Indemnités de la guerre du Golfe 1991 Flux

Craquements…(I)

 

Les chefs d’État-major vont-ils démissionner ?...

 

Ça commence vraiment à chauffer !...

En fait, ça gueule très fort !...

Le général Vincent Desportes, ancien directeur de l’École de guerre, vient de s’y mettre !...

Je vous recommande la vidéo « L'honneur des chefs militaires, c'est de dire non !... »

 

 

Mieux vaut tard que jamais.

Car les chefs militaires auraient dû démissionner en 1991 lorsqu’ils ont appris que François Mitterrand avait dérobé les 3,5 milliards de dollars virés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes-Unis, au titre des frais de guerre de l’Opération « Division Daguet » !...

Mais ce n’était pas dans l’air du temps de provoquer une telle rupture.

Les militaires se contentant, à l’époque, d’être ῝aux ordres῝ du pouvoir politique.

C’était il y a 23 ans, et le général de division Vincent Desportes n’était pas ῝aux commandes῝ et encore moins capable de s’exprimer dans les médias et d’être écouté.

Mais les temps ont changé.

Le général Desportes est devenu le symbole de la liberté d’expression des officiers.

Et là, il y a beaucoup à faire !...

Ingénieur, titulaire d'un DEA de sociologie, d'un DESS d'administration des entreprises (CAAE), docteur en histoire, le général Desportes est aussi breveté de l'École supérieure de guerre et diplômé de l'United States Army War College, équivalent du Centre des hautes études militaires pour l'armée des États-Unis.

Il est de la promotion Général de Linarès (72-74) et enseigne la stratégie à l'école des affaires internationales (Sciences Po Paris).

Une véritable ῝pointure῝ doté d’un fort caractère !...

Et je n’hésite pas à le qualifier de « philosophe-guerrier » ou de « guerrier-intellectuel ».

D’ailleurs, il est codirecteur, avec Jean-François Phelizon, de la collection « stratégie & doctrines » aux éditions Economica, et renoue avec une pratique d’officiers écrivains qui est encore très vivace aux États-Unis.

Un profil psychologique qu’il est urgent de retenir dans la sélection des officiers de nos écoles militaires.

Car l’avenir passera par la création d’une élite de guerriers farouchement attachés à leur liberté, mais aussi à celle des simples citoyens !...

Des hommes prêts à se battre et à s’opposer à toute dérive mafieuse ou totalitaire de nos dirigeants politiques !...

Car il s’agit bien de cela !...

 

D’ailleurs, le général Vincent Desportes a été mis sur écoute par la Direction Centrale du Renseignement Intérieur en 2010 !...

Placé sur écoute, comme un véritable criminel potentiel !...

C’est vraiment n’importe quoi !...

Faut-il rappeler aux officiers de la DCRI, tout du moins aux militaires, qu’ils doivent refuser un ordre lorsque celui-ci est contraire à leur conscience ?...

Faut-il aussi leur rappeler que l’article 40 du Code de procédure pénal les oblige à transmettre sans délai au procureur de la République les informations qu’ils détiennent sur un crime ?...

Et les indemnités de la guerre du Golfe détournées par Mitterrand et sa clique, ils ne sont pas au courant ?...

Pourquoi ne mettent-ils pas sur écoute les crapules qui ont fait le coup avec l’arsouille ?...

C’est quand même facile de mettre sur écoute « Déesse-Khâ », ministre de l’Industrie en 1991, qui est à la base de l’escroquerie à 22 milliards de dollars réalisé lors de l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït !...

C’est l’affaire « Basano-Ferrayé ».

Il ne faut quand même pas oublier, qu’avec sa part du gâteau, il a réussi à acheter le fonds Anatevka qu’il espérait capitaliser à hauteur de 2 milliards de dollars.

Pas de chance, le ῝pot aux roses῝ est découvert !...

Pourquoi, le DCRI n’a-t-elle pas mis sur écoute « Roulant-du-Mât », l’avocat tordu, ancien ministre des affaires étrangères, et inséparable de l’Arsouille ?...

Pourquoi la DCRI n’a-t-elle pas mis sur écoute « Mi-Shell-Char-Ass », le « Porc à gros cigare et grosses bretelles » comme l’appelait le journaliste Jean-Edern HALLIER curieusement décédé d’un accident de vélo au petit matin ?...

Il est vrai que JEH était le fils d’un général, héros de la Première guerre mondiale, et qu’il savait beaucoup de choses !...

Alors, mettre sur écoute le général Vincent Desportes me semble complètement suicidaire de la part des fats et des incapables qui sont au pouvoir depuis trois décennies !...

Car, un jour ou l’autre, le général Desportes pourrait bien faire payer très cher l’addition à une classe politique totalement mafieuse.

Le moment approche.

 

Pour revenir à la DCRI, et à la loi de programmation militaire (LPM), je me demande comment les Députakrouilles ont pu voter une loi qui donne au renseignement la possibilité d’écouter et d’enregistrer les communications téléphoniques et internétiques des citoyens sans aucun contrôle.

En effet, adopté mardi 10 décembre 2013, l’article 13 de la LPM étend l’accès administratif aux données de connexion et de géolocalisation.

La porte est ouverte à la surveillance généralisée sans aucun contrôle judiciaire.

On ne voit cela que dans les systèmes totalitaires.

Est-ce la peine de payer un député 12.870 euros par mois pour qu’il soit simplement chargé de flatter l’égo du président du club de pétanque de Trifouilly-en-Caux ?...

Plus besoin de NKVD, ou de Stasi !... Les mouchards électroniques peuvent surveiller n’importe quoi, et n’importe qui !...

Il n’y a aucun homme de loi, aucun député, aucun simple citoyen, qui aura la possibilité de prendre connaissance des écoutes et des enquêtes en cours !...

Ces écoutes seront faites par des individus qui seront les mêmes que ceux de la flicaille des pays totalitaires, mais avec d’autres moyens !...

Leur philosophie étant : « Je suis le plus beau, le plus kon intelligent, et je peux écouter qui je veux, sans aucune contrainte !... ».

Quel monde préparons-nous pour nos enfants ?...

 

Toujours est-il que les tensions entre l’État-major des armées et le pouvoir politique ne vont pas s’arranger.

Le pays est tout simplement en faillite et nous allons encore emprunter cette année 185 milliards d’euros pour maintenir le niveau des dépenses publiques et les ῝avantages acquis῝ de la protection sociale.

Nous assistons aux craquements de notre ῝totalitarisme mafieux῝.

Le réveil sera dur.

Dans deux ans, nous serons au niveau du Portugal avec l’obligation de sabrer dans les retraites, la protection sociale, etc…

La conséquence prévisible, pour l’instant, est celle de l’évolution vers un autre système totalitaire, du type ῝peste brune῝.

Il est encore temps de se ressaisir, mais la structure mafieuse est très résistante.

Très peu osent s’y opposer.

Le général Vincent Desportes fait partie de ceux-là.

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Les pages essentielles de ce site sont reprises sur le blog :

http://www.alerte-ethique.fr/

 

 

 


Tensions à l'État-major des Armées

 

Faut-il remplacer « Liberté, Égalité, Fraternité » par « Soumission, Inégalité, Égoïsme » ?....

 

La tension au sein de l'État-major des Armées a atteint une intensité jamais connue depuis la création de la Vème République, instaurée le 4 octobre 1958.

La « Vème » a marqué une franche rupture par rapport à la tradition parlementaire par la volonté de renforcer le pouvoir exécutif.

Mais si le pouvoir présidentiel qui en découle était adapté à Charles de Gaulle, il l’est beaucoup moins à ses successeurs dont la fatuité, l’égoïsme et le manque de scrupule ont permis de développer un niveau de corruption qui dépasse l’imagination.

Cette corruption a atteint un sommet après la guerre du Golfe de 1991 lorsque les 7 milliards d’indemnités de guerre versés à la France par le Koweït, l’Arabie saoudite et les Émirats Arabes Unis, au titre de l’Opération Daguet, ont été détournés par François Mitterrand et sa clique.

J’ai dénoncé ce crime contre la démocratie en janvier 1998, et, malgré mes nombreux courriers aux ministres des finances, cette accusation n’a jamais été démentie.

En fait, à la fin de 1997, j’avais pu vérifier cette information à l’État-major des Armées où l’affaire était bien connue !...

Seize ans après cette dénonciation, le détournement des indemnités de la guerre du Golfe par François Mitterrand est devenu un véritable secret de Polichinelle !...

Sauf pour les Français !....

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/indemnit%C3%A9s-de-la-guerre-du-golfe-1991/

 

La tension à la tête de l’État-major a atteint un niveau inconnu depuis des décennies.

En fait, depuis le putsch d’Alger !...

Mais, actuellement, cette tension est causée par des raisons totalement différentes.

C’est, notamment, une révolte contre des mesures de restrictions financières qui mettent en péril les capacités opérationnelles de la Défense !...

« Nous sommes à l'os, et maintenant on attaque la moelle », comme le  résume un expert militaire qui rappelle que la dernière Loi de programmation militaire (LPM) se traduit par 24 000 suppressions d'emplois dans les armées, et 80 000 suppressions sur dix ans (2009-2019) !...

Lors de son audition devant la commission de la défense de l'Assemblée nationale, le général Pierre de Villiers, chef d’État-major des Armées, s'est montré très clair par rapport aux menaces qui pèsent sur le budget et l'application de la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019 : "Toute entorse à la LPM remettrait en cause l'économie de la LPM tout entière... Je n’ai rien contre les gains de productivité, mais à un moment, la corde casse !...".

Le bruit a même couru que les chefs d’État-major avaient demandé une audience au président de la République pour donner leur démission !...

Du jamais vu depuis le début de la Cinquième République !...

 

Mais il faut bien avouer que les restrictions budgétaires actuelles sont d’abord causées par l’effondrement économique du pays qui s’endette, depuis « Bling-bling », de 500 millions d’euros chaque jour ouvrable !...

Cet effondrement économique étant lui-même la conséquence du fonctionnement d’une société immature dirigée par des autistes.

La situation actuelle de la société me fait penser à une famille où le père tyrannique se montre constamment sous son meilleur jour alors qu’il est menteur, vaniteux, orgueilleux, et donne des cours de morale tout en entretenant une maîtresse.

Un vrai cauchemar comportemental de famille pathologique où aucun des enfants n’ose se rebeller et lui dire « Et ta maîtresse ?... ».

Et bien là, c’est exactement la même chose, mais au niveau d’un État !...

 

Le pouvoir politique est corrompu jusqu’à la moelle ; le président a la possibilité de dérober des milliards en toute impunité sans qu’aucun des contre-pouvoirs, notamment la presse et les médias, ne joue son rôle.

Personne ne bronche !...

Le président, le père, est intouchable, incritiquable, et aucun de ses enfants ne peut aller au fond des choses en le mettant face à ses défauts, sa corruption, pour ne pas dire face à sa monstruosité.

Nous vivons dans une société profondément immature et il est plus que temps de repartir sur de nouvelles bases qui seront celles de la liberté et de la responsabilité.

Il est temps de se débarrasser du père tyrannique, abruti, menteur, corrompu !...

Et c'est la partie saine de l'État qui va bouger.

Un chef d’Etat-major va-t-il démissionner soudainement et balancer à une grande partie des dirigeants politiques actuels qu’ils ne sont qu’un ramassis de corrompus et de lâches et que les journalistes sont au-dessous de tout ?...

La situation est en effet moralement intenable pour la haute hiérarchie militaire !...

Un militaire se doit de respecter le jeu démocratique et rester politiquement neutre, mais les dirigeants politiques se doivent aussi d’être respectables !...

C’est loin d’être le cas et je ne vois pas comment la tension à l’État-major va pouvoir baisser !...

La crise est inévitable, et il va falloir vider l’abcès !...

Et je doute que ce soit dans le calme.

 

 

De plus, dans cette affaire de détournement de fonds des indemnités de la guerre du Golfe, la Défense n’a rien à se reprocher !...

Une dénonciation a été faite au ministère des finances en 1998 !...

A cela s'ajoute que, d’un côté, beaucoup de nos militaires risquent leur vie en Opérations extérieures, en se battant pour les valeurs de la démocratie, et en reviennent parfois invalides, ou alors sont tués, tandis que de l’autre côté, ils sont TOTALEMENT SOUMIS à un pouvoir corrompu !...

Où est LA LIBERTÉ ?...

Où se trouve l’ÉGALITÉ ?...

Y a-t-il encore de la FRATERNITÉ ?...

 

Où se trouve dans cette situation éminemment pathogène la LIBERTÉ individuelle, alors que tous les contre-pouvoirs sont soumis au bon vouloir présidentiel mafieux ?...

Où se trouve l’ÉGALITÉ devant la loi, lorsque le président peut dérober des milliards sans même un reproche ?...

Où se trouve la FRATERNITÉ lorsque des sommes astronomiques sont dérobées par le Président puis placées sur un compte bancaire, dans un paradis fiscal, tandis que des millions de citoyens sont au chômage ou vivent dans la misère ?...

Où se retrouvent, dans la situation actuelle, les valeurs qui sont gravées au fronton de chaque mairie ?...

Faut-il les remplacer par « SOUMISSION, INÉGALITÉ, ÉGOÏSME » ?...

Nous y allons progressivement.

 

La seule solution, pour un avenir meilleur, passe par une rupture et l’arrivée au pouvoir d’une nouvelle génération d’hommes et de femmes politiques tout en faisant de profondes réformes constitutionnelles comme le tirage au sort d’une partie des représentants du peuple.

Mais nous ne devons surtout pas avoir des militaires au pouvoir ; ce n’est pas leur rôle, et on a vu ce que cela donnait !...

Il faut aussi absolument rejeter les ῝fachos régressifs῝ du Front National ou de l’Extrême gauche ; on en a constaté les dégâts au XXème siècle !...

Il faut juste une société basée sur la Liberté et la Responsabilité individuelle.

Tout un programme.

 

Jean-Charles DUBOC

 


Lettre à Estelle GRELIER, députée de la 9èm circonscription de la Seine-Maritime (Fécamp)

Madame Estelle GRELIER

Assemblée Nationale
126, rue de l'Université
75355 PARIS 07 SP

 

 Madame la Députée,

 

Soucieux de justice sociale et de bonne gestion des comptes publics, mais aussi membre d’une association de Défense du citoyen et du contribuable (ADCC), je me permets de demander votre intervention sur deux sujets sensibles et importants.

Le premier est relatif à l’injustice que subissent les militaires qui ont participé à l’Opération Division Daguet lors de la première guerre du Golfe de 1991.

Beaucoup souffrent du ῝syndrome du Golfe῝, dont les causes sont multifactorielles et incluent, notamment, l’inhalation de particules d’uranium appauvri sur le champ de bataille.

Les graves pathologies qui affectent de nombreux anciens de la Division Daguet, rassemblés dans l’association AVIGOLFE (1), n’ont jamais été officiellement liées à leur participation à ce conflit. Mais il se trouve qu’un récent rapport d'experts mandatés par le Congrès américain (Research Advisory Committee) révèle que ce syndrome est lié à des agents chimiques et non au stress psychologique des combats.

Nos soldats n’ont droit à aucune pension d’invalidité et ne sont même pas pris en charge par la Sécurité sociale en affection de longue durée (ALD).

Qu’a fait l’Etat pour ceux qui ont versé leur sang pour le pays ?...

Qu’a-t-on fait du sacrifice de tant de nos jeunes, au moment où on célèbre le début de la guerre de 1914-18 ?...

 

Cela est extrêmement injuste, et inadmissible, car des fonds très importants ont été virés par le Koweït, les Emirats Arabes-Unis et l’Arabie Saoudite.

Nous savons qu’il y a eu 54 milliards de dollars versés aux victimes de ce conflit par la Commission d’indemnisation des Nations-Unies (CINU), mais aussi 84 milliards de dollars virés, directement, au titre des ῝frais de guerre῝, aux Etats-Unis, à la Grande Bretagne et à la France (article du New York Times de septembre 1992).

De plus, d’après diverses sources, les fonds qui devaient être virés au Trésor Public, près de 7 milliards d’euros, auraient été détournés.

J’ai déposés des informations à ce sujet au ministère des finances en janvier 1998, puis j’ai créé le site « Alerte Ethique (2) » afin de révéler au public cet incroyable détournement de fonds.

Après de nombreux courriers, nous avons obtenu des réponses du ministère de l’Economie et des Finances ainsi que du ministère de la Défense.

Ceux-ci nous informent qu’il n’y a aucune trace de virement dans la comptabilité publique au titre des indemnités de la guerre du Golfe.

Le détournement de fonds est donc avéré.

Compte-tenu de la gravité des accusations subséquentes, et de l’injustice faite à nos militaires, je me permets de solliciter, auprès de vous-même, un entretien afin de définir  les actions souhaitables pour résoudre ces deux dossiers.

Je vous prie d’agréer, Madame la Députée, l’expression de ma haute considération.

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

AVIGOLFE (1) : http://www.avigolfe.com

Alerte Ethique (2) : http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique

 

 


Un Programme d’investissements d’avenir (PIA) sans avenir ?...

 

Nous sommes au milieu d’une semaine décisive où nos dirigeants, et les contre-pouvoirs en place comme la presse et les médias, choisiront de continuer à enfoncer le pays dans un totalitarisme mafieux ou bien prendront la décision d’une véritable rupture en révélant au public le véritable niveau de corruption des années « Mythe-Errant ».

Une corruption qui dépasse l’imagination et dont le summum a été atteint lors du détournement des 7 milliards de dollars des indemnités de la première guerre du Golfe (15 milliards d’euros en valeur 2014) auquel s’est ajoutée l’escroquerie sur les puits de pétrole en feu au Koweït en 1991.

Une escroquerie qui bat tous les records puisqu’elle s’établit à 22 milliards de dollars en valeur 1991 soit près de 50 milliards d’euros en valeur actuelle !...

C’est-à-dire que le total du détournement des indemnités de la guerre du Golfe et de l’escroquerie sur l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït représente environ 60 milliards d’euros !...

Nous avons atteint des sommets dans la corruption et nous sommes maintenant totalement décrédibilisés au Proche-Orient et au Moyen-Orient car il ne faut pas imaginer que ces affaires sont inconnues des services de renseignements des pays arabes ou encore de la Russie !...

Même pour Israël nous ne sommes plus des partenaires fiables !...

Peut-on imaginer qu’un dirigeant politique israélien aurait pu dérober des milliards de dollars à la Défense de son pays sans une vigoureuse réponse de Tsahal ?...

C’est ce qui me fait penser que « Déesse-Kha » ne sera même pas bienvenu dans un kibboutz au fond du désert du Néguev lorsque l’affaire sera rendue publique !...

Parce qu’il semblerait que « Déesse-Kha » soit l’un des grands organisateurs de ces détournements de fonds !...

D’ailleurs, il a réussi à racheter la compagnie financière Anatevka qu’il devait capitaliser à hauteur de deux milliards de dollars sur le marché chinois !...

Avec quel argent ?...

Très vraisemblablement avec les "queues" des placements des fonds disparus de la guerre du golfe !...

Pas de chance, le "pot aux roses" a été découvert et « Déesse-Kha » se demande s’il ne va pas se faire fusiller par son ex-partenaire qui risque de tout perdre dans cette affaire !...

La vie devient dure pour ce pôvre « Déesse-Kha » qui se retrouve sans un "radis" devant lui car ses comptes gaulois ont été vidés par le capitaine de corvette Paul de Bréveuil, alias « Charlotte, agent de la CIA !...

En effet, les Américains ont très mal pris ces détournements de fonds !...

Grâce au programme Promis, ils ont mis vingt ans à localiser les fonds et à les récupérer sur les comptes helvètes, ou autres, de nos dirigeants politiques sachant que ceux-ci en ignoraient l’existence comme « Titi-Breu-Tonton », ancien ministre des Phynances de Gauloisie, qui s’est fait vider son compte au Lichtenstein ouvert au nom de son épouse !...

Cela fait partie du plan machiavélique de « Mythe-Errant » et de sa clique de crapules : Ouvrir dans les paradis fiscaux des comptes bancaires au nom de nos dirigeants, de gauche comme de droite, de façon à les tenir !...

Le cas le plus célèbre est celui de Christina Basano qui s’est découvert un compte de 8 milliards de dollars !...

C’est « l’affaire Basano / Ferrayé » !...

Et bien maintenant, que tous se rassurent !...

Ils ont été vidés par « Charlotte » !...

C’est raconté de cette façon dans le roman « Mains Invisibles » de « I-Cube » :

http://infreequentable.over-blog.com/article-mains-invisibles-1-121872254.html

 

Mais que sont devenus tous ces fonds récupérés ?...

Et bien, d’après le roman « Juliette-Siéra » de « I-Cube », ils auraient été placés dans le « Grand Emprunt 2010 » encore appelé « Programme d’investissement d’avenir » !...

Parce que, semble-t-il, il n’y a jamais eu d’emprunt sur les marchés financiers !... Ce qui explique aussi qu’il n’y a eu aucun appel à l’investissement auprès du public !...

Juste un montage financier ?...

Ces fonds seraient ceux des indemnités de la guerre du Golfe et de l’escroquerie sur l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït qui auraient été placés dans le « Solutré-Jarnac Trust » à Londres !...

Une hypothèse romanesque, bien sûr, mais qui ne doit pas être bien loin de la réalité !...

Ce qui est amusant, c’est que le Programme d'Investissements d'Avenir (PIA) a été placé le 22 avril sous l'autorité du ministre des Finances, Arnaud Montebourg, alors que jusqu’à maintenant il dépendait du Premier ministre !...

On se demande bien pourquoi ?...

Il est vrai que le 7 avril j’ai mis en ligne le billet « La Divulgation aura lieu fin avril/début mai 2014 !... ».

Mais il est tout aussi vrai qu’il y a encore beaucoup d’argent disponible, car les 35 milliards initiaux se sont gonflés, on ne sait par quel miracle, de 12 milliards supplémentaires !...

On en est maintenant à 47 milliards d’euros à investir, dont 7 ont été décaissés pour l’instant !...

Un pactole qui suscite des convoitises !...

Suite à ce soudain et inexplicable changement d’affectation, les deux vice-présidents du FIA, Alain Juppé et Michel Rocard, ont démissionné !...

Alain Juppé, ancien Premier ministre, s’en explique :

« Nous avions été informés du projet il y a une dizaine de jours, explique le maire de Bordeaux. J'ai téléphoné à Michel Rocard qui est plus en cour que moi auprès du gouvernement pour qu'il aille expliquer à Manuel Valls que c'était une erreur. Ça n'a pas suffi donc nous avons choisi de démissionner."

Alain Juppé l'assure, la personnalité d'Arnaud Montebourg envers lequel il n'éprouve aucune sympathie n'est pas en cause. "Ce programme était extrabudgétaire et interministériel puisqu'il dépendait du Premier ministre, rappelle Alain Juppé. Ce que nous redoutons avec Michel Rocard, c'est que, dans cette période de disette budgétaire, l'argent du PIA attire beaucoup de convoitises dans les différents ministères et serve à boucher quelques trous, ce qui n'est nullement la vocation de ce programme qui doit financer des projets innovants ».

Je comprends très bien Alain Juppé, car la Défense risque d’avoir de gros besoins dans un très proche avenir !...

En effet, il faut que des fonds puissent être décaissés immédiatement pour satisfaire les urgences des militaires si le scandale du détournement des indemnités de la guerre du golfe est révélé au public !...

L’Etat-major des Armées va exiger le versement immédiat des 15 milliards d’euros récupérés sous peine de voir les militaires, capitaines en tête agitant un drapeau tricolore, défiler dans les rues pour demander des explications sur les fonds disparus !...

Il va falloir donner aux soldats qui ont participé à l’Opération Division Daguet la prime de guerre promise et jamais versée (près de 2 milliards d’euros) mais aussi indemniser ceux qui souffrent ou sont décédés du syndrome du Golfe…

Et c’est sans compter sur la création de la Fondation Division Daguet.

Le reste sera particulièrement bienvenu pour les OPEX, l’entretien du matériel, etc…

Aussi, il me semble que tout se met en place pour une Divulgation au public du détournement des indemnités de la guerre du Golfe !...

La première urgence sera de rendre, enfin, aux militaires l’argent qui leur est dû.

Avec le « Programme d’investissement pour l’avenir » directement géré par le ministère des finances ce sera beaucoup plus facile !...

 

Jean-Charles DUBOC

 

 


22 avril 2014 : début d’une semaine décisive…

 

 

Le dossier du détournement des 7 milliards de dollars des indemnités de la guerre du golfe de 1991 vient d’être transmis au syndicat « Magistrats pour la Justice ».

En valeur actuelle, ce détournement de fonds publics représente près de 15 milliards d’euros.

Le site Alerte éthique a été créé exclusivement pour révéler au public ce détournement.

Les informations disponibles sur Alerte éthique sont reprises sur MEDIAPART. La dernière synthèse est disponible dans la note « Lettre humoristique à Edwy Plenel » mise en ligne le 22 décembre 2013.

Vous y découvrirez des courriers envoyés depuis 1998 à différents ministres des finances dont Dominique Strauss-Kahn.

Il me semble nécessaire de faire le point car une nouvelle étape a été franchie avec l’information du New York Times selon laquelle 84 milliards de dollars ont été virés, au titre des frais de guerre, par les banques centrales du Koweït, des Emirats arabes-Unis et l’Arabie Saoudite, aux pays de la coalition de l’Opération Tempête du Désert, les USA, la Grande Bretagne et la France.

Des informations plus précises sont disponibles dans les archives de l’ONU, en particulier celles de la Commission d’Indemnisation des Nations-Unies (CINU).

De plus, d’après les courriers reçus du ministère des finances et du ministère des armées par une association de militaires en retraite, nous savons maintenant qu’aucune somme n’a été virée à la France au titre des indemnités de la guerre du Golfe !...

Ce détournement de fonds est une réalité !...

L’ensemble de ces documents, notamment les courriers envoyés aux ministres des finances depuis 1998, ont été envoyés au syndicat « Magistrats pour la Justice » dont la présidente-fondatrice est Alexandra Onfray, ancienne conseillère de Rachida DATI, ministre de la Justice.

 

 En fonction de ces informations, il y a deux possibilités :

 

1/ Le dossier est transmis  par le syndicat « Magistrats pour la Justice » au procureur de la République.

Celui-ci envoie un réquisitoire introductif au président du Tribunal de Grande Instance qui saisira un juge d’instruction pour l’ouverture d’une instruction.

Il s’en suivra alors une information dans la presse et les médias.

C’est-à-dire que la DIVULGATION au public de cette incroyable affaire, celle d’un détournement de fonds publics de près de 15 milliards d’euros, commencera !...

Une crise politique très grave ne peut que s’en suivre.

Elle permettra aux citoyens d’exiger de faire de profondes modifications dans nos institutions afin de pouvoir repartir sur des bases saines.

Parmi celles-ci, et afin de développer de réels contre-pouvoirs, devraient apparaître le tirage au sort d’une partie des représentants du peuple (ex : les sénateurs), la limitation à deux mandats des élus, et deux mandats différents (avec une période de carence de 1/3 pour ceux qui voudraient être réélus), la création de parlements régionaux (comme en Allemagne) et le paiement au SMIC de tous les élus !...

De quoi créer une Assemblée Constituante par tirage au sort comme en Islande !...

 

2/ Le totalitarisme mafieux dans lequel nous sommes immergés a encore suffisamment de nuisance pour étouffer cette affaire, tant au sein de la Magistrature qu’au sein de la presse et des médias, et il ne se passera rien !...

Dans ce cas-là, l’actualité sera bien plus paisible et notre pays continuera sa lente dégringolade économique, morale et financière, pour évoluer, un peu plus, vers une société où la « peste brune », caractérisée notamment de l’extinction des libertés, va continuer à se développer.

Aussi, la semaine qui commence est celle où l’Histoire peut changer de direction : d’un côté, le retour vers la démocratie, et, de l’autre, la poursuite de la dégringolade vers un enfer totalitaire.

 

Pour tous ceux qui veulent en savoir plus sur les dessous de cette affaire, je vous recommande le billet « Pour "mes" Présidents » de « I-Cube » qui a développé plusieurs hypothèses romanesques sur ce détournement de fonds auquel s’ajoute l’escroquerie sur l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït en 1991:

http://infreequentable.over-blog.com/article-pour-mes-presidents-123356822.html

 

Bonne lecture !...

 

 Jean-Charles DUBOC

 

 

 

 


Dossier transmis au Procureur de la République

 

Vous trouverez, ci-dessous, l’email que j’ai envoyé au Syndicat de la Magistrature, ainsi qu’à Magistrats pour la  Justice, au sujet du détournement des indemnités de la guerre du  Golfe de 1991.

En toute logique, ce dossier doit être transmis par ces syndicats au Procureur de la République conformément à l’article 40 du code de procédure pénale qui spécifie que :

« Le procureur de la République reçoit les plaintes et les dénonciations et apprécie la suite à leur donner conformément aux dispositions de l'article 40-1.

Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans   l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et   actes qui y sont relatifs ».

Mais je n’ai absolument aucune certitude que ce dossier ait été transmis au Procureur de la République, car une fausse manipulation   du clavier aura pu l’envoyer directement à la corbeille !...

Aussi, je le mets en ligne, afin que tous les citoyens qui en prendront connaissance, qu’ils soient membres d’une autorité constituée, officier public, ou fonctionnaire, puissent l’imprimer et l’envoyer, en recommandé avec accusé de réception, au Procureur de la République.

Vous découvrirez dans ces documents des informations totalement inédites !...

 

 Jean-Charles DUBOC

…………..

 

Jean-Charles DUBOC

   à
    Magistrats pour la Justice
    Syndicat de la Magistrature
   
   
    Mesdames, Messieurs,
   
   
    Puis-je vous demander, conformément à l’article 40 du code de procédure  pénale, de transmettre au Procureur de la République, sans délai, le  dossier ci-joint concernant un très important détournement de fonds publics.
   
    Il s’agit des indemnités de la guerre du Golfe 1991 dont il n’y a aucune trace dans les comptes     du ministère de l’Economie et des Finances ni dans les comptes du ministère  de la Défense.
   
    Le montant de ce détournement de fonds serait de plus de 7 milliards de dollars.
   
    Les documents disponibles sont :
   
    1/ Les lettres envoyés aux différents ministres des finances depuis juin 1998 à ce sujet ;
   

2/ La demande de prime d’aviseur adressée à Laurent FABIUS le 13 juin 2000.  Cette demande de prime d’aviseur lève la prescription des 10 ans ;
   

3/ Un article du New York Times de septembre 1992 qui précise que les  banques centrales du Koweït, des Emirats Arabes Unis et de l’Arabie saoudite,  ont virée aux USA, à la Grande Bretagne et à la France, un montant total de 84 milliards de dollars au titre des frais de guerre ;
   

4/ La réponse du chef de cabinet de Christine LAGARDE, à une association  d’anciens militaires, qui spécifie qu’il n’y a rien à ce sujet dans les  comptes du ministère des Finances ;
   

5/ La réponse de Hervé MORIN, ministre de la Défense, qui estime que les allégations ne sont pas fondées.
    
Le fait que le New York Times diffuse une information selon laquelle plusieurs milliards de dollars ont été virés à la France, et les réponses  négatives adressées à une association d’anciens militaires, confirment ce détournement de fonds.
     
Ce dossier est aussi disponible en ligne sur le site ALERTE ETHIQUE spécifiquement dédié à ce détournement de fonds :
http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/indemnit%C3%A9s-de-la-guerre-du-golfe-1991/

   Je vous prie de bien vouloir agréer, Mesdames, Messieurs, l’expression de toute ma considération.
    
Jean-Charles DUBOC   

                      
   

21 fichiers

   
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     
     

                                                                                                                                                     

     
     

Capture NYT Gulf War       1.PN

     
     

            

     
     

Capture NYT Gulf War       2.PN

     
     

            

     
     

Guerre Golfe 010001.pd

     
     

            

     
     

Guerre Golfe 02 Strauss-Kahn 8 juin 19980001.pd

     
     

            

     
     

Guerre Golfe 03 Lettre du ministère 6 juillet       19980001.pd

     
     

            

     
     

Guerre Golfe 10 Fabius 20 juillet 20000001.pd

     
     

            

     
     

Guerre Golfe 11 Thierry Jean-Pierre 6 nov       20000001.pd

     
     

            

     
     

Guerre Golfe 12 Fabius 20 juillet 20000001.pd

     
     

            

     
     

Guerre Golfe 13 DEMANDE DE PRIME 29 janv       20010001.pd

     
     

            

     
     

Guerre Golfe 14 C. Lagarde 20 jun 20080001.pd

     
     

            

     
     

Guerre Golfe 15 LAGARDE 14 août 20090001.pd

     
     

            

     
     

Guerre Golfe 16 LAGARDE 12 mai 20100001.pd

     
     

            

     
     

Guerre Golfe 17 MOSCOVICI 29 janvier 20140001.pd

     
     

            

     
     

Guerre Golfe 4 Strauss Kahn 29 août 19980001.pd

     
     

            

     
     

Guerre Golfe 5 Strauss-Kahn 23 nov 19980001.pd

     
     

            

     
     

Guerre Golfe 6 C. Sautter 27 déc 19990001.pd

     
     

            

     
     

Guerre Golfe 7 C. Sautter 21 fev 20000001.pd

     
     

            

     
     

Guerre Golfe 8 Fabius 3 avril 20000001.pd

     
     

            

     
     

Guerre Golfe 9 Fabius 13 juin 2000 Prime0001.pd

     
     

            

     
     

Lettre BIHAN 1.jp

     
     

            

     
     

Lettre BIHAN 2.jp

     
   
   
                       
     

Télécharger les fichier

     
   
   
         
   

Certains des fichiers téléchargeables contiennent des informations confidentielles et sont disponibles uniquement sur demande.

Mais vous pouvez prendre connaissance des quatre plus importants qui permettent de se faire une idée de la réalité de ce détournement de fonds :

Capture NYT Gulf War 1.PNG

Capture NYT Gulf War 2.PNG

Lettre BIHAN 1.jpg

Lettre BIHAN 2.jpg

Ces fichiers expireront le 9 décembre

   

La ῝Divulgation῝ aura lieu fin avril/début mai 2014.

 

 Il me semble nécessaire de reprendre les actions récentes pour comprendre ce qui s’est passé ces derniers douze jours, et ce qui va se passer…

 

  1/ 25 mars 2014, mise en ligne de la note : « Anatevka, Strauss-Kahn et les frais de guerre de la Division Daguet ». 

 

J’ai écrit cette note lorsque j’ai réalisé que la divulgation sur le détournement des indemnités de la guerre du Golfe 1991 était imminente, compte-tenu de l’avancement du dossier, des documents disponibles, et des diverses associations qui envisagent de déposer une plainte contre les ministres des Phynances depuis 1998, pour complicité de détournement de fonds publics.

Mais, j’ai aussi envisagé les conséquences immédiates d’une telle révélation.

 

Je me suis penché, notamment, sur « Titi-Breu-Tonton », ancien ministre des Phynances, et directement concerné par l’affaire.

Son profil de chef d’entreprise, ses déclarations, et ses vidéos, permettent de se faire une idée assez précise de sa personnalité. Indiscutablement, il est l’un des meilleurs chefs d’entreprise de Gauloisie.

Extrêmement intelligent, il est, en plus, doté d’une haute éthique, m’a-t-il semblé. Ce qui est plutôt rare par les temps qui courent.

Cela allait être du gâchis, une catastrophe humaine pour lui, ses proches et son entreprise.

Et je me suis posé la question de savoir s’il était possible de le prendre pour partenaire sur cette affaire. Pas évident, car il me connaissait, relativement bien, pour différentes raisons.

 Et j’ai tenté le coup.

 

J’ai rédigé une note franchement « hard » (modifiée par la suite) mais dont le but principal était d’annoncer que j’allais ῝tuer῝ « Le Grand queutard cinglé » !...

Puis, j’ai informé « Titi-Breu-Tonton » de cette note, tout simplement en passant par son blog.

La réponse a été très rapide.

 

 

2/ Passage d’un Transall, le 30 mars 2014

Il  faut d’abord savoir que personne, absolument personne, ne savait qui était le ministre ῝très connu῝ à qui j’avais proposé de transmettre le dossier des indemnités de la guerre du Golfe au procureur de la République.

Je n’ai, en effet, informé aucun de mes partenaires habituels.

Curieusement, cinq jours après la mise en ligne du billet « Anatevka, Strauss-Kahn et les frais de guerre du la Division Daguet », un Transall est passé au-dessus de mon village à très basse altitude, puis il a fait un second passage dans la valleuse voisine :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2014/04/un-transall-au-dessus-de-st-pierre-en-port.html

Très surprenant.

 

 Il y a plusieurs possibilités : ce survol basse altitude, absolument interdit aux pilotes civils, peut être une initiative personnelle d’un pilote de l’Armée de l’Air qui me connaitrait, une demande de l’Etat-Major, une coïncidence, ou encore autre chose…

Qu’un pilote survole la maison d’un proche, ou d’un ami, n’a rien d’extraordinaire. Ainsi « Pouliche » a survolé en Super-Etendard ma longère, il y a une vingtaine d’années, à très basse altitude !...

Une pratique assez courante pour les pilotes des forces aériennes. Et c’est valable dans tous les pays. C’est un entraînement en condition réelle, à basse altitude, pour une passe de tir ou une intimidation !...

Mais il y a une autre hypothèse.

Il y a, en effet, la possibilité que quelqu’un de ῝bien placé῝ ait fait la demande de survol en Transall, à titre d’entrainement. C’est tout à fait dans le cadre des exercices de nos pilotes pour entrainement au largage des commandos du KOS en zone de guerre. Et cette personne pourrait bien être « Titi-Breu-Tonton » !...

Parce qu’en fait, si « l’Amiral Padock » a des contacts plus que sérieux avec la DPSE, le ministre « Titi-Breu-Tonton » en a au moins autant, sinon beaucoup plus, vu le niveau éminemment stratégique de son entreprise.

 

Car ce passage à basse altitude n’est tout de même pas un hasard !...

C’est hautement improbable.

En effet, c’est la deuxième fois que cela arrive !...

La première fois était en juin 2008, après une lettre à « Christine Regarde-Là », ministre, elle aussi des Phynances. Le survol avait été fait, là aussi, à une altitude extrêmement basse, par trois Transall en formation !...

Le maire de notre petit village cauchois, qui n’avait jamais rien vu de tel, a pu les observer avec surprise !... 

C’est tout de même plus que curieux, ces coïncidences !...

 

 Pendant dix jours, j’ai alimenté en continu le blog de « Titi-Breu-Tonton » pour arriver à une conclusion absolument extraordinaire que le public découvrira en temps opportun.

Mais, je n’attends aucun email de « Titi-Breu-Tonton ».

Tout a été dit.

J’apprendrai la ῝Divulgation῝ par la presse, en même temps que tout le monde, sachant que je n’aurai absolument aucune déclaration à faire car le dossier sera transmis à la justice !...

« Titi-Breu-Tonton » est maintenant ῝aux manettes῝.

Il en a pour deux à trois semaines afin de définir la stratégie de la Divulgation : contact avec le procureur de la République, information des rédacteurs en chef des grands quotidiens et des chaines de télévision, puis information des ténors de l’UMP afin qu’ils montent au front, au moment opportun, sabre au clair !...

« Titi-Breu-Tonton » est en train de créer sa ῝meute῝.

La ῝Divulgation῝ aura lieu fin avril, ou bien début mai 2014 !...

Le printemps sera chaud, très chaud.

 

 « Amiral Padock »

P.S. Evidemment, je peux me planter complètement dans cette analyse…

 

 

 


Un Transall au-dessus d'un petit village du Pays de Caux...

  

30 mars 2014

 

Nous sommes le lendemain du deuxième tour des élections municipales. Les électeurs ont signifié au gouvernement le rejet de la politique menée par François Hollande.

Le mécontentement est général et les gens lucides sont conscients que les « Soces » mènent le pays à l’abime.

Je viens de proposer à un ancien ministre de Jacques Chirac, très connu, de transmettre au procureur de la République les informations sur le détournement des 7,3 milliards de dollars d’indemnités de la guerre du Golfe par François Mitterrand en 1991.

La somme détournée représente 17 milliards d’euros en valeur actuelle, soit trois porte-avions avec leurs Rafale.

Ce dossier est une véritable « bombe atomique politique » qui « vitrifiera » la gauche, le jour où le missile sera tiré !...

C’est le moment.

Les documents disponibles dans la rubrique « Indemnités de la guerre du Golfe 1991 » de mon blog sont suffisants pour ouvrir une instruction pour détournement de fonds publics, sachant que la prescription des dix ans a été levée par la demande de prime d’aviseur faite à Laurent Fabius le 29 janvier 2001.

J’ai demandé, pour solde de tout compte, seulement 1% des fonds détournés.

Mais, cela fait tout de même 73 millions d’euros !... Aussi, j’ai décidé que la quasi-intégralité de cette prime sera destinée à créer la « Fondation Division Daguet » qui indemnisera nos soldats tués ou blessés au combat, ou souffrant de divers syndromes comme le syndrome du Golfe.

  

La discussion du matin avec le « Baronne » est évidemment orientée sur les élections ainsi que sur les ravages de la politique actuelle et les chances que le ministre contacté transmette le dossier au Procureur.

Pour ma part, j’estime la probabilité à 70%...

-      Moi, je l’estime à 30%... réplique la Baronne.

-      Même 30%... C’est absolument énorme comme probabilité… Cela fait, en fait, 50% de chance pour que le scandale éclate dans les jours qui viennent…».

 

 Nous partons ensuite pour Cany-Barville pour le marché du lundi matin. En sortant du village, la « Baronne » me dit « Tiens !... Un avion sur la gauche !... ».

Et qu’est-ce que je vois à environ 500 mètres ?... Un Transall à une altitude de 200 pieds (60 mètres), en légère descente, à environ 200 noeuds (400 km/h), se dirigeant vers mon petit village de 700 habitants.

Et qu’est-ce qu’il fait ?... Une légère baïonnette !... Un petit virage à gauche, puis un léger virage sur la droite, pour survoler le centre du village !... Directement au-dessus de la longère de « l’Amiral Padock » !...

Je le vois disparaître au-dessus du village, à une altitude extrêmement basse, entre 50 et 100 pieds (15 à 30 mètres), puis remonter doucement pour ensuite faire un virage par la gauche, pour suivre, à basse altitude, la falaise, direction Fécamp !...

J’étais réellement stupéfait !...

Mais aussi extrêmement reconnaissant à l’Armée de l’Air pour cette nouvelle démonstration qui veut dire « Nous avons bien pris les dernières informations !... ».

Ça vaut toutes les médailles…

 

 

 

Ce n’est pas la première fois qu’un Transall survole le village à basse altitude… La dernière fois, c’était le 25 juin 2008, quelques jours après avoir envoyé une lettre de rappel à Christine Lagarde sur le dossier des frais de guerre de la Division Daguet.

Il était midi. J’étais en train de prendre un café, au soleil, en regardant mon jardin orienté au sud, lorsque j’ai vu surgir, à une altitude d’environ 200 pieds, trois Transall en formation, l’un blanc, les deux autres kaki, à la vitesse de largage para !...

Un passage du COS pour remercier le « Capitaine Haddock » de son action envers la Défense !...

Cela m’a fait vraiment plaisir, car, même si le dossier n’était pas rendu public, et bien cela signifiait qu’il était plus qu’attentivement suivi par l’Etat-major des Armées.

Je le savais déjà.

J’avais reçu, notamment, quelques années auparavant, une lettre manuscrite d’un général trois étoiles des Chasseurs alpins qui me remerciait pour mon action auprès de la ministre de la Défense.

Toujours est-il, qu’avec la « Baronne », nous sommes repartis absolument stupéfaits, et satisfaits, de ce passage à basse altitude d’un Transall.

Mais, j’ai comme l’impression que, lorsque le détournement des indemnités de la guerre du Golfe sera révélée aux Français, et aux Françaises, ce sera une Flotille de Rafale Marine qui viendra survoler mon petit village cauchois, fondé et peuplé par tant de marins-pêcheurs à Terre-Neuve.

Une autre histoire.

  

Jean-Charles DUBOC

 

  


Anatevka, Strauss-Kahn et les frais de guerre de la Division Daguet

 

 

 Dans la note « Lettre à DSK du 8 juin 1998 », j’ai raconté comment j’avais arrêté la grève des pilotes de ligne de juin 1998.

 Cette grève avait été lancée par mes petits camarades du syndicat des pilotes de ligne (SNPL).

 Elle a commencé au début de la première semaine de la Coupe du monde de football afin d’avoir un impact maximum auprès du public, du ministère des transports et de la compagnie Air France.

 La tension était garantie.

 J’étais à l’époque en contact avec Jean-Charles CORBET et Carlos GARCIA, président et vice-président du SNPL – Carlos est de ma promotion A 14 de l’Ecole Nationale de l’Aviation Civile.

 Cette grève, très dure, a duré une semaine et a eu un retentissement planétaire !...

 Mais cela aurait pu être beaucoup mieux…

 

 En effet,  j’avais déposé le 22 février 1998, à la BCR du Havre, des informations sur le détournement des indemnités de la guerre du Golfe 1991 par François Mitterrand.

 Compte-tenu des enjeux de cette grève, et de la tension qui montait, j’ai envoyé, le 02 juin 1998, à Jean-Pascal BEAUFFRET, directeur général des impôts, un courrier de rappel sur ce dossier.

 Puis j’ai envoyé, le 08 juin 1998, à Dominique STRAUSS-KAHN, ministre de l'Économie des finances et de l'industrie, une demande d’explication sur l’enquête en cours, tout en l’envoyant aussi à une grande partie des suceurs et suceuses de bites de présidents journalistes de la presse et des médias.

 Il avait été entendu, auparavant, avec Jean-Charles CORBET que, si la présidence de la compagnie déclenchait une forte offensive dans la presse et les médias, le SNPL allait lâcher sur les ondes, en mondovision, l'information du vol des indemnités de la Guerre du Golfe par l'Arsouille.

 L'effet était garanti. La grève s'est arrêtée dans la nuit du 8 au 9 juin.

 Avec mon avocat, maître Jean-Paul BADUEL, nous avons été extrêmement surpris de cette capitulation, en ῝rase campagne῝…

  

Et, depuis bientôt seize ans, j’ai envoyé des courriers à quasiment tous les ministres des finances sur le détournement des indemnités de la guerre du Golfe qui se monte, d’après les dernières informations, à 7,3 milliards de dollars de l’époque, soit plus de 15 milliards d’euros en valeur actuelle.

 Excusez du peu.

 Un rappel de mon action est disponible dans la « lettre humoristique à Edwy Plenel » disponible sur MEDIAPART.

 J’attends toujours un démenti personnel du ministère des finances à mes accusations.

 

 Le seul courrier du ministère des finances sur ce sujet a été adressé en 2008 à une association d’anciens militaires pour les informer qu’il n’y avait absolument rien dans les comptes de l’Etat au titre des frais de guerre de la Division Daguet !...

 Une réponse identique est venue d’Hervé MORIN, ministre de la défense…

 De qui se moque-t-on ?...

 

En effet, un article du NEW YORK TIMES de septembre 1992 précise que « L’information relâchée à une réunion de banques centrales aux Emirats Arabes Unis, dit que, en plus, les gouvernements d’Arabie Saoudite, du Koweït et des Emirats du Golfe, ont versés 84 milliards de dollars en paiement direct aux Etats-Unis, à la Grande Bretagne et à la France pour les dépenses militaires (…) ».

 Ainsi, une somme de plusieurs milliards d’euros a été virée à la France, mais il n’y a rien dans les comptes du pays !... La seule conclusion acceptable est que ce détournement de fonds est une réalité.

 Où allons-nous avec des dirigeants qui sont d’authentiques mafieux ?... L’Omerta est terrible. Elle a déjà un coût énorme dû à la perte de l’intérêt général par les politiques : chômage, faillites d’entreprises, déficit budgétaire, dette, les jeunes qui fuient le pays, etc…

  

Mais, au bout de plus de quinze ans d’efforts, je dois avouer que je commence à saturer.

 A tel point que, pour me distraire, j’ai commencé un roman d’aventures et de science-fiction dont le thème principale est l’incroyable détournement par le président de la République des indemnités de la guerre du Golfe de 1991 !...

 D’ailleurs, cette affaire a déjà fourni de la matière à « I-Cube » pour écrire son roman « Opération Juliette-Siéra » où il raconte comment ces fonds ont été récupérés et placés dans le « Grand Emprunt 2010 » en même temps que ceux provenant de l’escroquerie sur l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït.

 Et là, il y a en a pour 23 milliards de dollars détournés !...

 C’est l’affaire « Ferrayé Basano » :

 http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/affaire-basanoferray%C3%A9/

  

Ces détournements de fonds ont été réalisés à l’initiative de « Mythe-Errant » avec l’aide de quelques complices dont « Roulant-du-Mât », l’avocat tordu, et « Mi-Shel-Char-Ass », le porc à gros cigares et grosses bretelles.

 Ceux qui savaient, et se sont rebellés, l’ont payé de leur vie comme Pierre Bérégovoy, Premier ministre, François de Grossouvre, conseiller du président, et Jean-Edern Hallier, célèbre journaliste et fils de général.

 Ces ῝suicides῝ et ῝accidents῝ expliquent le mutisme de l’opposition, de la presse et des médias, des hauts fonctionnaires ainsi que l’incroyable ῝ignorance῝ des ministres des finances depuis 1998.

 

Malgré tout, il faut un cerveau financier pour placer les fonds détournés et les gérer.

 Et c’est là où intervient « Déesse-Khâ », ministre de l’Industrie en 1991, bien placé pour gérer des sommes colossales tout en prenant sa part du butin pour service rendu.

 Il faut savoir que le premier ῝paradis fiscal῝ de la planète est actuellement Hong-Kong.  C’est ce que dévoile Pierre Condamin-Gerbier, ancien de la banque Reyl, dans sa déclaration devant les sénateurs le 12 juin 2013 (vidéo).

 En effet, les Suisses ont renforcé, sous la pression des Américains, la lutte contre le blanchiment d’argent et ont fait fuir de nos contrées des sommes énormes placées jusqu’à maintenant dans les coffres forts helvètes.

  

Très curieusement, notre éminent « Chimpanzé en rut » vient de créer « Anatevka », un « hedge-fund » de deux milliards de dollars financé sur le marché chinois !...

 Manœuvre :

 1 – « Depuis près de deux ans, « Déesse-Khâ » œuvre dans le monde entier en tant que conseiller de gouvernements étrangers, notamment pour la Serbie ou le Soudan du Sud, et de plusieurs entreprises, telles que la Banque Russe de Développement des Régions, le Russian Direct Investment Fund, la National Credit Bank ou un consortium de banques marocaines » nous dit-on.

 « Afin de développer ces nouvelles activités, l’ancien Ministre de l’Économie et des Finances a souhaité s’appuyer sur les équipes et la présence internationale de la Compagnie Financière Anatevka, un groupe fondé en 1994 par Thierry Leyne, un entrepreneur de la première heure dans le secteur bancaire et financier (Co-fondateur de Consors, Synthesis Bank, EBPF-Financière de l’Echiquier, Assya, Firstcaution …) ».

 « Anatevka Compagnie Financière compte une centaine de collaborateurs répartis dans 6 pays : Luxembourg, Belgique, Monaco, Israël, Suisse, Roumanie. Le Groupe rassemble aujourd’hui différents pôles d’activités financières réglementées, à savoir la gestion d’actifs (Groupe Assya), le corporate finance, l’intermédiation financière et l’assurance (Groupe Firstcaution). »

 La société restera cotée sur Nyse Euronext Paris (Code Isin LU0834474271 – Code Mnemo MLANA).

 Site de l'entreprise : http://www.anatevka.lu

 Thierry Leyne, le fondateur, en déclare : « Je suis heureux et honoré de (son) arrivée à la présidence de notre Groupe. Grâce à sa vision globale et son expertise unique, nous allons développer un pôle de banque d’affaires, tout en privilégiant notre culture entrepreneuriale internationale. Ce pôle regroupera le conseil aux États, aux sociétés et aux entrepreneurs pour leur développement stratégique international, leur financement, la restructuration de leur dette et les acquisitions et cessions d’entreprises. »

 

Le monde de la finance criminelle est une grande famille où les vautours se rassemblent pour piller la Grèce, le Portugal, la Gauloisie, des pays mal gérés qui paient vraiment très cher la corruption et la stupidité de leurs élites.

 Malgré tout, la rumeur monte avec plus ou moins de facilité sur le web.

 Elle est maintenant étudiée par « Russia Today » et en particulier par son journaliste vedette Peter Lavelle.

 Il est vraisemblable que nous n’allons pas tarder à nous amuser.

 L’hypothèse du financement du « Hedge-Fund » Anatevka par les ῝queues῝ des fonds détournés lors de la première guerre du Golfe est développée d’une façon plus détaillée et plus romanesque ici :

 http://infreequentable.over-blog.com/article-anatevka-123041070.html

 Bonne lecture !...

  

Jean-Charles DUBOC

 

 

COMMENTAIRES DE "L'AMIRAL PADDOCK"

 

   

COMMENTAIRE 

Dimanche 6 avril 2014

18H50

 

Le capitaine de corvette Paul de Bréveuil, alias "Charlotte", agent de la CIA

 

Il en a des malheurs ce pauvre « Chimpanzé en rut » !...

Cette année, « Déesse-Khâ » vient de perdre le contrôle du « Hedge-Fund LSK » qu’il avait créé avec Thierry Leyne. Celui-ci ne lui pardonnera jamais de l’avoir pris pour un « Pov’Kon », car il risque lui-même de tout perdre et de se retrouver devant la justice.

Le pot aux roses est découvert !...

Ambiance.

 L’année dernière, le « Grand Queutard », qui va de partouze en partouze avec une boite de viagra dans la poche, s’était fait vider ses comptes gaulois par le capitaine de corvette Paul de Bréveuil, alias « Charlotte », un agent de la CIA !...

L’arroseur arrosé.

C’est la raison pour laquelle « Déesse-Khâ » a vendu, à son épouse, pour 200.000 euros, les parts d’une SCI sur un immeuble place des Vosges. (C’est dans les actualités du 9 mai 2013).

Il faut bien se renflouer !...

Il était franchement à sec.

Qu’elle rigolade !...

 Les Américains ne lui ont, en effet, jamais pardonné l’affaire les détournements de fonds de la guerre du Golfe, et ils ont mis tous leurs moyens pour le ῝plumer῝ !...

Et il va finir, très probablement, sur la paille…

 Si vous voulez en savoir plus sur « Charlotte » et la raison pour laquelle il a reçu des mains du président des Etats-Unis la « médaille présidentielle de la Liberté » (Presidential Medal of Freedom), il faut aller voir du côté de « l’Opération Juliette-Siéra » :

http://infreequentable.over-blog.com/article-operation-juliette-siera-xxxi-53522256.html

 Bonne lecture

"Amiral Padock"

 


Commission d’indemnisation des Nations-Unies (CINU) : communication du 23 janvier 2014

 

J’ai repris dans la note intitulée « Indemnités de guerre de l’Opération Daguet : Réponses de Christine Lagarde et Hervé Morin » les courriers adressés au président d’une association d’anciens militaires au sujet des indemnités de la « Division Daguet ».

Ces courriers ont été expédiés par Hervé Morin, ministre de la Défense, et  par Christian Dufour, chef de cabinet de Christine Lagarde, ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi.

Dans ces deux courriers, daté l’un du 7 octobre 2008 et l’autre du 26 février 2009, le chef de cabinet de la ministre de l’économie, ainsi que le ministre de la défense, avouent n’avoir aucune trace, dans leur ministère respectif, d’un quelconque virement au titre des frais de guerre de l’Opération Daguet de 1991.

C’est tout de même extrêmement gênant.

 

En effet, dans un article du New York Times, du 8 septembre 1992, il est possible de découvrir que :

« The report, released at a central bankers' meeting in the United Arab Emirates, said that in addition, the governments of Saudi Arabia, Kuwait and the gulf emirates made $84 billion in direct payments to the United States, Britain and France for military expenses. Officials said payments to Egypt and Syria, who were also members of the coalition opposing Iraq, may have totaled $3 billion to $5 billion »

Traduction : « L’information relâchée à une réunion de banques centrales aux Emirats Arabes Unis, dit que, en plus, les gouvernements d’Arabie Saoudite, du Koweït et des Emirats du Golfe, ont versés 84 milliards de dollars en paiement direct aux Etats-Unis, à la Grande Bretagne et à la France pour les dépenses militaires (…) ».

Sachant que, pour les USA, le coût militaire de la guerre du Golfe 1991 est de 61 milliards de dollars, et bien cela signifie qu’il y a eu, sur 84 milliards de dollars versés à la coalition, 23 milliards destinés à la Grande Bretagne et à la France.

De plus, comme les Britanniques étaient deux fois plus nombreux que les Français, on arrive à environ 7 milliards de dollars virés à notre pays !...

En valeur actuelle, cela fait environ 15 milliards d’euros pour la France.

En conclusion, lorsque l’on réalise qu’il n’y a aucune trace de virement dans les lignes de comptes des Douanes, du Trésor public et de la Défense, alors que le New York Times parle d’un total de 84 milliards de dollars pour les frais de guerre, et bien cela signifie qu’il y a eu un énorme détournement de fonds, en 1991/92, au détriment de notre pays.

 

Avec ces éléments, toute association de défense des contribuables peut déposer plainte pour complicité de détournement de fonds publics contre les ministres des finances qui se sont succédés à Bercy depuis 1998 !...

En effet, j’ai envoyé à la plupart des ministres qui se sont succédés au ministère des finances, depuis cette époque, un courrier, avec accusé de réception, leur demandant, à chaque fois, toujours à peu près la même chose : « J’aimerais connaître le montant des frais de guerre de l’Opération Daguet remboursés à la France par le Koweït, l’Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis et à quelle date ils ont été virés… ».

Je souligne que la prescription des 10 ans a été levée par la demande de prime d’aviseur que j’ai faite le 29 janvier 2001 à Laurent FABIUS, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie.

 

Je termine en soulignant qu’il faut bien distinguer les 84 milliards de dollars virés à la coalition, au titre des frais de guerre, par les banques centrales du Koweït, de l’Arabie Saoudite et des Emirats Arabes Unis, des sommes versées par la CINU, la Commission d’indemnisation des Nations-Unis, pour les autres indemnisations.

A cette fin, je reprends ci-dessous un ῝billet῝ intitulé « La CINU communique » mis en ligne par « I-Cube ».

Jean-Charles DUBOC

 

Jeudi 27 février 2014

La CINU communique

Genève – CH-1211, Villa La Pelouse, Palais des Nations, le 23 Janvier 2014

 

« La commission d’indemnisation des Nations Unies (CINU) paie 1,03 milliard US $ aujourd'hui au gouvernement de l'État du Koweït (…).

(http://www.uncc.ch/pressrel/Press%20release%20-%20Payment%20of%2023%20January%202014.pdf)

 La Commission d'indemnisation des Nations Unies a été créée en 1991 conformément aux résolutions 687 (1991) et 692 (1991) pour traiter les demandes et verser une indemnisation pour les pertes et dommages subis par les particuliers, les entreprises, les gouvernements et les organisations internationales suite de l'invasion et de l'occupation du Koweït (2 Août 1990 au 2 Mars 1991).

 La Commission a reçu environ 2,7 millions demandes et a conclu son examen de toutes les demandes en 2005.

Environ 52,4 milliards d’US $ ont été attribués à plus de 100 gouvernements et les organisations internationales pour environ 1,5 millions demandes de toutes les catégories de revendications confondues.

 Les fonds reçus sont versées par le Fonds d'indemnisation des Nations Unies, qui reçoit 5 % des recettes générées par les ventes à l'exportation de produits pétroliers et de produits pétroliers iraquiens conformément à la résolution 1483 (2003) du Conseil de sécurité, réaffirmé dans un certain nombre de résolutions ultérieures, notamment et plus récemment, la résolution 1956 du Conseil de sécurité (2010).

 Conformément à la décision 267 (2009) du Conseil, les paiements sont effectués sur une base trimestrielle en utilisant tous les fonds mis à disposition par le Fonds d'indemnisation.

 En comptant le paiement d'aujourd'hui, la Commission aura versé 44,5 milliards d’US $, en laissant environ un solde de 7,8 milliards US $ restant à payer, correspondant au montant d'un « préjudice moral » (…).

Cette catégorie « E » des demandes a été présentée par le Gouvernement de l'État du Koweït au nom de la « Petroleum Corporation Koweït » qui a déjà obtenu 14,7 milliards de dollars en 2000 pour la perte de production et de ventes de pétrole à la suite des dommages subis par les champs de pétrole Koweïtien.

Ce montant représente le montant le plus important payé par la Commission.

 Pour plus d'informations sur la Commission, y compris le texte des décisions de son Conseil d'administration, le site de la Commission d'indemnisation des Nations Unies se trouve à l’adresse suivante : www.uncc.ch. »

 « Rappelons que la Commission d'indemnisation des Nations Unies a reçu environ 2,7 millions de demandes pour un montant d’environ 352,5 milliards de dollars en compensation de la mort, des blessures, de la perte ou des dommages aux biens, des réclamations commerciales et des demandes de dommages à l'environnement résultant de l'invasion illégale de l'Irak et l'occupation du Koweït en 1991.

 Les plaintes ont été réglées par des comités dont chacun est composé de trois commissaires qui sont des experts indépendants dans différents domaines tels que le droit, la comptabilité, de l'assurance et de l'ingénierie.

Experts et de consultants techniques ont fait leurs vérifications et l’évaluation des revendications pour présenter leurs recommandations sur les revendications présentées au Conseil d'administration pour approbation.

  Le Conseil des gouverneurs est l'organe de l'élaboration des politiques de la Commission d'indemnisation et ses membres ont la même composition que celle du Conseil de sécurité (de l’ONU), dont la Commission est un organe subsidiaire.

À ce jour, le Conseil des gouverneurs a adopté l'ensemble de ses décisions, y compris des recommandations sur la rémunération et les paiements, par simple consensus.

 Le secrétariat de la Commission de rémunération aide le Conseil d'administration et, lors de la phase de traitement des réclamations, a assisté les comités de commissaires.

Le secrétariat distribue les paiements d'indemnités conformément aux Règles provisoires de la Commission selon la procédure réclamations et des décisions du Conseil d'administration.

Depuis la création de la Commission en 1991, son personnel a été reçu dans près de 60 pays différents.

  L'approbation par le Conseil d'administration des derniers rapports et recommandations des comités de commissaires dans sa session de juin 2005, a clôturé 12 années de traitement de toutes les demandes présentées à la Commission d'indemnisation et a mis un terme aux travaux des comités de commissaires.

Environ 52,4 milliards de dollars américains ont été approuvés pour environ 1,54 million de revendications, ce qui représente environ 14,9 % des sommes réclamées.

Le traitement d'un nombre aussi important de demandes pour de tels montants réclamés sur une aussi courte période est sans précédent dans l'histoire de règlement des revendications international.

  

À ce jour, la Commission a mis à la disposition des gouvernements et des organisations internationales à environ 22,5 milliards US $, pour une redistribution aux demandeurs retenus, dans toutes les catégories de préjudices, la grande majorité d'entre eux ont été payés en totalité.

 Les fonds pour payer ces indemnités ont été reçus par le Fonds d'indemnisation des Nations Unies, qui reçoit lui-même un pourcentage des recettes générées par les ventes à l'exportation de produits pétroliers et de produits pétroliers iraquiens.

Conformément à la résolution 1483 (2003) du Conseil de sécurité, 5 pour cent des recettes sont actuellement déposés dans ce Fonds d'indemnisation.

  

À compter du 1er Juillet 2007, le secrétariat de la Commission a été réduit à un format résiduel, conformément à la décision sur la suppression progressive de la Commission d'indemnisation prise par le Conseil d'administration à sa cinquante-huitième session de Décembre 2005, pour ne maintenir le Fonds d'indemnisation que dans le cadre du contrôle continu du Conseil d'administration, appuyé par un petit secrétariat.

 La Commission concentrera son travail sur les paiements de bourses aux demandeurs et le suivi du Programme pour surveiller les aspects techniques et financiers des projets d'assainissement de l'environnement approuvés par le Conseil à sa cinquante-huitième session de Décembre 2005. »  

http://www.uncc.ch/pressrel.htm

 

Un organisme resté dans l’ombre de la grande presse d’opinion de nos pays de « Liberté de la presse »… ou de liberté tout-court, notez bien.

 Les rapports sont pourtant disponibles même s’ils restent « synthétiques-dispersés ».

Dispersés car le Conseil s’est réuni plusieurs fois par an depuis 1999 ;

Synthétiques, parce que si le détail par pays et typologies de demandes d’indemnisation payées est bien retracé, il n’y a aucun détail en ligne des bénéficiaires …

Il faut faire confiance aux agents et commissaires de l’ONU.

 Je me suis permis de surligné en gras trois chiffres :

 – Le coût effarant 352,5 milliards de dollars, heureusement rejeté, qu’aurait coûté cette guerre à la seule charge des irakiens.

Pas leurs chefs ou dictateurs, ils sont morts. Non, le peuple irakien…

 – Les 52,4 milliards de dollars américains approuvés dont 44,5 milliards d’US $ ont été payés au titre des dommages civils et militaires de la coalition et autres pays ou compagnies…

Solde : 7,9 milliards à percevoir…

 – À rapprocher des « environ 22,5 milliards US $ » tenus à la disposition de tous tiers par la commission… qui pourtant ferme ses activités !

Mais déjà et aussi les 14,7 milliards de dollars payés à la « Petroleum Corporation Koweït » en 2000.

On rappelle que les opérations d’extinction de puits en feu n’a pas coûté 1 milliard de dollars en usant du « procédé Ferrayé », déposé à l’INPI Gaulois et volé par quelques aigrefins…

En revanche, Basano vous expliquera le détail d’une opération signée à Paris et usant d’identités volées (dont la sienne, pour 8 milliards) pour un montant de près de 23 milliards de dollars…

J’ai d’ailleurs repris ses prétentions (avec sa permission) devant le Tribunal de Grande Instance de Paris (et même la copie du jugement rendu…).

 Naturellement, je poste ce billet pour la postérité, parce que ce n’est pas du tout ce que je cherchais, mais seulement le coût des opérations militaires.

J’avais le détail, mais sur un disque dur devenu muet depuis quelques années.

Il y en aurait eu pour plus de 84 milliards de dollars…

Dont les fameuses indemnités de la « division Daguet ».

Et ces informations sont désormais enfouies aux fins fonds des pages dans les moteurs de recherche : Je n’ai pas le temps de refaire ce travail !

 Si je vous en reparle aujourd’hui remettant à plus tard le post prévu sur « Menuet-Valse » et son « scandale » au Parlement, c’est que j’ai aujourd’hui la preuve, « l’attestation-ministérielle » officielle, que ni le ministère des finances (direction du Trésor, des Douanes, etc.) ni le ministère de la défense, n’ont jamais entendu parler des indemnités de la « Division Daguet », rabaissant ces « rumeurs » à de simples absurdités, alors que jusque-là, ce n’était, à mes yeux, qu’une simple hypothèse.

 Réponse logique, puisque ces sommes, pour avoir bien été décaissées des comptes du Koweït en Suisse du gouvernement en exil, elles n’ont jamais été encaissées par leur destinataire, mon pays (que j’aime tant…)

Déni de réalité qui est officiellement exprimé là, il n’en découle qu’une seule chose aussi incroyable que cela puisse être :

IL Y A BIEN EU DÉTOURNEMENT !

 Parce que bon, avouez que les milliards ont drôlement circulé, et par dizaines, depuis cette époque et jusqu’au mois dernier et pas la moindre mention dans les lois de finances, mêmes rectificatives de mon pays (celui que j’aime tant…)

 

La suite sur :

 http://infreequentable.over-blog.com/article-la-cinu-communique-122737209.html

 


Indemnités de guerre de l’Opération Daguet : Réponses de Christine Lagarde et Hervé Morin

 

J’ai rappelé, le 22 décembre dernier, dans une lettre humoristique à Edwy Plenel, fondateur de MEDIAPART, comment j’ai envoyé, depuis juin 1998, une quinzaine de lettres aux ministres des finances au sujet du détournement des indemnités de la guerre du Golfe 1991 attribuées à la France.

En fait, à chaque fois, ma question était toujours la même : « J’aimerais connaître le montant des frais de guerre de l’Opération Daguet remboursés à la France par le Koweït, l’Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis et à quelle date ils ont été virés ».

C’est mon droit le plus élémentaire de pouvoir demander au ministère des Finances comment est encaissé et dépensé l’argent public, conformément à la Constitution.

J’ai très largement informé à ce sujet les associations de militaires, notamment lors de la lettre ouverte à Christine Lagarde du 20 juin 2008.

Je viens de recevoir la réponse, en date du 7 octobre 2008, de Christian Dufour, Chef de cabinet de Christine Lagarde, ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, ainsi que la réponse de Hervé Morin, ministre de la Défense, à un courrier adressé par le président de l'UNSOR.

 

Voici le texte du premier courrier :

  Lettre BIHAN 2

7 octobre 2008

 

Ministère de l’Economie,

de l’Industrie et de l’Emploi

 

Le Chef de Cabinet

 

139, rue de Bercy

75572 PARIS CEDEX 12

  

Monsieur le Président,

 Par courrier en date du 12 août 2008, vous avez porté à la connaissance de Madame le ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, différents éléments relatifs à des indemnités qui auraient été versées notamment par le Koweït. Il vous semble que ces sommes seraient allées au bénéfice des militaires ayant participé à l’Opération « Tempête du désert ».

 Vous indiquez que certains adhérents de votre association, ainsi que Monsieur Jean-Charles DUBOC, vous ont affirmé que ces sommes auraient été détournées, sans pour autant préciser qui en aurait bénéficié.

  Cependant malgré les recherches effectuées en ce sens par les services du ministère, aucun élément d’information susceptible de confirmer ou d’infirmer ces allégations n’a pu être trouvé. En outre, les documents auxquels vous faites allusion sont inconnus du ministère.

  J’ai donc transmis votre courrier à toutes fins utiles au ministère de la Défense, seul compétent pour en connaître…

 Veuillez agréer, monsieur le Président, l’expression de ma considération distinguée.

 

Christian Dufour

  Destinataire : Une association de militaires en retraite…

 

 

Je me permets d’en faire l’analyse.

Tout d’abord, le chef de cabinet précise que « ….différents éléments relatifs à des indemnités qui auraient été versées notamment par le Koweït… ».

Une petite recherche sur Internet permet d’en savoir nettement plus que le chef de cabinet de la ministre de l’économie, qui parle au conditionnel…

Je cite, par exemple, un article du New York Times du 8 septembre 1992 :

New York TIMES 7 sept 1992

 TRADUCTION :

 Les coûts de la guerre du Golfe estimés à 620 milliards de dollars

 Par YOUSSEF M.IBRAHIM

 Publié le 8 septembre 1992

 PARIS, 7 sept. – L’invasion irakienne du Koweït et la guerre du Golfe Persique qui en a résulté a coûté aux pays Arabes 620 milliards $, selon un rapport officiel paru dimanche.

 Le « Rapport économique Arabe », une étude annuelle effectuée par le Fonds monétaire arabe, la Ligue arabe, l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole, et d’autres institutions importantes, ont déclaré que la destruction des puits de pétrole et des pipelines, des télécommunications, des routes, bâtiments et usines ont coûté au Koweït 160 milliards $ et 190 milliards à l’Irak.

 Le rapport, dévoilé lors d’une réunion des banquiers centraux aux Emirats Arabes-Unis, révèle qu’en plus, les gouvernements d’Arabie Saoudite, du Koweït et des Emirats du Golfe ont fait pour 84 milliards $ de paiements directs aux Etats-Unis, à la Grande Bretagne et à la France pour les dépenses militaires. Les officiels ont déclaré que des paiements à l’Egypte et à la Syrie, qui était membres de la coalition opposée à l’Irak, ont pu totaliser entre 3 milliards $ et 5 milliards $.

 Le support logistique direct pour les 600.000 troupes américaines et alliées en Arabie Saoudite entre août 1990 et mars 1991, plus les travaux pour construire des piste d’atterrissage militaires et des bases, ont coûté 51 milliards $ supplémentaires, qui ont été largement payés par l’Arabie Saoudite et le Koweït.

  

Pour retrouver la source de l’information, il suffit de contacter le « Fonds Monétaire Arabe » !...

 Le site Internet (Arab Monetary Fund) est celui-ci : 

http://www.amf.org.ae/

 

Là, on décrit une réalité : « les gouvernements d’Arabie Saoudite, du Koweït et des Emirats du Golfe, ont versés 84 milliards de dollars en paiements directs aux Etats-Unis, à la Grande Bretagne et à la France pour les dépenses militaires ».

Sachant que, d’après différents sites américains, le coût militaire de la guerre du Golfe 1991 est de 61 milliards de dollars, et bien il reste, sur 84 milliards versés, 23 milliards pour la Grande Bretagne et la France.

De plus, comme les Britanniques étaient deux fois plus nombreux que les Français, on arrive à environ 7 milliards de dollars virés à notre pays !...

En valeur actuelle, cela fait environ 15 milliards d’euros.

 

Je continue :

« Cependant malgré les recherches effectuées en ce sens par les services du ministère, aucun élément d’information susceptible de confirmer ou d’infirmer ces allégations n’a pu être trouvé. En outre, les documents auxquels vous faites allusion sont inconnus du ministère »

Bien sûr que les services du ministère n’ont trouvé aucun élément d’information susceptible de confirmer ou d’infirmer ces allégations !...

Je ne vois pas comment les Douanes, qui sont chargées de vérifier les flux d’argent rentrant en France, ou encore le Trésor Public, auraient pu trouver quelque chose !...

Si les fonds ont été virés en Suisse, ou ailleurs, il n’y a, naturellement, aucune ligne dans la comptabilité du pays ni dans aucun document au ministère des finances à ce sujet.

 

La deuxième réponse est celle d’Hervé Morin, ministre de la Défense :

  Lettre BIHAN 1

MINISTÈRE DE LA DÉFENSE

 Le Ministre

 Paris, le 26 février 2009 – 002572

  

Monsieur le Président,

  Par une lettre du 12 août dernier vous aviez appelé l’attention de Madame Christine Lagarde, ministre de l’économie, de l’Industrie et de l’emploi, qui m’a transmis votre correspondance concernant un prétendu détournement des indemnités attribuées à la France pour sa participation à l’Opération « Tempête du Désert ».

 Depuis plusieurs années, Monsieur Jean-Charles Duboc, bien connu de mes services et qui n’a de cesse d’intervenir de manière polémique, revient régulièrement sur cette affaire.

 Ces allégations, qui ne reposent sur aucun élément sérieux, n’apparaissent pas fondés, et il n’est, dès lors, pas donné suite à ces propos.

 Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma considération distinguée.

 

Hervé Morin

  

Destinataire ; Une association de militaires en retraite

   

Analyse de cette lettre.

« …Un prétendu détournement des indemnités attribuées à la France pour sa participation à l’Opération « Tempête du Désert ».

On voit bien qu’Hervé Morin, ministre de la défense, ne lit pas le New York Times, en tout cas pas celui du 8 septembre 1992 !...

Il aurait alors réalisé qu’il y avait une ῝anguille sous roche῝ de 84 milliards de dollars !...

D’ailleurs, ce serait plutôt une « baleine » !...

Et une ῝baleine῝ de cette taille, de plusieurs dizaines de milliards de dollars, c’est vraiment difficile à cacher…

 

« Depuis plusieurs années, Monsieur Jean-Charles Duboc, bien connu de mes services… ».

Ce n’est pas tout à fait ça.

J’étais bien connu à l’Etat-major des Armées !...

Ce n’est quand même pas ῝mes services῝ !...

J’étais très connu à l’Etat-major de la Royale car j’avais fondé, en octobre 1993, un laboratoire d’idées, les Clippers de Normandie, qui avait pour  objet :

1/ De participer, à partir de stages embarqués sur des grands voiliers assurant une pratique de la voile et la découverte de la mer, à l’éducation, la formation et la réinsertion d’adolescents et d’adultes.

  2/ De rechercher au préalable des partenaires publics ou privés pour le financement et l’exploitation de ses bateaux à voile.

 

J’étais très honoré d’en être le président, car j’avais, en tant que membres du Bureau, d’éminentes personnalités du monde maritime dont le Vice-amiral d’escadre Charles-Henri Méchet, préfet maritime de la Manche et de la Mer du Nord, qui fut ensuite nommé président de la Mission interministérielle à la Mer.

Cette association est devenue par la suite les « Clippers de France ».

Elle a compté jusqu’à trente amiraux dont trois anciens chefs d’Etat-major de la Marine.

Mais, malgré le fait que nous avions au sein de l’association l’élite du monde maritime français, nous n’avons jamais réussi à convaincre les dirigeants politiques de construire des grands voiliers-écoles pour les jeunes.

Aussi, je dois en conclure que, pour un dirigeant politique qui détourne des fonds publics d’un montant considérable, c’est mentalement impossible de financer des grands voiliers pour les jeunes.

On se demande bien pourquoi…

 

J’étais aussi très connu à l’Etat-major de l’Armée de l’Air, mais pour une autre raison.

C’est expliqué dans la note « Un gigantesque OVNI au-dessus de Paris ».

Vous pouvez aussi consulter, sur le même sujet, la vidéo numéro trois de la note « Le secret américain  », où j’apparaît à côté du général Bernard Norlain, ancien chef d’Etat-major de l’Armée de l’Air.

 

Je continue : « … et qui n’a de cesse d’intervenir de manière polémique… ».

Ce n’est pas du tout une polémique.

Je demande simplement au ministère des finances des explications sur les ῝Frais῝ de guerre de l’Opération Daguet remboursés à la France.

Plusieurs sources étrangères en parlent, mais aucun ministre, aucun dirigeant politique, aucun journal, aucun média national, ne les a jamais évoqués.

C’est quand même curieux…

 

Le bouquet final : « Ces allégations, qui ne reposent sur aucun élément sérieux, n’apparaissent pas fondés, et il n’est, dès lors, pas donné suite à ces propos. »

Promis !...

Je vais me fendre d’un abonnement au New York Times pour Hervé Morin afin qu’il en sache un peu plus sur cette affaire !...

 


Et puis, il aurait aussi pu prendre connaissance de l'article paru dans Courrier International du 26 novembre 1998 :

NUMéRISATION0000

 

Mille millions de mille sabords !...

Jean-Charles DUBOC

 


AVIGOLFE (II) : Communiqué de presse sur les indemnités de la guerre du Golfe 1991.

 

Dans l'histoire contemporaine, nous devons notre liberté à tous nos soldats qui sont allés se battre en Opérations extérieures, souvent au péril de leur vie.

Certains ne reviennent pas, tandis que d’autres sont blessés, mutilés, ou souffrent du stress post-traumatique de guerre.

D’autres souffrent encore de divers problèmes de santé, des années après le retour au pays.

C’est le cas, notamment, des anciens de la guerre du Golfe 1991 qui sont atteints d’une ensemble de pathologies invalidantes comme des maux de têtes persistants, des troubles de la mémoire et de la concentration, des douleurs chroniques étendues, des difficultés cognitives, une fatigue inexpliquée, mais aussi d'autres catégories de désordres telles des démangeaisons, des problèmes intestinaux et respiratoires, et d'autres anomalies que les examens courants ne peuvent expliquer.

La maladie de la Guerre du Golfe touche de très nombreux soldats français mais aussi énormément de soldats américains.

Car, aux USA, c’est un soldat sur quatre, c’est à dire entre 175.000 et 210.000 vétérans, sur un total de 697.000, qui souffre d’affections diverses !...

Le syndrome est maintenant reconnu, mais aucun dédommagement, indemnité ou pension n’est versé à nos anciens combattants invalides de guerre.

Et pourtant, il y a eu des indemnités qui ont été versés à la France par le Koweït en 1991, au titre des frais de guerre, après l’Opération Tempête du Désert, mais qui n’ont jamais été virées à la Défense.

Je remets en ligne, ci-dessous, le communiqué de presse du 29 novembre 2010 de l’Association AVIGOLFE et dont l’objet est : « Que sont devenues les indemnités versées par l'Arabie saoudite à la France après la guerre du Golfe de 1991 ? ».

Ce communiqué de presse a été ignoré de la presse et des médias.

Au nom de quoi ?...

Combien de temps faudra-t-il encore pour que les journalistes fassent leur métier, et ne soient plus ῝aux ordres῝ du pouvoir ?...

Faudra-t-il que le système tremble sur ses bases pour que les contre-pouvoirs, qui sont le garant d’une démocratie, se réveillent ?...

Jean-Charles DUBOC

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE de l’Association AVIGOLFE

Date : 29 novembre 2010

Objet : Que sont devenues les indemnités versées par l'Arabie saoudite à la France après la guerre du Golfe de 1991 ?

 

AVIGOLFE qui, vingt après la guerre du Golfe (16 janvier 1991) et dix ans après sa création et l'ouverture d'une instruction diligentée par la juge BERTELLA-GEFFROY, attend toujours de l'Etat français qu'il assume ses responsabilités envers les victimes civiles et militaires.

L'association demande que soit mise en place une commission d'enquête parlementaire afin de faire toute la vérité sur l'affaire du détournement présumé des indemnités de la guerre du Golfe versée par l'Arabie saoudite.

Il s'agirait de 3,5 milliards de dollars (valeur de 1991) qui ne serait jamais arrivés dans les caisses de l'Etat, selon l'informateur, Jean-Charles DUBOC, qui a transmis le dossier en janvier 1998 au ministère des Finances, ainsi qu'au TGI de Paris, aux termes de l'article 40 du Code de Procédure pénale.

Le 29 mars 2001, Jean-Charles DUBOC était entendu par la juge d'instruction Michèle VAUBAILLON, du Pôle financier du TGI de Paris.
Edouard Balladur aurait, selon Jean-Charles DUBOC, été informé de ce détournement par les autorités saoudiennes, alors qu'il était Premier ministre sous la présidence de François Mitterrand.

Le 21 août 2001, Roseline BACHELOT, alors députée du Maine et Loire et présidente du groupe parlementaire France-Irak, écrivait à Jean-Charles DUBOC : "Vos informations proprement ahurissantes, mériteraient d'être mieux diffusées car, en ce domaine, règne une omerta qui contraste singulièrement avec".

Depuis, silence total.

Comme pour l'affaire Karachi, il pourrait s'agir d'un détournement d'argent public en toute impunité.

Nous estimons que le silence maintenu sur ce détournement de fonds publics se place dans le climat plus général de mensonge, de manipulation et d'abus du Secret-Défense.

AVIGOLFE rappelle, à ce sujet, que 200 documents classés "secret-défense" concernant la guerre du Golfe et intéressant l'instruction judiciaire, ont été détruits.

AVIGOLFE soutient toutes les propositions visant à faciliter l'accès à tout document d'intérêt public et/ou pouvant favoriser l'information et la défense des intérêts des citoyens.

Le Président
Hervé DESPLAT

http://www.avigolfe.com/association.php?id=doc_presse

 

 


Lettre de l’UNSOR au ministre des finances au sujet des indemnités de la guerre du Golfe 1991

 

Le dossier de la disparition des indemnités de la guerre du Golfe 1991 a bien avancé en quelques années.

Je rappelle que les 3,5 milliards d’euros du remboursement des frais engagés lors de l’Opération Tempête du Désert n’ont jamais été, d’après mes informations, virés au Trésor Public.

En effet, l’intégralité des fonds auraient été détournés par François Mitterrand et quelques complices.

Une confirmation de cette rumeur, qui circulait au Moyen-Orient fin 1997, m’a été donnée, à cette époque, par de très hauts gradés de la Défense Nationale. C’est ainsi que s’est constitué progressivement le groupe « Jean Renaudin », du nom d’un ancien directeur de la Région Nord-Ouest de la Douane.

Ce groupe informel est composé de diverses personnes, notamment par des hauts fonctionnaires gaullistes totalement révoltés par cette affaire.

Mais le devoir de réserve des uns, et la crainte des autres, commencent à céder face à la décomposition de l’Etat, à l’accroissement de la dette publique, aux difficultés financières de la défense, et à d’autres facteurs comme le fait que les banques suisses ont donné récemment aux Français en indélicatesse avec le fisc un ultimatum jusqu’en mai 2014 pour se régulariser ou quitter le pays !...

Une véritable révolution au pays du secret fiscal !...

Il faut dire que cela concerne tout le monde, en particulier les USA qui ont lancé des mandats d’arrêt internationaux contre les dirigeants des banques suisses ayant incité des citoyens Américains à frauder le fisc.

Toujours est-il que le dossier de la disparition des indemnités de la guerre du Golfe s’est sérieusement enrichi depuis cinq ans, en particulier parce que nous soupçonnons que les fonds auraient été récupérés et placés dans le « Grand Emprunt 2010 », qui ne serait qu’un montage financier !...

C’est raconté d’une façon romanesque par « I-Cube » dans son roman de l’été 2010 intitulé « Opération Juliette-Siéra ».

Les fonds des indemnités de la guerre du Golfe auraient été rassemblés dans un trust à Londres avec les sommes destinées à l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït en 1991 !...

Dans ce dernier cas, il y en a pour 22 milliards de dollars de fonds escroqués car l’extinction des puits n’a coûté qu’un milliard !...

C’est « L’Affaire Basano / Ferrayé ».

Aussi, compte-tenu de l’évolution récente du dossier, il me semble nécessaire de revenir sur les actions entreprises, par les uns et les autres, sur le détournement des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France.

Je remets en ligne, aujourd’hui, le courrier envoyé le 12 août 2008 à Christine Lagarde, ministre des finances, par Jean BIHAN, président de l’UNSOR, l’Union Nationale des Sous-Officiers en Retraite.

Cette association est composée de 15.000 membres.

 

Madame Christine LAGARDE

Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie

Objet : détournement des indemnités de la Guerre du Golfe attribuées à la France.

 

Madame la Ministre,

Président Nationale de l’association, il m’est régulièrement rapporté cette ‘histoire’ de détournement des indemnités, et cela de la part de nombreux adhérents ayant participés à l’opération DAGUET – Tempête du Désert, dont le 3ème RIMA de VANNES.

Le commandement, en cours d’opération, aurait informé les militaires qu’une indemnité serait versée par le KOWEÏT et d’autres pays du Golfe. Par ailleurs cette intervention des troupes françaises n’a pas été prise en compte au titre de guerre, donc à taux moindre pour les intéressés.

Jusqu’à présent, je ne portais pas trop attention à cette ‘histoire invraisemblable’, de la part des responsables de notre pays à cette époque. La persévérance de ces adhérents, continuant leurs recherches, a abouti à Monsieur DUBOC Jean-Charles. M’ayant informé, je me suis permis de contacter cette personne et de la rencontrer. Il m’a alors fourni de nombreux détails, des documents sur ses démarches (depuis 1998). Je remarque que cette affaire est bien connue au plus haut sommet de l’Etat et semble bien réelle.

Au nom de ces adhérents qui se sentent lésés, par respect à ceux qui y ont laissé leur vie, à ceux qui ont été marqués dans leur chair, à ceux qui souffrent de séquelles (Syndrome du Golfe), je me suis permis de vous adresser ce courrier.

Cette affaire, délicate, mérite des réponses claires permettant de soulever la suspicion.

Une telle affaire doit être sérieusement étudiée et résolue. L’Etat et la Défense ne peuvent être que gagnants, de même que la confiance confortée des militaires retraités et de militaires en activité envers leurs autorités.

En attente d’une réponse, veuillez agréer, Madame la Ministre, l’expression de ma haute considération.

Le Président National

 

Jean BIHAN.

Copies à : Monsieur le Ministre de la Défense

Monsieur le président de la Commission de la Défense

Monsieur Jean Charles DUBOC.

 

C’est absolument stupéfiant.

Car tout est dit.

L’accusation dans ce courrier adressé à la ministre des finances est d’une incroyable gravité et, malgré cela, il n’y a eu aucune réponse sérieuse du ministère.

Mais, il faut savoir que l’UNSOR, ou toute autre personne morale ou physique, peut très bien engager une action en justice.

En effet, après avoir déposé les informations sur le détournement des indemnités de la guerre du Golfe, j’ai pris la précaution de demander une prime d’aviseur au début 2001.

Je précise que la quasi-intégralité de cette prime d’aviseur sera destinée à créer la « Fondation Division Daguet » qui aura pour objet d’indemniser nos soldats tués ou blessés au combat.

Mais, surtout, l’intérêt principal de cette prime d’aviseur est de lever la prescription des 10 ans.

C’est à dire que toute personne, ou association, peut déposer plainte contre les ministres des finances depuis 1998 pour ῝complicité de détournement de fonds publics῝…

 

Jean-Charles Duboc


Indemnités de la guerre du Golfe 1991 : Demande de prime d’aviseur

 

Le 29 janvier 2014

Monsieur Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur Pierre MOSCOVICI

Ministre de l'Economie et des Finances

139, rue de Bercy

75572 PARIS

 

Lettre en A/R

 

Objet : Prime d’aviseur DNEF

 

Monsieur le Ministre,

 

Vous trouverez, avec la présente, l’ensemble des courriers que j’ai envoyés à vos prédécesseurs depuis juin 1998 au sujet du détournement des indemnités de la guerre du Golfe 1991.

Une demande de prime d’aviseur a été effectuée le 29 janvier 2001 à Monsieur Laurent FABIUS, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie.

J’ai effectué de nouveaux rappels de cette demande de prime d’aviseur à Madame Christine LAGARDE le 20 juin 2008, le 14 août 2009 et le 12 mai 2010.

Il est possible que des anciens combattants de la Division Daguet entreprennent prochainement une action en justice au sujet de ce détournement de fonds publics qui se monterait à plus de 7,3 milliards d’euros en valeur actuelle.

Par ce courrier, je tiens à rappeler ma demande de prime d’aviseur qui se monte à 1% des fonds détournés, et ce que je désire en faire.

Je souhaite que la prime d’aviseur demandée, près de 73 millions d’euros, soit, dans sa quasi-intégralité, destinée à créer la « Fondation Division Daguet » qui aura pour objectif d’indemniser nos soldats tués, blessés, ou souffrant de divers syndromes comme le syndrome de la guerre du Golfe ou le syndrome psychique post-traumatique.

Il est aussi possible de créer une structure qui répartira les fonds pour nos victimes du syndrome du Golfe.

Pour moi-même, je ne demande que l’équivalent du salaire annuel d’un inspecteur général des finances, en fin de carrière, majoré de 40% pour la mauvaise foi mise à me répondre, ainsi que de 4% par année de retard.

Je vous prie de bien vouloir agréer, monsieur le ministre, l’expression de ma plus haute considération.

Jean-Charles DUBOC


Communiqué de Presse de l’association Avigolfe

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Le 29/11/2010


Que sont devenues les indemnités versées par l’Arabie saoudite à la France après la guerre du Golfe de 1991 ?

AVIGOLFE, qui, vingt après la guerre du Golfe (16 janvier 1991) et dix ans après sa création et l’ouverture d’une instruction diligentée par la juge BERTELLA-GEFFROY, attend toujours de l’Etat français qu’il assume ses responsabilités envers les victimes civiles et militaires.

L’association demande que soit mise en place une commission d’enquête parlementaire afin de faire toute la vérité sur l’affaire du détournement présumé des indemnités de la guerre du Golfe versée par l’Arabie saoudite.

Il s’agirait de 3,5 milliards de dollars (valeur de 1991) qui ne serait jamais arrivés dans les caisses de l’Etat, selon l’informateur, Jean-Charles DUBOC, qui a transmis le dossier en janvier 1998 au ministère des Finances, ainsi qu’au TGI de Paris, aux termes de l’article 40 du Code de Procédure pénale.

Le 29 mars 2001, Jean-Charles DUBOC était entendu par la juge d’instruction  Michèle VAUBAILLON, du Pôle financier du TGI de Paris.

Edouard Balladur  aurait, selon Jean-Charles DUBOC, était informé de ce détournement par les autorités saoudiennes, alors qu’il était Premier ministre sous la présidence de François Mitterrand.

Le 21 août 2001, Roseline BACHELOT, alors députée du Maine et Loire et présidente du groupe parlementaire  France-Irak, écrivait à Jean-Charles DUBOC : « Vos informations proprement ahurissantes, mériteraient d’être mieux diffusées car, en ce domaine, règne une omerta qui contraste singulièrement avec…. »

Depuis, silence total.

Comme pour l’affaire Karachi, il pourrait s’agir d’un détournement d’argent public en toute impunité.

Nous estimons que le silence maintenu sur ce détournement de fonds publics se place dans le climat plus général de mensonge, de manipulation et d’abus du Secret-Défense.

AVIGOLFE rappelle, à ce sujet, que 200 documents classés « secret-défense »  concernant la guerre du Golfe et intéressant l’instruction judiciaire, ont été détruits.

AVIGOLFE soutient toutes les propositions visant à faciliter l’accès à tout document d’intérêt public et/ou pouvant favoriser l’information et la défense des intérêts des citoyens.

 

Président d’AVIGOLFE

Hervé DESPLAT

Portable : 06.85.20.06.99

[email protected]

www.avigolfe.com

 

Vidéo Syndrome de la guerre du Golfe

retrouver ce média sur www.ina.fr

 

 

 

J’ai ajouté quelques liens au communiqué de presse d'Avigolfe de façon à ce que les lecteurs puissent se reporter aux différents courriers que j'ai envoyés, depuis 1998, à Dominique Strauss-Kahn, Thierry Breton, et Christine Lagarde, ministres de l’Économie et des finances.

Je rappelle que ces fonds auraient été récupérés à la fin 2009 et placés dans le « Grand emprunt » de janvier 2010.

L’opération de récupération des fonds s’appelle « Opération Juliette Siéra » et elle est disponible sur le blog de « l’Ignoble Infreequentable », éminent juriste et fiscaliste.

Si vous voulez prendre connaissance de la dernière lettre ouverte à Christine Lagarde et bien c’est ici :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/lettre-%C3%A0-christine-lagarde-du-12-mai-2010/

Il me semble urgent que cette affaire soir rendue public car ce serait rendre justice à nos militaires qui ont fait le choix des armes afin de défendre la liberté, la justice et la démocratie, et en aucune façon pour que des dirigeants politiques corrompus puissent se constituer des fortunes dans les paradis fiscaux !...

Il est temps que les Français sachent.

 

Jean-Charles Duboc

 


Renforcement de l’État et de la démocratie : lettre ouverte à Christine Lagarde

 

Lettre ouverte à Christine Lagarde, Ministre de l'Économie, de l’industrie et de l'emploi.

12 mai 2010

 

Monsieur Jean-Charles Duboc

à

Madame Christine Lagarde, Ministre de l'Économie, de l’industrie et de l'emploi

 

Copie :

 

Monsieur Hervé Morin, Ministre de la Défense.

Général (2s) Yves Derville, président de l’amicale des anciens de la division Daguet.

Monsieur Jean Bihan, président de l’Union nationale des sous-officiers en retraite.

Monsieur Hervé Desplat, président de l’association Avigolfe.

Monsieur Michel Bavoil, président de l’association de défense des droits des militaires.

 

 Objet : Renforcement de l’État et de la démocratie.

 

Madame la Ministre,

Lagarde 2010 Le préambule de la Constitution du 4 octobre 1958, texte fondateur de la Ve République, renvoie directement, et explicitement, à trois autres textes fondamentaux qui sont la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789, le Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946, et la Charte de l'environnement de 2004.

La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789 précise dans son article 14 que : « Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée ».

Vous me voyiez extrêmement surpris de constater que votre ministère méconnait – jusqu’à la preuve du contraire - les bases mêmes de la Constitution.

En effet, je n’ai, à ce jour, aucune réponse aux deux courriers que je vous ai adressés, le 20 juin 2008 et le 14 août 2009, et dont les objets étaient « Détournement des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France » et « Détournement des indemnités de la guerre du Golfe 1991 / Haute trahison ».

Dans ces courriers, je vous ai informé que, accompagné de monsieur X, j’ai déposé, le 19 janvier 1998, à la Brigade de Contrôle et de Recherche de l'Hôtel des Finances du Havre, des informations sur le détournement des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France en 1991 et dont le montant s’élève à près de 3,5 milliards de dollars.

Ce détournement de fonds représente, pour un dollar valant 6,07 F en juin 1991, près de 7,3 milliards d’euros actuels – c'est-à-dire une valeur sensiblement supérieure à la première estimation transmise dans mes courriers précédents.

Cette accusation, d’une extrême gravité, et jamais démentie par votre ministère depuis 1998, est maintenant largement reprise par différents sites internet.

Par ce courrier, je tiens surtout à souligner que je fais pleinement confiance à votre ministère pour s’être penché sur les informations que je vous ai transmises et pour avoir entrepris, et réussi, une opération de récupération de ces fonds très vraisemblablement déposés dans un « paradis fiscal », comme les Îles Caïmans, ou dans tout autre État permettant des virements bancaires illimités, et surtout jamais contrôlés…

Aussi, considérant que ces fonds sont maintenant revenus à leur destinataire initial, à savoir le Trésor Public, je me permets de vous communiquer une actualisation de mes remarques, suggestions et demandes.

 

Prime d’aviseur

 

Tout d’abord, je me vois dans l’obligation de souligner, une nouvelle fois, que le principal intérêt de la demande de prime d’aviseur que j’ai faite est d’avoir levé la prescription des dix ans.

Whistleblower 2010 C'est-à-dire que votre ministère va pouvoir dès maintenant entreprendre une action en justice contre les responsables de ce détournement de fonds publics, ainsi que contre d’éventuels recéleurs, et corriger ainsi l’inaction initiale de vos fonctionnaires qui, par crainte pour leur carrière, ou pour leur vie (…), se sont bien gardé d’alerter la justice sur ce crime ignoble que constitue le détournement d’indemnités de guerre.

Ensuite, je me permets de vous rappeler que j’ai demandé, pour solde de tout compte sur cette affaire, une prime d’aviseur de 1% des fonds détournés, ce qui représente un montant de 73 millions d’euros - supérieur à la demande précédente, mais juste conséquence du retard de votre ministère pour verser cette prime.

Vous conviendrez que cette somme est excessive pour une prime d’aviseur et qu’il est nécessaire de revenir à une demande beaucoup plus acceptable pour la comptabilité publique ainsi que pour la morale citoyenne.

Et je vous rappelle aussi que, dans mes précédents courriers, j’ai demandé que seulement 15% de cette prime soit versée à moi-même, et à Monsieur X, et que le reste soit destiné à des Fondations.  Ce qui fait une somme de 10,95 millions d’euros à répartir entre nous deux et à virer sur nos comptes bancaires respectifs, soit 5,475 millions d’euros chacun.

Cette somme peut sembler importante, mais, compte tenu du fait que notre action a vraisemblablement permis la récupération d’une partie des 7,3 milliards d’euros détournés – soit une quinzaine d’hôpitaux ultramodernes, ou encore 150 lycées -, elle est tout à fait raisonnable.

D’autre part, cette somme de 5,475 millions d’euros me permettra de créer deux fondations, l’une, la « Fondation Euroclippers », et l’autre, la « Fondation des Sciences Exopolitiques », dont vous pouvez découvrir les concepts sur les blogs suivants:

Euroclippers : http://euroclippers.typepad.fr/

Le blog des Sciences Exopolitiques : http://euroclippers.typepad.fr/exopolitique/

Mais, sur les 73 millions d’euros de prime d’aviseur que nous demandons, il en reste encore 85% à attribuer à une œuvre d’intérêt général.

 

Fondation Division Daguet

 

Nous souhaitons, en effet, moi-même et Monsieur X, que 85% de la prime d’aviseur que nous réclamons, c’est à dire 62,05 millions d’euros, soit affectée à la création de la « Fondation Division Daguet », reconnue d’utilité publique, et qui aura pour objet « d’indemniser nos soldats blessés ou décédés en opérations ».

OPEX 2007 Cette demande est légèrement différente de celle faite dans les courriers précédents, mais elle est plus claire et plus simple.

Dois-je rappeler que nos militaires qui interviennent pour défendre la liberté et la démocratie lors des opérations extérieures le font au risque de perdre la vie ou d’être gravement blessés, et que cette éventualité du « sacrifice ultime », ou de la mutilation, est peu indemnisée ?...

 Aussi vous comprendrez qu’il est nécessaire de remédier à cette injustice.

C’est pourquoi je me permets, Madame la Ministre, de vous suggérer que votre ministère puisse envisager la possibilité de créer cette fondation en partenariat avec :

-   Le Ministère de la Défense ;

-   l’Amicale des anciens de la division Daguet ;

-   L’association Avigolfe ;

-   L’association de défense des droits des militaires ;

-   D’autres associations, comme l’Union nationale des sous-officiers en retraite.

La création de la « Fondation Division Daguet » sera positive pour le moral de nos troupes, mais aussi positive pour le ministère des Finances qui retrouvera une respectabilité perdue par une suite continue de scandales financiers extrêmement négatifs pour l’image du gouvernement tels que les retro-commissions sur la vente de frégates à Taïwan, les retro-commissions sur la vente de sous-marins au Pakistan, ou encore l’escroquerie sur l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït (affaire Ferrayé Basano), largement connue sur le web.

Lors de l’officialisation du détournement des indemnités de la guerre du Golfe, il sera aussi nécessaire d’envisager un certain nombre de dispositions pour calmer nos militaires qui supporteront difficilement d’avoir été trahis à ce point par des élus sans scrupule.

Aussi, je vais me permettre, à titre personnel, quelques suggestions concernant des primes, indemnités, et investissements, qui pourraient être destinés à nos militaires et aux armées.

 

Prime de guerre,

et indemnités pour les victimes du « Syndrome du Golfe ».

 

Tout d’abord, les soldats qui ont participé à l’opération « Tempête du Désert » n’ont pas reçu de « prime de guerre », et il me semble souhaitable que le gouvernement répare rapidement cette injustice.

Syndrome du Golfe

De la même façon, il est souhaitable que nos soldats qui souffrent du « Syndrome du Golfe », et qui sont réunis dans l’association Avigolfe, bénéficient d’indemnités conséquentes pour faire face aux préjudices subis, car s’il y a eu des milliards pour « l’Arsouille », comme l’appelait le général de Gaulle, il n’y a rien eu pour nos militaires qui sont atteints des divers symptômes attribués à ce syndrome, ou qui en sont décédés :

-   Fatigue chronique ;

-   Perte de contrôle musculaire ;

-   Maux de tête ;

-   Étourdissements et perte d'équilibre ;

-   Problèmes de mémoire ;

-   Douleurs musculaires et articulaires ;

-   Indigestion ;

-   Problèmes de peau et parfois même résistance à l'insuline.

Des cas de cancer du cerveau, de sclérose latérale amyotrophique, de fibromyalgie, sont maintenant reconnus par le Département américain de la défense, et par celui des anciens combattants, comme potentiellement liés au service durant la guerre du Golfe.

En 2008, la National academy of sciences (US) a publié des preuves indiquant que l'apparition de maladies chez les anciens combattants de la guerre du Golfe pouvait être expliquée en partie par leur exposition à des inhibiteurs de l'acétylcholinestérase.

Il n’est que temps que l’État reconnaisse ces pathologies et que nos militaires soient parfaitement conscients des risques encourus lors des conflits modernes mais aussi que ceux qui sont directement concernés par ces affections puissent être indemnisés correctement.

D’autre part, la loi doit s’appliquer à l’ensemble des citoyens et les droits des militaires doivent évoluer de la même façon que les droits des civils notamment par la constitution de structures capables de les défendre comme l’association de défense des droits des militaires (en copie) dont les membres sont directement concernés par tous types de préjudice subis par la défense nationale.

 

Investissements pour la défense.

 

Depuis le début de mon intervention auprès de votre ministère, j’ai soutenu l’idée qu’une somme équivalente à celle détournée devait être affectée à la défense nationale pour l’équipement de nos armées et pour indemniser les victimes du « Syndrome du Golfe ».

C'est-à-dire que plusieurs milliards d’euros d’investissements devraient être étalés sur plusieurs années, en complément du projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2009 à 2014, si ma proposition était retenue par le gouvernement, l’Assemblée Nationale et le Sénat.

A titre personnel, je propose de :

Statsraad Lehmkuhl 9 Construire, sur les chantiers STX de St-Nazaire, des grands voiliers-écoles pour l’École navale, les Écoles de la Marine marchande (dont celle du Havre) et les lycées professionnels maritimes, pour un budget de 200 millions d’euros – c’est le projet Euroclippers.

Il y a bien sûr une multitude d’autres investissements possibles pour la défense, dans le domaine spatial, aéronautique, maritime (ex : un successeur au porte-hélicoptères « Jeanne D’arc »), ou terrestre, et je ne peux que vous suggérer, Madame la Ministre, de vous rapprocher de Monsieur le Ministre de la Défense qui est pleinement  conscient des besoins en matériel de nos armées.

A ce point de développement de ce courrier, il m’est nécessaire de souligner que mon action est d’abord destinée à renforcer le fonctionnement de l’État.

Vous conviendrez, en effet, que le fait de dénoncer un détournement de fonds publics de 7,3 milliards d’euros, comme je le fais depuis 1998, pour aboutir à une opération de récupération des fonds détournés, comme cela a été très vraisemblablement le cas dès la fin 2009, et bien c’est avoir une action extrêmement positive pour la comptabilité publique mais aussi pour la sensibilisation des fonctionnaires de votre ministère qui ne toléreront plus – tout du moins je l’espère – qu’un tel détournement de fonds puisse se reproduire à l’avenir.

Néanmoins, je me dois de développer les risques de dérive totalitaire que court une démocratie si les citoyens ne contrôlent plus réellement  leurs dirigeants, ce qui a été le cas sur cette affaire.

 

La soumission à l’autorité.

 

A partir du moment, en janvier 1998, où j’ai déposé les informations à la BCR du Havre (DNEF) relatives au détournement des indemnités de la guerre du Golfe, j’ai été extrêmement surpris du manque de courage de beaucoup de personnes qui avaient pris connaissance de ce crime contre la démocratie.

Stanley Milgram 2010 Il est souhaitable de se pencher sur les ressorts psychologiques qui sous-tendent une telle soumission au pouvoir et je dois avouer que les meilleures études à ce sujet sont celles de Stanley Milgram qui, de 1960 à 1963, a cherché à évaluer le degré d’obéissance d'un individu à une autorité qu'il juge légitime et à analyser le processus de soumission à cette l'autorité - notamment quand elle entraine des actions qui posent un problème de conscience.

Les études de Milgram concluent que plus de 60% des individus acceptent d’infliger des tortures à un innocent, et ceci jusqu’à la mort, si une autorité « prestigieuse » le leur demande. Par contre, si l’autorité est confrontée à une autre autorité, très fortement opposée à la première, le nombre d’individus capables d’actes de cruauté s’effondre considérablement.

Ces expériences constituent une extraordinaire démonstration que le meilleur type de fonctionnement pour une société doit être basé sur la démocratie, c'est-à-dire un type de relation où l’autorité est confrontée en continu à une opposition – à la condition, bien sûr, que toutes les informations soient disponibles et discutées.

Ainsi, pour l’avenir de son pays, tout citoyen à le devoir absolu de lutter contre toute dérive totalitaire du pouvoir afin d’éviter le pire, c’est à dire l’instauration d’un totalitarisme.

D’autre part, il y a deux millénaires,  Platon constatait déjà que « le pouvoir rend fou, et le pouvoir total rend totalement fou… », ce qui veut dire que pour éviter que nos dirigeant ne perdent la raison, il est nécessaire qu’ils subissent en continu une véritable opposition de la part de groupes politiques ainsi que des électeurs.

Les élus sont d’abord de simples citoyens choisis temporairement par le peuple pour le diriger et … rien d’autre.

Et je dois avouer que le détournement des indemnités de la guerre du Golfe est une véritable dérive totalitaire car aucun des contre-pouvoirs en place n’a été capable de s’opposer à ce crime contre la démocratie.

Ne voyiez pas d’autre raison à la ténacité de mon action : c’est tout simplement la réponse d’un citoyen conscient des risques que font peser sur la démocratie l’irresponsabilité et le manque de scrupule de dirigeants comme François Mitterrand.

Mais la principale question est celle-ci : « Comment empêcher qu’une telle dérive totalitaire puisse se reproduire ?... »

 

Article 40 du code de procédure pénale et Alerte éthique.

 

Le fonctionnement de la République a connu de telles dérives sous la présidence de François Mitterrand que le « Secret défense » a eu parfois pour principale utilité de protéger des élus corrompus !...

Code procédure pénale Ainsi, faut-il s’étonner que l’article 40 du CPP soit relégué aux oubliettes ?...

Je me permets un utile rappel de l’article 40 du Code de procédure pénale destiné à l’ensemble des fonctionnaires :  « Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs ».

Vous savez que l’article 40 du code de procédure pénal n’est quasiment jamais utilisé par les fonctionnaires qui craignent – avec justesse - un « retour de bâton » sur le déroulement de leur carrière.

Devant cet état de fait, difficilement modifiable à court terme car la hiérarchisation  au sein de l’État est très forte et entraîne souvent une soumission aveugle au pouvoir, il est nécessaire de développer « l’Alerte éthique » afin que chaque citoyen puisse dénoncer tout dirigeant corrompu.

Ceci est dans l’intérêt public et tout à fait conforme à l’article 40 du Code de Procédure Pénale qui ne demande qu’à être étendu à tous les Français.

Bien sûr, la dénonciation de dirigeants corrompus ne peut être le fait que de caractères bien trempés qui peuvent aussi avoir obtenu le soutien de structures plus ou moins opaques, mais bien légales, et dotées d’une haute éthique.

Il ne faut pas confondre dénonciation et délation, deux termes différents, bien que cette différence soit peu évidente pour beaucoup de personnes :

-   La délation est utilisée par les régimes totalitaires pour asservir les individus.

-   La dénonciation doit être utilisée par les citoyens afin de lutter contre les abus de pouvoir de dirigeants sans scrupule, et ceci  afin d’éviter la création d’un régime totalitaire.

Ainsi, la lutte contre la corruption renforce la démocratie et ceci est le deuxième objectif de mon action au même titre que le renforcement de l’état.

Les sociétés évoluent lentement et ce concept d’un contrôle direct des dirigeants politiques au moyen de l’Alerte éthique fera son chemin et finira par s’imposer dans toute réelle démocratie.

Mais « il faut laisser du temps au temps… », comme le disait quelqu’un de célèbre.

Malgré tout, il est temps de penser à mettre en place dès maintenant une structure de lutte contre la corruption des dirigeants politiques.

 

La mise en place d’une structure de lutte

contre la corruption des dirigeants politiques

 

Les dirigeants politiques sont nos nouveaux religieux, et ils sont souvent sacralisés par beaucoup de citoyens qui recherchent un Maître pour penser à leur place. Cette situation – parfois une quasi « déification » - porte en elle-même tous les excès imaginables.

Mais les sociétés évoluent, et ce qui était impensable un jour devient commun le lendemain.

Cette situation est à rapprocher du scandale des prêtres pédophiles qui étaient intouchables il y a seulement une décennie. Et bien, de la même façon, dans quelques années, il sera devenu insupportable pour les citoyens qu’un élu puisse détourner des fonds publics en toute impunité.

Mais cette évolution se fera dans l’épreuve.

Faut-il rappeler la déconsidération toujours grandissante de la classe politique auprès du public?...

Et le pire est à venir en raison de la montée en pression des « affaires » et le développement d’une très importante crise financière, économique et sociale, et de la transparence qu’entraine internet…

Seul le courage de nos dirigeants politiques actuels pourra améliorer cette situation.

Marianne Et c’est à vous, Madame la Ministre, d’être l’un – ou plutôt l’une – des « passeurs » qui vont faire passer la société d’une époque encore primitive à une époque plus évoluée où les électeurs n’hésiterons plus à demander des comptes à des dirigeants indignes de leur fonction.

Ainsi, je termine ce courrier en vous proposant de créer, au sein du ministère des finances, une structure permettant de lutter contre la corruption des dirigeants politiques et auprès de laquelle tout citoyen ayant eu connaissance de fonds publics détournés pourra s’adresser afin de neutraliser immédiatement l’élu en cause.

Cette structure aurait tout simplement pour base l’application de l’article 40 du Code de procédure pénale.

Ce serait une sorte de BCR, mais uniquement destinée à obtenir un meilleur contrôle de nos dirigeants.

De plus, il me semble souhaitable d’accorder une prime d’aviseur à chaque citoyen dénonçant un élu corrompu afin de pallier à un éventuel licenciement car vous savez qu’il n’est jamais bon de s’attaquer aux puissants, surtout s’ils n’ont aucune éthique.

Et puis, un élu corrompu ne vaut pas plus qu’une dénonciation et une demande de prime car il a été choisi pour servir la collectivité et non pas pour se remplir les poches ; les rémunérations, et avantages divers, sont suffisamment importants pour rendre inadmissibles les malversations financières.

Bien sûr, il est souhaitable de garantir les citoyens de toute dérive, du type « délation », et de limiter cette procédure de dénonciation aux élus, aux chefs d’entreprise, etc…

Cette proposition est hardie mais je sais que vous saurez la retenir pour placer la France à la tête des pays qui luttent contre la corruption, véritable cancer dont les métastases s’étendent puis rongent progressivement le corps social dans de nombreux pays.

Il reste encore beaucoup à faire pour améliorer le fonctionnement de notre société, mais je sais qu’après avoir traité le dossier du détournement des indemnités de la guerre du Golfe , en le révélant aux Français, puis en retenant les propositions que je viens de vous faire, vous permettrez un renforcement de l’état et de la démocratie.

Je vous prie de bien vouloir agréer, Madame la Ministre, l’expression de ma plus haute considération.

Jean-Charles Duboc

 


"Grand emprunt 2010" : lettre à Christine Lagarde, ministre de l'Économie

 

 

 

Le 14 août 2009

 

Monsieur Jean-Charles Duboc

à

Madame Christine Lagarde, ministre de l'Économie, de l’industrie et de l'emploi

 

 

Objet : Détournement des indemnités de la guerre du Golfe 1991 / haute trahison

 

Madame la Ministre,

 

Vous avez reçu un courrier, en date du 20 juin 2008, dont l’objet était le « détournement des indemnités de la Guerre du golfe attribuées à la France  ».

 

Vous me voyez extrêmement surpris de ne pas avoir de réponse à cette lettre qui comporte des accusations d’une extrême gravité envers François Mitterrand, car j’accuse l’ancien Président de la République du vol des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France en 1991. La somme dérobée, d’après mes informations, se monterait à 3,5 milliards de dollars, soit 5 milliards d’euros en valeur actuelle.

 

Au moment où le Gouvernement s’apprête à lancer un « Grand emprunt » de 100 milliards d’euros, je me dois de rappeler ce dossier car la somme disparue est conséquente et que, si elle est absente de la comptabilité publique, cela implique que ce sera aux contribuables de combler ce passif.

 

Puis-je me permettre de souligner que ce crime contre l’Etat, ce crime contre les Français, ce crime contre la démocratie, représente, du point de vue du droit constitutionnel, une haute trahison du Président de la République ?

 

Je comprends très bien les motivations qui ont poussés vos prédécesseurs, et vous-mêmes, ainsi que les hauts fonctionnaires des Finances, à ne pas divulguer ce crime car les risques encourus n’étaient pas minces. L’analyse que je fais, à ce sujet, est disponible dans la note « Le détournement des indemnités de la guerre du Golfe et les assassinats de Pierre Bérégovoy et François de Grossouvre » que vous pouvez trouver sur le blog Alerte éthique.

 

Madame la ministre, presque dix huit ans se sont écoulées depuis ce délit et il me semble que le mutisme de votre ministère sur cette affaire n’a plus de raison d’être, et qu’il est maintenant souhaitable de révéler cette haute trahison aux Français avant qu’ils ne l’apprennent d’une manière inopinée car la situation pourrait alors devenir incontrôlable.

 

Aussi, je vous demande, de nouveau, de bien vouloir transmettre à la Justice les informations en votre possession sur ce détournement de fonds ou, encore, de bien vouloir ouvrir une enquête officielle afin de retrouver les sommes manquantes.

 

Je me permets de remarquer que lorsque l’État commencera à récupérer les sommes disparues, il serait souhaitable que les militaires qui ont participé à la guerre du Golfe de 1991 reçoivent la prime de guerre qui leur est due. De la même façon, une partie des sommes récupérée devra être consacrée à l’indemnisation de nos soldats qui souffrent du « syndrome du Golfe » et qui se sont regroupés dans l’association Avigolfe.

 

De plus, je réitère la demande de prime d’aviseur que j’ai faite à votre ministère, en rappelant qu’elle a pour principale utilité de lever la prescription sur ce délit financier.

 

La réglementation des Douanes accorde aux aviseurs une prime de 25 % des fonds récupérés lors d’un détournement de fonds publics. Mon partenaire sur cette affaire, monsieur X, et moi-même, avons abaissé ce pourcentage au niveau le plus bas acceptable par nous-mêmes, à savoir 1% des fonds détournés (en valeur actuelle).

 

Mais, malgré tout, ce pourcentage minimum correspond à une prime de 50 millions d’euros, c'est-à-dire à une somme tout à fait indécente, pour ne pas dire irréaliste. Et nous demandons simplement 15% de ce montant, soit 3.750.000 euros chacun, pour solde de tout compte (ci-joint un RIB / le virement devant respecter les règles de confidentialité de votre ministère).

 

Cette prime d’aviseur représente un gros lot de la Loterie nationale, c'est-à-dire qu’elle est tout à fait raisonnable pour la comptabilité publique qui s’y retrouvera en recherchant les fonds disparus et saura instituer, à cette occasion, un système d’Alerté éthique qui puisse à l’avenir assurer un meilleur contrôle des dirigeants en donnant la possibilité à chaque citoyen de dénoncer efficacement un élu corrompu.

 

Pour le reste de cette prime d’aviseur nous demandons à ce que la somme en question (42,5 millions d’euros) soit destinée à financer la création de fondations reconnues d’utilité publique, c’est à dire placée sous l’autorité du Premier ministre.

 

Vous trouverez ci-dessous les trois fondations RUP que je propose de créer:

 

1/ Fondation Division Daguet.

 

Cette fondation sera destinée à indemniser nos soldats blessés ou décédés en opération. Elle sera aussi la « soupape de sécurité » de la « cocotte minute » que va devenir la défense nationale lorsque cette haute trahison sera rendu public ; car vous pouvez imaginer que bon nombre de militaires ne « digérerons » jamais cette affaire.

 

2/ Institut Européen d’Exopolitique

 

L’Exopolitique est une nouvelle science politique que vous découvrirez en consultant le texte de mon intervention au premier sommet européen d’Exopolitique qui s’est tenu à Barcelone le 25 et 26 juillet 2009. Les enjeux sont considérables et demandent la création d’une structure, contrôlée par l’Etat, qui regroupera des scientifiques du plus haut niveau, des philosophes, des hauts fonctionnaires, des industriels, des politiques…

 

3/ Fondation Euroclippers.

 

La fondation Euroclippers aura pour objectif de promouvoir, au niveau européen, la navigation, en équipage, des jeunes Européens, à bord de grands voiliers, le long des côtes européennes, en transatlantique et en tour du monde. Le projet Euroclippers a retenu l’attention du Premier ministre et un premier grand voilier-école devrait être commandé prochainement pour l’Ecole Navale.

 

Sachez aussi, qu’en cas de divulgation au public de cette haute trahison, je n’accepterai pas de communication directe avec la presse et les médias (les informations sont disponibles sur internet) et que le gouvernement devra assurer la majeure partie de la communication sur cette affaire ; néanmoins, il est possible que mon Conseil, Maître Jean-Paul Baduel, avocat à la Cour, accepte d’assurer une partie de cette communication si une instruction est ouverte.

 

Madame la Ministre, il reste au gouvernement que peu de temps, pas plus d’un mois, pour faire la lumière – quel qu’en soit le coût politique – sur le détournement des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France en 1991.

 

En effet, la violente dégradation de nos comptes publics, et la très probable cessation de paiement des Etats-Unis et du Royaume-Uni, avant la fin de l’été, vont provoquer, à l’automne prochain, le début d’une « dislocation géopolitique mondiale » dont les développements seront imprévisibles. En fait, l’accélération des événements fera lever les « garde-fous » qui permettent, pour l’instant, à cette affaire de rester cachée du public.

 

A partir du mois d’octobre 2009, compte tenu des tensions internationales qui vont s’aggraver, ce dossier, largement  disponible sur le web, pourra être repris par tout groupe, français ou étranger, ayant l’écoute des médias.

 

Une telle situation serait extrêmement déstabilisatrice pour le gouvernement, et, en tant que membre de l’UMP et membre du « Chêne », l’association gaulliste créée par Madame Michèle Alliot-Marie, je ne peux qu’inciter le gouvernement à lever le voile dès maintenant (début septembre 2009) sur la haute trahison de François Mitterrand.

 

La révélation au public du détournement des indemnités de la guerre du Golfe sera extrêmement éprouvante pour les Français car elle provoquera un véritable choc psychologique remettant en question leurs certitudes ; mais cela ne sera pas plus grave que l’effondrement financier, économique et social, qui est en cours.  Cette divulgation au public permettra, après une forte crise politique, de redonner à l’Etat la légitimité qu’il a perdu et d’améliorer le fonctionnement de notre démocratie.

 

En espérant que ces propositions retiendront votre attention, ainsi que celle des membres du gouvernement, je vous prie de bien vouloir agréer, Madame la Ministre, l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles Duboc

 

Une copie de ce courrier est adressée à :

 

Monsieur François Fillon, Premier Ministre

 

Monsieur Hervé Morin, Ministre de la Défense

 

Monsieur Eric Woerth, Ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique

 

Monsieur Cédric Goubet, chef de cabinet du Président de la République

 

Monsieur Henri Guaino, conseiller du Président de la République

 

Monsieur Franck Robine, chef de cabinet du Premier Ministre

 

Madame Michèle Alliot-Marie, présidente du « Chêne ».

 

Monsieur Xavier Bertrand, secrétaire général de l’UMP

 

 

 

 


Lettre de L’UNSOR à la Ministre des Finances (12 Août 2008)

L’Union Nationale des Sous-Officiers en Retraite (UNSOR / 15 000 membres) vient d’écrire à Madame Christine Lagarde, ministre des Finances, au sujet du détournement des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France.

Étant mis en copie de ce courrier, je me permets de le retranscrire ci-dessous :

12 Août 2008

Madame Christine LAGARDE

Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie

Objet : détournement des indemnités de la Guerre du Golfe attribuées à la France.

Madame la Ministre,

Président Nationale de l’association, il m’est régulièrement rapporté cette ‘histoire’ de détournement des indemnités, et cela de la part de nombreux adhérents ayant participés à l’opération DAGUET – Tempête du Désert, dont le 3ème RIMA de VANNES.

Le commandement, en cours d’opération, aurait informé les militaires qu’une indemnité serait versée par le KOWEÏT et d’autres pays du Golfe. Par ailleurs cette intervention des troupes françaises n’a pas été prise en compte au titre de guerre, donc à taux moindre pour les intéressés.

Jusqu’à présent, je ne portais pas trop attention à cette ‘histoire invraisemblable’, de la part des responsables de notre pays à cette époque. La persévérance de ces adhérents, continuant leurs recherches, a abouti à Monsieur DUBOC Jean-Charles. M’ayant informé, je me suis permis de contacter cette personne et de la rencontrer. Il m’a alors fourni de nombreux détails, des documents sur ses démarches (depuis 1998). Je remarque que cette affaire est bien connue au plus haut sommet de l’Etat et semble bien réelle.

Au nom de ces adhérents qui se sentent lésés, par respect à ceux qui y ont laissé leur vie, à ceux qui ont été marqués dans leur chair, à ceux qui souffrent de séquelles (Syndrome du Golfe), je me suis permis de vous adresser ce courrier.

Cette affaire, délicate, mérite des réponses claires permettant de soulever la suspicion.

Une telle affaire doit être sérieusement étudiée et résolue. L’Etat et la Défense ne peuvent être que gagnants, de même que la confiance confortée des militaires retraités et de militaires en activité envers leurs autorités.

En attente d’une réponse, veuillez agréer, Madame la Ministre, l’expression de ma haute considération.

Le Président National

Jean BIHAN.

Copies à : Monsieur le Ministre de la Défense

Monsieur le président de la Commission de la Défense

Monsieur Jean Charles DUBOC.

Je remercie Jean BIHAN, le Président de l’Union Nationale des Sous-Officiers en Retraite, pour cette lettre à la ministre des Finances.

Ce courrier est décisif car le gouvernement a maintenant un devoir d’explication envers l’UNSOR, et tous nos militaires, sur la zone d’ombre qui entoure le versement des indemnités de la guerre du Golfe à la France.

Nos Armées, et les Français, doivent être fixés sur ce dossier alors que nous sommes maintenant engagés en Afghanistan et que des militaires viennent de faire le sacrifice de leur vie pour la défense du Monde libre.

Jean-Charles Duboc


Lettre à DSK du 8 juin 1998 (grève des pilotes)

L’intérêt manifesté par plusieurs associations d’anciens militaires au sujet du détournement des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France m’incite à rendre public des courriers qui apporteront quelques précisions sur ce dossier.
 
Je rappelle que, le 19 janvier 1998, j’ai avisé de ce détournement la Brigade de contrôle et de recherche du Havre qui dépend de la Direction nationale des enquêtes fiscales.
 
Je dois avouer que j’ai effectué cette démarche par réaction à un contrôle fiscal sur mes frais réels et le rappel d’impôts qui s’en est suivi. Ainsi, cette action d’aviseur – et je ne l’ai jamais souligné - a pour origine la révolte d’un contribuable qui n’a pas admis que ses impôts soient destinés à combler le déficit public causé par une gestion franchement mafieuse et irresponsable de nos élus – surtout les socialistes.
 
La révélation d’un tel niveau de corruption ne pouvait pas me laisser indifférent compte tenu des dégâts provoqués dans le fonctionnement du Réseau social ; car si la tête de l’Etat est corrompue cette corruption ne peut que s’étendre progressivement à l’ensemble de la société.
 
C’est ce qu’explique très bien Ian Senior de l’Institut of Economic Affairs (IEA / Londres) : « Il est faux de dire que la corruption aide à lubrifier les rouages de l’économie. Au contraire, la corruption appauvrit les sociétés en détournant des ressources vers ceux qui sont déjà riches et puissants, et rend les biens et les services plus chers que ce qu’ils devraient être… La corruption est un cancer qui détruit les institutions et les sociétés, et son élimination est une étape importante pour faire un monde plus prospère et plus démocratique.».
 
D’ailleurs, en juin 2006, l’IEA a estimé que la France est le plus corrompu des pays industrialisés, devançant le Japon et l’Italie.
Et le sommet de cette corruption a été atteint en 1991 lors du détournement par Mitterrand des indemnités de la guerre du Golfe qui se montent à 3,5 milliards de dollars, soit près de 5 milliards d’euros en valeur actuelle !...
 
Ce détournement est le révélateur de la déliquescence de notre république, de la perte totale du sens de l’intérêt collectif par nos dirigeants politiques – surtout les mitterrandiens - et j’étais ainsi particulièrement déterminé à soulever ce dossier pendant la grève des pilotes de juin 1998 car nous étions devenus les boucs émissaires idéaux de ce système mafieux.
 
En effet, dans la mythologie socialiste de la « réduction des inégalités » nous étions ceux qui étaient tout en haut de l’échelle des salaires et dont il était absolument nécessaire de réduire les revenus afin de faire un monde meilleur, plus juste, où les citoyens seraient tous financièrement égaux (dans la misère..).
 
Lors de cette grève les pilotes ont joué l’avenir de leur profession mais aussi l’avenir de la compagnie Air France qui a été obligée ensuite de trouver autre chose que des « pilotes trop payés » pour expliquer ses mauvais résultats.
 
La grève a été lancée le 1er juin 1998, c'est-à-dire une semaine avant le Mondial de Football ; elle avait pour but de perturber au maximum le transport aérien et de retenir l’attention de centaines de millions de téléspectateurs.
 
Et j’y ai joué, dans l’ombre, un rôle surprenant dans le domaine de l’Alerte éthique.
 
Pour ceux qui ne le savent pas, je rappelle que je suis un ancien commandant de bord B747 de la compagnie Air France et que je me suis investi dans la lutte contre la corruption des élus mais aussi dans un projet de formation humaine des jeunes par la navigation océanique, en équipage, à bord de grands voiliers – c’est le projet Euroclippers.
 
Le public n’a aucune idée des exigences du métier de pilote de ligne, de la longueur de la formation, de la sévérité des visites médicales, de l’intensité des qualifications de type avion au simulateur, du stress quotidien de l’exploitation en ligne, des effets du décalage horaire, des risques liés à la radioactivité de la stratosphère (rayonnement cosmique), etc…
 
La rigueur du métier de pilote de ligne est aux antipodes de l’irresponsabilité de nombreux dirigeants politiques des trois dernières décennies – surtout ceux de gauche - et je me suis retrouvé face à un détournement de fonds que je ne pouvais pas admettre, tant par ma formation que par mes certitudes politiques ; et aussi par le fait qu’il entraînait à terme mon pays vers un effondrement moral, économique et financier.
 
Aussi, après avoir déposé les informations sur ce détournement de fonds au ministère des Finances j’ai informé de mon action les dirigeants du Syndicat National des Pilotes de Ligne (SNPL) dont certains étaient de ma promotion A 14 de l’ENAC.
 
Le président du SNPL, Jean-Charles Corbet, était ainsi parfaitement au courant du détournement des indemnités de la guerre du Golfe lors de la préparation de la grève de juin 1998.
 
Cette grève a débuté d’une façon très conflictuelle et j’ai ouvert les hostilités le 2 juin en envoyant un courrier à Jean-Pascal Beauffret, directeur général des impôts :
 
Bcr_2_juin_98_1
 
 
Bcr_2_juin_98_2
 
Lorsque j’ai transmis cette lettre à Jean-Charles Corbet il m’a déclaré qu’il ALLAIT RÉVÉLER AU PUBLIC, PENDANT LA DEUXIÈME SEMAINE DE GRÈVE, LE DÉTOURNEMENT DES INDEMNITÉS DE LA GUERRE DU GOLFE PAR MITTERRAND si la direction d’Air France lançait « ses chevaux de guerre » dans les médias !...
 
En effet, la situation devenait inquiétante.
 
La première semaine de grève avait été très bien suivie par les pilotes et la tension était devenue extrêmement élevée entre les syndicats de pilotes et Air France.
 
Compte tenu de la détermination du président du SNPL, et de la probabilité d’une semaine très dure, j’ai envoyé, le 8 juin 1998, un courrier à Dominique Strauss-Kahn, ministre des Finances :
 
Bcr_8_juin_98_2
 
J’ai aussi faxé cette lettre aux syndicats de pilotes, au syndicat des mécaniciens navigants (SNOMAC) dont le président, Michel Drouard, était un ami, à la présidence d’Air France, au cabinet de DSK, à l’AFP et à l’ensemble de la presse.
 
Et le résultat a été immédiat, impensable…
 
En effet, lorsque j’ai écouté la radio le matin du 9 juin, j’ai eu l’incroyable surprise d’entendre qu’un accord avait été conclu pendant la nuit entre le SNPL et la direction d’Air France et que la grève s’arrêtait !...
 
Mon Conseil, Maître Jean-Paul Baduel, que j’avais mis en copie de ce courrier, a été, lui aussi, absolument stupéfait de la façon dont s’était terminée cette grève prévue pour durer deux semaines.
 
Nous avons alors compris que le dossier du détournement des indemnités de la guerre du Golfe était réellement explosif et avait fait capituler en rase campagne la direction d’Air France et le gouvernement.
 
Cet événement, de plus, m’a fait réaliser que les médias et la presse n’étaient pas libres car ils ont tous ignoré l’information que je leur avais transmise et dont la révélation au public aurait détruit définitivement l’aura mitterrandienne et discrédité le gouvernement de Lionel Jospin… Ce qui était absolument impensable pour des journalistes majoritairement à gauche.
 
C’est à dire que le système était bien plus corrompu que je ne pouvais l’imaginer.
 
Puis, à la suite de la lettre envoyée à DSK, j’ai reçu, le 6 juillet 1998, un courrier du ministère des Finances :
 
Lettre_dnef_pays
 
J’en reprends la partie la plus stupéfiante : « Ces renseignements ont retenu toute notre attention mais vous comprendrez que la règle légale du secret fiscal ne me permet pas de vous tenir informé de suites qui peuvent y être données. »
 
Cette réponse est tout à fait compréhensible, mais il faut admettre que si la règle du secret fiscal est nécessaire c’est surtout, dans ce cas, pour protéger des dirigeants politiques corrompus.
 
Mais il sera difficile de continuer à cacher ce détournement de fonds dans l’avenir alors que la pression d’internet sur ce dossier se fait sentir avec un peu plus d’intensité chaque mois et que des associations d’anciens militaires s’apprêtent à demander des explications au gouvernement.
 
De plus, la prescription des dix ans a été levée par la demande de prime d’aviseur que j’ai faite le 29 janvier 2001 ; ce qui veut dire que ceux qui ont détourné ces fonds, ou en sont les bénéficiaires, peuvent toujours être poursuivis devant les tribunaux et que les sommes dérobés sont récupérables.
 
Je laisse à chacun le soin de tirer les conclusions de ces révélations mais, pour ma part, j’aurais aimé que le syndicat des pilotes de ligne révèle au public en juin 1998 le détournement des indemnités de la guerre du Golfe par Mitterrand.
 
Pour quelles raisons mes collègues pilotes n’ont-ils rien fait ?...
 
La réponse appartient aux différents protagonistes concernés par cette grève, qui sont, outre Jean-Charles Corbet, Jean-Cyril Spinetta, président d’Air France, Jean-Claude Gayssot, ministre des Transports, et Dominique Strauss-Kahn, ministre des Finances.
 
Mais il est souhaitable de révéler ce détournement de fonds, maintenant, pendant la présidence de Nicolas Sarkozy, afin de mettre un terme définitif à la corruption de la Vèm République et de créer une structure qui empêcheraque ce type de délit puisse se reproduire.
 
Et, pour ma part, je propose de développer l’Alerte éthique de façon à ce que le plus humble des citoyens puisse dénoncer le plus puissant des élus si celui-ci est malhonnête.
Il est, de plus, nécessaire de le révéler afin de rendre justice à nos militaires qui peuvent légitimement estimer qu’ils ont aussi été au combat pour que Mitterrand se constitue une fortune considérable dans un paradis fiscal alors que nos combattants blessés ou tués lors des conflits sont peu indemnisés et qu’aucune prime de guerre n’a été allouée aux vétérans de l’opération Tempête du désert.
 
Nous sommes sur ce sujet en retard par rapport aux USA qui ont créé un ‘Research Advisory Committee on Gulf War Veteran’s Illnesses’ destiné à conseiller le secrétaire d’Etat à la Défense sur les recherches liées aux conséquences sur la santé des vétérans du Golfe.
 
Aussi je propose que, lorsque le détournement des indemnités de la guerre du Golfe sera officialisé, nos vétérans du Golfe touchent la prime de guerre qui devait leur revenir et qu’un fond important soit créé pour venir en aide aux victimes du syndrome du Golfe qui sont réunis dans l’association Avigolfe.
 
Ce sera au gouvernement de François Fillon, et en particulier à Christine Lagarde, ministre des Finances, de révéler le scandale du détournement des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France, de définir les primes dues à nos militaires et de créer un fonds de recherche et de soutien pour nos combattants victimes des armes NBC.
 
 
 
Jean-Charles Duboc
 

Mitterrandisme et totalitarisme : lettre ouverte à Christine Lagarde

 

20 juin 2008

 

 

Jean-Charles Duboc

à

Christine Lagarde, Ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie

Objet : Détournement des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France

…………………….

 

Madame la Ministre,

 

PHOTO Socrate La République Française, comme l’ensemble des démocraties, est l’héritière de la démocratie athénienne qui a été mise en place il y a près de deux mille ans à Athènes, dans la Grèce antique.

D’ailleurs le mot démocratie vient de deux mots grecs : demos (le peuple) et kratos (le pouvoir).

L’origine de la démocratie réside dans la volonté des citoyens de maîtriser leur destin en déléguant le pouvoir à ceux qui en sont le plus capable, mais aussi le plus digne.

La tradition démocratique est la meilleure forme de gouvernement car elle permet de choisir ceux qui, par leur éloquence, leur vision de l’avenir et les solutions qu’ils apportent aux problèmes de société, assurent que les meilleurs choix sont faits dans l’intérêt collectif.

L’autre type de gouvernement est la tyrannie, qu’elle soit militaire, religieuse, monarchie de droit divin, impériale avec son culte de l’empereur, ou encore totalitaire comme l’ont été le nazisme et le communisme avec les cultes associés au « führer» ou au « petit père des peuples ».

Karl Popper a très bien analysé dans son ouvrage La société ouverte et ses ennemis ces deux possibilités qui s’offrent à tout État ; la première est la tyrannie comme celle de Sparte, la seconde est la démocratie comme celle d’Athènes.

Lorsqu’un peuple choisit la démocratie il a le devoir de la défendre et de la protéger du risque d’une dérive totalitaire qui pourrait être provoquée par un dirigeant plus soucieux de son enrichissement personnel que de respecter l’exigence de transparence indispensable pour que le peuple juge, en connaissance de cause, de la valeur et de l’authenticité de ses élus.

Popper Karl Le but principal de ce courrier est de vous alerter sur la dérive totalitaire que notre pays a subi pendant les années des gouvernements socialistes de François Mitterrand et qui s’est traduit par un détournement de fonds publics considérable dont j’ai avisé votre ministère.

Le 19 janvier 1998, accompagné de monsieur X qui désire rester anonyme, j’ai déposé à la Brigade de Contrôle et de Recherche de l'Hôtel des Finances du Havre des informations sur le détournement des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France et dont le montant s’élève à près de 3,5 milliards de dollars.

Je rappelle, qu'au titre de l'indemnisation des dépenses militaires de l'opération Tempête du désert de 1990/91, les USA ont reçu du Koweït 13,5 milliards de dollars, le Royaume Uni 1,4 M $, la Turquie 1,4 M $, l'Égypte 970 millions $, le Zaïre 20 millions $, et que 6,89 milliards $ ont été attribués en "dépenses extraordinaires et d'urgence". De plus, la Presse s'est fait l'écho d'un versement à la France de plus d’un milliard de dollars par les Émirats arabes (Courrier International du 28 novembre au 2 décembre 1998).

Les informations que j’ai déposées, et qui n’ont jamais été démenties, précisaient que François Mitterrand avait détourné ces indemnités avec la complicité de plusieurs personnes.

Ceci est contenu dans le procès verbal d’audition rédigé par M. P.A. et B.B., inspecteur et contrôleur à la Brigade d'intervention interrégionale de Lille, dépendante de la Direction nationale d'enquêtes fiscales, et M. P.C. et M.M., contrôleurs divisionnaires à la BCR du Havre.

Division Daguet Par la suite, j’ai adressé des courriers de rappel sur ce détournement de fonds à vos prédécesseurs, ainsi qu’à plusieurs hauts fonctionnaires:

- 22 février 1998 à la BCR du Havre.

- 02 juin 1998, à Monsieur Jean-Pascal Beauffret, Directeur Général des Impôts.

- 08 juin 1998, à Monsieur Dominique Strauss-Kahn, ministre des Finances

- 29 août 1998, à Monsieur Dominique Strauss-Kahn, ministre des Finances.

- 23 novembre 1998, à Monsieur Dominique Strauss-Kahn, ministre des Finances.

- 27 décembre 1999, à Monsieur Christian Sautter, ministre des Finances.

- 21 février 2000, à Monsieur Christian Sautter, ministre des Finances

- 3 avril 2000, à Monsieur Laurent Fabius, ministre des Finances

- 20 juillet 2000, à Monsieur Laurent Fabius, ministre des Finances

Vous trouverez plus d’information sur ces courriers dans les archives de votre ministère ainsi qu’auprès de mon Conseil Maître Jean-Paul Baduel, avocat à la Cour, ou encore dans la lettre que j’ai envoyée le 20 avril 2006 à monsieur Thierry Breton, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, et que vous trouverez ci-jointe.

Je souligne que l’objet de la lettre à Thierry Breton est le rapprochement que j’ai effectué entre ce détournement de fonds et l’apparition du Groupe de pression à caractère terroriste AZF qui a menacé le réseau ferré au début 2004.

AZF Lettre Car le détournement des indemnités de la guerre du Golfe pourrait avoir provoqué, d’une façon ou de l’autre, l’apparition d’un groupe terroriste !...

Bien que je privilégie fortement une action faite par des non-Nationaux, n’ayant aucun rapport, ni de près, ni de loin, avec la Défense, il n’en demeure pas moins qu’une révolte limitée à quelques militaires, ou anciens militaires, offusqués par le fait qu’un président de la République ait pu envoyer nos soldats au combat et dérober ensuite les indemnités qui devaient leur revenir, est tout à fait possible.

Une telle réaction serait d’ailleurs tout à fait compréhensible par le public car il faut avouer que François Mitterrand, et les Mitterrandiens, ont vraiment pris les Français pour des « Pauvres cons », comme pourrait très bien le dire Nicolas Sarkozy !...

Ainsi, il est possible que certains militaires, connaissant bien ce dossier, ont pu trouver que la ligne rouge de la corruption avait été franchie et qu’ils aient ainsi entrepris une action de déstabilisation du pouvoir politique.

Je précise que je suis membre de l’UMP, et de l’association gaulliste Le Chêne créée par Michèle Alliot-Marie, et que ce détournement de fonds m’a particulièrement révolté ; j’estime qu’il doit être maintenant révélé au public afin que nous puissions récupérer les fonds disparus et créer une structure d’alerte et de contrôle qui empêchera que cela puisse se reproduire.

Je suis conscient que la révélation de cette affaire provoquera un choc formidable dans l’opinion publique française et européenne, mais les chocs sont parfois salutaires car ils permettent de rompre avec un mode de fonctionnement pathogène.

Le détournement des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France révèle un fonctionnement de notre État qui est devenu plus proche de celui d’une structure mafieuse que de celui d’une authentique démocratie.

Mitterrand 3 Et par structure mafieuse, je pèse mes mots ; les mafias sont des sociétés parallèles aux États qui ont une organisation et une hiérarchie préétablies servant à préserver l’ordre. Ce sont des associations clandestines à portée internationale, fortement hiérarchisées et capable de résister au temps, avec une tradition, des rites et des règles qui leurs sont propres.

Elles visent à acquérir par la corruption et la violence une richesse et un pouvoir illicite, et cela grâce à la complicité des autorités en place.

J’estime que le socialisme mitterrandien a été une authentique structure mafieuse car il a permis que le Premier des citoyens, le président de la République, réalise, en toute impunité, un détournement de fonds publics de près de 3,5 milliards de dollars.

Celui-ci est toujours soigneusement caché au public en raison des pressions et des menaces sur les fonctionnaires qui ont fait leur travail en transmettant à leur hiérarchie les informations déposées par moi-même.

Car toute structure mafieuse se fait craindre et « respecter » par la menace.

Je dois souligner que j’ai eu un excellent contact avec les quatre fonctionnaires qui ont pris ce dossier en main en janvier 1998, et que j’ai eu des échos indéniables de harcèlement, de carrières brisées, et tout ceci d’une façon particulièrement injuste et qui a permis d’éliminer au sein de votre ministère toute velléité d’approfondir ce dossier.

Aussi, sur cet aspect très particulier de ce détournement, je vous demande de bien vouloir vérifier que les fonctionnaires de la BCR du Havre et de la Brigade de Lille, qui ont reçu ma déclaration, n’ont pas eu leur carrière brisée pour avoir simplement fait leur travail, et, que si c’est le cas, de bien vouloir les indemniser en proportion du préjudice qu’ils ont subi.

Les sanctions professionnelles étaient jusqu’à maintenant à craindre pour tout fonctionnaire qui aurait oser toucher à l’icône mitterrandienne, mais ceci doit changer.

Mais il y a pire, car, pour faire taire les plus téméraires, les moyens les plus radicaux peuvent aussi être envisagés. Dois-je vous rappeler les conditions du mystérieux suicide de Pierre Bérégovoy, Premier ministre, qui avait déclaré à l’Assemblée Nationale vouloir s’attaquer à la corruption ?...  Et que penser du suicide de François de Grossouvre qui a mis fin à ses jours dans son bureau à l’Élysée ?...

Le détournement des indemnités de la guerre du Golfe n’a jamais été rendu public tout simplement parce que tout ceux qui connaissaient cette affaire ont été muselés par la peur, la compromission, ou les deux.

Cette situation est extrêmement grave pour plusieurs raisons.

La première est que la corruption détruit le Réseau social en développant des liens pathogènes de soumission et de peur entre les individus ; c'est-à-dire, en fait, détruit la démocratie.

Economic Affairs Je me dois de rapporter l’analyse de Ian Senior, de l’Institut of Economic Affairs (IEA / Londres) : « Il est faux de dire que la corruption aide à lubrifier les rouages de l’économie. Au contraire, la corruption appauvrit les sociétés en détournant des ressources vers ceux qui sont déjà riches et puissants, et rend les biens et les services plus chers que ce qu’ils devraient être… La corruption est un cancer qui détruit les institutions et les sociétés, et son élimination est une étape importante pour faire un monde plus prospère et plus démocratique.».

L’IEA a estimé en juin 2006 que la France est le plus corrompu des pays industrialisés.

Le classement s’établit en médailles d’or, d’argent, et de bronze, en fonction des différents niveaux de corruption des présidents et des premiers ministres:

France : 4 médailles d’or !...
Japon : 3 médailles d’or !...
Italie : 2 médailles d’or !...

Enfin un classement qui nous donne un maximum de médailles d’or !...

Les ravages de la corruption ont déjà été dénoncés il y a plus de deux siècles par Montesquieu dans ses Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et leur décadence. Selon cette étude sociologique, c’est la corruption de la République romaine qui a provoqué le basculement de l’Empire car elle est passée des politiciens aux militaires, puis au peuple lui-même…

La destruction des institutions républicaines de la Rome antique a aussi provoqué la perte des libertés. Les démocraties ont tendance à oublier que si la Liberté se gagne, elle peut aussi se perdre, et c’est l’un des objectifs majeurs de ce courrier que d’effectuer ce rappel.

Frégates Taïwan Deux millénaires plus tard, le pourrissement de la République Française a commencé par la tête, sous François Mitterrand, puis s’est, comme dans Rome, étendu aux militaires, puis à l’ensemble des institutions. Dois-je vous rappeler l’affaire des rétro-commissions sur la vente de frégates à Taïwan, qui sont classées secret-défense, ou encore la décomposition du sens de l’État à la DCN et qui a provoqué la restructuration de cette société ?..

Pour quelles raisons les enseignements de l’histoire sont-ils si souvent négligés ?...

Pour quelles raisons les sociétés oublient-elles que leur bien-être est la conséquence de siècles de luttes et que la Liberté doit se défendre - y compris avec les armes - et que si nous n’améliorons pas le fonctionnement de notre État nous disparaîtrons nous aussi ?...

Il me semble souhaitable d’analyser les conditions du détournement des indemnités de la guerre du Golfe afin de définir les causes de cet échec de l’État – dont votre ministère porte la principale responsabilité – afin de créer une structure qui permettra une amélioration du fonctionnement du ministère des Finances pour qu’un tel détournement de fonds publics ne puisse jamais se reproduire.

Le détournement des indemnités de la guerre du Golfe est caractéristique du manque d’éthique d’un élu. Ce type de comportement peut être rapproché du manque d’éthique d’un dirigeant d’une multinationale qui conduit son entreprise à la faillite en prenant des décisions illégales.

C’est ce type de comportement irresponsable qui a provoqué la faillite d’Enron, ancien numéro un mondial du négoce d'énergie, puis incité les Américains à voter en 2002 la loi Sarbanes-Oxley qui permet un contrôle des dirigeants des grandes entreprises au moyen de l’Alerte éthique, encore appelée Whistleblowing aux États-unis.

Enron Cette structure d’alerte se met en place progressivement dans les grandes entreprises au niveau planétaire et permet aux employés confrontés à des comportements illégaux d’alerter la Justice, d’une façon anonyme, avant que les malversations ne détruisent leur outil de travail.

Ce système d’alerte ne doit pas être confondu avec la délation.

En effet, la délation est le principal moyen de contrôle des citoyens par les dictateurs, les tyrans, et a toujours été mis en place par les totalitarismes. Elle a été appliquée dans les dictatures qui avaient pour chefs Hitler, Staline, Mao, Pol Pot… et a conduit des dizaines de millions de personnes dans les camps de concentration ou dans les goulags.

Evidemment, dans ces dictatures, personne n’aurait eu l’idée de dénoncer le tyran comme je l’ai fait avec notre Président-idole ; ce qui prouve que ma démarche est citoyenne et s’inscrit dans le fonctionnement normal d’une démocratie.

L’Alerte éthique est exactement le contraire de la délation car elle permet à l’employé, au subalterne, de contrôler le dirigeant d’une entreprise avant qu’il ne la détruise par ses agissements illégaux.

Si un système d’Alerte éthique est mis en place, progressivement, dans les entreprises, il n’y a encore rien de comparable pour les États, alors qu’eux aussi peuvent être détruits, au fil des décennies, par la gangrène de la corruption…

Et c’est l’un des buts de ce courrier que de vous convaincre d’étendre la pratique de l’Alerte éthique au contrôle des élus.

Mon objectif est que le plus humble des citoyens puisse dénoncer auprès du ministère des Finances le Premier des élus et mettre ainsi un terme définitif à la carrière politique d’une personne indigne de la fonction qu’il occupe.

En effet, les élus corrompus détruisent le Réseau social en prenant des décisions qui vont d’abord dans leur propre intérêt et qui ne vont surtout pas dans le sens de l’intérêt collectif.

Dans le domaine de la corruption des élus la tolérance zéro doit s’appliquer.

En effet, un élu corrompu devient prisonnier de cette corruption – même si la somme dont il a bénéficié est très faible – car il est incapable de s’opposer à un autre élu bien plus gravement corrompu que lui-même et ceci conformément à l’expression « Tu me tiens, je te tiens, par la barbichette ; le premier, de nous deux, qui rira, aura une tapette ! ».

Psychopathe Mais il n’y a pas de quoi rire au sujet de la corruption car elle est engendrée par le manque de morale des dirigeants, le mauvais fonctionnement des institutions, et est favorisée par les personnalités psychopathes dont le syndrome, tel qu’il est défini dans le DSM-IV, est le suivant: « dérangement mental caractérisé par une personnalité antisociale aiguë, et par une insensibilité à la souffrance du prochain ».

Et s’il y a des psychopathes dangereux dans les prisons, il y en a aussi dans les entreprises. Le médecin canadien Robert Hare, considéré comme le spécialiste mondial de la psychopathie, a transposé sur des populations de cadres supérieurs le test B-SCAN qu'il a développé en milieu carcéral pour diagnostiquer la psychopathie. En effet, certains psychopathes ont la capacité de s’intégrer normalement au sein d’une entreprise, puis d’arriver tout en haut de la hiérarchie, de prendre le pouvoir, pour ensuite détruire cette entreprise comme cela a été le cas avec Enron.

Pour l’évolution et le bon fonctionnement de notre civilisation il est important de déceler la psychopathie chez les hommes de pouvoir, qu’ils soient dirigeants d’entreprises, ou dirigeants politiques, car les principales caractéristiques de ces personnalités sont fondamentalement négatives : manque de scrupule, manipulation, mensonge, malhonnêteté…

Et la meilleure façon de les neutraliser est de les dénoncer avant qu’il ne soit trop tard.

J’espère, madame la Ministre, que vous saurez saisir l’importance de ce courrier en lançant au sein de votre ministère une étude sur ce thème lorsque le détournement de la guerre du Golfe par François Mitterrand sera rendu public.

J’espère que vous serez à l’origine de la création d’un service au sein de votre ministère qui permettra, avec la collaboration d’autres ministères, de créer une structure composée d’éléments incorruptibles et qui n’hésiteront pas à demander des comptes directement aux plus prestigieux des élus s’il le faut.

Mon sentiment, si vous réussissez à créer cette structure, est que les personnes qui dénonceront des dirigeants politiques devront être rémunérés en fonction des risques qu’ils prennent, et en fonction de la gravité des faits qu’ils dénoncent.

Douane C’est la raison pour laquelle j’ai demandé (avec monsieur X) une prime d’aviseur de 1% de la somme détournée par François Mitterrand. Cette demande de prime reste valable au titre des Douanes car les indemnités de la guerre du Golfe devaient être virées au Trésor Public en provenance d’un pays étranger.

Et ce courrier est aussi un rappel de cette demande de prime d’aviseur.

Vous avez la possibilité de virer la somme que je demande, et qui se monte à 25 millions d’euros (et autant pour Monsieur X), sur le compte bancaire sur lequel est prélevé mon impôt sur le revenu.

Vous pouvez aussi virer 15 % de cette somme sur mon compte – cela suffit à mes besoins - et affecter progressivement le reste dû à un compte bloqué qui sera destiné à financer les Fondations que je désire créer, comme la « Fondation Division Daguet » destinée à nos militaires tués ou blessés en opérations extérieures.

J’espère, Madame la Ministre, que ce courrier aura été suffisamment clair et argumenté pour que vous puissiez prendre rapidement la décision de rendre public le détournement des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France, et ceci dans l’intérêt même de la démocratie, et de verser la prime que je mérite car j’aurai, avec monsieur X, réussi à donner un coup définitif à la corruption qui gangrène notre démocratie.

Dans le cas où vous-même, de votre propre initiative, ou suite à des pressions externes, preniez la décision de ne pas tenir compte de mon analyse, de mon action, et de mes suggestions, je porte à votre attention que ce détournement de fonds pourrait être rendu public contre votre volonté, et ceci pour deux raisons.

La première raison est que cette affaire est largement connue sur Internet car, lorsque j’ai soutenu Nicolas Sarkozy pour l’élection présidentielle, je suis intervenu sur près de 500 sites et blogs afin de dénoncer la corruption de la Mitterrandie.

La deuxième raison et que le groupe de pression à caractère terroriste AZF n’est toujours pas neutralisé et que ses membres peuvent – jusqu’à preuve du contraire – réapparaître à tout moment et bloquer les voies ferrées pendant plusieurs semaines, ou même plusieurs mois !...

Le groupe AZF a su montrer un remarquable niveau opérationnel dans le domaine de la maîtrise des explosifs, de la communication, du renseignement, et représente une véritable épée de Damoclès au-dessus de l’État.

Un blocage des voies ferrées par ce groupe rendrait inévitablement public le détournement des indemnités de la guerre du Golfe avec le risque important d’avoir des réactions passionnelles non maîtrisables au sein des Armées car nos militaires auront compris que la classe politique de gauche, mais aussi de droite, n’a absolument aucune considération pour eux.

La situation pourrait devenir rapidement ingérable.

Le ministère des Finances risquerait ensuite de se retrouver dans une situation délicate car la Justice rechercherait les principaux responsables de ce détournement de fonds parmi les élus, mais aussi à l’Inspection des finances qui l’aurait couvert…

Faut-il prendre le risque d’un ouragan sur Bercy ?

En révélant au public, d’une façon maîtrisée, le détournement des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France et en transmettant le dossier au ministère de la Justice vous redonnerez à la République Française une flamboyance qu’elle a perdue et lui garantirez un fonctionnement sain qui la préservera de toute dérive totalitaire.

Je vous prie de bien vouloir agréer, Madame la Ministre, l’expression de ma plus haute considération.

Jean-Charles Duboc

 


Lettre à Thierry Breton, ministre des Finances (20 avril 2006)

 

La première note de ce blog est tout simplement la lettre que j’ai envoyée à Thierry Breton, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, le 20 avril 2006, et dans laquelle je l’informe du détournement des indemnités de la guerre du Golfe 1991, par François Mitterrand, ancien Président de la république, et dont le montant est de 3,5 milliards de dollars.

 

Ce courrier est déjà disponible sur le Forum Planète-UMP :

http://www.planete-ump.fr/t602-D%C3%A9tournement-des-indemnit%C3%A9s-de-la-guerre-du-Golfe-90-91.htm

Il est aussi disponible sur d’autres sites Internet.

 

Ce dossier constitue un exemple flagrant de la nécessité d’un meilleur contrôle des dirigeants politiques par les institutions et les électeurs.

Notre société ressemble plus à un totalitarisme mafieux qu’à une authentique démocratie et il est temps, dans l’intérêt collectif, d’arriver à un système qui permette, enfin, un contrôle réel des élus par les citoyens.

Et l’Alerte éthique me semble être le meilleur moyen pour y arriver.

Jean-Charles Duboc

Cleartstream

 

 Le 20 avril 2006

 

Monsieur Jean-Charles Duboc

 

à

 

Monsieur Thierry Breton, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie

 

Copie :

 

Monsieur Nicolas Sarkozy, ministre d’État, Ministre de l’intérieur et de l’Aménagement du territoire.

 

Madame Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense.

 

 

Objet : Indemnités de la Guerre du golfe attribuées à la France / Groupe AZF

 

Monsieur le ministre,

Une dépêche de XXX, en date du 4 avril dernier, souligne que :

«……… lois anti-corruption……….."caractère très positif" des conclusions de l'OCDE. » « "Ce résultat est la conclusion logique du très fort engagement des pouvoirs publics à combattre la corruption",… »

Permettez-moi de vous féliciter, ainsi que vos fonctionnaires, pour cette appréciation très positive que l’OCDE porte sur les actions engagées par votre ministère afin de lutter contre la corruption qui est, comme chacun le sait, un des facteurs de développement des injustices dans le monde, et, par voie de conséquence, du développement du terrorisme.

Le RISQUE TERRORISTE n’appartient pas exclusivement aux fanatiques religieux, comme ceux d’Al-Qaida, mais peut aussi se développer au sein même de nos démocraties en réaction à une corruption de la classe politique.

Afin de développer cet aspect particulier, je vais prendre comme exemple LE POSSIBLE LIEN entre ce qui semble être un TRÈS IMPORTANT DÉTOURNEMENT DE FONDS PUBLICS, celui des indemnités de la Guerre du golfe attribuées à la France, et le MYSTÉRIEUX GROUPE AZF qui a menacé le réseau ferré au début 2004.

Ce développement est à prendre, bien entendu, avec toutes les réserves qui s’imposent, compte tenu des incertitudes existantes sur les deux dossiers…

En raison des hypothèses que je développe, et de la gravité des conséquences que pourrait avoir une réapparition du groupe AZF, une copie de ce courrier est envoyée à Monsieur Nicolas Sarkozy, Ministre d’État, Ministre de l’intérieur et de l’aménagement du territoire, et à Madame Michèle Alliot-Marie, Ministre de la défense.

Aviseur de vos services, il m’est nécessaire de reprendre l’action que j’ai menée auprès de votre ministère afin que vous puissiez prendre connaissance des documents relatifs au détournement de fonds en question.

 

L'affaire commença lorsque j'appris, en novembre 1997, d'un informateur anonyme, alors que j'étais commandant de bord à la compagnie Air France et que je me rendais très souvent en B747 Cargo à Dubaï, Abu-Dhabi ou Doha, que les indemnités de la Guerre du Golfe auraient été dérobées par François Mitterrand, président de la République.

Tempête du désert

 

Je rappelle qu'au titre de l'indemnisation des dépenses militaires de l'opération Tempête du Désert les USA ont reçu du Koweït 13,5 milliards de $, le Royaume Uni 1,4 Md$, la Turquie 1,4 Md$, l'Égypte 970 millions de $, le Zaïre 20 millions de $, que 6,89 milliards de $ ont été attribués en "dépenses extraordinaires et d'urgence", et que la Presse s'est fait l'écho d'un versement à la France de plus de un milliard de $, par les Émirats Arabes (Courrier International du 28 novembre au 2 décembre 1998)

La première réaction d'incrédulité passée, j'ai pu faire, en décembre 1997, une première confirmation de cette information ahurissante au plus haut niveau de l'État-major des Armées.

J'avais, en effet, de part mes activités professionnelles et associatives, la possibilité d'être en contact avec de très hauts gradés de l'État-major de la Marine nationale, et de l'État-major de l'Armée de l'Air…

J'ai réussi, de plus, à obtenir début janvier 1998, une confirmation de ce détournement par le parti politique auquel j'appartenais, le Rassemblement Pour la République…

Les officiers et les élus RPR qui l'ont découvert étaient scandalisés par ce détournement de fonds, car si la somme dérobée est colossale, le crime contre la morale n’est pas tolérable… En effet, cet argent est celui du sang de nos soldats, et il doit être considéré comme sacré…

 

EN RAISON DES CERTITUDES ACQUISES SUR LA RÉALITÉ DE CE DÉTOURNEMENT DE FONDS, J’AI DÉCIDÉ, AVEC UNE AUTRE PERSONNE, MONSIEUR X, DE LE DÉNONCER AU MINISTÈRE DES FINANCES ET D’EFFECTUER, AINSI, CE QUE L’ON APPELLE MAINTENANT UNE ALERTE ÉTHIQUE.

Il n’y avait, à l’époque, aucun système véritablement efficace « d’alerte éthique » destiné à lutter contre la corruption, ou des actes illégaux, au sein des grandes entreprises, et ce type d’action ne s’est développé que récemment.

Whistleblowing 2 Vous savez que, suite à la faillite d’Enron, le gouvernement américain a mis en place en 2002, avec la loi Sarbanes-Oxley, un système de contrôle des dirigeants des grandes entreprises sous l’appellation de « whistleblowing ».

Celui-ci se met en place, progressivement, au niveau planétaire, et permet, ainsi, une information à la Justice par les employés confrontés à des comportements illégaux au sein de leur entreprise.

Ce système d’alerte ne doit pas être confondu avec la délation.

En effet, la délation est le principal moyen des totalitarismes, de droite et de gauche, qui permet de contrôler les citoyens se refusant à reconnaître les lois en cours, en général destinées à maintenir un culte de la personnalité envers un dictateur (Hitler, Staline, Mao, etc…).

 

L’ALERTE ÉTHIQUE EST EXACTEMENT LE CONTRAIRE DE LA DÉLATION.

Elle permet à l’individu de contrôler le dirigeant, qu’il soit à la tête d’une entreprise ou d’un État.

L’alerte éthique, en contrôlant les dirigeants, permet un meilleur fonctionnement de la démocratie, et de la gouvernance des entreprises. En effet, bien souvent, la véritable finalité du système démocratique est de donner au citoyen, ou à l’employé, le choix d’un maître qui pense et décide pour lui…

Si un système d’alerte éthique est mis en place, progressivement, dans les entreprises, il n’y a encore rien de comparable pour les États qui sont, au moins, aussi vulnérables que les multinationales.….

Je fais, ainsi, au sujet de l’alerte éthique, ces deux remarques principales :

« Si cette pratique a fini par s’imposer comme une nécessité absolue pour assurer le fonctionnement correct des grandes entreprises, pourquoi n’en serait-il pas de même pour les États ? » /

« Ne devons-nous pas contrôler nos dirigeants politiques de la même façon que les chefs d’entreprises, au moyen d’une alerte éthique, rémunérée ou non, pour éviter les détournements de fonds publics, qu’ils soient en France, en Europe, ou, d’une façon plus globale, dans tout État de la planète, quel que soit le continent ?...»

Whistleblower 1

 

Ces deux questions sont à la base de mon action sur ce qui semble être le DÉTOURNEMENT DES INDEMNITÉS DE LA GUERRE DU GOLFE 90/91 par François Mitterrand…

J'ai immédiatement obtenu, suite aux informations relatives à ce détournement, un important soutien, de diverses personnes, pour résoudre ce problème…

 

 

La première analyse révélait un important dysfonctionnement de votre ministère.

Très rapidement, un rendez-vous a été pris pour le 19 janvier 1998 à la Brigade de Contrôle et de Recherche (BCR), de la Direction Générale des Impôts, à l'Hôtel des Finances du Havre.

J'étais accompagné de Monsieur X, qui désire rester anonyme, et nous avons avisé le ministère des Finances de ce détournement de fonds, dont nous savions qu'il était supérieur à un milliard de dollars.

Les informations ont été reçues par messieurs P. A. et B. B., inspecteur et contrôleur à la Brigade d'Intervention Interrégionale de Lille, dépendante de la Direction Nationale d'Enquêtes Fiscales (DNEF), et messieurs P. C. et M. M., contrôleurs divisionnaires à la BCR du Havre.

J'avais auparavant effectué une première information à la Justice, et à la Presse, en envoyant une lettre anonyme, intitulée "le Trésor de la Momie", sous le pseudonyme du Capitaine Haddock… Celle-ci racontait les aventures de Grand Pharaon Mitterrandpeth dérobant les indemnités de la Guerre du golfe…

Ce courrier a eu un certain succès au Syndicat National des Pilotes de Ligne (SNPL), puisque que l'information a commencé à circuler dans les cockpits.

 

J'ai demandé régulièrement à votre ministère, en courriers recommandés avec accusé de réception, les résultats de l'enquête en cours, suite aux informations que nous avons déposées.

Whistleblower 2

Vous trouverez ci-dessous un rappel des courriers envoyés :

1/ Le 22 février 1998 à la BCR du Havre.

2/ Le 02 juin 1998, à Monsieur Jean-Pascal Beauffret, Directeur Général des Impôts.

Ce courrier a été envoyé pendant la première journée de grève des pilotes de ligne de la compagnie Air France, pendant le Mondial de Football. J'étais en contact constant, à l'époque, avec les responsables du SNPL qui étaient des collègues de promotion…

3/ Le 08 juin 1998, à Monsieur Dominique Strauss-Kahn, ministre de l'Économie des Finances et de l'Industrie.

Ce courrier a été envoyé lors de la première journée de la deuxième semaine de la grève des pilotes, par télécopie au ministre, à …………, et à une grande partie de la Presse.

Il avait été entendu, auparavant, avec Jean-Charles Corbet, présidant le Bureau Air France du SNPL, que si la Direction de la compagnie Air France déclenchait une forte offensive au moyen de la Presse et des Médias, le SNPL allait lâcher sur les ondes, en Mondovision, l'information du vol des indemnités de la Guerre du Golfe, par l'Arsouille.

L'effet était garanti. La grève s'est arrêtée dans la nuit du 8 au 9 juin.

Nous avons été tous très surpris de la rapidité de la capitulation en rase campagne du Gouvernement… Le dossier était vraiment très chaud…

4/ Suite à ce courrier, et à l'arrêt de la grève, j'ai reçu le 6 juillet 1998, un courrier de Monsieur B. P., du bureau CF 1 de la sous-direction du Contrôle Fiscal à la Direction Générale des Impôts, qui m'informe que je comprendrais que la règle légale du secret fiscal ne me permet pas d'être informé des suites des faits dont j'ai avisé les services fiscaux du Havre…

En bref, j'ai le devoir de payer des impôts, la possibilité d'être contrôlé fiscalement, mais pas de demander des comptes sur la gestion de l'État, s'il y a des anomalies…

Whistleblower 3 5/ Le 29 août 1998, à Monsieur Dominique Strauss-Kahn, ministre de l'Économie et des Finances.

Ce courrier demande au ministre de transmettre les résultats de l'enquête au SNPL. Sans réponse.

6/ Le 23 novembre 1998, à Monsieur Dominique Strauss-Kahn.

Je réitère ma demande sur l'enquête en cours en précisant que Monsieur P. P., de la sous-direction du Contrôle Fiscal, responsable du dossier, m'a confirmé que je n'ai pas accès aux résultats de cette enquête. Sans réponse.

7/ Le 27 décembre 1999, à Monsieur Christian Sautter, ministre de l'Économie et des Finances. Je demande simplement que le ministère me communique la somme reçu par la France au titre des indemnités de la Guerre du Golfe. Sans réponse.

8/ Le 21 février 2000, à Monsieur Christian Sautter, sous forme d'une lettre ouverte envoyée à la Presse. Question identique, toujours sans réponse…

9/ Le 3 avril 2000, à Monsieur Laurent Fabius, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, sous forme d'une lettre ouverte. Sans réponse…

10/ Le 20 juillet 2000, à Monsieur Laurent Fabius, une nouvelle fois, et toujours sans réponse.

Je commençais à être las, lorsque j'ai envoyé un courrier à Monsieur J. P. C., rédacteur en chef de la revue …, avec copie à la Délégation à l'Information et à la Communication de la Défense (DICOD).

J'espérais qu'avec une lettre officielle à la Défense Nationale, le ministère des Finances allait enfin se manifester…

C'est ce qui s'est passé, puisque le 29 janvier 2001, en présence d'un représentant de la DGI, et sur sa demande, un officier de la Défense Nationale est venu à mon domicile pour m'apprendre que, suite à mes courriers, une enquête avait été ouverte, et qu'une vérification de la comptabilité de la Défense avait été entreprise.

Celle-ci a confirmé qu'aucune somme n'a été versée au titre des indemnités de la Guerre du golfe…

Whistleblowing 1 Suite à cet entretien, et ayant réussi à provoquer une enquête, j'ai demandé, le même jour, c'est-à-dire le 29 janvier 2001, UNE PRIME D’AVISEUR DE 1% DU DÉTOURNEMENT DE FONDS.

Cette demande prime a été reçue à Bercy le 31 janvier 2001.

Vous pourriez m’objecter que la DNEF n’accorde plus de prime à ses aviseurs et que ma demande de prime, en conséquence, n’est plus valable…

Je vous répondrais que la suppression des primes d’aviseur est une bonne chose car ces primes correspondaient à une institutionnalisation de la délation entre citoyens, méthode typique des régimes totalitaires…

Et je vous rappellerais, aussi, que ma dénonciation concerne avant tout un transfert de fonds entre les pays du Golfe et la France, et que le principal service concerné de votre ministère, sur ce sujet, est celui des douanes, et, qu’en conséquence MA DEMANDE DE PRIME RESTE VALABLE AU TITRE DES DOUANES.

Vous savez que les douanes, qui sont sous votre autorité, luttent contre la grande criminalité organisée, au niveau international, et se doivent de rémunérer les personnes chargées de l’infiltration et de la recherche du renseignement au sein même d’organisations mafieuses, comme nous l’avons fait…

Compte tenu de l’inertie de la Direction Nationale des Enquêtes Fiscales il me semble souhaitable que ce dossier soit, enfin, transmis aux douanes qui réaliseront vraisemblablement une enquête qui devrait se révéler beaucoup plus performante que celle de la DNEF…

Douane 1 De plus, la rémunération des aviseurs, dans ce cas de détournement de fonds publics, pourrait être une très bonne opération financière pour le ministère des Finances…

Les 3,5 milliards d’euros des indemnités de la Guerre du golfe (1991) correspondent maintenant à environ 5 milliards d’euros si l’on applique le taux de change dollar/franc de 1991, et que l’on corrige de l’inflation pour obtenir la valeur en euros 2006.

Avouez que si votre ministère se met, enfin, à la recherche de ces fonds mystérieusement disparus, vous pourriez récupérer une part importante de cette somme, améliorer le budget de l’État et récupérer beaucoup plus que la prime d’aviseur qui a été versée…

Pour tout vous dire, la demande de prime a été basée sur la réglementation des douanes, qui, dans le cas de détournement de fonds publics, accorde aux aviseurs une prime de 25 % des fonds récupérés…

Afin de ne pas entrer dans une comptabilité de chiffonnier, nous avons opté, moi-même et monsieur X, pour une demande de 1% du total détourné, en valeur actuelle.

Ainsi, je vous réitère ma demande de prime de 1 % de la somme dérobée, à répartir À PART ÉGALE entre moi-même et Monsieur X, et cela pour solde de tout compte…

Ceci correspond à UNE PRIME D’AVISEUR TOTALE D’ENVIRON 50 MILLIONS D’EUROS qui me semble tout à fait raisonnable compte tenu de l’important bénéfice que votre ministère pourrait tirer de cette affaire…

 

Si le versement de la prime demandée devenait inévitable, je vous serai reconnaissant de bien vouloir demander à vos services d’envisager le versement de cette prime avec les particularités suivantes :

1/ Nous n’acceptons pas d’argent liquide (pas de mallette de billets…).

2/ Nous préférons les virements bancaires.

3/ Veuillez spécifier dans le courrier nous informant du versement de cette prime que celle-ci est bien exempte de l’impôt sur le revenu, et de toute taxe (CSG, RSCG, etc…).

 

Je tiens à souligner que si vous estimez que c’est la cupidité qui a motivé notre action, vous vous trompez totalement, et ceci pour trois raisons :

* La première de ces raisons est que les informations sur ce détournement de fonds ont été transmises à votre ministère en janvier 1998 alors que la demande prime a été effectuée en janvier 2001, soit trois années plus tard….

* La seconde raison est que cette demande de prime lève la prescription des 10 ans…

* La troisième raison est que je m’engage à verser une partie de ma prime à des Fondations…

Corruption

LA PRINCIPALE RAISON QUI A MOTIVÉ NOTRE ACTION EST DE PORTER UN COUP DÉFINITIF A LA CORRUPTION DE LA CLASSE POLITIQUE ET DE RÉTABLIR LES CITOYENS/NES DANS LEURS DROITS, DONT LE PREMIER EST CELUI DE CONTRÔLER LES DIRIGEANTS…

Le cas du détournement des indemnités de la Guerre du golfe doit faire école en France, en Europe, et, plus globalement, sur l’ensemble de la planète…

Je suis tout à fait conscient des multiples obstacles, freins, blocages, inhibitions qui ont empêché vos hauts fonctionnaires d’agir lorsqu’ils ont pris connaissance de ce détournement de fonds - dès le premier jour ?... – et lorsqu’ils ont refusé, ensuite, d’ouvrir une véritable enquête lorsque j’ai informé votre ministère…

Il se trouve que les conséquences de ce qui semble être le détournement des indemnités de la Guerre du golfe pourraient être bien plus graves que n’ont pu l’imaginer les principaux responsables de ce crime d’État, et c’est la principale raison qui m’a conduit à vous adresser ce courrier.

 

L’analyse que je fais actuellement est que ce très important détournement de fonds publics pourrait avoir provoqué, d’une façon ou de l’autre, l’apparition du groupe à caractère terroriste AZF.

En effet, l’affaire du détournement des indemnités de la Guerre du golfe a été largement diffusée sur Internet de septembre 2001 à janvier 2005, et l’apparition d’AZF pourrait, tout simplement, être liée à un terrible sentiment de trahison d’un groupe de militaires qui s’estimeraient, avec raison, avoir été trompés, abusés, floués, par l’ensemble de la classe politique.

AZF 3 Le caractère NEW AGE d’AZF serait repris de divers textes disponibles sur Internet afin d’apporter une argumentation philosophique au groupe et de brouiller les pistes…

Pour un ensemble d’autres raisons, j’estime qu’il y a une DEUXIÈME POSSIBILITÉ concernant l’identité des membres du groupe AZF :

C’est celle d’un groupe étranger qui se cacherait derrière l’identité d’un groupe de militaires français révoltés par le détournement des indemnités de la Guerre du golfe attribuées à la France, et qui ambitionne de déstabiliser d’une façon importante l’État…

Ces hypothèses sont d’une telle sensibilité que vous comprendrez que je m’abstiendrai de les développer dans un courrier officiel.

Je tiens à souligner que, connaissant relativement bien le milieu militaire, je privilégie fortement la deuxième hypothèse, celle d’un groupe exotique n’ayant rien à voir, ni de près, ni de loin, avec la défense nationale.

Des informations infirmant, ou validant, l’une ou l’autre de ces deux hypothèses, ou les deux,  peuvent être obtenues auprès du ministère de l’intérieur et du ministère de la défense.

Cette présentation, très sommaire, d’un possible lien entre le détournement des indemnités de la Guerre du golfe attribuées à la France et l’apparition du groupe à caractère terroriste AZF relève du confidentiel, et vous comprendrez que ce courrier n’a pas vocation, pour l’instant, à être rendu public.

 

A titre d’information, la première fondation que nous avons l’intention de créer avec notre prime d’aviseur sera la FONDATION DIVISION DAGUET destinée à nos soldats blessés ou décédés en opérations extérieures.

Je vous prie d’agréer, monsieur le ministre, l’expression de ma très haute considération.

 

Jean-Charles Duboc

 

 

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