François Hollande Flux

Guerre du Golfe 1991 : lettre au Président de la République (VI)

 

Budget de guerre : Où sont les milliards de la Division Daguet ?...

 

Le 16 janvier 2015

Monsieur Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur François HOLLANDE

Président de la République

Palais de l'Élysée

55, rue du Faubourg-Saint-Honoré

75008 PARIS

 

 

Copie : Monsieur Manuel VALLS, Premier Ministre ;

           Monsieur Michel SAPIN, ministre des finances et des comptes publics ;

           Madame Christiane TAUBIRA, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice ;

           Monsieur Jean-Yves LE DRIAN, Ministre de la Défense ;

           Colonel Alain LE GUEN ;

           Presse & médias.

 

Objet : Budget des armées / Les milliards disparus de la Division Daguet

 

   

Monsieur le Président,

 

     Nous sommes en guerre, et il va falloir obtenir un budget de guerre pour faire face à l’urgence des attaques terroristes sur le territoire national mais aussi dans des pays très exposés tels que le Mali, le Nigéria et la Lybie.

       Je vous rappelle que le groupe de terroristes Boko-Haram a assassiné la semaine dernière 2.000 personnes dans la ville de Baga qui est maintenant contrôlée par des islamistes et rasée à 90% !...

       Les groupes terroristes peuvent frapper dans nos villes à tout moment et nous devons prendre les mesures pour empêcher ces fanatiques de mettre leurs menaces à exécution :

     -       interdiction des départs des candidats au djihad (et à leur retour) ;

     -       échange de données avec les autres pays européens sur les passagers aériens dès la réservation du vol ;

       -       contrôle des condamnés pour terrorisme ;

       -       création de quartiers spécialisés dans les prisons ;

       -       construction de nouvelles prisons de haute sécurité pour les plus dangereux.

     D’autre part, policiers, gendarmes, militaires, agents du renseignement, nos soldats de la liberté, ne peuvent pas sérieusement combattre les djihadistes à « Charlie Hebdo » ou au Mali avec des chaussures trouées et les poches vides.

    Tout cela coûte cher, et je me permets de vous rappeler le dossier du détournement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991.

   

 Par un courrier à Michel SAPIN du 15 décembre dernier, vous avez pris connaissance du fait que J’ACCUSE François MITTERRAND, ancien président de la République, d’avoir dérobé, avec quelques complices, les fonds virés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis au titre des frais de guerre engagés lors de l’Opération « Tempête du Désert ».

     Le montant détourné serait, en valeur actuelle, de 7 milliards d’euros, et même du double, d’après une source récente de la défense.

  Vous trouverez, avec la présente, un exemplaire du livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET », disponible sur Amazon, et qui détaille ce dossier.

    Ces fonds ont-ils été récupérés ?...

   Si c’est le cas, ils seraient particulièrement bienvenus pour les besoins actuels.

 

    D’autre part, les engagements fanatiques d’une partie de nos jeunes ne sont que le résultat de l’incapacité des dirigeants politiques, depuis quatre décennies, à trouver des solutions satisfaisantes pour la formation humaine des jeunes dont beaucoup sont « laissés pour compte » dans des ghettos, au risque d’être attirés par les discours de cinglés fanatiques.

   Notre pays porte une large part de responsabilité dans la situation actuelle.

     

En 1993, j’ai créé, avec l’Amiral Charles Henri-Méchet, préfet maritime de la Manche et de la Mer du Nord, un laboratoire d’idées, les « CLIPPERS DE NORMANDIE, qui avait pour objectif de :

       1/ De participer, à partir de stages embarqués sur des grands voiliers assurant une pratique de la voile et la découverte de la mer, à l’éducation, la formation et la réinsertion d’adolescents et d’adultes ;

       2/ De rechercher au préalable des partenaires publics ou privés pour le financement et l’exploitation de ses bateaux à voile.

    Nous avions défini un très important projet de formation des jeunes par la navigation océanique, en équipage, à bord de grands voilier-écoles. Ce projet est aussi parfaitement adapté à nos militaires qui souffrent du syndrome post-traumatique de guerre.

   Cette association a rassemblé de nombreuses personnalités du monde maritime, dont une trentaine d’amiraux, mais n’a jamais été écoutée.

     Pour quelles raisons ?...

     Est-ce normal alors que des dirigeants politiques dérobent des milliards ?...

 

    J’espère que ce courrier retiendra votre attention, et  vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération.

 

 

Jean-Charles DUBOC

 

Réponse, en date du 27 janvier 2015, de Jean-Christophe TOULON, Conseiller spécial chargé des questions politiques, chef de cabinet de Michel SAPIN, Ministre des Finances et des Comptes publics :

  

  Réponse Michel SAPIN 27 janvier 20150001

 

Réponse reçue de la Présidence de l’Assemblée Nationale le 25 février 2015

 

Lettre de Jean-Michel BOUCHERON, Conseiller chargé des Affaires Stratégiques et de Défense

 

 

ASSEMBLEE NATIONALE Bartolone 2015 02 28 .0001

 

 

Suite au courrier de Jean-Michel BOUCHERON, voici quelques informations sur sa carrière politique :

 

Né en 1948 au Havre, député (PS) d’Ille-et-Vilaine de 1981 à 2012.

 

 

 

A l’Assemblée Nationale il a eu les responsabilités suivantes :

 

1988-1993 : président de la Commission de la Défense

 

1997-2012 : rapporteur du budget de la Défense

 

2012 - : conseiller affaires stratégiques et défense du Président

 

 

 

Autres affiliations :

 

  • Cofondateur de la fondation d'Intelligence économique « Prométhéus »

 

http://www.fondation-prometheus.org/wsite/

 

  • Vice-Président du parlement de l'OTAN.

 

http://www.nato-pa.int/Default.asp?COM=0&LNG=1

 

  • Rapporteur « défense » de la commission des affaires étrangères à l'Assemblée nationale.

 

 

 

 

http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/delegation_renseignement.asp

 

  • Membre de la commission consultative du secret de la défense nationale.

 

 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_consultative_du_secret_de_la_d%C3%A9fense_nationale

 


Guerre du Golfe 1991 : Lettre au Président de la République (V)

 

Ci-dessous une lettre envoyée à François HOLLANDE, Président de la République, par Atama TEUGASIALE, vétéran de l’Opération « Tempête du Désert », au sujet des indemnités de la guerre du Golfe.

 

Monsieur Atama TEUGASIALE

Le 19 décembre 2014

 

Monsieur François HOLLANDE

Président de la République

Palais de l’Elysée

55, Faubourg Saint-Honoré

75008 PARIS

 

Lettre recommandée avec A.R.

Objet : indemnité guerre du golfe

P.J : photocopie lettre

 

 

            Monsieur le Président de la République

 

       Tout d’abord, permettez-moi, Monsieur le Président, de vous adresser mes meilleurs vœux en ces fêtes de fin d’année.

        Suite à la réponse reçue de la part de votre Directrice de cabinet dont je la remercie, (copie jointe) et n’ayant pas eu de réponse du Ministre de la Défense, je reviens vers vous afin de vous alerter de nouveau sur cette affaire qui risque de prendre de l’ampleur dans l’avenir grâce à sa médiatisation.

       Au cours de votre discours durant l’inauguration du Musée de l’histoire de l’immigration, vous affirmez :

                -       Rien ne doit être passé sous silence : cela fait maintenant 23 que ce                          dossier est « oublié ».

 

                 -       Rien ne doit rester impuni : les vrais responsables sont invisibles et                             muets.

 

                  -       Rien ne doit être toléré : la justice doit être saisie.

 

           Vous avez exprimé votre souhait, lors d’une interview, d’aller à la rencontre des Français anonymement :

        J’ai l’honneur de vous faire part de mon vœu de vous rencontrer afin de vous exposer plus en détail nos doléances. Il est vrai que mon lieu de résidence est quelque peu éloigné, et je comprends très bien que vos préoccupations du moment vous en empêchent.

    C’est pourquoi je sollicite votre bienveillance afin de recevoir Monsieur FILIMOHEALA Vincent, au nom de tous les vétérans, qui vous a déjà, à plusieurs reprises, contacté à ce sujet.

    Dans l’attente, je me tiens à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

        Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma plus haute considération.

 

                                             M. Atama TEUGASIALE

 


Guerre du Golfe 1991 : Lettre à Michel SAPIN

 

Il est temps de créer la Fondation Division Daguet !...

 

Le 16 décembre 2014

Monsieur Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur Michel SAPIN

Ministre des Finances et des Comptes publics

 

Objet : Fondation Division Daguet

 

Copie : Monsieur François HOLLANDE, Président de la République ;

  Monsieur Manuel VALLS, Premier Ministre ;

  Madame Christiane TAUBIRA, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice ;

  Monsieur Jean-Yves LE DRIAN, Ministre de la Défense ;

  Monsieur Jean-Louis DEBRÉ, Président du Conseil constitutionnel ;

  Colonel Alain LE GUEN

 

 

Monsieur le Ministre,

 

 

Aviseur de vos services, j’ai dénoncé le 19 janvier 1998 à la Brigade de Contrôle et de Recherche (BCR), de la Direction Générale des Impôts, à l'Hôtel des Finances du Havre, ce qui semble être le détournement des indemnités de la guerre du Golfe virées à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis.

Vous trouverez, avec la présente, une copie de la lettre envoyée à ce sujet à Monsieur Thierry BRETON, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, et qui a pour objet : « Indemnités de la Guerre du golfe attribuées à la France / Groupe AZF » et dans laquelle vous trouverez les références des courriers adressés à vos prédécesseurs de juin 1998 à avril 2006.

Je joins aussi une copie de la lettre envoyée le 29 janvier 2014, à Monsieur Pierre MOSCOVICI, Ministre de l'Economie et des Finances, et dont l’objet est « Indemnités de la guerre du Golfe 1991 : Demande de prime d’aviseur ».

Je réitère auprès de vous la demande de prime d’aviseur de 1% sur la totalité des fonds détournés en 1991, près de 3,5 milliards $, ce qui représente 7 milliards 600 millions d’euros en valeur actuelle.

Cette prime, à laquelle j’estime avoir droit, se monterait à 76 millions d’euros, et, de surcroit, lève la prescription des dix ans.

D’autre part, je souhaite que, dans sa quasi-intégralité, cette prime soit destinée à créer la « Fondation Division Daguet » qui aura pour objectif d’aider nos soldats souffrant de divers syndromes comme le syndrome de la guerre du Golfe et le syndrome psychique post-traumatique (PTS).

Pour moi-même, je ne demande que l’équivalent du salaire annuel d’un inspecteur général des finances, en fin de carrière, majoré de 40% pour la mauvaise foi mise à me répondre, ainsi que de 4% par année de retard.

Vous savez que notre liberté tient en dernier recours à l’intervention de notre Défense Nationale et que cela a parfois un coût humain dramatique lorsqu’il y a des décès et des blessés, sans compter les combattants qui souffrent du « Syndrome post-traumatique de guerre ».

 Cette pathologie du PTS handicape de nombreux soldats éprouvés au combat. Ils ont alors besoin d’un fort soutien de l’institution militaire. Des stages de restructuration psychique à bord de voiliers-écoles, par la pratique de l’équitation ou par la course en haute montagne sont particulièrement efficaces.

La création de la Fondation Division Daguet répondrait à un véritable besoin humain et, dans le cas où cette proposition retiendrait votre attention, je ne peux que vous recommander de vous rapprocher du colonel Alain LE GUEN, fortement impliqué dans l’aide aux militaires qui souffrent de PTS.

Avec les fonds débloqués, il serait tout à fait possible de construire un grand voilier-école pour nos soldats souffrant de PTS mais aussi pour des adolescents et de jeunes adultes dans un but éducatif et social.

Il est aussi nécessaire que les soldats qui ont participé à « l’Opération Division Daguet » puissent enfin toucher la prime de guerre prévue et que le Syndrome du Golfe soit reconnu par l’Etat.

 

D’autre part, il me semble souhaitable de vous signaler que le détournement de fonds évoqué précédemment pose quelques problèmes sachant que des associations de vétérans ont commencé à demander des explications sur cette affaire à différentes personnalités, dont le président de la République.

Il faut savoir que :

1/ Un article du New York Times de septembre 1992 précise que les banques centrales du Koweït, des Emirats arabes Unis et de l’Arabie Saoudite, ont viré aux USA, à la Grande Bretagne et à la France, un montant total de 84 milliards de dollars au titre des frais de guerre de l’Opération « Desert Storm » ;

New York TIMES 7 sept 1992

 2/ La réponse du chef de cabinet de Christine LAGARDE à l’Union nationale des sous-officiers en retraite (UNSOR) spécifie qu’il n’y a rien à ce sujet dans les archives du ministère des finances ;

 

Lettre BIHAN 2

 3/ La réponse d’Hervé MORIN, ministre de la défense, à la même association, estime que les allégations ne sont pas fondées.

Lettre BIHAN 1

 

Où est passé l’argent ?...

 

Il y a suffisamment d’éléments pour transmettre le dossier au Procureur de la République conformément à l’article 40 du Code de procédure pénale.

 

Dans le cas où, une nouvelle fois, votre ministère ignorerait mes courriers, je me permets de vous signaler que la complicité de détournement de fonds publics et de délinquance financière est très sévèrement réprimée par la loi.

Vous connaissez l’article 34 de la loi n° 2013-1117 du 6 décembre 2013, intitulée « DISPOSITIONS RENFORÇANT LA POURSUITE ET LA RÉPRESSION DES INFRACTIONS EN MATIÈRE DE DÉLINQUANCE ÉCONOMIQUE, FINANCIÈRE ET FISCALE » validée pour l’essentiel par le Conseil Constitutionnel (Décision n° 2013-679 DC du 04 décembre 2013) qui pourrait s’appliquer un jour aux personnes ayant délibérément couvert le détournement de fonds publics précité, dont des ministres des finances, mais aussi certains dirigeants du Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) que j’ai très bien informé lors de la grève de juin 1998.

 

Je me permets de vous rappeler que :

a)   Le « présumé délinquant fiscal » peut être mis en garde à vue pendant 48 heures sans autre forme de procès, son défenseur ne bénéficiant que de trente minutes maximum d'entretien avec son client sans avoir la moindre possibilité d'accéder au dossier ;

 b)   Le « présumé délinquant fiscal » peut être l'objet d'une féroce répression, les peines prévues pouvant aller jusqu'à 2 millions d'euros et sept ans d'emprisonnement… Je rappelle : Un casse dans une bijouterie avec violence, c’est maximum 5 ans … avec circonstances aggravantes relevées ;

 c)   Entre-temps, la nouvelle police fiscale créée par la loi pourra utiliser contre vous les mêmes moyens que ceux déployés contre le trafic international de stupéfiants, le grand banditisme et le terrorisme.

On pourra ainsi vous mettre sur écoutes ainsi que l'avocat qui vous a conseillé sans que ni l’un ni l’autre ne le sache, vous espionner, lire vos courriels, saisir vos comptes bancaires et cartes-bleues et/ou hypothéquer vos biens immobiliers à titre conservatoire en vue de les vendre « à la bougie ». Votre avocat pourra même être taxé d'une amende de 5 % de son chiffre d'affaires, avec un minimum de 10.000 euros, si son client a fait l'objet d'un redressement, juste pour avoir déjeuné avec lui au restaurant ;

d)   Conformément à la loi sur l’Alerte éthique et à « l’inversion de la preuve », c’est vous qui devez apporter les preuves que les milliards de la Division Daguet ont bien été encaissés par le Trésor Public.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma très haute considération

 

Jean-Charles DUBOC

 

Réponse de Michel SAPIN

 

Paris le 17 décembre2014

 

Monsieur,

 

Monsieur Michel SAPIN, Ministre des Finances et des Comptes publics, a bien reçu votre courrier du 16/12/2014.

Il m’a chargé de vous informer que celui-ci était transmis au service compétent pour traiter votre dossier, en lui laissant le soin de vous répondre directement.

Je vous prie de croire, Monsieur, à l’assurance de ma considération distinguée.

 

P/ Le chef du bureau des cabinets

 

Véronique Lévêque-Le Goff

 

 


Le jour où je serai conseiller de François III !...

 

Les mafieux commencent à agacer !...

 

Et pas que moi !...

Ils sont vraiment cinglés !...

Le niveau de corruption de la classe politique atteint un niveau jamais atteint dans aucune autre démocratie et nos élus continuent à se pavaner, faire la morale, et à couler l’économie du pays en levant toujours plus d’impôt pour nourrir un diplodocus étatique de plus en plus infirme, énorme, au détriment de la créativité individuelle.

Le déficit budgétaire est de 4,4 % pour cette année et la dette atteint 2000 milliards d’euros, en constante augmentation depuis les années « Bling-bling » !...

Le détournement de 7,6 milliards d’euros des indemnités de la guerre du Golfe par Mitterrand est toujours soigneusement caché à un public que l’on gave des dernières aventures sentimentales de « François III » notre séducteur national !...

Jusqu’à quand une telle omerta peut-elle tenir face à des citoyens de plus en plus nombreux à rejeter un système qui les pressurise en continu afin de nourrir le Moloch étatique !...

Le président de « François III » est la risée des blogueurs et se retrouve avec un taux de satisfaction du public de 13%...

Un record historique !...

Plus grave, des associations d’anciens combattants commencent à demander des comptes sur leur prime de guerre du Golfe de 1991 qu’ils n’ont pas touchée, sur le fait que le syndrome du Golfe n’est pas reconnu par les Armées et sur la disparition des milliards de la Division Daguet.

La bataille des chefs pour prendre le contrôle de l’UMP ridiculise chaque jour un peu plus une opposition qui n’a aucun recul sur la défaite électorale de 2012 et fortifie un peu plus le « Front ».

Un « Front national » qui est en passe de gagner dès le premier tour la présidentielle de 2017, tant les partis classiques se déconsidèrent en continu.

Mais si le pouvoir craint les mouvements de rue, il devrait aussi craindre des réactions violentes telles que celle du groupe AZF qui a bloqué la voie ferré Paris-Limoges en février 2004.

Un « Groupe de pression à caractère terroriste » qui a déjoué toutes les tentatives d’indentification et de neutralisation de la DST, de la DNAT, de la DGSE, et dont les caractéristiques (bombe, minuterie, camouflage, hélicoptère, communication) signent une action qui ne peut être faite que par des spécialistes de l’action armée, de la communication, de l’aéronautique, c’est-à-dire des militaires, ou d’anciens militaires, de chez nous ou d’ailleurs !...

C’est ce que j’ai développé dans la lettre à Thierry Breton, ministre des finances, d’avril 2006.

Le pouvoir semble avoir oublié cette affaire, mais la situation politique et dans les armées est tellement tendue actuellement qu’une réapparition de ce mystérieux groupe devient possible compte-tenu que le problème de la disparition des indemnités de la guerre du Golfe n’est toujours pas résolu.

Le groupe AZF a les moyens de se débarrasser des mafieux.

 

Que se passerait-il si ce groupe réapparaissait ?...

Il y a plusieurs possibilité, mais je vais en présenter une qui est particulièrement amusante et où « François III » donne la pleine mesure de ses étonnantes capacités politiques :

 1/ Le groupe AZF réapparait et bloque une ou plusieurs voies ferrées ;

2/ Sur le blog « Alerte éthique », et d’autres sites, des explications arrivent sur l’identité des membres du Groupe : des militaires révoltés par le détournement des milliards de la Division Daguet ;

3/ Au bout de quelques jours, une semaine au maximum, le scandale éclate dans la presse et les médias ;

4/ La pression devient terrible au sein des armées et la troupe sort des casernes avec les capitaines et les colonels en tête de cortège ;

5/ Une marche sur l’Elysée est organisée pour demander des comptes au pouvoir politique. Les barrages cèdent les uns après les autres et les gendarmes mobiles, CRS, policiers se joignent aux manifestants. C’est une insurrection ;

6/ Etant le seul capable de calmer nos militaires, je demande un entretien au président « François III » en lui demandant les pleins pouvoirs ;

7/ Il me nomme "conseiller Haddockien* » au Château ;

8/ Afin de changer les règles du jeu, c’est-à-dire nous débarrasser des mafieux qui dirigent et redonner le pouvoir aux citoyens, il suit mes demandes.

 

Afin d’envisager un bouleversement radical de nos institutions politiques, vous trouverez ci-dessous un pastiche de la note intitulée « Le jour où je serai Président » disponible sur :

http://infreequentable.over-blog.com/article-21446679.html

Dans ce billet, « L’Ami-râle Haddock » est conseiller au Château et oriente les décisions de notre bon président « François III » !...

 

Huit jours passent...

 

 Compte-tenu des circonstances exceptionnelles et des risques d’émeutes non contrôlables dans toute la Gauloisie, notre bon et vénéré président « François III » décide sur ma demande de dissoudre l’Assemblée Nationale !...

Une décision classique qu’a prise « Jackouille-le-Fripouille » après avoir un peu trop sniffé !...

Et bien pour notre bon président, ce n’est pas le « Schnouff », mais le Groupe AZF qui a révélé le stratosphérique – Que dis-je ?... cosmique !... - niveau de corruption de nos fats !...

 

Là-dessus, le généreux « Valse » se sacrifie et donne la démission de son gouvernement.

Le peuple n’en attendait pas moins !...

 

Dans sa grande perspicacité, notre « Danube de la pensée » qui tient le château depuis 2012 décide de nommer des « administrateurs » à la place des ministres !...

Il prend pour cela des hauts fonctionnaires, inconnus du grand public, et qui sont pourtant aux manettes de l’administration.

Ce sont des membres du Secrétariat général du Gouvernement, dépendant du Premier ministre, et qui sont tout à fait capables d’administrer l’Etat !...

 

Première « crise » d'opinion : on reproche à « François III » de n'avoir pas nommé de premier ministre !

Bé que non, té ! Ça servirait à quoi puisqu'il n'y a plus de Parlement, déjà en campagne, la faute au renversement du calendrier voulu par le PS de « Yoyo », pour discourir à l'infini sur une politique générale ?

D'ailleurs, « François III », dans sa grande mansuétude, prends tous les pouvoirs, légifère par voie d'ordonnances et de décrets présidentiels, puisqu'il n'y a plus non plus de ministre capable d'émettre des décrets ministériels, vue que « son équipe » administre provisoirement le pays et n'est pas composée de ministre mais d'administrateurs !

C'était marqué dans le texte : il suffisait de savoir lire !

Le Président nomme le Premier ministre, il n'est jamais marqué nulle part qu'il est obligé de le faire, fais-je remarqué insidieusement.

 

D'autant, qu'une fois nommé, il faut qu'il refile sa dém' pour qu'il se casse et lui-même n'est obligé de la faire que si il se prend une motion de censure dans les gencives : ce n'est quand même pas « François » qui va violer la constitution, puisqu’il en est le gardien !

Non mais !

 

« François III », notre généreux président, en profite pour vider les prisons, puisqu’il a un droit de grâce exercé à titre individuel, au cas par cas, de tous les petits délits comme les excès de vitesse ou la fumette de pétards !...

Succès garanti pour notre « Saint-Louis des temps modernes » !...

Cinq points de plus dans l’électorat !...

 

Et puis il va falloir de la place pour les plus « hard », les élus corrompus et qui n’ont jamais eu aucune considération pour l’article 40 du Code Pénal !...

Ceux-là seront embastillés et c’est avec deux ou trois mesures « des plus sévères » d'application immédiate qu'ils seront condamnés : Un beau nettoyage des mairies, des régions, des ministères, en perspective et pour un bout de temps !

10 points de plus dans l’électorat !...

Julie se pâme !...

Rottweiler enrage !...

 

Entre-temps, les « politiques » et autres courtisans sont tous à vouloir être adoubés pour les prochaines législatives, remarquant perfidement qu'aucun « administrateur provisoire » n'est élu ni ne concoure à un mandat électif !

Pour sûr ! Pour cause de stricte incompatibilité : pas plus d'un mandat par personne, qu'il soit local ou national !

Là encore, un engagement de campagne électoral. Et rien n'interdit à notre génial « François III » d'appliquer cette règle « morale », parce que ce n'est tout simplement pas prévu, dans aucun texte !

Et bien évidement entre fonctions électives et fonctions administratives incompatibilité totale : Quand tu décides de l'emploi du pognon des z'autres, t'es prié de le voir passer sans y toucher qu'avec les yeux !

Mais là encore, rien n'empêche de se faire élire, sauf, vous rappelle-je mes chers lecteurs qu'il est dans les propositions de « I-Cube », et de quelques autres, de faire absorber le Code du travail par le Code de la fonction publique, quitte à réformer durablement ce dernier, réforme qui posera bien une incompatibilité de principe entre rôle au service d'autrui et rôle de décision du service d'autrui, quitte à en décider du contraire par voie « d'accord d'entreprise »... sachant qu'il ne peut pas y avoir d'accord d'entreprise dans la fonction publique, puisque ce n'est pas une entreprise !

 

D'ailleurs, pas question d'attendre : « François III » aura prévenu tout le monde. Le lendemain de la passation de pouvoir, il ordonne (par voie d'ordonnance, donc) la refonte du Code électoral et le découpage des circonscriptions.

C'était dans son nouveau programme. Et les ordonnances ont vite été signées dès que Dédé aura eu tôt fait de lui faire des « paquets » de 100.000 habitants.

Bon d'accord, y'en a qui ont cherché à se faire favoriser : car habitant ne veut pas dire électeur !

Et ceux qui connaissent leur terrain mieux que d'autres, forcément qu'ils seront favorisés : c'est l'avantage d'être un élu de proximité.

 

Vote uninominal à un tour prévient « François III », notre « Divin et Ô combien vénéré Président » !

Gros débat philosophico-politique, tu penses : Pendant qu'ils s'amusent à défendre chacun leur conception de la démocratie représentative, ils ne causent pas d'autre chose !

Inco leur refile l'idée d'un scrutin à trois tours histoires de les faire pleurer.

Perso, « François III » qui n’a jamais autant rigolé annonce qu'on pourrait rire avec de la proportionnelle, histoire de garder tous les pouvoirs plus longtemps, incapables qu'ils seront d'avoir et de garder un premier ministre digne de ce nom, mais que finalement, ce serait un véritable putsch et totalementantidémocratique !

 

« Je m'y refuse au nom de l'amour de la République de mon pays, celui où je suis né et où je mourrai ! », déclare « François III » devant 800 journalistes du monde entier !...

Et qu’il siffle la fin du brouhaha en expliquant à Lolo Ferrari qu’il a été élu sur un programme qu’il n’avait pas prévu et qu’il l’applique en toute légitimité : il n'y a pas plus démocratique !

Mais qu’il reste ouvert, naturellement, à toute révision d'origine parlementaire, avec la nouvelle chambre. Rien de plus démocratique.

 

Saisine du Conseil Constitutionnel par quelques sénateurs teigneux. Bien Messieurs, vous savez ce qu'il vous attend, ce sera votre dernier tir de barrage. Après vous pourrez partir à la retraite (mais ce que vous ne savez pas encore, c'est qu'elle ne sera pas payée pour votre temps perdu sur les bancs du Palais du Luxembourg : ça ce sera la cerise sur votre gâteau ! « François III » en causera plus tard).

 

Car il commence par lui-même : Plus de rémunération pour aucun des mandats et fonctions représentatives pour le personnel politique.

Il admet seulement un SMIC horaire d'indemnisation forfaitisé pour tout le monde et exonéré d'impôt (y'a pas de raison).

Justement en commençant pas lui !

Je ne vous raconte pas la côte de popularité sur ce coup-là ! D'autant qu’il augmente quand même le SMIC à titre provisoire et sous réserve d'une loi de ratification à venir.

Maintenant, Messieurs Dames les élus, faudra aller pointer comme tout le monde sur le lieu de travail, c'est-à-dire dans vos hémicycles respectifs ou les commissions pour espérer toucher quoique ce soit !

Bon, petite calculette en main, ils ont globalement 9 mois de 22 jours de 8 heures, voire 10 de boulot (et un seul mandat, rappelle-il, exclusif de tout autre), ça nous fait 229 smic horaires par an...

Un petit temps très partiels pour ces élus-là !

C'est autre chose que du temps plein d'autrui !

Y'en a même qui auraient intérêt à retourner à l'usine !

En compensation, on ne touche pas aux indemnités périphériques : il n'est pas question de les empêcher de travailler pour le plus grand bien de la Nation.

Et puis pour les « has been », ils auront toujours le loisir de donner des conférences (ce qu’il s'apprête à faire dès qu’il aura quitté la rue du Faubourg Saint-honoré : son agent exclusif s'occupe déjà de remplir son carnet de voyage à travers le monde) ou devenir « consultant », parce que pas de retraite autre que celle du régime général, et encore, plafonné tant que le plafond de la SS existera...

 

Quant à « François III », naturellement, il est en fonction 24 heures sur 24, ses futurs ministres aussi. Ça fera donc 8 heures de Smic au taux normal, plus 4 à 25 %, plus 12 à 50 %, sur 5 jours par semaine, plus les 22 jours de congés payés travaillés, plus 52 week-end et 10 % de vrai CP sur un an de 365 jours (avec un peu de chance, il aurait bien droit à une année de 366 jours comme tout le monde), il devrait tourner à 7.300 Smic par an !

Les affaires reprennent... Une petite mousse pour fêter ça ?

 

« Ami-râle Haddock »

 

 Conseiller Haddockien* 

 Deux possibilités :

 1/ Du nom des habitants de la « planète Haddock » qui voyagent dans la galaxie à la recherche des meilleurs vins et élixirs. Ils sont surnommés les « Poivrots de l’espace » et sont prêts à entrer en contact avec des civilisations primitives – ce qui est absolument interdit par la fédération galactique – pour satisfaire leurs tendances à la boisson…

 2/ Du nom de la multitude des « Capitaines Haddock » qui sont autant de piliers de bar dans les estaminets normands, bretons, d’ailleurs et d’Outre-mer, râlant derrière les ectoplasmes, les Krétins stratosphériques, et autres Bachi-bouzouk, qui nous dirigent…

 

 PS de "I-Cube": Je reviens sur un truc. Il faut que je vous précise le déroulé de la crise « philosophico-politique », car il y a « plusieurs options ».

 

Tout le monde, parmi les politiques, voulait que les prochaines législatives se fassent à la proportionnelle intégrale sur liste bloquée au plus fort reste. Au nom de l'égalité des opinions. Au nom du droit à chacun de pouvoir s'exprimer et donc d'être représenté.

Je suis contre, même si ma fibre démocratique me hurlait de crier oui !

 

C'était une question clé qui m'avait attiré les foudres des constitutionnalistes, malgré la sympathie affichée par Beau-Pin et le joli sourire de Clémentine, de la gauche ultra anticapitaliste au deuxième tour, de la droite extrémiste et des centristes de tout poil (y compris des PRG de « Nanard le flambeur » qui aura ramené sa grande gueule), mais aussi des femmes et de tous les indépendantistes du pays sans lesquels je n'aurais pas été élu.

J'étais donc resté vaseux en expliquant que c'était soit ce système là qu'il fallait imposer aux partis, soit celui du vote sec uninominal à un tour par circonscription.

« Mais plus jamais de triangulaires généralisées, le plus mauvais des systèmes », bien que le « cousin » Jean ait pu arriver à reconquérir son siège de Maire du 5ème grâce au maintien du candidat du Modem, dans le temps !

 

N'en déplaisent aux caciques de la « gauche plurielle » et de la « droite décomposée ». Maintenant, ils vont boire la ciguë jusqu'à la lie !

 

En cas de crise, le Conseil constitutionnel sera saisi dans l'urgence des meks qui n'ont pas de campagne à faire pour les législatives (et puisque je gouverne par ordonnances pendant ces quelques semaines avant la fin des législatives, le Parlement se réunit d'office : toujours pas question de violer la constitution de mon pays à moi-même et que je partage volontiers) commence par invalider ladite ordonnance, par un vote de défiance (contre qui ? Il n'y a pas de Gouvernement officiel, juste des administrateurs !).

Je constaterai alors la crise institutionnelle et en imputerai la faute au dit Conseil dont je suspends les prérogatives et le fonctionnement, toujours par voie d'ordonnance.

Tout en affirmant haut et fort que les notables de la République étant rétifs à la modernisation de la vie publique, ce qui est explique pour partie l'état du pays et de ses finances délabrées, il faut bien prendre des mesures annoncées.

« Mais que je prends bonne note de l'imperium ! On se revoit dès le milieu du mois de juin pour en causer ! L'affaire de quelques jours, rien de très grave... »

 

On parle de complot contre l'État, de tentative de coup d'État. La rue s'agite. Un petit coup de passage télévisé et je relégitime ma décision pour avoir été le dernier élu. Une promesse est une promesse et qui s'oppose à la première dénie donc la volonté du peuple que je représente. « Flûte, j'ai été élu par le peuple il n'y a pas 15 jours que déjà on voudrait, au nom de ce même peuple qui m'a élu démocratiquement à la fonction, m'empêcher de tenir ma première promesse ! Mais ce sont ceux-là qui se conduisent de façon anti-démocratique ! Ils sont un véritable danger pour la Nation, l'État et la démocratie ! Pas moi, grand Dieu ! »

 

Le lendemain, réaction des « grandes gueules ». Celles qui n'auront rien compris à rien sont mises sous résidence surveillée pour suspicion d'entrave à la démocratie, les autres peuvent continuer à causer : Je constate dans un communiqué qu'on veut empêcher la tenue d'élections législatives régulières dans ce pays. En application de l'article 16 de la Constitution, « je confirme prendre tous les pouvoirs et suspend la session extraordinaire du Sénat (qui est la contrepartie automatique) au nom du bicaméralisme : L'une des Assemblées n'étant plus en fonction pour cause de législatives, l'autre n'a pas à siéger. Cette situation ne durera que le temps de retrouver le calme dans la rue et l'ouverture prochaine d'une session extraordinaire dès le surlendemain de l'élection législative. A vos votes, citoyens, c'est le moment de confirmer vos choix contre la clique des 80 ! »

Pourquoi 80 ? Je n'en sais rien : on les trouvera bien dans le tas !

 

Or, toujours dans cette hypothèse de crise, on en était encore à préparer des législatives à la proportionnelle avant la crise et 236 listes de 600 noms avaient été validées par l'Administrateur de l'intérieur (sur plus de 853). Il y a de tout. Les grands partis, naturellement, avec quelques retours inattendus. Mais tout autant dix huit listes féministes, obligées d'alterner avec un homme après chaque femme pour cause de parité obligatoire, des spécistes, des défenseurs du camembert authentiques moulés à la louche, en passant par toutes les tendances radicales du gauchisme extrême et jusqu'à un parti de pseudo nazillons, de juifs orthodoxes et quelques « rigolateurs » du parti du plaisir, de celui du rire, ou du « parti pris ».

Des tas de listes d'union locale, professionnelle de la défense des tailleuses de pipe de Saint Claude, de telle ou telle vallée !

Magnifique ! En même pas 15 jours, toutes les revendications ou associations revendicatrices ont réussi à se conformer, même à la va-vite, à cette nouvelle liberté !

 

Un seul tour à la proportionnelle ? La « chambre introuvable » est de retour. Donc volte-face à l'occasion de l'annonce de la suspension du rôle du Conseil Constitutionnel et de la mise ne place de l'article 16 : Vote uninominal à un tour et liste par circonscription !

Et « bibi » d'expliquer chez « Lolo » que « parce que quelques illuminés(la bande des quatre-vingts) ont voulu jouer avec la République, parce qu'ils ont voulu piétiner ce qu'il y avait de plus noble dans la démocratie représentative de mon pays que j'aime tant, parce qu'il est de ma responsabilité d'assurer le bon fonctionnement des institutions, on ne peut pas faire autrement. »

« Toutefois, je tiens personnellement à la bonne représentation de tous les courants d'opinion dans mon pays. Non seulement c'est une promesse, mais c'est aussi une conviction personnelle très fortement enracinée, je confirme donc que les sénateurs rendront leur mandat le même jour que les députés, pour être remplacés, tous, par un citoyen tiré au sort, à raison de trois par département, renouvelable par tiers tous les ans » !

 

Radada : Assemblée hors session et en pleine campagne, plus de Conseil Constitutionnel pour donner le « La », des sénateurs mis à le retraite d'office, délégitimés, décrédibilisés partout hors les « salons feutrés parigots », une future Assemblée Nationale constituée d'une bipolarisation forte et d'un Sénat ayant « image fidèle de l'opinion », j'arrivais à la fois à garantir l'équité représentative du peuple par le peuple et à former un soutien du futur gouvernement sur des assises solides !

Quand je vous dis que je suis un génie qui s'ignore, parfois je suis obligé de croire que c'est plus vrai que vrai !

 

Ça, c'est pour le scénario de crise.

Mais il peut y en avoir un autre de plus raisonnable, puisque je suis élu sur un programme qui dit, « noir sur blanc » : élections uninominales par circonscription à un tour pour les députés, tirage au sort citoyen sur les listes électorales (comme pour les jurés de Cour d'Assises qui débattent de la Liberté d'autrui quand même !) pour le Sénat et refonte du système des nominations au Conseil économique et social, aux Conseils Constitutionnel, Supérieur de la Magistrature, Haute autorité de l'Audiovisuel, etc. faisant la part large aux parlementaires avec « droit de Veto » de l'Élysée !

 

Après tout, vu mon triomphe à l'élection de la semaine passée, la « classe politique » ne peut que s'incliner. Et un décret présidentiel suffira, sans bouleverser les augustes soucis moraux de tous ces messieurs (et les « virgules » du texte de la Constitution en plus) !

Dans ce cas-là, on saute l'étape « élection des députés à la proportionnelle intégrale » : au moins, j'aurai l'air moins kon !

 

« I-Cube »

 

 


François Hollande rend hommage au communisme

Cinq millions de chômeurs, six millions de fonctionnaires, bientôt 2.000 milliards d’euros de dettes publiques, près de 4% du PIB de déficit budgétaire, les jeunes qui veulent en découdre, etc…

Notre pays va mal…

Ajoutons, aussi, un détournement de fonds de près de 15 milliards d’euros, celui des indemnités de l’Opération Daguet virés en 1991 par le Koweït, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes-Unis, aux membres de la coalition de "l’Opération Tempête du désert", les USA, le Royaume-Uni et la France, et toujours soigneusement caché au public.

Des mafieux nous gouvernent.

Il faut dire qu’ils ont de curieuses références politiques, intellectuelles, philosophiques.

Je vous recommande la vidéo « François Hollande rend hommage au communisme » :