Opération « Juliette-Siéra » Flux

Opération « Juliette-Siéra » (0)

 

Pour les vacances d’été, je vous propose une reprise des aventures du Capitaine de corvette Paul de Bréveuil.

Elles forment un polar estival, intitulé « Opération Juliette-Siéra », mis en ligne durant tout le mois d’août sur le blog de « l’Ignoble Infreequentable » :

http://infreequentable.over-blog.com/

Bonne lecture et bonne vacances

Jean-Charles Duboc

 

………….

 

 

Préambule : Origine

  Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

Aujourd’hui, je suis avec ma « nichée », ses bagages, ses bouquins, ses PSP, ses ordinateurs, ses pyjamas et autres « doudous », entassés dans « mon tas-de-boue-à-roulettes » sur les routes de « Gauloisie estivale ».

Je ne serai sans doute pas le seul (puisque sachant ces détails, vous pensez bien que « ma petite Sœur »(celle que si elle n’existait, il faudrait quand même l’inventer), tellement fière de son « frère-à-elle » (le préféré, en plus, pour n’en avoir qu’un seul), aura téléphoné à toutes ses copines – qu’elle a nombreuses, qui elles-mêmes ont leurs propres copines, au moins aussi nombreuses – pour annoncer mon trajet et horaire putatifs, et que tout ce beau monde-là sera donc à ma recherche : Une chance de rencontrer « I² » (vous pensez la gloire…) ça ne se loupe pas !

Objectif, se retrouver avec d’autres kouillons de mon genre, alertés chacun par les copines de leur propre femme, amant, maîtresse ou co-pine, que je suis sur la route à les y croiser ou les doubler sans vergogne, à tenter « de passer » jusqu’à Bastia.

 

De là, demain au plus tard, je devrais faire le détour par le boulanger qui est sur « le cour » (celui-là même où un siècle plus tôt ma grand-mère « se montrait » aux mâles regards de son époque, chaperonnée de près par sa sœur aînée). Pour y acheter quelques viennoiseries pour ma « nichée » pas encore très bien réveillée dans la lumière du soleil naissant au-dessus de l’Île d’Elbe, direction ma « petite sœur » justement, qui nous attend avec son café (pas terrible) sur le coup des 10 heures du matin.

Le trajet final est long, il est tortueux et la traversée des villes posée sur le chemin reste aléatoire.

Bref, je suis en vacances, dans mon « trou inter-nautique », sans pouvoir vous abreuver de post quotidien.

 

Donc, trois choses me sont venues à l’esprit l’année dernière (alors que je vous avais laissé, dans les mêmes conditions, quelques posts sur ses merveilleuses « niches fiscales » gauloises qui font rêver le monde entier) :

1 – Je ne pense plus à rien qu’à mes projets de « petites crèches » : j’ai juste RDV avec « ma » méduse, celle qui m’attend depuis l’année dernière à me faire souffrir de ses langoureux bisous qui font si mal au derme ;

2 – Je suspends tous vos commentaires (et depuis hier après-midi) jusqu’à mon retour, prévu pour le début septembre, sauf urgence urgentissime intermédiaire, ou sauf si j’ai décidé de ne pas rentrer (on ne sait jamais, je vais peut-être y réfléchir).

Ne soyez donc pas surpris : c’est suspendu et j’espère ne pas perdre vos commentaires, comme l’année dernière, quand j’aurai enfin un accès potable (c’est-à-dire qui ne « bugue pas ») à internet…

On verra bien : n’hésitez pas à en laisser ici ou là. Ça fait toujours plaisir de savoir qu’on pense à vous !

3 – Mais, mais. Je ne vais quand même pas laisser sur leur faim les quelques 300 à 400 visiteurs/hebdomadaire (parfois au-delà du millier quoique, l’année dernière, à pareille époque, vous n’avez été que 799 à « visiter » les 509 niches fiscales) qui viennent jusque sur ce blog pendant les torpeurs estivales.

Bon, on est en été, il fait beau, pas la peine de passer son temps à « geeker » sur vos claviers, devant vos écrans : l’audience est divisée par un peu moins deux depuis le 14 juillet sur ce blog, c’est normal et ce n’est pas bien grave.

 

Mais quand même, me suis-je fais la réflexion à-moi-même et depuis l’année d’avant l’année dernière (année où l’on m’a volé mes reportages anticipés de mes périples en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » laissés à votre attention avec de terribles « paradoxes temporels »), je ne vais pas décevoir tous ces braves inconnus qui passent même par hasard, à les laisser sans nouvelle.

Bé donc j’en fais une. De nouvelle…

Bé oui, mais sur quoi donc qu’est-ce ?

J’ai bien quelques « exercices » de logique en cours de finition avec un manuscrit qui fait des allers-et-retours depuis des années d’un disque dur à un autre : « Le feu[1] ».

Mais je n’en suis pas encore satisfait, pas assez pour le mettre en ligne, bien que tous les personnages y sont déjà « carrés » et resservent cet été ici ou à l’occasion ailleurs.

J’ai bien cette affaire policière pure, « L’affaire du Juge Féyard[2] », qui traînasse également. Mais le récit fait trop « huis clos » et n’est pas encore assez « compliqué » à mon goût…

J’ai encore dans les tiroirs cette affaire se situant dans la « Chiraquie finissante » : déjà plusieurs centaines de pages écrites, mais où je tombe – enfin l’histoire elle-même, mes personnages – dans une impasse stupide. Il faut donc la réécrire, la mette en perspective…

J’ai toujours en tête une autre « pure fiction » de meurtre par procuration promise un jour au procureur Bilger (commentaire censuré)[3]. Mais celle-là est en partie autobiographique, pas assez « romancée », et peut-être bien trop compliquée, elle, pour un lecteur lambda…

Mais à force, ça se met en place doucement dans ma tête : peut-être pour l’année prochaine, donc.

 

Et c’est là que l’idée est venue, sur la route du retour, l’année dernière à guetter les radars automatiques et les « volants ».

Elle a germé au mois de septembre 2009… Bon entre-temps, y’a eu la crise, les âneries des uns et des autres, beaucoup de travail à assumer.

En octobre 2009, elle a pris corps dans mon esprit et j’ai commencé à la coucher sur l’écran. En fait, à partir de la moitié du récit.

Le retour de « Miho » : vous verrez.

Je ne sais pas pourquoi « Miho » : Mais en tout cas, la nana existe, dans un tout autre contexte d’ailleurs, et avec une autre identité.

 

C’est qu’il faut vous avouer au passage une de mes faiblesses criardes : je n’ai aucune imagination, absolument aucune. D’ailleurs, aucune des informations qui suivent, ABSOLUMENT AUCUNE, sauf la lettre de Bassano d’avril 2010 et la partie « romanesque » (que vous identifierez tout de suite pour mettre en scène les personnages de ce roman), ne sont des « inventions » : Toutes ces informations sont déjà en ligne sur internet depuis de nombreuses années (sites suisses, belges, français, américains, etc.) : il suffit de chercher !

Des « idées », oui, quelques-unes, mais alors pour les mettre en musique, archinul le mek !

La preuve, presque tous les personnages qui « jouent » leur rôle dans le texte qui va suivre, existent aussi. Mais dans la « vraie vie », ils font naturellement tout autre chose, ne portent même pas les idées que je leur attribue, ni même les traits de caractère, encore moins les ambitions.

En revanche, « le nez qui bouge » de Charlotte, c’est vrai et authentique : J’en connais deux comme ça. J’en ai choisi une seule : celle qui ne nasillarde pas, justement.

Même les noms sont piqués dans le dictionnaire des fleuves et rivières : c’est dire !

Que j’en ai été obligé d’en faire une table de correspondance sous Excel, pour ne pas me planter au fil du récit…

Résultat, assez peu de description de lieux (je les connais tous) et de personnages, physiquement (je n’en ressens pas le besoin, puisque je les connais aussi tous) : place, dans cette civilisation de l’image, à la seule imagination du lecteur. À lui de faire l’effort de projeter ses propres « fantasmes » : les miens n’ont vraiment d’intérêt pour personne…

 

Oui mais, raconter quoi ? Bé là, n’ayant toujours aucune imagination, et fort des événements récents du pays, je me suis carrément et tout bêtement inspiré de l’actualité… actuelle.

C’est aussi à force d’avoir eu recours aux textes qui traînent sur Internet pour alimenter la rubrique « Devoir d’inventaire »…

Car, vous ne le voyez peut-être pas, mais il y a un fil rouge qui passe et repasse à travers les destins tragiques retracés dans cette rubrique.

Plusieurs en fait, mais toujours il s’agit d’argent et de pouvoir.

Même pas de « fille », c’est vous dire la tristesse du « monde politique »…

Sauf que quand j’en suis arrivé aux années « Mythe-errant », entre Lucet, Bérégovoy et Grossouvre, qui ne sont que la toute petite partie émergée d’un iceberg beaucoup plus gros, on ne peut plus « dénoncer » ce qui représente une énorme affaire d’État, à l’en « faire péter la République plusieurs fois » nous assurait feu Alfred Sirven.

Certes, mais n’était-ce pas le dire d’un « malade du neurone » qui sombrait dans le délire de paranoïa ?

Pas tout-à-fait, car il y a des faits qui restent intangibles dès qu’ils ont été figés dans le marbre de l’Histoire, celle avec un grand « H ».

 

La « parano », elle existe, mais pas non plus tout-à-fait là où on la recherche. Elle a été déclenchée par la mort de Jean-Luc Lagardère, dans le sillage de la vente de frégates furtives à Taïwan. Pas de doute : L’affaire « Clearstream », dont il sera beaucoup question ci-après (peut-être un peu trop mais quand il a fallu « alléger », je m’y suis assez mal pris… excusez !), la « 1 » et la numéro 2, celle qui a emmené « Vil-pain » jusqu’en correctionnelle en lui épargnant le « croc de boucher » qui lui était promis par qui on sait, en est un avatar.

Mais un avatar loupé : ce n’était pas la bonne cause, ni la bonne cible. Tout le monde, sauf les juges du TGI Paris, est passé à côté. Les juges du TGI ont vu l’essentiel sans savoir le reste. C’est déjà beaucoup de leur part.

Était-ce les bons acteurs ?

Pour partie, oui. Car les autres sont morts souvent dans leur lit ou se sont fait oublier.

Qui sont-ils ?

Là, on entre effectivement dans un énorme scandale qui, je l’espère bien, ne sera jamais révélé.

Car le révéler, ce serait remettre en question toute une partie de l’Histoire récente de notre pays, ses institutions et quelques-uns des plus grands « Homme d’État » que nous ayons eu.

C’est dire l’enjeu du silence… C’est dire pour quoi il ne s’agit, de ma part, que d’un roman, une pure œuvre d’imagination…

J’insiste…

 

C’est, arrivé à ce niveau de réflexion, que j’en suis venu à la conclusion que je vous propose. Vous la découvrirez en fin de mois.

C’est la seule qui me convienne et elle m’est venue à l’esprit, que dis-je, elle s’est imposée début novembre 2009, quand j’épluchais des pages et des pages Internet sur le sujet (car il n’y a rien de probant, d’explicatif, de « sain », dans les divers bouquins qui touchent au sujet, pour être bien trop « polémiques » voire « très engagés ».).

Et alors, comme je mets en scène notre auguste Président, Vénéré de tous, aimé de tous les « Gaulois natifs et impatriés réunis » et de tous les autres depuis 2007, bé tout d’un coup, ça avait une cohérence d’ensemble sans équivoque.

C’est pourquoi il m’a fallu « réinventer » les premiers chapitres, parce que finalement, cet homme-là a un rôle clé, y compris dans son « abstention » à faire appel contre la décision de relaxe envers son propre ex-chef de gouvernement du temps où il n’était que « ministre des cultes et de l’intérieur », qui s’explique par la suite.

Il est « en mission » depuis son éviction du gouvernement de « Balla-mou », la faute aux élections de 95 : « Balla-mou » était le « bon cheval ». Être dans son sillage aussi, sauf qu’il a chuté à la dernière haie et qu’il a fallu tout reprendre depuis le début, ce qui a pris 7 ans de travail !

 

Et, coup de « grâce véritable » (dans le sens où la « grâce est divine » et éclaire le chaland), totalement impromptu vers la mi-décembre : le détail du « Grand emprunt »…

Non pas dans l’utilisation des sommes mobilisées : tout le monde en a glosé depuis le début des travaux de la commission « Jupette/Roro-Card ».

Ce n’est évidemment pas ce qui était important.

Ce qui l’est, ce sont les origines des fonds, sur lesquelles tout le monde a avalé la couleuvre sans piper mot !

Un vrai tour de passe-passe « vachement » bien fait.

Je l’avais prévu dès le début d’octobre 2009 dans le scénario originel.

Mais pas avec ce niveau de maîtrise qui reste assez fabuleux.

Et alors-là, lui donner corps de cette façon-là, merci à « Bling-bling » : je n’avais pas à tout refaire comme je m’en suis ouvert ici ou là dans quelques commentaires…

Merci, Chef !

Et puis comme d’une confirmation, le 22 mars dernier, 2010, l’arrivée d’un « Chiraquien » pur-jus au poste de ministre du Budget, qui a sous sa coupe, les douanes, les recettes fiscales unifiées, « Tracfin », des « super-agents » du contrôle, comme ceux versés à la DNEF ou la DNVI, le doigt sur les autorisations de « commissions versées à l’étranger », toute liberté de remonter toute information sur quiconque quand il s’agit d’argent sale.

Ça, je ne l’avais pas prévu… Mais qu’importe, notre « Ô combien vénéré président » me rendait hommage sans le savoir !

Car, c’est qu’il s’était passé quelque chose depuis lors, que le terrain était « propre », les comptes rendus, chaque bouton de guêtre ayant retrouvé sa place : « Barre-oing » est l’agent idéal pour faire passer ce message-là au « Chi » lui-même, qu’il ferme définitivement ce chapitre-là de l’histoire de « l’ami de trente ans » et de sa tentative de traitrise, qu’il enterre enfin la hache de guerre.

D’ailleurs, « Vil-pain » qui au même moment du printemps naissant, crée son propre parti, affirme être « une alternative crédible »… à « Bling-bling »… tout en n’étant pas un opposant, précise-t-il le lendemain : souvenez-vous, ce n’est pas moi qui l’ai inventé, même si ça eut été moins clair lors de son rassemblement du 19 juin dernier.

 

Bref, l’ensemble prend corps, s’enracine directement dans les « présupposés » de mon récit au fil du temps, mais personne ne vous le dira nulle-part ailleurs.

Car, j’en suis à me demander moi-même, si en « inventant » une histoire un peu « complètement farfelue », juste « pour en rire », pour vous occuper cet été, je n’en suis pas finalement, à force de déductions et d’inductions, arrivé à décrire ce qui s’est réellement passé dans les plus hautes sphères du concert des États-Nations.

C’est dire mon état psychiatrique avancé : c’est un peu comme si je t’inventais un « Boson de Higgs » parfaitement improbable, et que là, tout d’un coup il apparaisse exactement à l’endroit prévu, dans les conditions prévues de mon accélérateur de particules !

Ça fait un drôle d’effet, je vous assure…

 

Restait plus qu’à remettre en musique les détails et le final, jeter quelques « aléas » qui pimentent un peu le récit pour en finir.

S’il n’y avait pas eu l’épisode « Inco » (et le commentaire des mesures qu’il propose sur son blog, lancé un peu comme un défi de sa part), c’aurait été bouclé à mi-février.

J’aurai eu le temps d’oublier, pour pouvoir relire sereinement en juin ou juillet, améliorer tel ou tel passage, gommer telle ou telle incohérence.

Là-dessus, période des bilans, des comptes et comptes-rendus, des PV des AG des ceci et des cela, et je me suis retrouvé rapidement aux alentours de Pâques à « boucler » en vitesse, pour en finir rapidement : c’est qu’il faut aussi que je bosse, parfois.

Long travail du mois de juillet, à toute remettre dans le « bon ordre » avant mon départ : je rangerai mon bureau une autre fois, au retour !

 

Juste une concession à la bienséance : vous verrez divers « Apartés » numérotées dans le cœur du récit.

C’est un « truc », là comme ça, où la scène décrite est coupée, autocensurée.

1 – Elles n’apportent rien à la suite du récit, elles peuvent donc disparaître, quitte à réapparaître dans une future « version papier » (mais vendue, celle-là : sur le « blog », c’est gratuit ! Nuance infinie…) ;

2 – Elles peuvent aussi « choquer » les âmes sensibles et un public des plus jeunes. C’est un engagement de ma part que de n’offenser personne, surtout pas « les plus jeunes ». Je m’y suis tenu jusque-là, pas de raison d’y renoncer pour si peu.

Et pourtant, je m’en donne à cœur-joie sur le sujet, au moins à deux ou trois endroits desdites apartés.

Notamment, la séquence où « Paul » fait craquer « Miho », tout dans la « menace psychologique », qui est particulièrement bien montée, tendue et bien vue.

Les autres sont d’un niveau inférieur : pas la peine d’alourdir le récit qui est déjà assez épais, touffu à souhait, comme je les aime (et que je n’en trouve plus en format poche, pour les avoir tous ou presque, lus : depuis, je préfère les écrire, disais-je encore à « Chouette-chouette » le 1er avril dernier, commentaire n°7).

 

Notez que je fais aussi quelques impasses : C’est sciemment, d’abord parce qu’il y a très peu de traces de ce qui s’est réellement passé, sur les affaires Luchaire, l’Angolagate dont le jugement est en appel (on ne peut guère en parler), les ventes d’armes à l’Arabie Saoudite et d’autres pays du Golfe, ni même encore les « hoquets » sur la vente d’armes au Brésil, à la Russie ou les ratés des avions ravitailleurs EADS, qui pourrait émerveiller mon imagination.

Ensuite parce que ça n’apporte pas grand-chose au récit.

Par ailleurs, je fais une longue digression sur l’explosion de l’usine AZF qui est finalement « hors-sujet », mais je l’ai laissée en l’incluant dans autre chose (que vous découvrirez).

C’est un choix de ma part, que de l’avoir mis hors-sujet, dicté par le jugement du tribunal qui a acquitté tout le monde (ce qui est parfaitement logique), mais de l’avoir gardé pour justement l’évincer en réponse à mon correspondant, qui m’a pour partie inspiré ce récit, mais pas seulement lui, (car depuis le mois d’avril, circule des versions papiers mise ainsi à l’abri et depuis mai, des « versions électroniques », par précaution et même sur un blog « bis »), en la personne du « Capitaine Haddock ».

Lui prend un autre parti : il sait beaucoup de choses et à mon sens doit d’être encore vivant pour être « passé à côté » (ce n’est que mon opinion, qui ne vaut pas plus que « pêt de lapin », naturellement).

C’est normal, puisque… c’est compliqué.

Je le mets d’ailleurs en scène (en déplaçant l’endroit et la date où il fut allé réellement), pour lui faire tenir un rôle qu’il n’a pas : qu’il me pardonne, mais comme je tenais absolument à le citer pour renvoyer copieusement sur son site qui décrit à peu près la même chose mais en mieux documenté et en très nettement moins « romancé », je me devais de lui attribuer un rôle, sinon central, au moins important.

Depuis, nous avons échangé : une flopée de commentaires, des textes à lui (où il réécrit longuement sa rencontre putative avec Paul : vous verrez !) et m’a inspiré les deux derniers chapitres qui sont des rajouts.

Passons aussi sur le fait qu’il m’ait vraiment « fait ch… » en mai dernier : en me collant sur le dos une équipe d’Ufologues !

Vous avez pu suivre ces délires dans la rubrique « Les enquêtes de Charlotte », les posts antérieurs à celui-ci…

Notez également que j’ai eu des contacts internetiques avec un autre personnage cité. Il m’a même fait parvenir divers documents que j’avais déjà consultés par ailleurs, sauf le dernier en date d’avril 2008, et appris un détail qui me fait réécrire, dans l’urgence quelques procédés.

Tous les deux, qu’ils soient remerciés de leur collaboration, de leur soutien – même si nous ne partageons pas les mêmes objectifs et ambitions – et surtout du respect de leur astreinte à confidentialité : des hommes de paroles, c’est assez rare pour être souligné.

 

Et puis, je préfère « ma » thèse, parce qu’elle est corroborée par l’attitude de l’administration « Bu-bush » et celle de « Baraque Au-Bas-mât ».

Car, soyons logiques jusqu’au bout et regardons de près les faits. D’abord cette histoire de la montée en puissance de notre « Ô combien Vénéré Président »…

Reportez-vous à ces deux posts-là, celui-ci et le suivant, qui commencent à dater mais qui sont repris de diverses coupures de presse d’antan (synthèse pas simple et quelques erreurs en plus).

Puis « calez-vous » sur l’été 2007, le début de la crise des « subprimes », et surtout sur sa gestion, tant aux USA que cette extraordinaire convergence d’avec la « Vieille Europe », honnie par Washington quand elle dit « non ». Le seul qui n’a rien fait avancer, c’est justement notre très et « Ô combien Vénéré Président » et tous l’ont snobé un temps.

Il a dû « reprendre la piqûre » au moment du passage du Président américain devant le Parlement Européen à Strasbourg, puis à Pittsburg, à Londres, voire à Copenhague. Et comme par miracle, les choses s’arrangent en mars 2010 sans aucune raison apparente, sauf le vote de la loi de finances rectificative de mars 2010 et le « grand emprunt » annoncé en décembre… Pour être désormais au « beau fixe » sur l’essentiel, alors même que la crise des « subprimes », qui aurait pu être gérée autrement, n’est même plus un sujet « dont on cause » (même si ça va revenir cet été, pendant que vous lisez ces posts-là).

Celle-là, je la trouve extraordinaire. Mais passons.

 

Je vous laisse à votre lecture quotidienne. Zappez si ça vous casse le pied ou arrache la macula : on se retrouve en septembre, si Dieu le veut bien dans son immense miséricorde.

 

Bien à vous toutes et tous…

 

 

PS : Il y a aussi parfois des redites. Dans le « roman » qui va suivre. Elles disparaîtront dans la « version papier ».

Mais là, elles étaient indispensables pour la bonne compréhension de chaque « épisode » pris en tant que tel, un à un.

Et ce n’est pas simple de dire et redire les mêmes choses avec des mots différents, croyez-moi.

Un exercice de style, en quelque sorte…

 

http://infreequentable.over-blog.com/article-operation-juliette-siera-0-53515781.html

 


[1] Voir l’épisode « Le feu », à paraître aux éditions I².

[2] Voir l’épisode « L’affaire du Juge Féyard », à paraître aux éditions I².

[3] Voir l’épisode « Au nom du père », à paraître aux éditions I².