Le Sénégal et l’envoi de troupes pendant la guerre du Golfe 1991
01 août 2015
Un scandale d’État, mais pas qu’en France !…
Le détournement des 3,5 milliards $ des indemnités de la guerre du Golfe de 1991, soit de 7,5 milliards d’euros en valeur actuelle, par « Mythe-Errant » et quelques complices, est un crime contre l’État, contre les Institutions, mais représente aussi un important préjudice pour nos armées et nos soldats .
A une époque où les tensions internationales sont particulièrement fortes, en particulier au Proche-Orient, nos armées doivent avoir de solides moyens d’intervention car nos adversaires fanatiques religieux ne reculent devant rien, y compris le terrorisme sur notre territoire.
Aussi, il me semble souhaitable que le gouvernement s’empare sérieusement de ce dossier afin que les sommes détournées, et qui semblent avoir été récupérées par le gouvernement de François FILLON en 2010, puissent parvenir enfin à leur destinataire final : le budget des Armées !...
La récupération des fonds est le sujet du roman « Opération Juliette-Siéra » rédigé par « I-Cube ».
Un roman qui est aussi disponible sur le blog « Alerte-éthique ».
D’autre part, de nombreux vétérans de la « Division Daguet » souffrent du « Syndrome du Golfe », une affection handicapante et parfois fatale causée par l’inhalation de poussières d’uranium des obus antichars, par la respiration de gaz neurotoxiques et des vaccins adjuvantés à l’aluminium.
Un véritable cocktail dévastateur qui provoque parfois des lésions neurologiques invalidantes chez les combattants.
Compte-tenu des dernières études sur les vétérans malades aux USA, le « Syndrome du Golfe » est reconnu dans l’armée américaine, au Royaume-Uni, mais on attend toujours une étude épidémiologique en France !...
Il faut savoir que près de 25% à 30% des anciens combattants américains du Golfe sont reconnus victimes de cette pathologie, c’est-à-dire entre 150.000 et 200.000 vétérans.
Ils touchent une pension d’invalidité.
On attend la chose pour nos vétérans de la Division Daguet !...
Si les statistiques du nombre de malades est le même pour les vétérans français, c’est alors près de 3.000 à 4.000 de nos soldats qui souffrent du syndrome. Et ils n’ont aucune indemnité alors que des milliards ont été virés par le Koweït, les Emirats Arabes-Unis et l’Arabie Saoudite !...
Un énorme scandale est en cours de développement et les associations d’anciens combattants commencent à écrire aux différents ministres concernés par cette affaire ainsi qu’au Président de la République.
Cette scandaleuse situation ne se limite pas à la France car c’est la même chose, à une moindre échelle, au Sénégal, où près de 500 « Jambars » réclame leur dû, à savoir la prime de guerre qui leur était promise et qu’ils n’ont jamais touchée !
Jugez-en vous-même d’après les articles récents que vous pouvez découvrir ci-dessous à de sujet !...
Jean-Charles DUBOC
RFI Afrique
18 mai 2015
Sénégal:
les victimes de la première guerre du Golfe en colère
Alors que le Sénégal s'apprête à envoyer un contingent de 2 100 soldats en Arabie saoudite, les familles des soldats disparus en Arabie saoudite pendant la première guerre du Golfe appellent toujours l'Etat du Sénégal à les rétablir dans leurs droits. Cela fait 24 ans, et elles n'ont toujours pas de réponse à leurs demandes.
En 1991, 93 soldats sénégalais trouvaient la mort dans le crash d'un avion militaire saoudien. Leurs familles n'ont touché qu'un peu plus de 1,04 million de francs CFA (1 500 euros environ). Les soldats qui sont rentrés ont perçu seulement un million.
Ibrahima Makalou Cissé est l'un des trois rescapés du crash. « Le soldat, il n’a pas peur de mourir. Il n’a que son pays et sa famille, explique-t-il. Soit il est vivant et vous lui donnez ses droits, ou il est mort et vous essayez de faire quelque chose pour sa famille. Moi j’ai 34 ans de service et je suis sans maison, ni rien. Et les veuves et les orphelins... L’ennemi ne m’a pas tué, mais je suis déshonoré aujourd’hui. »
Pourtant, d'après l'association des familles, les Nations unies ainsi que l’Arabie saoudite ont versé d'importantes sommes d'argent au Sénégal. « Je me pose la question : où est l’argent ? Pourquoi jusqu’à présent je cours derrière l’indemnisation ? Dans quel pays nous sommes ? » S’indigne Ibrahima Makalou Cissé.
RFI : « Est-ce que c’est possible que l’argent ait été détourné selon vous ? » Réponse du soldat rescapé : « Sûrement. »
Soukey Sarr est la grande sœur du soldat Babacar Sarr. « Mon frère a laissé une fille, sa femme ne s’est pas encore remariée, raconte-t-elle. Ma mère a 90 ans. Depuis 1991, elle souffre. Cette souffrance, on doit la reconnaître. On nous a oubliés. C’est ce qui me choque le plus, mais jusqu’à présent, rien ! »
PARTICIPATION SÉNÉGALAISE A LA 1ERE GUERRE DU GOLFE
Le grand traumatisme de 1991
Enquête plus
Publié le 9 May 2015
L’envoi des troupes sénégalaises est encore au cœur de l’actualité. Des ‘’jambars’’, qui ont participé à la ‘’tempête du désert’’ durant la guerre du golfe, en 1990–91, demandent au Chef de l’Etat Macky Sall de s’inspirer du vécu des premières troupes envoyées en Arabie Saoudite avant d’en envoyer d’autres. Les frustrations sont réelles.
‘’Nous allons progressivement déployer 2 100 soldats, le Sénégal ne paiera aucun franc pour cet engagement. Ce que je peux dire avec certitude, c’est que nous allons en Arabie Saoudite sur la base de règles bien définies.’’
Ces propos du ministre des Affaires étrangères, M Mankeur Ndiaye, ont bourdonné dans les oreilles des ‘’Jambars’’qui ont participé à la guerre du Golfe 90-91 de même que dans celles des familles des victimes du tragique crash de l’avion saoudien sur la base aéronavale de Raz Meeschab. Cela rappelle bien les gages qui ont été donnés par le gouvernement de l’époque au moment de déployer 496 soldats pour libérer le Koweit sous l’invasion irakienne. Le premier avion a quitté le Sénégal le 17 septembre 1990, le 2e avion a décollé deux jours après.
‘’On nous avait tenu le même discours, le gouvernement d’Abdou Diouf nous avait assuré que l’on serait entièrement pris en charge par le gouvernement saoudien. Nous avions combattu en tenue saoudienne et avions des cartes d’identité saoudienne. Nous bénéficiions d’une indemnité journalière d’opération (Ijo), mais nous avons vécu le martyre avant d’entrer dans nos fonds. Il nous fallait taper dur pour percevoir cet argent’’
Le soldat de 1ère classe Ibrahima Guèye, qui a combattu sous la bannière saudienne pour la libération du Koweit en 1990-1991, a tenu à plonger dans ce passé pas du tout enchanteur afin d’aider, dit-il, le gouvernement de Macky Sall à prendre beaucoup plus au sérieux ce dossier. Il est convaincu comme d’autres, que les soldats sénégalais ont été ‘’vendus’’, ‘’sacrifiés’’ sur l’autel d’enjeux géostratégiques. ‘’D’ailleurs les Saoudiens nous ont signifié clairement que si jamais on mourrait sur place, nos corps n’allaient jamais être rapatriés, que c’en était fini pour nous. Après le crash, l’état sénégalais a usé de diplomatie, soulignant que les corps des victimes étaient dans un état tel qu’on ne pouvait les rapatrier. Jusqu’à présent, personne ne sait où ces soldats ont été enterrés’’.
D’ailleurs, selon le caporal M Fallou Niang, secrétaire général de l’association des ‘’Jambars’’, ‘’les soldats sont rentrés le cœur lourd de chagrin et de regret. Beaucoup ont regretté d’avoir participé à cette opération, car leurs espoirs ont été anéantis. Ils ont préféré démissionner. Le bataillon a été vite dispersé, des soldats ont été affectés dans différentes régions sans un mot ou un geste de reconnaissance de la nation. Même pour percevoir notre Ijo, c’était la croix et la bannière.’’
En fait, ces hommes de tenue rappellent aussi que les engagements ont bel et bien été établis entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite.
‘’Au moment d’embarquer, l’Etat nous a bien précisé que c’est l’Arabie Saoudite qui nous prenait entièrement en charge. Le royaume saoudien a bien joué sa partition mais nous avons souffert d’un mercenariat camouflé. Des officiers sénégalais tenaient à bénéficier d’un traitement de faveur, nous mettant de côté…’’. Une parenthèse parmi de longs chapitres qui marquent encore au fer rouge ces ‘’Jambars’’ qui tiennent à sensibiliser le chef de l’Etat Macky Sall sur les réalités du terrain et lui demander également de corriger des injustices qu’ils ont vécues tout le long de la guerre du golfe. Tous demandent au chef de l’Etat de prendre le soin de s’imprégner des réalités auxquelles vont être confrontés ces fils de la nation sur les champs de bataille.
‘’Le président de la République n’a pas toujours la bonne information. Ses conseillers et les officiers ont tendance à travestir la réalité‘’. Ils l’exhortent à prendre la mesure des risques et de prendre en compte le respect de la vie humaine qui ne vaut pas à leurs yeux des pétrodollars. Pour ces ‘’Jambars’’, le Chef de l’Etat risque d’assumer des conséquences lourdes s’il s’aventurait à sacrifier des soldats sénégalais.
Les questions de sous polluent l’atmosphère
Aujourd’hui, des parents des ‘’Jambars’’ morts sur le champ de l’honneur, père, mère, enfants et épouses ne peuvent se départir des souvenirs noirs de la guerre du Golfe. Ils ont perdu des fils et proches parents lors du crash du C130 469, qui avait à son bord 102 personnes. 93 ‘’Jambars’’ y ont perdu la vie. Il y a eu quatre rescapés mais leur chagrin est accentué par l’indifférence factice des autorités étatiques qui ont vite fait d’enterrer leur dossier. Ils n’ont reçu aucune indemnisation de la part de l’Etat encore moins un système de reconnaissance. Or des informations ont fait état d’une somme de 101 millions de F cfa que l’Arabie Saoudite aurait attribué à chaque élément du contingent. Sur cet argent, mystère et boule de gomme. Par ailleurs, sur le centre d’actualités de l’Onu, il est mentionné que la commission d’indemnisation de la guerre du golfe a débloqué 650 millions de dollars...
Depuis des années, des séries de correspondances sont envoyées aux autorités étatiques pour élucider cette affaire. Le ministre des Forces Armées les avait reçus dans ce sens le 31 janvier 2001 sur instruction de l’ancien chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade. Une demande d’audience adressée à l’ambassade du royaume d’Arabie Saoudite le 22 juillet 2011 est restée sans suite. Mais l’association, qui envisage d’alerter l’opinion publique, n’entend pas lâcher du lest.
M. Maguette Sall, le président du regroupement des familles des ‘’Jambars’’ disparus en Arabie Saoudite a toujours le cœur lourd. ‘’Après le crash, chaque famille des 93 Jambars décédés du crash d’avion a reçu 1 042 000 F Cfa au moment où les 403 ‘’Jambars’’ restants ont reçu chacun 1 000 000 F Cfa. On nous a dit que l’Arabie Saoudite avait dégagé un budget de 500 millions de F cfa dans ce sens. Nous étions surpris car aucune autre somme ne nous a été remise. Nous avons appris par voie de presse que ce sont 85 milliards de F cfa qui ont décaissés. Notre souffrance a été exacerbée quand nous avons appris que les victimes du naufrage du ‘’joola’’ ont reçu chacune 10 millions de F Cfa ; ceux qui ont été à 9 000 km du Sénégal, pour servir la nation, n’ont bénéficié que d’un million de F cfa partagé entre tous les membres de la famille’’.
Mais autre clarification que les soldats ont tenu à apporter, ‘’ce million de francs nous a été offert par l’Arabie Saoudite avant que le crash ne survienne. Le royaume saoudien avait tenu à dégager une somme assez importante pour nous aider à préparer notre retour. Nos supérieurs avaient donné l’information. On était si content de disposer de ce qu’on appelait ‘’l’affaire’’ qu’on se tuait à la tâche. Grande a été notre surprise d’apprendre que le gouvernement sénégalais avait vite fait d’envoyer une délégation récupérer cet argent qui nous était destiné. Nous étions en colère surtout qu’on nous faisait valser pour nous payer notre Ijo’’, raconte le soldat Ibrahima Guèye.
Il poursuit : ‘’Nous étions disposés à nous révolter, car c’était trop injuste ; ils ont confisqué toutes nos munitions, nous signifiant que l’argent était à Dakar. Et une fois sur place, il a fallu l’intervention du chef de l’Etat M. Abdou Diouf, pour que justice soit rétablie car l’argent allait être réparti de façon injuste ; ils voulaient nous donner 600 000 F, privilégiant les officiers. Abdou Diouf a dit niet. Il s’y ajoute qu’on est rentré les mains vides, heureusement qu’en partant j’avais, par devers moi, 1000 Fcfa. Cet argent m’a permis de rentrer en taxi’’.
Les soldats qui étaient mus par l’intention de servir la nation, n’ont pas eu droit à la reconnaissance qui sied. Outre les nombreuses tracasseries qu’ils ont subies, leur espoir s’est volatilisé au moment de percevoir des médailles. ‘’Il y avait deux médailles qui nous ont été attribuées, c’était pour la libération du Koweit mais aussi pour notre participation à l’opération ‘’Tempête du désert’’, mais nos supérieurs ont jugé utile en dernier lieu de les remettre aux officiers qui, disent–ils, ont participé à la guerre à distance. Ils ont souligné qu’ils étaient aussi méritants que les ‘’Jambars’’ qui ont parcouru 9 000 km et bravé chaleur et froid. Nous avions tenu à interpeller sur ce point le Général Mouhamadou Mansour Seck qui avait fait la promesse de tirer cette affaire au clair, mais c’est le statu quo. La plupart des soldats ont regretté leur participation à cette opération.’’
Le silence des autorités
Les parents des victimes entendent profiter de la conférence de presse qui sera animée par leur avocat, Me Assane Dioma Ndiaye, dans les jours à venir, pour faire des révélations fracassantes. Ils se souviennent qu’une forte délégation conduite par le ministre des Forces Armées s’était rendue en Arabie Saoudite pour assister à l’inhumation des 93 Jambars. Entre autres personnalités, le député Mamadou Wade, président de la commission de la défense de l’Assemblée nationale, les généraux Mamadou Mansour Seck, chef d’état-major de l’armée et Doudou Diop chef d’Etat Major particulier du président de la République, le colonel Gomis commandant de la Gendarmerie et directeur de la justice militaire.
Tout ce beau monde qui s’est incliné à la mémoire des soldats a fini par se terrer dans le mutisme. ‘’Nos parents ont souffert, mais l’après-guerre a été plus traumatisant pour nous. Nous n’avons eu aucune marque de soutien de l’Etat. Personne n’a plus fait allusion à nos parents. Aucun mémorial, aucune journée, rien ! On a été laissé à notre propre sort. En dehors de ce million de F Cfa, partagé entre tous les membres de la famille, nous n’avons remarqué aucun signe de reconnaissance de la nation. Cela fait trop mal. Pire encore, on ne nous accorde même pas le droit de manifester notre déception. Combien de familles se sont retrouvées dans le dénuement total ? Nous osons croire que nos pères ont été vendus par l’Etat du Sénégal, nous espérons que Macky Sall saura rectifier le tir vu qu’il se dit prêt à corriger des injustices’’, témoigne Fatou Diaw, une des orphelines qui tient aujourd’hui sur ses 35 ans. Elle peine à trouver du boulot dans la mesure où elle n’a pas eu les moyens de poursuivre ses études.
Matel BOCOUM
Rédigé par leral.net le Lundi 13 Juillet 2015
Sans primes ni indemnités depuis 24 ans : Les Jambars de la première guerre du Golfe interpellent Macky Sall et le Roi Salmane
Les soldats ayant participé à la première guerre du Golfe réclament leurs primes et indemnités. Ils invitent le Président Macky Sall et le Roi Salman d’Arabie Saoudite de les rétablir dans leurs droits. Ces jambars ont voulu marcher le samedi dernier, mais le préfet n’a pas donné une suite favorable à leur demande.
L’association des « jambars » de la première guerre du Golfe a voulu protester contre le non-paiement de leurs primes et indemnités, depuis 24 ans. « Nous voulions marcher pour que le président de la République, Macky Sall, et le Roi Salmane d’Arabie Saoudite règlent l’indemnisation des 496 jambars de la première guerre du Golfe de 1990 à 1991. On ne nous a donné que 500 millions pour les 496 soldats. Les 403 qui sont retournés vivants ont perçu chacun 1 million et les 93 soldats péris ont reçu 1 millions 42 mille francs Cfa par famille », a précisé Fallou Niang. Poursuivant, il indique que ces indemnités perçues étaient des primes de congé que l’Arabie Saoudite leur avait donné. Et, pour lui, c’est « impossible et anormal » de percevoir un million après d’énormes sacrifices. « Le Roi Salman doit se saisir de ce dossier. Nous vivons dans des conditions désastreuses avec des orphelins et des veuves qui ont d’énormes difficultés », renseigne-t-il, invitant l’Etat à régler le problème de ceux qui étaient partis en premier avant d’envoyer d’autres.
Par ailleurs, ces Jambars soupçonnent un détournement de la part des autorités de l’époque. Dans la mesure où, selon El Hadji Abdoulaye Diouf, soldat de la première guerre du Golfe, ils disposent de papiers qui justifient la mise à la disposition du contingent de 85 milliards de francs Cfa. « L’ancien Président Abdou Diouf nous avait rendu visite. Il nous avait promis, devant tout le monde, qu’on serait payés dès notre retour. Deux semaines plus tard, le Général Seck a rassemblé le bataillon pour dire que le ministre est venu et a apporté l’argent sans nous informer et l’a amené au Sénégal », a révélé Abdoulaye Diop, un autre soldat du contingent.
Seneweb.com
13 juillet 2015
24 ANS APRES LA PREMIERE GUERRE DU GOLFE :
Les 496 ‘’ Diambars’’ réclament toujours leurs indemnités
L’Association des Diambars de la première guerre du Golfe, composée de rescapés et veuves, est toujours sur le pied de guerre. Les familles de ces soldats qui ont participé à la guerre de 1990-1991 ont voulu battre le macadam ce samedi, pour réclamer l’indemnisation ‘’totale et complète’’ des 496 Diambars. Mais la marche a été interdite par l’autorité préfectorale.
Fallou Niang le secrétaire général de ladite association et ses camarades ont donc dû battre en retraite. Mais cela ne les pas empêché de parler à la presse. ’’Nous revendiquons l’indemnisation des 496 Diambars qui ont participé à la première guerre du Golfe. Nous jugeons dérisoires les sommes qui leur ont été allouées’’, a déclaré M. Niang. Sûr de son fait, ce dernier d’ajouter : ‘’Nous n’avons reçu que 500 millions de francs et sur cette somme, les rescapés ont reçu 1 million et les familles des défunts 1 420 000 F CFA’’.
Après 24 ans de démarches et de demandes d’audience sans suite, l’Association des ‘’diambars’’ demande au président de la République, Macky Sall et au roi d’Arabie Saoudite de régler définitivement ce problème. ‘’Nous sommes prêts à aller jusqu’au sacrifice suprême pour recouvrir nos droits’’, menace, Fallou Niang, selon qui les veuves et orphelins des 93 diambars décédés dans le cash de leur avion, vivent aujourd’hui dans une misère totale.
Habibatou TRAORE (Stagiaire)
Le comble! ...ils sont que 496 vétérans Sénégalais! Mais ils sont plus actifs que nos 12 milles de la division DAGUET, qui sont en mode sommeil en attendant que tout ce débloque en un seul "clic" ca fait quand même plus de 24 années! c'est quand même incroyable! c'est à croire qu'ils n'en veulent de leurs primes de plus de (100 milles euros) c'est pas rien!!!A moins d'être "sourd, muet, aveugle" Alléluia!!!
Rédigé par : vincent | 05 août 2015 à 18:20
La grande différence est que la presse sénégalaise est plus libre que la nôtre !...
Si un grand site web, un grand journal, dans notre pays, avait repris, quelques infos sur la disparition des « Milliards de la Division Daguet », il y aurait eu vraisemblablement beaucoup plus de connexions !...
La presse et les médias, sont « muselés », « aux ordres »…
Lorsque l’affaire sera reprise dans la presse, tous les vétérans vont se réveiller !... Pour l’instant, ils sont bien endormis…
C’est juste une question de temps…
Rédigé par : JEAN-CHARLES DUBOC | 06 août 2015 à 12:25
Pour info l'Association des "496 Diambards" ont bien déposé une plainte à cour pénale du Sénégal! Il faudra passé par là! pour nos vétérans de la division DAGUET pour enfin percevoir leurs propres indemnités de la guerre du Golfe 91, dont jadis certains militaire l'on bel et bien perçus.
Rédigé par : Vincent | 06 août 2015 à 13:15
Les Sénégalais ont déposé plainte en 2009, il y a six ans, et on attend toujours le procès !...
http://www.sen24heures.com/?Les-victimes-et-parents-de-la
Aussi, il me semble que le plus urgent, chez nous, est de réussir à être repris par la presse et les médias à un moment où l’autre et pour cela il faut que l’ensemble des associations de militaires s’y mettent !...
On n’en est pas encore là !...
Dans un deuxième temps on pourra, effectivement déposer plainte pour « détournement de fonds publics ». D’après Maître BADUEL, la demande de prime d’aviseur lève la prescription des 10 ans et il est ainsi possible de traduire devant les tribunaux les personnes responsables de ce détournement de fonds publics ainsi que ceux qui l’ont couvert.
Rédigé par : JEAN-CHARLES DUBOC | 08 août 2015 à 14:21
En effet! nous vivons dans une institution ou on est sans cesse obligé de déposer plainte pour avoir une reconnaissance de la Nation!Et éviter de se faire entuber bien profond par certains élus corrompus!!! Géronimooo!!!
Rédigé par : vincent | 12 août 2015 à 13:06