La semaine prochaine Cash Investigation enquête !

 

Mais pas sur ce qu’on attendait…

La presse aux ordres, décidément… Mardi 16 janvier 2018 à 21 heures sur « Trans-deux », vous aurez droit à un nouvel épisode de « Cash Investigation » d’Élise Lucet.

Ma lettre (et ce n’est hélas pas celle de Ludwig van Beethoven)  sera restée – au moins un temps – lettre-morte : Les effets de la pensée-unique aux mains des « maîtres du monde »…

À part vous, personne ne saura les dessous de l’élection de « Jupiter » l’année dernière, pas plus que des détails-cachés de son patrimoine : Des « fakes-news », sans aucune espèce d’importance vous en dira-t-on !

Même pas un sujet à polémique.

D’ailleurs, je reste planqué derrière un pseudo caché au fin fond de London, surveillant mes arrières depuis mon dernier attentat vénitien, et je suis obligé de « romancer » mes dires & soupçons, les présentant comme d’une pure création artistique d’auteur (déjanté & subversif) pour ne pas être fusillé d’une balle perdue en gare-du-nord dans une rixe-impromptue, quand je viens rendre visite à ma « Môman ».

 

Bon, aux dernières nouvelles, « Miss » aurait (aurait…) quand même contacté Julien Courbet pour cette affaire, la seule de sa carrière qui aura été censurée et lui aura valu une mise à sac en règle de ses locaux par des « montes-en-l’air » bien informés qui n’auraient volé qu’un seul document…

Vous rendez-vous compte de l’étendue de « l’omerta » ? Cette vidéo (sous le lien ci-dessus) date de l’an 2000, n’a été mise en ligne qu’il y a déjà 7 ans et vous n’avez été que moins de 1.500 à l’avoir visionnée… !

Passons. Le cambouis dans les yeux, c’est décidément tenace…

Pour ma part, aujourd’hui je suis exceptionnellement en Belgique, histoire de brouiller encore un peu plus ma piste, et je me contre-cogne des éventuelles retombées : J’en ai déjà trop vues.

 

Donc, la semaine prochaine, « Miss » aura décidé de vous causer, à sa façon, de la filière laitière (et pas de ce qui nous intéresse). C’est vrai que la filière aura fait parler d’elle ces dernières semaines, non pas en Chine où ils empoisonnent par mégarde leurs nourrissons, tellement le produit est fragile, mais en « Gauloisie-laitière ».

Un truc « incontournable » dans vos supermarchés avec quelques 4.000 références lait, beurre, fromages et yaourts. Personnellement, quand je faisais « pisse-marre » dans une autre vie, j’en avais à peine 400 dans le cadencier et quand vous faites le tour de votre hyper-voisin, si vous en comptez plus d’une centaine, c’est que c’est « bien achalandé ». Mais il y en a réellement plus de 4.000 quand on compte le même yaourt mais par 4, par 6, 8, 12, 16 ou 24 !

Effectivement, un marché gigantesque évalué à 27 milliards d’euros par an rien qu’en « Gauloisie-lactée » avec de gigantesques paradoxes, notamment quant au nombre d’éleveurs laissés sur la paille depuis la disparition des quotas-laitiers européens : En 2016, 10.000 producteurs auraient mis la clé sous la porte. Les autres croulent sous les dettes.

Pas vraiment préparés à cette révolution copernicienne-là, tous shootés, drogués aux subventions de la PAC qu’ils étaient, déguisés en suceurs de vos impôts et contributions diverses.

 

Résultat, ils se sont ruinés à ne plus savoir comment vendre leurs hyperproductions inutiles, du coup, ils sont moins nombreux, du coup leur lait vaut plus cher, du coup les distributeurs (qui sauvegardent encore un peu vaille que vaille votre pouvoir d’achat de consommateur) s’approvisionnent ailleurs, du coup ils ont tendance à crever les uns derrière les autres.

Et ça continuera tant qu’ils ne parviendront pas à produire « à l’Allemande » ou « à la polonaise », qui ont exactement les mêmes contraintes, mais travaillent à beaucoup moins cher, eux.

Question d’adaptation des outils de travail et du coup de la taille des exploitations…

Ça va venir pour les survivants, ceux qui feront aussi de la vache à viande et pas seulement de la laitière…

 

Évidemment, pleins-phares sur le groupe Lactalis. Un géant, un empire familial « opaque » dirigé par le très secret Emmanuel Besnier (un ex-pilote de ligne qui aura renoncé à sa carrière de commandant de bord au décès de son père), 116ème fortune mondiale, 8ème fortune de Gauloisie.

Je me marre : Ces journaleux-là n’ont rien pigé !

Emmanuel n’est pas si « secret » que ça, puisque dans le temps, j’ai pu l’approcher directement… Tour Montparnasse où il a ses bureaux (et ai même pu étudier dans le détail ses liasses fiscales). D’ailleurs, les passagers de première classe du TGV Paris/Laval (où il habite) peuvent le croiser deux fois par jour… Il en a même réussi à faire changer les horaires des trains du matin et du soir.

Lactalis, je vous en ai déjà causé : Donné pour 75.000 salariés répartis dans 230 sites industriels à travers 43 pays dans le monde, commercialise ses transformations laitières dans plus de 150 pays.

En 2017, elle est la 3ème plus grande entreprise de transformation de produits laitiers au niveau mondial, et la 2ème Gauloisienne, en termes de chiffre d’affaires, derrière le deal « Nestlé » dont elle exploite plusieurs franchises, comme celles des laits « scandaleux » pour bébé. Elle est présentée, à tort ou à raison, comme le leader mondial de son secteur. C’est peut-être vrai quand on agrège toutes les activités du groupe qui restent nombreuses.

« Nestlé », naturellement vous n’en entendrez d’ailleurs pas parler mardi soir prochain : D’abord ils sont cotés en bourse (ça serait mal vu par qui vous savez) ensuite ils arrosent à tous vents en pub tous médias confondus… de bons clients à ne pas fâcher.

En fait, Lactalis c’est à peine 3 % des volumes dans le monde : Un milieu particulièrement concurrentiel sur toute la planète.

 

On en dit que Besnier en est le Pédégé. Bé non, il est seulement président du « Conseil de surveillance » (histoire d’échapper à l’ISF, comme son frère et sa sœur : Un montage juridique des plus simples) d’une SA à directoire dirigée par Daniel Jaouen, un breton de Plonéour-Lanvern, si j’ai bien compris.

En interne, on cause de « l’actionnaire » pour désigner « Manu », qui n’a aucun rôle exécutif, sauf qu’il est au courant de tout et passe ses journées à viser le contenu d’une grosse valise qui sont les doubles des « affaires en cours » de toutes les boutiques mondiales.

Et personne ne le croise jamais…

C’est vrai que c’est un « discret » qui ne communique pas : Il n’aime pas du tout ça, c’est un « taiseux ». Et ses seuls « budgets-com’ », c’est « Top-Chef » pour faire plaisir à Éric Frechon, le pote normand de « Manu ». Même que M6 a fait la gueule quand ils ont appris que le contrat ne serait pas renouvelé pour 2018, la faute aux 50 ans de Lactalis qui monopolise tous les budgets de l’année…

Depuis Darroze (rue d’Assas à Paris) s’y colle.

 

Ceci étant précisé – pour vérifier que vous ne vous ferez pas enfler par les dires de « journaleux-restants-aux-ordres » de la TV-Pue-blique la semaine prochaine – ça tombe bien : Comme quoi il n’y a pas de hasard.

Il se trouve que l’on sait qu’au mois d’août dernier, les tests habituels montrent la présence de traces de salmonelles dans une tour de séchage de l’usine de Craon dans la Mayenne rénovée en février. Pas de panique : Ce jour-là, le directeur de l’usine jette quelques 300 tonnes de production, fait nettoyer les cuves de fond en comble : La cuve est contaminée par des eaux de lessivage pas totalement épurées à l’occasion de sa remise en route.

Les tests suivants sont négatifs et la production reprend.

L’erreur du directeur-qualité aura été de ne pas « pousser » les tests à faire, beaucoup plus élaborés, qui auraient détecté quelques traces résistantes.

Résultat, une usine totalement fermée (quoiqu’en en prétendent d’autres), 350 gusses au chômage technique et trente gamins intoxiqués : Rien de grave, mais c’est très emmerdant et « l’actionnaire », sans qu’on le lui demande, décide de retirer tous les lots suspects à ses frais, en deux vagues (la force de vente tournant en boutique pour racheter au prix-de-vente-publique tout ce qui traine dans les supers, hypers, maternités et pharmacies, ce qu’on ne vous dira peut-être pas), parce que quand on n’arrive pas à se débarrasser de cette pollution, il n’y a plus que deux solutions : Tu casses le bidule et tu en refais un neuf sur le site, ou tu vidanges du chlore (de l’eau de Javel) dans les tuyaux et tu rinces à grandes-eaux plusieurs fois de suite.

C’est d’ailleurs ce qu’a fait l’usine de Vienne (Isère) de chez SODIAAL en décembre dernier. Sauf que la production des yaourts a été lancée alors que la cuve n’avait pas été totalement rincée. Les tests, là… inexistants !

Il aura fallu un coup de bol et le « nez-fin » d’un employé pour donner l’alerte et, après avoir découvert des bidons vides de détergent là où ils ne devaient pas se trouver, et les 30 tonnes de yaourt ont été passées aux égouts : Tant pis pour la flore et la faune, un yaourt, c’est « fragile » et ça se dégrade très vite à température ambiante.

Et pour faire « bonne figure », voilà t’y pas que le directeur de l’usine te se vous met à déposer plainte auprès des gendarmes locaux.

Laisser-moi rire : C’est une façon de ne pas être en contravention avec la réglementation « écolologiste-environnementale », oui !

Je me souviens parfaitement d’avoir fait dépoter dans la cour plusieurs palettes de lait UHT (un produit mort, totalement inoffensif pour votre flore intestinale autant que pour les « petits-poissons ») dont la date de consommation était dépassée, le rendant invendable (autre réglementation « sanitaire » sans objet ni aucun intérêt, uniquement destinée à détruire de la marchandise surnuméraire) : J’avais fait passé les tracteurs des semi-remorques de la boutique dessus et tout était parti à l’égout.

Bé « les Services » étaient remontés jusqu’à moâ huit bons jours plus tard, la faute à avoir retrouvé des traces de lait dans la Seine.

« Qui moi ? Du lait ? Ah non, je n’en ai pas ça sur entrepôt, vous pouvez vérifier. Le mien vient de Rungis quand j’en livre… » (réglementation de protection des Marchés d’Intérêt National obligeant… qui ne concerne pas l’UHT, mais bon… c’est passé sans casse).

 

Justement, la « petite-fleur » de Yoplait (une marque de SODIAAL, boulevard Montparnasse, en haut de la même rue d’Assas qui vient mourir à Port-Royal sous la statue du Maréchal Ney, le « Diable-rouge »), une superbe coopérative, deuxième sujet du reportage de mardi prochain.

Que j’aurai bien aimé y travailler, mais ils n’ont pas voulu de moâ quand j’étais disponible, alors que ça allait mal pour eux. J’ai fait autre chose…

Vous savez qu’une coopérative de producteurs, ça marche selon le principe « un homme une voix » entre concurrents qui se regroupent pour devenir des « collègues-associés » et mettre en commun leur production et moyens.

Ça marche bien dans plein de domaine de l’agriculture – vin, fromage, céréale, éleveur, et même le lait… – sauf qu’une coopérative, un GAEC, ou n’importe quelle autre forme de structure « associative », ça a un défaut : Ça n’a pas de fonds propres et ça s’oblige envers ses seuls membres et adhérents.

Et je te vous jure qu’entre « égo-surdimensionnés » et contraintes « historiques », ce n’est pas tous les jours facile à gérer, surtout quand on vous prend pour un jeune-kon qui n’a jamais touché le kul d’une vache ou dépoté un carton.

 

SODIAAL, c’était encore 9.400 personnes, 5,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2014. Ses principales marques sont Yoplait, Candia et Entremont. En 2017, elle est la 16ème plus grande entreprise de ce secteur au niveau mondial, en termes de chiffre d’affaires, et la 3ème gauloisienne du secteur, derrière Nestlé, Danone et Lactalis.

En réalité, en 1964, ce sont six coopératives laitières régionales (CLCP, Orlac, Richemont, Sully, Ucalm, ULC) qui se regroupent dans « SODIMA » pour vendre leurs produits au niveau national. L’année suivante, elles abandonnent leurs marques régionales et créent la marque Yoplait. Il faut attendre 1971 pour que SODIMA crée Candia, la première marque nationale de lait et SODIMA se renomme SODIAAL en 1990 pour accélérer sa croissance en 2007, avec la reprise d’Entremont Alliance en 2011 à l’occasion de l’entrée au capital de General Mills et poursuivre son expansion avec la reprise de la coopérative toulousaine 3A Coop en 2013.

Bé oui, reprendre d’autres coopérateurs, ça demande du pognon, résultat, les banquiers se font tirer l’oreille à financer la reprise de « crevards » et du coup, tant qu’un « opérateur-capitaliste » ne vient pas remettre au pot, ce sont les adhérents qui y laissent leurs plumes.

 

L’équipe de Cash vous montrera que l’herbe n’est pas beaucoup plus verte chez les coopérateurs. Dixit « trans-2 » : «  (…) les étranges pratiques de ce groupe qui préfère amasser un énorme trésor de guerre plutôt que redistribuer l’argent à ses 20.000 éleveurs ».

Notez que dans la boutique où j’ai appris ce métier-là, les adhérents avaient mis jusqu’à un an de ristournes (trois ans de résultats nets) pour reprendre un de leur membre, garder son entrepôt de dégroupage et les volumes sur un même site générant les fameuses ristournes quantitatives venues des industriels.

Un monde de requins…

« Vous verrez aussi comment l’industrie du lait a fait miroiter aux éleveurs un avenir meilleur s’ils produisaient toujours plus de lait en Nouvelle-Zélande, le principal concurrent de l’Europe, qui dans sa course effrénée au gigantisme, met en péril l’environnement et l’économie du pays.

Au terme d’un an d'enquête, Élise Lucet vous plonge dans le monde très fermé de l’industrie laitière avec ses patrons mutiques, ses comptes introuvables et ses éleveurs à bout. Après le documentaire, Élise Lucet ouvre le débat sur le plateau de Cash avec invités, spécialistes et acteurs de la filière… » vous prévient la rédaction.

Laissez-moi rire une fois de plus : Les « nouveaux-zélandais », ils sont en pleine phase finale de restructuration et vont s’en sortir « tête-haute » là où les marchés n’ont pas commencé à le faire en « Gauloisie-Jupitérienne » telle que les leaders vont en perdre au niveau mondial (et chinois) pour cause d’une bactérie indésirable dans une cuve.

Et là, c’est la « presse-aux-ordres » qui fait passer l’addition à un « taiseux » sans même mesurer l’étendue des dégâts qu’elle génèrera au passage chez vos éleveurs.



Pensez donc : Des mois qu’on cause sur toutes les chaînes et dans tous les médias (jusqu’au « Canard-déchaîné ») des 30 gamins rentrés chez eux depuis, mais à peine deux ou trois jours pour la cuve à l’eau de Javel de la « petite-fleur ».
D’accord, ce n’est pas du tout la même chose.

Mais notez que c’est quand même plus facile de tirer sur une ambulance qui aurait pris feu que de faire un boulot utile et de compléter « l’enquête » avec un détour chez « Nestlé/Danone », a minima !

Mais non, ne rêvez pas.

On va donc voir de quoi il retourne chez Élise pour se faire une opinion censée.


En attendant, je regrette infiniment qu’elle n’ait même pas décroché son téléphone (elle ou un de ses sbires) pour prendre contact avec notre « Ami-Râle » (qui lui aurait précisé le statut passé de pilote de ligne de « l’actionnaire ») .
C’est vrai que là, c’est nettement plus gros et il ne s’agit pas d’une simple ambulance-cramée : Elle n’a pas la carrure.

Désolé : J’y avais cru.

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2018/01/la-semaine-prochaine-cash-investigation.html

 


Là, c’est sûr, vous êtes « mal » !

 

Vœux à la presse

 

Non content d’avoir fait passer dans le droit commun toutes les mesures de « l’état d’urgence » de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » plus celles des lois « sécurité & terrorisme » pour répondre à la menace qui planait déjà avant le massacre de « Charlie », il y a trois ans de ça (que les survivants, ils en ont marre de vivre en cage même à 1,5 M€ de « frais de sécurité »), « Jupiter », la semaine dernière, s’est fendu d’annonces qui en disent long sur votre liberté d’expression à venir.

 

Il entend mener la vie dure à celles et ceux qui diffuseraient en masse de fausses informations et a annoncé un texte de loi de plus (comme si l’arsenal juridique n’était pas suffisamment dense…), actuellement en préparation pour être « prochainement » déposé devant ses « godillots », dont le but va être de lutter efficacement contre la publication et la propagation de « fake news » sur Internet, et ce, notamment en « période électorale » !

Je te jure : Où c’est donc qu’il va te nous chercher tout ça ?

Le beau motif : « Nous allons faire évoluer notre dispositif juridique pour protéger la vie démocratique de ces fausses nouvelles », a déclaré le chef de l’État sans même rire ou faire un lapsus révélateur, lors de ses vœux à la presse, en indiquant que « le contenu de ce texte serait détaillé dans les semaines qui viennent ».

J’attends de voir, mais je vous te redoute déjà le pire.

 

Car le chef de l’État en a quand même dévoilé les contours en fustigeant « cette propagande articulée avec des milliers de comptes sur les réseaux sociaux » qui « en un instant répandent partout dans le monde, dans toutes les langues, des bobards inventés pour salir un responsable politique, une personnalité, une figure publique, un journaliste ».

Aurait-il peur pour lui-même ?

Des fois qu’on découvre ses petits-secrets et d’autres qui le sont déjà moins

Ainsi, « les plateformes se verront imposer des obligations de transparence accrue sur tous les contenus sponsorisés afin de rendre publique l’identité des annonceurs et de ceux qui les contrôlent, mais aussi de limiter les montants consacrés à ces contenus », a-t-il précisé.

« En cas de propagation d’une fausse nouvelle, il sera possible de saisir le juge à travers une nouvelle action en référé permettant le cas échéant de supprimer le contenu mis en cause, de déréférencer le site, de fermer le compte utilisateur concerné, voire de bloquer l’accès au site internet », a-t-il poursuivi…

Hein, coincé, là et sans même le temps de vous retourner, puisque c’est du référé.

Bon, jusque-là, chacun pense aux « trolls » Nord-Coréens et Russes qui se sont invités subrepticement sur les réseaux dans « deux élections-loupées » (le « Brexit » et « Trompe ») en 2016 pour influer directement l’opinion des électeurs.

Mais alors quid des « politiques » eux-mêmes qui te vous racontaient des konneries, comme par exemple cette affaire des « 350 M£/semaine » que coûterait l’Europe au Trésor Britannique ?

Fake, naturellement : C’est exactement la somme que va coûter et par semaine, le « Brexit » lui-même à l’économie du pays durant des années et des années, mais ça, personne n’a su le relayer…

 

Mais pas seulement : Il a également annoncé que les pouvoirs du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) « seraient accrus pour lutter contre toute tentative de déstabilisation par des services de télévision contrôlés ou influencés par des États étrangers ».

Un thème repris lors de la visite de « Vlad-Poux-Tine » à Versailles, le 29 mai 2017, justement qu’on n’a pas pu bien décoder à l’époque.

« Cela permettra (…) de refuser de conclure des conventions avec de tels services », ou de « suspendre ou annuler » ces conventions « en prenant en compte tous les contenus édités par ces services, y compris sur Internet », a-t-il prévenu.

Par ailleurs, il a appelé « à responsabiliser les plateformes et les diffuseurs sur Internet », tout en demandant à la profession journalistique d’entamer « une réflexion » déontologique.

Arf !

La « réflexion déontologique » des « journaleux-aux-ordres », une vaste tarte à la crème… !

Mais un retour probable de la censure sur Internet, c’est nettement plus certain. C’est vrai, abuser d’une Liberté, celle de s’exprimer, celle de s’informer, c’est un crime contre celle-ci. Mais la mettre « sous le boisseau » est encore pire.

Notez qu’en plus je ne me sens pas plus concerné que ça : Mon blog est finalement hébergé sous plusieurs « .com » (.fr, .it, .ir, .uk, et plein d’autres) depuis les « usines » irlandaises et états-uniennes, loin des lois de la « Gauloisie-libertaire ».

Et moi, je me ballade avant de reprendre mon maquis…

 

Mais lui de préciser encore : En ce sens, « la démarche de Reporters sans frontières d’inventer une sorte de certification des organes de presse respectant la déontologie du métier me paraît intéressante et souhaitable ».

Et voilà une idée qui va permettre de mettre toutes les « opinions » entre les tenailles d’une nouvelle « autorité-administrative », je vous en fiche mon ticket.

Avec ce bel alibi, souvenez-vous en, alors qu’il avait récemment déjà critiqué deux médias russes, RT et Sputnik, accusés de s’être comportés durant la campagne présidentielle «comme des organes d’influence (…) et de propagande mensongère ». Merci « Vlad ! »

Et s’il n’y avait qu’eux deux à éviter…

Il a par ailleurs confirmé la présentation en conseil des ministres, « avant la fin de l’année » 2018, d’un projet de loi sur l'audiovisuel public. « À la fin du premier trimestre 2018, des propositions partagées, chiffrées et structurées, construisant un scénario de transformation à mettre en œuvre seront rendues par la mission sur laquelle s’appuie la ministre de la Culture. (Elles) seront la matière d’un débat que nous voulons large avec l’ensemble des professionnels », aura-t-il déclaré.

La presse d’opinion et en plus les « humoristes » passés sous la toise  ? Ils vont apprécier !

 

« Ce travail doit être le fruit, non seulement du groupe interministériel constitué de la concertation en cours avec les sociétés audiovisuelles placées sous l’autorité de la ministre, mais également de ce débat extrêmement large qui nous permettra de comparer les différents modèles européens et internationaux parfois retenus et qui peuvent utilement nous inspirer » et probablement moins coûteux…

« L’audiovisuel public est au service de la cohésion nationale, il est un miroir tendu à la nation et il doit être pensé pour tous les publics, pour toutes les pratiques et viser l’excellence pour tous. C'est cela sa mission d’intérêt général et sa raison d’être ».

Très amusant comme idée : Imaginez donc de l’opinion du mek qui vit à la campagne entre ses chèvres et ses choux quand on lui déverse les âneries parigotes sur tel ou tel « événement-des-banlieues », alors que tout le monde se contre-cogne du tracé du prochain ronds-points qui va encore emmerder le « bon-peuple » local qui crève en plus sous les fardeaux et à qui on va prendre des terrains pour satisfaire quelques « ingénieurs-des-ponts » et rallonger les parcours pédestres entre deux lieux ?

Si c’est ça, l’intérêt-général d’une nation, c’est qu’on veut l’anesthésier encore mieux !

 

« Toutes les paroles ne se valent pas » : C’était le postulat que « Jupiter » a posé lors de ses vœux à la presse.

Bé voilà qui est dit et sera assumé ! La parole « jupitérienne » d’abord, le reste, ce sera du « kaka », de l’étron, de la bouse, vous êtes prévenus.

Et, il faut bien le dire, derrière le discours, il y a la face cachée d’une profession en crise, alors que les médias classiques souffrent de l’émergence de canaux d’information alternatifs, lui a finalement regretté cette concurrence faite à la presse historique (et largement subventionnée), qui ne sait même plus si c’est du lard ou du cochon.

Que d’argent balancé à tous vents qui ne sert à rien…

« C’est vous journalistes qui êtes les premiers menacés par cette propagande. Elle adopte votre ton (…) votre vocabulaire. Parfois même, elle recrute parmi vous », a-t-il déploré ajoutant qu’elle était « parfois même financée par certaines démocraties illibérales ».

Je veux, oui !

CQFD, tiens donc.

 

Évoquant la notion de « vérité » et de « liberté d’expression », « Jupiter » a bien l’intention d’intervenir et de contrôler la façon dont les informations sont produites, au nom selon lui de la « vitalité démocratique ».

« Entre complotisme et populisme, le combat est en effet commun ».

Mais non, il ne redonne pas du tout matière à « complotisme » en affirmant tout cela !

Non, il ne vise seulement qu’à accroitre la lutte « contre toute tentative de déstabilisation par des services de télévision contrôlés ou influencés par des États étrangers », j’en suis certain… puisqu’il le dit !

MERCI patron !

La presse va  lui passer de la brosse à reluire après avoir râler, que je ne te vous raconte même pas, elle le « garant de la Liberté d’opinion »…

J’en rigole : D’après l’annonce faite ce 3 janvier, ne seraient visés que les « agissements de nature à affecter l’issue du scrutin que cela soit en période pré-électorale ou électorale ». Autrement dit : Tout le temps, figurez-vous !

« Vous aurez de quoi exercer votre métier » : Ils vont pouvoir applaudir un peu plus fortement, aux anges !

Heureusement, moi j’ai accès à la presse britannique in vivo, un peu ragoutante parfois, plus quelques autres qui me viennent de partout en Europe (même si je ne comprends pas grand-chose, hors un peu la « Ritale »), préférant la presse francophone.

Vous, je ne sais pas si vous ne te devrez pas vous t’abonner au « Soir » ou à la « Gazette de Genève » pour avoir autre chose que « la pensée-unique » jupitérienne.

Ils sont tellement performants, chez les « LREM-même-pas-en-rêve » (on y reviendra) qu’ils sont incapables d’avoir des initiatives : De vrais « godillots ».

Et en plus, il paraît que vous en êtes majoritairement satisfaits !

Alors si en plus la « Liberté de la presse » se soumet à « Jupiter », que demander de plus, puisque vous payez pour tout ça ?…

 

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2018/01/la-cest-sur-vous-etes-mal.html