L'affaire Frédéric Mitterrand, touriste sexuel et pédophile, fait parler jusqu'en Thaïlande !...
L’inévitable naufrage du totalitarisme mafieux qu’est devenue la Vème république sous François Mitterrand

J’ai décidé de ne plus soutenir Nicolas Sarkozy

 

Titanic2 J’ai pris la décision de ne plus soutenir le Président de la République en raison d’un ensemble d’éléments qui me font penser que nous sommes à bord d’un Titanic qui commence à sombrer et que notre « hyper-président » est l’un des principaux responsables de ce naufrage, celui de la Vème république.

De nombreux griefs peuvent être faits à Nicolas Sarkozy, mais un seul reproche sera suffisant pour expliquer cette décision qui laissera, n’en doutons pas, des traces dans l’Histoire.

 Et c’est celui-ci :

Notre vénéré président de la République n’a pas rendu publique le détournement des 3,5 milliards de dollars attribuées à la France, en 1991, par les pays arabes, au titre des indemnités de la guerre du Golfe.

Malgré mes nombreux courriers à l’Elysée, au Premier ministre, et à l’UMP, il n’y rien à faire.

Ni la Présidence de la République, ni le Premier ministre, ni le ministère des finances, ni la direction de l’UMP, ne veulent enquêter sur cette affaire qui révèle le niveau de corruption stratosphérique de la classe politique française.

Il faut savoir que cette affaire est d’une extrême gravité, tant par le montant dérobé que par le symbole que cela représente – la haute trahison d’un Président de la République  – et par le fait qu’elle n’a pu être réalisée qu’avec la complicité d’un paradis fiscal : la Suisse !...

Sarkozy 1 Si Nicolas Sarkozy, alors qu’il était ministre des Finances de Jacques Chirac, s’était penché sur ce détournement de fonds publics, connu de toute la classe politique, il aurait été obligé de réaliser la nocivité des paradis fiscaux qui permettent de détourner, en toute impunité, des sommes considérables.

Et nous n’en serions pas là.

C'est-à-dire que le problème de fond de la crise actuelle, causée principalement par l’ultralibéralisme financier des États-Unis, et du Royaume-Uni, aurait été abordé il y a déjà plusieurs années et des solutions draconiennes auraient dû être prises, notamment sur le nécessaire contrôle des flux financiers au niveau planétaire.

Maintenant, il est trop tard : il est temps de regarder où se trouvent les canots de sauvetage, car le navire commence à sombrer en raison d’une voie d’eau non maîtrisable (le déficit budgétaire).

En avril de cette année, le ministère des Finances estimait que, grâce à la reprise qui démarrait (nous attendons toujours), le déficit budgétaire sera limité à 5,5 % du PIB pour 2009 ; or, en septembre, nous en sommes à 8,4 %... Les génies de la prévision économique à Bercy sont franchement incompétents, et gageons qu’avec la crise qui continue nous aurons entre 9 % et 10% de déficit budgétaire pour la fin 2009…

Cette crise est causée par un système financier dément (les Golden Boys…) mis en place au niveau planétaire par l’ensemble des grands pays industrialisés, mais aussi, malheureusement avec la complicité des élites du Tiers-monde (ex : Omar Bongo).

Bien sûr, je ne suis pas le seul à avoir dénoncé la corruption et ses effroyables conséquences,  et je ne peux que recommander, à ce sujet, le dernier livre d’Eva Joly Des héros ordinaires.

Mais la lutte contre la corruption est parfois le fait de personnes qui arrivent à regrouper les forces vives des États ; et c’est notamment le cas du journaliste Denis Robert qui a lancé, le 1er octobre 1996, l’appel de Genève, avec  sept grands magistrats anti-corruption, afin de créer un espace judiciaire européen.

Denis robert Cet appel fait l'objet du livre La justice ou le chaos de Denis Robert  paru en 1996.

Le 2 octobre 2006, Denis Robert a publié sur Agoravox un bilan des dix ans de l'Appel de Genève, et son constat est amer : [...] Nous devons aujourd’hui, dix ans après Genève, nous interroger sans chercher à biaiser : y a-t-il une justice européenne ? Les criminels financiers sont-ils moins en sécurité ? Les juges communiquent-ils mieux entre eux ? La part d’argent noir est-elle en diminution ? Fabrique-t-on moins de pauvreté dans nos pays développés ? Toutes ces questions sont intimement liées. A chacune d’elles, la simple perception du réel contraint de répondre, sans aucune hésitation, par la négative… En dehors de quelques améliorations minimes dans la transmission des commissions rogatoires internationales qui tiennent surtout aux rapports personnels entre magistrats, aucun satisfecit n’est possible…Les commissions rogatoires internationales (CRI) restent, du fait d’une absence d’harmonisation des législations et des blocages politiques, très difficiles à exécuter... Lorsqu’un juge envoie une CRI à un pays qui n’est pas membre de l’Union européenne, le constat est encore plus accablant. En l’absence de convention de coopération entre les pays, toute procédure est vouée à l’échec. [...]

Cette corruption, cette irresponsabilité, cette cupidité criminelle d’une partie de nos élites, est à la base de la crise financière, économique et sociale, qui se développe.

Le « navire France » commence à sombrer, et certains dirigeants politiques en sont parfaitement conscients, comme François Bayrou, l’un des meilleurs analystes politiques actuels, qui répond aux journalistes du Monde, le 10 octobre 2009, dans un article intitulé « Cela rappelle l’Empire romain »:

L'ouverture participe-t-elle du brouillage idéologique ?

Francois bayrou François Bayrou : « L'ouverture à la mode Sarkozy, ce n'est pas le dépassement des frontières que j'appelle de mes voeux, c'est la société de communication, du spectacle. On prend non pas des idées, des consciences, mais des figures médiatiques, pour abuser l'opinion publique. Mon idée de l'ouverture est exactement le contraire : la situation de la France est tellement grave qu'il sera impératif de traiter la crise sous forme d'une union nationale. Dans l'infinie dégradation qu'il connaît, depuis l'éducation jusqu'à la justice, ce pays exigera qu'on sorte de l'affrontement des camps et du simplisme pour choisir une voie nouvelle et reconstruire - car il s'agira bien de reconstruire - un pays équilibré. »

Pourquoi un tel catastrophisme ?

François Bayrou : « Voyez ce qui vient de se passer en quelques jours. Dans la même semaine, le gouvernement propose de subventionner les élèves pour qu'ils viennent en classe. Il livre le pactole du marché des jeux sur Internet à des intérêts privés, bookmakers et autres, au mépris des principes que la France respectait depuis 150 ans : le jeu, parce qu'il est dangereux, est organisé par l'Etat. Il annonce que le déficit de l'Etat atteint 50 % de la dépense publique ! Et le fils du président de la République se voit installé (à 23 ans et sans aucune compétence particulière) à la tête de l'établissement public d'aménagement du quartier de La Défense, un des intervenants les plus puissants dans l'aménagement au niveau européen. Tous les piliers solides sur lesquels notre pays s'était construit, en termes de principes, de décence, de raison, chancellent et s'effritent. Cela rappelle l'Empire romain ».

Quel est le principal défi de l'après-crise ?

Dette François Bayrou : « La dette : chaque heure de la journée, quand on fait une dépense publique de 1000 euros, il faut en emprunter 500 ! Ce déficit a augmenté de 350 % en deux ans ! Et contrairement à ce qu'on dit, les choses ne vont pas s'arranger. Comme Jean Peyrelevade l'a montré, la charge de la dette est devenue telle qu'il ne peut y avoir de rétablissement à politique constante. Pendant des années et des années, tout le travail des Français sera ponctionné pour rembourser, notamment à l'étranger, cette charge qui a été constituée à leur insu. Ce déficit, désormais, fait boule de neige : il semble hors de tout contrôle. Notamment si les taux d'intérêt augmentent. Pour inverser la tendance, il faudra un immense effort national, Etat, collectivités, citoyens. Cela ne se fera pas sans un changement profond, majeur, dans la politique du pays ».

Maintenant il est trop tard.

Les possibilités de crédit de la France ne sont pas encore épuisées, et il est possible de continuer à verser des aides sociales ; mais pour combien de temps ?... A vrai dire, pas plus de deux ans, car nous atteindrons le pourcentage critique d’endettement en 2010, année à la fin de laquelle la note financière de la France sera dégradée.

Titanic Les socialistes sont responsables en grande partie de cette catastrophe financière, économique et sociale, car ils n’ont à aucun moment lutté contre les paradis fiscaux (au contraire…), mais il faut aussi reconnaître que la droite ne vaut guère mieux ; car Nicolas Sarkozy ne s’est jamais engagé sérieusement, tout au long de sa carrière politique, à lutter contre la corruption et les refuges financiers.

Ce n’était vraiment au programme de la Présidentielle de 2007 !...

Et si, maintenant, le président de la république s’agite contre les paradis fiscaux, c’est bien trop tard ; et il est, de plus, l’un des premiers responsables de cette  situation, au même titre que ses prédécesseurs, François Mitterrand et Jacques Chirac.

Aussi, compte tenu du cataclysme financier, économique et social en cours, qui est provoqué par les dirigeants politiques des quinze dernières années, dont Nicolas Sarkozy, je n’ai pas d’autre choix que de refuser définitivement mon soutien au président car je n’ai plus d’espoir de voir le gouvernement s’attaquer efficacement à la structure des circuits financiers internationaux.

Toute action du gouvernement sera trop tardive et n’empêchera pas la dislocation géopolitique mondiale qui a commencé dès cet été avec le changement de gouvernement au Japon ainsi qu’avec le rapprochement économique de Taïwan avec la Chine.

La remise en cause de la structure des flux financiers se fera par la force des choses, indépendamment des gesticulations présidentielles.

Jean-Charles Duboc

Commentaires

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L'ignoble Infreequentable

Ce n'est pas seulement un "Vénéré Président", mais un "Ô combien vénéré Président !"

Je ne votertai pas non plus pour lui ni aucun des membres de son parti (dont je suis pourtant un ex encarté du RPR, colleur d'affiches à l'occasion, "tracteur" sur les marchés) depuis qu'il a déchiré le pacte qui devait faire se redresser la "Gauloisie parodique".

Même pas une question d'éthique, dont je sais bien qu'elle est ce qu'elle est, variable face au vent, mais parce qu'il nous fait léguer à nos gosses un pays exangue, failliteux qu'ils ne pourront plkus redresser utilement avant très longtemps, et dans les larmes et la douleur (en espérant que se ne soit pas dans le sang) !

Aucune éthique, justement et ce, dès le premier jour, quand on a vu entrer dans le 1er Gouvernement de "Fifi le guignol" des gens CONTRE qui on venait de voter.
Depuis, ça s'est nettement aggravé, hélas...

Que vouliez-vous attendre d'une pareille clique ?
Le meilleur ?
On pouvait y croire, croire à leurs bonnes volontés, à leur "bon sens" réunis.
Pas du tout, notre bon sens aurait dû nous ouvrir les yeux plus tôt et de prévoir ce qui se passe deux ans et demi plus tard...

Marre de me faire rouler de la sorte.

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