone dirigée par un américain propose déjà à ses clients de se faire implanter pour 100 euros afin de pouvoir payer les consommations au bar sans argent.

Mais la méthode la plus largement utilisée est de populariser la puce grâce à des prétextes médicaux. Des hôpitaux américains encouragent déjà les patients à se faire greffer une puce contenant leurs données médicales personnelles (groupe sanguin, traitements déjà en cours, etc.), dans le but d'éviter les risques d'erreur dans l'identification et le traitement des malades.

Les implants seront aussi proposés pour une surveillance médicale à distance avec envoi automatique d'une alerte au médecin en cas de problème.

Cette puce est la prochaine étape pour un contrôle absolu des individus. À terme, les implants électroniques permettront de contrôler directement les esprits en modifiant le fonctionnement du cerveau, et donc, l'humeur, les émotions, les pensées et le comportement.

Par ailleurs, il n'y a pas plus transparent que le réseau internet. Avec les logiciels adéquats, n'importe qui peut pister les informations consultées par n’importe quel internaute.

L'utilisateur d'internet est par ailleurs facilement identifiable grâce aux données personnelles stockées par le navigateur et le système. Les données sur notre identité sont « interrogeables à distance », ainsi que le contenu du fameux fichier « magic cookie ».

Ce fichier garde la trace de certains sites visités qui y inscrivent des informations afin d'identifier les utilisateurs et mémoriser leur profil.

De plus, depuis les attentats du 11 Septembre 2001, la plupart des pays occidentaux ont adopté des lois qui autorisent la surveillance de l'ensemble des communications sur Internet : Les mails, mais aussi les sites visités, les pages consultées, le temps passé sur chaque site, ou encore les participations à des forums.

Les informations mémorisées sont extrêmement détaillées, beaucoup plus que ne le nécessiterait la lutte contre d'éventuels terroristes.

Des informations recueillies qui correspondent exactement à ce qui serait nécessaire pour établir le « profil » de chaque citoyen.

Et la palme du « Big-Brother » électronique revient incontestablement à Microsoft, avec son système Windows et son navigateur Internet Explorer, qui renferment un numéro d'identification de l'utilisateur, le « GUID » (Globally Unique Identifier).

Ce numéro d'identification est ensuite inscrit dans tous les documents créés avec les applications de Microsoft Office. Il peut être consulté à distance par Internet grâce à des commandes spéciales prévues par Microsoft.

Le système Windows et Internet Explorer intègrent d'autres commandes spéciales qui permettent de sonder le contenu du disque dur de l'utilisateur, à son insu, durant ses connexions à Internet.

Selon un rapport réalisé en 1999 pour le ministère français de la Défense, il existerait des liens entre Microsoft et les services de renseignements américains, et des membres de la NSA travailleraient dans des équipes de Microsoft.

Ce rapport parlait aussi de la présence de programmes espions (« back-doors ») dans les logiciels de Microsoft.

De son coté, Intel a également placé un numéro d'identification consultable à distance dans les puces Pentium III et Xeon.

Pour protéger votre vie privée et vos données, utilisez un Macintosh (ou le système Linux), et surfez sur le Net avec un autre navigateur qu'Internet Explorer (par exemple Firefox).

Les attentats du 11 Septembre 2001 ont été le prétexte à une vaste opération de réduction des libertés publiques.

En Novembre 2002, un nouveau pas a été franchi par le Président américain, au nom de la « sécurité intérieure ».

Sous l’administration Bush a établi un système de surveillance baptisé « Total Awareness Information System », qui va légaliser ce qui se pratique déjà illégalement depuis quelques années.

Le système aura pour fonction d'explorer toutes les bases de données de la planète pour réunir toutes les informations sur la vie privée de l'ensemble des citoyens américains, et probablement aussi des citoyens de tous les pays du monde.

Plus rien de ce que chacun fera ou lira ne sera ignoré par ce « super Big-Brother » : Email, fax, communication téléphoniques, comptes bancaires, soins médicaux, achats de billets d'avion, abonnements à des journaux ou magazines, consultations de sites web...

Tout sur chacun sera disponible par ces entités de l’ombre.

Même le porte-monnaie électronique est appelé à remplacer totalement l'argent liquide. Sous forme de carte à puce, ce porte-monnaie mémorisera les données sur l’identité de son détenteur.

Outre le fait d'être un nouveau mouchard électronique de nos déplacements et nos achats, le porte-monnaie électronique combiné avec la disparition de l'argent liquide rendra les individus totalement dépendants des moyens de paiement électroniques.

Dès lors, une future dictature mondiale n'aura qu'à « débrancher » un individu gênant dans les systèmes informatiques, et celui-ci n'aura plus la possibilité d'acheter de quoi se nourrir ou se déplacer.

« Que font les humains de leur identité et de leur liberté ? »

L’espèce humaine est de plus en plus dangereuse pour elle-même !

Que j’en reste sur le kul, cette nuit-là, assis devant ma fenêtre ouverte sur les étoiles.

Que n’en avais-je pas conscience plus tôt ?

Quel monde d’humains me prépare-je à laisser à « ma nichée » et à sa propre descendance ?

I-Cube

Source : http://infreequentable.over-blog.com/article-2000-ans-de-civilisation-67264154.html

 


Remerciements du général Benoît PUGA

 

La pression monte…

 

Nous approchons maintenant la dizaine d’élus qui ont questionné le Gouvernement ou écrit au ministre de la Défense au sujet de la disparition des indemnités de la guerre du Golfe de 1991.

Le dossier est largement connu à l’Etat-Major des Armées mais le devoir de réserve imposé aux militaires ne leur permet pas de s’exprimer sur cette affaire.

Néanmoins, j’ai reçu une lettre de remerciements du général Benoît PUGA, chef de l’Etat-Major Particulier du Président de la République pour le livre « Les milliards disparus de la Division Daguet » que je lui ai envoyé.

Une grande satisfaction après toutes ces années passées à essayer de faire éclater ce scandale indigne d’une démocratie…

Jean-Charles DUBOC

Général PUGA


Guerre du Golfe : Jean LASSALLE demande une commission d’enquête parlementaire

 

Une bonne nouvelle supplémentaire !...

 

Député Jean Lassalle 15 avril 20150001

 

Jean LASSALLE, député des Pyrénées-Atlantiques, demande la création d’une commission d’enquête parlementaire sur la disparition des milliards versées à notre pays par le Koweït, les Emirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite, au titre des indemnités de guerre de l’opération « tempête du Désert » en 1991 !...

La pression monte !...

Nous approchons la dizaine d’élus qui demandent des explications sur ce dossier !...

A suivre…

Jean-Charles DUBOC


Panama Papers (2)

 

 

La suite logique : Le boxon !

 

C’était prévisible et en même temps, incalculable… Assez étonnant, comme d’une résurgence du célèbre « effet papillon » !

Encore que, la situation ainsi créée me semble rester « sous contrôle » : S’il y a début de chaos, c’est que c’était l’effet recherché.

Et il nous faut chercher à qui ce chaos profite pour comprendre le pourquoi.

Je vous passe les délires quotidiens qui se déversent sur les opinions publiques autour de quelques leaders politiques ou médiatiques : Le flux va s’appauvrir au fil du temps et jusqu’à se tarir, même si on reviendra sur quelques-uns... plus tard.

De toute façon, vous pouvez suivre tout ça comme moi dans vos médias préférés, jusqu’à plus soif, jusqu’à l’écœurement ou tout simplement le désintérêt nauséeux.

Vous aurez raison : Personne ne vous dira que les « montages offshores » sont partout et pas nécessairement que pour des raisons fiscales.

De toute façon, Panama n’est pas vraiment un paradis fiscal des plus performants, loin de là avec des niveaux d’imposition de l’ordre de 20 % des assiettes : Il y a bien mieux ailleurs.

C’est plus une plateforme qui a pour principal intérêt d’être à cheval entre les deux continents américains et l’Amérique du nord préfère les îles-atlantiques, bien plus « performantes », plus sûres, et à cheval entre l’ancien et le nouveau continent.

Quant au reste du monde, il dispose des plateformes asiatiques, transpacifiques capables de faire des « ponts » avec le Moyen-Orient et du Moyen-Orient vers l’Europe orientale…

Le tour du monde est bouclé quand d’Europe orientale, on franchit le pas jusqu’en Angleterre qui accède au nouveau monde via les « îles-atlantiques », depuis même Jersey/Guernesey au large du Cotentin…

Inutile de vous dire que tout cela est archi-connu de tous les dictateurs qui saignent leur pays et population et même du plus stupide des narcotrafiquants.

Aucun ne sera inquiété, déstabilisé, tout juste à peine sali un peu plus !

On attend même, pour cette semaine ou une des suivantes, la riposte du Kremlin qui pourrait déclassifier quelques archives du FSB.

Les sites de propagandes russes nous expliquent déjà que « Camé-Rhône » lâche les « ricains »…

Y’en a, c’est tellement gros que ça croit pouvoir ainsi passer à travers le peigne-fin d’un soupçon d’esprit critique !

Tous ceux-là s’abritent derrière un anonymat de façade, parfaitement légal qui, si en plus il offre des « facilités fiscales », ne gâche rien !

Et tout ce qui est anonyme n’est pas « illégal » loin de là : C’est juste « plus commode » et moins salissant en cas de pépin.

Le monde des affaires nécessite trop souvent d’avancer « masqué » pour réaliser une bonne affaire, en se rappelant qu’une « bonne affaire », c’est une bonne affaire pour les deux parties à l’affaire.

Quand ce n’est pas le cas, ça se termine devant les tribunaux, masqué ou pas masqué derrière des structures « offshores ».

Souvenez-vous de « Nanar-Tapis » qui donne mandat à son banquier de vendre ses pépites pour un prix donné.

Et ce dernier trouve acquéreur pour deux fois le prix espéré. Comme il n’a pas le droit de faire l’affaire pour lui-même, il « invente » un intermédiaire qui n’est autre qu’un « faux-nez » néerlandais à « sa pogne » qui emprunte le montant nécessaire pour l’opération à une structure « offshore » du lyonnais, et l’affaire se fait, puis trébuche et « culbute ».

Vous connaissez la suite.

Ce que vous avez aussi compris, c’est que le Lyonnais n’est pas concerné par les « Panama-Pampers », pas plus que la Banque-Parisienne-Nationalisée, alors que cette dernière est championne du maquillage (cf. les affaires du « cousin-Pasquale » et l’affaire des détournements de l’accord « Pétrole contre nourriture », plus quelques autres qui tournent autour « d’Elfe », le « pétroleux »).

Et ce que je crois vous avoir déjà rapporté par ailleurs, c’est que faire des plus-values « opaques », c’est très bien, mais rapatrier le pognon, c’est plus compliqué.

Et que dans ce cadre-là, j’ai eu une séance assez épique rue de Wagram chez un type que je connaissais « d’avant », moment où il s’était porté acquéreur de la « boutique » de « mon boss » de l’époque qui avait décliné…

Je m’en souviens très bien, puisque plus tard, je cherchais du boulot, que j’avais réussi à avoir un RDV chez ce gars-là et que j’avais acheté mes « Weston-très-chic » pour cette occasion : J’ai eu mal aux pieds pendant près d’une semaine et je ne les jamais remises ! Elles sont restées quasi-neuves, les semelles à peine rayées…

Ce gars-là rachetait sous fausse-couverture tous les crevards de la planète pour « devenir l’empereur » du métier. Il était réputé financé secrètement par justement la banque parigote, via un « trust » des Pays-Bas (un secret de polichinelle dans le milieu dont je sortais), et je me proposais de transformer ses acquisitions en pépites industrielles après les avoir redressées : C’était mon métier du moment…

C’est exactement ce jour-là qu’est tombé du plafond la voix reconnaissable entre toute de l’ex-ministre de la ville… en plein entretien, comme un cheveu dans la soupe, croisé quelques années plus tôt sur le campus d’HEC où il faisait son numéro de « redresseur d’entreprises », lui aussi, après avoir fait ses armes de dépeceur chez « Manufrance » !

Juste pour vous dire que les « fausses-barbes », c’est fait pour qu’on ne sache jamais tout, même sur cette affaire-là…

Passons…

Non, tout cela, ce n’est rien, pas plus qu’il n’y ait aucun citoyen américains « qui compte » dans les « Panama-Pampers », sauf la CIA semble-t-il, et désormais à être certain que, contrairement à ce que je pouvais en déduire, la fuite a été le fait d’une équipe de pirates informatiques, et non pas d’un salarié indélicat dudit cabinet d’avocats.

Ce qui veut dire qu’il s’agit donc d’une sacrée organisation, dont même Snowden ne dispose pas, qui a bossé bien avant le printemps 2015, comme indiqué dans mon précédent post.

Juin 2015, l’équipe lâche le torrent d’informations à la presse qui s’organise pour la confirmer et l’exploiter : C’est sans doute la partie allemande qui « accroche » la CommerzBank devant le proc’ de Cologne, peut-être pour confirmation de l'authenticité de l'ensemble des données.

Le hacking remonte donc à nettement plus tôt et ne s’est sans doute pas arrêté en chemin…

À suivre, donc !

Ceci dit et pour reprendre un peu de hauteur face à l’actualité, je vous rappelle ce post du22 septembre 2011 sur l’ancien blog (abandonné mais toujours accessible).

J’y faisais un portrait, disons « éclairé », du monde dans lequel nous vivons sans le savoir et où il était déjà question des élections américaines de novembre 2012 qui a failli débarquer « Au-Bas-Mât » au profit d’un mormon des plus « hard ».

Pas tout-à-fait les mêmes sont d’ailleurs de retour : Leur pâles copies, en tout cas !

Je reprends :

« 

Le monde change « ses alliances ». Au gré des circonstances et des époques.

Il y aurait ainsi « 7 forces ». Parmi les deux des plus anciennes, l’une s’est subdivisée sans s’éparpiller et la première s’est fractionnées en mille pièces, qui se reconstruisent et se démantèlent. 

1 – D’un côté les « forces noires » des ordres fascistes, nationalistes, recroquevillées et de pouvoir absolu, quasiment antédiluviennes.

Qui s’éparpillent aujourd’hui entre néo-nazis et regroupements du genre KKK (dont des illuminés font encore « massacre aveugle » jusqu’au tréfonds de la Norvège) et jusque chez mes « natio-Corsi ».

Globalement, elles ont une vocation « élitiste-aryenne », haineuse de « l’autre » et sont antisémites et forcément racistes. 

Juste un aparté sur leurs « origines » : Au commencement, « l’homo-sapiens-sapiens » descendant de ses arbres, était un « chasseur-cueilleur ». Donc « nomade ».

Au fil du temps et de la pression de la « pousse de sa nichée », il s’est sédentarisé en devenant « agriculteur-éleveur ».

Sédentarisation entrainant forcément l’installation, et la défense, d’un territoire induisant elle-même une « communautarisation » plus ou moins évoluée.

Quand les uns ont commencé à se singulariser, sont nés les notions de « races » et de « peuple », assis sur un « territoire » qu’ils maîtrisaient.

Pendant que d’autres sont restés « nomades ». Et l’une de cette « tribu » semi-sédentarisée, pour se « singulariser », s’unifier, se « sceller » à son tour, a « inventé » Dieu, l’Unique, choisissant « Son » peuple parmi tous.

Vous connaissez la suite, Ismaël, Isaac et les fils de ses concubines postérieures au décès de Sarah. 

2 – Car naturellement, de l’autre, des « sémites » originaux (« élitistes divins »), enfants d’Abraham, sont subdivisés entre ses fils.

Ismaël n’est pas encore « constitué » en groupe de pression, malgré la bannière du Prophète, mais la « normalisation » de groupuscules tels qu’Al-Qaïda restent les prémices de leur montée en puissance, nourris aux pétrodollars…

(Je densifie un peu, parce qu’on ne va pas refaire la genèse ici !)

Ce second groupe, s’est donc subdivisé entre trois sous-groupes : « Les sionistes », les « hébraïques » et les « financiers » (la « nébuleuse Rothschild »). 

2.1 – Les premiers portent la « Terre promise » et son avenir.

2.2 – Les seconds constituent la diaspora disséminée partout dans le monde (un nomadisme tardif et « sédentaire »).

2.3 – Les troisièmes dominent aujourd’hui la finance mondiale derrière leur leader incontournable et sa propre diaspora qualifiée de « Rothschildienne » et Cie.

Une sorte « d’empire qualifié », construit au fil du temps. 

3 – Puis, s’est constitué, un peu en amont des « lumières » les maçonneries, qui « transversent » l’essentiel des 4 « forces premières » déjà présentes partout dans le monde et dès l’origine, à travers les empires coloniaux. 

4 – À la fin de la seconde guerre mondiale, a été abritée une « 6ème force », états-unienne, avec son bras armé qu’est la CIA, sur les ruines de l’OSS dissoute en 45, qui reste au service de la force « 2.3 » et des industries financées par celle-ci, sans perdre de vue les forces « 2.1 » et « 2.2 » au nom des intérêts américains. 

5 – Enfin, dans la foulée et les années 50, a été fondé le groupe Bilderberg, en second relais des « transversales » existantes, notamment de la franc-maçonnerie (et quasiment sur le même modèle, hors « l’initiation »). 

Rien de religieux, hormis les sous-groupes « 2 et suivants », rien de « philosophique » hors le premier groupe historique, de loin le moins actif. »

Remarquons que ce morceau de bravoure est incomplet :

A – Al-Qaïda se fait doubler par l’EI, qui lui plonge ses racines dans le Coran, et au plus profond ;

B – Que dans les « années 50 » émerge, dans le sillage de Bilderberg toute une panoplie d’organisations internationales officielles – ONU, UNESCO, OPEP, OCDE, G7 puis G20, et jusqu'au GIEC, ONG diverses qui prennent de la vigueur au fil du temps – mais également une pléthore d’organisations de l’ombre, plus ou moins connues et actives qui se servent des plateformes offshores pour gérer leurs intérêts disparates, parfois derrière des fondations.

Là, mon correspondant du moment a été incomplet.

Mais de prévenir que « les « alliances » sont réversibles. »

Toute chose ne peut se faire que quand il y a consensus d’une majorité d’au moins 4 de ses « 7 forces » et de prévenir, prophétique que : « Le monde des soixante dernières années est en passe de se disloquer » parce que les dissensions sont plus grandes que les consensus.

Et je vous précise qu’une fondation, type Ordre de Malte – parce que je connais un peu un des équivalents – c’est un conseil d’administration, des plus « smart » et au-dessus de tout soupçon de quoique ce soit, très civil et propre sur lui, mais que « la boutique » est dirigée par un directeur-général, quasiment inamovible, qui fait bien que ce qu’il veut et qui n’est « coopté » que par des hiérarques que personne ne connaît au sein du conseil d’administration qui « valide » la nomination (ou la destitution).

C’est comme ça.

Et pas question d’en savoir plus : Vous vous faites « remercier » pour vos bons et loyaux services dans la semaine.

Le culte du secret poussé au-delà des sociétés écrans des paradis-fiscaux.

Je vous raconte tout ça pour quelle raison ?

Eh bien parce que nous vivons exactement ce type de « moment charnière » de dislocation en marche !

Un point de rupture vient d’être franchi avec les « Panama-pampers » répandus sur la place publique.

Normalement, on n’en arrive jamais à déballer le linge sale sur ladite place publique.

Et là, on doit s’interroger.

C’est vrai que le Dégé de la Générale doit y laisser sa tête et avec lui une bonne partie de son état-major, pour avoir menti à une commission sénatoriale : Mais ils vont s’en remettre.

Ce n’est pas le but recherché.

C’est vrai que « Camé-Rhône » va avoir du mal à combattre les rumeurs en même temps que de défendre le pays contre le Brexit…

La bataille d’opinion n’en est que plus indécise et c’est peut-être un effet recherché par le « Panama-pampers ».

Mais soyons sérieux : Il y a trop d’éclaboussures pour que ce soit la seule méthode pour jeter la GB hors d’Europe !

Peut-être que l’effet recherché n’est tout simplement pas autre chose qu’une lutte contre les autres paradis fiscaux, commencée depuis des lustres, accélérée depuis 2008, qui va peut-être prendre un nouvel élan poussée par les opinions publiques de tout à chacun, et que là on voit bien une agence gouvernementale étatsunienne à la manœuvre : Ils ne font que ça depuis 2002, et d’allonger la liste des condamnations et amendes sans discontinuer !

Mais alors, d'une part je n'aurai pas mis en danger la CIA et ses agents (on y reviendra) et d'autre part, j’aurai jeté mon dévolu sur les caraïbes, les Bermudes et les quelques autres : La pêche aurait été bien meilleure qu’en les évitant !

À moins que ce soit un coup à trois-bandes, comme d’un avertissement, pour laisser le temps de « se soigner » à tous les résidents américains…

Un peu trop compliqué même pour des américains au sommet de leur art.

Non, désolé, jusque-là, il y a lieu de patauger.

Il faut rechercher beaucoup plus loin, plus haut, plus gigantesque, qui aurait failli être totalement « disloquant » et qu’il convenait de protéger encore et toujours, justement pour réunir le consensus minima exigé des « 7 forces » ci-dessus, le tout à l’orée de nouvelles échéances électorales américaines.

Autrement dit, on s’oriente vers l’hypothèse d’un gigantesque enfumage, une sorte de contre-feu allumé à bon-escient, où seulement quelques pièces font les frais de la partie.

Et j’en reviens à mon post « 0 ».

Alors, on va tous les rassurer : Figurez-vous que le week-end dernier, j’ai recherché le texte promis pour cet été.

Je n’ai pas un, mais plusieurs ordinateurs, des dizaines de clés de sauvegarde, des disques durs externes en pagaille, deux serveurs et je duplique à tout va plusieurs fois par mois.

C’est simple, je passe normalement mes samedis-matins monégasques, sans connexion, dans une sorte de cage faraday (que même le téléphone ne passe pas), à épurer tous les spys et autres virus et à lancer les sauvegardes pour en finir en milieu d’après-midi : Des téraoctets !

Eh bien, vous ne le croirez pas, mais ce texte a disparu…

Et impossible de retrouver son auteur : Depuis mon crabe, j’ai perdu l’usage de la boîte @mimile dédiée par laquelle je l’avais reçu…

Qu’il va falloir que je modifie une nouvelle fois le scénario prévu pour vous conter cette histoire-là !

Profondément désolé, vraiment navré.

Bien à toutes et tous quand même !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/panama-papers-2.html

 


Charles DUBOC La vie d’un chef mécanicien à la pêche années 1950-1960

 

Ce texte est celui disponible dans un enregistrement effectué en 2002 à St-Pierre-en-Port.

Mon père raconte sa vie de marin alors qu’il était chef mécanicien sur le Jean Vauquelin, un magnifique chalutier à pêche latérale de 50 mètres.

 

« Deux-Ligny », le chef d’armement, a fait débarquer le moteur. Ce n’est pas rien de débarquer un moteur comme cela, à l’atelier pour le retaper complètement. Refaire des chemises neuves, enfin tout. Réviser l’arbre manivelle. On rembarque le moteur. On trouvait des températures de plus de 400° alors qu’elles n’auraient jamais dû dépasser 360° C - 380°C.  A l’allure normale on tournait à je ne sais pas combien de tours en moins. Je ne trouvais pas. Les pompes étaient décalées. Il avait fait mettre des cales sous les pompes à combustible, mais des cales de 5 millimètres.

En restant en réparation quelques mois après. Il faut que je trouve le truc. J’enlève le carter du bout, les pignons, je prends les points mais hauts. Tu sais le point mort haut d’un cylindre. Je regarde l’arbre à cames. Il y avait des cames de marche avant/marche arrière. Un système deux dents. J’ai trouvé. C’est pas possible, c’est moi qui l’ait régler à l’atelier. « Deux-Ligny » vient à bord. Je lui ai fait voir. Il est reparti. Il y avait bien deux dents d’écart, juste deux dents. J’étais jeune chef débutant.

J’avais six mois de bord… Tu vois. Bof, au fil des années ça s’est arrangé quand même. Je mets tout à mon idée. Je mets l’arbre à cames, les pompes. Puis, je tourne aux réparations (…) « Je vais venir au lancement ». J’ai lancé le moteur comme on le retapait tous les ans. Une fois le moteur parti, il est parti à l’atelier. Il aurait voulu que ça parte pas… Et ça a été. Bien sûr.

Mais ça en fait, c’est les relations humaines. Que tu sois à bord d’un avion ou d’une entreprise. C’est pas toujours facile. Les températures ont chuté de 450° à 500° à la température normale. Mais on a récupéré 25 tours comme ça – c’est énorme- pour la puissance sur le chalut. Tout ça. Alors j’ai envoyé un télégramme (...) Par radio. Voilà. Moteur tant de tours, tant de degrés de température – tout va bien.

Quand tu démontais une culasse. La chemise était fixée sur la culasse. Chemise et culasse dessus, ça se mettait tout d’un bloc. Tu serais tout ça – Burg Meister – refroidi à l’eau de mer. Tous les ans pareil. Des culasses qui pesaient. 2cm de 4 cm de sel dans le haut. Curieux que cela soit venu si tard ce système de refroidissement. Bah, c’était tellement plus simple. Tellement pratique à l’eau de mer. Bah oui. Un système – pas deux- Pas d’échangeur. Oui, c’est vrai. Les premiers échangeurs on a eu des em… Les tuyaux pour les échanges- c’était un faisceau de tuyaux – tu vois –

Oui, l’échangeur il fait deux mètres de long si tu veux. Il fait 60 cm de diamètre au moins et les tuyaux ils ne tenaient pas. Ils ont réussi à faire des échangeurs en cupro-nickel – un alliage cuivre et nickel- là ça tenait mais avant c’était du cuivre !... J’ai vu des tuyaux en cuivre (..) Tu voyais d’un seul coup un jet d’eau, un jet de flotte, c’était un tuyau en cuivre qui venait de casser. Des gros tuyaux en cuivre comme ça. Oui, il y avait de phénomènes d’électrolyse – oui d’électrolyse – Et toujours au même endroit. Ah oui… Même les gros tuyaux devant le moteur, des gros tuyaux comme ça de 10 cm de diamètre. D’un seul coup Pschitt !... Alors j’avais mis (…) On m’avait donné un surnom pour les tuyaux. Je serais le tuyau. Je passais une grosse durite, collier, et là j’étais tranquille. Je ne sais plus comment ils m’appelaient. Il n’y avait que moi qui faisait ça. Ils s’emmerdaient. Cela a duré des années. Et ça ne se faisait pas ailleurs. Juste à cet endroit. Des trucs de 3cm d’épaisseur qui étaient percés (…) J’ai vu démonter ces tuyaux là l’extérieur bien propre. A l’intérieur c’était bouffé…

(Ecrit et mis en ligne au service de neurochirurgie)

 


Panama Papers (1)

 

Les questions sans réponse… 

 

Je me suis donc tamponné hier toute le rewind de l’émission de « Lisette-Sucette », Cash investigation, comme prévu dès hier.

Près de trois heures, en mode haché, boulot oblige (une flopée de déclarations fiscales de droit gaulois, c’est l’époque, là, jusqu’en Italie !).
Et reste finalement surpris, plus exactement « sur ma faim ».

A – Attends, là : On parle de « paradis-fiscaux », mais on ne dit jamais, durant trois heures, que s’ils existent, c’est parce qu’il y a d'abord des « enfers fiscaux ».

C’est le « B.A. BA » tout de même.

Or, pas un mot sur le sujet !

Un peu gros, d’autant qu’était « à bord » le ministre de la fiscalité, tout dégoulinant de « bons sentiments ».

Ce n’est pas un reproche, de tout façon il n’est « pas-sain » et le porte même jusque sur sa tronche, car il était parfaitement dans son rôle et sans grandes difficultés.

Idem pour le type délégué de l’OCDE, alors que la « lanceuse d’alerte », en retenue sur son sort, l’était moins : Mais elle n’a pas « débordé ».

Parfait et bien léché, puisqu’on ne cause pas des sujets qui fâchent…

Passons.

Or, notez plusieurs choses sur le sujet : Les paradis-fiscaux, ils ne sont pas tous là où on le croit.

Le Luxembourg, certes pour les revenus de capitaux de société et autres comptes courants ; l’Irlande pour tout ce qui est droit d’auteur, même si la « Gauloisie des Lumières », n’est pas mal non plus, notamment avec son régime fiscal des artistes, auteurs et compositeurs, et social des intermittents du spectacle, mais aussi sa ribambelle de Sofica et leurs avantages fiscaux, sans même causer des subventions (des avances sur recettes) à attendre du CNC (et du ministère de la culture) ; toujours la « Gauloisie fiscale » quand on fait de la recherche avec son crédit d’impôt dédié, ses amortissements dérogatoires, mais aussi les bénéfices du CICE et demain la réduction des charges sociales type « Fifi-le-déchu » pour les salaires intermédiaires ; la Belgique quand on veut échapper à l’ISF pas très loin ; la Suisse quand on cherche un forfait fiscal au rabais ; la Grande-Bretagne pour son taux d’IS promis à la baisse, au moins autant que l’Irlande ; les Pays-Bas pour les redevances de licence, etc.
Il y a tout un panel à disposition avec les avantages et inconvénients à bien lister.

En fait tout dépend des besoins du « client » candidat :
1 – Il veut quoi ? Ou plutôt, ses fonds viennent d’où ? Trafics illégaux (vente de drogue, d’armes, de femmes, d’organes, fruits de braquages, hold-up et Cie), détournements. Autant faire des montages opaques dans des pays au secret bancaire garanti, même si ça aura de plus en plus de limites.
Mais pas dans mes locaux, ni ceux de mon « boss à moi ».
2 – Ces avoirs ont-ils déjà payé un impôt ou non ? Si oui, quel intérêt sauf à investir dans un Riad marocain à usage personnel, comme Balkany, « Déesse-Khâ » ou « De-la-Nuée » ?

À moins qu’on veuille échapper à la cascade d’impôts de nos contrées. Alors deux solutions : On « vote avec les pieds » et on s’exile, ou on use de structures opaques.

Si non, le gars il dégage chez un concurrent : Le blanchiment, c’est du ressort du casino, « en bas de la rue en bord de mer, avec la technique du baronnage », comme sait le faire la famille de « Fafa-l’empoisonneur », au moins son fiston !
Parce que même le recel d’argent sale, chez nous, on ne sait pas faire : Il y a du pénal au bout !

Ou alors il va voir la Banque Rothschild : Ils ne sont pas encore trop regardant.

Les autres, ils commencent à avoir froid aux pieds…

Retour à la solution « 1 » ci-dessus.

3 – Ces fonds doivent servir à quoi ? Financement d’un projet ? Préparation d’une succession, donations, générer des rentes ? Attention, quand « ça ressort », la phase de reblanchiment, il faudra tôt ou tard passer par la caisse et décaisser.

Si c’est un projet de type commercial ou industriel, il vaut mieux être « le kul-propre », en revanche on peut choisir son taux d’IS en se délocalisant peu ou prou.

S’il s’agit d’un projet « personnel », un choix de vie, on a nos propres « trous noirs » fiscaux : Fondations, associations avec apport conditionnel parfaitement légaux.

Voire les fiducies, mais là, autant traverser la Manche et aller ouvrir un trust : Les anglais font ça beaucoup mieux que les gaulois.

On peut même faire des tontines, mais l’intérêt est limité à partir du moment où il faut passer par la caisse, pas toujours au meilleur tarif.

Bref, que des trucs simples, éprouvés, parfaitement balisés, prévisibles et on peut même limiter les « dégâts » et faire des effets de levier avec des « ventes à soi-même » : Ça, j’aime bien !

Pourquoi aller sous les tropiques, SVP ?

Ça ne se justifie impérativement qu’en « point 1 ». Mais alors ce n’est plus seulement de la fraude fiscale, mais aussi du trafic d’influence, de la corruption, de l’abus de confiance, de l’abus de biens sociaux, de la concussion, ou les recels de tout ça, actif ou passif, qui échoueront tôt ou tard devant Monsieur le procureur.

Autant aller ouvrir un compte à Londres au nom de Monsieur Smith et obtenir une carte bleue pour les « menus frais » de son train de vie ou de ses propres corruptions à venir.

C’est le prix d’un aller-retour en Eurostar ! Pas besoin d’avocat…

B – Pas de scoop nouveaux !

On nous re-bassine, sans trop abuser, des noms ou photos de tous les dictateurs de la planète, leurs proches, les « ex », les en exercice, et même les futurs, histoire de nous affirmer que ce sont vraiment des gens totalement infréquentables.

Même le premier ministre islandais y passe, c’est dire !

Or, ici, c’est moi qui suis « infrEEquentable » et nul autre !

Et je revendique…

Donc, je n’en cause même pas, sauf à se dire que vraiment, le bon peuple a bien raison de vouloir faire tourner l’échafaud pour tous ceux-là.

Ignoble (sauf que là encore, si je suis infrEEquentable, je suis aussi Ignoble – sans noblesse ni vertu ! Que là, ce sont mes ancêtres qui vont en faire des loopings dans leurs cercueils : Exactement le contraire de leur devise dont je suis l’indigne héritier…) !

C – Et puis on va encore dire que je suis un complotiste : Pas un seul nom américain !

Quand même curieux…

Il paraît qu’ils seraient toutefois 211 (sur 14.000 vous rappelle-je), d’après leurs adresses postales, mais aucun nom connu pour des affaires crapuleuses ou seulement politiques ou financières.

Mais je ne suis pas un « complotiste » : Il y a forcément une autre raison !

D’autant que si l'on regarde de plus près, on s'aperçoit que les États-Unis devraient néanmoins être touchés par le scandale. Selon les données de l'ICIJ, le pays arrive en 4èmeplace des endroits où le cabinet Mossack Fonseca possède des intermédiaires, qui servent notamment à attirer des clients.

Devant… le Panama lui-même.

Mais comme le rappelle « Le Monde », cela ne veut pas forcément dire que l’ensemble de ces personnes soient effectivement de nationalité américaine. Comparé au millier de noms gaulois, les États-Unis semblent malgré tout peu affectés.

Et la raison se trouve ailleurs : « Les contribuables américains préfèrent placer leur argent dans les îles Caïmans ou aux Bermudes plutôt que d’utiliser les îles vierges britanniques ou les Bahamas », affirme sur son blog Richard Murphy, professeur à la City University de Londres. « Ce n’est pas une surprise : La loi aux Caïmans est faite pour épouser les marchés américains », continue-t-il.

D’autant que Bloomberg, en janvier 2016, avait déjà publié une brève, affirmant que le pays « offshore-financiers » le plus important au monde est de loin … les États-Unis d’Amérique !

En septembre 2015, le directeur général de la « law firm » Rothschild & Co., Andrew Penney, raconte même pour Bloomberg comment les riches peuvent éviter de payer des impôts.

Son message est clair : « Vous pouvez aider vos clients à transférer leur fortune aux États-Unis en toute sécurité, “tax free” et à l’abri de leurs gouvernements. Certains nous appellent déjà la “nouvelle Suisse”. »

En revanche, l’apparition des îles vierges britanniques peut paraître surprenante, mais elle concerne en réalité la majorité des sociétés écrans créées par le cabinet Mossack Fonseca. De fait, plus de 113.000 sociétés ont été établies sur ces îles, contre un peu plus de 40.000 pour le Panama…

Jamais les fichiers des autres acteurs sur le marché de la société offshore, panaméen ou autres n'apparaisse, faut-il rajouter…

D – Enfin, en queue de reportage, on nous montre Fonseca en interview télévisée qui déclare démissionner de ses fonctions gouvernementales et de la présidence de son parti : C’est le volet politique (qui appellera une riposte « politique », un « boycott » et des rétorsion à l'adresse de la « Gauloisie-suspicieuse ») !

Et là, j’ai mal !

Après vérification, ce passage date de mars 2016, avant le lièvre du mois d’avril de la même année.

Le sieur veut consacrer son temps à défendre son honneur, sa boutique et son pays… mais après le scandale brésilien qui éclabousse sa « boutique », vous savez les affaires de Pétrogas, de la présidente et de son « ex » destitué sis au Brésil…

Rien à voir avec le « Panama-Pampers » du moment, même si ce sont exactement les mêmes procédés de camouflage qui sont utilisés.

Or, horreur, « Lisette-Sucette » ne le mentionne pas dans son reportage !

Partie réservée à ses correspondants brésiliens, alors que le « truc » est éventé depuis des semaines au Brésil et compromet même jusqu’aux prochains JO, mais du coup jette une ombre sur le travail des « journaleux » de « TF2 »…

Dommage, d’autant que j’ai relevé une deuxième « ombre » : À la minute 2 h 23, elle affirme au ministre que les données dont elle dispose, et qu’il aimerait bien partager, datent d’octobre 2015.

Stop !

On nous a expliqué durant 2 heures que les fuites de Pampers datent de juin 2015.

Alors soit « l’informateur » est encore actif, et alors pourquoi pas jusqu’en mars/avril 2016, soit on nous ment sciemment !

On nous dissimule encore autre chose sous couvert d’anonymat journalistique, ce qui devient intolérable : Incroyable !

Mais non, je ne suis pas complotiste, mais il me manque des pièces au puzzle, des cartes gardées dans la manche et je n’aime pas ça, mais alors pas du tout.

Alors même que la toile transpire d’autres informations sur « le pirate » (on y reviendra).

E – Du coup, j’ai creusé un peu plus.

Qui est derrière le cartel des journalistes d’investigation ? 

Les « Panama Papers » sont publiés par l’Organized Crime and Corruption and Reporting Project (OCCRP) et par l’International Consortium of Investigative Journalists (ICIJ) qui réunit plus de 370 journalistes dans 76 pays, et de grands quotidiens / médias tels que Suddeutsche Zeitung (Allemagne), Le Soir (Belgique), Le Monde (France), The Guardian, BBC (GB), Ouestaf News (Sénégal), Haaretz (Israël), El Mundo (Espagne), The Huffington Post (USA), etc.

Selon l’OCCRP, sur son site web, ses principaux donateurs sont la fondation Open Society créée et dirigée par le milliardaire George Soros, et l’agence d’aide au développement USAID qui opère sous la supervision de la Maison Blanche, du département d’État et du Conseil de Sécurité Nationale (vous pouvez vérifier in situ ou sur Wikipédia).

Bref, la haute main est à Washington, sous l’égide du gouvernement : Voilà qui conforte mes délires « paranoïaques et romanesques » d’hier !

Je n’en demandais pas tant, pour tout vous dire, parce que d’ici que ces gars-là soit instrumentalisés, il n’y a pas loin…

L’ICIJ est un département ou une subdivision du Center For Public Integrity (CPI), organisation sans but lucratif basée à Washington qui, selon son site Web, compte la fondation Open Society (encore Soros !) et la Carnegie Corporation of New York parmi ses principaux donateurs.

Attends encore une fois : Carnegie Corporation de New York a été créé par Andrew Carnegie en 1911 « pour promouvoir l'avancement et à la diffusion de la connaissance et de compréhension ».

Une sorte de fondation qui a aidé à établir et a doté une variété considérable d'institutions, y compris les bibliothèques Carnegie, le Conseil national de recherches, le Centre russe de recherche à Harvard, l'atelier de télévision pour enfants, et depuis de nombreuses années fortement soutenues autres organisations philanthropiques de Carnegie, en particulier Carnegie Endowment for international Peace (CEIP), la Fondation Carnegie pour la promotion de l'enseignement (CFAT), et la Carnegie Institution for science (CIS).

Et parmi ses « généreux donateurs », on retrouve la Fondation G.W. Bush pour un modeste 50.000 dollars !

Et puis en creusant encore, mais dans une autre direction, qui est derrière le « Süddeutsche Zeitung » auquel s’est adressé « l’anonyme » ?

Il fait partie d’un mastodonte médiatique allemand, Süddeutscher Verlag, dont les tentacules s’étendent à la Suisse, en passant par l’Autriche, pour se déployer dans toute l’Europe centrale et de l’Est…

Marrant comme hasard-hasardeux, ça, d’autant qu’on a pu y voir les coups de boutoir contre les fréquentations et proches de « Poux-tine » (les frères Arkady et Boris Rotenberg, des amis d’enfance, et Serguey Rodulgin, désigné comme proches dont les noms apparaissent dans les sociétés offshores) autour de « ces révélations ».

Un peu comme si notre « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois », le roi des glands, maquille son jeu parce que c’était un « proche » de « Caca-Zut-Hack » et qu’en plus il a fréquenté « Plate-inique », au moins dans les stades…

N’oublions jamais que George Soros, le même qui a fait fortune en attaquant la Livre il y a quelques années (un vrai hold-up) puis l’Euro, hait « Poux-tine » qui annonce un monde multipolaire, tout autant qu’il hait « Trompe », le nationaliste populiste.

Tous deux sont les empêcheurs de tourner en rond dans la réalisation des ambitions Soros à mettre en place son NOM (Nouvel Ordre Mondial)…

F – Ceci étant, et dans l’attente des soubresauts étonnants de ce dossier, tel qu’ils nous sont livrés au fil du temps, on retiendra en guise de conclusion, la convocation des dirigeants de la SocGen à Bercy, à la rencontre du ministre « Pas-Sain »…

Et le Pédégé se défend de tout amalgame alors que les contre-feux étaient déjà allumés dès ce matin. On y reviendra donc.

Pour ce cas particulier, on va minimiser son activité offshore en précisant qu'elle « représente des revenus marginaux ».

Quasiment anecdotiques…

Trois fois rien, qu’on peut balayer d’un revers de main négligent.

Comment dire ?

Les 2/3 des sociétés offshores créées au Panama par la SocGen (plus de 900) l'ont été par sa filiale luxembourgeoise…

Une filiale dont un rapport récent (Oxfam) montrait qu'elle concentrait 0,9 % des salariés de la banque, mais 13,5 % de ses profits.

Ce qui en fait la 1ère source de profits de la banque.

« Des revenus marginaux » dites-vous…

Ils vont avoir du mal à s’en défaire !

Et le titre a été attaqué toute la journée jusqu’à toucher un « plus bas » vers 16 h 30 hier, avant de s’être redressé en effaçant cette « mauvaise journée » avant la clôture de la bourse de Paris.

C’est le moment de vendre à découvert : Vous pourrez sans doute acheter à meilleur cours d’ici les échéances trimestrielles.

http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/panama-papers-1.html

 

 


Panama Papers (0)

 

Je suis vraiment un auteur comblé !

 

Presque béni des dieux, même… et à en croire les efforts de mon ange gardien pour me maintenir en vie et mes diverses tribulations romanesques, que ce blog-ci n’existe que pour ça, pour ce « destin-là », absolument pas choisi de ma part !

Bien au contraire : J’aurai une vie plus calme et confortable sans.

Passons et je vous explique.

D’un côté, j’en viens à me mêler de choses (publiques) qui ne me regardent pas, d’autant que je n’ai absolument aucune ambition politique (hors l'accès à la cave de l'Elysée, mais depuis qu'elle a été dévalorisée, je ne sais plus...), et tente de démêler par raisonnement « inductif/déductif », une série de réflexions « hypothético-déductives », les fameux détournements de « Mythe-errant » dans les années 90.

Un « truc » qui prend racine avec la guerre Irako-koweïtienne et se termine en « Gauloisie-pacifique » par le recyclage de ces arsouilleries dans le grand-emprunt de « Bling-bling » de 2009 : Convergence des montants, mais aussi de l’opération de « maquillage » qui va avec (le type empruntait 35 milliards d’euros pour en rembourser « entre 12 et 13 milliards » immédiatement dus !)

Comme si ce genre de détail nécessitait d’en faire trois fois plus, alors que l’agence « Transe-Trésor » en fait toutes les semaines sans en faire tout un plat devant la presse politique…

Passons.

À force de compter et de recompter, je m’aperçois qu’il en manque : Je m’étais globalement planté sur les cours de conversion de devises et des taux d’intérêt pratiqués à l’époque sur les marchés…

Sur des sommes qui ont servi vraisemblablement à financer la réunification allemande, mais à des taux de 5,90/6,00 %, pas à nos taux négatifs actuels !

Ce n’est pas pour rien que c’était le « sherpa » de « Mythe-errant » qui a été nommé à la tête de la BERD, à Londres, dont il a couvert le siège de marbre, le fameux « D’jack-@Thalys » : Rien de hasardeux, puisque c’est lui avec la complicité de « Déesse-Khâ », alors ministre de l’industrie, qui « invente » la manip’ du détournement.

« Déesse-Khâ » qui est le même qui va partir en Chine « blanchir » ses avoirs en « levant » 2 milliards d’euro pour sa banque, LSK, qui va faire faillite avant de commencer, avec à la clé le suicide du « fondateur », à Tel-Aviv, dont chacun sait qu’il s’agit d’un agent dormant lié au Mossad.

Et puis en fouillant, notamment grâce aux travaux de « l’Ami-râle » épaulé par « Basanix » et un quarteron de vétérans de la Division Daguet et de Bosnie, dont « Vincent », qui harcèlent les autorités gouvernementales depuis 1998, constatant également tout le poids des « étoilés » installés dans les états-majors des armées de mon pays depuis l’arrivée du « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois », ceux-là finissent par retrouver la trace d’un milliard de dollar versé officiellement par le Koweït à mon pays au tout début de l’offensive terrestre de l’opération « Tempête du désert ».

Une bataille de 100 heures !

De mon côté, en fouillant encore, je constate que les avoirs du Koweït, avant l’invasion du pays sont de 248 milliards de dollars éparpillés à travers des participations dans les pays occidentaux et du Golfe, plus … 48 milliards de dollars dans les coffres de la banque centrale de la monarchie, en attente d’utilisation : Quelques jours de recettes pétrolières qui servent aux « menues dépenses » !

Mais qu’à la fin du conflit, les coffres sont vides et que l’Irak de Saddam ne restitue qu’une faible partie…

Je ne sais pas combien : Entre 8 et 10 milliards en billets de 100 dollars, la plus grosse coupure, soit autant de tonnes de papier.

Question : Où est donc passé le reste ?

Et c’est l’objet du prochain roman (si les dieux – ou les « Mains invisibles » – consentent à me laisser le temps d’en clore l’écriture).

Car là encore, à force de fouiller, je découvre par hasard que si la « Gauloisie-corrompue » vit honorablement de différentes magouilles à vocation plus ou moins « politique » (on se rappelle du « Bling-bling-au-thon » financé avec de l’argent venu de nulle part, en tout cas pas de « généreux donateurs » qui auraient dû faire jouer leur droit à crédit d’impôt attaché à leur générosité et dont beaucoup ont renvoyé leur carte de membre d’honneur du parti de « Bling-bling », mais aussi de quelques seconds couteaux chopés par la douane avec des mallettes de 500.000 euros dans les mains à la gare du nord), la vertueuse Amérique-unie du nord n’est pas mal non plus : Ce sont des dizaines, voire des centaines de milliards de dollars qui ont disparu des finances publiques au fil du temps !

Et on verra ça cet été, quand je serai planqué en Méditerranée…

Un écheveau qui aurait dû prendre la forme d’une tornade dévastatrice sur les institutions de mon pays (celui que j’aime tant et qui ne mérite pas tout ça), à l’occasion du centenaire du « maître du verbe » en la personne de « Mythe-errant », et qui … n’est pas sorti comme prévu !

Au lieu et place, s’est mise en marche une machine infernale états-unienne qu’on n’a pas vraiment vu venir, même si je l’ai déjà abordée partiellement par ailleurs.

– Premièrement, une doctrine maintenant en place des autorités monétaires et gouvernementales des USA, considère que les autorités ont droit de regard sur tout ce qui est libellé en dollar à travers le monde, parce que le dollar leur appartient !

Et ils en ont profité pour faire régner la terreur dans les milieux financiers, avec fortes amendes à payer, pour faire régner les embargos successifs décidés par leurs autorités ;

– Deuxièmement, une lutte sans merci contre le blanchiment d’argent, d’abord contre les cartels de la drogue : La DEA peut bloquer n’importe quel compte à travers le monde, si ça lui chante, même sans l’aide d’un juge.

Puis contre l’évasion fiscale.

En oubliant que le Delaware (et quelques autres), État fédéré des USA est un excellent paradis fiscal à portée d’avion et de train de tout le pays !

– Troisièmement : La loi FACTA ! Tout citoyen américain, où qu’il réside dans le monde, doit signaler ses avoirs et revenus pour y être éventuellement imposés. La fiscalité américaine est mondiale (comme la nôtre d’ailleurs) et universelle.

Tout résident étranger est soumis aux mêmes règles déclaratives.

Toute personne, même non-résident, doit souscrire les mêmes déclarations, si ses avoirs et/ou revenus aux USA sont supérieurs à 60.000 dollars, crois-je me souvenir.

– Quatrièmement : Des accords d’échanges de données sur la situation fiscale et les flux financiers avec tous les pays sont conclus à l’arraché !

Même la Suisse, qui viole ainsi sa propre loi fondamentale qui tient lieu de constitution, a été obligée de signer, sans quoi ses banques étaient privées de licence d’opérer aux USA et/ou sur du dollar…

Le Grand-Duché du Luxembourg, le Lichtenstein et même Monaco aussi, dans le cadre des accords-types de l’OCDE sur la transparence réclamée par « Bling-bling » au sommet de Londres de 2008.

Mais si.

Et tous s’y sont pliés, même la plupart des « paradis-fiscaux », sauf une poignée : Bahreïn, le Vanuatu, Nauru et … Panama qui persistent à refuser de lever leur secret bancaire (et à extrader ses résidents), alors que les îles Vierges britanniques et les Seychelles sont plus ou moins sous tutelle des banques anglo-saxonnes.

C’est incroyable, parce que bon, les deux îles indépendantes du pacifique sont faciles à cerner à tout moment ; Bahreïn, c’est un peu plus compliqué à réaliser, mais avec du temps et les efforts de la diplomatie, ça pourra le faire.

Les Îles-Vierges et les Seychelles, c’est plus facile, un peu comme Saint-Martin, les Îles-anglo-normandes, Serk, Hong-Kong, Singapour et Cie.

En revanche, Panama, il faut quand même se rappeler son histoire pour comprendre que ça aurait dû être bien plus facile que n’importe où ailleurs.

Panama n’existe en tant qu’État indépendant qu’après plus de 3 ans de guerre menée par un groupe d’indépendantistes discrètement soutenus par les États-Unis, et se déclare indépendante de la Colombie le 3 novembre 1903.

Alors même que le pays est resté coupé géographiquement en deux, puisque les USA ont gardé la souveraineté sur le canal de Panama (dont la construction fut commencée en 1881 sous l’impulsion de Ferdinand de Lesseps et qui fut inauguré en 1914) par un accord à perpétuité signé la même année.

Depuis, de nombreux troubles sociaux et politiques agitèrent cette république monocamérale qui connut des régimes plus ou moins autoritaires :

– Le général Omar Torrijos renégocia en 1978 l’accord sur la zone du canal (Traités de Torrijos-Carter).

– À sa mort en 1981, le général Manuel Noriega, commandant la garde nationale (qui fut à une période rémunéré par la CIA), s’est mis, dans les faits, à contrôler le pouvoir en accentuant le caractère populiste, nationaliste et très anti-américain de sa politique.

En juillet 1987, les États-Unis ont tenté d’obtenir l’extradition de Noriega, pour trafic de drogue, puis ont soumis le pays à des sanctions économiques sévères.

Noriega, en dépit d’une opposition civile vigoureuse, s’est maintenu au pouvoir avec l’aide du Japon, un allié indéfectible des USA, intéressé par la construction d’un nouveau canal.

Jusqu’à l’opération « Just Cause » lancée en décembre 1989 par l’armée américaine pour le capturer.

– Il est ensuite remplacé par Guillermo Endara, son concurrent à l'élection présidentielle de 1989, que Noriega avait annulée.

La Zone du canal de Panama fut rendue au Panama le 31 décembre 1999, suite aux Traités de Torrijos-Carter. Et depuis le référendum du 22 octobre 2006, les Panaméens ont décidé d’agrandir le canal, pour faire face à la hausse du trafic et rester compétitifs sur le transbordement.

Il faut dire que le canal est la principale ressource de ce pays qui ne consacre pas plus de 1 % de son PIB pour assurer sa défense nationale : Il reste sous protection états-unienne et la monnaie locale, le balboa, n’existe que sous forme de pièces, les billets en circulation sont uniquement des dollars !

On ne peut guère faire mieux en matière de « protectorat », limite « colonie »…

Et globalement, l’économie panaméenne se résume à trois « activités » qui représentent plus de 80 % du PIB national : Le transbordement entre deux océans, les pavillons de complaisance des navires et l’activité financière, sous forme de « conseil » en gestion !

Dont le cabinet d'avocats Mossack-Fonseca incriminé : Ce n’est ni le plus gros, ni le plus petit de ces « conseils », juste du « secrétariat juridique » des plus simples (création d’une personne morale dans un paradis fiscal, formalité d'enregistrement et ouverture d’un compte bancaire) qui se compte en quarteron sur place, et qui n’a même pas d’activité bancaire, donc échappe aux mesures de rétorsion toujours possibles, mais sait user pour quelques milliers de dollars, à travers ses quelques 40 agences réparties dans le monde, des facilités proposées par ailleurs pour les clients de toutes les banques du monde entier !

Alors là, on peut se poser quelques questions de bon sens quant aux révélations sur la place publique de son « fichier-client » (qui remonte à 1977) : 

– Est-ce une tentative de « déstabilisation » des USA contre le « petit-business » local ?

C’est possible mais semble totalement disproportionné et contre les intérêts américains qui feraient bien à la fois de s’occuper de ses propres « paradis-fiscaux » sis sur son territoire et qui ne font rien pour étrangler les autres et vrais paradis fiscaux partout ailleurs comme ils en ont les moyens.

Rappelez-vous qu’on estime l’enjeu à quelques 21.000 milliards de dollars, plus que le PIB des USA et du Japon réunis !

Et notons au passage que les « échanges de renseignements », le travail « d’intelligence » fonctionnent désormais relativement bien à travers le monde, mais que, même en matière d’anti-terrorisme, le partenaire américain oublie souvent le principe de réciprocité…

Ce n’est pas dans leur culture.

– Pourtant, il y a bien eu fuites (Leaks). Et ciblées sur une seule société de conseil panaméenne : Si ce n’est une action d’envergure, c’est donc le résultat d’une action isolée.

Un pirate, mais comme on parle de plus de 210.000 dossiers, 2,6 téraoctets de données, soit l’équivalent de 34.665 épisodes de séries télévisées  donc des milliers de DVD ou des centaines de clés USB, voire deux disques-durs externes complets : Via internet, c’est infaisable sans qu’une alarme ne se déclenche.

Donc une action individuelle, ou coordonnée, mais en interne.

Rocambolesque, mais on a bien vu Hervé Fariani, l’informaticien de HSBC se tirer avec quelques dizaines de DVD sous le bras jusque chez le juge en solex de la baie des anges qui regroupaient tous les fichiers-clients de quelques milliers de personnes et sociétés : Il en a dit qu’il avait « une mission », persuadé que son employeur trichait de façon éhontée en pleine crise des subprimes…

– D’autant qu’un « inconnu » a contacté, dès l’été 2015 diverses autorités fiscales pour leur vendre ses fichiers.

On sait que les allemands ont été preneurs et que ça s’est traduit par le paiement d’une forte amende de la CommerzBank en octobre dernier. On parlait d’1,45 milliard de dollars (1,37 milliard d'euros) en mars 2015 pour avoir violé plusieurs embargos et de 17 millions d’euros infligés par le procureur de Cologne en octobre 2015, après « qu'une enquête » ait révélé que l'établissement permettait à ses clients de cacher de l'argent, notamment via une filiale au Luxembourg.

Là, il s’agit bien du même dossier panaméen.

Et puis sans doute lassé de ne pas pouvoir revendre ses fichiers à d’autres pays contre monnaie sonnante et trébuchante, notre bonhomme a lâché le tout gratuitement au Süddeutsche Zeitung, un quotidien munichois politiquement au centre droit et résolument pro-OTAN, qui cause de 11,5 millions de documents, 214.000 sociétés « fictives » et de (seulement) 14.000 « clients » !

C’est tellement énorme qu’il coopère avec le Guardian, la BBC, Le Monde, le Consortium international des journalistes d’investigation et d’autres organes de presse qui sont tous des partisans avérés de l’Establishment.

Mais avec aucun situé aux USA : Curieux non ?

Et on va en avoir pour plusieurs semaines de Une, jusqu’au 17 avril, nous promet-on…

Là, rien ne vous étonne, vous ?

Parce que faites juste une règle de trois de tête (ou avec la calculette-Windows) : On nous balance à peine quelques 140 noms de « personnalités » et même si on en attend, le double, 300, voire 1.000, c’est quoi par rapport au 13.000 autres qui vont très vite être oubliés ?

– Maintenant il y aurait bien d’autres questions à se poser, issues de l’enchaînement (puisque rien n’arrive jamais par hasard, hors les calamités naturelles) :
- Vol des données des « Panama papers » : Autour du début 2015.

- Ventes de celles-ci aux autorités fédérales allemandes (pour « certification » ?) : Fin du printemps 2015.

- Contact du Süddeutsche Zeitung : Juin 2015.

- Début des travaux des « journaleux » du Ciji : Été 2015.

- Première question parlementaire relatives aux « Milliards disparus de la Division Daguet » : 15 septembre 2015 (n° 88412, Patrick Hetzel).

- Condamnation de la CommerzBank : 15 octobre 2015 (Validation des données…).

- Attentats de Paris : 13 novembre 2015 !

- Début de la campagne des primaires américaines : Hiver 2015.

- Attentat de Londres : 5 décembre 2015 (j’y étais et tout le monde n’a parlé que de ceux « au couteau » du lendemain, dans le métro).

- Retrait de « Jeb-Boubouche », l’héritier du tonton républicain : Mi-février 2016 !

- Depuis, « Il-a-ri-Pine-Tonne » n’a plus comme concurrent sérieux que « Trompe », républicain « de pointe »…

- Mars 2016 : Début effective de la dernière ligne droite de l’élection du Président de la République des gaulois, si nous avions gardé le septennat…

- « Panama-Papers » : 3 avril 2016.

- Octobre 2016 : Centenaire de la naissance de « Mythe-errant ».

Je vous l’ai mis dans l’ordre en omettant sciemment les simagrées du Coréen du Nord et l’offensive russe en Syrie, puis son retrait, même si ces deux-là sont visés directement par les « Panama-papers » : Ce n’est pas dirimant et même presque lamentable parce que ça n’apporte rien de plus que ce que tout le monde sait déjà.

C’est un peu comme de lâcher le nom de « Caca-Zut-hack » après la bataille, voire de JJ-Augier (comme nous le rappelait hier notre « Comtesse-au-pied-nu » en commentaire, impatiente d’en savoir plus).

On nous aurait balancé que « Ségololo » avait profité de son passage sur la muraille de Chine pour ouvrir un compte offshore, ou encore que « Bling-bling » en avait un aussi (ou mieux « Carlita », ou sa belle-famille, ce qui ne fait pas de doute, mais c'est plus discret que ça...), ça aurait été plus croustillant.

Mais même pas, hors des « proches de Marinella-tchi-tchi », dont je rappelle que le « Paquebot du Borgne de San-Cloud » a été vendu à des chinois sans que les militants et cadres ne voient passer tous les sous que ça représentait…

Rien de stupéfiant, en somme.

Et je vous laisse « planer » comme je le fais, pour bâtir le scénario de mon prochain « roman d’été ».

Parce que là, c’est « du caviar » que j’en plane de bonheur, tellement tout s’articule à merveille !

Et vous savez quoi ?

Ça eu été la même chose au moment de l’écriture « d’Opération Juliette-Siéra » et de « Mains Invisibles I » & II

Pensez, l’actualité qui se donne la peine de venir me donner un coup de main, à moi qui n’ai hélas aucune imagination !

Bien sûr, nous reviendrons sur les épisodes suivants des dites révélations : C’est même pour ça que j’ai numéroté ce post « zéro ».

Parce qu’il va y avoir un bal des faux-kuls assez splendide à venir.

Hier soir, vous aurez eu la chance de suivre « TF 2 » qui consacre presque trois heures d’antenne à cette affaire.

Moi, je la verrais en streaming ce soir seulement : On en reparle ensuite !

Bien à toutes et tous !

I-Cube

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/panama-papers-0.html

 


Le « Roi des glands »

 

Qui vous gouverne !

 

J’ai presque pitié pour ces gaulois restés « coincés » en « hexagonie ».

Vous savez quoi ? C’est désespérant !

Figurez-vous que leur président vient de renoncer, la semaine dernière, à réformer la constitution du pays : Plus de déchéance de nationalité, même pour le binationaux, il faut le dire, bien inutile au demeurant pour lutter contre toutes les formes de terrorisme, pas plus de constitutionnalisation « d’état d’urgence », cette porte ouverte à tous les abus du pouvoir politique.

Demain ce sera l’abandon de la réforme du code du travail, déjà bien édulcorée…

À la place : Inspection de tous les abattoirs du pays et 6.000 pas par jour presque obligatoires, comme d’une sommation impérative !

Si ce n’est pas désespérant, c’est au moins tout autant lamentable.

Je ne sais même pas s’il faut en rire ou en pleurer de rage, alors que la croissance du chômage n’est toujours pas endiguée, là où tous nos voisins, parfois dans des conditions économiques plus difficiles, le font reculer !

6.000 pas par jour pour se débarrasser ou éviter tous les maux dus à la sédentarité. Quelle urgence politique que voilà donc, SVP !

Ce qui correspond à environ 4,6 km.

Alors même que le comité scientifique de l’OMS recommande de son côté 10.000 pas, soit 7,6 km de marche quotidienne, pour garder une santé optimale : Encore un « loupé » !

Une dépense énergétique de 350 calories. Vous suivez ? Pour améliorer son bilan, il doit donc brûler au moins 200 calories supplémentaires…

Notez que le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois », lui ne marche pas : Il a quantité de chauffeurs de fonction à sa disposition et … un pédalo !

Ça compense peut-être qu’il en deviendra moins « Gras-Nul-Laid »…

Soyons sérieux, jeunes-gens : Il y a trois semaines, votre « François III » avait été contraint de donner un « nouveau départ » à la réforme du Code du travail. Et la semaine dernière il n’a eu d’autre choix que le retrait en bonne et due forme de la révision constitutionnelle.

Quatre mois et demi après les attentats de novembre, le chef de l’état qui l’a lui-même annoncé sous les applaudissements du Congrès, pensant ainsi piéger toutes les oppositions, il en est à prétendre que : « J’ai décidé de clore le débat constitutionnel » faute de consensus entre l’Assemblée et le Sénat qualifié de « hors d’atteinte ».

Il a même eu le culot d'ouvertement fustiger l’hostilité d’« une partie » de l’opposition : « Je déplore profondément cette attitude ».

Konnard de dégénéré-natif : Il aurait pu anticiper ou au moins écouter les raisons techniques avancées…

Lui non ! Il préfère faire dire à « J’y-sais-Camp-bat-les-Lys » : « Nous présentons nos excuses aux Français. Nous n’avons pas convaincu la droite (…) de rentrer dans l’union nationale pour renforcer notre droit dans la lutte contre le terrorisme » alors que c’est luiqui « a créé les conditions de l’échec ».

Le piège politique ne s’est pas refermé sur le gibier prévu, finalement…

Notez qu’il en sera autant pour la loi « El-Konnerie »…

« La défaite et le déshonneur. C’est la double peine », lâche un parlementaire PS, peu suspect d’être critique du président. « À force de brusquer tout le monde, on rend le chemin pour avancer particulièrement étroit », s’inquiète un ministre, et certains redoutent même que le divorce soit consommé avec une bonne part de l’électorat de gauche. 

Et alors, sans maquer d’humour et pour en rajouter une couche, de se mettre à jeter un peu plus d’huile sur le territoire dévasté pour faire diversion, on polémique sur le salaire, qui a quasiment doublé en 2015, du président du directoire de PSA Peugeot Citroën, en oubliant que l''Etat est actionnaire et que ce n’est pas le pédégé qui fixe son salaire : «C'est le conseil de surveillance de PSA ». Un conseil présidé par Louis Gallois qui « respecte des règles de gouvernance très précises, qui fixent à la fois les objectifs à atteindre, et qui évidemment décident de la rémunération (…) en fonction des résultats qui ont été obtenus», a-t-on encore rappelé.

Encore une grenade qui ne saute pas au bon endroit, une de plus !

Moi, j’aurai félicité le boss du redressement exceptionnel fait chez PSA : Je n’aurai sans doute pas fait mieux, loin de là, et le patron du Medef d’ajouter : « Quand il y a de la réussite, ça ne me choque pas qu'on récompense la réussite ».

Bé heureusement : En cas d’échec, c’est qui qui s’en prend plein la gueule, au juste ?

Vous en jugerez dès le mois de mai 2017 et c’est vous toutes et tous qui infligerez la sanction… méritée !

Plus intéressant sans doute, le Sénat, loin de baisser les bras dans la lutte contre le terrorisme, prenant ses responsabilités, se décide enfin de durcir les sanctions contre les terroristes, « bien de chez nous » : Les personnes condamnées pour terrorisme seront placées en rétention de sûreté ou sous surveillance de sûreté à l'issue de l'exécution de leur peine, « dès lors que serait établie leur particulière dangerosité ».

Ils ont aussi créé un délit de consultation habituelle de sites terroristes dans le cadre du projet de réforme post-attentat, semblable à celui déjà prévu en matière de consultation habituelle de sites pédopornographiques. Ils ont par ailleurs porté à dix ans de prison et à 150.000 euros d'amende les sanctions contre une personne qui ne dénonce pas volontairement un crime ou un délit.

Mardi ils avaient institué une irresponsabilité pénale pour les policiers, les gendarmes ou les militaires « faisant un usage absolument nécessaire et strictement proportionné de leur arme » dans le but « d'empêcher la réitération probable, dans un temps rapproché, d'un ou plusieurs meurtres ou tentatives de meurtre venant d'être commis », et ont aussi créé un nouveau délit sanctionnant de 5 ans d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende le séjour sur un théâtre étranger d'opérations terroristes.

Et le lendemain, la Chambre haute du Parlement a donné son feu vert à la possibilité pour une cour d'assises de prononcer une « perpétuité incompressible » pour les auteurs de crimes terroristes, une proposition introduite par les députés dans le projet de réforme pénale post-attentats.

Cette mesure permettra à une cour d'assises, lorsque le crime terroriste est passible de la réclusion criminelle à perpétuité, soit de porter la période de sûreté jusqu'à 30 ans contre 22 actuellement, soit de décider qu'aucune mesure d'aménagement de peine ne pourra être accordée au condamné.

Une mesure qui figurait dans la proposition de loi que le Sénat avait adoptée en février pour renforcer la lutte antiterroriste.

Pas d’état d’âme avec les bourreaux et c’est très bien ainsi !

La « peine de vie » entre quatre murs, non seulement ça protège la populace, mais c’est « l’enfer sur terre » pour tous ceux qui auraient pu rêver de paradis d’Allah-le-plus-grand !

C’est comme ça qu’on luttera contre le terrorisme et pas autrement.

Parce que bon, l’idée de faire rentrer tout plein de migrants qu’il faut accueillir et dans lesquels, c’est un secret de polichinelle, se cachent suffisamment de fous furieux pour mettre à feu et à sang l’Europe et la « Gauloisie-généreuse » n’est pas la meilleure idée du siècle, faut-il convenir…

Pas en ce moment, en pense-je.

De plus, faut-il, à un moment ou un autre, où les sensibilités et les communautarismes religieux sont exacerbés, mettre un article dans la nouvelle Loi Travail qui va créer des sacs de nœuds invraisemblables autour des revendications religieuses dans les entreprises ?

Racontez-nous combien on vous refuse de penser et d’exprimer vos maux quotidiens juste avec des mots, les vôtres.

Ce qui vous interdit de facto toute pensée, toute forme de constat de la réalité et donc tout type de réponse de bon sens appropriée…

La délinquance n’a jamais autant pourri votre quotidien et les réponses pénales sont si molles et laxistes qu’il faille enfin renforcer les dispositifs de répression carcérale… mais juste pour les terroristes, notez bien !

On marche sur la tête en voulant d’un côté limiter l’accès aux armes légales tout en étant incapables de lutter contre le véritable trafic d’armes qui gangrène les cités du pays.

On veut lutter contre la radicalisation mais rien n’est fait pour la prévenir alors que le lien entre primo-délinquance et terrorisme est bien réel et absolument pas religieux comme le démontrent les enquêtes de police successives.

Vos autorités acceptent sur votre sol des financements de pays qui sont, comme chacun le sait, des grandes démocraties respectant les droits de l’homme, de la femme et des minorités, y compris sexuelles du type LBGT.

Ceux qui financent en Syrie financent aussi ici mais sont nos alliés…

Derrière elles, nous faisons la guerre en Afghanistan, en Syrie que nous bombardons, ou encore en Lybie où nous avons créé un merdier épouvantable en virant Kadhafi qui était tout aussi démocrate que tous les cheikhs avec provisions des pays du Golfe.

Et nous ne l’avons pas fait seuls puisque c’était avec l’aide des Britanniques, et aujourd’hui Total et BP se partagent le gâteau du pétrole libyen… 

Vous êtes nombreux à hurler « au fascisme » dès que s’agite un drapeau tricolore ou que résonne une Marseillaise, dont les paroles sont d’ailleurs bien trop « violentes et racistes ».

Fume mon gars, c’est dégoulinant d’absurdité !

Pourtant, si nous voulons du « vivre ensemble », il faudra quand même définir une Histoire, même sous forme d’une « fiction commune », autour de valeurs et de grandes idées à partager.

En se refusant de définir notre identité, on s’interdit de dire aux nouveaux arrivants dans quoi ils doivent s’intégrer !

Évidemment, cela procède d'un mouvement de destruction des nations plus vaste.

D’autant que l’Europe, qui est « la paix », fait tout ce qu’elle peut pour dissoudre justement les identités nationales.

Historiquement, c’est en détruisant les identités régionales que les nations européennes se sont créées.

C’est le cas de la « Gauloisie-merveilleuse ». Et c’est en détruisant les pays et en déplaçant les populations que l’URSS s’est construite !

C’est d’ailleurs assez paradoxal, finalement : Il semblerait que pour exister, l’Europe doit détruire les États-nations.

Plus vous voudrez d’Europe, plus vous irez dans le sens de l’Europe fédérale ou des États-Unis d’Europe et plus vous aurez de liberté de circulation, de déplacements de populations pour, à la fin, dissoudre tout sentiment d’appartenance.

Et sans « sentiment d’appartenance » autorisé par une « confédération européenne » qui sied si bien à nos voisins suisses, voire même dans les faits à nos voisins belges et demain même, peut-être, aux britanniques, comment voulez-vous que nous puissions avoir du vivre ensemble ?

C’est totalement contradictoire.

Illusoire même !

Alors dans tout ce marasme, il y a au moins une bonne nouvelle : Le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » vient de gagner, ouvertement et sans concurrence ni contestation aucune, le titre glorieux de « Roi des glands » !

Ce type est une calamité ambulante qui devrait désormais, enfin… par décence, tirer un trait sur son projet de réélection auquel il est bien le seul à croire…

Il était prévenu : En janvier 2016, on venait de perdre la « Garde-des-sots », l’élue indépendantiste des îles, le maire de Dijon, « Rab-s’amène », ex-ministre du chômage avait prédit dans un éclair de lucidité : « S'il renie sa parole, il a perdu l'élection présidentielle, c'est fini. » 

Ce serait toujours autant de gagner pour adoucir un peu votre sort, trouve-je.

Au moins De Gaulle avait plus de panache, de classe : « Si ma réforme ne passe pas ? Je me casse sur le champ ! »

« François III » ? Rien dans le pantalon qui ait un peu « de classe »…

http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/le-roi-des-glands.html

 


Journée internationale des violences policières…

 

C’était mardi 15 mars !

 

Et, bien que ce soit un sujet des plus sérieux, vous n’en avez guère entendu parler. Il faut dire que la plupart sont passées sous le silence des maladies honteuses et qu’il y a des choses plus graves à traiter en urgence en commençant par les violences routières, celles faites à nos femmes, à tous les chômeurs involontaires et j’en passe tellement et tellement…

D’accord, ça ne fait pas 30 décès par jour comme pour la route, ni même 3 par semaine comme pour nos femmes, mais seulement 1 par mois en « Gauloisie-des-Libertés » de vivre.

En fait 109 morts entre 2004 et 2014 selon d’autres sources. Et au moins deux fois plus de blessés inutiles.

Survivre va bientôt devenir d’actualité quotidienne, ne vous en faites pas.

L'Acat, une ONG gauloise, a analysé 89 situations alléguées de violences policières enregistrées depuis 2005 en mon pays, celui que j’aime tant…

Parmi ces 89 cas, elle a dénombré 26 décès (dont un par un tir de flashball), 29 blessures irréversibles (infirmité permanente, dont 21 personnes ont été éborgnées ou qui ont perdu la vue) et 22 blessures graves. Et il ne s'agit que d'un « échantillon », la « partie émergée de l'iceberg », en dit-on.

Et principalement les victimes « des jeunes et des membres de minorités visibles », précise-t-elle sur la base des saisies du Défenseur des droits.

Ce qui est kon pour vos régimes sociaux futurs…

Si on persiste à abîmer les seuls capables de les faire survivre, ils dureront moins que les contributions directes et indirectes réunies.

Elle dénonce la dangerosité de certaines méthodes (de la technique d'immobilisation au « flashball ») mais aussi le manque de transparence des autorités et « l'impunité » dont bénéficient les forces de l'ordre.

La doctrine du maintien de l'ordre en hexagonie, qui visait historiquement à mettre les manifestants à distance, consiste désormais à « attaquer la foule », estime-t-elle.

Et l'« attaque » se fait de plus en plus avec des armes intermédiaires. Leur usage a fortement augmenté depuis le milieu des années 1990, date d'apparition des lanceurs de balles en caoutchouc, les flashball.

Réservés au démarrage aux situations extrêmes, les flashball, qui tirent des balles en caoutchouc à 186 km/h, sont désormais utilisés quotidiennement.

« Quelques mètres ou un mauvais angle suffisent à entraîner un dommage irréversible », notamment lorsque ces armes sont utilisées dans des situations de foule comme les manifestations.

Z’avaient qu’à pas être là non plus, n’est-ce pas ?

Au moins 24 personnes ont été grièvement blessées par des tirs de Flashball entre 2010 et 2015. Et en 10 ans, ces armes ont fait au moins un mort et 39 blessés graves, dont 12 mineurs. 

L'utilisation du taser, qui envoie une décharge électrique de 50.000 volts, est aussi en hausse. Cette arme est utilisée par la Police nationale, la gendarmerie et l'administration pénitentiaire depuis 2006.

Depuis 2010, les municipalités peuvent aussi équiper leurs policiers municipaux : C'est déjà le cas à Marseille, Nice, Bordeaux ou Calais.

Le taser est utilisé principalement en « mode contact », c'est à dire directement sur le corps d'un individu.

Quatre personnes sont décédées peu après l'utilisation d'un taser, selon les données recueillies. Mais dans ces quatre affaires relevées, « la justice a conclu à l'absence de lien » entre l'arme et le décès.

C’est tellement évident que ça ne se discute même pas : Z’avaient qu’à s’équiper de tenues NBC (Nucléaire/Bactériologie/chimique) !

« Destinées au départ à des situations extrêmes, et uniquement en cas de légitime défense, pour arrêter un individu particulièrement menaçant ou en cas de prise d’otage, ces armes sont aujourd’hui devenues banales».

En 2012, ils ont été utilisés 442 fois par la Police nationale (contre 350 en 2011 et 288 en 2010) et 619 fois par la gendarmerie (contre 473 utilisations en 2011 et 522 en 2010), soit en moyenne trois utilisations par jour.

Moi aussi j’en ai un, mais à bord de mon voilier. Et je ne m’en sers seulement qu’à l’occasion, pour… pêcher : Radical même s’il faut faire gaffe à ne pas se prendre un retour de décharge !

Notre pays est le seul en Europe à avoir encore recours à des grenades de différents types pour ses opérations de maintien de l'ordre. En 2014, c'est une grenade offensive qui provoquait la mort de Rémi Fraisse, 21 ans, sur le site du barrage de Sivens.

Le ministère de l'Intérieur a ensuite interdit l'utilisation de ces armes.

(L’ont-ils remplacée par le bon vieux 9 mm réglementaire, nettement plus efficace question blessure ?)

Mais d'autres types de grenades restent utilisés, comme celles dites de « dés-encerclement », qui projettent 18 galets en caoutchouc.

Un journaliste blessé à Notre-Dame-des-Landes en octobre 2014 témoigne : « L’onde de choc m’a arraché la peau au niveau des deux chevilles sur une surface de plusieurs centimètres carrés (…), tout en causant des brûlures aux 2ème et 3ème degrés. »

Il aurait préféré être « dispersé » à coup de jet d’eau froide, celui-là, ou de chevrotine ?

Par ailleurs l’ONG pointe la dangerosité des gestes d'immobilisation utilisés par les forces de l'ordre, comme le placage ventre contre terre, jambes repliées : Depuis 2005, ces techniques ont fait huit morts !

Z’avaient qu’à pas se débattre après tout : Si on les arrête, c’est pour leur bien, finalement !

« Le ministère de l'Intérieur fait preuve d’une opacité flagrante » sur ces cas de violences. Au-delà de quelques exemples médiatisés comme celui de Rémi Fraisse, il n'existe « aucune statistique, aucun chiffre » publics sur l'utilisation des armes et des victimes des opérations de police : « Les seules données chiffrées dont on dispose sont éparses et incomplètes. Certaines peuvent être trouvées de manière dispersée dans des rapports institutionnels ou parlementaires, ou parfois au hasard de questions écrites au Gouvernement ou de communications de la France auprès d’instances internationales. »

Pourtant, les cas d'utilisation des armes par les forces de l'ordre sont bien recensés dans le fichier TSUA (Traitement relatif au suivi de l'usage des armes), mais les données de ce fichier ne sont jamais publiées.

Ainsi, « On sait combien de personnes sont tuées par an par des guêpes. Par les violences policières, on ne sait pas », souligne l'association.

Fort, là : Il y aurait un « observatoire des piqûres de guêpes » et je ne le savais pas ?

Par ailleurs, les chiffres analysés par l'Acat ne prennent pas en compte les violences « de l'ombre » (utilisations abusives des menottes, tutoiement, injures…).

Si on devait tout compter, en plus… !

Même l’observatoire des actes de christianophobie (parce que ça existe, mais il vit sans subvention, alors que le CRIF en reçoit à outrance, et ces errements sont largement moins médiatisés que les actes islamophobes) compte entre 15 à 30 « agressions » par mois contre les pèlerins ou les lieus de culte papistes et huguenots, cimetières inclus…

Pour Aline Daillère (qu'on salue au passage), l'auteure de ce rapport, cette absence de transparence revient à « nier la réalité » des violences policières et du coup « l'existence de victimes ». Alors que plusieurs villes ou pays font preuve de plus de transparence :

– À Montréal (Canada), le nombre d'utilisation d'armes intermédiaires par les policiers est publié chaque année par la police de la ville ;

– Au Royaume-Uni, l'Independent Police Complaints Commission, un organisme indépendant, les comptabilise depuis 2004 ;

– Aux États-Unis, les personnes décédées lors d'intervention policières sont recensées par le Bureau fédéral des statistiques judiciaires.

Mais eux ont une excuse, puisque il s’agit de veiller à la bonne application d’un programme politique avéré et toujours actif de lutte contre l’extrême pauvreté, vous rappelle-je : Ils expérimentent encore et toujours une solution qui commence à porter ses fruits, puisque même leur gosses font plus de morts que leurs « terroristes » !

En revanche, chez nos policiers comme chez nos gendarmes, l'opacité est aussi de mise en matière disciplinaire. Les autorités communiquent peu sur les motifs de saisines de l'IGPN et l'IGGN (Inspections générales de la police et de la gendarmerie nationales), ainsi que sur les sanctions prononcées.

À tous les niveaux, il est difficile d'obtenir une « enquête effective » sur un cas de violence, alors même que l’on constate de « graves défaillances dans les enquêtes administratives et judiciaires effectuées à la suite de plaintes pour violences policières ».

Normal : L'association évoque un « corporatisme » qui rend d'abord difficile le dépôt de plainte en cas de violence. Les agents peuvent refuser de les enregistrer lorsqu'elles visent leurs collègues.

L'enquête va ensuite être réalisée dans la majorité des cas par les services de police ou de gendarmeries eux-mêmes. Concrètement, cela veut dire que les enquêtes peuvent être réalisées par les services mis en cause.

Sans même évoquer la disparition d’éléments probants ou encore la durée excessive des procédures pénales…

Et lorsque l'IGPN ou l'IGNN sont saisies, dans les cas les plus graves, leur indépendance est aussi contestée.

Ces services sont notamment « suspectés d’accorder plus de crédibilité aux dires des policiers et des gendarmes qu’aux tiers les mettant en cause », note l'association.

Là encore, c’est normal : On a affaire à des agents assermentés, alors que la victime ne l’est en général pas.

Que vaut la parole d’un quidam sans autorité face à celle d’un représentant de la force-publique, détenteur de la violence d’État ?

Rien ? Bon alors circulez ou faites gaffe à votre matricule !

Sur les 89 affaires de violences suivies par l’ONG, sept seulement ont donné lieu à des condamnations. Et ces sanctions sont « faibles au regard des faits » : Une seule des affaires suivies a donné lieu à une peine de prison ferme.

Pour lutter contre ces violences inadmissibles, l’Acat plaide pour que les autorités prennent des mesures, comme la création d’un organe d’enquête indépendant : Là, j’en suis d’accord (au moins plus personne ne pourra venir râler après coup !)

Elle demande aussi l’interdiction des lanceurs de balles de défense et la publication annuelle de chiffres relatifs à l’usage de la force par les policiers et gendarmes.

« Il n’est pas question de retirer des moyens à la police, mais d’augmenter son efficacité en faisant en sorte que la population lui accorde plus de confiance », explique-t-on : « Ce n’est que dans le respect de la déontologie et des droits de l’homme qu’un lien de confiance s’établit entre la population et les forces de police. ».

C’est quoi, ça, la « déontologie » ?

Ce « truc » balayé en permanence d’un revers de manche négligeant par nos oligarques-politiques à nous ?

Ah oui, je vois très bien…

Il n’empêche, pour dissiper tous ces doutes sur l’impunité de nos forces de l’ordre, une solution pratique tombe sous le sens : La transparence.

Or, jusque-là, il semble que ces données sont enfouies, oubliées, alors que parallèlement, des données chiffrées très précises existent notamment en matière d'objectifs policiers, de nombre d'interventions, de nombre d'agents blessés ou tués dans l'exercice de leurs fonctions dont on vous abreuve à l’occasion.

Ce serait pourtant si facile à mettre en œuvre et réalisable sans coût supplémentaire pour la finance publique, pour une petite-mesure de transparence qui serait dans l’intérêt de tous.

À l’occasion, vous pourriez même signer la pétition (encore une : C’est devenu la mode depuis les reculades gouvernementales sur sa loi « El-Konnerie » !), qui circule en ligne.

Perso, celle-là je ne l’ai pas signée : Rien à battre, moi j’ai fui, je ne me sens plus vraiment concerné par votre sort de maltraité.

http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/03/journee-internationale-des-violences.html#comment-form

 


Le coup de Chypre !

 

Ils ne verraient rien venir ?

 

Voilà ce qui me surprendrait totalement, parce que la crise des migrants (encore 1.500 sauvés des eaux en provenance de Libye le week-end dernier) est une arme terrible entre les mains du pouvoir turc.

Pensez donc, on parle désormais de 3 millions de réfugiés des zones de combats syriens, déjà accueillis par la Turquie.

Pays qui s’est engagé à les retenir moyennant 3 milliards d’euros lâchés par « Mère-qu’elle », un accord « 1 pour 1 » (un réfugié entré illégalement en Euroland, renvoyé en Turquie moyennant un visa pour un autre ou le même qui s’y trouve déjà) et … l’abolition des visas d’entrée de tous les turcs en UE dès le mois de juin !

Fabuleuse « évasion » à prévoir !

Je te paye, mais tu fais entrer qui tu veux, là-dis-donc !

Sans doute ce qu’on appelle un accord « équilibré »…

Ceci dit, les russes pas du tout partis, ils ont fourni le soutien aérien nécessaire pour virer l’EI de Palmyre et les camps de réfugiés s’implantent en Grèce de Rhodes à Límnos, chassant le touriste dans des îles qui ne vivent que du tourisme, remplis par des charters trucs qui font navette, jusqu’à la faillite des locaux.

Mes « potes-locaux », justement, parlent d’invasion, d’autant que les chasseurs turcs – les mêmes F 16 qui abattent les fleurons de la chasse russe comme au tir au pigeon – patrouillent sans retenue dans le ciel Grec.

Et d’une « invasion » pas que de femmes et de gamins, non ! Il n’y que des « barbus » et des tchadors, qui ne viennent pas tous, et loin de là, de Syrie ou d’Irak : Les chrétiens, ils sont encore loin, très loin de bénéficier des mêmes « facilités » !

Pas un seul Kurde dans le lot des arrivées quotidiennes.

Tout cela ne vous rappelle-t-il rien ?

Moi, ça me fait penser immanquablement à Chypre, pas celle de ce réfugié-amoureux égyptien qui demande l'exil à Larnaca, mais celle des années 60/70, la presse–aux–ordres restée les yeux rivées sur la guerre du Vietnam…

Car il faut se rappeler que la république de Chypre actuelle obtient son indépendance du Royaume-Uni le 16 août 1960 et celle-ci, membre actif de l’Otan tout comme la Grèce et la Turquie, est garantie par un traité qui réunit la Turquie, la Grèce et le Royaume-Uni.

Ce dernier conserve deux bases souveraines dans le Sud et l'Est de l'île où sont stationnés près de 4.200 soldats britanniques.

Malgré cette paix fugace, les problèmes ne tardent pas à se manifester. Pour les milieux nationalistes grecs, la réunion de l'île à la Grèce est la dernière étape de la « libération » des pays de culture grecque, mais la minorité turque (18 % de la population) ne l'entend pas ainsi et les affrontements se multiplient pendant la décennie de 1960, surtout en 1964 et 1967, et plusieurs dizaines de personnes trouvent la mort, tant côté turc que grec.

Le gouvernement du président Makarios, où les deux communautés sont représentées, peinait à maintenir un équilibre.

Lorsque la dictature des colonels se met en place en Grèce, de nombreux opposants Grecs se réfugient alors à Chypre.

Et le 15 juillet 1974, la garde nationale dirigée par des officiers Grecs acquis aux colonels lance une tentative de coup d'État contre le président Makarios avec l'aide du groupe armé de « l'EOKA B » (branche armée et dissidente du mouvement « EOKA » qui souhaitait réaliser « l'Enosis », l’anschluss-local, par des voies politiques).

Le 20 juillet, la Turquie intervient alors militairement arguant la protection des intérêts de la minorité turque, en lançant l'opération « Attila », et occupe le Nord de l'île en deux jours (s'assurant le contrôle de 38 % du territoire).

En Grèce, le refus de l'armée de s'impliquer plus avant dans ce conflit provoque d’ailleurs la chute de la dictature des colonels.

Malgré la restauration de la république chypriote, la Turquie refuse de se retirer et impose la partition du pays de part et d'autre de la « ligne verte » (appelée « ligne Attila » par les Turcs).

200.000 Chypriotes grecs sont contraints à l'exode entre 1974 et 1975, chassés du territoire occupé par la Turquie. Les Chypriotes turcs sont forcés de leur côté de s'installer au Nord en 1975 à la demande de leur chef Rauf Raif Denktaş, lors de pourparlers à Vienne (Autriche).

Le 13 février 1975, se met en place l'« État fédéré turc de Chypre » qui n'est reconnu que par la Turquie.

En 1983, il devient la « République turque de Chypre du Nord ».

L'ONU désapprouve cette occupation dans sa résolution 541 du 18 novembre 1983, laissée depuis lettre-morte. 

L'UNFICYP prend le contrôle de la ligne verte et fait respecter le cessez-le-feu. De nombreux Chypriotes grecs et turcs, chassés de leurs terres, s'exilent à leur tour en Grande-Bretagne.

Et la « République turque de Chypre du Nord » s'appauvrit en raison de l'embargo international, tandis que la Turquie mène une politique de colonisation de Turcs d'Anatolie vers la partie nord de Chypre (politique condamnée par des résolutions de l'ONU), ce qui fait passer le pourcentage de turcophones dans l'île de 18 % en 1970 à 22 % en 1997.

On compterait aujourd'hui à Chypre 93.000 colons venus de Turquie.

En 2003, la perspective de l'entrée de Chypre dans l'Union européenne permet un premier dégel, avec l'ouverture de points de passage sur la ligne verte, et une mission de bons offices du secrétaire des Nations unies, Kofi Annan.

Le plan Annan, intervenant après trente ans de négociations infructueuses, propose d'instaurer un État confédéral, chaque État confédéré devant permettre l'installation (ou le retour) de 33 % au plus de résidents de l'autre communauté sur son sol.

Bien que le nombre de Chypriotes turcs soit insuffisant pour atteindre ce taux au Sud, alors que le nombre de Chypriotes grecs est largement suffisant pour l'atteindre au Nord, ce plan fut accepté à plus de 65 % par les habitants du Nord de l'île, mais rejeté à 70 % par ceux du Sud lors d'un référendum : En effet, pour les Chypriotes grecs ayant été chassés du Nord, la limitation à 33 % était inacceptable, étant donné qu'ils étaient environ 79 % des habitants du nord avant 1974 !

Pour les Turcs en revanche, cela revenait à sauvegarder l'essentiel de leurs acquis tout en revenant dans la légalité internationale et en échappant à l'embargo et à la dépendance vis-à-vis d'Ankara.

Au cours de ce référendum d'ailleurs, pour la première fois, des manifestations massives, rassemblant jusqu'à 50.000 personnes, ont eu lieu dans la partie occupée de Chypre, au cours desquelles la communauté chypriote turque a contesté ouvertement la politique sous tutelle d'Ankara du « président » Rauf Denktash, exigé sa démission, et exprimé son souhait de rattachement à la partie sud.

Le 1er mai 2004, la République de Chypre entre dans l'Union européenne alors qu'une partie de son territoire est toujours occupée militairement par la Turquie, et depuis, l'inégalité économique entre les deux parties s'est aggravée. 

Tout progrès vers une solution à ce conflit qui sépare les deux communautés depuis 1974, semble désormais largement lié à l'avancée des négociations sur l'adhésion de la Turquie à l'UE : Le retrait d'Ankara de Chypre est en effet l'une des conditions impérative de cette adhésion.

Notez que depuis, certains cerveaux fêlés voient bien un « Grexit » autorisant dès lors l’entrée de la Turquie dans l’Euroland !

La création depuis 2005 de points de passage entre les deux côtés, permet aussi aux populations de renouer des contacts et donne une lueur d'espoir en vue d'une amélioration de la situation.

En 2006, pendant la guerre du Liban voisin, Chypre sert de zone d'exfiltration aux milliers d'étrangers fuyant le pays. Par ailleurs une importante communauté libanaise maronite s'est installée à Chypre-Sud, à la suite de la guerre civile libanaise.

Le 3 avril 2008, malgré l'opposition de l'armée turque, la rue Ledra dans le centre de Nicosie, coupée en deux par un mur depuis 1974, est rouverte et devient le premier point de passage du centre de la ville.

À partir de 2013, la crise financière internationale frappe sévèrement l'économie chypriote, contraignant le gouvernement à une politique d'austérité à laquelle le parlement cherche à résister : Les Chypriotes perdent confiance dans les instances multilatérales et réagissent en développant l'économie informelle (ce qui guette de plus en plus la « Gauloisie-splendide »).

Toutefois, les ressources gazières découvertes au large de Chypre pourraient à terme aider à la sortie de crise.

Il faut se rendre compte que Chypre était le plus riche des dix nouveaux États-membres de l'Union européenne en termes de PIB par habitant à prix courant : Il s'élevait en 2008 à 28.600 €.

En 2007, la croissance a atteint 4,4 %, le taux de chômage 4,2 % et l'inflation 2,2 %. Et Chypre affichait un solde budgétaire de 3,3 % en excédent, la dette publique n'était plus que de 59,8 %.

En matière de réformes structurelles, le gouvernement chypriote a défini une stratégie en trois points : Libéralisation de l’économie, développement de l’« économie de la connaissance » et recherche d’un développement durable s’appuyant sur la modernisation des infrastructures de base et le capital humain.

Depuis le 29 avril 2005 date où la livre chypriote a intégré le mécanisme de taux de change européen, dit « MCE II », qui la lie à l'euro, une demande officielle d'intégration dans l'union monétaire envoyée à la BCE et à la commission européenne le 13 février 2007 a reçu un avis favorable en mai 2007 : Chypre, en même temps que Malte, a finalement adopté l'euro et pu émettre ses premiers pièces et billets le 1er janvier 2008, au taux de 1 EUR = 0,585274 CYP, soit 1 CYP = 1,7086 EUR.

« Depuis 1974, l’île est un paradis fiscal, une plaque tournante pour les capitaux légaux et illégaux. Les capitaux du Moyen-Orient y ont d’abord trouvé refuge, au moment de la guerre du Liban. Les fonds secrets de Slobodan Milosevic et de ses sbires y sont transités pour financer leur guerre en Serbie. Les armateurs grecs sont venus y cacher leurs richesses. Les oligarques russes ont choisi d’y abriter une partie de leur fortune, avant de la rediriger vers l’Europe ou le reste du monde. Selon l’agence Moody's, les avoirs russes dans les banques chypriotes sont estimés à 23,8 milliards d’euros sur un total de 70 milliards. Les banques russes détiendraient à elles seules plus de 12 milliards d’euros. »

Toutefois, Chypre n'a pas été épargnée par les perturbations de l'économie dans le monde et l’économie de Chypre présente certaines faiblesses structurelles. Sa balance commerciale est structurellement déficitaire (– 5.270,7 milliards d'euros, soit 34 % du PIB), en raison de son tissu industriel modeste.

C’est le secteur des services qui tire le pays vers le haut.

Le secteur financier est hypertrophié (40 % du PIB), gavé aux capitaux de l’Est.

Le secteur du tourisme, qui ne représente plus que 12 % du PIB du pays, souffre d'un manque de compétitivité croissant.

De 2008 à 2013, le chômage explose, passant de 4,2 à plus de 16,3 %. Le PIB par habitant diminue et le pays entre en récession en 2009 et de nouveau depuis 2010, atteignant – 2,4 % au deuxième trimestre 2012.

Fin 2012, Chypre doit demander une aide de 17 milliards d'euro à l'union européenne pour soutenir son économie touchée par la crise grecque.

Des politiques d'austérité sont mises en œuvre pour réduire les déficits publics, entraînant une baisse du niveau de vie.

La précarité se développe et 22 % de la population est en risque de pauvreté : Bienvenue « au club » !

Et les autorités s’obligent au premier « Bail-in » d’Europe sous la pression de la Troïka, la même qui a mis à genoux Athènes !

En début d’année, avec plusieurs mois d’avance sur le calendrier, on a appris que le dernier euro des 17 milliards avancés a été remboursé : Chypre, malgré les malheurs subis par cette île s’est définitivement redressée.

Un exemple de « médecine-qui-marche » !

Faites donc le parallèle d’avec la Grèce, ruinée, incapable de garder ses frontières maritimes, qui s’en laisse compter à la fois par la troïka à s’en faire dicter ses propres réformes et un voisin turc, réputé « sûr », qui use du flot migratoire incontrôlable pour « annexer » des îles et vous avez compris qu’il ne faut décidément pas laisser tomber la Grèce, même l’ultra-gôchiste actuelle.

C’est ce pays qui a porté toute une civilisation qui nous a donné la racine de tous nos « mots-savants », bien avant le latin !

Il devient le dépotoir de toutes les misères humaines du Moyen-Orient avant que ses frontières soient repoussées jusqu'au milieu de la mère Égée par la Turquie…

Un jeu bien trouble que de déplacer, de facto, toutes ces frontières, d’île en île, et de fermer les portes de sortie en profitant de la faiblesse du pays intermédiaire qui sert de serpillière !

Bien sûr, « billet » parfaitement politiquement-incorrect de ma part, qui ne sera repris nulle part : On préfère vous bassiner avec les avions de « Poux-tine » qui n’existent pas, les délires du candidat « Trompe », où je ne sais quels autres terroristes, alors qu’ils arrivent, dissimulés, maquillés, d’Afghanistan, du Pakistan et d’ailleurs jusqu’aux portes d’Athènes !

Il paraît qu’il y en a même qui campent à la Pláka, au pied de l’Acropole pendant qu'on vire ceux échoués place du Colonel Fabian, au pied du siège du PCF: Tout un symbole…

Chez vous, ils iront jusqu'à l'orée du bois de Boulogne-Paris-XVI, que j’en rigole toujours autant, moi l’exilé !

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/03/le-coup-de-chypre.html

 


L’affaire de pédophilie à Lyon

 

En ce lundi de Pâques : L'affaire de pédophilie à Lyon…

 

Je vous explique : Les vendredis, il y a réunion de travail à Monaco. J’ai du mal à m’y faire, mais le Rocher a des charmes incontestables, notamment les week-ends.

Hors les jours de grand-prix, parce que là, c’est franchement inaccessible. Même si je fais l’effort quand même : 580 km, dont 180 sur les autoroutes côtières italiennes qui demandent bien deux heures de conduite fatigante à traverser quantité de « Galleria » et autres viaducs tout en courbe, après avoir fait 400 km en à peine 3 heures 30 quasiment en ligne droite à 6,5 l/100 km où la troisième voie, « de gôche », n’est pas limitée…

En principe, je pars en fin d’après-midi le jeudi pour arriver à l’heure du dîner… quand ça roule bien.

Retour le dimanche soir ou le lundi à potron-minet : Les lumières sont splendides quand il ne pleut pas et je suis un lève-tôt.

Parfois, je ne déboule que pour le déjeuner de vendredi et je rattrape la séance de travail autour d’un verre : Je me suis mis à boire des sirops « sans sucre », grenadine, fraise, agrume, menthe pour calmer mon pancréas (diabète de type 2 oblige) et le forcer à aller « bouffer » la surcharge pondérale adipeuse : Géant !

Parce que bon, je m’emmerde sévère coincé entre quatre murs à Monaco à éplucher la presse après avoir fait le point sur les dossiers du moment.

Et l’autre jour, je tombe sur un vieux numéro de « Libé-ce-torchon ». La secrétaire n’avait qu’à planquer ses fesses, parce que depuis un édito (ancien) traitant de l’assassinat de mon Papa-à-moi (celui qui persiste à me faire « frémir » quand je l’évoque…) de façon éhontée, j’ai gardé une dent qui me rend de mauvaise humeur.

Mais là, j’éclate de rire bruyamment, au risque de m’éventrer, la faute à ma côte manquante !

J’ouvre donc « le torchon » et mon regard se pose sur un article sur les curés pédophiles de Lyon pour y lire une sorte de pamphlet « petit-bourgeois » des plus drôles car manifestement, ils n’ont aucune mémoire éditoriale, que s’en est lamentable à un point incroyable, et en plus ils bénéficient largement de subventions et autres niches sociales et fiscales volées au contribuable pour ce faire !

Bon, soyons très clairs tout de suite : La pédophilie est un crime terrible, abominable, odieux et honteux !

Surtout commis par des « personne ayant autorité », parentale, familiale, morale ou d’ordre public et Barbarin, le cardinal, est responsable hiérarchique de ses troupes qui ne méritent aucune indulgence : Lui demande pardon aux victimes, mais doit bien se douter que le pardon est uniquement d'essence divine, et sûrement pas propre aux communs de ses mortelles créatures même en ce bas-monde. 
Il n’a pas à laisser passer ces comportements criminels condamnés vertement et clairement par ailleurs et de tous temps par la doctrine de la foi !

L’absolution ecclésiaste, même cardinalesque, ne peut pas ne pas protéger les victimes, passées, présentes et même futures, même au nom de la rédemption !

C’est aux antipodes de l’enseignement christique et justement, la rédemption promise en passe obligatoirement par ces chemins de vérité et de repentance.

Je cite : « D’où vient la réponse du cardinal ? De quelle irresponsabilité ? De quel sentiment d’impunité ? De quelle hypocrisie ? Comment un homme de Dieu peut-il témoigner aussi peu de compassion ? Autant de perversité ? Comment un homme tout court peut-il ne pas dénoncer pareil crime ? Comment n’admet-il pas qu’il a mis en danger la vie d’autrui ? Et comment, dans le silence revenu, s’arrange-t-il avec sa conscience ? Se dit-il, pour se rassurer, que ça n’existe pas tant qu’on n’en parle pas ? » en reprenant les interrogations d’une des victimes devenue adulte, qui interpelle le primat des Gaules rencontré au « Train Bleu », gare de Lyon à Paris.

Et le « torchon » de rajouter un peu plus loin : « Nous sommes en droit d’exiger que l’Église catholique de France nettoie ses écuries d’Augias. Et qu’elle dénonce et répudie tous ces prêtres souvent âgés, qui sont passés à travers les mailles du filet, parce qu’ils n’ont jamais fait l’objet de plaintes en justice. Qu’elle applique à son tour une sorte de principe de précaution, afin qu’aucun de ceux-là ne soit plus en contact avec des enfants. Jamais. »

Attend, attend : De quel « droit d’exiger » il parle, l’analphabète plumitif ?

C’est à la justice de passer, à elle seule et pas à des procureurs d’opérette autoproclamés d’avoir des exigences…

D’autant qu’il oublie ce qui se sont permis ses employeurs, en 1977, alors que trois inculpés pour attentat à la pudeur sur mineur de moins de 15 ans croupissaient à la place qui est la leur, à savoir en prison, et ce depuis trois ans, une affaire qui date de 1973, de publier un certain nombre de personnages, parmi lesquels Hocquenghem, Chéreau, Sollers et Matzneff, des grands penseurs « Gaulois », mais aussi « D’Jack-Langue », « Nanar-Couche-nerf », ex-ministres de la République eux, « Momone deux Beaux-Voir » et « J’y-pète-Sarre-tre », des philosophes portés au pinacle pour leurs combats ainsi que leurs écrits, signant une tribune de soutien dans Le Monde, parue le 26 janvier 1977 sous le titre « Trois ans de prison pour des caresses et un baiser, ça suffit ! ».

Je ne suis pas abonné à cet autre « torchon », plus light il faut dire, mais vous pouvez vérifier pour ceux qui claquent leur fric en konneries.

Si mes souvenirs sont encore bons, en novembre 78, « Libé-ce-torchon » (mais je n’étais pas encore « fâché-tout-rouge ») avait publié un papier titré « Apprenons l’amour à nos enfants », avec l’illustration montrant une fellation réalisée par une petite fille !

Je rappelle qu’il mettait en scène des personnalités diverses (BHL, Louboutin, Antoine de Caunes, Christian Lacroix, Erik Orsenna, Roselyne Bachelot, Olivier Besancenot,…), tous ces cancres de la pensée « unique-vertueuse » qui toutes s’extasiaient sur le rôle de ce journal qui fut maoïste à ses débuts, avant de devenir « libéral-libertaire » selon les mots de Serge July son « rédac’-en-chef » co-fondateur.

Qu’en mai 1977 (republié ensuite dans le numéro du 1er mars 1979), « le torchon » annonçait avec une complaisance révoltante la « Naissance du front de libération des pédophiles » : « Le FLIP (Front de Libération des Pédophiles) dont vous pourrez lire ci-dessous la plate-forme constitutive. Qui sont-ils ? Pour l’essentiel, des lecteurs de Libération qui à la suite d’une « lettre ouverte aux pédophiles » dans notre édition du 9/2/77 nous firent parvenir un courrier. »

Quelques objectifs essentiels avaient déjà pu être lancés :

« – Combattre l’injustice pénale et mener une réflexion critique sur la famille et l’école, fondée sur une analyse politique de la sexualité entre mineurs et adultes.

– S’associer à la lutte des enfants qui veulent changer leur mode de vie et de tout groupe politique qui vise à l’établissement d’une société radicalement nouvelle où la pédérastie existera librement.

– Développer une culture pédérastique qui s’exprime par un mode de vie nouveau, et l’émergence d’un art nouveau.
– Prendre la parole dans des organes d’information qui lui en donnent les moyens et par les voies qui s’imposent.

– Manifester sa solidarité avec les pédophiles emprisonnés ou victimes de la psychiatrie officielle. 

La « tyrannie bourgeoise » fait de l’amoureux des enfants un monstre de légende qui croque les chaumières. Nous casserons ensemble monstres et chaumières. »

Oui, cette annonce ignoble a été publiée telle quelle dans « le torchon », sans aucune retenue et sans la moindre vague d’opinion, l’État, vous, persistant dans l’arrosage de subventions avec votre propre pognon !

Il faut aussi se rappeler qu’en mars 1979, pour soutenir Gérard R., un pédophile qui attendait depuis dix-huit mois son procès, une lettre publiée dans la page Courrier du « torchon » accusait la « morale d’État » : « Ce que vise l’ordre moral, c’est le maintien de la soumission des enfants-mineur(e)s au pouvoir adulte ». L’auteur de la lettre appelle les lecteurs, en particulier les femmes, apparemment rétives, à signer le texte suivant : «L’amour des enfants est aussi l’amour de leur corps. Le désir et les jeux sexuels librement consentis ont leur place dans les rapports entre enfants et adultes. Voilà ce que pensait et vivait Gérard R. avec des fillettes de 6 à 12 ans dont l’épanouissement attestait aux yeux de tous, y compris de leurs parents, le bonheur qu’elles trouvaient avec lui ».

Non mais : Et le consentement éclairé à cet âge-là, SVP ?

Au bas de ce texte, 63 signatures. Parmi elles, Pascal Bruckner, Georges Moustaki, Christiane Rochefort,…

Et j’en passe, comme ce numéro du 10 avril 1979, où on retrouve le plaidoyer de Gabriel Matzneff et Tony Duvert en faveur des « amours minoritaires » (article titré « Année de l’enfance », il faut quand même oser !) voire l’horreur absolue (n° du 25-26 janvier 1979) avec l’interview pleine page de Jacques Dugué, violeur d’enfants (dont ses propres gamins) que le journal ne manque pas de louer pour « sa franchise quant à la sodomie » !

Une interview à vomir ! 

Militer ouvertement pour la sexualisation des enfants à travers des articles de son fondateur Serge July, qui défendait l’idée que l’on puisse aimer des enfants physiquement et s’insurger aujourd’hui (et là à juste titre) en se faisant procureur de causes dégueulasses, c’est un manque d’à-propos qui en dit long sur l’éthique desdits journalistes et lignes éditoriales.

Et dans le tas, on ne manquera pas de citer « Dany le rouge », chef de file des Verts et député européen, qui faisait encore récemment la promotion de son dernier bouquin, jamais interdit d’antenne, qui se vantait à travers son livre « Le Grand Bazar » se faire ouvrir la braguette et chatouiller par des enfants, et d’en être tout excité.

Un type qui à œuvré dans un jardin d'enfants…



Et pour ceux qui ont pu oublié, les Anonymous viennent de mettre en ligne ce petit rappel-vidéo : 

https://www.dailymotion.com/video/x2q43me_anonymous-daniel-cohn-bendit-quand-une-petite-fille-de-5-ans_news

Le même gugusse qui se permet, plus tard, de tancer « Bébé-Roux » parce qu’il avait balancé une claque à « un plus petit que lui » qui tentait de lui faire les poches, souvenez-vous…

« Mon boss à moi » a passé la tête dans le couloir, se demandant bien ce qu’il m’arrivait. Je lui explique : « L’ignoble, c’est plutôt bon signe : La morale « bourgeoise » a eu le dessus, maintenant qu’ils sont au pouvoir dans ton pays ! »

D’accord, lui ai-je répondu en me disant dans ma « Ford-intérieur » qu’il n’avait rien compris à rien.

Tout cela participe en fait à une vaste intoxication intellectuelle de soi-disant « penseurs » qui va jusqu’à imposer des cours d’éducation sexuelle dans les écoles et dans les maternelles et veulent encore faire avaler la « théorie du genre » comme d’une norme incontournable, même aux plus petits.

Qui sont ces personnes pour le moins dangereuses qui affirment que tous les petits enfants sont curieux en matière de sexualité ?

J’ai été gosse et si je me rappelle bien, « le sexe », c’est venu à la puberté dans le cadre de mes préoccupations majeures, pas à « l’ékole-mater-n’elle », et ça ne m’a plus jamais quitté, mais jamais à l’égard de « plus jeune que moi ».

D’ailleurs, la première plus jeune, de quelques mois, je l’ai épousée puis engendré « ma nichée » à moi.

Alors quels étaient, et sont encore, leurs buts ? 

Lorsqu’on analyse les idéologues de la « théorie du genre » les plus influents, on se rappelle découvrir des liens surprenant pour ma « morale bourgeoise » : Magnus Hirschfeld (1868-1935) par exemple, avait la réputation d’un « pionnier de la sexologie ». Pour pouvoir vivre librement son homosexualité, il a voulu effacer l’identité sexuelle !

Alfred Kinsey (1894-1956), le « père de la sexologie », était un sadomasochiste, qui a abusé d’enfants et de prisonniers.

Son successeur John Money (1921–2006) se faisait passer pour un scientifique en public, alors qu’en même temps il prônait les rapports sexuels en groupe et les « Fucking Games », qui sont des jeux pervers adressés à des enfants.

« Momone deux Beaux-voir » elle-même (1908–1986) a créé la formule suivante : « On ne naît pas femme, on le devient ». La grossesse n’était rien de moins, pour elle, qu’une mutilation et le fœtus un « parasite » !

La philosophe américaine Judith Butler, encore en vie, est elle-même lesbienne, ressent toujours l’hétérosexualité comme une prison, comme une discrimination de la nature. Selon elle les enfants ne sont pas conçus mais créés comme par un designer.

En outre elle revendique vigoureusement la suppression du tabou d’inceste.

Des penseurs de « progrès social » à utiliser en rempart de Daech, peut-être ?

Le pire, c’est que ces « idéologues-déjantés » ont tous une chose en commun : Malgré des infractions lourdes et incontestables à la loi commune, ils sont traités presque partout en experts reconnus, encensés et ne sont jamais accusés par la justice. 

Helmut Kentler (1928–2008) était un psychologue allemand et professeur en pédagogie sociale à l’université de Hanovre.

Il affirmait que :

– Un rapport sexuel avec un enfant n’est pas un délit quand on n’use pas de violence.

– Le tabou de l’inceste entre les parents et leurs enfants devait être supprimé.

– Chaque petit enfant aurait le besoin de masturbation. 

Là encore, c’est assez drôle : Je n’ai découvert que « jeune adulte » quand on me la pratiquait. Même que je trouve toujours ça « incomplet »…

Le professeur Uwe Sielert (né en 1949) pédagogue de la sexualité et professeur en chaire à l’Université de Kiel :

– Son livre « Lisa et Jan », un ouvrage d’éducation sexuelle pour des enfants de 4 à 8 ans, montre des actes sexuels entre enfants.

– « Il faut que les enfants expérimentent cette énergie vitale qu’est la sexualité, en « la palpant, la regardant, la ressentant, la goûtant et en l’écoutant ».

La professeure Elisabeth Tuider (née en 1973) sociologue, enseignante à l’Université de Kassel, aspire à atteindre son but, qui est de semer la confusion dans l’esprit des enfants :

– Des objets tels que des fouets en cuir, des menottes, des godemichés, etc. doivent faire partie du cours.

– Il faut que les adolescents organisent des « bordels pour tous » en cours.

Moi, c’était dans les couloirs du bahut, hors les cours, avec la prof’ d’Allemand à peine plus âgée que nous, qui était une « chaude-nature »…

Le professeur Stefan Timmermanns (né en 1968), professeur, a pour spécialité la pédagogie de la sexualité et l’éducation sexuelle :

– « Il faut que les enfants explorent leur corps mutuellement dans des coins à câlins.

– Il faut leur parler de la fellation et de la sodomie, des rapports sexuels en groupe et de la déglutition de sperme. »

Fascinant comme programme éducatif … !

Pourquoi ne poursuit-on pas en justice ces pédagogues de la sexualité s’ils font de telles déclarations, de véritables « pousse-au-crime » ?

Ursula Enders de l’association allemande « Zartbitter », un centre de contact et d’informations contre les abus sexuels de garçons et de filles, donc au contact avec les réalités-terrain et les victimes en dit que : « Une ‘‘pédagogie sexuelle de pluralité’’, qui travaille avec des méthodes sexuelles qui dépassent les limites porte une étiquette trompeuse.

C’est une nouvelle forme de violence sexuelle, qui de plus favorise les abus sexuels commis par des adolescents. »

Les tournantes dans les caves des zones, quoi !

En bref, on marche sur la tête depuis des décennies : Les bourreaux deviennent juge et procureur, les dangereux psychopathes érigent des règles à partager pour assouvir leurs propres perversités au lieu de se soigner, et à mon sens, il serait temps que l’on fasse taire tous ces fats !

Car en plus, le tout est fait au détriment des enfants, ces « petits-d’homme », à l’âge où ils sont les plus fragiles tels qu’ils ont besoin de leurs deux parents pour protéger leur développement.

Comment voulez-vous qu’on avance autrement pour en faire des adultes « hommes responsables » ?

Alors, imaginez-vous bien que de voir « ce torchon », tout d’un coup s’ériger en défenseur des droits des gosses après avoir été si longtemps, et avec constance, avoir été le procureur de la « morale bourgeoise », il y avait franchement de quoi se bidonner à en avoir le souffle coupé.

D’autant qu’ils en deviennent procureur des déviances d’ecclésiastes : C’est ce qui doit tant les motiver ! 

Et que pour bien faire, ils auraient simplement dû rappeler Matthieu (25:40) : « Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites ».

Ça aurait eu plus de panache que de vouloir bouffer du curé, fut-il en pourpre.

Source :http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/03/eclats-de-rire.html

 


Question N° 94071 de M. Philippe Meunier (Les Républicains - Rhône )

Question N° 94072

de M. Philippe Meunier (Les Républicains - Rhône )

 

Question écrite

Ministère interrogé > Finances et comptes publics

Ministère attributaire > Défense

Rubrique > politique extérieure

Tête d'analyse > Iraq

Analyse > guerre du Golfe. financement. informations.

Question publiée au JO le : 15/03/2016 page : 2125

Réponse publiée au JO le : 19/04/2016 page : 3399

Date de changement d'attribution: 22/03/2016

 

Texte de la question

  1. Philippe Meunier appelle l'attention de M. le ministre des finances et des comptes publics sur l'affectation de l'aide financière versée en 1991 à la France par le Koweit. En effet, le ministère des affaires étrangères a reconnu par un communiqué du 25 février 1991 le versement par l'Émir du Koweit d'un milliard de dollars à notre pays au titre de son effort militaire dans la guerre du Golfe. Aussi, il lui demande si cette somme a fait l'objet d'une inscription de crédits dans la comptabilité publique et, si tel est le cas, à quels budgets elle a été affectée.

Texte de la réponse

Le ministère de la défense ne dispose d'aucun élément ni d'aucune information permettant d'établir que la France aurait perçu des sommes, versées par le Koweït, les Emirats Arabes Unis et l'Arabie Saoudite, correspondant à des indemnités de guerre attribuées aux pays de la coalition ayant participé à la guerre du Golfe en 1991.


Question N° 91087 de Jean-Pierre Maggi

14ème législature

 

Question N° 91087

de M. Jean-Pierre Maggi (Radical, républicain, démocrate et progressiste - Bouches-du-Rhône )

 

Question écrite

Ministère interrogé > Défense

Ministère attributaire > Défense

Rubrique > défense

Tête d'analyse > armée

Analyse > soldats ayant participé à des opérations extérieures. conséquences pathologiques. suivi.

Question publiée au JO le : 17/11/2015 page : 8279

Réponse publiée au JO le : 02/02/2016 page : 981

Date de changement d'attribution: 24/11/2015

Date de signalement: 19/01/2016

Texte de la question

  1. Jean-Pierre Maggi attire l'attention du M. le ministre de la défense sur les séquelles de plusieurs dizaines, voire centaines de soldats français impliqués dans la première guerre du Golfe et sur les conditions de leur prise en charge par l'État. De nombreux éléments portent à considérer que ce conflit, qui dura de 1990 à 1991 et auquel les troupes françaises ont pris part au sein d'une large coalition internationale, a occasionné d'importants dommages sur la santé d'un grand nombre de soldats, y compris des soldats français. Pour nombre d'entre eux, la confrontation directe à des éléments nocifs tels que le chrome, le plomb, l'uranium appauvri, l'arsenic, le bore, les gaz sarin et cyclosarin, divers pesticides et vaccins aurait contribué au développement de pathologies sévères, dont le comité de recherche sur les maladies des vétérans de la guerre du Golfe (RAC, qui a remis un rapport accablant aux autorités américaines il y a quelques années) a démontré qu'elles avaient peu à voir avec des maladies de nature post-traumatique. En l'occurrence, il s'agirait de migraines, de troubles de la mémoire, de difficultés respiratoires, mais aussi de cancers du cerveau, ces pathologies touchant, selon ce même comité de recherche, jusqu'à 30 % des soldats qui se sont engagés dans cette guerre. Les conclusions de ce rapport ont été jugées suffisamment sérieuses et crédibles par les autorités américaines pour que ces dernières décident le versement de pensions d'invalidité à plus de 200 000 de leurs vétérans. La Grande-Bretagne, qui fut elle aussi engagée dans cette coalition, a pris des mesures similaires. Aussi, il souhaiterait connaître la position du Gouvernement sur une éventuelle reconnaissance du lien de causalité entre cette guerre et l'apparition de ces pathologies mais aussi sur la possibilité d'une prise en charge, au moins partielle, par l'État, de ces dernières. Il lui rappelle l'immense mérite de nos soldats, engagés, à l'époque, au péril de leur vie et qui continuent, aujourd'hui, de lutter dans la dignité pour que la Nation ne les oublie pas.

Texte de la réponse

La reconnaissance envers les vétérans français de la guerre du Golfe a notamment été formalisée par le décret no 2005-169 du 23 février 2005 portant attribution du bénéfice de la campagne double aux militaires ayant servi sur le territoire du Koweït, pays et eaux avoisinants, durant la période du 16 janvier au 28 février 1991. De plus, ces militaires ont pu bénéficier, à leur demande et avant le soixantième jour suivant leur retour sur leur lieu d'affectation, d'un dépistage médical portant sur les risques sanitaires spécifiques auxquels ils étaient susceptibles d'avoir été exposés, ainsi que d'un entretien psychologique. Par ailleurs, il est précisé qu'entre le 17 janvier 2000 et le 27 octobre 2014, 18 pensions militaires d'invalidité (PMI) ont été concédées à des vétérans de la guerre du Golfe, au titre de maladies habituellement rencontrées sur les théâtres d'opérations extérieures, imputables au service par preuve ou par présomption, telles que des maladies neurologiques, des pathologies ostéo-articulaires ou des états de stress post-traumatique, sans lien avec les symptômes et pathologies identifiés dans le rapport d'experts évoqué par l'honorable parlementaire. Les demandes de PMI formulées par des militaires ayant pris part à ce conflit ont été examinées par des médecins ou spécialistes désignés au regard des pathologies invoquées et chargés de confirmer ou d'infirmer les premiers diagnostics établis, ainsi que le lien avec le service. Conformément au code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre, la reconnaissance de l'imputabilité au service d'une pathologie nécessite en effet qu'un lien médical certain, direct et déterminant soit démontré entre celle-ci et le fait ou les conditions du service. A cet égard, le rapport intitulé « L'enquête française sur la guerre du Golfe et ses conséquences sur la santé », élaboré en 2004 par le Professeur Roger Salamon, apporte un éclairage scientifique et statistique sur les pathologies survenues à la suite de ce conflit et constitue l'une des bases de la discussion de l'imputabilité au service. Par ailleurs, un observatoire de la santé des vétérans (OSV) a été créé en juin 2004 dans le but de coordonner les activités destinées à renforcer le soutien médical apporté à la communauté militaire. En relation avec le Centre d'épidémiologie et de santé publique des armées, l'OSV assure notamment, à l'échelle internationale, une veille scientifique et bibliographique s'agissant des conséquences de la guerre du Golfe sur la santé des vétérans. Des travaux d'analyse de cette base documentaire, réalisés par le service de santé des armées au mois de juin 2011, ont abouti à reconnaître un lien entre le déploiement sur les théâtres d'opérations de la première guerre du Golfe et l'apparition chez certains vétérans d'un état de stress post-traumatique. En conséquence, un plan d'action tendant à améliorer le dépistage et la prise en charge médicale des militaires et anciens militaires souffrant de troubles psychologiques post-traumatiques, ainsi que l'accompagnement psychosocial de leurs familles, a été instauré par le ministère de la défense dès le mois de mars 2011. Dans ce contexte, la sous-direction des pensions de la direction des ressources humaines du ministère de la défense continuera bien évidemment d'étudier avec une particulière attention toute nouvelle demande de PMI en relation avec la guerre du Golfe qui pourra lui être adressée.


Terreur à Bruxelles !

 


C’est où ils veulent et quand ils veulent…

 

Sidéré, j’en reste encore sans voix, la gorge serrée.
Comme à chaque fois, « simplement une immense tristesse qui envahit tout. »
Même pas d’effroi.
Une immense détresse qui tétanise le neurone, rend coi.
Ce n’est même pas « comment », ni « pourquoi » cette invraisemblable monstruosité : Je sais déjà.
Ni qui : Nous le savons tous !

D’autant que là, il s’agit d’un « retour de flamme » des arrestations des jours précédents.
Les autorités belges s’imaginaient bien qu’avec « 90 fous d’Allah » en liberté dans leur quartier de non-droit, venus par la « route des migrants », il y avait de grands risques que cela se produise.
Mais pas au point de fermer la ville comme elles l’avaient décidé en novembre dernier (2015) à la suite des attentats de Paris.
De toute façon, ça n’aurait sans doute pas changé grand-chose, suppose-je.
Et on ne peut pas interdire la ville à tout le monde.
Un quartier seulement, peut-être ? Et encore…
Solutions impraticables.

2016, une année de l’horreur ?

– Le 1er janvier 2016 en Afghanistan : Un restaurant français à Kaboul a été la cible d'un attentat perpétré par les talibans qui a fait trois morts dont un enfant et au moins 15 blessés.

– Le même jour, 1er janvier 2016 en Israël : Une fusillade dans un bar à Tel-Aviv a fait 2 morts et au moins 10 blessés.

– Le 2 janvier 2016 en Inde : Une base militaire est attaquée près de la frontière avec le Pakistan, les quatre assaillants ayant tué au moins 7 personnes.

– Le 5 janvier 2016 au Nigeria : Une attaque de Boko Haram dans le nord-est du pays fait au moins 7 morts.

– Le 7 janvier 2016 en Libye : Une explosion près d'un centre de formation de la police a Zliten fait 65 morts.

– Le 11 janvier 2016 en Irak : Prise d'otages, voiture piégée et fusillade dans un centre commercial à Bagdad faisant 12 morts et 14 blessés.
L'attentat a été revendiqué par Daech.

– Le même jour, à Mouqdadiyah, 20 personnes sont tuées par un double attentat dans un café.

– Le 12 janvier 2016 en Turquie : Un attentat-suicide dans le centre touristique d'Istanbul fait 11 morts (tous Allemands) et au moins 15 blessés.

– Le lendemain, 13 janvier 2016, toujours en Turquie : Un attentat à la voiture piégée devant un commissariat à Çınar fait 5 morts et 39 blessés.

– Le 14 janvier 2016 en Indonésie : Un attentat à Jakarta fait au moins 6 morts.

– Le 15 janvier 2016 au Burkina Faso : Un attentat à Ouagadougou dans l'hôtel Le Splendid et le restaurant Le Capuccino fait au moins 30 morts de 18 nationalités différentes.
L'attentat a été revendiqué par AQMI.

– Le 17 janvier 2016 en Afghanistan : À Jalalabad, un attentat-suicide perpétré par l'État islamique tue 14 personnes. Le consulat pakistanais était visé.

– Le 19 janvier 2016 au Pakistan : Un kamikaze se fait exploser près de Peshawar et fait au moins 11 morts.

– Le 20 janvier 2016 au Pakistan : Une attaque des Talibans dans l'université de Bachar Khan à Charsadda fait au moins 21 morts.

– Le même jour, 20 janvier 2016 en Afghanistan : Un kamikaze s'est fait exploser près de l'ambassade de Russie faisant au moins 7 morts.


– Le 21 janvier 2016 en Somalie : Attentat à la voiture piégée et des fusillades dans un restaurant à Mogadiscio font au moins 19 morts.
L'attaque est revendiquée par les islamistes shebabs.

– Le 22 janvier 2016 en Égypte : L'État islamique revendique un attentat à la bombe au Caire qui a fait 9 morts dont 6 policiers.

– Le 25 janvier 2016 au Cameroun : Trois attaques sur le marché de Bodo par les islamistes de Boko Haram fait 29 morts et au moins 30 blessés.

– Le 26 janvier 2016 en Syrie : Double-attentat revendiqué par l'EI à Homs. Au moins 24 personnes ont été tuées.

– Le 27 janvier 2016 au Nigeria : Trois kamikazes se font exploser tuant au moins 13 personnes, dans la ville de Chibok, dans le nord-est du pays.

– Le même 27 janvier 2016 mais en Égypte : L'État islamique revendique un attentat à la bombe qui a tué 4 militaires dans le Sinaï.

– Le 29 janvier 2016 en Arabie saoudite : Un kamikaze de l'EI se fait exploser dans une mosquée chiite à l'est de l'Arabie saoudite faisant 2 morts et 7 blessés.

– Toujours le 29 janvier 2016 au Nigeria : Un attentat-suicide commis par un adolescent dans un marché à Gombi a fait au moins 10 morts.

– Le 31 janvier 2016 en Syrie : Au moins 45 personnes ont été tuées et près de 110 blessés dans une triple explosion à la bombe près du sanctuaire chiite de Sayeda Zeinab au sud de Damas.
Daech revendique l'attentat.

– Le même jour, 31 janvier 2016 au Tchad : Dans la région des Grands Lacs, deux attentats-suicides commis par Boko Haram tuent 3 personnes et en blessent plus de 50 autres.

– Le 31 janvier 2016 au Nigeria : Une attaque de Boko Haram fait au moins 50 morts dans un village proche de Maiduguri.

– Le 6 février 2016 au Pakistan : Neuf personnes au moins ont été tuées et 35 blessées par un kamikaze à Quetta, dans l'ouest du Pakistan.

– Le 9 février 2016 au Nigeria : Un double attentat suicide fait au moins 58 morts dans le camp de Dikwa.

– Le 17 février 2016 en Turquie : Une voiture piégée explose à Ankara, visant des militaires fait au moins 28 morts et 45 blessés.

– Le 19 février 2016 au Cameroun : Un double attentat suicide fait 24 morts et 112 blessés à Meme.

– Le 21 février 2016 en Syrie : Une série d'attentats revendiqués par l'EI à Homs et Damas ont fait près de 180 morts.

– Le 4 mars 2016 au Yémen : Une fusillade dans un hospice catholique fait au moins 16 morts.

– Le 13 mars 2016 en Côte d'Ivoire : Une attaque dans des hôtels et une plage, sur un site balnéaire fréquenté par les Occidentaux, près d'Abidjan, fait au moins 19 morts.

– Le même jour en Turquie, 13 mars 2016 : Un véhicule piégé explose sur la place Kizilay à Ankara, à 18 h 45 heure locale, et fait 37 morts.
L'attentat est revendiqué le 17 mars par Les Faucons de la liberté du Kurdistan.

– Le 19 mars 2016 encore en Turquie : Attentat-suicide à Istanbul dans une rue commerçante, faisant au moins 4 morts et 20 blessés.

– Le 21 mars 2016 au Mali : Attaque revendiquée par le groupe Al-Mourabitoune contre le quartier général à la mission de formation militaire de l'Union européenne à Bamako, un assaillant tué et deux personnes interpellées.


– Enfin, hier, 22 mars 2016 en Belgique : Deux explosions à l'aéroport international de Bruxelles et une explosion dans le métro entraînant respectivement 14 et 20 morts et plus de 150 personnes blessées, désormais revendiqué par l'EI, le Califat.

L’attentat devenu un mode d’expression presque naturel, sinon « incontournable » !

Presque une quarantaine attaques diverses pour 82 jours, moment où j’arrête le compteur et met en ligne pour le lendemain-matin : Il faudra bien un jour se poser les bonnes questions pour comprendre et prévenir, faire l'effort de quelques réflexions hypothético-déductives, comme tous les stratèges savent le faire pour se protéger.
Une accélération qui en dit en tout cas long sur les « tensions » djihadistes…

D’autant que personnellement, j’aurai parié bien plus pour des attentats en Allemagne, voire en Angleterre : Mais autant il leur est plus difficile de se lancer à l’assaut de la Perfide-Albion qui bloque ses frontières derrière la Manche, autant ils sont aussi déjà sur place ou à portée d’autoroute de l’Allemagne depuis la Belgique.

Tout cela fait horreur.
C’est un sida dont il faudra tôt ou tard se débarrasser. Et comme il n’existe pas de vaccins, ce sera part « tous moyens ».
À ce jeu-là, on a déjà eu la peau d’action directe, de Carlos, de la bande à Baader, de la Fraction Armée-Rouge, de septembre-noir, et de quelques autres des « années de plomb », dont je ne me souviens plus du nom, emportés dans les gouffres de l’Histoire.
Leurs actions n’ont jamais pu aboutir à quoique ce soit de tangible, aucun bénéfice quelconque.
D’autant que dans les attentats djihadistes actuels, il n’y a aucune revendication véritable : C’est juste « la guerre », pour l’horreur, pour le plaisir de tuer de terroriser.
Aucune loi liberticide n’y changera rien.

Et j’en reste coi comme au premier jour, dans une immense détresse qui tétanise le neurone « simplement une immense tristesse qui envahit tout. »
Même pas l’ombre d’un effroi !
De tout cœur avec nos voisins Wallons et Bataves, figurez-vous !

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/03/terreur-bruxelles.html


Menaces sur l’argent…

 

 

Le Revenu universel et liquidité.

 

C’est à la mode, tout le monde en parle de plus en plus et même nos voisins Helvètes vont « votationner » sur le sujet en juin prochain.

Une idée très séduisante dans notre époque troublée par un chômage endémique et les véritables risques qui vont se matérialiser dans les prochaines années avec la révolution robotique qui sera un massacre total pour l’emploi tel que nous le connaissons encore actuellement.

Nous en avons déjà causé

Et on y reviendra sans doute encore.

Le problème est présenté comme toujours le même : Comment financer un tel revenu universel et continuer à créer de la richesse ?

Une question centrale que le communisme n’a jamais su résoudre (le « à chacun selon ses besoins »). Si tout le monde touche toujours la même chose, alors pourquoi faire plus, et si faire plus me fait payer beaucoup d’impôts alors pourquoi produire ou faire plus ?

Du coup, tout le monde ne faisant plus rien, c’est le PIB qui s’effondre. Une fois le PIB effondré, il n’y a évidemment plus aucune ressource pour financer le revenu universel à part la planche à billets.

Attention, d’une certaine façon, avec toutes les aides qui existent en « Gauloisie-sociale », un tel revenu serait, dans une certaine mesure, déjà envisageable, alors même que le pays et son économie ne brillent pas par son dynamisme et sa fiscalité est plus soviétique que libérale, c’est incontestable.

C’est le 5 juin prochain que les citoyens suisses voteront sur l’initiative pour un « revenu de base inconditionnel » (RBI).

L’idée est d’inscrire dans la Constitution le droit pour chaque citoyen de toucher à vie une rente mensuelle, sans condition.

La rente envisagée serait de 2.500 francs (suisses et de 625 francs pour les mineurs), mais actuellement, le texte proposé ne précise pas de montant. Pouvoir s’émanciper du monde du travail, y rechercher l’accomplissement plutôt que la survie, avoir le choix, disposer d’un coussin de sécurité à vie est certes désirable.

Selon les initiateurs du référendum, le RBI se substituerait à la plupart des prestations et cotisations sociales existantes, et il ne resterait à financer que l’équivalent de 3 % du PIB. Or, si une partie de la population sort du monde du travail, cela entraînera une perte de PIB. Si moins de richesse nationale est produite par le travail, le coût du RBI représentera davantage, au fil du temps, que 3 % du PIB, selon les dogmes économiques habituels.

Je n’en suis pas si certain : Il s’agit d’un transfert de type social !

Je prends 3 % du PIB que je remets dans l’économie : Une somme finalement nulle en termes de PIB.

Sauf à ce que ces 3 % ne repartent tous dans les circuits de consommation (et donc de production et d’importation) mais en épargne.

Notez que l’épargne, en Suisse, c’est une seconde nature.

Qui paiera ? Ceux qui travailleront encore. Seuls les impôts du travail permettront de compléter le financement de cette rente pour ceux qui choisiront de quitter le travail salarié, toujours selon les schémas économiques classiques.

En revanche, le coût du RBI est de toute façon appelé à croître avec l’augmentation de la population. Par ailleurs, des suppléments pour maladie, accidents, incapacité et invalidité s’ajouteront aux estimations (déjà théoriques) ci-dessus, mais sans doute pas pour les risques vieillesse et dépendance qui ne se cumuleront pas à terme.

Le RBI devra être financé par ceux qui, paradoxalement, appartiennent au « monde d’avant RBI », celui du travail salarié, le même que les défenseurs du RBI jugent désormais obsolète.

De façon inévitable, un système hybride qui mélange RBI et travail, personnes entretenues et personnes salariées, pourrait créer des tensions : Les salariés accepteront-ils de subventionner les oisifs ?

C’est un faux paradoxe, dans la mesure où c’est un cercle : Je prends pour donner pour dépenser donc être pour être repris…

Sauf si l’on envisage que pour s’autofinancer, une partie des bénéficiaires d’un RBI serait poussé à une forme d’autarcie. Or, ici il dépendra en partie des aides de l’État (anciennement les prestations sociales) et en partie des ressources du travail via les augmentations envisagées de la fiscalité (ajustement de la TVA, de la fiscalité directe, taxe sur la production automatisée, sur l’empreinte écologique, etc.).

D’autres financements sont évoqués comme l’introduction d’une taxe sur toutes les transactions économiques, ou la création monétaire par la Banque nationale.

La première, si elle n’est pas mondiale, chasserait des entreprises helvètes de Suisse, qui n’auraient qu’à déménager leur siège pour éviter ladite taxe, mais ça peut être techniquement compensé.

La seconde créerait en principe une inflation qui ferait des 2.500 francs-suisses le « nouveau zéro » : Le pouvoir d’achat de ces 2.500 francs devrait donc rapidement s’évaporer.

C’est un peu le monde dans lequel nous vivons déjà où la plupart des banques centrales des économies majeures cherchent à créer cette inflation avec le succès que l’on connaît en « inventant » des montagnes d’argent… qui n’existent pas et qu'on retrouve dans les « bulles » qui se forment au fil du temps.

Résultat ? Néant !

La BCE après la BoJ en est à prêter à « taux négatif » : Tu prends 1.000 et tu me rembourseras à 999,60 à terme !

Le RBI, qui serait dû « sans condition », est-il pour autant un revenu, puisqu’il revient ?

En « Gauloisie-splendide » on dit que 17 % de la population vit avec un salaire minimal (contre travail) de 1.570 francs-suisses (1.458 euros).

En fait, c’est 51 % de la population, des comptes bancaires et postaux ouverts en réalité, qui vit avec moins ou autant.

Ce qui n’est pas le cas en Helvétie : Un référendum qui n’a aucune chance de passer en l’état, car la Suisse est aussi un pays de travailleurs, qui ont très largement refusé, en 2012, de passer de quatre à six semaines de congés payés annuels, une forme plus radicale de « ne pas produire ».

Un peu comme les « Gaulois-de-Gauloisie » sont passés de 40 heures hebdomadaires à 39 puis à 35 et de 4 semaines de congés-payés à 5.

S’il est incontestable que le plein-emploi n’est plus garanti et que les robots remplaceront de plus en plus de laborieux, la solution doit passer par des compétences accrues et une éducation supérieure pour des pans toujours plus larges de la population. Et dans ce but-là, davantage de citoyens accepteront de payer des impôts.

Alors, finalement, pourquoi pas ?

On verra bien : De toute façon je ne migrerai sans doute pas sur les bords du lac Léman ou d’un autre !

Il y a bien de l’eau, mais c’est un peu trop loin de la mer pour moi. En mer, au moins il n’y a plus de frontière avec des postes de contrôle, même s’il y a des contrôles à proximité des côtes.

Mais on peut s’étonner : Pourquoi toutes ces questions sont-elles de plus en plus soulevés justement maintenant ?

Notamment depuis qu’on parle de plus en plus franchement également de paiement électronique, sans contact même, en vue de faire disparaître les billets de banque…

Moi-même, dans mon exil, je n’ai jamais plus de 40 euros sur moi et depuis des années et des années, même si je vais de moins en moins souvent au DAB en retirer.

Le blanchiment d’argent, l’optimisation de l’impôt, la corruption et aussi le terrorisme, peut-être ?

Ils existent depuis toujours.

Et de toute façon les vraies grandes affaires financières crapuleuses ne passent pas par l’argent liquide : C’est un faux-nez bien commode, me semble-t-il.

Que cela vaut peut-être la peine de regarder d’un peu plus près derrière les coulisses et de se faire une idée de ce en quoi tout cela est relié : Lors du krach financier en 2008 le système financier global n’a pu être sauvé que par un « bail-out ». Cela veut dire qu’à cette époque, les États ont apporté de l’aide avec l’argent du contribuable en injectant artificiellement des capitaux et sauvé de nombreuses entreprises financières et banques vouées à la disparition, avec la justification qu’elles seraient « too big to fail » ce qui peut se traduire par « trop gros pour planter ».

Curieusement, ces « trop grosses » ont persisté à s’exposer à des risques encore plus grands et ont accumulé encore plus de dettes.

Comme aujourd’hui les États ne sont tout simplement plus en mesure de sauver de nouveau les banques en cas de crise, un autre « bail-out », c’est-à-dire une autre aide financière venant de l’État, ne sera plus possible dans un prochain cas d’urgence.

C’est pour cette raison que le « bail-in » a été introduit en Europe dès 2015 et un peu partout depuis le début 2016. Cela veut dire aussi qu’à l’avenir les entreprises financières seront sauvées tout d’abord en ayant recours aux avoirs des actionnaires, des propriétaires d’obligations et mais également des épargnants et des déposants. 

Cela a déjà été mis en œuvre à Chypre et en Italie, mais avec pour conséquences que beaucoup de gens essayent, actuellement, de se protéger en fermant leurs comptes et en entassant leur fortune sous forme d’argent liquide placé sous les tapis (comme ma « petite-sœur » aux époques fastes d’un autre siècle ! Jusque dans le parapluie que quand elle l’ouvrait, sous la pluie, c’était des liasses qui tombaient à ses pieds sous le regard ahuris des passants qui passaient).

Ce n’est pas vraiment ce que je peux observer depuis ma petite tour-d’ivoire, mais admettons.

Or, pour retirer aux gens cette possibilité de retrait, l’argent liquide doit être supprimé ou du moins endigué. Car si l’argent liquide n’existe plus, les gens seront obligés de laisser leur argent dans les établissements de crédit ou bien de changer pour un autre établissement de crédit prétendument plus sûr. Et en cas de crise, l’État et le secteur financier pourraient sans problème par ce biais avoir recours à ces dépôts privés.

D’autant que si l’argent devient une pure opération « Débit-Crédit » entre deux ordinateurs, on recule le risque de rupture de liquidité qui a failli emporter l’économie grecque il y a seulement quelques mois.

Souvenez-vous : Pour faire face, il a fallu à la fois limiter les retraits de billet à 300 euros/semaine/compte et faire un appel au « fonds d’urgence » de l’UE semaine après semaine.

Mais il existe une autre raison pour l’abolition forcée de l’argent liquide.

Actuellement, les intérêts des banques sont à zéro, ou bien même ils sont arrivés dans le négatif (en Suisse par exemple, au Japon et dans quelques pays de l’UE).

La conséquence de l’intérêt négatif est la suivante : À la fin de l’année, au lieu de payer au déposant des intérêts sur ses avoirs en dépôt, dans un avenir très proche on lui prendra un pourcentage de son argent comme d’un intérêt négatif !

L’inflation vous ruinait à une époque révolue, désormais, faute d’inflation, on vous ruinera tout autant en vous « grignotant » vos avoirs.

Quoique là, la population risque de pas accepter de payer autre chose que des frais bancaires (et autres commissions d’opération), une forme d’expropriation toute aussi insidieuse. C’est exactement ce développement que l’État et l’industrie financière essayent d’empêcher maintenant en présentant comme bonnes la limitation et l’abolition immédiates de l’argent liquide, en les exigeant et en les faisant avancer.

Voilà pourquoi tout le monde en parle : On prépare les esprits à se faire racketter !

Et notez alors qu’entre RBI ou « revenu universel » et l’abolition de l’argent liquide ce sont quasiment toutes vos libertés d’agent économique qui seront mises sous la toise.

Contrôle à l’entrée (la recette), contrôle à la sortie (la dépense), interdiction économique de former de l’épargne personnelle (parce que devenue coûteuse avec les taux négatifs), vous serez complètement cernés jusque dans votre quotidien.

Les deux faces d’une même pièce de monnaie feuille de papier…

Et puis alors quel bonheur pour les autorités policières : En quelques clics, dès lors que vous êtes étiquetés « suspect » par une administration quelconque, fiscale ou autre, un pouvoir réglementaire, beaucoup plus agile et efficace qu’un pouvoir judiciaire, voire un pouvoir législatif… quelle qu’en soit la raison – on l’a vu avec la loi « état d’urgence » – n’importe qui peut bloquer vos moyens de paiement électroniques : Vous devenez instantanément un « paria », un « déchu », un « impotent » même pas capable de s’acheter un billet d’autocar pour fuir son pays de résidence et encore moins faire le plein de son « tas de boue à roulette » pour franchir une frontière ou se payer un avocat pour faire valoir ses droits d’innocent-présumé jusque-là !

Surtout qu’avec les coopérations « sécuritaires » entre États-anti-terroristes, les frontières, elles sont loin…

Une perspective assez sympathique pour cerner toute forme de « déviance » politique, idéologique, dogmatique ou je ne sais quoi d’autre encore : C’est même mieux que le Goulag ou les hôpitaux psychiatriques, finalement !

Exilé en son propre maquis, sans pouvoir en sortir : Magnifique.

Et c’est globalement l’avenir que l’on vous propose, finalement.

Le pire, c’est que ces concepts vous sont « vendus » au nom de votre sécurité, un motif que vous ne pouvez pas refuser, ou alors vous êtes devenus fou-à-lier, une sorte d’urgence sanitaire.

Ne vous en faites pas : La solidarité, le troc, ça existera encore. Et il y aura toujours quelques-uns qui auront quelques quignons de pain à vous offrir et vous un peu d’or (ou des tableaux de maîtres, des bijoux, des pierres précieuses) qui feront des envieux détenteurs de bitcoins, tant que les plateformes d’échange, des « monnaies-libres » ou seulement locales, de troc, de ventes entre particuliers ne seront pas définitivement bloqués.

Et le plus drôle, c’est que le troc, ce n’est pas fiscalement un revenu : Que des exonérations légales à venir, y compris en matière de TVA !

Pour combien de temps, là est toute la question, car recréer des alternatives crédibles devient de plus en plus urgent, me semble-t-il.

En bref, ceci expliquant cela, il n’y a donc pas de hasard à ce que ces sujets reviennent peu ou prou à effleurer l’actualité de temps à autre.

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/03/menaces-sur-largent.html

 


Schizophrénie à tous les niveaux…

 

Ils commencent vraiment à faire peur.

 

C’était l’autre semaine, souvenez-vous donc : Le jeunes, les moins jeunes, cheminots et traminots plus plein d’autres étaient dans la rue, globalement contre le projet de loi « d’El-Konnerie ».

Plutôt contre tout, en fait.

On sortait alors d’un mini-drame qui fait le « charme discret des Gauloiseries » : Un dîner discret entre quelques ministres et leur patron où celui-ci aurait mis en balance sa démission à l’occasion des échanges ayant eu lieu. Évoqué aurait été plus correct…

Bon, de ça, on s’en contre-tamponne totalement le coquillard : Il y a des choses plus urgentes.

Réponse de « Nagea-val-l’eau-la-belle-qui-sème » chargée d’étouffer le début d’incendie, ministre de son état, de venir s’épancher à micro ouvert, sur l’affreux qui aurait cafté et ainsi amorcé « la rumeur »…

Du coup, le coup de sang de « Menuet-Valse » prend tout son poids, alors qu’il aurait été plus intelligent, plus conséquent de nier en bloc lesdits propos…

Non tiens donc : Trop facile ou, plus salope que moi, faudra te lever plus tôt et avant mâtines !

Autre horreur : Ces défilés, justement !

Traduction : Les « forces de progrès » en marche de République à Nation (ou Bastille, je ne sais pas trop : Je n’y étais pas) qui finalement défendent le « statu quo » du droit du travail, ses millions de chômeurs, la précarité qu’elle engendre, la paupérisation des masses prolétariennes, l’avenir bouché pour la jeunesse et j’en passe comme le manque de recettes fiscales induit, le déficit de cotisation et des subventions sociales toujours plus lourdes à supporter !

Là, franchement, de la part de la jeunesse, c’est particulièrement schizophrène : Elle devrait rêver à mieux, non ?

Eux préfèrent défiler avec les « rentiers du boulot », protégés par un statut fossilisé qui coûte un pognon maximum et dont ils ne bénéficieront jamais, et finalement soutenir ainsi « das groβ-kapital » qui continuera de les tondre encore un peu mieux…

Merveilleux.

Ils ont quoi à la place du cerveau ?

Même pas un estomac…

Autre délire : La démission du directeur financier des activités EDF (c’est là que je voulais en venir).

Le gars se casse sans crier gare parce qu’il n’est pas d’accord avec les risques pris par son pédégé sur les prochains projets à financer : La boutique n’a pas les sous…

Ça, on savait déjà.

Il n’y a qu’à suivre les cours de bourse et déjà, on a la puce qui démange à l’oreille.

C’est d’ailleurs une histoire assez extraordinaire, typique du « charme discret des Gauloiseries » : La ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, « Ségololo » soi-même, tacle d’un côté les alliés écolos en proposant de faire durer encore dix ans les actuelles centrales nucléaires, qu’il était pourtant prévu de fermer peu à peu…

Passons, on n’est plus à un délire près !

Il faut vous dire que dans un pays dont la production d’électricité est assuré à 75 % par des centrales nucléaires, il paraît particulièrement difficile pour ne pas dire absurde de vouloir défendre dans le même temps les thèses anti-nucléaires des partis écologistes dont quelques éminents membres voulaient absolument être ministre avant que ce ne soit plus possible.

De fait, vouloir à la fois aider EDF à maintenir sa production, tout en gelant ses tarifs et en demandant aux usagers de consommer moins, on est déjà en plein délire schizophrénique !

Et là, c’est même l’heure de payer l’addition.

On rappelle que l’État est actionnaire de l’électricien national. Or, ce glorieux fer de lance du savoir-faire énergétique gaulois connaît de graves difficultés depuis presque dix ans maintenant, lesquelles se sont justement traduites par une chute inexorable de la valeur de ses actions, passées de 82,51 € le 22 novembre 2007 à moins de 10 € récemment.

Conséquence directe pour l’État actionnaire, la valeur de ses parts a fondu de plus de 87 %, soit une perte nette de 157 milliards d’euros… et il a fallu sortir EDF du Caca40 à l’automne dernier après avoir ruiné des milliers d'épargnants qui s'en remettront, je n'en doute pas, un peu comme avec Eurotunnel, d'ailleurs !

Certes, tant qu’on n’a pas réalisé ses pertes, elles restent virtuelles : Mais quelle déchéance !

Le pire c’est sans doute de se dire que tout était écrit d’avance et que c’est l’État lui-même qui est responsable de la situation.

Dès 2005, avant l'époque où j'ai vendu mon lot pour faire mes fins de mois, des experts en tous genres ont montré que la consommation d’électricité allait fortement ralentir, grâce notamment aux efforts d’économie d’énergie consentis par les particuliers comme les entreprises, à la suite justement de grandes campagnes de sensibilisation contre le gaspillage énergétique et le respect de l’environnement qui ont coûté cher en com’ et en crédits d’impôt divers.

Dépenses finalement supportées par la kon-tribable par État interposé, faut-il le rappeler ?

Et tout le monde s’en était félicité.

Or, étrangement, un peu comme s’ils ne croyaient pas eux-mêmes à l'efficacité de leurs campagnes, les gouvernements successifs, épaulés en cela par les dirigeants d’EDF pas franchement favorables aux mesures d’économie d’énergie, n’ont jamais voulu prendre conscience de cette stagnation inévitable.
Ils ont même inventer la « taxe sur les effaceurs » à ce moment-là, ces dispositifs électroniques qui vous faisaient faire des économies, qui consiste à vous faire payer ce que vous ne consommiez pas mais que vous auriez dû consommer !

Je te vous jure : Tu bouffes pas mais tu payes quand même parce que tu aurais pu bouffer !



Aujourd’hui, on sait que la consommation d’électricité ne devrait pas vraiment varier jusqu’en 2020 et elle pourrait même reculer de 2 % en Europe, ce que l’actuel président d’EDF, en bon « autiste-diplômé » refuse catégoriquement de concevoir.

Oui, oui, vous avez bien lu : Il refuse tout simplement de tenir compte d’une tendance globale des usages et souhaite au contraire s’en tenir à sa propre vision dogmatique de la toute-puissance énergétique de sa boutique !

Le monde entier se désengage peu à peu du nucléaire et la loi de transition énergétique votée le 22 juillet 2015 impose de limiter à 50 % maximum la production nucléaire dans la consommation d’électricité intérieure de la « Gauloisie-schizophrénique » d’ici 2025 mais lui, le grand-commis, annonce qu’EDF continuera à exploiter l’ensemble de son parc de centrales et en prolongera la durée de fonctionnement de 10 ou 20 ans !

Dix ans, c’est acquis depuis le 28 février dernier…

Car, en « bon-matheux », il ne restera plus à l’État qu’à amener les usagers à accroître leur consommation d’énergie de 50 % d’ici 10 ans pour atteindre mathématiquement le ratio de 50 % d’électricité d’origine nucléaire prévu par les textes : Simple ! 

Au passage, parmi les pistes proposées, il s’agirait par exemple de booster l’utilisation du transport électrique pour atteindre 5 millions de véhicules « rechargeables » avant 2025. Ce qui risque d’être assez difficile au regard des efforts déployés jusqu’ici pour atteindre les quelques malheureux 40.000 véhicules en circulation actuellement et semble finalement si peu significatif car une telle flotte n’engendrerait qu’une consommation supplémentaire d’électricité d’au mieux à peine de 3 %...

Des fous !

Et on reprend la calculette, svp : Compte tenu de la relative vétusté des centrales existantes dont l’entretien a été négligé jusqu’en 2009 et surtout l’incident de Fukushima obligent EDF à opérer de gros travaux de réhabilitation et de sécurisation.

La facture devrait atteindre 100 milliards d’euros selon la Cour des Comptes.

Auxquels viendront s’ajouter quelques dizaines de milliards d’euros supplémentaires pour la fabrication des futurs EPR dont on dit qu’ils seront déjà obsolètes à leur lancement.

Des investissements qui apparaissent donc totalement inconsidérés alors que la tendance mondiale va dans le sens d’une « dénucléarisation » énergétique, mais telles sont les exigences de l’un des derniers dinosaures de l’ère du monopole.

Un véritable despote industriel qui n’accepte pas que le marché, l’évolution ou même les lois lui dictent sa conduite.

Alors même qu’on présuppose l’apparition de nouvelles technologies dans les années qui viennent : On en a déjà parlé à l’occasion d’un billet plus vaste.

Par conséquent, après s’être tiré une balle de 157 milliards d’euros dans le pied, EDF préfère remettre à plus tard la question du démantèlement inévitable de ses installations nucléaires, déjà partiellement provisionné à hauteur de 27 (ou 29 milliards, je ne me souviens plus très bien) alors que la même Cours de comptes l’estime elle à au moins de 100 milliards : Total 257 milliards d'euros…

Et ce n’est pas fini : Si le DAF a présenté sa démission, c’est qu’il conviendrait de s’interroger sur la portée du fameux désaccord qui l’a poussé à ce geste inusuel.

Il s’agissait de « sécuriser » le plan de financement du projet d’EPR anglais de 18 milliards de livres (en coût courant, soit 23,3 milliards d’euros), dont EDF doit prendre 66,5 %.

Les conditions financières du projet et l’environnement économique d’EDF se sont en effet dégradés depuis l’annonce du projet, à l’automne 2013. Il faudrait trouver un remplaçant à Areva, qui devait prendre 10 % du projet et qui n’a plus les moyens après sa gestion calamiteuse depuis le départ de « Miss-atomique », tel que l’État et EDF se doivent d’y remettre des sous pour éviter le naufrage et la vente des actifs « à la bougie ».

Les chinois doivent monter à hauteur de 33,5 %, des investisseurs tiers étaient invités à postuler pour le solde, et des contacts avaient notamment été noués dans les pays du Moyen-Orient, l’Arabie saoudite réfléchissant à développer sa propre filière nucléaire alors qu’EDF n’aurait plus qu’à supporter 40 à 50 % des financements.

Outre la reprise de l’activité réacteurs d’Areva et la fin des tarifs réglementés pour les entreprises, qui a déjà fait perdre à EDF 25 points de parts de marché, la chute des prix de gros de l’électricité menace ses marges à partir de 2017. 

Rappelons que quand EDF a racheté British Energy en 2009, c’était avec l’objectif d’y construire de nouveaux réacteurs pour remplacer une partie du parc britannique (15 réacteurs exploités par EDF Energy).

Le projet de construction des deux EPR sur le site d’Hinkley Point (sud-ouest de l’Angleterre) doit permettre à EDF de faire le pont, industriellement parlant, avec le renouvellement du parc nucléaire d’EDF de ce côté-ci de la Manche. Et EDF prévoit également de construire ensuite deux autres exemplaires sur le site de Sizewell (ouest de l’Angleterre). 

Le projet britannique permet, en outre, de tester un nouveau modèle économique pour la filière nucléaire : La Commission européenne a validé un mode de financement qui garantit à EDF un prix de vente de l’électricité produite, pendant trente-cinq ans.

C’est le principe de « contrat pour différence » : Quel que soit le niveau des prix de marchéde l’électricité, le tarif est garanti pour EDF, soit 92,50 livres par mégawattheure, indexé sur l’inflation.

Un modèle qui est déjà à l’œuvre pour développer l’énergie solaire et éolienne, et qu’EDF aimerait voir s’appliquer à ses investissements pour l’allongement de la durée d’exploitation du parc Gaulois. 

« L’État, en tant qu’actionnaire largement majoritaire, est pleinement en soutien de l’équipe de direction », a déclaré « MacRond » après que l’Élysée ait débarqué l’ancienne équipe menée par « Pro-Glio » par ailleurs pour reprendre les mêmes folies des grandeurs.

« Nous continuons de soutenir pleinement le projet », a martelé de son côté la-porte-la-parole de « Camé-Rhône », Brexit ou non.

Les feux restent au vert même si parmi les 18 membres du conseil, les 6 représentants des salariés jugent le projet très, voire trop risqué.

De leur côté, à Hinkley Point, les syndicats britanniques ont fait part de leur impatience la semaine dépassée, à l’issue du sommet franco-britannique. EDF « n’a aucune excuse » pour retarder la décision finale d’investissement, a estimé le syndicat Unite, rappelant que « des milliers d’emplois qualifiés et bien payés » étaient en jeu.

Alors qu’en lançant un « droit d’alerte économique » en décembre, le comité central d’entreprise d’EDF, aux mains de la CGT-énergie, avait pointé les risques du projet Hinkley Point, parmi d’autres (ouverture à la concurrence des centrales hydroélectriques, fin des tarifs réglementés, fermeture des centrales thermiques, etc.).

Les syndicats gaulois redoutent que le projet britannique soit notamment financé par une cession partielle de RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, filiale à 100 % d’EDF. 

Pourtant le projet est régulièrement débattu en comité exécutif, certains prônant, « dans l’idéal », un report de deux ans, le temps d’achever la construction des EPR de Flamanville qui coûte fort cher, la mise en route de l’EPR finlandais d'Olkiluoto et celui de Taishan, afin mettre « au carré » Areva qui patauge-grave dans un vrai bourbier industriel avec des fissures sur les cuves livrées et de voir les prix de marché remonter.

C’est comme ça que  tous ces délires, vont vous coûter beaucoup plus cher que l’accueil des réfugiés à Grande-Synthe ou Paris-XVI, parce que c’est la machine étatique qui va payer pour assumer ses décisions hérétiques.

Faites le calcul : Pour financer 1,5 milliard d’euros/an pendant dix ans, EDF mise seulement sur la vente de ses bijoux de famille (ceux que vous avez déjà payés en impôts et taxes sur les poteaux depuis 1945, et actuellement à hauteur de 150,30 € TTC le Mégawatt/heure, un prix « hors de prix ») : Or, il a en été recensé à peine plus de 10 milliards d’euros !

C’est vous dire qu’il va en manquer, d'autant qu'ils vont chez le ministre pour plaider leur dossier et réclamer, tout de suite, 11,7 milliards d'euros de « mise en bouche » avant de passer aux choses sérieuses, ce qui finit par coûter fort cher le kilowatt/heure…

Finalement, c’est d’ailleurs assez fabuleux de voir se dérouler « toutes ces folies » d’un pouvoir aux abois et sans boussole ni cap à tenir pris en otage par une « technostructure » aberrante.

C’est qu’acheter, même avec de l’argent pas à soi, c’est être le roi du pétrole pour des commis sans le sou et sans neurone.

C’est même à se demander si finalement le « pédalo » a un capitaine à la barre.

Parce que bon, on peut en dire autant avec la SNCF, la RATP, votre sécurité sociale, vos retraites, vos déficits fiscaux et même que vos jeunes ils défilent pour soutenir le « grand-patronat » étatique en l’état.

Une époque fascinante, finalement, non ?

Qui devrait pourtant générer une trouille « pas possible »…

 


Question au Gouvernement N° 94335 de M. Jean-Sébastien Vialatte du 22/03/2016

14ème législature

 

Question N° 94335

de M. Jean-Sébastien Vialatte (Les Républicains - Var )

 

Question écrite

Ministère interrogé > Défense

Ministère attributaire > Défense

Rubrique > politique extérieure

Tête d'analyse > Iraq

Analyse > guerre du Golfe. financement. informations.

 

Question publiée au JO le : 22/03/2016

Texte de la question

  1. Jean-Sébastien Vialatte appelle l'attention de M. le ministre de la défense sur les indemnités de la guerre du Golfe de 1991. Dans une réponse à une question écrite précédente ce dernier affirme ne disposer d'aucune information ni d'aucun élément permettant d'établir que la France en tant que pays de la coalition a perçu des indemnités de guerre au titre de son engagement dans le guerre du Golfe de 1991, indemnités ayant été virées par les banques du Koweït, de l'Arabie Saoudite et des Émirats arabes Unis comme le précise le New York Timesdans son édition du 8 septembre 1992. Or le versement d'un milliard de dollars par l'Émir du Koweït à la France avait d'ailleurs été confirmé le 26 février 1991 par le ministre de l'économie et des finances de l'époque, M. Pierre Bérégovoy. Eu égard notamment aux militaires de la division Daguet et à leurs familles qui n'ont pas reçu les indemnités promises au titre du « syndrome de la guerre du Golfe », il lui demande d'envisager la possibilité de la création d'une commission d'enquête parlementaire afin de vérifier la comptabilité de ces milliards de dollars d'indemnités évoquées.

Et ça n’étonne personne ?

 

« Poux-tine » a encore surpris son monde…

 

Ce qui confirme le diagnostic de la CIA : Les uns le disent « génial » et l’encensent, d’autres restent étrangement absents, ou semblent vouloir seulement espérer une sortie de « crise-syrienne » par le haut, politique ou diplomatique.

Moi, je m’interrogeais et cherchais des réponses logiques : Qu’allait-il faire dans ce merdier-là ?

1 – J’y vois d’abord la confirmation de ce qu’on rapportait en février 2015 : Imprévisible pour le commun des mortels, c’est un des traits logiques d’un Asperger.

Pas plus tard que le 9 mars dernier (2016), je m’inquiétais : La situation syrienne semblait inextricable.

« Vlad » a dû lire mon post, forcément que ce n’est pas possible autrement, et se rendre compte de l’impasse dans laquelle il s’était fourré sans s’en rendre compte.

Il a réagi avec intelligence ce qu’est en général un Asperger.

D’ailleurs, je m’inquiétais également d’un « trafic » inhabituel sur ce blog – un peu avant – (depuis début février), qui s’est heureusement épuisé depuis.

Eh bien, sur ces époques-là, une bonne partie des visiteurs venaient consulter ce blog-ci depuis la « Russie-éternelle ».

Or, depuis une semaine, ils ont mystérieusement disparu des statistiques fournies par « Gogol » !

Et pour « Poux-tine », avec ses troupes engagées sur ordre, sans compter les 3 millions de dollars par jour (montant estimé) claqués en poudre et kérosène, ce n’était pas si facile que ça !

Plus d’un demi-milliard depuis le début des opérations, pour un pays au bord de la faillite et de l’explosion sociale, ce n’est pas forcément très confortable.

L’économie russe s’est encore contractée de – 3,3 % en 2015, subissant de plein fouet l’effondrement du prix du pétrole qui représentait la moitié de ses recettes budgétaires et les populations s’en sont prises plein la gueule avec l’embargo, alors que le pays importe normalement 35 % de sa consommation alimentaire, embargo qui met aussi à genoux nos producteurs de porc et de lait !

On en a déjà parlé ici-même

Et qu’il a toujours sur les bras les séparatistes du Donbass Ukrainien à gérer : La crise n’a pas faibli, même si les armes lourdes se sont tues.

On est toujours à la recherche d’une « sortie-politique » honorable pour tout le monde et qui soit durable, tant à Kiev qu’à Moscou : Il va falloir que « Vlad » dégage un peu de temps et d’astuce pour s’en préoccuper utilement.

Quelques atouts de crédibilité en plus, pour la suite (le coup d’après des joueurs d’échecs), ne lui est donc pas tout-à-fait inutile.

2 – La presse-aux-ordres tente de vous fournir quelques explications : On était au bord, ou encore assez proche, d’un cataclysme nucléaire en cas d’escalade et là, depuis le cessez-le-feu, plus rien.

Seule la livre Syrienne s’est cassée la gueule !

Même le turc s’est emmuré dans un silence étonnant au lieu de crier victoire face à ce repli, lui qui imaginait déjà rentrer dans le lard des russes avec l’appui de l’OTAN.

Bon d’accord, il aura obtenu quelques milliards d’euros de « Mère-qu’elle », mais elle est restée ferme sur le reste : « La candidature de la Turquie dans l’UE n’est pas d’actualité ! »

Et ne le sera sans doute jamais, notamment tant que le cas de Chypre ne sera pas réglé (on en reparlera, car avec le Liban, ce sont les prochains « points de chaudes frictions » lourds prévisibles, mais ils ont eu le temps de dire « Ciao » à la Troïka avec quelques avances sur le calendrier prévisionnel !)

3 – Les « experts » restent pour l’heure cois. Alors vous restez sur votre faim. Il n’y a pourtant aucun mystère dans tout cela : Seule la date et l’enchaînement des événements restaient aléatoires.

Pour le reste, tout est logique.

– a) « Poux-tine » a lui aussi ses propres « faucons », ses Tchétchènes et autres islamistes sur le dos.

Il a fait des pieds et des mains pour récupérer Sébastopol en abandonnant Odessa, deux ports militaires sur la Mer Noire.

Il n’allait pas en plus laisser tomber Tartous sur les côtes syriennes, pas plus que sa base aérienne avancée à Lattaquié : La Syrie est un allié ancien qui a toujours offert un asile militaire aux Russes en Méditerranée (en attendant Gibraltar : On ne sait jamais et on peut toujours rêver !)

La Syrie et son pouvoir Alaouite est aussi l’alliée de Téhéran. Or, l’Iran revient dans le concert des nations après d’âpres et longues négociations à « 5 + 1 » dont la Russie, sur le nucléaire …

Tout cela est très logique et s'enchaîne bien.

– b) Par ailleurs, si les américains et leurs alliés testent en permanence leurs nouveaux matériels militaires de pointe sur le terrain (ils viennent de mettre à l’eau le Gérald Ford, un porte-avions de 90 appareils à 15 milliards de dollars le bout de ferraille) ce qui reste « vendeur » – comme vous aurez pu le noter avec les ventes de Rafale et autres – les industriels russes n’ont pas cet avantage commercial : Même le T50, ce chasseur russe de 5ème génération, monté en coopération offerte à l’Inde n’a plus la côte à New-Delhi qui lui préférerait justement le Rafale…

Un comble, mais un comble qui tarde à se matérialiser.

Car, pour vendre, il faut ce label « Éprouvé au combat ». Et l’Ukraine n’offrait pas cette possibilité.

Une bonne guerre des plus classiques sur un théâtre d’opération sans risque pour la population permet de tester tous les nouveaux types d’armement.

On a vendu des Exocet à l’Irak parce que les argentins avaient dégommé un destroyer anglais au large des Malouines, vous rappelle-je…

Ici, même cause, même effet.

D’autant que ça permet d’améliorer lesdits matériels engagés.

On nous a présenté les opérations russes comme « glorieuses » et efficaces. 9.000 sorties de l’aviation russe et un seul avion abattu … par deux vieux F16 turcs !

C’est dire que des progrès restent à faire !

On en a déjà parlé : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/12/jen-sais-desormais-un-peu-plus-sur-le.html

Et presque 6 mois d’opération juste pour reprendre un lopin de terrain, une autoroute et quelques villes-avancées, là où souvenez-vous « la coalition » avait mis à terre la 4èmepuissance irakienne au monde en 100 heures d’opérations terrestres en 1992…

Les moyens n’étaient pas les mêmes, faut-il rajouter.

Pendant ce temps-là, les iraniens engageaient leur très vieux F4 Phantom, une technologie de pointe en… 1968, date de la guerre du Vietnam, et les « Gaulois » n’ont pas été capables de sortir plus de 6 avions à la fois.

Et le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » se permet de triompher.

Une misère : Malgré les budgets, il n’y a que 20 avions de combat engagés dans les OPEX, hors la flottille du Charles-de-Gaulle…

Par ailleurs, personne ne l’a noté mais ça transparaît dans quelques rapports pour l’heure secrets, les russes ont des soucis à se faire avec leurs missiles de croisière : Plusieurs se sont perdus.

Idem avec leurs drones si peu mis en avant et quelques types de bombes « intelligentes ».

Les défenses anti-aériennes n’ont pas pu être testées, mais on connaît l’efficacité des BUK de la génération précédente, on ne doute donc plus de rien.

En revanche, les matériels terrestres livrés aux militaires syriens ont su faire la différence sur le terrain : Il faut dire que Daech et Al-Nostra n’en sont pas équipés.

Et puis, mêmes les Kurdes commencent à reprendre des positions abandonnées préalablement faute d’équipement, même légers…

Et, bien que centrée sur la défense de son territoire, l’armée russe a montré qu’elle est aussi capable de projeter rapidement et efficacement des forces hors de ses frontières.

Ça, c’est nouveau et il faudra en tenir compte, d’autant que les patrouilles d’avions russes à long rayon d’action et de navires militaires tout autour de l’Europe se sont multipliées pendant la période.

Tout ceci reste donc logique : Après 6 mois de tests, ayant montré et démontré quelques faiblesses, il était temps de remballer les joujoux des « militareux ».

4 – Restait donc à trouver la bonne « fenêtre » avant que les choses ne se dégradent trop visiblement.

Là, tout « Asperger » qu’il est, je reconnais à « Poux-tine » un certain talent et une bonne équipe qui l’entoure (ce qui est déjà un talent pour être « patron », sinon l’indispensable).

– a) Il peut se déployer honorablement en fondant officiellement sur « l’éradication du terrorisme », à la demande de son allié qui plus est, et se replier tout aussi honorablement, sans qu’on le lui ait demandé, après constat d’avoir « largement réalisé ses objectifs ». Même si finalement la « mission » du contingent russe a réservé ses frappes aux forces anti-Assad et nullement contre l’EI, qui conserve la maîtrise d’Alep et d’une partie du territoire syrien, même si Palmyre pourrait tomber dans quelques semaines. 

Du coup, le retrait russe a répondu à plusieurs impératifs, politiques, économiques, diplomatiques et militaires :

– Changement de rapports des forces sur le champ de bataille. Longtemps cantonnée à la défense du réduit alaouite, à l’ouest du pays, l’armée loyaliste a commencé la reconquête du territoire. Prêt de s’écrouler, en septembre 2015, le régime de « Blabla-char » sort miraculeusement indemne d’une guerre qui, au seuil de sa sixième année, a fait près de 300.000 morts, autant de blessés, et déplacé près de 5 millions de personnes.

6 ans… 6 mois, pourquoi ne pas être intervenu plus tôt, SVP ?

– Sur le front politique, en montrant sa capacité d’intervention, le Président russe peut se targuer d’avoir remis spectaculairement la Russie, grande puissance globale, au centre de la scène internationale.

Il peut même se prévaloir désormais d’avoir « préventivement » évité l’une des causes, selon lui, du désordre mondial : Un changement de régime déclenché par une puissance extérieure, sans légitimité donc fragile démocratiquement et exposé à la violence djihadiste qui émerge dans son sillage !

– b) D’où l’impératif de s’extraire d’une guerre « asymétrique » et donc chère : Au Moyen-Orient, la promesse d’éradiquer totalement le terrorisme est matériellement impossible à tenir.

L’engagement de fermer la frontière entre la Syrie et la Turquie est un échec royal.

Et le souvenir de l’enlisement de l’armée rouge en Afghanistan hante encore l’état-major russe.

Donc, mission « à moitié accomplie », la Russie peut profiter d’un cessez-le-feu, même provisoire et partiel pour s’extraire d’une guerre qu’elle ne gagnera jamais sans intervention au sol.

Et la conférence de Genève sous l’égide de l’ONU qui reprend ses travaux, avec comme objectif la formation d’un gouvernement de transition, lui en a donné l’occasion tout en espérant capitaliser sur ses acquis et peser de tout son poids pour devenir l’ordonnateur d’une paix que l’intransigeance d’Assad rendait impossible.

– c) Car pour Moscou, « Blabla-char » n’est plus qu’un des paramètres d’une négociation plus large où comptent d’abord les intérêts de la Russie qui entend être récompensée de ses bons offices par une présence désormais incontestée dans ses deux bases militaires et dans la région.

Et pour y parvenir « Poux-Tine » veut imposer « ses » interlocuteurs valables à la table des négociations (avec peut-être les kurdes, évincés des pourparlers et une fraction seulement des représentants de l’ASL-Armée syrienne libre, armée par Washington qui s’est aussi refusé à intervenir sur le terrain : Eux aussi « savent »).

Conclusion toute aussi logique : La télévision d’État pouvait montrer dès lundi des soldats russes embarquant dans des Iliouchine 76 transporteurs de troupes et accueillis en fanfare sur les aéroports de destination.

La désescalade peut commencer.

En revanche, la catastrophe humanitaire subsiste.

Quant à la question kurde, elle va être un test majeur pour la diplomatie iranienne. Les iraniens ont appuyé leurs dirigeants « modérés » à l’occasion des dernières élections et il est fort à parier que, sous l’influence de l’axe diplomatique Moscou-Téhéran, nous allons assister à une stabilisation de la région du fait du recul des nuisances occidentales.

En cas d’échec, il sera toujours temps d’y revenir : Mais l’échec est interdit à Moscou, même si ses troupes casernent sur place.

Ce serait l’occasion d’une perte de crédibilité mondiale de la diplomatie russe entrainant probablement le retour des occidentaux, notamment au Liban si la situation dégénérait une nouvelle fois dans ce pays-là.

Et le seul cocu de l’affaire, c’est Ankara.

En en attendant d’autres.

Rien que de très logique, finalement d’autant qu’on reconnaît la patte du joueur d’échecs pour garder toujours « un coup d’avance ».

On aura au moins appris à le mieux connaître : Bravo !

 

http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/03/et-ca-netonne-personne.html

 


Extrait Assemblée Nationale – première séance 4 décembre 1991

 

Source Assemblée Nationale . Première séance du décembre 1991

 

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Ce débat a eu lieu et des opinions également respectables se sont exprimées sur le sujet. Je note que nos principaux partenaires, qui ont la même vulnérabilité budgétaire à la conjoncture, ont pris l'option d'augmenter les impôts. C'est le cas des Etats-Unis, du Japon et du Royaume-Uni . C'est aussi le cas de la République Fédérale, mais évidemment avec d'autres motifs et d'autres prolongements structurels. Pour notre part, nous en sommes restés à une logique de recherche d'allégements fiscaux. Bien entendu, ces allégements marquent une pause, enregistrent une stabilisation, mais le Gouvernement a tenu à rester sur sa ligne politique en décidant de ne pas recourir à l'impôt pour améliorer l'équilibre de la loi de finances. Les plus-values de recettes non fiscales comprennent d'abord las 10,5 milliards de francs de contributions étrangères à la charge des opérations militaires françaises dans le Golfe, dont celle de la République fédérale, mais principalement celle du Koweit. Il faudra, bien entendu, et je crois que mon ami Yves Dollo y fera allusion dans son rapport pour avis, examiner les contreparties en dépenses de cette part du financement supportée par nos alliés. Dans ces contreparties figurent évidemment les dépenses opérationnelles directes correspondant aux actions militaires sur le terrain, mz.is aussi les dépenses induites pour les structures de l'appareil de défense, contrepartie logique qui, je crois, peut être discutée loyalement avec nos alliés. Sont également attendus, sur l'exercice 1991, les 14 milliards provenant des mesures de redressement auxquelles j'ai déjà fait allusion . Le Gouvernement nous propose d'y ajouter 1 milliard de francs en prélèvements de trésorerie répartis entre l'Institut national de la protection industrielle et la Caisse nationale des télécommunications, qui, l'un et l'autre, disposaient de réserves encore relativement censistantes. Enfin, en analysant les états comptables, vous relèverez 4 milliards de francs de recettes non fiscales qui compensent des dépenses identiques. Il s'agit de ressources non fiscales liées, d'une part, aux recettes sur coupons courus lors d'admission de titres de la dette et, d'autre part, à l'écrêtement des recettes des départements surfiscalisés dont le montant est reversé au système des compensations aux collectivités locales. Malgré un ralentissement des recettes fiscales instantanées de l'année 1991, des effets de report se traduisent par une aggravation des prélèvements sur les recettes de l'Etat qui atteint près de 12 milliards de francs . Sur cette somme, 7 milliards vont aux collectivités locales, au titre d'une régularisation de la D .G.F. de 1990 et d'une nouvelle augmentation du fonds de compensation de la T.V.A., dont la montée rapide est un sujet régulièrement évoqué par les financiers de la maison. Les 5 milliards restants correspondent à une régularisation opérée au profit des Communautés européennes, à la suite d'une série de mouvements d'alourdissement des dépenses de la Communauté . Ce phénomène nous a déterminés les uns et les autres, que ce soit la délégation pour les Communautés, la commission des finances ou l 'Assemblée tout entière, à exercer à l'avenir notre mission d'information et de contrôle de façon plus intensive à l'égard des engagements de dépenses de la Communauté européenne, qui se répercutent naturellement sur nos propres charges budgé- taires. Au total, si l'on exclut du décompte les mouvements d'ordre que j'ai évoqués - ces 4 milliards de recettes nouvelles étant compensées en dépenses - la perte de recettes nettes s'élève à 19,2 milliards de Bancs. Elle correspond exactement à la dégradation du déficit budgétaire puisque les mouvements en dépenses - second volet de cet exposé - sont globalement équilibrés. Il n'y a eu qu'un décret d'avance pour l 'année 1991, celui du mois d'août, qui avait inscrit 1,5 milliard de francs pour le règlement immédiat des dépenses directes nécessitées par la guerre du Golfe . Après régularisation de ce mouvement, les crédits supplémentaires inscrits au collectif représentent un peu moins de 23 milliards de francs pour les charges définitives et sont compensés entièrement pat des annulations de dépenses d'un montant équivalent. La principale ouverture de crédits est celle relative au R.M.I., avec un surcroît de dépenses de plus de 5 milliards de francs. Mais il s'agit d'un mouvement cumulatif sur deux années. Du fait de la montée en charge relativement lente de cette prestation qui posait des problèmes de méthode assez nouveaux, cette somme comprend en effet 2 milliards de francs de régularisation au titre de l'exercice 1990, correspondant à des versements opérés tardivement par l'Etat. Les dépenses supplémentaires portant sur l'exercice 1991 s'élèvent donc à 3 milliards. Ces chiffres traduisent indéniablement un dérapage, une montée plus rapide que prévu des charges du R.M.I., mais qui n'est pas brusque ou verticale sur l'année 1991 et s'est au contraire étalée dans le temps depuis la fin de 1989 . On peut donc espérer que l'inscription de 13 milliards de francs dans la loi de finances pour 1992, somme qui équivaut à un doublement de l'inscription initiale dans la loi de finances pour 1989, sera suffisante, que le R.M.I. est entré maintenant dans une phase « plateau » et qu'il ne nous causera' plus de surprise. Le collectif prévoit également une rallonge de 3 milliards sur les intérêts nets de la dette publique, ce qui est comparativement peu et ce qui, après coup, valide de façon assez satisfaisante les hypothèses de coût moyen de la dette qui avaient été présentées par le Gouvernement en loi de finances initiale . C'était un pari difficile parce qu 'on est en perpétuelle incertitude sur le niveau des taux et donc sur les répercussions de la charge des intérêts sur le coût global de la dette. Le Gouvernement avait visé presque juste puisque, sur les 134 milliards de francs de charge nette pour l'ensemble de l'année 1991, collectif compris, l'ajustement est de 2,3 p. 100. Nous avons donc, me semble-t-il, bien assuré la crédibilité financière de l'Etat pendant l'année 1991, et j'y reviendrai dans ma conclusion . C' est là une des attestations de la consolidation globale de la situation internationale de la France. Je résumerai les autres compléments de dotation, puisque nous en reparlerons lors de l'examen des articles. La dotation générale de décentralisation est relevée de 2 milliards de francs, principalement au bénéfice des départements. Les dépenses militaires sont accrues de 1,9 milliard en sus des crédits inscrits dans le décret d'avance. Un milliard a dû être ajouté à la dotation ouverte en 1990 pour la rénovation des lycées. II faut reconnaitre que, sur la partie 1990, la consommation des crédits aura été très faible. Enfin, plusieurs ajustements sont prévus eu faveur des transports, en particulier au titre de la contribution de l'Etat à la S.N.C.F. dont les données ne sont souvent connues qu'en fin d'année. La seule inflexion significative correspondant à des choix politiques nouveaux par rapport à l'année dernière se traduit par l'inscription de 600 millions de Francs au budget de l'agriculture, pour abonder les aides aux agriculteurs victimes de la sécheresse et pour commencer à gager le plan de soutien aux éleveurs. En regard de ces charges supplémentaires, le collectif constate 19 milliards de francs d'annulations de crédits, dont 1,9 milliard de crédits militaires. Ce chiffre atteste que la défense et les finances ont accompli en commun un effort de maîtrise des dépenses courantes des armées, qui a permis d'éponger le choc du coût des opérations dans le Golfe. Enfin, le solde net se ramène à 19,1 milliards d'augmentation du déficit budgétaire. Fixé à 80,7 milliards à l'issue de nos délibérations sur la loi de finances initiale, le déficit est donc arrêté aujourd'hui à 99,8 milliards. Cette dégradation du solde m'apparaît somme toute très mesurée, si l'on tient compte du fort ralentissement de la croissance qui a surpris presque tous les partenaires économiques. Ce résultat n'a été rendu possible que par un effort de rationalisation et de maîtrise des dépenses particulièrement vigoureux, grâce auquel nous pouvons repartir pour l 'année 1992 sur des bases que je crois saines et qui font contraste avec la situation budgétaire de beaucoup de nos partenaires étrangers. Je ne mentionne que pour mémoire les principaux articles rattachés à ce collectif, car - j'en rends hommage au Gouvernement - ils ne comportent pas d'innovations ou de surprises de nature à tromper la vigilance de la représentation nationale. II s'agit de mesures d'adaptation du dispositif fiscal sur le plan de la gestion. On y trouve, en particulier, comme presque chaque année, plusieurs modifications relatives à la fiscalité d'entreprise qui correspondent à la maturation de dossiers très techniques dont l'examen a été mené, le plus souvent, en concertation avec les secteurs économiques inté- ressés. Ce collectif comporte deux innovations qui avaient été annoncées par le Gouvernement et avaient fait l'objet d ' une concertation au cours des mois précédents, mais qui n'avaient

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pas pu être inscrites dans le projet de loi de finances pour 1992 : d'une part, et c'est une mesure dont nous débattrons sans doute assez longuement, l'avantage fiscal accordé pour l'emploi de salariés à domicile ; d'autre part, le train de mesures agricoles que le Gouvernement nous proposera par voie d'amendement et dont nous avons discuté ce matin en commission . Dans leur ensemble, ces mesures sont de bon aloi même si, pour certaines, le ciblage en faveur des petits agriculteurs en difficulté n'est pas toujours assez précis et peut prêter à des interprétations variées. Je consacrerai ma conclusion aux perspectives économiques. Nous sommes en attente d'une reprise plus marquée, mais le début d'une reprise est déjà perceptible dans la situation économique quotidienne de notre pays.

  1. Gilbert Gantier. Vous n'avez pas lu Le Monde de ce soir !
  2. Philippe Auberger. On n'y trouve pas la même analyse !
  3. Alain Richard, rapporteur généraL L'à-coup conjoncturel que nous avons subi en 1991 s'est accompagné, il faut le souligner, d'un redressement de la compétitivité de la France . Nous avons maintenant la quasi-certitude que les soldes de la balance industrielle aussi bien que des comptes courants extérieurs seront en amélioration par rapport à 1990. .1e me rappelle avoir pris de l'avance en indiquant à plusieurs reprises à l'Assemblée qu'un ensemble de variables mais aussi le couronnement d'efforts internes laissaient pré- sager, pour l'année 1991, un redressement de notre compétitivité. Ce propos a parfois été accueilli par des sourires ou par des doutes. Mais nous pourrons constater ensemble en fin d'année que la France, malgré des difficultés et des inquié- tudes, malgré parfois la remise en cause des efforts dans lesquels nous sommes engagés depuis des années et qui, pourtant, portent leurs fruits, est en train de recueillir les résultats d'une politique sage, d'une politique appuyée sur la consolidation et l'assainissement de ses bases économiques. En raison de la situation particulière que connaissent nos amis allemands, sans doute, mais aussi grâce à une préparation de l'avenir qui a été plus soigneuse, plus attentive que chez beaucoup de nos partenaires de la Communauté ou d'ailleurs, nous sommes aujourd'hui dans une phase de redressement et les bases de notre développement futur ont rarement été meilleures. Par conséquent, la reprise, même modeste, que nous voyons se profiler, se traduira certainement, en 1992, par une amélioration des parts de la France sur le marché mondial et par des performances de croissance qui seront parmi les plus élevées des pays développés. Nous pouvons nous féliciter ensemble de ces résultats et avoir l'assurance que leur emploi sera socialement et économiquement le meilleur possible. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste.)
  4. le président. La parole est à M. Yves Dollo, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées.
  5. Yves Dollo, rapporteur pour avis. Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, le rapport sur le projet de loi de finances rectificative fournit chaque année au rapporteur de la commission de la défense nationale et des forces armées l'occasion de dresser le bilan des interventions extérieures de nos forces armées. Il convient toutefois de rappeler que, pour l'essentiel, les crédits ouverts par le collectif sont destinés au financement d'actions à caractère prolongé, non budgétées en début d 'année. Il en va ainsi notamment du financement de la pré- sence française au Tchad - t 100 personnes -, de notre participation à la Force intérimaire des Nations Unies pour le Liban, la F.I.N.U.L. - 630 personnes - et des renforts affectés en Nouvelle-Calédonie et en Guyane : 1 300 personnes. Le projet de loi de finances rectificative pour 1991 comporte, au titre du ministère de la défense, des demandes d 'ouverture de crédits pour un montant de près de 1 88! millions de francs. Les crédits demandés par le ministère de la coopération et du développement au titre de la coopération militaire sont d'un montant plus modeste : 225 millions de francs. Il convient cependant, pour prendre l'exacte mesure de l'effort accompli en faveur des ministères de la défense, d'une part, et de la coopération et du développement, d'autre part, d'intégrer dans notre étude l'ensemble des mouvements financiers ayant affecté les crédits votés par le Parlement lors de la loi de finances initiale. Pour le ministère de la défense, ces crédits résultent du décret d'avance du 23 août 1991 et d'un arrêté d 'annulation du 21 novembre 1991 . Pour le ministère de la coopération et du développement, ils résultent des arrêtés d'annulation des 9 mars, 23 août et 2t novembre 1991. Les demandes d'ouverture de crédits inscrites, au titre du ministère de la défense, dans le projet de loi de finances rectificative pour 1991, s'élèvent donc à environ 1 881 millions de francs. Les annulations de crédits opérées sur les crédits militaires par l'arrêté du 21 novembre annexé au projet de loi s'élèvent à 1 913 millions de francs dont 821 millions de francs au titre III et 1 091 millions de francs au titre V. Il convient toutefois de souligner que le décret d'avance du 23 août a ouvert, comme l'a indiqué mon collègue Alain Richard, au titre du ministère de la défense, un crédit de l 500 millions de francs. Devant l'ampleur des besoins financiers occasionnés par le conflit du Golfe, il n'était pas envisageable d'attendre le vote du Parlement sur le projet de loi de finances rectificative pour abonder les crédits du ministère de la défense. Compte tenu de l'ensemble de ces mesures, le volume des crédits ou budget de la défense, au titre de l'année 1991, augmente de près de 1,5 milliard de francs après collectif et décret d'avance. Quelle est l'orioine des demandes d'ouverture de crédits ? II s'agit uniquement des opérations menées hors métropole et les différents surcoûts constatés sont estimés à partir de la différence entre le coût de l'unité déplacée et son coût en France métropolitaine. L'étude du bilan des interventions françaises au cours de l'année écoulée fait apparaître la grande diversité de cellesci : interventions dans le cadre de l'application de résolutions des Nations Unies, mise eu oeuvre du principe d'ingérence humanitaire, protection de nos ressortissants à l'étranger, protection sanitaire . Le surcoût total lié à ces opérations sera donc de l'ordre de 1 881 millions de francs. Le ministère de la défense a évalué ses besoins à près de 6 milliards de francs. Ils seront financés par les 1 881 millions de francs de ce collectif, le milliard et demi de francs du décret d'avance, le solde étant assuré par des reports du titre V. Ce financement par voie de report traduit clairement une décision politique de stabilisation des dépenses militaires sans qu' i l soit porté atteinte aux capacités opérationnelles des armées. Rappelons pour mémoire les opérations en cause, en premier lieu, la guerre du Golfe. L'opération Salamandre, qui consistait à assurer le transport logistique des premiers éléments français prépositionnés dans le Golfe, s'est déroulée du 13 août au 5 octobre et concernait le porte-avions Clemenceau et son escorte, le Colbert et le Var. L'opération Artimon a consisté à participer au contrôle de l'application des sanctions instituant un embargo maritime contre l'Irak, décidées par l'O .N.U. Les forces navales fran- çaises ont, entre le 26 août 1990 et le mois de juillet 1991, procédé à 8 530 reconnaissances ; 305 visites ont été effectuées depuis le déploiement du dispositif français et 9 déroutements ont été imposés. Cette opération se poursuit encore aujourd'hui. L'opération Daguet a été décidée à la suite de la violation de la résidence de l'ambassadeur de France au Koweït. L'ensemble des forces terrestres de la division Daguet a repré- senté plus de 9 000 hommes, celles de l'armée de l'air, atteignant 1 500 hommes. Les opérations de déminage au Koweït ont commencé après le 12 février 1991 . Le détachement français a neutralisé 530 tonnes de munitions, soit prés de 15 000 mines . Dans le cadre de cette opération, baptisée Merrein, plusieurs militaires français ont été victimes d'explosions. Grâce aux chasseurs de mines tripartites, la France, la Belgique et les PaysBas ont détruit la moitié des mines détectées. A la demande des Emirats arabes unis, la France a déclenché l'opération Busiris, se traduisant notamment par la mise en place dans les Emirats d'un escadron de reconnaissance et des moyens de défense aérienne

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A la demande du gouvernement légitime du Koweït, la remise en condition opérationnelle des appareils koweïtis réfugés en Arabie Saoudite a été entreprise par les armées et les industriels français. Enfin huit avions de défense aérienne ont été, dans le cadre de l'opération Méteil, mis en place au Qatar. Le surcoût imputable à l'ensemble de ces opérations dans le Golfe s'élève à 4,5 milliards de francs. Cette somme ne représente pas le coût réel du dispositif déployé dans la mesure où les frais de fonctionnement correspondants ont été pris partiellement en charge par les pays hôtes, notamment en ce qui concerne ceux liés à l'alimentation et à l'activité des troupes sur place, plus particulièrement les dépenses de carburant. Les versements financiers d'États étrangers à l'orcasion du conflit du Golfe se sont élevés quant à eux à 10,5 milliards de francs dont un milliard de dollars par le seul Koweit. On ne peut manquer de comparer cette somme aux crédits ouverts par le décret d'avance d'août dernier, c'est-à-dire 1,5 milliard de francs. D'aucuns ont indiqué qu'il eût été juridiquement possible que ces versements fussent, par voie de fonds de concours, directement affectés aux besoins des armées. Cela est vrai, mais il convient de souligner qu'une telle décision n'aimait pas pris en considération les consé- quences économiques et financières de ce conflit, qui peuvent justifier qu'il n'ait pas été porté atteinte, sur ce point précis, au principe de l'universalité budgétaire. La guerre du Golfe n'a pas été seulement génératrice de surcoûts militaires ; elle est également à l'origine de préjudices économiques et financiers difficiles à évaluer, mais réels.

  1. Arthur Dehaine . Elle permettra de dégager des excédents !
  2. Yves Dolto, rapporteur pour avis. C'est une justification du versement au budget général des contributions étrangères, le budget de la défense étant abondé autant que de b :soin. Si l'addition se monte aujourd'hui à 4,5 milliards pour la défense, elle ne représente que le coût direct . Certains co àts induits n'ont pas encore été estimés, par exemple l'usure accélérée des matériels dans des conditions d'utilisation difficiles . II serait donc abusif de parler de bonus ou d'excédent dû à la guerre du Golfe. M . Arthur Dehaine . Le mot est prononcé ! M . Yves Dolto, rapporteur pour avis. L'étalement de ses conséquences mettra à mal une telle interprétation. J'en viens aux autres opérations. Les operations liées au soulèvement des populations kurdes contre le régime de Bagdad sont évoquées parmi les consé- quences de le guerre du Golfe. Ce soulèvement kurde, les violentes réactions qu'il a entraînées de la part des armées irakiennes, la cruauté des combats qu'il a provoqués, notamment autour des villes de Kirkouk, Erbil . Mossoul et Zakho, a jeté sur les routes du nord irakien près de deux millions de personnes. Le 2 avril 1991, la France saisissait le conseil de sécurité des Nations Unies au nom du « devoir d'ingérence humanitaire ». Dés le 8 avril 1991, six jours après, le Conseil de sécurité des Nations Unies décidait la création d'une zone démilitarisée en Irak et protégée par les éléments de l'O .N.U. pour accueillir les réfugiés kurdes. L'opération Pro vide Comjort va, dès lors, pouvoir se déployer dans un premier temps dans cette zone démilitarisée du nord de l'Irak. Les militaires français y prendront toute leur part - c'est l'opération Libage - grâce notamment à la mise en place d'un hôpital militaire de campagne à Zakho. En septembre 1991, les 250 hommes du détachement terrestre français étaient rapatriés en France, alors que le détachement aérien, d'une centaine d'hommes, est appelé à demeurer quelques mois sur place. Ajoutons que la France a effectué en avril 1991 des livraisons de matériel humanitaire aux réfugiés kurdes en Iran. C'est l'opération Ramure. Les conflits de ii c^;tie de l'Afrique ont conduit à une opération d'évacuation des ressortissants étrangers de Sornalie dans le cadre de l'opération Bérénice. Plus graves encore furent les con.squences de la longue guerre civile éthiopienne . En effet, l'arrivée progressive du Front populaire de libération de l'Erythrée aux abords de la capitale éthiopienne a rendu nécessaire la protection des ressortissants français se trouvant à Addis-Abeba et la mise en œuvre de mesures pour aider les autorités djiboutiennes. Les opérations Totem et Godoria ont concerné dans ce secteur environ 1 200 hommes. A la suite d'émeutes graves au Zaïre et de combats armés opposant les forces loyalistes à des militaires insurgés, une compagnie de militaires français a été dépéchée le 24 septembre 1991 à Kinshasa afin d'assurer la sécurité des 4 000 ressortissants français se trouvant dans ce pays. Le positionnement des forces françaises au Tchad et en République centrafricaine a permis à plus de 1 070 soldats d'intervenir très rapidement. Ajoutons enfin qu'à la demande du gouvernement du Rwanda, la France a envoyé, au début du mois d'octobre 1990, 300 soldats à Kigali, afin d 'assurer la sécurité de nos ressortissants et la protection de notre ambassade. Le surcoût imputable à ce théâtre d'opérations est d'un faible montant, les soldats français ayant été eux aussi déplacés de République centrafricaine. Un nouveau théàtre extérieur apparaît dans ce collectif : l'Asie. Ainsi, près de 100 militaires français sont déjà sur place dans le cadre de la mission préparatoire des Nations Unies au Cambodge. A terme, cette mission devra se fondre dans une seconde structure, dénommée Autorité provisoire des Nations Unies au CamlLodge, qui sera chargée par le Conseil de sécurité de préparer les élections libres prévues pour 1993. La France envisage d'envoyer jusqu'à 600 militaires. Ils seront chargés d'effectuer des opérations de recensement et de désarmement des belligérants. Pour mémoire, le ministère de la défense a envoyé une mission dans le cadre de la lutte contre l'épidémie de choléra au Pérou. Voilà un rapide survol der opérations concernées par ce budget. Vous aurez noté le caractère humanitaire et préventif des engagements de la France. Que peut-on dire des ouvertures de crédit ? Elles se répartissent comme suit, par section, en crédits de paiement : 288 millions de francs, pour la section Air ; 1 381 millions de francs, pour la section Forces terrestres ; 56 millions de francs, pour la section Marine ; 155 millions de francs, pour la section Gendarmerie ; soit au total : 1 881 millions de francs en chiffres ronds. Les autorisations de programme ne concernent que 16 millions de francs pour la marine, laquelle n'est traditionnellement que peu concernée par les collectifs budgétaires dans la mesure où les frais occasionnés par les opérations extérieures sont, du moins partiellement, compensées par la diminution de ses activités d ' entraînement qui avaient été initialement programmées. Il est en effet dans la nature des activités de la marine d'intervenir sur des théâtres extérieurs. Les annulations de crédits s'élèvent à 1 913 millions de francs en crédits de paiement et 1 091 millions de francs, en autorisations de programme. Une part de ces annulations concerne les dépenses ordinaires. Ainsi 821 millions de francs sont annulés au chapitre 31-94 de la section commune . Il s'agit de provisions pour mesures générales intéressant le personnel L'absence d'utilisation de ces crédits résulte tant des évolutions spécifiques concernant notamment l'effectif des personnels militaires ou la pyramide des âges de ces personnels, que l'application aux personnels militaires des mesures géné- rales intéressant le personnel de la fonction publique. Les annulations portant sur le titre V s'élèvent, pour leur part, à 1091,150 millions de francs tant en crédits de paiement qu'en autorisations de programme. La section. Gendarmerie n 'est pas concernée par ces annulations. Les crédits de la section commune subissent de fortes amputations qui se répartissent de la manière suivante : pour l 'atome stratégique et pré-stratégique les crédits de paiement diminuent de 350 millions de francs et les autorisations de programme de 360 millions de francs. Ces annulations traduisent les décisions prises pendant l'année sur le S 45, et le programme Hadès. Il en va de même pour les engins stratégiques et pré- stratégiques. Les crédits de paiement diminuent de 100 millions de francs, les autorisations de programme de 640 millions de francs, en raison de l'abandon du programme S 45

Question au gouvernement 9ème législature : 07/09/1990 question 33551

Question N° : 33551

 de  M.   de Broissia Louis ( Rassemblement pour la République - Côte-d'Or )

QE

Ministère interrogé : 

commerce extérieur

Ministère attributaire : 

industrie et commerce extérieur

 

Question publiée au JO le :  17/09/1990  page :  4298

 

Réponse publiée au JO le :  07/09/1992  page :  4110

   

Rubrique : 

Commerce exterieur

Tête d'analyse : 

Politique et reglementation

Analyse : 

Crise du golfe Persique. consequences

Texte de la QUESTION :

M Louis de Broissa demande a M le ministre du commerce exterieur de bien vouloir lui indiquer si un premier bilan des consequences du conflit du golfe sur le commerce exterieur francais a pu etre etabli, en particulier sur la situation de la Coface de Cote-d'Or.

Texte de la REPONSE :

Reponse. - L'impact de la crise du Golfe sur le commerce exterieur a ete contraste. Deux marches, l'Irak et le Koweit, se sont fermes aux entreprises francaises a compter du 2 aout 1990. Pour ce qui est du premier, l'embargo sur les relations commerciales a ete assoupli par la resolution 687 (1991) du conseil de securite sur certains produits : produits alimentaires, produits pharmaceutiques et materiel medical, produits de premiere necessite. Le second est a nouveau ouvert depuis la liberation de l'emirat au debut du mois de mars 1991 mais dans des conditions radicalement modifiees par la crise. Ces deux marches avaient absorbe en 1989 pour 4,6 milliards de francs d'exportations civiles francaises. En 1990, les ventes francaises vers l'Irak etaient en hausse, sur les sept premiers mois de l'annee ou elles atteignaient 3 milliards de francs. Sur le Koweit, elles s'elevaient a 700 millions de francs sur la meme periode. Si l'on prolonge ses resultats pour les mois ou l'embargo a ete effectif sur l'Irak et le Koweit, on evalue une perte « mecanique » due a la guerre du Golfe d'environ 700 millions de francs sur le Koweit (periode aout 1990-mars 1991 qui continue toujours a courir) et 3,2 milliards de francs sur l'Irak (periode aout 1990-mars 1991 qui contine toujours a courir). Au total, l'effet direct de cette crise sur les exportations approcherait les 4 milliards de francs. Ces pertes de marche ont ete compensees, dans un premier temps, par le developpement de nos ventes sur la peninsule arabique. Les exportations francaises dans cette region ont ete stimulees pendant la periode de la crise et l'immediat apres-crise. L'afflux de refugies, la presence des troupes des forces coalisees, l'effort d'equipement de ces pays dans les domaines connexes au secteur militaire, l'accroissement des ressources financieres du a un nouveau partage de la production petroliere au sein de l'Opep ont entraine un developpement des ventes francaises vers les pays du conseil de cooperation du Golfe, en dehors du Koweit. Les entreprises ont ete affectees differemment suivant leur domaine d'activites : les secteurs des biens d'equipements et celui des biens agroalimentaires ont progresse : en revanche les ventes de produits de luxe ont eu tendance a regresser. Au total, les ventes francaises vers ces pays ont augmente de 1 milliard de francs en 1990 et de 3 milliards de francs sur les huit premiers mois de 1991 par rapport a celles constatees une annee auparavant. Le developpement de nos ventes sur la peninsule arabique a donc sensiblement annule l'impact de la perte des marches irakien et koweitien. A moyen terme, l'impact definitif de la crise dependra d'une eventuelle modification en profondeur de la situation concurrentielle entre les grands pays industrialises dans la region. Dans l'immediat apres-crise, comme il l'a ete constate par la France, les pays ayant participe directement a l'action des forces coalisees ont beneficie de retombees commerciales positives. Cela est vrai en premier lieu pour les Etats-Unis. La duree de cet impact positif reste toutefois difficile a apprecier. En ce qui concerne les consequences plus specifiques de la crise sur les entreprises, ont ete affectees en premier lieu les societes specialisees dans le commerce avec l'Irak, qui n'ont pu se reconvertir sur d'autres marches. Cela a pu etre le cas de petites ou moyennes entreprises qui travaillaient en Irak sans assurance a l'exportation, la Coface etant fermee sur ce pays depuis plusieurs annees. En ce qui concerne l'impact de la crise du Golfe sur les comptes de la Coface, le sinistre irakien a entraine une charge nette d'indemnisation, correspondant a des contrats anciens, de pres de 4 000 millions de francs en 1991, les indemnites a verser en 1992 devant etre comprises entre 1 000 et 1 200 millions de francs. Cette charge s'est situee en retrait par rapport aux estimations effectuees debut 1991, les sinistres de fabrication, correspondant a du materiel non livre, ayant genere des couts inferieurs aux premieres previsions. La Coface de la Cote-d'Or ne disposant pas d'une comptabilite separee, le cout, pour cette delegation, de la crise du Golfe ne peut etre identifie en tant que tel, et ce d'autant moins que son champ d'intervention couvre uniquement les polices d'assurance-credit court terme, qui n'etaient plus delivrees sur ce pays depuis 1987.


Question au gouvernement n° 53601 du 06/04/1992 : troupes engagées de la Golfe . primes

 

9ème législature

Question N° : 53601

 de  M.   Godfrain Jacques ( Rassemblement pour la République - Aveyron )

QE

Ministère interrogé : 

défense

Ministère attributaire : 

défense

 

Question publiée au JO le :  03/02/1992  page :  465

 

Réponse publiée au JO le :  06/04/1992  page :  1600

   

Rubrique : 

Armee

Tête d'analyse : 

Personnel/

Analyse : 

Troupes engagees dans les operations du golfe Persique. primes

Texte de la QUESTION :

M Jacques Godfrain demande a M le ministre de la defense de lui preciser a partir de quelle date et sur quels territoires les primes de risques ont ete accordees aux troupes francaises ayant participe a la guerre du Golfe.

Texte de la REPONSE :

Reponse. - Tous les militaires envoyes dans le cadre des operations Salamandre, Artimon, Busiris et Daguet ont beneficie, du jour de leur entree dans la zone d'operations, du regime de solde dit des « renforts temporaires ». Ce regime de solde se caracterise par l'octroi d'une remuneration principale, comportant la solde de base de metropole a laquelle s'ajoute une indemnite de residence a l'etranger, fortement majoree par rapport a celle qui est servie en metropole, eventuellement completee par des avantages familiaux a l'etranger, comprenant le supplement familial de solde et les majorations familiales. Le regime de remuneration a l'etranger comprend egalement, eventuellement un certain nombre d'indemnites, parmi lesquelles l'indemnite pour charges militaires au taux celibataire, les indemnites pour services aeriens (solde a l'air), les majorations de solde pour embarquement (solde a la mer), l'indemnite de sujetions speciales de police, ainsi que l'indemnite speciale de risques aeronautiques. Par ailleurs, les personnels ayant effectivement participe aux travaux de deminage ou de depiegeage lors des operations du Golfe ont egalement percu l'indemnite mensuelle de depiegeage, du 1er janvier 1991 jusqu'a la fin des operations. A partir des mois d'avril et mai 1991, il a ete procede au rattachement de l'ensemble des forces operant dans la region du Golfe au regime d'indemnite de residence applicable en Arabie saoudite, jusqu'au retrait total des troupes de cette region.


La chance que vous avez !

 

Cette nuit, dans la grande ourse…

Si vous levez les yeux au-dessus de l’horizon, vous recevrez quelques photons de la galaxie GN-z11 !

Ci-dessous, ce que mon petit « Clic-clac-Kodak » peut encore vous fournir. 

Voilà comment elle était il y a 13,4 milliards d'années, 400 millions d'années seulement après le Big-Bang : 

C’est la plus ancienne et la plus lointaine de notre univers !

Bon d’accord, il faut deviner, parce que ça n’a rien d’évident et mon appareil visait mon écran d’ordinateur…

Âgée de 13,4 milliards d'années et située en arrière-plan de la constellation de la Grande Ourse, on la découvre donc, sur le cliché de Hubble, telle qu'elle était seulement 400 millions d'années après le Big-Bang.

Elle pulvérise ainsi le précédent record établi avec la galaxie EGSY8p7, vieille de 13,2 milliards d'années-lumière.

Un bond en arrière de 200 millions d'années qui nous ramène dans la petite enfance de l'Univers, relativement peu de temps après que les toutes premières étoiles se soient formées, autour de 200 à 300 millions d'années après le Big-Bang dont l’âge estimé est de l’ordre de 13,6 à 13,7 milliards d’années.

Avant rien n’existait et de toute façon, nous ne pourrions pas « voir » pour atteindre l’horizon ultime de la création et je vais vous dire pour quelle raison logique.

On rappelle à l’occasion que pour dater les objets du cosmos, telle que cette galaxie, les scientifiques se basent sur les caractéristiques de la lumière que nous recevons d'eux. Le mouvement d'une source lumineuse qui s'éloigne d'un observateur provoque une augmentation de la longueur d'onde de la lumière perçue, se traduisant par un décalage vers le rouge. Un « Redshift » d'autant plus fort que la source lumineuse se déplace rapidement.

Un phénomène de proportionnalité qui est une constante dite de Hubble (H0) qui, après observation calcule qu'une galaxie située à 1 mégaparsec (environ 3,26 millions d'années-lumière) de l'observateur s'éloigne du fait de l'expansion de l'univers, et donc hors effet d'un mouvement propre de l'objet, négligeable à très grande distance à une vitesse de 70 km/s.

Une galaxie située à 10 Mpc s'éloigne donc à une vitesse de 700 km/s, etc.

En conséquence de quoi une galaxie qui serait située à plus de 4.000 Mpc (14 milliards d'années-lumière) s'éloignerait de nous à une vitesse supérieure à la vitesse de la lumière, ce qui n’est pas possible pour être une vitesse indépassable maintes fois vérifiée.

Vous pigez mieux le souci de l’âge de l’univers et de notre « horizon », là ? 

Aussi, dans un univers en perpétuelle expansion comme le nôtre, les objets les plus lointains sont aussi ceux qui s'éloignent le plus vite. Ainsi, plus un objet céleste observé nous envoie une lumière rougeâtre, plus celui-ci est vieux.

Dans le cas qui nous intéresse, la galaxie EGSY8p7 affichait un « Redshift » de 8,68, contre 11,1 pour GN-z11.

Quant aux spécificités de la nouvelle trouvaille, hormis sa distance et son âge, on en sait à ce stade évidemment assez peu. Les chercheurs, qui ont publié leurs résultats mardi dernier dans the Astrophysical Journal, estiment qu'elle est environ 25 fois plus petite que notre galaxie et que sa masse est de l'ordre d'un milliard de Soleil contre plus de 200 milliards pour notre Voie lactée.

Pour autant, les chercheurs se disent extrêmement surpris de trouver une galaxie contenant déjà autant d'étoiles à une époque si reculée.

Elle en produirait vingt fois plus que notre galaxie aujourd'hui.

« C'est étonnant qu'une galaxie si massive ait pu exister seulement de 200 à 300 millions d'années après que les premières étoiles ont commencé à se former », estime l'un des coauteurs de l'étude.

« C’est incroyable qu’une galaxie si massive existait 200 à 300 millions d’années seulement après la formation des premières étoiles. Cela nécessite une croissance rapide, la production d’étoiles à un rythme soutenu, pour former une galaxie équivalent à des milliards de masses solaire », précise-t-il.

Pour les chercheurs, des galaxies aussi brillantes ne devraient pas exister à cette époque. Et pourtant… 

L'entrée en service du télescope « James-Webb », prévue en 2018, permettra sans doute, en remontant encore plus loin et avec plus de précision, dans le temps, d'élucider cette énigme.

Car plus on regarde « loin », plus on regarde « vieux ».

Une photo fabuleuse et je ne sais pas si vous vous rendez compte.

Notre galaxie, que l’on peut voir sous la forme d’un vaste nuage diffus d’étoiles les nuits claires qui traverse l’horizon de biais, la voie lactée, n’existe que depuis 13,21 milliards d’années.

Par comparaison, la Terre n’a que 4,543 milliards d’années et l’humanité, bien moins que ça.

Autrement dit, la lumière de GN-z11 a été émise, 200 millions d’années après la singularité primitive, à un moment où notre propre galaxie n’existait même pas encore, pour s’être formée que quelques deux cents de millions d’années plus tard.

Une quasi-contemporaine en somme.

Mais située à un autre bout de l’univers, parce que séparée de de 13,4 milliards d’années-lumière de distance…

Comment la physique explique cet immense paradoxe ?

On était où, à cette époque-là ?

Eh bien à peu près au même endroit – par rapport aux sources lumineuses les plus éloignées.

C’est la théorie de l’inflation cosmologique.

Une phase d'expansion très violente qui aurait permis à l’univers de grossir d'un facteur considérable d’au moins 1026 et probablement immensément plus (de l'ordre de 101.000.000), voire plus encore dans certains modèles.

Un modèle probable qui offre à la fois une solution au problème de l'horizon ainsi qu'au problème de la platitude.

Le problème de l’horizon tient justement dans le paradoxe apparent qui se posait : Comment rendre compatible l'observation du fond diffus cosmologique qui indique qu'à très grande échelle l'univers est homogène et isotrope avec la contrainte issue de la relativité indiquant que certaines régions de l'univers sont si éloignées qu'il semblerait qu'elles n'aient jamais pu échanger d'information depuis le Big-Bang ?

Quant au problème de la platitude, il s’agit de la difficulté pour les théories d'expliquer que l'espace paraisse plat, c'est-à-dire que sa courbure ne soit pas détectable.

En fait, il s’agit de notre impossibilité de faire cohabiter le temps de Planck et l'âge de l'univers.

Le temps ou « ère de Planck », désigne la période de l'histoire de l'Univers au cours de laquelle les quatre interactions fondamentales (électromagnétisme, interaction faible, interaction forte et gravitation) étaient unifiées, c'est-à-dire qu'elles s'appliquaient en même temps, ce qui empêche de la décrire à l'aide de la relativité générale ou de la physique quantique, puisque ces théories sont incomplètes et ne sont valables que quand la gravitation et les effets quantiques peuvent être étudiés séparément…

Un « truc » de fou qui est apparu tout de suite après le Big-bang, la singularité originelle.

La durée de l'ère de Planck est estimée de l'ordre de 10-43 seconde.

Sa durée exacte est, dans ce cadre, déterminée par le contenu matériel exact de l'Univers à ce moment-là.

Une valeur donnée qu'à titre indicatif. L'ère de Planck pourrait donc désigner la période d'Univers qui s'étendrait jusqu'à 10-43 seconde à compter de l'hypothétique instant zéro.

Cette phase d'expansion se serait produite à l'issue de l'ère de Planck ou relativement peu après (de l'ordre de 10-35 seconde) l'ère de Planck.

À l'issue de l'inflation, l'univers était encore extrêmement dense et chaud.

On pense que sa masse volumique devait être de l'ordre de 1086, voire 1094 kilogrammes par mètre cube et que l’eau pure (pas celle d’I-Cube qui flotte même poumons rétrécis « pèse » 103 kilogrammes/m3), et sa température est estimé entre 1026, voire 1028 kelvin.

On rappelle que le fond diffus de l’univers est actuellement de 2,7 kelvin.

Et que personnellement je « chauffe », tout comme vous, autour de 310,15° K.

Soit 2,7° kelvin au-dessus du zéro absolu, barrière indépassable, ou plus rien n’a d’énergie même résiduelle.

Bref, si l’enfer est chaud, ce doit être ça.

À moins que ce soit l’essence divine elle-même.

Ce qui n’empêche pas bibi de poser la question suivante : Et maintenant, puisque GN-z11 s’éloigne de nous a une vitesse quasi-luminique compte tenu de sa distance et de son « Redshift », où se réfugie-t-elle ?

Réponse dans 13,4 milliards d’années, à moins que la constante de Hubble nous l’efface purement et simplement de notre champ de vision d’ici quelques 200 à 300 millions d’années : Qui vivra verra à ce moment-là !

C’est vous dire si je suis impatient, là, optimiste que je reste…

Bonne fin de week-end à toutes et à tous !

I3

 

http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/03/la-chance-que-vous-avez.html

 


Du Tchad à l’Irak : les interventions extérieures de l’armée française depuis 1981

 

La France est intervenue militairement à près de quarante reprises sur le sol africain dans les cinquante dernières années et une vingtaine de fois entre 1981 et 1995 sous les deux septennats de François Mitterrand. Certaines de ces opérations n’ont duré que quelques jours, d’autres ont donné lieu à des déploiements beaucoup plus longs (opérations Manta et Epervier au Tchad, par exemple).

Souvent contestées par les oppositions politiques sur place ou en France, ces interventions sont justifiées par les pouvoirs publics au nom de la protection des populations civiles et de l’application d’accords bilatéraux de défense ou de coopération militaire. La plupart de ces accords ont été signés peu après les indépendances des années 1960, mais d’autres l’ont été ultérieurement (accord de coopération militaire technique avec le Mali et la Guinée en 1985, la Mauritanie en 1986). Après l’opération Turquoise au Zaïre et au Rwanda en 1994, la France privilégie plutôt des actions de soutien aux forces africaines (notamment dans le cadre du programme de Renforcement des capacités africaines de maintien de la paix –RECAMP- mis en place à partir de 1997) ou la participation à des déploiements multinationaux.

Cette chronologie propose de balayer les 30 dernières années d’interventions militaires françaises à l’étranger. Depuis l’élection de François Hollande à la présidence de la République en mai 2012, la France s’est retirée d’Afghanistan (décembre 2012). Elle a par ailleurs lancé des interventions au Mali, en janvier 2013, en République centrafricaine, en décembre 2013, et en Irak en septembre 2014.

Mai 1982 
Voyage en Afrique (Niger, Côte d’Ivoire, Sénégal, Mauritanie) de François Mitterrand, président de la République, au cours duquel il réaffirme son attachement au dialogue Nord-Sud ainsi que la volonté de la France de tenir ses engagements pour assurer la sécurité de ses "amis" tout en répétant que "la France n’est pas le gendarme de l’Afrique".

Août 1983 
Début de l’opération militaire française "Manta" au Tchad. 4000 soldats français viennent en appui au régime du président tchadien Hissène Habré qui fait face aux forces d’opposition duGouvernement d’union nationale du Tchad (GUNT) de Goukouni Oueddei soutenu par la Libye.

17 novembre 1983 
Raid de l’aviation française sur un camp d’entraînement de milices chiites pro-iraniennes, situé au sud-est de Baalbeck (Liban), suite à l’attentat de Beyrouth contre le contingent français de la Force multinationale au Liban (58 morts) du 23 octobre 1983.

23 novembre 1983 
Le Conseil des ministres approuve le collectif budgétaire de fin d’année en faveur des armées : 1646 millions de francs dont 1100 millions de francs de crédits pour le financement des opérations militaires au Tchad et au Liban.

9 Août 1984 
A l’occasion du premier anniversaire de l’opération "Manta" au Tchad, Charles Hernu, ministre de la défense, déclare sur Radio-France Internationale, que "les Français ne quitteront pas le Tchad tant qu’il y aura un soldat libyen au sud de la bande d’Aozou" (zone frontalière du territoire tchadien occupée par la Libye depuis douze ans).

17 septembre 1984 
Accord franco-libyen pour l’évacuation du Tchad par les deux armées à partir du 25 septembre 1984. Le même jour, M. Cheysson, ministre des affaires étrangères, indique que l’accord de coopération militaire franco-tchadien reste en vigueur si la Libye ne tient pas ses engagements.

Février 1986 
Suite à la reprise des combats au nord du Tchad entre les forces du président tchadien, Hissène Habré et celles du GUNT de Goukouni Oueddei, appuyées par la Libye, mise en place à N’Djamena, par la France, d’un système aérien dissuasif dans le cadre de l’opération « Epervier ». Bombardement par les avions français de la piste d’atterrissage de Ouadi Doum au Nord du Tchad. M. Habré déclare à la presse que cette action entre "dans le cadre d’une demande d’aide militaire adressée par le Tchad à la France", et précise que l’aéroport de Ouadi Doum était une "place forte libyenne".

Septembre 1986 
Envoi par la France de 200 parachutistes au Togo à la demande du gouvernement togolais et en vertu de l’accord de défense franco-togolais du 10 juillet 1963, suite à une tentative de coup d’Etat contre le général Eyadema, chef de l’Etat togolais.

Février-mars 1987 
Renforcement et redéploiement du dispositif militaire français "Epervier" au Tchad pour parer aux pressions croissantes des forces libyennes opérant au nord du pays. Les effectifs passent de 1400 à 2200 hommes.

5 décembre 1989 
Opération militaire française "Oside" aux Comores après l’assassinat du président Ahmed Abdallah et la prise de contrôle du pays par les mercenaires de Bob Denard.

Mai 1990 
Après l’adoption par le Parlement gabonais du multipartisme et la mort d’un responsable du parti gabonais du progrès (PGP) s’opposant au régime d’Omar Bongo, président de la République gabonaise, manifestations à Libreville et Port-Gentil du 22 au 24. La France envoie des troupes à Libreville afin de protéger et rapatrier les ressortissants français.

1990 - 1993 
Début octobre, envoi, au Rwanda, à la demande du président rwandais Juvénal Habyarimana, de 300 militaires français basés à Bangui (Centrafrique), "ainsi que des armements légers et des munitions, dans le cadre d’une opération préventive" pour assurer la sécurité des 650 ressortissants français au Rwanda. Le ministère français de la défense déclare qu’il n’y a pas d’engagement français au Rwanda, les militaires français ayant pour but la protection des ressortissants français et de l’ambassade de France. La mission Noroit des soldats français au Rwanda perdure jusqu’en 1993.

20 juin 1990 
Lors du 16ème sommet franco-africain, à La Baule, François Mitterrand énonce la nouvelle doctrine démocratique : il "appartient aux Africains de fixer le rythme de leur évolution. Désormais la France liera ses efforts de contribution à tous les efforts faits pour aller vers plus de liberté."

Août 1990 
Après l’invasion du Koweït par l’armée irakienne le 2 août, la France participe à la coalition internationale pour l’évacuation du Koweït par l’Irak ("Opération Daguet").

Décembre 1990 
Après la fuite au Cameroun d’Hissène Habré, président du Tchad depuis 1982 et l’entrée dans la capitale du Mouvement patriotique du salut (MPS), Jean-Pierre Chevènement, ministre français de la défense annonce un renforcement du dispositif militaire "Epervier" et Jacques Pelletier, ministre de la coopération et du développement, indique que la France soutiendra les efforts de démocratisation d’Idriss Déby, nouvellement nommé chef de l’Etat par le MPS.

16 janvier 1991 
Session extraordinaire du Parlement sur la crise du Golfe. Lecture d’un message de François Mitterrand qui affirme que "le recours à la force est désormais légitime". A l’Assemblée nationale, Michel Rocard, Premier ministre affirme que "le combat de la France est un combat pour le droit, seul garant de la paix" et que la France se placera sous commandement militaire américain unique mais "pour un temps et des missions déterminées". L’offensive "Tempête du désert" débute le 23 février.

25 mars 1991 
Début du retour des forces terrestres françaises de l’opération Daguet présentes dans le Golfe persique.

11 avril 1991 
Pierre Joxe, ministre de la défense, annonce devant la commission de la défense de l’Assemblée nationale que le coût pour la France de la guerre du Golfe s’élève à 6,5 milliards de francs mais "que le seul montant des contributions internationales dépasse largement les 6 milliards de francs".

Septembre 1991 
En raison des troubles commencés à Kinshasa (Zaïre) durant lesquels des militaires pillent des entrepôts et des magasins pour protester contre le retard dans le paiement de leur solde, la France et la Belgique envoient des parachutistes pour assurer la protection de leurs ressortissants ainsi que des autres ressortissants étrangers, notamment américains, en accord avec les pays concernés. Le 28, fin des opérations d’évacuations et départ des militaires français.

Novembre 1991 
La France accepte, à la demande du gouvernement djiboutien, "de positionner des militaires français" à la frontière entre l’Ethiopie et Djibouti. La demande de Djibouti s’appuie sur des accords de défense entre les deux pays qui prévoient l’intervention de l’armée française en cas d’agression extérieure.

2-7 janvier 1992 
Le 2, suite à des combats entre l’armée tchadienne et des partisans de l’ancien président Hissène Habré, la France consolide le dispositif militaire « Epervier » en envoyant un renfort de 450 hommes. Le 7, retour en France d’une partie du contingent.

25 février 1992 
Envoi de 250 militaires français à Djibouti en "mission de paix" en raison des troubles qui s’y déroulent depuis novembre 1991.

27 février 1992 
Annonce par la France de l’envoi d’une compagnie de parachutistes à N’Djamena (Tchad) afin de renforcer les forces françaises qui y sont stationnées en permanence.

6-10 juin 1992 
Du 6 au 8, première séance à Paris des négociations préparatoires entre le gouvernement rwandais et l’opposition regroupée au sein du Front patriotique rwandais pour préparer le terrain à une solution négociée à la guerre civile. Le 10, annonce du récent envoi au Rwanda d’une compagnie de 150 militaires français pour "prévenir toute menace contre la communauté étrangère".

Juin 1992 
Voyage de François Mitterrand à Sarajevo (Bosnie) et décision du Conseil de Sécurité de l’ONU d’étendre le mandat de la Force de protection des Nations unies (FORPRONU) à la Bosnie.

Juillet 1992 
Le premier bataillon de militaires français atterrit à Sarajevo. A partir de cette date, les Français assurent une présence constante et de premier ordre en Bosnie.

5 décembre 1992 
Début de l’Opération "Oryx" en Somalie puis participation française (2 100 hommes) à l’intervention américaine "Restore Hope" de stabilisation du pays (jusqu’en 1994).

9 -20 février 1993 
Annonce de l’envoi au Rwanda d’une seconde compagnie de militaires français s’ajoutant à celle déjà stationnée dans le pays depuis octobre 1990. Les autorités françaises précisent que cette force supplémentaire n’a d’autre objectif que d’assurer la sécurité des ressortissants français en une période de troubles. Le 15, démenti officiel par le ministère des affaires étrangères des déclarations faites le 14 par un représentant de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) affirmant que les troupes françaises présentes au Rwanda se seraient "battues aux côtés de l’armée rwandaise" contre les rebelles du Front patriotique rwandais. Le 20, annonce par le ministère des affaires étrangères de l’envoi au Rwanda de deux compagnies militaires supplémentaires pour "assurer la sécurité des ressortissants français et des autres étrangers".

1993 
Opération "Bajoyer" au Zaïre. Evacuation des ressortissants français. Kinshasa connaît des émeutes initiées par les militaires. L’ambassadeur de France Philippe Bernard et l’un de ses collaborateurs zaïrois sont tués.

3 décembre 1993 
Annonce par le ministère des affaires étrangères de la décision de la France de retirer d’ici le 15 décembre son contingent militaire du Rwanda (300 hommes), suite au déploiement dans ce pays, après 3 ans de guerre civile, d’une force des Nations unies.

Avril 1994 
L’assassinat des présidents rwandais et burundais, le 6 avril 1994, avec la destruction de leur avion au-dessus de Kigali, est suivi d’une vague de massacres à Kigali (Rwanda). Le 8, la France ferme son ambassade et décide d’évacuer 1 500 ressortissants, essentiellement occidentaux avec l’opération Amaryllis. Fin de l’opération le 14 avril.

22 juin 1994 
Début de l’Opération « Turquoise » au Rwanda, dans le cadre de la résolution 929 du 22 juin de l’ONU, pour protéger les civils avec l’objectif annoncé d’arrêter les massacres et protéger la population.

30 septembre 1994 
Fin de l’opération "Turquoise" avec le départ des derniers soldats français de la base de Goma (Zaïre).

4-6 octobre 1995 
Le 4, en application de l’accord de défense franco-comorien, intervention de l’armée française pour mettre fin au coup d’Etat militaire aux Comores, dirigé par le mercenaire français Bob Denard. Le 5, reddition des putschistes et transfert vers La Réunion de M. Saïd Mohamed Djohar, président des Comores. Le 6, début de l’évacuation de l’île par les troupes françaises.

1996 
Début de l’Opération "Aramis" au Cameroun, soutien de l’armée camerounaise en lutte contre le Nigeria pour le contrôle de la presqu’île pétrolière de Bakassi.

avril-mai 1996 
Des mutineries de soldats centrafricains réclamant le paiement de leur solde se succèdent. En application de l’accord de défense franco-centrafricain, l’armée française se déploient à Bangui afin d’assurer la sécurité des ressortissants français et étrangers au cours des opérations Almandin 1 et Almandin2.

Juin 1997 
Opération "Pélican" au Congo Brazzaville pour évacuer les ressortissants étrangers durant la guerre civile.

Octobre 1997 
Nouvelle intervention, baptisée Opération "Antilope" au Congo Brazzaville pour permettre des évacuations de ressortissants étrangers durant la guerre civile.

5 décembre 1997 
Accord entre le Centrafrique et la France sur le départ des forces françaises pour la mi-avril 1998.

24 mars 1998 
A Ouagadougou (Burkina-Faso), lors d’une réunion préparatoire au sommet franco-africain prévu en novembre à Paris, Hubert Védrine, ministre des affaires étrangères, et Charles Josselin, ministre délégué à la coopération, annoncent que le dispositif militaire français en Afrique devrait passer de 8000 à environ 6000 hommes en l’an 2000, tout en maintenant sa "mission stabilisatrice utile" et en s’appuyant davantage sur les organisations régionales africaines.

Août-septembre 1998 
Opération "Malachite" d’évacuation des ressortissants français de Kinshasa.

12 Juin 1999 
Déploiement de la KFOR (force OTAN) au Kosovo comprenant des militaires français.

1999 
Mission Khor Anga à Djibouti : protection aérienne devant l’extension de la guerre entre l’Ethiopie et l’Erythrée.

Octobre-décembre 2001 
A la suite des attentats du 11 septembre 2001, la France intervient en Afghanistan en participant à deux opérations internationales : la force internationale d’assistance et de sécurité sous commandement de l’Otan et l’opération "Liberté immuable" sous commandement américain.

Septembre 2002 
Début de l’opération militaire française « Licorne » en Côte d’Ivoire. Suite à une rébellion qui menace le pouvoir du président Laurent Gbagbo. Intervention précédant les accords de Marcoussis (France) entre les forces politiques ivoiriennes, en janvier 2003.

15-17 mars 2003 
Intervention militaire française suite à un coup d’Etat en Centrafrique. Le 15, en Centrafrique, coup d’Etat du général François Bozizé, qui renverse le président Ange-Félix Patassé, en visite à l’étranger, et s’autoproclame chef de l’Etat. Le même jour, condamnation de la France. Le 16, la France évacue des ressortissants français et étrangers. Le 17, déploiement de 300 soldats français sur l’aéroport de Bangui, pour permettre la poursuite de l’évacuation des ressortissants français et étrangers.

2004 
Destruction des aéronefs de l’armée ivoirienne après le bombardement de Bouaké dans lequel 9 soldats de la force « Licorne » vont trouver la mort et 35 autres sont blessés. Evacuation des ressortissants français. Les soldats tirent sur la foule lors de manifestations anti-françaises.

2006 
Soutien à l’armée tchadienne face aux rebelles (dispositif "Épervier"). L’aviation française effectue un tir de semonce devant une colonne rebelle à 250 km de N’Djamena.

2008 
Protection de l’aéroport de N’Djamena et évacuation des ressortissants français au Tchad. Echange de tirs entre l’armée française et les rebelles près de l’aéroport. 
Soutien logistique français à l’armée djiboutienne à la frontière érythréenne.

23 juillet 2008 
Promulgation de la loi constitutionnelle de modernisation des institutions de la Vème République : la réforme a complète l’article 35 de la Constitution en instituant une procédure d’information et de contrôle du Parlement sur les opérations extérieures.

8 décembre 2008 
Début de l’opération européenne "Atalante" comprenant des militaires français contre la piraterie au large des côtes de Somalie.

17-22 mars 2011 
Le 17, à l’initiative de la France et de la Grande-Bretagne, adoption par le Conseil de sécurité de l’Onu de la résolution 1973, autorisant les Etats-membres à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection des civils en Libye : la résolution prévoit une zone d’exclusion aérienne mais exclut toute force étrangère d’occupation. Le 22, déclaration du gouvernement suivie d’un débat à l’Assemblée nationale et au Sénat sur l’intervention des forces armées en Libye (Opération « Harmattan »).

4-11 avril 2011 
Le 4, intervention des forces françaises (Licorne) à Abidjan (Côte d’Ivoire) en appui des forces de l’ONU (ONUCI) qui bombardent les positions du Président sortant Laurent Gbagbo. Celui-ci, qui considère comme invalide l’élection de son concurrent Alassane Ouattara, reconnu vainqueur de l’élection présidentielle de novembre 2010 par l’ONU, est accusé d’utiliser des armes lourdes contre des populations civiles. Interrogation sur le rôle des forces françaises lors de l’arrestation de Laurent Gbagbo, le 11 avril.

31 octobre 2011 
Fin de l’Opération "Harmattan" en Libye.

2012 
En 2012 le coût des opération extérieures (OPEX) de la France s’est chiffré à 870 millions d’euros, contre 1, 2 milliard en 2011. Le projet de loi de finances pour 2013 prévoyait une dépense de 630 millions (avant l’intervention au Mali).

Décembre 2012 
Les dernières troupes combattantes françaises quittent l’Afghanistan.

11 janvier 2013 
Début de l’opération "Serval" au Mali pour contrer l’avancée des forces djihadistes qui occupent le Nord du pays et assurer la sécurité des quelque 5000 ressortissants français présents dans le pays.

22 avril 2013 
Le Parlement vote la prolongation de l’opération Serval.

5 décembre 2013 
L’armée française lance l’opération Sangaris en République centrafricaine. La France renforce son dispositif militaire dans le pays "afin d’éviter une catastrophe humanitaire".

25 février 2014 
Le Parlement vote la prolongation de l’opération Sangaris.

1er août 2014 
Lancement de l’opération Barkhane, conduite par les armées françaises. Elle se caractérise par une logique de fusion et de partage des moyens qui, jusqu’alors étaient dévolus à des opérations distinctes (l’opération Serval au Mali, déclenchée en 2013 et l’opération Epervier au Tchad, déclenchée en 1986) avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina-Faso.

Septembre 2014 
Lors de sa 4ème conférence de presse, le 18 septembre, le président de la République annonce l’appui aérien de la France aux autorités irakiennes pour "porter des coups à l’organisation terroriste", Daech. Le 19, premières frappes aériennes françaises en Irak. Le 24, débat sans vote au Parlement sur l’intervention française en Irak.

 

Source : Direction de l’administration l’égale et administrative

http://www.vie-publique.fr/chronologie/chronos-thematiques/du-tchad-au-mali-interventions-armee-francaise-depuis-1981.html

 

Remarque :

11 avril 1991 
Pierre Joxe, ministre de la défense, annonce devant la commission de la défense de l’Assemblée nationale que le coût pour la France de la guerre du Golfe s’élève à 6,5 milliards de francs mais "que le seul montant des contributions internationales dépasse largement les 6 milliards de francs".

 


État du pays

 

 

La « Gauloisie-fière et libre » n’est plus que 6ème puissance économique mondiale…

 

Dépassée par les britanniques : 2.134 milliards d’euros de PIB… seulement.

Notez que ce chiffre est provisoire, « Lyne-sait » tout (pour Institut national de la statistique et des études économiques) continue à faire ses additions et soustractions.

D’ailleurs, elle diverge d’avec le compteur de « Pôle-en-ploie » quant au nombre de chômeurs…

Elle, elle compte 2.855 millions de chômeurs au sens du BIT, pour une population « laborieuse » de 25,519 millions de personne représentant 23,617 méga-ETP (million d’équivalent temps-plein).

Ce qui est magnifique : Comptez bien, svp. 2.134.000.000.000 € / 23.617.000 personnes et vous avez 90.358 €/an par personne ETP !

Soit, si l’on considère une année de 47 semaines de 35 heures de boulot (hors donc les ponts et autres), ça ferait 54,93 €/heure !

Un record mondial, figurez-vous…

Comme quoi on peut faire dire n’importe quoi aux chiffres !

Ceci dit, tel n’est pas mon propos du moment, car ce dernier chiffre est faux quand on sait (ce sont des statistiques de banquier) que 51 % de la population active gauloise a des revenus inférieurs ou égaux au SMIC/net, et la plupart du temps sont à découvert bancaire.

Et que 25,519 millions rapportés au 66,6 millions de citoyens décomptés au 1er janvier dernier, on est à peine à 38,3 % de bosseurs (fonctionnaires compris) qui supportent tous les autres.

Ça ne fait plus beaucoup de « nantis » : À peine 18 % qui parviennent à faire leurs fins de mois…

Tous ruinés et ils ne se vantent pas : Ils défilaient hier.

En fait, les 2.134 milliards de PIB vont nous servir d’étalon pour mesurer autre chose.

Notre déficit des comptes publics devrait tourner autour de 74,4 milliards en 2015 si la loi de finances est respectée à la lettre : On attendra la loi rectificative de finances fin mars 2016 qui soldera l’année passée pour constater, marri-déçu, qu’il tournera plus vraisemblablement autour de 84,9 Md€, hors les reports. C'est qu'on nous fait croire aussi que l'argent rentre comme jamais avec les contrôles fiscaux : Sont-ils payés pour autant, ou les boîtes déposent-elles leur bilan entre-temps ?

Mais en admettant que ce chiffre soit tenu au centime près, cela en rajoutera autant au niveau d’endettement atteint le 31 décembre 2014 et effectivement notifié aux autorités européennes de l’époque : Soit 2.037,8 Md€ + 74,4 Md€ = 2.112,2 Md€, ou 98,98 % du PIB en 2015…

Encore un effort pour atteindre les 100 % ?

Fastoche : 2.037,8 Md€ + 84,9 Md€ présumés = 2.122,7 Md€, soit 99,47 %, et il en manque à peine…

Un chiffre qu’on vous dissimulera jusqu’à ce que vous soyez abrutis de soleil sur les plages estivales, « pensée unique » et « presse-aux-ordres » obligent.

Au passage vous noterez que ces niveaux d’endettement pouvaient se décomposer de la façon suivante : État, 72,6 % du total ; Odac (organismes divers de l’administration centrale) : 1,1 % ; administrations locales : 8,7 % et administrations de sécurité sociale : 10,0 %, le solde de 7,7 % n’est pas documenté chez « Lyne-Sait » tout de vous !

Oui, mais les dépenses publiques (et assimilées hors les entreprises publiques, pasconsolidées comptées dans les critères de Maastricht), SVP ?

Eh bien c’est un chiffre que vous ne trouverez pas avant quelques mois et en plusieurs morceaux, en principe avant cet été, là encore.

Tout le monde avance des hypothèses, des variations en pourcentage, jamais aucun montant brut : Ils ne savent pas faire et on leur mâche le boulot de la règle de trois, avec ses arrondis flatteurs.

Mais on peut en avoir une idée approximative en le reconstruisant : Avec les 56,5 % du PIB de 2014 qui semble être « consensuel », on arriverait à la bagatelle de 1.205,7 Md€.

D’autres comptent différemment (à partir des budgets votés et d’autres relevés ou publiés) :

État : 397 milliards de dépenses ;

Communes : 132,5 milliards d’euros ;

Départements : 28,7 milliards d’euros ;

Régions : 72,13 milliards ;

Vieillesse-survie : 314,5 milliards d’euros (+ 2,3 %) ;

Maladie : 197 milliards d’euros (+ 2,8 %) ;

Famille-maternité : 53 milliards d’euros (+ 1,3 %) ;

Emploi : 41,9 milliards d’euros (+ 2,4 %) ;

Invalidité : 38,4 milliards d’euros (+ 4 %) ;

Logement : 18 milliards d’euros (+ 2 %) ;

Pauvreté-exclusion sociale : 17,7 milliards d’euros (+ 5,3 %) ;

Accidents du travail : 12,4 milliards d’euros (+ 1,7 %).

Vous faites comme vous le voulez, mais ça fait un total plus précis de 1.323,23 Md€.

Des montants cohérents avec ce qu’on avait pu calculer en 2008 de notre côté.

Soit finalement 62 % du PIB…

Les pourcentages de variation que j’ai pu vous collecter et repris entre parenthèses sont des variations… annuelles !

Le tout pour une croissance du PIB d’à peine plus d’au moins 1 %, dont partie venant de l'inflation des dépenses obligées des ménages…

Une croissance que nous n’avons pas, qui est financée finalement, et selon la comptabilité nationale, par les 74 Md€ officiels de déficit (74/2.134 = 3,46 %… d’où l’effet de levier keynésien … définitivement « négatif » à comparer au 1 % ci-dessus).

Et encore, heureux qu’on se finance en « taux négatif » (de l’ordre de – 0,024 %)

Car vous le savez, la dépense publique, c’est du PIB en barre, comme le reste.

Or, de toute façon, la différence d’avec la première approche, soit 928,3 Md€, c’est la seule « vraie » création de valeur ajoutée des laborieux au labeur dans leurs « boutiques ».

(Je n’aime décidément pas vraiment le mot « boîte » : Ça fait beaucoup trop « cage à esclaves-salariés »)

Et là, ça change tout ! On en revient à 23,89 €/heure de nos ETP, ce qui est nettement plus cohérent avec ce qui avait été mesuré il y a quelques années (où, de mémoire, on comparait les performances allemandes et gauloises s’affichant autour de 27/29 €/heure : Là, on aurait régressé, ce qui correspond bien au « ressenti » général d’environ 10 % sur quelques années du présent quinquennat et aux augmentations d'impôts et taxation).

Avez-vous une idée du Chiffre d’affaires, on ne parle même plus de la valeur ajoutée, généré par les entreprises du Caca40 ?

1.278,973 Md€, mais eux gagnent de l’argent : C’est toute la différence entre une puissance publique aux mains d’énârques et de « politiques » incompétents qui ne comprennent jamais rien hors de leurs « dogmes-partisans » administrés sous intraveineuse et ne vivent que de dénis en dénis inlassablement répétés, coincés du kul dans leur bulle, et des entreprises qui turbinent entre les mains de vrais professionnels, leurs fondateurs et patrons servis par d’autres « corpsards » et de valeureux « prolos ».

Car ce sont eux, pour partie au moins, qui payent tout le reste, par salariés interposés.

Quand ceux-là ne seront plus là, il ne restera que des « petits-patrons » assis dans le TPE/PME de proximité, pour alimenter encore et encore de sang-frais la machine à détruire du pognon.

Conclusion logique : Bien avant que le dernier euro de richesse privée aura été avalé, le système s’effondrera. Que cela vous plaise ou non, c’est une certitude.

Que vous soyez coco, gôchiste, « soce » ou de « droâte », du centre-mou de la « démocratouille », que vous soyez croyants ou athée généreux ou non, génial ou kon, ça ne change strictement rien à la situation.

Le système va mourir sous son propre poids, sa propre complexité et son coût tellement prohibitif que nous n’avons déjà plus les moyens de le réformer utilement.

Comme dit l’autre, la messe est dite.

Ou au casino de son altesse sérénissime : « Les jeux sont faits ; rien ne va plus ! ».

Tautologie qui signifie très justement que les mises sont arrêtées, la roulette touche le plateau, les sorts sont scellés.

J’espère que vous entr’apercevez l’ampleur du problème et si vous pensez que tout va bien se passer, si vous imaginez un seul instant que cela va continuer comme avant, si vous espérez que votre vie ne va pas changer qu’on trouvera bien « une solution », eh bien je ne peux plus rien pour vous : Je ne suis pas psy !

Vous pouvez aussi dire « après moi, le déluge ».

Moi, je peux le dire car je suis définitivement sur le déclin physiologique, trop honteux de laisser une pareille situation à « ma nichée » sans avoir pu rien faire d’autre que de le dire, le répéter, le démontrer, le dénoncer et proposer des solutions.

C’était tellement logique…

Sauf que là, je redoute que ce soit désormais trop tard.

Vous devez comprendre que le déluge ne sera pas après vous !

Nous allons le prendre de plein-fouet (moi, je m’en contre-cogne le coquillard : J’ai mon voilier pour mieux flotter) et ce ne sera pas une partie de plaisir pour la plupart.

Tout ce que je peux faire, ce que nous devons faire, c’est de préparer des solutions qui ne tiennent ni aux « dogmes » qui nous ont conduit là par aveuglement, ni aux « démagogies » des grands « Y’a-ka-faux-kons » qui vous promènent depuis des lustres et qu’il faudrait pendre haut et court.

C’était mon constat d'impuissance…


Parce qu’il y a d’autres publications marrantes de « Lyne-sait » tout dont il faut que je vous cause pour vous réjouir.
Projection en 2060 ! Tout d'abord, la « Gauloisie-métropolitaine » comptera 73,6 millions d'habitants au 1er janvier 2060. L'âge moyen de la population résidante passerait à 45 ans en 2060, contre 41,2 ans en 2016, si les tendances démographiques observées jusqu'ici se maintiennent.

Et on pourrait compter pas moins de 200.000 centenaires en 2060 : Je n’en serai pas, même si mathématiquement ç’aurait pu le faire.

Au cours de l'année 2015, la population a en effet augmenté de 247.000 personnes, soit une hausse de 0,4 %, essentiellement porté par le solde naturel du renouvellement des générations (+ 200.000).

En 2060, les ados du moment auront des parents qui ne sont pas encore nés…

Côté population active, le nombre d'actifs serait de 31,2 millions en 2060. Du fait de la croissance de la population âgée, il n'y aurait plus que 1,5 actif pour 1 inactif de plus de 60 ans en 2060 alors qu'ils sont 2,5 actifs pour 1 inactif de plus de 60 ans en 2016. Il n'y a donc pas de temps à perdre pour allonger l'âge de la retraite !

Ah bon, ça ne vous fait pas rêver d’un âge meilleur ?

Tant pis.

L'Institut Montaigne a d’ailleurs publié une note dans laquelle il préconise d'allonger non seulement la durée de cotisation mais aussi l'âge de départ à la retraite. La viabilité financière du système en dépendrait. « En portant l'âge de la retraite à 63 ans et la durée de cotisation à 43 ans au cours des dix prochaines années, la situation financière des différents régimes sera rééquilibrée à l'horizon 2025 », assure-t-il.

Notez que pour le Conseil d'orientation des retraites (COR), indique que si on continue à ce rythme, la dette cumulée des seuls régimes-retraites pourrait représenter 25 % du PIB dès 2040. « En 2015, les dépenses de retraite représentent à elles seules 13,6 % du PIB (…), soit bien plus que la moyenne de l'Union Européenne qui se situe autour de 10 % », déjà bien plus élevée que la moyenne de l'OCDE qui se situe autour de 8 %.

Pour ce think-tank, il convient d'augmenter l'âge de la retraite. L'effort est aussi demandé à ceux qui ont commencé à acquérir des droits tôt sans pénaliser les jeunes ayant fait des études longues.

Comme quoi, on vous prépare déjà à la prochaine réforme, là.

Également dans le collimateur – il y a d’autres thèmes que je vous passe – la prise en compte de la pénibilité, qui peut permettre un départ anticipé à la retraite : « Un piège politique » auquel « il faudrait avoir le courage de renoncer purement et simplement », au profit du développement de la prévention.

Je demande à voir, car il se trouve que justement, la loi « Elle-Konnerie » saluée par tous va tailler dans la médecine du travail : On ne sera plus obligé de rencontrer un médecin du travail tous les deux ans pour garder un « certificat d’aptitude »…

Une infirmière fera le boulot…

Tant pis pour la prévention, me direz-vous ou autant se tirer une balle dans le pied en cas de « burn-out » !

Notez que par ailleurs, la science avance aussi et nous propose des solutions de sauvetage de vos régimes de retraite : On nous a dégoté une arme redoutable ! L’impact du changement climatique sur la production agricole se traduirait probablement par une diminution moyenne de 4 % de la consommation de fruits et légumes.

Une modification qui, même minime, entraînerait une surmortalité, selon les chercheurs.

C’est « The Lancet », qui publie cette étude qui est parvenue à estimer le nombre de décès qui pourrait en résulter en 2050 dans 155 pays. Selon elle, en 2050, 500.000 morts/an supplémentaires seraient imputables aux conséquences du réchauffement climatique.

Ça se traduit en effet par des phénomènes météorologiques extrêmes comme des pluies torrentielles ou des sécheresses, aux impacts dévastateurs sur les productions agricoles.

Si aucune mesure n'est prise pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, le changement climatique pourrait réduire d'« environ un tiers » l'amélioration prévue de la quantité de nourriture disponible d'ici à 2050, indiquent les chercheurs.

Soit, au niveau individuel, une diminution moyenne de 3,2 % de la quantité de nourriture disponible, de 4 % de la consommation de fruits et légumes et de 0,7 % de celle de viande rouge par rapport à 2010.

« Ces changements pourraient être responsables d'environ 529.000 morts supplémentaires en 2050 », estiment-ils : Ce n’est pas grand-chose, mais ça peut aider à conforter les « grands-équilibres » des régimes sociaux, en pense-je cyniquement.

Après tout, on n’arrête pas le progrès, n’est-ce pas.

Par malchance, les pays les plus touchés seraient ceux aux revenus faibles et moyens, essentiellement dans la région du Pacifique ouest (264.000 morts) et d'Asie du Sud-Est (164.000). Près des trois quarts des décès surviendraient en Chine (248.000) et en Inde (136.000).

Je ne sais pas compter pour avoir été un élève assidu et exclusif de l’ékole-pue-blique, mais à mon sens, ça fait plus que 529.000 décès.

« La consommation réduite de fruits et légumes pourrait faire deux fois plus de morts que la sous-alimentation », estiment les chercheurs. Et là, les impacts les plus importants de la baisse de consommation de fruits et légumes « se feront probablement sentir dans les pays à haut revenu ». Conclusion : Limiter les émissions de gaz à effet de serre pourrait diminuer le nombre de morts de 29 % à 71 % selon les scénarios.

Et inversement… Magnifique, non ?

Rassurés ?

Moi, pour l’heure j’en rigole, mollement à cause de ma côte manquante, d’autant que c’est demain les histoires d’en rire : On va y tirer le portrait de nos « femmes ».

Un régal pas méchant.

Et je vous laisse avec cet état des lieux pour passer une douce journée et une nuit pas du tout perturbée.

Simplement déçu de devoir être doublé par les 65,1 millions de britanniques sur la 5èmemarche du podium des « grandes puissances » : Ces kons-là, ils sont moins nombreux, sont gouvernés par un « anti-soces » réac’, comptent encore en Livre et roule à l’envers sur leur chaussée, et ils ont le culot de passer devant leur voisin qui se comptent à plus de 66,6 millions !

Décidément la honte au « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois »…

 

http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/03/etat-du-pays.html

 


Je m’inquiète…

 

… et on va encore prétendre que je suis pessimiste !

 

Ce n’est pas vraiment du pessimisme, ce sont des réalités qui frappent aux portes de l’Europe, donc de mon pays (celui que j’aime tant…).

La Turquie, qui frappe elle-même et de temps à autres à la porte de l’UE, membre actif de l’OTAN tout comme son voisin Grec, a interdit à l'hélicoptère de la ministre allemande de la Défense, autre membre actif de l’OTAN et de l’UE, d'atterrir à Mytilène sur l'île de Lesbos, a rapporté la chaîne grecque Skai.

Et seul le site Sputniknews a rapporté l’information.

Chez vous, en « Gauloisie-de-la-presse-libre », rien, nada, ensemble vide…

Ce qui en dit long sur la « liberté de la presse » gauloise.

Ursula Gertrud von der Leyen, après un atterrissage à Mytilène sur l'île de Lesbos, prévu pour ce dimanche 6 mars, devait atteindre en hélicoptère le bateau allemand « Bonn » qui participe à la mission de l'Otan en mer Égée pour la réduction de l'afflux des migrants.

Or, la Turquie considère comme « inadmissible que l'aviation militaire atterrisse sur l'île car Lesbos est une zone démilitarisée », a affirmé Ankara.

Attends, là, une minute : Depuis quand Lesbos n’est plus sous souveraineté grecque, au juste ?

Et ce n’est pas son premier coup d’essai : Début février, le gouvernement turc a interdit au jet d'affaires « d'Alex-Tsitsi-passe », premier ministre grec encore en exercice, qui se déplaçait jusqu’en Iran, de survoler le territoire de la Turquie. Il a dû se poser sur l'île de Rhodes pour un ravitaillement.

Suite à cette interdiction de l’avion civil non-armé, Athènes avait été contraint de changer l'itinéraire du vol qui est arrivé en Iran en passant par l'Égypte et l'Arabie saoudite.

Par ailleurs, les médias grecs accusent Ankara d'entraver l'accord sur le déploiement des forces de l'Otan en mer d'Égée. La Turquie ne permet pas le déploiement des forces de l'Otan, dont elle est membre, dans ses eaux territoriales en dépit de l'accord conclu, a rapporté l'agence grecque Proto Thema. 

Globalement, la Turquie déverse « ses » réfugiés syriens – pas les kurdes qu’elle bombarde depuis peu – sur Lesbos et les îles environnantes, ou directement en territoire grec via Istanbul…

Un territoire devenu dépotoir-poubelle, chassant le touriste, rendant la vie des locaux infernale : Ils n’ont pas « la jungle de Calais », mais ils caguent dans les rues qu’ils empuantent, faute d’équipement !

Une « annexion » de fait, où les réfugiés, musulmans pour la plupart, sont désormais largement plus nombreux que les îliens, orthodoxes, ce qui permet même au Pape « François 1er » de parler « d’invasion arabe »…

Et naturellement, les frontières du Kosovo et de la Macédoine, et encore bien d’autres plus loin sur le chemin de Londres ou de Munich, sont fermées…

La Grèce, c’est loin et ce sont les mauvais élèves de l’Euroland : Ils n’ont qu’à se démerder, n’est-ce pas et en passer par les diktats de la Troïka qui en rajoute au boxon turc…

Regardez donc l’Irlande qui a fait l’effort, ses « bons chiffres », le Portugal qui se redresse, l’Espagne qui surnagent…

Vous n’avez pas manqué de noter que le Portugal a voté et en devient ingouvernable ;

Vous n’avez pas manqué de souligner qu’en Espagne également ils ont voté et sont incapables de former un gouvernement ;

Et vous n’avez pas non plus manqué qu’en Irlande, ils sont passés également devant les urnes, démontant pièce par pièce les « sortants » contraints et forcés d’avoir obéit aux mêmes diktats de l’UE : Que des échecs démocratiques !

Mais c’est un autre sujet que nous aborderons une autre fois…

Là, je m’inquiète pour l’Europe, incapable de s’entendre sur le sort des réfugiés, quitte à fermer une frontière sans prévenir ses voisins, justement en Belgique qui nous a fait la démonstration impériale qu’un pays pouvait se passer de gouvernement durant des mois et des mois il n’y a pas si longtemps que ça…

Sacré symbole de l’impuissance avérée des urnes, n’est-ce pas ?

Et dire que c’est le fondement de nos démocraties représentatives et électives !

De quoi en trembler pour l’avenir…

C’est que le sort de la Syrie martyre, après le destin ahurissant du Liban il y a quelques décennies de ça, déchiré par ses factions armées par des étrangers et le supplice des réfugiés palestiniens traités comme de la « chair à canon », rien n’a pas empêché 250.000 morts syriens et plus d’un million de réfugiés, en Turquie, mais aussi en Jordanie.

C’est le résultat de « plusieurs guerres » en une seule.

En intervenant militairement dans le conflit en septembre 2015, il est clair que « Vlad-Poux-tine » a changé la donne. Ses objectifs étaient clairs : Sauver le régime syrien à l’agonie ; garder, via la Syrie, un pied au Moyen-Orient et sur la rive est de la Méditerranée où Moscou dispose de facilités navales ; replacer la Russie sur la scène internationale après le conflit ukrainien.

Et la priorité russe a été de remettre sur pied l'armée syrienne, puis de lui permettre de reconquérir les régions tombées aux mains de l'opposition non djihadiste, partiellement armée par les Européens et les Américains, en y déversant des tapis de bombes, façon US au Vietnam, il y a quelques décennies de ça.

Depuis, l’armée syrienne ratisse au nord d'Alep, en direction de la frontière turque, pour couper les lignes d'approvisionnement. Elle vient également de lancer une offensive au sud, vers Deraa, pour reprendre la région frontalière de la Jordanie, très inquiète de voir arriver des milliers de nouveaux réfugiés.

C’est une guerre russe, qui marque l'échec des Occidentaux, impuissants et tétanisés. Ces derniers exigent toujours le départ de « Bla-bla-Char-el-As-Sale » dit le « chimiste » qui se fera, éventuellement, à son heure et à celle de « Poux-tine » et au mieux à l’occasion des prochaines élections prévues fin avril, mais ils constatent que l'opposition armée qu'ils soutiennent – trop peu, probablement – est sur le point de perdre la partie. 

La Syrie permet ainsi aux russes de prendre leur revanche sur l'Ukraine et la Libye. Ils n’ont jamais pardonné à « Bling-bling » et ses alliés de l'Otan de les avoir trompés en dépassant le mandat de l'ONU pour éliminer « Kad-à-fi ».

Mais pas seulement.

Parce que la Turquie poursuit deux objectifs : Chasser le dictateur syrien et mener, sous le couvert de la lutte contre le terrorisme, une guerre sans merci aux Kurdes turcs du PKK. Et lorsqu'Ankara annonce que ses avions vont bombarder Daech, ils frappent, en priorité, les sites du PKK.

D’autant que le 13 février dernier, et pour la première fois, la Turquie est intervenue directement sur le sol syrien. L'artillerie turque a bombardé, au nord de la Syrie, les Kurdes syriens du PYD, un parti qui ne serait qu'un faux nez syrien du PKK, selon eux.

La Turquie refuse farouchement que les milices du PYD s'installent au nord de la Syrie, le long de la frontière turque. Cette région pourrait servir de base arrière aux combattants du PKK, estime Ankara, question de sécurité nationale en disent-ils.

Ce qui reste incroyable c’est qu’en bombardant le PYD, les Turcs se mettent en porte-à-faux avec leur allié américain qui les arme et les finance dans leur lutte contre Daech.

Autrement dit, la Turquie profite de la situation pour mener « sa » propre guerre en Syrie dont nous sommes solidaires à travers l'OTAN. Et pousse pour une intervention au sol à laquelle elle se dit prête à participer, aux côtés de l'Arabie saoudite, entre autres.

Justement, la rivalité traditionnelle entre les deux grands de la région, Arabie saoudite et Iran, a naturellement trouvé à se développer sur le terrain syrien. Téhéran est un des alliés de la première heure du régime syrien, les deux pays sont liés par un accord de défense datant des années 1990. Une Syrie dirigée par une minorité alaouite (secte non sunnite et plus ou moins proche du chiisme) permet à l'Iran de bénéficier d'une tête de pont en bordure de la Méditerranée. Un moyen aussi de garder des liens étroits avec le Hezbollah libanais, que Téhéran arme et finance.

En face, Riyad veut une Syrie dirigée par la majorité sunnite.

Depuis la guerre, les Saoudiens ont aidé financièrement et militairement l'opposition, y compris des groupes djihadistes.

Ces derniers mois, l'Arabie saoudite, qui craint Daech et son idéologie salafiste extrémiste, a mis sur pied une coalition islamique contre le terrorisme, tout en participant à la coalition internationale. Elle regroupe une trentaine de pays musulmans, du Maroc à la Malaisie.

Et tout aussi curieusement, des avions saoudiens sont arrivés sur la base turque d'Incirlick. « Des experts vont se réunir prochainement pour mettre au point les détails, les effectifs et le rôle de chaque État de la coalition », a déclaré le général saoudien Ahmed Assir : La guerre est en marche.

Une situation qui alarme Téhéran : « Nous ne permettrons pas que la situation en Syrie évolue conformément à la volonté des pays rebelles. Nous prendrons les décisions nécessaires le moment venu », déclarait le 15 février, dans une interview télévisée à la chaîne Al-Alam, le général Massoud Jazayeri, adjoint du chef d'état-major de l'armée iranienne, alors que les armées du pays participent à la coalition internationale.

Plus diplomate, le ministre des Affaires étrangères tendait, lui, la main à l'Arabie Saoudite pour que les deux pays « travaillent ensemble contre l'EI » et que cela permette de «surmonter (leurs) tensions ».

La situation pourrait encore rester « cohérente » et « gérable » si vraiment tous les acteurs se fédéralisaient dans la lutte contre l’EI. Mais c’est bien plus complexe que ça : La Turquie et la Russie entretiennent des relations exécrables depuis qu'Ankara a abattu, en novembre dernier, un avion russe à la frontière syro-turque.

Un bras de fer sans issue se déroule entre deux personnages autoritaires, peu enclins aux concessions.

Leurs objectifs politiques sont aux antipodes sur la Syrie et le sort de son président.

Le 13 février, Moscou a dépêché un navire lance-missiles en Méditerranée, en passant par la mer Égée déjà sillonnée par les navires de l’OTAN, après avoir organisé de grandes manœuvres en mer Noire, dans la Caspienne et au sud de la fédération de Russie.

Et puis la Chine y déploie depuis quelques semaines ses propres navires militaires…

Pour les observateurs, Moscou montre ses muscles à la Turquie, qui ne semble guère s'en soucier et continue de bombarder les Kurdes du PYD, non seulement soutenus par les États-Unis, mais aussi par la Russie qui vient d'accueillir, à Moscou, un bureau du mouvement kurde…

Dans ces conditions, force est de constater que l’optimisme n'est guère de rigueur et le flot de réfugiés ne faiblit pas au détriment de l’UE…

De toute façon, même si les armes se taisent, rien n’est résolu pour autant.

En admettant même qu’un cessez-le-feu tienne dans la durée, alors que ni Daech ni Al-Nostra ne sont partis au dernier accord, le compromis à trouver relève de la quadrature du cercle : Il faudrait organiser le pays en cantons de sorte que toutes ses communautés puissent se sentir en sécurité à l’abri d’une large autonomie et que tous les courants politiques de l’insurrection puissent rester maîtres des positions qu’ils se sont assurés.

Une carte, de l’avis de tous, très difficile à établir.

De plus, il faudrait aussi définir les pouvoirs de l’État central et décider de qui l’incarnera, l’actuel président ou un autre issu d’une autre communauté.

Mais qui, qui soit agréé à la fois pas l’Iran et de l’Arabie saoudite, des chefs de file des camps chiite et sunnite, qui ne voudront ni l’un ni l’autre renoncer à contrôler la Syrie sans être évincé ?

Pour les Saoudiens comme pour les Iraniens, l’enjeu est si fondamental qu’il faudra soit que les cantons pèsent beaucoup plus que l’État central et puissent s’aligner sur l’une des deux puissances régionales soit que le futur président syrien rassure aussi bien Riyad que Téhéran.

D’autant qu’au Yémen, l’Arabie saoudite et l’Iran se combattent par chiites et sunnites yéménites interposés dans une guerre dont la cruauté est au moins égale à celle du conflit syrien.

Les monarchies pétrolières et l’Iran sont également aux prises à Bahreïn, petit État du Golfe dont la famille régnante est sunnite alors que la population est très majoritairement chiite.

En Irak, on se rappelle que l’intervention américaine a mis aux commandes une majorité chiite, et depuis, l’affrontement est permanent entre les deux religions de l’islam que soutiennent pleinement leurs parrains respectifs, parfois au détriment des chrétiens de la zone, une fois de plus, qui meurent dans le silence international.

Au Liban, les tensions s’avivent de jour en jour entre les protégés sunnites et chrétiens de l’Arabie saoudite et le Hezbollah, la puissante organisation politico-militaire chiite créée, armée et financée par l’Iran.

Et c’est sans compter sur le sort des urnes : L’Iran a voté pour renouveler à la fois le « Majlis », le Parlement, et « l’Assemblée des experts », l’instance cléricale à laquelle il reviendra, le jour venu, d’élire le successeur du Guide suprême, l’homme le plus puissant de la République islamique.

Réformateurs et modérés ont décidé de faire front, contre les conservateurs, derrière le très pragmatique président de la République sortant.

Et ça a fonctionné : Le chef de l’État pourra libéraliser le régime de l’intérieur et rechercher une détente avec l’Arabie saoudite en Syrie, au Yémen et au Liban.

Pour compliquer le tout, aux USA, les urnes vont parler dans huit mois : Rien ne dit qu’il y aura « continuité » diplomatique sur le sujet de la Syrie en particulier et au Proche-Orient et Moyen-Orient en général.

L’effondrement des cours du pétrole vide par ailleurs et à grande vitesse les caisses des États, jusqu’en Algérie, en passant par la Libye, les Kurdes, l’Irak, Daech, l’Iran, les monarchies pétrolières, le Mexique et même la Russie.

Le premier à faire faillite, c’est le Venezuela qui en est à brader son or.

Comble d’ironie, celui-ci, avant d'être vendu, n’étant pas reconnu comme satisfaisant aux critères mondiaux, doit être envoyé en Suisse pour y être refondu et « purifié »…

La stabilité de tous ces pays a longtemps reposé sur la capacité de ses gouvernants à acheter la paix sociale : Ils et elle vacillent jusque dans le Maghreb, déjà amplement fragilisé, si proche de l’Europe et de la « Gauloisie-pétocharde » en particulier.

D’autant que celle-ci n’est quasiment plus gouvernée : Vous allez pouvoir vous en rendre compte dès cet après-midi.

« Bling-bling » en a été jusqu’à prétendre la semaine dernière que le « capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » devait se démettre très vite.

Voilà qui me fait bien rire (malgré ma côte manquante) : Le chômage régresserait au sens du BIT et de « Lyne-sait » tout.

Il a ce qu’il lui faut pour envisager de se représenter, sans même de « primaires-soces ».

C’est vous dire, que sans vouloir devenir pessimiste, il n’y a pas lieu d’être vraiment optimiste, finalement…

http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/03/je-minquiete.html