AVERTISSEMENT : Dans l’ouvrage « Le jour après Roswell » tout est VRAI !... Son auteur, Philip Corso (1915 – 1998) était un officier des renseignements de l’Armée américaine qui a participé à la deuxième guerre mondiale. Il a été dans le staff du Général Mac Arthur en Corée. Puis il a été affecté comme lieutenant-colonel au bureau de Sécurité nationale du Président Dwight. D. Eisenhower. Corso a été décoré plus de 19 fois durant sa carrière militaire et il est parti en retraite en 1963. Ensuite, il s'est mis au service des sénateurs James Eastland et Strom Thurmond comme membre d'une équipe spécialisée dans la sécurité Nationale.
Philip Corso : LE JOUR APRÈS ROSWELL
6 – La Censure ou « cover-up ».
Corso a entendu une histoire racontée par l'équipe de la sécurité nationale d'Eisenhower, six ans plus tôt.
Pendant que le général Twining se rendait du Nouveau Mexique vers l'Ohio, à Moscou, Joseph Staline était furieux. Il tenait une copie du "Roswell Daily Record" daté du 8 Juillet 1947.
Il n'avait pas besoin d'un journal américain pour lui dire ce que ses gens du NKVD lui avaient rapporté une semaine avant : qu'une équipe de récupération militaire avait obtenu un vaisseau extraterrestre crashé dans le désert du Nouveau-Mexique et qu'elle était en train d'évaluer la technologie découverte.
Au début, les renseignements soviétiques prirent tout ça avec scepticisme. Ils pensaient que c'était une histoire fausse pour tromper leurs espions suspectés d'avoir infiltré les bases secrètes américaines. Ainsi, si les soviétiques réagissaient à l'histoire, les Américains pourraient localiser ces espions. Mais quand les journaux parlèrent du crash puis du ballon météo, les soviétiques comprirent que c'était bel et bien réel.
Lors d'une réunion avec des scientifiques soviétiques, Staline leur demanda ce que les USA pouvaient en faire. Dans ce groupe se trouvait le chef du programme, embryonnaire, sur les missiles à carburant liquide.
Lui et d'autres avaient les dossiers des armes secrètes allemandes de la fin de la guerre et savaient exactement où en étaient les américains avec leur programme de missiles guidés. Toutes les informations nécessaires étaient données par les agents sur le terrain. Mais ils n'avaient jamais entendu parler du crash.
Les programmes de missiles américains étaient entièrement basés sur les recherches allemandes récupérées avant la fin de la guerre. Ce fut le projet "PAPERCLIP" qui débuta en 1944. Les concepteurs du V2 comme Wernher von Braun, Willy Ley et d'autres furent envoyés aux USA. L'armée américaine s'était appropriée, avec succès, leur technologie et commençait ses essais au Nouveau Mexique.
Les soviétiques avaient eux aussi leur propre technologie allemande récupérée par les services de renseignement et par les partis communistes locaux dans les pays occupés. Les allemands avaient développé un Jet en forme d'aile volante, un messerschmitt et des sous-marins U-Boat lanceurs de V1 et de V2.
Tout ce dont ils avaient besoin, était d'un peu de temps pour déployer une petite flottille de UBoat prés des côtes américaines afin de bombarder le pays. C'était leur stratégie à la fin de l'année 1944.
Avec leurs armes nouvelles, ils pouvaient battre les aliés. Les américains et les soviétiques voulaient posséder les armes allemandes et en particulier les V2.
Après la guerre, les deux camps étaient à égalité dans la récupération des armes allemandes, mais pour le crash du vaisseau, c'était une autre affaire. Les américains pouvaient prendre un énorme avantage sur les soviétiques. C'est pourquoi ceux-ci cherchèrent ce qu’ils avaient bien pu récupérer du crash.
Les agents soviétiques rapportèrent que la petite ville de Roswell parlait de petites créatures sur le site du crash et d'un vaisseau que l'armée avait emmené dans un camion. Mais ces histoires avaient été rapidement mises sous silence grâce au service de renseignement militaire américain.
Les américains n'étaient pas des plus efficaces pour capturer des espions mais leur service de renseignement était en alerte bien avant que les russes ne sachent qu'une soucoupe volante avait été récupérée.
Pendant l'été 1947, et à partir de la base du Nouveau Mexique, les agents du CIC questionnèrent quiconque semblait intéressé par ce qui s'était passé à Roswell. Si vous posiez des questions, un couple d'agents frappait à votre porte et fouillait vos affaires sans mandat de perquisition.
Début août, cette méthode commença à porter ses fruits. Pendant que le général Twining écrivait son rapport au commandant de l'Air Force à Washington, les commandants de la Navy et des renseignements de la Navy savaient que les soviétiques avaient une opération de haute priorité sur place, dans les bases militaires, autour de la région. Les agents soviétiques étaient partout.
Roscoe Hillenkoetter, membre du groupe sur les ovnis formé par le président Truman et le directeur du service central des renseignements, informait le président.
Une opération de renseignement fut immédiatement mise en place.
Il y avait beaucoup de questions : est-ce que cette soucoupe volante était un prélude à quelque chose de plus grand ?... Est-ce qu'ils communiquaient avec les soviétiques ?... Étaient-ils alliés avec les soviétiques ?... Est-ce qu'ils sondaient les défenses militaires pour une invasion planétaire ?...
Les militaires avaient toujours estimé que les intentions de ces vaisseaux étaient hostiles. Mais que voulaient-ils ?...
Un secret si grand, révélé au public, causerait une panique dans la population civile. C'est pourquoi un plan de mise au secret fut établi. De plus, dès qu’ils surent ce qu'ils possédaient, les américains devaient tenir à l'écart les soviétiques.
Certains disent que ce fut l'idée du secrétaire à la défense James Forrestal, d'autres que l'idée vint de Hillenkoetter. Corso ne le sut pas, car pendant la mise en route du plan, il se trouvait à Fort Riley, essayant d'oublier l'image de la créature flottant dans la caisse.
Peut-être était-ce Forrestal, après tout. Il était la seule personne du cabinet qui pouvait parler au Président. Truman savait comment une histoire pouvait se transformer. C'était pareil pour le général Twining qui s'était trouvé, lui-même, sur le site du crash. Si Truman voulait des réponses, il devait passer par quelqu'un qui s'était trouvé directement sur les lieux.
"Savons-nous à quoi s’intéressent ces emmerdeurs ?" demanda Truman à propos des extraterrestres trouvés dans la soucoupe volante.
"C'est une question que nous devons résoudre" répondirent Forrestal et Hillenkoetter.
"Comment allez-vous procéder pour cela ?" demanda Truman.
Forrester et Hillenkoetter expliquèrent qu'ils voulaient que le président écoute ce que le général Twining avait à dire et ensuite qu'il devait convoquer un groupe de militaires, de civils et du personnel des renseignements. Dans cette logique, quoi qu'ils décident de faire, cela ne devait pas être rendu public afin d’éviter le risque de fuite auprès des soviétiques.
"Nous ne voulons pas que les journaux et les radios aient quoi que ce soit en mains…" dirent-ils au Président.
"Winchell voudra me crucifier s'il découvre ce que nous allons faire..." dit, apparemment, Truman lors de cette réunion. Personne n'aimait beaucoup le Président Truman et il en avait conscience.
"C'est comme le projet Manhattan, Mr le Président…" lui rappela Hillenkoetter, "C'était la guerre, nous ne devions rien dire à personne. C'est à nouveau la guerre : c’est la même chose…"
Ensuite, ils expliquèrent qu’après avoir convenu d'un groupe de travail, ils voulaient créer un détachement spécial pour la recherche extérieure sur la technologie alors que la puissance d’espionnage soviétique se concentrait sur cette affaire à l’intérieur du gouvernement.
"Nous le cacherons au gouvernement lui-même…" expliqua le Secrétaire.
"Créez un nouveau niveau de sécurité juste pour ça." dit le directeur du centre des renseignements. "Toutes les informations que nous déciderons de diffuser, même en interne, devront descendre discrètement à un niveau inférieur empêchant, ainsi, ceux qui auront cette information de remonter plus haut. La seule façon de cacher ça aux Soviétiques, c'est de la cacher à nous-mêmes."
Le Président réfléchissait sur la difficulté à cacher un sujet qui était devenu très chaud. Qu'était-il supposé dire quand les gens questionneraient le Gouvernement sur les soucoupes volantes ?
Comment faire des recherches sur ces étranges créatures sans que les journaux ne mettent la main dessus ?
Comment étudier les propriétés physiques du matériel décrit par Hillenkoetter sans impliquer des gens externes au gouvernement ?
Truman ne voyait pas comment un gouvernement dans un gouvernement pourrait travailler sans perdre un jour le contrôle des opérations. Malgré les assurances de Forrestal, le président restait sceptique.
"Et il y a un point vital." dit Truman, "Devons-nous dire au peuple américain ce qui s'est réellement passé ?...".
Il y eut un silence.
"Hé bien" dit Truman, "Le faisons-nous ?...".
C'était une question simple avec une réponse simple, "Oui ou non". Forrestal et Hillenkoetter répondirent par réflexe, "NON". Forrestal vit cependant que ce ne serait pas aussi facile. Comme administrateurs en temps de guerre, leur première réponse était naturellement de garder tout secret. Ce que le peuple ne sait pas, il n'avait pas besoin de le savoir.
Mais le Président Truman, qui n'avait pas de passé militaire, avait vu autre chose que ni Forrestal ni Hillenkoetter n'avaient vécu. Si ces vaisseaux pouvaient échapper aux radars et pouvaient atterrir n'importe où, qu'est-ce qui pouvait les empêcher d’atterrir devant la Maison Blanche où devant le Kremlin ?... Certainement pas l'armée américaine.
"Alors que dirons-nous lorsqu'ils atterriront ?... " continua Truman, "Pour ne pas créer plus de panique dans la rue que si nous avions révélé d’emblée ce que nous savons maintenant ?..."
"Mais nous ne savons concrètement rien" répondit le Directeur des Renseignements. "Rien jusqu'à ce que nous analysions ce que nous avons récupéré".
Le secrétaire à la défense et le directeur des renseignements étaient d'accord avec le président Truman sur le fait qu'il soit interrogatif et plus spécialement sur ce point final de la révélation publique.
"Donc nous ne pouvons tirer aucune conclusion tant que vous n'aurez pas rencontré le Général Twining" dit Hillenkoetter. "Je pense qu'il fournira quelques réponses à nos questions."
Pendant que Hillenkoetter et Forrestal étaient en discussions avec le président Truman à propos du groupe de travail, le général Twining terminait ses premières analyses des rapports et du matériel envoyé à Whrigt Field.
Il envoya immédiatement les restes des extraterrestres à l'hôpital naval de Bethesda et à l'hôpital militaire de Walter Reed pour différentes analyses.
Le vaisseau lui-même fut envoyé à Whight Field, mais comme Twining l'avait promis dans son mémo, il se préparait à répartir le matériel de l'épave à travers les différents bureaux militaires et civils pour des évaluations complémentaires.
Il avait eu l'assurance de l'amiral Hillenkoetter qu'une nouvelle classification de sécurité serait mise en place pour Roswell.
Personne dans l'armée, autres que les noms qu'il avait reçu du président lui-même, ne posséderait le niveau de sécurité suffisant pour prendre connaissance de l'histoire de Roswell que Twining devait fournir au président et au groupe de travail.
Trois mois après sa visite au Nouveau Mexique afin d’en savoir plus sur ce qui s'était passé à Roswell, le général Twining rencontrait le président Truman comme Hillenkoetter et Forrestal l'avaient suggéré. Il expliqua très clairement ce qu'il pensait de l'objet récupéré dans le désert par l'armée.
C'était en dehors de toute compréhension, décrivit-il au Président, rien qui ne pouvait venir de notre Terre. Si les soviétiques travaillaient sur quelque chose comme ça, c'était si secret qu'aucun commandant n'en avait entendu parler.
Pour Twining, ce qu'ils avaient trouvé n'était pas "de cette Terre". Après que le président Truman l’ait entendu, il appela Forrestal, pendant que Twining retournait dans l'Ohio.
Il en était convaincu. C'était plus gros que le projet Manhattan et nécessitait d'être géré à une plus grande échelle et manifestement pour une longue période. Le groupe proposé par Forrestal et Hillenkoetter devait prendre en considération ce qu'ils devraient réellement gérer et pour combien de temps.
Ils devaient essayer de garder le secret du vaisseau extraterrestre crashé à Roswell. Ils devaient le cacher dans ce qui deviendrait, plus tard, le plus grand programme de recherche parallèle de l'histoire, le développement de ce qui pouvait devenir un contact entre l'Amérique et les extraterrestres.
Le général Twining montrait clairement dans ses analyses préliminaires qu'ils enquêteraient sur le phénomène des disques volants, Roswell inclus. Ces entités étaient hostiles, disait le général. Si elles étaient en mission pacifique, elles n'utiliseraient pas des manœuvres d'esquives pour éviter tout contact, même lorsqu'elles pénétraient dans l'espace aérien américain au-dessus des installations les plus secrètes.
Elles avaient une technologie bien supérieure à la nôtre. Ils devaient l'étudier et l'exploiter au cas où ces entités deviendraient plus agressives. S'ils étaient obligés de se battre dans une guerre spatiale, ils devaient comprendre mieux la nature de leurs ennemis et plus spécialement s'ils devaient préparer le peuple américain à faire face à un ennemi.
Ça, Truman comprenait que Twining lui décrivait les étrangetés d'un vaisseau spatial qui semblait n'avoir ni moteur, ni carburant, ni aucun système de propulsion apparent, bien qu'il dépasse en vitesse nos plus rapides chasseurs. Il décrivait les curieuses créatures à l'air d'enfant qui étaient à l'intérieur de l'appareil et dont une avait été tuée par balle.
Il décrivait le fait que l’on pouvait voir l'aube de l'intérieur du vaisseau, même si le soleil n'était pas encore levé. Il décrivait également les débris métalliques qu'ils ne pouvaient pas brûler ou fondre, un rayon de lumière que vous ne pouviez pas voir jusqu'à ce qu'il touche un objet et le brûle,.. etc...
Plus de questions que de réponses, disait Twining. C'était hors des capacités militaires de faire quoi que ce soit de tout ça. Ça consommerait beaucoup d'énergie humaine, disait le général, et tout le travail à venir devrait rester secret.
Le général Twining montra des photos de ces créatures humanoïdes et des rapports d'autopsies qui suggéraient qu'elles étaient très humaines. Elles devaient avoir eu des rapports avec notre espèce à un moment donné. Elles étaient intelligentes et capables de communiquer. Des témoins, sur les lieux de l'accident, avaient constaté une sorte de télépathie. Ils ne savaient pas si elles venaient d'une autre planète comme Mars, dans notre système solaire ou d'une autre galaxie.
Mais elles possédaient une technologie militaire qui, apparemment, était compréhensible et exploitable même si c'était seulement pour se défendre contre les soviétiques. Mais en étudiant ce que possédaient ces extraterrestres, les américains seraient capables de fabriquer un système de défense valable aussi contre eux.
A la fin, Twining disait que comme le vaisseau extraterrestre était très ressemblant avec les ailes volantes allemandes Horten vues par les aviateurs américains à la fin de la deuxième guerre mondiale, il suspectait les allemands d'avoir trouvé quelque chose qu'e nous ne connaissions pas.
La conversation de Twining avec Wernher von Braun et Willy Ley, à Alamogordo, dans les jours suivants le crash, le lui avait confirmé. Ils pensaient qu'il y avait une autre histoire à propos de ce que construisaient les allemands.
Les similitudes entre les ailes Horten et le vaisseau récupéré n'étaient pas un accident. Les américains avaient toujours été émerveillés par la technologie avancée utilisée dans les développements d'armes allemandes dans un temps si court et pendant la grande dépression.
Avaient-ils eu de l'aide ?... Peut-être les américains auraient-ils autant de chance que les allemands et peut-être allaient-ils récupérer une partie de cette technologie pour eux-mêmes.
Avec des telles capacités de manœuvres et d'accélérations, ce vaisseau occuperait les ingénieurs américains pendant des années rien que pour pouvoir en intégrer le concept.
Tout ça était trop gros à cacher pendant tout ce temps alors que les journalistes tournaient comme des chiens autour d'un os. Donc, mettre tout cela sur le plus haut degré de classification n'était pas suffisant. On ne pourrait prévenir les fuites, elles pouvaient venir de partout. Le général y pensait avant que le groupe ne prenne sa décision finale. Le Président aviserait.
Mi-septembre, tout ça était évident pour chaque membre du groupe de travail du Président Truman.
Ce groupe était constitué de :
Roscoe Hillenkoetter : Directeur du Bureau Central des Renseignements ; James Forrestal : Secrétaire à la Défense ; Général Nathan Twining : Commandant de l'AAF puis de l'USAF ; Donald Menzel : Astronome et expert sur les renseignements cryptographiques de la Navy ; Vannevar Bush : Président du "Joint Research and Developpement Board" ; Detlev Bronk : Président du "National Research Council" et biologiste qui sera nommé au "National Committee on Aeronautics" ; Général Robert Montague : Camarade de classe du Général Twining à West Point. Commandant à Fort Bliss, avec un niveau de commandement supérieur au Commandement de White Sands ; Gordon Gray : Secrétaire du Président Truman et Président du "CIA's Psychological Strategy Board" ; Sidney Souers : Directeur du "National Security Council (NSC)" ; Général Hoyt Vandenberg : Directeur du "Centre Intelligence Groupe" puis chef de l'équipe de l'USAF en 1948 ; Jérome Hunsaker : Ingénieur en aéronautique et Directeur du "National Advisory Committee on Aeronautics" ; Llyod Berkner : Membre du "Joint Research and Development Board".
À moins que ce groupe n’établisse un plan à long terme pour protéger et développer le projet Roswell, le secret serait bientôt divulgué.
Corso pensait que c'est le général Twining qui fit la remarque selon laquelle l'histoire était déjà éventée. Elle était sortie, dit-il, quelques heures après le crash puis s'était effacée.
En fait, la population du Nouveau Mexique en parlait, mais après l'histoire du ballon météo de l'armée, les journaux nationaux traitaient les rapports sur les soucoupes volantes comme une vision de gens qui avaient trop regardé de films de Buck Rogers.
La presse nationale avait déjà fait le travail du groupe.
Ce qui était réellement nécessaire, suggéra Twining, c'était une méthode pour rassembler l'information à propos des activités continuelles des ovnis - spécialement les crashs, les observations très probantes des pilotes ou des militaires, ou les rencontres physiques individuelles, et furtives – et subtilement filtrer l’information au groupe tout en donnant des explications pratiques au public qui transformeraient des soucoupes volantes en phénomènes tout à fait explicables.
Mais par-dessus tout, dit Twining, il fallait nier complètement et durablement le phénomène des ovnis jusqu'à ce que le public soit préparé à une révélation graduelle, de manière à réduire le potentiel de peur d'une confrontation avec une entité biologique plus puissante venant d'un monde différent. Cela devait être, suggéra Twining, la plus grande censure et le plus grand programme de relations publiques jamais effectué.
Le groupe fut d'accord. Il ne formait, en fait, rien de plus qu'un gouvernement dans le gouvernement.
"Ce sera" dit le Général Twining, "Un cas où la censure est une révélation et la révélation une censure. Nier tout, mais laisser le sentiment du public faire son chemin ; rester sceptique jusqu'à ce que la vérité devienne plus acceptable".
Le groupe fut d'accord pour établir un projet d'information et de collecte. Il fut nommé BLUE BOOK, et il fut géré par l'Air Force. Pendant que les Officiels du projet BLUE BOOK donnaient des explications sur les observations, le projet entier, en fait, était une machine de collecte des enregistrements photographiques sur l'activité des soucoupes volantes pour l'évaluation et la recherche (…).
Cette traduction est, parfois, assez éloignée du texte original en anglais.
Pour ceux, et celles, qui veulent en savoir plus, il est possible de se reporter à « The day after Roswell ».
Néanmoins, voici une vidéo sur l’affaire Roswell :
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