Assassinats de Pierre Bérégovoy et François de Grossouvre Flux

Guerre du Golfe 1991 : PRIME DE GUERRE

 

Un horrible scandale qui monte...

 

La guerre du Golfe de 1991 a provoqué d’énormes dégâts humains dans nos troupes.

Il y a eu peu de décès sur le terrain, mais beaucoup d’intoxications, d’empoisonnements, et, chez les vétérans américains, le taux d’invalides atteint entre 25% à 30% des soldats envoyés en Opération, c’est-à-dire entre 150.000 et 200.000 militaires.

Ceux-ci souffrent du « Syndrome du Golfe » qui se caractérise par des lésions neurologiques causées par l’inhalation de poussières d’uranium, de gaz neurotoxiques et par un ensemble de vaccins adjuvantés à l’aluminium.

Si cette pathologie est reconnue aux USA, au Royaume-Uni, en Australie, il n’en est rien chez nous !... Pourtant, les dernières recherchent médicales sont formelles : des lésions neurologiques sont bien réelles chez beaucoup d’anciens combattants !...

 

Le « syndrome du Golfe » est une priorité qui doit être traitée par notre gouvernement. Il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Très rapidement, le problème de l’indemnisation de nos vétérans malades va apparaître. La meilleure solution, celle qui devrait satisfaire la majorité des vétérans de « l’Opération Daguet », me semble être le versement de la prime de guerre qui était prévue au début du conflit.

En effet, elle permettrait une juste compensation pour tous ceux qui souffrent de ce syndrome et sont d’authentiques « Invalides de guerre » comme le reconnait le gouvernement américain.

Et que l’on ne me dise pas qu’il n’y a pas d’argent !... Il y a celui des « Milliards de la Division Daguet », mystérieusement disparus, mais pas pour tout le monde, semble-t-il !...

Aussi, si cet argent a été récupéré, puis placé dans le « Grand Emprunt 2010 », comme le raconte « I-Cube » dans son roman « Opération Juliette-Siéra », il sera quand même assez facile de virer les fonds à la Défense.

Cette affaire de « prime de guerre », promise et jamais payée, commence à faire des remous dans les rangs des anciens combattants.

Pour preuve, il suffit de consulter les courriers envoyés à l’Élysée, et aux membres du Conseil Constitutionnel, par Vincent FILIMOEHALA, un vétéran de la « Division Daguet », et qui sont disponibles sur Internet.

Je laisse s’exprimer cet ancien des OPEX :

« L’affaire proprement dite commence dans le centre 137°RI-CMFP de Fontenay-le-comte où j’étais en formation de reconversion. Avec mes camarades militaires  « vétérans » de la première guerre du Golfe 1991, j’ai été convoqué au bureau administratif du régiment dans le cadre du traitement de nos indemnités, ceci en présence des autorités militaires venues de Paris. Nous étions les premiers soldats de la Division Daguet à percevoir cette indemnité.

 C’était la promesse du gouvernement de l’époque, sous la présidence de François Mitterrand, de nous verser nos indemnités de la guerre du Golfe 91 dès notre retour en France. 

 Nous avons été informés par nos unités correspondantes d’une note générale destinée à chaque militaire ayant participé à l’opération « Tempête du désert », en particulier à ceux de la Division DAGUET. Sur la note on nous demandait de nous procurer un RIB pour le jour de la convocation au bureau administratif du régiment. C’était dans les mois d’août à septembre 1992.

 Le jour de la convocation, nous étions plus d’une trentaine environ à nous être présentés devant le bureau administratif de la compagnie. On nous a demandé de présenter le RIB, puis d’émarger sachant que le montant qui nous était destiné était de plus de 550.000 F. C’était en présence de gradés venus spécialement de Paris pour le traitement de nos indemnités de la guerre du Golfe, comme on nous l’a bien fait savoir.

 Nous avons été ainsi tous informés que la somme sera versée dans les meilleurs délais sur notre compte, vers la fin de l’année 1992 ou au début de l’année 1993.

 Nous étions de différents régiments, des soldats de 1ère Classe aux sous-officiers, soit plus d’une vingtaine de militaires, dont le Caporal Bernard L., Christian Prud’homme (décédé), et moi-même.

  Au tout début de l’année 1993, je reçois un appel téléphonique, tôt le matin, de mon ami le caporal Bernard L. du 2° RIMA, qui, tout joyeux, m’annonce que le fameux virement de nos indemnités était bien arrivé sur son compte et qu’il était très enchanté de la bonne nouvelle et de la somme qui s’y trouvait soit plus de 600.000 F (près de 200.000 euros en valeur actuelle).

 Alors sans hésiter, vers 10H00 du matin, je file droit à mon agence où ma conseillère m’a reçu en personne à son bureau et m’a fait savoir que le virement de mes indemnités était bien arrivé sur mon compte mais qu’il y avait un « sacré problème » !...

   Elle me souffle tout doucement qu’une personne influente était venue dès l’ouverture de la banque et avait donné l’ordre au Directeur de l’agence de « bloquer mon compte courant ». Ma conseillère était désolée pour moi et ne comprenait pas du tout cette décision prise sans aucune raison valable !... C’était une première pour elle d’être confrontée à une telle situation !…

 C’est en rentrant chez moi que j’ai eu la surprise de recevoir un appel téléphonique anonyme me mettant en garde si je divulguais des informations sur ce dossier et si je ne rendais pas la somme reçue sur mon compte courant !... On m’a rappelé que j’avais une famille et qu’il pourrait leur arriver quelque chose de grave !...

 Conscient que c’était très sérieux, j’ai eu peur pour ma vie et celle de mes proches. 

 Ensuite, mon ami Bernard L. m’a rappelé pour me dire qu’il avait reçu, lui aussi, des menaces par téléphone, mais qu’il allait retirer tout son argent car il estimait que cela nous était dû pour service rendu à la Nation !...

 J’ai su par des camarades militaires que certains ont eu la chance de retirer rapidement la somme versée et ont préféré fuir sans laisser d’adresse civile par peur des menaces de mort proférées à leur encontre comme cela l’a été pour moi.

 Et, depuis, je n’ai plus jamais eu de nouvelles de Bernard L., ni de tous ceux qui ont perçu et ont été menacés afin qu’ils rendent la somme versée. J’ai vécu cela comme une humiliation !... Encore aujourd’hui, vingt-quatre années plus tard, je le vis avec la même humiliation. Pour avoir rendu service à la Nation, nous devons vivre maintenant sous la peur !...

 A cela, s’ajoute la maladie du « syndrome du Golfe ». Beaucoup de mes compagnons d’armes sont partis sans la moindre reconnaissance, en laissant leur famille dans l’inquiétude, seule face à leur destin.     

 Il faut remarquer que les officiers, venus spécialement de Paris pour procéder à l’attribution de nos « indemnités… », l’ont fait après l’accord validé par Pierre Bérégovoy, Premier Ministre.

 Mais, après son suicide, l’affaire ne sera plus reconduite, ni même remise à l’ordre du jour. Fait troublant, il se trouve que ce suicide fait suite aux nombreuses menaces reçues au début de l’année 1993 envers les militaires et leurs familles. Des menaces pour exiger le remboursement des sommes versées, en contrepartie de nos vies !... C’est du jamais vu !...  Cela mérite d’être éclairci, révélé au grand public, et qu’une enquête soit ouverte.

 A notre retour, je peux vous dire que cela a fait grand bruit quand de nombreux militaires ont été très déçus de découvrir que la promesse faite par nos élus n’avaient pas été honorée.  Il régnait une forte désillusion dans l’esprit de toute la Division DAGUET.

 La fin de l’histoire est triste et troublante. Elle concerne l’ex-brigadier Christian PRUD’HOMME, ancien du 137°RI-CMFP de Fontenay-le-comte. Il faisait partie de ceux qui avaient été convoqués pour le virement de nos indemnités de la guerre du Golfe 91. Je l’ai bien connu car nous étions dans cette compagnie en 1992.

  C’est le lendemain d’une audition à la gendarmerie qu’il s’est suicidé à son domicile.

 L’hypothèse du suicide n’est toujours pas admise par la famille ».

 

Une histoire effrayante, qui laisse sans voix.

Je rappelle que Pierre Bérégovoy a été nommé Premier ministre en avril 1992 par François Mitterrand, président de la République, en remplacement d’Édith Cresson. Il a conservé son poste jusqu’en mars 1993, et il a mis fin à ses jours le 1er mai 1993 !...

Que de coïncidences troublantes !...

Nous commençons à percevoir un peu de lumière sur les "suicides" de Pierre Bérégovoy, François de Grossouvre, Jean-Edern Hallier, et d’autres encore…

Que s’est-il passé ?...

Pour comprendre, il faut revenir au discours de politique générale du 8 avril 1992 que Pierre Bérégovoy a prononcé devant l'Assemblée nationale

Il déclare notamment : « On soupçonne certains hommes publics de s'être enrichis personnellement de manière illégale. S'ils sont innocents, ils doivent être disculpés ; s'ils sont coupables, ils doivent être châtiés ; dans tous les cas, la justice doit passer. [...] Toutes les procédures seront conduites à leur terme, dès lors qu'elles révèleront des actes frauduleux commis à des fins d'enrichissement personnel. [...] S'il est des dossiers qui traînent, croyez-moi, ils ne traîneront plus. [...] »

Un discours qui est une véritable « déclaration de guerre » à la corruption !...

Bien mal lui en a pris !...

A l’automne 1992, c’est-à-dire six mois plus tard, les vétérans de la guerre du Golfe reçoivent une convocation pour solder leurs indemnités de guerre.

En février 1993, c’est-à-dire presque une année après le discours de Pierre Bérégovoy à l’Assemblée, les virements commencent pour … s’arrêter aussitôt !... Il n’y a pas d’argent dans les caisses pour payer nos soldats !... Les fonds ont  disparus !...

La somme totale à verser était très importante car 12.000 soldats qui reçoivent chacun 200.000 euros, cela représente 2 milliards 400 millions d’euros, en valeur actuelle !...

A débiter sur quel budget ?... Et c’est là où la panique s’est installée à la direction de Bercy : les fonds de la guerre du Golfe n’avaient jamais été virés et cela allait se savoir !...

Le premier à découvrir le « pot aux roses » a certainement été Pierre Bérégovoy… L’horreur absolue pour ce socialiste sorti de la base, honnête dans ses actions et sa démarche politique. Une révolte inévitable de sa part a conduit « Mythe-Errant » à se séparer de son premier ministre, d’autant plus que les élections législatives avaient été un échec.

Le suicide de Pierre Bérégovoy a eu lieu le 1er mai 1993, soit deux mois après la découverte à Bercy, et dans les armées, de la disparition des « Milliards de la Division Daguet » !...

 

Un an plus tard, le 7 avril 1994, c’est François de Grossouvre, conseiller et ami de François Mitterrand, qui se suicide dans son bureau à l’Élysée !... Pour la même raison ?...

 

Dans quel pays sommes-nous donc ?...

Est-il tolérable que des élus de premier rang détournent des milliards en toute impunité ?... Est-il tolérable qu’un Premier ministre, honnête, soit éliminé parce qu’il se révolte contre une structure mafieuse qui n’est rien d’autre que le parti politique auquel il appartient ?...

Est-il admissible, dans une démocratie qui se veut le « Pays des Droits de l’homme » que des soldats qui ont fait leur Devoir soient menacés parce qu’ils réclament leur dû ?...

Combien de temps cela va-t-il encore durer ?...

La tension monte dans les armées, pour différentes raisons, et la « Divulgation » approche doucement…

Le dossier des « milliards disparus de la Division Daguet » a connu une forte accélération au premier semestre 2015 avec l’envoi de huit courriers à la Présidence de la République, des envois au Conseil Constitutionnel ainsi qu’au « Défenseur des Droits ».

 

Jean-Charles DUBOC

 


Le « Bal des crapules »

Le blog « Alerte Ethique » a été créé en réaction au détournement par « L’Arsouille » des 3,5 milliards de dollars (8 milliards d’euros en valeur actuelle) versés à la France par le Koweït, et des pays du Golfe, au titre des indemnités de la guerre du Golfe de 1991.

Vous pouvez trouver sur ce blog le courrier adressé à ce sujet en juin 1998 à Dominique Strauss-Kahn, ministre des Finances, celui adressé en avril 2006 à Thierry Breton, ministre des Finances, mais aussi plus récemment celui envoyé en mai 2010 à Christine Lagarde qui fait maintenant « banquière mondiale ».

Ces courriers sont restés sans réponse malgré le fait qu’ils dénoncent un détournement de fonds considérable (l’équivalent de 200 Airbus A320) et que les différents sites sur lesquels cette affaire est reportée dépassent les 100.000 connexions.

Mais il faut avouer que l’équipe de mafieux dont s’était entouré « l’Arsouille » a fait beaucoup mieux lors de l’extinction des 1.100 puits de pétrole en feu au Koweït (affaire Ferrayé/Basano).

Aussi, les récentes révélations de Robert Bourgi, qui affirme avoir remis des fonds occultes à Chirac, Villepin et Le Pen, ne sont que l’arbre qui cache la foret.

En effet, le véritable niveau de corruption de nos « z’élites » ne se monte pas à quelques dizaines de millions d’euros, ni même à quelques centaines de millions, mais, bel et bien, à des milliards d’euros.

Et il faut avouer que les champions toutes catégories de la corruption sont les dirigeants socialistes de la « Mitterrandie » qui ont mené en bateau les électeurs, tout en donnant, bien sûr, des cours de morale !...

Encore que « Gys-Car-Le-Viandard » est un sérieux concurrent tout à fait digne de « l’Arsouille ». En effet, comment a-t-il financé ses 50.000 hectares de foret au Canada ?... C’est tellement grand qu’il est obligé de faire le tour en hélicoptère !…

Fort heureusement, mon « Bling-bling », notre « Divin et Ô combien vénéré président », a su s’investir dans ces dossiers et récupérer une partie des fonds détournés pour les placer dans le « Grand Emprunt 2010 », d’après l’hypothèse développée par « I-Cube ».

D’ailleurs, je me permets de reprendre la note Solde de tout compte, pour les « années Mythes-errant » ! , mise en ligne par « I-Cube », et qui est une superbe fresque de ces affaires qui me convainquent toujours un peu plus que notre beau pays est devenu sous « l’Arsouille » un authentique totalitarisme mafieux.

Il est vrai que tout cela n’a pu être mis en place que par les turpitudes de la présidence de « Gys-Car-Le-Viandard », faux aristocrate mais authentique trafiquant de diamants.

De plus, le suicide de Robert Boulin a bien fait comprendre aux « z’autres » qu’il ne fallait pas s’attaquer au « Grand » !...

Une grande carrière politique l’attendait…

« Le pouvoir rend fou, et le pouvoir total rend totalement fou ».

Cette analyse de Platon, vieille de deux millénaires, est tellement vérifiée dans notre beau pays que j’envie la Confédération suisse qui nomme son président pour une seule année.

Pas le temps de devenir dingue !...

D’ailleurs, qui connait le nom de la présidente actuelle de la Confédération suisse ?...

Bonne lecture de la note humoristique de « I-Cube ».

Jean-Charles Duboc

……………

Solde de tout compte, pour les « années Mythes-errant » !

Vingt ans plus tard…

La page est désormais définitivement tournée : Le dernier collectif budgétaire en atteste. Il suffit de lire, même pas entre les lignes, le texte de la lettre rectificative de la loi de finances rectificatives n° 3713, (pages 52 et suivantes) adoptées la semaine dernière à l’occasion de la session extraordinaire du Parlement :

Contribution du « kontribuable – Franco-gaulois » (et autres terres australes et ultra-marines) : 434 Méga-euros !

Nous sommes en État « d’état de cessation » des paiements permanent depuis un long moment, mais nous nous portons dans un mouvement unanime et généreux au secours des « PIGS » et du « printemps de Jasmin » sans même frémir, pour mieux « tailler » à grands coups de « mignards de dollars d’euros » dans les budgets de toutes nature pour faire face :

– 208 millions en moins dans le budget « défense » pour nos « valeureux biffins » ;

– 10 millions en moins dans le budget « Éducation » des chères têtes blondes ;

– 8,6 millions en moins pour la politique de la ville qui nous fera peut-être moins de « feux-tricolores » et plus de « cailleras » dans les quartiers ;

– 6 millions en moins dans les caisses du RSA (et son 0,1 % sur tous les revenus qu’ils reviennent ou non) pour les « super-pauvres » ;

– 4,5 millions en moins pour le budget de la « bonne santé » du tout-venant ;

– 4,4 millions en moins pour le financement de la « Vie politique » (qui vont manquer et que peut-être compenseront-ils par d’autres commissions occultes à venir : Vente de navires, de sous-marins et d’avions, de chars, d’obus et de Famas, de moyens de communication militaire et de formation des jeunes-pousses policières, ici et ailleurs) ;

– 4,3 millions en moins pour nos « cachots salutaires » de l’Ordre-public ;

– 3,3 millions en moins pour l’administration du « travail » d’autrui (celui des « autres », ceux qui rament) ;

– 3 millions en moins pour notre « Poulagaille Nationale » qui coursent les « méchants » et autres faciès « pas cathos » ni « orthodoxes » ;

– 2 millions en moins pour nos « jeunes-délinquants » et leurs « réinsertion » qui resteront « voyous » ;

– Et surtout tout autant 184,3 millions dispersés un peu partout et quelques « prélèvements obligatoires » en plus pour tout le monde, piqués sur le « plan de redressement » à 11 « mignards » justement votés dans la foulée !

J’admire : Parce que tout cela paraît absolument normal à tout le monde…

Tu penses, à 9 euros de l’heure de SMIC, ça ne représente qu’à peine 29 siècles et 31 années de semaines de 35 heures, pour solder l’affaire des « bottines » et des frégates furtives !

Le « prolo », il est décidément né pour trimer, même chez les « soces-pas-radicaux », pour que d’autres s’enrichissent sur son dos, même chez les « soces-pas-radicaux », et puis c’est tout !

Et en plus, avec la politique de la famille « droâte-gôche » réunie depuis l’après-guerre, on l’encourage à se reproduire à tout va !

Car encore, tout ça n’est qu’un petit bout de l’iceberg visible du délire de « Dieu soi-même », le « Maître du Verbe » que la moitié de ces « crétins de Gaulois » vénère encore !

Je résume :

On se souvient des années 80, des affaires Urba et compagnie, des emplois fictifs de-ci-de-là !

La justice est passée, la loi a absous, et le reste fera « pschitt » !

C’est déjà marqué comme ça.

D’ailleurs qu’on compte bien, il ne s’agit que de quelques dizaines de millions de… francs ex-gaulois.

Des pets de sansonnet à côté de la suite.

On n’est pas encore passé à l’Euro-Dollar, que déjà, dix ans plus tard on multiplie par cent les « magouilles » en termes de monnaie sonnante et trébuchante…

Les frégates de Taïwan, bien sûr, mais au fil des alternances successives, il y a plein de « contrats » militaires : Les Mirages d’Irak, les systèmes de communication d’Arabie, les sous-marins du Pakistan, les radars ici et là !

Une vraie cour des miracles.

La guerre d’Irak, la première, c’est carrément la divine surprise : On ne cause plus en Méga-dollar, mais en « Mignards », en « Giga », mille fois plus !

Et un peu plus de 7 qui sortent des caisses du Prince du Koweït au titre des dédommagements de l’effort de guerre (l’engagement de la division « Daguet »), très officiellement, puisque les décomptes sont faits directement à l’ONU pour la bonne application de l’accord « Nourriture contre Pétrole » qui doit payer les indemnités dues par le peuple et dictateur des vaincus, qu’on ne voient pas rentrer dans les caisses du Trésor public de « Gauloisie des voyous » socialistes-marxistes…

Aussi gros que ça (du jamais vu), qui passent inaperçus : Ils se sont perdus dans les arcanes des banques de compensation, dont Clearstream !

Pourtant, ces comptes sont sur la place publique : Les juges en ont même des versions « truquées » entre les mains, mais chacun devrait savoir lire.

Pas du tout : Ça débouche sur les « affaires Elf » et Cie, puis sur celles de « Cleasrtream I » et « II ».

Choux blanc, que font toute la tripotée de magistrats-rigolos, y compris la candidate et égérie des écolos (après avoir fait un tour chez « Bébé-Roux » des « centristes-radicaux »)…

Mais oui, mais oui : Du cambouis dans les yeux !

Un vrai cas d’ékole de « République bananière », là, sous nos yeux à nous !

La même année, c’est carrément la dizaine de « mignards » qui sont détournés !

22 Giga-dollars, au total.

C’est qu’il faut éteindre les puits de pétrole en feu au plus vite, pour éviter une pollution planétaire (c’est l’argutie « environnementaliste » qui commençait à balbutier), mais surtout ne pas déstabiliser le marché des « pétroleux ».

Comme d’hab, si en « Gauloisie honnête », on n’a pas de pétrole, on a des idées.

Et notamment un autre « crétin des alpes » (car il vit désormais caché en Helvétie), qui te nous invente un procédé, dit « Ferrayé » (de son nom).

Volé par le ministère de l’industrie sans qu’il ne s’en rende compte immédiatement, berné pas des « messieurs bien », ministère qui « pilote » l’INPI où le brevet est déposé, ministère aux mains d’une déesse, surnommée « Khâ » (parce que c’est vraiment un cas particulier, y compris sous la ceinture) !

Les Koweïti, ils payent 22 milliards, rubis sur l’ongle (puisqu’ils se feront rembourser par les Irakiens via l’ONU et son accord « Nourriture contre pétrole »).

Là encore, ça passe par quelques dizaines de comptes « exotiques » qui sont compensés chez « Clearstream » en toute innocence, y compris sur ceux que Basano n’a jamais ouverts mais qui porte ses nom et domicile !

L’affaire, toujours en cours devant le TGI de Paris, ne sera pas jugée jusqu’à ce qu’elle arrive directe sur le bureau du greffier de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, dans une ou deux…. décennies !

Je vous en ai déjà causé.

Deux conséquences directes :

1 – « Béré » et son « prêt Tra-boule-z’y », qui commence à « douter », il est aussitôt « suicidé » !

Deux balles : Du travail de pro !

« Gros-s’ouvre », idem, un peu plus tard : Du vrai travail de pro, tellement le gendarme qui « plantonnait » juste sous les fenêtres du bonhomme au Palais de l’Élysée, il n’a rien entendu !

Mais là, il y a erreur sur le calibre de l’arme : Pas grave, les juges, ils passent une nouvelle fois sur « le » détail et referment le dossier silencieusement !

2 – Le prince Koweïti, il fait les comptes : 0,95 milliard pour le travail des « pompiers », il veut bien, mais 22 milliards pour rien, qui disparaissent « nulle-part », il demande des comptes à l’alternance suivante et va entretenir « Tonton Yoyo » sur le sujet.

Qui en tombe de son tabouret et nous cause de « sous réserve d’inventaire »…

Depuis, il s’est tiré une balle dans le pied pour éviter d’en prendre une dans la tête et a abandonné tout « esprit-politique », vivant de ses rentes d’ex-premier (avec chauffeur, gardes de son-corps et voiture de fonction blindée : C’est dire s’il a l’esprit tranquille !).

L’enturbanné, il se calme quand finalement il récupère 7 d’un côté (les mignards de la « Division Daguet », le tribut du sang versé) et 15 des américains qui en font l’avance.

Là encore, on sait, puisqu’on le retrouve un peu après à la tête d’un des premiers « fonds souverain » du monde, justement avec 22 milliards de dollars de dotation !

Donc, à l’époque ni le « Chi », ni « Tonton Yoyo », ils ne savent où est cet argent-manquant.

Et puis ils ne veulent surtout pas en causer, sachant pertinemment l’un et l’autre que ce serait une « bombe thermonucléaire » sur la vie politique du pays.

Le premier, parce qu’être Président d’une démocratie où le chef, il détourne ce qu’il veut sans que personne ne moufte, ça la fait pas ; le second, parce que justement, il est le « fiston politique putatif » dudit chef… Et qu’il a dans les rangs de ses ministres des parfaits « escrocs-sachant » et que « ça ne la fait pas plus » si ça se sait.

Résultat, quand il s’agit de la deuxième guerre d’Irak, en 2002, après le fameux « 11 septembre », celle de « junior » (de chez les « Bou-bouche »), ni « Vil-pain » ni le « Chi » ne veulent y aller !

Des fois qu’on soit obligé d’encaisser les « milliards qui allaient pleuvoir » en paiement de l’effort de guerre à fournir et que… soit on est obligé d’expliquer que les premiers, ils ont disparu, soit qu’il faille les détourner à nouveau, c’est impossible dans les deux cas !

Des « honnêtes » qui s’enferment dans les contradictions de leurs silences…

Mais les « ricains », ils étaient pourtant prêts à passer l’éponge sur l’ardoise de leur « fonds-secrets », ce coup-là, « pour solde de tout-compte ».

Et comme les « frenchies », ils n’y vont pas, se contentant d’une présence en Afghanistan, c’est furax qu’ils se décident à intervenir dans la « vie politique locale » de « Gauloisie imbécile » : Ils te nous font un grand cinéma et pousse « leur poulain », qui revient de loin, jusque dans les ministères : D’abord Bercy, pour qu’il vérifie le fondement de leurs prétentions aux 15 milliards à rembourser.

Rapidement, celui qui deviendra notre « Ô combien vénéré Président », comme le pognon n’a jamais traversé les frontières, y’a aucun dossier là-dessus, y compris aux douanes, il passe chez les flics pour les retrouver.

Choux-blanc là aussi, parce que chez les « flics », c’est le boxon (et le début des affaires « Clearstream ») : Il y a tellement de services qui se marchent sur les pieds, plein de « trucs » couverts par le secret-défense que même les juges, ils n’y arrivent pas, qu’il en fera sa grande réforme de la DCRI avec des « hommes à lui » et aux diverses maçonneries à sa tête.

Ce sont d’ailleurs elles qui retrouvent le fil du pognon détourné, parce qu’elles sont « transnationales » (Contrairement au roman que j’ai pu en tirer en août 2010 sur le sujet : « Les enquêtes de Charlotte » : Allez-y, c’est marrant pour les lectures des longues nuits d’hiver démocratique !).

Et finalement, les 15 milliards, de dollars, en 20 ans, ils ont fait des petits : C’est 22 qui rentrent sous la forme du « Grand emprunt » dont nous avons déjà causé jusqu’ici en décembre 2009, transformés en « 35 » pour un « effort de 7 milliards/an » nous a dit « Bling-bling » élu par le bon peuple sur recommandations de la CIA qui lui a opposé une « cruchitude parfaite » grâce au soutien in-extremis de la fameuse « Déesse-Khâ » : Une façon de se racheter pour ce dernier, qui sera ensuite « récompensé » pour son « aimable participation » en pavanant à la tête du FMI durant des années.

Un coup à trois bandes où chacun a joué son rôle : « Bout-bouche », Père & junior, ils pouvaient passer la main !

Vous connaissez la suite…

« Ils » n’en veulent plus (pour d’autres raisons et notamment parce que l’administration « d’Haut-bas-mât » veut régler les soldes avant expulsion programmée de la Maison-Blanche en décembre 2012) : Le patron de la « banque des pôvre », il s’est fait « casser » récemment.

Une belle « embrouille » qu’on suivra, romancée toujours, dans le « tome II » de l’été prochain…

(Si je parviens à le terminer).

Voilà pour la « mythe-errantie » appliquée : Le « Grand-emprunt », dont on ne sait toujours pas par qui il est financé, ni à quel taux, on sait seulement qu’il a « éteint » 15 milliards de dettes… par des cessions d’actifs à hauteur de 13 milliards.

Le reste, c’est le kontribuable gaulois qui paiera.

Et en plus la queue des « Frégates » : Elles avaient été rachetées à la Chine nationaliste, sous l’époque du « Chi », au printemps 2006, pas par le Trésor Public national (on n’avait déjà plus de sous), mais par une « puissance du golfe », venue d’ailleurs se pavaner à la tribune officielle du défilé du 14 juillet de l’époque (souvenez-vous).

Et personne n’y pensait plus : Tout le monde avait oublié les « amendes ».

C’est fait 20 ans plus tard, à l’automne 2011 : Il suffit de lire entre les lignes de la loi de finances rectificative !

Une page s’est définitivement tournée la semaine dernière, dans le silence des maladies honteuses…

La suite sur :

http://infreequentable.over-blog.com/article-solde-de-tout-compte-pour-les-annees-mythes-errant-84039805.html


Un peu de prospective.

 

Je reprends un billet du 9 mai 2010 disponible sur le site de « l’Ignoble Infreequentable » et intitulé « Un peu de prospective ».

Une très bonne analyse et un essai d’anticipation intéressant.

Jean-Charles Duboc

 

………….

 

Lettre ouverte à mon Ami Inco (IV)

 

Un peu de prospective.

 

IV – Juste pour en rire plus fort.

 

Imaginons maintenant que le détournement de quelques 20.000 milliards d’anciens francs (d’avant Pinay) ait pu être possible en deux claquements de doigts entre le début et la fin de la première guerre du golfe.

Je te préviens, c’est juste une hypothèse : on n’en sait strictement rien !

Mais imaginons que ce soit vrai.

 

Ce serait assez extraordinaire !

Et ce qui l’est encore plus, c’est que 20 ans après, on n’en sache toujours rien : Aucun ministre concerné n’a pu dénier, infirmer, « dénéguer », contredire l’assertion !

Ça, c’est assez fabuleux dans un monde où tout le pognon qui circule est « tracé », filoché, flicqué, repéré immanquablement.

Un coup de maître, non ?

 

1 – Quel est le « message politique » qui se cacherait derrière ?

Bé que nos institutions sont totalement pourries, n’est-ce pas !

C’est d’ailleurs l’assertion de « l’Amiral ».

Pense donc, un pareil hold-up, ça doit laisser des traces et si aucune trace n’est visible, même au plus haut degré de l’exercice du pouvoir, y’a quand même quelques questions à se poser sur l’efficacité du contrôle des élus par le peuple, non ?

Et qui fut le meilleur opposant aux institutions de la Vème République, mon ami ?

Toi, tu sais.

Et quand il en a été à la tête, de la fameuse institution, il n’y a pas touché, hormis par la loi organique en modifiant un peu le mode d’élection (qui a d’ailleurs fait un flop).

Or, c’était un type dont on peut tout dire, mais pas que ce fut « une cruche ». Un gars très intelligent, au contraire.

 

Et entouré de gens qui étaient « au top ».

Refaisons même un peu dans la paranoïa et rappelons-nous le discours de « Béré » sur sa volonté de lutter contre la corruption lors de son discours d’investiture.

Tu sais comment il a fini !

Celui de « l’ami de trente ans », « Gros-Souvre »… écœuré par l’affairisme de l’entourage de l’auguste personnage…

Passons…

 

 

La suite sur : http://infreequentable.over-blog.com/article-lettre-ouverte-a-mon-ami-inco-iv-51389760.html

 

 


Le détournement des indemnités de la guerre du Golfe et les assassinats de Pierre Bérégovoy et François de Grossouvre

 

Le général de Gaulle avait qualifié François Mitterrand du délicieux sobriquet d’« arsouille ».

Afin de bien percevoir ce que le général pensait de « La Mite » il est nécessaire de donner quelques synonymes du qualificatif « arsouille » et nous trouvons sur le web : « vaurien, gouape, frappe, fripon, canaille, chenapan, crapule, dévoyé, garnement, gredin, voyou, sacripant, fripouille, galapiat ».

De Gaulle Ces synonymes sont particulièrement évocateurs…  Le général a immédiatement perçu le fond de la personnalité de François Mitterrand, et l’histoire lui donnera  raison à un point que lui-même n’aurait jamais imaginé.

De plus, s’il avait appris, de son vivant, que Mitterrand avait dérobé 3,5 milliards de dollars destinés à la Défense Nationale, qu’aurait-il fait ?... Je n’ose pas y penser.

Et c’est d’ailleurs la grande différence de comportement – que dis-je ?... de Conscience !  - qui différencie les autres présidents de la Vèm République avec le grand Président que fut le général de Gaulle. Il est temps de retrouver des valeurs si nous voulons faire face aux défis planétaires qui s’annoncent, et ces valeurs seront celles du Gaullisme.

Mais, en fait, pour quelles raisons les fonctionnaires et  les dirigeants politiques qui ont pris connaissance du détournement des indemnités de la guerre du Golfe se sont-ils tu ?...

Pour répondre à cette question il est nécessaire de se pencher sur le niveau de corruption de la classe politique, de gauche comme de droite, sur la soumission des fonctionnaires à leur hiérarchie ainsi que sur les risques encourus par ceux qui ont osé mettre en cause le système.

LA CORRUPTION

Le financement des partis politiques a nécessité, pendant très longtemps, des aides plus ou moins légales. Ce n’est qu’à partir de 1988 que la première loi de financement des partis politiques a permis une légalisation de ce financement.

Le régime actuel du financement de la vie politique résulte des lois suivantes :

- loi organique et loi ordinaire du 11 mars 1988 relatives au financement de la vie politique ;
- loi du 15 janvier 1990 relative à la limitation des dépenses électorales et à la clarification du financement des activités politiques ;
- loi du 29 janvier 1993 relative à la prévention de la corruption et à la transparence de la vie économique et des procédures publiques ;
- loi du 19 janvier 1995 relative au financement de la vie politique ;
- loi organique du 20 janvier 1995 relative au financement de la campagne en vue de l'élection du Président de la République  ;
- loi du 8 février 1995 relative à la déclaration du patrimoine des membres du Gouvernement et des titulaires de certaines fonctions ;
- loi du 29 janvier 1996  prise pour l'application des dispositions de la loi constitutionnelle no 95-880 du 4 août 1995 qui ont institué une session parlementaire ordinaire unique et modifié le régime de l'inviolabilité parlementaire ;
- loi du 6 juin 2000 tendant à favoriser l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et aux fonctions électives ;
- loi du 10 juillet 2000 relative à l'élection des sénateurs ;
- loi organique du 5 février 2001 modifiant la loi no 62-1292 du 6 novembre 1962 relative à l'élection du Président de la République au suffrage universel
- loi du 11 avril 2003(dispositions relatives au financement des partis politiques) et ordonnance du 8 décembre 2003 portant simplification administrative en matière électorale
- loi organique du 5 avril 2006 (élection présidentielle).

Mais, malheureusement, pour le cas qui nous préoccupe, le détournement des 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe de 1991, nous avons là, non pas un financement de parti politique, mais un vol d’argent public, un crime contre l’Etat !...

Si la corruption était largement répandue pour financer les partis politiques avant 1988, elle n’est pas suffisante pour expliquer le mutisme des dirigeants politiques sur cette affaire depuis 1991.

Afin de comprendre comment une telle situation a pu se développer, NOUS DEVONS NOUS TOURNER VERS L’EMPRISE MAFIEUSE ORGANISÉE SUR LA CLASSE POLITIQUE PAR FRANCOIS MITTERRAND ; ET LE PIRE ME SEMBLE ÊTRE LES SUICIDES SPECTACULAIRES DE PIERRE BÉRÉGOVOY ET DE FRANCOIS DE GROSSOUVRE QUI ONT PROVOQUÉ UNE VÉRITABLE CRAINTE PARMI LES DIRIGEANTS POLITIQUES.

L’ASSASSINAT DE PIERRE BEREGOVOY

Nommé Premier ministre, Pierre Bérégovoy se présente comme le chantre de la lutte contre la corruption affairiste et politique. Lors du discours de politique générale du 8 avril 1992, qu'il prononce devant l'Assemblée nationale après la formation de son gouvernement, il déclare notamment :

Beregovoy 2 « [...] Urgence, enfin, dans la lutte contre la corruption. [...] Avec le garde des sceaux, M. Michel Vauzelle, je veux publiquement apporter mon soutien aux juges qui poursuivent la fraude, sans autre passion que le droit. On soupçonne certains hommes publics de s'être enrichis personnellement de manière illégale. S'ils sont innocents, ils doivent être disculpés ; s'ils sont coupables, ils doivent être châtiés ; dans tous les cas, la justice doit passer. [...] J'apporte également mon soutien aux policiers qui travaillent consciencieusement sous le contrôle des juges pour traquer les corrupteurs. [...] Toutes les procédures seront conduites à leur terme, dès lors qu'elles révèleront des actes frauduleux commis à des fins d'enrichissement personnel. [...] S'il est des dossiers qui traînent, croyez-moi, ils ne traîneront plus. [...] Croyez-vous que je prendrais la responsabilité de tels propos devant la représentation nationale - que je respecte - et devant l'opinion publique, si je n'avais pas l'intention d'honorer tous les engagements que je prends devant vous ? »

Répondant instinctivement aux invectives de certains députés, le premier ministre brandit alors une feuille de papier et déclare : « Comme je suis un Premier ministre nouveau et un homme politique précautionneux, j'ai ici une liste de personnalités dont je pourrais éventuellement vous parler. Je m'en garderai bien ! [...] S'il existe encore des élus qui, à quelque niveau que ce soit et à quelque parti qu'ils appartiennent, ne respectent pas les nouvelles règles de financement de l'activité politique, qu'ils le sachent : le gouvernement sera impitoyable. »

Mais, l’action menée contre la corruption par Pierre Bérégovoy s’est terminée le jour de son suicide, le 1er mai 1993. L’émotion a été considérable car le Premier ministre était un homme du peuple et il bénéficiait d’un soutien populaire important.

Cette note sera aussi un hommage à Pierre Bérégovoy. Il avait une résidence secondaire à St-Martin-aux-Buneaux, d’où est originaire ma famille, et il y a laissé le souvenir d’un homme politique humain, et intègre.

Il est temps pour les socialistes de lever le voile sur ce qu’ont été les années Mitterrand et de redonner aux vrais socialistes, comme l’était Pierre Bérégovoy, la place qu’ils devraient avoir dans notre Histoire.

Le parti socialiste, et la gauche, n’auront aucun avenir, tant qu’ils n’auront pas eu le courage de dénoncer les véritables turpitudes de l’Arsouille, de dénoncer son véritable niveau de corruption, de dénoncer sa véritable nature de parrain qui a peut-être fait assassiner deux de ses plus proches collaborateurs, l’un Pierre Bérégovoy, Premier ministre, et l’autre, François de Grossouvre, son propre conseiller à l’Elysée.

En janvier 2008, le journaliste Eric Raynaud a fait paraître un ouvrage intitulé « Un crime d’Etat ? La mort étrange de Pierre Bérégovoy. »

Je reprends un extrait d’un article qui présente ce livre (source francesoir.fr)  : ‘Par hasard, lors des commémorations du dixième anniversaire de la mort de Pierre Bérégovoy en 2003, son regard s’est arrêté net sur la photo parue le 3 mai 1993 dans Le Journal du Centre. L’auteur du cliché, tétanisé par la scène, a cependant réussi à la fixer : « On constate nettement un trou sur le sommet du crâne, explique le journaliste. Rien à voir avec une balle tirée dans la tempe. Je me suis alors dit : il y a eu deux balles. Donc une de trop… » Ainsi débute son enquête. Durant cinq ans, il rencontre les protagonistes du drame, les proches de Béré, comme les Français surnomment familièrement cet homme politique hors du commun, et des policiers. Parmi eux, le sulfureux commissaire Marty-Vrayance, révoqué en 2006. Un enquêteur brillant, homme de confiance du grand patron des RG, qui a été pour partie victime de sa curiosité. « Quand j’ai lu le rapport de Marty, confie Eric Raynaud, j’ai été convaincu qu’il s’agissait d’un assassinat. Partant de là, j’ai tout vérifié. » Dans son document qui se dévore en une nuit, comme un polar, Eric Raynaud égrène chacune des incohérences de cette affaire sensible : l’emploi du temps le 1er mai, les deux détonations, la trajectoire de la balle, la position du corps, les contradictions des témoins, la mise sous écoutes téléphoniques du député maire de Nevers, la disparition de l’agenda Hermès qu’il avait rangé dans sa poche comme l’attestent les images de France 3, la peur de son entourage, les cambriolages qui ont précédé sa mort, le refus opposé à Gilberte Bérégovoy qui jusqu’à son dernier souffle demanda un exemplaire du rapport d’autopsie… « Ce ne fut pas facile, mais beaucoup de gens ont accepté de se confier, » précise l’auteur qui, à son tour, a subi des pressions au point de plusieurs fois faire intervenir la police de Nevers. Par objectivité, il remet en perspective la thèse d’un Bérégovoy « livré aux chiens », les journalistes qui avaient révélé l’existence du prêt amical d’un million de francs par Roger-Patrice Pelat, soupçonné de délit d’initiés dans le scandale Pechiney. Mais il bat la thèse en brèche. D’où le trouble qui s’empare du lecteur… ‘

Ce suicide de Pierre Bérégovoy est à rapprocher du suicide de François de Grossouvre.

L’ASSASSINAT DE FRANCOIS DE GROSSOUVRE

Le 7 avril 1994, le conseiller et ami de Mitterrand, François de Grossouvre, se suicidait d'une balle de revolver dans la tête. Source : europe1.fr

Francois_de_Grossouvre « Il est presque 20 heures lorsque le chauffeur de François de Grossouvre et son garde du corps vont frapper au bureau du conseiller présidentiel, situé dans l'aile ouest du palais élyséen. M. de Grossouvre a été convié à un dîner donné par le président du Sénat gabonais et sa femme, et la ponctualité y est de mise. En ouvrant la porte, les deux hommes se heurtent cependant à un spectacle qui laisse sans voix. François de Grossouvre gît inanimé sur un fauteuil, baignant dans une mare de sang. Le revolver qu'il a utilisé est d'une puissance telle que le sang a éclaboussé le plafond.

Certaines raisons ont été avancées pour justifier le désir de François Grossouvre d'en finir : il était récemment tombé en disgrâce et son amitié avec le président s'étiolait au point qu'il avait été mis sur écoute et était suivi, ou du moins le croyait-il. Cependant de nombreux éléments de l'affaire ne coïncident pas avec les faits. Car comment expliquer que personne, pas même les gardes postés à moins de trois mètres de la fenêtre où à eu lieu le drame n'ait entendu la détonation ? Que dire également du bouquet que le conseiller à fait parvenir à son hôte, Mme Rawiri pour confirmer sa présence au dîner ? Un geste résolument étrange pour un homme qui a décidé de mettre fin à ses jours.

Dans son livre "« Suicide » d’Etat à l’Elysée", paru aux éditions Alphée, le journaliste d'investigation Eric Reynaud avance la thèse d'un "suicide forcé". Pour lui, François de Grossouvre fait partie d'une "liste" de suicidés, à laquelle appartenait notamment l'ancien premier ministre Pierre Bérégovoy. Sa connaissance d'affaires aussi privées que l'existence de la fille naturelle de François Mitterrand, qu'il cachait au premier étage de son domicile pourraient, selon le journaliste, avoir influé sur la décision de faire suicider M. de Grossouvre ».

Cet hypothèse de l’assassinat de François de Grossouvre a déjà été développée dans le  livre « Guerres secrètes à l'Élysée » de Paul Barril, l’ancien n°2 du GIGN.

Des éléments précis militent en faveur de cette version (source wikipédia.org):

● l'absence d'enquête sérieuse, notamment auprès des personnes présentes ce soir-là à l'Élysée ;

la disparition de la totalité de ses notes au Président de la République, de nombreuses autres archives et surtout du manuscrit de "souvenirs" que François de Grossouvre rédigeait ;

la luxation de l'épaule gauche de la victime, découverte lors de l'autopsie, qui pourrait être due au fait qu'il aurait été maintenu de force sur son fauteuil lors du "suicide";

le bruit de la détonation de l'arme qui n'a pas été entendu: il aurait pu être masqué pour éviter que le garde du corps, demeurant à proximité, n'intervienne trop vite;

la dégradation continue des relations entre la victime et F.Mitterrand reportée par des familiers;

des remarques de F.Grossouvre vers la fin de sa vie affirmant qu'il se sentait menacé " ils vont me tuer ..."

les suicides en série : Pierre Bérégovoy, le capitaine Guézou.

François de grossouvre 3 Plusieurs des enfants de François de Grossouvre ayant commencé des recherches sur la mort de leur père, ont reçu des menaces anonymes et deux ont même été mis en garde directement par François Mitterrand qui les a, peu après la mort de leur père, en avril 1994, découragé d'entreprendre des "recherches inutiles".

Certains sites internet ont rapproché de cette série de suicides la mort du gendre de François de Grossouvre, Philippe Brelot, suicidé le 11 juillet 1997 d'une balle de fusil de chasse dans la tête.

Les derniers mois de sa vie, François de Grossouvre invitait régulièrement des journalistes pour leur faire des confidences sur les dérives du pouvoir mitterrandien, et il rédigeait des mémoires.

Tout ceci est vraiment intéressant, mais quelles pourrait bien être les raisons qui auraient pu pousser François Mitterrand à faire assassiner Pierre Bérégovoy et François de Grossouvre ?...

A vrai dire il y en a principalement deux.

La première raison est de faite taire définitivement les deux personnes  les plus décidées à ne pas tolérer ce niveau de corruption, ce crime contre l’État, ce crime contre les citoyens, ce crime contre la démocratie, qui est le détournement des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France par les pays arabes en 1991.

La deuxième raison est que l’Arsouille a peut-être pensé que ces deux exemples seraient suffisants pour faire taire tous les dirigeants politiques qui seraient tentés de dénoncer ce crime.

CETTE POLITIQUE DE MAFIEUX S’APPELLE « RÉGNER PAR LA TERREUR ».

J’ai pu vérifier cette hypothèse lorsque j’ai évoqué ce détournement de fonds avec un commissaire européen, en face à face, et que je l’ai senti immédiatement terrorisé par cette affaire.

Pouvons-nous tolérer tout ceci encore longtemps ?...

Pouvons-nous rester un totalitarisme mafieux tenu par des crapules, ou des lâches ?...

La réponse est non.

Aussi j’ai la conviction que Nicolas Sarkozy va rompre définitivement avec notre passé mafieux en rendant public le détournement des indemnités de la guerre du Golfe et en expliquant aux Français que le mutisme des dirigeants politiques sur ce détournement de fonds publics a d’abord été provoqué par la crainte de subir le même sort que Pierre Bérégovoy et François de Grossouvre.

Et, lorsque cela sera fait, nous serons alors devenus  une véritable démocratie.

Jean-Charles Duboc