Le « Bling-bling One » Flux

L’ex avion présidentiel a disparu !....

 

Notre « Divin et Ô combien vénéré président », actuel président du G20, dispose maintenant du « Bling-bling One », un avion doté de tout le confort nécessaire et capable de faire des vols de 12.000 km !...

Il faut bien cela à notre « Bling-bling » pour épater la galerie et voyager dans les meilleures conditions de confort et de sécurité !... La facture est de près de 140 millions d’euros, ce qui fait moins de 10 euros par contribuable. Une broutille.

Mais, lorsque je serai élu en 2012, et bien je vendrai le « Bing-bling One », car la France sera endettée jusqu’au cou et il faudra montrer l’exemple : baisse des salaires des élus (le SMIG), vente de 70 % à 80% de la flotte de l’Etec, etc…

Le confort des avions « d’Air Transe » est remarquable en première classe et un A330 présidentiel représente un luxe qui n’est plus dans nos moyens !...

Il n’y a d’ailleurs jamais été…

 

Mais que sont donc devenus les deux A319 présidentiels qui n’ont plus d’utilité ?...

Impossible de savoir quoique ce soit par la filière officielle !...

Allons donc voir du coté des ragots qui circulent sur le web, car c’est assez amusant... Ce ne sont bien sûr que des hypothèses…

Et, pour cela, le reprends un article intitulé « Un avion présidentiel dans la 4e dimension » disponible sur réseau Voltairenet.org.

Nous sommes peut-être confrontés à une nouvelle affaire de corruption ; ce qui me surprend car mon « Bling-bling » a déjà sur le dos une affaire de rétro-commissions sur la vente de sous-marins à Karachi !...

Encore une affaire, qui, si elle se confirme, pourrait faire gagner 1% supplémentaire à « Marine La-Fille-du-Menhir » dans les sondages pour la Présidentielle 2012 !...

Quel génie ce « Bling-bling » !...

« Capitaine Haddock »

P.S. Les billets « Capitaine Haddock sont des notes humoristiques et satiriques.

 

 

Reprise du site Voltairenet.org/

Un avion présidentiel dans la 4e dimension

Par Patrimoine du Peuple

 

Réagissant aux propos tenus par Thierry Meyssan sur le site suisse Mecanopolis à propos d’un avion présidentiel français vendu secrètement par Michèle Alliot-Marie à ses amis tunisiens, le Comité Valmy a retracé le mystérieux itinéraire de cet appareil. L’opacité qui entoure la transaction et les déplacements de l’Airbus renforce les soupçons d’une vente illicite au clan Ben Ali avec rétro-commissions au clan Sarkozy.

 Thierry Meyssan est reconnu comme un journaliste d’investigation de tout premier plan et pour la fiabilité de ses sources. Aussi, quand il avance qu’il y aurait eu de graves irrégularités sur la vente d’un avion présidentiel Airbus A319 d’une valeur de 32 millions d’euros, il n’est pas inutile de procéder à quelques simples vérifications, ce que nous avons fait.

Il en ressort de très troublantes anomalies qui tendent à accréditer les terribles hypothèses du fondateur du Réseau Voltaire, dont voici un extrait de l’interview (voir la vidéo complète) :

« On a vendu deux avions (ndlr : 2 Airbus A319, F-RBFA, cn1484 et F-RBFB, cn1556) pour en acheter un gigantesque et très bien équipé. Je voudrais savoir qui a vendu ça et à quel prix ça a été vendu. Je voudrais savoir pourquoi cet avion (ndlr : F-RBFB, l’autre, F-RBFA a été vendu au Sénégal, la vente a été négociée avec Karim Wade, fils du président, ce qui a fait scandale dans ce pays aux finances exsangues) a, en définitive, atterri dans les mains de l’ami de Madame Alliot-Marie (ndlr : Aziz Miled) en collaboration avec le beau-frère du président Ben Ali (ndlr : Belhassen Trabelsi). Je pense que les contribuables français seraient intéressés de connaître la réponse. » (ndlr : Thierry Meyssan montre ici une solution efficace, la voie judiciaire, dont le droit du contribuable à s’opposer à la dilapidation du patrimoine national)

 

1. Le registre de la DGAC

Première vérification, première anomalie : les deux Airbus présidentiels ne figurent plus dans le registre officiel de l’aviation civile, pas même à la rubrique des immatriculations radiées. [1]

Les recherches avec les immatriculations peintes sur les carlingues des appareils (voir photos jointes) ne donnent aucun résultat. L’A319 immatriculé F-RBFA, appareil officiel de la Présidence française depuis 2002, aujourd’hui vendu à la Présidence du Sénégal, n’aurait-il donc jamais existé ?

L’A319 immatriculé F-RBFB, celui que Thierry Meyssan suspecte d’avoir été irrégulièrement cédé par Mme Alliot-Marie aux compagnies propriétés du clan Trabelsi, n’aurait, lui non plus, jamais existé. Il faut rechercher les appareils avec leurs immatriculations précédentes (F-GXFA et F-GXFB, quand ils appartenaient encore au constructeur Airbus Industries) pour les retrouver dans le registre officiel français. Surprise, ils y apparaissent avec la mention « vendu à l’étranger » depuis 2002.

Quelqu’un aurait voulu faire croire qu’ils n’auraient jamais appartenu à l’État français de 2002 à 2010 qu’il ne s’y serait pas pris autrement !

Première question : qui a donné des ordres en ce sens aux personnels chargés de tenir le registre de la Direction Générale de l’Aviation Civile ?

 

2. L’absence totale de transparence

a) L’A319 F-RBFA vendu au Sénégal

S’il est très probable qu’un accord soit intervenu avec Karim Wade, fils du président sénégalais Abdoulaye Wade, rien n’a été rendu public sur une transaction qui a fait scandale au Sénégal et qui a été passée sous silence en France. Le prix final aurait été de 20,9 milliards de francs CFA, soit 32 millions d’euros. Rien ni personne pour s’assurer que ce prix soit la réelle valeur de l’appareil, un légèreté troublante de la part d’un pays qui ne serait capable que de mobiliser 350.000 euros pour venir en aide à la Tunisie récemment libérée.

« Le premier vient d’être vendu pour 32 millions d’euros à l’État sénégalais, qui devrait l’utiliser à partir de 2011 » a précisé l’Élysée. « Le second a fait l’objet d’un appel d’offres pour lequel, selon la même source, "des clients privés et des États se sont déjà déclarés intéressés"  ».

b) L’A319 F-RBFB disparu dans la 4e dimension ? Repeint en blanc ?

Tout d’abord, l’appareil figure toujours en tête de la liste des aéronefs de la base de Villacoublay [Voir le site internet de la Base 107.]. Les appareils ici listés sont cliquables pour avoir plus de détails. Malheureusement, les liens ne fonctionnent pas et génèrent un message d’erreur...opportun ?

Pas un mot sur la mise en vente des appareils, le message d’erreur précité occulte le nombre d’A319 détenus par l’ETEC. Évidemment, pas un mot des appareils valant au total plus de 60 millions d’euros sur les sites officiels de vente des domaines, alors qu’une procédure d’une rigueur extrême est requise pour vendre de simples éléments d’uniformes militaires...

Le site airbusdeliveries.blogspot.com ajoute encore à la confusion en répertoriant l’avion vendu au Sénégal avec le numéro constructeur de l’un (cn1485 / F-RBFA) ayant pour immatriculation précédente le numéro de l’autre (cn1556 / F-RBFB) « avec des titres et le logo de queue, F-reg avant la livraison, (1485 F-URBSFA encore tout blanc) ex F-RBFB ».

Ces mentions laissent penser que l’opacité autour de l’appareil vendu au Sénégal viserait à introduire une confusion entre les deux appareils, voire que le second aurait été maquillé, "still all white".

3. L’historique des vols

D’après le site allemand libhomeradar.org, le dernier vol de l’A319 F-RBFB ayant pour opérateur l’Armée de l’air française date du 11 novembre 2010 (à l’occasion de la rencontre d’Angela Merkel avec Nicolas Sarkozy à Deauville).

Puis, juste après que soit parue l’interview de Thierry Meyssan, l’appareil réapparaît, le 1er mars 2011, avec la mention « unknown airline » comme opérateur, ce qui laisse penser que l’avion ne serait plus utilisé par l’Armée de l’air française, ce qui n’est possible qu’après la vente de l’appareil.

La suite sur :

http://www.voltairenet.org/article168754.html

 


« Bling-bling One », le nouvel avion présidentiel

 

Notre « Divin et Ô combien vénéré président » s’est envolé à bord du « Bling-bling One » pour présider la réunion du G20 qui se tient le 11 et 12 novembre à Séoul, en Corée du Sud.

Vous imaginez « Bling-bling » descendant majestueusement la passerelle du « Bling-bling One » ?...

Ouah !... Bluffant !...

Notre président est en effet attendu par l’ensemble des présidents de la planète !...

Incroyable !...

Quelle réussite !...

De quoi effectivement se balader dans un palace volant qui a coûté près de 180 millions d’euros d’après les révélations du Canard Enchaîné de cette semaine.

Caractéristiques techniques du "Bling-bling One"

Bling-bling One 2 



"Entièrement désossé, il a été réaménagé et décoré aux frais du ministère de la Défense", souligne le Canard qui ajoute que l'appareil "compte désormais une soixantaine de fauteuils de type 'classe affaires' contre 324 en version bétaillère".

Ils sont quand même supers au ministère de la défense !...

D’ailleurs, cet avion relève presque du secret-défense car le rapporteur de la « commission de la Défense nationale et des forces armées», Jean-Claude Viollet, a examiné le budget de l’armée de l’air et a demandé à voir l’avion.

Une fin de non recevoir lui a été opposée par l’Elysée : « On m’a expliqué qu’il y avait des problèmes de disponibilité et que ce n’était pas possible », dit Jean-Claude Viollet. Dans son rapport, il écrit: « Ce refus s’ajoute à une communication malheureuse, laissant l’impression d’une opération que l’on voudrait confidentielle ».

M’enfin tout de même !...

Un peu plus et il demandait à se vautrer dans le lit de notre « Bling-bling » !...

Et pourquoi pas avec Carla pendant qu’il y était ?...

C’est tout de même incroyable ce manque de savoir-vivre !...

Mais il précise: « Je ne remets pas du tout en cause l’acquisition d’un avion longue distance, autonome et sécurisé pour le président».

Il n’aurait plus manqué que cela !...

Il se contente de compter, et le « Bling-bling One » c’est une note de 176 millions d’euros : 60 millions pour l’achat, 91.5 millions pour l’aménagement,  20,5 millions pour la sécurisation des communications et les systèmes d’écoutes et 4 millions pour la qualification de l’appareil.

Son entretien doit coûter 49 millions d'euros pour les trois premières années d'utilisation, puis 10 millions par an au-delà de 2013.

C'est-à-dire que pour l’achat et les trois premières années d’exploitation la note monte à 225 millions d’euros !...

C’est à vérifier ; mais c’est de toute façon énorme.

Mais il est vrai qu’avoir un tel génie aux manettes, notre « Bling-bling », cela n’a pas de prix !...

Le « Bling-bling One » est surtout adapté à la dimension planétaire de notre « Ô combien vénéré président » : il a une autonomie de plus de 12.000 kilomètres, en 14 heures de vol environ.

D’ailleurs, même Obama en est bluffé :

Vidéo humoristique « Sarko à bord du Bling-bling One »

 

 

Voler à bord du « Bling-bling One » cela doit être fabuleux.

C’est tout de même autre chose que de croiser un « Pov’Kon » au salon de l’Agriculture.

Il va en faire des jaloux notre président, car il pèse lourd : 2.000 milliards de dettes publiques et sociales, et 150 milliards de déficit budgétaire pour 2010 !...

D’ailleurs, il n’est pas comme Hu Jintao, le président chinois, qui prend Air China lors de ses déplacements internationaux. Il est vrai que la Chine, c’est 2.000 milliards de réserves monétaires !...

Exactement l’inverse de la France !...

Aussi, je me demande si notre « Bling-bling » ne devrait pas essayer de refourguer le « Bling-bling One » à Hu Jintao car j’ai bien peur que d’ici l’année prochaine l’armée de l’air n’ait même plus les moyens de mettre du kérosène pour embarquer notre « Divin et Ô combien vénéré président » à l’autre bout de la planète  !...

D’ailleurs, je vais vous faire une confidence.

Lorsque le « Capitaine Haddock » sera élu en 2012 la première chose qu’il fera sera de vendre le « Bling-bling One » et d’acheter des trois-mâts barque à la place !...

Parce que le « Capitaine Haddock » il veut un voilier Présidentiel !...

Tonnerre de Brest !...

Pas question de continuer à creuser le déficit budgétaire avec un avion présidentiel au-dessus de nos moyens !...

Car bientôt, nos moyens ce sera la Marine à voile.

Pas beaucoup plus.

Alors vous me direz : « T’es vraiment pas gêné Haddock !... Il te faut un trois-mâts barque Présidentiel !... »

Et bien oui !...

Tout simplement parce que je mettrai à bord des "voyous".

Vous savez ceux à qui « Bling-bling a déclaré la guerre » !...

Et bien oui, ce sera mon équipage.

Et puis vous savez, ils vont se tenir tranquilles, les "voyous", encadrés par des commandos de marine...

Et oui, « Bling-bling » et le « capitaine Haddock », cela n’a vraiment rien à voir : je n’arriverai jamais à être aussi génial.

Aussi, pour le prix du « Bling-bling One », j’ai décidé de faire construire cinq voiliers du type Statsraad Lehmkuhl après la prochaine présidentielle.

Vidéo « Le Statsraad Lehmkuhl en Norvège »

 

 

Ces navires seraient armés par la Marine Nationale (c’est le projet Euroclippers).

Je les affecterai aux Antilles, à la Réunion et en Polynésie.

Il y aura, bien sûr, la cabine de « l’Amiral » qui me sera réservée à bord de chaque navire pour mes déplacements Outre-mer.

Des cabines qui seront aussi disponibles pour les invités de marque mais aussi, chaque année, pour des "Pov’Kons" tirés au sort.

Oui, vous avez bien lu : Pour des « Pov’Kons » tirés au sort.

D’ailleurs notre « Bling-bling », il aurait pu embarquer quelques « Pov’Kons » tirés au sort pour son voyage en Asie !...

Cela aurait été bien pris par le public car ce sont les « Pov’Kons » qui payent son tapis volant de luxe à notre héros planétaire.

Et ce serait tout à fait normal que quelques "citoyens de base" bénéficient, une fois dans leur vie, des mêmes avantages que ceux qu'ils ont élus.

 

Capitaine Haddock

Avertissement : les notes signées « Capitaine Haddock » sont des textes satiriques et humoristiques.