Les prochaines guerres seront, vraisemblablement, des guerres contre le terrorisme, et les attentats du 11 septembre 2001 pourraient n’être qu’une introduction à de bien plus graves agressions qui risquent d’avoir lieu dans les capitales occidentales, avec des armes de destruction massive…
A ce titre, la dégradation du lien social dans nos banlieues pose de redoutables problèmes de sécurité à courte échéance.
En effet, les banlieues de nos grandes agglomérations sont parfois devenues des structures pathogènes dans lesquelles les jeunes vivent en autarcie, en bandes, et où le policier est perçu comme un intrus sur un territoire qui appartient à la tribu…
Certains quartiers difficiles sont autant de terreaux de choix pour la délinquance, et un prosélytisme religieux archaïque…
De plus, la toxicomanie d'une partie de cette jeunesse présente, un redoutable problème de santé publique qui ne peut être résolu que par la répression, l’éducation, et l’éloignement. Les dealers sont devenus les modèles à suivre d’adolescents et de jeunes adultes qui ont perdu tout repère sain.
L’exclusion d’une partie de notre jeunesse entraîne aussi le risque d’un possible recrutement d’une partie d’entre eux par des organisations terroristes islamistes.
Cette possibilité d’embrigadement de nos jeunes par des fanatiques religieux est extrêmement grave, mais nous devons admettre que nous en sommes en partie responsables par notre incapacité à avoir proposé à ces jeunes de véritables valeurs.
Il est nécessaire d’apporter à nos adolescents, et à nos jeunes adultes, des références dont ils seront plus fiers que de devenir des "calleiras", puis des caïds après un séjour en prison.
La solution à ces problèmes ne consiste pas à envoyer des éducateurs, des médiateurs, des personnes relais, qui donnent à ces jeunes l'impression d'être des indigents assistés...
Il est souhaitable de leur donner la possibilité de quitter leurs banlieues-dortoirs afin d’acquérir d’authentiques comportements sains basés sur la vie dans la nature lors de stages débarrassés de toute influence culturelle pathogène.
Ainsi l'océan, le désert ou la haute montagne constituent des références de choix pour la formation humaine.
Une des solutions éducatives, mais il y en a d’autres, réside dans la possibilité, pour les jeunes, de vivre une aventure en haute mer, à bord de grands voiliers, dans le désert, ou en montagne, tout en suivant un enseignement scolaire classique car, en plus de la délinquance, ces jeunes présentent souvent une sous-culturation inquiétante…
L’aspect psychiatrique de cette formation a été développé dans la note « Navigations thérapeutiques à bord de grands voiliers. »
Le défi auquel nous devons faire face est l’un des plus importants de notre époque et doit être l’une des priorités de notre gouvernement.
Différentes propositions sont présentées par les candidats à la présidentielle.
Pour ma part, je propose d’encadrer non pas uniquement les jeunes délinquants par des militaires, mais l’ensemble des jeunes, à un moment de leur formation, par l’armée…
La principale objection est que les armées sont faites pour faire la guerre et non pas pour éduquer ou avoir une activité sociale…
Mais les sociétés évoluent, tout comme les nouvelles biotechnologies qui sont capables de réaliser des armes de destruction massive comme je l’ai expliqué dans la note « Si vis pacem, para bellum… »
Ainsi le contrôle de nos banlieues par les armées va devenir progressivement nécessaire tout simplement parce que nos quartiers difficiles seront des endroits de recrutement privilégiés pour les terroristes islamistes.
Et si le rôle de la Défense Nationale est bien de protéger le territoire national, la situation actuelle dans les banlieues va faire que l’armée se sentira progressivement concernée lorsque des attentats graves surviendront en France.
Nous n’aurons pas d’autres choix que de contrôler nos banlieues avec une poigne de fer, dans un gant de velours, pour éviter que le prosélytisme religieux le plus rétrograde, et le plus haineux, ne détourne une partie de notre jeunesse pour en faire des terroristes islamistes déments.
Ainsi la formation humaine des jeunes, à bord de grands voiliers, rentrerait parfaitement dans l’objectif attribué aux armées de défendre le territoire national.
D’ailleurs l’idée n’est pas nouvelle car la gauche au pouvoir en 1982, dans le cadre des Opérations “anti étés-chauds”- inscrites au IX° plan - devenues ensuite opération VVV, a fait appel, plusieurs années durant, aux centres de formation de l’armée pour accueillir dans le cadre d’une démarche de prévention de la délinquance des jeunes particulièrement difficiles afin de leur offrir des activités sportives.
En 1982, sur 20 000 jeunes pris en charge par la Protection Judicaire de la Jeunesse, 300 sont partis à l’armée faire de l’escalade, de la plongée, de la moto, avec des encadrants militaires mais aussi des civils volontaires.
Du côté de la droite, l’amiral Christian Brac de la Perrière, gaulliste devant l’Eternel, a créé, en 1986, et à l'initiative de MM. Albin Chalandon, Garde des Sceaux, et André Giraud, ministre de la Défense, l’association JET « Jeunes en équipe de travail », qui était animée par d’anciens officiers de Marine.
C'est sous le couvert de cette association que des stages de rupture de quatre mois à l'intention des jeunes délinquants de nationalité française ou étrangère, en situation régulière, ont été organisés dans le cadre humain et financier de l'armée.
Les succès ont été au rendez-vous. Il y eût fort peu de fuites pendant ces stages malgré la porte grande ouverte. Après la sortie, il y eût, certes, des rechutes, mais un bien plus grand nombre de réussites ; beaucoup d’anciens stagiaires refaisant leurs vies normalement. Les dirigeants ont reçu des témoignages parfois extraordinairement émouvants de remerciements venant de jeunes délinquants sauvés, et réinsérés grâce à eux…
Ainsi, il est nécessaire de contrôler nos zones urbaines difficiles, et les autres, avec des activités sportives et éducatives, c'est-à-dire avec une approche humaine, et non pas uniquement par la force…
Mais, il est devenu quasiment impossible de développer ce type d’activité au sein des armées, dans le contexte actuel, en raison du resserrement des effectifs depuis la professionnalisation de la Défense Nationale, et du coût associé…
Aussi, en fonction de tous les éléments précédents, une remise en cause de la stratégie militaire actuelle risque, un jour ou l’autre, d’être nécessaire…
La navigation en haute mer, en équipage, à bord de grands voiliers, le long des côtes européennes, en transatlantique, en circumnavigation, que je développe en priorité sur ce Blog, présente de remarquables possibilités qui sont bien connues des Marines de guerre de la planète qui ont toutes retenues cette formation pour leurs équipages.
Cette possibilité doit être proposée au plus grand nombre dans l’intérêt même de la Nation.
Pour avoir une idée du type de voiliers disponibles, je vous recommande la note « Le Royaliste et le Sea Cadets Corps » qui présente un brick de 21 mètres parfaitement adapté aux jeunes à partir de 13 ans ½ , et la note présentant le « Tarangini », voilier-école de la Marine indienne, de 43 mètres de longueur au pont, qui est adapté aux jeunes à partir de 16 ans…
Le « Royalist » sortant du port de Lowestoft
J’ajoute que pour réaliser de tels projets il faudrait, très certainement, créer un service national volontaire afin d’avoir les coûts les plus faibles possibles, car les activités proposées demandent beaucoup de personnel…
Compte tenu des besoins, et pour les raisons ci-dessus, je propose de construire plusieurs dizaines de grands voiliers, chaque année, et que ceux-ci soient exploités par la Marine Nationale.
C’est disponible dans la note « Pour le rétablissement de la police de proximité, mais avec des grands voiliers » sur ce blog.
Jean-Charles DUBOC
On dit souvent la question européenne « enterrée par les candidats » ou on la qualifie de « question annexe » : il n’est rien. En tout cas pas du côté de Nicolas SARKOZY.
Un redémarrage de l’Union Européenne
Pour le Président de l’UMP, il faut « permettre à l'Europe de redémarrer ». Loin de vouloir remettre en cause le vote des Français du 29 mai 2005, mais conscient qu’il n’y a pas de « plan B », Nicolas SARKOZY souhaite faire adopter un traité limité aux questions institutionnelles, pour permettre à l’Union Européenne de fonctionner. Il proposera ainsi la création d’un poste stable de Président de l'Union européenne et d’un poste de ministre des Affaires étrangères européen.
Egalement soucieux de concentrer l'action européenne sur des politiques concrètes, Nicolas SARKOZY veut engager des négociations avec nos partenaires européens sur tous les sujets où nous avons besoin de politiques globales : l’immigration, l’énergie, l’écologie, la politique industrielle ou encore la recherche biomédicale.
En réponse à ceux qui pensent que l’Europe nous freine, Nicolas SARKOZY répond en proposant de permettre aux pays qui veulent avancer plus vite de le faire, en développant des coopérations renforcées.
Parce que l’Europe n’est plus en mesure d’accueillir de nouveaux membres, Nicolas SARKOZY demande que soit stoppée toute nouvelle adhésion tant qu'aucune réforme institutionnelle n'a eu lieu. Il exige également un arrêt des négociations d'adhésion avec la Turquie et souhaite les réorienter vers la conclusion d'un partenariat stratégique.
Une Europe plus protectrice
Pour une Europe plus protectrice, Nicolas SARKOZY prône, à l'image de l'espace Schengen sur la circulation des personnes, la création d’un grand espace de la sécurité, de la lutte contre le terrorisme et de la lutte contre la criminalité organisée. Il consisterait en des échanges de fichiers et de renseignements, des règles pénales communes ou encore la création d’un poste de procureur européen.
Nicolas SARKOZY veut aussi créer une force d'intervention européenne de sécurité civile (« casques verts »).
La France, plus présente en Europe
Parce que l’Europe ne se fait pas sans les peuples, Nicolas SARKOZY veut renforcer le rôle des représentants des gouvernements nationaux, notamment dans la conduite de la politique monétaire européenne.
Il veut en outre renforcer le rôle du Parlement français dans la conduite de la politique européenne de la France. Cela passerait par la création de commissions permanentes au Parlement, par la communication de tout projet d'acte européen et par la mise en place d’un débat au Parlement avant et après chaque Conseil européen.
Nicolas SARKOZY veut par ailleurs garantir le principe de préférence communautaire, pour permettre à nos entreprises de consolider leurs positions avant de se lancer dans la conquête de marchés extérieurs. Il veut modifier la politique européenne de concurrence, pour ne pas empêcher la constitution de champions européens. Il demandera enfin à l'Union européenne de supprimer l'attribution de fonds structurels aux pays qui pratiquent le dumping fiscal ou social.
Impliquer les Français dans l’Europe
Très attaché à la jeunesse, Nicolas SARKOZY veut donner à chaque jeune la possibilité de faire un séjour prolongé dans un pays de l'Union dans le cadre de ses études. Il propose ainsi la généralisation des programmes Erasmus et Leonardo, l’augmentation des bourses de mobilité et le développement des prêts à taux zéro.
De plus, afin d’impliquer davantage les salariés Français dans l’Europe, Nicolas SARKOZY souhaite créer un dispositif européen de participation des salariés aux bénéfices des entreprises européennes. Cette mesure aura par ailleurs un impact positif sur le pouvoir d’achat des Français : une des priorités du candidat de l’UMP.
Nicolas SARKOZY : la bonne voie pour la bonne Europe
Entre une gauche qui prône un élargissement infini de l’UE (au nom de la solidarité) et une extrême droite qui veut « sortir de l’Europe », Nicolas SARKOZY propose une voie équilibrée.
Entre une gauche qui agite sans cesse l’épouvantail d’une Europe qui serait « ultra-libérale » et une extrême droite qui décrit l’Union Européenne comme un carcan qui étrangle la France, Nicolas SARKOZY propose de faire de l’Europe un espace de protection accrue et un véritable moteur pour la France.
Louis BAPTISTE
http://opinionpolitique.canalblog.com
Rédigé par : Louis BAPTISTE | 02 mars 2007 à 16:52
Très intéressante synthèse
jcd
Rédigé par : Jean-Charles DUBOC | 02 mars 2007 à 19:38
Ouais ! On va construire plein de voiliers, et on va mette tous les vieux réacs dessus pour leur faire faire le tour de l'Antarctique. Peut-être que ça les calmera ?
Rédigé par : bast64 | 06 mars 2007 à 13:36
J'adhère absolument à la proposition de bast64! On en a quelques uns dans le formol déjà. Par contre, moins drôle, la mention "jeunes européens" en tête d'article... C'est pas un peu excluant, leur truc?
Rédigé par : brigitte | 06 mars 2007 à 15:49