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avril 2015

Quel totalitarisme nos dirigeants nous préparent-ils ?...

 

Notre démocratie s’enfonce dans la dictature, les lois liberticides se succèdent les unes aux autres, et tout cela avec une incroyable passivité de la part des citoyens qui, il est vrai, sont réellement décervelés par la presse et les médias.

Le plus récent « DURCISSEMENT DE NOTRE TOTALITARISME MAFIEUX » a été fait lors d’un vote à l’Assemblée Nationale, avec seulement 30 députés présents, qui a permis de faire passer la loi Renseignement permettant le flicage de tous les citoyens, en particulier de 18 ans à 65 ans, potentiellement dangereux d'après les autorités, soit 31 millions de personnes, afin de lutter contre le terrorisme.

Une loi infâme car il n’y a qu’environ 5000 personnes, principalement des fanatiques religieux, qui doivent être surveillés en raison d’une implication possible dans la préparation d’attentats terroristes.

Et une majorité d’électeurs, les 61 % qui soutiennent cette loi, en ont oublié le sens du mot LIBERTÉ lorsqu’on leur demande ce qu’ils en pensent !...

Avec une telle dérive totalitaire, qui s’est fait en toute tranquillité, il y a de quoi être inquiet pour l’avenir.

Il est vrai que depuis plus de vingt ans, en fait les années 1991/92, lorsque François MITTERRAND a dérobé les « MILLIARDS DE LA DIVISION DAGUET » versés à la France par le Koweït, les Emirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite, nous savons que nous sommes devenus un authentique totalitarisme.

Ce crime contre les Institutions a été réalisé par le Président de la république avec quelques complices qui ont toujours les honneurs de la presse et des médias, et sans aucune réaction des contre-pouvoirs.

Tout cela révèle une faillite de notre démocratie, une faillite de la pensée, une faillite de notre système politique.

La situation extrêmement inquiétante car ce n’est quand même pas compliqué de révéler qu’un dirigeant politique n’était qu’une crapule, une « Arsouille » comme l’appelait le général de Gaulle !...

Eh bien dans notre pays, nous ne sommes même pas capables de nous révolter contre une telle situation.

Il y a une soumission totale au chef, au Président, et rien ne peut faire bouger les journalistes, les élus, les hauts fonctionnaires…

Qu’est-ce que cela présage pour l’avenir ?...

S’il n’y a pas de sursaut des dirigeants et des citoyens, le pire devient possible pour l’avenir.

Et cela pourrait bien être encore pire que tout ce que vous pouvez imaginer si l’on considère les développements des nanotechnologies, de la cybernétique, de l’intelligence artificielle, comme vous pouvez le découvrir dans le texte ci-dessous.

Bonne lecture !...

Jean-Charles DUBOC

 

 

Petite reprise d’un article des « Échos du matin »

 

Où il est question de votre avenir



Intitulé : « Après l’homme réparé, l’homme augmenté? »

Le transhumanisme soutient que la nature humaine peut et doit être remodelée par la technologie. Les avancées de la science rendent possible cette prédiction. Mais quel monde cette lame de fond prépare-t-elle ?

Débat entre le futurologue Laurent Alexandre et le paléoanthropologue Pascal Picq. 

 

« Êtes-vous l’un et l’autre d’accord pour dire, comme le soutiennent les transhumanistes, que l’humanité est aujourd’hui à un moment charnière de sa longue histoire ? »

Laurent Alexandre : Nous sommes clairement en train de vivre un changement de civilisation. Chaque jour qui passe donne un peu plus raison aux transhumanistes quant à leurs prévisions technologiques, ce qui ne signifie pas que le monde qu’ils veulent construire soit souhaitable.

Pascal Picq : Ce qui me gêne le plus dans le mouvement transhumaniste est ce postulat, que l’on qualifie parfois de « solutionnisme », selon lequel l’homme serait arrivé au terme de son évolution « naturelle » (même si, dans les faits, elle n’est plus complètement naturelle depuis longtemps) et que l’évolution technologique aurait entièrement pris le relais. La technologie ne sonne pas la fin de l’évolution darwinienne.

L.A. : Il n’y a plus de sélection darwinienne au sens traditionnel du terme parce qu’il n’y a plus de mortalité infantile, du moins dans le monde occidental. L’évolution darwinienne traditionnelle suppose la mortalité infantile, qui fait que les personnes porteuses de mauvais variants génétiques n’arrivent pas à l’âge de la puberté et de la reproduction, ce qui a quasiment disparu du monde occidental.

P. P. : Oui. Mais plutôt que la vision naïve des solutionnistes, je crois qu’il faut réfléchir en termes de coévolution. Toute espèce vivante coévolue avec les espèces qui l’environnent, ne serait-ce que les milliards de bactéries contenues dans l’intestin. S’agissant de l’homme, un deuxième type de coévolution s’est ajouté à celui-ci : celle avec toutes les innovations àla base de l’agriculture, comme l’élevage et la domestication. Aujourd’hui, grâce notamment aux progrès de la médecine, nous sommes en train d’entrer dans une troisième coévolution, cette fois-ci avec des dispositifs techniques complexes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du corps.

L.A. : Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, nous sommes capables de changer notre nature biologique et génétique par la technologie. Jusqu’à présent, c’étaient les événements extérieurs qui sélectionnaient certains variants génétiques par le biais de la mortalité infantile. Cette sélection-là aujourd’hui s’est beaucoup réduite et, parallèlement, nous avons désormais les moyens technologiques de changer notre génome. Je signale qu’une pétition a d’ailleurs été lancée le mois dernier par des spécialistes de la génétique, disant qu’il faut faire un moratoire sur les modifications génétiques germinales, c’est-à-dire celles qui touchent la lignée, qui se transmettent d’une génération à l’autre. Est-il licite de faire des modifications génétiques sur l’homme qui se transmettent de génération en génération ? Cette question commence à faire débat. 

 

« Que pensez-vous de l’acceptation ou de la non-acceptation sociale des thèses transhumanistes? »

L. A. : Ce qu’on peut observer, c’est que, jusqu’à présent, les transhumanistes ont gagné sans livrer bataille, sans même que l’opinion connaisse l’existence de ce mouvement ou de ce terme. Il n’y a pas d’exemple, en médecine, d’innovations technologiques qui aient été refusées par la société au nom de valeurs humanistes. Le cœur artificiel Carmat recueille 100 % d’opinions favorables. Or remplacer un cœur naturel défaillant par un cœur artificiel est un acte transhumaniste fort. C’est mettre le doigt dans un engrenage qui aboutit àl’homme cyborg. Il n’y a pas, dans la société, de réflexion sur ce toboggan dans lequel nous nous sommes engagés pour moins souffrir et moins mourir.

P. P. : Pour ma part, je voudrais juste faire remarquer que les opposants au transhumanisme, que l’on regroupe sous l’appellation générique de « bio-conservateurs », partagent la vision que la nature est bien faite. Or c’est d’une grande naïveté. Dire : « il ne faut pas changer l’homme » est une absurdité, car l’homme a toujours changé. 

 

« Croyez-vous que le débat politique va de plus en plus se polariser autour des questions transhumanistes, au point d’abolir les clivages traditionnels ? »

L. A. : C’est déjà le cas. À l’extrême gauche, quelqu’un comme José Bové est beaucoup plus conservateur en matière biologique que Ludovine de La Rochère, présidente de la Manif pour tous. Il est opposé à la fécondation in vitro chez les homosexuels comme chez les hétérosexuels et il est opposé aux thérapies géniques pour les malades. Il pense donc que les couples stériles doivent rester stériles et que les myopathes doivent rester myopathes, au nom d’une non-utilisation de la technologie. En cela, il est encore plus bio-conservateur que les gens traditionnellement très à droite.

P. P. : Le problème, s’agissant de gens comme José Bové est l’héritage d’une certaine gauche qui entretient une vision de la nature très naïve, rousseauiste. Mais j’en reviens au consensus autour du cœur artificiel. Il s’explique selon moi par le fait que ce n’est rien d’autre qu’une prothèse, c’est-à-dire quelque chose que l’homme utilise depuis des siècles. Devant le cœur artificiel, devant les électrodes cérébrales qui permettent de supprimer les symptômes de la maladie de Parkinson, tout le monde ne peut que s’émerveiller. Mais la question qui se pose est : est-ce que ces innovations technologiques coûteuses vont pouvoir bénéficier à tout le monde ?

L. A. : La réponse est oui. Ces innovations vont voir leur coût s’effondrer. Je rappelle que le coût du séquençage ADN a été divisé par 3 millions en dix ans. D’ici une dizaine d’années, tous les Français pourront avoir leur ADN séquencé. La caractéristique générale des technologies NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, informatique et cognitique, NDLR) est que leur coût s’effondre tandis que leur puissance se démultiplie au rythme exponentiel de la loi de Moore. La question clef n’est donc pas tant celle de l’accès ou non à ces technologies que : jusqu’où acceptera-t-on de laisser les NBIC transformer notre corps afin de moins souffrir, moins vieillir, moins mourir ? Cette question philosophique n’a pas été posée aujourd’hui. 

Ces technologies ouvrent-elles la voie à la sélection génétique des bébés ? Nous conduisent-elles tout droit au monde décrit dans le film d’Andrew Niccol « Bienvenue à Gattaca » ?

L. A.: La sélection génétique des bébés, on y est déjà. Vingt-neuf trisomiques dépistés sur trente sont avortés en France. Cela montre que la puissance publique a déjà engagé un grand programme eugéniste. Ce n’est pas un eugénisme d’État obligatoire comme sous le IIIème Reich, mais un eugénisme libéral, que les parents peuvent refuser. Le fait nouveau, c’est qu’alors que la technologie ne permettait jusqu’à présent de repérer que la trisomie 21 et quelques rares autres pathologies, et ce en milieu de grossesse, la puissance informatique dont nous disposons désormais permet de lire la totalité des 3 milliards de bases ADN du bébé par simple prise de sang de la maman, sans amniocentèse, en tout début de grossesse, c’est-à-dire à un moment où l’avortement est totalement libre. Toutes les conditions sont réunies pour nous placer sur un toboggan eugéniste. Et l’étape d’après sera de sélectionner les variants génétiques favorisant un QI élevé, que les Chinois sont en train d’identifier dans le cadre de leur programme de séquençage des surdoués. Demain les Chinois fabriqueront plusieurs embryons et choisiront celui qui a la meilleure espérance de QI élevé.

P. P. : Le développement d’un individu et de son intelligence dépend aussi beaucoup de son environnement. C’est le résultat d’une coconstruction entre le génome et l’environnement. Si on insiste trop sur l’aspect génétique, comme le faisait le fondateur de l’eugénisme et cousin de Charles Darwin Francis Galton, on risque d’oublier quantité d’autres facteurs importants, comme l’hygiène de vie, la qualité de l’éducation, etc. Les nouvelles technologies NBIC n’ont de sens que si elles s’accompagnent d’un projet de société. 

 

« Sur l’eugénisme, la réflexion n’a pas commencé. En revanche, sur les dangers de l’intelligence artificielle, le débat fait rage… »

L. A. : C’est exact. Bill Gates dit à qui veut l’entendre qu’il ne comprend pas que les gens n’aient pas peur de l’intelligence artificielle. Et le fondateur de SpaceX, Elon Musk, expliquait encore tout récemment que, si nous n’y prenons pas garde, nous, les humains, deviendrons les labradors des machines intelligentes ; seuls les plus gentils d’entre nous seront nourris. Mais, à part ces exceptions, les gens sous-estiment le risque de voir émerger une intelligence artificielle forte, dotée de conscience, au XXIème siècle.

P. P. : Ce risque, c’est ce que j’appelle le syndrome de la « Planète des singes », qu’il nous faut éviter à tout prix. Dans le roman de Pierre Boulle, une femme humaine dit ceci : « Tout allait bien sur la planète Soror. Nous avions des machines pour faire les tâches les plus simples et, pour les autres, nous avions dressé des grands singes. Et pendant ce temps, nous avons cessé d’être actifs physiquement et intellectuellement, même les livres enfantins ne nous intéressaient plus. Et, pendant ce temps, ils nous observaient. » Si nous déléguons aux machines les traits cognitifs et physiques qui font de nous des hommes, nous deviendrons des esclaves de ces machines.

L. A. : Au-delà de ce début de prise de conscience du risque que fait courir l’intelligence artificielle, le grand chantier philosophique qui s’ouvre à nous est celui du sens de la vie humaine étant donné cette capacité nouvelle de l’homme à bricoler avec le vivant. Le grand danger est que cela nous fasse sombrer dans le nihilisme. D’autant que l’espérance de vie va continuer d’augmenter, dans les décennies et les siècles qui viennent. La prédiction des experts de Google selon laquelle l’espérance de vie passera assez rapidement à 500 ans va selon moi se réaliser, même s’il existe une vraie barrière biologique autour de l’âge de 125 ans, qu’aucun humain n’a encore jamais dépassé. Casser ce seuil ne pourra se faire qu’au prix de manipulations génétiques extrêmement lourdes, qui constitueront un changement d’humanité – ce que le théoricien du transhumanisme Ray Kurzweil appelle l’« humanité2.0 ». Veut-on vraiment créer une humanité 2.0 pour ne plus mourir avant l’âge de 125 ans ? C’est un débat philosophique lourd qui n’a pas commencé.

P.P. : Entièrement d’accord pour dire que le franchissement de la barrière des 125 ans constituerait un profond changement de civilisation. Les gens oublient que cela ne fait pas si longtemps, au regard de l’histoire de l’humanité, que les petits-enfants connaissent leur grands-parents. Mais avec l’allongement de l’espérance de vie, ce sont non pas trois mais quatre, cinq, six générations qui vont devoir cohabiter ! 

 

« Pensez-vous que nos élites politiques aient conscience de tous ces enjeux ? »

L. A. : Absolument pas. Elles sont, du moins en France, complétement larguées sur le plan technologique. Et du coup elles n’ont pas commencé à réfléchir, à quelques exceptions près, au monde qui vient.

P. P. : Et cela vaut même pour une question aussi rebattue que celle de l’emploi. Il ne fait aucun doute qu’une grande majorité de nos emplois actuels va être radicalement transformée par la robotique et l’intelligence artificielle. C’est une modification radicale du monde de travail qui nous attend. 

 

« Les robots vont-ils prendre la place des hommes sur le marché du travail? »

P. P. : Inévitablement. Les emplois les plus qualifiés sont à court terme les plus menacés, conformément au paradoxe de Moravec. Ce paradoxe, qui porte le nom du chercheur en intelligence artificielle Hans Moravec, dit qu’il est plus facile pour les machines de faire des tâches que nous qualifierions de complexes, qui impliquent un raisonnement de haut niveau, que des tâches simples, qui font appel aux aptitudes sensorimotrices humaines.

L. A. : Effectivement. Les machines battent depuis longtemps les grands maîtres auxéchecs, mais ont toujours des difficultés à faire une chambre d’hôtel, par exemple. Mais on estime que, d’ici à 2030, elles seront capables de faire les chambres d’hôtel mieux et plus vite que nos femmes de ménage d’aujourd’hui.

P. P. : Par rapport à ces enjeux, les politiques nous proposent des solutions qui sont déjàcaduques. Maintenant que l’on se rend compte que le plein-emploi ne reviendra jamais, est-ce que notre modèle de société fondé sur la sociabilisation par le travail est toujours le bon ? Il n’a pas toujours été le modèle dominant dans l’histoire humaine. Il est même très récent. Du temps des anciens Grecs et Romains, le travail était le lot des esclaves et les hommes libres cultivaient l’«  otium », le loisir. Quelles seront les formes de sociabilisation de demain, quand les machines feront quasiment tout le travail ? 

 

« Face au transhumanisme, la puissance publique est donc totalement dépassée… »

L.A. : Comment pourrait-il en être autrement ? Ces évolutions technologiques sont tellement rapides, l’impensable arrive tellement vite, que la réflexion politique est condamnée à courir derrière. Le pari de Google sur l’immortalité remonte à deux ans, tout comme les premières réalisations significatives sur le plan de l’intelligence artificielle, comme la Google Car ou le robot médecin Watson. Idem pour la possibilité de modifier le génome humain ou la démocratisation du séquençage d’ADN. En réalité, le décollage des NBIC, c’est maintenant. Il n’est pas anormal que la société civile et les politiques n’aient pas vu arriver le tsunami, qui n’était encore qu’une minuscule vaguelette il y a deux ans.

P. P. : Les gens s’emparent des innovations par commodité ou facilité sans penser qu’elles vont impacter le monde du travail ou d’autres aspects de leur vie au cœur de la société. C’est étonnant.

L. A. : Pas tant que cela ! La vague Internet s’est déployée sur deux décennies, d’abord sur le fixe puis sur le mobile : on a pu gérer. Avec les NBIC, nous sommes confrontés à des changements beaucoup plus rapides et par ailleurs plus fondamentaux parce que touchant à la biologie, à notre rapport au cerveau (avec l’intelligence artificielle), à notre rapport au travail (avec la robotique), etc. Nous ne sommes pas formatés pour gérer un ensemble de tsunamis technologiques aussi rapprochés. 

 

Propos recueillis par Benoît Georges, Les Échos.

 

Passionnant, n’est-ce pas ?

Au moins, vous ne pourrez plus dire qu’on ne vous avait pas prévenus…

 

Bonne fin de week-end à toutes et à tous.

Demain on revient avec un chapitre de « Au nom du père ».

Il y en aura d’autres pendant la semaine suivante : Je décampe en mer Adriatique pour un bout de la semaine « raccourcie » qui se prépare.

 

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/04/petite-reprise-dun-article-des-echos-du_61.html

 


Approche B777 à Hong-Kong par mauvais temps

 

Un métier extraordinaire !...

 

Le blog Alerte Ethique est consacré à la lutte contre la corruption de nos dirigeants politiques, à la lutte contre leurs tendances liberticides, tout en proposant des améliorations de nos institutions pour lutter contre toutes dérives totalitaires.

Le summun de la corruption a été atteint par François MITTERRAND qui a détourné, avec quelques complices, sans aucune opposition des contre-pouvoirs, les « MILLIARDS DE LA DIVISION DAGUET » versés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis en 1991/92.

Nous sommes devenus à cette époque un authentique « Totalitarisme mafieux » qui est en train de se durcir comme on a pu le voir récemment par l’adoption de la loi Renseignement.

Nos dirigeants sont souvent d’authentiques cinglés mégalomaniaques auxquels aucune des règles en cours pour les citoyens ne s’appliquent.

J’ai eu la chance de faire un métier extraordinaire, absolument épuisant à haute dose, mais fantastique quand même.

La responsabilité d’un pilote de ligne est totale sur la machine et ses passagers.

« Maître à bord après Dieu !...» comme l’on dit dans la Marine…

Oui, mais à la grande différence avec les dirigeants politiques, les pilotes de ligne sont très sévèrement contrôlés tout au long de leur carrière : tous les vols sont analysés, il y a deux contrôles simulateurs par an, deux visites médicales très sévères, la formation est longue et difficile.

Aussi, la grande différence entre un pilote de ligne et un dirigeant politique est que l’un est très sévèrement contrôlé tandis que l’autre peut faire quasiment tout ce qu’il veut en toute impunité !...

Et c’est bien pour cela que je hurle depuis tant d'années contre la corruption et les dérives totalitaires de nos dirigeants : ces « autistes » vont asservir les citoyens et détruire notre pays…

C’est en cours !...

Pour que les lecteurs réalisent un peu ce qu’est le métier de pilote de ligne, il est possible de visionner une intéressante vidéo prise dans le cockpit d’un B777 en approche à Hong-Kong.

 

 

Et puis, je précise que j’ai été copilote à Air France pendant cinq ans sur B 747/200 puis commandant de bord pendant trois autres années sur la même machine.

 Je connais bien le métier…

 

Bon week-end à tous !...

 

Jean-Charles DUBOC

 


Durcissement de notre totalitarisme mafieux (III)

 

Le détournement par François MITTERRAND, et quelques complices, des milliards de dollars versés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis en 1991, permet d’affirmer que nous sommes devenus un authentique « Totalitarisme mafieux » comme je l’explique dans mon livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET ».

Et ce totalitarisme est en train de se durcir par le vote de lois liberticides comme nous l’avons vu lors de la loi scélérate des Finances de la fin 2013 sur la délinquance financière.

Une nouvelle loi totalitaire sur le Renseignement vient d’être votée sans quasiment aucune opposition parlementaire.

Je reprends à ce sujet le texte paru dans Contrepoints du 23 avril 2015.

Il faut se battre !...

Bonne lecture !...

Jean-Charles DUBOC

 

La loi Renseignement est votée : ne nous laissons pas faire

 

Bien, la Loi Renseignement est votée. Comme c’était en première lecture, il y aura, espérons-le, quelques rebondissements ridicules (notre gouvernement de bras cassés nous assure quasiment cette éventualité). Néanmoins, à voir les trésors d’inventivité déployés (vrai/faux gouvernemental dédié, petites explications de textes de Cazeneuve lui-même, trémolos de Valls, vote en pleine nuit, par une toute petite poignée de godillots du gouvernement), vous pouvez être absolument certains qu’une surveillance, discrète mais massive, sera mise en place en France.

Ce n’est pas surprenant. Cela fait des années que le pays s’y prépare, les gouvernements précédents aplanissant largement le terrain législatif à coup de LOPPSI, LOPPSI 2, LCEN et HADOPI. On pouvait vaguement hausser des épaules, en notant qu’après tout, tant que Youporn et Facebook restaient disponibles, tout ça, c’était très théorique et réservé aux méchants. Mais maintenant on y est, tout le monde sera concerné d’une façon ou d’une autre.

Pour ceux qui n’y croient pas, ne vous inquiétez pas, votre tour viendra. Ne venez pas pleurer. Après tout, vous faites sans doute partie de ceux qui l’ont réclamé puisqu’ils sont majoritaires, dit-on…

Pour les autres, que pouvons-nous faire ? Doit-on attendre sans réagir ? C’est, tristement, une option. Une autre consiste à ne laisser aucune espèce de facilité au gouvernement et ses sbires. Comme le terrorisme n’est ici qu’un prétexte ridicule, éviter que les gros yeux de l’État n’aille regarder par dessus votre épaule n’est qu’une forme, tout à fait légitime, de défense.

 

Une première méthode radicale consiste à … plier bagages. Ce n’est pas simple, ni bon marché. C’est pourtant ce qu’ont décidé de faire quelques hébergeurs qui sentent déjà le vent du boulet. Au passage, encore une loi dont un des effets sera de favoriser l’emploi en France. Mesdames, messieurs du gouvernement, bravo.

Une autre méthode consiste bien sûr à chiffrer l’intégralité de vos échanges entre votre machine d’accès à internet et votre fournisseur. Pour cela, abonnez-vous à un VPN (virtual private network). Dit comme ça, cela paraît complexe, mais c’est en réalité très simple puisqu’en général, les fournisseurs de VPN proposent un logiciel qui, une fois installé, s’occupe de tout.

Il existe des services gratuits et payants. Les gratuits offrent souvent une bonne anonymisation de votre trafic internet, mais leur bande-passante est faible, ce qui ralentira notoirement votre navigation. On trouvera par exemple Freedom-Ip.

Cela peut suffire pour quelques utilisations spécifiques, mais, pour rappel, les « boîtes noires » gouvernementales se basent sur l’étude statistique de votre comportement global, et (normalement) pas sur votre contenu.

Dès lors, je recommande un chiffrement permanent de votre connexion. Et là, malheureusement, il vaut mieux payer un peu pour conserver une connexion de bon débit.

Citons dans ces catégories HideMyAssNordVPN ouCyberghost (Full disclosure : il en existe plein d’autres, et je n’ai pas été payé par ces fournisseurs spécifiques).

Alternativement, on peut se contenter de sécuriser seulement certains de ses usages, comme l’e-mail ou la navigation sur certains sites seulement.

Pour l’e-mail, Enigmail vous offre un cryptage assez fort, est relativement simple à utiliser, et existe aussi en module pour Thunderbird. Là encore, l’anonymat et la sécurisation demandent un peu de temps et de lecture du mode d’emploi, mais rien d’insurmontable, et le jeu en vaut la chandelle.

Pour la navigation, on ne présente plus guère TOR, l’outil d’excellence pour protéger vos communications. Certes, il n’est pas parfait, mais il suffira amplement à rendre extrêmement pénible la récolte de méta-données sur vos connexions, au travers d’un browser dédié – rappelons qu’il est suffisamment enquiquinant pour la NSA elle-même, qui dispose de moyens autrement plus importants que les services français d’espionnage.

 

Et peu importe ici que vous ne soyez pas un terroriste ou un hacktiviste chevronné : le fait d’utiliser ces moyens, légaux, constitue en soi un message politique clair que non, vous n’êtes pas prêt à vous laisser espionner, à lâcher un pan entier de vos libertés pour calmer les excitations maladives de nos dirigeants et les aider dans leur appétit de pouvoir toujours plus grand.

Ces quelques éléments ne constituent bien sûr que des pistes pour vous inciter à vous protéger contre un État qui devient inquiétant d’omniprésence.

On trouvera d’autres ressources, comme ici et, ou encore  par exemple. Et au passage, profitons-en pour saluer une démarche intéressante, la Brique Internet, de Lorraine Data Network. Elle mérite d’être connue puisqu’elle propose un kit « tout en un », un boîtier physique qui se charge de sécuriser votre connexion via un VPN et permet aussi de s’auto-héberger. Je vous recommande la petite vidéo disponible sur le site qui explique très bien tout ça.

 

Enfin, rappelons pour mémoire le nom des cinq députés, les seuls, qui ont voté CONTRE cette loi. Pour une fois qu’on peut en remercier quelques-uns …

Isabelle Attard

Jean-Jacques Candelier

Sergio Coronado

Laure de La Raudière

Lionel Tardy

Le gouvernement français a décidé de mettre les internautes sous surveillance.

Le parlement, à cinq députés près, en usant à la fois de la pire des tactiques (faire voter en pleine nuit une loi inique), la pire des excuses (celle d’un terrorisme qui n’utilise plus internet pour s’organiser) et la pire des méthodes (l’appel à l’émotion pour manipuler l’opinion), a lamentablement suivi comme un bon soldat.

Rien, cependant, ne vous oblige à faire pareil. Rien ne vous interdit, pour le moment, de vous opposer.

Profitons-en, ça ne durera pas.

 

Source : http://www.contrepoints.org/2015/04/23/205133-pjlrenseignement-ne-nous-laissons-pas-faire

 


Le Drapeau

 

Reprise d’un texte de « I-Cube » du 22 avril 2015

 

Je relaye, parce que c’est vraiment « trop drôle » !

 

Le Drapeau…

 

« Ils sont quinze cent mille qui sont morts pour cette saloperie-là.

Quinze cent mille dans mon pays, Quinze millions dans tous les pays.

Quinze cent mille morts, mon Dieu !

Quinze cent mille hommes morts pour cette saloperie tricolore…

Quinze cent mille dont chacun avait une mère, une maîtresse,

Des enfants, une maison, une vie un espoir, un cœur…

Qu’est-ce que c’est que cette loque pour laquelle ils sont morts ?

Quinze cent mille morts, mon Dieu !

Quinze cent mille morts pour cette saloperie.

Quinze cent mille éventrés, déchiquetés,

Anéantis dans le fumier d’un champ de bataille,

Quinze cent mille qui n’entendront plus JAMAIS,

Que leurs amours ne reverront plus JAMAIS.

Quinze cent mille pourris dans quelques cimetières

Sans planches et sans prières…

Est-ce que vous ne voyez pas comme ils étaient beaux, résolus, heureux

De vivre, comme leurs regards brillaient, comme leurs femmes les aimaient ?

Ils ne sont plus que des pourritures…

Pour cette immonde petite guenille !

Terrible morceau de drap coulé à ta hampe, je te hais férocement,

Oui, je te hais dans l’âme, je te hais pour toutes les misères que tu représentes

Pour le sang frais, le sang humain aux odeurs âpres qui gicle sous tes plis

Je te hais au nom des squelettes… Ils étaient Quinze cent mille

Je te hais pour tous ceux qui te saluent,

Je te hais à cause des peigne-culs, des couillons, des putains,

Qui traînent dans la boue leur chapeau devant ton ombre,

Je hais en toi toute la vieille oppression séculaire, le dieu bestial,

Le défi aux hommes que nous ne savons pas être.

Je hais tes sales couleurs, le rouge de leur sang, le sang bleu que tu voles au ciel,

Le blanc livide de tes remords.

 

Laisse-moi, ignoble symbole, pleurer tout seul, pleurer à grand coup

Les quinze cent mille jeunes hommes qui sont morts.

Et n’oublie pas, malgré tes généraux, ton fer doré et tes victoires,

Que tu es pour moi de la race vile des torche-culs.

 

1924 – Jean Zay »

 

Un texte sorti de la « guerre des tranchées », où il a su traduire par les mots ci-dessus l’écœurement que lui a inspiré cet épisode funeste de première guerre mondiale d’empires qui se consumaient dans un autodafé épouvantable…

C’était si terrible que même mes grands-parents ne m’ont jamais parlé de « leur guerre », la « der des der ».

Eux qui se sont battus pour ce fameux drapeau tricolore.

 

Jean-Zay, un « Rad-Soce » de l’entre-deux-guerres, assassiné par trois miliciens en 1944, une victime comme il y en eu des dizaines de milliers, hélas, durant la Seconde Guerre mondiale et réhabilité après-guerre, blanchi du crime de collaboration dont quelques ignobles l’accusaient à tort.

Il a servi comme sous-lieutenant au sein de la IVème armée « volontaire pour les missions les plus périlleuses et les plus délicates » en diront ses chefs, sans jamais « qu’à aucun moment il ne s’est soustrait à l’autorité militaire » en dira le 5 juillet 1945, la Cour d’appel de Riom qui annule le jugement du 4 octobre 1940 au motif que « les poursuites intentées contre le sous-lieutenant Jean Zay ne peuvent s’expliquer que par le désir qu’a eu le gouvernement d’atteindre un parlementaire dont les opinions politiques lui étaient opposées et qu’il importait de discréditer en raison de la haute autorité attachée à sa personnalité ».

Elle le réhabilite pleinement à titre posthume.

Je ne sais même pas si le Général De Gaulle, condamné à mort pour haute-trahison en 1940 a pu être réhabilité…

 

Depuis, signalons que « l’outrage au drapeau » est devenu un délit.

L'article 440 du Code de justice militaire dispose que : « Le fait pour tout militaire ou toute personne embarquée de commettre un outrage au drapeau ou à l'armée est puni de cinq ans d'emprisonnement. Si le coupable est officier il encourt, en outre, la destitution ou la perte de son grade. ».

Et puis ce délit d’opinion s’est déplacé aussi autour de l’hymne national.

Des polémiques ont pu voir le jour, comme dans les années 1970 lors de l'interprétation contestée de « La Marseillaise » par Serge Gainsbourg, mais ce n'est qu'à partir de 2003 que l'outrage au drapeau ou à l'hymne national est tombé sous le coup de la loi.

 

Et dire que moi, je pleure dès que j’entends la première mesure de « La Marseillaise » : Je reste un grand émotif au patriotisme chevillé à l’âme !

Et tout autant, de joie, quand visitant le bâtiment de l’ONU à New-York, j’ai vu « mon » drapeau tricolore flotter parmi tous les autres…

Gorge nouée quand je suis entré dans le hall d’accueil.

En plus, miracle des miracles dans ce territoire anglophone, les hôtesses d’accueil parlaient toutes un « Francilien-natif » sans aucun accent et de façon « fluide » : Merveilleux, j’étais chez moi !

À l’ONU… c’est vous dire mes larmes de joie.

 

Rappelons qu’en mars 2003, un amendement à la loi pour la sécurité intérieure présentée par le ministre de l'intérieur pas encore « Bling-bling », crée le délit « d'outrage au drapeau ou à l'hymne national ».

Ce sont les sifflets du public à l’occasion d’un match amical de football international qui provoque cette réaction législative…

Le drapeau n’y est pour rien…

 

L'article 133 de cette loi précise : « Le fait, au cours d'une manifestation organisée ou réglementée par les autorités publiques, d'outrager publiquement l'hymne national ou le drapeau tricolore est puni de 7.500 euros d'amende. Lorsqu'il est commis en réunion, cet outrage est puni de six mois d'emprisonnement et de 7.500 euros d'amende ».

L’auteur (UDF) de l'amendement, commente alors : « J'avais déposé une proposition de loi dès 1999 à la demande des anciens combattants, tombée dans l'oubli (...). Il a fallu les sifflets du match France - Algérie en 2001 pour que l'on s'en préoccupe. ».

Notez que le Conseil constitutionnel restreint la portée de la loi en précisant que les sanctions ne s'appliquent qu'aux « manifestations publiques à caractère sportif, récréatif ou culturel », et qu'en sont exclues les « œuvres de l'esprit » et « les propos tenus dans un cercle privé ».

 

Autrement dit, Jean Zay peut insulter mon drapeau sans même que j’aie rien à en dire, puisqu’il ne s’agit pas d’une « manifestation publique à caractère sportif, récréatif ou culturel », mais bien d’une « œuvre de l’esprit » : Il est juridiquement parfaitement conforme à la décision du « Cons-Cons ».

 

Mais le plus drôle est à l’initiative, en tout cas sous son égide, du gouvernement de « la gôche-triomphante » du moment, et aura lieu le 27 mai prochain, à l’occasion des commémorations en cours du centenaire de la Grande Guerre et du 70ème anniversaire de la libération de « mon pays à moi » du joug nazi.

Il sera l'une des quatre personnalités qui devraient être honorées par leur entrée au Panthéon !

Vous savez, le Panthéon dédié « Aux Grands hommes la Patrie reconnaissante »…

Les autres, à la limite, on n’en parle même pas dans les médias.

Vraiment splendide !

 

Certaines personnes affirment que sa mort ignoble, dans des circonstances rocambolesques (ses bourreaux miliciens se sont faits passer pour des résistants-déguisés afin de l’extraire de sa prison en juin 1944, avant d’aller l’achever dans un bois et de jeter sa dépouille dans une crevasse naturelle « rebouchée » à coups de grenade…) n’en fait pas l’égal de ces résistants âgés de 16 à 22 ans, presque l’âge qu’avait Jean Zay quand il a écrit son poème, qui se sont sacrifiés pour leur pays et son drapeau en s’écriant : « Je meurs pour ma Patrie» ou « Vive la France ! ». 

 

Et on se souvient encore de « Bling-bling » (quand il l’était enfin devenu…) qui voulait nous imposer Guy Moquet, militant communiste et poète à ses heures, qui nous aura laissé ces mots-là si émouvants :

« Ma petite maman chérie,

Mon tout petit frère adoré,

Mon petit papa aimé,

Je vais mourir !

(…) Certes j'aurais voulu vivre, mais ce que je souhaite de tout mon cœur c'est que ma mort serve à quelque chose.

(…) ma vie a été courte, je n'ai aucun regret si ce n'est de vous quitter tous.

(…) en vous embrassant de tout mon cœur d'enfant.

Courage !

(…) Guy »

Rappelons là encore que le 19 octobre 2009, le directeur général de l'enseignement scolaire indique que la lecture de la lettre de Guy Môquet reste « obligatoire »… 

 

J’avoue que dès lors, je ne peux pas résister à reprendre ce poème, au nom de la liberté d’expression et de la loi reconnue conforme à la constitution.

Et comme je suis très respectueux des lois de « Mon pays » (celui que j’aime tant…) et de celles de mes « pays d’accueil » (même et surtout fiscales…), c’est avec plaisir que je m’exécute moi-même…

 

Mais avouez qu’on aurait pu espérer des « trisomiques-autistes » qui nous gouvernent encore pendant 2 ans, qu’ils sachent éviter une polémique inutile, laissant du temps au temps, en lui laissant faire son œuvre d’apaisement.

Eh bien même pas : Ils ont l’air si pressés de se faire « mal-aimés », qu’on croirait presqu’ils ne comptent pas s’éterniser là où ils sont…

J’adore la perspective !

 

Source :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/04/je-relaye-parce-que-cest-vraiment-trop.html

 

 Reprise du site CNRS Le Journal

 

 Mercredi 11 février 2015, à Orléans, le CNRS rend hommage à Jean Zay, illustre ministre de l’Éducation nationale et artisan de la création du CNRS, dont les cendres entreront bientôt au Panthéon.

L’historien Antoine Prost dresse le portrait de ce grand homme, victime de ses engagements et de ses convictions, arrêté par le régime de Vichy et assassiné par des miliciens.

 

La panthéonisation de Jean Zay honore à la fois le grand ministre de l’Éducation nationale du Front populaire et le républicain décidé à résister à Hitler, victime de ses engagements et de ses convictions.

 Né en 1904 à Orléans, d’un père journaliste et d’une mère institutrice, Jean Zay avait commencé une brillante carrière d’avocat avant d’être élu député en 1932, à 28 ans. Il fut l’un des artisans du ralliement du Parti radical-socialiste au Front populaire. Sous-secrétaire d’État à la présidence du conseil depuis janvier 1936, réélu en mai, il avait fait le lien entre le gouvernement sortant qui expédiait les affaires courantes et le nouveau gouvernement, qui ne pouvait être investi que début juin. Mais les affaires courantes ne l’étaient guère : c’étaient les grèves et les occupations d’usine. Ces circonstances exceptionnelles permirent à Léon Blum d’apprécier son intelligence et son sens politique. Aussi lui confia-t-il l’Éducation nationale ; il n’avait pas encore 32 ans. Il y réussit si bien qu’il fut reconduit jusqu’à sa démission, à la déclaration de guerre.

 

 La culture et le sport entrent à l’école

 Jean Zay a laissé au ministère de l’Éducation nationale un souvenir lumineux. Il est le seul qui ressorte dans la grisaille des ministres de l’entre-deux-guerres. Sa réussite s’explique par la conjonction d’un projet et d’un style, nous dirions un mode de gouvernance. Le projet est celui des républicains : prolongation de la scolarité et démocratisation. Le style est pragmatique et libéral : il ne réforme pas d’en haut, il fait appel à la base, expérimente, mobilise, puis encadre et réglemente.

 La prolongation de la scolarité est décidée par une loi du 9 août 1936, qui porte, dès la rentrée, l’obligation scolaire de 13 à 14 ans. Au lieu de définir aussitôt par circulaire le contenu et les programmes de cette année de fin d’études primaires, Jean Zay laisse « toute liberté d’initiative » aux instituteurs. Il se contente de leur fixer la triple mission d’assurer dans ces classes un complément d’instruction, une initiation à la culture et une orientation professionnelle. Les programmes viendront plus tard. Il agit de même pour introduire trois heures d’éducation physique dans le primaire : il lance une expérimentation dans trois départements, puis dans vingt-neuf. Les activités dirigées, les classes promenades, l’étude du milieu par l’observation active sont développés de la même façon, avant d’être intégrées à de nouvelles instructions officielles en septembre 1938.

 La démocratisation consistait à mettre fin à la structure de classe de l’enseignement français. Il y avait à l’époque deux filières cloisonnées, le primaire pour le peuple, le secondaire pour les classes privilégiées. Un tout petit secondaire d’ailleurs : 10 000 professeurs et 250 000 élèves. Le secondaire avait son propre primaire, payant : les petites classes, de la 12e à la 7e, qui représentaient près du tiers des élèves. Le primaire avait développé son propre secondaire, gratuit, avec les cours complémentaires et les écoles primaires supérieures, de la même façon qu’aujourd’hui les lycées ont développé leur propre supérieur, avec les classes préparatoires et celles de techniciens supérieurs. Le projet consistait à unifier l’enseignement élémentaire, pour créer un premier degré, et à organiser un second degré diversifié, incluant les anciennes classes primaires supérieures. Le remplacement des anciennes désignations primaire et secondaire par les nouvelles, premier et second degrés, n’est pas une coquetterie linguistique : elle signe un changement de structure.

 

 Un souffle nouveau sur l’Éducation nationale

 Ce projet de loi déposé en mars 1937 a beaucoup heurté les défenseurs du secondaire traditionnel, puissants à la Chambre, qui l’ont de fait enterré : en septembre 1939, il n’avait toujours pas été discuté. Mais Jean Zay n’avait pas attendu pour réaliser par décret ce qui pouvait l’être. Il a réorganisé l’administration centrale, avec une direction du premier degré, compétente pour les petites classes des lycées, et une direction du second degré, compétente pour l’enseignement primaire supérieur. Il a donné des programmes communs aux quatre années d’enseignement primaire supérieur et au premier cycle du second degré, préfigurant ainsi nos collèges. Il a surtout expérimenté une classe de 6ed’orientation, avec l’objectif de proposer aux familles une orientation entre le classique, le moderne et le technique. C’était un « tronc commun » d’où devaient partir les branches. Pour cela, il fallait observer les élèves, et donc leur proposer une gamme plus large d’exercices, et un fonctionnement différent, avec des études de milieu, du travail d’équipe, des activités artistiques et manuelles. Cette innovation a été préparée par un stage, suivie et analysée. Les leçons qui en ont été tirées ont présidé après la guerre à l’organisation des classes nouvelles, qui constituent sans doute ce que la France a fait de mieux en matière de pédagogie.

 Jean Zay a ainsi fait passer sur l’Éducation nationale un souffle nouveau. Ce fut un des rares ministres à laisser un souvenir, dont témoignent les écoles, collèges et lycées qui ont pris son nom. Et de ce bon souvenir, il a lui-même reçu le témoignage. Dans une lettre de septembre 1939, alors qu’il a rejoint l’armée, il écrit : « Souvent des universitaires, des instituteurs anonymes sortent des rangs pour me serrer la main. Quatre ans de gouvernement ne m’ont rien procuré dont je puisse être plus fier. » Et Célestin Freinet lui décerne un compliment d’autant plus remarquable qu’il en est avare : « Si nous avions, dans l’histoire de l’évolution scolaire française, quelques lustres aussi riches en innovations hardies que les deux dernières années, il y aurait bientôt quelque chose de changé dans l’éducation française. »

 Mais Jean Zay ne s’est pas limité à l’éducation. Il a jeté les bases d’un réseau de centres d’orientation, en rendant obligatoire la consultation d’un centre avant tout contrat d’apprentissage. Il a aussi fondé la politique de recherche, avec comme secrétaires d’État d’abord Irène Joliot-Curie, puis Jean Perrin, et le début d’une administration. C’est lui qui a fondé le CNRS, même si le décret de création est signé par son successeur un peu plus tard. Comme ministre de l’Éducation nationale, il était en outre chargé des Beaux-Arts, de ce qui relève aujourd’hui de la Culture, et il a multiplié les initiatives, créant la réunion des théâtres nationaux, le musée des arts et traditions populaires et le festival de Cannes, qui aurait dû avoir lieu pour la première fois en septembre 1939 s’il n’y avait eu la guerre.

 

 Condamné par le régime de Vichy

 On connaît la fin sinistre de l’histoire. Dans le gouvernement de l’époque, qui signe les accords de Munich, Jean Zay est partisan de faire face à l’Allemagne hitlérienne. En septembre 1939, alors qu’il pouvait rester ministre, il démissionne et rejoint l’armée comme sous-lieutenant du train. Apprenant que les Chambres se réunissent à Bordeaux, il s’y rend et, le gouvernement ayant décidé de poursuivre la lutte depuis l’Afrique du Nord, il s’embarque sur le Massilia pour gagner le Maroc, le président de la République devant rejoindre Port-Vendres puis Alger. Mais Laval retourne le Président, le gouvernement renonce à son projet de résistance et le vote du 10 juillet 1940 donne les pleins pouvoirs à Pétain. Arrêté au Maroc, transféré en France, Jean Zay est condamné par un tribunal militaire à la réclusion à perpétuité pour« abandon de poste en présence de l’ennemi », alors qu’au moment où il avait quitté son unité, avec l’accord de ses chefs, les Allemands étaient 90 kilomètres de là ! C’était un jugement purement politique. Le régime de Vichy réglait son compte à un juif – il ne l’était pas, mais la propagande antisémite l’avait pris pour cible –, à un franc-maçon, au grand maître d’une université dont il rendait les instituteurs pacifistes responsables de la défaite, au républicain du Front populaire qui avait voulu résister à Hitler.

 

 La suite sur :

 https://lejournal.cnrs.fr/billets/jean-zay-au-pantheon

 


Guerre du Golfe 1991 : Nicolas Sarkozy à la manœuvre (I)

 

Vous trouverez ci-dessous un courrier de Nicolas SARKOZY, président de l’UMP, qui m’envoie ses remerciements pour le livre « Les milliards disparus de la Division Daguet ».

 

SARKOZY 2015 04 21 REPONSE DAGUET0001

 

Une réponse intéressante si l’on considère que j’accuse nommément François MITTERRAND d’avoir détournée en 1991/92, avec quelques complices, les milliards versés à la France par le Koweït, l’Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis au titre des frais de guerre de la Division Daguet !...

Un dossier qu’il ne peut pas ignorer car j’ai envoyé trois courriers à Christine Lagarde, ministre des Finances, pour l’alerter sur cette affaire.

 

Et puis, il semblerait – c’est tout du moins l’hypothèse développée dans le roman Opération Juliette-Siéra de I-Cube – que les fonds auraient été récupérés et placés dans le « Grand Emprunt 2010 » !...

C’est ce que j’explique dans le livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET ».

En voici un extrait saisissant !...

Jean-Charles DUBOC

 

 

« Si nous nous basons sur les statistiques établies par l’armée américaine, le taux de soldats qui souffrent de séquelles invalidantes du type "syndrome du Golfe" est de 25% à 30% des effectifs ayant participé aux combats.

Ce ferait chez nous entre 3.000 et 4.000 soldats invalides ou décédés.

Si c’est le cas, le scandale sera énorme lors de la divulgation du nombre réel de malades et de soldats décédés.

Compte-tenu que les pensions attribuées le serait rétroactivement, on peut estimer que la somme à trouver, pour indemniser correctement nos vétérans du Golfe, se situe entre un et deux milliards d’euros.

Une somme importante à laquelle il faut ajouter la prime de guerre promise à nos combattants du Golfe, environ 200.000 euros par soldat, et qui n’a jamais été touchée.

Compte-tenu de l’importance des effectifs envoyés dans le Golfe, le montant total de cette "prime de guerre" est compris entre deux et trois milliards d’euros.

Ainsi, si l’on ajoute les pensions d’invalidité pour le syndrome du Golfe à la prime de guerre qui est due, on arrive à un total compris entre 3 et 4 milliards d’euros.

Ce n’est pas prévu dans le budget des armées !…

Même sur plusieurs années…

 

Sauf… sauf si on commence à aborder le sujet des 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe virées à la France en 1991, au titre de « l’Opération Daguet ».

Des "frais de guerre" qui, semble-t-il, ont été détournées par François Mitterrand et quelques responsables politiques de l’époque comme je l’ai expliqué dans les deux premiers chapitres !...

Et là, ce sont environ 7 milliards d’euros en valeur actuelle qui sont encore disponibles !...

Et peut-être près du double, d’après certaines sources.

 

Bien sûr, on pourrait m’objecter : « Mais comment utiliser ces fonds pour indemniser nos militaires alors qu’ils ont été détournés ?... Tout cela est perdu !... Disparu !... ».

Disparu ?...

Est-ce si sûr ?...

Peut-on imaginer que les gouvernements qui ont été alertés depuis dix-sept ans n’aient pas entrepris une opération de récupération de ces fonds ?...

 

Une autre objection est de répondre que : « Les fonds sont tellement importants qu’il est impossible de les faire rentrer dans la comptabilité publique sans que cela se voit !... ».

C’est tout à fait exact !...

Et si on s’occupait des rentrées d’argent qui ne trouvent pas d’explication ?...

 

Et là, il faut aller voir du côté du « Grand emprunt 2010 » !...

En juillet 2013, une tranche supplémentaire de 12 milliards d’euros a été lancée pour le « Programme d’investissement d’avenir » alias « Grand Emprunt 2010 ».

Mais, très curieusement, la première tranche du « Grand Emprunt » de 35 milliards lancée en 2010 lancé par Nicolas Sarkozy est loin d’avoir été utilisée en totalité !...

Pour quelles raisons le gouvernement a-t-il lancé un emprunt supplémentaire alors qu’il n’y a absolument aucun besoin urgent ?...

C’est totalement incohérent, surtout dans une période de grandes difficultés économiques et financières !...

 

Et si le « Grand Emprunt » cachait une opération de récupération des fonds de la guerre du Golfe ?... »

 


Durcissement de notre totalitarisme mafieux (II)

 

La France prend une trajectoire très inquiétante

  

Le détournement par François MITTERRAND, et quelques complices, des milliards de dollars versés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis en 1991, permet d’affirmer que nous sommes devenus un authentique « Totalitarisme mafieux » comme je l’explique dans mon livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET ».

 Et ce totalitarisme est en train de se durcir par le vote de lois liberticides comme nous l’avons vu lors de la loi scélérate des Finances de la fin 2013 sur la délinquance financière.

 Une nouvelle loi totalitaire sur le Renseignement devrait être votée prochainement.

 Je reprends à ce sujet le texte paru dans Contrepoints du 15 avril 2015.

 Bonne lecture !...

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Jusqu’à présent, la France trottinait sur ce petit chemin qui ne sent pas la noisette mais plutôt un collectivisme de plus en plus rance. Ces derniers jours, elle a dégoté une bicyclette abandonnée sur le bas-côté, l’a imprudemment enfourchée, et dévale maintenant la pente raide qui s’offre à elle, en gagnant de la vitesse. Seul souci : le vélo n’a plus de freins. La trajectoire prise par le pays est réellement inquiétante.

Et cette trajectoire inquiétante tient à trois facteurs aggravants.

 

1- Les Français désirent ardemment cette trajectoire

Le premier, c’est que, selon toute vraisemblance, les Français veulent être espionnés. Difficile d’oublier en effet qu’ils ont clairement choisi le pouvoir en place qui n’est pas arrivé là par hasard.

Manuel Valls, François Hollande et la majorité parlementaire ne sont pas tombés du ciel et ont, bel et bien, été élus par un peuple manifestement très heureux de les voir poser leurs fesses dans les moelleux fauteuils républicains.

Or, tout comme la droite précédente qui n’avait pas molli lorsqu’il s’agissait d’enquiller les lois sécuritaires, on pouvait s’attendre à la même envie gourmande de législations invasives de la part de la gauche, qui n’a jamais été en retard sur ce plan-là.

En outre, lorsqu’on demande aux Français s’ils sont spécifiquement favorables à ces restrictions de libertés au profit d’une sécurité publicitaire, ils répondent très majoritairement par l’affirmative. Écartons ici bien vite l’idée que ce sondage aurait été bidonné afin d’orienter l’opinion sur le mode « Si la majorité est d’accord, alors qui suis-je, moi, individu perdu au milieu de la masse, pour lui donner tort ? »

En fait, les résultats détaillés de ce sondage sont malheureusement très cohérents avec ce qu’on sait des citoyens français, biberonnés au Tout État, largement d’accord depuis quelques décennies avec la mise en coupe réglée de leurs libertés, et ce, d’autant plus qu’ils sont âgés : alors que près de la moitié des 18-24 ans sont opposés à voir leurs libertés rognées, les 65 ans et plus y sont très massivement favorables (à 76%).

Autrement dit, la gauche socialiste, devenue conservatrice à mesure que son électorat vieillissait, joue sur du velours : les socialistes et sympathisants du PS sont 68% à approuver la limitation des libertés individuelles sur Internet. On retrouve une proportion similaire (69%) pour les militants et proches du FN, ce qui est tout sauf un hasard (et en contradiction avec certains de ses leaders, au passage).

Autrement dit, la France n’a pas du tout pris une direction aléatoire, et probablement parce que son peuple est composé (pour une grande quantité) de personnes qui ont l’intime conviction (fausse) que ceux qui seront espionnés seront les autres, tout comme elles ont cru que les riches, c’étaient les autres, et que les augmentations d’impôts seraient pour les autres.

Et comme pour les impôts, ces personnes se rendront compte, bien trop tard, que les autres, … ce sont elles.

 

2- Ces mesures rendent parfaitement possible une dictature totalitaire

D’autre part, on est en train de mettre en place une série de mesures, toutes plus liberticides et/ou collectivistes les unes que les autres, dans une bonhommie consternante et une absence assez effarante de recul historique.

Ces lois offrent véritablement un boulevard à tous ceux qui voudraient, le pouvoir en main, les utiliser à des fins néfastes. Notez que ce n’est pas moi, humble scribouillard, qui le dit, mais plusieurs anciens magistrats antiterroristes, c’est-à-dire des personnes qui ont été directement confrontées à des enquêtes sur des cellules terroristes, sur des attentats commis contre des Français, comme Alain Marsaud ou, plus récemment, le juge Marc Trevidic.

VIDEO

Leur analyse, à l’un comme à l’autre, ne laisse planer aucun doute sur le catastrophique potentiel de cette loi en matière d’abus. Ni l’un, ni l’autre n’hésitent à pointer du doigt les dérives possibles, notamment celles qui amènent à la mise en place d’une police politique :

« En l’état, si cette loi tombe entre de mauvaises mains, … on est en danger. Si elle est mal faite, dans 10 ou 15 ans, quelqu’un peut (…) l’utiliser à mauvais escient. Les lois trop mal faites, trop larges, donnent une latitude extraordinaire, ainsi que l’absence de contrôle. Or, là, c’est le premier ministre qui décide tout ce qu’il veut. »

De toute façon, on l’a vu, la loi proposée ne permet pas d’améliorer la lutte contre le terrorisme, c’est mathématique. Elle s’avère en revanche diaboliquement pratique pour espionner les opposants politiques, les mouvements sociaux désagréables pour le pouvoir en place, pister les fauteurs de trouble, et, bien sûr, les fraudeurs fiscaux.

Bref, on pave la voie d’une dictature. Il ne reste qu’à trouver le dictateur, et l’affaire est pliée.

 

Or …

3- Les potentiels dictateurs sont déjà à l’affût

Si tout ceci se déroulait dans un pays où l’alternance politique voulait encore dire quelque chose, et si la représentation démocratique jouait encore un rôle, cela laisserait encore quelque espoir de redresser la barre. Malheureusement, cette notion même de démocratie ne semble pas bien claire dans l’esprit des uns et des autres, à commencer par Manuel Valls.

Clairement, le vote démocratique n’est pas du tout du goût du Premier Ministre qui (le vote, ou le Premier ministre, ou les deux) risquerait d’amener Marine Le Pen au pouvoir. Voter, c’est bien, mais voter en dehors des clous, ça craint ?

En outre, il est piquant de constater que le pauvret s’inquiète de voir Marine Le Pen arriver au pouvoir et, dès lors, disposer de l’arme atomique, sans pourtant s’inquiéter le moins du monde de ce qu’elle trouverait en place, démocratiquement voté, fort pratiquement avant son arrivée.

Pourtant, c’est bien Manuel Valls et le PS qui mettent actuellement sur pied cette loi consternante, et si on peut craindre que ces outils soient particulièrement mauvais pour la liberté d’expression et la sauvegarde de la vie privée entre leurs mains, on peut aussi constater qu’au même titre que la bombe atomique, ils feront d’utiles joujoux entre celles d’un dictateur. De quel parti sera-t-il issu ? À juger les saillies de Valls (ou d’autres complices), on a plutôt l’embarras du choix.

La conclusion est sans appel : 1/ les Français veulent cette incarcération numérique, 2/ leurs députés vont la voter, et 3/ ceux qui pourront l’utiliser à fond de train sont déjà sur les rangs.

Forcément, ça va bien se passer

Source : http://www.contrepoints.org/2015/04/15/204633-la-france-prend-une-trajectoire-tres-inquietante?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Contrepoints2+%28Contrepoints%29

 


Haute-Finance et risque systémique (I)

 

Je reprends une analyse, parue sur le site de « I-Cube », qui m’apporte de solides éclaircissements sur la « Haute-Finance » et ses dérives…

JCD

 

Comment voulez-vous ne pas broyer du noir ?

La « haute-finance » ? 
Toujours un champ de mines à fragmentation.

 

 

Souvenez-vous, en 2009, les dirigeants du G20 avaient affiché à Londres leur volonté de remettre la finance « à sa place », au service de l’économie « réelle ».

Six ans plus tard, force est de constater que la sphère financière, toujours hypertrophiée, tourne plus que jamais – et de plus en plus vite – sur elle-même, sans autre considération que son propre intérêt.

Un champ en expansion continu. Le marché des dérivés s’élevait l’année dernière à plus de 700.000 milliards de dollars, soit l’équivalent de dix fois le PIB mondial.

Quoique, justement, c’est en train de changer et l’on va voir pourquoi…

 

Car le « shadow banking », cette finance de l’ombre qui échappe à la régulation pour être comptablement « hors-bilan », elle a continué à se développer, souvent au sein même de la finance « officielle », parce que sources de gains incommensurables dont on a bien du mal à se débarrasser, même si c’est pour une grande partie ils sont totalement fictifs.

Depuis 2009, des instruments nouveaux, à fort potentiel déstabilisateur, sont apparus, tel le trading à haute fréquence (THF) qui n’existait quasiment pas avant la crise de 2008, et qui représente désormais la moitié des transactions.

Par ailleurs, des segments de marchés connaissent de forts engouements comme celui des « prêts de titres » dans lequel des titres et des dettes (sur autrui) peuvent servir de garantie à de nouveaux emprunts !

Des mécanismes où la fertilité de l’innovation financière le dispute à sa complexité. Un cocktail qui n’est hélas pas sans rappeler les montages de titrisation qui avaient précédé la crise des « subprimes » et dans lesquels bon nombre de professionnels s’étaient eux-mêmes perdus…

Comment voulez-vous que je ne broie pas du noir en pareilles circonstances ?

 

Autre promesse non tenue, celle de réguler le secteur de la finance. « Les activités spéculatives des banques n’ont toujours pas été interdites » peut-on s’alarmer.

Et aucune séparation des activités classiques, une promesse de campagne, un engagement personnel de « François III » contre son « ennemi qui ne vote pas », n’est intervenue depuis 2012…

Le lobby des banques et des établissements financiers a opposé une résistance farouche à toutes les tentatives d’encadrement. Si bien que les célèbres ratios prudentiels de « Bâle III », censés mettre le secteur à l’abri d’une rechute, apparaissent à l’examen bien édulcorés.

« Les banques ont gardé la main sur l’évaluation de leurs propres risques, ce qui les conduit naturellement à minimiser ces derniers. Résultat, les coussins de fonds de propres exigés apparaissent insuffisants » en disent les moins optimistes…

Quoi qu’il en soit, le dispositif complet de prévention des risques ne sera pas opérationnel avant 2019 ou 2020, dans une éternité.

D’autant que les chocs financiers désormais « mutent » et deviennent systémiques.

On l’a bien vu avec la faillite de l’assureur américain AIG en 2008.

Celui-ci avait constitué des réserves à hauteur de 4 milliards de dollars. Or, il a essuyé d’emblée des pertes de 85 milliards !

Garde-fous bien fragiles, les ratios prudentiels, en se rassurant donc à bon compte, accroissent surtout dangereusement le sentiment d’une fausse sécurité.

 

Jusqu’au bout, les marchés n’ont pas voulu intégrer le risque d’un défaut de paiement de la Grèce. Grisés par les liquidités, ils font preuve d’un optimisme inébranlable. Rien ne vient entamer ce dernier, pas même les mauvaises nouvelles qui ne manquent pourtant pas : Déstabilisation de la péninsule arabique, signes de ralentissement de l’économie mondiale, etc., peu importe, l’indice VIX qui mesure la volatilité des marchés, autrement dit leur degré de stress et de peur, reste à son étiage !

Comme si les opérateurs étaient devenus aveugles ou qu’ils disposaient d’information que personne n’a.

 

Un indice, très loin de ses sommets atteints pendant la crise de 2007 et 2008. « L’idée même du risque semble avoir disparu de la tête des investisseurs. Comme s’ils avaient souscrit une assurance tous risques auprès des banques centrales ».

Sommes-nous entrés dans l’ère 3.0 de la finance mondiale ?

 

Quelque chose ne va pas : « Les marchés d’actions surperforment et voient la vie en rose, alors que l’économie réelle continue de donner des signes de souffrance. Ce n’est pas cohérent, une partie se trompe » forcément.

Ils ont oublié les crises passées – la crise boursière de 1987, la crise monétaire de 1993, la faillite et le sauvetage in extremis du fonds LTCM, ainsi que la crise de la balance des paiements des pays asiatiques en 1998, l’éclatement de la bulle Internet en 2001, et surtout la plus terrible d’entre elles, celle des subprimes et de la titrisation en 2007-2008, au cours de laquelle la planète financière avait failli exploser.

Or les germes d’une prochaine crise – celle de la dette publique – sont déjà semés et germinent.

 

Pour éviter un effondrement financier la réserve fédérale américaine a injecté près de 3. 500 milliards de dollars, et la Banque centrale européenne veut racheter 1.100 milliards d’euros d’actifs d’ici septembre 2016.

Quant aux autres banques centrales (Angleterre, Japon), elles ne sont pas non plus en reste. Au total, le bilan des banques centrales a doublé, passant d’un peu moins de 3,5 % à quasiment 6,5 % du PIB mondial.

Et de noter qu’avec soi-disant les effets de leviers financiers keynésiens, nous devrions donc avoir des taux de croissance deux à trois supérieurs alors qu’on ne parle encore que d’une timide « reprise »…

L’autisme-appliqué des théories dogmatiques et fumeuses qui nous ont encalminés…

 

Cet argent censé soutenir l’économie n’est pas arrivé, jusqu’à présent et hors quelques frémissements, à ses destinataires, les ménages et les entreprises, via une relance du crédit.

Où est passé cet argent ? Dans les marchés financiers. Le cours des actions a doublé en cinq ans à Wall Street, en deux ans à Tokyo, les bourses européennes leur emboîtent le pas et retrouvent leurs niveaux d’avant 2008 depuis que la Banque centrale européenne a annoncé, à son tour, la mise en œuvre de mesures « non conventionnelles ».

Et ces mouvements haussiers sont largement déconnectés de la réalité économique et d’une croissance qui n’a rien de flamboyant. « On confond création monétaire et création de richesses ».

Et vous voudriez que j’arrête de broyer du noir ? 

 

Cet afflux de liquidités a pour effet d’écraser les taux d’intérêt à des niveaux historiquement bas, désormais proches de zéro sur quasiment toute la courbe des échéances (les termes).

Une évolution souhaitée par les banques centrales elles-mêmes. « Cela fait plus de six ans que la Réserve fédérale fournit de l’argent gratuitement. Et la BCE l’a suivie. Or quand l’argent ne coûte rien, on ne peut faire que des bêtises ».

Pire, sur certaines échéances, les taux sont même devenus négatifs. Une situation qui peut être vue comme aberrante puisqu’elle revient à faire payer au prêteur le prix de sa sécurité.

Comme si notre système économique fonctionnait sans une prime à l’incertitude liée au passage du temps…

Normalement, ce n’est techniquement pas possible, et pourtant c’est ce que l’on constate.

Et comme tôt ou tard, de « rien » les taux vont remonter à « pas grand-chose » (voire plus), ça va forcément être l’hécatombe : On ne sait pas diviser « pas grand-chose » par « rien », mais l’asymptote tend vers l’infini.

Rien que le passage de 1 point à 2, c’est 100 % d’augmentation et de 2 à 3, 50 %...

 

De toute façon, tout le monde vous dira que cette zone de taux d’intérêt inédite et ses anomalies ont pour effet de biaiser bon nombre de calculs économiques et financiers.

« Les investisseurs qui recherchent du rendement n’en trouvent plus par les voies traditionnelles. Appréciant mal le risque, ils se tournent vers des actifs de moins en moins sûrs: Junk bonds, actions spéculatives, marchés dérivés. »

 

Surabondance de liquidités, écrasement des taux d’intérêt, sophistication des outils financiers, garde-fous illusoires, voilà autant d’éléments de « pousse-au-crime ».

Selon le régulateur britannique, plus d’un hedge fund sur dix utilise actuellement un effet de levier supérieur à 50, ce qui veut dire qu’ils gèrent des positions de marché correspondant à 50 fois le montant des fonds qu’ils ont en gestion, uniquement pour avoir des rendements promis sans voir le risque d’insolvabilité grossir parallèlement !

Selon le prix Nobel Robert Shiller, le PER (price earning ratio) ajusté du cycle économique s’élève, à Wall Street, à 27, un niveau jamais atteint sauf en… 1929, 2000 et 2007 !

D’autres signes « d’exubérance irrationnelle » se manifestent, comme la multiplication d’« entreprises zombies » capables, par exemple dans les biotechs ou les réseaux sociaux, de drainer quantité de capitaux sans aucun résultat…

Mais c’est surtout le retour spectaculaire des subprimes et des activités de repackaging et de titrisation des dettes qui fait remonter le souvenir de la crise. « 40 % des crédits à la consommation distribués sur le marché américain le sont à destination de ménages… insolvables ».

 

Et comme en août 2007, une crise du type de celle des Sicav monétaires qui avait brutalement interrompu le marché interbancaire international se profile. Une crise de nature systémique donc, dans laquelle la chute d’un acteur de la chaîne entraîne tous les autres comme dans un jeu de dominos.

De véritables nœuds se sont formés : Sur le marché des « prêts de titres », estimé à 20.000 milliards, un même titre peut être revendiqué actuellement et en moyenne par deux acteurs et demi, ce qui pose le problème de leur attribution en cas de course soudaine à la liquidité.

Les failles des chambres de compensation des marchés dérivés constituent une autre source d’inquiétude : Une demi-douzaine de banques de données ont certes été constituées, mais elles ne disposent pas de registres standardisés, si bien qu’en cas d’urgence à dénouer les positions, aucun opérateur n’y retrouvera ses petits…

Alors, je broie du noir.

 

En 2006, les contrats de « dérivés » en cours représentaient 370.000 milliards de dollars. Malgré la crise, à la fin 2013, le marché total des produits dérivés représentait 711.000 milliards de dollars, soit plus de 10 fois le PIB total de la planète qui s’élève à environ 70.000 milliards de dollars. Au plus haut, lors du premier semestre 2014, nous sommes montés, selon les chiffres de la BRI elle-même, à 720.000 milliards de dollars de produits dérivés.

Oui, 720.000 milliards de dollars, certaines banques comme la Deutsche Bank dépassent à elles seules les 50.000 milliards de dollars d’exposition alors que le PIB de l’Allemagne est de largement moins de 4.000 milliards d’euros…

 

Et malgré tout, pour la première fois, une bonne nouvelle !

C’était en octobre dernier : « Les grandes banques ont accepté d’abandonner le principe du débouclage automatique (« close out ») des contrats si une institution financière se trouve en difficulté », a indiqué dans un communiqué l’ISDA « et cet accord entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2015. »

« Sous la pression des régulateurs, les grandes banques du globe se sont mises d’accord(…) pour sécuriser le système financier mondial en acceptant de renoncer à des droits dans des transactions de gré à gré.

Dix-huit établissements américains, européens et asiatiques, parmi les plus importants de la planète, vont modifier les règles de fonctionnement du marché de quelque 700.000 milliards de dollars de produits dérivés afin d’éviter que la faillite de l’une d’entre elles ne provoque l’effondrement du système financier mondial », a indiqué l’ISDA.

Pour votre information à tous, « les banques auxquelles va s’appliquer cet accord sont : Bank of America, Bank of Tokyo-Mitsubishi, Barclays, BNP Paribas, Crédit Agricole, Crédit Suisse, Citigroup, Deutsche Bank, Goldman Sachs, JPMorgan Chase, HSBC, Mizuho Financial Group, Morgan Stanley, Nomura, Royal Bank of Scotland (RBS), Société Générale, UBS, Sumitomo Mitsui et UFJ ».

L’Association internationale des swaps et dérivés (ISDA) est l’organisme représentant le secteur et qui cherche à le réguler.

Ils mettent donc en place une « démutualisation » ordonnée : Chacun chez soi, en somme.

 

Rappelons qu’un produit dérivé, c’est une sorte d’assurance contre le défaut d’un acteur face à ses échéances.

Pour faire simple, c’est un pari, ou une assurance sur un risque. Je m’assure du risque de faillite de la Grèce par exemple. Le jour où la Grèce fait faillite, toutes les banques qui ont vendu cette assurance doivent passer à la caisse et payer le client.

C’est ce que l’on appelle le « débouclage automatique », où le paiement a lieu dès que le risque pour lequel on a pris un produit dérivé s’est matérialisé.

 

Dans la « finance 3.0 », revenir sur cette idée de débouclage automatique, c’est en réalité supprimer l’exécution du contrat d’assurance acheté.

En clair, y a-t-il encore un intérêt à acheter un produit dérivé et les banques ne sont-elles pas, là, sous nos yeux, tout simplement en train de mettre en place une réduction drastique des produits dérivés ?

 

Et la BRI, en 2015, montre pour la première fois une diminution de ces montants astronomiques. Les derniers chiffres publiés par la BIS/BRI les produits dérivés sont en nette baisse !

Comme prévu, et suite à l’entrée en vigueur de ces nouvelles règles techniques sur les produits dérivés en début d’année, ces derniers sont clairement orientés à la baisse, une première depuis 2007, de façon structurelle, et s’établissent selon le dernier pointage à 691.000 milliards de dollars, 20.000 milliards de moins en un trimestre…

Le prochain pointage aura lieu autour du 15 mai 2015. 

 

Une autre solution, pour mettre fin aux errements de cette finance hors de contrôle et de cette spéculation exacerbée, serait par exemple la mise en place d’un système de licences qui autoriserait une entreprise en fonction de son activité à agir sur un marché de produits dérivés. Si vous êtes un paysan, vous pourriez vendre à terme votre production de blé. Si vous êtes un fabricant de pain, vous pourriez acheter à terme votre farine.

Mais pas si vous êtes une banque… qui n’a pas besoin de farine pour travailler !

Hélas, nous n’en sommes pas là et je broie du noir.

 

691.000 milliards de dollars c’est, comme le nombre de têtes nucléaires, pourtant en forte baisse depuis des années… : C’est largement suffisant pour faire sauter 10 fois toute la planète !

Il n’empêche, c’est le début de l’avènement du « monde d’après » – depuis tant de temps qu’on l’attend – où les billets créés à partir de rien (le crédit, la fausse monnaie, c’est aussi une anticipation sur « gains-futurs ») doivent revenir tôt ou tard dans « l’économie réelle ».

Après, soit on les rembourse (avec des productions/consommations nouvelles pour des générations nouvelles générées par l’économie réelle), soit on les crame dans des inflations folles : C’est aussi simple que ça.

 

Sauf qu’avant d’en arriver là, il faut que nos femmes nous fassent plein de bébés, que nous ramions comme des galériens pour les nourrir et les éduquer correctement afin de leur passer le relais dans de bonnes conditions, et dans l’intervalle, serrer les fesses pour éviter de flatuler trop fort en espérant que les murs de la maison ne s’effondreront pas sous l’onde de choc ainsi provoquée.

En attendant ces échéances-là, je broie du noir.

 

J’espère que vous comprenez pourquoi, maintenant…

 Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/04/comment-voulez-vous-ne-pas-broyer-du.html

 


Durcissement de notre totalitarisme mafieux (I)

 

J’ai expliqué dans plusieurs billets que notre démocratie est devenue un authentique « totalitarisme mafieux » lorsque François MITTERRAND a détourné en 1991/92, en toute impunité, les frais de guerre remboursés à la France par le Koweït, les Emirats Arabes-Unis et l’Arabie Saoudite, à la suite de l’Opération « Division Daguet ».

Il faut admettre que, dans cette affaire, tous les contre-pouvoirs se sont effacés face à l’autorité menaçante de « l’Arsouille » et de ses mafieux.

Ceux qui se sont révoltés ont été "suicidé" comme Pierre BEREGOVOY, Premier ministre, François de GROSSOUVRE, conseiller du Président, ou encore le journaliste Jean-Edern HALLIER.

Cette affaire est le thème du livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » que j’ai écrit pour faire une synthèse de cet effondrement du sens de l’intérêt général chez nos dirigeants mais aussi afin de proposer des solutions pour mieux les contrôler.

Nous ne sommes que deux citoyens à nous être opposés à ce crime contre nos Institutions.

Le premier est moi-même, ancien commandant de bord à Air France, qui a dénoncé l’affaire à la Direction Nationale des Enquêtes Fiscales (DNEF) en janvier 1998.

Le second est Nicolas SARKOZY, qui aurait, d’après le roman « Opération Juliette-Siéra », rédigé par « I-Cube », organisé la récupération des fonds disparus et les auraient placés dans le « Grand Emprunt 2010 ».

Le scandale est connu de tous les dirigeants politiques, des journalistes, et des hauts fonctionnaires, mais l’Omerta est totale tant les moyens de convaincre mais aussi de rétorsion sont nombreux : promotion, avantages financiers, comptes bancaires à l’étranger, déstabilisation, menaces sur la carrière, ou pire, sur la vie.

L’Etat-major des Armées est particulièrement révolté par cette affaire et on peut dire qu’ils "tiennent" les dirigeants « Soces » et en font ce qu’ils veulent…

Mais ce n’est pas une situation d’avenir pour le pays.

Tout totalitarisme a tendance à se renforcer en réduisant progressivement les libertés individuelles, et c’est le cas pour le nôtre.

Nous nous dirigeons de plus en plus vers une dictature implacable dont il sera très difficile de sortir tant les moyens de surveillance informatique seront puissants.

Les nouveaux moyens technologiques permettent en effet d’intercepter toutes les communications des individus et des entreprises, de suivre tous les virements de fonds, de déstabiliser tout opposant politique.

Vous trouverez ci-dessous la description, par « I-Cube », de cette nouvelle étape de destruction de notre démocratie, de nos libertés, mais aussi de notre économie…

Bonne lecture

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Adoption à venir et en première lecture des « boîtes-noires » de la DCRI.

 

Reprise d’un texte disponible sur le site de « I-Cube » et qui concerne la forte dérive totalitaire du pouvoir.

 

Il faut doter mon pays de « Gauloisie-des-Libertés » des moyens de renseignement nécessaires pour lutter contre le terrorisme.

Il n’y a aucun débat là-dessus ! Quel que soit le parti-politique.

C’est même la seule grande et vraie victoire du terrorisme ambiant de l’époque.

Comment voulez-vous que je ne broie pas du noir à voire ainsi sacrifier des pans entier de nos libertés publiques pour quelques fantasmes sécuritaires ?

Parce que l’enjeu est là : Plus de sécurité, même si elle est illusoire, contre moins de Liberté d’expression, pour une police-politique anti-déviant !

Aux USA, ils ont même mis au point un logiciel capable de « cibler » des contrôles policiers sur des « passants-qui-passent », rien qu’à leurs attitudes réputées suspectes dans les rues ou les halls d’aérogare sous l’œil des caméras de surveillance : Un froncement de sourcil, un air « un peu vague », une démarche hésitante, et vous êtes déjà suspect.

Alors imaginez si vous vous mettez à courir sans raison détectée par la machine (l’histoire d’aller au pipitier en urgence : Y’en a 150 qui sont restés plantés dans les alpes à cause de ça !), et vous vous prenez 8 balles dans le dos sans autre forme de procès…

 

L’actualité souligne régulièrement l’importance de la lutte contre le terrorisme, même si celui-ci a changé et qu’il n’est même pas sûr qu’une loi de plus parviendra à endiguer le phénomène.

Des textes et techniques mis au point depuis fort longtemps, restés dans les tiroirs de la « haute-administration-autistique » par défaut d’opportunité, et paf, après quelques rafales sur de pitoyables « Charlie » et ils fleurissent comme cerisiers-du-japon ou jonquilles dès les premières lueurs du printemps !

 

D’abord, vous aurez noté que la NSA, doté de moyens techniques bien supérieurs et depuis de nombreuses années, n’aurait évité depuis les premières années du IIIème millénaire, et selon une enquête de leur Sénat, que deux, peut-être, peut-être seulement, ou trois attentats…

Depuis, les forces de l’ordre de leur propre pays prennent le relais avec régularité, quand ce ne sont pas des gamins qui rafalent dans leurs ékoles !

Ensuite, parce que vous aurez noté qu’il n’y a pas de « kul-ture » de l’attentat-suicide chez nous, pas encore.

Mais bien des actes de guerre-urbaine.

Ce qui reste assez curieux, parce quand on en sera à bourrer les candidats-suicidaires d’hallucinogènes pour qu’ils se fassent péter le caisson devant les entrées des grands-magasins un jour de solde, ils vont être nombreux à rejoindre le paradis aux 70 vierges, parmi leurs victimes-martyres…

Boîtes noires autorisées ou non !

Passons.

 

D’autant qu’on se fout de votre tronche dans les grandes largeurs. Selon des informations du Monde, c’est depuis 2007 que tourne en toute illégalité un système de surveillance massive.

La plate-forme nationale de cryptage et de décryptement (PNCD), installée dans les bâtiments du siège de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) à Paris, dispose des plus puissants calculateurs de « Gauloisie-dictatoriale » et intercepte, puis stocke « des milliards de données françaises et étrangères ».

Pour un résultat finalement assez peu convaincant…

 

Pour les espions qui assurent la préservation des intérêts du pays hors du territoire national (en théorie…), la PNCD est aussi une source majeure d'informations pour les autres services de renseignement, tels que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), mais aussi les services militaires (DPSD et DRM), financiers (Tracfin, contre le blanchiment) ou encore douaniers (DNRED). Et ce, en dehors de tout contrôle démocratique !

C’est « Le Monde » daté de mardi qui nous en informe…

 

« Cette consultation se fait sans aucun filtre, ni ceux des ministères de tutelle, ni celui de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) ». Au nom de l'intégration, les services de renseignement intéressés ont même installé des agents directement au siège de la DGSE pour mieux piocher dans les millions de téraoctets d'informations stockées, et déchiffrées par les calculateurs lorsqu'elles sont protégées.

Les services étrangers se servent eux aussi allègrement dans les données volées par mon pays à ses citoyens et aux internautes étrangers.

L'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) et son homologue britannique, le GCHQ, s'adressent régulièrement à la DGSE pour récupérer des « blocs » concernant des régions du monde particulièrement surveillées par mon pays, dont notamment le Sahel. Ces blocs, qui contiennent parfois plusieurs mois d'archives pour des régions entières, sont échangés contre des informations sur les ennemis de mon pays (que j’aime tant…).

Ces pratiques peuvent aussi alimenter des cyber-guerres entre alliés, comme on l'a vu lorsque la Grande-Bretagne a piraté l'opérateur belge Belgacom afin de voler les données des institutions européennes de Bruxelles pour les transmettre à Washington.

 

Alors si la loi est effectivement nécessaire pour donner un cadre légal à certaines habitudes aujourd'hui clandestines mais vitales pour la sécurité et la préservation des intérêts de la nation, elle ne traite absolument pas de la PNCD et n'y changera strictement rien.

En l'état du texte, cette plate-forme restera clandestine et sans contrôle démocratique, pas même a posteriori.

Alors, est-ce vraiment se foutre de votre tronche ?

Parce qu’ils clament tous haut & fort avoir juré que non, on ne surveille pas – et ne surveillera pas avec l'adoption de cette loi – les citoyens de façon massive. Soit ils ignorent la vérité, et c'est une terrible faille pour la démocratie, soit ils se moquent de votre opinion, de votre vie, vous qui les payez.

À quoi cela sert-il donc d’avoir un cadre légal pour des pratiques clandestines, qui du coup tombe à l'eau, puisqu'il restera un monstre caché dans l'ombre : La PNCD, sachant qu’on ne peut pas « réguler » quelque chose qui n’existe légalement pas ?

 

Enfin, parce qu’ils n’auraient été seulement que quelques dizaines à manifester, dont « Besace-now », l’ex-petit-facteur de « Neuilly-sur-la-Seine » pas très loin de l’AN, contre cette loi jugée liberticide, puisque sans contrôle judiciaire pour son aspect « légal » au pays de la séparation des pouvoirs… qui va tuer, détruire, à peu près assez sûrement des dizaines de milliers d’emplois dans les industries du « cloud ».

De quoi s’agit-il ?

 

Le projet de loi adopté sur le renseignement pose problème, car en voulant être capable de capter en permanence toutes les données personnelles des utilisateurs des « NITC », notamment par le biais de « boîtes noires », s’il est liberticide et antiéconomique, il sera probablement, pour l’essentiel, totalement inefficace par rapport à son objectif.

D’abord, ça n’empêche aucunement des « islamistes » présumés de pirater « TV5 », sites et centrales de diffusion, telle que le black-out a été complet plusieurs heures : J’imagine la tête des meks devant leurs écrans noirs…

 

Attention du peu, là, il s’agit d’autoriser les écoutes de « tout ce qui bouge » en matière d’électronique à travers une petite-mallette, forcément mobile et discrète, dotée les éléments indispensables et de quelques antennes et qui se comporte comme d’un relais hertzien dans toutes les longueurs d’onde : Une vraie antenne GMS.

Avant, « ils » savaient déjà faire, mais ça c’était avant et ça n’a rien empêché à rien : Maintenant, on les encourage et autorise malgré tout et avec empressement ! 

 

« Dura lex, sed lex » : Imposer aux hébergeurs nationaux d’accepter une captation en temps réel des données de connexion et la mise en place de « boîtes noires » aux contours flous dans leurs infrastructures, c'est donner aux services de renseignement gaulois (et autre) un accès et une visibilité sur toutes les données transitant sur les réseaux.

Cet accès illimité insinuera le doute auprès des clients des hébergeurs sur l'utilisation de ces « boîtes noires » et la protection de leurs données personnelles.

Les entreprises et les particuliers choisissent un hébergeur sur des critères de confiance et de transparence, qu'il ne sera plus possible de respecter car seuls les services de l'État auront, directement ou indirectement, le contrôle et la connaissance de ces données.

L’algorithme placé à l’intérieur serait validé, souvent a posteriori, par une commission, composée de juristes et de parlementaires (députés et sénateurs) et d'un, oui d’un seul expert technique nommé par l'Arcep… 

 

Sans vouloir être offensant pour la représentation nationale, tout le monde en dit que les entreprises de l’Internet ont de nombreux experts en algorithmique, qui si elles ne prétendent pas être capables de contrôler cette boîte noire, elles ne pensent pas que nos représentants élus le puissent mieux…

Obliger la mise en place de boîtes noires et permettre la captation de données directement sur le réseau des opérateurs est alors la porte ouverte à un risque de nombreuses dérives dont Le Monde s’est fait l’écho en début de semaine, qui feraient entrer ce pays (qui est aussi le mien, que j’aime tant et qui ne mérite décidément pas tout ça…) dans une surveillance de masse telle que nous ne l’avons encore jamais connue.

Comment une commission consultative de 9 membres, pouvant décider avec la présence de quatre d’entre eux, pourrait être rassurante sur ce point ?

Malgré ce que certains dans les « services » peuvent expliquer, il ne s’agit pas de mesures techniques, mais bien d’une question démocratique majeure dont nos élus doivent se saisir !

Et ils s’en sont dessaisis promptement et prestement…

 

30 % de croissance annuelle, c’est le score des hébergeurs gaulois qui se développent, créent des milliers d'emplois directs et indirects, et investissent des centaines de millions d’euros tous les ans dans tout le pays.

Et pourtant, par le biais du projet de loi renseignement en procédure accélérée, le gouvernement les contraindra à l'exil !

Pourquoi ?

 

Mais parce qu’au-delà de la question de fond, l’efficacité de ce dispositif de « boîtes noires » semble plus que douteux car il concerne un maximum de moins de 5.000 personnes « à suivre ».

Une organisation terroriste bien structurée saura échapper à ces mesures.

Un « loup solitaire » sera noyé dans la masse des informations colossales et donc difficilement détectable.

Quand bien même, les moyens techniques et financiers des services gaulois ne sont de toute façon pas proportionnés pour traiter la masse totale des données qu’il va résulter de cette « pêche au chalut », car c’est de harpons dont ils ont besoin.

Le renseignement de « Gauloisie des grandes oreilles », puisque c'est de cela dont il s'agit, est l'un des meilleurs au monde puisqu'il se base sur le savoir-faire humain. Nous ne sommes pas les États-Unis, nous n'avons pas de NSA, dont les activités de surveillance opaques ont poussé nombre d'entreprises et de particuliers du monde entier à devenir clients en Europe : Des démocraties plus transparentes et respectueuses des droits de ses citoyens y sont encore plantées, mais pour combien de temps, finalement ?

 

Ce projet n'atteindra pas son objectif, mais mettra potentiellement chaque citoyen honnête sous surveillance et détruira ainsi un pan majeur de l’activité économique de notre pays, basé sur la confiance.

En effet, les hébergeurs sont des acteurs centraux de l’économie numérique.

C’est dans leurs usines (les centres de données ou Datacenters), que les informations des entreprises et des particuliers sont stockées et traitées pour de nombreux usages : Données médicales, administrations, données bancaires et financières, données clients, secrets industriels, photos de vacances, e-mails, etc.

C’est sur ces centres de données que se construisent de nombreux secteurs d’activité comme l’Internet des objets, le Big Data, la voiture autonome ou la ville intelligente, le pilotage de nos centrales nucléaires, du trafic aérien et des trains.

L’avenir industriel du pays passe par des centres de données, et donc par ces fameux hébergeurs. Des startups se créent et de « grands industriels » innovent en s’appuyant sur des hébergements Gaulois.

Il n’y a ni « French-tech », ni « plans industriels numériques » sans hébergeurs de qualité et fiables.

 

De plus, les hébergeurs « patriotes-Gaulois » n’hébergent pas que des clients gaulois : ils accueillent des clients étrangers qui viennent s’y faire héberger. L'Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Espagne, la Pologne, les États-Unis, le Brésil, etc. en tout 30 à 40 % du chiffre d’affaire de nos hébergeurs est réalisé par ce biais.

Ces clients viennent parce qu’il n’y avait pas de « Patriot Act » au pays, que la protection des données des entreprises et des personnes est considérée comme importante pour qu'un juge, une simple juge même dédié, puisse en juger.

Si cela n’est plus le cas demain en raison de ces fameuses « boîtes noires », il leur faudra entre 10 minutes et quelques jours pour quitter leurs hébergeurs nationaux. Résultat sans appel : Il faudra déménager les infrastructures, les  investissements et les salariés là où les clients voudront travailler sous une législation plus respectueuse de chacun.

Perso, j’ai même déménagé ce blog depuis Toulouse pour Dublin (ou ses alentours, je ne sais pas trop : Peu importe).

Mieux, mes re-routages passent désormais par la Suisse depuis qu’on se servait de ma machine personnelle et monégasque pour en saturer sa puissance de calcul jusqu’à 99 %.

Elle qui tourne à 20/25 % selon le nombre de fenêtres ouvertes sur l’univers et sous le clavier.

 

Reims, Rennes, Roubaix, Paris, Brest, Toulouse, Rodez, Figeac, Grenoble, Montceau les Mines, Strasbourg et Gravelines sont autant de villes où seront supprimés des emplois au lieu d’en créer des centaines dans les années qui viennent.

Ce sont des milliers d’emplois induits par le Cloud Computing, le Big Data, les objets connectés ou la ville intelligente que les startups et les grandes entreprises iront aussi créer ailleurs !

En l'état le projet de loi renseignement empêchera de réussir le renouveau économique de notre pays, détruisant un des rares avantages compétitifs majeurs encore possédé – le soin apporté à la protection des données personnelles – et fera passer l’ensemble des acteurs à côté de la valeur économique et des emplois qui auraient pu être créés dans le numérique.

Les entreprises du cloud la capteront, mais pas la « Gauloisie-numérique » (après l’échec du « plan calcul » et quelques autres avatars du même calibre).

 

Comme quoi, sans jamais parvenir à ses objectifs affichés, la loi en revanche ne manque pas de sel et le coche pour atteindre ses objectifs inavoués : Vous fliquer jusque dans votre vie personnelle (et l’achat de vos lunettes sans ordonnance), ce que recherche tous les terroristes du monde : Que vous soyez terrorisés par vos propres autorités (qui feront le boulot pour eux), jusqu’à ce que vous jetiez l’eau du bain avec le bébé !

 

Comment voulez-vous que je ne persiste pas à broyer du noir, SVP ?

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/04/je-persiste-broyer-du-noir.html