Le voyage temporel : Conférence d'Alfred Bielek au Mufon Metroplex à Dallas (Texas), le 13 janvier 1990
Pourrons-nous, un jour, voyager dans le temps ?... Des « Visiteurs », nos descendants, viennent-ils, à bord « d’OVNI », de notre futur ?... Le voyage galactique nécessite-il la maîtrise du temps ?... La « Flèche du temps » est-elle une dimension comme une autre sur laquelle il est possible d’agir ?... Les civilisations galactiques maîtrisent-elles la « flèche du temps » ?... Nos descendants interviennent-ils parfois dans le déroulement de notre présent, c’est-à-dire dans leur passé, mais sans le modifier en raison des risques de bouleverser l’Histoire ?...
Autant de questions sans réponse pour l’instant…
La rumeur la plus ancienne d’un « voyage temporel » date de 1943 et serait la conséquence d’une expérience scientifique sur la base navale de Philadelphie.
C’est « l’Expérience de Philadelphie » ou « Philadelphia Experiment » en anglais.
Vous trouverez ci-dessous la première partie d’une interview réalisée par le Mufon auprès d’Alfred Bielek qui prétend avoir voyagé dans le temps lors de cette expérience.
C’est bien sûr à lire avec beaucoup d’esprit critique.
Ce récit peut être une histoire authentique mais être aussi le fruit d’une imagination particulièrement riche telle qu’on peut en trouver chez les paraphréniques (des personnes qui font des « délires imaginatifs ») ou encore être le fruit de l’imagination d’un mythomane.
Mais il y a quelque chose qui me gêne beaucoup : cette histoire, ce témoignage, est remarquablement bien documenté, avec beaucoup de précisions techniques et scientifiques, de rappels historiques ; des particularités que l’on retrouve peu chez les grands délirants et les mythomanes.
Aussi, je retiens ce texte comme, PEUT-ÊTRE, le récit d’une expérience scientifique de haut niveau qui aurait mal tourné.
Alors on peut lire cette aventure de deux façons : la première est un authentique récit de science-fiction (à lire pendant l’été 2015 pour ceux qui ne connaissent pas l’affaire), tandis que la seconde est la description assez précise d’une incroyable percée technologique qui est loin d’être maîtrisée…
Bonne lecture !...
Jean-Charles DUBOC
Dans le cas de l'expérience sur l'Eldridge, la puissance était si énorme qu'elle a rompu les références de temps de ces individus qui étaient directement exposés aux champs, c'est-à-dire ceux qui étaient sur le pont. Ils ont perdu leurs références de temps. C'est une fois que le bateau est revenu que les troubles ont commencé.
Tant qu'ils étaient dans l'Hyper-espace et que les générateurs fonctionnaient, ils étaient tous contenus à l'intérieur du champ. Autant que je sache personne n'a sauté par dessus bord sauf nous deux. Rétrospectivement je me suis demandé si nous aurions dû le faire, néanmoins nous l'avons fait, et les événements qui ont eu lieu, ont eu lieu. Quand les champs se sont effondrés, ces individus qui étaient tenus et contenus dans le champ ont perdu leurs références de temps juste à ce moment, et ils ont commencé à dériver. Certains d'entre eux ont dérivé totalement en dehors de la réalité, d'autres ont dérivé autour, et ils étaient très chanceux s'ils ont gardé leurs pieds sur le pont, et certains ont dérivé et finalement se sont matérialisés au hasard, deux pris dans le pont, deux dans les cloisons, et un avec sa main dans la paroi, et cela à cause du fait qu'ils avaient perdu leurs références de temps ; ils ont dérivé et sont revenus au hasard.
Certains ne sont jamais revenus du tout! D'autres ont fait cet étrange numéro de disparition et de re-matérialisation, plusieurs fois! Et il y avait les cas étranges de ceux qui étaient en feu, pour ainsi dire, comme dans l'histoire biblique du buisson qui brûlait sans se consumer. Il y avait un certain nombre d'individus qui faisaient cela. La Navy a mis une fortune dans l'équipement électronique pour essayer de corriger le problème. En fait ils l'ont fait, plus ou moins. Mais tout le monde était en quarantaine durant une longue période. A ce jour, la Navy ne veut pas reconnaître que cette expérience ait jamais eu lieu. Il y a eu beaucoup de requêtes auprès de la Navy. Beaucoup de lettres formelles ont été expédiées par le Département de la Navy niant qu'il y ait jamais eu une telle expérience. Ils n'ont pas nié que l'Eldridge ait existé, mais ils ont nié que l'expérience ait jamais eu lieu. Et en 1979, quand William Moore et Berlitz ont écrit leur livre et l'ont publié, Moore avait estimé qu'à ce point la Navy avait probablement dépensé plus de deux millions de dollars à répondre aux questions concernant l'expérience de Philadelphie, et ce par des lettres officielles qui furent envoyées. Ils nient encore qu'elle ait jamais eu lieu.
En tous cas, Von Neumann a fait ses "devoirs d'écoliers", il a réalisé qu'il avait besoin d'un ordinateur pour résoudre les problèmes liés au personnel de bord. Donc il est retourné à sa planche à dessin comme on dit, à l'Institut, et il a développé le premier ordinateur entièrement électronique. A cette date il n'y avait pas d'ordinateurs électroniques. Von Neumann est le père de l'ordinateur électronique moderne. C’est bien connu et parfaitement documenté. Vers 1950 il avait quelque chose qui fonctionnait et en 1952 il avait un modèle fonctionnant pleinement ; les livres sont encore sur les étagères à l'Institut "the bigestry [?]" de son développement était avec le Dr Goldsten, qui est encore à Philadelphie, qui a été peu de temps à l'Institut. J'ai parlé avec le Dr Goldsten. Et en 1953 approximativement, il a livré un nouveau système à la Navy, avec un ordinateur, doté de la totalité des facteurs de corrections. Précisément ce qu'il a fait, je ne sais pas. Mais ils ont mené un autre test avec un bateau différent, un équipage différent, une réussite totale, sans effets secondaires. La Navy exultait ! Bien sûr, la guerre était finie, mais ils ont immédiatement classé ce projet, abandonnant le nom de "Project Rainbow", et ils l'ont reclassé sous le nom "Project Phoenix".
Dès lors ils ont développé d'autres systèmes, d'autres matériels qui vont dans des zones extrêmement sensibles; je n'entrerai pas là-dedans publiquement. Mais beaucoup de choses sont sorties de tout cela. Entre autres il y a eu plusieurs études médicales, au moins quatre rapports médicaux ont été rédigés. Je fus informé de ces faits par George Hoover, qui faisait partie de la commission du Bureau de la Recherche Navale chargée d’étudier le problème quand il resurgit à nouveau en 55 (grâce aux "Lettres d'Allende" et à la participation du Dr Morris K. Jessup). Mais Hoover m'a parlé au téléphone, il est maintenant en retraite en Californie -- il a dit, « bien sûr qu'il avait réalisé », et il a ajouté “Moore n'a pas réalisé qu'il y avait d'autres projets en cours à ce moment-là”, et bien sûr il connaissait les expériences de dégaussage.
Il a aussi dit que, résultant de l'Expérience de Philadelphie -le Project Rainbow- beaucoup d'études médicales avaient été effectuées, et que jamais auparavant dans l'histoire, le cerveau humain et le corps humain n'avaient été soumis à de telles intensités de champs magnétiques, et de puissances de champs électromagnétiques. Ils ne savaient rien des conséquences. Il a également dit qu’ils ont trouvé comme résultats de ces études, beaucoup, beaucoup de choses en termes de conséquences. Il a dit « il y a des rapports très précieux ». Ils le sont certainement; beaucoup d'autres choses en sont sorties, après cela. Donc, la Navy a résolu le problème en fait, et Von Neumann est resté proche.
Que s'est-il passé pour moi? Pour mon frère? Aurai-je quelque peu oublié? Je n’ai pas oublié, je l'ai juste gardé pour la fin. Mon frère est retourné en 1983! Peu de temps après il a perdu ses "verrous de temps", dû à un accident, et il a vieilli très, très, rapidement, à la vitesse d'une année par heure. Il est mort en quelques jours. Ils ont essayé de le garder vivant avec d'autres équipements qu'ils avaient développés depuis. Mais ils n'ont pas pu, il est mort. Mais c'était très important, pour des raisons que je ne peux pas développer ici, de le garder en vie.
Donc que vous acceptiez le point de vue métaphysique ou pas, cela a été arrangé, il m'a été permis d'aider à l'arranger. Car je suis retourné en 1943 et il y a eu quelques allers-retours grâce à Montauk, encore en activité pendant une bonne période. Entre autres pour retourner voir le père et lui dire, "Hey gars, débrouille toi; on a besoin d'un autre fils, il est arrivé quelque chose à Duncan". Donc un nouveau fils, le dernier de la lignée, est né en 1951, et, il a été un « walk-in », c'est-à-dire que, son âme (celle de Duncan en 1983) est entrée dans le corps (du dernier fils) le 12 août 1963. Ce devait être le 12 août. Et c'est l'homme que vous avez vu sur la photo aujourd'hui. Il se souvient de toute l'histoire, plus ou moins. Il y a des trous et des lacunes.
Il y a un autre élément impliqué là-dedans qui explique pourquoi les deux projets se sont reliés. Si l'expérience n'avait pas eu lieu le 12 août, si cela avait été le 10 ou le 14 août, ou bien, comme ce fut le cas en juillet, considérablement plutôt, ou si cela avait été reporté, disons, en septembre, on n'aurait jamais eu le verrouillage avec le Projet Phoenix. Pourquoi? C'est un point vraiment fondamental qui est abordé ici. Il n'y a pas que les humains à avoir des bio-champs, ce qui est bien documenté aujourd'hui. Ils débutent à la naissance. Mais la planète Terre a son propre jeu de bio-champs. Cela a été découvert assez récemment, en gros dans la dernière décennie. Quatre d'entre eux, et ils ont tous les quatre un pic une fois tous les vingt ans. Devinez à quelle date? Le 12 août. 1963,1983, 1943, on peut aller en arrière ou en avant tous les vingt ans. Et cela crée un ensemble de conditions très étranges sur la planète Terre, où il y a un pic d'énergie, un pic d'énergie magnétique, et une possibilité de couplage, et c'est ce qui s'est passé grâce au point culminant des dates des expériences, le 12 août, et les bio-champs terrestres ont culminé à ce moment-là.
Les énergies étaient suffisantes pour créer le champ Hyper-espace et le couplage, ce qui autrement n'aurait pas pu se passer, et l'Eldridge a glissé dans l'Hyper-espace avec l'OVNI, et le scénario entier s'est déroulé, comme ça c'est passé. Tout ça a été enregistré dans les dossiers de la Navy, dans les archives de la Navy. Ils ne veulent pas les divulguer. Je sais qu'ils existent, je connais quelqu'un qui y a accès, c'est pour ça que je sais qu'ils existent. Et ils ne divulguent pas l'histoire, ils ne veulent pas que le public, jusqu'à nos jours, sache combien c'était désastreux. Maintenant il y a une anecdote intéressante, disons "post-mortem", à raconter sur cette histoire. William Moore, en écrivant son livre (et à propos j'indiquerai qu'il y a eu deux livres sur le sujet. Le premier est sorti en 1978, "Thin Air", de style fiction, a été écrit par deux personnes dont je n'ai jamais entendu parler, George E. Simpson et Neil R. Burger. On n'a aucune idée de qui ils sont. Il n'y a aucun information concernant le livre ni les auteurs, c'est une publication standard disparue depuis longtemps.)...
Un an et demi plus tard le livre plus décisif, non-fiction (du moins ce n'était pas l'intention), écrit par Berlitz et Moore, principalement par William R. Moore, intitulé "The Philadelphia Experiment" - ["Opération Philadelphie" en version française] -, à l'origine en format relié, et ensuite bien sûr en édition de poche. Il est devenu vraiment populaire, et a été vendu à dix millions d'exemplaires à ce jour. Je ne sais pas à combien de rééditions ils en sont maintenant, mais il y en a eu beaucoup.
Moore dans sa recherche, n'a jamais pu définir la date exacte de la dernière expérience; il n'a jamais eu aucun témoignage sur le "Projet Phoenix" ou sur le couplage ni sur la véritable nature du désastre que ça a été. Il a interviewé le docteur Von Neuman. Il l'a interviewé et l'a appelé dans le livre, "Dr Reinhardt". Le même homme! Le docteur Von Neuman.
Von Neumann n'est pas mort, il est vivant aujourd'hui. Les archives officielles du gouvernement et de la Navy disent qu'il est mort d'un cancer en 1957. Alors s'il avait un cancer, ce que je ne sais pas, s'il en avait un, ils ont trouvé un moyen, et ils ont su comment le guérir. Ils l'ont fait. Ils avaient besoin de lui. Ils l'ont gardé pour le projet. Il était directeur du projet Phoenix jusqu'en 1977 quand il a développé une double personnalité, très prononcée, qui a empiré avec le temps. Il a renoncé à sa position de directeur du projet et quelqu'un d'autre a pris le relais, le Dr Herman C. Unterman d'Allemagne. Von Neumann est devenu consultant. Il n'est pas mort, il est toujours vivant, et maintenant il a une personnalité totalement double, et normalement il est dans son alter ego, un certain Mr Howard E. Decker, qui est très connu à New York en tant que marchand de surplus électronique. Il est la seule personne qui se montre dans le même corps. J'ai passé trois heures à parler avec Howard Decker, donc je sais que l'homme est vivant, jusqu'à novembre 1989. Ces photos ont été prises à cette date-là dans sa demeure, ou plutôt dans sa triste tanière. Il est devenu, comme on dit, un maître de maison négligé depuis que sa femme est morte.
Le projet Rainbow est mort et a été ressuscité par le Projet Phoenix. Mon frère est rené. On m'a expédié en 83. Ils ont décidé qu'ils ne voulaient plus me voir autour, pour certaines raisons. Ils m'ont fait la totale: lavage de cerveau, une nouvelle personnalité, et ils m'ont réexpédié dans le passé, et je suis devenu Alfred Bielek. Avec des nouveaux parents, et un faux certificat de naissance, et toute une nouvelle histoire qui collait et des mémoires qui pouvaient ou ne pouvaient pas être complètement vraies, mais néanmoins encore là. Bien endoctriné. Je n'ai pas eu le moindre soupçon que je faisais partie de l'Expérience de Philadelphie, ni du projet Phoenix, jusqu'en 86. La raison pour laquelle je m’en suis rendu compte, c'est parce que j'ai revisité Long Island. Nous sommes allés sur le site à Montauk avec des amis. Là, une partie des souvenirs a commencé à remonter a la surface. On m’a dit, "Tu en faisais partie". J'ai répondu, "Non. Ce n'est pas vrai". En fait je me suis souvenu que c'était vrai.
Mais en janvier 1988, la mémoire des débuts de l'expérience de Philadelphie m'est revenue, et les souvenirs se sont accrus depuis lors. Mon frère s'est souvenu lui aussi. Et je dirais que cela a été un horrible gâchis de la carrière et des connaissances que j'avais autrefois. Des morceaux reviennent parfois. Mais en gros ma personnalité s'est à peu près stabilisée maintenant en tant que Al Bielek même si les mémoires de Edward A. Cameron me traversent l'esprit, mais la majeure partie est là maintenant, particulièrement les premières années jusqu'à, et pendant, l'expérience. De 43 à 47 la page est encore en grande partie blanche. Je ne sais pas ce qui a bien pu se passer. Sauf que je sais qu'en 1947 ils ont décidé que je n'étais plus très utile. Et ils se sont débarrassés de moi. Donc voilà dans l'ensemble l'histoire de ce qui s'est passé.
Maintenant voici l'autre anecdote intéressante que William Moore a découvert dans sa recherche: Il s'était intéressé aux OVNIs également; fin décembre 1975, ou peut-être début janvier 76, il est allé au Canada rendre visite à une famille qui, je crois que c'était le 12 septembre, avait fait une rencontre avec un OVNI dans la province d'Ontario. Un simple fermier. Il rentrait un soir avec son camion, il a trouvé un OVNI stationné sur la route, barrant la route qu'il devait emprunter. Il n'y avait personne, aucune lumière, rien. Il l'a regardé, "Qu'est-ce que c'est que cet engin"? Il a fait demi tour pour prendre une autre route, et qu'est-ce qu'il a fait? Il a pratiquement heurté un ufonaute, haut de un mètre, dans une combinaison argentée, qui était au milieu de la route. Il a bondi sur ses freins, et l'a évité d'un pouce; c'était une route gravillonné et il a dérapé, et ce petit ufonaute, qui qu'il fut, quoi qu'il fut, a sauté par dessus la barrière et a disparu.
Comme des OVNIs ont continué à venir dans cette zone, cette famille a eu beaucoup de tracas avec le voisinage qui venait faire la chasse aux souvenirs et toutes sortes de choses aussi, et ils ne savaient pas quoi faire pour essayer de garder cette histoire discrète. Approximativement le 12 décembre, selon la date de Moore, ils ont reçu la visite de trois officiers de très haut niveau, un de "Canadian Armed Services" représentant la province d'Otawa ; un de "Air Force General" du Pentagone, et un officier de la Navy de "Office of Naval Intelligence". Ils ont présenté des excuses à ces deux personnes. Ils ont dit : “Ce qui s'est passé pour vous n'était pas supposé avoir lieu ». "Bon qu'est-ce que ça veut dire n'était pas supposé avoir lieu"? "C'était un accident". "Qu'est-ce que signifie un accident"? "Ce n'était pas supposé avoir lieu. Nous avons été envoyés ici pour présenter nos excuses formelles, et pour répondre à toutes les questions que vous pourriez vous poser. Qu'aimeriez-vous savoir"? C'est probablement l'une des rares fois où le gouvernement se soit jamais ouvert, et ils ont dit, d'après le compte rendu de William Moore, qu'ils avaient obtenu des réponses aux questions pendant au moins deux heures. Et tout d'un coup l'officier de "Office of Naval Intelligence" a lâché un commentaire très intéressant. Il a dit, "Oh, nous avons eu des contacts avec les ET depuis 1943. C'était du a un accident d'une expérience que la Navy effectuait à ce moment-là, sur l'invisibilité!
*** FIN ***
Donc cela terminera la présentation et si vous avez des questions, je ferai de mon mieux pour y répondre.
Source : Source : http://voltair.free.fr/albiel1.htm
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