NOS BASES EAAIODI GOO (Ontologiques)
LE CONCEPT DE WOA
NOTRE GNOSÉOLOGIE
Présentation du dossier UMMO
Ummo (dans la transcription espagnole « initiale ») ou Oummo (en prononciation française) est le nom d'une planète hypothétique qui se trouverait à environ 14,4 années-lumière de la Terre d’après les « révélations » faites dans des courriers dactylographiés reçus à partir du milieu des années 1960 en Espagne mais également dans d'autres pays.
Ces lettres auraient été écrites par des membres d'un groupe présent sur Terre, se présentant comme émissaires d'une civilisation extraterrestre, les « Ummites ».
Les premières lettres recensées sont celles reçues en 1966 par Fernando Sesma, animateur d’une association espagnole ésotérique « les amis des visiteurs de l'espace » qui se réunissait à « La ballena alegre » (la baleine joyeuse à Madrid).
De nombreux autres destinataires en recevront par la suite dans plusieurs pays, jusqu'en 2004 en France où le chercheur Jean-Pierre PETIT a affirmé avoir décelé les signes d'une intelligence supérieure — extraterrestre — dans certains écrits ummites qu'il dit avoir reçus.
Actuellement, plus de 200 lettres représentant environ 1300 pages de rapports ont été répertoriées.
Cependant, si on en croit une lettre de 1988, il devrait y avoir quelque 3850 pages. Les copies ayant été envoyées à de nombreuses personnes, le total serait de 160 000 pages.
Mon sentiment est que nous avons à faire à un ῝canular cosmique῝ qui est un début de communication d’une civilisation extraterrestre avec des Terriens.
Que les rédacteurs aient été eux-mêmes extraterrestres ou bien d’authentiques Terriens qui sont, ou ont été, en contact avec une civilisation aliène.
C’est cette dernière hypothèse que j’ai développée dans les textes « Extraterrestres : l’hypothèse de la planète des Bonobos ».
Aussi, la lecture de ces lettres doit être extrêmement critique de façon à mettre de côté tout ce qui est irréaliste.
Pour ma part, je ne retiens qu’environ la moitié des textes comme d’authentiques informations nous présentant de nouveaux paradigmes scientifiques, même s’ils peuvent être incomplets.
Et puis, il y a quelques chose de franchement gênant dans le dossier UMMO !...
C’est l’observation d’un OVNI au-dessus de Teruel qui a été faite en juillet 1985 par le vol Iberia 1331 en route de Barcelone à Madrid.
Dans cette observation, l’OVNI, vraisemblablement un vaisseau ayant des capacités de navigation galactique, présentait un « H » bien dessiné, avec une barre au milieu, sur la partie inférieure.
C’est le sigle qui est toujours présent sur les lettres Ummites.
Vous trouverez ci-dessous les lettres D 78 à D 81.
Les lettres Ummites sont disponibles sur le site Ummo-Sciences :
D’autres informations sur le dossier UMMO sont disponibles dans PRESENCE et UMMO-MUSIQUE.
Bonne lecture et bonne découverte !...
Jean-Charles DUBOC
D 78 | T1- 86/89
NOS BASES EAAIODI GOO (Ontologiques)
Comme vous n'êtes pas, Monsieur Ribera Jordá, un spécialiste en philosophie de la TERRE, nous essaierons d'utiliser une terminologie plus familière et compréhensible, avec un vocabulaire analogue à cette discipline.
Le problème de l' "ÊTRE", tel qu'il a été envisagé par les penseurs de la TERRE, a eu une formulation radicalement différente sur UMMO. Nos ancêtres ne doutèrent pas un instant de l'existence de la réalité externe à la propre conscience.
Les "choses" existent par elles-mêmes, " en dehors de moi " mais leur essence nous est masquée par leur codage dans nos voies sensorielles (voir note 7). Ce principe est resté constant jusqu'à ce que de nouvelles formes de dialectique enrichissent nos schémas primitifs.
NOTE 7 : Sur ce point les penseurs de la TERRE acceptent aussi la difficulté d'accéder à la réalité extérieure, dont les images mentales s'intègrent au travers du codage utilisé par nos organes extérocepteurs et propriocepteurs.
Une synthèse de notre EAYODI GOO (ontologie) actuelle pourrait être formulée ainsi :
Il n'est pas possible de définir dans un premier stade le concept de l'ÊTRE.
"POUR-MOI" qui suis une pure conscience de mon IGIO UALEEXII (MOI) et des "choses" qui AIOOYA (existent dimensionnées) autour de moi, je suis plongé dans un WAAM (univers) qui me transcende.
Les " choses ", les objets de mon processus mental ne "sont" sans doute pas comme je les perçois, ni comme je les traite au moyen d'un mécanisme rationalisateur très complexe.
Les relations causales sont des relations " EN-MOI " traitées selon un ordre élaboré par de tels mécanismes. Un végétal est appréhendé par "moi" avec des caractéristiques qui symbolisent ses attributs "réels".
"Mon" impression sensorielle arrivant au niveau de la conscience est sans doute une illusion basée sur des constantes extérieures. Ainsi la couleur sera l'impression psychologique d'une stimulation de nature électromagnétique et le concept de masse imprimé dans ma conscience est très loin de pouvoir s'identifier avec l'attribut physique réel qui le génère. Jusqu'ici, Monsieur Ribera, de telles idées concordent avec la pensée des théoriciens des idées de la TERRE.
Mais, même si les "ÊTRES" se masquaient en accédant à notre MOI et même si nous ne pouvions savoir comment ils " SONT " réellement, leur essence EXTÉRIEURE-À-MOI est-elle constante ?
Je peux ignorer comment " EST " réellement une molécule de camphre qui stimule mon organe sensoriel olfactif en provoquant la sensation consciente, mais chaque fois que je perçois un tel arôme, puis-je assurer qu'il est un attribut du seul camphre et non pas qu'il puisse s'agir d'une illusion ou une hallucination?
Exprimé autrement :
Même si je ne savais pas comment "est réellement le WAAM " , le WAAM est-il "ICI", dynamique ou statique, changeant ou rigide, engendrant des idées qui se reflétent dans ma conscience sans que mon " MOI " soit capable de changer son essence, son " ÊTRE " propre?
Notre réponse est NON.
Les OEMII avec une structure neurocorticale et mentale définie (vous les hommes de la TERRE, nous les hommes d' UMMO et tous les êtres semblables du WAAM) ne pouvons jamais accéder à la vérité, à l'essence du WAAM, non pas parce qu'un tel WAAM"n'existe pas" ni parce qu'il y a une barrière qui nous en empêche, mais parce que EN PENSANT À L'ÊTRE NOUS MODIFIONS SON ESSENCE (Une comparaison grossière illustrera notre proposition : quand un physicien de votre Planète prétend observer une éprouvette micrométallographique pour constater ses propriétés optiques, il produit une altération dans le processus en utilisant de la lumière pour l'observation. Ceci est un obstacle insurmontable puisque l'observation elle-même altère la véritable nature de ce qui est observé).
Quelque chose de semblable se passe avec l'ÊTRE : celui ci "EST-AINSI" quand il N'EST PAS PENSÉ ET QUE SON IDÉE N'EXISTE PAS DANS MA CONSCIENCE.
Dés que nous ÊTRES PENSANTS tendons vers l'ÊTRE, celui-ci n' [EST] , ni [N'EST-PAS] (ici votre logique ne nous permet pas une solution informative pour développer ce concept).
Nous OEMII "créons" le WAAM en pensant à lui, le Cosmos se présente à nous avec une configuration d'IBOZOO-UU (voir plus loin le concept physique du WAAM).
Sans doute ces IBOZOO-UU existent en tant que reflet spéculatif de QUELQUE-CHOSE-QUI-N'ÉTAIT-PAS-IBOZOO avant que nous le pensions et, comme (penser c'est ÊTRE), avant que nous, les OEMII, n'existions.
II s'agit là d'une espèce de " SYMBIOSE " entre la Réalité extérieure et nous. La réalité extérieure se plie à notre processus mental, elle est modifiée dés que nous focalisons notre conscience sur elle.
Nous élaborons alors un modèle de WAAM binaire composé de facteurs physiques IBOZOO-UU qui est notre "CRÉATION" et en même temps cette Réalité conforme notre MOI, le crée, le génère.
En arrivant à ce stade, vous pouvez penser que notre système est une espèce de panthéisme qui exclut l'idée d'un ÊTRE NÉCESSAIRE ou WOA (Dieu) TRANSCENDANT-AU-COSMOS. II n'en est rien comme vous pourrez le constater plus loin.
Imaginons d'autres êtres " pensants " différents de nous ( EESEEOEMI ). Nous ne nous référons pas à des êtres avec une structure physiologique différente, mais à des "JE" dont les schémas mentaux ont une configuration différente.
Sans aucun doute "ceux-ci" tenteront de PENSER-LE-COSMOS (bien entendu le processus de "PENSER" ne doit pas être interprété dans un sens anthropomorphique) , et " ce faisant " ils modifieront son ÊTRE.
Ainsi leur WAAM NE SERA PAS notre WAAM [Notez: CECI EST IMPORTANT que nous ne disons pas que le WAAM ne sera pas OBSERVÉ ou SENTI ou PERCU ou SCHÉMATISÉ de différentes manières - ceci est évident -.
Mais par contre nous disons que l'image de ce Cosmos doit être différente comme peut l'être une image optique captée par un insecte diptère par rapport à celle perçu par la rétine humaine).
II n'y a pas seulement le fait que l'image de ce WAAM soit distincte par l'intervention de processus mentaux de configuration différente des nôtres. C'est que l'ÊTRE même, l'ESSENCE même du WAAM sera perturbée.
Cette relativité de l'ÊTRE, cette polyvalence de "l'ÊTRE", demeure reflétée dans notre logique par ce que nous nommons AAIODI AYUU (gamme ou réseau de forme de l'ÊTRE).
Supposons que nous ordonnions symboliquement toutes les possibilités ontologiques (pour cela faites abstraction du principe du tiers exclu aristotélicien) relatif à "QUELQUE CHOSE" transcendant à mon " JE ".
( EST UN ÊTRE )1 - ( N'EST PAS UN ÊTRE )2 - ( EST UN ÊTRE )3 - ( EST UN ÊTRE)4 ..... -
..... ( EST UN ÊTRE )n
Il s'agit d'un ensemble ou série de possibilités non tautologiques que nous pouvons coder encore plus synthétiquement ainsi: S1; S2; S3; S4 ; S5 ; ..... ; Sn
Nous arrivons à la signification de l'AIOOYA dont la transcription en langage terrestre est impossible. AIOODI est "ce " qui est susceptible d'adopter des possibilités infinies "d'existence" (S1, S2, S3; .. . . . . ; Sn).
Ainsi, par exemple un IBOAYA OU (quantum énergétique, photon) peut S1(ÊTRE) ou S2 (NE PAS ÊTRE, dans le cas où il se transforme en masse), mais les deux possibilités sont des déformations d'un AIOOYA provoquées par mon "JE" (être pensant).
Nous, OEMII, voyons donc le WAAM et ses facteurs intégrés dans les possibilités S1; S2 ; ......; Sk. Vous, les hommes de la TERRE, vous n'acceptez pour l'instant que les possibilités S1 et S2,.
Mais d'autres hypothétiques êtres pensants capteront des AIOODI sous les possibilités différentes des nôtres Sk + 1, Sk + 2 ........ Sm.
Le drame de I'OEMII ou d'un autre EESEEOEMI réside dans le fait que sa recherche de la vérité, sa recherche de l'AIOODI, sera infructueuse puisque celle-ci se présentera toujours sous les caractéristiques S1 ,S2, S3 . . . . . . . . Sn.
Mes jugements, mes actes, qui sont ordonnés par les objectifs à atteindre et par les moyens utilisables, constituent de plus "EN-EUX" autant de S1, S2, . . . . . . . . Sk auto-déformés par leur propre processus pensant.
D 79 | T1- 89/91
LE CONCEPT DE WOA
Vous disposez d'un beau mythe: Tantale, le roi de Lydie condamné à ne pas pouvoir satisfaire son appétit tout en disposant de plats à sa portée.
Tout EESEOEMI IGIO (ÊTRE PENSANT) doit subir aussi les conséquences de sa propre essence. Le WAAM est inaccessible. Le WAAM qu'il voit, qu'il touche, dont il sent la chaleur, qu'il pense en somme, est transformé par lui dans ce processus pensant.
Mais le AAIIODI avec ses multiples formes "d' ÊTRE": EST-ICI-DANS-MON-WAAM. Est-ce que quelque chose ou quelqu'un peut y accéder , "penser" à lui sans le déformer ? Quelqu'un ou quelque chose peut-il pénétrer le AAIIOYA sans que celui-ci se permute en S1, S2, S3 ......Sn ? Ce quelqu'un ou quelque chose est WOA ou le Générateur, celui auquel sur TERRE vous donneriez le nom de DIEU, si le "DIEU" de vos écoles théologiques était moins anthropomorphe que notre concept d' "ENTITÉ NÉCESSAIRE".
Nous disons que WOA engendre le WAAMWAAM (Cosmos multiple).
Nous utilisons arbitrairement le mot " engendrer " non pas comme synonyme strict du verbe "CRÉER" mais comme transcription de notre phonème IIWOAE.
Je vous ai dit que WOA est l'unique "entité" "pensante" qui ne déforme pas le AIIODI. En utilisant des mots de la TERRE avec encore un risque d'anthropomorphiser le concept que nous sommes occupés à vous exposer, nous dirons que WOA coexiste avec AIIODI, que AIIODI ne lui est pas transcendant. AIIODI est "ACTE" de WOA, il est généré sans que WOA l'ait préalablement rendu possible.
De cette façon "LA PENSÉE DE WOA" ne garde aucune relation avec notre processus pensant d'êtres dimensionnels.
Nous affirmons donc que l' ÊTRE n'est pas IMMANENT, qu'il n'est pas un terme de notre conscience subjective bien que cette conscience soit celle qui le conforme en extorquant une réalité (AIIODI) qui se cache derrière notre vision intellectuelle déformante de L'ENTITÉ.
WOA engendre ainsi toutes les formes possibles de S1, S2, S3. . . . . ... Sn et leurs sous-groupes constituent autant d'autres WAAM.
Autrement dit, WOA engendre une infinité de cosmos, en engendrant une infinité de types d'êtres pensants, mais la proposition "IL Y A UNE INFINITÉ DE WAAM " n'est valable que pour nous, EESEOEMII (êtres pensants) qui, en déformant autant de fois le AIIOYAA que nous sommes des classes de "JE pensants", nous nous créons l'illusion d'une très riche gamme de possibilités ontologiques.
Exprimé d'une manière triviale; " vu du côté de WOA " le WAAM (Univers) ne présente pas la large gamme de formes qui est familière à notre entendement, WOA ne l'apprécie même pas comme quelque chose qui EXISTE ou qui N'EXISTE PAS ou qui EXISTE; pour WOA il est simplement AIIODI éternel et immuable comme lui. (nous utilisons ici le mot " éternel ", mais pas comme synonyme de temps infini).
NOTRE IDÉE DE WOA
Il est véritablement difficile de parler de WOA dont nous ignorons l'essence, tout en étant contraints d'employer une langue étrangère dont les bases logiques sont bivalentes.
Sur UMMO, quand nous employons l'expression phonétique AIOOYA AMIIE (dont la transcription littérale serait "N'EXISTE PAS") nous nous référons bien à des concepts abstraits ou à des idées ou bien à WOA.
Nous cherchons à exprimer quelque chose de différent de AIOODI (ÊTRE INACCESSIBLE ) puisque AIOODI se présente à nous avec des "dimensions" et que WOA est ADIMENSIONNEL, c'est-à-dire, qu'il n'est pas susceptible d'être déformé par notre pensée.
Ainsi nous disons AIOOYA IBONEE (les radiations cosmiques existent) ou AA-INNUO-AIOOYA-AMIE (la symétrie n'existe pas).
WOA est adimensionnel. Sur ce point nous sommes en accord avec les théologiens de la TERRE. Cela n'a pas de sens de parler "d'Eternité", de temps, de pensée ou d'esprit dans l'essence de WOA.
De plus sa raison de AIOOYA AMIIE est précisément celle d'être genèse de l'idée de AIOODI. Nous vous avons dit que AIIOODI est l'Entité qui ne nous transcende pas puisqu'il est extorqué, fractionné en multiples formes (WAAMWAAM).
C'est dans ce sens que nous pouvons (sous notre angle familier) imaginer que dans WOA "il y a" un esprit créateur d'idées, d'une infinité d'idées, dans la mesure où ces idées ne sont pas incompatibles avec l'essence du WAAM .
De plus nous n'attribuons pas à WOA des qualités, ou nous n'associons pas à son AIOBII (voir note 10 - Ndt: cette note est manquante)des fonctions hominoïdes qui anthropomorphisent son concept comme l'ont fait malheureusement les théologiens de la TERRE dans des époques passées.
L'attribut de BONTÉ, de CRÉATEUR, de JUSTE, de CRUEL et autres, n'ont pas de sens s'ils se rattachent à "ce qui AIOBII"(C'est le cas de WOA) .
Quand nous traduisons le phonème IIWOAE par le mot d'Espagne " générer" nous prostituons la signification authentique, étant donné que notre concept de IIWOAE N'EST PAS synonyme "d' ENGENDRER" ou "de CRÉER" au sens où vous l'entendez, c'est-à-dire "la fonction qui permet à une Entité avec une existence préalable de faire surgir un ÊTRE CONTINGENT dont les éléments constitutifs ne préexistaient pas" (voir note 11 - Ndt: cette note est manquante).
Nous nous rendons parfaitement compte de la confusion qui peut vous gêner pour essayer de comprendre ces paragraphes. Ce n'est pas de notre faute.
En utilisant votre logique familière, nous symboliserons ce concept:
Vu depuis la perspective de l'homme, WOA (Dieu) "crée" les bases des atomes, génère les lois qui régissent le Cosmos, mais pour la perspective de WOA, la fonction "générer", "créer", et même "COÉXISTER", n'a pas de signification.
Il est nécessaire d'insister sur la grande différence que nous observons entre notre concept de genèse par WOA (vu par un OEMMI) et ce concept de génération tel qu'il serait appréhendé si nous nous situions (possibilité absurde) du "point de vue" de WOA.
Pour nous, WOA engendre une infinité d'idées, idées qui en tant qu'excroissances d'un "ÊTRE SUPRÊME", doivent SE RÉALISER, EXISTER EN DEHORS OU EN DEDANS DE NOUS. Ainsi il est capable d'engendrer autant de cosmos que nous pouvons imaginer d'entités pensantes.
Mais sous l'hypothétique angle de WOA, tout est différent. Lui, il (coexiste-engendre) avec le ou les (utiliser un qualificatif quantitatif n'a pas de sens) AIOODI, mais un être pensant est simultanément AIOODI car, à son tour, en pensant en "lui", il le déforme en mille facettes ontologiques, générant son propre WAAM, son propre COSMOS. Ainsi surgissent autant de WAAM que d' EESEOEMI compatibles avec "l'esprit de WOA".
Pour WOA le pluri-cosmos (WAAM-WAAM) n'aura donc pas de sens mais il n'en sera pas de même pour nous, hommes pensants.
Mais continuons avec notre procédé "vu" par moi (JE-PENSANT).
WOA, parmi l'infinité d'idées qui coexistent avec son essence, imagine celle d'un "ÊTRE" adimensionnel capable de léser (ndt: "extorsionar") son propre AAIODI (c'est-à-dire : penser, engendrer des idées).
Un tel "ÊTRE" (ÊTRE pour mon concept; AAIODI pour WOA) doit donc être libre. (Observez que s'il ne l'était pas, sa genèse d'idées n'aurait pas de sens puisque celles-ci seraient attribuables à WOA et ne seraient donc pas des IDÉES (au sens conceptuel que vous attribuez à un tel mot) mais AAIODI .
Il n'est pas logique non plus d'imaginer que cet " ÊTRE " libre et générant un autre AAIODI, puisse être un double de WOA. (WOA ne pourra pas engendrer un tel ÊTRE).
C'est ainsi "qu'a été généré" BUAWE BIAEI (peut se traduire par " ESPRIT COMMUNAUTAIRE ou SOCIAL ") qui représente, comme nous l'expliquerons plus loin, la collectivité des EESEOEMII (êtres pensants) incapables de pénétrer l'essence du AIODI, puisque leur tentative provoque une "mutation " en lui, comme nous vous l'avons expliqué antérieurement.
Combien de BUAWE BIAEI "existent-ils" ? C'est-à-dire combien y a-t-il de catégories de groupes pensants? Est-ce que tous les BUAWE BIAEI sont identiques en leur essence ? Le BUAWE BIAEI terrestre est-il le même que celui d'UMMO ?
Nous essaierons de répondre dans l'ordre à toutes ces questions, mais avant il est nécessaire de clarifier la double interprétation que représente pour nous le phonème BUAWE BIAEI : une première acception (l'ancienne) est synonyme de "COLLECTIVITE d' EESEOMI".
La seconde représente notre concept actuel "d' ESPRIT COLLECTIF". Sans cette clarification nous pourrions arriver à une tromperie de caractère amphibologique (Ndt - ROBERT: " amphibologie " : double sens présenté par une proposition ) qui rendrait encore plus difficile la compréhension de notre pensée.
Si nous nous en tenons à la première acception, il est évident que nous ignorons par voie empirique combien de catégories d'êtres CONSCIENTS ET PENSANTS peuvent exister dans le WAAM-WAAM (ensemble d'Univers coexistant avec WOA).
Si nous acceptons la définition du WAAM-WAAM au sens strict, il doit y avoir autant de WAAM que de catégories d'êtres pensants capables de déformer le AAIODI.
En adoptant aussi le mot BUAWE BIAEII comme synonyme de collectivité homogène, vous les hommes de la TERRE, nous les OEMII de UMMO et TOUS les humains qui ont notre structure neurocorticale et dont les processus mentaux se déroulent sous des bases analogues, nous lui appartenons ; mais en suggérant l'autre signification (âme collective) nous vous confessons que nous n'avons pas encore pu résoudre cette énigme. (Une des raisons, parmi d'autres, de notre venue sur votre OYAA s'appuie sur la réalisation d'une étude profonde du problème.)
D80 | T1-92/93
NOTRE GNOSÉOLOGIE
Nous n'avons pas élaboré une théorie de la connaissance qui soit séparée de notre propre WOALA OLEASS (Philosophie-Théologie) et avec sa propre identité.
Notre source de connaissance est empirique. Convaincus que l'AAIODI (l'entité réelle) nous est inconnue, convaincus que le WAAM accessible par nos voies intellectuelles et sensorielles est un "fantasme" créé par notre JE-PENSANT, nous optons pour au moins tenter de pénétrer cette image déformée par nous de l'AAIODI . Sur UMMO, il existe une ancienne légende qui illustre cette attitude:
L' IGOONOOI (ouragan chargé de sables abrasifs, dangereux, qui parvient à détruire la végétation et à éroder fortement les roches) voulut un jour lire l'OUDEXIENOO (voir note 6) des OEMMI "des lacs", car il se sentait "faible et malade" (sa vitesse était en baisse selon le texte original).
NOTE 6 : Les OUDEXIONOO étaient des monolithes de roche poreuse et tendre en forme de baguettes que l'on érigeait dans les champs et où nos ancêtres effectuaient des inscriptions relatives à des "recettes ou conseils thérapeutiques". Ils voulaient perpétuer ainsi une médecine de caractère empirico-magique. Nous conservons encore quelques-unes de ces longues colonnes.
Cette nuit-là, il descendit des " déserts " et souffla en ouragan terrorisant les OEMMII, détruisant la BAAYIODOVII (flore et animaux) et limant les roches et la terre.
Mais quand arriva le lever du jour et qu'il voulut lire les inscriptions, celles-ci avaient été érodées par la poussière en mouvement (déformant les textes) et ainsi l' IGOONOOI mourut (il s'arrêta de " souffler ") en interprétant mal les graphismes qu'il avait lui-même à moitié détruits.
Ce mythe peut illustrer le drame de I'OEMMII de UMMO.
Conscient que le WAAM que nous " contemplons", que nous "pensons" n'est pas le véritable WAAM engendré par WOA, puisque la fonction "pensante" distord, déforme sa réalité, l'être humain, et par extension n'importe quel EESEOEMII (ENTITÉ PENSANTE), est condamné à gommer la véritable inscription guérisseuse qui assouvirait son angoisse gnoséologique.
Nos ancêtres découvrirent progressivement que les formulations scientifiques élaborées sous des prémices et sous des conclusions basées sur une logique simpliste n'avaient pas le caractère apodictique (NdR - ROBERT: " qui a une évidence de droit et non pas seulement de fait" ) qu'ils leur attribuaient au départ.
Dans la dynamique du WAAM existaient des principes incapables d'être envisagés sous les qualifications que vous appelez "FAUX" ou "VRAI".
Surgissent ainsi des voix (Ndt: "voces" : voix ou termes) qui réclament une nouvelle logique capable non seulement de dépasser les limites de certaines formes rudimentaires de communication informative, mais d'enrichir aussi la gamme des AIGAEGAA (propositions) possibles.
Sinon comment rattacher à la phénoménologie scientifique des réalités comme l'AMMIOXOO (mal moral), IUAMMIO DII (cruauté), YIISA-OO (félicité, bien moral, satisfaction intime), OANEEAOIYOOYO (transmission télépathique), OENBUUAU (lien soma psyché).
Tous ces termes ne peuvent être mesurées analytiquement et insérés dans le cadre de la réalité objective avec des concepts tels que GOODAA (état liquide de la matière), IBOSOO UU (voir le paragraphe consacré à la structure du WAAM) ou IBON-EE (radiations de très haute fréquence).
Il était nécessaire de libérer l'OEMMII qui se consacre à la science de sa tendance inconsciente à imprégner ses conclusions de teintes affectives, en pervertissant ainsi la conscience de la réalité objective.
Surgirent ainsi de nouvelles techniques pour accéder à des phénomènes que vous qualifieriez de "SPIRITUELS" en utilisant une méthodologie rigoureusement scientifique (au sens que vous accordez à ce mot, c'est-à-dire en vérifiant les faits et en formulant analytiquement leurs lois).
Il y a seulement une différence avec les scientifiques de la TERRE : Vous, vous acceptez une hypothèse en l'élevant au niveau d'explication rationnelle quand ses postulats (énoncés sous des formes aristotéliciennes) ne contredisent pas la loi exprimée mathématiquement - généralement de type statistique - jusqu'à ce que la découverte de faits nouveaux entre en conflit avec l'ancienne formulation.
Notre "agnosticisme" (comme vous l'appelez vous-mêmes) nous pousse non seulement à nous abstenir de définir et de sonder quelque chose d'aussi transcendant que WOA ou AAIOODI, mais aussi nous pousse à élaborer une théorie et à la vérifier. NOUS N'ACCEPTONS PAS pas son authenticité malgré tout.
Ce flot de concepts, explications, hypothèses, nous sert comme gymnastique mentale pour épurer constamment les idées.
Quand un penseur de UMMO formule par exemple une nouvelle hypothèse concernant l'influence de l'UWAAM (cosmos jumeau) ratifiée par les faits et par sa formulation analytique, IL NE LA CROIT PAS lui-même et ne l'accepte jamais.
La propre dynamique de la fonction pensante est plus importante que le stade " plat " d'une théorie stagnante qui engendre une école, comme parmi vous. Un exemple, bien qu'absurde, illustrera ce que je dis.
Si Freud avait eu notre mentalité d'UMMOENMII, il n'aurait jamais accepté dogmatiquement sa propre théorie du "complexe d'œdipe ".
Cette conduite pragmatique, étrange pour vous, nous est utile car elle évite aussi bien l'atomisation d'écoles qui divisent le Réseau Social en provoquant des situations conflictuelles, que les postures narcissiques et non objectives de celui qui accepte ses propres genèses mentales comme vérités ultimes, en oubliant qu'un autre oemmi du futur, plus intelligent et expert, perfectionnera encore, sans les nier, les propositions précédentes.
C'est pour cela que nos oemii penseurs n'essaient pas de spéculer autour de l'essence de ce qui est inaccessible (par exemple WOA et l'AAIODI).
D81 | T1-93/94
NOTRE "UAA" (MORALE)
Ainsi notre WOA n'est pas un Dieu avec des attributs anthropomorphes (bon, sage, puissant...) tout au moins au sens littéral que vous accordez à de telles qualités.
Il n'existe pas pour nous "un problème du mal" que nous devons imputer à WOA. Le "mal" moral et physique est "vécu" (aussi) par les OEMII d'UMMO quoique dans des formes différentes de celles de la Terre.
Mais ce "mal" est engendré par notre "JE-PENSANT LIBRE", qui en déformant ce qui est transcendant (le AIIOOYA) reflète sur notre conscience toute une très riche variété de formes physiques et de formes d'existence plus ou moins "belles" quelquefois, plus ou moins "mauvaises" d'autres fois quand elles perturbent notre affectivité.
La tendance à chercher la sécurité en Dieu, topique dans le contexte socio-religieux actuel de l'homme de la TERRE, en tant que réponse à sa propre anxiété et angoisse, angoisse de l'insécurité de son existence, n'est pas partagée par nous.
Nous, nous ne "supplions" pas WOA, nous lui "transmettons" seulement notre gratitude. Nous aimons le Créateur, mais comme il ne nous est pas accessible, comme il transcende notre conscience comme nos concepts du WAAM, et que l'échelle des valeurs psychiques ou idéaux ne peuvent ressembler en rien à l'AIIOOYA, nous projetons cet amour sur les autres EESEOEMI (nos frères) et cet amour se traduit par une morale sociale épurée et des contrats sévères envers l'AYUYISAA (Réseau Social) (voir note 5).
NOTE 5 : Nous assimilons l'ensemble des OEMMI à un Réseau dont les noeuds ou points de jonction représentent les organismes physiologiques, et les "branches", les liens d'ordre physique, psychologique, moral... Un flux informatif mesurable entre deux IBOO (noeuds ou centres) définira analytiquement cette relation en degré ou étape du Réseau.
Nous élaborons ainsi cette morale à partir d'une double source : L'une, éternelle, non modifiable et statique, proposée par la révélation de notre UMMOWOA, une autre grâce à la participation active de nos frères, (dans) l'élaboration continue de nouvelles interprétations et de formes soigneusement adéquates au temps et à l'espace, conditionnées par une culture en plein progrès par le lent processus de la neuro-corticalisation (et) par l'application de la technologie à nos formes de vie.
Ainsi notre morale est changeante, adaptée à chaque moment aux circonstances de l'OEMII et de son entourage social.
Jamais sur UMMO les WOALAOLOO (experts en Philosophie religieuse) n'ont invoqué une régression à des stades de civilisation ancestrale. Le mythe terrestre du " bon sauvage" n'a pas de sens sur notre OYAA.
Notre éthique ne se sent pas non plus liée par une pression du milieu social qui l'étrangle et la sature par un contenu creux d'habitudes irrationnelles et de "tabous", de conformismes figés qui étoufferaient l'OEMMI, lésant sa liberté.
Nous pouvons vous offrir, monsieur Ribera Jordà, une synthèse de notre définition de la Loi morale.
L'UAA est la gamme de lois imposées sans contrainte mentale ou physique à l' EESEOEMII par une constellation d'idées fondées sur le stade actuel de la connaissance.
Lois qui s'articulent en normes spécifiques en fonction de la situation et du niveau mental de l' OEMII, situation et niveau toujours en plein processus de progression.
L'authenticité de notre Éthique changeante est évaluée en fonction de l'équilibre obtenu entre les exigences d'une morale de l'individu et d'une morale de l'AYUYISAA (Société).
Nous illustrerons plus tard notre concept de l' IGIOI (liberté).
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La position de la note 9 n'est pas repérée. Les notes 10 et 11 dont il est fait référence dans ces documents sont manquantes
Note 9 -
Bien que vous soyez injustes quand vous attaquez les Religions ou les Écoles philosophiques, en les accusant de prostituer la vérité:
- Le catholicisme de Rome est-il coupable pour ne pas avoir interprété fidèlement la pensée de son maître, et, en l'institutionnalisant et en compliquant sa structure, de s'être vu dramatiquement "encerclé" dans ses propres filets pour déboucher sur une triste crise avec de graves tensions internes?
- Les églises évangéliques sont elles coupables de s'être atomisées, angoissées, en trouvant dans les textes bibliques une interprétation littérale qui a nécessairement provoqué un polymorphisme chaotique ?
- Le Matérialisme Dialectique marxiste est-il coupable pour son refus de l'hypothèse d'un Dieu anthropomorphe qui ne put jamais satisfaire un homme de science, un Dieu qui semble protéger les puissants et les riches, face à la misère des OEMII humbles?
- La philosophie existentialiste, qui a conscience du tragique problème posé à l'homme convertissant sa propre TERRE en enfer et incapable d'entendre ou d'être entendu par ses semblables, est elle coupable?
ummo-sciences: D75 àD81 | T1- 82/94, Notes en T1-80,81
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