La dégradation continuelle, le "malaise" des banlieues, la fracture sociale qui est devenue un gouffre, sont les signes d'une société malade, dont le principal symptôme est l'augmentation de la délinquance, généralisée dans les pays de l'Europe de l'Ouest, avec parfois des caractéristiques racistes, nationalistes, de fanatisme religieux, qui rappellent les pires heures de notre histoire européenne.
Les causes en sont multiples : arrivée de populations émigrées, ayant une culture et une religion différente, et qui ne s’adaptent que difficilement aux démocraties européennes, échec scolaire et absence de qualification, mutation de société, assistanat, surcharge judicaire et manque d’effectifs de police, etc..
Les banlieues de nos grandes cités sont devenues des structures pathogènes caractérisées par un "enfermement" des jeunes qui y vivent en autarcie, en bandes, terreaux de choix pour un prosélytisme religieux archaïque… Le policier y est perçu comme un intrus sur un territoire qui appartient à la tribu… Une telle structure nécessite une réaction extrêmement ferme des pouvoirs publics afin de la faire éclater, en la transformant en une structure ouverte, par exemple, vers le grand large…
De plus, la toxicomanie d'une partie de cette jeunesse présente un redoutable problème de santé publique. Les dealers sont devenus les modèles à suivre d’adolescents et de jeunes adultes qui ont perdu tout repère sain. La seule solution, véritablement efficace, réside dans un sevrage et des thérapies énergiques.
La solution à ces problèmes ne consiste pas à envoyer dans les banlieues, des "éducateurs", des "médiateurs", des "personnes relais" qui donnent à ces jeunes l'impression d'être des indigents assistés...
Il est nécessaire de leurs apporter la possibilité de quitter leurs banlieues dortoirs afin de découvrir l'Océan, le travail en équipage, la solidarité dans l'effort, et non pas dans la délinquance, dans la drogue ou dans le fanatisme religieux…
Il s'agit d’apporter à ces jeunes la possibilité de prendre la barre, d’avoir pour modèles des personnes droites et équilibrées, afin de devenir des adultes libres et responsables…
Le voyage maritime, en équipage, à bord de grands voiliers, semble tout à fait indiqué comme moyen de restructuration de ces jeunes qui ont besoin de découvrir le « bon risque »; celui de maîtriser et d'accepter les dangers et les risques de la vie, tout en acceptant la différence avec l’autre, sans devoir prendre les risques destructeurs de la délinquance…
La navigation en haute mer à bord d'un grand voilier (grimper dans la mâture!…) demande une vigilance qui exclut la consommation de toute drogue. Ce projet est particulièrement adapté aux jeunes toxicomanes, encadrés par des équipes spécialisées, qui apprendront progressivement à revivre…
La remarquable expérience du Père Michel Jaouen, avec 30 ans de navigation, permet d'en constater l'efficacité par rapport aux autres prises en charge institutionnelles.
Un certain nombre de voiler-écoles, de taille relativement modeste par rapport aux grandes unités, sont parfaitement adaptés à la formation des jeunes en grande difficulté.
C’est le cas du Tarangini, dont le designer est l’architecte naval écossais Colin Mudie, et qui est le voilier-école de la Marine indienne. La construction d’une deuxième unité a d’ailleurs été décidée récemment.
Le Tarangini, qui signifie "celui qui glisse sur les vagues", a été lancé en 1998. Longueur hors tout : 51,70 m. Longueur au pont : 43 m. Largeur : 8,5 m. Tirant d'eau : 4,1 m. Déplacement : 420 t. Voilure : 1035 m2. Moteur : 2 fois 260 CV.
Le nombre de personnes à bord est de 60 dont 45 cadets. Ce navire a aussi embarqué à son bord des cadets de 13 différents pays lors de la circumnavigation qu’il effectua en 2003/2004.
Il navigue toute l'année, et son autonomie au moteur est de 2000 miles nautiques, avec des conditions normales de vent.
Afin de satisfaire les importants besoins que suscite le malaise des jeunes, l’augmentation de la délinquance, la construction de cinq voiliers du type « Tarangini » semble un objectif tout à fait raisonnable si l’on veut un minimum d’action mesurable au point de vue des statistiques.
Le budget pour la construction de ces voiliers est d’environ 75 millions d’euros (HT)…
L’investissement peut sembler important, mais, si l’on se reporte à d’autres grands projets nationaux, ceci est tout à fait raisonnable tant dans les enveloppes financières, que par tous les aspects positifs, industriels, maritimes, économiques, qui seront naturellement induits…
Il faut savoir que ce navire est un sister-ship du « Lord Nelson » et qu’une construction en série de 10 unités pourrait réduire considérablement les coûts de construction.
Pour d’évidentes raisons opérationnelles, et de coût, la meilleure exploitation possible serait celle réalisée par la « Royale » qui est tout à fait qualifiée pour s’occuper de jeunes ayant des problèmes d’insertion sociale. Le porte-avion Charles de Gaulle compte ainsi, dans son équipage, près de 160 jeunes, ayant eu des difficultés dans la vie civile.
Pour l'action sociale, les coûts d'exploitation de ce type de navire sont très sensiblement inférieurs aux coûts des structures équivalentes à terre.
De plus, ce projet serait particulièrement prestigieux pour notre Marine Nationale d’autant plus que des voiliers d’une taille bien plus importante, comme le « Gorch Fock », voilier-école de la Marine allemande, pourraient être exploités pour les élèves des universités, des grandes écoles…
Ceci sera développé dans les notes suivantes….
Jean-Charles Duboc
Les photos sont disponibles sur : http://tallshipstock.com/
cher jean,
relisez mon article "Le Matriarcat sauvera t-il la grande borne ?"
Il illustre parfaitement l'histoire de ces cités.
Contruites à la fin des annéées 50 ou au début des années 60 sans aucun services publics , la plupart regroupe 5 à 10 000 habitants. Pourtant il n'y a ni Poste, ni ANPE, ni Police, ni ASSEDIC, ni mairie de quartier.
Lorsque les enfants grandissent c'est contrairement à moi -qui est été habitué à avoir un policier pour me faire traver les passages protégés quand j'allais à l'école primaires- sans presence policiére, ni présence de services publics.
Imaginez vous franchement un village ou une petite ville de 15 000 ames sans services publics ?
C'est pourtant dans cette optique qu'on été gérée les cités durant 35 ans !
Evidemment les années 1980 marque un premier tournant car non seulement la crise touche les cités comme le reste de la France, mais c'est la première génération de citoyens qui n'aura pas accés ou moins accés à l'emploi à cause d'une moins bonne desserte de leurs lieu de vie !
Les années passent, les batiments se délabrent et il faut attendre fin 1992 pour que soit mise en oeuvre une veritable politique de rénovation / reconstruction qui va durée jusqu'en 2003.
Dans le même temps le seul qui va tenter de mettre en place une presence policiére est M Chevenement avec la police de proximité.
C'est la premiére fois en plus de 30 ans que la police arrive dans les cités !
Las la fin du service militaire reduit de 7,5% les effectifs ! Et les policiers doivent faire de la paperasse !
Rajouter le problème d'une génération qui part à la retraite, + les 35 heures...et vous avez 2000 et 2001.
Mais vous constaterez qu'entre 1997 et 2002 il n'y a eu que très peu d'incidents comparables à ceux que nous avons connu en 2005 et aujourd'hui !
C'est pour moi le prix à payer !
Vous remarquerez aussi que depuis 2005 la population a changé. Les femmes africaines veulent avant tout que leurs enfants aillent à l'école , elles ont plus de pouvoir sur leurs maris (même si à priori cela n'appariat pas ) que les femmes mediterranéennes. Passer du Patriarcat au Matriarcat est pour moi un espoir, il faut maintenant mettre le paquet en matière de sécurité. Ces femmes ne demandent pas autre chose !
Une repartition juste des forces de polices et de gendarmeries sur tout le territoire, c'est ce que demandent ces femmes !
Moins de policiers dans le 92 et le 75 (actuellement 1 pour 150) plus dans le 91 le 93 et le 95 (actuellement 1 pour 600) c'est ça aussi l'Egalité.
Rédigé par : florent91 | 28 novembre 2007 à 10:25