Si vis pacem para bellum : si tu veux la paix, prépare la guerre !…
Lors d’un meeting à Dunkerque, grand port français, riche d’histoire maritime, notamment pour la pêche en Islande, qu’ont pratiqué mes ancêtres marins pêcheurs Fécampois ou Dieppois, quoiqu’ils pêchaient plus souvent sur les bancs de Terre-Neuve, Ségolène Royale a déclaré "Si la nation est capable de dégager le coût d'un deuxième porte-avions, j'en fais ici le serment, cette marge de manœuvre supplémentaire, cette valeur là, n'ira pas à la Défense nationale mais ira à l'Education nationale".
Les réactions ont été aussi variées les unes que les autres, et vont de celle Nicolas Sarkozy qui désire « à la fois la sécurité pour la France et une bonne éducation pour les Français », à celle de Michèle Alliot-Marie qui estime, avec justesse, que cet engagement est « à la fois irresponsable et fallacieux », à celle de Jean-Marie Le Pen qui a déclaré « Je donne la préférence à la Défense nationale (...) Un pays comme la France ne peut pas se permettre de n'être pas défendu », ou encore à celle de la Vice-présidence de l’UDF qui estime : "Il faut qu'il soit européen, c'est l'évidence même. Il faut faire la défense européenne. La France toute seule ne pourra plus supporter un effort important de défense. On a besoin d'une défense européenne. On le dit depuis plusieurs années. Et bien c'est le moment de le faire avec le deuxième porte-avions".
Pour répondre à Ségolène Royal sur la marge de manœuvre financière pour l’Éducation nationale, j’ajoute qu’il suffit de rechercher une très importante somme de 3,5 milliards de dollars, celle des indemnités de la guerre du Golfe 90/91, qui, jusqu’à preuve du contraire, semblent avoir mystérieusement disparues de la comptabilité publique, et sur laquelle il est possible d’obtenir des informations dans la note « Socialisme et corruption » de ce Blog.
Concernant le Défense, Ségolène Royal sous-estime gravement les menaces de la guerre en Irak ainsi que les risques d’un embrasement progressif du Proche-Orient, déchiré par des luttes religieuses qui nous rappellent nos guerres de religion. Le péril islamiste n’est pas une vaine menace car il entend remettre en cause la base même de nos démocraties fondées, notamment, sur la libre expression des individus, et le débat contradictoire…
Pour l’avenir de notre civilisation, nous n’aurons pas d’autre choix qu’une extrême fermeté face au fanatisme religieux qui s’empare progressivement de populations entières détentrices d’importantes réserves pétrolières et ainsi capables de financer des armes de destructions massives.
Le refus des enseignements de l’histoire, et la démagogie de Ségolène Royale, reflètent un angélisme qui pourrait bien être réveillé, un jour, par des hyper-terroristes Musulmans désireux de provoquer une véritable terreur collective afin de transformer, un jour, la France en république islamiste et de réduire les femmes occidentales en esclaves soumises à leurs maîtres mâles, et islamisés…
Le vieil adage romain « Si vis pacem para bellum », si tu veux la paix, prépare la guerre, est plus que jamais d’actualité, et l’oublier c’est se condamner soi-même, ses proches, ses amis, son pays, à devenir, un jour ou l’autre, la conquête de barbares…
Tout ceci pour souligner que la construction d’un deuxième porte-avions doit être maintenue, que cela soit par un effort national, ou européen… Mais le développement d’armes classiques ne sera pas suffisant pour garantir la paix, ou gagner un conflit.
L’Irak sombre chaque jour, un peu plus, dans la guerre civile, et nous devons prendre conscience du dramatique échec de la première puissance militaire de la planète, les USA, qui n’arrive pas à contrôler ce pays.
Les États-Unis ont dramatiquement sous-estimé les conséquences humaines de l’invasion de l’Irak que le discours de Dominique de Villepin aux Nations Unies avait pourtant anticipé d’une façon très lucide. Les Américains, ainsi que les Britanniques, sont considérés comme de véritables envahisseurs par les différentes factions irakiennes et cela permet d’affirmer que, dans ce type de conflit, les armes ne sont pas suffisantes…
Les remarques que je tire de ce conflit, et que vous découvrirez ci-dessous, surprendront la plupart des lecteurs, mais devant l’effroyable gâchis en Irak, nous devons nous, les Occidentaux, nous remettre en cause afin de trouver de nouvelles solutions adaptées aux défis de la guerre contre le terrorisme.
Car nous nous trouvons devant une situation inédite, un nouveau type de guerre qui, vraisemblablement, prendra la forme d’une terreur aveugle dans les grandes métropoles et les idées que je lance sur ce Blog doivent être critiquées, analysées, commentées afin d’en évaluer la justesse et de savoir si elles apportent réellement une rupture dans la façon de résoudre les nouveaux conflits qui apparaîtront à l’avenir.
Il me faut souligner que seule une expérimentation viendra confirmer, ou invalider, les propositions développées, et que celles-ci pourraient être réalisées, si nécessaire, en priorité et en grandeur nature, dans nos banlieues qui sont un de nos points faibles.
Mon sentiment est que dans un conflit comme celui de l’Irak, il est nécessaire de prévoir une partie attractive basée sur la liberté de l’individu afin d’éviter que les troupes chargées de l’élimination des forces hostiles et, ensuite, du maintient de l’ordre, soient considérés comme autre chose que comme des envahisseurs à éliminer.
Ainsi, lors de la prise de contrôle militaire d’un pays, une des possibilités pourrait être de prévoir une formation des jeunes qui les éloigne des zones de conflits pour les sécuriser, mais aussi pour les éloigner d’éventuelles structures sociales aliénantes.
Les structures closes, pathogènes, ont été largement étudiées par la psychiatrie mais aussi par des psychologues et des sociologues. Le philosophe Karl Popper en a d’ailleurs décrit les symptômes dans son ouvrage « La société ouverte et ses ennemis ».
Les principaux avantages, pour un jeune, de l’éloignement d’une structure pathogène sont d’éviter les situations traumatisantes mais aussi d’annuler la possibilité de répéter des comportements archaïques qui deviennent progressivement de véritables réflexes conditionnés inhibiteurs de la pensée.
Une intervention du type de celle menée en Irak aurait du, à mon avis, être accompagnée d’une flotte de plusieurs centaines de grands voiliers pour proposer aux jeunes Irakiens des navigations océaniques; c’est le projet Euroclippers que vous pouvez découvrir dans les différentes notes de ce Blog
Pour ceux qui préfèreraient la cavalerie, des milliers de chevaux auraient du être mis à disposition des jeunes Irakiens afin qu’ils puissent parcourir les déserts du Proche-Orient et de l’Asie, tout en suivant un cursus scolaire et retrouver des racines saines.
Les nouvelles activités proposées auraient été encadrées par du personnel local, mais aussi international, de façon à obtenir un soutien populaire et à répartir au niveau planétaire les charges financières de ce type d’activité.
Les centaines de milliards de dollars de dépenses militaires US auraient tout à fait permis ce type d’investissement, et éviter, ainsi, que les jeunes Irakiens, quelques soient leurs convictions religieuses, ne développent progressivement un ressentiment anti-américain définitif.
L’attrait de ces activités aurait vraisemblablement affaiblit la résistance irakienne et réduit les besoins de l’armée américaine, tant en matériel qu’en personnel, et permis d’assurer le succès d’une opération actuellement vouée à l’échec et qui va, de plus, provoquer un embrasement de cette région.
D’autre part, les économies réalisées par une véritable pacification du pays auraient largement remboursés l’investissement éducatif que je propose.
La tragédie est assurée, car si les Américains quittent l’Irak ils laisseront un champ de ruines que se disputeront les diverses factions religieuses qui ont pris goût au terrorisme et transformeront ce pays en camp d’entraînement pour Al-Qaïda… C’est à dire que le résultat de l’opération américaine aura provoqué exactement l’effet inverse du résultat désiré… Et si les Américains restent, ils catalyseront des réactions passionnelles de rejet qui rendront, chaque jour, l’occupation toujours plus ingérable.
La dimension humaine de l’invasion de l’Irak a été totalement sous-évaluée, car basée uniquement sur la force…
Les propositions et remarques ci-dessus vous ont évidemment faire sourire ou rigoler, mais dans quelques années, lors de l’inévitable guerre nucléaire qui pourrait bien ravager la planète, la rigolade risque bel et bien d’être terminée et nous nous demanderons : « Comment a-t-on pu en arriver là ?... ».
Car l’espèce humaine est condamnée par les inévitables conflits qui deviendront toujours plus graves.
La popullulation (6 milliards de Terriens), l’épuisement des réserves pétrolières, la déforestation, l’épuisement des réserves halieutiques, la pollution, le réchauffement de la planète, et la dissémination des armes de destructions massives, nucléaires et biotechnologiques, nous conduisent, vraisemblablement, à une apocalypse nucléaire, que ce soit dans 20 ans, dans 50 ans ou dans un siècle, suite à une succession de guerres barbares, primitives…
Si nous continuons comme nous le faisons, l’avenir de la Terre c’est, très certainement, un désert radioactif.
Il y a peu de solutions pour sauver notre planète, et j’en détaille ci-dessous les principales (elles proviennent, en partie, d’un groupe de recherches pluridisciplinaires anglo-saxon) :
1/ Améliorer la situation écologique de la planète.
Une prise de conscience de la communauté scientifique est en train de se développer et les études sont reprises par de nombreux politiques dont Al Gore.
2 / Instaurer une véritable sélection, et un véritable contrôle les dirigeants par les citoyens (alerte éthique) de façon à éviter toute dérive totalitaire.
3/ Créer une véritable formation humaine des jeunes qui les libère de l’influence culturelle parfois néfaste du groupe social dans lequel ils vivent pour les immerger dans un milieu naturel, que ce soit la haute mer, le désert ou la haute montagne, et en tenant compte des dernières recherches en psychiatrie et en psychologie.
Pour la recherche en psychiatrie, à bord de grands voiliers, je vous recommande la note Navigations thérapeutiques à bord de grands voiliers.
4/ Démilitarisation de la planète.
La probabilité d’utilisation des armes nucléaires augmentera progressivement avec la multiplication des conflits planétaires ainsi qu’avec la prolifération des armes de destruction massives (ADM).
Le développement des ADM issues des biotechnologies posent de redoutables défis internationaux. En effet, actuellement, le développement des armes biotechnologiques demande 800 fois moins d’investissement que les armes nucléaires, à puissance létale égale, d’après une étude de l’Université Libre de Belgique…
De plus, le coût de développement des armes biotechnologiques suit la loi de Moore… Cela signifie que le coût de ces armes est divisé environ par deux tous les 24 mois… Ainsi, en 2014 avec une somme de 10 millions d’euros un État, ou un groupe terroriste, pourra créer un programme d’armes biotechnologiques qui sera aussi efficace qu’un programme nucléaire de 128 milliards d’euros….
Ainsi, dans environ 10 ans, la réalisation d’armes biotechnologiques sera possible pour chaque État de la planète, mais aussi pour tout groupe terroriste suffisamment structuré.
Les conséquences d’une telle situation pourront devenir rapidement apocalyptiques.
Toute utilisation d’armes biologiques par un État terroriste, ou un groupe terroriste, ne laissera aucun choix au pays agressé : une riposte nucléaire sera la seule parade efficace pour neutraliser l’agresseur.
L’équilibre de la terreur, tel qu’il a été maintenu jusqu’à maintenant entre les grandes puissances, risque d’être rompu par l’apparition de nouveaux totalitarismes, de type religieux, dont la paranoïa collective n’a rien à envier à la psychose collective nazie.
La folie nazie n’a été éradiquée que par la destruction de l’Allemagne, et nous risquons de revivre un drame semblable, dans un avenir proche, si l’islamisme le plus dur se répand, et s’aggrave… La seule façon de pallier à cette course folle vers l’apocalypse est la démilitarisation de la planète, afin d’éliminer tout risque d’utilisation d’ADM par des États, ou des groupes terroristes…
Cette démilitarisation de la planète ne pourra se faire que par :
- La création d’une gendarmerie planétaire regroupant l’élite des forces armées des principales nations démocratiques… La structure la plus adaptée me semble être celle de l’OTAN car la défense européenne est encore au stade du balbutiement…
- La transformation progressive des structures militaro-industrielles, dévoreuses des richesses de la planète, en industries pacifiques.
5/ Création d’un programmes vital pour l’humanité, réalisé d’une façon collective.
A côté des programmes écologiques, il sera peut-être nécessaire d’envisager un programme de prévention de la planète des collisions avec les astéroïdes et les comètes.
Ce n’est pas une plaisanterie supplémentaire car si vous étudiez la collision de la comète Shoemaker-Levy avec Jupiter vous réaliserez que la collision d’une comète avec une planète peut dégager des énergies considérables capables de détruire toute vie sur une planète comme la nôtre.
Ces propositions peuvent paraître bien ambitieuses pour un petit Blog inconnu, mais prouvez-moi qu’elles sont absurdes, ou incohérentes….
Nous ne nous préparons pas aux guerres qui arrivent et la maxime romaine « Si vis pacem para bellum » en est d’autant plus vraie….
Et si une démilitarisation de la planète doit être envisagée, l’annulation du deuxième porte-avions est une très mauvaise idée car celui-ci, dans l’optique d’une gendarmerie planétaire, et du besoin de très puissants moyens coercitifs et d’annihilation de forces terroristes, serait destiné à une force d’intervention internationale.
D’ailleurs, les opérations extérieures de nos armées sont déjà des opérations de gendarmerie planétaire et ce que je propose ne serait que la continuité de ce qui se fait déjà, mais d’une façon beaucoup plus importante…
Et si nous devons, nous Occidentaux, placer sous tutelle un pays peuplé de fanatiques hyper-agressifs et dangereux, nous devons aussi prévoir la mise en place de moyens attractifs de formation humaine des jeunes de façon à les éloigner pacifiquement des structures totalitaires. Le projet Euroclippers que je propose, et que j’ai développé au sein du laboratoire d’idées « Les Clippers de France », composé de l’élite maritime civil et militaire française, est tout à fait adapté à ces objectifs.
Et ce sera à l’Europe, et en particulier à la France, de développer ce type d’activité, car les USA se sont dramatiquement décrédibilisés aux yeux du monde arabo-musulman lors de l’invasion de l’Irak.
Nous devons faire preuve d’imagination pour trouver des solutions à une situation qui n’a aucun équivalent dans notre histoire car la guerre qui nous attend sera d’abord une guerre contre le terrorisme, arme du pauvre…
Les premiers attentat-suicides, qui nous frapperont un jour ou l’autre, ne seront que les prémices d’attentats beaucoup plus meurtriers qui seront réalisés avec des armes chimiques, biotechnologiques ou encore nucléaires.
Et les auteurs de ces attentats pourraient bien venir de chez nous, de nos banlieues, de nos exclus…
C’est cette deuxième raison, très inquiétante, qui me fait dire que NOUS NE PRÉPARONS PAS LA GUERRE.
Certaines de nos banlieues sont devenues des zones de non-droit où les lois de la République ne s’appliquent plus, et où des structures mafieuses, et l’islamisme le plus radical, peuvent y prospérer en toute liberté.
Mais l’islamisme est aussi un refuge pour de nombreux jeunes désemparés, sans avenir, et nous devons admettre que nous sommes les premiers responsables de cette situation, par notre incapacité, à donner d’authentiques valeurs humaines, spirituelles, à notre jeunesse…
La faillite du système actuelle, la montée continue de la délinquance, demandent des nouvelles solutions comme celles j’ai proposée dans la note le Royalist et le Sea Cadet Corps.
Je rappelle que ma proposition est de réaliser un programme majeur de formation des jeunes des banlieues avec l’aide de la Police Nationale, et de l’Armée, en donnant à nos ministères de très puissants moyens de formation humaine comme la navigation en haute mer, la traversée des déserts ou la course en haute montagne.
Je condamne la suppression de la police de proximité dans les quartiers difficiles alors qu’elle permettait de tisser des liens sociaux par, notamment, des équipes de policiers sportifs…
Ségolène Royal a parfaitement raison dans sa volonté de donner aux forces de l’ordre un rôle éducatif, et de formation des jeunes, et ceci en coopération avec la défense, car cela permettra de contrôler, d’une façon implacable, nos banlieues dans l’intérêt même de la France.
En raison de tous ces impératifs, nous devons, pour assurer notre avenir et celui de nos enfants, non pas réduire les dépenses militaires, mais les augmenter entre 5% et 10% par an, pendant plusieurs années, de façon à pouvoir faire face à la montée de la menace terroriste islamiste.
Cet effort national sera destiné à développer nos capacités d’intervention avec des armements classiques mais aussi à créer de nouvelles structures de formation des jeunes de façon à en faire des adultes libres et responsables.
Jean-Charles DUBOC
Ces idées me semblent tout à fait généreuses et dignes d'examen. Mais il ne faut pas oublier la dimension européenne et la nécessité de créer une défense européenne digne de ce nom donc crédible.
Rédigé par : Catherine Guibourg | 22 février 2007 à 21:00
Bonjour,
D'accord, je comprends pourquoi vous avez laissé un com sur mon blog : j'ai l'impression que vous aimez la mer et les bateaux ;-P).
Il y a des choses intéressantes dans votre note (calamiteuse intervention US en Irak par exemple) , et d'autres avec lesquelles je ne suis pas tellement d'accord.
Des stages de voiles et autres activités pour des jeunes désoeuvrés, qu'ils soient dans nos banlieues ou en Irak, c'est bien gentil mais je ne veux pas en supporter le coût. Désolé mais je fais partie de la génération qui s'efforce de ne pas trop régresser socialement et d'offrir un cadre de vie décent à ses enfants, tout en devant payer retraites, sécu, dettes et autres joyeusetés.
Je ne me sens pas responsable du sort d'un sous-prolétariat haineux et inassimilable, c'est un peu fatigant d'être toujours prié de passer à la caisse.
Par contre, ce qu'il faut inpérativement faire, c'est réduire le coût du travail, notamment peu qualifié, en baissant les charges sociales, donc en baissant les dépenses sociales.
Rédigé par : Le Proton Jovial | 23 février 2007 à 11:27
Proton Jovial,
Tu écris « Des stages de voiles et autres activités pour des jeunes désoeuvrés, qu'ils soient dans nos banlieues ou en Irak, c'est bien gentil mais je ne veux pas en supporter le coût ».
Je suis bien d’accord avec toi ; J’ai suffisamment payé d’impôts, et de charges diverses, dans ma vie professionnelle, que je supporterais plutôt mal d’avoir à payer de nouveau pour des voyous en croisière car cela serait vraiment donner une prime à la délinquance !!!...
Mais à bord d’un navire, comme dans une société, il faut des matelots qui ont des responsabilités adaptées à leurs capacités, et c’est tout le sens de ce projet qui donner une formation humaine à tous les jeunes, y compris les plus humbles…
Et quand la carotte est belle, c’est beaucoup plus facile d’employer le bâton !!!...
Car l’éducation, c’est souvent une histoire de réflexes conditionnés basés sur le rapport EFFORT / GRATIFICATION ou CHÂTIMENT….
Il est beaucoup plus facile de châtier quand on donne beaucoup !!!....
Ne sous-estime pas ma volonté d’arriver à un contrôle de nos banlieues par la gratification, et la force….
Mais je souligne que ce projet sera réalisé POUR TOUS LES JEUNES, et c’est ce que je développerai dans les prochaines notes.
Concernant le FINANCEMENT DE GRANDS VOILIERS, je te recommande la lecture de la note Socialisme et corruption de ce Blog (catégorie Élections) et tu découvriras que je propose de RÉCUPÉRER LES INDEMNITÉS DE LA GUERRE DU GOLFE 90/91 QUI SEMBLE AVOIR ÉTÉ DÉROBÉES par François Mitterrand.
Car il faut savoir que cette somme représente actuellement près de 4,5 milliards d’euros, soit près de 100 hôpitaux, 100 lycées, ou encore 100 grands voiliers !!!....
Et j’attends toujours un démenti de Bercy…
Tu ne veux pas payer d’impôts pour des voiliers, mais que penses-tu de payer pour la fortune des Mitterrandiens (et peut-être d’autres…) ?...
Ce détournement de fonds devrait, vraisemblablement, être révélé au public avant le premier tour de la présidentielle, et c’est peut-être la raison principale qui fait que Sarko reste à l’Intérieur afin pouvoir gérer le bordel qui se prépare (il connaît très bien l’affaire…).
Pour ma part, comme ceci est mon dossier, je propose de construire des voiliers qui seraient suffisamment vastes pour posséder des salles de cours, pour les étudiants, et une exploitation par la ROYALE tout simplement pour une question de coût équipage (Création d’un service militaire volontaire…).
Et c’est ainsi que je n’ai pas du tout l’intention de payer des impôts supplémentaires pour financer ces navires car il suffit d’aller voir du côté des comptes bancaires, dans les paradis fiscaux, de certains de nos « très chers » dirigeants…
Très cordialement
jcd
Rédigé par : Jean-Charles DUBOC | 23 février 2007 à 13:01
Mais la paix "sociale" est déjà largement achetée par la subvention d'associations diverses et variées, même si l'encadrement et la responsabilisation n'ont rien à voir avec ce qui peut se passer sur un voilier. On paye déjà des impôts pour ça en d'autres termes.
Concernant le financement par la récupération de la prime détournée par notre ancien Premier Polygame, le principe est de ne pas affecter une recette fiscale donnée à une dépense précise.
De toute façon le système est en train de couler avec ses déficits.
D'ailleurs cette histoire de détournement de prime (payée par le Koweit si je me souviens bien) m'était inconnue. Etonnant d'ailleurs de la part d'un homme d'une probité exemplaire ;-P).
Je vais regader ta note à ce sujet.
Rédigé par : Le Proton Jovial | 23 février 2007 à 23:45
La “paix sociale “est une illusion qui peut être remise en cause à n’importe quel moment…
La délinquance, en France, et dans les autres pays européens, est en augmentation continue quoiqu’en dise le ministère de l’Intérieur…
Il suffit de vivre dans un quartier de banlieues de Toulouse, que je connais, pour se rendre compte que la situation s’est considérablement dégradée depuis 2 à 3 ans…
Pour l’argent à récupérer sur la fortune de l’Arsouille les fonds iraient évidemment dans la comptabilité publique, et ce serait aux Français de décider s’ils veulent d’un tel projet de voiliers…
Il serait souhaitable de demander, en priorité, aux jeunes s’ils aimeraient partir en tour du monde, comme cela se fait à l’École Navale, pour des études universitaires, par exemple…
Ou encore s’ils aimeraient traverser l’Atlantique.
J’ai fait un rapide calcul, cela ne serait pas si cher que cela, et nous formerions des citoyens de « caractère » et c’est ce qui nous manque.
Car nos dirigeants actuels aiment surtout avoir des veaux à leur disposition ; c’est quand même plus facile pour diriger, et se servir dans la caisse en toute impunité…
Il est évident que si nous formons des individus d’un caractère fort, courageux, indépendant, par la navigation en haute mer, la situation pourrait devenir rapidement intenable pour les dirigeants indélicats.
C’est la principale raison pour laquelle ce type de projet n’a jamais été développé par un État, quel qu’il soit, car les citoyens deviendraient progressivement libres ce dont ne veulent pas les pouvoirs en place.
C’est la raison de la politique d’assistanat actuel dans les banlieues qui n’a pour vocation que de faire des assistés, ou des soumis à n’importe quel type de pouvoir.
jcd
Rédigé par : Jean-Charles DUBOC | 24 février 2007 à 01:15
L'analyse n'est pas surréaliste, en tout cas mieux vaudrait ne pas avoir à la vérifier. Les idées sont généreuses mais une fois encore le délinquant bénéficie d'une discrimination positive par rapport au citoyen honnête. Ne vaudrait-il pas mieux utiliser l'excédent d'énergie de ces jeunes en les employant à la construction de logements qui, nous dit-on font défaut, à participer activement à la dépollution de nos campagnes, à l’entretien de nos cours d’eau ou à certains travaux saisonniers, il est en effet étonnant de devoir faire venir de pays voisins, du personnel pour effectuer chez nous des vendanges que les bataillons de l'ANPE ne jugent pas digne de leurs compétences. Bien sûr ce projet est moins bucolique qu’une croisière en haute mer mais serait tout aussi profitable pour la collectivité et leur propre formation, moyennant bien sûr un encadrement qualifié et contrôlé par l’état et non des associations dont le seul but serait de placer les amis des amis et capter une partie des subventions à leur profit, pardon, là je médis. Quant à l'argent du parrain, pardon de tonton, il pourrait participer à rembourser une partie de la dette qu'il a contribuer à créer.
Rédigé par : Aimcé | 25 février 2007 à 12:43
Bonjour,
Merci pour ton commentaire sur mon blog que j'ai trouvé très intéressant. Moi aussi j'adore la Mer mais plus côté azur Méditerrannée. A très bientôt pour de nouveaux échanges, votre texte est bon et je le répète comparer porte-avions et Education Nationale est une énième navriude d'une candidate qui est une cruelle erreur de casting.
Rédigé par : MERENGUE | 25 février 2007 à 17:36
Aimcé,
Vous écrivez : « Les idées sont généreuses mais une fois encore le délinquant bénéficie d'une discrimination positive par rapport au citoyen honnête. »
Lisez bien mon texte, et vous verrez qu’il s’agir de contrôler les banlieues, et de le faire d’une façon humaine, et non de donner une prime à la délinquance à des voyous…
J’ajoute qu’il n’y a pas que des délinquants dans les banlieues, fort heureusement, mais si la situation continue à se dégrader, c’est ce qui nous attend….
C’est à nous de trouver les solutions.
Il y en a évidemment plusieurs, et assister des jeunes ce n’est pas leur rendre service.
Il vaut mieux les convaincre de faire les vendanges ou de travailler à construire des logements…
Mais tant que la drogue permettra à des jeunes - qui en deviennent d’ailleurs, selon des études de psychiatrie, complètement dépendants et abrutis - de gagner beaucoup d’argent sans rien faire, nous ne pourrons pas faire grand-chose…
C’est la raison pour laquelle ma proposition est de contrôler les banlieues avec une poigne de fer, dans un gant de velours, c'est-à-dire avec des grands voiliers…
jcd
Rédigé par : Jean-Charles DUBOC | 26 février 2007 à 09:09
Merengue,
Tu écris : « comparer porte-avions et Education Nationale est une énième navritude d'une candidate qui est une cruelle erreur de casting. »
Tout à fait, et bientôt nous aurons droit à des Jospinitudes du genre « fumer un pétard c’est moins dangereux que de conduire alcoolisé… »
D’ailleurs, il y a parfois des conducteurs qui conduisent alcoolisées, et sous l’effet de drogues…
Cela fait partie de l’irresponsabilité globale que notre société donne aux jeunes.
Le réveil risque d’être difficile…
Pour la navigation au soleil, j’ai le souvenir de nuits sur le pont d’un voilier, sous les tropiques, en regardant les étoiles, et je me dis que c’est quand même mieux que de vivre dans les clapiers que nous avons construits pour une partie de la population…
Très cordialement
jcd
Rédigé par : Jean-charles DUBOC | 26 février 2007 à 09:21
Bonjour et merci de votre intervention sur mon blog .. les commentaires intéressants ne sont pas si fréquents. Je partage pour une bonne part vos analyses et les solutions proposées (grands voiliers...) même si on peut discuter des moyens à consentir et des modalités budgétaires de mise en oeuvre. Ce qui me fait sourire, c'est l'extraordinaire convergence des candidats à la présidentielle autour de la création d'un "service civique volontaire ou obligatoire". Ce sont les mêmes qui se félicitaient il y a dix ans de la suspension du service national (car rappelons-nous qu'il n'est que suspendu).. Mais, les Français ont la mémoire courte... Moi, je n'ai pas de mérite, j'ai passé 26 ans dans l'armée de terre et j'ai tout de suite pensé en 96 aux conséquences néfastes de la fin du service national sur l'intégrattion des jeunes dans la société et notamment celle des moins qualifiés et des moins intégrés par leur origine...
Donc, on pourrait très bien "réactiver" ce service national en le modifiant bien sûr et en en développant les formes civiles, humanitaires, civiques...et en privilègiant les formes "originales" comme celles que vous proposez et qui sortiraient les jeunes des cités de leurs ghettos..
Au plaisir d'en reparler,
Gérard JAULIN
Membre de l'UDF et d'Energies2007
candidat indépendant dans la première circonscription du Calvados
http://gerardjaulin2007.blogspot.com
Rédigé par : JAULIN | 28 février 2007 à 18:31