D75 : NOTRE CRITÈRE QUANT AUX RELATIONS AVEC LES HOMMES DE LA TERRE.
D 76 : NOTRE CONCEPTION DE L'AIOOYAAIODI
D 77 : LE LANGAGE ET NOTRE LOGIQUE
Présentation du dossier UMMO
Ummo (dans la transcription espagnole « initiale ») ou Oummo (en prononciation française) est le nom d'une planète hypothétique qui se trouverait à environ 14,4 années-lumière de la Terre d’après les « révélations » faites dans des courriers dactylographiés reçus à partir du milieu des années 1960 en Espagne mais également dans d'autres pays.
Ces lettres auraient été écrites par des membres d'un groupe présent sur Terre, se présentant comme émissaires d'une civilisation extraterrestre, les « Ummites ».
Les premières lettres recensées sont celles reçues en 1966 par Fernando Sesma, animateur d’une association espagnole ésotérique « les amis des visiteurs de l'espace » qui se réunissait à « La ballena alegre » (la baleine joyeuse à Madrid).
De nombreux autres destinataires en recevront par la suite dans plusieurs pays, jusqu'en 2004 en France où le chercheur Jean-Pierre PETIT a affirmé avoir décelé les signes d'une intelligence supérieure — extraterrestre — dans certains écrits ummites qu'il dit avoir reçus.
Actuellement, plus de 200 lettres représentant environ 1300 pages de rapports ont été répertoriées.
Cependant, si on en croit une lettre de 1988, il devrait y avoir quelque 3850 pages. Les copies ayant été envoyées à de nombreuses personnes, le total serait de 160 000 pages.
Mon sentiment est que nous avons à faire à un ῝canular cosmique῝ qui est un début de communication d’une civilisation extraterrestre avec des Terriens.
Que les rédacteurs aient été eux-mêmes extraterrestres ou bien d’authentiques Terriens qui sont, ou ont été, en contact avec une civilisation aliène.
C’est cette dernière hypothèse que j’ai développée dans les textes « Extraterrestres : l’hypothèse de la planète des Bonobos ».
Aussi, la lecture de ces lettres doit être extrêmement critique de façon à mettre de côté tout ce qui est irréaliste.
Pour ma part, je ne retiens qu’environ la moitié des textes comme d’authentiques informations nous présentant de nouveaux paradigmes scientifiques, même s’ils peuvent être incomplets.
Et puis, il y a quelques chose de franchement gênant dans le dossier UMMO !...
C’est l’observation d’un OVNI au-dessus de Teruel qui a été faite en juillet 1985 par le vol Iberia 1331 en route de Barcelone à Madrid.
Dans cette observation, l’OVNI, vraisemblablement un vaisseau ayant des capacités de navigation galactique, présentait un « H » bien dessiné, avec une barre au milieu, sur la partie inférieure.
C’est le sigle qui est toujours présent sur les lettres Ummites.
Aujourd’hui, vous trouverez ci-dessous les D 75 à D77.
Les lettres Ummites sont disponibles sur le site Ummo-Sciences :
D’autres informations sur le dossier UMMO sont disponibles dans PRESENCE et UMMO-MUSIQUE.
Bonne lecture et bonne découverte !...
Jean-Charles DUBOC
D75 à D 77
D 75 | T1- 82/83
NOTRE CRITÈRE QUANT AUX RELATIONS AVEC LES HOMMES DE LA TERRE.
Il n'est pas possible de réaliser une synthèse de notre culture actuelle sans courir le risque que nos conceptions puissent paraître peu convaincantes car n'étant pas accompagnées d'argumentations développées avec l'ampleur désirée.
Nous désirons vous offrir un panorama superficiel des bases intellectuelles de notre structure sociale à différents niveaux qui vous soient familiers :
COSMOPHILOSOPHIQUE
RELIGIEUX-MORAL
PHYSIQUE
Pour nous, une telle discrimination est artificielle dans la mesure où nous considérons la chaîne du cosmos comme un "tout" harmonique que l'on ne peut atomiser en disciplines ou sciences sans déformer gravement la vérité.
Les liens entre les différents aspects de l'univers sont si intimes que leur projection mentale sous forme de compartiments étanches peut devenir aliénante pour le chercheur.
Mais la transcription de ces idées devient véritablement difficile si vous prenez en compte le fait que vos schémas mentaux sont conformés d'une autre manière que les nôtres.
Nous ne pouvons utiliser un langage commun intelligible des deux côtés.
En ce moment, en m'efforçant d'utiliser en espagnol des idiotismes verbaux qui vous soient familiers, je tais le flux d'idées que je pourrais exprimer avec aisance si les acceptions de vos phonèmes pouvaient interpréter correctement ma pensée.
Vos frères Rilke, Neruda, Garcia Lorca, auraient-ils pu exprimer leur exquise sensibilité avec le seul instrument verbal d'un vocabulaire extrait de l'index d'un manuel d'électronique ?
En ce qui nous concerne, il ne s'agit pas de chercher un phonème ou un mot espagnol dont la signification soit analogue à celle de notre mot correspondant.
Même si ce premier cas était obtenu, et même avec la réalisation d'une analyse lexicographique de la langue, les expressions complexes intégrées par ces "paroles" cacheraient des significations insolites pour les habitudes topiques de la pensée terrestre.
Pour cela, les idées qui ont été proposées dans ces rapports à d'autres frères de différentes nationalités sont nécessairement "géotrophes", c'est-à-dire avec une saveur prononcée "d'orientation culturelle terrestre", mais ceci est dû au moyen de communication sociale choisi.
Le pouvoir évocatif des phonèmes qui vous sont familiers bloque toute intention sérieuse de transvasement culturel exogéognostique.
L'idée de vous offrir ces conceptions pour qu'elles servent de base doctrinale se substituant aux piliers de la pensée terrestre actuelle est très éloignée de notre esprit.
Des rapports analogues à celui-ci, mais avec un contenu spécifique différent, ont été remis par voie postale à des philosophes, des dignitaires de différentes Églises, des diplômés de diverses universités, des techniciens, des publicistes et des personnes de formation moyenne de différents pays de OYAGAA (Terre).
Nous constatons que beaucoup de vos frères méprisèrent de telles données en refusant de reconnaître notre véritable identité. Cette attitude est orthodoxe sous l'angle "de vision" de la logique habituelle.
Mais même les OEMII terrestres qui ont gardé avec une encourageante curiosité ces pages mécanographiées en différentes langues et qui ont su combiner, avec un équilibre louable, la réserve mentale et le secret que nous exigions, avec d'ailleurs une attitude ouverte d'approbation conditionnée de notre témoignage, n'ont jamais été contraints de substituer leurs propres idées et conceptions géognosologiques par les nôtres.
Nous ne désirons en aucune manière - même par l'exhortation - que vous tombiez dans la tentation de permuter vos idées religieuses, scientifiques et politico-économiques avec les nôtres.
Vous-mêmes reconnaîtrez le bien-fondé d'un tel avertissement :
- En premier lieu : parce que nos rapports sont purement DESCRIPTIFS. Nous vous offrons un compte rendu sans l'apport d'arguments positifs, rationnels et convaincants pour les étayer.
- Il serait aberrant pour vous de greffer nos idées, concepts et affirmations dépouillées sur la constellation idéologique conformée par vos éducateurs de la TERRE.
- Mais de plus, si cela était, vous commettriez une extorsion grave au rythme normal de coexistence sociale, le devenir de la culture de la TERRE. Le processus normal de la technologie serait altéré en endommageant gravement la chaîne géosociale actuelle.
- Une révolution de vos structures doit se forger au sein de votre propre réseau social. Une morale cosmique que nous partageons nous interdit respectueusement d'intervenir, sauf en des cas limites imprévisibles.
Nous ne venons pas - tout au moins mes frères de UMMO - en prophètes descendus du ciel pour vous apporter une nouvelle doctrine, une nouvelle physique, une nouvelle religion, des conceptions mathématiques nouvelles, des panacées pour vos maux sociaux ou patho-physiologiques, en nous appuyant pour cela sur notre maturité culturelle plus avancée.
Aussi, il ne viendrait pas à l'idée à un ingénieur spécialisé en constructions terrestres en visite dans une école de jeunes enfants, de dénaturer le cycle d'enseignement infantile en essayant d'expliquer aux UYIIE comment on construit un pont en encorbellement au moyen de voussoirs en béton armé.
Naturellement ce spécialiste pourrait utiliser des comparaisons et des expressions accessibles à ces cerveaux embryonnaires afin qu'ils puissent comprendre la technologie qui permet de franchir de grandes portées par la construction de ces structures. Il n'est pas nécessaire de souligner qu'une leçon de cette nature est inopportune dans un cycle puéri-pédagogique.
La pureté de nos intentions peut être constatée à travers le procédé utilisé pour prendre contact avec vous. Si nous désirions vraiment introduire notre propre monde mental, nous exercerions notre prosélytisme en étayant nos textes par des démonstrations, même sophistiquées.
Nous n'insisterons pas davantage sur le fait que notre séjour sur TERRE est dû exclusivement à une nécessité vitale, que vous comprendrez, d'étudier et d'analyser votre évolution bioculturelle. C'est seulement après avoir compris que vos propres barrières de scepticisme nous protègent que nous avons décidé cet essai de symbiose intellectuelle.
Nous vous offrons maintenant ces documents tout en sachant qu'ils seront accueillis avec réticence et nous en faisons dépositaires des hommes de la TERRE comme vous, qui, imprégnés par l'intérêt pour des thèmes extra-biologiques, Ies conserveraient au moins jusqu'à ce que des preuves objectives et vraies sanctionnent l'authenticité de leur genèse.
Ceci est la seule chose que nous préconisons : Ne nous croyez pas. Accueillez avec méfiance ces concepts. Ne les divulguez pas pour l'instant dans les milieux de communication de masse. Montrez-vous même sceptiques face aux OEMII non familiarisés avec cette science (celle qui analyse ces faits), mais ne détruisez pas ces feuilles imprimées. Avec quelques milliers d'autres distribuées secrètement, elles constituent le précédent historique des relations débutantes entre nos deux réseaux humains. |
D 76 | T1- 84
NOTRE CONCEPTION DE L'AIOOYAAIODI
Tout penseur de la TERRE reconnaîtra l'insurmontable difficulté qu'entraine la projection sur des esprits non formés de concepts abstraits reflétant toute la richesse idéologique des différentes écoles philosophiques.
Notre prétention de vous offrir de telles conceptions condensées en quelques paragraphes stérilise d'emblée toute possibilité d'homogénéiser les critères, en leur donnant la forme adéquate que nous acceptons. Mais au moins elle vous servira pour ébaucher par petites touches rapides une image de la structure de notre pensée.
Dans le domaine de la cosmologie, les progrès obtenus sont suffisamment importants pour que les spéculations de nos idéologues abandonnent le terrain mouvant des intuitions et s'appuient sur un empirisme épuré et omniprésent qui nous a permis de formuler des hypothèses beaucoup plus conséquentes que celles d'autrefois.
Nous pouvons vous révéler que le premier "choc" ressenti par les anciennes conceptions mécanistes du Cosmos eut lieu quand nos cosmophysiciens arrivèrent à constater la véritable nature de l'espace physique.
Notre modèle de Cosmos est capable de répondre d'une manière satisfaisante à toutes les interrogations qui se posent non seulement en Physique mais aussi dans le domaine biologique et psychophysique. Il est compatible avec la riche phénoménologie dont nous sommes les observateurs optionnels.
Il ne s'agit pas cependant d'un modèle définitif et parfait - réel - car bien qu'il réponde à nos propres formulations : qu'est-ce que l'être? qu'est-ce que le non-être?... qu'est-ce que le être? pourquoi sommes-nous ici ?... qu'est-ce que "l'entité"-nécessaire ? (Observez que j'essaie de refléter les formulations qui vous sont les plus familières) et pourtant, pour satisfaire harmonieusement nos aspirations subjectives de connaissance, nous introduisons sophistiquement des convictions erronées.
Par exemple, celle qui consiste à dire qu'il existe un modèle objectif pour nous. Celle que, pour satisfaire nos propres schémas mentaux propres à des êtres à structure corticale définie, nous pouvons qualifier de HORS DE MON ESPRIT comme concept "appréhendé" dans sa totalité, sans tenir compte du fait qu'une autre entité pensante DIFFÉRENTE DE MA STRUCTURE puisse satisfaire aussi ses propres formulations en arrivant à des résultats incompatibles avec mon MOI-STRUCTURAL, mais parfaitement valables pour lui.
Mais ceci est un corollaire de l'inquiétante question exposée en premier lieu. Existe t'il un modèle objectif du " Cosmos " ? Si la réponse est négative, la confusion introduite rendra impossible toute espérance de certitude.
Mais avant d'exprimer nos idées sur les êtres, sur l'AIOOYAAIODI (entité dimensionnelle), voyons comment nous envisageons le problème de l'information dont l'altération interdirait toute possibilité de nous entendre.
D 77 | T1- 85/86
LE LANGAGE ET NOTRE LOGIQUE
Notre premier objectif de notre pensée fut d'élaborer des bases dialectiques, une logique qui fût indépendante du langage, de la langue.
Ceci était d'une importance vitale si vous tenez compte du fait que notre forme d'expression est bisynchrovalente et que la codification verbale de la pensée en deux modes d'expression capables d'être phonétiquement simultanées (l'une par un mécanisme linguoguttural semblable aux langages de la TERRE, et l'autre par un code qui implique des répétitions séquentielles des phonèmes ) prédispose à des interprétations erronées et est une source de tromperies due à l'ambiguïté des termes utilisés et à la composante émotive lors de leur expression.
C'est pour cela que fut choisie notre OIYOYOIDAA (manière d'exprimer des idées par une répétition codée de différents mots dans le contexte d'une conversation normale) pour servir de base à une communication verbale de nos concepts AADOO-AUGOOA (logiques). Ainsi les idées transcendantales sont exprimées en un langage de base mathématique.
De cette façon, nous, les OEMII de UMMO, pouvons employer à volonté trois instruments verbaux qui sont utilisés en fonction des nécessités de l'individu en chacun à chaque instant .
Le premier, DU-OI-OIYOO (on peut le traduire par langage de liaison) utilise des idéogrammes dans leur expression graphique et des groupes de phonèmes (ndt: Voces pluriel de Voz: voix, bruit, cri, mot, vocable) liés ou connectés qui représentent des concepts, des valeurs et des objets concrets et même des idées complexes ordonnées. C'est un véhicule qui sert pour converser de questions routinières (langage domestique, technique, macrosocial vulgarisé) (voir note 8).
NOTE 8 : Nous vous parlerons une autre fois de notre forme de communication OANNEAOIYOYOO (vous diriez " TÉLÉPATHIQUE "), celle-ci nous permet de connecter les éléments intégrants de notre RÉSEAU SOCIAL à de grandes distances. Deux difficultés ternissent cependant cette voie informative :
- L'initiation du contact entre deux OEMII nécessite un certain temps.
- Des concepts complexes de caractère logique transcendantal ne peuvent accéder par cette voie, seulement utile pour la transmission d'idées simples et topiques.
Durant le cursus d'enseignement, dans les réunions de caractère transcendant, dans les dialogues entre ceux que vous nommeriez des intellectuels, quand les hiérarques de notre société (nos autorités suprêmes sont situées sur trois niveaux : UMMOAELEWE, UMMOAELEVEANI et UMMOEMIl ) doivent s'adresser aux membres du réseau social pour des raisons transcendantes et dans des cas plus communs, quand l'urgence du cas nécessite une grande rapidité d'information, deux ordres d'idées peuvent être projetés simultanément sur notre interlocuteur.
Des deux communications, la plus transcendante, la plus complexe, celle qui requiert une grande exactitude d'expression, s'élabore au moyen d'un codage numérique dans laquelle chaque nombre est saisi par la répétition " n fois " du même phonème, avec l'aide d'une modulation particulière de ceux-ci (voir note 4).
NOTE 4 : Illustrons avec un exemple réel cette modalité de communication verbale de l'information.
Pour ce type de langage on n'utilise pas " des vocables ou des mots " : les propositions s'encodent en agglutinant les composants de la phrase (sujet, prédicat et verbe comme vous diriez ) en forme de proposition codée. L'euphonie importe moins que le sens réel de la pensée.
Ainsi la proposition "cette planète verdâtre paraît flotter dans l'espace ", serait exprimée dans notre langage topique (DU-OI-OIYOO ) de la manière suivante :
AYIIO NOOXOEOOYAA DOEE USGIGIIAM
Mais si nous désirons exprimer par le truchement du OIYOYOIDAA, il ne faudra que trois symboles codants:
PROPOSITION : (cette planète flotte dans l'espace).
CORRECTIONS : (Verdâtre), (paraît; nous croyons que).
Trois chiffres (en système duodécimal) sont utilisés, la proposition requiert sept digits et les corrections cinq et quatre digits respectivement.
De cette manière, dans un bavardage intranscendant comme
UAEXOOE IANNO IAUAMII IE OEMII + UAMII XOA AALOA
s'intercalerait l'information précédente :
AEXOOE IANNOO IANNO IAVAMII IE IE IE UAMII XOA AALOA AALOA AALOA. (Ndt: un accent aigu sur les trois lettres en gras et les soulignements sont sur l'original) dans laquelle les digits peuvent s'exprimer de deux façons : en répétant certains phonèmes et en modulant ou en accentuant quelques-uns de ces mots de forme caractéristique.
C'est cette dernière modalité qui sert de base pour un troisième type de langage qui, profitant de la codification fondamentale des propositions très élaborées (codage numérique), établit des règles flexibles dans la communication d'informations, beaucoup plus complexes et exactes.
Ainsi quand nous devons dialoguer ou exprimer des idées transcendantes de caractère logique, mathématique, "métaphysique" ou physique, nous utilisons une codification particulière de propositions, formulée de telle façon que notre dialectique ne rencontre pas d'obstacles idiomatiques, phonétiques ou émotionnels. Le gain important en pouvoir informatif compense la lenteur ou la pauvre fluidité du flux de communication verbal.
Nous observons des divergences notables entre les bases de logique qui vous sont familières et les nôtres.
Nous nions le principe terrestre du tiers exclu (exclusion du moyen terme énoncé par Aristote) selon lequel les propositions ne peuvent être que VRAIES ou FAUSSES.
Une telle ligne dialectique déterminée exige de même que l'on refuse le principe que vous nommez de CONTRADICTION (par exemple dans le domaine que nous appelons théorie de BIEEWIGUU, qui peut se traduire par psychophysiologie).
Dans tous les cas nous respectons ce que vous appelez le principe d'IDENTITÉ.
Ce que nous venons de rapporter exige un éclaircissement. Dans notre "devenir" normal, dans notre vie quotidienne, notre dialectique peut se confondre avec la vôtre.
Si je dis que OUI, je me suis réveillé à 26 UIW, une telle proposition est VRAIE ou bien je peux avoir falsifié la réalité, auquel cas un autre type d'énonciation distincte de VRAI ou FAUX n'est pas possible (et ceci ICI dans mon cadre tridimensionnel de mon WAAM (Univers)).
Pour des actes normaux de la vie quotidienne, ce principe artificiel bipolaire ou bivalent (Ndt : du tiers exclu), est valable ou utile (vous ne faites pas non plus, au marché, des corrections relativistes sur la masse d'une marchandise déplacée du commerçant vers le client).
Mais quand nous désirons spéculer au sujet de valeurs transcendantes ou quand nous tentons d'étudier des concepts que vous appelleriez gnoséologiques, ontologiques, physiques, biologiques, théologiques... ce principe est totalement à rejeter.
C'est précisément le grand obstacle auquel nous faisons allusion dans les paragraphes précédents. Comment vous exposer nos fondements métaphysiques si nos "langages" respectifs sont basés sur des principes logiques contradictoires? Le problème ne peut se résoudre par une simple transcription des significations de phonèmes comme vous pouvez vous en douter.
Ceci est la raison pour laquelle (en dehors de celles inhérentes à des impératifs de censure) nous nous voyons obligés, dans nos rapports, d'utiliser des comparaisons terrestres (Ndt: tierracentricos), des propositions mutilées et étroites qui entravent toute la richesse informative de nos expressions dialectiques. Déjà la seule utilisation du verbe ÊTRE limite toutes nos possibilités. Toute l'ontologie des penseurs de la Terre est saturée d'expressions comme " ÊTRE ", " JE NE SUIS PAS", " J'EXISTE ", sans possibilité de choix pour d'autres formes de contenu distinct.
En ce sens, l'orientation de penseurs néopositivistes de la TERRE comme Russel est clairvoyante, non pas par le rejet de toute métaphysique mais comme exigence d'une révision du langage. Tant que vos formes de communication informative ne seront pas clarifiées, le processus de recherche de la vérité sera lent et très laborieux.
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