Lettre au Président de la République Flux

Guerre du Golfe 1991 : réponse de la Présidence de la République à Atama Teugasiale

 

Enfin une réponse de la Présidence de la République !...

 

Suite aux deux courriers qu’Atama Teugasiale a envoyés au Président de la République, il vient de recevoir un courrier en date du 13 septembre 2017 :

 

« Monsieur,

Le Président de la République a bien reçu le courrier que vous avez souhaité lui faire parvenir pour lui adresser vos félicitations à la suite de son élection et lui faire part des doléances des vétérans relatives aux indemnités non perçues de la guerre du Golfe.

Le Chef de l’État m’a confié le soin de vous remercier pour votre aimable soutien dans l’action déterminée qu’il conduit au service de notre Pays et de transmettre votre correspondance à Madame la ministre de la Justice pour qu’elle en prenne connaissance.

Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée. »

Le commissaire en chef de 1ère classe

Jérôme THEILLIER

 

Atama Réponse Elysée 2017 09 180001

 

Cette réponse fait suite au courrier envoyé au Président de la République par Atama Teugasiale le 31 mars 2017 et au rappel fait le 31 août dernier.

J’ai comme l’impression que « la mise en pression » récente sur le dossier de la guerre du Golfe de 1991 a porté ses fruits !...

Tout d’abord, il y a eu la lettre à l’Ambassadeur du Koweït en France, qui était accompagnée du livre « Les milliards disparus de la Division Daguet », en langue arabe, puis un courrier à la Délégation à l'information et à la communication de la défense (DICOD).

J’ai aussi envoyé ces courriers à M. Édouard Philippe, Premier ministre.

 

Le Président Emmanuel Macron pourrait tirer un important bénéfice de la Divulgation des détournements de fonds de la guerre du Golfe tant au niveau des Armées que dans l’opinion publique en levant le voile sur le véritable niveau de corruption de la classe politique depuis le début des années 1990.

Bien sûr, il sera inévitable d’affecter une partie des fonds encore disponibles du Plan d’Investissement pour l’Avenir à la Défense Nationale, mais cela permettra de démontrer que c’est véritablement lui le « Chef des Armées ».

J’ajoute que la crise avec l’État-major des Armées a vraisemblablement été provoquée par la stratégie développée par notre nouveau président.

 

Il faut décrypter le discours de M. Macron à la Conférence des Ambassadeurs du 29 août dernier pour découvrir "l’inadmissible" pour l’État-major de la Défense Nationale : « (…) il n’y a plus d’ennemi conventionnel et, si l’on suit le raisonnement, le pays n’aura vraisemblablement plus besoin d’armée pour défendre son territoire. En revanche, elle doit faire face à un ennemi non-conventionnel, le « terrorisme islamiste », qui exige à la fois une police omniprésente et une armée de projection capable d’intervenir dans les foyers de terrorisme à l’étranger : La Syrie et l’Irak d’un côté, la Libye et le Sahel de l’autre ».

C’est très vraisemblablement ce changement d’objectifs, manifestement pas intégré par la Défense, qui a conduit à la démission de son chef d’état-major des armées à peine confirmé dans ses fonctions quelques jours auparavant.

Car la déclaration d’Emmanuel Macron implique que la dissuasion nucléaire n’a plus de raison d’être !... 

 

Le Président n’a pas compris que l’on ne peut pas supprimer d’un coup la DGA, nos centres de fabrication d’armes nucléaires ainsi que nos centres de recherche.

Il aurait dû lire l’article « Démocratie directe et Sécurité extérieure (IV) », paru sur mon Blog, qui explique que la seule solution pour dénucléariser progressivement la planète est de créer un bouclier spatial planétaire pour protéger la Terre des astéroïdes et des comètes, sachant qu’une comète qui fonce sur la Terre ne peut pas être détournée : seul des frappes nucléaires peuvent la détruire.

Un programme qui rassemblera les Terriens autour d’un objectif commun, salvateur pour l’humanité, tout en dénucléarisant la planète et en gardant nos compétences technologiques.

Je n’invente rien car l’idée de créer un programme planétaire pour détourner les astéroïdes est celle de cosmonautes américains et elle a été reprise par Dimitri Rogozyne, vice-ministre de la Défense de la Russie et par l’ONU (General resolution A/RES/68/75 - para. 11 December 2013).

 

J’ajoute juste la « dimension nucléaire » indispensable pour éviter un « cataclysme cosmique » comme celui qui a frappé Jupiter (la planète) le 16 juillet 1994 lorsque la comète Shoemaker-Lévy 9 s’est disloquée en 21 fragments de 1 à 2 kilomètres de diamètre et provoqué des "boules de feu" aux dimensions considérables.

Le Fragment "G" frappa Jupiter avec une énergie estimée à 6 millions de mégatonnes de TNT, ce qui correspond à environ 600 fois l’arsenal mondial !... La "boule de feu" qui en résulta s’éleva jusqu’à 3.300 km au-dessus de la couche nuageuse…

C’était juste un petit rappel pour que « Jupiter », le nôtre, se penche sérieusement sur un problème qui pourrait mettre en péril l’humanité toute entière, un jour ou l’autre.

 

Jean-Charles Duboc

 

 

 


Guerre du Golfe 1991 : Demande d'audience d’Atama Teugasiale à Emmanuel Macron, président de la République

Le 31 août 2017

 

Monsieur Atama TEUGASIALE

PAITA

Nouvelle Calédonie

à

Monsieur Emmanuel MACRON

Président de la République

Palais de l’Elysée

55, rue Faubourg Saint- Honoré

750008 PARIS

                                                                                   

Lettre Recommandée avec A.R                                                                               

 

Objet : demande d’audience

 

Monsieur le Président de la République,

 

J’ai attiré votre attention, par correspondance, le 17 mars 2017 (copie jointe) sur ce qui semble être un détournement des Indemnités de la Guerre du Golfe. Cela fait maintenant 6 mois que je suis sans nouvelle de votre part et 3 mois du 1er Ministre, la Ministre des Armées et la Ministre de l’Outre-Mer.

 

Pour cette raison, j’ai l’honneur de solliciter votre bienveillance afin d’obtenir une audience pour Messieurs Jean-Charles DUBOC (auteur de l’ouvrage les Milliards disparus de la Division Daguet) et Vincent FILIMOEHALA (témoin clé). Ce sont les seules personnes capables de vous exposer en détail le contenu exact des faits liés à ce dossier.

 

D’autre part, mon souhait est identique à celui de l’Ambassadrice pour le Partenariat Mondial pour l’Education, Madame RIHANNA, qui seulement un mois après vous avoir interpellé sur TWITTER, a été reçue à l’Elysée et  obtenu 3 milliards pour l’éducation en Afrique.

 

Je suis conscient que vous avez d’autres priorités majeures, mais, pourrais-je espérer obtenir gain de cause ? Sachez que j’avais déjà formulé cette requête auprès de vos deux prédécesseurs auparavant, en vain.

 

Lors de votre discours patriotique du 14 juillet 2017, digne d’un vrai chef des Armées, j’ai retenu cette phrase qui m’a profondément touché : « les victimes des attentats et des conflits extérieurs auront le soutien majeur de l’Etat ainsi que leurs familles ».

 

Et nous, les vétérans de la Guerre du Golfe ? Sommes-nous « ceux qui ne sont rien » en comparaison à un de vos propos ? Pourrions-nous espérer qu’une Commission d’Enquête Parlementaire soit diligentée ? Le scandale qui éclatera pourrait bien prendre une dimension insoupçonnée compte-tenu des implications Outre-Atlantique. D’autre part, cette affaire commence à être médiatisée dans le monde arabe.

 

Jean-Charles DUBOC ainsi que certains vétérans ont dénoncé cette affaire à plusieurs reprises. Il n’y a jamais eu de démenti à ces accusations par le Ministère de la Défense. Nous sommes révoltés par cette dérive totalitaire du fait qu’il s’agit bien du pouvoir politique de l’époque. Où est passé l’argent ?

27 ans déjà et toujours rien…

 

Notre combat est de faire lever le voile dès maintenant, en mémoire pour tous nos frères d’armes de la Guerre du Golfe : actifs, retraités, décédés et victimes du syndrome post-traumatique durant ce conflit.

Pouvons-nous compter sur votre soutien en tant que Chef d’Etat ?

 

En espérant que ma requête retienne toute votre attention.

 

Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma plus haute considération.

 

Atama TEUGASIALE

 


Indemnités de la Guerre du Golfe : Lettre de rappel au Président de la République

 

Atama Teugasiale a été le Premier à adresser à M. Emmanuel Macron, Président de la République, une lettre de rappel sur le dossier de la disparition des indemnités de la guerre du Golfe de 1991

Merci à lui !...

 

Atama TEUGASIALE

                                                                       PAITA 31 mars 2017

Monsieur Emmanuel MACRON

Président de la République

Palais de l’Elysée

55, rue Faubourg Saint- Honoré

750008 PARIS

                                                                                                          

Lettre Recommandée avec A.R    

                                                                                                

Objet : Recours Hiérarchique

 

Monsieur le Président de la République,

            Tout d’abord, au nom de tous mes frères d’armes, Vétérans de la Guerre du Golfe, je salue votre victoire et vous adresse tous mes vœux de succès pour gouverner la France.

            Le but de cette lettre est de vous informer d’un fait gravissime relatif à la Guerre du Golfe, le détournement des Indemnités de la Guerre du Golfe attribuées à la France en 1991.

 Il a été dénoncé en  1998 par M. Jean-Charles DUBOC auteur de l’ouvrage «  Les Milliards Disparus de la Division Daguet » et détenteur du site « Alerte-éthique.fr » Commandant de bord B747/200 Retraité. Celui-ci a fourni des indications très précises sur ce dossier, ces informations sont très importantes.

 A savoir, qu’il  n’a jamais eu de démenti à ces accusations par les différents Ministères concernés.

Pour votre information, en multipliant les actions de communication, forts de leur détermination, bon nombre de Ministres, Députés ainsi que l’ensemble de Hauts Fonctionnaires de l’Etat ont été avisés par M. Jean-Charles DUBOC et M. Vincent FILIMOEHALA (vétéran) qui est un témoin clé dans ce dossier épineux.

A ce jour, le Ministère de la Défense reste muet aux nombreuses doléances. Pour quelle raison ce silence ? Vivons-nous réellement dans un pays démocratique ? La liberté d’expression est-elle bafouée par nos élus ? Ils ne sont pas au dessus de la loi, qui s’applique à tout citoyen. Dans ce cas précis, sont-ils aussi complices de cette corruption titanesque ? Et pour finir, je pense que le cynisme en politique est une attitude dictatoriale.

 La prime de guerre prévue pour la participation à ce conflit n’a jamais été virée, alors qu’elle avait été promise par le Gouvernement de l’époque.

            Cependant, malgré les diverses missives envoyées par mes soins à votre prédécesseur (le 19 décembre 2014, 12 février 2015 et le 21 juillet 2015), face au mutisme, j’ai l’honneur de vous transmettre ma requête.

           

Lors de votre première allocution le soir du deuxième tour du scrutin Présidentiel, vous avez affirmé être attentif aux préoccupations  des citoyens en évoquant :

            - Les maux, les irrégularités et les discriminations ;

- Que vous servirez avec Humilité et Amour au nom de notre devise « Liberté, Egalité, Fraternité » ;

- Que vous serez fidèle aux engagements pris vis-à-vis des français ;

- Que vous direz à chaque fois la vérité ;

- Que vous protégerez la République ;

Et, vous avez conclu par ce message : « renouer avec l’optimisme et rendre aux Français les chances de réussites ».

 

C’est pourquoi, face aux divers dysfonctionnements constatés à propos de cette indemnité, fidèle aux valeurs Républicaines et en mémoire de mes camarades décédés, blessés, retraités et actifs, j’ai l’honneur de solliciter votre bienveillance afin qu’une « Commission d’Enquête Parlementaire soit enfin diligentée officiellement ».

Cela permettra l’analyse des conditions d’un détournement de fonds publics et définir les causes de cet échec de l’Etat. La reconnaissance sera  la régularisation des fonds disparus et prouver que certains de nos soldats souffrent de la pathologie du syndrome du Golfe.

Je sais, Monsieur le Président, que vous êtes extrêmement sollicité et trouverez ma démarche très audacieuse, mais, j’agis dans le but d’améliorer le fonctionnement de notre démocratie. Sachez que l’effet médiatique de cette corruption aura un impact énorme dans l’opinion publique Française et Européenne.

L’opinion publique approuvera-t-elle ces dérives lorsque cette affaire prendra de l’ampleur par sa médiatisation ? Notre détermination sera à la hauteur de l’enjeu afin que nous puissions enfin bénéficier des droits correspondants exactement à notre engagement pour la défense de la Nation.

Pour ma part, je suis un vétéran de la 1ère compagnie du 2ème RIMA, j’ai participé à cette opération et vous, un nouveau serviteur de la République et de ses valeurs. J’ai une entière confiance en votre jugement et sachez, que je ne renierai jamais mes engagements pour ma patrie et suis fier d’être français.

En révélant ce délit au Peuple, aux militaires, le détournement des indemnités de la Guerre du Golfe et en transmettant le dossier au Ministère de la Justice, vous redonnerez à la République Française une légitimité qu’elle a perdue et lui garantirez un fonctionnement sain de notre démocratie qui la préservera de toute dérive totalitaire.

Si j’ai porté à votre connaissance ce recours hiérarchique, c’est dans le cadre d’une demande d’audience à titre personnel au profit de M. Jean-Charles DUBOC et de M. Vincent FILIMOEHALA qui sont prêts à vous fournir plus en détail toutes les informations capitales liées à la gravité de l’ampleur de cette affaire d’Etat.

Je comprends très bien que vos préoccupations du moment vous en empêchent mais je compte sur votre soutien, en qualité de Chef des Armées.

Pour conclure, en me référant au cinquième chantier de votre Programme, celui du renouveau démocratique, j’espère qu’une suite favorable sera accordée à ma requête et l’examen de la recevabilité de la demande.

            Dans l’espoir, que cette démarche retienne toute votre attention, ainsi que votre équipe Gouvernementale,

Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma plus haute considération

 

Atama TEUGASIALE


Lettre ouverte à Emmanuel Macron, Président de la République

 

Autant passer tout de suite aux choses sérieuses !...

 

M. Jean-Charles Duboc

Pilote B 747 retraité (Air France)

à

M. Emmanuel Macron

Président de la République

Palais de l'Élysée

55, rue du Faubourg-Saint-Honoré

75008 Paris

 

Lettre ouverte

 

Monsieur le Président,

 

Je vous adresse toutes mes félicitations pour cette rapide, et même extraordinaire, conquête du pouvoir.

 

En tant que simple citoyen - qui occupe sa retraite à essayer de trouver des solutions originales, de rupture, au fonctionnement de la société - je me permets de vous adresser quelques remarques et suggestions que vous ne trouverez pas auprès de vos conseillers habituels.

 

La situation du pays est inquiétante : le chômage touche six millions de personnes tandis que la pauvreté s’est étendue à neuf millions de citoyens, que les comptes sociaux sont très difficiles à équilibrer et que nombre d’entreprises délocalisent compte-tenu de l’importance des charges salariales.

Comment en sommes-nous arrivés là alors qu’en Allemagne, et dans d’autres pays, l’économie est florissante, qu’il n’y a pas de déficit budgétaire et que la dette diminue ?...

 

Il serait peut-être nécessaire d’aller au fond des choses, avec le courage que cela implique, et avec toute la mesure, la retenue, qui sied à vos responsabilités.

Tout d’abord, il me semble nécessaire de vous rappeler - ou de vous apprendre - que nous sommes les héritiers d’une époque troublée où la corruption a atteint des sommets que l’opinion publique sous-estime gravement.

 

Permettez-moi de vous adresser copies de questions parues au Journal Officiel et posées par plusieurs députés. Elles sont relatives à une aide financière d’un milliard de dollars (2,7 milliards d’euros en valeur actuelle) attribuée à la France le 25 février 1991 par l’Emir du Koweït afin de contribuer à notre effort militaire pour la libération de son pays

Ce don est bien répertorié par la presse ainsi que dans un communiqué du ministère des affaires étrangères.

 

Par contre, d’après les réponses du ministre de la défense, et du ministre de l’économie et des finances, il n’y a aucune trace de cette somme dans la comptabilité publique.

Où est passé l’argent ?...

 

Avons-nous affaire à un détournement de fonds ? La somme en question a-t-elle été récupérée, et, si elle l’a été, a-t-elle été virée dans la comptabilité publique ?...

 

D’autre part, j’ai déposé le 22 février 1998, à la BCR du Havre, dépendant de la DNEF, en tant qu’aviseur, des informations sur cette affaire.

Après confirmation que la défense nationale n’avait touchée aucune indemnité relative à la guerre du Golfe, j’ai demandé une prime d’aviseur qui lève la prescription des 10 ans.

 

Cette affaire est largement disponible sur le web.

Il règne, à ce sujet, une Omerta indigne de notre démocratie dans la presse, les médias et chez la majorité des élus.

 

Combien de temps encore cette situation va-t-elle durer ?...

Serez-vous celui qui va « nettoyer les écuries d’Augias » en divulguant cette affaire afin de repartir sur des bases saines et assurer un véritable avenir à notre démocratie ?...

 

Mes réflexions de pilote de ligne ne s’arrêtent pas à la lutte contre la corruption.

Il me semble nécessaire de trouver des solutions originales pour redresser les comptes sociaux tout en incitant nos entreprises à relocaliser.

 

A cette fin, je me permets de vous présenter une étude sur une « Cotisation sociale sur les produits manufacturés » (CSPM), développée par « I-Cube » (un fiscaliste anonyme), et qui présente ces caractéristiques :

C’est une taxe (de plus), avec pour assiette non pas à la marge (comme pour la TVA), non pas sur la valeur-ajoutée (comme CVAE), mais directement sur le Chiffre d’Affaires (comme les anciennes TCA), tout le chiffre d’affaires qu’une même entreprise fait sur le territoire (les ventes) ; taxe à vocation sociale (comme la CSG).

Assujettis : Toutes les entreprises, de production, des intermédiaires, des détaillants et commerçants qui ont une activité nationale (sont donc exclues les exportations), sans exceptions.

Exonérations : Exclusivement les matières premières et les produits alimentaires (humaines et animales).

Taux : Celui qu’on veut, mais croissant au fil du temps et jusqu’à 30 %.

Exemption automatique : Produits vendus bénéficiant du label « OFG », et à plus de 50 % pour les revendeurs.

C’est simple, le montant des achats payés comporte ou non de la « CSPM » dans le prix d’achat (du produit, de la prestation de service) en rappelant qu’en sont justement exemptés les « labellisés OFG »…

Mécanisme : Celui qui ne remplit pas ces conditions paye et « revend » sa CSPM à ses clients. Puisque naturellement, la « CSPM » n’est pas déductible, ni sur elle-même, ni sur les bénéfices…  De plus, elle participe à l’assiette de TVA (et autres droits)…

 

Cette cotisation n’est pas conçue comme un prélèvement nouveau pour les consommateurs mais aura pour double objectif de rendre un peu plus compétitives les entreprises sises sur notre territoire, vis-à-vis des importations "low-cost", et donc d’encourager, au moins indirectement, à relocaliser la création de valeur ajoutée.

 

Le premier effet sera de faire de la recette, disons "volontaire" par le comportement d’achat, mais, ensuite, la CSPM disparaît dans les budgets publics dans la case "recette", pour être remplacée  au fil du temps par des emplois nouveaux, des chômeurs en moins, des indemnités à verser en moins, des cotisations en plus, et donc des assiettes de taxes et impôts supérieurs.

C’est cela qu’amène la CSPM dans ses attributs, au contraire de toutes autres taxes et impôts qui sont largement "sans effet" pour être "neutres" en terme de circuit de fabrication de la valeur ajoutée.

 

Les conséquences de la création d’une CSPM sont extrêmement importantes tant pour la collecte des cotisations sociales, pour la ré-industrialisation, pour l’équilibre budgétaire, pour le redressement de notre pays.

 

J’espère que ces considérations retiendront votre attention.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles Duboc

 


Guerre du Golfe 1991 : Lettre au Président de la République (VIII)

 

Ci-dessous une lettre envoyée à François HOLLANDE, Président de la République, par Atama TEUGASIALE, vétéran de l’Opération « Tempête du Désert », au sujet des indemnités de la guerre du Golfe.

 

 Le 21 juillet 2015

 

M. Atama TEUGASIALE         

                                                                      Monsieur François HOLLANDE

                                                                      Président de la République

                                                                      Palais de l’Elysée

                                                                      55, rue faubourg Saint-Honoré

                                                                      75008 PARIS

 

Lettre Recommandée avec A.R

 

Objet : détournement de fonds

 

P.J : photocopies lettres

 

 

                                 Monsieur le Président de la République,

 

             N’ayant pas reçu de réponse à mes correspondances envoyées en A.R le 19 décembre 2014 et le 12 février 2015 à votre attention (copies jointes), je me permets de revenir vers vous afin de renouveler ma requête.

             Dans le but d’améliorer le fonctionnement de notre démocratie et devant la gravité de ce détournement de fonds réalisé par l’ancien pouvoir de l’époque des faits, j’estime, qu’au nom de tous les anciens combattants de la Division Daguet, la vérité doit être révélée aux militaires et au public. Sachez que l’effet médiatique de cette corruption aura un impact énorme dans l’opinion publique Française et Européenne.

               Devant le nombre conséquent de soldats qui ont participé à cette opération, dont certains malheureusement décédés depuis, la Justice doit être saisie en ouvrant une enquête officielle pour retrouver les sommes manquantes dues aux vétérans de la Guerre du Golfe, en mémoire à ceux-ci et à leurs familles, ainsi qu’aux militaires victimes du Syndrome du Golfe, non reconnu par l’Etat.

               Pour cette raison, en me référant à l’article 40  du Code de Procédure Pénale, je me verrai dans l’obligation de déposer une plainte contre « X » avec constitution de partie civile si aucune suite n’est apportée à ce dossier. Si nécessaire, il est de mon devoir d’ancien vétéran, victime d’une injustice, de divulguer cette information capitale à tous les niveaux et échelons.

             Les informations citées ci-dessus nécessitent un examen plus approfondi de ce dossier épineux, l’urgence est de rigueur.

          Un élu n’est pas au-dessus des lois, le manque d’étique s’applique à tout citoyen de la République, un représentant du peuple, plus encore.

              D’autre part, cette corruption est caractérisée par une haute trahison de la part de tous les acteurs concernés, c’est un acte odieux contre les militaires et la démocratie.

             Pour information, d’après un sondage effectué par l’Institut Economique Affaire (IEA) courant 2006, la France est le plus corrompu des pays industrialisés dans la catégorie des Présidents et Premiers Ministres.

         Je terminerai par les conditions mystérieuses du suicide de Pierre BEREGOVOY, Premier Ministre.

 « Lors d’un discours devant l’Assemblée Nationale, il voulait s’attaquer à la corruption, quel courage !!! ».

 

           C’était un homme de terrain, compréhensif, qui connaissait parfaitement le dossier des Indemnités de la Guerre du Golfe, favorable à la régularisation de la prime, hélas, il n’est plus de ce monde.

             Aussi, en parallèle, le suicide de François de GROSSOUVRE qui a mis fin à ses jours dans son bureau à l’Elysée ? Quelle coïncidence… que des zones d’ombres dans cette histoire.

             Monsieur le Président, comme mentionné dans ma missive du 19 décembre 2014, j’ai l’honneur de réitéré  ma demande d’audience en faveur de Monsieur Vincent FILIMOEHALA, ancien vétéran et porte-parole, ainsi que Monsieur Jean-Charles DUBOC, témoins clés de cette affaire d’Etat. Ils pourront vous apporter des éclaircissements et les preuves suffisantes pour confirmer que cette indemnité était due aux vétérans de la Guerre du Golfe.

              Malgré leur forte détermination en multipliant les actions de communication, à ce jour, le Ministre de la Défense reste muet. Pourquoi ce silence ? Vivons-nous réellement dans un pays démocratique ?

           La liberté d’expression est-elle censurée à ce stade là ? Quelles en sont les raisons ?

            L’égalité des droits est-elle bafouée par les politiciens ? Sont-ils au dessus des lois ?

          La fraternité entre l’armée et le peuple existe-t-elle encore ? Le patriotisme, seul rempart ?

          Dans ce cas précis, que font nos officiers supérieurs qui ont participé aux côtés des alliés durant cette guerre ? Sont-ils aussi complices de cette corruption titanesque ?

        Pour information, à défaut de réponse de la part du Délégué Médiateur de la République, en dernier recours,  Monsieur FILIMOEHALA envisagera d’ester une action en justice afin de faire valoir ses droits.

 

            D’autre part, Monsieur Jean-Charles DUBOC auteur de l’ouvrage « Les Milliards disparus de la Division Daguet », première édition le 06 janvier 2015, a osé dénoncer ces faits en envoyant entre 1998 à 2014 plusieurs courriers de rappels sur ce détournement de fonds aux Ministres des finances ainsi qu’à de hauts fonctionnaires, en vain sans réponse et sans contestation de leurs parts. Dans la République Française, fait-on si peu cas d’un acte aussi grave qui lèse nos vétérans ? Lors de la fête Nationale, vous avez félicité les différentes unités qui participent actuellement à des opérations extérieures, mais, c’était aussi l’occasion de rappeler le dévouement et l’engagement dont ont fait preuve les vétérans de la Guerre du Golfe.

 

           - 22 février 1998, à la BCR du HAVRE

          - 02 juin 1998, à Monsieur Jean-Pascal Beauffret, Directeur Général des Impôts.

          - 08 juin 1998, à Monsieur Dominique Strauss-Kahn, Ministre des Finances.

        - 29 août 1998, à Monsieur Dominique Strauss-Kahn, Ministre des Finances.

       - 23 novembre 1998, à Monsieur Dominique Strauss-Kahn, Ministre des Finances.

         - 27 décembre 1999, à Monsieur Christian Sautter, Ministre des Finances.

          - 21 février 2000, à Monsieur Christian Sautter, Ministre des Finances.

           - 03 avril 2000, à Monsieur Laurent Fabius, Ministre des Finances.

           - 13 juin 2000, à Monsieur Laurent Fabius, Ministre des Finances.

           - 20 juillet 2000, à Monsieur Laurent Fabius, Ministre des Finances.

           - 29 janvier 2001, à Monsieur Laurent Fabius, Ministre des Finances.

           - 20 juin 2008, à Madame Christine Lagarde, Ministre des Finances.

           - 14 août 2009, à Madame Christine Lagarde, Ministre des Finances.

           - 29 janvier 2014, à Monsieur Pierre MOSCOVICI, Ministre des Finances.

 

            Monsieur le Président, fidèle aux valeurs Républicaines, au nom de tous mes camarades actifs, retraités, blessés et décédés, j’ai l’honneur de solliciter votre bienveillance afin qu’une enquête officielle soit enfin diligentée.

          En espérant obtenir un avis favorable concernant la demande de rendez-vous avec le Porte Parole, Monsieur Vincent FILIMOEHALA et Monsieur Jean-Charles DUBOC auteur de l’ouvrage cité ci-dessus, je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

 

            Dans l’attente d’une réponse de votre part,

 

            Comptant sur votre compréhension,

 

            Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma plus haute considération.

 

M. Atama TEUGASIALE


Guerre du Golfe 1991 : lettre au Président de la République (VII)

 

Ci-dessous une nouvelle lettre envoyée à François HOLLANDE, Président de la République, Chef des ARMÉES, par Atama TEUGASIALE, vétéran de « l’Opération Daguet », au sujet des indemnités de la guerre du Golfe.

 

Le 12 février 2015

M. Atama TEUGASIALE

Monsieur François HOLLANDE

Président de la République

Palais de l’Élysée

55, rue du Faubourg Saint-Honoré

75008 PARIS

Lettre recommandée avec A.R

Objet : demande d’audience

P.J. photocopie lettre

 

     Monsieur le Président de la République,

     Chef des ARMÉES,

 

     N’ayant pas reçu de réponse à ma correspondance envoyée le 19 décembre 2014 à votre attention (copie jointe), je me permets de revenir vers vous afin de renouveler ma requête émise dans cette missive.

     En effet, grâce à la sortie du livre : « Les milliard disparus de la Division Daguet » de Monsieur Jean-Charles DUBOC, et avec le début de la médiatisation de cette affaire, j’ai l’honneur de solliciter une audience au profit de Monsieur FILIMOEHALA Vincent, qui vous apportera toutes les preuves nécessaires afin de vous convaincre d’intervenir auprès du Ministre concerné.

     Je sais que vous êtes très sollicité et trouverez ma démarche très audacieuse, mais, j’agis pour le bien de l’ensemble de mes camarades vétérans de la Guerre du Golfe ainsi qu’à leurs familles.

     C’est à l’attitude de certains hommes politiques de l’époque des faits cités ci-dessus que vont mes reproches.

     Ambitieux pour eux-mêmes, ils ont bradé la souveraineté que nous accordions par le vote et qui nous porte préjudice aujourd’hui. Plus soucieux de leurs petites affaires que de la France, ceux-ci ont bafoué les principes qu’ils prétendent défendre, en oubliant sciemment les seules règles objectives de l’Etat. Croire qu’il suffit de pousser le cynisme en assez loin pour donner l’impression de l’innocence n’est pas une attitude de démocrate. Le cynisme en politique est une attitude dictatoriale.

    D’autre part, dans l’espoir d’obtenir gain de cause, notre combat continuera sans relâche en mémoire de nos vétérans morts pour la Patrie durant cette guerre sans oublier l’effet dévastateur du syndrome du Golfe.

    Dans l’attente d’une réponse de votre part, comptant sur votre honnêteté et vous renouvelant ma confiance,

    Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la république, en l’expression de ma plus haute considération.

 

M. Atama TEUGASIALE

 


Guerre du Golfe 1991 : lettre au Président de la République (VI)

 

Budget de guerre : Où sont les milliards de la Division Daguet ?...

 

Le 16 janvier 2015

Monsieur Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur François HOLLANDE

Président de la République

Palais de l'Élysée

55, rue du Faubourg-Saint-Honoré

75008 PARIS

 

 

Copie : Monsieur Manuel VALLS, Premier Ministre ;

           Monsieur Michel SAPIN, ministre des finances et des comptes publics ;

           Madame Christiane TAUBIRA, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice ;

           Monsieur Jean-Yves LE DRIAN, Ministre de la Défense ;

           Colonel Alain LE GUEN ;

           Presse & médias.

 

Objet : Budget des armées / Les milliards disparus de la Division Daguet

 

   

Monsieur le Président,

 

     Nous sommes en guerre, et il va falloir obtenir un budget de guerre pour faire face à l’urgence des attaques terroristes sur le territoire national mais aussi dans des pays très exposés tels que le Mali, le Nigéria et la Lybie.

       Je vous rappelle que le groupe de terroristes Boko-Haram a assassiné la semaine dernière 2.000 personnes dans la ville de Baga qui est maintenant contrôlée par des islamistes et rasée à 90% !...

       Les groupes terroristes peuvent frapper dans nos villes à tout moment et nous devons prendre les mesures pour empêcher ces fanatiques de mettre leurs menaces à exécution :

     -       interdiction des départs des candidats au djihad (et à leur retour) ;

     -       échange de données avec les autres pays européens sur les passagers aériens dès la réservation du vol ;

       -       contrôle des condamnés pour terrorisme ;

       -       création de quartiers spécialisés dans les prisons ;

       -       construction de nouvelles prisons de haute sécurité pour les plus dangereux.

     D’autre part, policiers, gendarmes, militaires, agents du renseignement, nos soldats de la liberté, ne peuvent pas sérieusement combattre les djihadistes à « Charlie Hebdo » ou au Mali avec des chaussures trouées et les poches vides.

    Tout cela coûte cher, et je me permets de vous rappeler le dossier du détournement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991.

   

 Par un courrier à Michel SAPIN du 15 décembre dernier, vous avez pris connaissance du fait que J’ACCUSE François MITTERRAND, ancien président de la République, d’avoir dérobé, avec quelques complices, les fonds virés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis au titre des frais de guerre engagés lors de l’Opération « Tempête du Désert ».

     Le montant détourné serait, en valeur actuelle, de 7 milliards d’euros, et même du double, d’après une source récente de la défense.

  Vous trouverez, avec la présente, un exemplaire du livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET », disponible sur Amazon, et qui détaille ce dossier.

    Ces fonds ont-ils été récupérés ?...

   Si c’est le cas, ils seraient particulièrement bienvenus pour les besoins actuels.

 

    D’autre part, les engagements fanatiques d’une partie de nos jeunes ne sont que le résultat de l’incapacité des dirigeants politiques, depuis quatre décennies, à trouver des solutions satisfaisantes pour la formation humaine des jeunes dont beaucoup sont « laissés pour compte » dans des ghettos, au risque d’être attirés par les discours de cinglés fanatiques.

   Notre pays porte une large part de responsabilité dans la situation actuelle.

     

En 1993, j’ai créé, avec l’Amiral Charles Henri-Méchet, préfet maritime de la Manche et de la Mer du Nord, un laboratoire d’idées, les « CLIPPERS DE NORMANDIE, qui avait pour objectif de :

       1/ De participer, à partir de stages embarqués sur des grands voiliers assurant une pratique de la voile et la découverte de la mer, à l’éducation, la formation et la réinsertion d’adolescents et d’adultes ;

       2/ De rechercher au préalable des partenaires publics ou privés pour le financement et l’exploitation de ses bateaux à voile.

    Nous avions défini un très important projet de formation des jeunes par la navigation océanique, en équipage, à bord de grands voilier-écoles. Ce projet est aussi parfaitement adapté à nos militaires qui souffrent du syndrome post-traumatique de guerre.

   Cette association a rassemblé de nombreuses personnalités du monde maritime, dont une trentaine d’amiraux, mais n’a jamais été écoutée.

     Pour quelles raisons ?...

     Est-ce normal alors que des dirigeants politiques dérobent des milliards ?...

 

    J’espère que ce courrier retiendra votre attention, et  vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération.

 

 

Jean-Charles DUBOC

 

Réponse, en date du 27 janvier 2015, de Jean-Christophe TOULON, Conseiller spécial chargé des questions politiques, chef de cabinet de Michel SAPIN, Ministre des Finances et des Comptes publics :

  

  Réponse Michel SAPIN 27 janvier 20150001

 

Réponse reçue de la Présidence de l’Assemblée Nationale le 25 février 2015

 

Lettre de Jean-Michel BOUCHERON, Conseiller chargé des Affaires Stratégiques et de Défense

 

 

ASSEMBLEE NATIONALE Bartolone 2015 02 28 .0001

 

 

Suite au courrier de Jean-Michel BOUCHERON, voici quelques informations sur sa carrière politique :

 

Né en 1948 au Havre, député (PS) d’Ille-et-Vilaine de 1981 à 2012.

 

 

 

A l’Assemblée Nationale il a eu les responsabilités suivantes :

 

1988-1993 : président de la Commission de la Défense

 

1997-2012 : rapporteur du budget de la Défense

 

2012 - : conseiller affaires stratégiques et défense du Président

 

 

 

Autres affiliations :

 

  • Cofondateur de la fondation d'Intelligence économique « Prométhéus »

 

http://www.fondation-prometheus.org/wsite/

 

  • Vice-Président du parlement de l'OTAN.

 

http://www.nato-pa.int/Default.asp?COM=0&LNG=1

 

  • Rapporteur « défense » de la commission des affaires étrangères à l'Assemblée nationale.

 

 

 

 

http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/delegation_renseignement.asp

 

  • Membre de la commission consultative du secret de la défense nationale.

 

 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_consultative_du_secret_de_la_d%C3%A9fense_nationale

 


Guerre du Golfe 1991 : Lettre au Président de la République (V)

 

Ci-dessous une lettre envoyée à François HOLLANDE, Président de la République, par Atama TEUGASIALE, vétéran de l’Opération « Tempête du Désert », au sujet des indemnités de la guerre du Golfe.

 

Monsieur Atama TEUGASIALE

Le 19 décembre 2014

 

Monsieur François HOLLANDE

Président de la République

Palais de l’Elysée

55, Faubourg Saint-Honoré

75008 PARIS

 

Lettre recommandée avec A.R.

Objet : indemnité guerre du golfe

P.J : photocopie lettre

 

 

            Monsieur le Président de la République

 

       Tout d’abord, permettez-moi, Monsieur le Président, de vous adresser mes meilleurs vœux en ces fêtes de fin d’année.

        Suite à la réponse reçue de la part de votre Directrice de cabinet dont je la remercie, (copie jointe) et n’ayant pas eu de réponse du Ministre de la Défense, je reviens vers vous afin de vous alerter de nouveau sur cette affaire qui risque de prendre de l’ampleur dans l’avenir grâce à sa médiatisation.

       Au cours de votre discours durant l’inauguration du Musée de l’histoire de l’immigration, vous affirmez :

                -       Rien ne doit être passé sous silence : cela fait maintenant 23 que ce                          dossier est « oublié ».

 

                 -       Rien ne doit rester impuni : les vrais responsables sont invisibles et                             muets.

 

                  -       Rien ne doit être toléré : la justice doit être saisie.

 

           Vous avez exprimé votre souhait, lors d’une interview, d’aller à la rencontre des Français anonymement :

        J’ai l’honneur de vous faire part de mon vœu de vous rencontrer afin de vous exposer plus en détail nos doléances. Il est vrai que mon lieu de résidence est quelque peu éloigné, et je comprends très bien que vos préoccupations du moment vous en empêchent.

    C’est pourquoi je sollicite votre bienveillance afin de recevoir Monsieur FILIMOHEALA Vincent, au nom de tous les vétérans, qui vous a déjà, à plusieurs reprises, contacté à ce sujet.

    Dans l’attente, je me tiens à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

        Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma plus haute considération.

 

                                             M. Atama TEUGASIALE

 


Guerre du Golfe 1991 : Lettre à Michel SAPIN

 

Il est temps de créer la Fondation Division Daguet !...

 

Le 16 décembre 2014

Monsieur Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur Michel SAPIN

Ministre des Finances et des Comptes publics

 

Objet : Fondation Division Daguet

 

Copie : Monsieur François HOLLANDE, Président de la République ;

  Monsieur Manuel VALLS, Premier Ministre ;

  Madame Christiane TAUBIRA, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice ;

  Monsieur Jean-Yves LE DRIAN, Ministre de la Défense ;

  Monsieur Jean-Louis DEBRÉ, Président du Conseil constitutionnel ;

  Colonel Alain LE GUEN

 

 

Monsieur le Ministre,

 

 

Aviseur de vos services, j’ai dénoncé le 19 janvier 1998 à la Brigade de Contrôle et de Recherche (BCR), de la Direction Générale des Impôts, à l'Hôtel des Finances du Havre, ce qui semble être le détournement des indemnités de la guerre du Golfe virées à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis.

Vous trouverez, avec la présente, une copie de la lettre envoyée à ce sujet à Monsieur Thierry BRETON, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, et qui a pour objet : « Indemnités de la Guerre du golfe attribuées à la France / Groupe AZF » et dans laquelle vous trouverez les références des courriers adressés à vos prédécesseurs de juin 1998 à avril 2006.

Je joins aussi une copie de la lettre envoyée le 29 janvier 2014, à Monsieur Pierre MOSCOVICI, Ministre de l'Economie et des Finances, et dont l’objet est « Indemnités de la guerre du Golfe 1991 : Demande de prime d’aviseur ».

Je réitère auprès de vous la demande de prime d’aviseur de 1% sur la totalité des fonds détournés en 1991, près de 3,5 milliards $, ce qui représente 7 milliards 600 millions d’euros en valeur actuelle.

Cette prime, à laquelle j’estime avoir droit, se monterait à 76 millions d’euros, et, de surcroit, lève la prescription des dix ans.

D’autre part, je souhaite que, dans sa quasi-intégralité, cette prime soit destinée à créer la « Fondation Division Daguet » qui aura pour objectif d’aider nos soldats souffrant de divers syndromes comme le syndrome de la guerre du Golfe et le syndrome psychique post-traumatique (PTS).

Pour moi-même, je ne demande que l’équivalent du salaire annuel d’un inspecteur général des finances, en fin de carrière, majoré de 40% pour la mauvaise foi mise à me répondre, ainsi que de 4% par année de retard.

Vous savez que notre liberté tient en dernier recours à l’intervention de notre Défense Nationale et que cela a parfois un coût humain dramatique lorsqu’il y a des décès et des blessés, sans compter les combattants qui souffrent du « Syndrome post-traumatique de guerre ».

 Cette pathologie du PTS handicape de nombreux soldats éprouvés au combat. Ils ont alors besoin d’un fort soutien de l’institution militaire. Des stages de restructuration psychique à bord de voiliers-écoles, par la pratique de l’équitation ou par la course en haute montagne sont particulièrement efficaces.

La création de la Fondation Division Daguet répondrait à un véritable besoin humain et, dans le cas où cette proposition retiendrait votre attention, je ne peux que vous recommander de vous rapprocher du colonel Alain LE GUEN, fortement impliqué dans l’aide aux militaires qui souffrent de PTS.

Avec les fonds débloqués, il serait tout à fait possible de construire un grand voilier-école pour nos soldats souffrant de PTS mais aussi pour des adolescents et de jeunes adultes dans un but éducatif et social.

Il est aussi nécessaire que les soldats qui ont participé à « l’Opération Division Daguet » puissent enfin toucher la prime de guerre prévue et que le Syndrome du Golfe soit reconnu par l’Etat.

 

D’autre part, il me semble souhaitable de vous signaler que le détournement de fonds évoqué précédemment pose quelques problèmes sachant que des associations de vétérans ont commencé à demander des explications sur cette affaire à différentes personnalités, dont le président de la République.

Il faut savoir que :

1/ Un article du New York Times de septembre 1992 précise que les banques centrales du Koweït, des Emirats arabes Unis et de l’Arabie Saoudite, ont viré aux USA, à la Grande Bretagne et à la France, un montant total de 84 milliards de dollars au titre des frais de guerre de l’Opération « Desert Storm » ;

New York TIMES 7 sept 1992

 2/ La réponse du chef de cabinet de Christine LAGARDE à l’Union nationale des sous-officiers en retraite (UNSOR) spécifie qu’il n’y a rien à ce sujet dans les archives du ministère des finances ;

 

Lettre BIHAN 2

 3/ La réponse d’Hervé MORIN, ministre de la défense, à la même association, estime que les allégations ne sont pas fondées.

Lettre BIHAN 1

 

Où est passé l’argent ?...

 

Il y a suffisamment d’éléments pour transmettre le dossier au Procureur de la République conformément à l’article 40 du Code de procédure pénale.

 

Dans le cas où, une nouvelle fois, votre ministère ignorerait mes courriers, je me permets de vous signaler que la complicité de détournement de fonds publics et de délinquance financière est très sévèrement réprimée par la loi.

Vous connaissez l’article 34 de la loi n° 2013-1117 du 6 décembre 2013, intitulée « DISPOSITIONS RENFORÇANT LA POURSUITE ET LA RÉPRESSION DES INFRACTIONS EN MATIÈRE DE DÉLINQUANCE ÉCONOMIQUE, FINANCIÈRE ET FISCALE » validée pour l’essentiel par le Conseil Constitutionnel (Décision n° 2013-679 DC du 04 décembre 2013) qui pourrait s’appliquer un jour aux personnes ayant délibérément couvert le détournement de fonds publics précité, dont des ministres des finances, mais aussi certains dirigeants du Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) que j’ai très bien informé lors de la grève de juin 1998.

 

Je me permets de vous rappeler que :

a)   Le « présumé délinquant fiscal » peut être mis en garde à vue pendant 48 heures sans autre forme de procès, son défenseur ne bénéficiant que de trente minutes maximum d'entretien avec son client sans avoir la moindre possibilité d'accéder au dossier ;

 b)   Le « présumé délinquant fiscal » peut être l'objet d'une féroce répression, les peines prévues pouvant aller jusqu'à 2 millions d'euros et sept ans d'emprisonnement… Je rappelle : Un casse dans une bijouterie avec violence, c’est maximum 5 ans … avec circonstances aggravantes relevées ;

 c)   Entre-temps, la nouvelle police fiscale créée par la loi pourra utiliser contre vous les mêmes moyens que ceux déployés contre le trafic international de stupéfiants, le grand banditisme et le terrorisme.

On pourra ainsi vous mettre sur écoutes ainsi que l'avocat qui vous a conseillé sans que ni l’un ni l’autre ne le sache, vous espionner, lire vos courriels, saisir vos comptes bancaires et cartes-bleues et/ou hypothéquer vos biens immobiliers à titre conservatoire en vue de les vendre « à la bougie ». Votre avocat pourra même être taxé d'une amende de 5 % de son chiffre d'affaires, avec un minimum de 10.000 euros, si son client a fait l'objet d'un redressement, juste pour avoir déjeuné avec lui au restaurant ;

d)   Conformément à la loi sur l’Alerte éthique et à « l’inversion de la preuve », c’est vous qui devez apporter les preuves que les milliards de la Division Daguet ont bien été encaissés par le Trésor Public.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma très haute considération

 

Jean-Charles DUBOC

 

Réponse de Michel SAPIN

 

Paris le 17 décembre2014

 

Monsieur,

 

Monsieur Michel SAPIN, Ministre des Finances et des Comptes publics, a bien reçu votre courrier du 16/12/2014.

Il m’a chargé de vous informer que celui-ci était transmis au service compétent pour traiter votre dossier, en lui laissant le soin de vous répondre directement.

Je vous prie de croire, Monsieur, à l’assurance de ma considération distinguée.

 

P/ Le chef du bureau des cabinets

 

Véronique Lévêque-Le Goff

 

 


Guerre du Golfe 1991 : Lettre au Président de la République (III)

 

Ci-dessous une lettre envoyée à Nicolas Sarkozy, Président de la République de 2007 à 2012, par Atama TEUGASIALE, vétéran de l’Opération Daguet, au sujet des indemnités de la guerre du Golfe et du Syndrome du Golfe.

 

Le 28 novembre 2014

M. Atama TEUGASIALE

 

Monsieur Nicolas SARKOZY

Président de la République

CONSEIL CONSTITUTIONEL

2, rue Montpensier

75031 PARIS

 

Lettre Recommandée avec A.R.

Objet : Pour information

P.J. : - Lettre à M. François HOLLANDE

- Photocopie Lettre à M. Manuel VALLS

 

Monsieur le Président,

 

Etant un de vos fidèles admirateurs et ayant fait parti d’une équipe du SPHP, comme chauffeur, lors de votre venue à Nouméa, je vous dois de vous faire connaître qu’en raison du principe constitutionnel, je me permets de vous informer que j’ai transmis au Président de la République, Monsieur François HOLLANDE, une demande instante, écrite, concernant le détournement des indemnités de la guerre du Golfe dont vous trouverez ci-joint la photocopie ainsi que celle envoyée au Premier Ministre.

Aux vues des prochaines échéances capitales de notre pays, j’attire votre attention sur la gravité de ce dossier très sensible qui porte atteinte aux Valeurs Républicaines :

1°) : C’est une affaire d’Etat : Malgré les multiples dénonciations de Monsieur Jean-Charles DUBOC sur son blog : « Alerte Ethique », l’Etat reste muet et semble sourd face aux diverses revendications, alors que celui-ci est mis en cause.

2°) : Indemnisation des vétérans : C’est une indemnité promise et obligatoirement due…

3°) Existence du syndrome du Golfe : Il existe réellement, tant de vétérans en souffrent…

Pour ces motifs, j’ai l’honneur de solliciter votre bienveillance afin que la vérité soit révélée sur cet épineux épisode durant la fonction du Président Mitterrand, pour que ce sujet soit traité dans l’urgence.

A ma connaissance, en l’application de l’article 40 du Code de Procédure Pénale, je pense que les militaires de la Division Daguet se mobiliseront en masse afin d’avoir gain de cause.

J’ai confiance à vos compétences et je suis certain d’être entendu.

J’espère avoir retenu votre attention et une réponse de votre part.

 

Dans cette attente,

Je vous prie de croire, Monsieur le Président, l’expression de ma plus haute considération.

 

M. Atama TEUGASIALE

 

 

Il est possible de télécharger le dossier « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » sur votre Kindle ou votre ordinateur :

 

 


Guerre du Golfe 1991 : Lettre au Président de la République (II)

 

Ci-dessous une lettre envoyée au Président de la République par Vincent FILIMOEHALA, vétéran de l’Opération Daguet, au sujet des indemnités de la guerre du Golfe et du Syndrome du Golfe.

                                       

 

                                      Le 21.11.2014

 

                          Monsieur FILIMOEHALA   Vincent

                                       

                     Monsieur le président François HOLLANDE

                         Président de la République Française

                                    Palais de l’Elysées

                             55, rue faubourg  Saint-Honoré

                                         75008     PARIS.

 

« Transmise par la voie protocolaire et hiérarchie ».

Objet :   Demande a titre de reconnaissance et sous le signe du devoirs de mémoires de vétérans.

S/ref :    présidence  de la République n° : CA14045.

 

 

 

                      Monsieur  le Président de la République,

 

 

               Dans le cadre de ma requête bien spécifique,  que je vous avez porté à votre connaissance lors de ma précédent lettre sous la référence ci-dessus, que j’ai l’honneur a nouveau de vous interpeller  avec la certitude que rien a bougé, suite à ce ‘statu quo’  qui m’est imposé sans aucune explication valable a ce jour !

 

       En effet,  mes nombreux courriers  transmises auprès  des ministères compétentes et concernés de prés par ce dossier dîtes  du « traitement de mes indemnités de la guerre du Golfe 1991 », sont restés  sans réponse en l’occurrence celui du Ministère de la Défense seule compétent et concerné de prés par cette affaire qui date depuis plus de 23 années.

 

       Comme me l’on fait savoir en réponse a mes courriers  le ministre (M.SAPIN) ainsi que le vice président (M .SARKOZY), qu’il est du sort  du ministre de la Défense  de  mener  ainsi une enquête plus large jusqu’à l’époque des faits.                                                                                                                                                                                                   

                                                                                                                                                             ./.

../..

 

        Or ! Jusqu’ici et cela depuis de nombreux années déjà !  Rien n’est fait et tout laisse à croire qu’ils nous faudra bien mettre a l’évidence que l’aboutissement de toutes nos efforts seront  en vain, et que vétérans et familles veuves … seront condamnés à rester dans l’oublie a tout jamais !

 

    Au sein de l’Union Nationale COMBATTANTS du Val d’Oise (95), en tant que membre officiel représentants celles des vétérans des (OPEX) , de la nouvelle génération du FEU ! C’est  à cœur serré que je ressens aujourd’hui ! Celui  touché par la maladie non reconnu celle du fameux « Syndrome du Golfe » et celui d’avoir servi pour rien lors de la guerre du Golfe en 1991. 

 

     Enfin ! Mon souhait le plus chères, et que justice morale  me soit rendus pour service rendu a la Nation !  Pour moi-même et ma petite famille pour qui mon souhait était de leurs offrir tout le meilleurs du monde.

 

        Dans l’attente de vous lire ou de vous entendre dès d’un éventuel entretien avec vous, que je me tiens à votre entière disposition et en vous remerciant bien par avance pour toute votre attention à l’égard de  ma requête personnelle.

 

Daignez, agréer Monsieur le Président  de la République, l’assurance de mon profond respect.

 

 

                      Monsieur FILIMOEHALA  

 

               Membre des OPEX-UNC’ (95)Vincent

 

 

Il est possible de découvrir le dossier dans « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » (numérique) et de le télécharger sur votre ordinateur :

 

                 ‘


Guerre du Golfe 1991 : Lettre au président de la République (I)

 

 

Je mets en ligne une lettre qui vient d’être envoyée au Président de la République par Atama TEUGASIALE, un vétéran de l’Opération Daguet, au sujet des indemnités de la guerre du Golfe et du Syndrome du Golfe.

 

 

Le 19 novembre 2014

Monsieur Atama TEUGASIALE

 

Monsieur François HOLLANDE

Président de la République

Palais de l’Elysée

55, rue du Faubourg Saint-Honoré

75008 PARIS

 

Lettre recommandée avec A/R

Objet : indemnités guerre du Golfe

P-J : - Lettre au Premier Ministre

-      Réponse ministre de l’Economie

-      Titre de reconnaissance

 

 

Monsieur le Président de la république,

 

Après avoir avisé le Premier Ministre (copie jointe) ainsi que le Ministre du Budget, et n’ayant pu vous remettre mon courrier en mains propres, lors de votre visite en Nouvelle-Calédonie, le 17 novembre 2014, je me permets de  vous transmettre ma requête concernant les indemnités détournées de la guerre du Golfe payées à la France par le KOWEÏT.

Pour information, malgré les diverses démarches effectuées, depuis courant juin 1998 jusqu’à ce jour, par Monsieur  Jean-Charles DUBOC, ancien commandant de bord à Air France, qui tient le site « Alerte Ethique », sachez, qu’il n’y a jamais eu de démenti à ces accusations par les différents ministères concernés.

Cette prime de guerre, prévue pour la participation à ce conflit, n’a jamais été virée, alors qu’elle avait été promise par le gouvernement de l’époque. Certains militaires l’ont touchée, mais ils ont dû la rendre très peu de temps après, Pour quelles raisons ?...

Plus grave encore, plusieurs vétérans souffrent du « syndrome du Golfe » dû à l’inhalation de particules d’uranium appauvri utilisé sur certaines zones de combat. Certains sont mêmes décédés… (Copie jointe d’un Titre de Reconnaissance de la Nation d’un frère d’armes).

Malheureusement, à l’heure actuelle, leur pathologie n’a jamais été reconnue officiellement par l’Etat.

Lors de votre discours au centre culturel TJIBAOU vous affirmez : « croire à la force du dialogue et du respect. »

Pouvons-nous espérer obtenir votre appui afin qu’une enquête soit diligentée et que ce dossier soit à l’ordre du jour pour que chacun ait sa part de vérité ?...

C’est pourquoi, au nom de tous mes camarades vétérans vivants et décédés, familles, épouses, veuves, enfants et orphelins, face aux divers disfonctionnements constatés, j’ai l’honneur de solliciter votre bienveillance afin de faire valoir nos droits et que toute la lumière soit faite sur ce détournement.

Je sais, Monsieur le Président, que vous êtes extrêmement sollicité.

Pour ma part, je suis un homme de terrain, Vous, un Serviteur de la République et de ses Valeurs, j’ai une entière confiance en votre jugement.

Dans l’attente, je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma plus haute considération.

 

M. Atama TEUGASIALE

 

 

Il est possible de découvrir le dossier dans « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » (numérique) et de le télécharger sur votre ordinateur :

 

 

 

 

Vous trouverez ci-dessous la réponse de l’Elysée à ce courrier :

 

Le Chef de Cabinet

du Président de la République

 

Monsieur Atama TEUGASIALE

 

Paris le 3 décembre 2014

 

Monsieur,

 

          Le Président de la République a bien reçu le courrier que vous avez souhaité lui adresser.

          Très attentif aux préoccupations des Français ainsi qu’au maintien d’un échange avec ses concitoyens, Monsieur François HOLLANDE m’a confié le soin de vous assurer qu’il a pris connaissance de votre démarche.

         Aussi n’ai-je pas manqué de la signaler à Monsieur le Ministre de la Défense  qui vous tiendra directement informé de la suite susceptible d’y être réservée.

         Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’assurance de ma considération distinguée.

 

Isabelle SIMA

 

 

 

 

 


Lettre d’un vétéran des OPEX au Président de la République

 

Pour quelles raisons les soldats qui ont participé à l’Opération Division Daguet n’ont-ils jamais touché leur prime de guerre ?...

Vous trouverez, ci-dessous, le courrier d’un vétéran qui a participé à la première guerre du Golfe et qui demande au Président de la République des explications sur le fait que ses indemnités pour la participation à la guerre du Golfe n’ont jamais été virées sur son compte bancaire.

                   

     Le 08 Avril 2014

 

                                   Monsieur FILIMOEHALA     Vincent

                                   A

                                    Monsieur le président François HOLLANDE

                                    Président de la République Française

                                              Palais de l'Elysées

                                    55, rue Faubourg Saint HONORE

                                    75008        PARIS.

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ps: Transmise par la voie "hiérarchie".

OBJET: Demande a titre personnelle et d'ordre morale relative au traitement de mes indemnités de la guerre du Golfe 1991.

S/Ref:   Lettre transmise à Mr le Ministre de l'Economie et des Finances & à Mr le Président Directeur Général de la banque SOCIETE GENERALE (Siège central).

 

 

                                 Monsieur le Président de la République,

 

           Dans le cadre bien spécifique sur le traitement de mes "indemnités de la guerre du Golfe 91", sous la présidence de (Mr François MITTERRAND) et du premier ministre (BEREGVOY), que je me permets personnellement de vous solliciter toute votre attention, ceci en toute légitime et d'ordre morale, afin de vous entretenir d'une sérieuse affaire qui risque fort de tomber dans l'oubli, emportant ainsi toutes mes espoirs de voir un jour mes propres indemnités pour service rendu à la Nation.

 

           En effet, pour bien  vous situer dans cette incroyable histoire mais vrai, il vous faut revenir dès la fin de la guerre du Golfe en 1991, dont la promesse du gouvernement de l'époque était le versement de nos indemnités spécifique à notre intervention en Irak.  C'est en 1992 au mois de juillet environ..., que les choses se concrétisent avec l'intervention de hautes autorités militaires compétentes venus directement de (Paris), pour procéder aux opérations d'ordre administratives liées à nos "indemnités de la guerre du Golfe 1991".  Nous étions plus d'une quarantaine de "militaires" tous grades confondus à être convoqués au sein de notre établissement de formation du 137°RI-CMFP de Fontenay-le-Comte, où nous suivions tous une formation de reconversion pour une durée d'un an...:

 

  -primo: Nous étions tous invités à venir emmarger et à fournir un (RIB) bancaire à notre nom auprès des autorités militaires compétentes et ainsi percevoir nos propres indemnités d'un montant de plus de :

400 à 500 mille francs, soit environ 80 mille euros / soldat.

 

-secundo: Nous avons ainsi été bien informé qu'il s'agissait bien de nos fameux "indemnités de la guerre du Golfe 91" et que suite à notre émargement le virement se fera au plus tard dans les semaines qui suivent sur nos comptes courants.

 

  -tertio: A noter que nous étions plus d'une quarantaine à être concernés de près par l'indemnisation de la guerre du Golfe 91, c'est ce qui correspond qu'à une petite partie du nombre exacte que compte effectivement la division "DAGUET".

 

       C'est au mois de Décembre 1992, que les opérations de virement de nos indemnités ont bien été effectuées, car j'ai eu à cette époque la confirmation par l'un de mes camarades par téléphone du virement sur son compte ce jour-là!

     

        Dès la nouvelle, je décide bien entendu de me rendre à ma banque. A l'époque j'étais client a la Banque "société Général" et à ma grande déception ma conseillère me dit :"qu'il n'y avait rien sur mon compte".

 

        Or, quelques jours plus tard, je me rends une fois de plus à ma banque dans l'espoir que le  virement a bien été effectué. A la réception ma conseillère me fait savoir en privé d'une anomalie inédite, c'est à dire que le virement a bien été fait mais avec un avis de bloquer la somme venant de haut...sans aucune raison, ni aucun motif valable surtout que ces fonds correspondaient bien à mes indemnités et que rien peut venir mettre en cause la somme qui m'étais due !

 

       Malgré toutes mes démarches effectuées par la suite, aussi bien auprès du "Ministère de la Défense", mais en vain sans la moindre réponse et avec ce sentiment d'être abandonné...

 

       Aujourd'hui, déjà plus de 20 années se sont écroulées...sans qu'aucune de mes actions mène à une régularisation de ma situation. Alors que bon nombre de mes compagnons d'armes ont bien bénéficié de ses "indemnités", à savoir où sont passés le reste des fonds liées à nos propres indemnités...?  C'est toute la question dont je me suis posé et qui reste en clair sans réponse...

 

        Avec mes remerciements anticipés les plus sincères, sous le signe du "Devoir de Mémoire" pour service rendu à la Nation vingt années plus tard...

 

        Daignez agréer, Monsieur le Président de la République, l'assurance de mon profond respect.

 

                                                            Monsieur FILIMOEHALA  Vincent

 

 

Réponse de la Présidence de la République

 

PRÉSIDENCE

DE LA

RÉPUBLIQUE

Etat-major particulier

 

Paris le 14 mai 2014

Réf : CA1404 5

 

Monsieur,

Par lettre en date du 8 avril dernier, vous avez bien voulu appeler l’attention de Monsieur le Président de la république sur le traitement de vos indemnités de la guerre du Golfe 1991.

Le Chef de l’État m’a confié le soin de vous faire savoir qu’il a bien été pris connaissance de votre correspondance.

Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.

 

Le Commissaire en chef de 1ère classe

Bernard ABBO