L’échec de la Police de proximité a été causée, d’après l’analyse de Sebastian Roché, par l’absence de doctrine, l’absence d’objectifs préalablement définis, l’absence de visibilité de la Police, ainsi que par une réforme soumise à de nombreux aléas comme les budgets rognés de la police ou encore par des textes de lois mal reçus et une hiérarchie policière ne comprenant pas cette réforme...
Nicolas Sarkozy, Président de la république, a demandé, le 30 juillet 2007, à Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, de poursuivre la diminution de la délinquance, qui devra «continuer de baisser, de 5% en deux ans pour la délinquance générale, de 10% pour la délinquance de voie publique». Par ailleurs, «le taux d'élucidation des crimes et des délits devra pour sa part être porté à 40% en moyenne» contre 33,2% en 2006. Il est notamment demandé à Michèle Alliot-Marie d’être «particulièrement ferme à l’égard des violences aux personnes, qui restent en augmentation»…
La situation dans les banlieues est aussi une autre priorité. S’il est demandé à Michèle Alliot-Marie une «lutte déterminée contre les bandes et la criminalité» ou «la fin de l'immunité pour les délinquants», elle devra aussi assurer «le droit à la meilleure éducation possible pour ceux qui veulent s'en sortir, le combat contre les discriminations, en particulier en matière d'emploi et de logement, et le travail de préférence à l'oisiveté». Il lui faudra aussi veiller à «l’implantation dans les quartiers en difficulté de services publics».
Ce cahier des charges transmis à Michèle Alliot-Marie me fait souligner que la politique actuelle ne donne aucune part à la prévention et à la formation humaine des jeunes et que ceci est une erreur car toute éducation est un mélange de contraintes et de gratifications.
L’augmentation continue de la délinquance nécessite des réponses très fermes de la Police, et de la Justice, mais demande aussi un minimum de questionnement sur les raisons qui poussent une partie de la jeunesse à sombrer dans des comportements délinquants, destructeurs pour eux-mêmes mais aussi pour le réseau social...
C’est le but de ce Blog de proposer un important programme de formation humaine des jeunes qui puisse réellement apporter de nouvelles solutions pour former, d’une façon humaine, nos jeunes, et que cela soit autrement que par la politique du bâton, car toute formation, notamment pour les jeunes en difficulté, doit être basée sur le bâton, mais aussi sur la carotte!…
Ce que l’équipe au pouvoir semble totalement ignorer.
En effet, une politique moderne se doit d’être basée sur de solides études médicales, scientifiques, psychologiques, et non pas sur des effets d’annonce qui ne sont rien d’autre qu’une manipulation du public.
Je vais ainsi argumenter en proposant un très important programme de formation des jeunes par la navigation, en équipage, en haute mer, à bord de grands voiliers et qui permet d’axer la formation des jeunes vers l’action, la liberté et la responsabilisation de l’individu.
Ce projet pour les jeunes marginalisés est basé sur une expérience et une théorie psychiatrique qui font référence, et dont aurait dû inspirer le gouvernement.
En effet, ce type de formation reprend des schémas comportementaux, basés sur la responsabilité et l’autonomie, tels qu’ils ont été expérimentés au Centre de soins en Milieu maritime des Sables-d’Olonne (Hôpital Mazurelle / la Roche-Sur-Yon) qui a fait naviguer 1500 malades, en 10 ans, à bord d'un voilier de 12 mètres.
Cette thérapie est maintenant théorisée par des psychiatres et vous trouverez quelques réflexions dans les extraits du document intitulé "VOILE EN TÊTE VI", présenté lors des régates de La Rochelle le 24 octobre 1997 :
« …la déstructuration du processus pathologique dont il s'agit ici, est une constante fondamentale de presque toutes les thérapies, aussi bien biologiques et organicistes que psychothérapiques, qu'elle qu'en soit la profondeur. On peut donc placer en hypothèse, que plus on élimine de facteurs environnementaux ayant participé à l'élaboration morbide, ou en ayant seulement témoigné, plus importante est la déstructuration. »
« Sur ces bases, il a été établi depuis 1962 en Vendée, que les régions naturelles les plus élémentaires étaient la haute mer, le désert, la haute montagne. L'expérimentation s'y est faite depuis cette date, en Mer. On trouve en ce milieu avec le maximum de prégnance, de spécificité, et de pureté, l'Air, l'Eau, le Temps et l'Espace. Tout s'y déroule en outre, au sein d'un groupe restreint permanent ».
« Les exigences, voire les contraintes de la vie à bord, sollicitent obligatoirement toutes les fonctions psychiques et physiques de la Vie de Relation. Elles nécessitent leur réorganisation, harmonieuse, dans toutes les dimensions de l'Être intégré (psychique, corporel, social, cosmique). »
« Ce sont peut-être ces caractéristiques dynamiques mais plus sûrement encore l'environnement qui font que le marin se distingue assez nettement du terrien. A cet égard, pour ce qui nous concerne, on insiste généralement sur la présence constante de l'autre dans les activités coopératives indispensables, qui stimulent grandement la socialité inhibée ou négativée du patient. »
« Une différence est à faire entre la simplicité extrême de la structure de l'environnement en haute mer et la proximité persistante des éléments de la vie habituelle dans la navigation côtière, en se souvenant que le maximum de dépouillement environnemental sollicite en réaction un maximum de fonctions physiologiques fondamentales. »
« La relativité du temps devient aussi très vite dans ce contexte, une évidence pour tous. Le cosmos s'impose comme seul recours pour l'évaluation de la durée. Mais outre cette temporalité sidérale, il faut intégrer aussi celle du bord, rythmée par les impératifs de la navigation (quarts) et de l'inévitable vie du groupe (repas, sommeil). »
« La durée optimale de l'épreuve thérapeutique interroge inévitablement dès les premières étapes de l'expérience. Plusieurs années de réflexion nous amènent à penser que l'unité utile de temps thérapeutique est le mois. Si l'on dispose de moins de temps tout reste possible cependant, il suffit alors d'adapter, peut être de répéter les croisières ou de prolonger le "rêve du voyage". »
« La temporalité maritime, marquée de ses particularités, n'est pas un temps suspendu dans le cours de la vie. La croisière nécessite une préparation avant l'embarquement, dans un sas institutionnel, à terre si possible, où se retrouvent tous les participants, soignants et soignés. »
« Au retour on ménage symétriquement un temps de restitution pour l'évaluation, les bilans individuels et collectifs, les projets, les suites du programme collectif, et de chaque programme individuel ».
« Nous avons pu noter, sans équivoque possible, que même après vingt ans, le groupe marin ainsi formé, perdure et se reconstitue spontanément. Chaque patient reste en effet très marqué par l'expérience vécue et parle à son propos de "bout du tunnel", de "temps de normalité", de "ciel bleu dans l'enfer". "Quand repartons-nous ?" devient un leitmotiv. »
« Il est souhaitable qu'il s'agisse toujours d'un "voyage de rêve", qui remplit spontanément l'imaginaire pendant le temps de préparation (images, sons, lectures, récits) et qui se retrouve à l'identique, ensuite, dans la réalité du concret. »
« Cette expérience, d'une grande intensité vécue, appelle la critique, voire l'autocritique de l'imaginaire délirant. Il y a là un support psychothérapique utilement exploitable pendant de nombreuses années. »
« A travers leurs multiples expériences, les équipes soignantes insistent toujours sur l'importance de points particuliers, notablement répétitifs, sinon constants :
- La responsabilisation : l'homme de barre sent peser sur lui la charge de la vie de tous les passagers, et retrouve un niveau de vigilance et d'attention depuis longtemps oublié.
A l'inverse de la situation thérapeutique habituelle, c'est, ici, le patient qui contrôle : le pouvoir change de camp.
On a même pu dire que dans les cas les plus remarquables d'implication du sujet dans la situation de navigation, la folie l'avait déshabité. Sans doute parce qu'elle n'a plus de sens alors, ni plus de place dans cette nouvelle économie existentielle. Le choix est clair dit-on souvent avec insistance : vivre, ou parler son délire…, ou barrer!!
- Le plaisir, en contrepoint de l'angoisse ou de la peur, se décline sous toutes ses formes pendant le voyage et surtout après. Il constitue un des piliers de la thérapeutique de restructuration. Nul ne le conteste dans le milieu maritime des soins qui rejette massivement le dolorisme comme philosophie fondatrice du soin et de la santé.
« La mer et le bateau suscitent des déferlements fantasmatiques universels. Leur puissance, que vérifient les investissements démesurés, imaginatifs ou tangibles, ne peut laisser insensible le thérapeute toujours à la recherche d'une plus grande efficacité. En ces lieux sont accumulés les énergies des origines, archaïques, qui fondent le vivant tout entier et l'humain notamment. »
« Cette puissance, ainsi mobilisée, n'a guère d'équivalent pour se mesurer, s'opposer, se substituer aux monstruosités envahissantes de l'univers intérieur dans les déviations pathologiques de la réalité objectale… »
Extrait de : « Pistes pour une théorisation et pour le développement d'une pratique », par le Docteur Pierre Pennec.
Si l’expérience de l’Hôpital Mazurelle a été destinée à une population réellement spécifique, celle des personnes en souffrance mentale, elle a permis de définir une pratique et une théorie qui permettent d’extrapoler ce type d’action restructuratrice à des publics comme les jeunes marginalisés, ou les toxicomanes…
La dégradation continuelle, le "malaise" des banlieues, la fracture sociale qui est devenue un gouffre, sont les signes d'une société malade dont le principal symptôme est l'augmentation d’une délinquance généralisée dans les pays de l'Europe de l'Ouest avec parfois des caractéristiques racistes, nationalistes, de fanatisme religieux, qui rappellent les pires heures de notre histoire européenne.
Les causes en sont multiples : arrivée de populations émigrées ayant une culture et une religion différente et qui ne s’adaptent que difficilement aux démocraties européennes, échec scolaire et absence de qualification, mutation de société, assistanat, surcharge judicaire et manque d’effectifs de police, etc..
Les banlieues de nos grandes cités sont devenues des structures pathogènes caractérisées par un "enfermement" des jeunes qui y vivent en autarcie, en bandes, terreaux de choix pour un prosélytisme religieux archaïque… Le policier y est perçu comme un intrus sur un territoire qui appartient à la tribu…
Le philosophe Karl Popper a très bien défini dans son ouvrage « La société ouverte et ses ennemis » les caractéristiques qui conduisent à ce type de structure, berceaux de tous les totalitarismes…
De telles structures pathogènes nécessitent une réaction extrêmement ferme des pouvoirs publics afin de les faire éclater en les transformant en des structures ouvertes, comme par exemple vers le grand large…
De plus, la toxicomanie d'une partie de cette jeunesse présente un redoutable problème de santé publique alors que les dealers sont devenus les modèles à suivre d’adolescents qui ont perdu tout repère sain.
La seule solution véritablement efficace pour lutter contre la toxicomanie réside dans un sevrage et des thérapies énergiques, et la navigation en haute mer présente pour cela un environnement privilégié.
La solution à ces problèmes ne consiste pas à envoyer dans les banlieues, des "éducateurs", des "médiateurs", des "personnes relais" qui donnent à ces jeunes l'impression d'être des indigents assistés...
Il est nécessaire de leurs apporter la possibilité de quitter leurs banlieues dortoirs afin de découvrir l'Océan, le travail en équipage, la solidarité dans l'effort, et non pas dans la délinquance, dans la drogue ou dans le fanatisme religieux…
Il s'agit d’apporter à ces jeunes la possibilité de prendre la barre et d’avoir pour modèles des personnes droites et équilibrées, afin de devenir des adultes libres et responsables…
Le voyage maritime, en équipage, à bord de grands voiliers, semble tout à fait indiqué comme moyen de restructuration de ces jeunes qui ont besoin de découvrir le « bon risque » - celui de maîtriser et d'accepter les dangers et les risques de la vie - tout en acceptant la différence avec l’autre, sans devoir prendre les risques destructeurs de la délinquance…
La navigation en haute mer à bord d'un grand voilier (grimper dans la mâture!…) demande une vigilance qui exclut la consommation de toute drogue. Ce projet est particulièrement adapté aux jeunes toxicomanes encadrés par des équipes spécialisées et qui apprendront progressivement à revivre…
La remarquable expérience du Père Michel Jaouen, avec 30 ans de navigation, permet d'en constater l'efficacité par rapport aux autres prises en charge institutionnelles.
Je ne peux aussi que rappeler l’excellent texte de Rosemary Mudie intitulé « Une expérience qui change la vie » et qui reprend les avantages que peut apporter aux jeunes, la navigation en équipage, en haute mer, à bord de grands voiliers.
Afin de satisfaire à ces objectifs, ma première proposition est que chaque quartier difficile ait à sa disposition un grand voilier afin que les jeunes puissent bénéficier d’une formation humaine de qualité.
Et la deuxième proposition, qui surprendra encore plus, est que l’équipage, chargé d’encadrer les jeunes, comporte des policiers et des militaires en fonction afin de développer un véritable LIEN SOCIAL AU SEIN DES BANLIEUES.
Mais je dois aussi souligner que ce projet est d’abord destiné à donner un enseignement de qualité à tous nos jeunes, quelles que soient leurs origines culturelles, ethniques, religieuses, en leurs apportant une dimension supplémentaire qui est celle du voyage, de la découverte de l’Europe, du Monde…
Car l’action envers les jeunes marginalisés ne doit pas faire oublier que ce projet est UN PROJET ÉDUCATIF qui concerne d’abord, et surtout, les jeunes des collèges, lycées, des universités, des grands écoles…
En effet, les voiliers proposés ont des tailles suffisantes pour posséder des salles de cours qui permettront de dispenser un enseignement universitaire et secondaire auquel s’ajoura le plaisir de la navigation à bord de grands voiliers ainsi que la découverte des différents pays maritimes de l’UNION EUROPÉENNE…
Ses objectifs rejoignent ceux de la déclaration de Laeken, du 15 décembre 2001, sur l'avenir de l'Union européenne, qui précisait que les trois défis fondamentaux que l’Europe doit relever sont:
« Comment rapprocher les citoyens, et en premier lieu les jeunes, du projet européen et des institutions européennes ? »
« Comment structurer la vie politique et l'espace politique européen dans une Europe élargie ? » « Comment faire de l'Union un facteur de stabilisation et un repère dans un monde nouveau multipolaire ? »
Le projet Euroclippers est ce qui manque à l’Europe, et son développement permettra de dynamiser considérablement les échanges de jeunes entre les pays de l’Union européenne.
La réalisation de ce projet maritime permettra, surtout, aux jeunes Européens de satisfaire leur attente d’un monde meilleur, plus fraternel, plus humain, ainsi que leur besoin d’aventure, de voyage, de découverte de notre planète, par la navigation le long des côtes européennes, en transatlantique, et même en circumnavigation…
Le projet Euroclippers sera développé par les dirigeants politiques des différents États de l’Union, mais aussi par les responsables des Régions, des ports, et sera, à ce titre, un formidable catalyseur des relations transrégionales.
Le développement de la navigation, en Europe, pour les jeunes, à bord de grands voiliers, sera aussi un facteur de paix dans un monde chaque jour plus dangereux et offrira une nouvelle référence pour une formation harmonieuse des adolescents et des jeunes adultes.
Le projet Euroclippers permettra de renouer avec la tradition maritime de l’Europe en développant la coopération européenne par la navigation des jeunes Européens le long des côtes européennes…
Quel meilleur support d’image pour l’Union européenne, qu’une flotte de grands voiliers portant les couleurs de l’Europe, parcourant sans cesse les côtes, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, avec escales organisées, festivals, courses, systèmes de qualification des équipages, mais aussi cycles de formation des jeunes ? …
Ainsi l’action éducative qui doit être réalisée en faveur des jeunes marginalisés des banlieues, se double d’une très importante dimension européenne.
Concernant le projet lui-même, et afin de faire face aux importants besoins de formation humaine des jeunes Français, et des jeunes Françaises, je propose un important programme de CONSTRUCTION ANNUELLE de grands voiliers qui a déjà été développé dans les notes précédentes :
Trente voiliers du type Royalist
Caractéristiques : Longueur hors tout : 22,8 m; Longueur à la flottaison : 18 m; Largeur : 6 m; Tirant d’eau : 2 m; Ballast : 21 t; Déplacement : 90 t; Surface de voile : 401 m2 Vitesse maximale à la voile : 9 nœuds (17 km/h); moteurs : deux Perkins de 115 CV; Autonomie au moteur : 450 NM (830 km). Nombre de stagiaires : 15. Nombre total de stagiaires (15 X 30) : 450 : Investissement : 100 millions d’euros (HT).
Le « Royalist » sortant du port de Lowestoft
Dix voiliers du type Tarangini et Lord Nelson.
Caractéristiques : Longueur hors tout : 51,70 m; Longueur au pont : 43 m; Largeur : 8,5 m; Tirant d'eau : 4,1 m; Déplacement : 420 t; Voilure : 1035 m2; Moteur : 2 fois 260 CV; Stagiaires : 40. Nombre total de stagiaires (40 X 10) : 400. Investissement : 120 millions d’euros (HT)
Le “Lord Nelson” sous voile dans la Manche
Cinq voiliers de type Cisne Branco
Caractéristiques : longueur hors tout : 78 m; longueur au pont : 60,50 m; largeur max. : 10,50 m; tirant d'eau : 4,8 m; tirant d'air max : 46,50 m; déplacement : 1038 tonnes; vitesse au moteur : 11 kt; vitesse sous voile max : 17,5 kt; Équipage 15. Stagiaires : 60. Nombre total de stagiaires (60 X 5) : 300. Investissement : 100 millions d’euros (HT)
Le “Cisne Branco” voilier-école de la Marine brésilienne
Trois voiliers du type Gorch Fock
Caractéristiques : longueur hors tout : 89,30 m; longueur au pont : 81,20 m; largeur : 12 m; tirant d’eau : 5,25 m; hauteur du grand mât : 45,30 m; surface de voilure : 2037 m2; nombre de voiles : 23; déplacement : 1760 t. Stagiaires : 100. Nombre total de stagiaires (100 X 3) : 300. Investissement 100 millions d’euros (HT).
Le « Gorch Fock » voilier-école de la marine allemande
La proposition du projet Euroclippers est de construire, chaque année, pendant dix ans, environ 50 grands voiliers.
L’investissement annuel serait d’environ 420 millions d’euros.
Le programme de construction, tel qu’il est défini actuellement, permettrait d’embarquer 1450 stagiaires simultanément.
Dans dix ans cela fera près de 14 500 jeunes embarqués pour un mois de navigation, soit encore 160 000 jeunes, chaque année…
Le projet Euroclippers est, ainsi, un projet éducatif à l’échelle de l’Europe.
L’investissement total sur dix ans serait d’environ 4 milliards d’euros.
Ces propositions peuvent sembler importantes, ou irréalistes, mais il faut savoir qu’avec la somme qui semble avoir été dérobée par François Mitterrand, lors du détournement des indemnités de la guerre du Golfe 90/91, près de 4,5 milliards d’euros, en valeur 2007, il est tout à fait possible de construire cette flotte de grands voiliers !!!...
L’exploitation de ces navires, en France, devrait être réalisée par la MARINE NATIONALE, car j’ai expliqué dans la note Terrorisme et contrôle des banlieues que cette activité rentre dans les objectifs de la Défense nationale.
Afin de réduire les charges financières d’un tel projet, la création d’un SERVICE NATIONAL VOLONTAIRE pourrait devenir une nécessité afin de réduire les coûts en personnel qui sont considérables sur un grand voilier.
Cette proposition de créer un service nationale volontaire m’oblige à rappeler que si la Police de proximité a échoué c'est peut être en raison des dysfonctionnements de la structure, mais c'est aussi, et surtout, par le fait que les appelés du contingents n'ont pas pu être remplacés !
Je rappelle que la l’arrêt de la conscription a provoqué, pour la police ainsi que pour la gendarmerie, une perte en personnel qui se chiffre entre 7 et 10 % des effectifs, selon différentes études, et que, pour palier à ce manque, il aurait fallut embaucher au moins 3 500 agents de police par an, sur 3 ans, et autant de gendarmes sans compter les départs à la retraite…
Budgétairement le coût est certes important, mais il vaut mieux investir dans une force de police qui contrôle réellement les banlieues plutôt que de risquer d'avoir régulièrement des explosions telles que celles de 2005, car dans certains lieux de la République la police ou la gendarmerie sont absentes depuis 15 ou 20 ans !
Le coût indirect de cet abandon se chiffre en délinquance !
En conclusion, ma proposition concernant les banlieues est de RECRÉER UNE POLICE DE PROXIMITÉ ET QUE CHAQUE QUARTIER DIFFICILE AIT, A SA DISPOSITION, UN GRAND VOILIER DONT L’ÉQUIPAGE SOIT COMPOSÉ DE POLICIERS, OU DE MILITAIRES.
Ceci permettra aux Policiers et aux Gendarmes qui seront affectés dans ces quartiers d’avoir à la fois un rôle consistant à châtier, lorsque c’est nécessaire, mais aussi à apporter une gratification – prendre la barre - lorsque les jeunes respecteront les règles.
Je souligne qu’il ne s’agit pas d’offrir des croisières aux délinquants, mais uniquement à ceux qui le mérite!...
Pour les délinquants, il doit y avoir le centre fermé, ou la prison…
Mais ce type d’activité peut, bien sûr, être aussi réalisé en collaboration avec la Protection Judiciaire de la Jeunesse, si cela est nécessaire…
Ce projet devrait être bien perçu par tous les jeunes, quelque soient leurs opinions politiques, leurs croyances religieuses ou encore leurs origines ethniques, car il leurs apportera un sentiment de LIBERTÉ, et d’évasion…
Les VOILIERS les plus adaptés à ce projet de Police de proximité sont le Royalist, qui permet la navigation à partir de 13 ans ½, et le Tarangini, parfaitement adapté aux navigations côtières et océaniques.
Jean-Charles DUBOC
C'esttrès bien tout cela, aussi n'y aura il que les voyoux qui auront la chances de monter sur des bateaux aussi légendaire ?
Ou le programme pourrait s'étendre aux autres grandes villes ?
Il faudrait 1800 bateaux pour contenter tout le monde et beaucoup d'argent.
Qu'en pensez vous ?
Rédigé par : Un lecteur avisé | 06 septembre 2007 à 12:59
Beau projet. En ce qui concerne la construction et l'entretien de ces navires, il y a aussi du potentiel en terme, de formation et d'emploi des jeunes (avec la dimension transmission des savoirs et savoirs-faire) Pour penser dans l'air du temps, on peut envisager aussi, une partie navigation touristique (croisère) ; c'est une source de revenus. Enfin je dit cela juste comme cela, j'imagine bien que cela a été pensé.
Rédigé par : Thierry L | 23 septembre 2007 à 19:40