L’une des méthodes qui permet d’appréhender le phénomène OVNI est de se demander quelle stratégie nous pourrions adopter si nous découvrons une planète habitée, mais primitive, au cours d’une exploration galactique, dans quelques siècles ou millénaires.
En fait, cela consiste à se poser cette question : « Que ferions-nous à leur place ?... »
C’est la méthode hypothético-déductive appliqué au phénomène extraterrestre telle qu’elle a été développée par le Contre-amiral Gilles Pinon.
J’ai déjà appliqué cette approche dans une étude intitulée « Extraterrestres : l’hypothèse de la planète des Bonobos ».
Celle-ci est relativement simple et limitée car elle n’anticipe pas les progrès technologiques que nous ferons dans les siècles qui viennent, notamment en cybernétique.
La difficulté des voyages galactiques - qui mettent en jeu des énergies considérables - rendra peut-être illusoire d’envoyer des humains explorer l’Espace car il est possible que cela soit un stress dépassant les capacités humaines.
Aussi, à défaut d’un contact direct avec une civilisation galactique, toutes les hypothèses doivent être étudiées. Et parmi celles-ci se trouve la possibilité d’envoyer des robots très évolués faire de longues explorations à notre place – en espérant qu’ils reviendront.
C’est l’hypothèse que je reprends dans cette note : dans quelques millénaires, une équipe de robots part en exploration spatiale et découvre une planète habitée par des humanoïdes ressemblant à nos Bonobos…
Et ils se retrouvent face à ce dilemme : Que faire ?... Doit-on les aider ?... Et comment ?...
Mais pour répondre à cette question il faut que les membres de cette expédition possèdent toutes les capacités intellectuelles, affectives, éthiques, et de libre-arbitre d’un être humain. Enfin, pas n’importe quel spécimen, parce que si c’est mon « Bling-bling » on ne va jamais y arriver !... Beaucoup trop génial !...
En bref, il serait nécessaire qu’ils soient dotés d’une "intelligence artificielle" semblable à celle d’un humain.
C'est-à-dire qu’ils soient des Cyborgs, des humains améliorés au moyen du génie génétique et par divers implants, ou des androïdes, d’authentiques robots, mais avec pour tous deux cette particularité qui les rapproche de l’être humain : ils sont capables d’aimer, de penser, d’avoir un libre-arbitre… et même peut-être de se reproduire.
L’hypothèse du « robot voyageur de l’Espace » est d’ailleurs à rapprocher du témoignage de l’abduction d’Haravilliers du 18 janvier 1998 : il y aurait même des Robots-policiers qui parcourent la Galaxie !...
C’est difficile à admettre, mais il est tout à fait possible que les nano-technologies et le génie génétique permettront un jour de créer des Cyborgs qui nous serons supérieurs dans beaucoup de domaines, à moins que nos descendants ne soient eux-aussi, directement, les bénéficiaires de ces technologies… Quoique cela est déjà une réalité pour mon « Bling-bling » !...
Cette possible évolution technologique – une véritable révolution - est le thème du film A.I. Intelligence artificielle de Steven Spielberg.
Une œuvre remarquable qui décrit bien l’ambiguïté des relations Humains/Cyborgs lorsque la « copie » se rapproche tellement du « modèle » que la perception qu’en a l’humain le perturbe au-delà de ce qu’il pouvait imaginer – car l’affectif entre en jeu.
Mais dans ce film, le Cyborg est un petit garçon.
Qu’en serait-il avec un « modèle » féminin adulte, bien plus évolué, balancée comme Isa, qui vient de faire le premier don pour Euroclippers ?...
Et si ce « modèle » adulte est membre d’un équipage d’exploration spatiale et découvre une civilisation primitive qui serait au stade de la construction des pyramides ?...
Mettons-nous donc à la place d’une équipe de Cyborgs, d’origine terrienne, qui se met à suivre le développement d’une planète de "Bonobos" pendant des millénaires !...
D’abord que faire ?...
Et bien, pour commencer, il faudrait prendre une multitude de vidéos pour analyser les coutumes, les langues, les philosophies, le sens de l’humour, les croyances, etc…, de l’ensemble des peuplades de cette planète, en les archivant précieusement pour les montrer aux "Bonobos", au moment du "Contact", lorsqu’ils seront capables de comprendre…
Et puis peut-être même créer des "copies génétiques", des "Cyborgs Bonobos", afin d’établir un contact direct qui pourrait être nécessaire dans certains cas.
Et ne pas intervenir, sauf pour expliquer quelques notions fondamentales qui serviront de bases éthiques au développement des civilisations de cette planète. C’est l’hypothèse développée par Gilles Pinon dans son livre Le miracle de Fatima.
Mais que faire au moment où les armes nucléaires poseront un risque majeur pour cette "planète des Bonobos" qui risque de rejoindre le cimetière galactique composé des millions de planètes détruites par des guerres nucléaires causées par des conflits entre peuplades n’ayant jamais pu dépasser leur animalité ?...
Comment aider une planète de "singes fous" dont les chefs ne pensent qu’à agrandir leur harem (je comprends) et à avoir toujours plus de pouvoir sur leurs frères et sœurs ?...
Comment les aider lorsqu’ils seront au stade qui est le nôtre : celui d’internet ?...
A vrai dire, la seule solution « intelligente » consisterait à leur expliquer longuement, sur internet, la façon dont fonctionnent leurs multiples sociétés, après les avoir analysées soigneusement.
Il serait alors possible de leur donner un aperçu "internétique" de leurs travers, de leur soumission à une élite de cinglés, des risques encourus pour leur avenir, etc…
Un tel travail d’information serait tout à fait à la portée de notre équipe de Cyborgs, tous dotés d’une « Intelligence artificielle », et dont les capacités d’analyse et de synthèse n’auraient rien à envier à celles des "Bonobos" autochtones.
Et ce serait aux "Bonobos" de cette planète, et à eux seuls, de se sortir des impasses dans lesquelles ils se seraient mis.
Amusant comme exercice de prospective.
A méditer…
Jean-Charles Duboc
Vous dites : "A vrai dire, la seule solution « intelligente » consisterait à leur expliquer longuement, sur internet, la façon dont fonctionnent leurs multiples sociétés, après les avoir analysées soigneusement. (...) Il serait alors possible de leur donner un aperçu "internétique" de leurs travers, de leur soumission à une élite de cinglés, des risques encourus pour leur avenir, etc…"
Un peu comme dans l'affaire Ummo ?
Désolé, la perche était tendue...
Rédigé par : Pascal | 14 octobre 2010 à 16:42
Rédigé par : JEAN-CHARLES DUBOC | 14 octobre 2010 à 18:16