Un Ummo arrive sur une planète occupée par les Kameulfs et fait connaissance avec eux.
Il remarque chez eux une étrange coutume : À chaque fois qu'un Kameulf dit un nombre, tous les autres éclatent de rire.
Il demande des explications.
« Nos blagues sont trop longues à raconter. Du coup, nous attribuons un numéro à chacune, et il suffit de dire ce numéro pour raconter la blague. Ça va plus vite, regarde : 762 ! »
Et les Kameulfs éclatent de rire.
« Génial, je peux essayer ?
– Bien sûr !
– 923 ! »
Tous les Kameulfs rient à nouveau aux éclats.
« Elle est trop bonne celle-là, on la connaissait pas ! » dit l’un d’eux entre deux hoquets…
Jean-Marc au bout de son champ, fumant la pipe sur son tracteur en attendant que le moulin refroidisse un peu de l’effort d’avoir labouré ledit champ.
Il voit soudain débarquer à vive allure une soucoupe volante qui se pose à quelques mètres de lui avec douceur et grâce.
En sortent deux Ummos qui semblent vouloir lui demander leur chemin.
Jean-Marc, ne comprenant pas grand-chose leur répond :
« Bé depuis 50 ans, pas beaucoup avancée votre supériorité technologique, à ce que je vois ! »
Deux Ummos sont arrêtés au feu rouge. Le feu passe au vert.
L'un d'eux s'écrie :
« Tu as vu, il me fait de l'œil ! »
Un Ummo débarque dans une station-service et dit à une pompe à essence :
« Enlève ton doigt de ton oreille quand je te parle ! »
Deux Ummos débarquent de leur soucoupe, en pleine campagne et à la nuit tombée, pas très loin des précédents.
Ils voient une maison.
Ils s'approchent.
C'est encore une station d'essence, au bord de la route.
Et le premier dit à l'autre :
« C'est bien ce que je prévoyais. Ils sont tout à fait comme nous, avec un compteur sur le ventre, mais leur tuyau sexuel est plus long que le nôtre.
– Oui ! », dit le second Ummo. « Mais ce qu'il y a de curieux, c'est que pour dormir, ils se le mettent dans l'oreille... »
Comme il est dit ci-avant, les Kameulfs numérotent leurs blagues, ça va plus vite à raconter. Depuis l’usage du procédé s’est un peu répandu dans la galaxie. On dit que même chez les Suisse terriens, c’est pareil. En tout cas, les Ummo en font autant depuis qu’ils ont été en contact avec des « exotiques » divers (Ils n’ont découvert la Terre qu’un peu plus récemment…)
Un couple d’Ummo se promène à vive allure dans le cosmos. Quand tout à coup l’un d’eux fait à l’autre :
« – 22 !
– Arrêêête, elle est connue, celle-là !
– Oui je sais mais là ce sont les flics de la patrouille spatio-temporelle ! T'as pensé à payer la vignette de la soucoupe ? »
Deux Ummos sont arrêtés au feu rouge.
Le feu passe au vert.
Ils observent.
Le feu passe à l'orange.
Ils observent.
Le feu passe au rouge.
Ils observent encore.
Et ça, pendant 5 bonnes minutes.
Soudain l'un d'eux s'écrie :
« Vite ! Direction l'hôpital ! Ce gars-là est sérieusement amoché ! »
Un Kameulf complètement ivre débarque dans une station-service du côté de Reims et s'adresse au pompiste :
« Le plein s'il vous plaît ! »
Le pompiste, un peu surpris fait le plein de super 98...
Alors le Kameulf sort un tuyau et commence à siphonner le réservoir de sa soucoupe :
« Il est drôlement bon votre champagne, y a pas moyen de l'avoir en bouteille, comme chez nous ? »
Un Ummo tombe dans un cirque.
Il essaye d’engager la conversation avec deux clowns qui font les pitres croyant eux-mêmes avoir à faire à un collègue avec son déguisement spécial et sa démarche curieuse.
N’y parvenant pas, l’Ummo saisi l’équivalent de son téléphone portable, compose un numéro sur son clavier et fait :
« Pronto Chef ! Tu es sûr qu’on est bien arrivé sur la bonne planète ? Parce qu’ils ont l’air vraiment stupide ici ! »
Deux Ummos débarquent à l’improviste sur une plage déserte.
S’y trouve allongée une superbe créature humaine, complètement dénudée, étendue sur le sable et se protégeant le visage du soleil avec un immense sombrero qui lui recouvre aussi les épaules.
Le premier Ummo avant de s’approcher mate la terrienne avec l’équivalent d’une longue vue et se retourne vers son coéquipier avant d’approcher…
« – Tu as vu comme ils ont les yeux globuleux ? » fait-il en désignant les seins de la dame. « Je ne sais s’il ferait bon d’approcher avec des pupilles pareilles ! », ajoute-t-il en lorgnant les larges tétons bruns.
« – Et leur nez est si petit… » désignant le nombril, répond l’autre.
« – Tu crois que ce sont leurs oreilles ? » demande le premier en désignant les bras éparpillés au sommet de ce qu’ils prennent pour être le crâne. « Ce ne doit pas être pratique ces petites tentacules au bout des oreilles ! » dit-il en désignant les doigts
« – C’est drôle cette moustache entre les bras ! » intervient le coéquipier, désignant les poils pubiens…
« – En tout cas, je ne sais pas toi, mais je pense qu’avec une aussi grosse tête, ils doivent êtres drôlement intelligents », fait le chef d’expédition à son coéquipier en désignant l’ensemble du corps de la créature.
« Plus que nous » lui répond son compère. « Je propose qu’on file faire notre rapport ! C’est peut-être dangereux, finalement ! »
Sur le plateau du Larzac, un Ummo rentre dans un bar et commande devant les yeux médusés du barman et des deux piliers de bar habituels, dont l’un regarde le fond de son verre vide, tout à fait étonné des effets de l’alcool sur ses rétines, un martini avec deux olives.
Le barman lui tend son verre et demande 20 euros pour le verre.
L’Ummo paie et boit pendant que le barman lui demande :
« Excusez-moi, mais c'est la première fois que je vois un extraterrestre ici !
– Tu m'étonnes » répond le visiteur « exotique ».
« À 20 euros le martini ! On n’est pas près de revenir… »
C'est un Ummo qui fait la découverte de la Terre.
Il entre dans un bistrot et il tombe en arrêt devant un billard électrique.
Alors il s'exclame : « Si ce n'est pas malheureux de voir une aussi jolie fille dans un si mauvais lieu ! »
Citation d’un Palvert (de la cinquième planète de Gribbs) qui circulent depuis quelques siècles seulement dans le cosmos proche : « დედამიწაზე, ყველა წმინდანის წლის ნოემბერში, შობის დეკემბერში ! »
Traduction approximative : « Sur Terre, Toussaint en novembre, Noël en décembre ! »
Après une petite expédition sur Terre, un Ummo retourne chez lui.
Il se présente devant ses chefs avec un poste de télévision sous le bras et déclare :
« Je n’ai pas pu capturer de Terrien... Mais j'ai fait mieux ! J'ai ramené un de leurs dieux... »
On sait, dans le cosmos tout entier, que les Ummos ne sont pas très intelligents.
Leur planète est un petit caillou rabougri dont l’eau dont ils raffolent est prisonnière dans les entrailles de leur planétoïde.
C’est une des raisons pour lesquelles ils viennent faire du tourisme sur Terre, la belle planète « bleu-océan », en se faisant passer pour des martiens à l’occasion.
Mais plus que tout, ils raffolent de la chaire délicate des thons rouges qui peuplent les mers terriennes.
Et arrivent souvent en bande pour braconner le fameux poisson, contre toutes les règles de non-ingérence et de protection des écosystèmes en vigueur dans le cosmos.
Un jour, un Ummo isolé se déplace sur la glace (ils n’aiment pas trop les chaleurs tempérées au-delà de 20/25° C : question de métabolisme.)...
Il sort sa scie et sa canne à pèche, et commence à découper un trou dans la glace.
À ce moment là, une voix d'outre-tombe, glacée, résonante, métallique, annonce :
« Il n’y a pas de poisson ici ! »
L’Ummo, stupéfait, s'arrête, regarde autour de lui, ne voit personne, va un peu plus loin et recommence son manège.
« Il n’y a pas de poisson ici ! »
Encore un fois, il s'arrête, et tend l'oreille...
Inquiet, il s’installe encore un peu plus loin et reprend son travail.
« Il n’y a pas de poisson ici ! » reprend, sur un ton impérieux la voix métallique.
L’Ummo : « Mais qui parle ? »
« Le directeur de la patinoire ! ».
Bon, je sais, l’humour des terriens est bien meilleur. Les Kameulfs n’hésitent pas à se délecter des « histoires d’en rire » qui vagabondent sur ce blog (et ailleurs d’ailleurs), faute d’avoir assez d’imagination pour en inventer: D'ailleurs, les leurs sont trop longues à raconter.
Et c’est bien connu, ils les numérotent : Largement suffisant pour les faire éclater de rire.
Les Ummos, brillants par certains aspects, sont encore plus nuls en matière d’humour, pour repiquer les blagues d’un peu partout dans le cosmos.
Parfois, ils ne les comprennent même pas comme les contrepèteries de Jean-Marc :
La pêche de la semaine…
« Il faut rassembler beaucoup de fonds pour former des cliques »
« Il n'est pas nécessaire de mettre les chèques en valeur »
Supplique entendue pendant les dernières manifs : « Plus de cesse dans toutes les professions ! »
Reprise du site : http://infreequentable.over-blog.com/article-humour-kameulf-61104982.html
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.