Parti de la Mer -Normandie

Il est temps de s’y mettre !...

 

Je ne peux que constater qu’il n’y a pas de véritable parti libéral en France, et encore moins de parti politique qui propose de construire des grands voiliers-écoles pour les jeunes.

 

De plus, notre nouveau président n’a toujours rien de sérieux à proposer pour notamment :

  • Apporter une réelle formation humaine aux jeunes ;
  • Réduire le poids de l’Etat dans l’économie ;
  • Financer correctement la Sécurité Sociale et inciter nos entreprises à se relocaliser ;
  • Neutraliser les « zones de non-droit » où prolifèrent des trafics de tous genres ;
  • Dénucléariser la planète ;

 

Je commence à démarcher les personnes qui pourraient être intéressées pour créer un nouveau parti politique, le « Parti de la Mer – Normandie », de type libéral maîtrisée, et dont les grandes lignes sont déjà disponibles sur ce blog :

http://euroclippers.typepad.fr/parti_de_la_mer/

 

Ce sera un parti politique régional axé sur :

1/ la formation humaine par la navigation à bord de grands voiliers-écoles ;

2/Législatives au scrutin uninominal à un tour, de façon à ce que toutes les tendances politiques soient représentées à l’Assemblée Nationale ;

3/ Tirage au sort des sénateurs parmi des citoyens volontaires de façon à ce qu’au Sénat il y ait autant de femmes que d’hommes, tous les âges, toutes professions, toutes les tendances politiques ;

4/Création d’une cotisation sur les Produits manufacturés pour le financement de la Sécurité Sociale (CSPM), voir la description sur le blog Alerte éthique ;

5/ Forte diminution du rôle de l’État qui doit se concentrer sur ses grandes fonctions régaliennes (Défense, Sécurité Intérieure, Justice, Education) ;

6/ Développer la filière nucléaire au Thorium ;

7/ Contrôle des « Zone de non-droit » par la Police et l’Armée pour arrêter les trafics de drogue, d’armes et le mépris envers les femmes ;

8/ Développement des relations maritimes avec les autres Régions européennes ;

 

Chaque région maritime a ses propres caractéristiques géographiques, culturelles, et il est souhaitable de créer des partis régionaux, autonomes, qui définiront leur stratégie, leurs objectifs en fonction de leurs besoins.

L’un des buts est de créer un « Parti de la mer » en Martinique, Guadeloupe, Polynésie, Corse, Bretagne, etc…

 

Jean-Charles Duboc

 


Le retour des « déclinistes » ! (IX)

 

Ils sont incroyables…



Je reprends la série là où je l’avais laissée il y a deux ans, parce que j’ai eu comme un coup de blues qui ne m’a pas du tout fait rire.
Je vous explique : Depuis deux ans, la pauvreté mondiale – celle qui me donne des nausées – aurait tendance à reculer alors que la population mondiale a crû.
Un combat difficile et quotidien de tous les jours pour des milliards d’individus…
Et je vous rapporte le message qu’ils vous adressent une nouvelle fois, à vous, pas « aux autres » : Vous êtes de trop sur cette planète et de plus, jamais vous ne deviendrez riches. Parce que, 1), il faut sauver l’humanité ; 2), vous n’en serez pas !
Aussi simple que ça.


Je reprends donc la suite de cette immense escroquerie qui vous cantonnera à jamais à vous contenter du strict minimum pour survivre. Et encore, seulement si on vous en laisse assez…
C’est qu’ils ont quand même besoin de vous pour vous reproduire (il meurt chaque année 600.000 personnes en « Gauloisie-mortifère », pour la plupart des personnes « plus bonnes-à-rien » [et qui coûtent une blinde aux régimes de retraite et d’assurance-maladie : On en viendra à ce qu’on vous soigne uniquement si vous pouvez continuer « à servir à quelque-chose »] ; pour l’heure ça permet d’entretenir le « système-médical » en l’état), pour que vos gamins subissent à-peu-près le même sort « d’esclave-consentant », à savoir des « consommateurs/producteurs » maintenus sous lien de subordination étroit.


Bon, il y a quelques compensations à ce statut, il faut bien le reconnaître, telles qu’il apparaît encore « attractif », prenant pour modèle les « revenus-à-vie » de la fonction publique.
Ce n’est pas rien.
Mais surtout, surtout, ni vous ni vos mômes ne devez jamais devenir « indépendants », d’abord parce que ce sera l’occasion de vous racketter un maximum tout au long de votre et de leur vie (ainsi que les rentes que vous leur aurait constituées), mais surtout parce que l’avenir de la planète en dépend !
Vous ne le savez pas encore tous, vous-nous, sommes des « crades », des étrons qui en plus salopent la précieuse planète-bleue. Et plus vous en faites, plus vous la dégradez.
Or, pour l’heure, il y’en a qu’une, de planète-bleue…


En plus, comble de malheur, quand on vous demande votre avis par pure commodité « démocratique », vous-nous décidons collectivement que des konneries en barre.
Ça a commencé sérieusement avec le référendum de 2005, ça s’est poursuivi, ailleurs il est vrai, par l’arrivée de « Tsitsi-Passe » en Grèce, par celui sur le « Brexit », par le suivant de « Matéo-le-rital », par les élections autrichiennes et ça se termine avec l’élection de « Trompe » (je vous passez Chavez, naturellement qui parvient à faire faillite assis sur une éponge à « or-noir »…).
Enfin quoi, il n’y avait qu’un choix « raisonnable » mais vous avez préféré écouter le chant des sirènes venues de « Moscou » armant les « populistes »…
Eh bien, vous serez privés de jouer avec les bulletins, sales gamins que vous êtes. Faut pas dékonner avec la planète non plus, et les « sachants » qui sachent tout mieux que vous de votre propre bonheur… et celui de la planète vous le disent depuis « La-Roue-Toute-Rousse » (« l’idiot-utile » du moment) et sur tous les tons, et vous le rabâchent encore tout récemment.
Vous êtes mûrs d’ailleurs. Combien de « votants-utiles » dernièrement ? 75,78 % seulement. Dix points de moins que « la norme » habituelle, 4,7 millions de déserteurs en plus.
Encore un effort, et il n’y en aura plus que la moitié en « Gauloisie-démocratique ».


C’est prévu : Une élection-libre, ça coûte cher, c’est dangereux pour l’avenir, demain, ce seront des grands-électeurs qui seront désignés pour élire leur patron. C’est le système « Beau-Raie-L’Eau » et en plus, c’était dans la constitution originelle de 1958 !
D’ailleurs, on vous y prépare : J’ai lu que « Jupiter » aimerait bien « dépolitiser » les débats sur la vie de la cité…
Et si j’étais lui, la date d’un « 2 décembre » serait parfaite…
Un dimanche.
Si vous ne savez pas pourquoi, aller donc dans vos livres d’Histoire !


Vous n’étiez peut-être pas encore nés (mais moi si !), mais en 1992, 1.700 scientifiques, dont près d’une centaine de prix Nobel, lançaient à l’occasion du Sommet de la Terre à Rio, premier du genre, le « World Scientist’s Warning to Humanity ». Cet avertissement à l’humanité décrivait déjà la destruction de l’environnement, peu conscientisée à l’époque, et soulignait combien notre espèce était « sur une trajectoire de collision avec le monde naturel », si elle ne réagit pas.
Les premiers « déclinistes », et parmi les plus prestigieux, payés pour ça en plus, et armés de bonnes raisons.


Vingt-cinq ans plus tard, leurs héritiers la semaine dépassée, le « monde-scientifique » constate que la situation ne s’est pas améliorée. Au contraire, elle aurait empiré dans tous les domaines en crise, avec une exception, l’affaiblissement du trou de la couche d’ozone, réduit grâce à une forte mobilisation internationale.
Alors 15.364 scientifiques du monde entier (184 pays) ont signé un nouveau cri d’alarme, d’une ampleur sans précédent. Le texte a été publié le 13 novembre dans la revue scientifique BioScience alors que se déroulait jusqu’au 17 novembre, la COP23, sur le climat, à Bonn.
Qui restera un bide monumental…


Ils mettent en garde contre la « destruction du monde entier » causée par l’humanité. Les signataires de l’appel vous conseillent, à titre individuel, de « limiter notre propre reproduction (l’idéal étant de s’en tenir au maximum au niveau de renouvellement de la population) ». Mieux encore, parmi leurs propositions de politiques publiques, ils proposent de « déterminer à long terme une taille de population humaine soutenable et scientifiquement défendable tout en s’assurant le soutien des pays et des responsables mondiaux pour atteindre cet objectif vital ».
Vous avez bien lu : Autrement dit, de limiter de manière concertée et obligatoire la croissance de la population, sur la base des conclusions de la communauté scientifique…
Ils sont fabuleux, non ?
Ils veulent empêcher certains humains de naître (mais lesquels donc ?) pour que les autres puissent survivre dans un environnement propice. Il ne s’agit pas de protéger la « nature », qui ne se pense pas elle-même, mais bien de sauver l’humanité.


Moi, je rigole ! Cette volonté de contrôler la taille du groupe est aussi vieille que notre civilisation. Vous aurez noté que dans le fameux chapitre de la « République » consacré à la démographie de la Cité idéale, Platon souhaitait déjà que les dirigeants décident de la quantité des mariages, « de façon qu’ils préservent le plus possible le même nombre de guerriers et que notre cité, autant que possible, ne grandisse ni ne diminue ». Il ira ensuite encore plus loin et inaugurera l’eugénisme en proposant de sélectionner les jeunes les plus vaillants pour que leur semence se propage davantage…
Et rappelez-vous qu’il aura fallu attendre l’âge industriel pour que la croissance de la population, devenue exponentielle, soit vécue comme une menace plus que comme un désordre.
D’où la fameuse thèse de l’économiste et pasteur anglican Thomas-Robert Malthus dans son Essai sur le principe de la population (1798) : Le rythme d’accroissement de la population l’emporte sur celui de l’augmentation des subsistances, ce qui est facteur de misère et freine « le progrès de l’humanité vers le bonheur », but pour le moins assez sympathique que se propose Malthus.
Mais contrairement à un emploi erroné de l’adjectif  « malthusien », le bon pasteur ne suggère pas à l’État d’intervenir sur la procréation des citoyens. En disciple d’Adam Smith, il croit aux vertus de l’autorégulation. Ainsi l’accroissement de la population doit-il se résoudre par une combinaison d’obstacles « destructifs » (les mauvaises conditions de vie qu’engendre la rareté de la nourriture) et d’obstacles « préventifs » (la contraception), l’homme étant doté de la faculté « de prévoir et d’apprécier des conséquences éloignées ».
Malthus parie lui aussi sur la responsabilité individuelle de chacun. Il se méfie explicitement des gouvernements, trop prompts à « opprimer à loisir leurs sujets en rejetant tout le blâme sur les lois de la nature ».
Leur rôle est plutôt seulement éduquer et de contrôler.
Rappel à « l’ordre-juste » par les « scienteux » du moment : Puisque « ça ne marche pas » ils signent une pétition…
Fabuleuse époque, finalement !


Leur appel vise à agir concrètement contre « une souffrance généralisée (c’est pour votre bonheur de bien-vivre !) et une perte catastrophique de biodiversité ».
Nous avons un « impératif moral » à agir sans tarder contre le « péril » qui menace l’avenir de notre planète sur le plan écologique.
Ils entendent ainsi à interpeller spécialistes, décideurs et le grand public qu’ils appellent à gober leurs fadaises sans discuter : Et je vous le prédis, ils vont être nombreux à le faire pour ce sentir « en souffrance » dans ce monde qu’ils ne comprennent plus (l’ont-ils jamais compris, puisqu’on ne les a pas formés à ça ?) !
ls en disent qu’il est temps de « se remémorer » les mises en garde de leurs aînés et «d’évaluer les réponses que l’humanité a apportées » à cet appel. Depuis 1992, « non seulement l’humanité a échoué à accomplir des progrès suffisants pour résoudre ces défis environnementaux annoncés, mais il est très inquiétant de constater que la plupart d’entre eux se sont considérablement aggravés ». Ils s’appuient, pour ce constat, sur les indicateurs utilisés en 1992 – ressources en eau, déforestation, hausse des températures… – et mis à jour avec les données récentes.


Pointant les conséquences de l’augmentation du volume des gaz à effet de serre (on n’en reparlera, car il ne s’agit toujours pas du CO2 qui plonge au raz-du sol ou dans les océans), de la déforestation et de la production agricole (alors que le dioxyde de carbone c’est pour les tomates et toutes les plantes), les signataires soulignent par ailleurs qu’un «phénomène d’extinction de masse » est en cours, qui pourrait déboucher sur la disparition de plusieurs formes de vie. « L’humanité se voit aujourd’hui adresser une seconde mise en garde », résume le texte.
« Nous mettons en péril notre avenir » en ne prenant pas conscience de certaines problématiques, à commencer par « notre consommation matérielle intense » et lacroissance démographique mondiale « rapide et continue », ou encore l’échec à enrayer la pollution et à protéger les habitats naturels.
« L’humanité omet de prendre les mesures urgentes indispensables pour préserver notre biosphère en danger », résume le texte.
« Les responsables politiques étant sensibles aux pressions, les scientifiques, les personnalités médiatiques et les citoyens ordinaires doivent exiger de leurs gouvernements qu’ils prennent des mesures immédiates », affirment-ils, invitant à mettre en place « une pression de la société civile » et des campagnes rôdées fondée sur « des preuves, un leadership politique et une solide compréhension des instruments politiques, des marchés et d’autres facteurs ».
Mais ce n’est pas tout : Outre la nécessaire action des politiques, « il est également temps de réexaminer nos comportements individuels », que ce soit « en limitant notre propre reproduction » ou « en diminuant drastiquement notre consommation par tête de combustibles fossiles, de viande et d'autres ressources ». Pour les scientifiques, « il s'agit là d’un impératif moral vis-à-vis des générations actuelles et futures des êtres humains et des autres formes de vie. »
Vous n’avez pas pigé ?
« Soyez moins nombreux et vivez pauvrement », SVP !
Pas question d’être plus nombreux, pas question d’être « plus riche »…

Les 1 % de l’humanité qui possèdent autant que tous les autres sont largement suffisants pour la planète et l’humanité !


Et, n’étant pas à un paradoxe près dans leur discours alarmiste, comme pour mieux vous expliquer qu’ils ont raison, ils rajoutent que plusieurs éléments montrent que « nous sommes capables d’opérer des changements positifs quand nous agissons avec détermination ». La diminution rapide des substances néfastes pour la couche d’ozone (qui est probablement due aux « colères » de notre étoile), la lutte contre la famine et l’extrême pauvreté, ainsi que la baisse du taux de fécondité dans plusieurs zones (qui est une question de présence ou non d’un réseau électrique capable de faire tourner une télé) ou du rythme de la déforestation (qui n’est pas enrayée), sont autant de signes que « nous avons beaucoup appris ».
Mais, ces avancées sont toutefois « loin d'être satisfaisantes » et doivent déboucher sur de nouvelles mesures.
Le texte liste ainsi plusieurs exemples de « mesures efficaces et diversifiées que l’humanité pourrait prendre ». Parmi elles, protéger ou « ré-ensauvager » des régions afin de préserver la diversité des habitats (raser les villes et y installer la « jungle » comme celle de Calais) et des espèces et « rétablir des processus écologiques », réduire le gaspillage alimentaire, privilégier une alimentation d’origine végétale (aux herbicides ? Bé je m’en voudrais !…), consommer des énergies « vertes » en diminuant la part des combustibles fossiles (le nucléaire-propre au thorium est-il « fossile » ?), développer des technologies vertes, ou encore aborder la question de la taille de la population humaine.


Je vais te vous dire : Mon niveau de vie actuel (et son confort très relatif), je ne suis pas sûr de pouvoir le maintenir ne serait-ce que quelques années encore.
L’améliorer encore, sûrement pas et à quoi bon d’ailleurs ?
Déjà que, manger un bon steak frit bien saignant et croquant autrement qu’en viande hachée, là où j’exile, ça n’a rien d’évident. Picoler des alcools forts pour oublier, ça devient « hors-de-prix ». Cloper ma pipe au bec, c’est interdit là où je bosse et c’est mal vu dans la « street » voisine.
Et ce n’est pas fini.
Mais de là à « m’euthanasier », « effacer » mon génie-naturel, bé qu’ils sachent que je saurai les recevoir.
Pas né « Corsu » pour rien, avec toute la diversité génétique que je porte en moi, non mais !
Vous en revanche, vous auriez intérêt à leur claquemurer le beignet en leur coupant les subventions payées avec l’impôt piqué dans vos portefeuilles : Ils cesseront peut-être de raconter leurs konneries eugénistes abominables qui se cachent derrière leurs propos de « scienteux » !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/11/le-retour-des-declinistes-ix.html

 


Loi antiterroriste et droits de l'homme : inquiète, l'ONU met en garde la France

 

Le « Parti de la mer » sera un parti politique libéral particulièrement allergique à toute forme de totalitarisme.

 

Depuis le détournement des indemnités de la guerre du Golfe par François Mitterrand en 1991 notre pays est devenu un authentique « totalitarisme mafieux » où toutes sortes de dérives totalitaires deviennent possibles.

Après la loi renseignement qui permet de surveiller sans restriction l’ensemble des citoyens - alors que seuls les « islamistes radicalisés » méritent un tel traitement - les députés de l’Assemblée Nationale vont voter vraisemblablement une loi sur la « sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme » qui fera passer les lois de l’état-d’urgence dans le droit commun de tous les jours. 

Dans l’Hémicycle, le débat verra s’affronter, jusqu’au vote de la loi prévu le 3 octobre, les tenants d’une ligne sécuritaire, pour ne pas dire totalitaire, et ceux qui s’inquiètent des d’entraves aux libertés fondamentales.

Cet état de fait inquiète l’ONU et Le gouvernement français a deux mois pour répondre à deux rapporteurs de l'ONU, inquiets des restrictions aux libertés.

La publication d'un tel document n'est pas conforme à la tradition onusienne. Deux rapporteurs spéciaux des Nations unies en matière de droits de l'homme, l'Irlandaise Fionnuala Ní Aoláin et le Français Michel Forst, ont adressé une lettre au gouvernement français le 22 septembrerévèle France Inter ce jeudi, afin d'alerter sur les risques que comporte le projet de loi antiterroriste approuvé par le Sénat le 18 juillet dernier et actuellement débattu à l'Assemblée nationale.

Dans leur texte, les rapporteurs se disent "très préoccupés par le fait que plusieurs éléments de ce projet de loi semblent poser des problèmes sérieux en matière de respect des droits de l'homme". Ils pointent notamment les "définitions vagues du terrorisme, ce qui exacerbe les craintes que les pouvoirs d'urgence puissent être utilisés de manière arbitraire".

"Je suis particulièrement inquiète par le libellé vague des dispositions susmentionnées", écrit Fionnuala Ní Aoláin. "En outre, donner aux autorités non judiciaires, en particulier les préfets et les policiers, un pouvoir discrétionnaire étendu et élargir la portée des procédures et pratiques de contrôle, présente le risque sérieux de conséquences invasives néfastes sur les droits de chacun et en particulier, discriminatoires, pour les personnes de confession musulmane."  

 

France: The Dangers of Permanent Emergency Legislation https://t.co/RGeLckRvEk via @just_security

— Fionnuala Ni Aolain (@NiAolainF) 27 septembre 2017

 

Les deux commissaires craignent une "incidence néfaste" de la loi sur "l'exercice du droit à la liberté et à la sécurité personnelle, du droit d'accès à la justice, à la liberté de circulation, à la liberté de réunion, la liberté d'expression et la liberté de religion ou de conviction".

"Les pouvoirs exceptionnels ne sont pas censés devenir permanents", précisent les rapporteurs.

Le gouvernement a désormais deux mois pour répondre à cette lettre, qui exige des garanties et des précisions pour éviter tout abus : "Veuillez m'informer s'il est prévu d'établir un ou plusieurs mécanismes transparents de surveillance et de suivi sur l'action des préfets et les pratiques de la police, afin de garantir et d'offrir un recours effectif contre toute discrimination et les abus de pouvoir possibles de ces autorités", conclut la lettre. 

 

#France: Les droits humains doivent être respectés dans contexte de lutte contre le terrorisme. https://t.co/8XDL9oMhBL

— Michel Forst SR HRD (@ForstMichel) 27 septembre 2017

 

"Il n'y a aucun doute que face aux attaques terroristes commises en France depuis 2015, les autorités françaises soient fondées à prendre des mesures visant à mieux prévenir ce genre d'actes", reconnaissent évidemment les rapporteurs spéciaux.

"Il convient cependant de garder à l'esprit que l'histoire de la France et son engagement dans le domaine des droits de l'homme soulignent une conscience aiguë de la part de votre pays selon laquelle la prévention à long terme du terrorisme et de l'extrémisme dépend intimement de l'application effective et équitable des droits de l'homme."

"Beaucoup regardent ce qui se passe en France"

Les deux experts ont renchéri mercredi par un communiqué, où ils "exhortent la France à mettre son projet de loi antiterroriste en conformité avec ses obligations internationales". 

"La normalisation par ce projet de loi des pouvoirs d'urgence risque de menacer gravement l'intégrité de la protection des droits en France, tant dans le cadre de la lutte contre le terrorisme que plus largement", écrit Fionnuala Ní Aoláin.

France Inter a rencontré l'un des auteurs de la lettre, Michel Forst, rapporteur spécial sur la situation des défenseurs des droits de l'homme. Pourquoi ce projet de loi inquiète-t-il les Nations unies, plus habituées à se pencher sur la situation des droits de l'homme en Azerbaïdjan ou en Hongrie ? Il l'explique à France Inter : "C'est plus qu'une inquiétude... Ce que va faire la France n'est pas anodin et on a envie que la France fasse mieux pour ne pas inspirer d'autres pays."

Les rapporteurs demandent expressément la mise en place d'un mécanisme de supervision de la loi, confié à un organisme indépendant, comme par exemple le Défenseur des Droits.

"La France est une démocratie de premier plan avec un engagement profond et permanent envers l'État de droit et la valeur des droits de l'homme. Beaucoup de pays regardent avec attention ce qui se passe en France, pour s'inspirer de son exemple, soulignent les deux experts."

"En démontrant comment la gestion des menaces terroristes peut être menée dans le cadre de l'État de droit, sans mettre en péril son engagement envers la protection des droits de l'homme, la France a un rôle de premier plan à jouer, tant à l'échelle nationale, régionale qu'internationale."

T.V.

Source : « msn actualité »

 


Loi sur « la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme »

 

Le programme du « Parti de la Mer – Normandie » sera basé en priorité sur la LIBERTÉ et il faudra revoir toutes les « lois liberticides » que nos politiciens ont réussi à faire passer, quasiment sans débat, auprès du public.

Nous en avons encore un bel exemple avec la « Loi sur la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme » qui devrait être votée demain.

Jean-Charles Duboc

 

 

 

Loi anti-terroriste ? 

C’est demain (27 septembre 2017)… que seront votée les lois de la sortie de l’état-d’urgence, pour entrer dans le droit commun de tous les jours : Un petit-pas en avant, mais un grand bond vers la dictature !

 

Ou comment la « Gauloisie-des-droits-de l’homme » s’apprête à devenir un État policier que même le bloc communiste n’a pas pu ni su pérenniser, où chacun est désormais transformé en un horrible suspect potentiel.

Finalement, j’ai bien fait de me tirer avant l’heure de ce pétrin invraisemblable et vous plains bien.

Vous, vous êtes encore béats, tous, ravis que « Tagada-à-la-fraise-des-bois » ait pu, avec son « état-d’urgence » ,vous protéger des islamistes.

Après tout, ils n’ont fait que quelques centaines de morts sur le territoire, plus que partout ailleurs en Europe – où il n’y a jamais eu le piège de l’état-d’urgence – mais comme chacun sait, « ça aurait pu être pire » sans cette mesure.

Et en plus, vous aurez dit « merci » !

(C’est marqué comme ça dans le manifeste des « Maîtres du Monde », je vous le répète assez…).

Les grands vainqueurs, ce sont les « barbus » du Califat qui n’est pas mort pour rien, finalement.

 

« État policier », « despotisme doux », « Jupiterien » : Juristes, avocats et grandes organisations de défense des droits humains critiquent très sévèrement ce projet sur « la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme », qui doit être votée à l’Assemblée nationale demain. Remplaçant l’état-d’urgence qui arrive à expiration, cette loi en prolonge plusieurs dispositions très controversées, banalise l’arbitraire, et autorise même le recours à des polices privées sur la voie publique. À croire que, bien au-delà de la lutte anti-terroriste, c’est toute forme de contestation de l’ordre établi qui pourrait être visée.

C’est en tout cas ce qu’en dise la plupart : Moi je ne crois plus à rien, je constate !

Coincée entre la fameuse réforme du code du travail – dont les cinq ordonnances ont été signées vendredi dernier en direct sous les projecteurs – et le projet de loi de finance 2018, présenté aujourd’hui même (on y reviendra), elle passerait presque inaperçue.

Elle n’a pourtant rien d’anecdotique : « C’est une révolution, puisqu’elle nous fait changer de régime politique : Jamais une telle concentration des pouvoirs aux mains de l’exécutif n’a été atteinte sous la Vème République », s’insurge un avocat membre de la Ligue des Droits de l’Homme.

 

Après son adoption par le Sénat le 18 juillet dernier, puis son passage devant la Commission des lois de l’Assemblée la semaine dernière, son vote au Palais Bourbon risque d’être une simple formalité : « La nouvelle majorité parlementaire n’a peut-être ni le choix, ni le recul nécessaire sur ce texte, mais elle n’a pas l’air de s’en préoccuper beaucoup, en tout cas », raconte un avocat au barreau de Lille et membre du Syndicat des avocats du pays. Le juriste se dit « inquiet » après son audition par le rapporteur de la loi et par les députés membres de la commission des lois : « D’habitude, il y a toujours du débat, de la confrontation ou, au moins, quelques questions. Là, rien, aucune réaction… »

 

Le désintérêt est d’autant plus gênant que l’enjeu est conséquent : La loi « renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme » ne vise rien de moins qu’à remplacer l’état d’urgence installé en « Gauloisie-des-Lumières » au lendemain des attentats du 13 novembre 2015. Après une sixième et dernière prolongation cet été, ce régime doit être levé au 1er novembre, sans pour autant disparaître du paysage : Plusieurs de ces dispositions sont directement reprises dans le texte qui lui succède.

 

C’est le cas des assignations à résidence ou des perquisitions, maintenues moyennant un petit changement de nom. Il faudra désormais parler respectivement de « mesures individuelles de contrôle et de surveillance » et de « visites domiciliaires » (Gag !).

« Mises à part quelques petites modifications d’application à la marge, ce sont exactement les mêmes mesures, décrivant les mêmes logiques », décryptait la secrétaire générale du Syndicat de la magistrature. « On les maquille simplement d’une novlangue pour faire croire à une distinction entre l’état d’urgence et l’actuel projet de loi. »

 

Ce faisant, le projet de loi pérennise donc dans le droit commun un régime d’exception, qui étend considérablement les pouvoirs de l’exécutif, au détriment du judiciaire. « C’est la remise en cause d’un principe fondamental à tout État de droit : La séparation et l’équilibre des pouvoirs », rappelle un juriste et chercheur pour l’ONG Human Rights Watch (HRW). « C’est d’autant plus inquiétant qu’on touche là directement aux libertés individuelles. »

« Lorsqu’une démocratie transfère trop de pouvoirs à la police administrative, on appelle cela une dictature du commissaire. Avec de telles dispositions, on peut sans exagération parler d’État policier ».

Même son de cloche du côté de la juriste Mireille Delmas-Marty, qui voit la menace d’un «despotisme doux » dans cette « dynamique sécuritaire marquée par l’abandon des principes qui devaient garantir les individus contre l’arbitraire ».

Et comme d’habitude, notez que les routiers (et quelques autres grévistes) jouent le rôle de « l’idiot-utile » en masquant par leurs actions cette abdication éhontée du minimum-syndical qui vise votre démocratie…

J’admire.

 

Comme depuis les débuts de l’état d’urgence, ce choix est officiellement motivé par le besoin de renforcer les dispositifs de lutte contre le terrorisme. Un discours resté inchangé avec l’arrivée du nouvel exécutif : « Le risque auquel on est confrontés aujourd’hui et le niveau élevé de menaces justifient parfaitement que l’on prenne un certain nombre de mesures législatives pour lutter contre le terrorisme » se défendait ainsi le « Premier-sinistre », traite « Républicains-démocrates » parmi d’autres, « Éd-Fil-lippe », cet été, dans une interview accordée au magazine Society.

Une obsession qui est toutefois loin d’être aussi légitime qu’on veut bien la présenter : « La France est déjà dotée d’un arsenal législatif très puissant en la matière, l’un des plus robustes d’Europe. Il ne s’agit pas de nier le problème que représente le terrorisme, mais d’expliquer qu’on n’y fait pas face en empilant à chaque fois une loi supplémentaire… », analyse la directrice de « HRW-Transe ».

 

Pis, depuis deux ans, l’état d’urgence a eu pour conséquence d’engendrer toute une série d’abus, outrepassant nettement le cadre présumé de la lutte contre le terrorisme. « Des militants écologistes ont été assignés à résidence lors de la COP 21 ; des interdictions de séjour ont été prononcées à l’encontre de militants participant au mouvement « Nuit Debout » et des interdictions et restrictions de manifester ont été imposées aux organisations syndicales dans le contexte de l’opposition à la loi d’août 2016 relative à la réforme du code du travail ».

L’observation émane de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), qui dresse la liste de ces « dérives (…) constatées récemment dans le cadre de l’état d’urgence » dans un avis public dénonçant « une dangereuse banalisation des mesures de l’état d’urgence ».

Mais vous n’en avez rien à foutre !

Vous préférez bénir la perspective de payer moins de taxe d’habitation dans un an…

Moyennant plus de CSG, naturellement, et vous insurger de la baisse des APL…

J’admire  la cécité généralisée.

 

De son côté, Amnesty International avait publié au printemps un important rapport comptabilisant les différentes entraves, notamment politiques, faites au prétexte de l’état d’urgence : 639 mesures d’interdictions individuelles de manifester ont été prises en 18 mois – dont 574 dans le cadre des manifestations contre la loi travail et 21 dans le cadre de manifestations liées à la COP 21 – ainsi que 155 manifestations interdites, soit une tous les trois jours.

Chapeau-bas !

De pareils dévoiements sont-ils à craindre avec l’adoption de ce nouveau projet de loi ? «On ne peut pas préjuger de l’intention, mais on constate qu’on avait le même discours sur le seul ‘‘objectif terroriste’’ avec la loi de renseignement en 2015. Aujourd’hui elle a une utilisation beaucoup plus étendue, preuve que ce genre de dispositif peut ensuite servir à autre chose, et notamment à contrôler les mouvements sociaux. Il faut considérer ce texte à plus long-terme » témoigne l’association La Quadrature du Net.

 

En singeant l’état-d’urgence, le texte risque donc de produire les mêmes effets.

C’est même une certitude pour certains : « Ce que l’on a vu avec l’état d’urgence était une expérimentation de ce qui va se pérenniser ici ». En cause, plusieurs mesures qui inquiètent plus particulièrement les juristes et associations de défense des droits de l’Homme. Parmi elles, l’une des « quatre mesures phares » selon le Gouvernement : Les « périmètres de protection » que pourront instaurer les préfets pour « assurer la sécurité d’un lieu ou d’un événement soumis à un risque d’actes de terrorisme à raison de sa nature ou de l’ampleur de sa fréquentation », tel que le stipule l’article 1er du projet.

« On pouvait difficilement faire plus vagueÇa signifie que le seul nombre peut engendrer l’activation du dit ‘‘risque terroriste’’ : cela peut devenir très facilement un outil pour enfreindre le droit de manifester… ».

Je vois déjà la gueule que vont faire des grands-magasins des beaux-quartiers parigots les jours de soldes ou de promotions !

Concrètement, palpations, inspections des bagages et fouilles des véhicules – autant de pouvoirs jusque-là soumis à réquisition judiciaire – pourront dès lors être effectuées sur un périmètre, dont l’étendue et la durée sont régies par des critères tout aussi flous, officiellement « adaptées et proportionnées aux nécessités que font apparaître les circonstances » selon le texte.

 

La nouvelle loi stipule que ces contrôles pourront être assurés par des forces de sécurité privé. « Il faut désormais s’attendre à voir des agents de Securitas gérer les manifestations de la voie publique ».

Pourtant une mesure dont l’étude d’impact du projet de loi questionnait même sa constitutionnalité…

Une chose est sûre, les débats brûlants sur la gestion et l’encadrement des manifestations, depuis l’entrée en vigueur de l’état d’urgence, ne devraient pas s’éteindre de sitôt : « Les pratiques d’entonnoir et de souricière, les obligations de ranger autocollant ou drapeau risquent de devenir monnaie courante et créer toujours plus de tension ».

 

D’autres dispositions nourrissent les préoccupations, telle l’extension massive des contrôles d’identité sur une bonne partie du territoire Gauloisien. Les « zones frontalières » sont élargies. Auparavant elles ne concernaient que les ports, les aéroports, les gares ferroviaires et routières ainsi qu’une bande de 20 km à partir d’une frontière terrestre. Ce périmètre de 20 km est désormais étendu autour de tous les points de passages de frontières – ports, aéroports, gares – englobant ainsi la plupart des agglomérations, soit 28,6 % du territoire métropolitain, où réside 67 % de la population. La police pourra y mener des contrôles d’identités massifs pendant 12 heures d’affilée (6 heures jusqu’à présent), en s’affranchissant de tout feu vert judiciaire, du principe constitutionnel de la liberté d’aller et de venir, et du principe européen de libre-circulation.

Fort !

 

La Cimade dénonce de son côté l’effacement « des derniers garde-fous juridiques », ouvrant la voie à une forme de « légalisation du contrôle au faciès ». Une accentuation du régime dérogatoire qui pourrait aussi servir d’autres objectifs : « Le caractère exorbitant du dispositif débouche en pratique sur du contrôle discriminatoire et va d’abord servir la politique migratoire, c’est très classique. En l’espèce, il pourrait aussi servir à suivre, voire à empêcher les mouvements des militants politiques, puisque chacun est transformé en potentiel suspect ».

Quel pays…

Vous aurez intérêt à vous savonner à l’eau de Javel en rentrant de vacances…

 

Autre mesure dont on parle moins, inscrite la semaine dernière après le passage devant la commission des lois : La possible radiation d’un fonctionnaire, « eu égard à la menace grave qu’il fait peser sur la sécurité publique » (art 4 sexies).

« Or, cette fois, étrangement, il n’est pas fait mention du terme « terrorisme » dans la rédaction de cet article… ».

Hein ? Malin…

Le concept de « menace grave » étant par définition à géométrie variable, les syndicalistes de la fonction publique auraient-ils, par exemple, du souci à se faire avec le projet de loi ? «Cette disposition incarne tout ce que l’on dénonce sur le fond avec ce texte : accepter un régime dérogatoire aux procédures classiques ainsi que des mesures privatives de liberté sur la base de critères extrêmement flous », poursuit la présidente du Syndicat de la Magistrature.

 

À bien des égards, la notion de terrorisme apparaît – quand elle est mentionnée – comme un alibi, tant elle reste insuffisamment définie. Pour mieux y inclure dans son champ d’approche, les mouvements sociaux et les activistes de tout poil ? « Si quelqu’un dérange, il est relativement facile dans ce contexte d’invoquer le terrorisme… ». Effectivement, le précédent de l’affaire Tarnac rappelle que l’État peut à tout moment et vite assimiler des mouvements de gauche et écologistes à une forme de terrorisme…

« La Cour de Cassation a tranché en considérant que Tarnac n’était pas du terrorisme, ‘‘en l’espèce’’. Le débat est loin d’être clos ».

L’histoire même du terme « terrorisme » trace des contours politiques incertains : « C’est un mot qui a longtemps servi à discréditer les mouvements anarchistes en France, puis à combattre des courants politiques anticapitalistes au niveau international. »

Voilà qui est acté dans le droit-commun…

 

Peu importe qu’il vise effectivement, ou non, des entreprises de nature terroriste ou seulement « islamistes », ce projet de loi produit un glissement fondamental dans le Droit en se fondant désormais également sur des suspicions ou des prédictions. « C’est un renversement d’un principe essentiel du droit : la preuve. En droit pénal, on juge sur des faits, pas sur des comportements. Avec ce texte, on ouvre grand la porte à une police comportementale ».

Le délit ou crime « d’intention » fait son entrée dans le droit pénal et vous approuvez par votre honteux silence…

 

Notez que les défenseurs du texte ont fait valoir auprès de vos élus et des experts qu’il prévoit une évaluation annuelle de la loi, ainsi qu’une clause de caducité pour certaines dispositions. Les assignations à résidence et les perquisitions, notamment, ont une date de péremption fixée au 31 décembre 2020. « Mais on sait d’expérience qu’une fois que c’est rentré dans le droit, il est très difficile de faire marche arrière », tempère d’autres. Quand l’exception devient la norme, on finit par s’y habituer, en témoigne l’expérience du Patriot Act aux États-Unis, loi antiterroriste supposée temporaire devenue permanente.

« Il y a un ‘‘effet cliquet’’, ces mesures ne disparaîtront plus de notre régime de droit. Sans compter le phénomène d’accoutumance alimenté par un discours public largement contaminé au tout-sécuritaire. »

Une banalisation qui a déjà frappé de plein fouet l’inconscient des principaux responsables politiques, à l’image de l’invraisemblable lapsus du sinistre de l’Intérieur, « Gégé-Colombe », au moment de défendre ses amendements devant la commission des lois, la semaine dernière, évoquant la « sortie de l’éta t de droit » pour parler de la sortie de l’état-d’urgence.

Lapsus renouvelé à New-York par « Jupiter »…

 

Dans un tel contexte, le discours du Défenseur des Droits, le très « Chir-rat-qu’ien » « D’jack-All-Good » (qui n’est pas non plus ma « tasse-de-thé » depuis l’affaire de l’hélicoptère au Népal), proactif sur la critique de l’état-d’urgence et de ses dérives depuis plusieurs mois, semble tristement inaudible : « Les démocraties ne peuvent pas répondre aux barbares en allant sur leur terrain, en mettant en cause la protection des libertés. L’État de droit est et restera (à jamais) notre arme la plus efficace ».

C’est certain, mais ce n’est pas le point de vue des « Jupitériens ».

Ils n’ont pas été si nombreux à voter pour lui, mais il faut reconnaître que c’était dans son programme : Il avait prévenu.

Bien à vous toutes et tous, finalement (et ce n’est hélas pas de l’humour…).

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/09/loi-anti-terroriste.html

 


Champagne !

 

La décision de créer le « Parti de la Mer –Normandie » mérite de sabrer une bouteille de champagne !...

Autant prendre de bonne habitude !...

 


En débouchant du champagne, des scientifiques découvrent l’existence d’un fugace panache bleu mettant en émois la communauté scientifique et les connaisseurs de la divine-boisson.

Y’aurait-il de l’hydrogène caché dans les « Dom Pérignon » ?
Les physiciens de l’équipe « effervescence » de l’université de Reims ont heureusement trouvé une explication rationnelle à ce phénomène.



Ce surprenant panache bleu sortant d’une bouteille de champagne, vous ne l’avez jamais vu. Et pour cause : Il intervient pendant les deux premières millisecondes après l’échappement du bouchon. Trop rapide, donc, pour l’œil humain. Ce qui explique qu’on ne s’en était jamais inquiété.

Même les physiciens de l’équipe « effervescence », de l’université de Reims l’ont mis en évidence un peu par hasard. Son responsable, Gérard Liger-Belair, raconte : « Nous travaillons beaucoup sur les bulles, plus particulièrement sur le champagne, et nous voulions mesurer la vitesse d’expulsion du bouchon. Nous avons donc loué une caméra ultrarapide pour une journée et le technicien capable de l’utiliser. La surprise est venue en observant les photos. Un panache bleu. Ce que nous n’avions jamais vu, la caméra l’avait saisi. »



La vidéo a pu déterminer la durée du phénomène : 2 millisecondes, 3 tout au plus. Et apporter une précision notable : Le panache azur n’apparaît qu’avec des bouteilles suffisamment chaudes. À 6 ou 12 °C, la sortie du goulot ne laisse voir que le léger brouillard de condensation de l’air ambiant, familier des amoureux de boissons gazeuses. À 20 °C, en revanche, c’est bien du bleu qui accompagne l’expulsion du bouchon.

Après tout de même deux ans de recherche, l’équipe rémoise a trouvé l’explication, publiée jeudi 14 septembre dans la revue Scientific Reports. 
La couleur provient de la condensation, non pas de la vapeur d’eau de l’air ambiant, mais du gaz carbonique contenu dans le goulot !
C’est le gaz carbonique dans le goulot et à l’extérieur qui subit ce phénomène.


Petite explication technique : Lors de l’expulsion, le gaz contenu dans la bouteille subit ce que l’on nomme une « expansion adiabatique ».

Pendant les premiers instants, il n’échange aucune énergie avec le milieu extérieur. 
En revanche, son volume disponible se trouve brutalement étendu. La pression chute.


Pour conserver son équilibre, le système va donc voir sa température baisser tout aussi brutalement. « Et plus la température de la bouteille est élevée, plus celle du gaz va être basse », souligne Gérard-le-physicien. 
Un constat contre-intuitif mais assez aisé à expliquer : En effet, plus la température est élevée, plus la pression dans la bouteille est importante. « 5 bars à 6 °C et jusqu’à 8 bars à 20 °C ».

Et plus forte est la décompression, lors de l’ouverture de la bouteille. Pour rester à l’équilibre, le gaz voit donc sa température baisser d’autant.


Les chercheurs ont ainsi constaté que dans une bouteille à 6 °C, le gaz expulsé atteint la température déjà respectable de – 75 °C. Mais à 20 °C, le CO2 descend jusqu’à – 88 °C, sous le point de congélation. 
Et ce sont ces minuscules cristaux de CO2, d’une taille inférieure à la longueur d’onde de la lumière, qui, à la manière du ciel au-dessus de nos têtes, vont diffuser la lumière bleue.

Un phénomène extrêmement fugace : « Deux millisecondes plus tard, les échanges avec l’air ambiant font remonter la température. » Le CO2 redevient gazeux. Et le panache s’évanouit.



Vous avez tout compris ? Alors une dernière précision : Les chercheurs ont montré que la congélation du CO2 exige la présence de cristaux de glace. Mais la nature est bien faite : Le champagne ne manque pas d’eau. Dans le goulot, à mesure que la température baisse, des microparticules de glace apparaissent − on se souvient que l’eau gèle à 0 °C − et agissent comme catalyseur pour condenser le gaz carbonique. « En réalité, le panache est donc composé de cœurs de glace d’eau enrobés de cristaux de CO2 », conclut l’étude.


Si, comme nous l’avons vu, l’observation du phénomène doit beaucoup au hasard − et à l’idée presque sacrilège d’ouvrir une bouteille de champagne à 20 °C −, sa compréhension est née de la curiosité scientifique. « Nous avons été mis sur la voie par la physique des gaz d’échappement des fusées. Dans les tuyères, un phénomène similaire se passe, sauf que cette fois c’est le gaz carbonique qui sert de catalyseur à l’azote. »

Le catalyseur catalysé… D’Ariane au champagne, il n’y avait plus qu’un pas.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/09/les-reims-doigts-samusent.html

 


Entre déclin et libéralisme… (I)

 

Comment faire pour créer un système économique « gagnant-gagnant », une économie dynamique et sans chômage, des citoyens participant activement à la démocratie, former des jeunes libres et responsables qui seront des adultes fortement attachés à leur liberté, une société dont les membres sont égaux en droit et solidaires ?...

 

Ce sont quelques-uns des thèmes du site « Parti de la mer – Normandie » où j’ai défini quelques pistes de réflexion.

 

Bien sûr, je n’ai plus le temps de créer un parti politique et de me lancer à la conquête du pouvoir car je fuis les meetings, les réunions, les responsabilités, et que je suis, surtout, « en retraite »…

Ma seule ambition est de réfléchir et de faire des propositions pour améliorer une démocratie qui a pris la forme d’un TOTALITARISME MAFIEUX.

 

Un totalitarisme qui s’aggrave de plus en plus avec une épidémie de lois liberticides votées par des députés et des sénateurs félons qui foulent aux pieds les bases même des Droits de l’homme et du citoyen.

 

En fait, je suis très axé sur la LIBERTÉ et la RESPONSABILITÉ des individus et c’est bien pour cela que le slogan de ce parti politique, qui n’a qu’un seul membre (…), est « DES GRANDS VOILIERS-ÉCOLES POUR LES JEUNES FRANÇAIS ET LES JEUNES EUROPÉENS !...».

Un projet qui est largement développé sur le web sur le site Euroclippers.

 

Avec un tel objectif, je suis sûr de gagner une élection et d’avoir enfin accès à la cave du « Château » et à ses meilleurs vins et nectars !...

Si « I-Cube » m’en laisse un peu !...

 

D’ailleurs, je reprends une série de textes de « I-Cube » intitulés « Le retour des Déclinistes ?... » où je retrouve des thèmes de réflexion qui me sont chers.

 

Bonne lecture.

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Le retour des « déclinistes » ? (I)

Il va falloir faire avec… 

Je reprends, sans votre permission, ce post publié une première fois le 17 mai 2012, tout de suite après l’élection de « François III » à la magistrature suprême de mon pays.

La « série », un peu improvisée à l’époque, n’a pas pris beaucoup de rides, hélas, mais il convient désormais, trois ans plus tard de l’actualiser, de la compléter, d’aller au bout… 

 

« 

C’est en tout cas mon opinion, après avoir vu et écouté la vidéo de « La-roue-tout-roux » postée vendredi 11 mai dans l’après-midi sur (l’ancien blog).

Parce que le bonhomme, même si je l’exècre en raison des dogmes qu’il porte depuis tant d’années, je partage son analyse et son diagnostic quant à l’état actuel de la planète.

Il faut lui rendre cet hommage… 

 

Depuis le début des années 90 (de l’autre millénaire), je reste « scotché » par l’emballement des endettements.

Publics, entrepreneurials et des ménages : À terme, il est une catastrophe pour le genre humain !

Qu’est-ce qu’un endettement sinon deux aspects d’une même « anticipation » ?

Quand je m’endette, j’anticipe des gains futurs dont j’estime que je pourrais « épargner » le résultat final… pour rembourser.

Ni plus ni moins.

Autrement dit, « la dette » c’est de l’épargne anticipée : Les deux faces d’une même pièce.

D’ailleurs et en principe – en principe seulement, hélas – le prêt, contrepartie naturelle d’une dette, c’est de l’épargne préalable et compacte en divagation, en attente d’investissement profitable…

Sauf quand on « invente » ladite épargne : Mais c’est un autre sujet. 

 

Quel que soit l’acteur « endetté », s’il emprunte pour faire les fins de mois des dépenses courantes, à terme il est définitivement insolvable.

200.000 ménages par an (j’exagère peut-être) en « Gauloisie éternelle » tombent dans cette trappe d’insolvabilité à coup de « crédit à la consommation ».

Aux USA, la crise des « subprimes » y a précipité des millions de foyers américains : Tout cela est connu désormais.

En fait, c’est plutôt l’inverse : Dès les premiers signes de « ralentissement » de l’économie américaine, les créances sont devenues « pourries », d’où la crise commencée en 2007 et ses effets dévastateurs en 2008 et 2009.

Et chacun de constater que sans croissance, même à crédit, point de salut ! 

 

Puis le relais a été pris par les « dettes publiques » : Dès qu’il y a eu des doutes sur les capacités de remboursement (donc d’épargne d’une partie des recettes fiscales espérées) des États, notamment ceux convaincus de tricherie, la crise a fait tache d’huile.

Vue la quantité phénoménale de dettes concernées, nous sommes encore au bord de l’explosion… et ça fait des mois que ça dure !

Et quand ça « va péter » et que s’évaporeront 64.000 milliards de dollars (en 2012 : Depuis ça nettement augmenté) de valeurs-fictives « épargnées » que personne ne pourra jamais rembourser, plus que le PIB annuel mondial, même si ce n’est que seulement un « petit-bout » de cet Himalaya qui va disparaître, forcément, nécessairement il va y avoir des pleurs et du sang jusque sur mon trottoir.

C’est déjà écrit comme ça… 

 

Quant à savoir si la « bulle immobilière chinoise » en rajoutera (un jour) ou non, je n’en sais rien : Je ne vois pas tout-à-fait les choses comme ça, parce que l’économie chinoise n’est pas transposable à celle de l’Espagne et réciproquement.

C’est bien plus complexe que ça, tant il s’agit d’abord d’une économie en devenir, avec sa propre monnaie ne fluctuant pas au fil des besoins du monde mais au seul bon vouloir d’un pouvoir-central qui n’a rien à voir avec nos modes de gouvernance soumis plus ou moins directement à des « marchés ».

Et puis je rappelle que quand le milliard de chinois se mettra à consommer et produire à 30 euros de l’heure comme nous, il va se passer des choses.

D’autant pire pour eux qu’il est probable qu’avec leur politique familiale qui va commencer à produire ses effets, ce sera bientôt le seul pays au monde qui va « se rétrécir », régresser durablement…

Là encore, on n’en connaît pas les effets possibles : La seule « civilisation » qui a pu disparaître ainsi, ça reste celle de l’Île-de-Pâques. 

 

On parle moins des entreprises, parce que la sanction est immédiate : En cas de « défaut », de cessation des paiements, elles meurent immédiatement, une à une.

Chez nous, le phénomène oscille entre 50 et 80.000 entreprises par an qui tombent dans la trappe de la faillite commerciale.

On n’en parle moins aussi, parce que depuis des siècles, les « commerçants » ont compris que pour éviter les contagions (et le risque « systémique » entre eux), les effets de domino, ils ont organisé leurs propres règles de « sortie » en en appelant au législateur.

Bref, c’est devenu un « risque » qu’on apprend à « gérer » quand on est « patron », et on vit tous les jours avec lui, anticipant le « risque-client » avec les moyens du bord, qui peut vous faire mettre la clé sous la porte du jour au lendemain : On cotise même pour assurer les payes dans ces conditions-là…

Du coup, en entreprise, on n’emprunte plus du tout pour assurer les fins de mois, ou alors de façon exceptionnelle et pour des périodes très courtes (par l’affacturage notamment), mais juste pour anticiper une « production » nouvelle qu’on espère « vendre » en quantité suffisante (pour rembourser) : C’est un calcul, souvent résultat d’une étude de marché préalable (plus ou moins bien faite, puisqu’elle consiste aussi à convaincre un « apporteur de fonds », actionnaire, banquier, fournisseur : Un jeu subtile du « vrai et du faux » !). 

 

Donc : « Alerte ! » quand tout un pays, quand plusieurs pays dans leur entier, empruntent durablement et systématiquement pour faire les payes !

« Alerte » quand l’ensemble représente des années et des années de recettes fiscales (c’est la seule « vrai ressource » des États), qu’on rapporte ou non au PIB de la machine !

Je l’ai dit l’autre jour, 12 % du CA, ça reste confortable, au-delà, c’est « tendu ». 

 

Pour le « diag », pas de doute, je suis d’accord avec « La-roue-tout-roux » : On est entré dans la « zone rouge » depuis au moins 30 ans et avec constance !

Une génération, celle de « mai 68 » qui vit à crédit depuis l’adolescence…

Et n’a jamais remboursé un seul kopek !

Le pire, c’est que personne parmi nos « technos » ou nos « politiques » ne sait comment s’en sortir : Ils ont besoin de moins emprunter au jour-le-jour, mais ne savent pas comment réduire la voilure sans provoquer de récession, ne savent pas comment prêter de l’argent aux prêteurs, l’inventer, sans risque majeur pour leur pays, comment ne « pas faire peur » à leurs créanciers pour poursuivre sans casse leur marché de la dette !

Bref, une escalade sans fin.

Ce n’est pas nouveau, mais l’intérêt du dire de « La-roue-tout-roux », c’est de le constater.

On pensait « qu’ils » étaient intelligents, on découvre dans son dire qu’ils sont sourds, aveugles et paralytiques, incapables de sortir de leurs propres paradigmes, de leurs propres « modèles de pensée » : Le drame à venir n’en est que plus certain, plus terrifiant, plus tragique.

L’exemple grec est aussi là pour nous le rappeler, tout comme par le passé, l’Argentine, le Brésil, le Chili, le Mexique…  

 

Je suis aussi assez d’accord sur les raisons de cet engouement pour la dette : Elle a payé le consumérisme généralisé dans les pays occidentaux.

Provoquant de la « croissance », comme d’un nuage de fumée destiné à enfumer.

C’était ainsi bien vu de la part d’un Nixon de mettre fin à la convertibilité-or du dollar.

Jamais personne n’aurait pu financer la croissance par la dette avec les stocks d’or d’alors ou même d’aujourd’hui : C’est une évidence.

D’où une dérégulation totale de la création monétaire qui nous met tous au bord du gouffre d’une crise systémique généralisée qui approche à très grand pas. 

 

En revanche, là où « La-roue-tout-roux » a tort, c’est qu’il met ce comportement, que les néo-classiques appelleraient « suicidaire », sur le compte des « libéraux » !

Ce gars-là a de la semoule dans les yeux : Il n’a rien appris dans les grandes-ékoles de la République, notamment à « science-Pô » (où les filles sont si moches qu’il faut aller draguer ailleurs pour soulager le nerf-honteux avec un minimum de décence).

Et derrière lui, tous ceux qu’ils citent en appuie de ses dires (y compris Jorion) !

Car c’est nettement plus dans les canons des keynésiens de « relancer sans relâche par la dette » ! 

 

D’ailleurs, on en a vu les effets pendant 30 ans : La croissance, même molle, a finalement été financée à crédit par autant de politiques de relance keynésienne que possible !

Toutes « par la demande » avec de la monnaie créée ex-nihilo en quantité abondante.

Ce qui est assez fastueux, c’est que les monétaristes avaient prévenus depuis un peu plus d’un demi-siècle que c’est un pari stupide et qu’il vaut mieux contrôler la création monétaire si l’on veut que la croissance soit pérenne, « durable » pour employer un mot qui se veut « moderne » et actuel.

Contrôler, chez eux, c’est être capable de contracter ou d’enfler à la demande, la masse monétaire en circulation, pour assurer « croissance & lutte contre l’inflation » (cette dernière étant une forme de vol des épargnants que nous sommes tous peu ou prou en empruntant via nos États : Mais elle va nécessairement revenir).

Enfin, c’est un des aspects d’une doctrine beaucoup plus riche et complexe, mais qui reste « incomplète » parce que pas suffisamment « prédictive ».

Alors que chez les keynésiens, tout ce qui compte « c’est que ça tourne » et le plus vite possible avec les fameux « effets de levier keynésien ». 

 

Dois-je vous rappeler que cet effet est nul ?

« La-roue-tout-roux » en donne pourtant l’exemple lui-même en citant l’emballement des 350 % de PIB américain comme repère de la croissance de la dette de ce pays, générant à peine 50 % de mieux dans la croissance dudit PIB.

Effet de levier ex-post : 1 pour 7 et non pas 3 pour 1 comme il est écrit partout dans les meilleurs bouquins d’économie.

Dois-je vous rappeler qu’il est même peut-être négatif…

Vous l’avez pourtant tant de fois lu sur ce blog.

Regardez donc notre « Bling-bling » national qui aura claqué plus de 500 milliards de déficit en 5 ans, en « Grand emprunt » et en « plan de relance », à des taux pourtant « historiquement bas », qui n’aura fait gagner finalement qu’à peine moins de 200 milliards de PIB en plus sur la même période (et encore, je suis optimiste et généreux…), à peine plus que l’inflation pourtant fort contenue !

Le reste s’est envolé, disparu, annihilé…

Ça n’a servi à rien qu’à plomber la situation. 

 

Donc exit « La-roue-tout-roux » : Lui et ses petits camarades « alter-quelque-chose » se plantent lamentablement ! 

 

Ce n’est même pas moi qui l’affirme, mais lui-même, et avec brio et talent, que j’en reste scié : Comment peut-on apparaître, au moins un peu, intelligent quand après nous avoir raconté que « la relance » a échoué il veut nous démontrer que de tout façon, elle n’aurait pas pour autant créé d’emploi ?

 

Parce que oui, il a encore raison quand il compare les modes de production actuel des modes de production d’il y a trente ans : Dans l’intervalle, il a parfaitement raison d’expliquer que la « mécanisation », on parle aujourd’hui et désormais de « robotisation », a bouffé de l’emploi plus qu’elle n’en a créés.

Parfaitement logique avec lui-même, il constate que la machine qui devait libérer l’homme de ses tâches épuisantes, l’a bien fait … en lui retirant son travail.

Lui le regrette, moi je le constate.

D’autres aussi qui ont montré chiffres à l’appui que la somme des destructions d’emplois coïncide avec le « progrès » technique et la « performance » des process de production : Mais on en a jusqu’à oublié les auteurs (même moi : Je n’ai plus le graphique de référence à vous proposer…). 

 

Je n’ai pas fait le calcul précisément, mais on sait qu’aujourd’hui l’heure de création de valeur-ajoutée tourne autour de 30 euros de l’heure dans les pays occidentaux.

Ce coût devait tourner, « au doigt-mouillé », autour de 10 francs il y a 30 ans…

Résultat, on produit plus, beaucoup plus, on travaille moins (et sa démonstration est implacable que ce soit pour l’Allemagne ou les USA), beaucoup moins.

Mais ce faisant, on a du mal à écouler dans de bonnes conditions l’accumulation de richesses, faute de clients solvables qu’on paupérise à tour de bras.

Lui s’en désole : Il n’y a qu’à l’écouter gloser sur le partage de la valeur ajoutée dont la part « salariale » (tout compris avec les charges sociales, comme autant de « rémunération-différée ») se réduit inéluctablement au fil du temps.

Je vous préviens tout de suite : Ce n’est pas fini.

Il a pourtant fait les « ékoles », mais reste incapable, semble-t-il, de comprendre que cette « part volée » jusque dans la bouche du « prolo », elle l’est par la machine elle-même toujours plus coûtative, et qu’il faut bien financer par des « profits » !

Je rappelle à l’occasion que du point de vue comptable, un remboursement d’emprunt à assumer, n’est pas déductible de la « création de valeur » créée…

Alors forcément il n’apparaît pas dans un compte d’exploitation, donc dans les courbes de répartition de ladite « création de valeur ».

Et là, il y a les « kons », qui estiment que le « grand-kapital » s’en fout plein les poches (« La-roue-tout-roux » estime qu’il s’agit de 150 % du PIB qui ont disparu), et les gens qui font les chèques et qui savent bien qu’il s’agit d’une dépense-décaissée réellement, à peine compensée par le niveau des amortissements (5 ans pour une machine, minimum 25 ans pour un bâtiment), là où l’emprunt n’est que de 3 à 5 ans dans un cas et au maximum de 15 à 18 ans dans l’autre cas.

L’écart, c’est la part de profit soi-disant « volé » sur lequel on paye aussi de l’impôt sur les résultats … sur de l’argent que l’on n’a plus !

Ignorer ces détails, c’est se foutre du monde… 

Et la très nette supériorité de la machine reste quand même qu’elle ne se trompe jamais, qu’elle n’a pas d’horaire, et si elle tombe en panne, elle ne se met jamais en grève.

Elle en a une autre qui justifie de son acquisition : On sait combien elle coûte avant même de l’acquérir, combien elle peut produire et dans quels délais avant même la première utilisation, ce qui n’est jamais sûr même d’un TGV où il n’y a qu’un bonhomme pour contrôler la machine, quand ses horaires restent aléatoires…

Un ingénieur, s’il peut te calculer n’importe quoi avec une machine, à la déca-minute près, il se plante régulièrement quand on le largue sur un chantier où il y a « des aléas »… et des bonshommes : Il y a toujours des « impondérables » qui aggravent la facture finale ! 

 

Bref, « La-roue-tout-roux » se désole et imagine d’y répondre par un « pacte social » où chacun travaillera moins, partagera la pénurie avec autrui, pour que le plus grand nombre gagne et consomme assez pour « faire tourner la boutique ».

On en passera peut-être par-là.

Mais il ne voit pas qu’il conforte mon pronostic : Un gros paquet d’entreprises (machine à créer de la valeur et à la vendre) survivant sur leurs marchés étriqués de proximité, qui payent l’essentiel d’un gros paquet de « services publics », toujours plus gros pour deux raisons : Parce qu’il est d’abord « service à la personne », donc de proximité ; parce que s’il ne grossit pas, il faiblirait (l’organe crée la fonction, en l’occurrence).

Et un « tout-petit tiers » d’entreprises d’élite, à haute valeur ajoutée, qui avec peu font beaucoup (il cite Steve Jobs et il n’a pas tort) qui profite de tout et paye un minimum.

Autrement dit : « Entreprises optimisées » ! 

 

C’est notre avenir commun dans le « meilleur des mondes », versus Gramsci et Althusser, qui pensaient pour nous la « société des loisirs »…

Mais là encore, il passe à côté, parfois sans avoir tort : Il n’y aura pas de loisir pour tous, et il s’en désole, parce qu’il y aura « pénurie » !

Dans le mot « pénurie » qu’il ne prononce pas, il s’agit de « déficits » : Déficits d’emploi, déficits de services, déficits de croissance, déficits de compétitivité.

Au mieux pour lui, on peut envisager de « gérer les déficits » en en reportant l’affront sur un peu tout le monde, en répartissant avec plus de « justice sociale » les inconvénients. 

 

Encore un « modèle » qui ne tient pas et il le dit lui-même, parce qu’en même temps, ou en tout cas prochainement, il y aura aussi pénurie de matière première et pénurie d’énergie (pour ne pas saloper la planète).

On va y revenir dans un second post (pour ne pas faire trop lourd : Ce n’est pas un mémoire ou une « thèse » à développer jusqu’ici en une seule fois). 

 

Bref, je ne change pas mon opinion sur le bonhomme, ni encore moins sur ses « dogmes » préétablis : Il surfe sur ses démonstrations et postulats avec brio, c’est le seul talent que je lui concède.

En revanche, j’admets volontiers que son diagnostic confirme le mien, même si nous n’en tirons pas les mêmes conclusions.

Lui accepte et anticipe le « déclinisme », voulant le gérer au mieux.

Moi, je n’y crois pas une seule seconde !

Même si…

 

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/05/le-retour-des-declinistes-i.html

 


Démocratie moderne et corruption (III)

 

Un parti d’extrême droite est devenu le premier parti politique de France.

Notre pays est en faillite, et ce parti facho ne pourra que grimper dans les mois et les années qui viennent et amener une puissante dictature militaire qui s’appuiera sur les nouvelles technologies.

La démocratie moderne ne fonctionne plus.

La structure démocratique actuelle n’a pas pu empêcher la montée inexorable d’un parti qui prône la sortie de l’Europe tout en ayant un programme économique franchement à gauche avec une forte intervention étatique.

Nous allons vers la catastrophe.

Cette situation rappelle la montée des nazis dans l’Allemagne des années 1930, ou la création des Soviets.

L’Histoire nous en a montré le coût.

 

Cette situation est due au niveau de corruption de la classe politique au pouvoir depuis trois décennies.

Tous les partis sont concernés.

Si les élus ne sont pas tous ῝pourris῝, il n’y en a par contre aucun qui a repris les informations sur le détournement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991 par François Mitterrand !...

Tous les contre-pouvoirs se sont effacés sur cette affaire.

Un échec de la démocratie.

Un échec de la pensée.

Il faut changer les règles du jeu !...

 

A mon modeste niveau, je ne peux que retenir les propositions les plus judicieuses des uns et des autres pour l’amélioration du fonctionnement démocratique dans notre pays.

Je les regroupe, avec des considérations plus personnelles, dans un projet de création d’un parti politique appelé « Parti de la mer – Normandie », du type « Libéral contrôlé », qui propose de franches ruptures avec les objectifs des partis classiques.

Le slogan du « Parti de la mer –Normandie » sera « Des grands voiliers-écoles pour les jeunes Français et les jeunes Européens ».

Il aura une forte composante maritime, européenne et de formation des jeunes par la navigation en haute mer à bord de grands voiliers-écoles.

 

En voici les premières propositions :

1/ Tirage au sort des sénateurs parmi des citoyens volontaires ;

2/ Pas plus de deux mandats successifs et deux mandats différents ;

3/ Pas de cumul des mandats ;

4/ Des mandats courts ;

5 / Une période de latence d’un tiers du temps passé en tant qu’élu avant de pouvoir briguer un nouveau mandat ;

6/ Démocratie directe avec l’instauration de referendum pour le choix des grands axes politiques du gouvernement ;

7 / Possibilité pour les citoyens de lancer des initiatives populaires pour obtenir un referendum ;

8 / La création de parlements régionaux où la moitié des représentants du peuple seront tirés au sort parmi des citoyens volontaires ;

9/ Le salaire des représentants du peuple sera le SMIC.

 

Concernant les causes de l’effondrement des principaux partis politiques, je reprends le troisième billet de « I-Cube » écrit sur le thème « Démocratie moderne et corruption » qui inclut un ensemble de remarques et de propositions.

Il est intitulé « Démocratie corruptive »

Bonne lecture

 

Jean-Charles DUBOC

 

STATSRAAD LEHMKUHL- EN DRØM UNDER HVITE SEIL from MEYER FILM on Vimeo.

 

Démocratie moderne et corruption (III)

Démocratie corruptive

 

Parce qu’elle est oligarchique, auto-proclamée endogame et eugénique, nos démocraties modernes mènent inexorablement à la collusion et la collusion à la corruption.

Oh certes, pas tous encore pourris, loin de là, mais comme on a pu le voir, il faut avoir une âme bien trempée pour repousser la main qui vous nourrit et finance votre réélection.

Il faut un énorme charisme, une aura particulière, une grande-gueule irrépressible, le sens des formules assassines pour se frayer un chemin, pour conformer son dire à ses prétentions et ses ambitions à son paraître, pour survivre dans ce monde où tout est magouille corruptive.

Où tous les coups sont permis.

 

J’ai personnellement vu mon « cousin » Tiberi pris au feu des tirs nourris venus de toutes parts, y compris de ses propres « amis » politiques quand il a accédé du rang de premier-adjoint de la Mairie de Paris (sous le « Chi ») à celui de maire de la Kapitale des parigots : On les voit encore se disputer son électorat, pas plus tard que mardi dernier (cf. le post de mercredi dernier).

Un « honnête », presque sans envergure qui s’était maintenu jusque-là la tête hors de l’eau parce qu’il ne gênait personne dans le marigot des « professionnels de la politique » issus de l’énarchie, voire de l’oligarchie élective et/ou financière : Corvéable et taillable à merci par plus puissants que lui, pauvre ex-magistrat qui n’a jamais rien jugé dans sa longue carrière.

En revanche, parce qu’il appliquait les « méthodes Corses » à son arrondissement à chaque occasion, et son clientélisme exacerbé, son « bastion » restait imprenable : Ce qui a rendu d’immense services aux maîtres qu’il a servi.

« Ne mélangeons pas les serviettes et les torchons » pouvait s’appliquer à lui : Le jour du décès de son père, ancien fonctionnaire municipal à Paris justement, il accède à son nirvana personnel, « être calife à la place du calife ». Quelle hérésie !

De torchon, il est devenu serpillière !

Tout a été bon pour le virer, de l’affaire des faux-électeurs, pas plus faux que de vrais radiés à tort (dont moi-même), pas plus faux que d’autres rappliqués des quartiers-bobo-de-gôche, au « marbre » de l’appart’ de son fils (qui n’a jamais été du marbre, dans un local posé sur les toits bardés de cheminées et de ventilations bruyantes, dont personne ne voulait) en passant par la fausse étude sur la francophonie de son épouse, il a tenu malgré tout.

Mais ruiné dans l’âme, lui l’honnête, il a jeté l’éponge face à l’appareil et ses apparatchiks, pour finir par laisser la kapitale à une gestion « soce » plantureusement catastrophique.

Et pas pour un mandat, mais bien pour 13 ans et peut-être même 6 de plus !

Le bilan est tellement catastrophique, que le maire, dans les faits, n’est plus aux affaires depuis 2 ans et que sa successeuse qui devait normalement « cartonner » sera dans l’obligation de s’allier aux écolos et au « front de gôche » pour se maintenir…

Si elle parvient à se maintenir.

C’est dire si le refus de la compromission, le refus de se laisser « corrompre » peut coûter cher : Il n’est même plus député de base, sa circonscription ayant été découpée et avalée à deux reprises, par d’autres chefs de son propre parti, histoire de laisser un fauteuil imprenable à un ex-premier ministre, « Fifi-le-déchu » !

C’est vous dire si je porte le bonhomme dans mon cœur…

Rassurez-vous, je n’aime pas non plus l’autre, quant à celui qui les a fait « dieu » du haut de ses talonnettes, même en photo je ne le supporte plus…

D’autant qu’il a fait une ultime manœuvre pour corrompre le « cousin Jean » définitivement en nommant son fiston, qui ne demandait rien, par le « tour extérieur » à une fonction dont il n’avait ni les compétences ni la dignité : « Domino », je l’aime bien, mais je ne sors pas en sa compagnie, tellement parfois on se demande s’il y a quelqu’un derrière les yeux.

Et pourtant, il ne fume rien et ne boit même pas… Un triste !

Passons, parce que la corruption, elle se fait plus discrète, d’habitude…

 

En fait tout commence dans les années 70 avec cette perte d'influence lente mais nette des partis politiques qui ont vu leur appareil, leur base militante et leur légitimité tomber en déliquescence.

Jusqu'aux années 1960, les partis de droite et de gauche ont le monopole de la vie politique. Ils sont appuyés par les corps intermédiaires (syndicats, patronat, administrations territoriales, organisations professionnelles sectorielles, chambres de commerce ou d'agriculture, associations en tout genre, etc.) qui servent de courroies de transmission et de réseaux d'influence.

À droite comme à gauche, les blocs sont relativement homogènes, hiérarchisés et cimentés par des idéologies et leurs dogmes. Dans tout le monde occidental, ces blockhaus de la vie politique vont être fissurés par les suites de l'explosion de 1968.

 

Mai 68 est une bombe à retardement. Dans un premier temps, la contestation politique semble avoir échoué. Seule l'idéologie antiautoritaire a bouleversé la société, ses mœurs et ses hiérarchies, à gauche comme à droite.

C'est dans les années 1970 que les conséquences de la contestation vont progressivement se dégager.

La secousse a eu des effets qui vont du contexte géopolitique et géoéconomique le plus large, jusqu'aux contextes les plus locaux. Elle ébranlera les appareils politiques et fera évoluer l’exercice de la démocratie.

 

D'abord sur le plan géopolitique, l'affrontement des blocs Est-Ouest, gelé par la dissuasion nucléaire au Nord, va se disséminer au Sud dans les luttes de la décolonisation où chacune des deux grandes puissances (USA-URSS) tente d'assurer ses aires d'influence en Asie, en Afrique, en Amérique Latine et dans le monde musulman.

Pour le monde occidental, des guerres comme celle du Vietnam ou la guerre d'Algérie, qui auraient pu être gagnées sur le plan militaire, ont été perdues sur le plan politique.

De plus, la plupart des jeunes et des gens de gôche prennent massivement parti pour les mouvements de libération du Tiers-Monde, contre leur propre État : De vrais « socio-traites » nourris et formés aux ékoles publikes.

C'est un affaiblissement des démocraties occidentales, qui apparaissent comme des impérialismes défaits.

 

Sur le plan géoéconomique, au développement florissant des « Trente Glorieuses » (1945-1974), succède la crise « rampante » des années 70 (en 71, fin de la convertibilité du dollar en or. En 73, première crise du pétrole. En 79, deuxième choc pétrolier).

Cette crise rampante commence à montrer clairement l'impuissance des partis politiques et des États occidentaux à faire face à une conjoncture internationale qui leur échappe.

Le paroxysme reste l’élection de « Mythe-errant » en 1981 avec la nomination de quatre ministres communistes en pleine guerre-froide !

Fabuleux…

Le Kremlin, le KGB, le GRU, le NKVD siégeant en Consei des ministres à l’Élysée, cette terre sortie du joug nazi par les puissances alliées à la force des armes des GI et jusque sur la ligne Oder-Neisse…

Il fallait vraiment oser ce destin-là.

 

Et le « pouvoir » achète « des têtes », en commençant par les frères Willot. Il faut se souvenir : À partir de l'usine familiale Le Crèpe Willot (devenu plus tard Caducée), fabricant de pansements, les frères créent un empire industriel Agache-Willot dès les années 60 atteignant son apogée en 1975 avec le rachat du groupe de textile Boussac, comprenant de nombreuses filatures et des marques de distribution et d'habillement comme Dior Couture, Le Bon Marché, Ted Lapidus ou Conforama.

Confrontés à des difficultés structurelles et suscitant des jalousies à la fois des vieilles familles bourgeoises de la place de Roubaix-Tourcoing et des socialistes parisiens fraîchement arrivés au pouvoir en 1981 avec à leur tête en qualité de premier ministre, le maire de Lille, officiellement inquiets par les licenciements dans la filière textile, les frères Willot perdent le soutien des banques d'investissement comme Lazard et sont contraints de vendre.

Le gouvernement Fabius de l'époque choisit et finance alors un jeune polytechnicien lui aussi Roubaisien, Bernard Arnault, qui fondera sur les ruines de SFFAW (société foncière et financière du groupe Agache-Willot, puis Financière Agache) le leader mondial du luxe LVMH – Moët Hennessy Louis Vuitton.

Quant à Boussac, il sera dépecé plusieurs fois avec quelques profits.

Tout peut désormais s’acheter et se vendre et « Mythe-errant » ira jusqu’à Washington acheter « la paix » en vendant « Farewell », sa taupe, pour regagner la confiance de « Rit-Gane »…

 

Et c’est alors que l’on découvrira avec stupéfaction que « la gôche » prolétarienne est en fait celle des « bourgeois de province », une « gôche-caviar » qui n’a rien de prolétarienne et sait taper dans la caisse comme tout autre, peut-être même plus que tout autre à l’occasion des affaires Urba et compagnie, avec le summum des détournements de l’argent de la division Daguet, qui persiste à pourrir la vie politique de mon pays.

Eux qui étaient élus pour changer le monde…

Terrible désillusion !

Le cancer de la corruption a désormais atteint la tête, toutes les têtes, et ils se refilent le sida tous autant qu’ils veulent accéder aux fonctions suprêmes.

Bien niais celui qui ne veut pas voir, entre celles-ci et les « débrouillardises » de « Bat-la-mou », celles du « Chi », l’argent des rétro-commissions sur « les frégates » de Taïwan, les sous-marins de Karachi, plus tard l’incompréhensible marché des bâtiments « Mistral » avec Medvedev et j’en passe : Les tribunaux en sont plein et encore, on n’a pas totalement épuisé les affaires « Clearstream » ainsi que quelques meurtres bien dissimulés : Groussouvre, Bérégovoy, Lagardère, pour ne causer que des plus suspects et récents…

Car la corruption tue, il ne faut jamais l’oublier !

 

Parallèlement, dès les années 70/80, nombre de citoyens, surtout des jeunes gens, rejoignent des mouvements sociaux dont les structures horizontales et le caractère flottant permettent une implication plus directe mais plus ponctuelle.

Les mouvements altermondialistes, ceux des Indignés ou des groupes Anonymous, utilisent Internet pour se coordonner dans la contestation.

De manière plus large, Internet a libéré la parole politique.

Depuis, des milliers de citoyens s'expriment sur tous les sujets politiques sur leur blog, ou sur les réseaux sociaux : Vous en lisez un, sans intérêt !

 

C'est la « démocratie délibérative » avec les divers types d'assemblées citoyennes qui rendent la parole au peuple, la « république des blogs ».

Plus encore, la pression sur les partis et les politiciens s'accentue avec les medias qui révèlent en permanence des scandales politiques, ou avec Wikileaks, les Éveilleurs et autres hacktivistes, qui livrent au public les secrets des États et des grandes entreprises.

Demain, les associations de citoyens iront plus loin grâce aux « actions collectives » que la loi est en train de faire évoluer.

 

La démocratie directe revient par le biais d'une société en pleine mutation, qui conteste l'autorité grâce aux technologies qui lui permettent de dénoncer publiquement les turpitudes économiques et politiques de l'oligarchie politico-financière (comme l’affaire « promis » du NSA par exemple).

Et l'évolution ne se limite pas aux pays occidentaux.

Pendant les manifestations étudiantes de 2008, en Iran, ou pendant le Printemps arabe de 2011, en Inde et ailleurs en Extrême-Orient, Internet et les réseaux sociaux détournés ont joué un rôle clef dans la lutte des peuples pour se débarrasser de la tyrannie.

Même si l'automne islamiste a succédé aux Printemps arabes, l'héritage technologique et politique de ces luttes reste disponible pour les prochaines explosions d'une démocratie directe qui commence à poindre à l'échelle mondiale.

 

Certes, les États reprennent la main avec une cyber-répression dont l'efficacité est indéniable. Mais, même dans des systèmes politiques aussi répressifs que celui de la Chine, les citoyens parviennent à se faire entendre.

Le cyber-débat politique étant censuré, les internautes chinois se sont mis à dénoncer les effets visibles de la corruption. Tel homme politique corrompu est dénoncé sur Internet à partir d'une photo où il porte une montre coûtant plusieurs milliers d'euros. Tel autre voit des photos de ses résidences de luxe se multiplier sur Weibo (le Twitter chinois). Des centaines de milliers de messages d'internautes, parfois même des millions, provoquent des scandales de grande ampleur. Et le parti communiste chinois, qui a été obligé de déclarer une chasse à la corruption, se voit contraint, sous la pression citoyenne, de sanctionner ses propres cadres.

 

Ainsi, bien que le gouvernement du peuple, le tirage au sort et les mandats courts non renouvelables, soient loin d'être à notre portée (il n’y a qu’à lire les commentaires sous le dernier post pour en prendre la mesure), l'affaiblissement de l'oligarchie et l'impact des nouvelles technologies ouvrent des voies inédites aux citoyens, aux mouvements sociaux et à la démocratie directe.

 

Par ailleurs, il faut reconnaître que l'évolution des sociétés modernes et des technologies de communication a bouleversé les pratiques politiques, en donnant une indépendance à la société civile, à des mouvements d'opinion et même à des petits groupes d'individus qui s'expriment et agissent en dehors des partis politiques, notamment comme les Don-Quichotte un temps, les « Pigeons », les « Poussins », les « Dindons », les « Tondus » plus récemment.

 

Ainsi, bloquée au sommet par une oligarchie corrompue, la démocratie directe s'infiltre dans les sociétés occidentales par d'autres voies.

Il ne faut donc pas désespérer : La chute n’est pas pour demain, sans doute, mais elle se rapproche.

Parce qu’en fait, tout le problème reste dans les « flux corrupteurs ».

D’abord l’argent créé à flot continu ex-nihilo par les banques centrales, ensuite cette méga-bulle financière proche de « l’improbable-incommensurable ».

Et demain, là demain, pas après-demain, si elle explose, qui pourra donc corrompre qui au juste ?

 

Source :

http://infreequentable.over-blog.com/article-democratie-moderne-et-corruption-iii-120463912.html

 


Démocratie moderne et corruption (II)

 

Depuis les élections européennes du 25 mai 2014 nous savons que le premier parti politique de France est un parti ῝facho῝.

Cela signifie l’échec de la démocratie moderne telle qu’elle est instituée dans quasiment tous les grands pays développés.

La principale cause de cette catastrophe historique se trouve dans la dérive oligarchique que prend inévitablement tout parti politique, comme c’est analysé dans la note précédente.

Nous sommes maintenant face à un déroulement de l’Histoire qui va prendre une tournure dramatique avec l’établissement d’un régime totalitaire du type ῝peste brune῝ où les libertés seront supprimées les unes après les autres.

Le pouvoir sera aux mains des esprits les plus tordus, les plus autoritaires, avec le culte omniprésent du chef.

Une terrible régression primitive.

Mis à part une succession d’événements imprévisibles, il n’y a guère de moyens d’y échapper.

J’ai poussé un dernier ῝coup de gueule῝ samedi dernier, dans le billet « Craquements… » pour exprimer mon inquiétude face à la dérive totalitaire engagée par les « Soces ».

Peut-être en vain.

Malgré tout, je continue l’analyse de la situation actuelle en faisant quelques propositions afin de poser de nouvelles bases pour un fonctionnement très amélioré de notre démocratie.

Au cas où…

 

Je me dois de définir les grandes caractéristiques d’un nouveau parti politique, le « Parti de la mer – Normandie », du type « Libéral contrôlé », qui propose de franches ruptures avec les objectifs des partis classiques.

Le slogan du « Parti de la mer –Normandie » sera « Des grands voiliers-écoles pour les jeunes Français et les jeunes Européens ».

Il aura une forte composante maritime, européenne et de formation des jeunes par la navigation en haute mer à bord de grands voiliers-écoles.

 

Les premières ruptures par rapport à ce que nous connaissons seront celles-ci :

1/ Tirage au sort des sénateurs parmi des citoyens volontaires ;

2/ Pas plus de deux mandats successifs et deux mandats différents ;

3/ Pas de cumul des mandats ;

4 / Une période de latence d’un tiers du temps passé en tant qu’élu avant de pouvoir briguer un nouveau mandat ;

5/ Démocratie directe avec l’instauration de referendum pour le choix des grands axes politiques du gouvernement ;

6 / Possibilité pour les citoyens de lancer des initiatives populaires pour obtenir un referendum ;

7 / La création de parlements régionaux où la moitié des représentants du peuple seront tirés au sort parmi des citoyens volontaires ;

8/ Le salaire des représentants du peuple sera le SMIC.

 

Concernant les causes de l’effondrement des principaux partis politiques, je reprends le deuxième billet de « I-Cube » écrit sur le thème « Démocratie moderne et corruption » avec un ensemble de remarques et de propositions.

Bonne lecture.

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

 

Démocratie moderne et corruption (II)

Pourquoi nos démocraties sont-elles corrompues ?

 

J’ai été l’un des premiers à proposer la réintroduction du tirage au sort comme mode de désignation des mandats représentatifs dans nos institutions.

C’était une époque où les jurys populaires, tirés au sort eux aussi, avaient encore pouvoir légitime de vous « couper en deux » en passant votre tête sous la guillotine…

Le droit de vie ou de mort sur autrui, je ne vous raconte pas !

 

Cela m’a même inspiré un « futur-roman » (« L’affaire du juge Féyard ») encore à l’écriture, tellement je n’ai pas le temps de tout faire…

Dans ce roman, je ne vous raconte pas l’histoire, il s’agit justement de montrer les limites humaines du « tirage au sort », quand il n’est pas encadré et protégé correctement de toute dérive par l'institution elle-même.

 

J’ai été aussitôt considéré comme le « mouton-noir » de la « droâte républicaine », sans que je ne comprenne pour quelle raison impérieuse.

Pas encore ignoble, mais déjà infreequentable sans que je ne le sache.

J’étais jeune beau et kon à la fois et depuis, les années passant, je suis devenu un « vieux-kon »… et toujours aussi beau !

Un « vieux-kon » qui constate combien il aurait dû insister encore et encore.

Donc un « vieux-kon » aigri de sa propre cécité intellectuelle et de son manque de courage face à ses aînés.

 

Parce que le tirage au sort évite au citoyen désigné de mentir ou de faire de vaines promesses pour être élu, comme nous l’avons humblement vu la semaine dernière.

Il empêche aussi toute influence des puissances de l'argent, qui financent les élections en escomptant quelques privilèges en retour.

La démocratie directe et la courte durée des mandats (un an à Athènes) éliminent la plus grande part de la corruption en lui laissant trop peu de temps pour mettre en place ses réseaux d'influence, au moins dans la Grèce antique.

 

J’avoue avoir un penchant pour un mandat de trois ans : Un an pour se former à la fonction, en faire le tour, un autre pour assumer pleinement, un troisième pour « former » aussi le « petit-nouveau » qui vient d’arriver.

Un système qui fonctionne assez bien dans quelques cénacles que j’ai pu voir fonctionner par ailleurs.

De toute façon, il faut deux ans pour que les tiers que l’on rencontre peu parviennent à mettre un nom sur un visage et une troisième année en fonction pour qu’ils commencent à vous apprécier … ou vous détester raisonnablement.

Au-delà, c’est superfétatoire.

 

Par ailleurs, les instances de contrôle exerçaient à Athènes une surveillance permanente sur les magistrats désignés (nos ministres actuels et présidents d’exécutifs locaux) : Avant, pendant et même après un mandat, pour s'assurer qu'il n'y ait pas d'enrichissement illégal ou de collusion d’intérêts néfastes ou dilatoires.

Enfin, un magistrat corrompu serait également à la merci d'une dénonciation justifiée de simples citoyens.

C’est dans la dernière proposition, bien timorée et édulcorée, du récent rapport de « Tonton Yoyo ».

 

Ensuite, le tirage au sort est égalitaire, ce qui est un des objectifs majeurs de la démocratie directe. Contrairement à l'élection, qui favorise une coupure entre « l'élite-élue » et le peuple, le hasard contribue à former des instances qui sont représentatives de la société tout entière.

Plus de problème de « discrimination » (positive ou négative) de non-représentation de courants minoritaires, d’une tendance ou d’une « mode », d’un groupe social ou d’une nouvelle approche des problèmes nouveaux.

 

D’autant qu’à un niveau individuel, le tirage au sort est mobilisateur : Il pousse chaque citoyen à s'impliquer, à se responsabiliser dans les affaires publiques et communes, à participer aux débats politiques, à s'informer et s'instruire, à accroître sa liberté.

Contrairement à la démocratie représentative où les citoyens sont impuissants entre deux élections, la démocratie directe et le tirage au sort restituent réellement le pouvoir au peuple.

 

Si le tirage au sort présente de tels avantages, pourquoi la possibilité de l'instaurer, même partiellement dans certaines assemblées, n'est-elle pas officiellement débattue aujourd'hui ?

Parce « qu’ils » n’en veulent surtout pas !

Et de sortir à son encontre un formidable raz-de-marée de bons et mauvais arguments pour faire mouche.

Mais aucun n’est vraiment fondé, comme nous allons le voir.

 

– Le tirage au sort ne pourrait pas fonctionner à l'échelle beaucoup plus large de nos nations contemporaines, trop larges, trop étendues, trop complexes, sans parler de la difficulté de pratiquer le tirage au sort à une grande échelle.

Ce qui est fort drôle !

La « Gauloisie-pénale », l'Angleterre, les États-Unis, etc., pratiquent tous, et depuis fort longtemps, le tirage au sort pour constituer les jurys populaires, et à toute occasion pour certains !

Même l’Islande a trouvé l’idée intéressante pour renouveler sa constitution.

 

Plus encore, aujourd'hui, grâce aux technologies et à Internet, les gouvernements possèdent déjà des bases de données très complètes sur les populations, à des fins fiscales, sociales (santé, retraite, chômage, etc.) et administratives. Il serait très facile de créer une base de citoyens volontaires pour tirer au sort un gouvernement national, européen ou mondial.

 

A contrario d’ailleurs, le seul cas où l'élection pourrait encore être justifiée, car égalitaire et démocratique, c'est à l'échelle des petites unités comme le village ou le quartier, c'est-à-dire là où les citoyens se connaissent tous et où il n'y a pas besoin de grosses machines électorales.

Par malchance, les conseils de quartier globalement se cooptent par parrainage et de toute façon n’ont aucun intérêt. La « démocratie-directe » de « désir d’avenirs » fait « flop » tous les jours et mobilise pourtant nombre de personnes, personnages et compétences.

Ainsi, le tirage au sort est parfaitement adapté aux grandes unités territoriales, voire au monde entier, alors que l'élection ne peut être démocratique que dans de petites unités telles que le village, ou le quartier, qui reste somme toute assez coûteuse.

 

– « La démocratie directe cède parfois au populisme », à la dénonciation des élites et au harcèlement judiciaire, qui peut même parfois se transformer en chasse aux sorcières.

C’est exact et il est même à noter que c’est en pleine démocratie directe que Socrate a été condamné à mort.

Encore que le peuple grec protestât de cette condamnation, que les magistrats qui en étaient coupables fussent bannis d'Athènes et qu'une statue fut érigée en souvenir du philosophe.

Mais un peu tard.

 

Si la démocratie directe peut être sujette au populisme et aux persécutions judiciaires, il faut quand même souligner qu’aucun régime n'est parfait, mais elle y est beaucoup moins sujette que les régimes représentatifs et les oligarchies établies, dès lors qu’elles sont corrompues.

Sans même évoquer les régimes autoritaires dans lesquels les tribunaux ne sont que les exécuteurs des basses œuvres du tyran.

 

Au contraire, même, le populisme est bien plus pervers dans un système où il est porté par des politiciens élus et dans la logique sectaire des partis politiques, comme vous avez pu le remarquer à l’occasion de nos dernières élections de 2012 !

Et comme il pourrait être redoutable lors des prochaines municipales…

Quant aux persécutions judiciaires, d'une part, elles sont heureusement peu fréquentes dans une démocratie directe où les magistrats sont contrôlés par le peuple et révocables à tout instant et, d'autre part, lorsque l'injustice persiste, au moins n'est-elle pas celle des politiciens élus qui peuvent étouffer leurs victimes en silence, armés de leurs privilèges, couverts par les institutions et parfois même par la raison d'État !

Alors, soyons sérieux, pour une fois…

 

– De simples citoyens tirés au sort ne seraient ni assez instruits, ni assez compétents pour traiter les affaires de la société ou de l'État, nous assure-t-on.

Surtout dans un monde qui s'est complexifié à l'extrême, puis globalisé.

Vraiment un délire verbeux d’une mauvaise foi absolue : Et en quoi les politiciens sorti du même peuple, instruits aux mêmes ékoles seraient plus instruits et plus compétents que les simples citoyens qu’ils ont pu être ?

À supposer qu'ils le fussent d’ailleurs, puisque depuis que la politique est une activité rémunérée, plutôt bien, que constate-t-on de leurs « grandes-compétences » sinon qu’ils n'anticipent pas plus les crises qu'ils ne les résolvent…

 

Et encore, admettons, juste pour le raisonnement, que les politiciens soient tous sur-compétents pour s’occuper du bonheur d’autrui à la place de chacun et des affaires publiques, pourquoi les élire et non pas les « nommer » au mérite ?

 

Et puis compétents en quoi ? Ils ne peuvent pas être instruits et compétents en tout.

Et que font-ils lorsqu'ils abordent un problème pour lequel ils ne sont ni instruits ni compétents, ce qui arrive tous les jours dans un monde globalisé où tous les phénomènes sont complexes et inter-reliés ?

Eh bien ils font comme tout le monde : Ils consultent des experts !

Pourquoi les citoyens d'une démocratie moderne, suffisamment instruits et compétents pour exercer leurs responsabilités professionnelles ne seraient-ils pas capables de consulter des experts pour résoudre des problèmes pour lesquels ils n'ont pas les compétences adéquates ?

 

En quoi un groupe de citoyens tirés au sort, volontaires, instruits, motivés, travaillant sous le contrôle d'une Assemblée du Peuple, de magistrats et aidés par des experts, ne serait-il pas capable de régler les problèmes aussi bien qu'une assemblée de politiciens élus ?

Expliquez-moi, SVP.

Même un juge d’instruction fait appel à un « expert » pour savoir si tel ou tel incriminé était responsable de ses actes au moment des faits… incriminés, ou psychologiquement irresponsable…

 

– Je préférerai, à l’inverse, qu’on me dise qu’il est à redouter que la démocratie directe se transforme en un vase clos de technocrates-experts qui soumettent le « désigné par le sort » à ses avis d’expert, ce qui n’est nullement ni une garantie de succès, ni encore moins une garantie de « libre-choix » du citoyen.

Là je comprendrais, puisque globalement, c’est bien ce que l’on constate avec des représentants « élus ».

 

Mais tout de même, allez-vous donc chez votre garagiste pour vous faire soigner une dent ?

Ne consultez-vous pas plusieurs « experts » avant de vous faire « chirurger », plusieurs avocats, divers avis avant d’engager un contentieux avec vos voisins ?

Croyez-vous qu’il est préférable de laisser le maire d’Issy-les-Moules consulter sa voyante sans rigoler ?

Et tant d’autres qui se moquent ainsi de leurs mandats et fonctions ?

Avez-vous l’habitude qu’on vous prenne toujours pour un kon quand vous émettez une opinion, même mal-fondée ?

 

Si tel est le cas, si c’est l’opinion de nos « sachants », au fait, pourquoi font-ils quand même appel aux votes des citoyens, ces ignares en tout, de temps en temps ?

Ne seraient-ils pas mieux définitivement entre eux, comme ils le sont déjà ?

En quoi leur situation serait-elle changée ?

 

La vraie différence est qu’un politicien élu n'a pas de compte à rendre pendant toute la durée son mandat et qu'il est, de fait, beaucoup moins contrôlé alors qu’il agit en toute honnêteté peut-être, mais en toute impunité, surtout !

Et l’élu est là pour assumer les konneries des « sachants » qui l’entourent, tout comme des « désignés par le sort » encadrés par des institutions collectives et aux aguets des dérives, mais révocable ad nutum ou dans un court délai et sans espoir de retour, eux.

Pas du tout comme les « élus-cumulards » ou « professionnels », subventionnés par leurs généreux-soutiens financiers et amicaux corrupteurs…

 

En réalité, la question est plutôt de savoir pourquoi la démocratie directe et le tirage au sort des responsables est maintenue en dehors du débat public alors qu’aucune des arguties soulevées par les opposants à cette idée ne soutient sérieusement plus de deux minutes la controverse-doctrinale ?

Elle relève d'une cause assez simple : Les politiciens, leurs partis politiques et les élites auxquelles ils appartiennent ne veulent pas en entendre parler parce qu'elle les priverait de leurs pouvoirs et des prébendes qui y sont attachées depuis des siècles.

 

Depuis la période des révolutions anglaise, américaine et Gauloise, le pouvoir a été pris par une oligarchie de politiciens professionnels !

Et tous ces politiciens font tout pour faire barrage à la vraie démocratie.

D’ailleurs dès 1789, l'abbé Sieyès, un des rédacteurs et des inspirateurs des constitutions révolutionnaires, écrivait : « Il faut écarter le peuple en corps du gouvernement » et créer un « corps choisi de citoyens » qui constituera « une classe de professionnels de la politique ».

Et c'est bien cette idée qui l'a emporté aux dépens de la démocratie directe et du tirage au sort des citoyens.

 

« Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n'ont pas de volonté particulière à imposer. (…) Le peuple (…) ne peut agir que par ses représentants » interposés, ces fameux « professionnels de la politique » et des affaires de la cité.

 

Un concept toujours en vigueur, qui va jusqu’à la séparation, dans l’organisation de la justice, ce « troisième pouvoir », des « affaires civiles » de la compétence de « l’ordre judiciaire » et des affaires de la chose publique, de la compétence exclusive de « l’ordre administratif ».

Le juge civil ne saurait être compétent pour juger des affaires d’État… d’un degré si élevé dans l’ordre des nécessités, qu’il serait inconvenant de ne pas le déclarer « incompétent », sauf pour la « piétaille ».

Notez le caractère ahurissant de l’argutie, puisque c’est l’ordre judiciaire qui décidait de la vie ou de la mort d’un condamné, de sa liberté aujourd’hui, Liberté pourtant garantie par la Constitution, dont justement l’exécutif et son administration de la chose publique ont la garde pour assumer sa protection.

On nage bien en plein délire !

 

C’est ainsi que la démocratie directe et le tirage au sort ont été écartés d’emblée dans toutes les démocraties occidentales au profit d’une oligarchie auto-méritante et se reproduisant par cooptation et soumission.

Et vous voulez que je ne m’inquiète pas pour mon pays, à devoir rester les bras ballants à admirer leur immense fatuité et incompétence à régler les problèmes dudit pays que j’aime tant ?

 

 

Source : http://infreequentable.over-blog.com/article-democratie-moderne-et-corruption-ii-120230286.html

 


Démocratie moderne et corruption (I)

 

En 2013, la dépense publique a atteint 57,1% du PIB

Pour alimenter un État dépensier le taux des prélèvements obligatoires est maintenant à 45,9% du PIB, ce qui nous place en tête des pays industrialisés pour le niveau d’imposition et de taxes.

Le déficit public est à 4,3% du PIB.

La dette publique est grimpée à 1925,3 milliards d'euros, soit 93,5% du produit intérieur brut.

Et pour 2014, l’État doit emprunter 185 milliards supplémentaires pour combler les déficits prévus.

Quand allons-nous être du bord du précipice, et chuter pour de bon ?...

Dans deux ans !... En 2016 !...

Lorsque nous aurons emprunté 550 milliards supplémentaires !...

Il sera alors nécessaire de sabrer les retraites des fonctionnaires de 30%, comme au Portugal, de diminuer fortement les aides sociales, de réduire encore plus le budget des armées, etc…

Les manifestations seront continuelles et dégénéreront parfois en émeutes.

Ce sera la fin de ῝l’État providence῝ et un nouveau régime politique, du type ῝peste brune῝, s’installera avec encore plus de restrictions des libertés, de contrôle des citoyens, d’émeutes.

Observez les résultats des élections européennes du 25 mai 2014 !...

Nous y sommes presque !...

Comment en sommes-nous arrivés là ?...

 

Cela fait 16 ans que je hurle dans le désert en dénonçant un détournement de fonds public considérable soigneusement caché au public.

Les citoyens ne contrôlent plus les élus depuis plus de 20 ans.

Vous pensez que je plaisante ?...

Prenez connaissance de ce dossier :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/indemnit%C3%A9s-de-la-guerre-du-golfe-1991/

C’est plus de 130.000 connexions sur le site Alerte éthique.

J’explique comment François Mitterrand  a détourné les 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe virés à la France en 1991 par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes-Unis !...

Personne, absolument personne, ne réagit à ces accusations.

Ni les élus, ni les militaires, ni le ministère des finances, ni la justice, ni la presse, ni les médias, ne reprennent l’information.

C’est le signe du fonctionnement d’un système totalitaire où le président peut détourner des milliards en toute impunité !...

Tous les contre-pouvoirs se sont effacés.

Nous sommes devenus un totalitarisme mafieux, et rien d’autre.

La démocratie ne fonctionne plus.

Ce sont des mafieux, des irresponsables, des lâches qui nous gouvernent, et ils ne peuvent qu’amener le pays à l’effondrement.

Nous y serons bientôt.

 

Que faire ?...

Il faut absolument éviter une prise de pouvoir par des extrémistes de droite ou de gauche qui ne peuvent qu’amener encore plus de souffrances pour les citoyens.

La solution ?...

Dénoncer ces affaires et repartir sur de nouvelles bases où les maîtres mots de la politique seront « Liberté, Égalité et Fraternité ».

C’est ce que j’essaie de faire en proposant des solutions qui sont basées sur la Liberté et la Responsabilité des individus.

Je les regroupe dans un projet dénommé « Parti de la mer – Normandie » que vous pouvez découvrir sur ce blog.

Aujourd’hui, je reprends une première analyse de « I-Cube » qui explique pourquoi la démocratie moderne mène à la corruption.

 

Jean-Charles DUBOC

 

  

 

Dimanche 29 septembre 2013 7 29 /09 /Sep /2013 06:02

Démocratie moderne et corruption (I)

Pourquoi nos démocraties seraient-elles corrompues ?

 

C’est une des questions que je me pose et que sous-tendent quelques commentaires, notamment ceux de notre « Ami-râle » qui en connaît un rayon sur le sujet.

 

Constatons d’abord que notre monde politique (vie de la cité), tous partis confondus, subit une crise de légitimité sans précédent et quasiment dans tous les pays occidentaux également.

Les causes de rejet de la « classe politique » sont nombreuses.

D'abord, les politiciens sont impuissants face à la mondialisation et aux crises économiques, financières, alimentaires ou autres.

Ensuite, à l'échelon national, le spectacle des querelles de partis, d'appareils, quand ce ne sont pas celles des egos surdimensionnés de chefaillons, est permanent.

Enfin, l'écart entre politiciens et citoyens s'accroît surtout du fait « des affaires » de corruption.

 

Il ne faut pas aller très loin entre les « affaires » « tapis-carpette », « Cas-zut-hack », cette élue parigote et néanmoins « verte » se faisant piquer avec un « héritage-helvète », cet autre qui se tire en Belgique par le Thalys et se fait piquer avec 300 K€ en billets, ce fils de ministre qui se paye un 200 m² pour 7 millions alors qu’il n’a jamais eu un sou vaillant devant lui, mais qui parvient quand même à faire effacer son ardoise de 700 K€ au casino de Monaco…

La liste est longue et c’est en pluie fine que ça nous tombe sur le râble par épisodes.

Toujours un délice !

 

Mais il ne s'agit pas ici de reprendre l'accusation « tous pourris », personne de sérieux n’y croit, mais simplement de constater que l'élection démocratique fait entrer tous les politiciens dans un système où les occasions de corruption matérielle sont tellement nombreuses qu’il faut être « solide » pour y échapper.

 

Les possibilités de corruption commencent avec la volonté de se présenter à un mandat politique.

Il faut beaucoup d'argent pour se faire connaître, se faire élire et réélire.

Pour cela, les politiciens et les partis politiques doivent trouver des financements.

C’est le « nœud », un « droit d’entrée » que plus personne ne peut se financer personnellement, même pas « D’assaut » qui trouverait quand même les moyens d’acheter des votes.

Le « kouillon » : En « Corsica-Bella-Tchi-tchi », les procurations, il n’y a même pas besoin de les acheter ou de les donner : Ils les prennent !

 

Or, malgré la loi sur le financement de la vie publique et les partis, les principales sources de financement sont les grandes entreprises ou des individus fortunés.

Dès le premier sponsor trouvé, le candidat se trouve inexorablement pris dans un système où ses idées et ses actes sont influencés, car, pour séduire les donateurs, financer les « micro-partis », les politiciens doivent aussi tenir compte des avis de ceux qui les financent : On ne crache pas dans la main qui te donne à becqueter !

Cela va des demandes légales (appels d'offres, etc.) auxquelles les politiciens accorderont un intérêt préférentiel, aux affaires de corruption, dont les medias raffolent, en passant pour tous les degrés du lobbying.

En bref, même si l'on ne peut décidément pas dire que tous les « politiques » sont achetés, ils perdent d'emblée une grande partie de leur indépendance pour s’affilier à des « communautés d’esprit » et d’intérêts, assez éloignés souvent de « l’intérêt général » d’un pays tout entier.

 

Il en va de même des promesses électorales et des politiques mises en œuvre.

Le processus est aussi vieux que l'élection elle-même : On l'appelle tout simplement cela de la démagogie.

« Marinella-tchi-tchi » et « Mélangeons-Ploum-ploum » en sont de parfaits exemples, surfant sur des délires irréalisables mais qui flattent le peuple et répondent à ses attentes, fédérant un électorat attentif fidèle.

Ils disent et promettent ce que leurs électeurs veulent entendre, c’est aussi simple que cela.

 

D’ailleurs, dans la Grèce antique, la démagogie, c’est l'art de « conduire le peuple » par des discours fondés sur la tromperie.

Et le « mécanisme » est assez simple, voire à la portée du premier venu qui sait écouter.

Soit on promet à chaque assemblée d'accéder à toutes ses demandes. Mêmes quand les demandes successives sont contradictoires.

Soit on dit au peuple ce qu'il veut entendre, en abandonnant toute idée originale.

Dès lors, pour se faire élire, un candidat doit obtenir le plus grand nombre de voix possible. S'il exprime une idée originale, il déclenche immédiatement une controverse et perd immédiatement les voix de tous les opposants à cette idée.

Alors le plus sûr moyen, pour se faire élire, c’est de n'avoir aucune idée personnelle et de répéter aux gens ce qu'ils souhaitent entendre.

Mais, résultat, en accédant à toutes les demandes, même contradictoires, les politiciens sont paralysés.

Et le politicien, une fois élu, ne retrouve jamais son autonomie de jugement : La pression s'accentue tout au fil de son mandat et il faut déjà penser à se faire réélire un jour ou l’autre...

 

Et d’en déduire que la grande durée des mandats, les cumuls de ces mêmes mandats et la « professionnalisation » des politiciens accroissent donc leur dépendance à un système qui les corrompt.

Ce qui s'aggrave encore avec les partis politiques, qui substituent aux débats politiques, une dynamique partisane.

Depuis que la politique est une « profession rémunérée », elle génère des comportements corporatistes.

Les politiques ont donc le plus souvent les mains liées et finissent immanquablement par mentir et par trahir.

La légitimité politique de l'élu devient alors plus une protection pour masquer ses dérives, qu'une garantie de sa probité.

 

Les solutions sont connues : Mandats courts, non-cumul de mandats, pause entre deux mandats, indemnisation minimale.

Et le « corporatisme » des sénateurs a repoussé encore récemment une « toute petite avancée », celle du non-cumul d’un mandat exécutif local (seulement) et d’un mandat législatif…

Même pas le cumul de plusieurs mandats « législatifs », européen, national, local : On brigue seulement la rémunération des « cumulards » en la plafonnant.

Comme s’il était naturel d’édicter des lois qu’on se réserve personnellement le droit d’appliquer, au mépris de tout principe de séparation des pouvoirs !

Quant aux « rémunérations », ils en décident eux-mêmes sans en référer au peuple qui les nourrit…

Tapant assidûment et avec voracité dans la caisse commune dont ils disposent à leur guise !

 

Constatons aussi qu'entre deux élections, nos « oligarques-élus » dépossèdent le peuple de son pouvoir de contrôle de ses propres élus, droit pourtant garanti par la Constitution, quand ils ne les poussent pas délibérément à l'impuissance.

Les électeurs qui délèguent leur pouvoir favorisent le renforcement d'une « caste d'élus », dans un système inégalitaire dont la principale constante est l'impuissance à laquelle le citoyen est voué.

 

Mais tout cela est connu et archi-connu depuis l’antiquité grecque. Athènes expérimenta la démocratie, le gouvernement du peuple, après la réforme de Clisthène (en – 508 avant JC).

À Athènes, le pouvoir du peuple est représenté par une assemblée de citoyens, « l'Ecclésia », de 6.000 membres, qui votent les lois à main levée et à la majorité simple.

En – 451, Périclès décrète une indemnité journalière équivalente au salaire d'un ouvrier pour assurer la participation des citoyens les plus pauvres à cette assemblée. Tous les citoyens peuvent s'exprimer et proposer des lois devant l'Ecclésia, qui se réunit une fois par an.

C'est ce droit à la parole du simple citoyen devant l'Assemblée du peuple et ce droit à proposer des lois et les débats publics qui s'ensuivent, qui fondent la démocratie.

Notez qu’ils n’étaient que 6.000… Pas dix-mille fois plus !

 

C'est dans cette assemblée que sont tirés au sort les 500 citoyens volontaires qui constituent la « Boulè ».

La Boulè assure la permanence de l'Assemblée, l'administre, formule les propositions de lois ou de décrets proposés par les citoyens et supervise le travail des magistrats.

Déjà, un citoyen ne peut avoir plus de deux mandats d'un an à la Boulè.

Et c'est le tirage au sort qui assure l'égalité des droits de chacun, sans lequel il n'y a pas de démocratie.

Pas l’élection et son « marketing » corrupteur.

 

Il y a environ 700 magistrats, désignés également par tirage au sort.

Ces magistrats gèrent toutes les affaires politiques, économiques, militaires et religieuses.

Leur mandat est non renouvelable et dure en général 1 an (sauf exception indiquée ci-après).

Les magistrats veillent à l'application des lois et prennent des décisions collégiales pour éviter toute dérive tyrannique (gouvernement d'un seul) ou oligarchique (gouvernement des partis politiques, des puissants ou des factions).

Ils assurent également l'examen préliminaire des futurs magistrats : Le candidat doit être citoyen, n'avoir jamais été condamné, surtout n'avoir jamais occupé ce poste et en être digne.

L'Assemblée contrôle également la reddition des comptes de ces mêmes magistrats après leur mandat et ils sont félicités pour leur réussite, ou punis pour leurs manquements.

Certains experts spécialisés (les stratèges militaires et les contrôleurs financiers) sont exceptionnellement désignés par élection et peuvent effectuer plusieurs mandats pour leurs compétences spécifiques.

Ces experts sont également contrôlés par l'Assemblée et les magistrats.

 

Ajoutons à cela le Tribunal du Peuple, dont les magistrats et les jurés sont tirés au sort dans l'Assemblée.

Les magistrats votent les lois et, avec le concours des jurés, jugent les affaires criminelles ou civiles, vérifient la légalité des décrets et contrôlent les magistrats.

Chaque citoyen peut dénoncer les dérives politiques ou judiciaires des magistrats devant le tribunal.

 

Un système « politique » qui a duré deux siècles…

La démocratie athénienne fut abattue par les conséquences de la guerre du Péloponnèse.

Depuis, monarchies, oligarchies et autres régimes autoritaires l'emportèrent alors à l'échelle mondiale.

Et quand les révolutions anglaise, américaine et « Gauloise » réinventèrent la démocratie, il ne fut plus question de tirage au sort des dirigeants, mais seulement d'élection et de démocratie représentative c'est-à-dire, en réalité, de constitution d’oligarchies.

Celle encore antérieure de « Corisca-bella-tchi-tchi » qui a abouti à la première constitution écrite en 1755 et en a inspiré tant d’autres, était d’essence oligarchique et aurait pu virer rapidement à la tyrannie d’un seul, le « Généralissime Paoli », si les oligarchies des multiples pièves ne l’avaient pas « neutralisé » au fil d’incessantes querelles d’ego.

 

Pourtant, la démocratie et le tirage au sort des dirigeants étaient bien présents dans les écrits de Montesquieu, de Rousseau, de Tocqueville et de bien d'autres, mais l'idée d'un gouvernement du peuple fut rejetée par tous les nouveaux régimes !

Fastueux.

 

Ce qui explique d’ailleurs les dérives « mafieuses » que nous décrit tous les jours la presse, la justice, c’est-à-dire la bonne administration par la force de la loi, passant souvent bien des années plus tard, bien trop tard…

Elle aussi, le « troisième pouvoir », réduite à l’impuissance par les délais de procédure.

 http://infreequentable.over-blog.com/article-democratie-moderne-et-corruption-i-120228955.html


Programme économique : le retour des "Déclinistes" ?... (VII)

 

L’objectif du « Parti de la Mer – Normandie » est de créer un parti de "droite libérale" doté d’une très forte composante maritime adaptée à la formation humaine des jeunes.

Je propose avec la série de notes ‘Le retour des Déclinistes » un ensemble  d’éléments de réflexion destinés à définir un programme économique.

Ils sont repris d’une série de textes rédigés par « I-Cube ».

En voici le septième billet.

Bonne lecture !...

Jean-Charles DUBOC

 

STATSRAAD LEHMKUHL- EN DRØM UNDER HVITE SEIL from MEYER FILM on Vimeo.

 

Statsraad Lehmkuhl

 

Le retour des « déclinistes » ? (VII)

Il va falloir faire avec…

 

Nous poursuivons encore un peu avant de prendre nos « quartiers d’été » : Les échéances approchent !

Après quelques exemples, un chiffre alarmiste entre tous !

 

IV – La création de valeur-ajoutée…

 

Au milieu de la pluie de mauvaises nouvelles économiques qui s'est abattue sur « François III » aux premiers jours de son mandat, ce n'est pas la plus visible mais ce n'est pas la moins inquiétante : Tombé à 28,6 % de la valeur ajoutée en 2011, le « taux de marge » des entreprises non-financières est aujourd'hui à son plus bas niveau depuis un quart de siècle !

On en est revenu au niveau de la fin des années 80 sans avoir eu à subir le désastre économique et social du « triomphe du socialisme » de « Mythe-errant » de naguère…

Grâce à … « Bling-bling » !

Même en 2009, année où la récession fut finalement, après avoir été réévaluée par « Lyne-sait », plus sévère qu'on ne l'avait cru, le niveau des marges n'était pas descendu si bas.

 

Que des réformes aussi dévolues à la compétitivité que l'assouplissement des 35 heures ou la suppression de la taxe professionnelle n'aient pas suffi à inverser durablement la tendance, voilà qui en dit très, très long sur l'effort à mener pour surmonter nos handicaps. Et si d'autres réformes, comme le triplement du crédit impôt recherche, n'y ont pas suffi, c'est qu'elles sont porteuses d'effets structurels que dans le moyen terme.

En fait, l’économie, l’appareil productif est malade, gravement malade et personne n’en a pris vraiment la mesure jusque-là.

 

Ce problème de taux de marge n'a rien de marginal lorsqu'il s'éternise. Il devrait être un objectif central de la politique économique. Car peu d'indicateurs en disent autant sur la souffrance des entreprises.

C'est le nerf de la guerre, c’est lui qui détermine la puissance de feu d'une société.

« Cash is king », ont coutume de dire les Anglo-Saxons.

Que la marge ne cesse de se réduire et un cercle vicieux se dessine : Une entreprise dont la rentabilité se dégrade, année après année, investit moins, y compris pour diminuer ses coûts de production par des changements d'équipements ou d'organisation.

Elle s’éloigne de l’impératif « discount » et se cramponne sur sa niche-marketing qui se rétrécit.

Elle devient naturellement rétive et frileuse au risque et réduit ainsi ses chances de faire des profits plus tard. Moins en capacité d'autofinancer ses investissements, elle devient dépendante d'un crédit bancaire qui par malchance se raréfie tant par défiance que par contrainte, pompé par la dette publique ici et là.

 

La chute de 15 points du taux d'autofinancement en 2011 porte à croire que cette spirale est bel et bien enclenchée : La guerre est dans le prix final !

Quand on taxe plus fortement ce prix, forcément, c’est l’entreprise qui en souffre, puisqu’il ne peut plus s’adapter aux conditions de son marché.

Le client, lui, de toute façon il n’a plus les moyens de suivre l’envolée des taxes, tellement on lui en prend avant qu’il ne puisse en dépenser (consommer).

Une spirale qui mène tout droit vers une contraction des volumes, celle-ci engendrant des tendances à la hausse des taux de marge qui restent impossibles. Résultat, on taille comme on peut dans les coûts, fixes et variables au détriment de l’investissement et du futur !

Car le risque que cela fait peser sur la croissance et l'emploi devrait inciter l’exécutif à y réfléchir à deux fois avant de relever les minimums légaux en commençant par le SMIC, d'établir un nouveau barème de taxe professionnelle, d'aligner le régime social des indépendants sur celui des salariés, ou d'alourdir la cotisation vieillesse, voire demain la CSG.

Et pourtant, c’est déjà prévu-adopté !

Il n'est pas sûr que les modestes aménagements de l'impôt sur les sociétés envisagés pour les grosses PME soit alors, pour bien des entreprises et leurs salariés, autre chose qu'un secours bien marginal : Il faudrait faire nettement plus et supprimer l’IS hors les « sommes distribuées » !

 

En bref, parce que l’État a grossi inopportunément ces dernières années, s’endettant de près de 600 milliards (oui ! Presque un tiers du PIB national en 5 ans…) constatant que plus personne ne peut le financer, « François III » s’apprête à tuer l’économie pour faire face.

Délire.

Alors que les solutions sont là, sous nos yeux, qu’il suffirait d’en décider, mais non au contraire.

C’est à peine croyable : La troïka impose une cure d’amaigrissement à la Grèce et on en voit les effets désastreux dans les rues, dans les urnes et mêmes dans les comptes et autres prévisionnels, sur le modèle des « déclinistes » et c’est cette médecine-là qu’on voudrait nous imposer !

Malheureux peuple de « Gauloisie » : Tes élites sont vraiment nulles !

On le disait encore dans le premier post de la série

Ou le second, je ne sais déjà plus !

 

IV.A : D’abord le commerce… on y revient toujours.

 

C’est le grand oublié de ce début de quinquennat : Le commerce occupe pourtant aujourd'hui une place essentielle dans le paysage économique du pays.

Non seulement un industriel ne vend rien sans un réseau de commerçants dynamique (le commerce consiste seulement à mettre en relation un producteur avec son consommateur final), mais en plus le commerce représente 20 % de la valeur ajoutée du secteur marchand, contre seulement 15 % pour l'industrie.

Et il emploie plus de 3 millions de salariés, faisant ainsi jeu égal avec cette dernière.

 

Plus encore, le commerce a démontré sa forte capacité de résilience face aux crises économiques, jouant un rôle de « secteur refuge » et de stabilisateur : En l'espace de vingt ans, l'emploi a progressé de 25 % dans le commerce, au moment même où notre industrie subissait une hémorragie de 30 % de ses effectifs, et nous avons tenté de vous montrer aussi pourquoi !

Force est pourtant de constater qu'il n'occupe pas la place qu'il mérite dans les débats et réflexions sur l'emploi et le « redressement productif » qui s’engage.

 

Or, le commerce reste un formidable gisement d'emplois, jusqu'ici peu sujet à la délocalisation, par nature et essence : Il est forcément proche du client pour mieux le servir.

Pour nombre de jeunes, « d’élite » ou non, il représente la première porte d'entrée dans la vie professionnelle : Un jeune actif sur quatre y travaille.

Le commerce est également l'un des rares secteurs où l'ascenseur social fonctionne encore : Tout vendeur peut espérer devenir directeur de magasin ou monter son propre commerce, voire sa propre enseigne.

Essayez d’en faire autant avec un établi de menuisier ou une administration du public !

Secteur traditionnellement intensif en main-d’œuvre smicarde à dominante « employés », le commerce connaît aujourd'hui une diversification et une montée en gamme de ses qualifications.

Mais c’est dire si le « coût de la main-d’œuvre » n’est décidément pas le critère discriminant de la « compétitivité »…

Passons !

 

Ces nouvelles opportunités d'emploi ne doivent pas cacher les menaces qui planent aussi sur notre commerce, si les pouvoirs publics n'y portent pas un regard plus attentif : Désormais, la relation client n'a plus de limite géographique, ce qui pourrait bouleverser la localisation traditionnelle des emplois sur les lieux de vente, avec de fortes secousses déjà annoncées sur les formats traditionnels (hypermarchés, périphéries).

 

D'autant que notre commerce constitue un formidable réservoir de valeur ajoutée pour le tourisme.

Champions mondiaux de la mode et du luxe, du cosmétique, de la maroquinerie et des accessoires, de l'art de vivre et de la gastronomie, nous ne maintiendrons notre rang que si nous parvenons à adapter notre offre aux attentes nouvelles des touristes, que ce soit en termes de qualité d'accueil, de gamme de produits, de concept commercial, de saisonnalité ou d'horaires.

Là, le commerce a surtout besoin de souplesse et d’efficacité dans un monde du travail régit par les carcan du Code du travail…

(On compte 38 types de contrats de travail, 27 régimes dérogatoires et une dizaine d’organisation du travail avec la mise en place des RTT…)

Avec 77 millions de visiteurs par an, mon pays est le seul pays au monde qui accueille un flux de touristes supérieur à sa population : Qu'attendons-nous pour mieux valoriser les synergies qui existent entre tourisme et commerce ?

 

Enfin, le commerce constitue un vecteur privilégié de diffusion des nouvelles technologies de l'information, dont on sait le rôle moteur dans la croissance d'un pays.

Loin de l'image d'Épinal d'un secteur immobile et figé dans le passé, notre commerce est en train de se digitaliser et de se réinventer sous nos yeux.

L'essor du commerce en ligne et d'Internet, mais surtout les changements de comportement des consommateurs, toujours plus exigeants et réactifs, devrait nous obliger à repenser de fond en comble nos canaux de communication et de distribution, nos techniques de paiement et notre relation-client, pour aller vers un commerce plus riche en expérience, en services et en proximité...

Le commerce participe ainsi pleinement au processus d'« innovation créatrice » qui est le propre de toute économie en mouvement.

 

Et si nous voulons renouer avec une croissance durable et riche en emplois, ancrés sur l'ensemble de ses territoires, elle doit miser sur tous ses atouts, sur tous ses leviers. Aujourd'hui, tout se tient : La compétitivité industrielle d'un pays dépend étroitement des liens tissés avec le commerce, que ce soit sur le plan des réseaux de distribution, de la logistique ou du marketing des produits.

Il conviendrait de porter un regard neuf sur nos territoires et notre commerce qui structurent la majorité des emplois privés d'aujourd'hui et de demain.

 

Mais non, mais non !

Outre les mesures autistes et Malthusiennes qui empêchent l’essor du commerce, comme la loi Royer et les suivantes, le commerce s’en prend plein la tronche avec des taxes ahurissantes sur les surfaces commerciales, par exemple, issu de la fiscalité locale ; nous en avons déjà parlé ici-même.

Même la nouvelle taxe sur les « surfaces couvertes » (qui visent les parkings : « No parking, no business ! » disait Chétochine revenant des USA dans les années 70)

Essayez de monter un centre commercial, juste pour rire : Vous avez un terrain disponible, une étude de marché favorable parce que vos clients habitent autour et que le réseau routier est déjà assez dense (même si on persiste à donner mauvaise conscience, quand on ne le rackette pas, à l’automobiliste).

Avant d’y passer les bulldozers, il va vous falloir le viabiliser, ce qui est normal. Après seulement, vous pourrez construire.

Mais dès que le projet prend forme, les contacts pris avec les enseignes porteuses, les premiers devis arrivés, il vous faut d’abord obtenir l’autorisation des commissions spécialisées et obligatoires.

Là, je ne vous raconte pas les délires des « petits-commerçants » de centre-ville qui voient déjà leurs marges fondre et surtout revoir leurs volumes à la baisse, sans se rendre compte qu’un centre-commercial, c’est attractif par nature pour le chaland et qu’il en reste toujours un peu-beaucoup, en termes d’emplois, de pouvoir d’achat et de retombées économiques pour tout le monde, y compris de recettes supplémentaires dans les caisses de la municipalité locale !

Ah oui d’accord, c’est une évidence : Il se pourrait qu’avec l’arrivée de nouveaux publics, les bâtiments existants prennent un peu de valeur, et qu’il faille bien construire pour héberger les « nouveaux-venus ».

Ce qui veut dire de nouveaux équipements locaux (crèche, école, poste, stade, piscine, salle des fêtes, lignes de bus…) qui viendront enrichir le confort de tous ceux qui les serviront et s’en serviront…

Mais ça, je ne l’ai jamais ni vu ni entendu dans les comptes rendus de séance d’enquête publique, jamais !

 

Mais pas seulement : La DDE vous imposera naturellement de réaliser des bretelles d’accès qu’elle se chargera de sous-traiter à d’autres sans que vous n’ayez d’autre choix que d’aligner les signatures sur un chéquier.

Peut-être même deux…

Je ne vous dis pas les « pompiers » qui ergoteront qu’il y aura plus de 1.000 mètre-cubes de matière inflammable, obligeant à creuser une vaste piscine pour alimenter les rangées de sprinkler « au cas où que », réglementation du ministère de l’écologie et de l’environnement oblige…

D’ailleurs, pour peu que vous soyez à proximité d’un site classé recouvert d’éoliennes, on vous fera des misères.

Les associations de riverains, d’écologistes, de tout type de « grincheux » vous mettront des bâtons dans les roues sans voir que leurs fils resteront peut-être au pays pour avoir un travail sur place…

Les « déclinistes » seront à l’œuvre à chaque minute, ne vous en faites pas !

 

J’insiste : Pourquoi le commerce est si important ?

– Parce qu’il y a deux types de distribution (et pas trois) : La « numérique » qui mesure l’importance de la « présence » d’une référence dans un univers donné (pas de présence, pas de vente) et la distribution de « valeur » qui indique le « taux de pénétration » sur un segment de vente de la référence (élevé, il signifie une absence notoire de la concurrence sur un territoire donné).

Et pour avoir de la « valeur », il faut du « numérique » pour amorcer la pompe !

C’est le « B.A – BA » de tout industriel…

– Parce que « celui qui sait », c’est celui qui est au contact avec le client utilisateur final : Un commerçant n’achètera jamais rien qu’il sait ne pas pouvoir revendre (définition même d’un commerçant inscrit dans le « Code de commerce »).

Il n’achète que le « pré-vendu ».

C’est d’ailleurs la recette du succès des « ventes à distance » : Le stockage intermédiaire de la marchandise n’existe que pour regrouper-dégrouper lesdites marchandises. S’il reste un carton en vadrouille le soir, c’est qu’il y a un client pas livré…

Un travail de manutention prépayé, donc des marges faibles mais suffisantes.

 

Imaginez mon désarroi quand je traverse une ville de province où les commerces et artisanats d’antan sont remplacés par des agences de banque ou des marchands de téléphonie !

Ah c’est sûr, les marges des banques et des agences de téléphonie sont telles qu’ils peuvent racheter « à pas cher » des pas-de-porte en quantité !

Se servant ainsi avec la férocité de la distribution numérique… pour faire de « la valeur ».

En attendant, ça tue tout le monde au passage, anticipant ou suivant la mode des centres commerciaux-champignons installés en périphérie où il faut encore et encore toujours se rendre en … voiture, une fois de plus !

Tout se tient par la barbichette, finalement.

 

C’est là que « Bling-bling » il a eu tout faux à son époque rocambolesque !

D’un côté des industriels qui affirmaient haut et fort avoir fait les efforts sur leurs prix et marges, de l’autre les commerçants accusés de s’en mettre plein les fouilles et au milieu des consommateurs toujours plus nombreux à être mis au chômage (par l’industrie, forcément : C’est elle qui a perdu le plus d’emplois) à ne plus pouvoir « soutenir » la croissance malgré le « travailler plus ».

Et un État qui se mêle encore une fois de ce qui ne le regarde pas, mettant tout le monde autour de la même table pour vouloir … « réformer » !

Réformer le commerce … lui qui a existé avant les États, à inventer les échanges, les moyens de paiement qu’on utilise encore tous les jours, la monnaie et les effets de commerce comme le chèque : Gros délire !

Pour aboutir à quoi ? À à peine la conservation d’un peu de marge (dont on signalait déjà son effondrement) pour les industriels contraints de rester patriotes en se délocalisant pour exister encore au pays, au détriment du consommateur, le commerce n’ayant fait que répercuter les hausses de taxes, comme celle de soutien au pêcheurs.

Le commerce collecte en bout de chaîne, rien de plus : S’il meurt, il laisse des ardoises et il n’y a plus de collecte et c’est bien aussi une des causes de l’effondrement de la recette fiscale.

 

Bref, le commerce, ça ne se réglemente pas, sauf à s’assurer qu’il n’y a pas de « distorsion » dans le jeu naturel de la concurrence.

D’ailleurs, à part quelques volontés de transparence dans les prix (qui est devenu même un argument de vente), il n’y a pas eu de « grande réforme » annoncée pourtant tambour battant !

Nos « sachants » ne comprenant rien au commerce, parfois jusqu’à son utilité (je me souviens encore de 1973, le premier gouvernement du « Chi », qui souhaitait faire disparaître tous les intermédiaires entre le producteur et le consommateur…), et hélas préfèrent « l’oublier », quitte à souhaiter sa disparition !

 


Programme économique : le retour des "Déclinistes" ?... (VI)

 

L’objectif du « Parti de la Mer – Normandie » est de créer un parti de "droite libérale" doté d’une très forte composante maritime adaptée à la formation humaine des jeunes.

Je propose avec la série de notes ‘Le retour des Déclinistes » un ensemble  d’éléments de réflexion destinés à définir un programme économique.

Ils sont repris d’une série de textes rédigés par « I-Cube ».

En voici le sixième billet.

Bonne lecture !...

Jean-Charles DUBOC

 

 

Le Statsraad Lehmkuhl sortant de Bergen

 

Le retour des « déclinistes » ? (VI)

Il va falloir faire avec…

 

Car l’actualité de ce début de mois de juillet aidant (eh oui, le temps passe et il y a eu tellement de choses à dire et à faire dans l’urgence, que je n’ai pas eu le temps de consacrer à ces « billets » plus de quelques minutes ces dernières semaines…), on nous « bassine » avec un ministre du « redressement productif »…

J’en rigole encore !!!

 

Non seulement il s’agit du ministère de l’industrie, ignorant superbement le commerce, petit ou grand comme autant d’inutile, mais une fois de plus, l’industrie, et le commerce, « dégraissent » pendant que l’administration étatique se met au régime pour éviter d’accroître son obésité et que les « jeunes » lorgnent plus ou moins fort vers les « fonctions territoriale & hospitalière » reniflant que c’est là où se trouve vraiment les derniers gisements d’embauches à leur portée…

Au moins pour un temps encore : On se soignera toujours plus et la proximité territoriale n’est pas délocalisable !

 

III – Le sabordage industriel

 

D’abord, il convient de rappeler que notre beau pays de « Gauloisie industrieuse », ce sont les « verts pâturages » avant d’entrer dans l’ère industrielle.

L’ère industrielle, c’était le charbon et l’acier, et les machines à vapeur.

Constatons qu’à coup de subventions onéreuses, nos « verts pâturages » nourrissent toujours quelques-uns de nos « pôvres », mais qu’à part le vin et les fromages, on n’exporte plus rien et que les « restau du cœur » font le plein à toutes les saisons…

Ensuite, les mines de charbons ont fermé, et que l’acier, là encore à grands coups de subventions, a changé de main pour s’appeler « ArcelorMital » et non plus Sacilor ou Usinor … quand il est resté quelques « hauts-fourneaux » encore en activité.

Avec le bel acier, ont persiste à faire des rails et des locomotives, du fer à béton et quelques cuves de réacteurs nucléaires et autres moteurs « mécaniques », mais plus tellement de bateaux remplacés par des avions et des fusées …

 

Reste, pour ne prendre qu’une seule filière en difficulté, qu’on avait 4 constructeurs majeurs de l’automobile (Renault, Peugeot, Citroën et Simca, Société Industrielle de Mécanique et de Carrosserie Automobile, franco-italienne), il n’en reste plus que deux, Renault qui a bouffé Nissan, PSA qui a bouffé Citroën, quant à Simca, il a été bouffé par Chrysler, puis Talbot (franco-britannique) et enfin PSA !

On parle de « réindustrialiser » le pays : Et justement, si le secteur de l’automobile est un gros pourvoyeur de main-d’œuvre, directement et indirectement via l’ensemble des sous-traitants et équipementiers (Michelin, Valéo, etc.), sur un marché domestique, Renault s’essouffle et met au chômage technique quantité de sites « gaulois », mais est sauvé par les usines produisant la marque roumaine « Dacia » qui produisent ailleurs qu’en « Gauloisie du Smic », quitte à « importer » ses productions…

Quant à PSA, il n’a vendu qu’1,62 million de véhicules sur les six premiers mois de l'année 2012. Il explique son recul par le marasme du marché européen et par la suspension de ses exportations vers l'Iran.

Ainsi ses ventes de véhicules montés ont chuté de 10,7 % et celles d'éléments détachés de 31,3 % apprenait-on tout récemment.

Ses ventes en Europe, son principal marché, se sont effondrées de 18 % à 980.000 unités et ses parts de marché se sont érodées à 12,9 % contre 13,9 % un an plus tôt. « Le groupe est toujours pénalisé par un mix marché défavorable : les marchés traditionnellement les plus porteurs pour les marques Peugeot et Citroën (France, Espagne, Italie) sont en crise profonde », a commenté le constructeur.

Hors d'Europe en revanche, les ventes ont progressé excepté en Amérique latine (– 21 % à 122.000 unités) et en Iran où la dégringolade des voitures en kit a atteint 31,3 %.

C'est le cas en Russie (+ 17 % à 41.000 unités), en Chine (+ 7 % à 209.000 unités) et dans le reste du monde (+ 12 % à 124.000 unités).

Le deuxième constructeur européen a ainsi réalisé 39 % de ses ventes hors du Vieux continent, contre 38 % au premier semestre 2011 !

Et d’engager pour un milliard d'euros de réductions de coûts et 1,5 milliard d'euros de cessions d'actifs pour tenter de redresser une situation financière ébranlée depuis l'été 2011 par la chute des ventes, notamment de petites voitures en Europe du Sud.

En réponse à la baisse de ses ventes, PSA Peugeot Citroën pourrait supprimer cette année entre 8.000 et 10.000 emplois en « Gauloisie prolétarienne » nous apprend-on.

 

Et dans le même temps, les mêmes nous disent tout leur bonheur que d’avoir mis en place, avec Mitsubishi, à Kaluga située à 180 km au sud-ouest de Moscou un atelier d'assemblage utilisant des kits de pièces importés, qu’ils vont transformer en usine de production qui devrait rapidement passer à 125.000 véhicules par an : 85.000 unités pour PSA, 40.000 pour Mitsubishi.

La capacité optimale de production ne sera cependant atteinte qu'après l'installation de trois nouveaux ateliers (soudure, peinture et assemblage). Cette extension, prévue d'ici à la fin de l'année prochaine, fera passer le personnel de 1.700 aujourd'hui à quelque 2.500 employés !

Vous avez bien lu : On licencie ici, on embauche là-bas…

Une question de coût horaire de la main-d’œuvre ? Pas seulement…

  

L'usine, qui jusqu'à présent assemblait des véhicules initialement fabriqués à Sochaux puis démontés à Vesoul, acheminés en trains et remontés en Russie, est particulièrement mangeuse de « SMIC-Gaulois », peut-on supposer (une logistique lourde permettant de ne pas payer les droits de douane de 30 % sur l'importation, car les idiots qui affirment que les droits de douanes n’existent plus sont de sinistres ignorants…) !

Donc ce n’est pas que ça, puisque les ventes progressent sur place !

Mais la réponse industrielle aux droits de douanes fera désormais inclure des éléments de fabrication locale : Pare-chocs, roues, pneus, sièges et autres tableaux de bord venant de fournisseurs locaux seront ainsi intégrés aux véhicules assemblés. D'autres pièces détachées doivent suivre.

Et là, c’est autant de moins pour tous ceux qui restent plantés les deux pieds dans le même sabot.

Et PSA d’ajouter que déjà il a été enregistré une hausse de 35 % de ses ventes en 2011 et de 25 % au premier trimestre 2012 sur place.

 

Comment en est-on arrivé là ?

À fermer au pays et ouvrir à l’étranger pour sauver les meubles ?

Que les « sachants » et autres « déclinistes » y voient naturellement le fondement de leurs « raisonnements à deux balles », la démonstration de tous leurs théorèmes !

 

En fait, ils se les sont tirés dans les deux pieds, les deux balles de leurs « méditations » !

Tout simplement en « écrasant » sous les taxes et les textes une industrie considérée comme une poule aux œufs d’or :

TIPP, Taxe à l’essieu, Timbres des cartes-grises, TVA (à 33 % à une époque), vignette, taxe sur les assurances, taxes sur les « super profits » des pétroliers, et puis après la « vague verte », éco-pastille, malus écologique, et j’en passe.

On fait tout pour décourager l’usage de la voiture chez nous : Places de parking détruites (Vélib’, autolib’ et Cie), couloirs de bus, emprises sur la chaussée des tramways créant des embouteillages nombreux, prix des amendes renforcé, contrôle techniques obligatoires et j’en passe aussi !

Comment voulez-vous que dans ces conditions le « marché domestique » progresse ?

Et avec quel argent puisque la filière licencie en tournant le dos à ce qui a fait la fortune du « fordisme », justement ?

 

Ce qui n’empêche pas de dépenser des milliards et des milliards dans le réseau routier … qu’ils vont en avoir l’air malin quand plus personne ne l’empruntera…

On va jusqu’à imposer la circulation alternée quand l’ozone qui disparaît aux pôles envahit les délicates alvéoles pulmonaires de « ma nichée » ;

On donne mauvaise conscience aux « pôvres » de polluer à raison de plus de 100 g de CO2 au kilomètre parcouru qui irait augmenter l’effet de serre de la planète (même si le CO2 est plus lourd que l’air et finit au fond des océans, loin de la stratosphère)…

Attendez, n’en jetez plus : On reste clos chez soi et on se fait livrer en camions la bouffe depuis le supermarché du coin, y’a pas photo !

Aussi ne venez pas vous plaindre si vos « tas de boue à roulettes » ils restent à l’usine !

 

Pire, pour soutenir l’industrie automobile, on a inventé la « balladurette » et ensuite la « jupette » et encore en 2008-2009, la « prime à la casse ».

Et c’est une opportunité qu’on s’apprête à relancer avec délectation.

C’est effectivement un moyen de relancer les ventes, mais à quel prix ?

Outre le coût pour les finances publiques (qui est moins tragique qu’on ne le croit, puisque l’effet d’opportunité collecte de la TVA en compensation), mais qui n’ont pas besoin de cela en ce moment, il y a un coût industriel pour la filière elle-même.

Le rebond des ventes lié à la prime à la casse est systématiquement suivi d’une forte contraction quand le processus prend fin.

C’est encore ce que nous observons depuis le début 2012.

Les constructeurs sont alors obligés de proposer des rabais pour continuer à attirer les clients et écraser les « coups d’accordéon ».

Finalement, le taux de marge sur les véhicules vendus décroît alors même que les ventes en volume restent faibles, même si finalement, on met tellement d’équipements superfétatoires dans nos bagnoles qu’il est presque plus sympa de regarder un film dans sa voiture plutôt que dans son salon…

 

Constat : La filière perd donc sur les deux tableaux, les prix et les volumes !

Si l’on ajoute à cela le fait que la prime à la casse ne profite pas forcément aux constructeurs nationaux et aux sites de production « Gaulois », on comprend vite que ce n’est pas la bonne solution.

Ainsi et à titre indicatif, en juin 2012, Renault, à la différence de PSA, a vu ses ventes en « Gauloisie routière » progresser de 9 %. Mais ce succès est uniquement le fruit d’une croissance de 40 % des ventes de sa filiale DACIA. Ce qui signifie que les ventes de la marque Renault ont poursuivi leur déclin.

On vous l’avait dit : La guerre économique se fait sur les prix, pas ailleurs !

Il faudrait que l’industrie, comme le commerce l’a déjà fait, devienne « discounteuse » : On en est encore très loin !

Quand il s’agit de bagnole, ils ne savent pas comment faire alors que ça fonctionne partout au monde (puisqu’ils y vont tous).

Et quand il s’agit de cuve de réacteur nucléaire ou d’avions militaires, il y a tellement de commissions et de rétro-commissions à verser que la décision d’achat est vraiment et uniquement de nature … politique !

  

Ce que montrent les statistiques du commerce extérieur est que la filière automobile, qui comporte les véhicules mais aussi tous leurs composants, était jusqu’à la fin du siècle dernier excédentaire.

Elle est devenue déficitaire au milieu des années 2000. Or, cet état de fait ne peut s’améliorer simplement en soutenant les achats de voiture sur place.

Au contraire puisque les achats se feront sur la base d’une insuffisante compétitivité du « site Gauloisie ».

En bref, subventionner la filière, c’est payer en « bon endettement public » les productions étrangères : Les « déclinistes » devraient y renoncer, quitte à jeter sur le pavé des dizaines de milliers de chômeurs comme pour mieux leur donner raison !

Mais ils ne le feront pas : Ce serait nier leurs dogmes !

 

D’ailleurs, ils font très fort : Une promesse, même électorale, c’est une promesse.

Or, « François III » a promis de taxer les compagnies de pétroles encore plus fort, et même sur leurs stocks ! Et le gouvernement a annoncé l'instauration d'une taxe exceptionnelle de 550 millions d'euros sur le secteur pétrolier, qui, si elle était répercutée sur les consommateurs, augmenterait les prix des carburants à la pompe d'un centime par litre (seulement ?) d'après Bercy.

En fait, Total notre pétroleux national a déjà calculé qu’il n’en paierait pas plus de 150 millions… déductible de son IS, naturellement !

 

Et l’UIP de communiquer : « Le gouvernement s'est fait « éblouir » par les profits de Total en décidant d'une surtaxe pétrolière, sans comprendre que tout le système de distribution pétrolière est sinistré », a critiqué la semaine dernière l'Union des importateurs pétroliers (UIP), qui représente 25 % du marché des carburants via Carrefour, Casino, Auchan et Cora.

Le secteur est sinistré à travers les raffineries qui ferment, à travers les dépôts pétroliers qui ferment les uns après les autres, il est sinistré à travers les stations-service qui ferment à raison de 300 à 500 par an !

C’est « une ponction gravissime ».

En effet, ce prélèvement prendra la forme d'une taxe de 4 % sur la valeur des stocks de produits pétroliers détenus en métropole au quatrième trimestre 2011.

Le délégué général de l'UIP s'est étonné que cette taxe porte sur des réserves de carburant que l'État impose lui-même aux distributeurs, en les obligeant à avoir l'équivalent de trois mois de consommation dans leurs dépôts…

En « Gauloisie sinistrée », 60 % du carburant vendu passe par les stations de la grande distribution (Leclerc et Intermarché en indépendants, les autres via l'UIP). Total ne détient lui qu’un peu plus de 20 % du marché.

Cherchez l’erreur !

Notez qu’aucune de ces enseignes ne gagne plus d’un centime du litre : C’est un produit d’appel (au point que le pétrole vendu dans la grande distribution n’est pas le même que chez les pétroliers : Vérifiez, il y a 10 % de moins de kilomètres à parcourir avec un plein !), qui fait que quand « pépère » fait la queue pour faire le plein, « mémère » en profite pour la faire devant les caisses…

 

C’est dire qu’on décourage « sévère » le « redressement productif » du pays, dans ce pays !

 

Car oui, on nous dit que la « compétitivité » est dans le coût de la main-d’œuvre ! Pour sûr même, quoique le dire ne tient pas en comparaison avec l’Allemagne.

Oui nous sommes « mauvais » dans les emplois peu qualifiés, trop coûteux, à cause d’un Smic parmi les plus forts, un temps de travail parmi les plus courts et des charges sociales parmi les plus élevées.

C’est vrai.

Mais pas seulement : On est encore plus « mauvais » en taxes annexes et en indirects !

 

Mais que diable, pourquoi des « sachants », des « déclinistes », des « La-roue-tout-roux », au lieu d’inventer la taxe carbone n’inventent-ils pas la « CSPM » en faisant cotiser (et non pas taxer) nos importations de produits manufacturés (oui, je radote) ?

Ça permettrait pourtant de rééquilibrer nos régimes sociaux, de rendre de la marge aux entreprises et même d’en redonner aux « laborieux ».

Mais non, mais non, les « déclinistes » préfèrent taxer encore plus tout et n’importe quoi, augmenter les taux de cotisations sociales, rendant encore plus coûteux le prix du boulot et en en retirant encore plus dans le porte-monnaie des « pôvres ».

 

Il faudra faire avec, parce que pour reprendre un raccourcis « Les socialistes aiment tellement les pauvres qu’ils en fabriquent ! »

À la pelle !