2017 AG13, Gliese 710 et KIC 9832227
Et non : Aucune livraison nouvelle des « histoire d’en rire » des Kameulfs. Je ne sais pas ce qu’ils foutent en ce moment… Ce n’est quand même pas ni la vague de froid, ni le « Brexit », ni l’élection de « McDonald-Trompe » qui les empêchent de venir nous livrer incognito quelques exemplaires de la « Gazette de la Galaxie » !
D’où je vous extraie (avec le logiciel de traduction/adaptation mis au point par Jean-Marc) quelques « histoires d’en rire »…
En revanche, il s’est passé des choses dans notre environnement spatial immédiat – et plus lointain.
Certes, « l’exploit » de notre spationaute-national reste dans les mémoires alors qu’il a fait une récente sortie ultra-médiatisée autour de l’ISS. Bon, il faut relativiser : Ce n’est pas le premier « Gauloisien » invité à faire des cabrioles dans le vide sidéral.
Mais le quatrième…
Sa sortie n’est pas non plus extraordinaire d’un point de vue technique : Tout juste changer une batterie du bord. Ok, elle était grosse comme un frigo, mais rappelez-vous qu’en « microgravité », rien ne pèse, puisqu’il vaut mieux parler de « masse » (et non pas de poids) qui génère en revanche des effets d’inertie qui passent inaperçus quand je bouge mes meubles dans mon chez-moi-à-moi…
Non, l’exploit, c’est qu’il soit resté 6 heures sans pouvoir ni pisser ni se moucher…
Ça, en ce moment avec ma sinusite dont je ne parviens pas à me séparer, je ne saurai faire, c’est certain.
Mais il n’y a pas que ça…
D’abord, les scientifiques ont annoncé qu’un astéroïde découvert le 7 janvier dernier venait de passer à proximité de notre planète. Nommé « 2017 AG13 », le corps présenterait un diamètre compris entre 11 et 34 mètres.
Deux jours après sa découverte, l’astéroïde « frôlait » la planète.
L'approche a eu lieu le 9 janvier à 12H47 GMT. Et d’après les calculs, 2017 AG13 s’est approché à quelque 208.000 kilomètres de la Terre à une vitesse vertigineuse de 16 kilomètres par seconde. À titre de comparaison, la distance qui sépare notre planète de la Lune s'élève à 385.000 kilomètres.
Et personne ne s’est inquiété…
« Il se déplace très vite et très près de nous », a commenté durant un direct sur internet, Eric Feldman astronome de Slooh.com.
Pour l’instant, on sait que l’astéroïde affiche une orbite très elliptique qui croise celle de deux planètes, Vénus et la Terre. Au total, 2017 AG13 met environ 347 jours terrestres à faire le tour du Soleil, s’approchant de l’astre diurne à une distance minimale de 80 millions de kilomètres et s’éloignant à une distance maximale de 200 millions de kilomètres.
Entre 11 et 34 mètres, c’est relativement petit pour un astéroïde mais c’est comparable à l’objet qui a explosé dans le ciel de Tcheliabinsk en février 2013 en faisant des centaines de blessés et d’importants dommages. Son diamètre était estimé à environ 20 mètres.
Les survols inattendus comme celui que vient de réaliser 2017 AG13 ne sont pas si rares. On estime que des millions d’astéroïdes passent dans le voisinage de la Terre et les astronomes n’ont détecté que 15.000 d’entre eux. Toutefois, la majorité des plus gros auraient déjà été détectés et ne poseraient pas de risque majeur pour notre planète, affirme la NASA.
Pour les plus petits, en revanche, la tâche est plus complexe. En 2013, seuls 30 % des objets géo-croiseurs de 160 mètres et plus étaient identifiés. Le chiffre passe à moins de 1 % si l’on considère les objets de moins de 30 mètres. Or, l’accident de Tcheliabinsk a démontré que de tels corps spatiaux n’étaient pas sans danger.
2017 AG13 ne reviendra pas dans notre voisinage avant décembre 2017 puis 2028.
Mais il n’y a pas que ça…
L’étoile Gliese 710 se dirige droit sur notre système solaire !
Si l’humanité est encore là dans 1,35 million d’années, elle pourrait là faire face à un plus gros problème.
Dans ce futur lointain, cette naine orange, passera tout près de notre système solaire. Avec dans son sillage, une nuée de comètes. Et selon une nouvelle étude parue dans Astronomy & Astrophysics, elle devrait passer bien plus près de nous que prévu.
Pour le moment, Gliese 710, qui est environ 2 fois plus petite que notre Soleil, est à 64 années-lumière de la Terre. Selon les nouveaux calculs établis par les astronomes Filip Berski et Piotr A. Dybczynski de l’université Adam Mickiewicz en Pologne, elle se trouvera, à son point le plus proche, à 77 jours-lumière de nous. Soit environ 13.365 unités astronomiques (une UA, c’est une fois la distance Terre-Soleil).
Jusqu’ici, les scientifiques pensaient qu’elle passerait cinq fois plus loin.
Si la distance peut paraître immense, astronomiquement parlant c’est la porte à côté, sur le même palier.
Surtout, Gliese 710 va traverser le nuage d’Oort, notre « bouclier » de comètes qui entoure le système solaire et qui se trouve entre 5.000 et 100.000 UA de la planète-bleue. Dans son périple, l’étoile solitaire risque fort de les perturber et d’en entraîner dans son sillage, voire d’en projeter dans notre direction.
« Gliese 710 va déclencher une pluie de comètes (visibles à l’œil nu) dans les parages de la Terre d’une densité d’environ 10 comètes par an pendant trois à quatre millions d’années », indiquent les deux scientifiques dans leur étude.
« Selon nos calculs, Gliese 710 devrait être l’étoile qui aura le plus d’impact sur le nuage d’Oort ces 10 millions d’années à venir. Il n’y a pas eu, depuis des millions d’années, d’objet aussi important à proximité du soleil. »
Outre la pluie cométaire, les scientifiques n’ont pas encore déterminé avec précision l’impact que Gliese 710 aura sur l’ensemble du système solaire. Ce qui est sûr, c'est qu’une fois à 77 jours-lumière de la Terre, elle brillera autant que Mars dans le ciel terrestre.
Ceci dit, aucun UMMO n’a jamais parlé de ça dans leurs lettres aux terriens, ce qui est quand même curieux…
Je comprends un peu mieux pourquoi toutes les autres civilisations-avancées de la galaxie se moquent éperdument des Ummos…
Mais ce n’est pas tout…
L’astronome américain Larry Molnar, lors du 229ème congrès de l’American Astronomical Society, avec son équipe du Calvin College (Michigan) suit de très près, depuis 2013, l’évolution d’une étoile bien particulière, appelée KIC 9832227.
Invisible à l’œil nu, cet astre est situé à quelque 1.800 années-lumière de nous dans la constellation du Cygne.
Derrière le nom unique de KIC 9832227, il y a en réalité deux étoiles.
Comme le rappelle Sylvain Chaty, professeur d’astrophysique à l’université Paris-Diderot, «plus des trois quarts des étoiles vivent en couple ».
Moi aussi, d’ailleurs…
Mais KIC 9832227 a ceci de particulier qu’il s’agit de ce que l’on pourrait appeler un couple fusionnel… Les astronomes préfèrent l’expression de « binaire à contact ».
Certes, c’est moins romantique, mais ça fait plus sérieux.
Personnellement, j’aurai préféré l’expression « couple-coïtant », voire en situation de « coïtus-ininterrompus » c’est plus évocateur !
Pour comprendre il faut imaginer « deux étoiles qui naissent l’une à côté de l’autre dans une nébuleuse. La plus massive aura une évolution plus rapide et finira par atteindre le stade de géante rouge au cours duquel elle grossira énormément, au point que son enveloppe d’hydrogène englobera l’étoile voisine. »
À ce stade, les deux astres disposent d’une enveloppe commune, un peu comme on trouve deux graines dans une seule coque allongée de cacahuète. En étant prise dans cette enveloppe, la plus petite des deux étoiles « subit des frottements et elle est freinée, du coup les deux étoiles se rapprochent l’une de l’autre. Cela peut faire décroître la période orbitale d’un facteur 100. »
Et effectivement, les deux composantes de KIC 9832227 ont une période orbitale de seulement 11 heures aujourd’hui. Les chercheurs ont récupéré de nombreuses données concernant cette binaire dans différents programmes de surveillance astronomique du ciel – Northern Sky Variability Survey, All Sky Automated Survey, Wide Angle Search for Planets, télescope spatial Kepler – et ils l’ont eux-mêmes suivie pendant plus de trois ans. Au total, ce sont des dizaines de milliers de données qui ont été compilées, courant sur une période allant d’avril 1999 à septembre 2016. Et les astronomes se sont aperçus que la période orbitale décroissait.
Les deux étoiles continuent donc de se rapprocher l’une de l’autre…
Et en se basant sur le modèle d’une autre binaire « à contact », V1309 Sco, dont la fusion a été détectée en 2008, les auteurs de l’étude estiment que la fusion de KIC 9832227 est sur le point d’être à son tour visible.
Chouette, une nouvelle étoile va apparaître dans le ciel !
Comme il y a environ 2.000 ans dans le ciel de Judée ?
En effet, si leurs calculs sont exacts, le spectacle commencera en mars 2022 (avec tout de même une barre d’erreur de plus ou moins sept mois…).
À ce moment-là, une nouvelle étoile – une nova, disent les astronomes – devrait apparaître dans la constellation du Cygne. Actuellement invisible à l’œil nu, KIC 9832227 pourrait devenir aussi brillante pour nous que l’étoile Polaire !
La fusion crée en effet des chocs entre différentes couches de matière et, en fonction de la masse des étoiles et de la dynamique du processus, une bonne partie de la matière est susceptible d’être éjectée du système dans un véritable feu d’artifice.
La nova pourrait être visible pendant des semaines voire des mois.
Il faut toutefois prendre cette étude avec quelques précautions : Si l’on met de côté le fait qu’elle n’ait pas encore été officiellement publiée et que les chercheurs y fassent référence à leurs propres travaux de 2015, non publiés eux aussi, leur prédiction apparaît un tantinet risquée, faut-il prévenir.
« L’évolution qu’ils prévoient est uniquement basée sur l’évolution de la période orbitale. Or, le processus dépend quand même aussi beaucoup de l’évolution au sein-même des étoiles : Il y a des échanges de matière entre elles qui perturbent leur intérieur et le rythme auquel elles transforment leur hydrogène en hélium. »
Fonder une extrapolation à partir de ce qui est arrivé à l’étoile V1309 Sco est un peu hasardeux, même s’« ils se mouillent ! »
Rendez-vous dans cinq ans pour vérifier s’ils ont été gonflés ou visionnaires.
Personnellement, je n’y serai plus, mais avouez que 2022 étant une année électorale présidentielle et législative en « Gauloisie-dogmatique », la personne qui se fera élire au même moment pourra dire que son quinquennat débute sous une « bonne étoile » !
Vraiment trop drôle, finalement.
Bonne journée à toutes et à tous !
I3
Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/nouvelles-du-cosmos.html
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