Pétition de soutien au chef d’escadron Jean-Hugues Matelly
Transparency International place la France au 24ème rang dans « l’Indice de Perception de la Corruption 2009 »

Les craquements du « Mur de la corruption », prélude à l’effondrement de notre « Totalitarisme mafieux »

 

Petain et Mitterrand Lorsque, en 1991, François Mitterrand, alors Président de la République, a détourné les 3,5 milliards de dollars attribués à la France par les pays arabes, au titre des indemnités de la guerre du Golfe, cela a révélé que notre démocratie n’était en fait qu’un « totalitarisme mafieux », car, à aucun moment, l’Arsouille n’a rencontré une résistance des dirigeants politiques, des fonctionnaires ou des médias.

Le qualificatif de « totalitarisme mafieux », pour définir notre république, n’est pas trop fort car un « totalitarisme » c’est tout simplement un système politique dans lequel un individu bénéficie d’un « pouvoir total » sur la collectivité ; et lorsqu’un chef d’État détourne, en toute impunité, une somme de plusieurs milliards de dollars, comme l’a fait Mitterrand, et bien c’est qu’il a bénéficié d’un pouvoir total !...

Les totalitarismes ont tous une fin, quelle soit extrêmement violente comme pour le nazisme qui n’a été détruit que par l’anéantissement de l’Allemagne et l’invasion de son territoire, ou plus lente et basé sur un effondrement progressif comme cela a été le cas avec la disparition des régimes communistes en Europe de l’Est.

Le « totalitarisme mafieux » dans lequel nous vivons est bien plus sournois que les totalitarismes « classiques », car si le Mur de Berlin était bien visible, ce n’est pas du tout le cas avec le « Mur de la corruption » qui est, lui, tout à fait virtuel.

Mur Berlin En effet, si les Allemands de l’Est étaient parfaitement conscients du « Mur de la Honte », qui les empêchait de passer dans la zone occidentale, les Occidentaux actuels ne peuvent pas voir, d’une façon matérielle, le « Mur de la Corruption» qui protège un système financier accueillant sans état d’âme les fonds provenant du trafic d’armes, du trafic de drogue, de la prostitution, de la spéculation et de la corruption.

Car les paradis fiscaux existent toujours, quoiqu’en dise notre « Ô combien vénéré » président Nicolas Sarkozy !…

En effet, le nouveau classement des paradis fiscaux établi par le « Tax Justice Network » (TJN), un réseau international d’experts et d’associations, auquel participe en France la Plate-forme paradis fiscaux et judiciaires, met en évidence les limites de l’action du G20 contre l’opacité financière : http://www.argentsale.org/

Voici, d’après le TJN, le classement des dix premiers « Paradis fiscaux » de la planète :

  1. Delaware (Etats-Unis)
  2. Luxembourg
  3. Suisse
  4. Iles Caïman
  5. City de Londres (Royaume-Uni)
  6. Irlande
  7. Bermudes
  8. Singapour
  9. Belgique
  10. Hong-Kong

Et si vous voulez tout savoir sur l'indice d'opacité financière qui a permis de définir ce classement, ses critères, sa méthodologie, et les pays concernés, c’est là : http://www.argentsale.org/indice-dopacite-financiere.php

Si vous consultez le site ARGENT SALE vous découvrirez le niveau de perversion, de cupidité, de monstruosité, du système financier actuel, qui est un véritable « Totalitarisme Mafieux » planétaire sévissant dans une grande majorité de pays, dont la France, et qui est protégé par un « Mur de la Corruption » dont il est possible de percevoir les premiers craquements.

En effet, ce « Mur de la Corruption » a commencé à se fissurer en raison de la crise financière qui s’est transformée en crise économique puis sociale dans de nombreux pays.

La remise en cause du système est en cours mais elle sera douloureuse avec très vraisemblablement des crises politiques dans de nombreux états « pris à la gorge » par des financiers plus préoccupés de faire toujours plus d’argent que de faire fonctionner l’économie réelle !...

Et nous pouvons voir, en France, les premiers craquements, l’ouverture de véritables fissures, dans ce « Mur de la Corruption » qui s’est constitué depuis trois décennies sous les présidences de François Mitterrand et Jacques Chirac.

Je me dois de reprendre les différents affaires qui envoient certains de nos plus éminents hommes politiques devant les tribunaux afin de bien réaliser que la situation actuelle est unique et  va conduire progressivement à l’effondrement de ce « Mur de la Corruption » qui a protégé les mafieux qui nous gouvernent depuis la fin des années 1970…

Chirac Mitterrand Premier craquement : Jacques Chirac renvoyé en correctionnelle, le 30 octobre 2009, pour détournement de fonds publics.

« L'ancien président de la République Jacques Chirac a été renvoyé, vendredi 30 octobre 2009, devant le tribunal correctionnel de Paris pour "détournements de fonds publics" et "abus de confiance", pour vingt et un emplois de complaisance présumés payés par le cabinet du maire de Paris entre 1983 et 1988. Il bénéficie en revanche d'un non-lieu pour le chef d'accusation de "faux en écriture publique", selon l'entourage de l'ancien président… » (Suite : Le Monde).

Ce renvoi en correctionnelle peut sembler anodin, mais, en fait, il est absolument exceptionnel de voir en France un ancien chef d’état traduit devant les tribunaux. Comme le souligne le journal italien La Republicca  il n’y a dans l’histoire de France que deux précédents peu glorieux : « N'oubliez pas Louis XVI, jugé et guillotiné (en 1793) au cours de la Révolution française, et Philippe Pétain reconnu coupable et condamné à mort pour trahison en 1945» :

Le précédent de Louis XVI

 « Considéré comme un citoyen ordinaire, "Louis Capet", ancien Louis XVI, est déclaré coupable de « conspiration contre la liberté publique et la sûreté générale de l'État » par la Convention nationale (auto-instituée en tribunal) lors d'un premier vote le 15 janvier 1793, par 707 voix pour 718 votants. Puis, avec une majorité étroite, condamné à mort au manège du château des Tuileries, à la suite de la « séance permanente du mercredi 16 et du jeudi 17 janvier 1793 » et du scrutin rectificatif du 18. Un vote nominal, suivi d'une justification des votants à la tribune, qui donne 387 votes pour la peine de mort, dont 26 demandant un éventuel sursis. La majorité requise étant de 361 voix, l'ancien roi est condamné pour un unique vote. Ce dernier scrutin ne souffrit cependant pas de contestations du fait de sa nature nominale… » (suite : Wikipédia)

La chute de Philippe Pétain

« Le 15 août 1945, la haute cour de justice de la république a déclaré Philippe Pétain, ancien chef de l’Etat, coupable d’intelligence avec l’ennemi et de haute trahison. Elle l’a condamne à mort, à la dégradation nationale, à la confiscation de ses biens, assortissant toutefois ces condamnations du vœu de non-exécution de la sentence de mort, en raison de son grand âge… » (suite : Wikipédia).

Un ancien président de la république condamné pour haute trahison !... C’est bien unique dans notre histoire mais cela pourrait très bien se reproduire…

En effet, le détournement des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France, par le chef de l’Etat, est indiscutablement une « haute trahison » mais pourrait aussi l’être pour les chefs de l’Etat suivants, comme Jacques Chirac, qui l’ont délibérément couvert …

Pasqua Deuxième craquement : Charles Pasqua, ancien ministre de l’intérieur, condamné, le 27 octobre 2009, à un an de prison ferme.

« Une des plus importantes figures de la « Chiraquie », Charles Pasqua, vient d’être condamnée à un an de prison ferme. Les jugements du procès de l'Angolagate, une affaire de vente d'armes à l'Angola dans les années 1990, ont été rendus, mardi 27 octobre, par le tribunal correctionnel de Paris. Le sénateur, ancien ministre de l'intérieur et ancien président du conseil général des Hauts-de-Seine, Charles Pasqua, âgé de 82 ans, écope de trois ans de prison dont deux avec sursis et 100 000 euros d'amende pour "trafic d'influence". Le jugement va au-delà des réquisitions, le procureur n'ayant requis que trois ans avec sursis… » (suite : Le Monde)

Cette condamnation d’un ancien ministre de l’Intérieur à un an de prison ferme est une première en France et démontre que la justice ose, enfin, condamner sévèrement des dirigeants politiques qui ont abusé de leur pouvoir.

La conférence de presse de « Pasqua-la-Balance » du 12 novembre dernier a montré les indiscutables talents d’orateur et son aplomb légendaire qui ne l’empêcheront pas de comparaître au printemps 2010 devant la Cour de Justice de la République - seule habilitée à juger les fait commis par un ministre dans l'exercice de ses fonctions - pour différentes affaires : l'autorisation d'exploitation du casino d'Annemasse  par un proche, en échange d'un financement politique ultérieur ; le transfert du siège de la société Alstom à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis (En mai 1994, la société avait versé une commission de plus de 5 millions d'euros à un intermédiaire, Etienne Léandri); une affaire d'abus de biens sociaux concernant le versement à des proches de M. Pasqua de commissions par une société d'exportation d'armes qui dépendait de son ministère, etc

C’est le deuxième craquement du « Mur de la corruption », car derrière le « Terrible Môssieur Pasqua », et sa gouaille de vendeur de Ricard, se cache l’un des principales personnalités de la Françafrique, cette structure relationnelle politico-affairiste, néo-coloniale, qui continue à piller nos anciennes colonies africaines.

Un  « Mur de la corruption » entoure les nombreux pays africains dans lesquels une petite « élite » politique et financière française a placé des dictateurs aux ordres et qui ont ensuite pillé leur pays pour se constituer des fortunes en Suisse ou dans d’autres « paradis fiscaux ».

L’effondrement du « Mur de la corruption » français sera le début de l’effondrement pour tous les autres « Murs de la corruption », notamment africains, qui sont parmi les principaux obstacles au développement de nombreux pays.

Gaston Flosse Troisième craquement : Gaston Flosse, Premier président du gouvernement de la Polynésie français en 1984, a été placé en détention provisoire, le 9 novembre 2009, après la levée de son immunité parlementaire par le Sénat.

« Gaston Flosse est soupçonné d'avoir bénéficié pendant 10 ans pour lui-même et son parti, le Tahoera'a Huiraatira, de versements d'anciens responsables de l'Office des Postes et Télécommunications (OPT) et du groupe 2H, chargé de la publicité pour l'annuaire officiel de la Polynésie. La régie publicitaire aurait versé chaque mois durant plus de dix ans de près de 10 000 euros en liquide à Gaston Flosse. Plusieurs personnes ont été placées en détention provisoire dans cette affaire, dont sa compagne, sa secrétaire particulière, et Michel Yonker, ancien bras droit de l'homme d'affaires Hubert Haddad, patron du groupe 2H. Le 30 septembre, le sénateur a été mis en examen pour corruption passive et recel d'abus de biens sociaux, et complicité de destruction de preuves. L'ancien président polynésien aurait imputé au budget de la collectivité territoriale le salaire d'une centaine de militants de son parti. En échange d'emplois gouvernementaux, type "chantiers d'intérêts généraux" ou "dispositifs d'insertion des jeunes", les électeurs se voyaient proposer de prendre leur carte au Tahoeera… » (Suite : l’Express).

Mais la situation en Polynésie est bien plus grave que cela.

Comme je l’ai déjà développé sur ce blog, le « totalitarisme mafieux » qui caractérise la Vème république n’a pu fonctionner que par la terreur qu’inspirait le pouvoir et qui s’est matérialisée par l’assassinat d’opposants politiques ou de journalistes.

Cette pratique du « gouvernement par la peur » a été mise en place, dès 1979, par le « suicide » de Robert Boulin, ministre du travail, et elle s’est poursuivie lors des « suicides » de François de Grossouvre et Pierre Bérégovoy.

La Polynésie Française n’a pas fait exception à la règle élaborée par la « Chiraquie » et la « Mitterrandie » : l’assassinat est une méthode qu’il convient d’appliquer afin d’obtenir le pouvoir ou pour s’y maintenir.

Jean-Pascal Coureau Car en Polynésie française, la mystérieuse disparition du Jean-Pascal Couraud, dit « JPK », survenue en 1997, laisse à penser que Gaston Flosse a appliqué, avec le même manque de scrupule, la bonne vieille méthode de l’élimination des « trouble-mafieux ».

« Journaliste indépendant basé à Tahiti, Jean-Pascal Couraud enquête alors sur des transferts de fonds suspects entre Robert Wan, un homme d’affaires tahitien et Jacques Chirac, l’ancien président de la République, via l’ami de ce dernier, Gaston Flosse, alors maître tout-puissant de la Polynésie française. Puis, quelques semaines plus tard, le journaliste s’évanouit dans la nature sans plus jamais donner le moindre signe de vie… Son corps n’a jamais été retrouvé mais son patronyme a, aujourd’hui encore, le don de réveiller l’urticaire du sénateur désormais embastillé »… (suite : France soir).

La thèse de l’assassinat de Jean-Pascal Couraud est retenue par de nombreuses personnes dont son avocat, Jean-Dominique des Arcis, et l’émission "Pièces à conviction", FR3, 28 juin 2008, développe cette thèse :

http://video.google.fr/videoplay?docid=-10201372209613104

Extrait de deonto-famille.org :

« Il dérangeait le système de corruption du président du territoire. Il a été noyé dans la passe entre Moorea et Tahiti. Un gendarme en poste au moment où Vetea Guilloux en 2004, a entendu deux dockers du GIP se vanter d'avoir noyé Jean-Pascal Couraud, raconte comment l'arrestation du témoin gênant a été menée, puis l'interrogatoire pour le terroriser et le faire menacer par les deux dockers. Trois mois de prison ferme, doublés en appel. Le jugement est cassé, puis rejugé à Paris.
Les avocats en appel à Paris mettent en cause alors le procureur de Polynésie Jean Bianconi, très aux ordres du pouvoir politique. Le gendarme confirme que c'est lui qui a orchestré en détail l'annihilation policière et judiciaire de Vetea Guilloux, témoin trop gênant. Vetea Guilloux est un ancien membre du GIP, regroupant à l'origine marins, dockers, pompiers, et secouristes, devenu le service d'actions violentes et d'espionnage de la présidence, lui-même formé par le SED, cellule d'espionnage dépendant directement de la présidence du Territoire de Polynésie : filatures, caméras cachées, micros cachés, espionnage des magistrats, des syndicats, des secrétaires du président, cambriolages, vols de documents et de disques durs... Son père Sandy Guilloux était lui-même alors n° 2, directeur adjoint du GIP. Sur quels dossiers travaillait Jean-Pascal Couraud ? On sait qu'il s'agissait de malversations financières, par exemple des centaines d'emplois fictifs. Enquête commencée il y a treize ans... Mais le procureur Jean Bianconi a fait tout ce qu'il a pu pour gêner le juge d'instruction, a chargé dix fois la gendarmerie de mener une enquête détaillée sur lui, et a fini par lui monter une affaire de harcèlement sexuel. Trois ans de procédure, et non-lieu. Les magistrats qui ont connu le tribunal de Papeete refusent tout interview : ils ont trop peur. Expression codée : un tribunal qui se serait "tropicalisé", au sens de la république bananière des tropiques...  L'enquête avance enfin sur les comptes japonais de Jacques Chirac. On soupçonne un lien avec un dossier sur lequel enquêtait Jean-Pascal Couraud, le surfinancement de l'hôtel Taara, lequel appartient toujours à la famille Flosse. Sur le surfinancement de 350 millions de francs, 300 millions n'ont pas été utilisés pour l'hôtel, mais sont partis au Japon…
 »

Eloquent !...

L’effondrement de notre « Mur de la corruption » et la fin de la Vème république.

République


De la même façon, qu’il y a vingt ans, la chute du « Mur de la Honte » à Berlin a entraîné la chute du communisme en Europe de l’Est, la chute de notre « Mur de la Corruption » entraînera l’effondrement de la Vème république.

Les conséquences de la chute du Mur qui séparait la RFA de la RDA ont été considérables.

Très rapidement, la réunification des deux Allemagne a eu lieu, puis l’empire soviétique s’est désagrégé avec le retrait des troupes d’Europe de l’Est et l’extension de l’Union européenne aux pays anciennement placés sous le joug communiste.

Ce qui est le plus curieux est la véritable cécité des hommes politiques occidentaux face à cet événement car aucun ne l’avait prévu ; surtout pas François Mitterrand qui n’a pas réalisé cette accélération de l’histoire car il était même opposé à la réunification allemande.

Et bien, nous pouvons voir le même phénomène avec l’incapacité de nos dirigeants à réaliser le niveau de corruption de la Vème république, véritable « totalitarisme mafieux », et à anticiper l’accélération de l’Histoire qui, cette fois-ci, concerne la décomposition du monde capitaliste tel qu’il s’est construit depuis 1945 autour de la puissance américaine après les accords de Bretton Woods.

Car nous pouvons concevoir que les principaux pays développés (mis à part la Scandinavie) ne sont que des « totalitarismes mafieux » dont les élites corrompues sont protégées par de véritables « Murs de la Corruption » qui ont pignon sur rue et dont les entrées sont les grandes banques internationales dotées de succursales dans les « Paradis fiscaux ».

Nous allons assister à l’effondrement de ces  « Murs de la Corruption » qui ont facilité la création de « Paradis fiscaux » avec lesquels l’ultralibéralisme anglo-américain a permis la création de près de 20.000 à 30.000 milliards USD d’actifs-fantômes qui arrivent maintenant progressivement dans l’économie réelle et provoque son effondrement en particulier aux USA et au Royaume-Uni.

Paradis fiscaux


Ces événements auront lieu sous la pression populaire mais sous une forme plus virtuelle que lors de l’effondrement du « Mur de Berlin » car ce seront les réseaux sociaux actifs sur INTERNET qui saperont progressivement ces « Murs de la corruption » en révélant aux citoyens le véritable niveau de corruption de nombreux dirigeants et en exigeant de construire un nouveau système financier international.

Dans l’année qui vient, nous allons assister à l’effondrement de la Vème république en raison de l’inévitable mécontentement populaire qui sera alimenté par la croissance du chômage, la hausse des impôts inévitable à partir de la mi-2010 ainsi que par les coupes dans les aides sociales imposées par la réduction du déficit budgétaire qui pourrait grimper à plus de 11% du PIB si rien n’est fait.

Et la fin de la Vème république, notre  « Totalitarisme mafieux », commencera lorsque le « Mur de la Corruption » qui protège nos élites cédera.

Dans l’année qui vient, la crise économique et financière provoquera la révélation au public de l’identité des destinataires des rétro-commissions sur la vente des frégates à Taïwan  ainsi que la réalité du détournement des indemnités de la guerre du Golfe à la France ; et ce sera alors le début de la fin pour la constitution de la Vème république qui était adaptée au général de Gaulle mais en aucun cas à ses successeurs.

Après une inévitable et très grave crise politique nous pourrons alors élaborer de nouvelles bases pour la constitution de la VIème république et créer un nouveau système financier international.

Jean-Charles Duboc

 

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L'ignoble Infreequentable

Grand optimiste, Amiral !

Je vais vous dire un secret (que je développerai peut-être plus tard sur mon blog) : l'avenir de nos démocraties modernes a un "antécédant", là tout proche et que tout le monde raille pour en ignorer désespérément la portée : Cherchez où elle se trouve, comment elle a imposé sa façon de faire depuis 2 siècles sur le continent européen en commençant par les "gaulois natifs", a été prise pour modèle aux USA, a même été portées aux nues par quelques "penseurs" du XVIII° siècle, avant d'avoir été ridiculisée par ceux du siècle suivant.

Elle existe toujours et a quelques 12 siècles d'existence, avec des hauts et des bas, certes.

Et quand on regarde comment elle fonctionne actuellement en toute impunité, ça fait froid dans le dos...

Jean-Charles DUBOC

Ce texte est une version optimiste de ce qui pourrait se passer…

Mais, en fait, je suis extrêmement inquiet car si nous n’avons même pas eu le courage de neutraliser « l’Arsouille » et de l’envoyer immédiatement devant les tribunaux pour « haute trahison » ; ce qui veut dire que la conscience civique, et le courage citoyen, sont extrêmement bas en notre « Gauloisie ».

Et il y a de quoi être franchement inquiet face à un autre totalitarisme, qui est le totalitarisme islamiste, et que nous ne sommes même pas capables de désigner par son nom !...

L’avenir est franchement sombre, et, même si nous nous débarrassons de ce « Totalitarisme mafieux », les problèmes seront loin d’être résolus en raison d’un manque de courage due à la culture « bobo angélique », qui enseigne ni le courage, ni la ténacité…

Le « Bling-bling » est suffisant pour notre société.

Je n’ai pas, non plus, développé les risques d’émeutes ou de déstabilisation du pouvoir par des groupes de pression comme le groupe AZF dont j’estime la réapparition à près de 50 % dans le mois qui vient :

http://www.amazon.fr/Suzy-contre-mon-gros-loup/dp/2350760057
http://www.planete-ump.fr/t1045-Reapparition-du-groupe-AZF.htm

En effet, d’après mon analyse, les membres du groupe AZF seraient des militaires révoltés par le détournement des indemnités de la guerre du Golfe.

Je reprends un extrait de la lettre envoyée à l’Elysée (Chirac) et au Ministre de l’Intérieur (Bling-bling) :

« A quel but final voulons-nous contribuer ?

Quelles que soient les contraintes et les motivations des responsables gouvernementaux, souvent compréhensibles pour le court terme, les citoyens conscients se désespèrent de la manière catastrophique dont est géré le monde et notre propre pays, plus que tout autre état moderne gouverné par de simples réflexes primaires et privé d’authentiques dirigeants. Nous, membres d’AZF, sommes déterminés à combattre sans merci :

- Un système économique dévoyé, voué à son propre service plutôt qu’à celui de l’homme.
- Des politiciens plus occupés à parvenir aux commandes et à s’y maintenir qu’à accomplir leurs tâches véritables.
- Des états hypocrites et fortement totalitaires qui dissimulent et combattent des progrès majeurs potentiels (énergies libres, médecines nouvelles) et par ailleurs protègent des techniques archaïques et destructrices afin de prolonger l’existence des pouvoirs en place.
- La collusion de fait entre organismes médico-sociaux, agro-alimentaires, et culturels destinés à baisser la santé physique, intellectuelle et spirituelle de la population.
- Un enseignement réducteur destiné à former des êtres soumis plutôt que créatif.
- Un appareil médiatique complice conçu pour abaisser plutôt que développer la conscience individuelle et collective.
- Etc…

En résumé, nous voulons plus que jamais accomplir ou soutenir toutes actions susceptibles de remettre les systèmes socio-économiques au service de l’individu responsable et souverain, cela afin de relancer le progrès et permettre la survie même de la planète. »

Ce groupe n’a jamais été identifié avec certitude, et semble toujours dormant.

Et il représente une véritable épée de Damoclès au-dessus de l’Etat car la paralysie des voies ferrées est capable de paralyser un pays moderne.

C’est un type d’action hautement stratégique enseigné en priorité aux forces spéciales.

Et comme le gouvernement n’a vraiment aucune intention de révéler au public le détournement des indemnités de la guerre du Golfe par l’Arsouille, qui s’est fait avec la complicité de l’ensemble de la classe politique, je ne suis pas du tout optimiste.

Je crains, pour les deux années qui viennent, d’importants mouvements populaires, et même des subversions…

"l'Amiral"

JEAN-CHARLES DUBOC

JUSTICE ET CORRUPTION EN FRANCE : AU 35èm RANG SELON UN RAPPORT DU CONSEIL DE L’EUROPE !...

Extrait du site www.zurbains.com

La France recule dramatiquement sur le plan de l'efficacité judiciaire, et sur le plan de la corruption!

Une étude de la CEPEJ (Commission Européenne pour l'Efficacité de la Justice) pointe la France du doigt...La France vient de se faire mettre à l'index par 2 rapports établis par des organismes différents, sur des thèmes apparemment distincts, mais qui ont en commun de constater le recul de notre pays, tant sur le plan de l'efficacité judiciaire que sur le plan de la corruption.

La grande pauvreté de la justice française est mise en lumière dans un rapport publié par le Conseil de l'Europe, qui classe la France au 35ème rang européen sur 43 en termes de dépenses pour ce poste. Ce rapport a été établi par la CEPRJ.

La Commission européenne pour l'efficacité de la Justice (CEPEJ) est composée d'experts issus des 47 Etats membres du Conseil de l'Europe. C'est une émanation du Conseil de l'Europe, créée en septembre 2002. Elle a pour mission de proposer "des outils pour améliorer la qualité du service rendu au citoyen".

L'édition 2008 du rapport est la deuxième, après celle de 2006. Elle s'appuie sur les chiffres communiqués par les gouvernements de chaque pays:

- Avec 0,19% de sa richesse nationale (PIB) consacrée à la justice en 2006, la France se retrouve selon ce rapport derrière l'Arménie, l'Andorre, la Moldavie, la Roumanie et la Russie. Elle se retrouve aussi en queue de peloton des pays développés, avec une 20e position sur les 43 pays que compte le Conseil de l'Europe pour l'effort budgétaire par habitant.

- La France dépense 2 fois moins d'argent par habitant pour la justice que l'Allemagne, et un tiers de moins que l'Italie, écrit la commission de l'institution de Strasbourg.

- Paris est même au 35e rang sur 43 pour le nombre de juges par habitant, au 42e rang pour le nombre de procureurs, et au 39e rang pour les effectifs de personnels de justice.

- Avec 11,9 juges professionnels pour 100 000 habitants, la France fait figure de parent pauvre. En outre, avec 2 personnels d'accompagnement par juge professionnel, la France se positionne dans les toutes dernières places du classement, bien loin des juges maltais ou espagnols qui se voient secondés dans leurs tâches par une dizaine de personnels.

- Enfin, avec 76 avocats pour 100 000 habitants, la France se situe au 26 ème rang, ce qui est très loin des 342 avocats pour 100 000 habitants en Grèce.

Ces données confirment, voire aggravent le constat de la version précédente de ce "baromètre" du Conseil de l'Europe, qui situait la France au 18ème rang sur 38 pays en 2004. Plus généralement, il s'agit d'un constat de délabrement de la justice française!...

La suite sur :

http://www.zurbains.com/justice-corruption-france_67994C80316EAF.html

JEAN-CHARLES DUBOC

CORRUPTION : LA FRANCE DERRIERE LE QUATAR ET SAINT-LUCIE

L'Hexagone est perçu comme l'Etat le plus corrompu parmi les pays riches, loin derrière l'Allemagne, le Japon et les Etats Unis.

UNE CLAQUE!

La France est perçue comme l'Etat le plus corrompu parmi les pays riches, selon l'indice de la corruption 2009, le dernier classement publié, ce mardi 17 novembre, par l'ONG Transparency.

Elle arrive seulement au 24e rang (elle était 23e l'année dernière), loin derrière l'Allemagne, le Japon et les Etats Unis, et même devancée par le Qatar et Sainte-Lucie, un confetti des Caraïbes...

Cette enquête, qui classe 180 pays, évalue la perception de la corruption dans le secteur public et le monde politique, à partir de 13 sondages internationaux, notamment celui du "World Economic Forum" de Davos.

"Ces pays, qui ont des institutions publiques solides, ont établi depuis longtemps des règles visant à éviter les conflits d'intérêts", souligne l'ONG basée à Berlin.

A l'autre extrémité du classement, les pays en guerre sont considérés comme les plus corrompus: la Somalie ferme la marche, derrière l'Afghanistan. Et l'Irak arrive à la 176e place.

Cette très mauvaise image de la France s'explique par la multiplication des scandales politico-financiers, qui ont impliqué de nombreux ministres ces dernières années.

Récemment, l'affaire des ventes d'armes à l'Angola et celle des emplois fictifs de la mairie de Paris, dans laquelle Jacques Chirac a été renvoyé en correctionnelle, ont suscité des articles sévères dans la presse internationale. Qui ont un peu plus terni la mauvaise réputation française.

par Thierry Fabre, chef de la rubrique "France" à Challenges, mardi 17 novembre 2009.

Source :

http://www.challenges.fr/actualites/monde/20091116.CHA9074/corruption__la_francederriere_le_qatar_et_saintelucie.html

L'ignoble Infreequentable

J'ai lu tout ça...
Je sais bien, hélas !

Et à mon sens, ce n'est pas fini.

Pour ce qui est de la République, dont quelques-uns de mes ancêtre se faisaient élire par votations populaires (y compris les femmes) depuis 753 après JC (bientôt 1.300 ans donc), avec des hauts et des bas au fil des siècles, puisqu'ils ont même élu un roi, il s'agit de la Corse, la vraie, la profonde, celle qui tenait non pas les côtes, mais les montagnes (même contre les armées de Mussolini).

Après la bataille de Ponte nuovo, il a bien fallu faire faire leur Révolution par les pinzuti, y coller un natif empereur, qui a su fonder, créer et faire vivre non seulement les Code civil, le code pénal et le Code de commerce qui existent toujours, mais toute une administration hiérarchisée pour gérer tout ça dans le sens de l'intérêt d'Etat, pour retrouver une "démocratie îlienne" coutumière qui survit jusque dans la Vème République.

Un cadeau du Roy des français que d'avoir gagné cette bataille avec des mercenaires autrichiens...

Et quand on observe et comprend la vie politique îlienne, et bien, c'est assez étonnant de voir jusqu'où ça peut aller.
Je vous assure : mais il faut sans doute des yeux îlien pour en savourer toutes les subtilités : pas moins de 19 partis politiques pour 200.000 habitants, plus d'innombrables courants en leur sein, et même sans compter les "encagoulés".

Tiens ?
AZF utilise les mêmes réthoriques et méthodes ?
Curieux comme convergence, ça !

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